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Résultats de recherche pour architecte americain

(257 résultats)
Il y a 5 ans et 13 jours

Décès de William Menking, co-fondateur de l’Architect’s Newspaper

L’architecte américain William Menking décède des suites d’un cancer à l’âge de 72 ans... Cet article Décès de William Menking, co-fondateur de l’Architect’s Newspaper est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 14 jours

Studio Adrien Gardère x Bien Urbain – atelier d’architecture : Les Galeries de la Mode du Musée des Arts Décoratifs

En collaboration étroite avec le Studio Adrien Gardère, les architectes de Bien Urbain – atelier d’architecture, Guillaume Cantardjian, Nicolas Cèbe et Jérôme Stablon, repensent avec un regard contemporain les Galeries de la Mode du Musée des Arts Décoratifs de Paris (1er arrondissement). Une intervention subtile qui met en valeur l’écriture architecturale du bâtiment historique tout en sollicitant la créativité des scénographes. Au Musée des Arts Décoratifs, les galeries vouées à présenter les expositions temporaires sur la mode se déploient dans l'aile Rohan du Louvre bordée à la fois par le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli. À la demande de l’institution, et grâce au mécénat de Stephen et Christine Schwarzman, les Galeries de la Mode ont été entièrement repensées par les équipes du Studio Adrien Gardère, qui s’est associé pour ce projet avec les architectes Bien Urbain – atelier d’architecture, le designer lumière Alexis Coussement ACL et le bureau d’études BETOM.L’aile Rohan avait fait l’objet dans les années 1990 d’une rénovation rendant difficilement visible la structure architecturale de l’édifice. Les architectes ont donc articulé la rénovation des galeries autour de la valorisation du patrimoine afin de révéler à nouveau les caractéristiques de cet édifice iconique. Les espaces d’expositions temporaires ont en effet été intégralement débarrassées des éléments superflus. Les murs, sols et plafonds sont désormais laissés bruts, et simplement stabilisés par une lasure minérale. Un nouvel escalier en béton, sculptural et discret, relie les deux étages. Les architectes ont également placé entre chaque refend des vitrines autonomes et modulables. Ces objets flexibles permettent de modifier facilement l’organisation des salles d’exposition, et garantissent aux scénographes une plus grande liberté de création lors de la conception d’un accrochage. Devenues de véritables « machines à exposer », les Galeries de la Mode du Musée des Arts Décoratifs peuvent enfin accueillir des scénographies variées. La réouverture de ces espaces a d’ailleurs été marquée par la scénographie minimaliste et efficace du Studio Adien Gardère réalisée pour l’exposition « Harper’s Bazaar, premier magazine de mode ». Cet événement, qui rend hommage au célèbre magazine de mode américain, donne ainsi à voir soixante créations de haute couture et de prêt-à-porter, et plusieurs contributions de grands artistes, illustrateurs et photographes à la revue, dans une mise en scène audacieuse. Une réhabilitation brillamment menée. Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Adrien Gardère et de Bien Urbain – atelier d’architecture.Photographies : Luc BoeglyLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 20 jours

Coronavirus: Michael McKinnell, architecte du Boston city hall, s'est éteint

L'architecte Michael McKinnell, co-auteur du Boston city hall, monument brutaliste, est décédé aux Etats-Unis, victime du coronavirus. L'architecte américain Michael McKinnell est décédé à l'âge de 84 ans, victime du coronavirus. Né en Angleterre, il avait cofondé l'agence Kallmann McKinnell and […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 34 jours

La charpente en béton de la cathédrale de Reims

Etat des combles au-dessus de la nef après l’incendie. [©Collection LRMH] Etat du chœur et du maître-autel après l’incendie. [©DR] Le 19 septembre 1914, les obus allemands tombent sur la cathédrale Notre-Dame de Reims. A 15 h, un incendie se déclare au niveau d’un échafaudage en bois monté sur la tour Nord en cours de restauration. A 15h30, la toiture prend feu à son tour. A 16 h, la grande Rose éclate, des flammes tombent sur de la paille stockée à l’intérieur. L’édifice n’est plus qu’un brasier. A 20h, l’incendie cesse. La toiture, la charpente, les cloches, les vitraux, le mobilier, le statuaire, les boiseries… Tout est détruit ou presque. Seul le gros œuvre de pierre a résisté en partie. C’est le terme de “reconstruction” qui sera employé, plus tard, pour décrire l’ampleur des travaux. Tant certaines parties irrécupérables devront être rebâties à l’identique. Oublier le chêne Dès 1915, Henri Deneux est nommé architecte en chef de la cathédrale. A la fin des hostilités, son premier travail constitue à inventorier et à classer les débris. Dans la foulée, on reconstitue les statues et les chapiteaux. Les murs et les voûtes sont réparés. Les contreforts et les arcs-boutants, dont certains avaient été touchés par des obus, sont consolidés et restaurés.  Couverture provisoire mise en place en 1920. [©Collection LRMH] Au tout début des années 1920, dans cette première période de restauration, Henri Deneux teste sur l’église Saint-Jacques de Reims, elle aussi très dégradée par les bombardements, un système de charpente, constitué de petits éléments en ciment armé et clavetés entre eux. Son idée est extrapolée d’une technique imaginée au XVIe siècle par l’architecte de la Renaissance, Philibert Delorme. Ce dernier avait mis au point une technique de charpente par petits éléments de bois normalisés et assemblés par des clavettes, également en bois. Henri Deneux conserve l’idée de ces dernières, mais remplace les éléments de bois par des pièces en ciment armé. Son procédé est décrit comme « un montage de planches en ciment, d’une section de 20 cm x 4 cm. D’un poids assez faible pour être manipulées par un ou deux ouvriers, sans aucun engin de levage. Et reliées entre elles par un système de mortaises ou d’entailles, de clefs en ciment et de clavettes en bois ». La mise en œuvre de ce procédé donne satisfaction sur l’église Saint-Jacques. Ce test positif encourage Henri Deneux à faire le grand saut. Et à envisager le même principe pour la nouvelle charpente de Notre-Dame de Reims. L’idée d’abandonner le bois est dictée d’une part, par la pénurie de bois nobles, de sections et de longueurs suffisantes. Et d’autre part, par les risques d’incendie d’une charpente en bois et les conséquences qui y sont liées. Il n’était pas non plus possible de réaliser une charpente en béton armé traditionnel. Les structures en pierre étant incompatibles avec les surcharges générées par un tel ouvrage. Deux ans de travaux Réalisation de la charpente en 1925. [©Collection LRMH] Détails d’assemblages au niveau de la nef. [©DR] La réalisation et la mise en œuvre de cette charpente innovante, préfabriquée en atelier, vont durer deux ans, de 1924 à 1926. Les compagnons recouvriront ensuite de plomb la toiture. Ils en profiteront pour rétablir sur la crête, les fleurs de lys qui avaient été supprimées à la Révolution. Le clocher à l’ange et le carillon sont reconstitués. La galerie haute de la nef est reconstruite conformément à l’origine, tout comme les vitraux. Tous ces travaux très coûteux n’auraient pas pu aboutir aussi rapidement sans un mécénat important, américain pour la plupart et particulièrement sans l’aide précieuse des familles Ford, Carnegie et Rockfeller. Henri Deneux, perçu à juste titre comme le sauveur de la cathédrale, est alors promu, pour l’ensemble de ses travaux, chevalier de la Légion d’honneur. Vues de la charpente sur clocher et nef. [©DR] La cathédrale est partiellement rendue au culte en 1927 et reconsacrée… en 1937. Ce sera le plus important chantier de restauration de l’entre-deux-guerres. Aujourd’hui encore, des campagnes de réfection très importantes s’achèvent, comme celle de la tour Nord. Et ce, afin de lui redonner tout son lustre. Ses reliefs et ses sculptures ayant été très endommagés par le funeste incendie du 19 septembre 1914.  Gérard Guérit
Il y a 5 ans et 60 jours

Système de fixation pour façades ventilées – Le système fischer A | C | T (Advanced Curtain wall Technic) pour la fixation des pierres naturelles est sous Avis Technique du CSTB

Le système fischer A | C | T offre aux architectes et aux concepteurs un système complet, innovant et de grande qualité pour la fixation des façades ventilées. En plus des avantages techniques et économiques relatifs au montage, il offre une incroyable liberté de formes architecturales. Il est la clé d’une nouvelle esthétique des façades en pierre. Un vaste champs d’applications pour la conception architecturale Le système fischer A | C | T est compatible avec un grand nombre de matériaux et permet l’utilisation de panneaux de façades en pierre naturelle de 20 mm jusqu’à 70 mm d’épaisseur. Il est possible d’utiliser de grands formats de pierres jusqu’à 3 m2, positionnées en portrait, paysage ou avec un angle, tout en conservant un remplacement individuel aisé et rapide des pierres. Grâce à la technologie de forage tronconique à l’arrière du panneau associée à l’ancrage fischer FZP II, le système fischer A | C | T garantit qu’aucun élément de fixation ne soit visible au niveau du joint. Résultat, l’esthétisme de la façade est préservé et, à contrario des systèmes aggrafés, il n’y a aucun risque d’apparition de coulures sur la façade ou d’éclatements des pierres engendrés par les contraintes dans les chants. Le système A | C | T garantit également des façades parfaitement alignées. Au-delà du domaine d’application de l’avis technique, d’autres matériaux de parement peuvent être fixés tels que le verre, la céramique ou les panneaux en HPL. Un système d’ancrage évalué par le CSTB Le système fischer A | C | T est évalué pour les pierres naturelles par un Avis Technique délivré par le CSTB. Par ailleurs, l’ancrage FZP II pour les pierres naturelles fait l’objet d’une Evaluation Technique Européenne (ETA-11/0145). Une sécurité en toutes circonstances Rapide et facile à mettre en œuvre, tant dans la pose et que le remplacement des pierres, le système fischer A | C | T permet de réduire le temps de construction des façades et de transférer une grande partie des travaux vers l’atelier, ce qui en fait un système économique. Il garantit un ancrage parfaitement sécurisé : • pour les bâtiments situés en zones sismiques, • pour les bâtiments de grandes hauteurs, • pour des variations de températures importantes, • pour des charges élevées dues au vent ou au poids propre. L’ancrage par l’arrière de la pierre augmente considérablement la tenue mécanique de la fixation par rapport à un système d’accrochage au niveau du chant de la plaque. Le positionnement de ces ancrages permet d’optimiser le comportement à la flexion, d’assurer une absence de sinistralité et de réduire les épaisseurs de presque 30 %. La réduction de la masse de parement ainsi obtenue permet de diminuer le chargement de la structure, la quantité de matériaux à acheter et à transporter et, les efforts de manutention pour les équipes de pose. La technologie innovante de forage fischer consiste en un perçage tronconique, réalisé soit sur site, soit en atelier, qui permet l’expansion de l’ancrage FZP II, sans contraindre la pierre. Un service complet dédié au système fischer A | C | T Le système fischer A | C | T ne se limite pas aux produits de fixation innovants. En effet, fischer propose un vaste choix de machines industrielles pour le perçage des pierres naturelles et l’équipe fischer A | C | T apporte aux architectes, aux concepteurs et aux profesionnels de la pose, une assistance complète allant de la phase d’études jusqu’à l’exécution. Cette assistance s’étend de la formation des ingénieurs au dimensionnement jusqu’à la pose des panneaux sur chantier. Système fischer A | C | T : un savoir-faire reconnu à travers des chantiers références Centre des Congrès Robert Schuman de Metz D’une superficie de 15 300 m2, le Centre de Congrès de Metz a ouvert ses portes en septembre 2018. Pour ce projet, le cabinet Wilmotte & Associés a imaginé une façade animée de lames élancées en pierre de Jaumont, une pierre jaune caractéristique de la ville, sur toute la hauteur du bâtiment. Ce rideau de pierre confère une allure aérienne et offre un véritable jeu d’ombre et de lumière. Pour assurer un ancrage, sans contrainte d’expansion et parfaitement invisible de cette façade en pierre, le système de fixation fischer A | C | T a été retenu. Ce sont 40 000 ancrages à verrouillage de forme FZPII 13X26 M8/SO/10 CARBON qui ont été utilisés. Grande Arche de la Défense Construite dans les années 80, la Grande Arche de la Défense est devenue un monument emblématique du quartier d’affaires. Prouesse architecturale, ce cube évidé de verre et de marbre, de 300 000 tonnes, 110 m de largeur, hauteur et profondeur, a pourtant mal résisté aux intempéries et à l’usure du temps. C’est pourquoi, cet édifice a connu d’importants travaux de rénovation. Les sociétés EDM – Ateliers de France et UNIMARBRES, spécialisées dans la réalisation d’ouvrages prestigieux, complexes ou originaux en pierre, ont été en charge du remplacement du marbre de Carrare de la façade et des tympans. Partenaires de fischer sur de nombreux chantiers, elles ont choisis le système de fixation fischer A | C | T pour l’ancrage des nouvelles plaques de granit américain Bethel White. Il répond parfaitement aux besoins architecturaux de l’ouvrage, tout en permettant de préserver son esthétisme. Les spécialistes du Service Technique fischer ont élaboré une solution sur mesure en utilisant le système fischer A | C | T avec les ancrages FZP II à verrouillage de forme à dépouille arrière, pour offrir un ancrage invisible. Au total, près de 50 000 pièces ont été nécessaires pour la fixation des nouvelles plaques de granit. FRAC de Marseille fischer a participé au projet de construction du nouveau bâtiment du Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Marseille. Ce bâtiment revêt un habit de verre, avec une façade de 1700 panneaux en verre émaillé sur 5 étages, qui laisse entrevoir la vie intérieure du site. Suspendus par une ossature en acier galvanisé innovante, montée en applique sur des parois en béton, ces panneaux constituent un brise-soleil moderne et unique. Pour la fixation de ce rideau de verre flottant devant le bâtiment, fischer, en collaboration avec la société Hefi, avait été choisi avec ses chevilles invisibles à expansion FZP-G-Z et son système d’injection FIS V. Pour ce projet, les panneaux de verre émaillé devaient bénéficier d’une fixation invisible, les inserts FZP-G-Z de fischer, qui sont des ancrages non-traversant spécialement dédiés au verre de sécurité trempé et au verre de sécurité feuilleté, ont donc été retenus. Au total, pas moins de 6 750 ancrages sur l’ensemble du bâtiment ont été utilisés pour la fixation des panneaux en verre. De plus, ce chantier a fait l’objet d’une Appréciation Technique d’Expérimentation réalisé avec le support du service technique fischer. Enfin, l’utilisation des inserts FZP-G-Z a permis de préserver l‘esthétisme de la façade.   LEGENDE PHOTO : Pour le gratte-ciel au 99 Hudson Street dans le New Jersey aux États-Unis, 90 000 ancrages Fischer Zykon FZP II fixent les 25 000 m2 de dalles en pierre naturelle de la façade.
Il y a 5 ans et 82 jours

Dossier : Un week-end design à Bruxelles

Restaurants animés, boutiques tendance, musées et galeries d’art… Bruxelles vibre au rythme du design et la création. Après un week-end passé dans la Capitale de l’Europe, la rédaction de Muuuz vous propose un tour d’horizon des adresses incontournables de la capitale belge, des grands espaces culturels aux lieux les plus festifs. Un restaurant : Café FloraLieu mythique installé sur le parvis de la Place Saint-Gilles, le Café Flora est la nouvelle adresse tendance de la capitale, qui avait déjà tapé dans l’œil de la rédaction . Le bistrot historique a en effet fait peau neuve grâce à la collaboration entre le décorateur et designer Lionel Jadot – à qui l’on doit la création des Ateliers Zaventem – et les Atelier J&J – un studio de conception et de fabrication de meubles design. Le tandem réhabilite l’ancien Aegidium avec brio. Le créateur belge choisit de conserver son style années 30 de la salle de spectacle en y apportant une touche contemporaine. Le décor, inspiré par l’univers des cafés milanais, mêle alors mobilier coloré et motifs pop. Idéal pour boire un verre autour de délicieuses tapas, le lieu retrouve aujourd’hui son faste d’antan. . Un espace culturel : BozarA deux pas du Mont des Arts, le Palais des Beaux-Arts, désormais baptisé BOZAR, est un espace culturel pluridisciplinaire à la programmation variée – concerts, expositions, spectacles et autres manifestations artistiques – installé dans le chef-d’œuvre Art nouveau signé Victor Horta. Cette année, à l’occasion du festival EUROPALIA, BOZAR célèbre l’œuvre de Constantin Brancusi. La rétrospective réunit pour la première fois à Bruxelles les œuvres maîtresses du sculpteur roumain – Le Baiser, Leda, Muse endormie – et les créations de ses contemporains, de Marcel Duchamp à Man Ray. Une exposition monographique passionnante qui nous entraîne dans la réflexion de Brancusi sur la sculpture, l’espace et la représentation. . . Un hôtel : Jam Hôtel Installé dans des anciens bureaux, le Jam n’est pas un hôtel classique. Mélanger les genres et les styles, voilà le parti pris de Lionel Jadot, qui signe la décoration de l’hôtel, et de l’agence Olivia Gustot Architectes, qui réalise la rénovation du bâtiment existant. Côté extérieur, la façade a été entièrement rénovée et les toitures ont été aménagées en espaces partagés comprenant une terrasse répartie sur deux niveaux et une piscine chauffée ouverte toute l’année. Entre l’auberge de jeunesse haut de gamme et l’hôtel branché, le Jam comprend 80 chambres, allant de 1 à 18 lits, qui ont toutes conservé la facture industrielle de l’édifice d'origine. La décoration d’intérieur du rez-de-chaussée et du rooftop confié à Lionel Jadot joue la carte de la démesure. Popular, le restaurant de l’hôtel, embarque sa clientèle en Italie à coups de pizzas napolitaines, de burratas crémeuses et de vins italiens. Au centre de la salle trône une installation lumineuse imaginée par le Studio Elémentaires. Le Jam propose ainsi une expérience aussi bien olfactive que gustative. . Une galerie : Eleven SteensJeune galerie ouverte au printemps 2019, Eleven Steens est un vaste espace culturel dédié à la création contemporaine internationale. Le curateur Jean-Marc Dimanche, en charge la direction artistique et du commissariat général du centre culturel, promeut la jeune création à travers une programmation pluridisciplinaire et transversale qui fait la part belle à l’art, au design, à la mode et à l’architecture. Inaugurée à l’occasion de la BRAFA, l’exposition spécial Art & Craft « MATIERE(S) / MANIFESTE » présente jusqu’au 15 mars le travail d’artistes contemporains qui travaillent notamment le bois, la céramique, le textile et le métal. Théâtre de la lumière, la galerie est répartie sur quatre niveaux, d’environ 400 mètres carrés chacun, ouverts sur la rue. Pour le premier accrochage de l’année, le centre guide notre déambulation en dédiant les trois premiers plateaux à l’exposition des créations en bois, céramique et textile. Le dernier étage quant à lui accueille le solo show du designer Johan Viladrich, qui crée des objets minimalistes à partir de matériaux industriels bruts tels que le métal et le polymère. Tapisseries, sculptures, meubles, ou même installation nous invitent ainsi à découvrir le design émergent. Ici, la galerie bruxelloise propose au public de prendre le temps de comprendre les possibilités artistiques de la matière. . Une boutique : Patterns Entre objets vintage et mobilier contemporain, la boutique Patterns mélange les époques et les styles. Ici, les créations de jeunes designers européens cotoyent des pièces classiques. Situé dans le haut de la ville entre la Place du Châtelain et le musée Victor Horta, le showroom s’installe dans un espace lumineux au décor raffiné qui devient l’écrin de la sélection de luminaires, d’assises, de tables et d’objets d’art chinés avec goût par Christian Giraudo. . Un centre culturel : Centre de la gravure et de l’image impriméeSituée à La Louvière, non loin de la capitale, le Centre de la gravure et de l’image imprimée organise des expositions temporaires qui mettent à l’honneur la diversité de la création moderne et contemporaine en dévoilant des clichés, des estampes, des gravures, ou encore des lithographies d’artistes émergents ou mondialement connus. Après deux rétrospectives dédiées à des artistes femmes, Louise Bourgeois et Françoise Pétrovitch, le Centre de la gravure et de l’image imprimée organise la première monographie belge dédiée à la plasticienne américaine Kiki Smith. Jusqu’au 23 février, plus de cent dessins, estampes, collages et sculptures révèlent les multiples facettes de son œuvre syncrétique. L’exposition « Kiki Smith, Entre chien et loup » présente en effet l’univers pluriel de l’artiste empreint de légendes ancestrales ou de contes merveilleux, ses femmes célestes et ses corps féminins, ses créatures hybrides et ses animaux fantastiques : une création marquée par un engagement féministe et social, un monde enchanté et une réflexion sur la mort. Kiki Smith appartient à cette génération d’artistes femmes pionnières et s’impose aujourd’hui comme une figure tutélaire de l’art féministe. . Un espace artistique : MAD Brussels Le MAD de Bruxelles est une école, un lieu où les gens partagent leurs réflexions, leurs connaissances et leurs pratiques de la mode et du design. Actuellement, ce hub créatif expose l’installation Triclinium réalisée par Caroline Wolewinski et Sandro Della. Comme son nom l'indique, la pièce est un voyage au cœur de l’été. Trois confortables banquettes vertes, sur lesquelles on peut s’asseoir ou s’allonger, des petites tables d'appoint, des murs d’un bleu Majorelle éclatant, des céramiques fantaisistes, ou même des plantes crée le décor de cette oasis fantasmée. Pour Triclinium, le duo a remporté le Prix Visual Merchandising à la Design Parade Toulon en 2019. Photographies : 1) © Johan Viladrich2) DR 3) Brancusi Constantin, Muse endormie, 1910 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, © Sabam Belgium, 20194) © Jam Hôtel5) © Johan Viladrich6) © Patterns7) Kiki Smith, Puppet, 1993-1994, Coll-CGIi8) Caroline Wolewinski et Sandro Della Noce, Triclinium, 2019 © Alexandra Bertels Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 102 jours

Rencontre avec : Cutwork

Depuis sa création en 2016, le studio d'architecture et de design Cutwork propose des solutions flexibles et fonctionnelles adaptées à la réalité de nos modes de vie contemporains. À l'occasion du lancement de leur projet social Cortex Shelter – un prototype d’abri durable pour les réfugiés –, la rédaction de Muuuz a rencontré les deux fondateurs de la start-up : l'architecte franco-japonais Antonin Yuji Maeno et l'entrepreneuse américaine Kelsea Crawford. Muuuz : Quelle est la genèse de Cutwork ? Antonin Yuji Maeno : Cutwork est né de la rencontre entre trois personnalités, un architecte, une entrepreneuse, Kelsea Crawford, et un investisseur, le designer graphique Robert Nakata. Avec Kelsea, nous avons fondé notre studio en 2016 autour d’une réflexion sur les nouvelles manières de vivre – la fin de la famille mononucléaire et la grande fragmentation des liens sociaux –, de travailler – la croissance exponentielle des travailleurs indépendants – et de produire – le début de l’économie collaborative, l’essor des technologies de pointe et la fabrication digitale –, car nous avons réalisé que le monde avait beaucoup évolué depuis trois décennies. Depuis 2016, on a réalisé des projets clés : une partie de la Station F, le mobilier des espaces de coliving Flatmates (ajouter le lien vers notre article) et l’abri pour les réfugiés Cortex Shelter. Tous ces projets s’appuient sur une analyse des nouveaux usages de la ville et de l’espace causés par l’arrivée des nouvelles technologies. Nous nous sommes spécialisés dans la conception et l’aménagement d’espaces de coworking et de coliving, car nous avons observé les changements profonds de notre société. Grâce à l’ordinateur portable, la fonction de la pièce n’est plus préétablie : on peut travailler partout, dans le salon, la salle à manger ou encore la chambre. La destination des pièces et des lieux n’est plus standardisée. L’enjeu de notre studio est donc de rendre les espaces plus souples. Kelsea Crawford : Aujourd’hui, nous souhaitons embaucher afin d’agrandir notre équipe de six architectes et designers pour faire face aux projets d’ampleur qui nous tombent dessus, notamment le premier coliving de Russie et la fondation de l’artiste Takesada Matsutani à Paris. Quels ont été vos parcours respectifs ? En quoi vos profils sont-ils complémentaires ? Antonin Yuji Maeno : J’ai d’abord étudié l’architecture à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris Belleville, puis celle de Paris La Villette. Ensuite, je suis partie un an en Inde pour travailler avec l’architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, qui a reçu le prix Pritzker en 2018. A mon retour, j’ai suivi une formation d’entreprenariat dans les domaines de l’ingénierie, des matériaux et des techniques à l’École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers pour développer mon procédé breveté de métal pliable. Ce produit a d’ailleurs été le point de départ de notre studio et lui a donné son nom. Kelsea Crawford : J’ai fait des études de communication et de journalisme à l’Université de Géorgie (Etats-Unis), mais mon parcours d’entrepreneur a commencé dès ma plus tendre enfance. Mon père m’a toujours poussée à entreprendre. A vingt ans, j’ai fondé ma première entreprise de marketing digital en Géorgie. Puis je l’ai vendue, avant de venir m’installer en France où j’ai rencontré Antonin. Pour Cutwork, je m’occupe surtout de la communication, du marketing, des budgets et du business plan, tandis qu’Antonin se charge de la partie créative. Il est aussi très doué pour l’entreprenariat et l’innovation, ce qui est rare. Avec votre mobilier modulable réalisé pour les appartements Flatmates, vous vous êtes référés à la conception japonaise de l’espace. Qu’en est-il de l’utilisation de ces notions architecturales nippones dans votre travail ?Antonin Yuji Maeno : Nous nous inspirons constamment de la conception japonaise de l’espace. Notre idée est de rendre les espaces plus flexibles, plus modulables, et donc plus proches de la manière dont nous vivons réellement dans les villes. Les Japonais sont les maîtres du design compact et des intérieurs modulables. Kelsea Crawford : En France, on utilise un mot pour désigner l’espace, alors qu’au Japon plusieurs termes le définissent. Les notions WA, BA et MA désignent l’espace et ce qui s’y passe. WA nomme l’harmonie, l’espace de concentration, BA signifie l’espace de collaboration, le lieu où il se passe quelque chose, et la notion MA est synonyme d’interstice, l’espace de liberté dans lequel l’inattendu peut se produire. La combinaison de ces trois notions nous permet de repenser et de réévaluer notre conception occidentale de l’espace. Cutwork est né de l’invention de votre procédé innovant de pliage de métal. Quel est son intérêt écologique ? Antonin Yuji Maeno : Notre procédé permet de fabriquer uniquement à la demande. Produire des éléments d’architecture et des pièces de mobilier à la demande est une réponse concrète au contexte de crise écologique actuelle, car ce mode de fabrication évite la délocalisation de la production, la surproduction et le stockage inutile de marchandises invendues. Kelsea Crawford : Cette technologie a l’avantage d’être très efficace. Les pièces métalliques sont produites grâce à des machines de découpe laser à partir de fichiers digitaux. Les pièces de mobilier peuvent donc être fabriquées à proximité du lieu où elles seront montées, puis installées. Le contexte politique et la crise écologique actuels influencent donc votre travail et vos projets. Quel avenir pour le design ? Dans quelle mesure peut-il être une réponse à ces problématiques-là ? Antonin Yuji Maeno : Les changements actuels justifient l’existence de Cutwork. Au niveau environnemental, nous sommes conscients de l’importance du choix des matériaux et des modes de production. C’est pourquoi, nous refusons la production de masse, ainsi que les projets qui ne préservent pas l’environnement et la dignité humaine. Cutwork a d’ailleurs été référencée par l'EIT Climate-KIC parmi les trente premières start-up CleanTech d'Europe.Kelsea Crawford : Notre approche est politique, car nous réfléchissons à la manière d’habiter la ville en tenant compte de la crise environnementale et des enjeux sociaux actuels. Notre conception du design et de l’architecture lutte contre la précarité et l’isolement. La promesse de notre coliving réside dans l’aménagement d’espaces partagés modulables. Avec Cortex Shelter, vous vous tournez vers une architecture sociale. Pourquoi ce projet ? Est-ce également une façon de parler d’un sujet politique extrêmement actuel à travers un dispositif concret ? Antonin Yuji Maeno : Nous avons travaillé avec la société Cortex Composites, qui a inventé et développé le béton roulé, un béton textile mobile sur lequel il suffit d'ajouter de l'eau pour fabriquer des canaux d’irrigation agricole et des murs de rétention durables. Kelsea a rencontré son dirigeant à une conférence Hello Tomorrow qui réunit les acteurs de l’innovation. Suite à cet événement, Cortex Composites nous a missionné pour réfléchir à des applications architecturales de son produit. De cette collaboration est née cette idée de logements abordables, à la fois faciles à fabriquer et durables. Constitué d’une structure de tubes en métal pliables et de pans de ciment, Cortex Shelter est une solution d’habitat pour les réfugiés installés dans des camps. Kelsea Crawford : L’abri Cortex Shelter peut être construit par deux personnes en moins d’une journée. Conçu pour être assemblé facilement à la main avec des matériaux trouvés sur place, la construction du logement ne nécessite aucune compétence technique et aucun équipement. Cortex Shelter permet d’améliorer les conditions de vie des réfugiés, en leur offrant une certaine stabilité et une plus grande sécurité. L’intérêt de ce nouvel abri est de prendre en compte la réalité concrète des camps de réfugiés, car les solutions actuelles destinées à abriter des réfugiés comme les tentes n’offrent pas des conditions de vie décentes. Aujourd’hui, les camps ne sont plus des espaces transitoires, mais sont bâtis comme des villes. Certains réfugiés vivent plusieurs décennies dans le même camp. Si vous aviez un budget illimité et zéro contrainte, quel serait votre projet rêvé ? Antonin Yuji Maeno : Notre projet rêvé pourrait être la conquête de l’espace… Réaliser le premier coliving du futur sur une autre planète, la Lune ou Mars. J’aimerais aussi concevoir une petite cabine préfabriquée à installer sur les toits des immeubles déjà existants. Kelsea Crawford : Nous aimerions également travailler sur des projets urbains de grande ampleur qui ont un véritable impact social sur le long terme. La réalisation d’un coliving intergénérationnel, où cohabiteraient des jeunes et des seniors, serait une belle avancée sociale. Pour en savoir plus, visitez le site de Cutwork Photographies : © Ladegaine Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 147 jours

Événement : Design Miami 2019

Comme chaque année, Design Miami révèle les dernières tendances du design. Pour sa quinzième édition, la foire – qui se tient jusqu’au 8 décembre en Floride – accueille plus de trente galeries venues du monde entier pour exposer des pièces d’exception. Zoom sur cinq nouveautés. Le salon Design Miami réunit annuellement collectionneurs, créateurs, galeristes, conservateurs et critiques internationaux pour célébrer le design d’hier et d’aujourd’hui, des pièces iconiques aux dernières nouveautés, en passant par des collaborations inédites. Design Miami s’impose non seulement comme un salon haut de gamme destiné aux professionnels, mais initie également des visiteurs amateurs au design contemporain. Revue des cinq créations les plus surprenantes de l’édition 2019. Daniel Arsham, Paris Chaise Lounge I, 2019La galerie new-yorkaise Friedman Benda présente une installation immersive, réalisée par Daniel Arsham, qui nous plonge dans un univers domestique imaginaire. Le plasticien américain a imaginé une collection de meubles originale inspirée par sa maison de Long Island signée Norman Jaffe. Son assise composite Paris Chaise Lounge I fait particulièrement sensation, car elle dévoile un vocabulaire artistique qu’on ne lui connaissait pas. . Harry Nuriev x Balenciaga, The Balenciaga Sofa, 2019 À l’occasion de la foire, l’architecte et designer Harry Nuriev crée pour Balenciaga un canapé écoresponsable haut en couleur intégralement réalisé à partir d’anciens vêtements et chutes de la marque. Une manière pour le tandem de promouvoir le respect de l’environnement dans l’industrie de la mode et du design. . Virgil Abloh, Aqua Alta Set, 2018Après un passage remarqué à la Biennale de Venise, Virgile Abloh expose à Design Miami sa ligne de mobilier Aqua Alta Set. Les meubles de la série – des bancs, des chaises et des luminaires – en bronze poli sont légèrement inclinés comme s’ils coulaient dans les eaux de la lagune vénitienne. Une collection poétique qui s’inscrit parfaitement dans la thématique de la foire choisie par le commissaire Aric Chen, Elements : Water. . Andrew Kudless x Louis Vuitton, Swell wave shelf, 2019Louis Vuitton présente sa collection de mobilier Objets Nomades constituée de pièces imaginées depuis 2012 par des créateurs célèbres tels que Damien Langlois-Meurinne, Patricia Urquiola ou Marcel Wanders. La dernière acquisition de la maison de mode est un meuble en bois de chêne clair et sangles de cuir rouge vif qui n’est autre que l’étagère Swell wave shelf dessinée par l’architecte et designer américain Andrew Kudless pour la marque française. . Léa Mestres, Bubble armchair, 2019Dans le cadre de sa participation à la foire, la galerie parisienne SCENE OUVERTE dévoile la dernière pièce de la jeune designer française Léa Mestres : une chaise bleue aux courbes naïves. Cette assise aux allures de gros bonbon acidulé prendra place aux côtés de la sculpture Coral Light de Willima Coggin sur le stand de la galerie. Pour en savoir plus, visitez le site du salon Design Miami Photographies : 1) courtesy Friedman Benda et Daniel Arsham / Photographie par Daniel Kukla2) courtesy Harry Nuriev and Balenciaga 3) courtesy Carpenters Workshop Gallery4) courtesy Louis Vuitton5) courtesy Galerie SCENE OUVERTE Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 186 jours

Le système fischer A | C | T (Advanced Curtain wall Technic) pour la fixation des pierres naturelles est sous Avis Technique du CSTB

Ce système fischer offre aux architectes et aux concepteurs un système complet, innovant et de grande qualité pour la fixation des façades ventilées. Le système fischer A | C | T est la clé d’une nouvelle esthétique des façades en pierre. En plus des avantages techniques et économiques relatifs au montage, il offre une incroyable liberté de formes architecturales. Pour une liberté de création architecturale Le système fischer A | C | T offre un vaste champ d’applications pour la conception architecturale. Il est compatible avec un grand nombre de matériaux et permet l’utilisation de panneaux de façades en pierre naturelle de 20 mm jusqu’à  70 mm d’épaisseur. Il est possible d’utiliser de grands formats de pierres jusqu’à 3 m2, positionnées en portrait, paysage ou avec un angle, tout en conservant un remplacement individuel aisé et rapide des pierres. Grâce à la technologie de forage tronconique à l’arrière du panneau associée à l’ancrage fischer FZP II, le système fischer A | C | T garantit qu’aucun élément de fixation ne soit visible au niveau du joint. Résultat, l’esthétisme de la façade est préservé et, à contrario des systèmes aggrafés, il n’y a aucun risque d’apparition de coulures sur la façade ou d’éclatements des pierres engendrés par les contraintes dans les chants. Le système A | C | T garantit également des façades parfaitement alignées. Au-delà du domaine d’application de l’avis technique, d’autres matériaux de parement peuvent être fixés tels que le verre, la céramique ou les panneaux en HPL. Une sécurité en toutes circonstances Rapide et facile à mettre en œuvre, tant dans la pose et que le remplacement des pierres, le système fischer A | C | T permet de réduire le temps de construction des façades et de transférer une grande partie des travaux vers l’atelier, ce qui en fait un système économique. Il garantit un ancrage parfaitement sécurisé : • pour les bâtiments situés en zones sismiques, • pour les bâtiments de grandes hauteurs, • pour des variations de températures importantes, • pour des charges élevées dues au vent ou au poids propre. L’ancrage par l’arrière de la pierre augmente considérablement la tenue mécanique de la fixation par rapport à un système d’accrochage au niveau du chant de la plaque. Le positionnement de ces ancrages permet d’optimiser le comportement à la flexion, d’assurer une absence de sinistralité et de réduire les épaisseurs de presque 30 %. La réduction de la masse de parement ainsi obtenue permet de diminuer le chargement de la structure, la quantité de matériaux à acheter et à transporter et, les efforts de manutention pour les équipes de pose. La technologie innovante de forage fischer consiste en un perçage tronconique, réalisé soit sur site, soit en atelier, qui permet l’expansion de l’ancrage FZP II, sans contraindre la pierre. Un système d’ancrage évalué par le CSTB Le système fischer A | C | T est évalué pour les pierres naturelles par un Avis Technique délivré par le CSTB. Par ailleurs, l’ancrage FZP II pour les pierres naturelles fait l’objet d’une Evaluation Technique Européenne (ETA-11/0145). Un service complet dédié au système fischer A | C | T Le système fischer A | C | T ne se limite pas aux produits de fixation innovants. En effet, fischer propose un vaste choix de machines industrielles pour le perçage des pierres naturelles et l’équipe fischer A | C | T apporte aux architectes, aux concepteurs et aux profesionnels de la pose, une assistance complète allant de la phase d’études jusqu’à l’exécution. Cette assistance s’étend de la formation des ingénieurs au dimensionnement jusqu’à la pose des panneaux sur chantier. Système fischer A | C | T : un savoir-faire reconnu à travers des chantiers références Centre des Congrès Robert Schuman de Metz D’une superficie de 15 300 m2, le Centre de Congrès de Metz a ouvert ses portes en septembre 2018. Pour ce projet, le cabinet Wilmotte & Associés a imaginé une façade animée de lames élancées en pierre de Jaumont, une pierre jaune caractéristique de la ville, sur toute la hauteur du bâtiment. Ce rideau de pierre confère une allure aérienne et offre un véritable jeu d’ombre et de lumière. Pour assurer un ancrage, sans contrainte d’expansion et parfaitement invisible de cette façade en pierre, le système de fixation fischer A | C | T a été retenu. Ce sont 40 000 ancrages à verrouillage de forme FZPII 13X26 M8/SO/10 CARBON qui ont été utilisés. Grande Arche de la Défense Construite dans les années 80, la Grande Arche de la Défense est devenue un monument emblématique du quartier d’affaires. Prouesse architecturale, ce cube évidé de verre et de marbre, de 300 000 tonnes, 110 m de largeur, hauteur et profondeur, a pourtant mal résisté aux intempéries et à l’usure du temps. C’est pourquoi, cet édifice a connu d’importants travaux de rénovation. Les sociétés EDM – Ateliers de France et UNIMARBRES, spécialisées dans la réalisation d’ouvrages prestigieux, complexes ou originaux en pierre, ont été en charge du remplacement du marbre de Carrare de la façade et des tympans. Partenaires de fischer sur de nombreux chantiers, elles ont choisis le système de fixation fischer A | C | T pour l’ancrage des nouvelles plaques de granit américain Bethel White. Il répond parfaitement aux besoins architecturaux de l’ouvrage, tout en permettant de préserver son esthétisme. Les spécialistes du Service Technique fischer ont élaboré une solution sur mesure en utilisant le système fischer A | C | T avec les ancrages FZP II à verrouillage de forme à dépouille arrière, pour offrir un ancrage invisible. Au total, près de 50 000 pièces ont été nécessaires pour la fixation des nouvelles plaques de granit. FRAC de Marseille fischer a participé au projet de construction du nouveau bâtiment du Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Marseille. Ce bâtiment revêt un habit de verre, avec une façade de 1700 panneaux en verre émaillé sur 5 étages, qui laisse entrevoir la vie intérieure du site. Suspendus par une ossature en acier galvanisé innovante, montée en applique sur des parois en béton, ces panneaux constituent un brise-soleil moderne et unique. Pour la fixation de ce rideau de verre flottant devant le bâtiment, fischer, en collaboration avec la société Hefi, avait été choisi avec ses chevilles invisibles à expansion FZP-G-Z et son système d’injection FIS V. Pour ce projet, les panneaux de verre émaillé devaient bénéficier d’une fixation invisible, les inserts FZP-G-Z de fischer, qui sont des ancrages non-traversant spécialement dédiés au verre de sécurité trempé et au verre de sécurité feuilleté, ont donc été retenus. Au total, pas moins de 6 750 ancrages sur l’ensemble du bâtiment ont été utilisés pour la fixation des panneaux en verre. De plus, ce chantier a fait l’objet d’une Appréciation Technique d’Expérimentation réalisé avec le support du service technique fischer. Enfin, l’utilisation des inserts FZP-G-Z a permis de préserver l‘esthétisme de la façade.
Il y a 5 ans et 243 jours

Événement : Calder Stories

Alexander Calder est célébré dans une exposition monographique d'ampleur organisée par le Centro Botín de Santander (Espagne) en étroite collaboration avec la Fondation Calder (New York). Dans le lumineux bâtiment signé Renzo Piano se déploie une scénographie originale également imaginée par l'architecte italien, révélant la face cachée de ce génie de la peinture et de la sculpture moderne américaine. Inauguré en juin 2017, le Centro Botín est un jeune centre d'art installé dans un édifice contemporain de 8.739 mètres carrés. Le bâtiment s'articule en deux volumes reliés et posés sur des piliers et des colonnes. Ainsi surélevée, l'institution domine la baie et permet aux visiteurs d'apprécier un magnifique panorama. Baignés de lumière naturelle, les espaces d'exposition mettent en valeur les différents accrochages. L'exposition temporaire « Calder Stories », dont le commissariat a été confié au critique d'art zurichois Hans Ulrich Obrist, nous invite à découvrir jusqu'au 3 novembre les secrets de l'œuvre de Calder. A cette occasion, le musée espagnol a réuni près de 80 œuvres tirés des fonds de grandes collections internationales et de la Fondation. S'il est d'abord connu pour ses sculptures suspendues, les « mobiles », et ses installations monumentales, les « stabiles », Calder a aussi travaillé à des projets plus confidentiels, qui n'ont pas toujours été menés à terme. « Depuis 1990, je collecte des informations sur un type inhabituel d'art, les projets non réalisés. Ces voies qui n'ont pas été empruntées constituent un réservoir d'idées artistiques : des projets relégués aux oubliettes, directement ou indirectement censurés, incompris, rejetés par les autorités, perdus ou non réalisables. », explique le commissaire. Des projets inaboutis, des propositions avortées pour des commandes publiques, des créations chorégraphiques et scéniques non-réalisées, des maquettes, des croquis, sont autant d'objets inédits présentés dans cet accrochage passionnant. Avec ce parti pris original, Hans Ulrich Obrist met l'accent sur les coulisses d'une œuvre d'envergure et fait de « Calder Stories » une véritable exposition-événement. A ne pas manquer ! Photographies : 2019 Calder Foundation, New York / VEGAP, Santander Pour en savoir plus, visitez le site du Centro Botín
Il y a 5 ans et 245 jours

Vente chez Christie's des œuvres d'art de l'architecte Ieoh Ming Pei

Christie's va organiser au cours des prochains mois la vente à New York, Los Angeles, Hong Kong et Paris de la prestigieuse collection d’œuvres d'art de l'architecte Ieoh Ming Pei et de sa femme Eileen Loo, a annoncé mardi la maison de ventes américaine.
Il y a 5 ans et 249 jours

Patriarche : Eklo Hôtels

Le groupe Eklo Hôtels mise sur le vert et continue de tisser sa toile sur le territoire français avec son tout nouvel établissement posé sur la rive droite de Bordeaux, tout juste sacré cinquième hôtel vertueux de l'hexagone. Le bureau d'architectes Patriarche réveille la belle endormie en dévoilant Eklo Bordeaux, un hôtel entièrement écoresponsable. Petit frère des trois premiers complexes de l'hôtelier nouvelle génération – lancé par Emmanuel Petit en 2014 –, il remporte déjà tous les honneurs en devenant le 5e hôtel le plus écolo de France selon Betterfly Tourism. Derrière sa façade bleue bardée de lames de bois recyclables - issues de forêts gérées durablement - se cache une ossature de 2 450 mètres carrés abritant 127 chambres investies par le studio Janréji. De la chambre double à la chambre familiale en passant par les chambres dortoirs pour six personnes, chaque espace est optimisé au maximum afin de consommer le moins d'énergie possible. Dans les salles de bains, pas de produits jetables mis à disposition des clients mais des récipients rechargeables pour limiter la production de déchets. Les lavabos et les douches sont également équipés d'aérateurs afin de réduire la consommation d'eau tandis que côté électricité, des économiseurs d'énergie sont installés dans chaque pièce alimentée par géothermie ainqi que par les panneaux photovoltaïques installés sur le toit en ardoise de la bâtisse. Aux fourneaux, les plats sont concoctés par des têtes toquées à partir de produits issus de circuits courts. Les bières sont brassées à Mérignac, les jus de fruit proviennent du quartier des Chartrons à deux pas du centre-ville où le café est travaillé par des artisants torréfacteurs. Et parce que rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme, un potager urbain est sorti de terre afin d'alimenter le restaurant en produits frais et de saison dont les pelures finissent non pas à la poubelle, mais au compost. « Nous apportons une nouvelle offre qui peut concurrencer Airb'n'b mais qui apporte aussi un renouveau dans l'hôtellerie économique traditionnelle » Emmanuel Petit, fondateur d'Eklo Hôtels A la frontière entre les codes de l'hôtellerie classique et ceux de l'auberge de jeunesse, ici la vie en communauté est au cœur du projet. Dans les espaces partagés de 200 mètres carrés, ouvrant ses portes également aux habitants de la ville, les fauteuils clubs se mêlent aux chaises et tables dépareillées aux côtés de baby-foot et de jeux d'arcade. Petit plus, la cuisine à l'américaine ouverte sur l'espace détente permettant aux hôtes de mettre la main à la patte s'ils le désirent. Voilà une bonne adresse pour des vacances écoresponsables ! Pour en savoir plus, visitez le site de Patriarche  Photographies : Studio Janréji  
Il y a 5 ans et 273 jours

Un cabinet d'architectes propose un projet de cathédrale éphémère devant Notre-Dame

Un projet de cathédrale éphémère devant Notre-Dame, utilisant notamment le bois brûlé comme symbole de résistance, a été présenté par un cabinet d'architectes américain afin de permettre aux croyants de se rassembler pendant les quelques années de sa restauration, ont annoncé à l'AFP ses concepteurs.
Il y a 5 ans et 278 jours

Feu vert pour la construction controversée d'une tour de plus de 150 mètres à Toulouse

Le permis de construire de la Tour Occitanie, un gratte-ciel végétalisé de plus de 150 mètres de haut dessiné par l'architecte américain Daniel Libeskind, a été signé par la mairie de Toulouse qui veut en faire la "signature architecturale" de la Ville rose, a-t-on appris mercredi auprès de la municipalité.
Il y a 5 ans et 305 jours

Virgil Abloh : TWENTYTHIRTYFIVE

Retour vers le futur avec l'installation TWENTYTHIRTYFIVE du créateur prolifique Virgil Abloh pour laquelle il réinterprète des pièces iconiques du français Jean Prouvé et des frères Eames à partir des archives de l'éditeur suisse Vitra. Une nouvelle page s'ouvre dans l'épopée de Virgil. Le directeur artistique des collections homme de Louis Vuitton et de sa propre marque Off-White sort à nouveau brièvement des podiums pour rejoindre la scène design. Après une série de mobilier et d'accessoires pour Ikea, il signe TWENTYTHIRTYFIVE en collaboration avec Vitra à l'occasion de Art Basel. C'est dans la caserne de pompiers créée par l'architecte Zaha Hadid sur le Vitra Campus en Allemagne — transformée en véritable capsule temporelle le temps de l'installation — que l'américain touche-à-tout a imaginé l'intérieur d'un jeune d'aujourd'hui en 2035. Pour se faire, Virgil Abloh s'est replongé dans les archives des best-sellers de l'éditeur afin de les réinterpréter et d'inspirer les nouvelles générations. Fasciné par le travail de Jean prouvé, il repense le fauteuil Anthony à partir d'une assise en plexiglas reposant sur un piètement en métal laqué paré d'orange vif. Tout comme la lampe Petite Potence qu'il réinterprète dans un style néo-industriel. Parmi les créations phares exposées on retrouve également le tabouret B de Charles et Ray Eames et la Ball chair imaginée par Eero Aarnio. Dans ce décor à la frontière entre le passé et le futur s'expose également une étagère modulaire composées de blocs en céramique numérotés de 1 à 999. Une collection disponible en édition limitée et à découvrir jusqu'au 31 juillet 2019. Pour en savoir plus, visitez le site de VITRA  Photographies : JULIEN LANOO
Il y a 5 ans et 328 jours

James Casebere : Maquettes architecturales

« Le Saviez Vous », les plans larges du Grand Budapest Hotel de Wes Anderson (2014) présentent en réalité des miniatures de 3 mètres de haut ? Une prouesse dans l'univers de la maquette que l'architecte et artiste américain James Casebere n'a pas attendu de voir arriver pour, lui aussi, créer des univers (presque) habitables fantasques et colorés conjuguant modèles réduits et travail photographique. Basé à New York (USA), la pratique du plasticien James Casebere, aujourd'hui âgé de 66 ans, se situe au croisement de bien des disciplines, de l'architecture à la photographie en passant par la sculpture et l'histoire de l'art. Exerçant depuis déjà plus de 40 ans, l'artiste explore différents champs, créant de petits univers singuliers à chacun de ses cycles de création.Son travail figure d'ailleurs dans les plus grandes institutions internationales : le MoMA, le Guggenheim, le Whtiney Museum ou encore la Tate Gallery, toutes s'arrachent les réalisations intemporelles et étonnantes de James Casebere. Le dernier projet en date ? Une série qui rend hommage à l'architecture moderne et aux nuances éclatantes des travaux de l'architecte mexicain Luis Barrágan. Divers formats qui répondent tous au même point commun : la présence de l'eau sur laquelle les ouvrages miniatures colorés de Casebere semblent flotter, se reflétant dans l'onde avec grâce. On y retrouve également les lignes marquées et dramatiques et la géométrie si particulière qui caractérisent les ouvrages de Barrágan. « Mes premiers travaux posaient simplement un objet au centre de l'image. Mais, quelques temps après, j'ai décidé de supprimer l'objet dans l'espoir que le spectateur y prenne place, y trouve ses marques. En fin de compte, j'ai réalisé que ce qui importait était l'espace, la lumière, la couleur et la texture. » confie d'ailleurs l'artiste. C'est vrai que nous, on s'y voit bien dans ses petites maisons, entouré de la mer. Pour en savoir plus, visitez le site de James Casebere Photographies : James Casebere
Il y a 5 ans et 340 jours

La France et le Louvre rendent hommage à Ieoh Ming Pei

La France et le Louvre ont salué l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, auteur de la pyramide du Louvre, en soulignant sa capacité à être moderne et novateur dans le respect des structures classiques.
Il y a 5 ans et 342 jours

Pour les JO 2024 le site de la tour Eiffel sera piétonnisé et végétalisé

Les Jeux Olympiques de 2024 auront lieu à Paris. Un appel d’offre international avait été lancé en 2018, pour que les aménagements sur le site de la tour Eiffel aient lieu avant cet événement mondial. En effet le passage du Trocadéro à la tour Eiffel sera presque entièrement piétonnisé et végétalisé. Seuls les transports en commun et les transports doux auront aussi le droit d’y accéder. C’est le projet nommé « One », de l’architecte américaine Kathryn Gustafson, qui a été retenu par la commission d’appel d’offre international. Les travaux débuteront fin 2020 ou début 2021 et se termineront en 2023. Une fois les Jeux Olympiques terminés, les travaux reprendront, entre la place Jacques-Rueff et l’École militaire, pour qu’en 2030 tous les travaux soient fini. Cet aménagement ne fera pas moins de 54 hectares pour 72 millions d’euros. Le but étant que les 20 millions de personnes par an qui disent visiter la tour Eiffel, puissent retrouver un environnement calme et naturel en plein cœur de paris.
Il y a 5 ans et 347 jours

Ieoh Ming Pei, l’architecte de la pyramide du Louvre, est mort

L’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei – considéré comme le Nobel de l’architecture – s’est éteint jeudi 16 mai à l’âge… Cet article Ieoh Ming Pei, l’architecte de la pyramide du Louvre, est mort est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 347 jours

Mort de Ieoh Ming Pei, architecte de la pyramide du Louvre, à 102 ans

L'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, concepteur de nombreux édifices marquants, de la pyramide du Louvre à la Banque de Chine à Hong Kong, est mort à 102 ans, a-t-on confirmé jeudi auprès du cabinet d'architectes new-yorkais de ses fils, Pei Partnership Architects.
Il y a 5 ans et 347 jours

Le père de la Pyramide du Louvre, Ieoh Ming Pei est mort

Ieoh Ming Pei a signé la Pyramide du Louvre. [©ACPresse] Agé de 102 ans, l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei nous a quittés ce jeudi 16 mai. Il laisse partout dans le monde, de l’Asie au continent américain en passant par l’Europe, des réalisations, témoins de sa vision architecturale. Avec un dessin qui s’inscrit dans une modernité certaine, tout en flirtant avec le classicisme pour toujours rappeler les racines d’un projet et de son environnement. Né à Canton, en Chine, en 1917, il part en 1935 aux Etats-Unis où il obtient un diplôme du MIT et de design à l’Université d’Harvard. Là, il fait partie de l’atelier de Walter Gropius, fondateur du Bauhaus. Professeur assistant à Harvard, directeur d’architecture dans le cabinet Webb & Knapp, il enchaîne les missions avant de créer sa propre agence, I.M. Pei et associés, en 1955. Les projets se succèdent, tout d’abord aux Etats-Unis, puis partout dans le monde. [©ACPresse] L’architecte sera de nombreuses fois distingué pour son travail, notamment par un prix Pritzker en 1979, la médaille d’or de l’Institut américain d’architecture et en 1981, la Grande médaille d’or de l’Académie française d’architecture. Ieoh Ming Pei a notamment réalisé, la bibliothèque J.F Kennedy, à Boston (1982), la Banque de Chine, à Hong Kong (1989), ou encore l’annexe du musée historique allemand (2003) ou le musée d’art islamique à Doha (2008). Il y a des réalisations qui divisent les raisons. Ainsi, lorsque Ieoh Ming Pei propose une pyramide de verre à François Mitterrand pour repenser le Grand Louvre, les Français se passionnent, entre effroi et émerveillement… Plus d’une trentaine d’années après, qui imaginerait le Louvre sans sa Pyramide, majestueuse, et ses hordes de touristes, qui posent fièrement le doigt en l’air pour (presque) en toucher sa pointe. Qui pourrait rentrer sous la place du Carrousel, sans apprécier cette pyramide inversée de 180 t… Ces anecdotes de vie, cet étonnement lorsqu’on découvre le site pour la première fois et cet enthousiasme quand nous, Parisien, lui rendons visite, comme à une vieille amie, resteront dans la prospérité. Merci pour ces émotions M. Pei. L’article Le père de la Pyramide du Louvre, Ieoh Ming Pei est mort est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 347 jours

Ieoh Ming Pei, père de la pyramide du Louvre, s'est éteint à 102 ans

DISPARITION. L'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei est décédé ce jeudi 16 mai 2019 à New York à l'âge de 102 ans. Concepteur de la fameuse pyramide en verre du Palais du Louvre, l'homme a également signé de nombreuses réalisations de par le monde et a notamment reçu le prix Pritzker. Portrait.
Il y a 5 ans et 347 jours

Ieoh Ming Pei, homme de l’harmonie et des formes pures

L’architecte américain, né en Chine en 1917 est décédé le 16 mai à l’âge de 102 ans. Aussi attentif au respect de l’esprit des lieux qu’il était pragmatique, Ieoh Ming Pei s’était fait reconnaître pour ses constructions aux géométries simples et puissantes. En France, l’architecte a surtout été l’auteur du projet du Grand Louvre et de sa pyramide qui, pour beaucoup, restera « la pyramide de Pei ».
Il y a 5 ans et 362 jours

IKEA : Collection Art Event 2019

Déjà cinq ans que la marque de mobilier suédoise IKEA s'associe à des artistes contemporains pour imprégner ses collections de l'âme des créateurs. Considérée comme une façon de démocratiser l'art contemporain, la collection permet à huit créateurs de s'offrir une place dans tous les intérieurs. Entre avant-garde et pop culture, voilà un beau clin d'œil fait aux amateurs d'art contemporain. Un tapis est un véritable investissement financier et esthétique. Plus qu'un objet fonctionnel, il offre, sous la bienveillance des maisons d'éditions, une valeur ajoutée aux intérieurs, leur conférant allure et confort. La firme IKEA a décidé de faire de ces objets traditionnels de décoration un terrain d'exploration artistique menée par huit plasticiens internationaux. Une affaire d'arts !Avec Art Event 2018, la collection en édition limitée offre une chance à tous les budgets de s'approprier des objets symboliques qui donneront un caractère affirmé aux murs et planchers. « Que vous les piétiniez ou les accrochiez à un mur, ces tapis deviendront des points d'exclamation dans la maison ! » Henrik Most, Directeur de création IKEA Virgil Abloh, architecte de formation, designer New-Yorkais, revisite les tapis persans à travers 5 modèles quand le duo étasunien Chiaozza revisite les scènes printanières des déserts américains qui ont bercé leur enfance. Craig Green, designer de mode londonien, propose une esthétique issue de la culture populaire et de l'univers manga, tandis que Misaki Kawai, originaire du Japon, s'inspire des animaux dans sa création loufoque. Les tapis difformes ont aussi toute leur place dans cette collection : Noah Lyon, avec sa création illustrée en noir et blanc, et Supakitch, un artiste français rompu de l'univers du tatouage. Enfin, Seulgi Lee (Corée) et Filip Pagowski (Pologne) privilégient quant à eux des formes minimalistes mais tout aussi marquées. Un tour du monde en édition limitée. Pour en savoir plus, visitez le site de IKEA Photographies : DR
Il y a 6 ans et 57 jours

Disparition de Kevin Roche

L'architecte américain originaire de Dublin, Kevin Roche, est mort le 1er mars dernier à l'âge de 96 ans à son domicile de Guilford, dans le Connecticut. Élève de Ludwig Mies van der Rohe à l'Illinois Institute of Technology de Chicago, il commence à travailler à partir de 1950 avec celui qui sera son mentor, l'architecte finlandais Eero Saarinen,  jusqu'à la mort de ce dernier, en 1961. Il reprend alors la direction de l'agence en association avec John Dinkeloo. Avec ce nouveau...
Il y a 6 ans et 60 jours

Leopold Banchini et Daniel Zamarbide: Dodge House

Dans le vieux centre de Lisbonne (Portugal), la Dodge House passerait presque inaperçue... Et pourtant. C'est derrière une façade intacte, témoin de l'héritage architectural du quartier de Mouraria, que se dévoile une maison humble aux proportions singulières , "uvre des architectes Leopold Banchini et Daniel Zamarbide. Mouraria, Lisbonne. Ce centre historique a vu sa popularité croître depuis la dernière campagne de restauration et de réhabilitation. Un patchwork de façades et de ruines colorées, faites de briques, de béton, de fresques ou d'azulejos qui a transformé son ancienne réputation de bidonville en un authentique enchevêtrement architectural dans la ville. Cette dernière fait pourtant face à un marché de l'immobilier limité et tendu, qui impose aux architectes de composer avec quantité de logements denses et étriqués, le tout avec peu de moyens. C'est derrière l'une de ces façades restaurées que se cache la modeste " mais néanmoins inspirante ", Dodge House. Etablie sur 4 niveaux de moins de 40 mètres carrés chacun, la résidence réalisée par les deux architectes du projet, Leopold Banchini et Daniel Zamarbide, conserve un extérieur intact et discret pour révéler une astucieuse composition intérieure, une modernité inspirée d'Irving Gill, un architecte américain, pionnier dans le design rationnel et minimal, et occupé par des causes sociales.Avec l'économie de moyen comme ligne conductrice, les maîtres d'"uvre utilisent des matériaux locaux dans l'édification du projet. Les concepteurs ont choisi d'exploiter la force structurelle du bâtiment, en conservant un plafond en pleine hauteur dans la pièce à vivre. Celle-ci communique directement avec les trois chambres " une par étage -, disposées en mezzanines ouvertes, exploitant avec générosité le manque d'espace de la maison de 94 mètres carrés. Le mur donnant sur rue doit composer avec une devanture opaque et fermée, qui fait écho au choix des architectes de miser sur une fonction moins commercialisable du bâtiment. C'est pourquoi les ouvertures sont disposées avec autant d'intelligence sur les deux façades exploitables du projet : face à la cour, une large baie vitrée pivotante donnant sur l'espace à vivre, ainsi que des fenêtres arquées ; et sur les surfaces horizontales, des trouées apportent une lumière zénithale dans les chambres. L'espace intérieur, mélange de briques blanches et de béton, habillé de marbre grâce au mobilier, conserve une identité minimaliste dans des tons à la fois nobles et bruts. La réalisation communique la complexité du bâti avec une lecture simple et déliée d'un volume peu évident. Elle répond avec habileté aux défis que présente le contexte architectural portugais. Un bel exemple d'ingéniosité. Pour en savoir plus, visitez le site de Leopold Banchini Photographies : Dylan Perrenoud
Il y a 6 ans et 81 jours

Reutov Design : Appartement à New York

Apporter un peu de la chaleur du sud en plein c"ur de la Grosse Pomme, une gageure ? C'est en tout cas le défi relevé avec brio par le designer et architecte d'intérieur Dmitry Reutov qui décline les couleurs vives des rues de Mexico (Mexique) en un mobilier contemporain, offrant aux résidents d'un appartement new-yorkais un peu de répit dans leur quotidien de citadins. Situé au sud de Manhattan (USA), un deux pièces de 55 mètres carrés subit un traitement haut en couleur ! Lassés de vivre dans un foyer aussi gris que l'environnement urbain dans lequel il s'inscrit, ses propriétaires ont donné une seule directive au studio russe Reutov Design : modifier sans concession leur espace vital à condition de ne pas utiliser le blanc. Une contrainte qui n'a, semble-t-il, pas suffit à réfréner la créativité de Dmitry Reutov, fondateur de l'agence éponyme en charge de cette mission. Largement inspiré par les tonalités éclatantes définissant les rues de la capitale mexicaine, le concepteur transforme un logement traditionnel en un écrin de couleurs hors du temps, actuel et régressif à la fois. Non sans rappeler les réalisations de l'architecte sud-américain Luis Barragán, l'ensemble invite au voyage, faisant instantanément oublier à ses résidents la grisaille et le bruit de la métropole une fois le palier franchi. Les parois du salon sont entièrement repeintes en rose, nuance équilibrée par le sol en ciment teinté en vert menthe. Une palette forte que l'on retrouve également dans le mobilier d'inspiration années 1970 aux silhouettes circulaires. La large présence de terrazzo et de cactus de grandes tailles renvoient à un paysage du sud plus traditionnel, comme un clin d'"il aux références de Reutov Design. Délimités par des cylindres en polyuréthanes, les différents espaces de la pièce de vie communiquent visuellement grâce à la présence d'une fenêtre ronde en plastique orange placée entre le hall d'entrée et la cuisine. Si la pièce principale détonne par sa colorimétrie affirmée, la chambre à coucher est quant à elle plus sobre, renvoyant plus frontalement à l'architecture vernaculaire mexicaine, notamment grâce à la présence d'une structure en échelle recouverte de plâtre puis teinte en rose reproduisant ainsi la texture de la pierre colorée des édifices de la Ville de l'Espérance. Au mur, un papier peint artisanal reproduit les couchers de soleil de l'Amérique centrale, pour un dépaysement des plus total. Comme quoi, less is " not always " more ! Pour en savoir plus, visitez le site de Reutov Design Photographies : DR
Il y a 6 ans et 172 jours

Michael Malapert : Cin Cin

Nouvelle adresse à tester d'urgence, Cin Cin a ouvert ses portes récemment sur les Grands Boulevards (9e). Ici, le propriétaire propose des plats italiens mijotés avec soin, dans un local rénové par l'architecte d'intérieur Michael Malapert. Un rendu qui rappelle une cantinetta new-yorkaise des quartiers de Little Italy, mélange d'esthétique américaine des années 1970 aux couleurs de la Riviera italienne et de la Dolce Vita. Une popote multiculturelle à laquelle le concepteur n'a pas manqué d'ajouter sa touche parisienne. À peine le visiteur a-t-il posé le pied sur le trottoir du 9, Boulevard Poissonnière, pour dîner au Cin Cin, que le ton lui est donné. Il faut dire que l'architecte d'intérieur en charge de la rénovation de ce local de 200 mètres carrés qui accueillait autrefois une pizzeria, Michael Malapert, n'a pas eu froid aux yeux en imaginant une façade bariolée, dont les couleurs pastel ont l'air de sortir tout droit sortir d'un film de Wes Anderson. À l'intérieur aussi, l'espace semble provenir d'une recherche cinématographique. Excentrique au possible, il est un imbroglio maîtrisé de formes géométriques acidulées évoquant des influences variées " italiennes, américaines, françaises ", lesquelles se manifestent dans les assises aux formes multiples, dans les tables en marbre de Carrare, ou encore dans le calepinage de la faïence qui habille le comptoir. Autrefois situé au fond du volume, ce bar trouve désormais place à l'avant du restaurant, pour permettre à l'équipe d'Hugues Courage, le propriétaire, d'accueillir directement ses clients. Derrière, des alcôves abritent bouteilles d'alcool et autre boissons caféinées. Enfin, le petit mobilier " luminaires, chaises, etc. " soigneusement choisi parachève l'esthétique pop et sucrée de cette adresse aussi piquante qu'un bonbon. Un écrin amusant pour savourer les bons petits plats italiens en partageant un verre de lambrusco. Tchin ! Pour en savoir plus, visitez le site de Michael Malapert  Photographies : Hervé Goluza  
Il y a 6 ans et 201 jours

Accusé de harcèlement, l'architecte américain Richard Meier lâche les rênes de son cabinet

L'architecte vedette américain Richard Meier va quitter la direction de son cabinet, a annoncé mardi la société, quelques mois après avoir été accusé de harcèlement sexuel par plusieurs femmes.
Il y a 6 ans et 220 jours

Disparition de Robert Venturi

Figure emblématique du postmodernisme, l'architecte américain Robert Venturi s'est éteint le 18 septembre 2018 à 93 ans.   Diplômé de… Cet article Disparition de Robert Venturi est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 6 ans et 221 jours

L'architecte américain Robert Venturi n'est plus

L'architecte américain post-moderne Robert Venturi vient de nous quitter à l'âge de 93 ans. Il fut surtout ce " théoricien iconoclaste et visionnaire qui, avec son épouse, associée et indéfectible complice Denise Scott Brown, a propulsé sa discipline dans l'ère nouvelle de la post-modernité ". L'article L'architecte américain Robert Venturi n'est plus est apparu en premier sur Portail du Groupe ACPresse.
Il y a 6 ans et 221 jours

Décès de Robert Venturi, architecte et théoricien

DISPARITION. L'architecte et théoricien américain, Robert Venturi, est décédé ce mardi 18 septembre à Philadelphie (États-Unis), de la maladie d'Alzheimer. Prix Pritzker en 1991, il a fait partie du courant postmoderne qui s'est opposé aux principes de Le Corbusier et Mies Van der Rohe.
Il y a 6 ans et 291 jours

Événement : Design Parade Hyères 2018

À tous les amoureux de design : rendez-vous jusqu'au 30 septembre à la Villa Noailles de Hyères (83), demeure moderniste s'il en est, aujourd'hui devenue un centre d'art. Dans ce lieu situé depuis ses origines à l'avant-garde de l'art par ses commanditaires et mécènes Charles et Marie-Laure de Noailles, venez découvrir le festival de la Design Parade 2018. Une ode à la discipline et un hommage aux passionnés d'art qu'étaient les Noailles. Et dire que la Villa Noailles, édifiée entre 1924 et 1934 par l'architecte Robert Mallet-Stevens, n'était plus qu'une ruine lorsque, à la fin des années 1980, cette belle endormie de 1 800 mètres carrés retrouve enfin sa splendeur passée grâce à de longs travaux de restauration. La vaste demeure, entre-temps classée au Monument historique, devient alors un centre d'art et une résidence d'artistes.Entre ces murs blancs avec une vue à couper le souffle sur la Méditerranée, des personnalités telles que Jean Cocteau, André Gide, Pablo Picasso, Salvador Dalí, Luis Buñuel se sont ainsi succédées. L'on imagine alors aisément l'animation qui régnait en ces lieux. Un joyeux bordel et une effervescence créatrice qui semblent encore vibrer dans ces vastes pièces fonctionnalistes et à l'orée de ses jardins cubistes. Un terrain de jeu rêvé pour ces hôtes de choix et les propriétaires de la demeure, le Vicomte de Noailles et sa femme Marie-Laure, riche héritière du cru. Mais voilà, la séparation du couple, suivie du décès de l'iconique maîtresse des lieux en 1970, signent la fin de plusieurs décennies d'émulation intellectuelle et artistique, aux allures de happenings longue durée. Heureusement, grâce au rachat de la maison par la Municipalité et à l'investissement de passionnés, la ruine retrouve son vaste d'antan et son âme d'enfant. Dans la lignée instaurée par les Noailles : place à la jeune création, donc ! Elle accueille ainsi le Festival international des arts et de la mode à partir de 1986, puis un prix photo à partir de 1997, et enfin la Design Parade en 2006, sous la houlette et l'"il rieur de l'enfant du pays : Jean-Pierre Blanc, directeur de l'institution. Fidèle à son histoire et à sa réputation de dénicheur de talents, cet édifice-paquebot a accueilli du 28 juin au 1 juillet pour sa 13e année consécutive, la Design Parade, festival international de design dirigé par Jean-Pierre Blanc et présidé par Pascale Mussard " fondatrice de Petit h, atelier-laboratoire de la marque Hermès. Quatre jours durant lesquels le public et un jury d'experts emmené par le designer Philippe Malouin, ont pu prendre le pouls de la création de demain. . Parmi les dix designers présélectionnés sur dossier, celui-ci a eu la tâche ardue d'élire un Grand prix et de décerner une mention spéciale, accompagnés de dotations émanant des partenaires de l'événement. La première récompense revient à la Portugaise Sara de Campos (1989), avec l'ergonomique Uva " " raisin " en portugais ", un panier fonctionnel dédié à la récolte des grappes, inspiré de ses racines familiales viticoles ; la seconde salue une démarche toute autre, anthropologique cette fois, celle des designers américains Alex Sizemore (1995) et Hank Beyer (1994), partis durant une année à la découverte de savoir-faire locaux aux États-Unis. Les deux compères sont en effet revenus de ce périple initiatique avec un constat tout à fait différent de celui escompté : l'uniformisation des produits de masse. Une douche froide qu'ils racontent avec humour dans leur série For the rest of us, détournant l'objet qui ,selon eux, est la représentation archétypale de la mondialisation : l'ordinateur, parodié ici en cire, terre ou encore charbon. Un truchement qui nous rappelle, à nous consommateurs, que le produit n'a aujourd'hui plus rien de naturel. La distinction du public revient quant à elle aux jeunes Camille Viallet (1992) et Théo Leclercq (1991) qui interrogent la place du meuble dans l'espace public dans leur projet nommé La Cité. Une terminologie qui fait écho au sens premier du terme, celui de communauté, et qui réunit sous cette bannière des croquis de mobilier urbain et un prototype de banc à l'échelle 1:1 nommé Exèdre " une référence aux salles antiques semi-circulaires dotées de sièges. La revue hollandaise Frame a pour sa part auréolé la collection Bone du Canadien Loïc Bard de sa mention spéciale " Eye on talents " " par ailleurs coup de c"ur de la rédaction de Muuuz. Un ensemble sensuel tout en rondeurs, composé de bancs, chaises et tabourets en érable blanchi ou brûlé par les soins de l'ébéniste devenu designer, d'où aucune aspérité ne point. L'occasion également d'exposer d'anciennes jeunes pousses repérées lors de précédentes éditions de la Design Parade, notamment le travail de Philippe Malouin (1980), au travers d'une rétrospective exposée dans l'ancienne piscine de la Villa revenant sur ses 10 ans de carrière. Les spectateurs auront également le plaisir de découvrir la synthèse de la résidence d'artistes de Carolien Niebling, Grand Prix de l'édition 2017, à la manufacture de Sèvres (92) et au Cirva (Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques), par le biais d'un hommage aux plantes aquatiques prenant la forme de plats et de vases. Au premier niveau de cette maison d'anthologie : zoom sur le travail d'un autre vainqueur, Arthur Hoffner, et ses fontaines iconoclastes issues d'assemblages de matériaux que la bienséance nous empêcherait presque d'imaginer ensemble, et pourtant ! Ses objets sont si réussis que la Villa vient de faire l'acquisition de l'une de ses pièces mêlant bois, marbre, PVC et corde, qui trône dorénavant dans l'une des cours de la demeure. En somme, un retour... aux sources, pour cet ancien Prix du public et de la Ville de Hyères. Treize ans après sa fondation, la Villa Noailles assoie donc plus que jamais sa réputation de dénicheuse de talents. Il nous tarde déjà de venir y chiner les découvertes de la prochaine édition ! Design Parade, Villa Noailles, Hyères (83), jusqu'au 30 septembre 2018 Pour en savoir plus, visitez le site de la Design Parade Hyères Photographies :01) Membres du jury de la Design Parade Hyères 2018 (Philippe Malouin, Erwan Bouroullec, Felix Burrichter, Alexandra Cunningham Cameron, Maria-Cristina Didero, Marianne Goebl, Paul Johnson, Matylda Krzykowski, Livia Lauber et Carolien Niebling) - photo JPPM by Luc Bertrand02) La Cité, Camille Viallet & Theo Leclercq - photo JPPM by Luc Bertrand03) Les 10 designers présélectionnés aux concours de la Design Parade Hyères 2018 (Loïc Bard, Anaïs Borie, Tom Chung, Marie Cornil, Sara de Campos, Julien Manaira Alex Sizemore& Hank Beyer, Camille Viallet & Théo Leclercq et Alexandre Willaume) - photo JPPM by Luc Bertrand04) Grand Prix Design Parade Hyeres : Uva, Sara de Campos - photo JPPM by Luc Bertrand05) Portrait Sara de Campos - photo JPPM by Emile Kirsch06) Grand Prix Design Parade Hyeres : Uva, Sara de Campos - photo JPPM by Luc Bertrand07) Mention spéciale du jury : For the rest of us, Alex Sizemore & Hank Beyer08) Portrait Alex Sizemore & Hank Beyer - photo JPPM by Emile Kirsch09) Mention spéciale du jury : For the rest of us, Alex Sizemore & Hank Beyer - photo JPPM by Luc Bertrand10) Prix du public Design Parade Hyères : La Cité, Camille Viallet & Théo Leclercq11) Portrait Camille Viallet et Theo Leclercq - photo JPPM by Emile Kirsch12) Prix du public Design Parade Hyères : La Cité, Camille Viallet & Théo Leclercq - photo JPPM by Luc Bertrand13) Prix du public Design Parade Hyères : Exèdre, Camille Viallet & Théo Leclercq - photo JPPM by Luc Bertrand14) Mention " Eyes on talents x Frame " Design Parade Hyères : Barn, Loic Bard15) Portrait Loic BARD - photo JPPM by Emile Kirsch16) Mention " Eyes on talents x Frame " Design Parade Hyères : Barn, Loic Bard - photo JPPM by Luc Bertrand17) Rétrospective, Philippe Malouin, photo Lothaire Hucki © villa Noailles, 201818) Rétrospective, Philippe Malouin, photo Lothaire Hucki © villa Noailles, 201819) La beauté des plantes aquatiques, Carolien Niebling, photo Lothaire Hucki © villa Noailles, 201820) Le cours de l'eau, Arthur Hoffner, photo Lothaire Hucki © villa Noailles, 2018
Il y a 6 ans et 291 jours

Événement : Design Parade Hyères 2018

À tous les amoureux de design : rendez-vous jusqu'au 30 septembre à la Villa Noailles de Hyères (83), demeure moderniste s'il en est, aujourd'hui devenue un centre d'art. Dans ce lieu situé depuis ses origines à l'avant-garde de l'art par ses commanditaires Charles et Marie-Laure de Noailles, venez découvrir le festival de la Design Parade 2018 et ses sélections. Une ode à la discipline et un hommage aux mécènes qu'étaient les Noailles. Et dire que la Villa Noailles, édifiée entre 1924 et 1934 par l'architecte Robert Mallet-Stevens, n'était plus qu'une ruine lorsque, à la fin des années 1980, cette belle endormie de 1 800 mètres carrés retrouve enfin sa splendeur passée grâce à de longs travaux de restauration. La vaste demeure, entre-temps classée au Monument historique, devient alors un centre d'art et une résidence d'artistes. Entre ces murs blancs avec une vue à couper le souffle sur la Méditerranée, des personnalités telles que Jean Cocteau, André Gide, Pablo Picasso, Salvador Dalí, Luis Buñuel s'y sont ainsi succédées. L'on imagine alors aisément l'animation qui régnait en ces lieux. Un joyeux bordel et une effervescence créatrice qui semblent encore vibrer dans ces vastes pièces fonctionnalistes et à l'orée de ses jardins cubistes. Un terrain de jeu rêvé pour ces hôtes de choix et les propriétaires de la demeure, le Vicomte de Noailles et sa femme Marie-Laure, riche héritière du cru. Mais voilà, la séparation du couple, suivie du décès de l'iconique maîtresse des lieux en 1970, signent la fin de plusieurs décennies d'émulation intellectuelle et artistique, aux allures de happenings longue durée.Heureusement, grâce au rachat de la maison par la Municipalité et à l'investissement de passionnés, la ruine retrouve son vaste d'antan et son âme d'enfant. Dans la lignée instaurée par les Noailles : place à la jeune création, donc ! Elle accueille ainsi le Festival international des arts et de la mode à partir de 1986, puis un prix photo à partir de 1997, et enfin la Design Parade en 2006, sous la houlette et l'"il rieur de l'enfant du pays : Jean-Pierre Blanc, directeur de l'institution. Fidèle à son histoire et à sa réputation de dénicheur de talents, cet édifice-paquebot a accueilli du 28 juin au 1 juillet pour sa 13e année consécutive, la Design Parade, festival international de design dirigé par Jean-Pierre Blanc et présidé par Pascale Mussard " fondatrice de Petit h, atelier-laboratoire de la marque Hermès. Quatre jours durant lesquels le public et un jury d'experts emmené par le designer Philippe Malouin, ont pu prendre le pouls de la création de demain. Parmi les dix designers présélectionnés sur dossier, ils ont eu la tâche ardue d'élire un Grand prix et de décerner une mention spéciale, tous deux ayant reçu différentes dotations émanant des partenaires de l'événement. Le premier revient à la Portugaise Sara de Campos (1989), avec l'ergonomique Uva " " raisin " en portugais ", un panier fonctionnel dédié à la récolte du raisin, inspiré de ses racines familiales viticoles ; le second salue une démarche toute autre, anthropologique cette fois, celle des designers américains Alex Sizemore (1995) et Hank Beyer (1994). Ces derniers, partis durant une année à la découverte de savoir-faire locaux aux États-Unis sont en effet revenus de ce périple initiatique avec un constat tout à fait différent de celui escompté : l'uniformisation des produits de masse. Une douche froide qu'ils racontent avec humour dans leur série For the rest of us, détournant l'objet qui selon eux est la représentation archétypale de la mondialisation, l'ordinateur, parodié ici en cire, terre ou encore charbon ; un truchement qui nous rappelle, à nous consommateurs, que le produit n'a aujourd'hui plus rien de naturel. La distinction du public revient quant à elle aux jeunes Camille Viallet (1992) et Théo Leclercq (1991) qui interrogent pour leur part la place du meuble dans l'espace public dans leur projet nommé La Cité. Une terminologie qui fait écho au sens premier du terme, celui de communauté, et qui réunit sous cette bannière des croquis de mobilier urbain et un prototype de banc à l'échelle 1:1 nommé Exèdre " une référence aux salles antiques semi-circulaires dotées de sièges. La revue hollandaise Frame a pour sa part auréolé la collection Bone du Canadien Loïc Bard de sa mention spéciale " Eye on talents ", " par ailleurs coup de c"ur de la rédaction de Muuuz. Un ensemble sensuel tout en rondeurs composé de bancs, chaises et tabourets en érable blanchi ou brûlé par les soins de l'ébéniste devenu designer, d'où aucune aspérité ne point. L'occasion également d'exposer d'anciennes jeunes pousses repérées lors de précédentes éditions de la Design Parade, notamment le travail de Philippe Malouin (1980), au travers d'une rétrospective revenant sur ses 10 ans de carrière, exposée dans l'ancienne piscine de la Villa. Les spectateurs auront par ailleurs le plaisir de découvrir la synthèse de la résidence d'artistes de Carolien Niebling, Grand Prix de l'édition 2017, à la manufacture de Sèvres (92) et au Cirva (Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques), par le biais d'un hommage aux plantes aquatiques prenant la forme de plats et de vases. Retour sur le travail d'un autre vainqueur : Arthur Hoffner et ses fontaines iconoclastes issues d'assemblages de matériaux que la bienséance nous empêcherait presque d'imaginer ensemble, et pourtant ! Ses objets sont si réussis que la Villa Noailles vient de faire l'acquisition de l'une de ses pièces mêlant bois, marbre, PVC et corde, qui trône dorénavant dans l'une des cours de la demeure. En somme, un retour... aux sources, pour cet ancien Prix du public et de la Ville de Hyères. Treize ans après sa fondation, la Villa Noailles assoie donc plus que jamais sa réputation de dénicheuse de talents. Il nous tarde déjà de venir y chiner les découvertes de la prochaine édition ! Design Parade, Villa Noailles, Hyères (83), jusqu'au 30 septembre Pour en savoir plus, visitez le site de la Design Parade Hyères Photographies :01) Membres du jury de la Design Parade Hyères 2018 (Philippe Malouin, Erwan Bouroullec, Felix Burrichter, Alexandra Cunningham Cameron, Maria-Cristina Didero, Marianne Goebl, Paul Johnson, Matylda Krzykowski, Livia Lauber et Carolien Niebling) - photo JPPM by Luc Bertrand02) La Cité, Camille Viallet & Theo Leclercq - photo JPPM by Luc Bertrand03) Les 10 designers présélectionnés aux concours de la Design Parade Hyères 2018 (Loïc Bard, Anaïs Borie, Tom Chung, Marie Cornil, Sara de Campos, Julien Manaira Alex Sizemore& Hank Beyer, Camille Viallet & Théo Leclercq et Alexandre Willaume) - photo JPPM by Luc Bertrand04) Grand Prix Design Parade Hyeres : Uva, Sara de Campos - photo JPPM by Luc Bertrand05) Portrait Sara de Campos - photo JPPM by Emile Kirsch06) Grand Prix Design Parade Hyeres : Uva, Sara de Campos - photo JPPM by Luc Bertrand07) Mention spéciale du jury : For the rest of us, Alex Sizemore & Hank Beyer08) Portrait Alex Sizemore & Hank Beyer - photo JPPM by Emile Kirsch09) Mention spéciale du jury : For the rest of us, Alex Sizemore & Hank Beyer - photo JPPM by Luc Bertrand10) Prix du public Design Parade Hyères : La Cité, Camille Viallet & Théo Leclercq11) Portrait Camille Viallet et Theo Leclercq - photo JPPM by Emile Kirsch12) Prix du public Design Parade Hyères : La Cité, Camille Viallet & Théo Leclercq - photo JPPM by Luc Bertrand13) Prix du public Design Parade Hyères : Exèdre, Camille Viallet & Théo Leclercq - photo JPPM by Luc Bertrand14) Mention " Eyes on talents x Frame " Design Parade Hyères : Barn, Loic Bard15) Portrait Loic BARD - photo JPPM by Emile Kirsch16) Mention " Eyes on talents x Frame " Design Parade Hyères : Barn, Loic Bard - photo JPPM by Luc Bertrand17) Rétrospective, Philippe Malouin, photo Lothaire Hucki © villa Noailles, 201818) Rétrospective, Philippe Malouin, photo Lothaire Hucki © villa Noailles, 201819) La beauté des plantes aquatiques, Carolien Niebling, photo Lothaire Hucki © villa Noailles, 201820) Le cours de l'eau, Arthur Hoffner, photo Lothaire Hucki © villa Noailles, 2018
Il y a 6 ans et 294 jours

CV2A : Le Barn

À seulement 50 minutes de Paris : bienvenue à l'Hôtel-restaurant Le Barn, situé au c"ur de la forêt de Rambouillet. Le Barn, un ensemble de sept bâtiments, neufs et rénovés, réalisé par l'agence parisienne Christophe Vergnaud Architecture & Associés (CV2A) et les architectes d'intérieur de Be.pôles, qui, grâce au procédé de la préfabrication bois, ont pu achever ce chantier en seulement 13 mois. Une prouesse. Les Parisiens épris de nature ont trouvé leur nouvelle adresse : Le Barn, composé d'un hôtel de 75 chambres, de quatre dortoirs et de trois restaurants, perdus au c"ur de 200 hectares de nature. L'ensemble est accolé à la ferme de la Cense construite au XVIe siècle pour Gabrielle d'Estrée " favorite d'Henri IV ", aujourd'hui devenue le Haras éponyme : un centre équestre spécialisé dans l'éthologie, une technique d'éducation préférant le dialogue à la cravache développée aux États-Unis par les Horse Whisperers. Pour les cavaliers ou les hôtes du Barn " qui sont parfois les deux à la fois ", s'offrent ainsi prés, champs, étang et même zone de permaculture, à perte de vue. Ils sont donc ici un peu dans leur résidence de campagne. " Il nous fallait proposer quelque chose qui réponde à la demande de vert des citadins, qui souhaitent de moins en moins être propriétaires d'une maison secondaire ", Edouard Daehn, maître d'ouvrage Dans ce havre de paix, par ailleurs doté d'un nouveau manège équin en structure métallique, les trois édifices du XIXe siècle présents sur le site ont été réhabilités, dont une ancienne ferme et un moulin, en R+1 et R+2. Ces trois constructions, disposées en U autour d'une cour d'accueil, hébergent restaurants, salles de séminaire, chambres, dortoirs et espace bien-être. Une panel complété par trois bâtiments d'hébergement neufs tout en longeur de deux et trois niveaux " dont l'un est une ancienne grange à la charpente Eiffel ", construits en ossature bois. Un procédé de préfabrication qui a permis de tenir des délais de chantier extrêmement réduits, un peu plus d'un an seulement, et de réaliser jusqu'à 250 mètres carrés par semaine !Encore une fois, la référence équine n'est pas loin ! En effet, les pignons de ces ouvrages contemporains en tôle ondulée rouge de Falun, puisent directement leur inspiration dans l'architecture des fermes " barn en anglais " du Montana, fief des Horse Whisperers. Le Barn, ou un petit bout de campagne américaine dans la forêt de Rambouillet. Pour en savoir plus, visitez le site de CV2A Photographies : Frédéric Baron-Morin
Il y a 6 ans et 327 jours

Andrew D. Berman : Chapelle

Pour la première fois de son histoire la cité-état du Vatican fait son entrée dans la prestigieuse Biennale de Venise (Italie). Une présence célébrée par dix architectes venus du monde entier, réinterprétant chacun à leur manière le thème de la chapelle sur l'Île de San Giorgio Maggiore. Un exercice de style qui dépoussière quelque peu l'image du siège de l'Église catholique. Il aura donc fallu attendre plus d'un siècle avant que le Vatican ne fasse participe à la très réputée Biennale d'architecture de Venise, manifestation artistique de renommée mondiale, créée en 1895.Parmi les dix personnalités choisies par l'historien de l'architecture Francesco Dal Co, mandaté par la cité-état, pour imaginer l'église de demain : Eva Prats & Ricardo Flores (Espagne), Eduardo Souto de Moura (Portugal), Francesco Cellini (Italie), Norman Foster (Royaume-Uni), Smiljan Radic (Chili), Carla Juaçaba (Brésil), Javier Corvalán (Paraguay), Sean Godsell (Australie), Teronobu Fujimori (Japon), et Andrew D. Berman (États-Unis). Tous les pavillons sont démontables afin de pouvoir être installés par la suite dans des contrées dépourvues de lieux de culte. C'est sur l'église made in USA que notre attention se portera.Andrew D. Berman est un architecte américain installé à New York depuis 1995, dont le travail a été salué par une pluie de récompenses. C'est à lui qu'on doit par exemple le pavillon d'entrée du MoMa/PS1 de New York ou la Bibliothèque Stapleton, située dans le même état.À Venise, le maître d'"uvre propose un plan triangulaire fermé par d'épais murs sur deux de ses côtés et entièrement ouvert aux éléments et aux vues sur le troisième. L'espace ainsi créé, recouvert du sol au plafond de panneaux de contreplaqué peints en noir, contraste avec son bardage extérieur en polycarbonate blanc, aussi bien utilisé verticalement pour l'habillage des parois que pour sa toiture à un pan. Une simplicité de conception qui laisse place à l'essentiel : un banc, tout de blanc vêtu, qui trône fièrement au-dessus des deux marches occupant la largeur de l'entrée. Ces trois volumes constituent les seuls reliefs de la pièce imaginée par Andrew D. Berman. Une réinterprétation en négatif de l'église conçue dans les années 1920 à Stockholm par le Suédois Gunnar Asplund, elle aussi triangulaire mais blanche à l'intérieur et noire à l'extérieur, qui a servi de référence pour la commande du Vatican. Ici, le visiteur est donc invité à s'assoir pour observer ce qui l'entoure. Et plus si affinité... Biennale d'architecture de Venise, Venise (Italie), jusqu'au 25 novembre 2018 Pour en savoir plus, visitez le site de Andrew D. Berman Photographies : Alessandra Chemollo
Il y a 6 ans et 345 jours

Frank Lloyd Wright, l'architecte qui conquit l'Amérique

Frank Lloyd Wright est un architecte américain qui compte plus de 500 réalisations à son actif. Né le 8juin 1867… Cet article Frank Lloyd Wright, l’architecte qui conquit l’Amérique est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 6 ans et 351 jours

Will Alsop, " le Maverick " : disparition d'un architecte non-conformiste

Will Alsop s'est éteint samedi 12 mai 2018 à l'âge de 70 ans. L'architecte anglais s'était fait remarquer, tout au long de sa carrière, par des "uvres originales aussi bien que controversées. En 2000, il recevait la plus prestigieuse distinction américaine en matière d'architecture, le Stirling Prize, pour sa réalisation de la bibliothèque de Peckham, dans le sud-est de Londres. Portrait d'un personnage à part dans l'univers architectural contemporain : the maverick. ...
Il y a 7 ans et 52 jours

Évènement : Women in Architecture Award 2018

Alors que les débats sur l'égalité homme-femme font rage, le prix Women in Architecture Award récompense pour la cinquième année consécutive les architectes féminines ayant marqué l'année 2017. Un concept contestable qui permet cependant de découvrir le travail de femmes talentueuses à travers le monde. Divisé en deux grandes récompenses " Prix de l'architecte de l'année et Prix Moira Gemmill pour l'Architecture émergente ", l'événement initié par le magazine britannique Architects' Journal a décerné ses honneurs à deux personnalités sud-américaines, une première dans l'histoire de la manifestation. En effet, la conceptrice Sandra Barclay, originaire du Pérou, a été sélectionnée parmi trois autres finalistes " Biba Dow (Royaume-Unis), Angela Garcia de Paredes (Espagne) et Stephanie MacDonald (Royaume-Unis) ", pour son projet du Museo de Sitio de Paracas, situé dans son pays natal. Le travail de la co-fondatrice du studio Barclay & Crousse sur le site complexe du désert de Paracas (Pérou) a été valorisé pour sa simplicité maîtrisée et ses réponses audacieuses aux contraintes dues à l'environnement hostile dans lequel l'établissement prend place. Remplaçant la structure originelle de l'édifice, détruite lors d'un tremblement de terre, le musée archéologique de 1 170 mètres carrés a été salué pour son " design robuste et simple, mais puissant dans son imperfection artificielle [qui] ajoute de la valeur au bâtiment ", par un jury d'exception composé notamment d'Emily Booth, rédactrice en chef d'AJ ou encore de Cindy Walters (Walters et Cohen), ancienne lauréate. Gloria Cabral, associée de l'agence basée au Paraguay Gabinete de Arquitectura, a quant à elle reçu le prix Moira Gemmill pour l'Architecture émergeante. Du haut de ses 35 ans, la jeune femme est une star montante de la discipline, déjà encensée par certains de ses confrères comme Peter Zumthor pour son rapport délicat à la matérialité. Très attachée à la brique paraguayenne, c'est l'utilisation poétique qu'elle en fait qui est ici récompensée. Le jury " composé d'Ilze Wolf (Wolff Architects), d'Anna Puigjaner et Maria Charneco (MAIO) ainsi que de Sook Hee Chun (WISE Architecture) ", l'a félicitée pour " sa passion contagieuse " et son " engagement extraordinaire envers l'architecture ". " Gloria Cabral a une telle énergie dans son travail " et cela rayonne. De sa compréhension sensible des matériaux à sa vision créative, elle est la lauréate la plus méritante du Prix Moira Gemmell pour l'architecture émergente. "  Emily Booth, rédactrice en chef d'Architects' Journal Un événement qui met en valeur la création architecturale féminine mais qui, par le critère même de sélection, bien que prétendant lutter contre leur exclusion du secteur, les met à l'écart de leurs confrères masculins. Une initiative à saluer avec réserve donc. Cependant, nous ne pouvons qu'applaudir la sélection 2018 qui met en lumière la profession sud-américaine, encore trop peu exposée. Un évènement à double tranchant qui permet tout de même d'accroître la visibilité de ses brillantes lauréates. Pour en savoir plus, visitez le site de Women in Architecture Award Photographies :1) 3) 4) 5) 6) Sandra Barclay - Cristobal Palma2) 7) 8) 9) 10) Gloria Cabral - Frederico Cairoli
Il y a 7 ans et 79 jours

Pezo von Ellrichshausen : Rode House

Au c"ur d'une prairie de l'île de Chiloé (Chili), le studio d'architecture Pezo von Ellrichshausen conçoit un havre de paix pour vacanciers. Contre vents et marées, la construction circulaire offre à ses résidants un abri protecteur et de majestueuses vues vers le lointain. Placé sur un léger promontoire, l'ouvrage de 60 mètres carrés imaginé par le duo d'architectes Mauricio Pezo et Sofia von Ellrichshausen consiste en une forme géométrique franche provenant de la soustraction d'un cône dans un demi-cylindre. Il offre aux plaisanciers venus passer leurs vacances loin de l'agitation des villes sud-américaines, deux vastes chambres avec salle de bain privées placées de part et d'autre d'un salon central, traversant, disposant d'une vue sur la mer à l'ouest et sur les immenses plaines verdurées de l'archipel à l'est. Les espaces de service " sanitaires et cuisine " sont quant à eux situés dans une zone technique intégrée dans l'épaisseur du mur longeant le patio central. Véritable enceinte protectrice contre les bourrasques de vent venant de l'océan, la construction bardée de lames de pin clair abrite une cour et deux terrasses coiffées par une toiture en tuile de cèdre noir, massivement ouvertes vers les prairies de l'est. La notion de refuge prend tout son sens dans le séjour semi-circulaire, point d'orgue du cottage, entièrement vêtu et meublé de bois de pin, et coiffé d'un plafond oblique sculptural. Une proposition originale pour le duo de maître d'"uvre adepte des architectures simples mais brutes en osmose avec leur environnement naturel, à l'image des fameuses Solo House et Poli House. La maison semble donc parfaite pour des vacances reposantes au c"ur de cette époustouflante région des lacs. Pour en savoir plus, visitez le site de Pezo von EllrichshausenPhotographies : Pezo von Ellrichshausen
Il y a 7 ans et 89 jours

Événement : Exposition " Globes "

  Depuis l'origine, les hommes ont imaginé et cherché à illustrer ce qui se trouvait au-delà de l'horizon, déclinant notre planète sous une forme plane, puis de coupole, et enfin de sphère au XVIIe siècle. La 2D devenait alors 3D. Un changement si radical qu'il n'aurait pu échapper aux architectes qui s'en saisirent dans leurs projets. Une fascination que la Cité de l'Architecture et du Patrimoine de Paris (16e) propose de redécouvrir au travers de l'exposition " Globes ". Il est de ces histoires " avec un petit comme avec un grand H ", qui tiennent parfois du miracle tant elles ne semblent être dues qu'aux seules tribulations du hasard. " Globes " est l'une d'elles ; la définition même de la sérendipité : une découverte réalisée au hasard de recherches portant sur un autre sujet.L'aventure de cette exposition, et avant elle, de cette thématique de recherche, commence ainsi avec une discussion : celle de son commissaire, Yann Rocher " historien de l'architecture et enseignant ", avec un musicien à qui il demande quelle serait sa salle de concert idéale. Le mélomane répond qu'elle serait sphérique et tournante. Il n'en fallait pas plus pour piquer la curiosité de Yann Rocher. Ce touche-à-tout et chercheur en sciences sociales a exploré des sujets aussi passionnants qu'atypiques : les théâtres utopiques ou encore l'histoire des théories et représentations de la destruction dans la culture allemande, avant de se lancer dans un tel projet. Une transversalité et une ouverture à l'image du sujet décliné en 15 thèmes et 90 projets, présenté à la Cité de l'architecture et du patrimoine jusqu'au 26 mars. Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles. " L'exposition "Globes" s'adresse aux amateurs de merveilleux comme aux assoiffés d'érudition. Elle révèle en creux la succession de visions sur la planète : fragment du cosmos pour les hommes de la Renaissance, enjeu de conquête scientifique à partir des Lumières, milieu à protéger depuis l'entrée dans l'ère de l'anthropocène. " Yann Rocher, commissaire de l'exposition " Globes " De l'Antiquité à nos jours, la manifestation tente de retracer l'évolution de la vision sphérique de notre planète. Celle-ci commence au premier siècle avant Jésus-Christ dans les temples romains, dont le plus digne représentant est le Panthéon de Rome construit aux alentours de l'an 125 ; symbolisation s'il en est de la voûte terrestre. Puis " Globes ", fait un saut dans le temps et transporte le visiteur au XVIIIe siècle, siècle des Lumières et de l'invention du planétarium, dont la forme n'est plus liée à un imaginaire mais à une théorie scientifique, celle de Galilée, développée un siècle auparavant grâce à l'observation directe des planètes, qu'avait introduite Copernic au XVIe siècle. Avec ces deux figures, c'est tout une représentation du monde qui change. À l'ethnocentrisme succède l'héliocentrisme. Un changement de paradigme, qui met fin aux interprétations erronées, mais qui n'entache en rien l'imagination des architectes. Finalement, voûtes, tholos, rotondes et monoptères se succèdent entre les murs de la Cité de l'architecture et de patrimoine, par le biais de planches didactiques " il n'en fallait pas moins pour appréhender un sujet aussi complexe que complet ", et de fascinantes maquettes " dont une grande partie a été spécialement réalisée en impression 3D pour l'événement ", avant de mener à la première sphère architecturale, celle imaginée par Louis-Étienne Boullée, parangon en la matière.Puis vient le XIXe siècle et avec lui le développement des Expositions universelles, durant lesquelles les architectes rivalisent d'imagination et multiplient les géoramas et panoramas tridimensionnels de la Terre par le biais desquels les visiteurs peuvent explorer le globe terrestre, depuis l'intérieur comme l'extérieur. Une course à la représentation à laquelle Yann Rocher donne le nom de " ballet sphérique ", à l'image de cette époque de mondialisation et d'ouverture sur le monde où chaque Nation tente alors d'imposer symboliquement sa grandeur.Au début du XXe siècle elle est même le support de la propagande soviétique, avant de devenir le symbole d'une conquête à la fois politique et scientifique : celle de l'espace. Soviétiques et Américains se lancent alors dans une lutte acharnée. En 1957, l'URSS réalise la mise en orbite du premier satellite mondial, Spoutnik. Un affront auquel les États-Unis répondent par le programme Apollo, qui mènera l'Homme au-delà d'une frontière qu'il n'avait jusque-là jamais franchie, celle de la Terre, foulant alors le sol de la Lune. Une révolution et une victoire symbolique sur l'ennemi fièrement mise en scène dans le dôme imaginé par Shoji Sadoa et Buckminster Fuller pour l'US Pavilion exposé à Montréal (Canada) en 1967. Finalement ce n'est pas ici la forme qui compte mais avant tout l'imaginaire qu'elle a suscité, notamment dans l'architecture. Un domaine qui rencontrait alors la géographie, l'astronomie, puis la science-fiction. Les planches et modèles réduits de l'exposition montrant peu d'exemples bâtis existants, on en vient à se demander lesquels de ces 90 projets affiché, ont été réalisés ou simplement fantasmés. Et n'est-ce pas ici tout l'intérêt d'une telle exposition surfant à la frontière des représentations scientifiques et artistiques, aux confins de l'imaginaire et du réel ? " Globes ", jusqu'au 26 mars à la Cité de l'architecture et du patrimoine, Palais de Chaillot, Paris (16e) Pour en savoir plus, visitez le site de la Cité de l'architecture et du patrimoine Photographies/Illustrations :1) Pavillon des USA pour l'Exposition universelle de Montréal, R.Buckminster Fuller,S.Sadao,P.Chermaye,T.Rankie,I.Chemaye,1967 ©Estate of Buckminster Fuller3) Intérieur du Panthéon à Rome, Giovanni Paolo Panini, 1747 ©Cleveland Museum of Art4) Étienne-Louis Boullée, projet de cénotaphe de Newton, élévation géométrale ©BNF, Estampes et photographie5)Maquette de la Terre, Leicester Square, Londres, Illustrated London News, 1851 ©DR6) Géorama, paru dans L'illustration, 1846 ©DR7) Monumento colosal en memoria de Cristobal Colon, Chicago et Paris, Scientific American (detail), 1890 ©D.R.8) Globe céleste (ou Cosmorama), 1897-1900, Le Figaro illustré n°128, novembre 1900 ©DR9) Alfons Mucha, Pavillon de l'Homme, deuxième version, 1897 ©Galerie nationale de Prague-NG K 3163410) Elisée Reclus, Globe terrestre au 320 000me pour l'Exposition universelle de Paris, 1900 ©Archives Nationales11) Elisée Reclus, Globe terrestre pour l'Exposition universelle de Paris, 1900. Coupe ©SIAF-CAPA-Archives d'architecture du XXe siècle Fonds Bonnier12) Aerial Globe et Globe tower, Saint Louis World's Fair et Coney Island, 1901-1908 ©DR13) Construction du globe de l'Office central du télégraphe Moscou, Arkady Shaikhet, 1928 ©Coll of Alex Lachmann-Courtesy of Nailya Alexander Gallery14) Photographie des maquettes 2 et 1, 1965 ©NASA Langley Research Center (NASA-LaRC)-LRC-1965-B701_P-05579 Les Puces du design, du 9 au 12 novembre à Paris Expo, Hall 3.1, Portes de Versailles, Paris (15e)
Il y a 7 ans et 96 jours

Les Case Study Houses : l'autre âge d'or hollywoodien

Entre l’Empire State Building, Frank Lloyd Wright et Frank Gehry, les architectes américains ont largement démontré leur capacité d’invention tout au long du XXe siècle. […] L'article Les Case Study Houses : l’autre âge d’or hollywoodien est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 104 jours

Un duo d'architectes franco-américain signera le nouveau stade du FC Nantes

Pour réaliser son nouveau stade de 40 000 places en un temps record, le FC Nantes, associé au promoteur immobilier Réalités, a retenu une des plus grandes agences d'architecture au monde, l'américain HKS, qui sera associé au cabinet parisien Atelier Tom Sheehan et partenaires (ATSP).
Il y a 7 ans et 150 jours

Grzywinski+Pons : Hôtel Eden Locke

Au c"ur du quartier de la Nouvelle Ville à Édimbourg (Royaume-Uni), classé patrimoine mondial par l'UNESCO, se trouve l'hôtel Eden Locke. Réalisé par l'agence de design et d'aménagement américaine Grzywinski+Pons, cet écrin de verdure baigne dans les nuances pastel, chaudement agrémentées de mobilier en bois. Deuxième établissement de la chaîne hôtelière éponyme, l'Eden Locke d'Édimbourg se situe dans le quartier de la Nouvelle Ville, construit par l'architecte britannique James Craig à la fin du XVIIIe siècle afin de faire face aux problèmes de surpopulation de l'époque. Il est le fruit de la rénovation d'un ancien manoir de trois niveaux en pierre de grès et de son extension réalisée au cours du XXe siècle, située à l'arrière de l'ouvrage. L'ancienne bâtisse géorgienne dispose au rez-de-chaussée d'un majestueux hall d'accueil de 22 mètres de long par 5 de large, et de 72 chambres " simples et doubles ", reparties dans les étages. De part et d'autre de la vaste zone de réception de 110 mètres carrés, le studio américain installe d'un côté un long bar en bois clair et laiton, dont la couleur oscille entre le cuivre et le rose, et de l'autre un salon d'attente et de repos. Dans une ambiance pleine de quiétude, les nuances pastel des murs verts et des pots de terre de crue ocre, se mêlent aux tricots douillets des chaises et canapés. Quelques panneaux de couleur jaune disposés au-dessus du comptoir et des suspensions de même couleur placés dans le salon ravivent l'ensemble. En parallèle, l'aménagement des pénates de 30 mètres carrés chacune est d'une grande simplicité avec des couchages agrémentés d'une tête de lit en cuir, séparés d'une petite pièce à vivre aux parois rose et gris pâle par des armoires métalliques et des tuyaux de laiton bruns. Un endroit idéal où séjourner et se reposer après avoir bravé froid de l'hiver anglais. Pour en savoir plus, visitez le site de Grzywinski+Pons Photographies : Nicholas Worley