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Il y a 2 ans et 113 jours

Castorama renforce son engagement en faveur de la biodiversité en créant une forêt urbaine

Ce projet, initié le mercredi 18 janvier avec une plantation participative et réalisé en collaboration avec Reforest’Action, vise à renforcer la biodiversité locale en formant un écosystème forestier. Il s’inscrit dans une démarche plus globale de l’enseigne et du Groupe Kingfisher qui a pour ambition de devenir « Forest Positive » d’ici 2025 et vient concrétiser l’engagement de Castorama d’être l’enseigne du changement responsable.Une plantation participative qui renforce la biodiversité localeCastorama a choisi de s’associer à Reforest’Action, acteur de référence pour la restauration des écosystèmes forestiers en France, pour créer une forêt urbaine au Castorama de Marseille Saint-Loup.Cette initiative permet à l’enseigne de valoriser un terrain adjacent au magasin pour le transformer en boisement urbain. Une initiative bénéfique pour l’environnement qui permettra à terme de protéger les sols de l’érosion et des glissements de terrain, mais aussi de contribuer à la lutte contre le changement climatique et de renforcer la biodiversité du site. Une étude du sol et des conditions climatiques réalisée par Reforest’Action a permis d’intégrer un mélange d’arbres et d’arbustes locaux afin de former un écosystème forestier favorable au milieu. À terme, ce sont près de 500 arbres qui pourraient être plantés sur le site.A l’occasion d’une plantation participative, les collaborateurs du magasin ont accueilli le 18 janvier une trentaine d’enfants du centre aéré de l’Association Le P’tit Camaïeu, âgés de 6 à 10 ans. L’occasion d’une journée au contact de la nature pour les sensibiliser de façon concrète aux enjeux des forêts.« Je suis très fière que notre magasin participe à cette initiative qui a un impact concret sur l’environnement et contribue aux engagements de Castorama. Pouvoir agir localement en faveur des forêts est une véritable source de satisfaction pour nos collègues en magasin. Des collègues qui trouveront également dans cette forêt urbaine un espace pour se ressourcer à proximité du magasin », se réjouit Marie-Christine Vergnes, directrice du Castorama de Marseille Saint-Loup.La lutte contre la déforestation au coeur des préoccupations de CastoramaLa création de cette forêt urbaine est un nouvel exemple des engagements pris par Castorama en matière de préservation des forêts, pilier clé de sa stratégie RSE. Castorama a pour ambition d’être l’enseigne du changement responsable à la fois pour ses clients et pour elle-même.« La création de cette forêt urbaine est une nouvelle illustration de nos engagements d’enseigne en matière de préservation de l’environnement. Depuis plus de 15 ans, nous menons des actions pour lutter contre la déforestation. Dans cette perspective, Castorama s’est engagé à utiliser 100% de bois et papier issus de forêts gérées durablement d’ici 2025 – l’enseigne est aujourd’hui à plus de 90% - et à contribuer à des projets de reforestation », affirme Franck Moreno, directeur d’enseigne de Castorama en France.Plus largement, cette action s’inscrit en cohérence avec l’ambition du groupe Kingfisher de devenir « Forest Positive », qui a rejoint en 2021 l’association Rainforest Alliance en tant que membre fondateur de l’initiative Forest Allies. Ce partenariat permet au groupe Kingfisher et ses enseignes de contribuer à travers diverses actions à la protection, la restauration et la gestion responsable de forêts naturelles.
Il y a 2 ans et 136 jours

Moins de demande pour les entrepôts en 2022

Pour des entrepôts de plus de 10.000 mètres carrés, elle a reculé de 8% en 2022 par rapport à 2021, passant de 3,68 à 3,38 millions de mètres carrés.Les entrepôts logistiques se développent rapidement sur le territoire français depuis plusieurs années, surtout aux abords des grands axes autoroutiers, du fait de l'essor de l'e-commerce et la pression du "zéro stock".En 2022, l'érosion de la demande a surtout été marquée hors région parisienne, où elle a reculé de 14,6%.En Ile-de-France, la baisse a été de 10,3%, lestée par les entrepôts de 5.000 à 10.000 mètres carrés (-36,4%), une catégorie qui n'est pas comptée dans le reste du pays. Pour les seuls entrepôts de plus de 10.000 mètres carrés, la demande a au contraire augmenté de 13,9%."Les volumes en 2022 restent particulièrement solides", a commenté dans une note René Jeannetot, directeur du pôle logistique de BNP Paribas Real Estate."Même si la livraison prochaine d'entrepôts en cours de construction devrait permettre de fluidifier temporairement certains marchés, la transformation continue de la supply-chain (chaîne d'approvisionnement ndlr), observée chez les acteurs du commerce et de l'industrie, soutiendra le bon niveau de demandes constaté actuellement sur ce marché", affirme-t-il."Les grands logisticiens et les acteurs de la grande distribution alimentaire ont poursuivi leurs prises de positions dans l'Hexagone tout au long de l'année, demeurant le principal soutien du marché. Les spécialistes du e-commerce accusent quant à eux un net repli en 2022, reflet d'une surcapacité logistique conjoncturelle", estiment de leur côté les analystes de CBRE. "La politique de sobriété foncière et la conjoncture macroéconomique limitent le potentiel de développement. Ces tensions sur l'offre orientent considérablement à la hausse les valeurs locatives sur les secteurs les plus tendus", ajoutent-ils.La mise en place progressive de la règle "zéro artificialisation nette", qui vise à limiter le grignotage des espaces naturels par la ville pour protéger l'environnement, menace la construction de nouveaux entrepôts, très gourmands en foncier.Leur installation est aussi confrontée, dans certains territoires, à l'opposition de riverains qui craignent notamment l'augmentation du trafic de camions.
Il y a 2 ans et 136 jours

Les principales mesures du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables qui devrait être voté aujourd'hui à l'Assemblée

Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.A l'urgence climatique, la guerre en Ukraine vient aujourd'hui ajouter la menace d'un "blackout", rendant nécessaire pour le gouvernement un changement d'échelle.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais de déploiement.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les communes pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables. Pour la phase d'application de ces zones "propices", l'approbation du maire sera requise.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des députés LR pour l'ensemble du territoire.À l'exception des procédés de production en toitures, ces zones ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles, a précisé l'Assemblée.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté en première lecture des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne.Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer "pour améliorer la planification spatiale" et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionSur proposition des socialistes, l'Assemblée a renoncé à un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Les députés privilégient des mesures territoriales plus larges comme des fonds pour aider les ménages modestes en situation de précarité énergétique ou pour financer des projets en faveur de la biodiversité.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 164 jours

A Paris le réaménagement du Trocadéro avant les JO compromis

"Nous avons désormais un blocage en contentieux administratif (...). Pour la mise en œuvre avant les JO, ça paraît difficile", a dit l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire lors d'une rencontre avec les journalistes avant le conseil municipal dédié au budget 2023.Mi-octobre, le nouveau préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait indiqué devant cette assemblée maintenir l'avis défavorable de son prédécesseur Didier Lallement au projet de la mairie de réaménagement des abords de la Tour Eiffel.Ce dernier vise notamment à la réduction de la place de la voiture de part et d'autre du pont d'Iéna, appelé à devenir "le premier pont végétalisé de Paris", avec le réaménagement de la place du Trocadéro, où la circulation doit être réorganisée en demi-lune sur le modèle de la place de la Bastille.Dans un courrier daté de mai, M. Lallement avait mis en avant ses craintes liées à des "reports de circulation importants" et "des retenues" qui pourraient gêner l'intervention des secours.Malgré des "relations excellentes" avec son successeur, M. Nuñez, "nous avons clairement un différend" avec le gouvernement qui "a changé d'avis" après avoir "dit oui à toutes les phases" d'instruction, a affirmé M. Grégoire.Fin octobre, la justice administrative avait rejeté la requête en référé de la Ville contre la décision de l'ancien préfet de s'opposer aux travaux.La Ville s'est pourvue en cassation "avec peu d'espoir de changer cette décision première", a reconnu M. Grégoire, pour qui ce blocage autour d'un nouveau projet de réduction de la circulation automobile rappelle le bras de fer finalement remporté en 2018 par Anne Hidalgo pour la piétonisation des voies sur berge de la rive droite de la Seine."Il avait fallu deux ans et demi pour sortir de la procédure", a rappelé M. Grégoire.Début octobre, la mairie avait déjà dû renoncer aux petits bâtiments prévus aux pieds de la Tour Eiffel pour les touristes et les employés, après la polémique suscitée par l'abattage d'arbres qu'impliquaient ces constructions.
Il y a 2 ans et 172 jours

Energies renouvelables : une nouvelle loi pour plus d'éolien et de solaire, plus vite

Pour ce texte, déjà adopté après retouches en première lecture par le Sénat et en commission par les députés, le gouvernement espère surtout convaincre la gauche, étant donné les fortes réticences à droite.Des objectifs ambitieuxLa France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, a généré en 2021 le quart de son électricité avec des renouvelables, une part plus faible qu'ailleurs en Europe.Mais à l'urgence climatique, la guerre en Ukraine vient aujourd'hui ajouter la menace d'un "blackout", rendant nécessaire pour le gouvernement un changement d'échelle.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Mesures d'urgence, ou pérennesIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer les projets. Avec l'objectif "de diviser par deux le délai de déploiement", plaide la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.Accélérer les procéduresEn commission, les députés ont cependant infligé un revers au gouvernement en supprimant un article servant à limiter certains recours.Selon le texte initial, une "déclaration d'utilité publique" pouvait valoir reconnaissance "de la raison impérative d'intérêt public majeur" (RIIPM), nécessaire pour certains projets. Des députés écologistes, LR et RN avaient critiqué une menace pour la préservation de la biodiversité, par la limitation des recours.Le gouvernement compte réintroduire cet article.Approbation des mairesLe Sénat a adopté en séance un compromis construit avec le gouvernement, et qui remplace un droit de "veto" controversé sur tel ou tel projet, qui avait été voté en commission.Les communes pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones où accelérer les projets d'énergies renouvelables. Pour la phase d'application de ces zones "prioritaires" ou "propices", un avis conforme du maire sera requis.Mais ce compromis accepté par la droite sénatoriale ne convainc pas leurs homologues LR de l'Assemblée, déterminés à réintroduire un "droit de veto" pour les maires, pour les endroits en dehors de ces zones prioritaires.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux sur des friches.Il vise l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 2.500 m2 avec ombrières photovoltaïques et végétalisation.Le texte entend définir plus clairement l'agrivoltaïsme, combinant exploitation agricole et production d'électricité.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer "pour améliorer la planification spatiale" et accélérer leur développement.Le Sénat a évacué en séance la disposition adoptée en commission qui prévoyait de privilégier les zones d'implantation situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Mais les députés LR vont défendre à nouveau "l'interdiction de construire des éoliennes en mer à moins de 40 kilomètres des côtes", a prévenu leur chef de file Olivier Marleix.RistournesLe projet de loi institue un régime de "partage territorial de la valeur des énergies renouvelables" afin d'en faciliter l'acceptabilité.Ce partage concernerait les "riverains" et les communes concernées, par des rabais sur les factures.
Il y a 2 ans et 197 jours

La mairie de Paris rachète une friche pour en faire une "forêt urbaine"

Cette parcelle située dans le XXe arrondissement, entre les portes de Vincennes et de Montreuil, s'étale le long de la Petite Ceinture, un axe ferroviaire du XIXe siècle encerclant Paris et désaffecté depuis 1934.La mairie veut en faire une "réserve de biodiversité" et un "exemple de l'urbanisme climatique" via la "création d'une +forêt urbaine+", a souligné Emmanuel Grégoire, adjoint (PS) à l'urbanisme de la maire Anne Hidalgo, lors d'une visite sur place.Concrètement, la mairie dit vouloir y planter 2.000 arbres, tout en préservant ceux déjà présents, et relier ce nouvel axe vert à un parc déjà existant afin de créer un "parc arboré de 3,5 hectares", a précisé l'adjoint aux espaces verts Christophe Najdovski.Le budget s'élève à 11,5 millions d'euros pour l'acquisition du site et 4,5 millions d'euros pour l'aménagement, a-t-il précisé. La Métropole du Grand Paris contribuera à hauteur de 500.000 euros.La mairie prévoit d'ouvrir ce tronçon au public au printemps 2024, quelques mois avant les Jeux olympiques.Selon M. Najdovski, ce projet ne nuit en rien à la réversibilité de la Petite Ceinture, dont la mairie a ouvert 12 km de tronçons à la promenade, soit 25 hectares, conformément à un accord avec la SNCF, toujours propriétaire de l'infrastructure."On n'enlève pas les rails. Si un jour, dans 70 ans, il faut refaire repasser des trains, ça reste possible", a affirmé l'adjoint aux espaces verts. En juin, les élus communistes, alliés d'Anne Hidalgo, avaient proposé la relance de l'exploitation de la Petite Ceinture sous une nouvelle forme, avec des projets de loisirs (vélorail, draisines, wagons restaurants...) et du matériel "non bruyant".La création de "forêts urbaines" dans la capitale est une promesse d'Anne Hidalgo avant sa réélection en 2020. Mais depuis, aucun des sites prestigieux (Hôtel de Ville, Opéra Garnier, gare de Lyon, berges de Seine) alors évoqués n'a vu de projet aboutir, et le seul chantier lancé est celui de la place de la Catalogne (XIVe).Depuis le printemps 2022, Anne Hidalgo a dû de surcroît reculer sur son projet de réaménagement des abords de la Tour Eiffel, face à la mobilisation d'associations de défense de l'environnement qui y dénonçaient l'abattage prévu d'arbres.
Il y a 2 ans et 205 jours

Rénovation énergétique des bâtiments : la Cour des comptes étrille le gouvernement

"La Cour constate une cohérence insuffisante dans l'articulation" des politiques publiques de rénovation énergétique des bâtiments, souligne-t-elle dans ce texte dont l'AFP a reçu copie.La notion même de rénovation reste "imprécise" et les "réformes fréquentes" du secteur ont nui "à la lisibilité" des dispositifs mis en place, ajoute la Cour des comptes.Elle pointe notamment des "incohérences" entre administrations, comme par exemple "les règles d'urbanisme" qui conduisent les services déconcentrés du ministère de la Culture ou certaines collectivités territoriales à "interdire les travaux de rénovation énergétique dans les centres-villes ou aux abords des monuments historiques"."Il manque à la politique de rénovation énergétique des bâtiments un pilotage fort et efficace et un service public de l'accompagnement efficient sur l'ensemble du territoire national", déplore la Cour.Dans sa réponse écrite, mise en ligne par la Cour, la Première ministre Elisabeth Borne fait valoir le resserrement du pilotage effectué depuis janvier avec le lancement d'un service public de la rénovation de l'habitat France Renov', qui offre selon elle "une information, un conseil et un accompagnement neutres et indépendants"."1.800 conseillers France Renov', répartis dans plus de 500 Espaces conseil, accueillent nos concitoyens partout sur le territoire national pour répondre à leurs questions et les aider dans leurs projets", affirme Mme Borne.La Cour des comptes estime pour sa part que cette nouvelle entité "n'a pas encore permis de clarifier les rôles et les missions des différentes structures"."Des efforts doivent encore être réalisés afin de poursuivre la simplification du cumul des aides entre elles, et consolider la cohérence du système dans son ensemble autour des aides à l'investissement axées vers les travaux les plus efficaces et privilégiant les ménages les plus modestes", admet d'ailleurs la Première ministre dans sa réponse.Elle promet le déploiement d'un "parcours simplifié" pour fin 2022, permettant de "coupler le bénéfice de MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéro" et assure que son gouvernement compte "aboutir en 2024 sur un système encore plus simple, plus lisible, et qui incite davantage à la réalisation de rénovations énergétiques performantes et globales".Cet échange intervient après la dénonciation par la Défenseure des Droits le 17 octobre de "graves dysfonctionnements sur le mécanisme public d'aide" à la rénovation énergétique MaPrimeRénov', mis en place en 2020 et piloté par l'Agence nationale de l'habitat (Anah).Ce dispositif vise à aider les Français modestes à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de CO2, mais les démarches en ligne sont émaillées de nombreux dysfonctionnements dénoncés par la Défenseure des Droits.
Il y a 2 ans et 207 jours

Energies renouvelables : une nouvelle loi pour accélérer solaire et éolien

Des objectifs ambitieuxLa France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, a généré en 2021 le quart de son électricité avec des renouvelables, une part plus faible qu'ailleurs en Europe. Mais à l'urgence climatique, la guerre en Ukraine vient aujourd'hui ajouter la menace d'un "blackout", rendant nécessaire pour le gouvernement un changement d'échelle.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Des mesures d'urgence, ou pérennesIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais de déploiement.Les sénateurs ont réécrit ce volet en commission en créant de nouvelles dérogations temporaires et en proposant des évolutions pérennes aux régimes de l'évaluation environnementale, de la participation du public et du contentieux administratif, pour accélérer la mise en oeuvre des projets.Planification et "droit de veto"Le rapporteur du texte au Sénat, Didier Mandelli (LR), a introduit un nouveau volet, instituant "un dispositif de planification territoriale" du déploiement des énergies renouvelables, "en partant des territoires". Ce serait d'abord les maires qui seraient "à la manoeuvre" pour définir des zones propices à l'implantation. Surtout, il a aussi prévu "un système à double détente" qui "donne aux élus le pouvoir de dire 'oui' ou 'non' à tout projet d'énergie renouvelable".Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux sur des friches. Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne.Le projet de loi imposait l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 2.500 m2 avec ombrières photovoltaïques et végétalisation. Les sénateurs ont revu la copie du gouvernement, substituant la notion de places de parking à celle de superficie. Les parkings extérieurs de plus de 80 emplacements devront être équipés, soit d'ombrières solaires, soit d'un autre procédé de production d'énergie renouvelable.Les sénateurs ont injecté des dispositions en faveur du développement "raisonné" de l'agrivoltaïsme, combinant exploitation agricole et production d'électricité.L'éolien prend la merLe projet de loi proposait de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets "pour améliorer la planification spatiale" et accélérer leur développement. Les sénateurs ont réécrit le dispositif pour "instituer une planification spatiale et temporelle spécifique". Il prévoit la réalisation d'une cartographie des zones destinées à accueillir des installations à l'échelle nationale, avec une concertation large associant l'ensemble des parties prenantes ainsi que le public sur les quatre façades maritimes. Surtout, le texte adopté en commission prévoit de privilégier les zones d'implantation situées à une distance minimale de 40 km du rivage.RistournesLe projet de loi institue un régime de "partage territorial de la valeur des énergies renouvelables" afin d'en faciliter l'acceptabilité. Alors que le texte du gouvernement prévoyait que les communes concernées, mais aussi les particuliers y résidant, puissent bénéficier d'un rabais sur leur facture d'électricité, les sénateurs ont recentré le dispositif sur les seules collectivités. Les ristournes concerneraient les communes d'implantation mais aussi les communes desquelles ces installations sont visibles. Le dispositif s'appliquerait à l'ensemble des installations d'énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 218 jours

Var : les travaux de sécurisation des abords de la rivière de l’Agay à Saint-Raphaël sont terminés

Une somme de près d’un million d’euros a été allouée au projet de sécurisation de l’Agay à Saint-Raphaël (-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 218 jours

Paris : les abords de la tour Eiffel seront aménagés en nouveau parc urbain

D’ici à 2024, le grand espace autour de la tour Eiffel (Paris) sera réaménagé pour favoriser la révolution verte et les mobilités...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 220 jours

En France, il ne peut pas être établi de lien entre l'extraction en mer et l'évolution du trait de côte

Leur extraction comme toutes autres activités anthropiques peut avoir des impacts. Connus de longue date, ils sont pris en considération dans la réglementation française au travers d’une législation spécifique relevant à la fois du code minier et du code de l’environnement. Cette activité est strictement contrôlée par les services de l’État. La publication d’une étude récente (2021) indique que, grâce au respect de critères* établis scientifiquement depuis les années 80, il n’est pas constaté d’impact avéré des sites d’extractions existants sur l’évolution du littoral français.L’amélioration et le partage des connaissances : une ambition forte pour la professionDepuis plus de 40 ans, les professionnels de l’extraction de granulats en mer se sont engagés dans des partenariats scientifiques afin de mieux connaître et maîtriser les impacts de leur activité sur l’environnement. Plus spécifiquement, dès les années 1980, ils ont co-financé des études confiées au Laboratoire Central d’Hydraulique de France (LCHF), portant sur l’effet d’une cavité d’extraction sur le trait de côte. Celles-ci ont conclu à la nécessité d’interdire toute concession à l’intérieur de la zone littorale comprenant les espaces dunaires, les plages et les avant-plages sous-marines.Plusieurs projets de recherche européens et internationaux ont permis à l’Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer) de généraliser les conclusions précédentes et d’initier la rédaction d’un premier guide paru en 2007 émettant des recommandations nationales pour limiter les effets des extractions sur le trait de côte. Ces éléments ont été appliqués par la profession au fur et à mesure de l’évolution des connaissances scientifiques et ils sont aujourd’hui repris dans des modélisations numériques qui permettent de quantifier l’effet des extractions par comparaison entre l’état de référence des sites et l’état après exploitation. En outre, des suivis périodiques des fonds de la concession et de ses abords sont prescrits dans les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux miniers.Un focus nécessaire sur l’activité d’exploitation de granulats en mer et érosion côtièreLa profession s’est aussi engagée depuis 2012 dans les discussions portant sur la «Stratégie nationale de gestion durable des granulats marins et terrestres et des matériaux et substances de carrières» et a participé au groupe de travail sur les granulats marins qui a rédigé un guide méthodologique pour l’élaboration des Documents d’Orientation pour une Gestion Durable des Granulats Marins (DOGGM) publié en novembre 2016 par le ministère en charge de l’Environnement.À la lecture de ce guide, il apparaissait que le sujet de l’impact de l’activité d’exploitation de granulats en mer sur l’érosion du trait de côte méritait un focusL’Union Nationale des Producteurs de Granulats (UNPG), au travers de la commission granulats marins, a souhaité mettre à la disposition de tous un document scientifique, technique et pédagogique qui fait le point sur le lien entre extractions de granulats marins et évolution du trait de côte.L’UNPG s’est rapprochée de l’établissement public Cerema et de la société de conseil et d’ingénierie Artelia pour réaliser un état des connaissances disponibles.Le rapport en résultant est organisé en quatre chapitres : Évolution du trait de côte : présentation générale du sujet, Synthèse des connaissances sur certaines provinces sédimentaires des façades de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique, Synthèse des connaissances scientifiques sur les différents processus hydrosédimentaires pouvant amener un impact des extractions de granulats marins sur le trait de côte, Retours d’expérience en France.Cette étude réalisée en 2021 par Artelia et le Cerema indique que, grâce au respect de critères établis scientifiquement dans les années 80 pour éviter les impacts potentiels sur le trait de côte, les concessions exploitées en France ces quarante dernières années ont été positionnées correctement. De ce fait, on ne constate pas aujourd’hui d’impact avéré des sites existants sur l’évolution du littoral français.L’UNPG a souhaité aller plus loin après la publication de cette étude et, s’est rapprochée du ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion Territoriale (MTECT) pour la compléter par la rédaction et la publication d’un guide méthodologique soumis à la validation d’un comité de lecture composé d’experts sur le sujet. Il s’agit de mettre à disposition une méthodologie unifiée d’évaluation des impacts potentiels sur l’évolution du trait de côte, transposable à tous types de concessions, en fonction de leur contexte (côtier, estuarien, secteurs de falaises…). Cette méthodologie permettra aux porteurs de projet de mieux cibler leurs études, aux services instructeurs de vérifier la conformité des études d’impact à ce référentiel et aux parties prenantes de disposer en toute transparence d’un outil d’évaluation reconnu collégialement par des experts du sujet.L’étude complète est à retrouver ici.Pour Amélie Roche, directrice de projet en gestion des territoires littoraux : « Le Cerema est le seul établissement public à embrasser l’ensemble des enjeux littoraux, maritimes et fluviaux, pourvoyeur d’expertise et de solutions au niveau national et territorial. Nous avons apporté dans le travail avec l’UNPG notre expertise sur le trait de côte et l’impact des activités sur le milieu marin. Nous participons au comité d’experts sollicités par le MTECT pour suivre la rédaction du guide méthodologique d’évaluation des impacts de l’extraction de granulats sur le trait de côte. Cela rejoint nos missions en faveur de la planification spatiale maritime, qui doivent permettre de concilier les usages et de limiter les pressions sur l’environnement. »Pour Luc HAMM, consultant en hydraulique maritime, ancien directeur technique d’Artelia Branche Maritime : « Ce travail de synthèse a permis de rassembler et diffuser l’ensemble des connaissances actuellement disponibles au niveau national et européen. Il met en évidence la mise en place précoce en France de recommandations pratiques permettant d’éviter tout impact sur le trait de côte qui ont servi de base depuis 40 ans aux projets de concessions en France. Ces recommandations ont ensuite régulièrement évolué pour suivre les progrès scientifiques et notamment le développement des simulations numériques toujours en cours. »Pour Laëtitia Paporé, présidente de la commission granulats marins de l’UNPG : « Cette étude vient clarifier l’implication de la profession dans l’acquisition de connaissances sur l’impact potentiel de l’extraction en mer sur le trait de côte. Elle montre l’évolution du traitement du sujet dans les études d’impacts des dossiers de demande d’exploitation de granulats marins en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques. Il s’agit d’une première étape importante en matière de partage de données et de connaissances suivi par l’élaboration en cours du guide méthodologique. »
Il y a 2 ans et 224 jours

La gauche parisienne toujours fracturée sur l'urbanisme

"C'est une déclaration de guerre contre la porte de Montreuil, un des quartiers les plus populaires de Paris". L'élue communiste Raphaëlle Primet n'a pas goûté le vœu de ses alliés écologistes, assis juste à côté d'elle dans l'hémicycle du Conseil de Paris.Un vœu adopté jeudi grâce aux voix de l'opposition de la droite et du centre... contre les socialistes et communistes, autres composantes de la majorité de gauche d'Anne Hidalgo.Le texte, juridiquement non contraignant, demande la remise à plat du projet à 100 millions d'euros porté par la mairie pour cette entrée inhospitalière de l'est de la capitale.Ce projet prévoit la transformation d'un rond-point routier, situé au-dessus du périphérique, en "place" végétalisée de 3,5 hectares, mais surtout la construction d'une dizaine d'immeubles rassemblant "toutes les formes de l'économie actuelle, plus durable, plus équitable, plus solidaire", selon la mairie.Pour ou contre les bureauxEn somme, une vision idéalisée de l'attractivité au service des habitants. "Il faut des bureaux à l'est" pour un rééquilibrage avec l'ouest parisien, insiste l'adjoint à la construction Jacques Baudrier, élu du XXe arrondissement qui porte depuis des années ce projet pour le "coin le plus moche de Paris".L'élu communiste est donc particulièrement remonté contre ses collègues de la majorité. "Les Verts n'ont rien dit pendant dix ans" et une remise à plat reviendrait à "repartir pour dix ans" de concertations, peste-t-il, alors que les travaux doivent réellement démarrer en 2023 pour aboutir en 2029."Ce n'est pas vrai", répond Nathalie Maquoi, élue écologiste de l'arrondissement, qui défend un "aménagement plus sobre" avec des bâtiments "bas" et une "préservation des arbres", alors qu'environ 180 devaient être abattus à l'origine.Pour Mme Maquoi, le projet porté par la maire Anne Hidalgo et son équipe est "un projet de rupture plutôt que de faire du lien", une "belle muraille entre Paris et Montreuil alors qu'il y a déjà des immeubles très haut".Les écologistes s'opposent en particulier aux "60.000 m2 de bureaux" prévus, inutiles selon Nathalie Maquoi et qui "vont augmenter le phénomène d'îlots de chaleur" et "empêcheront la mutation future du périphérique".La transformation de l'anneau routier en "nouvelle ceinture verte" de la capitale est un objectif partagé des écologistes et socialistes.Mais là aussi, ils ne sont pas d'accord sur la manière d'y parvenir. Les premiers ont demandé l'interdiction des constructions dans un rayon de 150 m pour préserver les habitants de la pollution, et la nature.Les seconds, qui voient aussi le foncier comme un moyen d'accélérer la mutation de l'axe rapide en "boulevard" urbain, ont accepté de revoir tous les projets à ses abords.L'héritage de MissikaOpposés aux grands projets de l'ex-adjoint à l'urbanisme Jean-Louis Missika, situés principalement aux abords du périphérique, là où se situent les dernières opportunités foncières, les écologistes ont le vent en poupe. Si les tours Duo (XIIIe) ont vu le jour, et que le chantier de la Tour Triangle (XVe) a démarré après des années de retard, celui de Mille Arbres (XVIIe) a été retoqué par la justice. En interne, les écologistes ont obtenu la remise à plat de deux autres zones à aménager, Bercy-Charenton (XIIe) et Bruneseau (XIIIe)."Les tours de hauteur, c'était une aberration écologique", estime le conseiller EELV Emile Meunier, pour qui "la ville de demain ne pourra plus être densifiée comme elle a pu l'être jusqu'à présent".Le président de la commission urbanisme et logement du Conseil de Paris égratigne aussi les petits projets urbains de la majorité, dès lors qu'ils densifient un îlot et grignotent un coin de verdure."Ce ne sont pas les standards qu'on veut pour Paris", a-t-il ainsi dit jeudi, au sujet d'un projet dans le XVIIIe.Les écologistes "ne veulent plus rien construire", soupire Jacques Baudrier. "Ne défendre que les arbres... les habitants, c'est aussi du vivant", soutient l'adjoint à la construction.
Il y a 2 ans et 227 jours

La grand siècle selon Rudy Ricciotti

Sur les rives du golfe du Morbihan, la petite ville de Sarzeau renouvelle peu à peu son centre ancien. Le centre d'incendie et de secours aux abords de la place du marché a été démoli. Le nouvel édifice, qui affiche une physionomie très contemporaine, se trouve désormais en lisière du bourg, près d'une zone d'activité proche des dessertes routières facilitant les déplacements sur une zone […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 235 jours

La mairie de Paris renonce à des constructions controversées au pied de la tour Eiffel

Destiné à végétaliser et à piétonniser les abords de la "Dame de fer", le projet OnE, présenté par la maire (PS) de la capitale Anne Hidalgo, suscite depuis des mois les critiques des oppositions municipales et des défenseurs de l'environnement.Il devait notamment entraîner l'abattage d'une vingtaine d'arbres, certains centenaires selon les écologistes. La mairie y a renoncé en mai dernier, après les protestations de plusieurs associations et personnalités.Elle a donc également décidé d'abandonner quatre constructions prévues. "Je vous annonce que nous annulons purement et simplement tout projet de construction au pied de la tour, tout en maintenant le projet paysager", a déclaré M. Grégoire au JDD."La philosophie d'ensemble reste la même", a insisté le premier adjoint chargé de l'urbanisme. 'Nous allons mettre en oeuvre 95% du projet OnE, c'est-à-dire une continuité paysagère du Trocadéro au Champ-de-Mars, fidèle au dessin d'origine, respectueuse du patrimoine, avec moins de voitures et plus de nature"."Nous ne cédons pas à la pression, nous souhaitons juste que notre projet ne soit pas parasité par des polémiques annexes. Disons que nous corrigeons les points irritants", a-t-il ajouté, en précisant que le budget du projet baisserait en conséquence de 107 à 100 millions d'euros."Très bonne nouvelle", a réagi auprès de l'AFP Christine Nedelec, de France nature environnement (FNE) Paris, "mais les permis (de construire) sont toujours d'actualité (...) on attend que les permis soient retirés". "On veut aussi la remise en état du site et sa préservation", a-t-elle ajouté."Satisfaction pour l'heure mais on reste vigilants", a renchéri Thomas Brail, du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), qui s'est félicité auprès de l'AFP de la "cohésion associative qui fait qu'on arrive à gagner".Lundi, les associations opposées au projet avaient manifesté devant les arbres objets d'un sondage sur l'étendue de leurs racines, la mairie voulant vérifier si des constructions étaient encore possibles à proximité.Réunies par Emmanuel Grégoire vendredi, elles avaient de nouveau protesté contre cette méthode, soulignant notamment que le fait de creuser des tranchées à la pioche au niveau des racines pouvait être fatal aux arbres.
Il y a 2 ans et 245 jours

Bas-Rhin : aménagement des abords du canal de la Marne à Bischheim

À Bischheim (Bas-Rhin), un cheminement pourrait être créé le long du canal de la Marne, en direction...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 246 jours

Mazères-Lezons : des travaux de renforcement de la berge sur les abords du gave de Pau

Des travaux de création d’un épi sont en cours le long des berges du gave de Pau à Mazères-Lezons (Pyrénées-Atlantiques). Les travaux...
Il y a 2 ans et 259 jours

Les écologistes critiquent vertement Anne Hidalgo et sa gestion très décevante de Paris

"Pour l'instant, on nous propose simplement un budget de récession. Ce n'est pas admissible." Fatoumata Koné, la présidente du groupe écologiste au Conseil de Paris, n'a pas mâché ses mots vis-à-vis de l'exécutif parisien après un séminaire pendant lequel, selon elle, "rien n'a été conclusif".Les Verts, alliés indociles qui comptent désormais 28 conseillers (sur 163) et 7 adjoints (sur 32) avec les ex-Génération.s, n'ont toujours pas obtenu le programme d'investissement de la mandature (PIM) qu'ils réclament depuis des mois pour financer, en priorité notamment, la transition écologique de la ville. Pomme de discorde supplémentaire: forcée de trouver des solutions pour boucler un budget plombé par la crise sanitaire puis la crise énergétique, Anne Hidalgo "a annoncé la nécessité de faire une économie de 250 millions d'euros" dans les finances de la ville, a indiqué Mme Koné."On ne va pas couper dans le gras comme ça, à l'aveugle, ce n'est pas responsable", a-t-elle fustigé.D'autant que ce montant, souligne à l'AFP Jérôme Gleizes, l'un des vice-présidents du nouveau groupe, "sera sans doute à réévaluer en fonction des prix de l'énergie".Même si écologistes et socialistes sont d'accord sur deux priorités, "le climat et le social", "pour le moment cette confiance, elle n'est pas là", a asséné Fatoumata Koné qui a également repositionné son groupe comme étant frontalement opposé au projet de rénovation de la porte de Montreuil (XXe), acté lors de la précédente mandature.Attribué au promoteur Nexity, ce projet, qui prévoit la transformation d'un grand rond-point inhospitalier en place végétalisée, et l'édification d'un immeuble au-dessus du périphérique, est un "non-sens" pour Mme Koné et les écologistes, opposés aux constructions aux abords de l'anneau routier."Pourquoi détruire des arbres sur de la pleine terre pour mettre de faux arbres ?", s'est interrogé Jérôme Gleizes, en référence aux 76 arbres déjà abattus pour les travaux. L'élu a également jugé "assez bizarre de vendre à 83 euros le m2" la surface de l'hôtel prévu dans l'immeuble-pont contesté.Comme contre-projet, les écologistes portent désormais "un projet sobre" pour des "habitants qui demandent surtout de traverser en toute sécurité", et plutôt qu'un immeuble pour loger les puciers, "une structure légère comme une halle ou un auvent", a détaillé Nathalie Maquoi, ex-présidente des élus Génération.s.
Il y a 2 ans et 266 jours

Pyrénées-Atlantiques : végétalisation et extension de la zone verte au quartier du Foirail, à Pau.

À Pau (Pyrénées-Atlantiques), les travaux d’aménagement de la place et de ses abords continuent à Foirail.
Il y a 2 ans et 267 jours

Au cœur urbain de Nice, le Groupe Kardham va rénover l'historique campus universitaire Valrose

Construire, rénover et redynamiserLa mission s’inscrit dans le parc classé de Valrose, d’une surface de 11 hectares, remarquable pour la richesse de sa flore et la beauté de ses monuments. Le projet comporte trois parties :La rénovation des façades de deux établissements recevant du public (ERP), les bâtiments chimie et sciences naturelles, ainsi que la rénovation de deux niveaux dans l’ERP sciences naturelles.La construction d’un bâtiment neuf de 500 m² SDP pour des laboratoires de recherche.Un volet « expression culturelle » pour redynamiser le campus : relier la scène de l’Isba, un chalet traditionnel ukrainien, au campus et réfléchir à comment accompagner de façon évènementielle la vie des étudiants sur le site.Les principales caractéristiques du projetRespecter un patrimoine de 31 bâtiments et ouvrages dont une multitude classée au titre des monuments historiques.La mise en valeur de ce magnifique passé culturel et espace paysager fonctionnera comme ligne de conduite pour le projet. Ce dernier se conformera ainsi à la protection des monuments historiques en respectant les ouvrages existants. Aucun pastiche d’une architecture locale ne sera recherché et les références aux ouvrages présents sur le site ne seront que des évocations subtiles. Une charte définie par l’architecte des monuments historiques imposera par ailleurs les coloris, matériaux et les mobiliers du site.Conserver le patrimoine végétal et s’intégrer dans le paysageLa rénovation des façades suit le plan de gestion, et marque les socles des bâtiments (socle métal dans les tons rouille). Les étages seront traités en isolation thermique par l'extérieur dans un ton pierre. Ces choix permettent de mettre en valeur le parc arboré qui présente richesse et diversité en essences végétales : les niveaux hauts s’effacent derrière les arbres et la végétation luxuriante. Les socles ramènent à la terre et assurent une pérennité.Constitué de deux niveaux, et principalement enterré, le nouveau bâtiment de recherche a été pensé par les équipes de Kardham comme un empilement de strates horizontales qui viennent s’insérer suivant les lignes topographiques du terrain, et s’ancre dans la colline, prouesse d’intégration dans un site naturel enclavé. Sa façade unique expérimente des parois en béton imprimé, avec l’objectif de travailler la matière dans une forme libre. Cette démarche architecturale s’inscrit dans la continuité historique propre au site, dans une veine art nouveau avec un rusticage caractéristique du début du 19ème siècle. La 5ème façade poursuit le thème du parc avec la création de jardins, intégrant un petit pavillon en bois aux façades en moucharabiehs végétalisés.Les espaces paysagers extérieurs sont traités comme des jardins accessibles pour tous avec des plantées de cépées et arbustes. Pour la toiture végétalisée non accessible, Kardham a opté pour une plantée en garrigue sur couche drainante : lavandes, graminées et plantes de garrigues résistantes. Une large terrasse en bois permettra d’accueillir de l’événementiel, redonnant vie au site de l’Isba.Intégrer des solutions bioclimatiques et environnementales nouvellesLe volet rénovation énergétique comprend la rénovation de l’enveloppe, avec une isolation de façade par l’extérieur et de nouvelles menuiseries, la gestion de la protection solaire (brise-soleil et stores) et la pose de panneaux photovoltaïques. L'énergie sera ainsi mieux maîtrisée. La construction neuve en bâtiment troglodyte enterré dans la colline, ainsi que la toiture végétalisée rejoignent une démarche de bâtiment durable. Notons que le chantier est réalisé dans un contexte de site occupé.Un campus reconnecté et accessible à tousLe parc d’origine avait été transformé lors de la construction de plusieurs bâtiments du campus par l’architecte René Egger. Leur implantation murait le chalet de l’Isba, créant une rupture. En requalifiant les abords de l’Isba avec la création d’un aménagement ouvert à tous, cette partie du parc est désormais reconnectée au campus.La mise en accessibilité ADAP (agenda d'accessibilité programmée) du site est traitée au fur et à mesure des chantiers de rénovations. Pour les personnes à mobilité réduite et les non-voyants, elle comprendra la création de places de stationnement implantées aux pied d’immeubles, la pose de rails de guidage et l’installation de rampes sur les cheminements jusqu’aux entrées des bâtiments. Elle répond à l’accessibilité pour tous, lors de la mise aux normes des escaliers existants : bande podotactile, main courante, etc.Concernant le thème de l’expression culturelle, il a été proposé d’établir des constructions bois éphémères de petite échelle jalonnant le Parc, supports de liens et connectivités entre les différents acteurs du campus. Celle positionnée sur des points hauts du Parc et aux pieds de l’Isba redynamise le lien.Caracteristiques du projetMaitre d’ouvrage : Université Côte d’AzurPartenaires : EQUANS, Tractebel, Edeis, Ineo, Dumez, CofelyMission : conception architecturale, suivi des travaux et AORLivraison : 3ème trimestre 2023
Il y a 2 ans et 284 jours

À 200 ans, la nouvelle jeunesse du canal de l'Ourcq

Voulu par Napoléon pour améliorer l'approvisionnement en eau potable de la capitale, puis devenu un axe majeur de la transformation industrielle et du transport de bois et charbon pour le marché parisien, le canal de 108 kilomètres inauguré en 1822 atteint cette année son bicentenaire.Sinistré par la désindustrialisation de l'Île-de-France, cet espace autrefois inhospitalier s'intègre à la ville depuis une vingtaine d'années pour devenir, pour la première fois de son histoire, un authentique lieu de vie pour les habitants. Une mue particulièrement visible du côté du XIXe arrondissement de Paris et de la commune voisine de Pantin, en Seine-Saint-Denis.Assis à l'ombre des Magasins Généraux de Pantin, des entrepôts de stockage de denrées coloniales reconvertis en siège d'une agence de publicité, Dolores et Miguel Julia savourent avec oisiveté le passage de péniches chargées de sable ou de gravats. Casquette sur la tête, ils suivent du regard les familles avec poussette qui prennent l'air, observent les cyclistes et joggeurs faisant de l'exercice.Bien que Pantinois depuis les années 1960, ce couple de retraités n'a découvert les plaisirs du canal de l'Ourcq qu'à la faveur de l'apparition du quartier flambant neuf qui a récemment remplacé de vieilles structures industrielles. Ils arpentent désormais deux fois par jour, en habitués, la nouvelle promenade aménagée au port de Pantin."C'est notre promenade des Anglais!", s'amuse Dolores, ex-rayonniste en pharmacie de 82 ans. "Avant on ne pouvait pas venir ici. C'était de la terre, il n'y avait pas de pavés".Avec sa fraîcheur et ses arbres dans cette zone urbanisée à l'extrême, ses péniches culturelles, ses nouveaux immeubles à l'architecture soignée dont les bobos parisiens s'arrachent les appartements, le canal de l'Ourcq est devenu la vitrine de Pantin, ville qui reste par ailleurs profondément populaire.Ancien no man's landL'emblématique minoterie des Grands Moulins, aux faux airs médiévaux, s'est transformée en bureaux, abritant des services de la banque BNP Paribas. Une fabrique de meubles du début du XXe siècle a été réaménagée en logements, un théâtre a pris ses quartiers dans un hangar en briques de la rive nord."Quand j'ai été élu en 2001, la ville tournait le dos au canal. C'était plutôt vécu comme une fracture. Nous avons retourné la ville vers le canal", témoigne auprès de l'AFP Bertrand Kern, le maire (PS) de Pantin. "Vous seriez venu un samedi il y a vingt ans sur les quais du canal, il n'y avait pas grand monde. Aujourd'hui ça se bouscule tellement que je suis obligé de faire des aménagements entre vélos et piétons."Les allures parfois hétéroclites des abords du canal montrent toutefois que sa transition reste encore à conclure. Ici une blanchisserie industrielle répand sur les quais une puissante odeur de linge propre, là opère une centrale à béton. Sous la passerelle du tramway T3, un camp de migrants est apparu ces derniers jours.Plus en aval, une fois le canal passé sous les voies du boulevard périphérique, le même processus de transformation urbaine s'observe dans le XIXe arrondissement de Paris.Les pique-niqueurs des pelouses de la Villette savent-ils qu'ils se tiennent à l'emplacement de l'ancienne "cité du sang" ? Jusqu'à sa reconversion en parc dans les années 1980, le lieu a accueilli pendant un siècle les immenses marchés aux bestiaux et abattoirs qui fournissaient Paris en viande fraîche.Au pont levant de la rue de Crimée, des petits bateaux de tourisme attendent de pouvoir passer. Des jeunes fument des joints en écoutant du rap, des couples dansent du tango sur une piste installée pour l'opération "Paris Plages".La renaissance du canal de l'Ourcq, le maire socialiste du XIXe, François Dagnaud, la date pour son arrondissement au mitan des années 1990 et au "pari" de la chaîne de cinémas MK2 d'ouvrir une salle dans un ancien hangar conçu par Gustave Eiffel, au milieu de ce qui était alors un "no man's land"."On était en pleine période où le crack était déjà présent, relate-t-il à l'AFP. Dans un quartier en perdition, marginalisé, pas du tout fréquenté par les habitants, ça a été l'amorce d'une mutation urbaine, culturelle et sociale."
Il y a 2 ans et 290 jours

Seine-Saint-Denis : des travaux préparatoires à Aubervilliers en vue de la construction de la nouvelle gare de la ligne 15

En raison du chantier de la nouvelle gare de la ligne 15 à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), des travaux de voirie ont été lancés aux abords de l’avenue de la République.
Il y a 2 ans et 302 jours

Les Tanneries du Puy-en-Velay s’offrent une nouvelle peau

Une façade emblématique aux lignes épurées et structurantes TIM Composites est fier d’avoir habillé la façade de 1925 m2 en aluminium composite teinte rouille – Natural Copper 434 rappelant le tannage et la couleur du cuir. Les pignons sont valorisés par une double façade en Alucobond® ajourée avec une trame régulière jouant sur les effets cuivrés et se prolongeant sur la rive cintrée de la toiture sur plus de 150 mètres de longueur. L’habillage plein et perforé fait référence au grain de la peau et la dentelle du Velay. Ce dernier est mis en valeur par l’éclairage naturel et l’éclairage artificiel aux abords du bâtiment.
Il y a 2 ans et 305 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 322 jours

Nouveau saturateur terrasses

Pour protéger efficacement les terrasses, les abords de piscine ou encore les escaliers en bois, Cecil Professionnel lance un nouveau saturateur terrasses SX735. Conçu et fabriqué en France dans le Jura, ce saturateur en phase aqueuse bénéficie d’une formule biosourcée, conforme à la norme NF EN 16640. Sa formule à base d’huiles végétales et de résines modifiées biosourcées pénètre et nourrit le bois en profondeur. Il le protège ainsi durablement des UV, des intempéries et des taches. Conforme à la norme NF EN 16640, il limite son impact sur l’environnement avec moins de 1 g/L de COV (par rapport à un saturateur en phase aqueuse qui légalement en contient au maximum 30g/L). Sa formule possède un pouvoir hydrofuge renforcé qui bloque l’eau et l’humidité en surface. Antiglisse sur bois sec ou humide, le saturateur SX735 est idéal pour les abords de piscine (testé selon XP CEN/TS 16165 pied nu).
Il y a 2 ans et 324 jours

Les projets aux abords du périphérique parisien réexaminés

Par un texte demandant "que soient encore améliorés et réexaminés les projets d'aménagement prévus aux abords et au-dessus du périphérique", l'exécutif municipal a rallié les écologistes qui réclamaient un moratoire sur les constructions à moins de 150 m de l'axe.Ces dernières années, "des dizaines de projets sont sortis de terre, ils vont dans le sens inverse de nos objectifs", avait fustigé Emile Meunier (EELV), pour qui la future "ceinture verte" vantée par Mme Hidalgo "devient grise comme le béton".Outre la nécessité de ne pas "exposer des personnes à des niveaux élevés de pollution", "on ne peut pas sacrifier la nature pour quelques m2 de bureaux", a ajouté l'élu écologiste, rappelant l'abattage de plus de 70 arbres porte de Montreuil.Autres alliés de Mme Hidalgo, les communistes se sont abstenus, Nicolas Bonnet-Oulaldj estimant qu'un moratoire équivalait à une "double peine pour les quartiers populaires" en attente de services publics.A l'horizon 2030, Mme Hidalgo entend réserver une voie du périphérique aux bus, taxis et covoiturage, une mesure qui suscite l'opposition de la présidente de droite de la région Valérie Pécresse et une forte réserve du préfet de police Didier Lallement.Depuis un rapport d'élus parisiens en 2019, la majorité de gauche a été "incapable de créer les conditions de la concertation" avec "les collectivités territoriales, la région et l'Etat", a taclé la députée MoDem Maud Gatel."Le travail de concertation va se poursuivre dans les prochains mois et années", notamment via un "grand débat" sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), a répondu l'ex-candidate du PS à la présidentielle.Jean-Baptiste Olivier (LR) a réclamé la couverture de l'axe "partout où c'est possible" mais essuyé un refus de la part de l'adjoint (PS) à l'urbanisme Emmanuel Grégoire, pour qui cette mesure onéreuse "ne règle pas le problème" de la pollution.Interrogé par l'AFP sur l'avenir d'un immeuble-pont porte de Montreuil, qui suscite des critiques à gauche, le premier adjoint a indiqué vouloir convaincre ses partenaires "que c'est une mesure de protection pour l'immense espace vert" prévu sur cette entrée orientale de la capitale.
Il y a 2 ans et 325 jours

Le futur parvis de Notre-Dame conçu comme une clairière

L'équipe menée par le paysagiste bruxellois Bas Smets a été choisie pour réaménager les abords de la cathédrale de Notre-Dame, qui prévoit de densifier la végétalisation, a annoncé le 27 juin la maire de Paris.
Il y a 2 ans et 326 jours

NOUVEAU SATURATEUR TERRASSES SX735 CECIL PROFESSIONNEL : La protection biosourcée haute durabilité

Le marché des saturateurs connaît une dynamique croissante depuis quelques années. Non filmogènes, les saturateurs protégent en profondeur le bois des surfaces extérieures horizontales et verticales sans modifier leur aspect mat et naturel. Face aux enjeux climatiques, utiliser des produits plus respecteux de l’environnement dans la construction et la finition est devenu une nécessité. Pour protéger efficacement les terrasses, les abords de piscine ou encore les escaliers en bois, Cecil Professionnel lance un nouveau saturateur terrasses SX735. Ce produit répond efficacement aux attentes des utilisateurs en termes de solutions agréables à appliquer et dont l’impact sur l’environnement est limité. Haute durabilité, sa formulation est sans essuyage pour une application encore plus facile et rapide. Conçu et fabriqué en France dans le Jura, le nouveau saturateur SX735 en phase aqueuse bénéficie d’une formule biosourcée, conforme à la norme NF EN 16640. Sa composition utilise des matières premières d’origine végétale, tout en préservant une qualité de produit équivalente à celle d’un produit non biosourcé. A travers ce nouveau logo, Cecil professionnel souhaite limiter l’impact de ses produits sur l’environnement en réduisant de manière significative l’utilisation de matières premières issues de la pétrochimie et en diminuant la teneur des COV (composés organiques volatils) et SVOC (composés organiques semi-volatils). La haute résistance aux taches et aux intempéries Destiné aux bois horizontaux – terrasses, escaliers, caillebotis, balustrades, abords de piscine… – le nouveau saturateur terrasses biosourcé SX735 Cecil Professionnel est compatible avec toutes les essences de bois : bois exotiques, feuillus, résineux, bois autoclavés… En phase aqueuse, sa formule à base d’huiles végétales et de résines modifiées biosourcées pénètre et nourrit le bois en profondeur. Il le protège ainsi durablement des UV, des intempéries et des taches. Conforme à la norme NF EN 16640, il limite son impact sur l’environnement avec moins de 1 g/L de COV (par rapport à un saturateur en phase aqueuse qui légalement en contient au maximum 30g/L). Sa formule possède un pouvoir hydrofuge renforcé qui bloque l’eau et l’humidité en surface. Antiglisse sur bois sec ou humide, le saturateur SX735 est idéal pour les abords de piscine (testé selon XP CEN/TS 16165 pied nu). Tendance, son très bel aspect mat met en valeur le veinage et permet de préserver l’aspect authentique et naturel du bois. Il s’applique facilement sans essuyage à la brosse ou au rouleau, ne s’écaille pas pour un entretien facile par simple ré-application et est agréable au toucher. Il est disponible en Cèdre gris, Chêne clair, Naturel et Teck.
Il y a 2 ans et 326 jours

Ceinture verte ou opportunité foncière? A Paris, l'avenir du périphérique en débat

Bientôt 50 ans - en 2023 - et toujours aussi important: l'anneau de 35 km qui encercle la capitale reste un axe de déplacement essentiel pour les Franciliens, avec plus d'un million de déplacements par jour.Et aussi un vecteur de pollution de l'air, avec des seuils jusqu'à six fois supérieurs à ceux recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et de bruit, rappelle la maire socialiste de la capitale, qui veut en faire à l'horizon 2030 un "boulevard urbain".Cette transformation passe par l'uniformisation de l'axe à deux fois trois voies, dont une réservée aux bus, taxis et covoiturage, la plantation de 50.000 arbres et le réaménagement des portes pour gommer son aspect de frontière entre Paris et sa banlieue.La suppression d'une voie suscite l'opposition de la présidente de droite de la région, Valérie Pécresse, et la froide réserve du préfet de police, Didier Lallement, qui a rappelé en mai que la maire ne pouvait se passer de l'accord de l'Etat sur ce dossier.Par la voix de Nicolas Jeanneté, l'opposition de droite demande à la municipalité de mettre en place un "schéma global de mobilité pour Paris et l'Ile-de-France au lieu d'empiler des plans qui ne se coordonnent pas"."Cohérence" à gaucheL'opposante Maud Gatel (MoDem) propose elle la fermeture de certaines bretelles d'accès pour réduire l'effet de congestion. Quant aux alliés communistes, ils réclament des solutions alternatives de transport, comme une ligne de métro circulaire ou la relance de la petite ceinture ferroviaire pour le fret.Sur sa gauche, Anne Hidalgo doit surtout faire aux critiques non voilées de ses alliés écologistes.Ils réclament l'abaissement de la vitesse maximale de 70 à 50 km/h - une promesse de campagne de la gauche en 2020, rappellent-ils - et un moratoire sur les constructions situées à moins de 150 m du périphérique.Ces dernières années, "le travail des associations a démontré la disparition alarmante des espaces verts qui jouxtent le périphérique au profit de constructions, le plus souvent de bureaux", décochent-ils dans un texte.Outre le besoin de vert, "il ne faut pas recréer une nouvelle frontière avec des nouveaux bureaux, comme on est en train de les créer porte de Montreuil et de Vincennes", dit à l'AFP l'élu EELV Emile Meunier, qui veut "arrêter d'exposer les salariés à la pollution".Porte Maillot, Bruneseau, Bercy-Charenton: les écologistes se sont "régulièrement opposés aux projets de construction aux abords du périphérique", rappelle sa collègue Aminata Niakaté, pour qui "il faut de la cohérence entre ce qu'on dit et ce qu'on fait".Ces fissures au sein de la majorité sont une aubaine pour l'opposition. "Les abords du périph' sont vus comme une manne financière" par l'exécutif de gauche, fustige Valérie Montandon (LR). Un constat partagé par Danielle Simonnet (LFI), qui cible "l'hypocrisie mensongère" d'Anne Hidalgo.Des projets révisésPour Nicolas Jeanneté (Les Centristes), l'abattage de plus de 70 arbres porte de Montreuil, où plusieurs immeubles de bureaux doivent sortir de terre, met ainsi à mal la "volonté illusoire de faire du périph' une ceinture verte".L'héritage des années Missika, l'ancien adjoint à l'urbanisme à l'origine de projets aujourd'hui contestés, est lourd à porter pour son successeur Emmanuel Grégoire.Vendredi, il a défendu sur Twitter le bilan "vert" des socialistes: parcs créés sur le périphérique recouvert porte des Lilas et de Vanves, friche ferroviaire convertie en éco-quartier avec un grand parc à Clichy-Batignolles.Mettant en avant la remise à plat de Bercy-Charenton, le premier adjoint promet "50% de végétalisation dans les futures opérations d'aménagement" et "plus de 50% de logements sociaux" dans la réhabilitation des quartiers populaires en bordure de l'axe.Gêné par l'annulation du permis de construire pour l'immeuble-pont dit "Mille arbres", que le tribunal administratif a jugé "susceptible de porter atteinte à la santé publique", M. Grégoire promet que "l'intégralité des projets urbains a été révisée" pour coller au futur plan local d'urbanisme.Ce PLU doit aboutir en 2023 avec, promet-il, un "très haut niveau d'exigence sur le plan environnemental".
Il y a 2 ans et 331 jours

Les futurs abords de Notre-Dame

Il y a 2 ans et 332 jours

Le futur parvis de Notre-Dame sera conçu comme une clairière

Parmi les quatre finalistes de cet appel à projet, c'est le bureau d'architecture Bas Smets, avec l'agence d'architecte et d'urbaniste GRAU et l'agence d'architecture Neufville-Gayet qui a été choisi par le jury présidé par la Maire de Paris, avec les représentants de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame (EPRNDP) et du Diocèse de Paris.Le projet prévoit de longs couloirs arborés aux abords de la cathédrale pour offrir de l'ombre aux visiteurs en temps de grande chaleur, un parvis tel une clairière entourée d'arbres.La façade et ses vitraux resteront dégagés et ainsi mis en valeur.Derrière la cathédrale, l'espace entre le chevet et la Seine aujourd'hui divisé par des haies et clôtures, devient un square fait de pelouse, donnant une vue sur les arc-boutants et les vitraux de l'édifice gothique."Un lien est réalisé tout en finesse entre le parvis et la Seine, c'était un grand attendu", a indiqué Ariel Weil, maire de Paris Centre.L'enjeu de cet réaménagement sera également de renforcer la végétalisation des abords de l'édifice pour faire face aux changements climatiques et aux fortes chaleurs. Un dispositif technique facilitant le ruissellement de l'eau sur le parvis offrira même un îlot de fraîcheur aux visiteurs.En sous-sol, le parking souterrain devient le centre d'accueil des visiteurs et offrira une promenade intérieure donnant accès à la crypte archéologique et à une ouverture sur la Seine.La ville de Paris, qui prend complètement en charge le projet, débloque une enveloppe de 50 millions d'euros. Avec ce budget, les abords seront de nouveau accessibles aux visiteurs et aux fidèles au deuxième semestre de 2024. En même temps que la fin de chantier de la cathédrale. La totalité du projet sera définitivement livrée en 2027.Dans son domaine (architecture/aménagement de jardins en ville) Bas Smets est une étoile montante, déjà connu notamment pour la parc des Ateliers autour de la tour Luma à Arles et comme futur réaménageur du centre de Bruxelles.Le 15 avril 2019, un spectaculaire incendie s'est déclaré dans la cathédrale, provoquant l'effondrement de sa charpente, de sa flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes sous le regard catastrophé de millions de personnes à travers le monde.Emmanuel Macron a donné pour objectif la réouverture en 2024 de ce chef-d’œuvre de l'art gothique, même si certains travaux pourront se poursuivre après. Le monument doit notamment être rendu au culte pour "l'anniversaire" de l'incendie, en avril 2024.Avant 2019, l'édifice accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2.400 offices et 150 concerts par an.Découvrez dans cette vidéo le projet porté par le bureau Bas Smets.
Il y a 2 ans et 333 jours

Bas Smets désigné pour redessiner les abords de Notre-Dame-de-Paris

ESPACES PUBLICS. La Ville de Paris a désigné l'équipe lauréate du projet de réaménagement des abords de la cathédrale, qui aura lieu une fois la reconstruction de l'édifice terminée. Largement ouvert et végétalisé, le nouvel espace public sera augmenté grâce à la transformation du parking situé sous le parvis.
Il y a 2 ans et 334 jours

Bas Smets lauréat pour le réaménagement du parvis de Notre-Dame

Depuis l’incendie du 15 avril 2019, la Ville de Paris, l’Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris (EPRNDP) et le Diocèse de Paris ont lancé, en complément de la reconstruction de la cathédrale, un modeste projet de réaménagement de ses abords, notamment pour améliorer l’accueil des touristes. C’est l’équipe menée par le paysagiste Bas Smets – accompagnée des architectes-urbanistes GRAU et des architectes Neufville-Gayet...
Il y a 2 ans et 337 jours

Schindler pose les premiers escaliers mécaniques dans la future gare Villejuif Institut Gustave-Roussy du Grand Paris Express

Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, annonce ce jour la pose d’un premier escalier mécanique dans la future gare emblématique Villejuif Institut Gustave-Roussy (IGR) de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. La gare sera desservie par la ligne 14 (mise en service en 2024) et la ligne 15 (mise en service fin 2025) et prévoit d’accueillir quotidiennement 100.000 voyageurs. A chaque gare son design, approche artistique et culturelle La Société du Grand Paris (SGP) a voulu insuffler un vent artistique différent à chaque gare (68) pour lui créer une identité singulière. Ainsi des tandems architecte/artistes contemporains ont été formés pour habiller les futures gares du métro. Chaque œuvre vient s’intégrer à l’architecture de chaque gare. Quant à la future gare Villejuif IGR, l’architecture a été imaginée par Dominique Perrault en forme de cylindre de 70 mètres de diamètre, et a été pensée comme un connecteur du monde du dessous au monde du dessus, et vice-versa. Un espace de 30 mètres évidé à l’intérieur du cylindre, entouré de galeries en balcons, accueillera début 2023 4 grands escaliers monumentaux signés Schindler. Par leur design, construction et longueur, ces derniers épouseront parfaitement les profondeurs de la gare. Pour dialoguer avec le travail de Dominique, l’artiste chilien Ivàn Navarro intègrera une œuvre en illusion d’optique (un jeu de lumières et de miroirs). Les escaliers Schindler : la mobilité axée sur la sécurité et le respect de l’environnement181 escaliers mécaniques signés Schindler permettront le transport vertical des usagers dans 8 gares du tronçon sud de la ligne 15. Concernant la gare IGR, les équipes Schindler ont travaillé, dès la phase d’appel d’offre, à la définition des charges et des reprises d’efforts sur les appareils monumentaux. Après que la Société Grand Paris (SGP) a demandé un ajout de divers éléments qui augmentent la charge sur les escaliers mécaniques (habillages latéraux, antichute en verre, sonorisations et éclairages), un calcul structurel complexe de ces derniers était nécessaire. Schindler a fourni les notes de calcul nécessaires bien en amont du marché, afin que les travaux de génie civil puissent débuter sereinement.Tout au long du projet, la sécurité et le respect de l’environnement ont été les maîtres mots. Sécurité : Pour permettre à la Société du Grand Paris d’assurer la sécurité de son réseau, les escaliers mécaniques sont conçus pour garder leur stabilité dans une gare en cas d’incendie. Les analyses de tenue au feu des structures ont permis à la SGP de mieux appréhender ces besoins en protection de charpente contre le feu, tout en conservant l’esthétique des escaliers mécanique voulue par le designer.Les études d’évacuation ont aussi permis de proposer un fonctionnement de redémarrage automatique des escaliers mécaniques dans le sens de la sortie, incluant les préconisations relatives à l’entretien et la maintenance de ces équipements.Enfin, Schindler est précurseur depuis 2014 dans la mise en place de plaques podotactiles aux abords des escaliers mécaniques. Ce dispositif a été très apprécié et explicitement demandé par le designer de ce grand projet pour la sécurité des usagers.L’environnement : Soucieux de proposer des produits de qualité tout en veillant à la préservation de l’environnement, tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont totalement recyclables et/ou valorisables et de nombreux composants sont fabriqués à partir de produits recyclés, tels que l’aluminium ou l’acier. Tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont issus de leur usine de production moderne, implantée à Dunajska Streda en Slovaquie, avec un approvisionnement de composants européens à plus de 75%.Cette proximité, au sein de l’Union Européenne, assure un maintien de l’emploi et de la production au sein de l’Europe, une grande flexibilité dans le circuit de livraison sur site et un bilan carbone très favorable.
Il y a 2 ans et 352 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 2 ans et 359 jours

La mairie de Paris s'engage à revoir les abattages d'arbres dans ses projets

Sur proposition des élus écologistes, alliés de la maire PS Anne Hidalgo, l'exécutif parisien s'engage à procéder, dès cet été, au "réexamen des prévisions d'abattage d'arbres dans les projets urbains en cours de développement", selon le texte adopté en Conseil de Paris."Nous visons maintenant un objectif de zéro abattage dans le cadre des projets urbains, qu'il s'agisse de transports en commun, de logements ou d'équipements publics", a assuré Christophe Najdovski, adjoint (PS et apparentés) aux espaces verts, qui promet "un virage dans les pratiques urbaines qui sont installées depuis des décennies".M. Najdovski s'engage ainsi au réexamen du projet de la Porte de Montreuil (XXe arrondissement) "pour réduire l'impact sur le patrimoine arboré existant et même augmenter sa place" avec 200 arbres supplémentaires.Fin avril, les associations France Nature Environnement (FNE) Paris et le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) avaient dénoncé l'abattage par la Ville de 77 arbres aux abords du périphérique, dans ce quartier de l'est parisien.Quant au projet OnE de végétalisation et de piétonnisation des abords de la Tour Eiffel, qui devait entraîner l'abattage d'une vingtaine d'arbres au pied de la Dame de Fer, auquel la mairie a renoncé début mai devant la percée médiatique des opposants, le bilan est désormais de "zéro abattage pour 223 arbres plantés", souligne l'adjoint à la biodiversité.La majorité de gauche a repoussé trois autres voeux émanant de l'opposition de droite et du centre. Catherine Ibled (LREM) a souligné un "paradoxe entre les discours et les actes" d'Anne Hidalgo, dont David Alphand (LR) a dénoncé l'absence en séance "sur un sujet éminemment important pour Paris, surtout quand on se targue d'être une maire écolo-environnementaliste"."Nous n'avons jamais planté autant d'arbres que depuis le début de cette mandature", a répondu Christophe Najdvoski, selon qui la capitale compte depuis 2020 environ 38.000 arbres de plus, dont "plus de 18.000 sur les talus du périphérique, plus de 12.000 dans les bois" de Boulogne et Vincennes et 4.700 dans Paris intramuros.Le Plan Arbre voulu par Anne Hidalgo prévoit la plantation de 170.000 arbres supplémentaires d'ici à la fin de son mandat en 2026. Elle avait également promis des "forêts urbaines" dans des places emblématiques de la capitale.Un militant juché sur un arbre pour alerter sur leur protectionLe fondateur d'une association de protection des arbres s'est installé sur un vieux platane au pied de la Tour Eiffel, à Paris, pour exiger l'annulation du projet de petits bâtiments semi-enterrés de la mairie et une loi pour limiter les coupes d'arbres.Dans la nuit de dimanche à lundi 30 mai, Thomas Brail, 47 ans, arboriste-grimpeur dans le Tarn et fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), s'est hissé avec un baudrier et des cordes sur un platane considéré comme bicentenaire par les opposants au projet OnE de la mairie de Paris.Celle-ci prévoyait d'abattre une vingtaine d'arbres au pied de la Dame de Fer afin de construire des bagageries pour les clients et des locaux pour les employés. Mais la mobilisation fin avril des opposants au projet a obligé la maire PS Anne Hidalgo à garantir qu'aucun arbre ne serait abattu. L'élue socialiste n'a pour autant pas renoncé au projet, partie d'un projet plus large de végétalisation et de piétonnisation de l'axe entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars.Thomas Brail "compte rester accroché jusqu'à ce que la mairie de Paris retire le projet de construction prévu autour de la Tour Eiffel, qui risque d'endommager les racines de certains arbres, dont ce platane", a assuré lundi le journaliste Hugo Clément, venu soutenir l'arboriste.
Il y a 3 ans et 0 jours

Le centre spatial en Guyane se rêve plus vert et plus compétitif

Le port spatial de l'Europe, datant d'une cinquantaine d'années, est entièrement dépendant d'EDF pour sa consommation électrique. Ce sont les climatisations qui demandent le plus d'énergie car toute l'année, il faut maintenir les bâtiments industriels à des niveaux hygrométriques précis. Ils renferment du matériel de pyrotechnie ou des satellites à plusieurs millions d'euros que l'humidité guyanaise risquerait d'endommager.Lorsqu'un lancement approche, le CSG demande à EDF de cesser toute maintenance sur ses réseaux 24 heures avant et jusqu'à la fin des opérations afin d'éviter la moindre coupure. "Les lancements demandent deux sources d'énergie", précise Didier Cauquil, expert en maîtrise de l'énergie et des infrastructures au CSG. Quand un tir de lanceur a lieu, "ce sont les groupes électrogènes qui fournissent l'énergie, EDF vient en secours", explique-t-il. Au cas où l'une des sources serait défaillante, des batteries prendraient le relais.Photovoltaïque et biomasseLe CSG, responsable de 70% des émissions de carbone du Centre national d'études spatiales, a donc décidé de se lancer dans une transition écologique qui nécessite de diversifier ses sources : deux centrales photovoltaïques seront opérationnelles en 2023 et deux unités de biomasse sont en projet, afin de réduire la dépendance du centre spatial vis-à-vis d'EDF."On ne cherche pas à être autonome, tempère Didier Cauquil. Même si on le voulait, on ne le pourrait pas, mais on veut réduire notre empreinte sur le réseau". Marie-Anne Clair, la directrice du CSG, tenait le même discours devant la ministre de la Transition écologique le 1er février 2022, assurant que cette énergie non consommée par le CSG profitera au reste de la Guyane.Pour faire des économies de climatisation, le futur lanceur Ariane 6 sera assemblé en position horizontale, dans une infrastructure ne mesurant que 20 mètres de haut. Ainsi, plus besoin de refroidir de hauts bâtiments comme celui d'Ariane 5, qui culmine à 110 mètres.La seconde phase de transition concerne la production d'hydrogène et de méthane pour les moteurs de fusées. L'hydrogène sera réservé aux lanceurs lourds type Ariane, quand le méthane sera utilisé pour les lanceurs réutilisables type Callisto.Si l'aspect écologique est mis en avant, la compétitivité est également pour beaucoup dans ces choix énergétiques vertueux. D'autant plus qu'ils sont en partie subventionnés. Le plan France Relance finance le photovoltaïque et la commission de régulation de l'énergie paie une centrale biomasse.Des aides bienvenues alors que le premier volet de la transition coûtera "entre 140 et 180 millions d'euros", calcule Didier Cauquil.Ces investissements devront engendrer une réduction des coûts et un gain en compétitivité. L'arrivée des lanceurs réutilisables entre aussi dans cet aspect compétitif.Des abeilles pour mesurer la pollutionMais le CSG se soucie aussi de la pollution qu'il engendre. Afin de mesurer les particules en suspension aux abords de certains sites, depuis 2017, des ruches ont été installées car les abeilles font office de bio indicateurs."Lorsqu'elles butinent, les abeilles collectent des particules de l'air dans les poils qu'elles portent sur le corps", détaille Nicolas Brehm, fondateur de la société NBC qui a mis ce partenariat en place avec le centre.Les abeilles prélevées "sont passées au microscope électronique". Cela permet de savoir exactement quelles particules sont en suspension, dans quelles zones."C'est plus précis et moins cher que des capteurs traditionnels", justifie M. Brehm. Les insectes permettent de mesurer l'impact des lancements en termes de rejets, mais aussi de suivre les activités liées à la maintenance, comme l'utilisation de certains produits.Si le centre spatial part de zéro, sa directrice, Marie-Anne Clair souhaite atteindre 90% d'énergies renouvelables en 2025.
Il y a 3 ans et 8 jours

Hidalgo lance à Paris sa bataille du périphérique

Une semaine après avoir proposé de verdir l'avenue des Champs-Elysées, elle s'est lancée sans le feu vert préalable de l'Etat.L'ex-candidate du PS à la présidentielle est décidée à tourner la page de son score désastreux du 1er tour (1,74%) en reprenant au plus vite l'initiative et les grands dossiers de son second mandat, qui court jusqu'en 2026.Et ce d'autant plus que celui du réaménagement de la Tour Eiffel vient de subir deux coups durs, entre le renoncement à l'abattage d'arbres au pied de la Dame de Fer - pour construire des bâtiments - et l'opposition du préfet de police Didier Lallement en raison des reports de circulation anticipés.L'élue socialiste a donc mis un coup d'accélérateur sur un autre sujet ultra-sensible, la transformation en "boulevard urbain" du périphérique, lui valant d'être immédiatement accusée à droite de mener "une politique anti-banlieue".Dix hectares à gagnerElle en a confirmé la mesure-phare lors d'une conférence de presse : la "voie olympique" réservée aux participants lors des Jeux Olympiques de 2024 (athlètes, officiels, forces de l'ordre, secours) sera ensuite pérennisée et réservée aux bus, taxis et covoiturage.Selon son adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard, l'encouragement au covoiturage pourrait permettre de retirer 80.000 véhicules de l'axe circulaire de 35 km.A l'horizon 2030, le périphérique ne comptera plus quatre voies comme le plus souvent, mais trois, a précisé M. Belliard.La place gagnée - 10 hectares - le sera au profit des arbres, avec 20.000 plantations de plus que les 50.000 déjà promises d'ici 2024.L'avènement de la "nouvelle ceinture verte" passera aussi par la rénovation des portes de Paris, appelées à devenir des "places" : cinq doivent être livrées, six engagées d'ici les Jeux, et sept "entièrement réhabilitées" d'ici 2030.Mme Hidalgo veut ainsi offrir aux 500.000 habitants vivant de part et d'autre de cet axe rapide un "cadre de vie plus harmonieux, plus agréable".Sur ce point, sa majorité est toutefois divisée : la "livraison de nouveaux quartiers aux abords" du périph' dérange ses alliés écologistes, qui réclament un "moratoire sur les constructions" jusqu'à la transformation effective en boulevard urbain afin de ne pas exposer "les habitants et les travailleurs" à la pollution, a souligné l'élu EELV Emile Meunier à l'AFP.Autre point de désaccord avec les écologistes : l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h que ces derniers réclament. "Ce n'est pas le sujet aujourd'hui, ça viendra peut-être plus tard", a répondu Mme Hidalgo à l'AFP.L'Etat prévient, la droite s'opposeSurtout, bien que le périphérique soit une infrastructure municipale, Mme Hidalgo ne peut se passer de l'accord de l'Etat sur la circulation.Selon la préfecture de police, le périphérique fait ainsi partie des voies pour lesquelles la maire de Paris doit lui communiquer "les projets de modification avant leur mise en œuvre"."Seul le principe d'une voie réservée" pour les JO "a été validé", souligne la préfecture. "Mme Hidalgo en parlera avec le futur gouvernement", répond son premier adjoint Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo, dont le premier mandat municipal avait été marqué par un long combat politico-judiciaire pour transformer en promenade piétonne les voies sur berges de la rive droite, entend mener "toutes les concertations légales" et promet "d'écouter" les automobilistes lors d'un "carrefour des mobilités" organisé en septembre."Pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens", a fustigé dans un communiqué son opposition LR.Radicalement opposée au projet, la présidente de droite de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90% des votants s'étaient opposés à la "suppression" d'une voie sur le périphérique. Selon la région, 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers non-parisiens.
Il y a 3 ans et 14 jours

Var : la place Daviddi et ses abords à Hyères ont été inaugurés

À Hyères, l’inauguration de la nouvelle place Daviddi a eu lieu le 9 avril dernier après cinq mois de travaux.
Il y a 3 ans et 16 jours

Vendée : travaux de sécurisation des abords du Quai M à La Roche-sur-Yon

La société Charier entreprend actuellement des travaux aux abords de la salle consacrée aux musiques actuelles, Quai M, afin de sécuriser ce futur centre culturel.
Il y a 3 ans et 21 jours

A Paris, les écologistes appellent Hidalgo à "préserver tous les arbres"

La "politique de végétalisation ambitieuse" réclamée par les les élus EELV et apparentés implique "non seulement de planter massivement des arbres en pleine terre mais également de préserver tous les arbres existants", écrivent-ils dans une lettre rédigée mercredi.Le groupe écologiste demande rendez-vous à Emmanuel Grégoire et Christophe Najdovski, les adjoints (PS) à l'urbanisme et à la végétalisation de l'espace public, pour rediscuter des projets de réaménagement des abords de la Tour Eiffel et de la Porte de Montreuil, ainsi que de tous "les programmes d'abattages prévus dans le cadre des projets urbains de la Ville de Paris".Prévu dans le grand projet de réaménagement "OnE" de la perspective entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars, l'abattage programmé d'une vingtaine d'arbres, dont certains centenaires, a suscité en quelques jours une levée de bouclier sur les réseaux sociaux.La pétition lancée par l'association France Nature Environnement (FNE) Paris et relayée par plusieurs personnalités, dont le journaliste Hugo Clément, a réuni plus de 120.000 signatures, amenant la mairie à renoncer samedi à l'abattage d'arbres centenaires, puis lundi à tout abattage sur le site.Ces abattages devaient permettre la construction de bagageries pour les visiteurs et de locaux pour les employés de la Tour Eiffel. Un projet que le Conseil de Paris avait validé en février avec les voix des écologistes, en échange de plusieurs concessions dont un moratoire sur la réfection contestée du Champ-de-Mars."On va revoir le projet en conséquence", a indiqué mercredi l'entourage d'Anne Hidalgo à l'AFP, alors que FNE Paris, qui organise dans la soirée une conférence de presse sur place, souligne que les "permis sont délivrés" et réclame son "abandon".Quelques jours plus tôt, l'association avait dénoncé l'abattage de 76 arbres dans l'est parisien, Porte de Montreuil, objet d'une autre grand projet de réaménagement de la mairie où, selon FNE Paris, 174 arbres supplémentaires sont menacés.Ces derniers mois, les écologistes, présents dans l'exécutif d'Anne Hidalgo mais qui n'hésitent pas à s'allier avec la droite contre elle sur des sujets d'urbanisme, ont obtenu la remise à plat d'un projet de grandes tours en front de Seine (XIIIe), ainsi qu'une réécriture plus verte, moins dense et sans grandes tours du futur quartier de Bercy-Charenton (XIIe).De son côté, le groupe Changer Paris, composés d'élus républicains, centristes et indépendants, regrette, dans un communiqué, que la mairie de Paris "continue d'avancer sur son projet d'aménagement Trocadéro Tour Eiffel comme si de rien n'était" et estiment que "le projet OnE doit être abandonné".
Il y a 3 ans et 34 jours

JeudiWebinaire : Construire ou Rénover un habitat écologique avec Claude Lefrançois, Habitologue

Construire ou rénover : une question, pas simple… qui en suggère tellement d’autres, allant du subjectif à l’objectif en passant par les abords techniques et financiers. Claude Lefrançois, habitologue émérite, nous donne quelques pistes dans ce 1er webinaire de Build Green. Portrait de Claude Lefrançois Il est important de présenter Claude pour bien comprendre son […]
Il y a 3 ans et 37 jours

A La Réunion, téléphérique urbain de Saint-Denis, signé L’Atelier et Richez

A Saint-Denis, Ile de la Réunion, L’Atelier architectes et Richez Associés ont, dans le cadre d’un CREM, livré en 2021 un téléphérique urbain de cinq stations inauguré en mars 2022. Surface : 6 000 m² (abords inclus.) Coût opération : 75 M€. Maître d’ouvrage : CINOR. Communiqué. Après Medellin, la ville de Saint-Denis s’est dotée […] L’article A La Réunion, téléphérique urbain de Saint-Denis, signé L’Atelier et Richez est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 57 jours

Oise : requalification des abords du parc Joséphine-Baker à Compiègne

Les voies entourant le nouveau parc Joséphine-Baker, à Compiègne, font l’objet d’une requalification en zones de circulation apaisée.
Il y a 3 ans et 59 jours

Les abords de Notre-Dame peuvent-ils être traités comme un jardin ?

L’appel à projet lancé à l’automne 2021 par la mairie de Paris sur le réaménagement des abords de la cathédrale suscite un débat dans la profession. Quatre équipes - 3 paysagistes et 1 agence d’architecture - ont été sélectionnées pour concevoir l’intégration du monument dans son environnement. Le programme de cette consultation est-il à la hauteur des enjeux de ce site d’exception ? L’opération est-elle assimilable à une intervention d’ordre paysager ? Par l’examen...