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Résultats de recherche pour barcelone

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Il y a 2 ans et 171 jours

Christian Estrosi défend ses "grands projets" pour la ville de Nice

Rappelant que la plupart des projets avaient été validés dès son élection en 2008, M. Estrosi a souligné devant élus et médias qu'il s'agissait de "la poursuite d'une vision à long terme" pour la cinquième ville de France.Il a notamment défendu l'aménagement de la Promenade du Paillon, qui vise à prolonger la Coulée verte, une zone arborée d'1,3 km de long réservée aux piétons, mais qui nécessite la destruction quasiment achevée du TNN, un bâtiment construit en 1989, et celle à venir du Palais des congrès Acropolis."Lorsque j'ai été élu en 2008, nous avons planifié l'aménagement de la Promenade du Paillon, bien avant les indicateurs du GIEC", le groupe d'expert de l'ONU sur le climat, a-t-il indiqué.En février, le tribunal administratif de Nice a rejeté le recours en référé introduit par Martine Bayard, la fille de l'architecte du théâtre, Yves Bayard, qui espérait suspendre la destruction. Les activités du TNN ont été transférées dans deux sites.Pour remplacer l'Acropolis dont la "déconstruction" débutera en janvier, la ville construira un Parc des expositions et des congrès sur l'emplacement actuel du Marché d'intérêt national (MIN), appelé à déménager.L'absence jusqu'en 2025 d'une structure capable d'accueillir de grands congrès fait cependant craindre aux professionnels de l'hôtellerie notamment, des pertes irréversibles de clientèle, au profit de villes comme Barcelone, Milan ou Cannes.Mais M. Estrosi s'est voulu rassurant: "Pour les trois prochaines années, nous avons sécurisé 200.000 nuitées, sur les 300.000 que procurent les congrès".A terme, les retombées directes et indirectes du futur Parc des expositions "pourraient atteindre 500 millions d'euros par an", a-t-il encore promis.Le MIN devait lui déménager mais un autre recours devant le tribunal administratif de Nice déposé par l'association environnementale Capre 06 bloque son transfert.De ce fait, l'opérateur retenu pour construire le nouveau MIN, Bouygues, est "désireux de résilier ce contrat" et demande une indemnité de quinze millions d'euros "pour les frais engagés", explique l'ancien ministre."Je refuse d'entrer dans le chantage", a ajouté M. Estrosi, précisant que la métropole allait "convenir avec nos juristes un montant de résiliation beaucoup plus raisonnable".
Il y a 2 ans et 179 jours

Un projet de pipeline entre Barcelone et Marseille ambitieux mais risqué

En quoi consiste ce projet ?Baptisé "H2Med" ou "BarMar" (contraction de Barcelone-Marseille), ce pipeline sous-marin doit permettre d'acheminer du gaz, puis de l'hydrogène dit "vert" - car fabriqué à partir d'électricité renouvelable - depuis l'Espagne vers la France et le nord de l'UE.Ce projet, annoncé le 20 octobre lors d'un sommet européen, remplace le "MidCat", lancé en 2003 pour relier les réseaux gaziers français et espagnol via les Pyrénées, mais finalement abandonné en raison de son manque d'intérêt économique, de l'opposition des écologistes et de celle de Paris.Quels sont ses objectifs ?Le H2Med vise d'abord à réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, en améliorant les interconnexions gazières entre la péninsule ibérique et ses voisins. L'Espagne et le Portugal possèdent, en effet, 40% des capacités de regazéification de l'UE, mais sont mal reliées au reste des pays membres de l'Union.Ce pipeline permettra surtout, à terme, d'accélérer la décarbonation de l'industrie européenne, en lui donnant accès à une énergie propre produite à grande échelle, l'Espagne et le Portugal se préparant à devenir des références mondiales en matière d'hydrogène vert, grâce à leurs nombreux parcs éoliens et photovoltaïques.Pourquoi Marseille et Barcelone ?Selon les promoteurs du projet, cette connexion est "l'option la plus directe et la plus efficace pour relier la péninsule ibérique à l'Europe centrale".De fait, Barcelone accueille "l'un des plus gros terminaux méthaniers" de l'UE et occupe "une place de choix dans le réseau gazier espagnol", souligne auprès de l'AFP José Ignacio Linares, professeur à l'Université Pontificia Comillas de Madrid.Marseille, quant à elle, est bien connectée au réseau français. Elle constitue aussi une porte d'entrée intéressante pour desservir la vallée du Rhône, l'Allemagne, voire le nord de l'Italie, régions industrielles appelées à devenir de fortes consommatrices d'hydrogène vert.Quel tracé ?Le tracé exact du pipeline n'a pas encore été communiqué, mais "le plus logique" serait qu'il "suive la côte", afin d'éviter les zones sous-marines trop profondes, estime M. Linares.Dans ce cas de figure, le H2Med ferait environ 450 kilomètres. Mais un tracé légèrement différent n'est pas exclu, les responsables du projet devant trouver "les terrains les plus stables possibles", quitte à s'éloigner un peu de la côte, précise le chercheur.Quel coût et quel calendrier ?Dans un récent entretien au quotidien espagnol El País, la ministre française de l'Energie, Agnès Pannier-Runacher, a évoqué une mise en service en 2030. Son homologue espagnole, Teresa Ribera, a, quant à elle, parlé d'un délai de "cinq, six ou sept ans".Le coût du projet, en revanche, n'a pas été dévoilé. Mais selon l'European Hydrogen Backbone (EHB), réseau d'opérateurs du secteur, un kilomètre de pipeline d'hydrogène sous-marin coûte entre 3,7 et 4,8 millions d'euros, ce qui laisse entrevoir une enveloppe avoisinant les deux milliards d'euros.Paris, Madrid et Lisbonne espèrent financer en grande partie ce projet sur fonds européens.Quels obstacles ?Le H2Med se heurte à plusieurs difficultés techniques, liées en partie à son caractère inédit. "Un +hydrogénoduc+ sous-marin à cette profondeur, à cette distance, cela n'a jamais été fait", souligne Gonzalo Escribano, expert du centre d'études espagnol "Real Instituto Elcano".Pour José Ignacio Linares, l'un des principaux problèmes tient à la nature de l'hydrogène, un gaz constitué de petites molécules susceptibles de s'échapper par les jointures du pipeline et, par ailleurs, extrêmement agressives - donc susceptibles d'entraîner des problèmes de corrosion.Mais ces problèmes "ne sont pas insurmontables", souligne cet ingénieur de formation. "Il suffit d'installer une membrane à l'intérieur du tuyau, une sorte de plastique, pour éviter que l'hydrogène ne s'échappe ou n'attaque" le métal, ajoute-t-il.Quel avenir ?Le véritable risque, pour les experts, porte sur la viabilité économique du projet. S'agissant d'une technologie balbutiante, "on ignore quand le marché de l'hydrogène vert prendra son essor, quand on sera en mesure d'en produire suffisamment pour l'exporter", explique M. Escribano.De quoi transformer la construction du H2Med en pari industriel. "Le problème, c'est que les délais de construction d'un pipeline sont tellement longs qu'on ne peut pas se permettre d'attendre. Sinon, on se retrouvera avec une importante production d'hydrogène qu'on ne pourra pas exporter", rappelle M. Linares.
Il y a 2 ans et 187 jours

RUBI, nouveau membre de l'alliance CAS

Le Groupe RUBI est désormais membre de l'alliance internationale CAS. Carles Gamisans, directeur général adjoint de RUBI, a souligné que "les professionnels de la construction travaillent souvent dans des endroits sans alimentation électrique et, là où ils se trouvent, les câbles peuvent provoquer des accidents. La solution est la technologie sans fil". Il ajoute "notre objectif est de rendre le travail des professionnels du bâtiment plus sûr, plus facile et plus efficace, et l'idée centrale de CAS s'inscrit parfaitement dans tout cela".En 2023, le Groupe RUBI prévoit de lancer sur le marché quatre nouveaux produits dotés de cette technologie, dont le premier sera le nouveau malaxeur RUBIMIX E10 Energy CAS. L'appareil est doté d'un puissant moteur sans charbon qui garantit des performances élevées et une longue durée de vie et nécessite peu d'entretien.Fondée à Barcelone en 1951, Rubi est aujourd'hui l'un des principaux fournisseurs d'outils de coupe et pose de carrelage. L'entreprise espagnole compte onze succursales sur les cinq continents et distribue ses produits spéciaux dans plus de 120 pays. Rubi développe, produit et vend des outils et des accessoires pour les carreleurs – du malaxage à la coupe en passant par le polissage jusqu'à la pose de carreaux. Son catalogue de produits comprend également des systèmes de nivellement, des outils pour la découpe de dalles, des disques et des trépans spécifiques. L'accent est toujours mis sur les artisans qui sont fortement impliqués dans le processus de recherche et développement des outils de demain. Le but est de rendre le travail des carreleurs plus facile.« Nous sommes impatients de lancer nos appareils sur le marché l'année prochaine et de faire partie de la plus grande alliance de batteries multimarques. Avec CAS, nous pouvons réaliser notre objectif qui est d’offrir une gamme de machines sans fil à notre clientèle. Nous sommes impatients de travailler ensemble », déclare Carles Gamisans.
Il y a 2 ans et 201 jours

Résultats du prix Femmes Architectes 2022

Pour le Prix 2022, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2022, 350 candidatures ont été examinées et ont présenté 1.270 projets.Quatre prix ont décerné et deux mentions pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits, et une mention spécialeUne œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune Femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth GOSSART, de Béatrice AUXENT présidente d’Architectuelles Hauts-de-France , les lauréates du Prix 2021, Anne-Françoise Jumeau lauréate femme architecte 2021, Eléonore MORAND lauréate jeune femme architecte 2021; Marion TRIBOLET Mention spéciale prix Jeune femme architecte, Sara Martin CAMARA lauréate œuvre originale 2021, de Beatrice MOUTON mention spéciale pour l’œuvre originale 2021, de Sophie BERTHELIER secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, de Farshid MOUSSAVI lauréate prix international 2021, de Bridget MONRO Senior architecte chez RSHP Londres WIA England vice- présidente de WIA UK et vice-présidente du jury , de Anna RAMOS directrice de la fondation Mies Van der Rohe a Barcelone et responsable de la bourse de recherche Lily REICH, de Rosalind TSANG directrice du studio de BDP et co-présidente du comité WIA de l’AIANY de New York et de Catherine GUYOT secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l’année 2022, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Cristina VEGA ICLESIAS de l’agence BURLAT et VEGA ArchitectesLa mention spéciale est donnée à Claire GARCIA BARRIET de l'agence Overcode.Prix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à DEGAND Julie pour son projet « Salle polyvalente et culturelle Sodbury »Prix InternationalLe prix est attribué à ROZANA MONTIEL (Estudio De Arquitectura) pour son œuvre ( Mexique).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Chrystelle AVENIER de l’agence Avenier Cornejo pour son œuvreMention Spéciale Prix Femme ArchitecteLa mention est donnée à Adeline RISPAL pour son œuvre.L’ARVHA remercie l’ensemble des participants, lauréates ou non lauréates, les membres du jury pour leur investissement pour ce prix ainsi que Elizabeth GOSSART du CNOA, Sophie BERTHELIER lauréate 2017 du prix femme architecte et secrétaire générale de l’Académie d’Architecture, Anne Françoise JUMEAU lauréate femme architecte 2021, Sara Martin CAMARA lauréate 2021 prix œuvre originale, Béatrice MOUTON mention spéciale œuvre originale 2021, et Éléonore MORAND de de lauréate jeune femme architecte 2021, Marion TRIBOLET mention spéciale prix jeune femme architecte 2021, Farshid MOUSSAVI lauréate prix international 2021, Béatrice AUXENT présidente d’Architecturelles Hauts-de-France, Bridget MONRO Senior architecte chez RSHP Londres WIA England vice-présidente de WIA UK et vice-présidente du jury, Anna RAMOS directrice de la fondation Mies Van der Rohe et responsable de la bourse de recherche Lily REICH à Barcelone, Rosalind TSANG directrice du studio de BDP et co-présidente du comité WIA de l’AIANY de New York.
Il y a 2 ans et 208 jours

Oknoplast France fête ses 10 ans avec une croissance de plus de 30% entre 2020 et 2021

Le chiffre d’affaires France a lui aussi connu une progression remarquable avec plus de 30% de croissance, passant de 38 millions en 2020 à 50 millions d’euros en 2021 (estimation de 60 millions pour 2022).Aujourd’hui présidé par Mikołaj Placek, fils du fondateur du Groupe, OKNOPLAST a réussi à devenir une marque solide et reconnue, comptant parmi les leaders dans le domaine de la menuiserie en Europe. « Nous répondons aux besoins du marché et investissons beaucoup dans des outils de production à la pointe de l’inno-vation. Nous sommes actuellement dans le top 3 des fabricants de fenêtres PVC et nous souhaitons aller plus loin. Nous disposons du deuxième plus grand réseau de vente et nos clients français apprécient la qualité des produits OKNOPLAST et notamment le design moderne et la technologie supérieure de notre marque. » explique Mikołaj Placek.Acteur mondial, OKNOPLAST est présent dans 19 pays en Europe (Autriche, République Tchèque, France, Allemagne, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Italie, Scandinavie…) et poursuit sa politique d’internationalisation avec de nouvelles implantations en Suède, Belgique, États-Unis, Portugual, Espagne et au Maroc. Depuis ses 4 usines qui produisent plus de 1,5 million de fenêtres chaque année, le fabricant a équipé, sur les six dernières années, l’équivalent de la population d’une ville comme Barcelone.
Il y a 2 ans et 213 jours

Toulouse : la place Saint-Sernin finaliste du Prix de l'espace public européen

DISTINCTION. Le projet dessiné par Joan Busquets et Michel Desvignes, et réalisé en 2020, figure parmi les cinq réalisations en lice pour le Prix distribué par le Centre de culture contemporaine de Barcelone.
Il y a 2 ans et 251 jours

En rouge et blanc, une tour de luxe à Barcelone signée Odile Decq

Jeudi 13 octobre 2022, l'architecte Lars Johan Almgren, représentant de l'agence scandinave Dorte Mandrup, donnera une conférence à la maison du Danemark à Paris. L'occasion de découvrir autrement les projets présentés dans l'exposition "Place, Architecture et paysage en symbiose", consacrée aux projets de […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 327 jours

Référence : Oriol Bohigas (1925-2021), un urbanisme prospectif au-delà de Barcelone

La Maison de l’architecture Île-de-France récompensera en novembre 2022, dix projets de fin d’études des écoles d’architecture franciliennes, ainsi que dix mémoires. Les étudiantes et les étudiants sont invités à envoyer leur dossier de candidature avant le 9 octobre 2022. En distinguant chaque année […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 335 jours

Le groupe CDVI rachète le fabricant espagnol de produits de verrouillage JIS

Le groupe CDVI est heureux de pouvoir annoncer la finalisation de l’acquisition de la société NADAL BADAL, fabricant espagnol des serrures JIS. Situé près de Barcelone dans la région de la Catalogne en Espagne, NADAL BADAL est devenu un expert mondial en serrures, gâches et verrous. Cette acquisition permet à CDVI d’intégrer l’expérience et l’expertise technique de l’ensemble des collaborateurs de NADAL BADAL, et de proposer une gamme de verrouillage plus complète que jamais. L’entreprise exportant vers plus de 40 pays, ce rachat représente une opportunité complémentaire pour CDVI qui s’ouvre ainsi vers encore plus de nouveaux partenaires distributeurs à travers le monde. « Toute l’équipe du groupe CDVI est ravie de finaliser et d’annoncer l’acquisition de la société NADAL BADAL. Largement reconnu dans l’industrie de la sécurité pour la gamme et la qualité de nos serrures et gâches, le groupe CDVI sera désormais en mesure d’offrir des solutions à des clients multisectoriels, sur de nombreux et différents projets. Nous accueillons chaleureusement NADAL BADAL dans notre famille et nous nous réjouissons à l’idée de remporter à l’avenir de nouveaux succès, ensemble » déclare Yoram Benhamou, PDG du Groupe CDVI. « NADAL BADAL a été fondée en 1950 en tant qu’entreprise familiale. Restée dans le giron familial depuis cette date, elle compte aujourd’hui plus de 50 employés. Nous sommes maintenant heureux de rejoindre une autre famille, celle du groupe CDVI, et impatients de voir où ce voyage nous mènera ensemble » se réjouit Joan Nadal, NADAL BADAL. Rappelons que le groupe CDVI est un fabricant mondial de solutions de contrôle d’accès et de verrouillage électronique de pointe, avec des produits allant de la biométrie au verrouillage électromagnétique, des claviers codés aux systèmes de contrôle d’accès autonomes et à l’automatisation de portes. http://www.cdvi.com/
Il y a 3 ans et 17 jours

PERIS+TORAL - Portrait

Le Madrilène José Manuel Toral et la Baléare Marta Peris sont diplômés de l'ETSAB à Barcelone et y fondent leur agence en 2005. Hormis quelques réaménagements d'espaces publics, l'essentiel de l'activité de l'agence Peris+Toral se concentre sur le logement, principalement social, dont elle fait un champ […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 18 jours

Kengo Kuma déploie un origami d'ombre et de lumière au musée-jardin Albert Kahn

Le Madrilène José Manuel Toral et la Baléare Marta Peris sont diplômés de l'ETSAB à Barcelone et y fondent leur agence en 2005. Hormis quelques réaménagements d'espaces publics, l'essentiel de l'activité de l'agence Peris+Toral se concentre sur le logement, principalement social, dont elle fait un champ […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 40 jours

L’heure bleue de Marie-Caroline Lucat

Photographe diplômée de l’Institut d’Estudis Fotogràfics de Catalunya à Barcelone, Marie-Caroline Lucat a fait ses armes dans la déco. Puis vint, à Montpellier, la rencontre avec l’architecture, devenue depuis une maîtresse impérieuse. Rétrospectivement, j’ai toujours accordé une grande importance à la lumière. C’est sans doute cela qui m’a amenée à « écrire avec la lumière […] L’article L’heure bleue de Marie-Caroline Lucat est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 41 jours

Grafton Architects, lauréates du prix Mies 2022

L’agence allemande cofondée en 1978 par les Irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara a reçu le Prix d’architecture contemporaine de l’Union européenne 2022 pour son projet commandé par l’Université de Kingston à Londres : Town House. À côté d’elles, est récompensé dans la catégorie Architecture émergente le collectif barcelonais LACOL arquitectura cooperativa, pour son projet d’habitat coopératif à Barcelone : La Borda (d’a 279). La cérémonie de remise des...
Il y a 3 ans et 45 jours

L'architecture est une sédimentation, Sala Beckett par Flores & Prats à Barcelone

L'architecte Klaas van der Molen, diplômé en 1996 de l'Académie de Rotterdam, consacre ses recherche à l'architecture flottante. Diplômé en 1996 de l'Académie de Rotterdam, Klaas van der Molen est cofondateur de BAR en 1998. Le centre de musique du XXIe siècle à Utrecht fut remarqué par le prix Rietveld 2011. En […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 96 jours

Transformer le bâti pour "ne pas faire de ghettos de vieux"

Francis Rambert est le commissaire de ce focus sur des projets pensés pour maintenir les anciens au cœur de la ville ou du village.Question : En 2060, plus de 17% de la population en France aura plus de 75 ans, contre 9,5% actuellement selon l'Ined. Comment répondre au défi du vieillissement de la population et de la gérontocroissance ?Réponse : Chez les plus de 80 ans, 83% sont autonomes, et dans les 17% restants, seuls la moitié sont dans des Ehpad. Avec cette exposition, nous défendons la thèse qu'il est possible de rester chez soi le plus tard possible dans un bon logement, quelle que soit sa taille.La question du bien vieillir ensemble pose celle de l'insertion des anciens dans la ville. Comment ne pas faire de ghettos de vieux ? Il s'agit de réfléchir autrement la question du logement.Les architectes savent justement élaborer des projets de vie avec un espace qui soit le plus vivable possible et soit autre chose qu'un couloir qui distribue des chambres.A Barcelone, à 300 mètres de la cathédrale gothique, il existe une résidence pour personnes âgées conçue dans le cadre de la transformation d'un marché, un projet qui illustre la détermination d'une ville à dire : nos personnes âgées méritent encore plus d'attention".Q- L'urbanisme des grands ensembles en France permet-il cette adaptation au 4e âge ?R- Dans les Trente Glorieuses, il fallait rééquiper la France, il y avait une demande de logements énorme et donc on a construit très vite. L'entretien de ces grands ensemble peut poser question, de même l'espace public parfois un peu oublié ou mal traité. Mais certains ensembles marchent très bien, comme le prouve la réhabilitation du quartier du Grand Parc à Bordeaux. Une structure a été bâtie en plus devant le bâtiment existant, ce qui a agrandi les logements. Il y reste des personnes âgées déjà présentes au moment de la construction dans les années 60. Il n'est pas besoin de mettre ces personnes dehors au motif que leurs logements sont soit-disant devenus obsolètes. Le fait de ne pas démolir fait que vous pouvez hériter d'une situation que vous améliorez. On peut reconquérir dans un paysage bâti un espace pour créer des conditions sociales du vivre ensemble. Le patrimoine existant est transformable, ce qui a également été le cas par exemple de la Grande poste à Strasbourg (réhabilitée notamment en bureaux et résidence pour seniors).Q- Le logement collectif est-il la solution ?R- Certains ne veulent pas vivre seuls ou n'ont plus envie de vivre dans des grands appartements. L'architecture doit s'adapter à cela. A Maisons-Alfort, la ville a décidé d'implanter un équipement pour les anciens au cœur de la ville, au milieu d'un parc lui-même entouré d'un urbanisme des années 60, fait de tours et de barres. Dans le bâtiment, les parties communes sont dilatées pour que les couloirs deviennent des lieux où vous avez envie de vous asseoir et discuter avec les voisins.Il est possible aussi d'adapter des sites parfois très urbanisés. Ainsi dans le XVe arrondissement, à Paris, dans une ancienne friche industrielle avec des tas de logements autour, trois programmes différents s'articulent : une résidence sociale pour des femmes battues, un équipement pour la petite enfance et un Ehpad. Chacun vit dans des temporalités différentes mais ils peuvent se rencontrer. Cela fait aussi vivre le quartier. La mixité est de mélanger les générations à toutes les échelles, comme à Nancy où, dans un petit bourg, un bâtiment existant et délaissé a été transformé en trois appartements pour des personnes âgées et deux pour des familles plus jeunes. La mixité générationnelle et le dialogue sont donc tout à fait possibles.
Il y a 3 ans et 137 jours

Europan 16 : Le pari du vivant, projet lauréat pour l'agglomération de Douai

  Dans les environs de Barcelone, sous les tentures de la mythique « Fabrique », cimenterie devenue agence d'architecture luxuriante, il a conçu des projets titanesques livrés aux quatre coins du monde. En France, de Noisy-le-Grand à Montpellier, en passant par Paris, l'architecte Ricardo Bofill, fieffé homme d'affaires, a […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 139 jours

Ricardo Bofill s’en est allé

Les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand (93). [©Chabe01/Wikimedia Commons]Aujourd’hui, la Fàbrica évoque non seulement les ruines des maisons imaginaires de l’artiste Giovanni Battista Piranesi (XVIIIe siècle), mais aussi des décors d’un film de Rainer Werner Fassbinder. [©Courtesy of Ricardo Bofill Taller de Arquitectura]Les Échelles du Baroque ont été construites à Paris, en 1985 sous la direction de Ricardo Bofill. [©piotr iłowiecki/Wikimedia Commons]A Montpellier, Ricardo Boffil s’est plongé dans la Grèce antique pour le quartier d’Antigone. [©Cérib] Agé de 82 ans, l’architecte espagnol Ricardo Bofill s’en est allé, suite à des complications liées au Covid-19. La “starchitecte” a marqué le paysage international avec de très nombreuses réalisations dans une cinquantaine de pays. Et notamment en France avec plusieurs bâtiments remarquables. Ricardo Bofill est né en 1939 à Barcelone. [©Reexporta/Wikimedia Commons] Né en 1939 à Barcelone, en pleine période franquiste, Ricardo Bofill suit les traces de son père architecte et intègre l’école d’architecture de sa ville en 1957, puis celle de Genève, en Suisse. En 1963, il fonde son propre atelier (la Fàbrica) pluridisciplinaire, la Ricardo Bofill Taller de Arquitectura (RBTA). Il investira d’ailleurs une ancienne cimenterie dès 1973 pour en faire un espace de travail à son image. Lire aussi :Ricardo Bofill : Ciment(rêv)erie En effet, le dessin de l’architecte fait référence à différentes périodes, mêlant post-modernisme et utopie sociale. Ses bâtiments font la part belle aux formes géométriques, mais se concentrent aussi sur l’optimisation de l’espace. Par exemple, Ricardo Bofill prend à cœur de créer des logements confortables, tournés vers l’idée de communauté et adaptables aux différents modes de vie que peuvent accueillir ces bâtiments. Des citations architecturales riches C’est le cas de la structure en nid d’abeilles de Walden 7, à Saint-Just Desvern, au Sud de Barcelone. Pour Ricardo Bofill, l’architecture est une langue universelle centrée sur l’humain. Ce “nomade”, comme il aimait se définir, a ainsi laissé son empreinte en France. A Noisy-le-Grand (93), il imagine les Espaces d’Abraxas. Avec son allure rétro-futuriste en béton, le complexe a ainsi servi de décors à plusieurs films, comme Brazil de Terry Gilliam ou, plus récemment, Hunger Games de Francis Lawrence. Lire aussi :Les lieux emblématiques en béton du cinéma A Montpellier (34), Ricardo Bofill s’est plongé dans la Grèce antique. Le quartier d’Antigone s’étend comme la colonne vertébrale de la ville sur près de 36 ha et représente l’un de ses plus grands projets urbains. Près de la gare Montparnasse, à Paris (75), l’architecte rend, cette fois-ci, hommage à la piazza italienne mêlant colonnades baroques et verres miroirs. La pluralité de ces projets et des centaines autres réalisés à travers le monde montre bien l’intelligence et la diversité culturelle du dessin de Ricardo Bofill. En cela, il a toujours su se réinventer, laissant ainsi une œuvre forte, témoin de son passage…
Il y a 3 ans et 139 jours

Ricardo Bofill (1939-2022)

  Dans les environs de Barcelone, sous les tentures de la mythique « Fabrique », cimenterie devenue agence d'architecture luxuriante, il a conçu des projets titanesques livrés aux quatre coins du monde. En France, de Noisy-le-Grand à Montpellier, en passant par Paris, l'architecte Ricardo Bofill, fieffé homme d'affaires, a […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 142 jours

Décès du célèbre architecte espagnol Ricardo Bofill

"L'architecture est la victoire de l'homme sur l'irrationnel", aimait-il dire, porté par l'obsession de créer un "langage" architectural différent organisant l'espace autour de l'être humain.Au fil de sa carrière, Bofill est entré dans le club très fermé des "architectes-stars" dont font partie Norman Foster, Renzo Piano ou Jean Nouvel."Le +star system+ m'a attrapé en France en 1974. A cette époque, les architectes commençaient à être importants, à avoir un rôle prépondérant dans la société, et cela m'a forgé une grande réputation", affirmait-il dans un entretien publié en mai 2020 par le quotidien espagnol ABC.Anti-franquisteNé le 5 décembre 1939 à Barcelone (nord-est de l'Espagne) d'un père architecte catalan et d'une mère vénitienne, Ricardo Bofill Levi entre en 1957 à l'Ecole d'architecture de la ville, d'où il est exclu pour militantisme anti-franquiste, avant de poursuivre ses études à Genève (Suisse).De retour dans sa ville natale, dans une Espagne toujours sous la coupe du dictateur Francisco Franco (de 1936 à 1975), il fait partie avec d'autres jeunes intellectuels (architectes, ingénieurs, écrivains, cinéastes, sociologues et philosophes) d'un groupe baptisé la "Gauche divine" et crée en 1963 son atelier d'architecture, le "Ricardo Bofill Taller de Arquitectura".Cet atelier, installé dans une vieille cimenterie de la périphérie de Barcelone, avec des antennes à Paris, Montpellier (France), New York (Etats-unis), Tokyo, Chicago (Etats-Unis) ou Pékin, a signé plus de 1.000 projets dans le monde entier.Quartiers entiers en FranceOn doit notamment à l'atelier de Ricardo Bofill l'aéroport de Barcelone, le Théâtre national de Catalogne, le Palais des Congrès à Madrid ou les gratte-ciel Donnelley et Dearborn à Chicago.En France, où il est particulièrement apprécié, Bofill a signé de grands ensembles d'habitat social, comme les Espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand, en banlieue de Paris, où ont été tournées plusieurs scènes de "Brazil", film culte d'anticipation de Terry Gilliam (1985), ou le quartier Antigone à Montpellier (sud).Avec pour ambition de créer des utopies urbaines "dans un langage classique hautement monumental à une échelle jamais vue auparavant", écrit Douglas Murphy dans le livre "Ricardo Bofill: Visions of Architecture". Mais sur le terrain, dégradés et critiqués par certains habitants, les Espaces d'Abraxas ont bien failli être démolis."Les démolir serait un manque de culture", avait estimé Ricardo Bofill dans un entretien au quotidien français Le Monde en 2014. Tout en reconnaissant n'avoir "pas réussi à changer la ville".Fait docteur honoris causa par l'Université polytechnique de Catalogne en septembre dernier, Bofill avait alors souligné que "face au modèle de ville dortoir", il avait fait "le pari de créer des quartiers avec des fonctions mêlées, mais toujours en défendant la continuité urbaine, la rue et la place" comme lieu de vie sociale.A un moment où, aux Etats-Unis en particulier, les centre-villes disparaissaient pour laisser la place à la voiture et à des centres commerciaux.Villages touaregsObsédé par l'organisation de l'espace, Ricardo Bofill s'est inspiré notamment de l'architecte italien Andrea Palladio, de la Renaissance, ou encore des architectes français des XVIIe et XVIIIe siècles François Mansart et Claude-Nicolas Ledoux. Mais aussi de villages touaregs où ce "nomade" autoproclamé est allé chercher des idées au début de sa carrière. "Je crois savoir faire deux choses: (...) concevoir des villes (...) et tenter d'inventer des langages architectoniques différents et ne jamais les répéter", soulignait-il en juin dernier lors d'une conférence à Barcelone.Un rejet de la répétition qui lui faisait aimer Antonio Gaudí, Catalan comme lui, qu'il qualifiait de "plus grand génie de l'histoire" qui "ne répétait jamais deux éléments ou formes". Récompensé par de nombreux prix d'architecture internationaux, Ricardo Bofill était officier de l'ordre des Arts et des Lettres français.
Il y a 3 ans et 142 jours

Décès de l'architecte espagnol Ricardo Bofill

L'architecte espagnol Ricardo Bofill est décédé le 14 janvier 2022 à Barcelone à l'âge de 82 ans. Il avait fondé l'atelier d'architecture du Taller dans les années 1960, s'entourant alors de sociologues, poètes et écrivains. Ses nombreux projets réalisés dans une cinquantaine de pays […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 163 jours

Près de Madrid, la "cathédrale" en matériaux de récup' bâtie par un ancien moine

Qualifié de "fou" au début de son entreprise, cet homme, qui a dû renoncer à sa vocation de moine à cause de la tuberculose, est mort en novembre 2021 à 96 ans.Bâtie sur un terrain vague à Mejorada del Campo, la "cathédrale de Justo", qui n'est pas reconnue comme un lieu de culte par les autorités religieuses, a aujourd'hui une superficie de 4.700m2, une nef centrale de 50 mètres de long et 20 m de large, une hauteur de 35 m et douze tours de style gothique ou byzantin.Justo Gallego y a consacré plus de la moitié de sa vie, utilisant des briques cassées, des pots de peinture ou des boîtes de conserve et avançant mètre après mètre, sans avoir de plan.Visitant les lieux après avoir reçu le prix Princesse des Asturies, le célèbre architecte britannique Norman Foster lui avait dit: "c'est à vous qu'on aurait du remettre ce prix", a raconté vendredi à l'AFP Juan Carlos Arroyo, ingénieur et architecte dont l'entreprise, Calter Ingeniería, étudie la solidité de la construction qui doit encore être régularisée.Trop affaibli pour travailler ces dernières années, Justo a cédé l'oeuvre de sa vie à l'organisation caritative des Messagers de la Paix du Père Angel, un religieux très connu et médiatique en Espagne, qui se chargera de terminer l'édification du temple."Dans le style Justo"Né en 1925 à Mejorada del Campo, dans une famille d'agriculteurs, il a commencé à bâtir ce temple dédiée à la "Vierge du Pilier" à l'âge de 27 ans après avoir dû quitter la vie monacale et être revenu dans son village.Clin d'oeil, elle se trouve dans la rue Antonio Gaudi (1852-1926), bâtisseur de la Sagrada Familia de Barcelone inachevée à sa mort et qui n'est toujours pas terminée.Un architecte que Justo dédaignait pour avoir voulu imiter la nature alors que lui avait pour unique volonté de construire un temple roman.Selon Juan Carlos Arroyo, la cathédrale de Mejorada del Campo serait plutôt "de style gothique en terme architectonique, en raison de sa finesse, de l'échelle de construction" mais elle est surtout "dans le style Justo"."La structure a supporté des évènements météorologiques importants tout au long de sa construction", ajoute-t-il, en se disant convaincu qu'elle ne nécessitera que "de petites interventions chirurgicales". Ce qui est surprenant, au vu des matériaux utilisés. "Aujourd'hui, le recyclage est à la mode, mais (Justo) l'a utilisé il y a 60 ans quand personne ne parlait de cela" et "il a créé une esthétique, une belle esthétique".Personnes dans le besoinLe Père Angel voudrait que la cathédrale de Justo soit un lieu ouvert à toutes les confessions mais aussi aux gens dans le besoin."J'ose dire qu'il y a trop de cathédrales et trop d'églises et que parfois nous avons surtout besoin qu'elles soient pleines", dit-il devant l'autel. "Cela ne sera pas une cathédrale à proprement parler mais un centre social où pourront venir les gens pour prier" ou s'ils "ont des difficultés"A l'intérieur du bâtiment, les volontaires travaillant sous la direction d'Angel López, qui aidait Justo Gallego depuis 24 ans, se mélangent aux visiteurs qui entrent et sortent. Comme Ramon Calvo, 74 ans, venu de Madrid avec ses anciens camarades de classe."Si les moyens, surtout économiques, sont mis, pour l'achever, cela sera un très beau temple. Et vu l'histoire qu'il a, il méritera d'être visité, comme nous sommes en train de le faire", dit-il, affirmant être "convaincu" que Justo Gallego avait reçu un "message" avant de se lancer dans une telle entreprise.
Il y a 3 ans et 171 jours

Adrià Goula, cellule nomade

Jusqu'au 23 décembre 2021 se tient à la Galerie H2O à Barcelone, l'exposition Cel·la Nòmada, « ...More about Cet article Adrià Goula, cellule nomade est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 173 jours

Une histoire, des histoires, d’Oriol Bohigas

Le 30 novembre 2021 est décédé l’architecte catalan, Oriol Bohigas (1925-2021). Celui qui fut l‘architecte des Jeux olympiques de 1992 à Barcelone et le théoricien du « modèle Barcelone » avait aussi participé à la redécouverte du mouvement moderne espagnol au prix de la censure et à la recherche d’une histoire de l’architecture catalane. Retour sur l’historiographie […] L’article Une histoire, des histoires, d’Oriol Bohigas est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 177 jours

À Barcelone, Faulí dans les pas de Gaudí pour achever la Sagrada Familia

"J'aimerais être ici pendant de nombreuses années encore, bien sûr, mais je m'en remets à Dieu", confie dans une grimace timide ce Barcelonais, né près de la célèbre basilique, où il a commencé à travailler en 1990.A l'époque, il avait 31 ans. Soit le même âge que Gaudí lorsqu'il s'était lancé dans la construction de cet ouvrage monumental auquel il consacra quatre décennies, jusqu'à sa mort, lorsqu'il fut percuté par un tramway en 1926."Quand je suis arrivé, seules trois de ces colonnes étaient construites, et seulement les dix premiers mètres", raconte à l'AFP Jordi Faulí, en désignant plusieurs piliers de pierre depuis un grenier de la nef principale."J'ai eu la chance de planifier et de voir construit tout l'intérieur, puis la sacristie, et maintenant les tours centrales", ajoute cet homme de 62 ans au phrasé lent.La plus grande des neuf tours déjà achevées, celle de la Vierge Marie, a été officiellement inaugurée mercredi soir, avec l'illumination d'une gigantesque étoile de verre et d'acier de 5,5 tonnes surplombant la structure à 138 mètres de haut.Plusieurs milliers de personnes ont assisté à l'événement, organisé le jour de l'Immaculée Conception. L'inauguration de cette tour, appelée à devenir à terme la deuxième plus haute tour sur les 18 prévues par Gaudí, a été saluée par le pape François, qui a rendu hommage dans un message vidéo au "grand architecte Antoni Gaudi".Histoire heurtéeA quel moment le reste de l'édifice sera-t-il achevé ? Le calendrier initial prévoyait une fin des travaux en 2026, date du centenaire de la mort du célèbre architecte moderniste. Mais avec la pandémie de Covid-19, cet objectif a été abandonné et la suite des travaux reste incertaine."Nous ne pouvons donner aucune estimation, car nous ne savons pas à quel niveau les visites vont reprendre dans les années à venir", explique Jordi Faulí, qui rappelle que la basilique n'est financée que par les dons privés et, surtout, les entrées payantes des visiteurs.En 2019, la Sagrada Familia a été le monument le plus visité de Barcelone, avec 4,7 millions d'entrées. Mais avec la pandémie de Covid-19, la basilique est restée fermée au public durant presqu'un an à partir de mars 2020, en deux périodes cumulées.Selon les données municipales, moins de 764.000 personnes ont ainsi visité le bâtiment en 2020. Et d'après la fondation en charge des travaux, les visites ne retrouveront pas leur niveau d'avant-crise avant la fin 2023 au plus tôt.Ce n'est pas la première fois que le chantier se heurte à des difficultés. La Sagrada Familia a même vu son avenir menacé lors de la Guerre civile espagnole (1936-1939), quand une grande partie des plans et maquettes laissés par Gaudí ont disparu dans un incendie.Pour certains, cette perte capitale ne permet pas de considérer les éléments récents comme l'oeuvre de l'architecte catalan. L'Unesco n'inclut d'ailleurs à son patrimoine mondial que la façade de la Nativité et la crypte de la basilique, érigées du vivant de Gaudí.Mais pour Faulí, l'édifice actuel est fidèle au projet d'origine. Gaudí "a clairement dessiné la disposition des différents éléments des nefs (...), des voûtes, des tours" et proposé "que ces règles géométriques, cette grammaire qu'il a laissées dans ses modèles puissent être reproduites", insiste-t-il.Tourisme de masseAvant la pandémie, Faulí, nommé architecte en chef de la basilique en 2012, dirigeait une équipe de 27 architectes et plus de 100 ouvriers. Aujourd'hui, seuls cinq architectes et 16 ouvriers travaillent sur le chantier.A Barcelone, ville de 1,6 million d'habitants où le débat sur son modèle touristique fait rage, un tel projet est d'autant plus délicat que nombre d'habitants s'opposent au tourisme de masse qui, selon eux, détruit certains quartiers de la ville... dont celui de la basilique."Ma vie est ici et ils veulent la mettre à terre" ou "Stop aux mensonges des guides touristiques", dénoncent ainsi des banderoles attachées à des balcons dans la rue où doit être construite la future entrée principale de l'édifice, un escalier qui obligerait à reloger plusieurs centaines de familles.Interrogé sur ces critiques, Faulí prône "le dialogue avec tout le monde et la recherche de solutions justes".Il aimerait cependant voir achevée la façade principale de l'édifice, dont il ne s'est jamais éloigné plus de deux semaines d'affilée au cours des 30 dernières années.
Il y a 3 ans et 179 jours

La Sagrada Familia se dote d'une nouvelle tour, quarante ans après la dernière inaugurée

PATRIMOINE. Les travaux de la célèbre basilique catalane avancent. Les habitants de Barcelone célébreront ce soir l'inauguration de la nouvelle tour de l'édifice, conçu par Gaudí.
Il y a 3 ans et 194 jours

Les Green Solutions Awards 2020-2021

Les « Green Solutions Awards » ont mis en lumière plus de vingt projets venant de 9 pays différents. Ce concours se révèle être un outil très efficace pour pouvoir identifier des projets exemplaires. 192 bâtiments au départ mais seulement 24 ont été remarqués au niveau international.  Ils ont été remarqués grâce à la mise en oeuvre des enjeux clés de la construction durable qui sont : la sobriété des matériaux, l’efficacité énergétique, le confort et la santé des usagers, la fabrication hors-site, la préservation de la biodiversité et l’économie circulaire. Les lauréats ont également été choisis pour leur potentiel d’inspiration des professionnels et de réplicabilité à grande échelle. Grand Prix Construction Durable Lauréat : Turo de la Peira (en photo) Barcelone, Espagne Maîtres d’ouvrage : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Maîtres d’œuvre : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Architectes : Anna Noguera ; Javier Fernández Responsable du site : Dídac Dalmau Mesures et budgets : Salvador Segura ; Cristina Carmona (Ardèvols Consultors Associats) Architectes paysagers : Anna Zahonero, Pepa Morán, Víctor Adorno Bureau d’études structures : Manel Fernández ; Ton Coll (Bernuz-Fernández-SLP) Bureau d’études environnement : Xavier Saltó. Caba Sostenibilidad ; Oliver Style Bureau d’études thermiques : Micheel Wassouf – Energiehaus Arquitectos ©Eric Duch Mention ex-aequo : Centre de Service Client de la State Grid Corporation de Chine Tianjin, Chine Maître d’œuvre : Customer Service Center of State Grid Corporation of China Maître d’ouvrage : Tianjin Scientific Academy of Residential Building Mention ex-aequo : Écocampus Provence Sainte-Tulle (04), France Maître d’ouvrage : Durance Lubéron Verdon Agglomération (DLVA) Maîtres d’œuvre : R+4 Architectes Forcalquier ; Leteissier Corriol Architecture & Urbanisme associé Marseille Bureau d’études thermiques : ADRET Embrun Bureau d’études structures : Gaujard Technologie Scop Avignon Entreprise : ARBONIS Certificateur : Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM) Exploitant : Ecocampus Provence Mention ex-aequo : Humanscapes Habitat Auroville, Inde Maître d’ouvrage : Auropriya construction Maître d’oeuvre : Auroville Design Consultants Concepteur : Auroville Design Consultants Bureau d’études autres : Sunlit future Promoteur : Auroville Housing Service   Grand Prix Rénovation Durable Lauréat : Green Factory Lyon (69), France Maître d’ouvrage : Arioste Maître d’œuvre : Diagonale Concept – design global Assistance à Maîtrise d’ouvrage : Ressources Green Building RGB Bureaux d’études thermiques : Sequoia ; Emcon Architecte du patrimoine : Cecile Rémond Entreprises : Industherm ; JLC Menuiserie ; DDSG ; CJL Electricité ; AS Plomberie ; Mimenta Joao Mention ex-aequo : Triple Space Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Anomalia Business Design Maître d’œuvre : sAtt Triple Balance Bureau d’études thermiques : Alter Technica Ingenieros Bureau d’études environnement : Fundacion para la Salud Geoambiental Conception de l’éclairage : María Gil de Montes Mention ex-aequo : Rénovation Verte du Kunshan Civic Ethics Hall Kunshan, China Maître d’œuvre : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Maître d’ouvrage : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Bureau d’études thermiques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd Mention : Lycée Bréquigny Rennes (35), France Maître d’ouvrage : Région Bretagne Maître d’œuvre : Egis Architecte : Anthracite Architecture Constructeur : Legendre Construction Entreprise : CCL Constructions Maitre d’ouvrage délégué : Sembreizh AMO : Alterea   Grand Prix Quartier Durable Lauréat : Nanterre Cœur Université Nanterre (92), France Porteurs de projet : Bouygues Immobilier / Urban Era Aménageur : EPA Paris La Défense Opérateur du double Smart Grid : Dalkia Smart Building Initiateur du projet : Ville de Nanterre Mention : Parc Industriel de Suzhou Suqian Suqian, Chine Porteur de projet : Suzhou Sugian Industrial Park Planning and Construction Bureau Bureaux d’études techniques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd.   Grand Prix Infrastructure Durable Lauréat : Mehr.Wert.Pavillon Heilbronn, Allemagne Porteur de projet : Regionalverwaltung Planning d’exécution : 2hs architects and engineer PartGmbB Hebel Heisel Schlesier with Lisa Krämer and Simon Sommer Concept et design : Lisa Krämer ; Simon Sommer ; Philipp Staab ; Sophie Welter ; Katna Wiese ; Karsten Schlesier ; Felix Heisel ; Dirk E. Hebel ; Professorship for Sustainable Building ; KIT Karlsruhe Recherche de formes structurelles : Prof. Rosemarie Wagner ; Professorship of Building Technology ; KIT Karlsruhe Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Maîtres d’œuvre : AMF Theaterbauten GmbH ; Udo Rehm / FC -planung GmbH ; Gebr. A. & F. Hinderthür GmbH ; Kaufmann carpentry and joinery GmbH ; GrünRaum GmbH Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Parrains du projet : Waste Management Companies of the City of Heilbronn ; Ministry for the Environment ; Climate Protection and Energy Sector Baden-Württemberg ; Bundesgartenschau Heilbronn 2019 Gmb Partenaires du projet : AMF Theaterbauten GmbH ; Deutsche Foamglas GmbH ; Glas Trösch GmbH ; Hagedorn GmbH ; Heinrich Feess GmbH & Co. KG ; Magna Naturstein GmbH ; Schröder Bauzentrum GmbH ; DeFries ; Smile Plastics ; SPITZER-Rohstoffhandelsgesellschaft ; StoneCycling ; Studio Dirk van der Kooij Financement : GreenCycle GmbH ; Der Grüne Punkt – Duales System Deutschland GmbH (DSD) ; SER GmbH Mention ex-aequo : Ferme Urbaine de l’Arche Végétale Paris XXe (75), France Porteur de projet : Cueillette Urbaine ; Cuisine mode d’emploi ; Urban Leaf Entreprises : Cueillette Urbaine ; Urban Leaf Gestionnaire/Concessionnaire : Cueillette Urbaine Mention ex-aequo : Plan Lumières 4.0 Wallonie, Belgique Porteur de projet : Entreprise publique régionale SOFICO Assistance technique : Public Service of Wallonia Mobility and Infrastructures (SPW MI) Autre : Consortium LuWa (Citelum, DIF, Luminus, CFE)   Prix Énergie & Climats Tempérés Lauréat : Antonio Brancati Middle School Pesaro, Italie Maître d’ouvrage : Pesaro Municipality Maître d’œuvre : Architecte Margherita Finamore Certificateur : MDS MacroDesignStudio Entreprises de construction : CONSCOOP – Formula Servizi ; Forlì ; Idrotermica Coop ; Siem Impianti ; Cesena (FC) Mention ex-aequo : ArroyoFresno nZEB Passivhaus Plus Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Landevel S.L. Maître d’œuvre : Construcciones Amenabar S.A. Architectes : Daniel Diedrich + Talia Dombriz Arquitectos. Estudio DMDV Arquitectos SLP Bureau d’études thermiques : Daniel Diedrich Certificateur : Energiehaus arquitectos SLP (Micheel Wassouf) Mention ex-aequo : Bâtiments Neutres en Carbone Männedorf, Suisse Maîtres d’ouvrage : René Schmid AG ; Solaxess Maître d’œuvre : Umweltarena Mention ex-aequo : Rénovation Biosourcée de 24 Logements Sociaux Raon-l’Étape (88), France Maître d’ouvrage : Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Entreprises : Bielhmann ; Sertelet ; Isoleco ; MCV ; Watt Automation ; Eury ; PPE ; Laugel et Renouard ; Lenoir ; Captespace   Prix Énergie & Climats Chauds Lauréat : Centre Médico-Social de Rivière-Salée Nouméa (988), Nouvelle-Calédonie (France) Maître d’ouvrage : CAFAT Maître d’œuvre : Atelier d’architecture KASO Maître d’ouvrage délégué : SECAL Architecte : LAB Réunion Bureaux d’études : Laboratoire d’Écologie Urbaine ; ECEP ; SIGMA ; ES2 Autre : LFJ design paysage   Prix Bas Carbone Lauréat : 4 Logements Sociaux Passifs en Bois-Paille Plainfaing (88), France Maître d’ouvrage : SA HLM Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Mention : Entrepatios Las Carolinas Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Maître d’œuvre : GEOH Architecte : sAtt Arquitectura Triple Balance Bureau d’études structures : enmadera Facility manager: danielpascual.com Bureau d’études environnement : Técnica ECO Promoteur : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Mention : Erweiterung Eisbärhaus, Neubau Bauteil C Kirchheim unter Teck, Allemagne Maître d’œuvre : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH Maître d’ouvrage : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH   Prix Santé & Confort Lauréat : Schroeder 2020 Kockelscheuer, Luxembourg Maître d’ouvrage : Schroeder & Associés Maître d’œuvre : AU21 Architecte : Architecture & Urbanisme 21 Bureau d’études autres : Goblet Lavandier & Associés Autres : BCR ; NEOBUILD ; äResto ; ERNST & PARTNER ; BIM CONSULT ; SECOLUX ; Service Incendie de Roeser ; SL – Sandra Leidner ; Virtual Rangers Mention : Passive House for the Elderly Camarzana de Tera, Espagne > Maître d’œuvre : Construcciones P. Sanchez Rodríguez S.L. Maître d’ouvrage : Cajimir, S.L. Architecte : CSO Arquitectura Bureau d’études structures : Fernando San Hipólito Certificateur : Energiehaus SLP Chef de projet : Javier Vega de Paz Mention : Bord’Ha Bordeaux (33), France Maître d’ouvrage : SCI BORD’HA Maîtres d’œuvre : Brachard De Tourdonnet (phase PC), Hobo (phase PRO et chantier) Bureau d’études thermiques : CAP INGELEC Bureaux d’études structures : AEC Ingénierie ; C.E.S.M.A Entreprises : DL Océan ; CIR PREFA ; Abside
Il y a 3 ans et 205 jours

Calder, Villanueva, le diable et sa chaise

C'est l'Espagnol Josep Lluis Sert, auteur notamment de la Fondation Miro à Barcelone, qui "rend possible la rencontre" entre les deux hommes en 1952, dans l'atelier du sculpteur américain dans le Connecticut, explique à l'AFP la fille de l'architecte, Paulina Villanueva.Spécialisé dans les bâtiments publics au Venezuela, Carlos Raul Villanueva espère convaincre Calder d'être un des artistes qui, comme Arp, Leger ou Vasarely, figureront sur les esplanades de l'Université, aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'Unesco."Quand mon père montre les plans de l'université, Calder est émerveillé, mais il dit que c'est un projet trop ambitieux. Que s'il (Villanueva) réussit à le réaliser, il n'est pas un homme, mais un diable !", raconte Paulina."Calder accepte de participer. Au début, il était prévu qu'il soit un des artistes de la place couverte. Calder dit +Non+, il veut être à l'intérieur. De cette décision naissent +Les nuages+ de l'Aula Magna", dit-elle.Trois ans plus tard, Calder est à Caracas, pour son unique voyage au Venezuela. L'Aula magna est terminée et Calder la découvre : "Il est émerveillé. A partir de ce moment, il a toujours appelé mon père le diable", raconte Paulina.Pendant son séjour, Calder travaille dans un atelier et réalise une chaise typique de son oeuvre qu'il baptise la "chaise du diable" pour l'offrir à son ami.Celle-ci se trouve toujours dans la Villa Caoma, la résidence personnelle de Villanueva qu'il a réalisée lui-même. "Il n'y pas un architecte qui soit venu dans cette maison et qui ne s'y soit pas assis !", dit en riant Paulina Villanueva, elle-même installée sur l'oeuvre aux amples ailes noires.Les deux hommes ont ensuite entretenu une correspondance régulière jusqu'à la mort du Vénézuélien. Dans ses courriers, Calder dessinait toujours un diable ou une queue de diable, souligne Paulina. Dans la maison, plusieurs croquis ou mots signés de "Sandy" (surnom de Calder) sont toujours accrochés aux murs.
Il y a 3 ans et 207 jours

A la COP climat, les renouvelables voudraient prendre la relève

Éolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?"115 pays continuent à subventionner les énergies fossiles", souligne Rana Adib, provoquant des distorsions au détriment du photovoltaïque et de l'éolien, qui sont pourtant "l'option au moindre coût", dit-elle. "Les gouvernements doivent cesser ces investissements, qui sont des actifs irrécupérables pour le futur, et in fine le contribuable paie".Selon un rapport du FMI, plus de 11 millions de dollars sont consacrés chaque minute aux subventions aux fossiles (5.900 milliards de dollars en 2020, 6,8% du PIB mondial), contribuant à saper les objectifs climatiques.Villes et entreprises à la manœuvre"L'énergie fossile n'est pas mentionnée une seule fois dans l'accord climat de Paris, alors qu'elle produit 75% du CO2. C'est déjà un souci", dit Rana Adib. "Les négociations à la COP ce sont les ministres de l'Environnement. Où sont les ministres de l'Economie, de l'Energie?"Venue de la société civile et même de l'ONU, "il y a une mobilisation contre les fossiles, mais on ne donne pas la même voix à ce qui doit les remplacer: on vient donc faire entendre celle des énergies renouvelables" (ENR).Dans la "zone de l'action" du centre de conférence de Glasgow, où se déroule la COP (Conférence des parties à la Convention de l'Onu sur le climat), on "réseaute", on échange, en marge des tractations entre Etats."Le climat est une question transverse, et la COP un des rares événements où l'on croise tout le monde". A commencer par les villes."Ces 50 dernières années les gouvernements ont géré l'approvisionnement énergétique. Or les ENR sont une solution décentralisée."Aujourd'hui 25% de la population urbaine vit dans une ville avec un projet renouvelable.Le Cap, qui ne pouvait choisir lui-même son fournisseur, a poursuivi l'Etat en justice, Barcelone a en premier imposé du solaire au bâtiment, d'autres interdisent le diesel, dit la directrice de Ren21. Les élus locaux "sont plus près des citoyens, et, disons-le, moins la cible du lobbying des entreprises fossiles"."Beaucoup de gouvernements affichent des objectifs, mais ne créent pas de cadres réglementaires", souligne-t-elle. Quant aux plans de relance post-Covid, ils accordent six fois plus d'investissements aux hydrocarbures qu'aux renouvelables."Changer les perceptions"Autre levier: les entreprises. Les contrats passés directement auprès de fournisseurs d'énergie renouvelable ont crû de 18% de 2019 à 2020. Pour des raisons environnementales et de coût, note Ren21.Pour ces promoteurs des renouvelables, celles-ci doivent sortir du seul argument climat. En 2020, 83% des nouvelles capacités électriques sont renouvelables, largement du fait de leur coût, insistent-ils.Pour des questions de résilience aussi, l'armée américaine s'est lancée dans le solaire et le vent, et le pays a vu un essor des "mini-réseaux" depuis l'ouragan Katrina.Mais quid de l'irrégularité du solaire ou de l'éolien?"Il y a des solutions de flexibilité", répond Rana Adib. Avant même de développer le stockage, "ce qui compte c'est diversifier ces ressources" avec la géothermie, l'hydroélectricité, la biomasse, les énergies marines..., explique-t-elle."Il faut changer les perceptions, travailler pour rendre les ENR obligatoires, s'appuyer sur les citoyens, montrer l'intérêt social: au Danemark, les agriculteurs, d'abord dérangés par les éoliennes, ont été rémunérés."Mais les renouvelables ont leurs bémols: impact environnemental des barrages, soutenabilité des biocarburants, recyclabilité des équipements..."Il faut en parler franchement", dit Rana Adib.Pour garder le réchauffement mondial à 1,5°C, il faudrait d'ici 2030 installer chaque année quatre fois plus de capacités solaires et éoliennes qu'en 2020, année record, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Il y a 3 ans et 250 jours

L’œuvre de Gaudì s’expose à l’Atelier des Lumières

L’oeuvre de Gaudì s’expose à l’Atelier des Lumières. [©Cutback] Comme une ode à la nature, une grimace au conformisme, l’œuvre d’Antoni Gaudì marque les esprits d’une façon ou d’une autre. En Espagne, et plus particulièrement à Barcelone, impossible de passer à côté de ses réalisations. Dans la ville, son talent d’architecte s’est pleinement exprimé. Couleurs franches, formes organiques et profusion de détails s’entrelacent dans un mariage heureux. Après ses études d’architecture, Gaudì a vite abandonné les lignes classiques pour créer ses propres règles, plus fantasmagoriques… Lire aussi :L’intégrale d’Antoni Gaudí Pour la Casa Vinces, Gaudì allie la tradition bourgeoise espagnole et arabe. Et lorsqu’il réalise le Palais de Güell, du nom de son mécène et ami Eusebi Güell, il imagine une bâtisse massive (tellement imposante par rapport aux proportions de la rue qu’il est difficile de l’appréhender dans son ensemble) avec, sur son toit, des cheminées atypiques, dont seul Gaudì a le secret. De 1900 à 1914, l’architecte espagnol dessine le jardin de Güell, toujours à Barcelone. La cité-jardin est traversée par un monumental banc multicolore. On retrouve ici encore cet univers organique. Car Gaudì sait mettre en valeur la nature, mais aussi, les différents matériaux. Formes organiques et anticonformisme Dans ses œuvres, les pierres, les bétons et autres mosaïques mis en œuvre forment chacun des tableaux uniques et en même temps vivent de manière interdépendante. Gaudì s’est imposé avec un style très particulier, dont la Sagrada Familia en fut le point d’orgue, l’ultime héritage. Débutée en 1882 (en premier lieu par l’architecte Francisco de Paula del Villar y Lozano, puis par Gaudì), la cathédrale sera son obsession jusqu’à sa mort en 1926. Renversé par un tramway, en allant à l’église de Saint-Philippe Néri, proche du chantier… Si la monumentale reste encore inachevée à ce jour, elle s’est érigée comme le testament de son art, traversant toute la carrière de Gaudì. Là encore, les citations et les formes naturelles semblent avoir étaient extraites des rêveries de l’architecte. [©E.Spiller][©E.Spiller][©E.Spiller][©Cutback][©E.Spiller] Afin de célébrer son univers onirique et en résonnance à l’exposition “Dalí, l’énigme sans fin” pour qui Gaudì fut une source d’aspiration, l’Atelier des Lumières propose un programme court sur l’œuvre de l’architecte. Cadencés par les rythmes des compositions de Georges Gershwin, les visiteurs pourront retrouver “Gaudì, l’architecte de l’imaginaire”, une exposition immersive et haute en couleur. Celle-ci met bien en lumière la complexité et le génie artistique de l’architecte. A découvrir à l’Atelier des Lumières jusqu’au 2 janvier 2022. 38 rue Saint-Maur75011 Pariswww.atelier-lumieres.com
Il y a 3 ans et 271 jours

Des nouvelles de la capitale mondiale de l’architecture 2026

Après les capitales mondiales de la culture, capitales mondiales du design, voici les capitales mondiales de l’architecture. L’Unesco en partenariat avec l’Union Internationale des Architectes désigne tous les trois ans à partir de 2025 une ville qui accueillera les congrès de l’organisation des architectes et des manifestations célébrant la profession. Barcelone rafle la mise pour […] L’article Des nouvelles de la capitale mondiale de l’architecture 2026 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 342 jours

Korian finalise l’acquisition d’Ita Salud Mental

Korian, premier Groupe européen de Soin au service des personnes âgées et fragiles, confirme la finalisation de l’acquisition d’Ita Salud Mental auprès de Magnum Capital, après avoir obtenu les autorisations nécessaires en matière réglementaire et en droit de la concurrence.Ita Salud Mental est un groupe spécialisé dans la santé mentale, troisième acteur en Espagne en nombre de lits et deuxième en termes de chiffre d'affaires, il exploite 39 établissements en Espagne avec une forte présence notamment en Catalogne, Madrid et Valence.Son réseau se compose de 27 cliniques et établissements de soins et de 12 centres d’accueil de jour (dont 2 antennes) avec une spécialisation reconnue sur la prise en charge des troubles du comportement, de la personnalité et de l’alimentation, des addictions et du développement neurologique, ainsi qu’en psychiatrie générale.Après l’acquisition en décembre 2020, d’Inicea, acteur majeur en France, Korian poursuit son développement dans la santé mentale et crée la 3ème plateforme européenne avec une présence en France, en Espagne et en Italie, et une offre de soins innovants et spécialisés à travers un accueil en hospitalisation complète et en ambulatoire.Le Groupe Korian vise en 2022 un chiffre d’affaires d’environ 250 millions d’euros dans les activités de santé mentale à l’échelle européenne et entend poursuivre son développement en misant sur les approches thérapeutiques innovantes et l’ambulatoire afin d’apporter des solutions de soins répondant aux besoins croissants dans ce domaine, notamment dans un environnement post-Covid.En effet, les affections de santé mentale, que ce soit les addictions, les troubles de l'humeur, les troubles de l’alimentation mais aussi les affections psychiatriques plus sévères, sont aujourd’hui l'une des principales causes de maladies chroniques en Europe. 15 % de la population des pays européens souffre de l'une ou l'autre forme de ces affections et la prévalence de ces pathologies devrait continuer à augmenter compte tenu de la crise épidémique.Chiffres clés :Troisième¹ acteur de santé mentale en Espagne Un réseau de 39 cliniques et centres de consultation, présent dans les plus grands centres urbains espagnols (Madrid, Barcelone et Valence)27 cliniques et établissements de soins (900 lits d’hospitalisation complète) et 12 centres de consultation et d’hospitalisation de jour (10.000 séances par mois)Chiffre d'affaires attendu en 2021 de 50 millions d'euros, avec une contribution positive à la marge du GroupeFort potentiel de croissance embarquée (15% de CAGR jusqu'en 2024)Création de la 3ème plateforme européenne de santé mentale Chiffre d’affaires attendu de 250 millions d’euros en 2022 en France, en Espagne et en ItalieCroissance embarquée de 10%¹ En nombre de lits
Il y a 3 ans et 352 jours

Meritxell Inaraja - Portrait

Diplômée de l'Ecole polytechnique de Barcelone, Meritxell Inaraja I Genis fonde son agence en 1995. Remarquée pour ses compositions de façades où contrastent les châssis en bandeau et les grands pans opaques, Meritxell Inaraja livrera les archives régionales de Ribera d'Ebre, del Montsia et de Garraf. Outre des projets de villas […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 353 jours

Pour Sammode, FREAKS redonne vie au hangar périurbain

Diplômée de l'Ecole polytechnique de Barcelone, Meritxell Inaraja I Genis fonde son agence en 1995. Remarquée pour ses compositions de façades où contrastent les châssis en bandeau et les grands pans opaques, Meritxell Inaraja livrera les archives régionales de Ribera d'Ebre, del Montsia et de Garraf. Outre des projets de villas […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 353 jours

Venise 2021, le top 10 de la rédac #10 : Au Pays-Bas, un plaidoyer contre la monoculture architecturale

Diplômée de l'Ecole polytechnique de Barcelone, Meritxell Inaraja I Genis fonde son agence en 1995. Remarquée pour ses compositions de façades où contrastent les châssis en bandeau et les grands pans opaques, Meritxell Inaraja livrera les archives régionales de Ribera d'Ebre, del Montsia et de Garraf. Outre des projets de villas […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 16 jours

France Elévateur, acteur de référence de la nacelle sur porteur, acquiert le leader espagnol Movex

Fondé en 1960, l’industriel catalan, réputé pour son savoir-faire, la qualité de ses produits et la compétitivité de son site de production, conçoit et fabrique chaque année plus de 200 élévateurs de 9 à 24m dans tout type de configuration. MovEX vient de doubler fin 2020 ses capacités de production pour les porter à 400 unités annuelles, en emménageant dans un nouveau site de 6.000 m2 à quelques kilomètres de Barcelone.Cette acquisition permet à France Elévateur d’élargir son offre et d’augmenter ses capacités de production dans un marché dont les tendances de moyen terme sont particulièrement soutenues.Dans un secteur qui entame sa consolidation sous l’effet de la croissance des volumes, du mouvement international de normalisation en matière de sécurité et de spécifications, les deux entreprises désormais réunies au sein de FE Group vont conjuguer leurs forces dans un ensemble unique dont le chiffre d’affaires, en croissance organique de +30% cette année, approche les 100 millions d’euros en 2020, et qui emploie 450 salariés exerçant sur des sites industriels ultra-modernes.Le nouvel ensemble dispose d’une capacité de production de plus de 1.600 nacelles par an, d’un savoir-faire technique d’exception, d’un réseau unique de 15 centres de maintenance déployé dans 4 pays de l’Union Européenne, d’une gamme complète de services associés, et de clients prestigieux dans le monde entier.France Elévateur et Movex connaissent un rythme de croissance élevé depuis plusieurs années sous l‘effet de mutations technologiques et sociétales de long terme qui entrainent des investissements importants dans de nombreuses infrastructures de réseaux : émergence des smart cities (éclairage, réseaux, sécurité), déploiements généralisés de la fibre optique en télécoms, plans de rénovation et de renforcement des réseaux de transport et distribution d’électricité, besoins croissants d’entretien des réseaux ferroviaires électrifiés, etc. Les deux sociétés, qui partagent une forte culture d’innovation portée par 40 ingénieurs et techniciens de leurs bureaux d’études, ont la capacité de concevoir à la fois des machines spéciales à exigences techniques exceptionnelles, comme des appareils de série répondant à des standards très élevés de performance et de sécurité, destinés à des usages fréquents dans tous les univers des infrastructures de réseaux aériens.Rappelons que FE Group est un partenaire historique d’EDF, ENEDIS et RTE, pour qui il conçoit et fabrique des nacelles permettant d’intervenir sans coupure de tension sur des lignes portant jusqu’à 730.000 volts ; ainsi que de la SNCF, leurs équipes techniques ayant conçu ensemble le 4’Axe, un combiné ferroviaire autoporté capable de se déplacer sur rail et sur le réseau routier pour optimiser les interventions de maintenance, assurer une sécurité maximum pour les techniciens tout en limitant à la fois les coûts et les interruptions de trafic.Sur un marché extrêmement dynamique, porté par son rythme soutenu d’innovations et doté de solides positions de marché dans quatre pays européens, FE Group a l’ambition d’être l’un des acteurs de la consolidation d’une industrie au cœur des mutations sociétales et techniques des décennies à venir.
Il y a 4 ans et 22 jours

Pavillon de Barcelone en lieu de travail (2ème édition) – Esprit de Mies es-tu là ?

Concours d’idées pour transformer le Pavillon Mies van der Rohe de Barcelone en lieu de travail du futur. Jusqu’au 14 juin 2021. USM et ADEYAKA BCN, en collaboration avec la Fondation Mies van der Rohe, à Barcelone, présentent la deuxième édition de leur concours d’idées à l’intention des architectes, designers et étudiants, qui vise à […] L’article Pavillon de Barcelone en lieu de travail (2ème édition) – Esprit de Mies es-tu là ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 57 jours

La Ville de Paris veut étudier des quota par zone pour les meublés touristiques

L'exécutif parisien souhaite "expérimenter, en lien avec l'État, un système de quota ou d'interdiction par rue ou par quartier dans les zones tendues de Paris", selon le texte qui reprend l'une des propositions issues de la consultation de 26 citoyens, tirés au sort, menée entre janvier et février.Cet "avis citoyen" s'inspire de l'exemple de Barcelone, ville pionnière dans la régulation des plateformes de location comme Airbnb, Booking.com, Tripadvisor ou Abritel/Homeaway, et vise des quartiers très prisés des touristes, comme le centre de Paris, le Marais et Montmartre, et confrontés à une pénurie de logements."L'idée, c'est de lancer une étude sur le sujet pour voir à quoi un tel système pourrait ressembler à Paris et dans quelle mesure il serait utile", a tempéré M. Brossat à l'AFP."Si, à l'issue de cette étude, cela s'avère pertinent, il faudra de toute façon un changement législatif", souligne l'adjoint communiste de la maire PS Anne Hidalgo. "On a une petite fenêtre avec la loi 4D, la nouvelle loi de décentralisation, qui devrait passer à l'été."Dans le cadre de ce projet de loi, l'équipe de la maire PS Anne Hidalgo veut obtenir du législateur qu'il "autorise les communes le souhaitant à disposer de la possibilité d'adapter la régulation des meublés touristiques aux spécificités locales".S'il obtenait gain de cause, l'exécutif parisien envisage ainsi de "soumettre à autorisation toute mise en location touristique d'un logement", au lieu du système déclaratif actuellement en vigueur."La mise en place de quotas pour les locations saisonnières serait illégale", a réagi Airbnb, qui rappelle que "les municipalités n'ont pas les compétences légales pour mettre en place ce type de mesures, discriminatoires pour les locations saisonnières"."La grande majorité des hôtes sur Airbnb sont des habitants qui louent occasionnellement leur propre logement", souligne le site selon lequel 95% des logements entiers proposés sur la plateforme ont été loués en 2020 moins de 120 jours, plafond autorisé pour les résidences principales.La Ville de Paris a remporté en février une victoire juridique, la Cour de cassation jugeant sa réglementation conforme au droit européen, lui permettant ainsi de poursuivre des centaines de bailleurs indélicats.Avec cette décision, un appartement ne peut plus être loué légalement plus de 120 jours par an sur une plateforme comme Airbnb, sans avoir demandé un changement d'usage très contraignant et, de facto, dissuasif.La Cour a ainsi validé le mécanisme très contraignant dit de "compensation" qui va de pair: une autorisation n'est délivrée au propriétaire souhaitant dédier une résidence secondaire à la location touristique de courte durée, que s'il achète une surface équivalente -voire double dans certaines zones-, pour le transformer en habitation, afin de compenser la "perte de logement".
Il y a 4 ans et 58 jours

À l'instar de Barcelone, Paris réfléchit à définir des quotas de meublés touristiques

LOCATION. L'adjoint chargé du logement à Paris réfléchit à imposer des quotas de meublés touristiques dans les quartiers les plus convoités par les touristes. Une annonce qui a fait réagir le géant de la location d'appartements, Airbnb.
Il y a 4 ans et 61 jours

VOXEL_A : une cabane de confinement dans le parc naturel de Collserola (Espagne)

Le parc naturel de Collserola, dans les environs de Barcelone, est le cadre du projet The Voxel, produit par une équipe composée d’étudiants, de professionnels et d’experts du Master en Bâtiments Écologiques Avancés et Biocités (MAEBB) de l’Institut d’Architecture Avancée de Catalogne (IAAC) Valldaura Labs. Il s’agit d’une cabine de quarantaine conçue pour l’auto-confinement d’un occupant. Le […]
Il y a 4 ans et 71 jours

José Luis Sert méconnu - Livre

Si l'architecte d'origine espagnole José Luis Sert est, avec Le Corbusier, une figure éminente du mouvement moderne, son travail est souvent résumé aux chefs-d'œuvre que sont la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence (1964) et celle consacrée à son grand ami, le peintre Miro, à Barcelone (1975). En dépit de sa […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 72 jours

Référence: Christian Hauvette et l'école Louis-Lumière

Si l'architecte d'origine espagnole José Luis Sert est, avec Le Corbusier, une figure éminente du mouvement moderne, son travail est souvent résumé aux chefs-d'œuvre que sont la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence (1964) et celle consacrée à son grand ami, le peintre Miro, à Barcelone (1975). En dépit de sa […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 151 jours

Dossier : Petits espaces, grandes idées

Difficiles à aménager, les petits espaces inspirent les architectes et décorateurs les plus aguerris. Cette semaine, la rédaction vous dévoile quatre petits intérieurs fonctionnels, confortables et tendance. Un studio d’étudiant par StudiokokumiDe l'art de ne modifier que l'essentiel. Ainsi pourrait être résumée l'œuvre du Studiokokumi, qui signe la restructuration d'un petit appartement parisien de 25 mètres carrés dans le 4ème arrondissement de Paris. Le principe ? N'intervenir que sur la moitié de la surface pour optimiser l'intégralité du bien. . Un petit appartement par Ubalt ArchitectesÀ Paris, dans le 20ème arrondissement, les architectes Mylène Vasse et Nastasia Potel ont réinventé un appartement de 62 mètres carrés avec fantaisie. Attentives au potentiel de ce petit espace, les architectes ont valorisé sa distribution, sa luminosité et sa vue sur la ville, en créant transparences, reflets et perspectives. . Une garçonnière par eliiÀ Madrid (Espagne), l'agence elii transforme un studio de 34 mètres carrés en un petit appartement convivial et contemporain. Une garçonnière entièrement réaménagée, en plan et en coupe, comme son nom l'indique « Yojigen Poketto », littéralement « poche en quatre dimensions » en japonais. Un qualificatif tout trouvé... . Un penthouse par AMOOÀ Barcelone (Espagne), dans le quartier de Gràcia, l’agence d’architecture AMOO vient de rénover un penthouse de 60 mètres carrés. Niché au dernier étage d’un édifice historique, le penthouse Providència, rénové par Aureli Mora et Omar Ornaque, est un rectangle divisé en deux espaces distincts : la salle de séjour et les espaces de vie intime. La rédaction
Il y a 4 ans et 227 jours

Protection invisible : le nouveau revêtement en poudre anti-graffiti HCR

Aujourd’hui, la frontière entre art urbain et vandalisme est encore très floue et il existe peu d’outils pour éviter les graffitis sur les biens publics. Avec ADAPTA HCR, ADAPTA Color offre une nouvelle possibilité de prévention avec des revêtements anti-graffiti homologués notamment par le métro londonien et la RATP. Dans le panorama des peintures anti-graffiti, […] L’article Protection invisible : le nouveau revêtement en poudre anti-graffiti HCR est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 240 jours

AMOO : Providència

À Barcelone (Espagne), dans le quartier de Gràcia, l’agence d’architecture AMOO vient de rénover un penthouse de 60 mètres carrés. Niché au dernier étage d’un édifice historique de Barcelone, le penthouse Providència, rénové par Aureli Mora et Omar Ornaque, est un rectangle divisé en deux espaces distincts. À rebours de la tradition, les architectes ont créé un appartement très contemporain en inversant la distribution et les fonctions habituelles de chacune des pièces du penthouse. À la demande la propriétaire, les maîtres d’œuvre ont abattu les cloisons, puis ouvert l’espace. La chambre, désormais dotée d’une salle de bain et d’un dressing, est un grand espace d’intimité. Lumineuse et spacieuse, la salle de séjour est une pièce à vivre modulaire et multifonctionnelle, qui réunit le bureau, le salon, la salle à manger et la cuisine. Les confortables banquettes et les bibliothèques renforcent l’ambiance chaleureuse de la pièce. Le pilier ionique en marbre rose, plaqué sur le bord du mur porteur, apporte une touche d’originalité à l’espace. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence d’architecture AMOO. Visuels : © José HeviaLa Rédaction