Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour balcons

(319 résultats)
Il y a 2 ans et 337 jours

Un Grand Palais plus lumineux et ouvert à tous pour accueillir les JO

"Nous sommes dans les temps pour une livraison de la grande nef (13.500 m2 sur 200 mètres de long et 17.500 m2 de verrière) au printemps 2024", a assuré lundi à l'AFP Daniel Sancho, directeur du projet de restauration au sein de l'établissement public de la Réunion des musées nationaux (RMN) – Grand Palais, qui gère l'édifice.Un travail de mise aux normes et d'accessibilité est prévu avec des améliorations techniques majeures. La restauration de la nef et de ses balcons permettra d'augmenter la jauge de 5.600 à 9.000 personnes, selon M. Sancho. Le chantier, qui a débuté en mars 2021, vise à "éclairer l'ouvrage et sa construction" en retrouvant l'effet de transparence qui avait habité le lieu à son origine, avant d'être "cloisonné" et "assombri" par la peinture de certaines parois de verre en noir, a expliqué François Châtillon, architecte en chef des monuments historiques, en présentant l'avancement des travaux à la presse.La rénovation prévoit l'ouverture d'un axe central reliant le Palais de la découverte et son planétarium à la nef qui accueillait avant sa fermeture toutes sortes d'événements artistiques et culturels, comme des foires d'art, des défilés de mode et même des épreuves équestres.Les visiteurs des deux endroits entreront à l'avenir aux expositions par une seule entrée et pourront accéder à une vaste promenade centrale intérieure en accès libre.L'ancien manège aux chevaux, situé dans les soubassements du bâtiment, accueillera une "Galerie des enfants" qui présentera chaque année une exposition, avec une approche "Art et Sciences" ainsi que des ateliers.Les nombreuses mosaïques et la statuaire de l'édifice, très dégradées, seront complètement restaurées.Le Grand Palais rénové doit accueillir les épreuves d'escrime et de taekwondo des Jeux olympiques et paralympiques dans la nef en 2024. L'ensemble des espaces muséaux seront ensuite rouverts progressivement jusqu'en octobre 2025.Un Grand Palais éphémère, sur le Champ-de-Mars, accueille depuis 2021 les événements qui se tenaient habituellement sous la nef.Ce chantier présente un budget de 466 millions d'euros pour un bâtiment de 77.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, qui n'a jamais été rénové dans son ensemble depuis 1900.Dans les années 2000, l'édifice s'était affaissé de 13 cm en raison de l'usure des pieux en chêne portant les fondations, par l'eau de la nappe phréatique. Ils ont été remplacés par des parois moulées en béton et la charpente a également fait l'objet d'une consolidation importante.
Il y a 2 ans et 338 jours

Isolation des sous-faces par projection de laine de verre

Knauf Insulation présente une solution améliorée et plus adaptée pour une parfaite isolation des sous-faces de plancher. La laine minérale de verre à projeter JETSPRAY All In One Thermal est un produit d’isolation thermique par projection pneumatique de laine minérale de verre avec liant sur parois horizontales, poutres ou structures de bâtiment. Le procédé est constitué du produit isolant JETSPRAY All In One Thermal, associé au primaire d’accrochage JetSpray Primer Plus. Le Système est destiné à l’isolation thermique et à l’absorption acoustique des parkings ouverts ou fermés de bâtiments commerciaux et d’habitations, des bâtiments de stockage y compris agricole, des passages couverts ou balcons fermés, mais également des vides sanitaires de constructions normalement ventilés, ainsi que des caves et garages de maisons individuelles. Le nouveau système proposé par Knauf Insulation permet d’optimiser l’action et la pose car le liant a été intégré dans les sacs directement sur la ligne de fabrication. Désormais, il y a 2 réferences au lieu de 3. Cet article Isolation des sous-faces par projection de laine de verre est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 341 jours

Al-Moutanabi, mythique rue des bouquinistes à Bagdad, s'offre un lifting

Inaugurée en 1932 par le roi Fayçal I, la rue Al-Moutanabi a été baptisée du nom du célèbre poète Aboul Taïeb al-Moutanabi (915-965), né sous l'empire Abbasside dans ce qui était amené à devenir l'Irak.Elle est traditionnellement très fréquentée le vendredi par les étudiants et les groupes de jeunes, mais aussi pas les artistes et les intellectuels de la vieille génération.Samedi 25 décembre, pour célébrer la fin des travaux lancés en août et financés notamment par des banques du secteur privé, la mairie de Bagdad a organisé un carnaval sous haute sécurité, les participants entrant au compte-goutte."Depuis les années soixante, chaque semaine je suis là, pour regarder les livres sur les étals au sol, rencontrer des amis", confie à l'AFP Zoheir al-Jazairi, écrivain et ancien journaliste qui ne tarit pas d'éloges au sujet de la rénovation.Des guirlandes lumineuses décoraient les façades en brique et les balcons en fer forgé nettoyés, a constaté un journaliste de l'AFP. Les visiteurs se promenaient téléphone à la main dans la rue fraîchement pavée où presque toutes les boutiques étaient fermées."C'est un îlot de beauté au coeur de Bagdad. On prend conscience de la différence avec le reste de la ville", se désole M. Jazairi dans une capitale où le patrimoine est souvent délaissé.Longue de moins d'un kilomètre, la rue débouche d'un côté sur le fleuve Tigre, sur lequel veille une haute statue du poète, et se termine de l'autre par une arche ornée d'une des citations de Moutanabi.Le visiteur peut d'ordinaire trouver les derniers bestsellers américains en arabe aux côtés de manuels universitaires. Il y a des livres en français, en anglais, en allemand et en fouillant, on peut tomber sur des pépites.Mais cet Irak des livres n'a pas toujours été à l'abri de la tragique réalité. Comme le 5 mars 2007, lorsqu'un kamikaze a fait exploser un camion piégé dans la rue, tuant 30 personnes et en blessant 60.Mohamed Adnan, 28 ans, a repris la librairie de son père, mort dans l'attentat."Il a été tué, nos voisins aussi et plusieurs de ceux qui nous sont chers", confie ce diplômé en histoire, heureux toutefois de la restauration."J'aurais souhaité que ceux qui sont partis soient vivants pour voir comment la rue s'est transformée," ajoute-t-il tandis que sur les bords du fleuve, un chanteur fredonne des balades traditionnelles sous les feux d'artifice.
Il y a 2 ans et 344 jours

Schindler pose les premiers escaliers mécaniques dans la future gare Villejuif Institut Gustave-Roussy du Grand Paris Express

Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, annonce ce jour la pose d’un premier escalier mécanique dans la future gare emblématique Villejuif Institut Gustave-Roussy (IGR) de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. La gare sera desservie par la ligne 14 (mise en service en 2024) et la ligne 15 (mise en service fin 2025) et prévoit d’accueillir quotidiennement 100.000 voyageurs. A chaque gare son design, approche artistique et culturelle La Société du Grand Paris (SGP) a voulu insuffler un vent artistique différent à chaque gare (68) pour lui créer une identité singulière. Ainsi des tandems architecte/artistes contemporains ont été formés pour habiller les futures gares du métro. Chaque œuvre vient s’intégrer à l’architecture de chaque gare. Quant à la future gare Villejuif IGR, l’architecture a été imaginée par Dominique Perrault en forme de cylindre de 70 mètres de diamètre, et a été pensée comme un connecteur du monde du dessous au monde du dessus, et vice-versa. Un espace de 30 mètres évidé à l’intérieur du cylindre, entouré de galeries en balcons, accueillera début 2023 4 grands escaliers monumentaux signés Schindler. Par leur design, construction et longueur, ces derniers épouseront parfaitement les profondeurs de la gare. Pour dialoguer avec le travail de Dominique, l’artiste chilien Ivàn Navarro intègrera une œuvre en illusion d’optique (un jeu de lumières et de miroirs). Les escaliers Schindler : la mobilité axée sur la sécurité et le respect de l’environnement181 escaliers mécaniques signés Schindler permettront le transport vertical des usagers dans 8 gares du tronçon sud de la ligne 15. Concernant la gare IGR, les équipes Schindler ont travaillé, dès la phase d’appel d’offre, à la définition des charges et des reprises d’efforts sur les appareils monumentaux. Après que la Société Grand Paris (SGP) a demandé un ajout de divers éléments qui augmentent la charge sur les escaliers mécaniques (habillages latéraux, antichute en verre, sonorisations et éclairages), un calcul structurel complexe de ces derniers était nécessaire. Schindler a fourni les notes de calcul nécessaires bien en amont du marché, afin que les travaux de génie civil puissent débuter sereinement.Tout au long du projet, la sécurité et le respect de l’environnement ont été les maîtres mots. Sécurité : Pour permettre à la Société du Grand Paris d’assurer la sécurité de son réseau, les escaliers mécaniques sont conçus pour garder leur stabilité dans une gare en cas d’incendie. Les analyses de tenue au feu des structures ont permis à la SGP de mieux appréhender ces besoins en protection de charpente contre le feu, tout en conservant l’esthétique des escaliers mécanique voulue par le designer.Les études d’évacuation ont aussi permis de proposer un fonctionnement de redémarrage automatique des escaliers mécaniques dans le sens de la sortie, incluant les préconisations relatives à l’entretien et la maintenance de ces équipements.Enfin, Schindler est précurseur depuis 2014 dans la mise en place de plaques podotactiles aux abords des escaliers mécaniques. Ce dispositif a été très apprécié et explicitement demandé par le designer de ce grand projet pour la sécurité des usagers.L’environnement : Soucieux de proposer des produits de qualité tout en veillant à la préservation de l’environnement, tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont totalement recyclables et/ou valorisables et de nombreux composants sont fabriqués à partir de produits recyclés, tels que l’aluminium ou l’acier. Tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont issus de leur usine de production moderne, implantée à Dunajska Streda en Slovaquie, avec un approvisionnement de composants européens à plus de 75%.Cette proximité, au sein de l’Union Européenne, assure un maintien de l’emploi et de la production au sein de l’Europe, une grande flexibilité dans le circuit de livraison sur site et un bilan carbone très favorable.
Il y a 2 ans et 345 jours

La résidence Bellevue, rue Etex, Paris XVIIIème, a été inaugurée vendredi 17 juin

Le logement santé, des enjeux majeurs et structurants pour la sociétéLa transition énergétique, la fracture numérique, le vieillissement de la population, la diversité, le handicap, sont des composantes indissociables du logement et, a fortiori, au centre des enjeux du bailleur social Antin Résidences, qui met la santé au cœur de son ADN, en Île-de-France. Pour l’OMS*, « les mauvaises conditions de logement constituent l’un des mécanismes par lesquels les inégalités sociales et environnementales se traduisent par des inégalités en matière de santé, ce qui nuit davantage à la qualité de vie et au bien-être ». Le logement a ainsi une triple fonction, il assure la santé physique, mentale et sociale. « La raison d’être originelle d’un bailleur social est née du mouvement hygiéniste et des considérations sanitaires très fortes au XIXème siècle. Peut-être l’avons-nous un peu oublié aujourd’hui ? » explique Laurent LORRILLARD, directeur général d’Antin Résidences, depuis octobre 2021. « Un bailleur doit prendre soin de ses habitants et de multiples solutions humaines et techniques existent pour y œuvrer concrètement ».*Organisation mondiale de la SantéLa résidence BELLEVUE, un exemple en matière d’innovation santéLa résidence BELLEVUE, dont la construction a démarré il y a 3 ans, est un laboratoire du Logement Santé en Île-de-France. 17 logements ont été imaginés autour d’éléments indispensables de ce concept : logements traversants, balcons filants, capteurs d’air, local à vélos égayé par une fresque colorée, pour inciter à utiliser les mobilités douces, ventilation et lumière naturelles, des escaliers lumineux favorisant l’activité physique, végétalisation des espaces, adaptation des logements pour les seniors auxquels s’ajoutent une crèche pour les bébés souffrant de handicap physique en rez-de-chaussée et des espaces rencontres favorisant le lien. Pour Lionel RONDEAU, directeur technique Arcade-VYV PROMOTION, « Le Logement Santé prend en compte la double équation : le mode de vie des habitants et l’acte de construction. Par exemple, pour prendre soin de la qualité de l’air intérieur, nous devons prendre en compte l’environnement qui gravite autour de nos logements. À Paris, l’air est particulièrement pollué et nous le mesurons dès la conception du bâtiment. Nous installons aussi des capteurs pour nous permettre d’identifier les causes de la dégradation de l’air, suivant le référentiel de l’ARS*. Le choix des matériaux et les modalités de mise en oeuvre participent à la durabilité des logements ».*Agence Régionale de la Santé
Il y a 2 ans et 346 jours

Procès du balcon effondré d'Angers : l'Ordre des architectes réagit

JUSTICE. Le conseil national de l'Ordre des architectes (Cnoa) a réagi au verdict du procès du balcon effondré, à Angers. L'organisme demande notamment le lancement des travaux de rédaction de règles professionnelles de conception et de réalisation de balcons.
Il y a 2 ans et 352 jours

ITE360 La première application dédiée à l’Isolation Thermique par l’Extérieur qui gère les devis, les chantiers et les plannings des équipes : www.ite360.fr

Spécialiste de l’Isolation Thermique par l’Extérieur depuis 13 ans, Franck Porcel, dirigeant d’ITE-SHOP, est confronté au quotidien aux problématiques de gestion et de pilotage des chantiers et des équipes. Si des outils existent, aucun ne permet de gérer tous les aspects du chantier, de son chiffrage jusqu’à la mise en œuvre par les équipes. Pour répondre à ces besoins, ITE-SHOP a créé un outil unique sur le marché : l’application ITE360. Conçue pour faciliter le quotidien des entreprises spécialisées dans l’Isolation Thermique par l’Extérieur, ITE360 permet de réaliser directement via l’application toutes les étapes commerciales, techniques, administratives de suivi de chantier. La première partie est consacrée au devis avec automatisation des métrés des façades, ainsi que des éléments singuliers propres à chaque chantier, pour réaliser un devis complet dès le premier rendez-vous. Toutes les configurations sont proposées pour établir un devis personnalisé (prise en compte de fenêtres et balcons, détail de la mise en œuvre, type de revêtement…). Le professionnel peut ainsi configurer son chantier dans les moindres détails, et même ajouter des photos pour un meilleur suivi. Pour s’adapter à chaque entreprise, ITE360 propose une bibliothèque de produits de plus de 700 références, comprenant les différents systèmes d’isolation existants (PSE, laine de roche, fibre de bois, liège…) et tout le matériel nécessaire à la mise en œuvre du chantier : de l’échafaudage à l’enduit de façade, en passant par les cornières, les joints ou les systèmes de déports. Une fois ces éléments enregistrés, le calcul des temps de pose nécessaires au chantier se fait automatiquement pour définir le coût horaire. L’application prend en compte également les aides et les subventions légales à déduire lorsque la configuration du chantier le permet. Gain de temps pour l’artisan, l’application comprend une grille de tarifs (matériel et main d’œuvre), qu’il est possible de modifier selon ses propres barèmes. Dès que le devis est accepté, la partie chantiers prend le relais avec un suivi quotidien de l’avancement du projet, des équipes dédiées et du temps imparti. Directement depuis l’application, l’utilisateur répartit ses équipes sur les différents chantiers en cours en précisant le temps passé. Il voit ainsi en direct l’avancée des projets et les éventuels ajustements à faire selon le devis initial qui est enregistré comme repère de temps pour la réalisation. Une fois l’affectation des équipes enregistrée, chaque collaborateur reçoit directement un mail avec les détails de sa mission. Outre le suivi de chantier, l’application permet ainsi de gérer ses équipes en sachant précisément le temps de travail par personne et par chantier et en prenant en compte les absences et les congés le cas échéant. ITE360 devient ainsi un outil de gestion RH précis et mis à jour au quotidien ! Enfin, lorsque le chantier est finalisé, la facture est générée en 1 clic à partir du devis initial et des ajustements réalisés en cours de travaux. Les taux de TVA sont également enregistrés par produit et une attestation de TVA est automatiquement générée. Pensée comme un outil global, ITE360 enregistre tous les chantiers et leur historique pour une gestion sur le long terme. ITE360 est un outil professionnel proposé en abonnement, adapté selon ses besoins (Pro, Premium, Gold) : www.ite360.fr
Il y a 2 ans et 353 jours

ITE360, la première application dédiée à l’ITE qui gère les devis, les chantiers et les plannings des équipes

Conçue pour faciliter le quotidien des entreprises spécialisées dans l’Isolation Thermique par l’Extérieur, ITE360 permet de réaliser directement via l’application toutes les étapes commerciales, techniques, administratives de suivi de chantier.Très facile d’utilisation, l’application ITE360 propose une navigation par étape :La première partie est consacrée au devis avec automatisation des métrés des façades, ainsi que des éléments singuliers propres à chaque chantier, pour réaliser un devis complet dès le premier rendez-vous. Toutes les configurations sont proposées pour établir un devis personnalisé (prise en compte de fenêtres et balcons, détail de la mise en oeuvre, type de revêtement…). Le professionnel peut ainsi configurer son chantier dans les moindres détails, et même ajouter des photos pour un meilleur suivi.Pour s’adapter à chaque entreprise, ITE360 propose une bibliothèque de produits de plus de 700 références, comprenant les différents systèmes d’isolation existants (PSE, laine de roche, fibre de bois, liège…) et tout le matériel nécessaire à la mise en oeuvre du chantier : de l’échafaudage à l’enduit de façade, en passant par les cornières, les joints ou les systèmes de déports. Une fois ces éléments enregistrés, le calcul des temps de pose nécessaires au chantier se fait automatiquement pour définir le coût horaire. L’application prend en compte également les aides et les subventions légales à déduire lorsque la configuration du chantier le permet. Gain de temps pour l’artisan, l’application comprend une grille de tarifs (matériel et main d’oeuvre), qu’il est possible de modifier selon ses propres barèmes.Dès que le devis est accepté, la partie chantiers prend le relais avec un suivi quotidien de l’avancement du projet, des équipes dédiées et du temps imparti.Directement depuis l’application, l’utilisateur répartit ses équipes sur les différents chantiers en cours en précisant le temps passé. Il voit ainsi en direct l’avancée des projets et les éventuels ajustements à faire selon le devis initial qui est enregistré comme repère de temps pour la réalisation. Une fois l’affectation des équipes enregistrée, chaque collaborateur reçoit directement un mail avec les détails de sa mission. Outre le suivi de chantier, l’application permet ainsi de gérer ses équipes en sachant précisément le temps de travail par personne et par chantier et en prenant en compte les absences et les congés le cas échéant. ITE360 devient ainsi un outil de gestion RH précis et mis à jour au quotidien !Enfin, lorsque le chantier est finalisé, la facture est générée en 1 clic à partir du devis initial et des ajustements réalisés en cours de travaux. Les taux de TVA sont également enregistrés par produit et une attestation de TVA est automatiquement générée.Pensée comme un outil global, ITE360 enregistre tous les chantiers et leur historique pour une gestion sur le long terme.ITE360 est un outil professionnel proposé en abonnement, adapté selon ses besoins (Pro, Premium, Gold) : www.ite360.fr
Il y a 3 ans et 1 jours

Balcons: le drame d’Angers souligne l’importance des armatures du béton

Le verdict rendu par le tribunal correctionnel d’Angers après l’effondrement d’un balcon en 2016 s’appuie sur le mauvais positionnement des armatures et une exécution de la reprise de bétonnage non conforme aux règles de l’art. L’Afcab (Association française de certification des armatures du béton) rappelle que des préconisations existent.
Il y a 3 ans et 2 jours

Balcon effondré à Angers : prison avec sursis pour trois prévenus, l'architecte relaxé

La relaxe de l'architecte de 66 ans a provoqué des soupirs et des pleurs sur les bancs des parties civiles dans la salle comble du tribunal d'Angers."Je suis en colère, je ne l'accepte pas. Comment peut-il être relaxé, continuer son bonhomme de chemin ?", s'est étonnée Nathalie Ferchaud, mère de Baptiste, mort à 25 ans dans l'effondrement.Lors de la lecture du jugement, la présidente du tribunal a souligné que "les manquements aux obligations professionnelles de l'architecte" étaient "sans lien de causalité certain avec l'effondrement du balcon".C'est pourtant à l'encontre de M. Rolland que la peine la plus lourde, quatre ans de prison dont deux ferme, avait été requise début mars, à l'issue de près de quatre semaines d'audience."Quel message donne-t-on aux jeunes architectes ? C'est une décision douloureuse", a lancé Pascale Chéné, mère de Lou, 18 ans, également morte dans l'accident.Le tribunal a en revanche reconnu la responsabilité civile de l'architecte, qui devra indemniser les victimes au même titre que les trois condamnés sur le volet pénal.L'avocat de Frédéric Rolland s'est dit "satisfait" du jugement. "Il ne s'agit ni d'une victoire, ni d'une défaite, mais de la restitution de la réalité d'un chantier", a affirmé à la presse Me Cyrille Charbonneau."Le tribunal a estimé que toutes les fautes sans lien de causalité certain, de même que les fautes ne revêtant pas le caractère d'une faute qualifiée, ne devaient pas être retenues pour asseoir la responsabilité pénale", a précisé la juridiction dans un communiqué.Le conducteur des travaux, Éric Morand, 53 ans, a ainsi été lui aussi relaxé alors que le parquet avait requis trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à son encontre. Les fautes qui lui sont reprochées "sont sans lien avec l'effondrement du balcon", a estimé le tribunal dans ce communiqué.DouleurLe patron de l'entreprise de construction, Patrick Bonnel, 73 ans, a en revanche été condamné pour blessures et homicides involontaires à trois ans de prison avec sursis et près de 25.000 euros d'amende.M. Bonnel "ne s'est pas assuré de la formation et de la compétence du chef de chantier et des ouvriers", ce qui a entraîné un "risque qu'il ne pouvait pas ignorer en tant que professionnel de la construction", a dit la présidente du tribunal.Trois ans de prison, dont un an avec sursis, avaient été requis à son encontre.Le chef de chantier Jean-Marcel Moreau, 63 ans, et le représentant du bureau de vérification Apave, André de Douvan, 84 ans, ont tous deux été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende, des peines conformes aux réquisitions."L'essentiel est qu'il y ait des condamnations pénales", a réagi Me Marc Morin, avocat des parties civiles. "Toute la difficulté de ce dossier, c'est que les conséquences sont dramatiques mais que la condamnation pénale est pour des faits à caractère involontaires. Les victimes ont le sentiment que la peine prononcée est sans rapport avec la douleur qu'ils ont subie.""bricolage"Le soir du drame, ils étaient 18 étudiants, âgés d'une vingtaine d'années, à discuter sur un balcon de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque celui-ci avait soudain basculé dans le vide.Dans les décombres, les pompiers avaient découvert les corps de Lou, 18 ans, Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, et Baptiste, 25 ans. Quatorze autres victimes avaient été hospitalisées.Entendus lors du procès, les experts avaient listé toute une série de malfaçons dans la construction des balcons, allant jusqu'à évoquer une "forme de bricolage".Dans leur décision, les juges ont retenu deux causes à l'origine du drame: "la mauvaise position des aciers supérieurs destinés à reprendre les efforts de traction" et une "reprise de bétonnage non conforme avec les règles de l'art", selon le communiqué du tribunal.
Il y a 3 ans et 2 jours

Balcons effondrés à Angers: l’architecte et le conducteur de travaux relaxés

Trois prévenus ont été condamnés mardi par le tribunal correctionnel d’Angers à des peines allant de 18 mois à trois ans de prison avec sursis pour l’effondrement d’un balcon qui avait fait quatre morts en 2016. Mais l’architecte et le conducteur de travaux sont relaxés.
Il y a 3 ans et 22 jours

Ôm2c et Chablais Habitat lancent « Les Balcons du Lyaud » : un programme de 40 logements sur les hauteurs de Thonon-les-Bains

Située au cœur du village Le Lyaud – à deux pas de la mairie, de l’église, de la micro crèche, du cabinet médical et de l’école primaire – la résidence compte 40 logements (du T2 au T4) organisés en 2 bâtiments qui s’élèvent sur 3 étages pour une surface habitable totale de 2.805 m². Mitoyenne, mais sans vis-à-vis de la résidence Odelia pour seniors, que le Groupe em2c a livrée en 2021, elle bénéficie de la sérénité de son emplacement et tire parti d’un cadre naturel et d’une orientation favorable à un réel confort.La grande majorité des logements ont des vues dégagées soit sur les champs voisins soit sur le Lac Léman au lointain, ainsi que sur les collines environnantes. De larges ouvertures dans toutes les pièces permettent à la lumière naturelle d’irradier les intérieurs pour le bien-être des occupants. Ces espaces se prolongent tous sur des Rez-de jardin, des terrasses ou des balcons généreux.L’architecture, signée par Yohann Forel du cabinet Thononais 58 bis, est simple et traditionnelle dans le respect des codes architecturaux de la région. Les constructions sont couvertes de vastes toits en pente avec des débords qui protègent tant les balcons que les pieds de façade. Durables et d’entretien facile, les matériaux sélectionnés renforcent le caractère recherché et l’intégration de la résidence dans son environnement.Les extérieurs comptent une part importante d’espaces végétalisés, qu’ils soient des jardins privatifs ou des espaces communs à la résidence. Tous participent à la qualité visuelle générale du lieu mais aussi à la qualité de l’air et à la réduction des surchauffes estivales. Les prestations sont soignées, en termes d’esthétique, de confort thermique et d’usage. Chaque appartement offre des volumes fonctionnels et généreux où chaque m² est valorisé. Les équipements ont quant à eux et rigoureusement sélectionnés pour un quotidien confortable et facilité (volets roulants électriques, double vitrage, revêtement stratifié dans les chambres et carrelage dans les pièces de vie, serrure sécurisée des portes palières. Les stationnements sont en sous-sol (certains boxés).La commercialisation des logements vient de commencer. Cette opération est menée en co-promotion avec Chablais Habitat (promoteur à Thonon-les-Bains). Les travaux sont programmés en juin 2022 pour une livraison envisagée au 1er trimestre 2024.Avec Les Balcons du Lyaud, ôm2c propose un nouveau programme accessible et en phase avec les attentes et les nouveaux usages des familles en matière de logement. öm2c poursuit sa progression sur le marché de l’immobilier résidentiel.
Il y a 3 ans et 22 jours

Cermix présente la brochure “Solutions expertes du gros œuvre”

Cermix dévoile une nouvelle brochure intitulée “Solutions expertes gros œuvre”. [©Cermix] Cermix dévoile une nouvelle brochure qui structure son offre dédiée aux solutions de gros œuvre. L’ouvrage est un outil qui permet, en 28 p. , de découvrir la gamme de Cermix. Il s’adresse aux entreprises du bâtiment, mais aussi aux négoces généralistes et spécialistes du secteur. L’industriel propose de découvrir des solutions complètes qui répondent à des problématiques spécifiques liées à la construction ou à la rénovation des bâtiments. Et qui contribuent à l’allongement de la durée de vie des constructions. Les problématiques du gros œuvre Ainsi, la brochure aborde 8 cas concrets représentant l’essentiel des problématiques rencontrées dans le gros œuvre. Et pour chacun d’entre eux, Cermix propose la solution adéquate avec une iconographie détaillée. Le document mentionne largement la protection du bâtiment, en particulier pour les fondations, les dalles de parking, les balcons classiques et carrelés. Lire aussi : Cermix : Le challenger De plus, Cermix met l’accent sur les travaux d’imperméabilisation et le traitement des fissures. Enfin, le ragréage des bétons, le scellement et le calage constituent les derniers cas soulevés. Le petit plus ? Un encadré “Le conseil du pro” accompagne chacun des cas.
Il y a 3 ans et 24 jours

La RE2020 révèle peu à peu ses travers en logements collectifs neufs

En collectif neuf, la RE2020 n’aime pas les balcons, ne fait pas attention à la qualité de l’air intérieur et défavorise les logements traversants. On se demande bien pourquoi.
Il y a 3 ans et 63 jours

Une démonstration vaut tous les discours : Solarlux et Warema montrent grâce au show room qu’ils ont lancé à la Garenne Colombes (92) toutes leurs possibilités pour les architectes.

Nous avons été invités à une visite privée du  show room  Solarlux et Warema, Il y a quelques jours. Leader des systèmes de vitrages en mouvement pour balcons et façades, créateur de grandes baies vitrées et innovateur d’extensions d’habitat, Solarlux propose des systèmes alliant performance et esthétisme qui répondent aux exigences architecturales les plus élevées du marché. […]
Il y a 3 ans et 69 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 – Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique – Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques ? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon – ici l’Isotec RT+, modèle MVI – n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante – à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.  4 – Les particularités des prédalles et des balcons  Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension  Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études : info@plakagroup.fr
Il y a 3 ans et 105 jours

Procès du balcon effondré : "un jour ou l'autre", il serait tombé, selon les experts

"On peut penser à une forme de bricolage", lâche Pierre Lemaire, devant les magistrats d'Angers, qui jugent cinq prévenus pour homicides et blessures involontaires. L'ingénieur conseil, expert agréé par la cour de Cassation, résume d'un mot l'"environnement général" des travaux réalisés en 1997-1998 sur la résidence Le Surcouf : "médiocre".A la demande des juges d'instruction, M. Lemaire et son confrère Gérard Caussé-Giovancarli ont réalisé l'expertise principale sur l'effondrement de ce balcon, lors d'une pendaison de crémaillère, le 15 octobre 2016.Le béton, à la porosité "très élevée", a ainsi été "mouillé", c'est-à-dire qu'"il y a eu des ajouts d'eau au moment du moulage pour faciliter sa mise en oeuvre", ont expliqué les experts. "Toutes les entreprises savent très bien qu'on n'a pas le droit de le faire", a souligné M. Lemaire.De mauvaise qualité, "pas correctement vibré", ce béton contenait également "de nombreuses bulles d'air".Les aciers, qui ont "un rôle prépondérant dans la stabilité de la dalle", étaient en outre "très mal positionnés" car "beaucoup trop bas", ont aussi souligné les ingénieurs conseils.Enfin, la reprise de bétonnage entre le bâtiment et le balcon a été mal réalisée. Or, "la reprise de bétonnage joue un rôle essentiel dans ce genre d'accident", a noté M. Caussé-Giovancarli, qui avait rencontré une situation similaire après la chute du balcon du député-maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (UDF), en janvier 2007. Le balcon en avait à l'époque entraîné six autres dans sa chute, sans faire de victimes."Aciers rouillés et dégradés"A Angers, la surface était "lisse au niveau du collage", alors qu'elle aurait dû être en biseau avec des aspérités pour permettre une meilleure adhérence. Au fil des ans, une fissure s'est ouverte, laissant l'eau s'infiltrer et les aciers s'oxyder."Les aciers étaient plus que rouillés, ils étaient dégradés dans leur masse", a souligné M. Lemaire. Du fait de cette "corrosion progressive", "le balcon serait tombé tout seul, quelques années plus tard", a-t-il ajouté."Un jour ou l'autre, sous son propre poids, la dalle de béton risquait de tomber", a confirmé M. Causse-Giovancarli.Pour couronner le tout, les travaux ont été menés sans respecter les plans de l'ingénieur béton, qui avaient été conçus pour des balcons préfabriqués et non pour des balcons coulés sur place. Si ces plans avaient été suivis, le balcon aurait pu supporter 35 personnes, soit près de deux fois le nombre de victimes le soir du drame."Dès le début de la construction de l'immeuble, on a donc décidé de mettre les plans à la benne ?", a interrogé Me Louis-René Penneau, avocat des parties civiles."Quasiment au début du chantier", a confirmé M. Causse-Giovancarli. "Pendant des mois, les aciers étaient au vu de tout le monde, ça aurait dû attirer l'oeil" sur ce changement de mode de construction, a-t-il en outre pointé.D'autant que le cabinet de l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, "avait une mission complète de maîtrise d'oeuvre", comprenant la direction des travaux et lui demandant de "viser les plans d'exécution de l'entreprise", a souligné l'expert.A l'ouverture du procès, M. Rolland s'était présenté comme un "homme de l'art", tourné "exclusivement sur la recherche de la création d'un concept"."A aucun moment je ne fais de calcul de dalles et de ferraillage", avait-il assuré.Le procès doit se terminer le 4 mars.
Il y a 3 ans et 108 jours

Procès du balcon d'Angers : les recommandations ministérielles doivent être mises en œuvre selon l'AFCAB

Le rapport d’expertise sur lequel s’est appuyée l’instruction a d’ores et déjà souligné de nombreuses malfaçons dans la construction des balcons du bâtiment, notamment relatives aux armatures du béton.Depuis de nombreuses années, l’AFCAB (Association Française de Certification des Armatures du Béton) sensibilise les professionnels du BTP et les pouvoirs publics à la nécessité de recourir à la certification des armatures et des entreprises de pose de ces produits, de façon à contribuer à la sécurité des constructions en béton, qu’il s’agisse de logements ou d’ouvrage de génie civil.Le drame d’Angers s’inscrit dans une série plus large d’effondrements de balcons, intervenus en France (Bordeaux, Nanterre, ...) comme à l’étranger (Allemagne, Suisse, Etats-Unis, ...). Dans ce cadre, l’AFCAB avait attiré l’attention des pouvoirs publics sur cette épidémie, de sorte que le Ministre en charge du Logement avait commandé une étude sur le sujet à l’Agence Qualité Construction (AQC), suite notamment à l’intervention de la Sénatrice du Maine-et-Loire Catherine Deroche.Publiée en novembre 2019, l’étude « Balcons : points de vigilance » avait ainsi mis en lumière de nombreuses pathologies affectant les balcons en béton, causées notamment par des insuffisances dans la pose des armatures. Elle recommandait en conséquence de systématiser les contrôles et auto-contrôles relatifs à la pose des armatures sur ce type de constructions.L’AFCAB s’est depuis mobilisée pour que ces recommandations soient suivies d’effets. Elle attend notamment que les pouvoirs publics prennent des dispositions leur conférant une véritable portée normative. Une systématisation du recours aux certifications des armatures et des entreprises de pose d’armatures pourrait faire partie de ces dispositions.
Il y a 3 ans et 108 jours

504 logements du futur village olympique en Vefa entre VINCI Immobilier et CDC Habitat

VINCI Immobilier et CDC Habitat ont signé la Vente en l’État de Futur Achèvement (VEFA) de 504 logements et de locaux d’activités, situés au cœur du projet d’aménagement du futur village olympique Universeine à Saint-Denis. L’ensemble immobilier sera reconverti après les JO de 2024, comportera 151 logements locatifs intermédiaires, 203 logements abordables contractualisés, une résidence étudiants Student Factory de 150 logements, 1 200 m² de locaux commerciaux et un pôle médical. Conçu par les agences Pascal Gontier, Gaëtan Lepenhuel, Lina Gotmeh et Triptyque, sous la coordination de l’agence Clément Vergély architectes, le projet architectural prévoit une utilisation prépondérante du bois, notamment pour l’ossature des façades et la structure de 54 logements, ainsi que la mise en œuvre de matériaux tels que la terre cuite et l’acier. Les logements disposeront d’espaces extérieurs privatifs tels que loggias, balcons et terrasses, et les toitures seront végétalisées et accessibles aux résidents. Conçus selon des principes bioclimatiques, les bâtiments visent un bilan carbone inférieur de 40 % à celui de bâtiments conventionnels. 75 % des matériaux des ouvrages démontés à l’issue des Jeux seront réemployés ou recyclés et 10 % de la masse de certains équipements seront issus du réemploi. Une centrale photovoltaïque sera par ailleurs installée sur les toitures en complément des surfaces végétalisées. Le programme vise les labels Biodiversity, E+C- et BBCA ainsi que la certification NH Habitat HQE niveau Très Performant. Il s’intègre dans le projet d’aménagement Universeine, l’opération de requalification d’une ancienne friche industrielle réalisée en partenariat avec la SOLIDEO, la Ville de Saint-Denis et Plaine Commune. Cet article 504 logements du futur village olympique en Vefa entre VINCI Immobilier et CDC Habitat est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 112 jours

Effondrement mortel d'un balcon à Angers : le procès des constructeurs s'est ouvert

Ce soir-là, une crémaillère organisée par deux soeurs et réunissant une trentaine de copains de fac et de tennis se transforme en cauchemar. La soirée se déroulait calmement au 4ème étage de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque vers 23H00, le balcon se décroche et bascule dans le vide, entraînant 18 jeunes dans sa chute de plus de 8 mètres.Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, Lou, 18 ans, et Baptiste, 25 ans, y laissent la vie, tandis que quatorze autres sont conduits en urgence à l'hôpital.Cinq prévenus comparaissent depuis mercredi matin devant le tribunal correctionnel d'Angers pour homicides et blessures involontaires: l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, maître d'oeuvre du chantier, dont le cabinet a pignon sur rue à Angers, le constructeur Patrick Bonnel, 72 ans, gérant d'une entreprise de gros oeuvre, et deux de ses salariés, Eric Morand, conducteur de travaux, 53 ans, et Jean-Marcel Moreau, 63 ans, chef de chantier. Le dernier prévenu, André de Douvan, 84 ans, était chargé du contrôle du chantier pour le groupe Apave. Ils encourent jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.Les débats de la matinée ont porté sur une question procédurale soulevée par les avocats de Frédéric Rolland. Cette demande de nullité aurait pu conduire à l'exclusion de 43 parties civiles et entraîner un renvoi du procès.Les échanges ont été particulièrement houleux entre le procureur Eric Bouillard et Me Patrick Descamps. "Dans un procès normal on s'en prend rarement aux victimes. Ca s'appelle montrer les pectoraux. Si ce procès doit être serein, ne commencez pas par me donner une leçon de droit", a lancé le procureur à l'adresse de Me Descamps."Ce qui est demandé d'évacuer 43 victimes de ce procès donne une impression de lâcheté, c'est une attitude très décevante", a déclaré Me Bertrand Salquain, avocat des parties civiles."Irresponsabilité"Les conclusions des enquêteurs ont été sans appel. Ecartant toute responsabilité des invités qui se trouvaient sur le balcon, et l'hypothèse d'un défaut d'entretien, elles incriminent en revanche les constructeurs.Béton gorgé d'eau, supervision désinvolte du chantier, arrangements avec les règles de construction, mauvais positionnement des armatures en acier... Surtout, les balcons qui devaient initialement être préfabriqués en usine ont finalement été coulés sur place sans que de nouveaux plans ne soient réalisés.Au total, 83 personnes se sont constituées parties civiles.Durant l'instruction, le conducteur de travaux Eric Morand est le seul à avoir reconnu une part de responsabilité, expliquant que le changement de mode de construction des balcons avait permis de gagner 14 semaines sur le calendrier des travaux."L'objectif était de gagner toujours plus d'argent. On n'utilise pas la bonne qualité de béton parce que c'est moins cher, on construit sur place pour éviter de payer des pénalités, on envoie un simple salarié suivre un chantier pour économiser sur des honoraires et on oublie le coeur même du métier", observe Me Louis-René Penneau, avocat de 32 parties civiles, dénonçant "l'irresponsabilité et l'inconscience totales" des constructeurs."L'architecte a une part de responsabilité indéniable comme le constructeur et l'Apave. Pour moi ce sont les trois principaux responsables", a réagi avant l'audience Me Laurence Couvreux, avocate des parties civiles.De son côté, l'avocat de Patrick Bonnel, Thierry Fillion, assure que son client, qui fut copropriétaire d'un appartement dans l'immeuble, "reconnaît des erreurs". "Il est extrêmement affecté. Il ne peut que reconnaître qu'il y a eu manifestement des malfaçons dont la société Bonnel est au moins en partie responsable".Frédéric Rolland est lui poursuivi pour son contrôle déficient du chantier.Le procès doit durer jusqu'au 4 mars.L'architecte affirme qu'il "ignorait" tout du chantierL'architecte et maître d'oeuvre de la résidence "Le Surcouf" à Angers, dont l'effondrement d'un balcon a tué quatre étudiants et blessé quatorze autres en 2016, a affirmé jeudi qu'il "ignorait tout du déroulé et du contenu" de la construction du bâtiment.Au deuxième jour du procès en correctionnelle, pour lequel 88 personnes se sont constituées parties civiles, les débats ont porté sur les contrats passés par les différentes entreprises intervenant sur le chantier et l'étendue de leurs missions.Construite à partir de 1997 et livrée en octobre 1998 avec une réception "sans réserve", la résidence "Le Surcouf", située dans le centre-ville d'Angers, compte 20 logements d'habitations, un ensemble "relativement petit", a commenté la présidente du tribunal, Catherine Ménardais.En mars 1997, l'entreprise Comine, maître d'ouvrage, a passé un contrat avec le cabinet d'architecte Rolland afin d'assurer la maîtrise d'oeuvre complète du projet, pour huit millions d'euros.Cette mission complète "comporte toutes les phases de la construction, les études préliminaires, l'obtention du permis de construire, les avant-projets, les appels d'offres et le contrôle, la surveillance et la réception des travaux", a rappelé Mme Ménardais.L'architecte Frédéric Rolland, l'un des cinq prévenus, qui exerçait alors en entreprise individuelle et non sous la forme juridique d'une société, a expliqué qu'il s'agissait d'un bâtiment sans "complexité architecturale particulière"."Le contrat a été signé par le secrétaire général (du cabinet Rolland, décédé depuis, ndlr) avec le tampon de l'atelier Rolland et sa signature", a expliqué M. Rolland, qui a repris en 1989 l'affaire de son père."L'atelier s'appelle Frédéric Rolland, je suis l'architecte de l'agence (...) C'est un projet dont j'ignore tout le déroulé et le contenu. Je suis le titulaire d'un contrat que je n'ai pas signé, comme les contrats précédents", a déclaré M. Rolland.
Il y a 3 ans et 113 jours

Peintures techniques Oxi – Toitures Absolue et Peinture appuis de fenêtre : Pour protéger, entretenir et décorer les toitures en tuiles ou en ardoises et les maçonneries extérieures de la maison.

La cinquième façade de la maison, tout comme les éléments d’appuis, rebords de fenêtres, de balcons et balustrades sont particulièrement exposés aux aléas climatiques.  En raison de leur position dans l’ouvrage, horizontale ou inclinée, ils subissent de plein fouet la pluie, la grêle, la neige ou le soleil au zénith, qui vulnérabilisent leur surface au […]
Il y a 3 ans et 115 jours

Nouvelle tendance pour la terrasse : Bamboo X-treme® en Point de Hongrie pour un design élégant

 France, 31 janvier 2022 – Les terrasses et les balcons sont de plus en plus assimilés à des pièces à vivre, c’est pourquoi ces espaces se doivent d’être accueillants et élégants. Les exigences en matière de design évoluent, et au-delà de leur durabilité, les espaces extérieurs tendent à mettre l’accent sur la convivialité.  MOSO® a […]
Il y a 3 ans et 135 jours

Le Groupe Panhard et Bricqueville développent en copromotion une opération mixte dans le nouveau quartier des Groues à Nanterre

Pour ce vaste territoire de la ville de Nanterre aménagé par Paris La Défense, et situé face au Conseil départemental des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense Arena, le programme imaginé par le tandem Panhard-Bricqueville reflète l’évolution des paysages urbains.Il confirme la fin de l’ère de la mono-fonctionnalité et réunit, au sein d’un seul ensemble, près de 140 logements, une école d’enseignement supérieur, des bureaux, des locaux de stockage et commerciaux ainsi que des espaces verts.À l’Ouest du pôle tertiaire historique, au-delà de la Grande Arche, les Groues, 11e quartier de Nanterre, ambitionnent de devenir un pôle urbain d’excellence développé selon les valeurs du Développement Durable. Sur 65 hectares desservis dès 2023 par le RER E, cette vaste opération de désenclavement et de reconquête urbaine entend créer, en concertation avec les populations concernées, un pôle d’attractivité aux atouts complémentaires de ceux affichés par le premier quartier d’affaires européen.Le Groupe Panhard et Bricqueville ont travaillé avec la ville, l’aménageur et l’urbaniste de la ZAC pour proposer un concept inédit, développé notamment à partir de matériaux bio-sourcés. Face à la nouvelle gare Nanterre-La Folie (RER E et ligne GPE 15 en 2030), sur environ 2.400 m2 d’espaces végétalisés, le projet cristallise toutes les ambitions actuelles de mixité des fonctions citadines. Sur le plan environnemental, il répondra à l’indicateur Bbio -30 % et vise les certifications RT2012 -20% et NF Habitat HQE pour le volet résidentiel et le BREEAM en niveau Very Good pour les bureaux.D’une superficie globale de 29.117 m2 répartis entre trois bâtiments s’articulant autour d’un grand cœur d’îlot végétalisé et paysagé, irrigué de voies douces, le programme repose sur :un bâtiment résidentiel de 16 étages, Hélios, signé du cabinet Nicolas Laisné Architectes qui comprendra 94 appartements, du studio au cinq-pièces ; dont la plupart sont dotés de balcons ou de terrasses,un immeuble de huit étages, imaginé par l’agence d’architecture et d’urbanisme AQMA qui alliera 2.700 m2 de bureaux lancés en blanc ainsi que 43 logements sociaux et intermédiaires dans les étages supérieurs,une école d’enseignement supérieur conçue par les agences d’architecture A26 et MBE Atelier qui accueillera, sur environ 10.500 m2 répartis sur huit étages, le Campus Groupe IGS, un groupe d’écoles de management. Agrémenté de terrasses et jardins suspendus, ce bâtiment abritera également une cafétéria en rez-de-chaussée.Le site disposera, en infrastructure, d’emplacements de parking et d’environ 6.000 m² de locaux de self-stockage qui seront exploités par Une pièce en plus.Pour Pierre-Emmanuel Arnal, Directeur du pôle résidentiel du Groupe Panhard : « Cette opération offre au Groupe Panhard l’opportunité, au sein d’un même programme, de développer différentes classes d’actifs dans une logique de synergies et d’équilibre, en lien avec les aspirations des Franciliens. Être parmi les premiers opérateurs à intervenir dans le quartier des Groues constitue également une fierté, les challenges urbains de cette ampleur étant rares, même à l’échelle du Grand Paris. »Pour Gérault de Sèze, Président de Bricqueville : « Nanterre est une ville modèle en matière de développement urbain et nous sommes conscients de notre responsabilité et fiers d’y prendre une part active. En travaillant la programmation avec la collectivité et l’aménageur à l’échelle de notre îlot et du quartier, nous avons pu proposer une grande mixité d’usage. C’est elle qui fera la richesse et le charme de la ville de demain. » Pour Pierre-Yves Guice, Directeur général de Paris La Défense : « La mixité de ce programme fait parfaitement écho aux aspirations que nous portons pour la ZAC des Groues. Un quartier complémentaire à La Défense sur le plan des usages, faisant la part belle au végétal, mais également exigeant en matière d'environnement et de qualité de vie. » La livraison du Campus Groupe IGS est prévue à la rentrée 2024. La livraison de l’exploitant Une Pièce En Plus est prévue à l’été 2025.La livraison des logements et des bureaux est prévue quant à elle entre fin 2024 et le 1er semestre 2025.
Il y a 3 ans et 155 jours

Quand la lumière du Sud influence l'art : première exposition d'un nouveau musée provençal

"En sommeil depuis plus de vingt ans, le musée de Hyères créé en 1883 va enfin renaître de ses cendres à la lumière d'un site digne d'un musée de France", s'enorgueillit Jean-Pierre Giran, maire de cette ville de 60.000 habitants, qui fut, avant Cannes et Nice, un haut-lieu de villégiature sur les bords de la Méditerranée.Acquise par la mairie en 2004, la bâtisse de 2.188 m2 d'inspiration néo-classique a été transformée pour près de six millions d'euros, sous la houlette de l'architecte en chef des monuments historique Alain-Charles Perrot, en un véritable lieu d'exposition propre à satisfaire les nombreux visiteurs de la première ville touristique du Var.Grandes baies, hauts plafonds, escaliers en bois et rampes d'acier, balcons ciselés, vitraux colorés, patio couvert et grande terrasse, l'outil culturel possède déjà 8.000 oeuvres dans ses réserves accumulées au fil du temps, notamment grâce à Emmanuel-Charles Bénézit, peintre et historien de l'art, dont le père, Emmanuel, auteur d'un dictionnaire artistique de référence, fut proche des peintres Van Gogh, Pissaro et Sisley.Puisant dans ce fond, "La Banque, musée des cultures et du paysage", a choisi d'exposer pour trois ans à son premier étage quelque 200 œuvres exprimant l'histoire de Hyères et de ses paysages sur deux millénaires, du peintre académique du second Empire Alexandre Cabanel au photographe de la rue, Henri Cartier-Bresson.Les toiles entraînent le visiteur des salins à la presqu'ile de Giens mais aussi à travers l'histoire de la ville, de la colonie grecque d'Olbia fondée par Massalia (Marseille) jusqu'au XVIIIe siècle où Hyères accueillait l'hiver dans ses huit hôtels de luxe une communauté anglaise, dont la reine Victoria."Miniature de Picasso à 14 ans"Au sous-sol, les architectes ont conservé les anciennes salles des coffres de la Banque, espace atypique pouvant servir d'extension aux expositions, de lieux de consultation de documentation numérique ou d'archivage.Mais, c'est au rez-de-chaussée du bâtiment que seront installées les expositions temporaires qui feront vivre le musée. Pour son lancement, la ville a fait appel à l'historien de l'art, Dominique Lobstein. "Mon idée a été de confronter le travail, entre 1850 et 1950, d'artistes locaux à celui d'artistes, souvent parisiens, venus s'installer ou séjourner dans la région après l'ouverture de la ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille) dans les années 1850. Ce train va permettre à ces derniers de découvrir la lumière du Sud", explique le commissaire de l'exposition qui durera jusqu'au 27 mars 2022."Si au début, ils n'en font rien, petit à petit, beaucoup vont intégrer une nouvelle manière de peindre. Après l'apparition de la photographie, certains vont s'éloigner de la représentation naturaliste au profit d'un travail plus inventif, déstructuré où la lumière va exister dans les couleurs et la manière de les juxtaposer", explique-t-il.Prêtés par le Louvre, le musée d'Orsay, le centre Pompidou ou par des collectionneurs, près de 70 oeuvres viennent illustrer cette évolution du regard des peintres sous la lumière du Midi.Parmi les oeuvres des artistes les plus connus, figurent deux Picasso dont l'un, une miniature représentant le port de Valence (est de l'Espagne), a été peint lorsqu'il n'avait que 14 ans. Figurent également des toiles d'Eugène Boudin, Pierre Bonnard, Paul Signac, Auguste Renoir, Raoul Dufy, Francis Picabia ou encore Marc Chagall.Parmi les artistes locaux exposés, Paul Guigou, Emile Loubron ou Prosper Grésy, certains n'ont jamais quitté leur région mais d'autres ont fait carrière à Paris où la lumière qui inonde leur toile a intrigué critiques et peintres. A la fin du XIXe siècle et sur les traces de Paul Signac et d'Auguste Renoir, les rivages de la Méditerranée deviendront un laboratoire d'expérimentation plastique de l'art moderne.
Il y a 3 ans et 174 jours

À Barcelone, Faulí dans les pas de Gaudí pour achever la Sagrada Familia

"J'aimerais être ici pendant de nombreuses années encore, bien sûr, mais je m'en remets à Dieu", confie dans une grimace timide ce Barcelonais, né près de la célèbre basilique, où il a commencé à travailler en 1990.A l'époque, il avait 31 ans. Soit le même âge que Gaudí lorsqu'il s'était lancé dans la construction de cet ouvrage monumental auquel il consacra quatre décennies, jusqu'à sa mort, lorsqu'il fut percuté par un tramway en 1926."Quand je suis arrivé, seules trois de ces colonnes étaient construites, et seulement les dix premiers mètres", raconte à l'AFP Jordi Faulí, en désignant plusieurs piliers de pierre depuis un grenier de la nef principale."J'ai eu la chance de planifier et de voir construit tout l'intérieur, puis la sacristie, et maintenant les tours centrales", ajoute cet homme de 62 ans au phrasé lent.La plus grande des neuf tours déjà achevées, celle de la Vierge Marie, a été officiellement inaugurée mercredi soir, avec l'illumination d'une gigantesque étoile de verre et d'acier de 5,5 tonnes surplombant la structure à 138 mètres de haut.Plusieurs milliers de personnes ont assisté à l'événement, organisé le jour de l'Immaculée Conception. L'inauguration de cette tour, appelée à devenir à terme la deuxième plus haute tour sur les 18 prévues par Gaudí, a été saluée par le pape François, qui a rendu hommage dans un message vidéo au "grand architecte Antoni Gaudi".Histoire heurtéeA quel moment le reste de l'édifice sera-t-il achevé ? Le calendrier initial prévoyait une fin des travaux en 2026, date du centenaire de la mort du célèbre architecte moderniste. Mais avec la pandémie de Covid-19, cet objectif a été abandonné et la suite des travaux reste incertaine."Nous ne pouvons donner aucune estimation, car nous ne savons pas à quel niveau les visites vont reprendre dans les années à venir", explique Jordi Faulí, qui rappelle que la basilique n'est financée que par les dons privés et, surtout, les entrées payantes des visiteurs.En 2019, la Sagrada Familia a été le monument le plus visité de Barcelone, avec 4,7 millions d'entrées. Mais avec la pandémie de Covid-19, la basilique est restée fermée au public durant presqu'un an à partir de mars 2020, en deux périodes cumulées.Selon les données municipales, moins de 764.000 personnes ont ainsi visité le bâtiment en 2020. Et d'après la fondation en charge des travaux, les visites ne retrouveront pas leur niveau d'avant-crise avant la fin 2023 au plus tôt.Ce n'est pas la première fois que le chantier se heurte à des difficultés. La Sagrada Familia a même vu son avenir menacé lors de la Guerre civile espagnole (1936-1939), quand une grande partie des plans et maquettes laissés par Gaudí ont disparu dans un incendie.Pour certains, cette perte capitale ne permet pas de considérer les éléments récents comme l'oeuvre de l'architecte catalan. L'Unesco n'inclut d'ailleurs à son patrimoine mondial que la façade de la Nativité et la crypte de la basilique, érigées du vivant de Gaudí.Mais pour Faulí, l'édifice actuel est fidèle au projet d'origine. Gaudí "a clairement dessiné la disposition des différents éléments des nefs (...), des voûtes, des tours" et proposé "que ces règles géométriques, cette grammaire qu'il a laissées dans ses modèles puissent être reproduites", insiste-t-il.Tourisme de masseAvant la pandémie, Faulí, nommé architecte en chef de la basilique en 2012, dirigeait une équipe de 27 architectes et plus de 100 ouvriers. Aujourd'hui, seuls cinq architectes et 16 ouvriers travaillent sur le chantier.A Barcelone, ville de 1,6 million d'habitants où le débat sur son modèle touristique fait rage, un tel projet est d'autant plus délicat que nombre d'habitants s'opposent au tourisme de masse qui, selon eux, détruit certains quartiers de la ville... dont celui de la basilique."Ma vie est ici et ils veulent la mettre à terre" ou "Stop aux mensonges des guides touristiques", dénoncent ainsi des banderoles attachées à des balcons dans la rue où doit être construite la future entrée principale de l'édifice, un escalier qui obligerait à reloger plusieurs centaines de familles.Interrogé sur ces critiques, Faulí prône "le dialogue avec tout le monde et la recherche de solutions justes".Il aimerait cependant voir achevée la façade principale de l'édifice, dont il ne s'est jamais éloigné plus de deux semaines d'affilée au cours des 30 dernières années.
Il y a 3 ans et 176 jours

Décès de l'architecte Gérard Grandval, créateur des "Choux" de Créteil

Une cérémonie sera organisée le 9 décembre au crématorium du cimetière du Père Lachaise à Paris, a précisé la famille dans un message publié lundi sur le compte Instagram de l'architecte.Né en 1930, Gérard Grandval se voit chargé en 1968 de concevoir un nouveau quartier dans le cadre de la rénovation de la ville de Créteil, préfecture du tout jeune département du Val-de-Marne, qui venait d'être créé dans le sud-est de Paris.De ce vent de modernité naissent alors les "Choux", dix tours imposantes et arrondies construites au début des années 1970 en face du palais de justice.Bien connu des habitants val-de-marnais, ce grand ensemble se distingue des autres barres d'immeubles construites à l'époque par sa forme bombée et ses balcons imposants en forme de pétale, conçus pour protéger les habitants des regards extérieurs et du vent, et qui valent au quartier du Palais son surnom, en raison de leur ressemblance avec un chou-fleur.Outre ce grand ensemble de Créteil, Gérard Grandval, diplômé de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts puis promu Chevalier des arts et des lettres, a notamment travaillé sur le centre d'exposition de la mode au Louvre à Paris, le siège de la société Bob Ore international à Montréal et sur celui de la Société de transports aéronautiques (STA) à Alger.
Il y a 3 ans et 182 jours

L'évacuation de la tour Obélisque d'Epinay-sur-Seine confirmée par la justice

"Au vu des rapports des trois experts ayant examiné le bâtiment, et notamment de l'expertise ordonnée par le tribunal administratif, le juge des référés a estimé qu'existait un risque réel d'effondrement des balcons des façades sud, est et ouest", a indiqué le tribunal dans un communiqué."Malgré ses conséquences graves pour les occupants, l'évacuation décidée par le préfet apparaissait, à ce stade de l'instruction, nécessaire pour prévenir le danger imminent pour la sécurité et la salubrité publique", poursuit la juridiction.Plusieurs habitants de l'immeuble avaient saisi le juge des référés pour obtenir la suspension de l'arrêté du 5 novembre 2021 du préfet de la Seine-Saint-Denis leur ordonnant d'évacuer le bâtiment sous cinq semaines.Une première évacuation de la façade sud de la tour, la plus dégradée, avait eu lieu le 15 novembre, sous un important dispositif policier.Le reste des copropriétaires et locataires, dont une trentaine étaient présents à l'audience lundi, doivent quitter les lieux au 8 décembre."C'est catastrophique pour tout le monde, des gens seront à la rue dans huit jours", a réagi auprès de l'AFP Daniel Lizieux, l'un des requérants."C'est honteux, sans considération pour les gens ni la réalité des faits", a poursuivi le copropriétaire, qui prépare de manière précipitée son déménagement dans l'Ariège.Plusieurs occupants rencontrés par l'AFP ont expliqué avoir reçu des propositions de relogement inadaptées à leur situation, ou localisées trop loin.A l'origine de l'évacuation de la tour, une série d'expertises effectuées depuis octobre ayant conclu à une forte corrosion des raidisseurs métalliques reliant les balcons et soutenant les garde-corps ainsi qu'à un risque d'effondrement de ces balcons. Pour l'expertise la plus pessimiste, la tour entière est en danger.Cependant, pour des habitants et leur avocat, cette expertise était "uniquement visuelle". En se basant sur des photos d'archives de la construction de la tour, ils objectent que les raidisseurs métalliques ne soutiennent pas le plancher des balcons.Du côté de la préfecture il n'était pas question de faire courir un quelconque risque aux habitants.Pour Jacques Witkowki, préfet de Seine-Saint-Denis : "Sur les propositions d'hébergement, on fait au mieux car on agit dans l'urgence".La démolition de la tour est prévue à l'horizon 2028.
Il y a 3 ans et 183 jours

SOLUTION GARAGE : IP SOL ET PE SOL Cecil Professionnel – La haute protection des sols en béton, ciment

Lorsqu’il reste brut, le sol d’un garage ou d’un sous-sol, qu’il soit en béton ou en ciment, peut s’effriter et produire de la poussière. Il a besoin d’une finition pour le protéger de l’usure, des frottements liés au trafic, des taches… Applicable sur tous les types de béton et de ciment, le système impression IP SOL et finition PE SOL de Cecil Professionnel apporte aux surfaces une protection optimale à l’abrasion et aux passages répétés des voitures mais également aux taches. Conçues et fabriquées en France, l’IP SOL et la PE SOL sont des produits de haute qualité. Leur efficacité, notamment leur résistance aux frottements, a été prouvée par un test normalisé de résistance à l’abrasion. Ce test permet de mesurer la résistance à l’usure du film de peinture (perte de masse de l’échantillon peint, perte de brillance, craquelage…) et confirme une résistance à l’abrasion supérieure à 4000 cycles. L’impression IP SOL et la finition PE SOL s’utilisent sur tous les types de sols en intérieur comme en extérieur sous abri : garages, sous-sols, balcons abrités, ateliers, et sur tous types de supports : ciment, béton, planchers bois, briques…   IMPRESSION – Fixateur de sol IP SOL Consolide les fonds friables Le primaire IP SOL Cecil Professionnel renforce et durcit en profondeur les sols farinants, friables, peu cohésifs (ciment, béton…). Sa formule assure une excellente pénétration dans les supports et régularise la porosité. L’IP SOL optimise ainsi l’adhérence de la peinture PE SOL, augmente sa résistance et sa durabilité. En phase aqueuse, elle offre un grand confort d’application : séchage rapide et sans odeur gênante. Teinte : incolore – Conditionnement : 0,5 L – 2,5 L – Prix de vente conseillé 2,5 L : 56,92 euros HT Points de vente : Négoces en matériaux   FINITION – Peinture PE SOL Haute résistance au trafic, aux taches et à l’abrasion La peinture PE SOL Cecil Professionnel est spécifiquement formulée pour former un film très dur et très résistant sur tout type de sol. Grâce à la technologie Polyuréthane, elle résiste aux conditions extrêmes des garages et des sous-sols : passages répétés des voitures, taches d’huile et de graisse, échauffement important des pneus lors des démarrages… Cette peinture d’aspect brillant bénéficie d’un rendu lisse et est très résistante aux rayures, aux chocs et aux poinçonnements d’outils. A noter : Il est conseillé d’attendre environ 3 mois avant de peindre un sol neuf. Teinte : blanc, sable, gris clair, gris foncé, rouge brique – Conditionnement : 0,5 L – 2,5 L Prix de vente conseillé 2,5 L : 79,57 euros HT – Points de vente : Négoces en matériaux   NETTOYANT NET SOL : Elimine la laitance NET SOL Cecil Professionnel est un nettoyant spécifique qui sert préalablement à décrasser les sols, à éliminer la laitance des ciments et les efflorescences, et à augmenter la porosité pour faciliter l’accroche de la peinture. Conditionnement : 1 L – Prix de vente conseillé : 14,69 euros HT Points de vente : Négoces en matériaux
Il y a 3 ans et 185 jours

Les copropriétés privées dégradées au cœur des enjeux de la rénovation urbaine

110.000 copropriétés en difficulté110.000, c'est le nombre de copropriétés qu'on estime fragilisées par des problèmes financiers, techniques et sociaux en France métropolitaine, soit 1,2 million de logements.Certaines habitations présentent des dégradations du bâti - parfois jusqu'à l'effondrement - menaçant la santé et la sécurité de leurs occupants et des riverains.En 2018, l'effondrement de deux immeubles insalubres du centre de Marseille avait provoqué la mort de huit personnes.A Epinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, une tour de 32 étages fait l'objet d'une procédure d'expulsion pour risque d'effondrement des balcons et ses occupants doivent quitter leur logement avant le 8 décembre.C'est l'Ile-de-France qui concentre plus de 50% des copropriétés dégradées, selon les chiffres de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) qui a ciblé 14 sites sur le territoire.Plan initiative copropriétéLancé en 2018 par le gouvernement et piloté par l'Anah et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, ce plan vise à coordonner une stratégie nationale de traitement des copropriétés. Il est doté d'une enveloppe de 2,7 milliards d'euros sur 10 ans.Ses trois axes sont:Démolition: quand le bâtiment est trop dégradé, l'Etat rachète l'ensemble des logements, qui sont par la suite démolis ou revendus à un bailleur social pour être rénovés et transformés en logements sociaux.Redressement: quelques logements sont rachetés puis réhabilités avant d'être mis en location. En parallèle, l'établissement public CDC habitat assiste la copropriété dans l'assainissement de ses finances puis dans la rénovation des parties communes. Une fois l'attractivité de la résidence rétablie, les logements sont remis à la vente.Prévention: le registre national des copropriétés permet aux collectivités locales de mettre en place des actions comme le versement d'une prime aux travaux pour que les copropriétés qui présentent un profil de fragilité ne se dégradent pas.Sauvetage de Grigny 2 et du Chêne PointuIl a servi de décor pour le film "Les Misérables" de Ladj Ly: le quartier du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois a été longtemps laissé à l'abandon par l'Etat qui n'avait aucun levier d'action.En 2015, le quartier fait l'objet de la première "opération de requalification des copropriétés dégradées (ORCOD) d'intérêt national". Ainsi, l'Etat rachète les appartements (700 environ à ce jour) aux habitants et certains sont relogés dans des logements sociaux.L'opération est estimée à 500 millions d'euros et durera au moins jusqu'en 2030. A terme, toutes les barres seront démolies.A Grigny 2, l'une des plus grandes copropriétés d'Europe, gangrénée par des logements insalubres, l'Etat va racheter par l'intermédiaire de l'établissement foncier d'Ile-de-France (Epfif) 1.320 logements sur les 5.000. Parmi eux, 920 seront détruits (neuf bâtiments sur les 104) et 400 transformés en HLM.Il s'agit de la plus grande opération de redressement d'une copropriété en France.Dans les deux cas, la paupérisation a fait sombrer les copropriétaires qui se sont retrouvés écrasés par le poids conjugué du remboursement du crédit et des charges élevées.Le rachat des appartements fait débat parmi les propriétaires. Beaucoup reprochent des offres à des "prix cassés", entre 900 et 600 euros du m2."Nous sommes conscients que c'est socialement délicat mais ces logements ne valent plus rien", confie un proche du dossier.
Il y a 3 ans et 216 jours

Des "travaux d'office" à Marseille contre le logement insalubre

Le sujet de l'habitat indigne, bien que présent dans d'autres villes de France, est particulièrement sensible à Marseille où huit personnes sont mortes en novembre 2018 dans l'effondrement de deux immeubles insalubres du centre-ville.Balcons et escaliers menaçant de s'effondrer, toiture prenant l'eau: dans une petite copropriété privée du 3e arrondissement, la dizaine de propriétaires n'ont pas effectué les travaux nécessaires pour assurer la sécurité des habitants, malgré les nombreuses mises en demeure et arrêté de péril depuis 2018.La mairie de Marseille est donc entrée en jeu pour effectuer ces travaux de sécurisation, une fois les bâtiments évacués. "La ville se substitue aux propriétaires (...) au moyen d'une enveloppe de 48 millions d'euros pour quatre ans, votée fin 2020", a déclaré l'adjoint chargé des questions de logement, Patrick Amico."Il ne s'agit pas de réhabiliter complètement un bâtiment mais de le remettre en sécurité afin que les locataires puissent revenir. Ces travaux sont récupérés auprès des propriétaires. Mais, si au final les propriétaires ne paient pas, la ville devient propriétaire des immeubles", a-t-il expliqué.En un an, la ville a ainsi travaillé sur la sécurisation de 20 immeubles pour un montant avoisinant les cinq millions d'euros, selon M. Amico. "Une quarantaine d'autres sont dans les tuyaux", a-t-il précisé.La tâche est toutefois immense avec environ 800 immeubles frappés par des arrêtés de péril à Marseille, dont 200 considérés en danger imminent, selon lui. Et une trentaine de nouveaux dossiers d'immeubles susceptibles d'être déclarés en péril arrivent chaque mois, a ajouté l'élu.La ville reloge en ce moment 1.400 personnes évacuées de ces bâtiments, dont 1.000 dans des appartements, 250 en appart-hôtel et le reste en hôtels ou foyers.La mairie a également multiplié les signalements au procureur: 70 ont été faits en un an, a précisé M. Amico.Selon un rapport gouvernemental de 2015 toujours d'actualité, 100.000 personnes vivent dans 40.000 taudis à Marseille, et ce dans le parc privé uniquement.De multiples dispositifs associant l'Etat et différents acteurs sont en place, mais les avancées sont lentes.
Il y a 3 ans et 217 jours

Ôm2c lance "Art de ville", un programme de 50 logements au cœur de Villefranche-sur-Saône (69)

Emplacement central, proximité des infrastructures et équipements publics, confort, espaces généreux prolongés vers l’extérieur… « Art de ville » répond aux attentes d’acquéreurs de tous profils.Un emplacement central priséSitué à deux pas de la fameuse rue Nationale, en face du musée d’Art Moderne Paul Dini, au coeur du centre-ville de Villefranche-sur-Saône, l’ensemble immobilier s’élève sur 3 niveaux seulement plus attique. Elle intègre, en socle sur 500 m² de SDP, des locaux d’activités dédiés aux professions libérales.Un cœur d’îlot paysager pour une résidence ouverte sur son environnementBien que situé en cœur de ville, la résidence propose une vue sur un îlot paysager exposé sud-ouest, permettant aux appartements, tous prolongés d’un espace extérieur, de profiter d’un maximum d’espaces verts avec arbres tiges, arbres cépées et haies végétales.La grande majorité des logements est équipée de balcons, loggias ou de terrasses plein ciel (jusqu’à 80 m²) sur attiques pensés comme « une maison sur le toit ».Avec certains appartements jouissant d’une double ou d’« Art de ville » (conçu par Antoine Reusa - cabinet SAAR Architecture), s’attache à ce que chaque logement profite d’un ensoleillement optimal tout au long de la journée.Luminosité et modularité pour l’ensemble des logementsLes logements bénéficient de prestations sont soignées, en termes d’esthétique, de confort thermique et d’usage. Chaque appartement offre des volumes fonctionnels et généreux où chaque m² est valorisé. Les équipements ont quant à eux et rigoureusement sélectionnés pour un quotidien confortable et facilité (volets roulants électriques, double vitrage, revêtement stratifié dans les chambres et carrelage dans les pièces de vie, serrure de sécurité des portes palières. Les parkings sont en sous-sol (certains boxés).
Il y a 3 ans et 237 jours

Et si la fenêtre était bien plus qu'une fenêtre

RÉFLEXION ARCHITECTURALE. Pendant le premier confinement, suite aux applaudissements à 20 heures, aux apéros balcons, aux soirées musicales, un trio d'architectes a eu l'idée et l'envie de réinventer la fenêtre et ses usages. Ils ont créé 60 projets originaux, ludiques et poétiques. Découverte et focus sur 5 d'entre eux.
Il y a 3 ans et 238 jours

Cinq personnes renvoyées en correctionnelle après l'effondrement d'un balcon à Angers en 2016

L'ordonnance de renvoi en correctionnelle a été rendue le 29 septembre, a indiqué le parquet à l'AFP, confirmant une information de la presse locale.Le procès est prévu à partir du 9 février 2022 pour une période de trois semaines. "On estime qu'on pourrait avoir une soixantaine de personnes qui se constitueraient parties civiles", a indiqué à l'AFP le procureur d'Angers Éric Bouillard.Parmi les personnes appelées à comparaître, figurent le chef de l'entreprise de construction (72 ans), le conducteur de travaux (52 ans), le chef de chantier (63 ans), l'architecte (65 ans) et le représentant du bureau de vérification Apave (83 ans). Tous ont un casier judiciaire vierge.Dans la soirée du 15 octobre 2016, 18 jeunes avaient basculé dans le vide lors de l'effondrement d'un balcon au 4e étage de la résidence "Le Surcourf" dans le centre-ville d'Angers. Le balcon avait entraîné dans sa chute les deux balcons des étages inférieurs.Quatre des victimes, trois hommes de 21, 23 et 25 ans, ainsi qu'une jeune fille de 18 ans, avaient été tués. Quatorze avaient été blessés. Le drame s'était produit lors d'une crémaillère organisée par deux jeunes filles, rassemblant une trentaine d'amis, en majorité des étudiants en droit.En mai 2021, la cour d'appel d'Angers a rejeté une demande d'enquête complémentaire sur un défaut d'entretien du balcon formulée auprès de la chambre de l'instruction par les avocats de deux des cinq mis en examen et par ceux de victimes et de leurs familles.
Il y a 3 ans et 239 jours

L'architecte Philippe Chiambaretta modernise "Freedom" en bâtiment raffiné et végétalisé

ARCHITECTURE. Un immeuble des années 1960 du XVIème arrondissement de Paris renaît de ses cendres après une longue période de restructuration. Le bâtiment, chic et lumineux, épouse la nature en s'enjolivant de jardin et balcons arborés.
Il y a 3 ans et 245 jours

Kemica Coatings présente Souplethane 5 ATE, une étanchéité liquide autoprotégée sans solvant et sans odeur pour les toitures et balcons

KEMICA COATINGS conçoit et fabrique des résines de haute performance, bio sourcées et non toxiques pour l’homme et l’environnement. Sans solvant, sans odeur, sans bisphénol A, les substances nocives ont été supprimées au profit de ressources naturelles et renouvelables. La résine SOUPLETHANE 5 ATE est un revêtement classé A+*, destinée à répondre aux exigences règlementaires appliquées aux toitures et balcons. Applicable à froid, elle s’utilise en neuf et en réhabilitation sur tous types de support : béton, acier, bois, bitume, asphalte, résines en place. SOUPLETHANE 5 ATE assure une étanchéité continue, sans joint, sur les toitures-terrasses, balcons, loggias, coursives et gradins à usage privatif ou public. UNE RÉSINE CERTIFIÉE Les certifications du CSTB assurent la qualité technique de la résine SOUPLETHANE 5 ATE pour traiter à la fois l’étanchéité et l’anticorrosion des toitures et terrasses, lui attribuant ainsi des valeurs de sécurité et de durabilité : en tant que système d’étanchéité liquide confirmé avec le D.T.A. N° 5.2/18-2615_V1 destiné aux toitures inaccessibles et accessibles, avec extension aux DROM, en tant que système d’étanchéité liquide auto-protégée confirmé avec l’Avis Technique N°12/15-1704, en tant que revêtement de sol testé selon les normes européennes et UPEC : RSET-09-26013839, en tant que revêtement non inflammable avec son classement européen de tenue au feu Bfl – s1, en tant que revêtement biosourcé avec son agrément environnemental HQE*. &nbsp; UNE MISE EN OEUVRE ET UN ENTRETIEN SIMPLISSIMES SOUPLETHANE 5 ATE est une résine polyurée-uréthane à deux composants (polyol et isocyanate) sans solvant et sans odeur. Ces composants sont des élastomères destinés à générer des membranes et joints élastomériques à très hautes résistances mécaniques, thermiques et chimiques. Son application est possible à des conditions climatiques extrêmes (température de –10°C à 50°C, humidité relative HR < 90%). Appliquée sur tous supports en neuf et en rénovation : béton, bois, isolants, métal, asphalte, membrane bitumineuse, PVC, elle va pallier les problèmes d‘étanchéité en résistant à la fissuration, aux écarts de température et aux agressions chimiques de l’atmosphère. Exempte de retrait, elle garantit l’étanchéité après polymérisation de la résine et ponte toutes les fissurations (tenue à la fissuration de 3 mm). SOUPLETHANE 5 ATE peut être appliquée aussi bien en étanchéité accessible (balcons, terrasses) qu’en étanchéité non accessible (terrasses sur toits, terrasses-parkings). Comme pour toute mise en œuvre d’étanchéité, une préparation des surfaces sera indispensable après dépose de l’ancienne membrane d’étanchéité avec la pose d’un primaire mono-composant sans solvant PU AQUEUX sur béton sec ou humide qui assure une adhérence au béton supérieure à 3,8 MPa – 150 g/m². L’application se fait manuellement au rouleau après mélange des 2 composants de la résine: 3/1 en volume : épaisseur du système : 1,2 à 1,5 mm Facile d’entretien et de réparation, la surface revêtue de SOUPLETHANE 5 ATE peut être de plus rendue antidérapante par projection de silice fine sur le film liquide, apportant un facteur supplémentaire de sécurité pour toute intervention humaine ultérieure. Elle est également directement applicable sur les résines de sol existantes (époxy, polyuréthane). Des finitions sont préconisées d’une part pour traiter l’anti-dérapance et d’autre part pour garantir la stabilité aux UV. &nbsp; &nbsp; La terrasse peut être praticable 24 heures après l’application. L’aspect lisse, neutre mais surtout antiadhérent du revêtement SOUPLETHANE 5 ATE facilite son entretien. Et, la facilité d’entretien n’amoindrit pas sa durabilité qui peut ainsi dépasser une trentaine d’années, tout en conservant ses performances. &nbsp; CERTIFICATIONS DTA pour l’étanchéité liquide de toitures « SOUPLETHANE 5 ATE ». Formulé pour la France et les DROM, et destiné aux toitures inaccessibles et accessibles, le SOUPLETHANE 5 ATE se pose sur béton, métal et bois (CSTB). Avis Technique 1215/1704 – V1 du CSTB. Classé A+ : Etiquetage réglementaire des émissions de COV et conformité au protocole AgBB (2012) – rapport CSTB. Tests revêtement de sol selon normes européennes et UPEC : RSET-09-26013839. Tests réaction au feu : SOUPLETHANE 5 : Bfl – s1. Partager la publication « Kemica Coatings présente Souplethane 5 ATE, une étanchéité liquide autoprotégée sans solvant et sans odeur pour les toitures et balcons. »
Il y a 3 ans et 246 jours

À Strasbourg, KOZ parie sur la structure bois pour 146 logements culminant à 38 mètres

Dans le quartier des Deux-Rives, &agrave; l&#39;est de Strasbourg, ce b&acirc;timent 100 % bois r&eacute;alis&eacute; par KOZ Architectes et ASP culmine &agrave; 38 m et offre des logements &agrave; double orientation dot&eacute;s de grands balcons ou de terrasses. Ses trois plots (&agrave; R+8 et R+11) &eacute;mergent &agrave; partir d&#39;un socle commun &agrave; R+3, d&eacute;ployant 135 m de&nbsp;[&hellip;]&nbsp;Lire l'article
Il y a 3 ans et 260 jours

L'aluminium, métal de l'ancienne et de la nouvelle économie

Au deuxième rang des métaux les plus exploités sur Terre après l'acier, selon l'organisme Aluminium Europe qui fédère cette industrie dans l'Union européenne, l'aluminium est plus léger que ce dernier, présente une bonne résistance à la corrosion et aux déformations et est complètement recyclable. Largement utilisé depuis la fin du XIXe siècle dans l'industrie navale et ferroviaire, il est devenu le métal de référence pour l'aéronautique en allégeant le poids des avions, même s'il est actuellement concurrencé par la fibre de carbone.Dans la construction, ses propriétés ont permis d'innover constamment, pour des profilés de façades vitrées, portails amovibles, structures de balcons ou rambardes, sous formes d'alliages.Dans la vie quotidienne, il est omniprésent dans les cuisines (barquettes alimentaires, briques et canettes de boisson, capsules de café, couvercles de bocaux...) ainsi que dans les aérosols et les produits pharmaceutiques.Sa densité est de 2,7 grammes par centimètre cube, soit environ un tiers de celle de l'acier (7-8 g/cm3) ou du cuivre (8,96 g/cm3).Meilleur conducteur électrique que le cuivre, l'aluminium devient peu à peu une référence pour l'équipement des lignes à haute tension, des bobines de transformateurs ou des câbles souterrains et sous-marins.Comme il est également plus léger et solide que les matériaux traditionnels, l'aluminium pourrait s'imposer comme le nouveau standard dans l'industrie électrique, voire électronique. La transition énergétique promet de l'utiliser toujours plus massivement dans les technologies bas carbone, comme le packaging des batteries ou les piles à combustible alimentées à l'hydrogène, souligne le centre de recherche IFP Energies nouvelles.Selon l'US Geological Survey de 2021, les réserves mondiales de bauxite, le minerai qui sert à produire l'aluminium, se situent principalement dans des zones tropicales et subtropicales: la Guinée (24,9%), l'Australie (17,2%), le Vietnam (12,5%) le Brésil (9,1%) et la Jamaïque (6,7%). Selon la même source, la Chine n'a que 3,4% des réserves mondiales et la Russie 1,7%.
Il y a 3 ans et 262 jours

Leica BLK3D : des mesures 3D sur photo, en temps réel avec une qualité professionnelle !

Photographiez et mesurez tout ce que vous voulezOn parle en l’occurrence de photogrammétrie pour désigner cette technologie qui permet de relever rapidement les cotes en trois dimensions sur une image numérique. Le procédé utilise des algorithmes qui détectent les contrastes dans une image, puis déterminent les intersections afin de mesurer les distances entre chaque point.Si la technologie n’est pas nouvelle, c’est en réalité le format du BLK3D et sa simplicité d’utilisation qui laisse entrevoir une véritable révolution dans les usages. Avec un poids de 480 grammes et une épaisseur de 27 millimètres, l’imageur 3D de Leica Geosystems possède des dimensions similaires à celles d’un smartphone. Et la ressemblance ne s’arrête pas là puisque le BLK3D embarque aussi un système d’exploitation Android, le Bluetooth, le Wifi et le GPS. Autant d’attributs qui permettent d’appréhender rapidement et facilement les fonctionnalités du BLK3D, afin d’exploiter pleinement la puissance de l’appareil dans toutes les tâches quotidiennes.Une meilleure productivité, sur site comme au bureau Grâce à la combinaison de son appareil photo calibré en stéréo et de ses algorithmes de traitement de données ultra performants, chaque photo capturée par le BLK3D est une documentation complète de mesures en 3D. Il vous suffit, en cliquant sur l’écran tactile, de désigner les extrémités des sections afin de pouvoir mesurer simplement les distances et les surfaces des éléments que vous avez photographiés.Il faut ainsi compter moins de 5 minutes pour prendre des façades en photo et obtenir toutes les distances , même dans les zones inaccessibles (balcons, fenêtres, etc…). Avec une portée allant jusqu’à 20 mètres et une précision garantie à +/- 3 mm, le BLK3D vous dispense de l’installation fastidieuse d’une échelle ou d’une nacelle pour réaliser vos mesures. Une seule personne peut dorénavant s’occuper de l’ensemble des relevés !Le gain de productivité ne s’arrête pas là. Les données recueillies (images, mesures ou plans) peuvent aussi être combinées et traitées via ordinateur. Elles s’exportent rapidement dans tous les formats courants (PDF, jpeg, etc) ainsi qu’en DXF ou DWG 2D ou 3D pour être utilisées directement sur votre logiciel de CAO. Et comme chaque photo contient toutes les données, plus besoin de retourner sur le chantier en cas de modification sur le projet. Bienvenue dans l’univers de la Numérisation !Commercialisé depuis le début de l’été, le BLK3D de Leica Geosystems est disponible dans l’ensemble du réseau TOPOCENTER.Pour en savoir plus et obtenir une démonstration gratuite : cliquez ici
Il y a 3 ans et 276 jours

Des finitions atypiques sur les grandes façades de la résidence du Moulin Vert à Sannois (95)

Avec ses 287 appartements, la résidence du Moulin Vert, à Sannois (Vald’Oise), est l’un des plus importants ensembles de logements du bailleur social francilien Immobilière du Moulin Vert (SAIMV). Entre 2017 et 2018 ses cinq immeubles R+3 et R+4 ont fait l’objet d’une réhabilitation visant à améliorer leur performance énergétique.Barre des années 60Les bâtiments en pierre de taille ont été construits dans les années 1960. Depuis, les façades n’ont pas évolué. Avant la réhabilitation, les logements affichent une étiquette énergétique E (consommation de 231 à 330 kWh/m² an). L’objectif est d’atteindre le niveau C (91 à 150 kWh/m² an). Le programme des travaux comprend la réalisation d’une isolation thermique par l’extérieur, l’installation d’une nouvelle chaufferie et de systèmes de ventilation dans les logements, ainsi que le remplacement des menuiseries extérieures et la réfection de la couverture.Alexandrin Chorao, dirigeant d’ECI Management, se voit confier la maîtrise d’œuvre de l’opération. Pour casser l’image des barres des années 60 et mieux identifier les entrées, il dessine des failles verticales de couleur foncée au niveau des halls, qui tranchent avec le blanc des parties courantes. Et pour ajouter du relief à ces murs blancs, chaque nez de plancher sera souligné par un profilé métallique horizontal de la même teinte que l’enduit.Toute une palette de finitionsCôté technique, l’architecte choisit pour les parties courantes un système d’isolation thermique extérieure StoTherm Mineral 1 constitué d’un enduit appliqué sur des panneaux de laine de roche de 160 mm d’épaisseur calés-chevillés. « Cet isolant incombustible est de plus en plus employé pour la rénovation énergétique des logements », souligne l’architecte.Pour l’enduit de finition, il préconise le Stolit Milano à l’aspect béton poncé.Quant aux failles verticales au droit des halls d’entrée, elles seront réalisées en bardage ventilé à enduire StoVentec R. Là encore, c’est l’enduit Stolit Milano qui est retenu, mais avec un aspect Marmorino et complété d’un revêtement en peinture aux effets métallisés StoColor Metallic de couleur brune. Le bardage étant ventilé, il peut supporter une teinte sombre sans risque d’échauffement excessif sous l’effet du rayonnement solaire.Enfin, les garde-corps qui présentent une partie en maçonnerie seront revêtus d’un enduit D3 armé Stolit MP à la finition lisse dont la couleur gris soutenu (référence 79203) justifie l’apport de la technologie X-black. Ce système composé d’un sous-enduit fibré, d’une trame en fibre de verre et d’une finition traditionnelle structurée apportera une meilleure résistance à ces éléments fissurés présentant des décollements d’enduit.Mise en œuvre patientePour l’entreprise GCEB en charge du lot façades, la finition Marmorino est une première « vraiment atypique et spéciale ». Pour Daniel Mendes, chargé d’affaires, l’aide à la mise en œuvre a été la bienvenue : « Sto propose des produits très innovants et nous accompagne sur le chantier pour les mettre en œuvre. A Sannois, nous avons réalisé un témoin à la demande de l’architecte. Un technicien Sto est venu nous assister pour démarrer la réalisation de ces finitions atypiques. »Pour obtenir l’aspect béton de l’enduit sur isolant, plusieurs étapes doivent s’enchaîner. Après l’enduit de base StoLevell Uni avec sa toile de verre marouflée, l’étape de la finition commence par l’application à la taloche d’une couche de Stolit K1.5. Après séchage, l’enduit Stolit Milano est à son tour posé en tenant la taloche plus inclinée que pour une application classique et en raclant légèrement. Le geste est droit, court et croisé pour une texture légèrement striée. Dans les jours qui suivent, une fois la surface bien sèche, on peut procéder au ponçage. « Une étape longue qui doit être réalisée lorsque l’enduit est sec mais pas trop, sinon il devient trop dur », se souvient Daniel Mendès.PastillageL’aspect Marmorino est quant à lui obtenu en déposant l’enduit Stolit Milano par pastillages aléatoires qui apportent des reliefs rappelant les façades traditionnelles méditerranéennes.L’application de l’enduit Stolit Milano est réalisée à la taloche inox en deux ou trois passes. La première est une couche d’égalisation. Après séchage, si nécessaire, et afin d’éliminer les défauts de planéité, une deuxième couche est souvent nécessaire. Enfin, l’opération de pastillage consiste à déposer de façon aléatoire des petites quantités de StolitMilano afin de recréer un relief. Les techniciens Sto conseillent ensuite de feutrer le produit avec une éponge légèrement humide afin d’éliminer les coups de taloche et les bavures de spatules qui restent visibles.Les travaux d’isolation de façades ont été complétés par l’application d’une étanchéité liquide Sto-Polydal sur les dalles des balcons, réalisée par la même entreprise GCEB.Les habitants de la résidence comme le maître d’ouvrage sont satisfaits de la transformation. « Nous privilégions sur toutes nos opérations de réhabilitation des matériaux de qualité qui durent dans le temps, pour un budget maîtrisé, souligne Pierre Bainson, responsable patrimoine et proximité de SAIMV. Sur cette résidence, nous avons réalisé un audit énergétique des différentes propositions. Celle que nous avons retenue présentait le meilleur rapport qualité-prix. »
Il y a 3 ans et 310 jours

Canopée, un bâtiment léger et mutable sur l'Ile de Nantes

EN IMAGES. Un immeuble de 120 logements en structure poteaux-dalles en partie en bois et des balcons filants sur une émergence à R+11 : le projet Canopée, livrée fin 2020 par un groupement comprenant Ytaa et The Architectes, aux côtés du constructeur Sogéa Atlantique, est un concentré d'innovations.
Il y a 3 ans et 310 jours

Chiffres et tendances du marché de l'immobilier au 1er semestre 2021

Une concordance des tendances qui donne aux citadins l'envie de s'éloigner des centres-villes pour acquérir des mètres carrés en plus, voire d'acheter une résidence secondaire. Les villes moyennes profitent pleinement de cet emballement et voient leurs prix décoller avec l'arrivée de nouveaux habitants au pouvoir d'achat plus élevé. L'embellie est telle que le volume de transactions constaté au sein du réseau Laforêt pourrait bien détrôner celui, pourtant record, de 2019. Enfin, si les primo-accédants sont toujours dans la course, les conséquences d'une offre faible conjuguée à une forte demande pourraient réduire leur influence sur le marché de l'immobilier ancien.Une demande en forte hausse à +30%La demande dans l'immobilier ancien accélère très fortement au premier semestre 2021 par rapport à la même période de l'an dernier, et de façon continue depuis janvier. Ainsi, elle atteint +30% au national. L'immobilier conserve son rôle de valeur refuge dans un contexte troublé.Sans surprise, la demande pour les maisons progresse clairement (+39%), alors que la hausse sur les appartements est plus modérée (+19%). Là encore, la préférence va aux grandes superficies et aux extérieurs.Paris reprend des couleurs avec une augmentation de 21% de la demande. À l'heure de la reprise, le « désintérêt » pour la capitale, issu du premier confinement, semble déjà loin et la ville retrouve son attractivité. En Île-de-France (+24%), les maisons avec jardin et les grands appartements avec terrasse, balcons ou extérieur sont pris d'assaut, même si pour trouver son bonheur, il faut désormais passer de la première à la seconde couronne.Déjà forte en 2020, la demande en région (+33%) se concentre principalement dans les villes moyennes et en périphérie des grandes agglomérations. L'achat de résidences secondaires ou semi-principales dynamise les territoires grâce, notamment, à l'instauration durable du télétravail dans de nombreuses entreprises.Une offre sous une pression toujours plus forte : -19%Au 1er semestre 2021, l'offre, c'est-à-dire les biens disponibles sur le marché, continue de s'assécher au national (-19%). Sans pour autant être remis en cause, de nombreux projets de vente ont été suspendus du fait d'une visibilité insuffisante. Toutefois, cette situation est loin d'être homogène sur l'ensemble du pays. En effet, si les régions accusent un recul de 23% de l'offre, Paris voit en revanche son stock se reconstituer (+37%).Cette tendance doit néanmoins être relativisée, puisque depuis 2019 et même un peu avant, le volume de biens à la vente était historiquement bas.En Île-de-France, le retour des ventes de confort permet à l'offre de rester positive (+3%). Les Franciliens vendent pour acheter plus grand ou mieux, ce qui permet une rotation plus équilibrée. Enfin, les villes les plus attractives voient leurs stocks fondre à vitesse grand V, notamment sur les maisons (-30%).Un volume de transactions toujours en forte hausseLe premier semestre 2021 ne peut évidemment pas être comparé de façon rigoureuse à celui de 2020, qui avait connu un arrêt brutal de l'activité immobilière entre mars et mai, avec l'impossibilité de faire visiter les biens. Logiquement, le volume de transactions est donc plus favorable (+41%). Cependant, si on le compare au premier semestre 2019, il est là aussi sur une tendance haussière (+7%), ce qui laisse envisager une nouvelle année record.Les ventes de maisons accélèrent (+45%), tandis que celles des appartements progressent de 39% par rapport au premier semestre 2020. Paris retrouve une activité positive : +44% de progression des volumes de transactions, tandis que l'Île-de-France poursuit sur sa belle lancée (+42%). Les régions elles aussi profitent pleinement de cette forte reprise (+41%).Si la majorité des transactions concernent toujours la résidence principale, l'investissement locatif représente désormais 27% des acquisitions. Autre phénomène significatif : les résidences secondaires ont représenté plus de 6% des transactions au premier semestre 2021.Sauf à Paris, les prix grimpent : +4,4% au nationalReflet d'une demande en très forte hausse et d'une offre qui ne parvient pas à se reconstituer, les prix augmentent un peu partout (+4,4% au national), sauf à Paris (-1,9%) où il s'établit à 10 324 euros/m². Là encore, il s'agit d'une baisse relative, le mètre carré ayant dépassé les 10 000 euros partout dans la capitale, à l'exception des 19e et 20e arrondissements.La raréfaction de l'offre en région, elle aussi, fait mécaniquement monter les prix (+6,1%), d'autant que les nouveaux arrivants ont un pouvoir d'achat souvent important. Enfin, en Île-de-France, où les Parisiens migrent pour trouver de l'espace, là aussi les prix décollent : +5%.Un délai de vente qui baisse de 2 semaines !Conséquence logique d'un marché extrêmement tendu, les délais de vente se réduisent, passant sous la barre des 3 mois dans les régions à 85 jours, soit 18 jours de moins par rapport au 1er semestre 2020. Les acquéreurs se montrent moins sélectifs et sacrifient quelques critères, craignant la flambée des prix et contraints par la raréfaction de l'offre.Si la moyenne au national est de 80 jours, soit 2 semaines de moins que l'an dernier, Paris remonte de 4 jours pour s'établir à 76 jours, tandis que l'Île-de-France passe à 65 jours : du jamais-vu !Des écarts de prix relativement faiblesSur un marché aussi dynamique, le temps n'est pas vraiment à la négociation. Ainsi, si l'écart est de 4,5% au national entre le prix de vente et le prix d'acquisition, il n'est que de 3,05% dans la capitale. En Île-de-France, il tombe même à 2,9%, tandis qu'il atteint 4,80% en région. Les offres d'achat se font souvent au prix affiché et sont parfois multiples sur un même bien. Ainsi, le vendeur a parfois le luxe de choisir la meilleure offre.Conclusion de Yann Jéhanno, président du réseau LaforêtSi le manque de biens disponibles à la vente continue de tendre le marché, celui-ci reste très dynamique en ce qui concerne les volumes de transactions. Le risque de remontée des taux d'intérêt lié à une possible inflation n'est cependant pas à exclure. C'est sans doute l'une des raisons qui conduisent les acquéreurs à ne pas trop retarder leur prise de décision.De plus, les habitudes de vie ont été bouleversées de façon durable du fait de l'ampleur et de la durée de la crise sanitaire et de ses effets. La généralisation du télétravail et la montée en puissance de l'entrepreneuriat génèrent aujourd'hui des envies d'ailleurs, accentuées par la hausse des prix de l'immobilier dans les centres-villes des grandes agglomérations, qui rendent ces secteurs difficiles d'accès pour les primo-accédants.Les résidences secondaires ou semi-principales redeviennent tendanceL'impact de la crise sanitaire sur le choix de la localisation et le format de son futur logement est particulièrement sensible en ce début d'année. La recherche de logements spacieux, même dans des communes éloignées des centres économiques, favorise les transactions immobilières et notamment la vente de maisons, qui sont particulièrement recherchées. En parallèle, les banques restent accommodantes, jouant pleinement leur rôle de financeur. À cette date, nos indicateurs laissent penser que nous nous dirigeons vers une nouvelle année record ! » conclut Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt.
Il y a 3 ans et 321 jours

Menton : dernière phase des travaux pour la restauration extérieure du palais de Carnolès

La consolidation de la terrasse et des trois balcons marque la dernière étape du chantier de rénovation du palais de Carnolès. Cette opération sera réalisée d’ici l’été prochain.
Il y a 3 ans et 326 jours

Piscine des balcons du Dauphiné : Z architecture dans le bain

La piscine intercommunale des Balcons du Dauphiné, livrée en 2018 à Morestel (Isère) par l’agence lyonnaise Z architecture, accueille désormais 60 000 baigneurs par an. Une réalisation de 1 533 m² (5,1M€) distinguée avec la mention spéciale des étudiants en architecture, maîtrise d’ouvrage et filière bois de l’Isère, du 20ème Prix Départemental de la Construction [&#8230;] L’article Piscine des balcons du Dauphiné : Z architecture dans le bain est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 328 jours

Le village des athlètes se concrétise

Le groupement composé de Nexity, Eiffage Immobilier, CDC Habitat, le groupe EDF et le Groupe Groupama a entamé le chantier du secteur E du Village des athlètes, à Saint-Ouen-sur-Seine. Le Village des athlètes est le plus grand chantier mono-site de France, réunissant plus de 4.000 travailleurs du bâtiment et répondant au double enjeu de la relance économique et de la performance  environnementale. Le secteur E du Village des athlètes recouvrira environ 58 000 m2 de surface de plancher pour 527 logements (accession libre, logements locatifs (LLI et LAC) et logements sociaux), un immeuble de bureaux, une crèche et  des locaux d’activités et commerciaux. Il accueillera environ 2.500 athlètes et para-athlètes à l’été 2024 puis  dès 2025, de futurs audoniens au sein d’un nouveau quartier mixte, à la qualité de vie augmentée. D’une grande qualité architecturale, l’ensemble a été pensé pour répondre aux défis environnementaux et sociétaux, et laisser ainsi aux habitants de Saint-Ouen, un héritage durable, grâce notamment à un mode constructif économe mixant bois et béton bas carbone. Le bois utilisé pour les structures porteuses sera à 80% d’origine de France Métropolitaine (objectif cible), aussi bien pour la ressource que pour ces lieux de transformation. Par ailleurs, la consommation d’énergie sera réduite grâce à un pilotage énergétique intelligent associé à la production d’électricité photovoltaïque en toiture à hauteur d’environ 20% des besoins générés par le quartier. En complément, une innovation sur le bâtiment tertiaire du quartier permettra de limiter les émissions de CO2 par l’intégration des batteries des véhicules comme source d’électricité pour lisser les pointes de consommation. La conception laisse également une grande place à la végétalisation et à la désartificialisation des sols (biodiversité augmentée) pour lutter activement contre les ilots de chaleur urbains et anticiper les évolutions climatiques, avec 20% de pleine terre plantée et des essences locales intégrées du sol aux toitures, et déclinées en plusieurs ambiances et strates : des plantes messicoles, une pépinière de plantes sauvages, un grand jardin partagé à l’image des jardins maraîchers traditionnels de Saint-Ouen mais aussi un paysage vertical sur de larges balcons et des terrasses végétalisées.  Architectes :  &#8211; Agence Lambert-Lénack : E1a &#8211; Agence SOA : E1b &#8211; Agence KOZ : E2a1 &#8211; Agence ATELIER GEORGES : E2a2 et E2a3 &#8211; Agence COBE : E2b &#8211; Agence DREAM &#8211; Agence KOZ &#8211; Agence Barrault-Pressaco