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Il y a 8 ans et 23 jours

Rencontre avec : Patrick Jouin

Il y a 20 ans commençait la carrière " en solo " du designer Patrick Jouin, propulsé sur le devant de la scène par sa participation au Salone de Milan. Retour sur les débuts de cette ancienne jeune pousse du design, dont le talent n'est aujourd'hui plus à prouver et qui, pourtant, se réinvente à chaque collaboration. Muuuz : Il y a vingt ans vous obteniez votre premier stand au Salone del Mobile de Milan. Quel souvenir gardez-vous de vos débuts en tant que designer indépendant ?Patrick Jouin : Avant le Salone, il y a d'abord eu un premier tremplin dans ma carrière qui a été le VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement) en 1996, qui m'avait attribué sa bourse appelée " appel permanent ". J'avais alors réalisé une petite chaise pour Fermob. La marque est ainsi devenue mon premier éditeur, alors que j'étais encore designer chez Starck à l'époque. Puis le VIA m'a attribué sa Carte blanche, qui n'existe plus maintenant, aux côtés des frères Bourroulec.Par la suite, c'est ma cons"ur Matali Crasset qui m'a parlé du SaloneSatellite [l'une des premières plateformes de lancement de jeunes designers, ndrl] du Salone del Mobile de Milan, auquel elle participait. C'était les tout débuts de l'événement, ce n'était pas du tout ce que c'est maintenant ! À l'époque il avait lieu dans la ville, sur un site qui a depuis été rasé. J'ai alors réservé le dernier stand disponible. " J'ai rassemblé mes travaux dans ma Fiat Punto et dépensé tout mon argent dans la réalisation de prototypes et dans le voyage jusqu'à Milan. Je prenais concrètement mon envol. Je n'ai jamais été aussi fatigué de ma vie mais j'étais empreint d'une excitation phénoménale ! " Je n'avais préparé que 50 cartes de visite et quelques diapositives pour montrer mes réalisations. Elles sont parties en une journée et je ne savais même pas à qui je les avais données. Les éditeurs comme Cappellini ou Flos se sont tous montrés très curieux de ma démarche et j'ai immédiatement été publié. C'est à ce moment que j'ai quitté le studio de Philippe Starck. Que représente pour vous cette plateforme de lancement qu'est le SaloneSatellite ?Il s'agit d'un endroit très excitant, où se réunissent une série de créateurs et leurs " visions ", qui matérialisent un ou deux ans de travail. Il y a là des échecs, des envies, des passions. On y voit de la compétition, des égos... c'est un côté qui peut faire peur. On peut se dire " jamais je ne rencontrerai les éditeurs ".... Mais cela peut se produire, à condition de travailler pour. C'est comme l'amour ou le mariage : on ne peut pas savoir au préalable quand et comment cela va se dérouler ! De fortes histoires se nouent, d'autres se délitent, et il y a aussi parfois des divorces. Quelles sont les nouveautés que vous exposez cette année au Salone ?En tout, je propose sept projets conçus avec cinq éditeurs, utilisant des techniques et matériaux différents. Comme cette année célèbre les 20 ans du SaloneSatellite, l'organisme a demandé aux éditeurs de montrer des pièces spéciales : Fermob a ainsi présenté la chaise Facto réalisée à mes débuts et éditée depuis 20 ans.J'ai également révélé le complément de la gamme Ester, initiée il y a deux ans avec la marque Pedrali, à laquelle nous avons ajouté une barre en aluminium injecté, léger et résistant particulièrement adapté aux fonctions et usages des restaurants. Pour la même marque, nous avons développé le canapé outdoor Reva de 1,5 et 3 places. Son cadre, réalisé dans le même matériau, sur lequel est tendu de la toile Batyline [tissu technique, ndrl], lui permet de sécher rapidement s'il est mouillé. Cela crée une sorte de cage où l'on pose des coussins. À l'attention de Kartell, j'ai réalisé un prototype de lampe/bougeoir en plastique, Candy candle, détournement du bougeoir traditionnel ; et pour Cassina la table Lebeau, allégorie de l'arbre. Concernant la marque Fiam j'ai manipulé le verre cuit. On vient à rebours en recuisant une dalle de verre à laquelle on applique un moule texturé. Quelque part garde la trace du feu. De produit fini à produit artisanal. Avec Porada et la chaise Ella, je me suis penché sur l'utilisation du bois massif en France qui avait en effet quasiment disparue car la matière coûte chère, mais surtout sa mise en "uvre. Certaines grandes maisons le travaillaient toujours, mais la révolution digitale et celle de l'usinage ont vraiment changé la donne, et ont permis de réinvestir le matériau. Ici, chacune des 17 pièces de noyer a ainsi nécessité un réel travail d'ébénisterie. Il s'agit d'un des matériaux qu'on peut utiliser à l'infini. Cela me fascine. Afin de faire la promotion de cette collection, nous avons réalisé une série de photographies de la chaise devant un arbre de la forêt de Fontainebleau, dont les spécimens ont 50 ou 100 ans, parfois 200. Une partie de cette zone est encore utilisée pour la récolte. C'est extraordinaire : afin que les plants ne soient pas tordus par le vent ou mangés par les sangliers ou par les cerfs, ou qu'ils ne souffrent pas de sécheresse, on les protège durant 30 ans. C'est le travail de toute une vie d'un forestier, qui sera récupéré par un autre, puis un autre, qui pourrait être son petit-fils ! Comment choisissez-vous vos collaborations ?Elles sont font naturellement, car je traite avec gens que je connais au sein des grandes maisons d'édition. Je les connaissais déjà un peu à mes débuts grâce à mon travail chez Philippe Starck, qui m'avait mis le pied à l'étrier. Vous avez travaillé plusieurs années pour Philippe Starck, vous semblez pourtant très différents..." En effet, je suis presque l'opposé de Philippe Starck ! On ne peut pas tricher. Par exemple, jouer la star, ce ne serait pas moi. Lui il ne triche pas et le copier serait une catastrophe. " Cela ne sert à rien de regarder avec envie ce qu'on ne peut pas être. Le design est parfois une société de spectacle, certains se déguisent en " super-moi " pour être repérés, alors qu'il y a plein de manières d'y arriver. D'autant plus que tous les éditeurs ne sont pas à l'aise avec ce genre de postures. En définitive, le design est un monde qui reflète plein de manières d'être. C'est une folie de croire qu'on a besoin d'être imbuvable ! Depuis vos premières aventures milanaises, vous revenez souvent dans cette terre du design. Quel est votre attachement à cette zone ?Non loin de Milan, la province de la Brianza, spécialisée dans l'industrie du meuble, est des endroits les plus riches d'Europe. Elle est fondée sur une manière de travailler ensemble dans la compétition mais aussi dans l'entre-aide. Il y a un décalage avec l'Hexagone. Chez nous, on essaie à tout prix de contrôler le savoir-faire à la française, de tout pouvoir faire, du coup nous n'avons pas toujours les meilleures machines. En Italie, c'est différent : chacun est spécialiste d'une technologie. Il y a donc un assemblage des meilleurs savoir-faire pour mener à bien un projet. Finalement, combien de projets traitez-vous simultanément à l'agence ?Environ 45, traités par deux entités distinctes, deux " marques " : il y a Jouin Manku, qui se charge des projets d'architecture et d'architecture d'intérieur ; et Patrick Jouin ID, pour Industrial designer, nom trouvé par l'auteur Pierre Doze. Pourtant aucun de tous vos projets ne se ressemble ! Y a-t-il un " Style Jouin " ?J'essaie d'éviter de faire la même chose. J'ai l'obsession du confort, de la sensualité.On passe longtemps à dessiner les choses, à les utiliser. L'impact visuel ne représente qu'une petite partie. Si au bout 3 heures on est mal sur une chaise : c'est non pour nous !Il s'agit là de mon savoir-faire. Photographies :1) Patrick Jouin, © Benoit Linero2) Reva, Pedrali3) Ella, Porada4) Facto, Fermob5) Reva, Pedrali6) Ester, Pedrali7) Candy Candle, Kartell, © Kartell8) Lebeau Wood, Cassina9) Magma, Fiam10) Ella, Porada11) Louis, Porada Pour en savoir plus, visitez le site de Patrick Jouin
Il y a 8 ans et 23 jours

Rencontre avec : Patrick Jouin

Il y a 20 ans commençait la carrière " en solo " du designer Patrick Jouin, propulsé sur le devant de la scène par sa participation au Salone de Milan. Retour sur les débuts de cette ancienne jeune pousse du design, dont le talent n'est aujourd'hui plus à prouver et qui, pourtant, se réinvente à chaque collaboration. Muuuz : Il y a vingt ans vous obteniez votre premier stand au Salone del Mobile de Milan. Quel souvenir gardez-vous de vos débuts en tant que designer indépendant ?Patrick Jouin : Avant le Salone, il y a d'abord eu un premier tremplin dans ma carrière qui a été le VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement) en 1996, qui m'avait attribué sa bourse appelée " appel permanent ". J'avais alors réalisé une petite chaise pour Fermob. La marque est ainsi devenue mon premier éditeur, alors que j'étais encore designer chez Starck à l'époque. Puis le VIA m'a attribué sa Carte blanche, qui n'existe plus maintenant, aux côtés des frères Bourroulec.Par la suite, c'est ma cons"ur Matali Crasset qui m'a parlé du SaloneSatellite [l'une des premières plateformes de lancement de jeunes designers, ndrl] du Salone del Mobile de Milan, auquel elle participait. C'était les tout débuts de l'événement, ce n'était pas du tout ce que c'est maintenant ! À l'époque il avait lieu dans la ville, sur un site qui a depuis été rasé. J'ai alors réservé le dernier stand disponible. " J'ai rassemblé mes travaux dans ma Fiat Punto et dépensé tout mon argent dans la réalisation de prototypes et dans le voyage jusqu'à Milan. Je prenais concrètement mon envol. Je n'ai jamais été aussi fatigué de ma vie mais j'étais empreint d'une excitation phénoménale ! " Je n'avais préparé que 50 cartes de visite et quelques diapositives pour montrer mes réalisations. Elles sont parties en une journée et je ne savais même pas à qui je les avais données. Les éditeurs comme Cappellini ou Flos se sont tous montrés très curieux de ma démarche et j'ai immédiatement été publié. C'est à ce moment que j'ai quitté le studio de Philippe Starck. Que représente pour vous cette plateforme de lancement qu'est le SaloneSatellite ?Il s'agit d'un endroit très excitant, où se réunissent une série de créateurs et leurs " visions ", qui matérialisent un ou deux ans de travail. Il y a là des échecs, des envies, des passions. On y voit de la compétition, des égos... c'est un côté qui peut faire peur. On peut se dire " jamais je ne rencontrerai les éditeurs ".... Mais cela peut se produire, à condition de travailler pour. C'est comme l'amour ou le mariage : on ne peut pas savoir au préalable quand et comment cela va se dérouler ! De fortes histoires se nouent, d'autres se délitent, et il y a aussi parfois des divorces. Quelles sont les nouveautés que vous exposez cette année au Salone ?En tout, je propose sept projets conçus avec cinq éditeurs, utilisant des techniques et matériaux différents. Comme cette année célèbre les 20 ans du SaloneSatellite, l'organisme a demandé aux éditeurs de montrer des pièces spéciales : Fermob a ainsi présenté la chaise Facto réalisée à mes débuts et éditée depuis 20 ans.J'ai également révélé le complément de la gamme Ester, initiée il y a deux ans avec la marque Pedrali, à laquelle nous avons ajouté une barre en aluminium injecté, léger et résistant particulièrement adapté aux fonctions et usages des restaurants. Pour la même marque, nous avons développé le canapé outdoor Reva de 1,5 et 3 places. Son cadre, réalisé dans le même matériau, sur lequel est tendu de la toile Batyline [tissu technique, ndrl], lui permet de sécher rapidement s'il est mouillé. Cela crée une sorte de cage où l'on pose des coussins. À l'attention de Kartell, j'ai réalisé un prototype de lampe/bougeoir en plastique, Candy candle, détournement du bougeoir traditionnel ; et pour Cassina la table Lebeau, allégorie de l'arbre. Concernant la marque Fiam j'ai manipulé le verre cuit. On vient à rebours en recuisant une dalle de verre à laquelle on applique un moule texturé. Quelque part garde la trace du feu. De produit fini à produit artisanal. Avec Porada et la chaise Ella, je me suis penché sur l'utilisation du bois massif en France qui avait en effet quasiment disparue car la matière coûte chère, mais surtout sa mise en "uvre. Certaines grandes maisons le travaillaient toujours, mais la révolution digitale et celle de l'usinage ont vraiment changé la donne, et ont permis de réinvestir le matériau. Ici, chacune des 17 pièces de noyer a ainsi nécessité un réel travail d'ébénisterie. Il s'agit d'un des matériaux qu'on peut utiliser à l'infini. Cela me fascine. Afin de faire la promotion de cette collection, nous avons réalisé une série de photographies de la chaise devant un arbre de la forêt de Fontainebleau, dont les spécimens ont 50 ou 100 ans, parfois 200. Une partie de cette zone est encore utilisée pour la récolte. C'est extraordinaire : afin que les plants ne soient pas tordus par le vent ou mangés par les sangliers ou par les cerfs, ou qu'ils ne souffrent pas de sécheresse, on les protège durant 30 ans. C'est le travail de toute une vie d'un forestier, qui sera récupéré par un autre, puis un autre, qui pourrait être son petit-fils ! Comment choisissez-vous vos collaborations ?Elles sont font naturellement, car je traite avec gens que je connais au sein des grandes maisons d'édition. Je les connaissais déjà un peu à mes débuts grâce à mon travail chez Philippe Starck, qui m'avait mis le pied à l'étrier. Vous avez travaillé plusieurs années pour Philippe Starck, vous semblez pourtant très différents..." En effet, je suis presque l'opposé de Philippe Starck ! On ne peut pas tricher. Par exemple, jouer la star, ce ne serait pas moi. Lui il ne triche pas et le copier serait une catastrophe. " Cela ne sert à rien de regarder avec envie ce qu'on ne peut pas être. Le design est parfois une société de spectacle, certains se déguisent en " super-moi " pour être repérés, alors qu'il y a plein de manières d'y arriver. D'autant plus que tous les éditeurs ne sont pas à l'aise avec ce genre de postures. En définitive, le design est un monde qui reflète plein de manières d'être. C'est une folie de croire qu'on a besoin d'être imbuvable ! Depuis vos premières aventures milanaises, vous revenez souvent dans cette terre du design. Quel est votre attachement à cette zone ?Non loin de Milan, la province de la Brianza, spécialisée dans l'industrie du meuble, est des endroits les plus riches d'Europe. Elle est fondée sur une manière de travailler ensemble dans la compétition mais aussi dans l'entre-aide. Il y a un décalage avec l'Hexagone. Chez nous, on essaie à tout prix de contrôler le savoir-faire à la française, de tout pouvoir faire, du coup nous n'avons pas toujours les meilleures machines. En Italie, c'est différent : chacun est spécialiste d'une technologie. Il y a donc un assemblage des meilleurs savoir-faire pour mener à bien un projet. Finalement, combien de projets traitez-vous simultanément à l'agence ?Environ 45, traités par deux entités distinctes, deux " marques " : il y a Jouin Manku, qui se charge des projets d'architecture et d'architecture d'intérieur ; et Patrick Jouin ID, pour Industrial designer, nom trouvé par l'auteur Pierre Doze. Pourtant aucun de tous vos projets ne se ressemble ! Y a-t-il un " Style Jouin " ?J'essaie d'éviter de faire la même chose. J'ai l'obsession du confort, de la sensualité.On passe longtemps à dessiner les choses, à les utiliser. L'impact visuel ne représente qu'une petite partie. Si au bout 3 heures on est mal sur une chaise : c'est non pour nous !Il s'agit là de mon savoir-faire. Photographies :1) Patrick Jouin, © Benoit Linero2) Reva, Pedrali3) Ella, Porada4) Facto, Fermob5) Reva, Pedrali6) Ester, Pedrali7) Candy Candle, Kartell, © Kartell8) Lebeau Wood, Cassina9) Magma, Fiam10) Ella, Porada11) Louis, Porada Pour en savoir plus, visitez le site de Patrick Jouin
Il y a 8 ans et 23 jours

Rénovation à venir à l'opéra de Sydney

L'icône architecturale de la ville, due au Danois Jørn Utzon (1918-2008), a ouvert en 1973?
Il y a 8 ans et 23 jours

Paris lance un nouveau dispositif pour dynamiser le commerce dans la capitale

La Ville de Paris lance cet été un nouveau dispositif, "Paris Commerce", censé préserver, dynamiser et diversifier le commerce de proximité et l'artisanat dans la capitale, a annoncé vendredi la mairie de Paris.
Il y a 8 ans et 24 jours

Construire réversible, réponse à l'absurdité immobilière ?

Dans un contexte où le trop-plein de bureaux coexiste en ville avec la pénurie de logements, l’avenir de la construction passe-il par la réversibilité des édifices ? C’est en tout cas le propos que développe l’agence Canal Architecture dans l’ouvrage Construire Réversible, paru en avril 2017. "Qu’attendons-nous pour construire réversible ?". Patrick Rubin est allé […]
Il y a 8 ans et 24 jours

A Metz, aux pieds du temple, les marchands

MUSE, "lieu de commerces et de loisirs", est la pièce angulaire du nouveau Quartier de l'Amphithéâtre. Cette opération mixte de 80 000 m² est située face au Centre Pompidou-Metz, à deux pas du futur hôtel Starck et à 10 minutes à pied du centre-ville. A la man"uvre, Jean-Paul Viguier. Ouverture prévue à l'automne 2017. Communiqué […]
Il y a 8 ans et 24 jours

Quels sont les nouveaux enjeux de la construction souterraine ?

Planification des espaces souterrains, nouvelles technologies pour la construction de tunnels, résilience des villes face aux catastrophes ou amélioration de la qualité de vie des urbains. Découvrez les enjeux identifiés par le professeur Tarcisio Celestino, le président de l'Association internationale des tunnels et de l'espace souterrain qui tiendra son congrès à Bergen en Norvège, au mois de juin.
Il y a 8 ans et 24 jours

Ligne 7 Architecture : Pôle Sportif André Clousier

C'est dans la ville du Neubourg (27) que l'agence Ligne 7 Architecture conçoit le pôle sportif André Clousier, remplaçant l'ancien gymnase du collège Pierre Corneille. Les maîtres d'"uvre, Bernard Ritaly et Dominique Lardeau, ont souhaité réaliser une structure en adéquation avec les fonctions sportives du lieu tout en s'inscrivant dans une démarche environnementale. Le complexe sportif été implanté en extrémité ouest du collège Pierre Corneille afin de faciliter l'accès des élèves qui peuvent y pénétrer sans avoir à sortir de l'enceinte scolaire, comme cela était le cas auparavant, tout en conservant un accès principal sur la rue. Le pôle sportif est divisé en trois espaces : la façade d'entrée " salle polyvalente, vestiaires et hall ", une grande salle omnisport et un toit-terrasse végétalisé. La construction utilise des lignes de composition orthonormées, mêlant l'horizontalité des unités et verticalité des matériaux, visible par exemple avec les lames de bardage métallique recouvrant la grande salle. Un travail sur les espaces vides et pleins a également été effectué, avec un soubassement en béton contrastant avec une partie supérieure vitrée plus aérienne qui offre transparence et luminosité naturelle. À l'intérieur, le blanc côtoie le bois clair et confère à ce lieu un aspect apaisant, loin des couleurs criardes que l'on trouve habituellement dans les gymnases. Un grand mur d'escalade jaune vient en outre égailler et dynamiser la pièce. Avec ce centre sportif, ayant obtenu le Label BBC-Effinergie, les concepteurs proposent une construction aux qualités environnementales non négligeables, notamment par un entretien peu contraignant du bâtiment, que dans l'utilisation des sources énergétiques renouvelables " réduction des consommations en énergie et en eau potable. De quoi s'exercer dans les meilleures conditions possibles en alliant sport, confort et conscience écologique. Photographies : Stephane Chalmau Pour en savoir plus, visitez le site de Ligne 7 Architecture
Il y a 8 ans et 24 jours

Ligne 7 Architecture - T. Bresdin : Pôle Sportif André Clousier

C'est dans la ville du Neubourg (27) que les agences Ligne 7 Architecture et T. Bresdin conçoivent le pôle sportif André Clousier, remplaçant l'ancien gymnase du collège Pierre Corneille. Les maîtres d'"uvre ont souhaité réaliser une structure en adéquation avec les fonctions sportives du lieu tout en s'inscrivant dans une démarche environnementale. Le complexe sportif été implanté en extrémité ouest du collège Pierre Corneille afin de faciliter l'accès des élèves qui peuvent y pénétrer sans avoir à sortir de l'enceinte scolaire, comme cela était le cas auparavant, tout en conservant un accès principal sur la rue. Le pôle sportif est divisé en trois espaces : la façade d'entrée " salle polyvalente, vestiaires et hall ", une grande salle omnisport et un toit-terrasse végétalisé. La construction utilise des lignes de composition orthonormées, mêlant l'horizontalité des unités et verticalité des matériaux, visible par exemple avec les lames de bardage métallique recouvrant la grande salle. Un travail sur les espaces vides et pleins a également été effectué, avec un soubassement en béton contrastant avec une partie supérieure vitrée plus aérienne qui offre transparence et luminosité naturelle. À l'intérieur, le blanc côtoie le bois clair et confère à ce lieu un aspect apaisant, loin des couleurs criardes que l'on trouve habituellement dans les gymnases. Un grand mur d'escalade jaune vient en outre égailler et dynamiser la pièce. Avec ce centre sportif, ayant obtenu le Label BBC-Effinergie, les concepteurs proposent une construction aux qualités environnementales non négligeables, notamment par un entretien peu contraignant du bâtiment, que dans l'utilisation des sources énergétiques renouvelables " réduction des consommations en énergie et en eau potable. De quoi s'exercer dans les meilleures conditions possibles en alliant sport, confort et conscience écologique. Photographies : Stephane Chalmeau Pour en savoir plus, visitez le site de Ligne 7 Architecture
Il y a 8 ans et 24 jours

Ligne 7 Architecture - T. Bresdin : Pôle Sportif André Clousier

C'est dans la ville du Neubourg (27) que les agences Ligne 7 Architecture et T. Bresdin conçoivent le pôle sportif André Clousier, remplaçant l'ancien gymnase du collège Pierre Corneille. Les maîtres d'"uvre ont souhaité réaliser une structure en adéquation avec les fonctions sportives du lieu tout en s'inscrivant dans une démarche environnementale. Le complexe sportif été implanté en extrémité ouest du collège Pierre Corneille afin de faciliter l'accès des élèves qui peuvent y pénétrer sans avoir à sortir de l'enceinte scolaire, comme cela était le cas auparavant, tout en conservant un accès principal sur la rue. Le pôle sportif est divisé en trois espaces : la façade d'entrée " salle polyvalente, vestiaires et hall ", une grande salle omnisport et un toit-terrasse végétalisé. La construction utilise des lignes de composition orthonormées, mêlant l'horizontalité des unités et verticalité des matériaux, visible par exemple avec les lames de bardage métallique recouvrant la grande salle. Un travail sur les espaces vides et pleins a également été effectué, avec un soubassement en béton contrastant avec une partie supérieure vitrée plus aérienne qui offre transparence et luminosité naturelle. À l'intérieur, le blanc côtoie le bois clair et confère à ce lieu un aspect apaisant, loin des couleurs criardes que l'on trouve habituellement dans les gymnases. Un grand mur d'escalade jaune vient en outre égailler et dynamiser la pièce. Avec ce centre sportif, ayant obtenu le Label BBC-Effinergie, les concepteurs proposent une construction aux qualités environnementales non négligeables, notamment par un entretien peu contraignant du bâtiment, que dans l'utilisation des sources énergétiques renouvelables " réduction des consommations en énergie et en eau potable. De quoi s'exercer dans les meilleures conditions possibles en alliant sport, confort et conscience écologique. Photographies : Stephane Chalmeau Pour en savoir plus, visitez le site de Ligne 7 Architecture
Il y a 8 ans et 24 jours

Hung Nguyen Architects: The Pavilion of the Origins

Situé à Hanoï (Viêt Nam), le Pavillon des origines est un projet mariant architecture, design et végétation, avec une sélection de plantes spécialement choisies pour leurs propriétés dépolluantes. Un poumon vert qui apporte une bouffée d'air frais dans un contexte urbain parfois suffocant. Positionné sur le toit-terrasse d'une maison de trois étages de la capitale vietnamienne, la structure principale de cette pergola se compose d'un ensemble de cadres blancs modulables de hauteur différente, formant des tables, des chaises et même des hamacs par l'adjonction de filets tendus. Un lieu de repos et de contemplation donc. Le tout, bercé par le vent, est noyé de lumière naturelle. Ces jardinières aériennes cubiques de 20 centimètres de côté subdivisent subtilement cet espace ouvert, mais couvert, de 18 mètres carrés. Les armatures en acier ainsi que le gravier sont blancs pour mieux se fondre dans le ciel et les nuages, tandis que le toit translucide en polycarbonate réduit le rayonnement solaire. La présence des végétaux permet de créer une oasis urbaine dans ce qui est l'une des villes les plus polluées d'Asie, et peut-être alors d'y respirer un peu mieux par l'action purifiante des plantes. Cette jungle suspendue apporte à la fois le calme et la sérénité nécessaires à ses propriétaires, ressource leur esprit et d'oxygéne leurs poumons : un retour aux sources. Photographies : Nguyen Thai Thach Pour en savoir plus, visitez le site de Hung Nguyen Architects
Il y a 8 ans et 24 jours

Hung Nguyen Architects : Pavilion of the Origins

Situé à Hanoï (Viêt Nam), le Pavillon des origines est un projet mariant architecture, design et végétation, avec une sélection de plantes spécialement choisies pour leurs propriétés dépolluantes. Un poumon vert qui apporte une bouffée d'air frais dans un contexte urbain parfois suffocant. Positionné sur le toit-terrasse d'une maison de trois étages de la capitale vietnamienne, la structure principale de cette pergola se compose d'un ensemble de cadres blancs modulables de hauteur différente, formant des tables, des chaises et même des hamacs par l'adjonction de filets tendus. Un lieu de repos et de contemplation donc. Le tout, bercé par le vent, est noyé de lumière naturelle. Ces jardinières aériennes cubiques de 20 centimètres de côté subdivisent subtilement cet espace ouvert, mais couvert, de 18 mètres carrés. Les armatures en acier ainsi que le gravier sont blancs pour mieux se fondre dans le ciel et les nuages, tandis que le toit translucide en polycarbonate réduit le rayonnement solaire. La présence des végétaux permet de créer une oasis urbaine dans ce qui est l'une des villes les plus polluées d'Asie, et peut-être alors d'y respirer un peu mieux par l'action purifiante des plantes. Cette jungle suspendue apporte à la fois le calme et la sérénité nécessaires à ses propriétaires, ressource leur esprit et d'oxygéne leurs poumons : un retour aux sources. Photographies : Nguyen Thai Thach Pour en savoir plus, visitez le site de Hung Nguyen Architects
Il y a 8 ans et 24 jours

Hung Nguyen Architects : Pavilion of the Origins

Situé à Hanoï (Viêt Nam), le Pavillon des origines est un projet mariant architecture, design et végétation, avec une sélection de plantes spécialement choisies pour leurs propriétés dépolluantes. Un poumon vert qui apporte une bouffée d'air frais dans un contexte urbain parfois suffocant. Positionné sur le toit-terrasse d'une maison de trois étages de la capitale vietnamienne, la structure principale de cette pergola se compose d'un ensemble de cadres blancs modulables de hauteur différente, formant des tables, des chaises et même des hamacs par l'adjonction de filets tendus. Un lieu de repos et de contemplation donc. Le tout, bercé par le vent, est noyé de lumière naturelle. Ces jardinières aériennes cubiques de 20 centimètres de côté subdivisent subtilement cet espace ouvert, mais couvert, de 18 mètres carrés. Les armatures en acier ainsi que le gravier sont blancs pour mieux se fondre dans le ciel et les nuages, tandis que le toit translucide en polycarbonate réduit le rayonnement solaire. La présence des végétaux permet de créer une oasis urbaine dans ce qui est l'une des villes les plus polluées d'Asie, et peut-être alors d'y respirer un peu mieux par l'action purifiante des plantes. Cette jungle suspendue apporte à la fois le calme et la sérénité nécessaires à ses propriétaires, ressource leur esprit et d'oxygéne leurs poumons : un retour aux sources. Photographies : Nguyen Thai Thach Pour en savoir plus, visitez le site de Hung Nguyen Architects
Il y a 8 ans et 25 jours

Coworkimmo, un espace de coworkings dédiés aux pros de l'immobilier

Apparus en France depuis quelques années et de plus en plus prisés par les start-ups et les indépendants, les espaces de coworking poussent comme des champignons dans les grandes villes européennes. Digit RE Group, acteur français majeur des technologies et des services immobiliers, a lancé à la mi-avril 2017 des espaces de ce genre spécialement dédiés aux professionnels de l'immobilier.
Il y a 8 ans et 25 jours

Coworkimmo, un espace de coworking dédié aux pros de l'immobilier

Apparus en France depuis quelques années et de plus en plus prisés par les start-ups et les indépendants, les espaces de coworking poussent comme des champignons dans les grandes villes européennes. Digit RE Group, acteur français majeur des technologies et des services immobiliers, a lancé à la mi-avril 2017 des espaces de ce genre spécialement dédiés aux professionnels de l'immobilier.
Il y a 8 ans et 28 jours

Bal de robots dans la pierre reconstituée

La pierre reconstituée franchit un cap de robotisation sans équivalent dans le monde à Donzère (Drôme), selon Fabemi. Dans cette petite ville riveraine du Rhône ou il est né, l'industriel de la préfabrication béton achève le rodage d'une chaîne automatisée qui a mobilisé un investissement de 4 millions d'euros.
Il y a 8 ans et 28 jours

SPORTS : Runaway

C'est dans le cadre de l'événement Takepart | makeart: taking art outdoors organisé par la ville de Santa Barbara (USA), que l'agence de design SPORTS présente l'installation Runaway, lauréate du concours Take part | Make art organisé par le Musée d'art contemporain de Santa Barbara.   Ce pavillon se compose de trois structures géométriques en treillis métallique chatoyant : jaune, cyan et magenta. Le projet, qui sera exposé dans six autres sites, s'inscrit dans une démarche contemporaine de présentation au public en dehors des lieux conventionnels d'exhibition. Les trois modules de Runaway intègrent ainsi le décor urbain, ici le front de mer. Cette installation grillagée permet en outre différentes appropriations par les riverains " banc, salon, mur d'escalade ou encore scène de spectacle ", qui deviennent alors acteurs. De cette manière, l'agence SPORTS, composée de Greg Corso et Molly Hunker, espère que Runaway n'affiche jamais deux fois le même visage grâce aux différents lieux et appropriations que la pièce sera amenée à côtoyer, révélant sa nature multifonctionnelle. " Runaway privilégie l'effet visuel et l'atmosphère qui s'en dégage et, ce faisant, agit comme un sublime spectacle et un objet du décor urbain pour les différentes communautés de Santa Barbara. " SPORTS Pour SPORTS, il faut étendre la portée du design : aussi bien pour les lieux dans lesquels il prend place que pour les personnes auxquelles il se destine. Photographies : Elliot Lowndes. Pour en savoir plus, visitez le site de SPORTS  
Il y a 8 ans et 28 jours

SPORTS : Runaway

C'est dans le cadre de l'événement Takepart | makeart: taking art outdoors organisé par la ville de Santa Barbara (USA), que l'agence de design SPORTS présente l'installation Runaway, lauréate du concours Take part | Make art organisé par le Musée d'art contemporain de Santa Barbara.   Ce pavillon se compose de trois structures géométriques en treillis métallique chatoyant : jaune, cyan et magenta. Le projet, qui sera exposé dans six autres sites, s'inscrit dans une démarche contemporaine de présentation au public en dehors des lieux conventionnels d'exhibition. Les trois modules de Runaway intègrent ainsi le décor urbain, ici le front de mer. Cette installation grillagée permet en outre différentes appropriations par les riverains " banc, salon, mur d'escalade ou encore scène de spectacle ", qui deviennent alors acteurs. De cette manière, l'agence SPORTS, composée de Greg Corso et Molly Hunker, espère que Runaway n'affiche jamais deux fois le même visage grâce aux différents lieux et appropriations que la pièce sera amenée à côtoyer, révélant sa nature multifonctionnelle. " Runaway privilégie l'effet visuel et l'atmosphère qui s'en dégage et, ce faisant, agit comme un sublime spectacle et un objet du décor urbain pour les différentes communautés de Santa Barbara. " SPORTS Pour SPORTS, il faut étendre la portée du design : aussi bien pour les lieux dans lesquels il prend place que pour les personnes auxquelles il se destine. Photographies : Elliot Lowndes. Pour en savoir plus, visitez le site de SPORTS  
Il y a 8 ans et 28 jours

SPORTS : Runaway

C'est dans le cadre de l'événement Takepart | makeart: taking art outdoors organisé par la ville de Santa Barbara (USA), que l'agence de design SPORTS présente l'installation Runaway, lauréate du concours du même nom organisé par le Musée d'art contemporain de Santa Barbara.   Ce pavillon se compose de trois structures géométriques en treillis métallique chatoyant : jaune, cyan et magenta. Le projet, qui sera exposé dans six autres sites, s'inscrit dans une démarche contemporaine de présentation au public en dehors des lieux conventionnels d'exhibition. Cette installation grillagée permet en outre différentes appropriations par les riverains " banc, salon, mur d'escalade ou encore scène de spectacle ", qui deviennent alors acteurs de l'oeuvre. De cette manière, l'agence SPORTS, composée de Greg Corso et Molly Hunker, espère que Runaway n'affiche jamais deux fois le même visage grâce aux différents lieux que la pièce sera amenée à côtoyer, révélant sa nature multifonctionnelle. " Runaway privilégie l'effet visuel et l'atmosphère qui s'en dégage et, ce faisant, agit comme un sublime spectacle et un objet du décor urbain pour les différentes communautés de Santa Barbara. " SPORTS Pour SPORTS, il faut étendre la portée du design : aussi bien pour les lieux dans lesquels il prend place que pour les personnes auxquelles il se destine. Photographies : Elliot Lowndes. Pour en savoir plus, visitez le site de SPORTS  
Il y a 8 ans et 28 jours

Investissement locatif : le dispositif Pinel disponible en zone C

Un décret publié vendredi 5 mai ouvre le dispositif d'investissement locatif Pinel aux villes situées zone C, c'est-à-dire dans les territoires sans pression locative. Les communes qui souhaitent en bénéficier doivent abriter plus de 5 000 habitants et réaliser une demande d'agrément. Certaines petites villes sont déjà prêtes à envoyer leur requête.
Il y a 8 ans et 28 jours

Révélations : Prix de la Jeune Création Métiers d'Art 2016-2017

Le Prix de la Jeune Création Métier d'Art, mis en place par les Ateliers d'Art de France, est une récompense qui vise à propulser des designers de moins de 35 ans sur le devant de la scène. Pour cette édition, cinq lauréats ont exposé leurs travaux durant le salon Révélations. Portrait de ces créateurs en devenir à suivre de près.   Camille Bellot et Paul Bouteiller Tous deux passionnés par l'univers de la mode " elle, diplômée de l'école Duperré, spécialisée en mode et en environnement ; lui, de l'École de design de la Ville de Paris en communication visuelle, mode et design ", Camille et Paul décident de s'associer dans le but de " faire naître des figures graphiques dans l'espace ". De cette envie est né leur animal mystérieux, sorte de canidé aux crocs acérés, fait de bois et de papier. Leur création est hybride, entre costume, masque, totem, jeu de construction, masque ou sculpture, elle se situe à la croisée des chemins de nombreuses influences. Leur collaboration a ainsi déjà été repérée pour orner les boutiques de grands noms du monde du luxe, comme celles de John Galliano ou de Royal Quartz.   Marine DominiczakLe travail de Marine est basé sur " les relations qu'entretient le corps avec son environnement et sa perception au sein de la société ". Après une formation en design, elle se spécialise dans la joaillerie et intègre l'atelier bijou de la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg jusqu'en 2013. Remarquée grâce à l'un de ses premiers travaux Mes Cales (2013), série de galets en fonte d'aluminium inspirés d'empreintes corporelles, elle continue depuis d'explorer le rapport entre l'objet et le corps. Pour cette réalisation, la matière doit en effet être maintenue par la personne, la plaçant volontairement dans une situation d'immobilité. Ici, l'objet contraint son sujet. Aujourd'hui en résidence à Séoul (Corée), la créatrice continue de développer sa démarche, abordant notamment le sujet de la chirurgie esthétique ou de l'usage démesuré du miroir.   Yiyan ZhouAprès une formation en design à l'Université Normale de Shangaï (Chine) puis un emploi de graphiste pendant quatre ans, l'artiste originaire de l'est de la Chine commence une nouvelle vie à Paris, en 2007, où elle entame un cursus de photographie et de stylisme au Studio Berçot. Charmée par la douceur de la porcelaine, elle entre à la Manufacture de Sèvres. En découle White Blanc & Bai, collection de bijoux/sculptures dont la finesse est récompensée par le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris. Yiyan organise ses bijoux autour de la figure du cercle, symbole de la perfection et figure omniprésente dans la culture chinoise. Son façonnage de la porcelaine a également été exposé lors de la Design Week de Milan de 2015 et à l'occasion de l'évènement " Bijoux, objets d'art en porcelaine " à la Galerie Minimasterpiece à Paris en 2016.   Maxime LeroyAvec la plume comme matière de prédilection, Maxime réalise des "uvres sculpturales et graphiques sur n'importe quel support, en exploitant tout le potentiel avec une grande dextérité. Après plus de dix ans de maîtrise de ce matériau atypique, le concepteur fonde sa marque, M. Marceau en 2013, puis collabore avec de grandes maisons comme Chanel, Givenchy, Jean Paul Gauthier ou encore Louis Vuitton. En parallèle, il enseigne également la plumasserie au lycée Octave Feuillet , unique établissement dédié à l'apprentissage ce savoir-faire rare.   Marie MassonCette jeune créatrice formée à l'École Nationale Supérieure d'Art de Limoge puis à la Central St Martin's School de Londres au département Ceramics, Jewellery and Furniture redéfinit la parure féminine et masculine. Avec ses bijoux sculpturaux, elle sublime les corps. Marie exerce à partir de matière animale et humaine et met en forme des objets insolites, comme des cravates en crin de cheval, des broches de plumes ou même des objets de toilette décorés de cheveux. Elle évolue aujourd'hui en tant qu'artiste indépendante et expose ses réalisations lors de nombreux événements français ou étrangers. Photographies : Portraits (de gauche à droite) :1) Camille Bellot et Paul Bouteillier2) DR Marine Dominiczak3) Yiyan Zhou4) Julien Cresp5) Julien Cresp Oeuvres :1) Julien Cresp2) Julien Cresp3) Julien Cresp4) Atelier M.Marceau5) Julien Cresp Pour en savoir plus, visitez le site de Révélations
Il y a 8 ans et 28 jours

Révélations : Prix de la Jeune Création Métiers d'Art 2016-2017

Le Prix de la Jeune Création Métier d'Art, mis en place par les Ateliers d'Art de France, est une récompense qui vise à les propulser les designers de moins de 35 ans sur le devant de la scène. Pour cette édition, cinq lauréats ont pu exposer leurs travaux durant le salon Révélations. Portrait de ces jeunes talents, à suivre de près. Camille Bellot et Paul Bouteiller Tous deux passionnés par l'univers de la mode " elle, diplômée de l'école Duperré, spécialisée en mode et en environnement ; lui, de l'École de design de la Ville de Paris en communication visuelle, mode et design ", Camille et Paul décident de s'associer dans le but de " faire naître des figures graphiques dans l'espace ". De cette envie est né leur animal mystérieux, sorte de canidé aux crocs acérés, fait de bois et de papier. Leur création est hybride, entre costume, masque, totem, jeu de construction, masque ou sculpture, elle se situe à la croisée des chemins de nombreuses influences. Leur collaboration a ainsi déjà été repérée pour orner les boutiques de grands noms du monde du luxe, comme celles de John Galliano ou de Royal Quartz.   Marine DominiczakLe travail de Marine est basé sur " les relations qu'entretient le corps avec son environnement et sa perception au sein de la société ". Après une formation en design, elle se spécialise dans la joaillerie et intègre l'atelier bijou de la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg jusqu'en 2013. Remarquée grâce à l'un de ses premiers travaux Mes Cales (2013), série de galets en fonte d'aluminium inspirés d'empreintes corporelles, elle continue depuis d'explorer le rapport entre l'objet et le corps. Pour cette réalisation, la matière doit en effet être maintenue par la personne, la plaçant volontairement dans une situation d'immobilité. Ici, l'objet contraint son sujet. Aujourd'hui en résidence à Séoul (Corée), la créatrice continue de développer sa démarche, abordant notamment le sujet de la chirurgie esthétique ou de l'usage démesuré du miroir.   Yiyan ZhouAprès une formation en design à l'Université Normale de Shangaï (Chine) puis un emploi de graphiste pendant quatre ans, l'artiste originaire de l'est de la Chine commence une nouvelle vie à Paris, en 2007, où elle entame un cursus de photographie et de stylisme au Studio Berçot. Charmée par la douceur de la porcelaine, elle entre à la Manufacture de Sèvres. En découle White Blanc & Bai, collection de bijoux/sculptures dont la finesse est récompensée par le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris. Yiyan organise ses bijoux autour de la figure du cercle, symbole de la perfection et figure omniprésente dans la culture chinoise. Son façonnage de la porcelaine a également été exposé lors de la Design Week de Milan de 2015 et à l'occasion de l'évènement " Bijoux, objets d'art en porcelaine " à la Galerie Minimasterpiece à Paris en 2016.   Maxime LeroyAvec la plume comme matière de prédilection, Maxime réalise des "uvres sculpturales et graphiques sur n'importe quel support, en exploitant tout le potentiel avec une grande dextérité. Après plus de dix ans de maîtrise de ce matériau atypique, le concepteur fonde sa marque, M. Marceau en 2013, puis collabore avec de grandes maisons comme Chanel, Givenchy, Jean Paul Gauthier ou encore Louis Vuitton. En parallèle, il enseigne également la plumasserie au lycée Octave Feuillet , unique établissement dédié à l'apprentissage ce savoir-faire rare.   Marie MassonCette jeune créatrice formée à l'École Nationale Supérieure d'Art de Limoge puis à la Central St Martin's School de Londres au département Ceramics, Jewellery and Furniture redéfinit la parure féminine et masculine. Avec ses bijoux sculpturaux, elle sublime les corps. Marie exerce à partir de matière animale et humaine et met en forme des objets insolites, comme des cravates en crin de cheval, des broches de plumes ou même des objets de toilette décorés de cheveux. Elle évolue aujourd'hui en tant qu'artiste indépendante et expose ses réalisations lors de nombreux événements français ou étrangers. Photographies :1) Julien Cresp2) Julien Cresp3) Julien Cresp4) Atelier M.Marceau5) Julien Cresp Pour en savoir plus, visitez le site de Révélations
Il y a 8 ans et 28 jours

La digitalisation du secteur du carrelage offre de nouvelles perspectives à Villeroy & Boch

Depuis plusieurs années, le secteur du bâtiment connait une profonde mutation liée aux nouvelles technologies. La digitalisation touche désormais tous les marchés et le secteur du carrelage n'échappe pas à cette transformation. Loin du subir, certains professionnels en ont fait une véritable opportunité de développement.
Il y a 8 ans et 28 jours

Les villes doivent s'adapter pour faire face au changement climatique

Entre périls climatiques et boom démographique, la pression monte pour les villes, qui doivent urgemment renforcer leurs capacités de résistance, ont prévenu des scientifiques et experts réunis à Vienne au congrès des sciences de la terre
Il y a 8 ans et 29 jours

D'architectures : Dire et faire l'architecture autrement

Les mutations économiques, sociétales et environnementales qui bousculent notre monde depuis déjà quelques décennies, sans que personne ne semble en avoir complètement pris la mesure, s'invitent dans le champ de l'urbain. À la faveur des crises migratoires, de la faillite des États et d'un climat en surchauffe, urbanistes, architectes, acteurs de l'aménagement ou simples citoyens remettent en question la fabrication des territoires telle que nous la pratiquons depuis des décennies.  ÉDITORIAL / Dans le moteur : Hyper-moderno, hyper-organique, hyper-minimaliste, hyper-programmatique, hyper-austère, hyper-brut, hyper-écolo : depuis trois décennies, tous les genres semblent avoir été poussés à leur paroxysme. Notre environnement est-il si hétérogène qu'il produise des causalités différentes au point de générer des formes aussi antinomiques ? Ou ne subissons-nous pas plutôt une débauche de postures dont se parent certains architectes pour gagner des parts de marché ?En réaction à ce catalogue aléatoire des styles et à l'épuisement esthétique qu'il engendre, ne serait-il pas salutaire, pour tenter de retrouver une légitimité aux formes que l'on donne à l'espace, de revenir à deux questions essentielles : dans ce monde en mutation permanente, comment fabriquer l'architecture, le paysage et la ville, et comment en parler ? Quand tout change " les conditions de la commande et de la mise en oeuvre, les impératifs écologiques, l'exigence de processus participatifs ", peut-on encore concevoir selon les mêmes méthodes que pendant la modernité triomphante de la reconstruction ? Assurément non, et c'est ce que la Biennale d'architecture de Lyon entend nous montrer du 8 juin au 9 juillet : accompagnés de nouveaux acteurs, des architectes travaillent déjà autrement. Mais comment rendre compte de ces nouvelles manières d'aborder le projet ? L'équipe de la Biennale a fait le pari un peu fou de nous montrer ces équipes pluridisciplinaires en train d'inventer ou d'expérimenter ces processus. Leur ambition est de nous donner l'opportunité de comprendre in vivo comment leurs projets se concrétisent et d'en rendre compte en direct devant le public. Tout en vous invitant évidemment à participer à cet événement, nous avons voulu dans notre dossier mensuel introduire les enjeux et les questions qui le fondent. Emmanuel Caille Pour en savoir plus, visitez le site de d'architectures
Il y a 8 ans et 29 jours

Cycle de conférences : "L'architecture entre les arts et la ville : les itinéraires de Frank Gehry"

Une série de cours prononcés par l'architecte et historien Jean-Louis Cohen au Collège de France (Paris)?
Il y a 8 ans et 29 jours

Copenhague Architecture Festival (CAFx) : Architecture as Identity

Pour la troisième année consécutive, le Danemark célèbre l'architecture avec le festival CAFx. Rencontre avec Josephine Michau, co-commissaire de cet événement rythmé par des conférences, projections de films, workshops, concerts, performances, visites, etc. Une immersion totale au c"ur de l'aménagement bâti et urbain. Muuuz : Comment est né l'idée de ce festival ?Joséphine Michau : C'est Mads Farsø et moi qui avons eu l'idée de cette manifestation architecturale, qui ne présentait à ses débuts que des films, car nous venons tous les deux du monde du documentaire cinématographique. Nous avons découvert l'universde l'architecture un peu par hasard, en distribuant des films traitant de cette thématique, notamment Le rêve de Copenhague de Max Kestner qui a remporté un grand succès ainsi qu'un reportage sur l'architecte et urbaniste Jan Gehl. Ces deux réalisations ont été la première brique du festival.Nous avons alors découvert l'intérêt général suscité par le sujet. Les gens se soucient réellement du développement de leur ville, de la physionomie de leur balcon et du développement de leur quartier, etc. Comment avez-vous alors financé le projet ?Nous avons tout d'abord appelé la municipalité, qui nous a expliqué comment et où trouver les fonds nécessaires. L'événement existe donc actuellement grâce aux dons de nos sponsors, de fondations, de financements publics et de la vente des billets : nous avons eu 13 000 visiteurs l'an passé ! Les films ont par ailleurs été montrés dans les transports en commun et plus de 211 000 personnes les ont visionnés sur la chaîne nationale DR K. Comment êtes-vous arrivés à obtenir un tel rayonnement ?Les premières éditions, 2014 et 2015, se sont cantonnées à Copenhague. Puis, à la demande de professionnels, nous l'avons étendu à la ville d'Aarhus, qui possède une longue tradition architecturale et urbaine, notamment avec la présence d'une importante école d'architecture. Nous avions toujours imaginé intégrer un jour ou l'autre ces villes, mais cela s'est passé plus vite que prévu. Comment choisissez-vous le thème de chaque édition ?Comme je ne suis pas architecte, j'ai une approche très naïve sur le sujet. Cela permet finalement d'ouvrir les thématiques ! Je peux par exemple me demander comment l'architecture affecte mon identité, comment mon corps est relié aux bâtiments. Toutes ces réflexions ont donné la thématique de cette année " Architecture as Identity ". En effet, celle-ci est ressentie à plein de niveaux différents : chez soi, dans un quartier, dans une ville. On a voulu traiter toutes ces échelles, du micro au macro. " Architecture as Identity " fait également écho à une part oublié de notre histoire : la colonisation. Car il s'agit cette année des 100 ans de la vente des îles Vierges (Antilles) au Royaume-Uni et aux États-Unis. Nous avons tendance à oublier que le commerce du sucre et la traite des esclaves payait une grande partie de l'aménagement des centres-villes danois ! Nous abordons donc en parallèle le sujet du post-colonialisme dans les banlieues et le statut du modernisme tardif des grands-ensembles qui y ont été construits, comme en France. L'exposition " Never Demolish ! " dirigé par Andreas Ruby, directeur du Musée d'architecture de Bâle, présente ainsi, à la galerie Space 10 de Copenhague et dans un appartement témoin de la banlieue d'Aarhus, une reproduction à l'échelle 1 de ce type de logements, rénové par les agences Lacaton & Vassal, Druot et Hutin à Bordeaux [les trois agences se sont penchées sur la rénovation de 530 logements sociaux, soit 68 000 mètres carrés. Chaque les habitants de chaque logis ont été interrogés afin de connaître et de répondre à leurs besoins. Les habitations ont été thermiquement améliorées et se sont vus adjoindre des jardins d'hiver ou balcon. Le tout, sans que personne n'aient à quitter son chez soi durant les travaux, ndrl].En résumé, le festival est un cadre, un catalyseur pour lancer des discussions ! " Architecture as Identity ", Copenhague Architecture Festival, jusqu'au 7 mai 2017, Copenhague, Aarhus et Aalborg (Danemark) Photographies : Kasper Nybo Photography Pour en savoir plus, visitez le site du Copenhague Architecture Festival et de la Future Architecture Platform
Il y a 8 ans et 29 jours

Copenhague Architecture Festival (CAFx) : Architecture as Identity

usqu'au 7 mai et pour la troisième année consécutive, le Danemark célèbre l'architecture avec le festival CAFx. Rencontre avec Josephine Michau, co-commissaire de cet événement rythmé par des conférences, projections de films, workshops, concerts, performances, visites, etc. Une immersion totale au c"ur de l'aménagement bâti et urbain. Muuuz : Comment est né l'idée de ce festival ?Joséphine Michau : C'est Mads Farsø et moi qui avons eu l'idée de cette manifestation architecturale, qui ne présentait à ses débuts que des films, car nous venons tous les deux du monde du documentaire cinématographique. Nous avons découvert l'universde l'architecture un peu par hasard, en distribuant des films traitant de cette thématique, notamment Le rêve de Copenhague de Max Kestner qui a remporté un grand succès ainsi qu'un reportage sur l'architecte et urbaniste Jan Gehl. Ces deux réalisations ont été la première brique du festival.Nous avons alors découvert l'intérêt général suscité par le sujet. Les gens se soucient réellement du développement de leur ville, de la physionomie de leur balcon et du développement de leur quartier, etc. Comment avez-vous alors financé le projet ?Nous avons tout d'abord appelé la municipalité, qui nous a expliqué comment et où trouver les fonds nécessaires. L'événement existe donc actuellement grâce aux dons de nos sponsors, de fondations, de financements publics et de la vente des billets : nous avons eu 13 000 visiteurs l'an passé ! Les films ont par ailleurs été montrés dans les transports en commun et plus de 211 000 personnes les ont visionnés sur la chaîne nationale DR K. Comment êtes-vous arrivés à obtenir un tel rayonnement ?Les premières éditions, 2014 et 2015, se sont cantonnées à Copenhague. Puis, à la demande de professionnels, nous l'avons étendu à la ville d'Aarhus, qui possède une longue tradition architecturale et urbaine, notamment avec la présence d'une importante école d'architecture. Nous avions toujours imaginé intégrer un jour ou l'autre ces villes, mais cela s'est passé plus vite que prévu. Comment choisissez-vous le thème de chaque édition ?Comme je ne suis pas architecte, j'ai une approche très naïve sur le sujet. Cela permet finalement d'ouvrir les thématiques ! Je peux par exemple me demander comment l'architecture affecte mon identité, comment mon corps est relié aux bâtiments. Toutes ces réflexions ont donné la thématique de cette année " Architecture as Identity ". En effet, celle-ci est ressentie à plein de niveaux différents : chez soi, dans un quartier, dans une ville. On a voulu traiter toutes ces échelles, du micro au macro." Architecture as Identity " fait également écho à une part oublié de notre histoire : la colonisation. Car il s'agit cette année des 100 ans de la vente des îles Vierges (Antilles) au Royaume-Uni et aux États-Unis. Nous avons tendance à oublier que le commerce du sucre et la traite des esclaves payait une grande partie de l'aménagement des centres-villes danois ! Nous abordons donc en parallèle le sujet du post-colonialisme dans les banlieues et le statut du modernisme tardif des grands-ensembles qui y ont été construits, comme en France. L'exposition " Never Demolish ! " dirigé par Andreas Ruby, directeur du Musée d'architecture de Bâle, présente ainsi, à la galerie Space 10 de Copenhague et dans un appartement témoin de la banlieue d'Aarhus, une reproduction à l'échelle 1 de ce type de logements, rénové par les agences Lacaton & Vassal, Druot et Hutin à Bordeaux [les trois agences se sont penchées sur la rénovation de 530 logements sociaux, soit 68 000 mètres carrés. Chaque les habitants de chaque logis ont été interrogés afin de connaître et de répondre à leurs besoins. Les habitations ont été thermiquement améliorées et se sont vus adjoindre des jardins d'hiver ou balcon. Le tout, sans que personne n'aient à quitter son chez soi durant les travaux, ndrl].En résumé, le festival est un cadre, un catalyseur pour lancer des discussions ! " Architecture as Identity ", Copenhague Architecture Festival, jusqu'au 7 mai 2017, Copenhague, Aarhus et Aalborg (Danemark) Photographies : Kasper Nybo Photography Pour en savoir plus, visitez le site du Copenhague Architecture Festival et de la Future Architecture Platform
Il y a 8 ans et 29 jours

Herzog & de Meuron : Feltrinelli Porta Volta

C'est à Milan, Volta Porta, porte historique de la ville, que le cabinet d'architecture suisse Herzog & de Meuron livre deux bâtiments symétriques, dont le plus important abrite la Fondation Giangiacomo Feltrinelli, et le plus petit une partie de la Mairie. L'implantation géographique des bâtiments était primordial pour les dirigeants de cette fondation spécialisée dans la recherche en histoire contemporaine, qui souhaitaient déménager leur siège au nord de la ville. De plus, le choix d'un lieu aussi historiquement chargé que la Porta Volta, dont l'architecture remonte au XVe siècle, n'est pas anodin. Le projet s'inscrit en effet dans un programme plus large de redynamisation de la zone quelque peu délaissée, comprenant la réalisation d'un poumon vert avec promenades et pistes cyclables, et mise en place d'évènements et d'activités. L'empreinte vernaculaire du bâti est telle dans cette zone que Jacques Hergoz et Pierre de Meuron ont choisi de s'inspirer des fermes typiques de la campagne lombarde, très longues et monolithiques, et des bâtiments milanais célèbres tels que l'hôpital Maggiore ou le château Sforzesco. La trame structurelle est ainsi volontairement répétitive, allongée et étroite, et reprend la figure locale du toit à deux pans mais largement vitré. Le rez-de-chaussée du bâtiment Feltrinelli, où prend place la fondation, est occupé par la bibliothèque du même nom. Le premier étage est un espace polyvalent voué à accueillir des projections et des performances artistiques. Les deux niveaux supérieurs abritent quant à eux des bureaux et des salles de conférences. Enfin, tout en haut, se trouve une salle de lecture, équipée de stations de lecture multimédia. Grâce à ce nouveau siège, la Fondation Giangiacomo Feltrinelli espère devenir un centre culturel à part entière et dynamiser le quartier. Photographies : Filippo Romano Pour en savoir plus, visitez le site de Herzog & de Meuron et de la Feltrinelli Porta Volta
Il y a 8 ans et 29 jours

Herzog & de Meuron : Feltrinelli Porta Volta

C'est à Milan, Volta Porta, porte historique de la ville, que le cabinet d'architecture suisse Herzog & de Meuron livre deux bâtiments symétriques, dont le plus important abrite la Fondation Giangiacomo Feltrinelli et l'autre une partie de la Mairie. Le choix de l'implantation géographique était primordial pour les dirigeants de cette fondation spécialisée dans la recherche en histoire contemporaine, qui souhaitaient déménager leur siège au nord de la ville. De plus, le choix d'un lieu aussi chargée historiquement parlant que la Porta Volta, dont l'architecture remonte au XVe siècle, n'est pas anodin. Le projet s'inscrit en effet dans un programme plus large de redynamisation de la zone quelque peu délaissée, comprenant la réalisation d'un poumon vert avec promenades et pistes cyclables, et mise en place d'évènements et d'activités. L'empreinte vernaculaire du bâti est telle dans cette zone que Jacques Hergoz et Pierre de Meuron ont choisi de s'inspirer des fermes typiques de la campagne lombarde, très longues et monolithiques, et des bâtiments milanais célèbres tels que l'hôpital Maggiore ou le château Sforzesco. La trame structurelle est ainsi volontairement répétitive, allongée et étroite, et reprend la figure locale du toit à deux pans mais largement vitré. Le rez-de-chaussée du bâtiment Feltrinelli, où prend place la fondation, est occupé par la bibliothèque du même nom. Le premier étage est un espace polyvalent voué à accueillir des projections et des performances artistiques. Les deux niveaux supérieurs abritent quant à eux des bureaux et des salles de conférences. Enfin, tout en haut, se trouve une salle de lecture, équipée de stations de lecture multimédia. Grâce à ce nouveau siège, la Fondation Giangiacomo Feltrinelli espère devenir un centre culturel à part entière et dynamiser le quartier. Photographies : Filippo Romano Pour en savoir plus, visitez le site de Herzog & de Meuron et de la Feltrinelli Porta Volta
Il y a 8 ans et 30 jours

Yennenga, symbole de la ville moderne africaine ?

Une équipe composée d'agences françaises et burkinabées a remporté le projet de ville nouvelle à 15 km de Ouagadougou. Yennenga, le nom de la future ville, accueillera 80.000 habitants et respectera le mieux possible son environnement, nous assure ses concepteurs.
Il y a 8 ans et 30 jours

Une maison à espaces inversés pour gagner en confort et lumière

UN PROJET/UNE PARTICULARITÉ. Aménager le salon à l'étage plutôt qu'au rez-de-chaussée dans une maison R+1 destinée à être construite en ville. C'est la solution que propose le constructeur pour éviter le vis-à-vis, gagner en lumière et en confort. Présentation de ce concept, déconcertant au premier abord, qui propose en réalité une autre manière d'habiter, plus adaptée à la densification urbaine et à nos modes de vie...
Il y a 8 ans et 30 jours

Décret "Airbnb": les villes vont devoir trancher

Un décret donnant aux grandes villes la possibilité de contraindre les loueurs de logements utilisant des plateformes numériques à se déclarer en mairie, est paru au Journal officiel dimanche, sur lequel les municipalités vont devoir trancher.
Il y a 8 ans et 31 jours

FAIRE : l'accélérateur de projets architecturaux connaît ses lauréats

Au début de l'année, le Pavillon de l'Arsenal et la Ville de Paris lançaient FAIRE, le premier accélérateur de projets urbains et architecturaux innovants au sein de la capitale. Un appel à candidatures était alors lancé afin d'identifier les idées les plus prometteuses. Or, les 25 projets lauréats viennent tout juste d'être dévoilés, ayant vocation à être un jour développés au sein de la capitale.
Il y a 8 ans et 31 jours

A Vitrolles, la médiathèque signe le renouveau du centre-ville

La médiathèque de Vitrolles (Bouches-du Rhône), livrée en 2016 (concours 2012) par l'agence Jean-Pierre Lott, est constitué d'un voile disposant de 22 rayons de courbure différents et orné d’ouvertures évoquant des éclats de verre. A l’intérieur, un escalier monumental relie le rez-de-chaussée en poteaux-poutres à une mezzanine. Au-dessus, deux niveaux accueillent bureaux et locaux techniques. […]
Il y a 8 ans et 31 jours

Le pli, à Meyrin, c'est l'enfance de l'art

Le Fonds d'Art Contemporain de la Ville de Meyrin, en Suisse, a commandé un projet Artistique pour l'école des Boudines. L'intervention de l'artiste Gilles Brusset, livrée en avril 2017, prend la forme d'une sculpture pérenne " L'enfance du pli – réalisée avec des matériaux similaires à ceux qui composent le site urbain de Meyrin parc: […]
Il y a 8 ans et 31 jours

[Exclusif] L'institut méditerranéen de la ville et des territoires est sur les rails à Marseille

L'agence Aires Mateus (Lisbonne, Portugal), l'architecte Marc Barani (Nice-Paris), l'agence NP2F (Paris) et l'agence W-Architectures (Toulouse-Paris) sont les quatre équipes en lice pour dessiner le bâtiment qui regroupera, dans la cité phocéenne, l'école nationale supérieure d'architecture de Marseille-Luminy (Ensam), l'antenne marseillaise de l'Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles et l'Institut d'urbanisme et d'aménagement régional (IUAR). Il doit accueillir les étudiants à la rentrée 2021.
Il y a 8 ans et 31 jours

Concours BIM 2017 : trois équipes d'architectes à l'honneur

Le concours BIM de l'entreprise Polantis vient de récompenser trois équipes d'architectes. Ils ont su combiner architecture et Building information modeling (BIM) pour concevoir le futur centre-ville d'une commune du Val d'Oise.
Il y a 8 ans et 31 jours

Lancement du Prix Femmes Architectes 2017

L'ARVHA (Association pour la recherche sur la ville et l’habitat) lance la cinquième édition du "Prix des Femmes Architectes". Ce prix a pour but de mettre en valeur les oeuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s'inspirer des modèles féminins existants, et d'encourager la parité dans une profession […]
Il y a 8 ans et 31 jours

Patrick Nadeau : Hanami Louisiana

La maison de robinetterie et de salle d'eau THG accueille dans son showroom parisien l'"uvre végétale Hanami Louisiana du designer français Patrick Nadeau, inspirée à la fois de sa résidence au pays du Soleil-Levant et de la jungle marécageuse de la Nouvelle-Orléans. À l'occasion de l'inauguration de sa galerie, Le 152, THG présente l'installation Hanami Louisiana, dans un appartement haussmannien situé juste au-dessus du showroom de cette marque de luxe. Cette création est signée Patrick Nadeau, un architecte de formation, reconverti dans le design, qui a fait le choix de se concentrer sur des interventions végétales. Ce sont alors des centaines de " plantes " de papier imitant des tillandsias " végétaux succulents " qui ornent le centre de la pièce, suspendues en rideau créant une jungle à la fois aérienne et sous-marine. Un matériau développé spécialement pour l'occasion par la marque Procédés Chénel. Initialement pensée dans des tons verts, la création se décline en un dégradé de rose. En effet, l'artiste a décidé de changer la gamme chromatique de son "uvre à son retour du salon du design de Milan, où il a observé de nombreux arbres en fleurs de cette teinte. Le nom de cet aménagement provient ainsi du terme " hanami " qui désigne en japonais la contemplation des cerisiers en fleurs, également roses, si chère aux Japonais. Quant au mot " louisiana ", il évoque la dense végétation visible aux abords des marécages de Louisiane (USA). Professeur dans un atelier de design végétal, Patrick Nadeau reste une référence dans le domaine des installations végétales, et travaille avec de nombreux partenaires, comme la ville de Rennes qui lui a confié la réhabilitation de l'espace urbain de la place de la République. " Hanami Louisiana ", Patrick Nadeau, jusqu'au 5 mai 2017, Le 152 THG, Paris (8?) Photographies : Matthieu Joffres Pour en savoir plus, visitez le site de Patrick Nadeau et de THG Paris
Il y a 8 ans et 31 jours

Jardins Jardin révèle les ressorts cachés de la nature en ville

Du 1er au 4 juin aux Tuileries sous le titre " La Ville Nature ", l'exposition Jardins, Jardin confirmera sa capacité à fédérer les concepteurs et les entrepreneurs du paysage, comme l'ont voulu les quatre fondateurs de l'événement : Xavier et Dominique Loreau, co-dirigeants des Jardins de Gally, et les paysagistes Pierre-Alexandre Risser et Olivier Riols.
Il y a 8 ans et 32 jours

Moshe Safdie : Habitat 67

À l'occasion du 50e anniversaire du complexe d'habitation, Habitat 67 réalisé par Moshe Safdie, le Centre de design de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) rend hommage à ce projet culte et à son architecte. Aujourd'hui considéré comme une pièce à part entière du patrimoine canadien, l'ensemble Habitat 67 est né de la thèse de Moshe Safdie élaborée à l'Université McGill, A Three Dimensional Modual Building System. Le projet novateur, basé sur une architecture dense et sur l'emploi de procédés de préfabrication, est sélectionné pour intégrer l'Exposition Universelle de Montréal de 1967. Situé dans la Cité du Havre, proche du Vieux-Port de Montréal, Habitat 67 est reconnu partout dans le monde pour son esthétique mais également pour ses qualités humanistes. Le complexe est en effet pensé comme une solution constructive économique, offrant par ailleurs une qualité de vie non négligeable à ses habitants. Il est ainsi composé de 365 unités préfabriquées en béton disposées sur douze étages. En tout, plus de 140 ménages vivent ici. Un appartement comporte au minimum deux modules, bénéficie d'une terrasse privative se trouvant sur le toit plat d'un voisin et jouit d'une triple exposition offrant des vues sur le fleuve Saint-Laurent, le Vieux-Port ou la ville de Montréal. Cet assemblage aérien fait de passerelles et d'espaces flottants semble suspendu dans les airs ; un appel à la contemplation. " Habitat 67 est le tour de force de jeunesse de Moshe Safdie. [...] Il met l'accent sur la vie quotidienne de l'architecture : la manière dont les espaces sont utilisés, la performance de l'édifice dans son climat, les désirs réels des futurs résidents. De plusieurs manières, l'essence de son travail est une dichotomie : à la fois déchirement et médiation entre l'universel et le spécifique, entre l'idéal et le réel. " Wendy Kohn, Moshe Safdie, Academy Editions, 1996. Le caractère innovant d'Habitat 67, correspondant parfaitement à la réputation avant-gardiste de la ville de Montréal, et qui en fait aujourd'hui bien plus qu'un simple lieu d'habitation. En mars 2009, la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, Christine Saint-Pierre déclarait que ce complexe serait désormais classé Monument historique, devenant ainsi le premier édifice contemporain à obtenir cette distinction. Photographies : Timotthy Hursley, Studio Graetez, Collection of Safdie Architects, Nora Vass Pour en savoir plus, visitez le site de l'Habitat 67
Il y a 8 ans et 32 jours

100% des entreprises d'ingénierie de la filière immobilier et ville prévoient de recruter dans les 3 prochaines années

En 2050, 66 % de la population mondiale " soit 6,3 milliards d'individus " vivra en ville. Une récente étude* réalisée par EY, la Fondation Palladio et Business Immo et à laquelle a participé Syntec-Ingénierie, confirme que l'ingénierie est et sera un acteur majeur pour répondre à l'urbanisation galopante.
Il y a 8 ans et 32 jours

JCB - Villeton: le Fastrac Snow fait son show

Le spécialiste du déneigement Villeton développe le Fastrac Snow, un nouvel engin de moyenne puissance pour l'entretien des routes de montagne hiver comme été. Il s'appuie pour cela sur le tracteur polyvalent JCB Fastrac 4220. Revue de détails.