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Résultats de recherche pour architecte urbaniste

(641 résultats)
Il y a 1 ans et 221 jours

Courrier du cœur : Autoroute A69 – un contre-projet jeune contre un projet de vieux

Lucas Clouzeau, architecte dans le Lauragais, cette région vallonnée de l’Est Toulousain, est pleinement impliqué dans la lutte contre le projet d’Autoroute A69 entre Castres et Toulouse. Avec le collectif « La Voie Est Libre » (LVEL) et l’urbaniste Karim Lahiani, il propose une alternative à ce projet vieux de 30 ans. (Pour mémoire, la […] L’article Courrier du cœur : Autoroute A69 – un contre-projet jeune contre un projet de vieux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 226 jours

"L'architecture de Wuhan a changé depuis la pandémie", (Arte Charpentier)

INTERNATIONAL. L'architecture durable occupe une place de plus en plus importante en Chine. Dans une interview, l'architecte-urbaniste Mingding Pan, directeur régional de Wuhan pour l'agence Arte Charpentier, décortique le marché.
Il y a 1 ans et 317 jours

le grand prix de l urbanisme 2023 revient simon teyssou

À l’initiative du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le jury a décerné le Grand Prix de l’urbanisme à Simon Teyssou, architecte-urbaniste concepteur et directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. L’heureux gagnant recevra son prix des mains du ministre à la fin de l’année 2023.
Il y a 1 ans et 318 jours

« L’architecte en campagne », Simon Teyssou, Grand Prix de l’urbanisme

Le Grand Prix de l’urbanisme vient d’être décerné à Simon Teyssou. Architecte-urbaniste en milieu rural, chercheur, enseignant et directeur de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand. Il dirige depuis 2000 l’Atelier du Rouget Simon Teyssou et associés, dans le Cantal. Lauréat 2020 du Grand Prix d’architectures 10+1 et cette année du Global Award for Sustainable Architecture, ce prix de l’urbanisme vient enfin consacrer un architecte qui s’est depuis...
Il y a 1 ans et 319 jours

Simon Teyssou est désigné Grand Prix de l'urbanisme 2023

RÉCOMPENSE. Le Grand Prix de l'urbanisme 2023 a été attribué à l'architecte-urbaniste Simon Teyssou.
Il y a 1 ans et 345 jours

Hommage à Roland Castro.

Lundi 22 mai, le Pavillon de l’Arsenal saluera la mémoire de Roland Castro disparu en mars dernier. À l’occasion d’une conférence-hommage intitulée « l’intime, l’urbanité et l’insurrection » le Pavillon réunit personnalités de renom, architectes, urbanistes et amis proches afin de témoigner de l’importance de son héritage. La conférence offrira une rétrospective des moments clés de sa vie, des années de « Vive la Révolution » à celles du « Mouvement pour l'Utopie...
Il y a 1 ans et 349 jours

Philippe Panerai : 1940-2023.

L’architecte urbaniste Philippe Panerai s’est éteint le 12 mai dernier. Au début des années 80 en France, ses écrits ont marqué le monde de l’architecture et de la ville. Également enseignant à Versailles, membre de l'Académie d'architecture et chercheur associé au LAA (Laboratoire Architecture et Anthropologie du CNRS), il laisse une empreinte indélébile dans le domaine de la recherche en urbanisme. Son engagement lui a valu d'être honoré du Grand Prix d'Urbanisme en 1999. De...
Il y a 1 ans et 361 jours

Au CAUE de Haute-Savoie, « Terre, Terrain, Territoire » : 3T et autant d’enjeux

A Annecy (Haute-Savoie), L’îlot-S présente Terre, Terrain, Territoire, une exposition conçue par ANMA Architectes Urbanistes en partenariat avec la Fondation d’entreprise ANMA et produite par le CAUE Rhône Métropole. Jusqu’au 02 septembre 2023. Trois T comme 3 enjeux : écologique, économique, social ; 3 cadres de projet : ville dense, friche industrielle, extension urbaine ; 3 approches […] L’article Au CAUE de Haute-Savoie, « Terre, Terrain, Territoire » : 3T et autant d’enjeux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 21 jours

Le réseau des maisons de l'architecture lance son prix, ouvert au plus grand nombre

PRIX. Le concours national cherche à récompenser des projets qui prônent l'importance de l'architecture dans la société. Architecte, urbaniste, paysagiste... De nombreux professionnels sont invités à tenter leur chance.
Il y a 2 ans et 22 jours

Concevoir et bâtir en prenant en compte l'efficacité énergétique : Spacemaker analyse en temps réel l'énergie d'exploitation

Spacemaker, une société d'Autodesk, lance son analyse en temps réel d’énergie d'exploitation en version Bêta : un outil visuel, facile à utiliser et prédictif qui permet de prévoir instantanément l'énergie d'exploitation d’un projet, aidant les architectes et les urbanistes à concevoir en tenant compte de l'efficacité énergétique.
Il y a 2 ans et 24 jours

En pleine crise, le ministère nomme Hélène Fernandez à la direction de l’architecture.

Architecte et urbaniste générale de l’État, Hélène Fernandez a été nommée mardi 3 avril directrice, adjointe au directeur général des patrimoines et de l’architecture, chargée de l’architecture au ministère de la Culture. Elle devra notamment gérer la situation de crise dans les ENSA et établir une feuille de route globale pour l’avenir des écoles et de l’architecture en général. Après avoir exercé dans plusieurs agences d’architecture et d'urbanisme, notamment chez...
Il y a 2 ans et 38 jours

Le prix Pritzker 2023 décerné à l'architecte britannique David Alan Chipperfield

A l'âge de 69 ans, David Alan Chipperfield, architecte, urbaniste et activiste, se voit décerner le prix Pritzker, considéré comme la plus haute distinction internationale en architecture.
Il y a 2 ans et 49 jours

Roland Castro, architecte et militant, est décédé

DISPARITION. L'architecte et urbaniste, très engagé politiquement, s'est éteint, à Paris, le 9 mars. Sa vision, et notamment son combat pour les grands ensembles de banlieue, sont largement salués.
Il y a 2 ans et 67 jours

L'architecte Adrien Fainsilber, auteur de la Géode, décède à 91 ans

L'architecte et urbaniste français Adrien Fainsilber, auteur de la Cité des sciences à Paris et de la Géode, est décédé samedi à l'âge de 91 ans, a annoncé lundi sa famille à l'AFP.
Il y a 2 ans et 71 jours

La Place est Libre pour les étudiants avec Cycle Up

Cycle Up organise la 3ème édition de son concours d’idées ouvert aux étudiants et jeunes diplômés (diplômés en 2020 au plus tard) ressortissants d’un pays européen. Le concours La place est Libre invite les futurs architectes, urbanistes, designers et ingénieurs à se confronter au réemploi, autour de l’espace public de demain. Jusqu’au 17 avril 2023. […] L’article La Place est Libre pour les étudiants avec Cycle Up est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 72 jours

Adrien Fainsilber, 1932 – 2023

L’architecte et urbaniste connu pour avoir conçu et réalisé la Cité des sciences et de l’industrie et la Géode s’est éteint à l’âge de 90 ans le 11 février. Il était célèbre pour avoir mené à bien l’initiative du président Valery Giscard d’Estaing pour l’installation d’un bâtiment favorisant la diffusion de la science et de la technique auprès du plus grand nombre aux côtés des autres équipements du Parc de la Villette dans le 19e arrondissement de Paris. Il avait...
Il y a 2 ans et 73 jours

l architecte createur de la cite des sciences est decede

L’architecte et urbaniste Adrien Fainsilber, notamment connu pour avoir conçu la Cité des Sciences et de l’Industrie, et sa géode, est décédé le 11 février à l’âge de 91 ans.
Il y a 2 ans et 74 jours

Décès de l'architecte Adrien Fainsilber

DISPARITION. L'architecte et urbaniste français s'est éteint à 91 ans. Il a signé la conception de plusieurs bâtiments célèbres, à l'instar de la Cité des sciences.
Il y a 2 ans et 74 jours

Les inscriptions aux Holcim Awards sont ouvertes

Pour tout savoir sur les Holcim Awards 2023, rendez-vous sur : www.holcimfoundation.org/awards-2023. [©Holcim] Concours international en vue de récompenser des projets architecturaux durables partout dans le monde, les Holcim Awards 2023 sont lancés. Les inscriptions gratuites sont désormais ouvertes et se termineront le 30 mars 2023. Les lauréats seront annoncés lors de la Biennale de Venise 2023, le 18 novembre 2023. A destination des architectes, des urbanistes et des ingénieurs, cette compétition reconnaît et promeut les projets qui allient conception et construction durables à l’excellence architecturale. A la clef, un prix s’élevant à 1 M$ (935 000 €) pour cinq régions : Afrique du Moyen-Orient, Amérique latine, Amérique du Nord, Asie-Pacifique et Europe. Les projets soumis devront être portés par un maître d’ouvrage et avoir atteint la phase de conception détaillée. Ils seront évalués par un jury de professionnels, à travers une grille de lecture, établie en fonction des objectifs de la Fondation Holcim. Notamment “des lieux édifiants”, “une planète saine”, “une économie viable” et “des communautés prospères”. Pour tout savoir, rendez-vous ici. Lire aussi : LafargeHolcim Awards : Appels à projets Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 78 jours

Anne Démians, à l’Académie des beaux-arts

L’architecte-urbaniste Anne Démians a élue à l’Académie des beaux-arts. [©Laure Vasconi] Au cours de la séance plénière de juin dernier, l’Académie des beaux-arts a élu Anne Démians (née en 1963) au fauteuil IV de la section d’architecture. Elle succède à Roger Taillibert (1926-2019). Le 18 janvier 2023, elle a été installée par Sebastião Salgado, académicien de la section de photographie. Elle rejoint ainsi Jacques Rougerie, Aymeric Zublena, Alain Charles Perrot, Dominique Perrault, Jean-Michel Wilmotte, Marc Barani, Bernard Desmoulin et Pierre-Antoine Gatier. Au sein de l’Académie des beaux-arts, Anne Démians avec ses confrères, s’attachera à croiser les connaissances de la section architecture avec celles des autres disciplines et des autres académies de l’Institut de France. Elle est convaincue que c’est dans la transversalité des savoirs que l’on crée une pensée systémique agile. « C’est un immense privilège que d’entrer à l’Académie des beaux-arts. C’est avec beaucoup de bonheur et d’honneur, de motivation et d’engagement que je rejoins la section Architecture aux côtés de Jacques Rougerie, Aymeric Zublena. Mais aussi d‘Alain-Charles Perrot, Dominique Perrault, Jean-Michel Wilmotte, Marc Barani, Bernard Desmoulin et Pierre-Antoine Gatier. Mes valeurs dialoguent avec celles de l’Académie, à l’écoute des arts, des correspondances. Qu’ils peuvent liés entre eux, en prise directe avec les mouvements de la société. Ici, comme dans mon travail, je m’attacherai à inscrire l’architecture comme un vecteur d’analyse de la société. Un témoin de notre histoire et un matériau actif qui nous propulse dans les évolutions ultra rapides de notre société. L’architecture a un rôle social, culturel, économique, politique et environnemental. Elle doit contribuer à l’adaptabilité de nos modes de vie face aux puissantes transformations de la ville et aux états de crise. » Lire aussi :Roger Taillibert : Le prince des arènes Anne Démians, la première femme de la section Architecture Avec cette élection, Anne Démians devient ainsi la première femme de la discipline à rejoindre les rangs de l’Académie des beaux-arts. L’architecte a ainsi construit son parcours avec une unique obsession. Celle d’élargir le plus possible les champs d’application de ses réalisations et de ses contributions. Pour qu’elles résultent instantanément des évolutions ultra rapides de notre société.« Le travail d’Anne Démians est au cœur de cette façon neuve de voir l’architecture. Elle mène des travaux synthétiques et fondamentaux qui s’inscrivent dans leur temps, avec un cadrage à la Dolan et l’énergie à la Banksy que quelques rares observateurs : journalistes, critiques, universitaires ou commanditaires ont déjà décryptés », peut-on lire à son sujet. Et Anne Démians de conclure : « Ma philosophie : développer le sens en architecture – acte qui acte la création – et inscrire l’architecture, art unique d’assemblage, dans la transdisciplinarité et la prospective ». Deux autres femmes ont été élues à l’Académie lors de ce scrutin, Anne Poirier dans la section de sculpture. Et Dominique Issermann dans la section de photographie.
Il y a 2 ans et 87 jours

Lancement d'un projet d'habitat participatif en hyper centre de Lorient

Au cœur d’un quartier en plein renouvellement urbain, le programme « Le Contrepoint » accueillera environ 60 logements, dont 50 en Accession Coopérative éligibles au dispositif d’habitat participatif et 10 en Bail Réel Solidaire (BRS). Le groupe d’habitants est en cours de construction* pour imaginer la future résidence. Les éventuels intéressés peuvent contacter les équipes imoja pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet.L’habitat participatif, ou co-construire son habitatComposée, à terme, d’environ 60 logements dont 50 éligibles à l’habitat participatif, la résidence « Le Contrepoint » est née de la volonté d’associer les futurs habitants à la conception de leur lieu de vie. imoja, en lien avec l’atelier d’architecture TLPA, propose une démarche de co-conception des habitations.« Dans la limite de l’occupation de ces espaces et volumes prédéfinis, nous dessinerons chaque logements avec ses futurs habitants. Nous les rencontrons en rendez-vous individuel, durant deux heures environ, pour le découpage/dessin de leur logement. » explique Tristan la Prairie, architecte urbaniste. « Moins de 25% des français vivent au sein d’une famille de 4 personnes avec parents et enfants, les typologies habituelles ne reflètent donc pas vraiment la diversité des habitants. Cette méthode va permettre aux acquéreurs de dimensionner leur logement librement, là où la méthode habituelle prédéfinit des typologies aux surfaces standardisées (un T2 fait 45m2, un T3 65, et un T4 85…) ». Les futurs voisins pourront aussi imaginer ensemble les espaces communs qui leur ressemblent, par le biais de rendez-vous trimestriels (visites de chantier, ateliers participatifs), organisés jusqu’à la fin des travaux.Une construction certifiée HQE**Côté architecture, l’atelier TLPA a imaginé la résidence comme un village vertical, sur 6 niveaux. L’architecte souhaite laisser la part belle au bois, par un choix de système constructif novateur composé d’un bardage et d’une structure bois. L’accès aux logements se fera par des coursives extérieures, conférant indépendance et intimité à chaque appartement. Des maisons en bois et en paille seront érigées sur le toit et viendront couronner la résidence. Un lieu de vie entièrement tourné vers un cœur d’îlot accessible à tous, qui laissera place à la végétation, agrémenté de cheminements piétons. Labellisée Haute Qualité Environnementale, la résidence bénéficiera d’un niveau de performance énergétique supérieur à la règlementation « RE2020 » (niveau visé : E3C2) et du niveau 1 du label bâtiment biosourcé (isolation thermique de qualité, panneaux photovoltaïques, chaufferie collective au bois plus économe…).Permettre l’accession à la propriété au plus grand nombre« imoja est très investie dans sa mission d’utilité sociale, en défendant l’idée que chacun, quels que soient ses revenus, peut prétendre à son « premier chez soi ». L’accession à la propriété s’intègre pleinement dans cette mission » souligne Franck Gauthier, directeur territorial Aiguillon du Morbihan. « Le Contrepoint » propose une soixantaine de logements intégralement destinés à de la résidence principale, en Accession Coopérative et en Bail Réel Solidaire (BRS), des dispositifs d’aide à l’achat, adressés à des ménages sous conditions de ressources.L’Accession Coopérative est un dispositif d’accession à la propriété destiné aux foyers respectant certains plafonds de ressources. Ce dispositif permet de bénéficier d’un prix de vente encadré (avec une TVA à 20 %), ainsi que des garanties complémentaires des coopératives pour sécuriser l’achat.Le Bail Réel Solidaire a pour objectif de faciliter l’accession à la propriété pour tous, afin de permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire. L’acquéreur est propriétaire de son logement et verse une redevance mensuelle à un Organisme Foncier Solidaire (OFS) pour la partie foncière (le terrain) sur lequel la résidence est construite.* Vous êtes intéressé par ce projet d’habitat participatif ? Contactez Mathilde Jego, conseillère commerciale imoja, pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet : par téléphone au 02 56 37 71 06. Sur rendez-vous, imoja à lorient - 52B cours de Chazelles** Haute Qualité Environnementale
Il y a 2 ans et 101 jours

Décès de Renée Gailhoustet, architecte spécialiste des logements sociaux

Célèbre pour ses réalisations en matière de logement social en banlieue parisienne, Renée Gailhoustet est décédée à l'âge de 93 ans, a annoncé le maire d'Ivry samedi, où l'architecte-urbaniste résidait.
Il y a 2 ans et 114 jours

"L'urbain généralisé n'est plus le seul horizon possible", par Philippe Madec

L'architecte et urbaniste Philippe Madec, co-initiateur du Mouvement de la Frugalité heureuse et créative, appelle à penser l'habitabilité des territoires au-delà de l'opposition urbain/rural. Il plaide pour une meilleure compréhension du réel, véritable outil politique pour "reconnaître la diversité des […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 116 jours

Réouverture de la villa Savoye

Le CMN, en concertation avec la conservation régionale des monuments historiques, a souhaité que l’intervention reste dans le cadre d’une stricte réparation du dernier état historique connu du monument. Elle a été menée sous la maîtrise d’œuvre de Laurent Alberti, architecte urbaniste en chef de l’Etat, conservateur de la villa Savoye. Pour traiter l’ensemble des pathologies identifiées par le constat d’état, sur les murs, sols, portes, menuiseries et tablettes du 1er étage, plus d’une dizaine d’artisans ont œuvré sur ce chantier. La mise en couleurs a nécessité 210 litres des huit nuances de peintures issues de la gamme « Salubra », un nuancier de 43 couleurs que Le Corbusier formalisa en 1931, et qui combine différentes ambiances nommées « Claviers de couleurs ». L’ensemble des parquets, revêtements dévolus aux chambres, a été traité pour uniformiser leur aspect et intensifier leur protection. Les sols carrelés ont été nettoyés et le revêtement de la rampe a été changé entièrement. Les portes intérieures et donnant sur l’extérieur ont été restaurées sur site ou en atelier et complétées des rosaces et poignées manquantes. L’intervention sur la verrière de la rampe qui donne sur le jardin terrasse s’est concentrée sur le traitement des principaux points de corrosion et a nécessité la dépose de quelques vitres. Lors de la repose, plusieurs de ces vitres ont été changées avant la remise en peinture des mastics. Dans le souci d’améliorer la perception de l’espace originel du hall d’entrée, le mobilier destiné à l’accueil-billetterie a été installée derrière le guéridon.
Il y a 2 ans et 129 jours

Douze lauréats pour l'accélérateur de projets architecturaux et urbains innovants "Faire"

INNOVATION. Des architectes, urbanistes, designers, créateurs et paysagistes ont répondu à l'appel à projets francilien "Faire". Les lauréats seront accompagnés pour réaliser leurs projets qui répondent aux enjeux de la mutation du territoire métropolitain.
Il y a 2 ans et 135 jours

« FAIRE ÉVOLUER UN TERRITOIRE NÉCESSITE DE TRAVAILLER À PARTIR DE SA MATIÈRE INFRASTRUCTURELLE », Antoine Viger-Kohler, architecte cofondateur de TVK

Entretien avec l'architecte-urbaniste Antoine Viger-Kohler, cofondateur de l'agence TVK, à propos du boulevard périphérique de Paris, ses conditions contemporaines et ses perspectives d'avenir. AMC : A la fin des années 1990, avec le collectif Tomato, vous avez posé l'hypothèse qu'il existait une « ville du […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 136 jours

À Ivry Confluences, Emmanuelle Colboc façonne une "densité aimable" pour un vaste ensemble dédié à la jeunesse

Entretien avec l'architecte-urbaniste Antoine Viger-Kohler, cofondateur de l'agence TVK, à propos du boulevard périphérique de Paris, ses conditions contemporaines et ses perspectives d'avenir. AMC : A la fin des années 1990, avec le collectif Tomato, vous avez posé l'hypothèse qu'il existait une « ville du […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 137 jours

Trois états du verre : des éclairages signés Castiglioni, Bouroullec et Poletti

Entretien avec l'architecte-urbaniste Antoine Viger-Kohler, cofondateur de l'agence TVK, à propos du boulevard périphérique de Paris, ses conditions contemporaines et ses perspectives d'avenir. AMC : A la fin des années 1990, avec le collectif Tomato, vous avez posé l'hypothèse qu'il existait une « ville du […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 155 jours

Ville de Royan : Une nouvelle architecture en béton

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. [©Ville de Royan] Fin XIXe et début XXe siècle, Royan est une petite cité balnéaire de Charente-Maritime, qui doit son développement à la mode des bains de mer venue d’Angleterre. Mais aussi à l’essor de la navigation à vapeur. Une liaison s’établit d’ailleurs entre la ville et Bordeaux. Royan s’adapte au tourisme. Elle prospère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle devient une poche de résistance allemande. « Après deux vagues successives de bombardements, en janvier et avril 1945, plus de 85 % de la ville de Royan sont détruits. Seuls, les quartiers situés à l’Ouest, du côté Pontaillac, et à l’Est, le long de la Grande Conche, sont en partie épargnés », résume Charlotte de Charette, responsable du service patrimoine de Royan. Et de poursuivre : « Après sa libération en avril 1945, Royan est un champ de ruines. La question de la reconstruction à l’identique ne se pose pas ici, contrairement à Saint-Malo ou Gien. Claude Ferret est alors nommé à la fois architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de la cité balnéaire. Il est assisté de Louis Simon, de Paris et André Morisseau, un local de Pons. Venant de Bordeaux où il est le directeur de l’Ecole d’architecture, Claude Ferret emmène avec lui ses étudiants. C’est toute une effervescence… » Raoul Dautry, alors ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme nommé par la Résistance, avait reçu Claude Ferret en juillet 1945 et lui avait dit : « Vous voyez, Ferret, vous avez 3 ans pour reconstruire cette ville. Si dans 3 ans, vous n’avez pas terminé, on vous fera fusiller… » Il lui faudra 20 ans pour achever la ville ! Venu du Brésil… L’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. [©Ville de Royan] La “modernité” n’a pas été une volonté immédiate. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Il voulait une station balnéaire contemporaine : des lignes droites, des bâtiments simples et bas (il ne fallait pas cacher la mer). Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. « Ferret s’est beaucoup promené dans la ville rasée. Avant de reconstruire, il y avait les gravats à déblayer, les routes à reformer, les plages à déminer… Cela lui a laissé un temps de réflexion assez long. Les travaux ne commencèrent qu’en 1947-1948. Ses premiers projets s’inspiraient de l’esthétique des années 1930-1940. Mais en 1950-1951, ils basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer, reprend Charlotte de Charette. En effet, c’est à l’occasion de la lecture de revues d’architecture que Claude Ferret retravaille ses projets vers une “tropicalisation” à la brésilienne. Le béton tout en courbes En 1950-1951, les projets de Claude Ferret basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Ici, le front de mer. [©Ville de Royan] Le béton est donc mis à l’honneur, avec des formes ludiques courbes, une relation poussée entre intérieur et extérieur, la multiplication de terrasses, de loggias, de claustras, d’auvents… Ainsi, le front de mer mélange trois styles : Art Déco, charentais et brésilien. En effet, à Royan, la rigueur “idéologique” et militante du Mouvement moderne est adoucie pour prendre des allures “festives” et conviviales. Parmi les réalisations emblématiques de la ville, le Palais des congrès, la poste centrale, l’église du parc, l’entrée de la ville. Mais aussi la galerie Botton et son auditorium sur le front de mer, le temple, le stade, la gare routière… Et, bien sûr, l’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, qui rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. L’église utilise surtout la technique “V-Lafaille”, qui consiste en une structure auto-portante en béton armé mince. La forme de l’édifice fait penser à une immense proue de navire. Mais il y a aussi un clin d’œil à l’architecture gothique, en particulier à la cathédrale d’Albi par la hauteur de sa nef allongée. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 156 jours

"Réparons la ville !", un livre proposant des solutions contre le dérèglement climatique

LECTURE. La présidente du Conseil national des architectes, Christine Leconte, et l'urbaniste Sylvain Grisot signent un essai coup de poing sur le secteur de la construction face au changement climatique. Réhabilitation, lutte contre l'étalement urbain, matériaux biosourcés, abandon du "tout-voiture"... de nombreuses thématiques y sont abordées.
Il y a 2 ans et 164 jours

Au théâtre, Ralph Fiennes joue Robert Moses, le "baron Haussmann" de New York

Surnommé parfois le "baron Haussmann" new-yorkais pour avoir transformé la "ville-monde" comme le préfet du Second Empire l'avait fait pour Paris, le "maître bâtisseur" Robert Moses (1888-1981) reste omniprésent dans la plus grande ville des Etats-Unis.Ponts, tunnels, parcs, stades, grands ensembles de logements et d'équipements sociaux, aménagement de banlieues, autoroutes urbaines: il a laissé son empreinte sur des dizaines de réalisations architecturales et urbanistiques à New York et dans ses banlieues est et nord de Long Island, Rockland et Westchester.New York - incroyable mosaïque culturelle et socio-économique de neuf millions d'âmes - entretient un souvenir ambivalent de cet architecte urbaniste jamais élu et qui a tenté une seule fois dans les années 1930 d'être gouverneur, sous l'étiquette du parti républicain.Toutes les facettes de New YorkToutes les facettes de Robert Moses, et donc du New York des années 1920 aux années 1970, sont explorées dans la pièce "Straight Line Crazy" qui triomphe cet automne au centre culturel The Shed, dans l'ouest de Manhattan. Dans le rôle-titre: Ralph Fiennes, deux fois nommé aux Oscars et star mondiale pour "La Liste de Schindler", "Le Patient anglais", les séries de films "Harry Potter" et "James Bond", mais aussi "Hamlet" au théâtre à Broadway.Avec l'étendue, la force de son jeu et son caractère parfois inquiétant, le Britannique de 59 ans campe un Moses qui cajole les politiciens, trompe ses adversaires et affiche son ambition démesurée pour imposer sa vision de la ville."Diriger" et ne pas suivre"Notre boulot, c'est de diriger, pas de suivre", lance sur scène Fiennes/Moses, convaincu que "les gens ne savent pas ce qu'ils veulent tant qu'ils ne l'ont pas".Ecrite par le Britannique David Hare, la pièce "Straight Line Crazy" avait d'abord été montée et jouée à Londres.Elle dissèque la carrière de ce fonctionnaire bâtisseur, professionnel de l'urbanisme respecté mais controversé et qui a marqué la municipalité pendant 40 ans.Impossible de citer tous ses ouvrages d'art et constructions dans cette ville à la géographie si particulière, baignée par l'Atlantique: Moses est derrière les célèbres ponts Triborough (rebaptisé Robert F. Kennedy, RFK), Throgs Neck, Whitestone ou Verrazano qui relient les cinq arrondissements de New York.Il est aussi l'architecte -- au prix de nombre de destructions de quartiers dans le Bronx notamment -- d'immeubles de dizaines de milliers de logements sociaux, d'autoroutes et voies rapides en pleine ville, aujourd'hui en piteux état et sources de pollutions atmosphérique et sonore.Siège de l'ONUNew York lui doit aussi le siège monumental de l'ONU à Manhattan, au bord de l'East River, et l'impressionnant lieu culturel Lincoln Center. Mais la statue de Robert Moses a commencé à se fissurer dans les années 1960 avec l'abandon de deux projets d'autoroutes à Manhattan.En 1974, un journaliste, Robert Caro, dénonce dans une biographie de Robert Moses son règne impérial et autocratique sur New York et sa folie des grandeurs. "The Power Broker: Robert Moses and The Fall of New York" remporte un prix Pulitzer.Il dépeint un homme sans foi ni loi, avec ses alliés comme avec ses ennemis, dictatorial et corrompu. Robert Caro décrypte une machine à orienter les fonds publics vers les élites aisées blanches des banlieues au détriment des minorités noires pauvres de quartiers de Manhattan, de Queens et du Bronx.Moses a aussi imposé la voiture contre les transports publics, selon son biographe."Caro pensait que le pouvoir avait corrompu Moses et qu'il en était en quelque sorte devenu fou", a expliqué lors d'un débat après une représentation l'auteur David Hare.Pour Dan Doctoroff, ancien adjoint municipal pour le développement économique et membre du centre culturel The Shed, Moses doit servir d'exemple aux décideurs des villes d'aujourd'hui: "Il a fait des choses magnifiques et des choses terribles. Mais au bout du compte, son mépris pour les gens ordinaires a terni son héritage pour toujours".
Il y a 2 ans et 220 jours

Réouverture du bâtiment B de l’université de Caen

L’université de Caen occupe une place à part dans l’histoire des universités françaises. Fondée au 15e siècle, elle est l’une des universités les plus anciennes. Détruite entièrement pendant la seconde guerre mondiale en 1944, sa reconstruction qui s’est étalée sur presque 10 ans a été l’occasion de repenser son organisation. Ainsi, Henry Bernard, son architecte urbaniste, avait décidé de rebâtir une université monumentale sur le modèle des « campus » à l’anglo-saxonne. Ce pari audacieux symbolisait la renaissance de la cité normande. 64 ans plus tard, la rénovation du bâtiment B, classé au titre des monuments historiques depuis 1962, est une nouvelle étape de l’évolution de l’université de Caen. La restauration du bâtiment B qui vient de se terminer, après 6 ans de travaux et 29 millions d’euros de budget, permet d’offrir aux étudiants des conditions d’apprentissage optimales grâce à de nombreuses innovations pédagogiques et à un cadre de vie de qualité, tout en mettant en place des innovations technologiques. Cette rénovation intégrale du bâtiment B, première grande étape des rénovations du Campus 1, témoigne de la stratégie de l’université de Caen en matière de gestion immobilière tournée vers l’avenir : des bâtiments connectés, performants énergétiquement, vecteurs de vie étudiante et d’animation et ouverts aux nouvelles manières d’enseigner en relation avec l’utilisation du numérique.Pour Lamri Adoui, président de l’université de Caen Normandie : « La rénovation intégrale du bâtiment B est un condensé de l’ambition écologique et technique de l’université en matière de gestion de son patrimoine immobilier et témoigne de la permanence de cette vision novatrice du célèbre architecte, Henri Bernard. Projet très ambitieux, cette rénovation vise à la fois l’excellence thermique et la modularité des espaces dans un patrimoine classé. »Histoire : Tel le Phénix, l’université de Caen renaît de ses cendresLe Bâtiment B du campus 1, classé monument historique, a été conçu après la deuxième guerre mondiale par le grand architecte Henri Bernard dans le cadre de la reconstruction du centre-ville de Caen après sa destruction pendant la bataille de Normandie. Achevé en 1967 et ayant subi de multiples modifications, le bâtiment était en mauvais état et nécessitait une rénovation complète pour retrouver son dessin initial et être en phase avec les usages contemporains.Les travaux entre traditions et innovationsFermé entre 2016 et 2022, le bâtiment B a été intégralement vidé pour n’en conserver que la structure primaire. En accord avec les architectes des Bâtiments de France et selon le projet initial d’Henri Bernard, des modifications des façades ont été opérées afin d’ouvrir le bâtiment sur le campus et sur la ville, de faire entrer plus largement la lumière naturelle et d’en faciliter la circulation.L’opération a duré 6 ans durant lesquels jusqu’à 25 corps d’état se sont succédés sur le chantier. Le budget total, hors équipements, est de l’ordre de 29 M€ apportés par l’université de Caen, la Région Normandie, le département du Calvados et le Plan de relance (France Relance). Malgré les « surprises » comme la présence d’amiante qui a nécessité un désamiantage complet (15.000 m2) et les retards générés par la crise sanitaire, le planning initial a été respecté. Le bâtiment B est prêt pour la rentrée de septembre 2022 grâce, notamment, à la maîtrise de la technologie BIM (modélisation des données du bâtiment) par les équipes de l’Université.Des innovations technologiques...Afin de répondre à l’ambition de l’université en termes de développement durable, le bâtiment intègre les impératifs écoresponsables actuels. Ainsi, en choisissant la pose de fenêtres ultraperformantes alliées à une chaudière biomasse bois-gaz, l’université́ anticipe le durcissement de la règlementation en matière de consommation énergétique. De plus, le recours à des matériaux biosourcés a été privilégié par l’architecte ; ainsi, les menuiseries (tablettes, chaises) sont en hêtre, un bois local. Par ailleurs, un système de récupération de l’eau de pluie assure une part significative de la consommation du bâtiment....Aux innovations pédagogiquesL’innovation pédagogique est au cœur de la restauration du bâtiment. C’est pourquoi, l’équipe du CEMU, le service d’appui à la pédagogie de l’université qui accompagne les enseignants dans leur démarche pédagogique et l’intégration du numérique dans leurs enseignements, va prendre ses quartiers au 3ème étage du bâtiment B. Dès à présent, les enseignants peuvent utiliser tous les outils digitaux à leur disposition et compter sur les ingénieurs pédagogiques du CEMU pour les épauler dans leur démarche pédagogique, notamment dans l’intégration du numérique dans leurs enseignements.Afin de mettre les étudiants dans les meilleures conditions d’apprentissage, un ensemble de 18 salles de travail connectées d’une capacité de 8 et 12 personnes facilitant le travail collaboratif autour d’un écran sont réparties dans le bâtiment. Cela permet aux étudiants de se retrouver, d’échanger et de se poser. L’idée est de favoriser le travail collaboratif en mode projet. Les salles de cours intègrent tous les outils numériques (prises réseaux, WiFi) et les équipements audiovisuels (vidéoprojecteurs, écrans, casques, etc.). Certaines salles de cours sont modulables et peuvent, si nécessaire, devenir des grandes salles d’examen grâce à un jeu de cloisons mobiles, spécialement étudiées pour offrir une isolation phonique adéquate lorsqu’elles séparent les salles.Le bâtiment possède même son propre plateau d’enregistrement vidéo et son studio audio de qualité professionnelle.
Il y a 2 ans et 221 jours

Quatrième édition du festival Zigzag

Le festival Zigzag est une invitation à découvrir, comprendre et participer aux transformations d’un territoire en mouvement, celui de la vallée de la Seine. Dans une approche sensible, à l’occasion de visites, de parcours, d’installations ou bien encore de tablées, le festival met en lumière des manières d’habiter et de construire. Il décale le regard, suscite la curiosité, facilite l’appropriation de nos espaces de vie. Près de 40 événements sont programmés de Mantes-la-Jolie au Havre pour cette quatrième édition, dans une vingtaine de sites différents. Des formats grand public pour s’immerger dans des lieux, guidé par des architectes, des élus, des urbanistes, des paysagistes et des artistes qui mettent en récits ces espaces vivants. Du 1er au 16 octobre 2022 / Le long de la Vallée de la Seine
Il y a 2 ans et 226 jours

La santé des quartiers populaires, enjeu du renouvellement urbain

En présentant lundi 12 septembre la démarche "Quartiers résilients" qui vise à favoriser l'adaptation des quartiers populaires au réchauffement climatique, le ministre délégué à la Ville et au logement Olivier Klein a aussi évoqué la prise en compte de la santé."Un quartier résilient, c'est aussi un quartier qui aide ses habitants à rester en bonne santé, qui lutte contre la pollution, qui permet l'activité physique, qui promet la pratique des sports de chacun, des petites filles et des petits garçons jusqu'aux seniors", a-t-il déclaré.Aux Journées nationales de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à Paris, un atelier était consacré à "l'urbanisme favorable à la santé"."Le Covid a précipité (cette prise de conscience), avec un nombre de morts extraordinaire dans les quartiers prioritaires", a expliqué Luc Ginot, directeur santé publique à l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France.Car les habitants des quartiers prioritaires sont en moyenne en plus mauvaise santé que les autres.Selon la dernière Enquête santé et protection sociale, qui remonte à 2014, ils étaient moins nombreux à déclarer un bon état de santé en général que le reste de la population (54% contre 69%).Ils étaient aussi plus fréquemment en surpoids ou obèses, et plus nombreux à avoir renoncé dans l'année à se soigner pour des raisons financières (40% contre 26% hors quartiers prioritaires).Et pourtant, le problème est encore peu pris en compte dans le renouvellement urbain, déplore Alain Gaulon, secrétaire confédéral de la Confédération nationale du logement (CNL), qui représente des locataires de logements sociaux. "A chaque fois que je vois passer un projet Anru, on parle toujours des commerces, éventuellement de services publics si on est dans une ville qui y est attachée, mais la santé n'est pas prise en compte."Bruit et pollution"Il y a des leviers qui vont être de l'ordre de l'aménagement des espaces publics, comment on travaille sur le confort acoustique, l'îlot de chaleur urbain", égrène Stéphanie Gaucher, architecte urbaniste au cabinet Inddigo, qui travaille avec l'Anru sur la transition écologique.Par exemple, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le nœud du problème est la route nationale 1, très fréquentée, qui traverse le quartier Joncherolles-Fauvettes, dont les habitants subissent le bruit et la pollution."Il est montré que le bruit, notamment la nuit, génère des complications du sommeil, crée de la fatigue et des troubles psychiques à terme", explique Colin Debroise, chef de projet renouvellement urbain à l'intercommunalité Plaine Commune dont fait partie Pierrefitte.Le renouvellement urbain va donc consister à "aménager les espaces verts présents sur le quartier, repenser la question de l'isolation phonique des équipements et des logements qui seront le long de la RN1, améliorer la ventilation des logements qui sont exposés à des polluants", détaille-t-il.Et aussi à promouvoir les mobilités actives, avec des infrastructures cyclables, afin de diminuer la pollution et de lutter contre la sédentarité.A Dunkerque (Nord), ville industrielle, dans une opération de démolition-reconstruction, certains bâtiments vont être reconstruits avec une orientation légèrement différente, pour faire barrage aux vents chargés de particules polluantes et éviter qu'ils ne pénètrent dans le quartier.Reste le défi du curatif : attirer des médecins."On peut faire des locaux, mais les locaux ne sont pertinents qu'à partir du moment où il y a un projet santé, avec des professionnels", craint Gilles Leproust, président de l'association d'élus Ville et Banlieue et maire (PCF) d'Allonnes (Sarthe).Or, "il y a une pénurie de médecins généralistes". Et attirer dans les quartiers populaires des médecins qui manqueront ailleurs reviendrait, dit-il, à "déshabiller Jacques pour habiller Paul".
Il y a 2 ans et 254 jours

L'immobilier algérien fait salon en France pour la 1ère fois

Au programme : un large panorama de l’offre immobilière algérienne, exclusivement dans le neuf, enrichi par des journées thématiques pour informer les visiteurs et les aider à construire leur projet en Algérie.Co-organisé par "OK AGENCE", une agence d'évènementiel française basée à Nîmes et "Lepestate.com", agence immobilière basée à Alger, leurs équipes ont su rester fortement mobilisées pendant la crise sanitaire, et continuent à travailler d'arrache pied pour la réussite de cet évènement, qui a été reporté 2 fois à cause de la crise du COVID-19.Pour Karina Tifoura, co-Organisatrice du SINA PARIS et Directrice de OK AGENCE : "Le SINA PARIS participe pleinement à la dynamique économique entre la France et l'Algérie, et se positionne comme un rendez-vous incontournable, d'une part, pour les membres de la diaspora algérienne de France ayants le projet d’achat ou de construction d’une maison individuelle en Algérie, et d'autre part, pour tous les opérateurs économiques français souhaitant pénétrer le marché du BTP en Algérie."Promoteurs immobiliers, organismes de financement, spécialistes en droit immobilier, architectes urbanistes, le SINA PARIS réunit pour la première fois à l'étranger, les futurs acquéreurs de la diaspora et plus de 25 professionnels de l’immobilier venus de l'est, du centre et de l'ouest de l'Algérie.Pour Sofiane Ouhab, Directeur de Lpestate.com et co-Organisateur du SINA PARIS : "En cette période de ralentissement de l'économie mondiale, il est plus que jamais nécessaire, de développer plus de perspectives commerciales entre les deux rives de la Méditerranée."
Il y a 2 ans et 267 jours

L'architecte français Thomas Coldefy remporte le Concours International d'Architecture pour la reconstruction du Parlement européen à Bruxelles

Sur les 132 candidatures internationales déposées auprès du Parlement européen dont celles de Renzo Piano, Shigeru Ban et Snøhetta, Coldefy et Associés Architectes Urbanistes a réussi à séduire le jury du Parlement européen en présentant un projet innovant, pensé et réfléchi avec quatre autres partenaires et co-lauréats : Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas). Dans son projet, Thomas Coldefy et ses partenaires ont exprimé la volonté de faire de cet édifice emblématique un modèle d'architecture vertueuse, écologique, ouverte sur la ville et qui reconnecte l'urbain et la nature.Le budget prévu pour la "régénération" de cette édifice de 84.000 mètres carrés – surnommé "le Caprice des Dieux" – est évalué à près de 500 millions d'euros.Thomas Coldefy compte plusieurs réalisations internationales majeures à son palmarès comme le mémorial de la tuerie d'Orlando aux Etats-Unis, le Hong Kong Design Institute à Hong Kong (déjà été livré), le méga centre culturel culturel et artistique de Bao-Han à Shenzhen en Chine (en cours de chantier). Il fait aussi partie du classement "The Good Life Magazine" des architectes qui font rayonner la France dans le monde.Cette annonce du Parlement européen vient renforcer la renommée du savoir-faire architectural français et son rayonnement à travers le monde, à l'instar d'autres grands noms de l'architecture hexagonale comme Jean Nouvel ou Jean-Michel Wilmotte.
Il y a 2 ans et 276 jours

Résultat du Palmarès des jeunes urbanistes 2022

Créé en 2005, le Palmarès des jeunes urbanistes est un prix décerné tous les deux ans qui récompense les jeunes talents pour le caractère exemplaire et novateur de leur démarche et de leurs pratiques professionnelles. Il vise à accompagner et mettre en avant les générations montantes de praticiens, et à soutenir de nouvelles modalités d’action dans la conception et la fabrique de la ville et des territoires.Cette année, poursuivant la démarche initiée en 2020, le palmarès prévoit que les lauréats organisent des rencontres in situ, dans leurs territoires de projets, avec l’appui de la DGALN, pour donner à voir leurs actions et questionner les pratiques avec les urgences sociétales et climatiques.Ce palmarès traduit la diversité des profils des jeunes professionnels de l’urbanisme, souvent constitués en équipes ou collectifs. BELVEDERE se distingue par son engagement à décrypter et mobiliser les données territoriales au service de la décision et de l’action politique, dans différentes situations et d’échelles. COMMUNE, équipe d’architectes et philosophes, renouvelle l’approche du projet architectural, urbain et rural par le dessin sensible comme outil de médiation et de conception. LA TRAVERSE, jeune collectif, pose les bases d’une « transition écologique juste et radicale » par ses pratiques d’immersion, de valorisation de l’existant et d’implication des citoyens. LES MARNEURS accompagnent les territoires exposés à des risques climatiques, en proposant de nouvelles formes d’adaptation et de recomposition d’espaces vulnérables.BelvédèreBelvédère est une agence de programmation urbaine et de stratégie territoriale, qui intervient sur des projets d’échelles et de thématiques variées. S’appuyant sur une analyse fine des données disponibles, elle éclaire les besoins et les potentiels en matière d’habitat, d’économie, de commerces et d’équipements, en s’attachant à penser conjointement programmation et stratégie. Elle se nourrit de prospectives à l’amont en s’appliquant, à l’aval, à considérer les modalités concrètes de mise en œuvre des projets et de gestion des espaces urbanisés. Elle se revendique ainsi d’un certain urbanisme tactique, capable, par le choix partagé d’un ensemble d’objectifs et de moyens, d’inscrire un projet en résonance avec une trajectoire vertueuse des territoires.Les MarneursLes Marneurs est une agence d’architecture, de paysage et d’urbanisme cofondée en 2016 par trois associés, architectes et paysagistes. Basée à Paris et Bruxelles, l'agence intervient sur un spectre large de projets depuis la maîtrise d’œuvre architecturale jusqu’à des études prospectives urbaines et territoriales. L’agence travaille particulièrement sur les problématiques littorales liées au risque de submersion marine et d’inondation, l’une de leur spécialité, en s’appuyant sur ce défi pour faire émerger de nouveaux récits et de nouveaux modes de gestion ou de mise en œuvre des projets.CommuneCommune est une agence d’architecture fondée à Lyon en 2019. Les sept associés, tous architectes sont aussi pour certains philosophes, docteurs, gérants d’une librairie spécialisée, enseignants. Cette mise en commun fonde le socle de l’agence, à la croisée de la recherche et du projet, de la théorie et de la pratique. Quelle que soit la nature du projet, de maitrise d’œuvre architecturale, d’études urbaines ou d’analyse de territoires ruraux, l’agence mobilise les habitants, les usagers, le « déjà-là » pour ancrer les propositions dans une réalité des pratiques locales. Le travail en résidence, et le dessin sensible au service du projet sont revendiqués comme les dispositifs fondateurs de leur action, dans une logique de communication, de médiation, et d’acculturation croisée.La traverseCréée à Poitiers en 2019, La Traverse se définit comme une structure d'appui aux dynamiques de transition écologique et sociale dans les territoires. Collectif de 10 personnes engagé dans l’accompagnement des territoires ruraux « résilients », il questionne tant le cœur de la pratique de l’urbanisme que les manières de travailler et l’économie qui en découle. Sa démarche d’immersion au long court, de valorisation des initiatives existantes, d’implication des citoyens, de formation des acteurs locaux cherche à poser les bases d’une « transition écologique juste et radicale » analysée comme nécessaire et urgente.Le Jury du Palmarès des jeunes urbanistes 2022Le PrésidentJean-Baptiste BUTLEN, Sous-directeur de l’aménagement durable à la DGALNLes membresÉtatCorinne LANGLOIS, Sous-directrice à l'architecture, à la qualité de la construction et du cadre de vie, Ministère de la Culture ;Jean-Baptiste MARIE, Directeur de POPSU et du GIP EPAU, PUCA ;Simon TEYSSOU, directeur de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand.JournalistesMarie-Christine VATOV, Rédactrice en chef de la revue Traits UrbainsProfessionnels - Anciens PJUDelphine NEGRIER, Alphaville, (PJU 2007) ;Clément BOLLINGER, Caudex (PJU 2018) ;Nicolas DETRIE, Bataille, (PJU 2020).Autres professionnelsGuillaume HEBERT, Une fabrique de la ville ;Pascal AMPHOUX, Ecole Polytechnique de Lausanne ;Hugo REVEILLAC, président du Collectif National des Jeunes Urbanistes.
Il y a 2 ans et 277 jours

Les 4 équipes lauréates du Palmarès des jeunes urbanistes 2022

Ce sont quatre équipes de jeunes professionnels que distinguent cette année le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et celui en charge de la Ville. Composées d'urbanistes, d'architectes, de paysagistes, mais également de programmistes, de philosophes, de libraires et d'enseignants-chercheurs, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 277 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 285 jours

La Casbah d'Alger, une cité millénaire en quête de renaissance

D'une superficie de plus de 105 hectares et très densément peuplé (plus de 40.000 habitants), ce lieu de mémoire de la guerre d'indépendance, et d'histoire avec sa citadelle ottomane du 16e siècle qui surplombe la baie d'Alger, est l'un des plus beaux sites maritimes de la Méditerranée.Mais ses édifices se sont dégradés au fil des années, sous l'effet de nombreux séismes, d'inondations et d'incendies déclenchés par des installations vétustes."Les opérations de restauration du site ont commencé dès l'indépendance du pays en 1962. Il y a eu plusieurs plans, plusieurs intervenants", explique à l'AFP Aissa Mesri, responsable de l'agence Archimed, chargé des études et du suivi de la restauration de la médina.Souvent, "des restaurations sont lancées puis interrompues pour des raisons financières, techniques ou juridiques liées à la propriété", détaille-t-il, en déplorant un manque de "vision claire" pour un "projet Casbah".Malgré cela, un plan de sauvegarde a été lancé en 2012 avec l'ambition de restituer au quartier son "visage authentique et de proposer des solutions définitives pour la protection de ce centre historique et culturel et le maintien d'une partie de ses habitants dans leurs demeures".Le projet est doté d'un budget de 170 millions d'euros. Piloté par la direction des équipements publics (DEP) d'Alger, il a déjà permis la restauration de plusieurs bâtisses dont certaines ont retrouvé leur splendeur d'antan ces dernières années.Parmi elles, une partie de La Citadelle appelée aussi Dar Es-Soltane, qui comprend le palais du Dey (le régent de l'époque ottomane), la mosquée du Dey et la poudrière a été partiellement rouverte aux visiteurs depuis novembre 2020.La mosquée a été décorée de faïences, de marbres et de sérigraphie arabe.Des figures historiques"Un îlot de quatre maisons a été également livré récemment dont celle de M'Barek Bouhired", qui a servi de refuge à des figures emblématiques comme Djamila Bouhired, une icône de la guerre d'indépendance.Cet îlot a vu également défiler Hassiba Ben Bouali, morte au combat dans la Casbah, Larbi Ben M'hidi, autre héros, exécuté en 1957 sous les ordres du général français Paul Aussaresses, et Yacef Saâdi, l'un des symboles de la bataille d'Alger.Le plan a également permis la restauration de la mosquée Ketchaoua, fermée en 2008, après des dommages liés à un puissant séisme intervenu cinq ans plus tôt.L'édifice religieux, aux racines ottomanes, a été rouvert en avril 2018 après 37 mois de travaux, financés entièrement par le gouvernement turc, pour un coût de 7 millions d'euros.Avant le plan de sauvegarde, les autorités avaient lancé des interventions d'urgence pour "consolider les bâtisses qui risquaient de s'effondrer", précise à l'AFP Mehdi Ali Pacha, patron d'un cabinet d'architectes du même nom, spécialisé dans le patrimoine."Des travaux d'étaiement de plus de 300 bâtisses ont été réalisés en 2008 et en 2013", ajoute l'architecte dont l'agence a effectué les études de restauration de l'îlot comprenant la demeure historique des Bouhired.Polémiques et nouveaux projetsLa restauration des douirettes (petites maisons anciennes) est parfois freinée par les résidents."Il y a des douirettes qui ont été vidées, murées par la mairie. Là, il n'y a pas de problème, on peut travailler. Quand les maisons sont habitées, l'étude se fait tant bien que mal avec des difficultés d'accès", déplore M. Ali Pacha.Fin 2018, la réhabilitation de la Casbah avait été au cœur d'une polémique, aussi bien en France qu'en Algérie, après la décision des autorités algériennes de confier à l'architecte français Jean Nouvel l'élaboration d'un plan de "revitalisation" de ce quartier historique.Quelque 400 personnes, surtout des architectes, urbanistes et universitaires, algériens et français avaient demandé à Jean Nouvel de se retirer du projet, s'inquiétant notamment qu'un architecte français puisse proposer des transformations d'un haut lieu de la bataille d'Alger contre le colonisateur français.Le projet a fini par être abandonné.Actuellement, sept projets de restauration d'édifices historiques sont en cours de réalisation avec un taux d'avancement des travaux de 65%, selon Fatima Larbi, architecte à la DEP, citée par l'agence officielle APS."L'objectif est de faire revivre la Casbah et de la mettre en valeur", souligne Mehdi Ali Pacha.
Il y a 2 ans et 291 jours

Portalp invite les prescripteurs à découvrir Bloomframe® sur le salon Architect@Work Paris

Rendez-vous incontournable des architectes, architectes d’intérieur et autres prescripteurs (maîtres d’ouvrage, urbanistes et économistes), ARCHITECT@WORK est l’occasion pour les industriels de présenter leur innovation dans un écrin d’exposition. Ainsi, Portalp, fabricant français de portes automatiques, dévoilera Bloomframe®, ouverture de façade interactive et automatisée née du partenariat avec l’architecte néerlandais Hofman-Dujardin. Du 22 au 23 septembre 2022, l’équipe de prescription de Portalp sera heureuse d’accueillir les visiteurs à Paris sur son stand n°87 afin de leur expliquer tous les avantages de cette nouvelle solution architecturale conçue par Hofman- Dujardin et fabriquée et installée par Portalp dès l’automne 2022. http://www.portalp.com
Il y a 2 ans et 294 jours

L'objectif "zéro artificialisation nette" des sols face à toujours plus d'oppositions

Au début de l'été, deux coups ont successivement été portés à ce principe, qui vise à diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050.Le premier par l'Association des maires de France (AMF), qui a annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application du ZAN.Le second par des sénateurs, qui ont étrillé dans un rapport son application par le gouvernement, assurant que "le modèle économique du ZAN reste à définir".L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.En dix ans, son rythme a diminué de près d'un tiers, passant de 31.589 hectares en 2009-2010 à 22.553 en 2018-2019, selon l'Observatoire de l'artificialisation des sols.Mais il reste trop important: selon les objectifs fixés par la loi Climat et Résilience de 2021, il va encore devoir être réduit de moitié tous les dix ans pour atteindre zéro net en 2050.Ce qui braque, de longue date, des professionnels de la construction, sceptiques sur cette mesure qui menace des pans entiers de leur activité."Contre-productif"Pour la Fédération française du bâtiment (FFB), le ZAN risque "d'accentuer la pénurie foncière" et de renchérir encore les prix de l'immobilier. "Ça va avoir un double effet négatif, sur le prix et sur la qualité de vie", estime aussi François Rieussec, président de l'Union nationale des aménageurs.La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), qui tient à Strasbourg son congrès annuel où le sujet de la "sobriété foncière" a traversé les débats, n'y est pas opposée par principe, mais souligne que la première urgence est de produire des logements.Et désormais, ce sont des élus, majoritairement de droite, qui mènent la fronde."Le gouvernement n'a pas du tout prévu la suite de l'histoire. Il est allé très vite sur ce sujet (...) mais il n'a pas prévu son financement", soutient le sénateur (LR) du Vaucluse Jean-Baptiste Blanc, rapporteur spécial d'un texte sur le ZAN.Il y préconise, entre autres, d'établir un "fonds ZAN" pour financer les efforts des collectivités ou d'orienter les aides budgétaires et fiscales vers la sobriété foncière.Il craint également que cela n'accentue les déséquilibres territoriaux, entre les métropoles qui auraient les capacités d'élaborer des solutions innovantes et les petites collectivités, plus démunies.Du côté des maires, l'AMF a fustigé dans un communiqué "une approche de recentralisation rigide" et des décrets d'application qui "accentuent les fractures territoriales en opposant les projets entre eux, et sont contre-productifs car leur application arithmétique et indifférenciée va à rebours des aménagements vertueux en matière de lutte contre le changement climatique, mais aussi des aménagements indispensables à l'ambition de réindustrialisation du pays".Friches"Comment fait une commune qui a travaillé ces dix dernières années sur ses friches ?", s'interroge également Constance de Pélichy, maire (LR) de la Ferté Saint-Aubin (Loiret), qui réclame que l'Etat prenne en compte les efforts passés des communes en matière de sobriété foncière.Pourquoi cette opposition ?"C'est normal, parce que le logiciel qu'on donne aux élus depuis longtemps, c'est la construction sur le vide", réagit auprès de l'AFP Christine Leconte, présidente du Conseil national de l'ordre des architectes."Là où l'Etat doit avancer avec les territoires, c'est en leur permettant de voir leur potentiel, qui aujourd'hui n'est pas les terres agricoles mais les friches, les petites parcelles, les dents creuses, les bâtiments en ruine", ajoute-t-elle."La principale hypothèse, c'est qu'un certain nombre d'élus n'avaient pas été sensibilisés au problème, et n'ont pas vu cette mesure arriver", juge Vincent Le Rouzic, urbaniste et directeur adjoint des études à la Fabrique de la Cité, laboratoire d'idées du groupe Vinci."Le deuxième élément, c'est qu'on a certains territoires qui ont un mode de développement territorial principalement fondé sur de l'étalement urbain progressif, par du pavillon diffus, et de ce point de vue-là, l'objectif ZAN est un obstacle", détaille-t-il.Précisément ce modèle que la loi entend limiter.
Il y a 2 ans et 304 jours

Le futur parvis de Notre-Dame sera conçu comme une clairière

Parmi les quatre finalistes de cet appel à projet, c'est le bureau d'architecture Bas Smets, avec l'agence d'architecte et d'urbaniste GRAU et l'agence d'architecture Neufville-Gayet qui a été choisi par le jury présidé par la Maire de Paris, avec les représentants de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame (EPRNDP) et du Diocèse de Paris.Le projet prévoit de longs couloirs arborés aux abords de la cathédrale pour offrir de l'ombre aux visiteurs en temps de grande chaleur, un parvis tel une clairière entourée d'arbres.La façade et ses vitraux resteront dégagés et ainsi mis en valeur.Derrière la cathédrale, l'espace entre le chevet et la Seine aujourd'hui divisé par des haies et clôtures, devient un square fait de pelouse, donnant une vue sur les arc-boutants et les vitraux de l'édifice gothique."Un lien est réalisé tout en finesse entre le parvis et la Seine, c'était un grand attendu", a indiqué Ariel Weil, maire de Paris Centre.L'enjeu de cet réaménagement sera également de renforcer la végétalisation des abords de l'édifice pour faire face aux changements climatiques et aux fortes chaleurs. Un dispositif technique facilitant le ruissellement de l'eau sur le parvis offrira même un îlot de fraîcheur aux visiteurs.En sous-sol, le parking souterrain devient le centre d'accueil des visiteurs et offrira une promenade intérieure donnant accès à la crypte archéologique et à une ouverture sur la Seine.La ville de Paris, qui prend complètement en charge le projet, débloque une enveloppe de 50 millions d'euros. Avec ce budget, les abords seront de nouveau accessibles aux visiteurs et aux fidèles au deuxième semestre de 2024. En même temps que la fin de chantier de la cathédrale. La totalité du projet sera définitivement livrée en 2027.Dans son domaine (architecture/aménagement de jardins en ville) Bas Smets est une étoile montante, déjà connu notamment pour la parc des Ateliers autour de la tour Luma à Arles et comme futur réaménageur du centre de Bruxelles.Le 15 avril 2019, un spectaculaire incendie s'est déclaré dans la cathédrale, provoquant l'effondrement de sa charpente, de sa flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes sous le regard catastrophé de millions de personnes à travers le monde.Emmanuel Macron a donné pour objectif la réouverture en 2024 de ce chef-d’œuvre de l'art gothique, même si certains travaux pourront se poursuivre après. Le monument doit notamment être rendu au culte pour "l'anniversaire" de l'incendie, en avril 2024.Avant 2019, l'édifice accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2.400 offices et 150 concerts par an.Découvrez dans cette vidéo le projet porté par le bureau Bas Smets.
Il y a 2 ans et 306 jours

Bas Smets lauréat pour le réaménagement du parvis de Notre-Dame

Depuis l’incendie du 15 avril 2019, la Ville de Paris, l’Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris (EPRNDP) et le Diocèse de Paris ont lancé, en complément de la reconstruction de la cathédrale, un modeste projet de réaménagement de ses abords, notamment pour améliorer l’accueil des touristes. C’est l’équipe menée par le paysagiste Bas Smets – accompagnée des architectes-urbanistes GRAU et des architectes Neufville-Gayet...