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Résultats de recherche pour bruxelles

(810 résultats)
Il y a 2 ans et 44 jours

Éolien, solaire : l'UE espère un accord rapide avec les USA sur les matériaux stratégiques

FOCUS. L'Union européenne souhaite trouver un accord "aussi rapidement que possible" avec les États-Unis au sujet des matériaux critiques indispensables à la transition énergétique, qui entrent notamment dans la fabrication des éoliennes et panneaux photovoltaïques. Bruxelles comme Paris ont déjà commencé à se positionner sur le sujet.
Il y a 2 ans et 62 jours

La Suède veut rattraper le retard de la filière bois à Bruxelles

Interview croisée avec Viveka Beckeman, qui dirige la puissante association suédoise de l'industrie du bois depuis 2020 et veut faire avancer l'Europe du bois, et l'expert européen Andreas Kleinschmit von Lengefeld.
Il y a 2 ans et 89 jours

himacs dans la tv house en belgique

Des formes distinctes, de grandes fenêtres et jeu de matières caractérisent cette résidence conçue par le bureau Bruno Vanbesien Architects, de Bruxelles, en Belgique. Les architectes ont choisi HIMACS pour les plans de travail de la cuisine et des deux salles de bain.
Il y a 2 ans et 93 jours

Restart + Centrale : exposition monumentale et immersive à Bruxelles

Le collectif d’artistes Visual System est invité par l’Atomium à Bruxelles (Belgique) à investir ses espaces d’exposition dédiés à la création numérique avec Restart, exposition temporaire et Centrale, œuvre pérenne qui sculptent l’Atomium de lumière et de son. Jusqu’au 24 septembre 2023. Depuis 2013, l’Atomium — site touristique, patrimonial et culturel à Bruxelles, emblématique dans […] L’article Restart + Centrale : exposition monumentale et immersive à Bruxelles est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 103 jours

Du thermique au solaire : le cas d'école de la centrale d'Ambès

"Notre projet de loi sur le déploiement des énergies renouvelables s'illustre ici de manière extraordinairement concrète", s'est d'ailleurs réjouie jeudi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, deux jours après l'adoption définitive du texte au Sénat.Sur cette ancienne friche industrielle située à une trentaine de kilomètres au nord de Bordeaux, qui abritait de 1959 à 2004 une centrale au fuel et au gaz démantelée en 2014, 25.000 panneaux photovoltaïques brillent sur dix hectares depuis 2021.Mais la différence de puissance entre l'ancienne et la nouvelle centrale illustre le bond en avant que va devoir effectuer la France, condamnée par Bruxelles à une amende de 500 millions d'euros pour n'avoir pas respecté en 2020 son engagement de parvenir à 27% d'électricité d'origine renouvelable. Selon les derniers chiffres, elle était à 24,2% fin 2021.Avec une puissance maximale installée de 9,6 mégawatts-crête, la nouvelle unité peut couvrir dans des conditions optimales l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 6.000 habitants, mais elle est loin d'atteindre celle de l'ancienne centrale thermique à son apogée (1250 MW en 1972).Pour atteindre le cap de plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050 fixé dans la loi votée cette semaine, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui, il va donc falloir beaucoup d'espace, tout en s'inscrivant dans la stratégie de zéro artificialisation nette.Réduire les délaisLe texte voté cette semaine veut donc "limiter les défrichages et accompagner des projets dont l'impact en termes de biodiversité est minime, en privilégiant des zones dégradées et artificialisées."En Nouvelle-Aquitaine, première région française productrice d'électricité solaire, avec une puissance raccordée de 2.667 MW, soit 26% du total national, ce tournant est récent.En 2018, 74% des installations photovoltaïques étaient installées dans des forêts de pins pour seulement 6% sur des sols déjà artificialisés. Un immense projet de 1.000 hectares est encore dans les cartons dans la forêt landaise à Saucats, mais comme à Ambès, des fermes photovoltaïques poussent depuis peu sur d'anciennes friches.La plus grande centrale photovoltaïque urbaine d'Europe (60 hectares) a été inaugurée l'an dernier sur une ancienne décharge à Bordeaux et une autre doit être mise en service prochainement sur une ancienne déchetterie à Pessac.Les délais sont encore trop longs, regrette Agnès Pannier-Runacher. Initié en 2015, le projet à Ambès, n'a vu le jour que six ans plus tard, dont une seule année pour la construction proprement dite. La ministre de la Transition énergétique souhaite "diviser par deux le temps d'instruction et de développement de ce genre de projet."Et pour faciliter leur acceptabilité, elle souhaite davantage associer les riverains pour qu'ils "ne se sentent pas agressés par ce type d'installation" et puissent en récolter des bénéfices, comme à Ambès où un taux d'intérêt de 5,5% vient récompenser les investisseurs qui ont permis de collecter 200.000 euros dans le cadre d'un financement participatif."En associant les habitants et les élus locaux au projet, ça devient leur projet", estime Mme Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 106 jours

VTC, "dark stores"... des villes réclament plus de régulation à Bruxelles

Ces "nouvelles activités", qui suivent de précédentes vagues d'innovation issues de "l'économie de la flemme" (VTC, meublés touristiques, trottinettes électriques et vélos en libre-service...), "reposent sur une approche prédatrice du marché" et "sont destructrices du petit commerce", estiment les quatre cités dans une déclaration commune.Le développement des "dark stores" se fait en outre "au détriment de la qualité de vie" des habitants, soulignent-elles, en déplorant notamment "des nuisances générées par les ballets incessants de livreurs".Les quatre villes ont invité d'autres métropoles européennes (Bordeaux, Cologne, Nice, Rome, Munich, Varsovie, France Urbaine, Euro Cities) à les rejoindre pour réclamer que soit "mis à l'agenda du Parlement européen" un meilleur encadrement vis-à-vis du développement de "services numériques qui ne reposent pas sur un modèle économique effectif".Emmanuel Grégoire, adjoint à l'Urbanisme de la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, réclame notamment un "cadre juridique à l'échelle européenne en matière de droit du travail sur ces plateformes" afin d'y éviter une "régression des droits sociaux", a-t-il dit lors d'un point de presse."Les innovations créent de l'emploi, mais pour combien d'emplois détruits en face ?", s'interroge aussi l'élu parisien. "C'est un sujet qui touche au cadre de vie et nous n'avons aucun outil, aucune ressource pour y faire face", a ajouté auprès de l'AFP Rebecca Bernardi, adjointe chargée du Commerce de la mairie de Marseille. "Tout ce système d'+ubérisation+ transforme la ville vers laquelle nous souhaitons aller, une ville plus calme, plus apaisée", a-t-elle déploré. "La seule solution aujourd'hui, c'est de jouer au chat et à la souris en modifiant les plans locaux d'urbanisme ou avec la police municipale [pour verbaliser les livreurs en infraction]. Il nous faut des armes plus concrètes", a-t-elle poursuivi.En France, les grandes villes confrontées à l'implantation de ces enseignes attendent depuis septembre la publication d'un arrêté ministériel censé mettre fin au "flou" juridique entourant les "dark stores".Le texte doit les définir comme des entrepôts, et non des commerces, "qu'il y ait ou pas un point de retrait", avait alors indiqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire.Entretemps, début octobre dernier, deux enseignes, Frichti et Gorillas, avaient obtenu un premier succès judiciaire face à la mairie de Paris en faisant suspendre par référé neuf procès-verbaux d'infraction au code de l'urbanisme, le tribunal administratif leur reconnaissant un "intérêt collectif".
Il y a 2 ans et 113 jours

Mémé et le nouveau plan de circulation de Montmartre

Qu’il me soit permis, pour ma première chronique de 2023, de commencer par une évocation personnelle. Quand mes grands-parents paternels sont arrivés en France quittant le Bruxelles familial, j’étais un enfant très petit. Ils ont trouvé un appartement qui se trouvait par le plus grand des hasards au rez-de-chaussée d’un l’immeuble rue Georges Ville dans […] L’article Mémé et le nouveau plan de circulation de Montmartre est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 113 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 120 jours

Eurobridge : Sécurité et entretien des ponts en Europe

Au programme de la conférence Eurobridge : l’entretien et la sécurité des ponts en Europe. [©Eurobridge] C’est à Bruxelles, en Belgique qu’aura lieu la conférence Eurobridge. Elle se déroulera le 14 avril 2023 à l’hôtel Le Plaza et portera sur l’entretien et la sécurité des ponts en Europe. Elle visera à mettre en avant les questions relatives à l’entretien des ouvrages d’art dans le respect de l’environnement. Ceci, avec un œil sur l’empreinte carbone, ainsi que sur la formation des nouveaux professionnels du secteur. Un événement placé sous la présidence de la Fédération de l’industrie européenne de la construction (Fiec). Trois tables rondes ponctuent la journée Les ponts sont les éléments essentiels des voies de communication, routières ou ferroviaires. Il est indispensable de les maintenir en bon état de service. La maintenance d’un pont commence toujours par la parfaite connaissance de son état. Le diagnostic permet d’établir les actions correctives. Les méthodes de surveillance et de gestions sont diverses. Trois tables rondes jalonneront cette journée de conférence avec, en filigrane, toutes ces problématiques. Lire aussi : L’AFGC met à l’honneur le pont de Plougastel – Albert Louppe Dans la 1e table ronde – L’inspection et la gestion des ponts – seront présentés quelques exemples originaux mis en place dans certains pays d’Europe. La 2e table ronde – Les impacts environnementaux des ponts – proposera de développer le Green Deal1. Et l’objectif de la neutralité carbone en 2050, en particulier dans le domaine de la maintenance des ponts. Des ouvrages mal entretenus, par les perturbations de trafic que provoque leur réparation ou leur reconstruction, sont des sources de dépense d’énergie et d’émission de carbone très importantes. Le bon entretien courant des ponts participe aussi à l’économie d’énergie et à la préservation des ressources. Ainsi, seront mis en avant des exemples de démarches originales, engagées par les gestionnaires de certains pays, afin de participer à l’objectif fixé pour 2050. La formation à de nouveaux métiers Dans la 3e table ronde – De nouveaux métiers pour la gestion des ponts – sera exposée la maintenance des ponts, par la surveillance, le diagnostic et l’études des actions correctives qu’elle génère. Cela va faire émerger de nouveaux métiers nouveaux. Il faudra adapter les formations actuelles des techniciens et ingénieurs vers ces nouvelles spécialités. L’apprentissage va sans aucun doute devenir la règle, dans tous les métiers. Grâce au dispositif Erasmus-Pro, les jeunes apprentis vont pouvoir, comme les étudiants, compléter leurs études à l’étranger. Quelques témoignages sur différents pays seront présentés. La recherche de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques nécessite des personnels adaptés et compétents. La formation est un élément essentiel pour permettre cette recherche et la mise en œuvre de ces techniques. C’est en particulier pour les ponts, l’assurance d’une bonne gestion et de la pérennité des ouvrages. 1Le Green Deal européen est un ensemble d’initiatives politiques en faveur de l’écologie s’étalant sur un peu moins de 30 ans et conduit par un objectif principal de neutralité carbone à horizon 2050. Détails de l’inscription ici Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 136 jours

Coldefy, chef de file de la rénovation du Parlement européen de Bruxelles

Thomas Coldefy avec les agences Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas) forment le Collectif EUROPARC, lauréat en 2022 de la consultation européenne pour la rénovation du Parlement européen à Bruxelles (Belgique) : un édifice modernisé, végétalisé et tourné vers les citoyens grâce un hémicycle directement visible depuis son […] L’article Coldefy, chef de file de la rénovation du Parlement européen de Bruxelles est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 163 jours

En Belgique, stocker l'électricité pour gérer les pics de consommation et épargner le climat

Bien caché derrière un talus herbeux, le site raccordé au réseau public contribue désormais à la réserve électrique de la Belgique, et à réguler ainsi la fréquence sur le réseau européen, tout interconnecté.Avec ses 100 mégawattheures (MWh) de stockage équivalant aux besoins de 8.000 foyers, il remplit une fonction de stabilisation encore largement assurée aujourd'hui par des centrales au fioul ou au gaz.Pour sortir des énergies fossiles, "le stockage en batteries est crucial car il permet de mieux intégrer les énergies renouvelables, en atténuant les effets négatifs de leur intermittence", et en optimisant les infrastructures, explique Jean-Philippe Deckers, responsable d'Elia, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension belge."Il aura un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique, et fait partie de notre vision", a-t-il ajouté, en inaugurant les lieux jeudi à Deux-Acren, entre Bruxelles et Tournai.Accolés à une ligne à haute tension, les 40 conteneurs remplis de batteries Tesla au lithium-ion produites dans le Nevada, stockent et déstockent l'électricité du réseau, à la demande.La technologie au lithium-ion a été choisie pour sa maturité, explique Michael Coudyser, directeur général de Corsica Sole, un acteur pionnier du photovoltaïque et du stockage, qui a conçu et exploite ce site: "on sait que ces batteries vont durer au moins dix ans".Les talus anti-bruit préservent les voisins du bourdon des ventilateurs. Un moindre mal "à côté du moteur d'avion" qu'il fallait actionner pour mobiliser le dépôt de fioul adjacent, dit-il. Cette cuve doit être déposée prochainement.Clé de la transition"Si nous voulons nous séparer du gaz, qui fait que le prix de l'électricité explose, il faut du stockage", souligne M. Coudyser, qui rappelle là une particularité du marché européen de l'électricité, dont les prix sont aujourd'hui liés à ceux du gaz quand la demande est forte.Mais au-delà, stocker et déstocker l'électricité sera un des grands sujets de la transition énergétique car il déterminera l'essor des énergies renouvelables, en lissant leurs variations de puissance au sein d'une même journée, quand un nuage passe au dessus du champ de panneaux solaires ou que le vent ralentit...Le stockage permet également de conserver l'énergie produite aux heures de basse consommation et de la réinjecter aux heures de forte demande. Idem sur une semaine, pour la stocker le dimanche, journée de moindre consommation.La Grande-Bretagne, une île qui mise fortement sur les énergies vertes, l'a bien compris, et est très en avance sur le stockage."Un monde sans énergies fossiles est nécessaire et un monde 100% renouvelable est possible. Mais si on veut beaucoup d'énergie renouvelable, il faudra beaucoup de stockage également," résume M. Coudyser.Mais cela coûte cher: 33 millions d'euros pour le site de Deux-Acren, dont 80% pour les batteries, financés sans subventions. Il faudra environ 7 ans pour le rentabiliser, avec des ventes sur le marché de l'électricité.Pour pouvoir le construire en moins d'un an, la société de gestion Mirova, filiale de Natixis-BPCE spécialisée dans le développement durable et déjà actionnaire de Corsica Sole, a avancé la somme, avant l'arrivée de la banque Edmond de Rothschild."Les besoins de développer les renouvelables n'ont jamais été aussi immenses dans cette période de crise énergétique, de besoin de souveraineté énergétique et de lutte contre les problématiques climatiques, et cela ne se fera pas sans des investissements majeurs", commente Raphaël Lance, de Mirova.Pour autant, pas question à ce stade d'envisager un stockage sous cette forme de volumes trop important: trop coûteux, soulignent les acteurs de l'énergie, qui misent plutôt, comme Corsica Sole, sur l'hydrogène pour pouvoir un jour stocker plus massivement les énergies venues du vent et du soleil.
Il y a 2 ans et 177 jours

Buildwise, nouvelle ère en Belgique

Les nouveaux locaux de Buildwise, à Zaventem [©Buildwise] Du changement en Belgique dans le secteur de la construction. Après plus de 50 ans d’existence, le Centre scientifique et technique de la construction change d’identité. Il devient Buildwise. C’est une mutation tournée vers l’avenir, qui voit bien au-delà de ce nouveau nom. Buildwise réaffirme ses objectifs : devenir d’ici 2025 un guide pour stimuler et soutenir la modernisation du secteur de la construction belge. Il est désormais un centre d’innovation fidèle à ses valeurs originelles et ambitionne de travailler sur 3 thématiques : les métiers, le green deal ou pacte vert et la construction 4.0. Nouveau nom et nouveaux moyens Changement de nom, changement de locaux. Buildwise a emménagé dans un bâtiment durable, entièrement rénové et qui correspond aux normes énergétiques les plus strictes. Situé à Zaventem, dans la périphérie Est de Bruxelles, il est une sorte de laboratoire. C’est un véritable terrain d’essais pour les nouvelles technologies avec, pour objectif, d’inspirer les professionnels de la construction. Grâce à son espace “Experience Center”, les acteurs du secteur pourront venir directement découvrir les technologies de leurs futurs chantiers. De centre de recherche à fédérateur et forum d’interactions entre les professionnels de la construction, Buildwise a évolué sans changer de fond. Dans le secteur de la construction, c’est l’innovation qui prime. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 187 jours

Biogaz : quand crottin et déchets agricoles alimentent l'indépendance énergétique

Entourées de champs de céréales, des cuves géantes coiffées de dômes de plastique abritent un processus discret: la transformation de milliers de tonnes de déchets organiques en biogaz, qui alimentera le réseau de gaz et contribuera à chauffer une demi-douzaine de communes environnantes.Ici, chaque année, 25.000 tonnes de matières, dont des poussières de céréales, du crottin de cheval et des déchets alimentaires... sont ainsi "valorisées", selon le terme usité."Le biogaz est issu de la dégradation de la matière organique par un régime bactérien en l'absence d'oxygène", explique Arnaud Bossis, directeur général de CVE Biogaz, qui gère l'usine d'Equimeth, à Moret-Loing-et-Orvanne, en Seine-et-Marne.Le biogaz est ensuite pré-traité "pour en retirer uniquement la molécule de méthane", alors injectée dans le réseau gazier, explique M. Bossis.Pour en arriver là, les matières sont d'abord broyées et liquéfiées, pour rejoindre "des cuves d'hygiénisation", où leur "pasteurisation, à 70°C pendant une heure, permet un traitement sanitaire".Le flux est ensuite transféré vers le processus de méthanisation, et brassé pendant 20 jours dans une cuve, puis une quarantaine de jours dans une deuxième, à 38°C.Le gaz ainsi produit est alors aspiré en direction de l'unité d'épuration. Dans ce petit container vert, il "est analysé, odorisé", avant d'être injecté dans le réseau de distribution de gaz, couvrant ainsi "15% des besoins de la population et des activités" alentour, notamment pour le chauffage et des véhicules (bioGNV), décrit Arnaud Bossis.Nuisances olfactives"Dans le contexte de pénurie et de raréfaction du gaz russe, on est vraiment content d'avoir du biométhane en France", dit à l'AFP Thierry Trouvé, directeur général du gestionnaire du réseau gazier français GRTGaz."Renouvelable" puisque non fossile, ce gaz vert réduit de 80% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au gaz naturel, selon le cabinet Carbone 4.Pour autant, cette catégorie ne représente que 2% de la consommation de gaz de la France. L'Etat vise 10% en 2030 et le secteur estime pouvoir atteindre 20%, plaidant aussi les services rendus: emplois, revenu agricole pour les sites adossés à des exploitations, résidu fertilisant, etc..Des externalités positives à prendre en compte pour M. Bossis, qui évoque un coût de production relativement élevé du biométhane, de l'ordre de 90 euros le mégawattheure - mais désormais un peu moins que les prix actuels du gaz naturel en Europe, qui ont beaucoup augmenté depuis un an.Principale critique contre ces usines: les nuisances olfactives potentielles pour les riverains. Mais les quelques épisodes de ce type signalés par des habitants sont essentiellement "liés aux campagnes d'épandage" des engrais également produits sur le site, selon Olivier Théo, conseiller municipal à Moret-Loing-et-Orvanne.La mise en place d'un comité de suivi a permis de faire remonter rapidement les témoignages de riverains incommodés au printemps 2022, dans une des communes et de parvenir à un accord avec le maire "pour essayer de ne pas épandre dans les parcelles les plus proches des habitations" et faire en sorte que les camions d'engrais ne passent pas dans le centre de la commune, a assuré l'élu.On pourrait "parvenir à une capacité de production de 60 térawattheures par an d'ici 2030, ce qui couvrirait deux tiers de ce qu'on importait de Russie avant le conflit", ajoute M. Trouvé.GRTGaz va jusqu'à estimer que d'ici 2050, la France pourrait bénéficier d'une indépendance gazière totale, sans toucher au potentiel agricole à destination de l'alimentation des Français, par le recyclage des matières et des déchets agricoles."Le secteur du biométhane en France connaît la croissance la plus rapide d'Europe", renchérit la European Biogas Association (EBA), lobby du biogaz à Bruxelles, qui estime que la France pourrait devenir à l'horizon 2030 le deuxième producteur du continent.Un millier de projets pourraient voir le jour d'ici 2025, selon l'EBA.Ce développement devrait être favorisé par une disposition de la loi Anti-gaspillage (Agec), qui prévoit que tous les particuliers disposent d'une solution pratique de tri de leurs biodéchets dès le 1er janvier 2024.
Il y a 2 ans et 194 jours

Règlement européen sur les produits de construction : vers "une folie bureaucratique"

COMMISSION EUROPÉENNE. Alors que Bruxelles travaille à une révision du règlement européen sur les produits de construction, les organisations professionnelles du BTP ne sont pas sereines. Si elles reconnaissent la nécessité de modifier le texte, elles estiment que la proposition de révision actuelle n'apporte pas les solutions espérées. Pire : elle représenterait même une "catastrophe" pour le TPE et PME.
Il y a 2 ans et 202 jours

Solaire, pompes à chaleur : l'UE veut simplifier et accélérer les autorisations

Dans le cadre de l'ambitieux plan climat européen, un projet législatif visant à renforcer le déploiement des énergies renouvelables avait déjà été présenté par la Commission en juillet 2021, et fait actuellement l'objet de négociations serrées entre les eurodéputés et les Etats membres.En attendant l'accord final sur ce texte et sa transposition dans les droits nationaux, Bruxelles propose donc des mesures provisoires applicables dès leur approbation par les Etats et sans consultation du Parlement européen, en vue de "remédier au +goulet d'étranglement+ des procédures d'autorisation qui entravent le déploiement accéléré des projets".L'objectif est de cibler "les technologies spécifiques et projets qui ont le plus grand potentiel de déploiement rapide et le moins d'impact sur l'environnement, pour contribuer à notre sécurité énergétique" à l'heure où l'UE cherche tous azimuts à réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.L'exécutif européen propose que les infrastructures d'énergies renouvelables soient "présumées d'intérêt public supérieur", permettant aux nouvelles procédures d'autorisation de bénéficier d'une "évaluation simplifiée" et des dérogations prévues dans les réglementations environnementales.Par ailleurs, afin d'accélérer le déploiement des pompes à chaleur, Bruxelles veut accélérer les procédures d'octroi de permis, qui ne pourront plus excéder trois mois. Les connexions au réseau seront automatiquement autorisées pour les pompes jusqu'à 12 kW.La Commission propose également de restreindre à un délai maximum d'un mois le processus d'autorisation pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments ou structures existantes, et pour leur connexion au réseau. Ces installations solaires seraient exemptées d'évaluation d'impact environnemental. Et pour les petites installations, Bruxelles suggère même que l'approbation soit tacite, via la notion de "silence administratif positif".Enfin, pour toute augmentation de la puissance des infrastructures d'énergies renouvelables existantes (solaire, parcs éoliens, géothermie...), l'octroi du permis devra prendre au maximum six mois, en incluant les évaluations environnementales, lesquelles seraient restreintes.Dans ce cadre, la procédure d'autorisation pour des raccordements aux réseaux d'électricité de toutes les infrastructures d'énergies renouvelables sera limitée à un mois et drastiquement simplifiée, dans les cas où l'augmentation de la capacité totale ne dépasse pas 15%.Gonfler la puissance des sites existants "offre un potentiel important pour augmenter rapidement la production d'électricité à partir de toutes les sources renouvelables", selon la Commission.D'ici juillet 2023, Bruxelles pourra proposer de prolonger l'application de ces mesures d'urgence si elle le juge nécessaire, notamment "en fonction de l'évolution de la sécurité d'approvisionnement et des prix de l'énergie".Avec cette proposition, "d'une durée et d'une portée limitées", "nous pourrons débloquer une myriade de projets d'énergies renouvelables dès les douze prochains mois", a fait valoir la présidente de la Commission Ursula von der Leyen devant le Parlement européen."D'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE), nous pourrions déjà remplacer 14 milliards de m3 de gaz l'an prochain (...) rien qu'en accélérant les procédures d'autorisation de ces projets", a-t-elle indiqué.Les capacités des énergies renouvelables dans l'UE devraient gonfler de plus de 50 GW en 2022, une année record, dont un accroissement de 40 GW pour les seules installations solaires photovoltaïques, principalement des panneaux sur toiture, selon la Commission. Mais le déploiement du solaire doit s'accélérer à 60 nouveaux GW/an pour atteindre les objectifs de renouvelables pour 2030, avertit-elle.
Il y a 2 ans et 223 jours

Madrid veut inciter les Espagnols à installer des panneaux solaires

"Il y a un intérêt important" pour l'autoconsommation, qui "constitue une façon intéressante de réduire notre facture" énergétique, a souligné la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera à l'issue du Conseil des ministres.Or, l'autoconsommation peut être encouragée, en mettant en place "une régulation simplifiée", a ajouté Mme Ribera en présentant cette série de mesures intégrées au plan énergétique adopté, conformément aux directives européennes, pour réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis de Moscou.Le plan du gouvernement de gauche espagnol simplifie les démarches administratives à effectuer pour la mise en service d'installations d'une puissance inférieure à 500 kilowatts/heure, et encourage l'installation de panneaux photovoltaïques dans les bâtiments publics.Il prévoit enfin d'encourager l'"autoconsommation collective", en soutenant l'installation de panneaux solaires dans les immeubles et résidences – un choix décisif, alors que près des deux tiers des Espagnols vivent en appartement.L'autoconsommation d'électricité connaît un fort développement en Espagne depuis 2018, année où Madrid a supprimé un décret obligeant les particuliers reversant leur énergie au réseau national de payer une taxe, qualifiée d'"impôt sur le soleil" par ses opposants.Selon l'Union photovoltaïque espagnole (Unef), la puissance installée destinée à l'autoconsommation a atteint 1.203 mégawatts (MW) en 2021, soit deux fois plus qu'en 2020 (596 MW). Ce chiffre devrait par ailleurs être largement battu en 2022.Le plan énergétique de Madrid, qui intègre des mesures d'économie d'énergie visant à diminuer jusqu'à 13,5% la consommation de gaz naturel du pays d'ici à mars, étend par ailleurs jusqu'à décembre 2023 le plafonnement du prix du gaz utilisé pour la production d'électricité.Ce mécanisme dit d'"exception ibérique" a été instauré en juin en Espagne et au Portugal, avec l'aval de Bruxelles, en raison du manque d'interconnexions électriques entre la péninsule et le reste de l'Union européenne. Il devait initialement prendre fin en mai 2023.Ce régime dérogatoire a permis aux prix de l'électricité de refluer fortement ces derniers mois dans ces deux pays. Plusieurs pays européens comme la France réclament désormais sa généralisation à l'ensemble de l'Europe.
Il y a 2 ans et 233 jours

UNE APPROCHE WALLONNE - Livre

Cet ouvrage - édité dans une collection lancée en 2010 par le très dynamique Wallonie-Bruxelles Architectures (WBA) dont la mission principale est de valoriser à l'étranger le savoir-faire des architectes régionaux - dresse un inventaire de 45 projets réalisés entre 2016 et 2020, à Bruxelles, par des architectes belges. […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 247 jours

Moselle : Meva renforce son activité

Article paru dans Béton[s]le Magazine n° 102. Meva renforce sa présence dans les pays du Bénélux. [©Meva] En début d’année 2021, Meva a acquis la société de location de coffrages Acropol, basée dans la ville de Landen en Belgique. Implanté entre Bruxelles et Liège, le site comprend un entrepôt de 3 000 m2, des bureaux, des salles de formation et d’exposition, ainsi qu’une zone extérieure de 20 000 m2 pour la logistique et l’entretien des coffrages. Un autre dépôt de distribution qui appartenait à Acropol est situé à Rodange, au Luxembourg. Ainsi, avec cette acquisition, Meva renforce sa présence dans les pays du Benelux. L’industriel propose désormais la location de sa gamme complète de produits et de services dans toute la région. Il présente par exemple le coffrage manuportable AluFix et de dalles MevaDec, le système de grands panneaux Mammut XT ou encore diverses solutions grimpantes et de plates-formes flexibles. De plus, l’acquisition d’Acropol garantit un accès proche et une grande flexibilité dans les régions voisines de France, notamment en Moselle (57), et d’Allemagne. Meva va aussi mettre l’accent sur la vente de coffrages et de prestations de service. Cette offre élargie profitera aux professionnels spécialisés dans la construction industrielle et le génie civil. Article paru dans Béton[s]le Magazine n° 102.
Il y a 2 ans et 257 jours

Les Journées du patrimoine se déclinent de plus en plus au féminin

"Les femmes ont été effacées de l'Histoire", affirme à l'AFP Marie Guérini, secrétaire générale en Ile-de-France de l'association HF, qui promeut l'égalité femmes-hommes dans les arts et la culture, pour expliquer cette initiative.Des Journées européennes du patrimoine... et du matrimoineL'idée a été lancée en 2015 par le collectif regroupant les associations HF en France. D'abord concentrée dans quelques villes comme Toulouse et Tours, elle a depuis fait tache d'huile à Lyon, Marseille ou Lille.En sept ans, ce sont 400 femmes qui ont ainsi été mises en avant, selon le collectif.Rouen et Rennes ont rebaptisé cette année leurs Journées du patrimoine en Journées du matrimoine et du patrimoine, un pas déjà franchi par Nantes en 2021.Même si la ville de Paris est partenaire de l'initiative en Ile-de-France, la mairie n'a en revanche pas modifié l'appellation qu'elle donne à la manifestation. "Paris est ancrée en Europe, ce sont les Journées européennes du patrimoine, donc ce n'est pas possible de rajouter matrimoine", souligne Marie Guérini.Des initiatives similaires fleurissent toutefois en Europe : Liège, Bruxelles ou encore Florence ont ainsi depuis quelques années leurs Journées du matrimoine.Faire revivre les artistes oubliéesBalades de quartier théâtralisées, poèmes déclamés ou encore musiques interprétées : "les rendez-vous des journées du matrimoine sont bien plus vivants que ceux du patrimoine", selon Marie Guérini."On essaye de redonner vie aux créatrices du passé invisibilisées depuis des siècles. Les poétesses, on va les lire; les compositrices, on va les jouer" et les peintres femmes, "on va les mettre en scène" explique-t-elle.Pour cette édition, HF Ile-de-France a par exemple décidé de mettre à l'honneur une peintre franco-espagnole du milieu du XXe siècle, Roberta Gonzalez, dans une visite scénarisée à l'espace Antoinette-Fouque à Paris.Les visiteurs pourront aussi profiter à Paris d'une promenade littéraire sur les traces de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore, d'une projection sur la chorégraphe Janine Solale ou encore d'une visite contée sur les dernières tenancières de salons à Paris. Au total, plus de 40 événements gratuits ont lieu ce week-end en Ile-de-France.Les figures locales à l'honneurA Lyon, la compagnie de théâtre Cybèle propose de déambuler dans les rues à la rencontre des "lyonnaises inconnues": des femmes de la Révolution jusqu'au premier lycée pour jeunes filles de la ville.Dans le centre-ville de Strasbourg, une promenade est organisée pour découvrir des femmes alsaciennes peu connues. Au travers de cette visite guidée, les visiteurs marcheront sur les pas d'Adelaide Hautval, "Juste parmi les nations", de Louise Sheppler, inventrice de l'école maternelle, ou encore de la vulcanologue Katia Krafft, tuée par une nuée ardente en 1991.Rennes, de son côté, propose une balade à vélo pour admirer des bâtiments conçus par des femmes comme celui du Fonds régional d'art contemporain, dessiné par Odile Decq. Une première pour la ville bretonne, qui a déjà fait le plein puisque toutes les visites sont complètes.
Il y a 2 ans et 266 jours

Bas Smets, le paysagiste belge qui veut verdir les villes et Notre-Dame de Paris

A Hong Kong, Bahreïn, en Amérique, au Portugal, à Bordeaux ou à Arles en France; son cabinet fondé en 2007 à Bruxelles était déjà sollicité partout dans le monde avant d'être sélectionné fin juin par la Ville de Paris pour concevoir le futur parvis de Notre-Dame, à l'horizon 2027.Mais l'architecte paysagiste de 47 ans voit dans ce projet l'opportunité rêvée pour accroître encore la visibilité de son travail, qu'il envisage comme "un laboratoire d'expériences" pour "inventer une sorte d'écologie urbaine", et végétaliser l'espace public bien au-delà de quelques squares."Notre ambition est de transformer la ville pour la rendre résiliente, habitable, agréable", explique Bas Smets à l'AFP."Et si on arrive à le faire sur l'île de la Cité, autour de Notre-Dame, on peut le faire partout", poursuit-il lors d'une rencontre à son cabinet, dans un openspace avec vue panoramique sur Bruxelles où il emploie une vingtaine de jeunes collaborateurs.A Paris, sur un site fréquenté par des touristes du monde entier, Bas Smets veut développer les pelouses arborées de part et d'autre de la cathédrale, et "imaginer le parvis comme une clairière", au milieu de laquelle de l'eau de pluie récupérée dans une cuve ruissellerait au sol par forte chaleur, sur une pente très légèrement inclinée."Il y aura des réflexions éphémères à photographier, et cela produira l'effet d'une averse d'été qui rafraîchit l'air", poursuit ce Belge néerlandophone, diplômé de l'université de Louvain."On peut aussi imaginer que ce ruissellement devienne un rendez-vous quotidien de quelques minutes, comme le scintillement de la tour Eiffel", ajoute-t-il.Le chantier doit commencer en 2024 après les Jeux olympiques et l'achèvement de la rénovation de l'édifice lui-même, gravement endommagé par un spectaculaire incendie en 2019.Inspiré par Central ParkCôté sources d'inspiration, Bas Smets cite le New-Yorkais Frederick Law Olmsted, qui a conçu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe quantité de parcs urbains aux Etats-Unis, dont le célèbre Central Park de sa ville natale."Il a réfléchi au stockage de l'eau pour amener la nature en ville, organisait les espaces verts en réseau en les reliant entre eux. Il pensait presque déjà au climat avant le global warming (réchauffement climatique)", sourit celui qui aime se décrire en "architecte de paysages".Pour ses projets à travers le monde, le bureau de Bas Smets s'appuie sur des collaborations locales, et le Bruxellois bénéficie pour la botanique des conseils de spécialistes dont ceux du neurobiologiste italien Stefano Mancuso (auteur de "L'intelligence des plantes"), rencontré il y a six ans à Florence.La réflexion avec eux porte notamment sur la nécessité de choisir une végétation adaptée à la nature du sol, au climat. Et qui sans doute devra se montrer plus résistante à la chaleur et aux épisodes de sécheresse susceptibles de se multiplier à l'avenir.Pour la "promenade plantée" créée sur une place du centre-ville de Waregem, en Belgique, Bas Smets a choisi des micocouliers, une espèce méridionale. "J'ai dû me battre parce qu'on sortait de la liste des plantes indigènes", raconte-t-il, "mais dans 50 ans un micocoulier a plus de chances d'avoir survécu qu'un arbre d'ici".Il classe cette réalisation parmi "les projets exemplaires qui montrent qu'on peut réfléchir autrement"... sa formule pour définir tout ce qu'il entreprend. Bas Smets doit aussi transformer et verdir dans les années à venir le quartier de la Gare centrale à Bruxelles, où il déplore le manque d'avenues arborées."Envisager une réponse au changement climatique est très difficile tellement il semble inévitable. Mon espoir est que les villes agissent toutes en même temps pour créer ces réservoirs écologiques, fait-il valoir."Mais il faut le faire maintenant, pas dans dix ans".
Il y a 2 ans et 267 jours

Étude qualitative du marché des pompes à chaleur réalisée par Observ'ER

Sur le segment des équipements aérothermiques, les fortes progressions des ventes en 2021 se poursuivent au premier semestre 2022, ce qui permet aux acteurs d'aborder l'avenir avec une certaine sérénité. Cependant des points d'inquiétude existent avec notamment des tensions d'approvisionnement grandissantes et l'augmentation du coût des matières premières. Ce contexte a poussé les industriels à relever leurs prix en 2021 et en 2022, au risque de ralentir la dynamique du marché. Autre point délicat, la grande difficulté des entreprises à recruter. Particulièrement sensible sur la partie installation des équipements, ce problème pèse davantage à mesure qu'augmentent les ventes d'un secteur. Côté réglementaire, les révisions annoncées par Bruxelles de la réglementation sur les fluides frigorigènes ont fait réagir une grande partie des industriels. Ceux-ci considèrent que les seuils visés à courte échéance sont incompatibles avec le développement des technologies actuelles, le risque serait de voir une grande partie des gammes disponibles être déclarées impropres à la vente dès 2025.Côté géothermie, le marché est dans une position bien moins favorable. Bloquée à des niveaux d'activité très faibles, la filière se débat avec l'image d'une technologie très peu abordable diffusée par des réseaux d'installateurs et de foreurs en trop petit nombre pour couvrir le pays. Les professionnels appellent à davantage d'actions de soutien de la part des pouvoirs publics et placent une partie de leurs espoirs dans la technologie des murs géothermiques qui pourraient proposer des réalisations à moindre coût.Ces constats sont issus de l'étude qualitative 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des pompes à chaleur.
Il y a 2 ans et 268 jours

Otovo réalise la 2000ème vente avec son modèle de marketplace en France

Otovo a acquis l'acteur français du solaire résidentiel In Sun We Trust (ISWT) en mars 2019, faisant de la France son troisième marché après la Norvège et la Suède.Fonctionnant initialement sur un modèle de courtier, ISWT a été intégré à Otovo et a basculé vers un modèle de marketplace similaire à celui utilisé sur les 10 marchés d'Otovo aujourd'hui. Le modèle Otovo automatise la comparaison des devis des installateurs pour les projets des clients, ce qui permet à ces derniers de bénéficier de la meilleure offre disponible, instantanément.Jean Rosado a pris le poste de directeur général en mai 2021, et la société a depuis connu une forte croissance et une amélioration de sa rentabilité. Il commente cette étape importante : « Je suis très fier de ce que mon équipe a accompli en si peu de temps. Le modèle de marketplace s'est avéré très efficace en France, ce qui nous a permis d'accélérer notre rythme de vente au cours de l'année dernière. Les propriétaires français veulent se prémunir contre la hausse des coûts de l'énergie qu'ils constatent dans d'autres pays européens. Ils considèrent de plus en plus l'énergie solaire comme le meilleur moyen d'y parvenir. De nombreux clients sont également motivés par la volonté de contribuer à la lutte contre le changement climatique, d'accroître l'indépendance énergétique de l'Europe et de ne plus dépendre des importations de combustibles fossiles. »Contrairement à la majorité des Européens, les ménages français ont jusqu'à présent été protégés de la crise énergétique par des subventions publiques sous forme de plafonnement des prix du gaz et de l'électricité, de chèques énergie et de réduction des impôts. Selon le groupe de réflexion Bruegel, basé à Bruxelles, le gouvernement français devrait consacrer 38 milliards d'euros à des mesures visant à contrer la hausse des prix. L'incertitude quant au calendrier et à l'ampleur de la hausse des prix affecte la confiance des ménages en France.Pour Andreas Thorsheim, PDG d’Otovo : « La France est le géant endormi de la scène solaire résidentielle européenne. Elle est en train de sortir de son sommeil. Jean et son équipe se sont assurés que deux mille foyers français supplémentaires puissent bénéficier de l'installation de panneaux solaires sur leurs toits, réduisant ainsi leurs factures d'énergie pour les décennies à venir, et augmentant leur indépendance énergétique. »Au total, sur l'ensemble des marchés, Otovo poursuit sa croissance en vue de devenir le premier acteur du solaire résidentiel en Europe. Au 18 juillet et au 1er août, Otovo a respectivement vendu et installé plus de systèmes en 2022 que durant toute l'année 2021.« Nous continuons à démontrer la capacité d'Otovo à prendre de l'ampleur en Europe continentale », indique Andreas Thorsheim.
Il y a 2 ans et 271 jours

A Rotterdam, une promenade sur les toits pour découvrir la ville du futur

Une association de la ville portuaire a construit une passerelle temporaire reliant durant un mois des bâtiments du centre-ville, guidant les visiteurs au gré d'idées d'utilisations des toits dans un des pays les plus densément peuplés du monde.L'idée est de convaincre les Néerlandais que la ville a tout à y gagner à se développer "en couches".Les villes ne voient pas le potentiel de cet "espace que nous avons au-dessus de la ville et que nous n'utilisons pas", explique à l'AFP Léon van Geest, directeur de l'association "Dakendagen". Même à Rotterdam, plutôt précurseur par rapport au reste des Pays-Bas et reconnue pour son effervescence architecturale, "à peine 3% des toits plats sont utilisés", contre 1,8% dans le reste du pays, souligne-t-il.Pour encourager leur exploitation, la promenade dans les airs, qui dure une quarantaine de minutes, expose jusqu'au 24 juin éoliennes, panneaux solaires, oeuvres d'art, exemples de biotopes ou encore une cible d'atterrissage pour drones.Y est également exposée la maquette d'un projet pilote d'un "village sur le toit", attendant l'aval des autorités municipales, où pousseraient des cultures et seraient installées des tiny house, ces petites maisons nomades construites en matériaux durables."Je suis convaincu que cela deviendra une réalité", estime M. Van Geest. Car alors que la population est de plus en plus urbaine, "l'espace devient une denrée rare en ville, il va falloir exploiter les toits". "Ville verte sur la ville"Les Pays-Bas sont par ailleurs particulièrement vulnérables au changement climatique car environ un tiers du territoire se trouve au-dessous du niveau de la mer.Transformer la ville pourrait prendre des décennies, admet M. Van Geest, mais la balade donne une vue sur des initiatives réussies, mises à l'honneur lors des "Journées des toits", organisées par son association depuis six ans.Parmi celles-ci se trouve le populaire "DakAkker"(champ sur le toit, en néerlandais), un espace de 1.000 mètres carré sur le sixième étage d'un bâtiment, où poussent légumes, fruits et fleurs comestibles.Emile van Rinsum, directeur du Centre pour l'environnement de Rotterdam et l'un fondateurs de l'initiative, explique que son ONG a lancé ce projet sur le toit du bâtiment où étaient installés leurs bureaux il y près de dix ans.Son exploitation a été la première et la "plus grande ferme sur les toits" d'Europe, assure-t-il, avant d'être rattrapée par des initiatives similaires notamment à Bruxelles, Copenhague et Paris."C'est super chouette" de travailler à quelques volées d'escaliers de cet espace vert unique, calme au milieu de la ville, s'enthousiasme-t-il.Une partie de la production est livrée à des établissements de Rotterdam, et le restaurant aménagé à côté des cultures ne désemplit pas. "C'est un endroit très populaire", se réjouit-il. L'un des avantages de l'utilisation des toits est le stockage de l'eau en ville, alors que le changement climatique rend les pluies de plus en plus imprévisibles, observe-t-il.L'espace sur lequel poussent ses cultures peut stocker jusqu'à 60.000 litres d'eau, explique le Néerlandais."Il faut beaucoup plus" de ces biotopes dans les hauteurs qui permettent également de refroidir les bâtiments, martèle-t-il, pour arriver à une "sorte de ville verte sur la ville".Son organisation teste en outre depuis 2018 un "toit intelligent" pouvant stocker "encore plus d'eau" de pluie utilisée pour les cultures et dont le débit est contrôlé à l'aide de prévisions météorologiques. Un essai "réussi", déjà imité dans plusieurs villes néerlandaises.
Il y a 2 ans et 271 jours

Le Français Thomas Coldefy chargé de la rénovation d'un bâtiment du Parlement européen

RENOVATION. L'architecte a remporté le concours international pour la reconstruction du bâtiment Paul-Henri Spaak, qui abrite l'hémicycle du Parlement européen à Bruxelles. Le professionnel n'en est pas à son premier grand projet international.
Il y a 2 ans et 272 jours

Face à la crise énergétique, les pays riverains de la mer Baltique veulent septupler l'éolien d'ici 2030

"Nous nous sommes mis d'accord pour septupler l'énergie éolienne dans la mer Baltique d'ici 2030", a annoncé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague réunissant également l'Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie."Nous sommes sur la ligne de front de la sécurité énergétique européenne", a-t-elle affirmé. "Dans cette guerre, Poutine utilise l'énergie comme une arme et a mis l'Europe, comme nous le savons tous, au bord d'une crise énergétique avec des prix de l'énergie qui s'envolent".Ces 20 gigawatts, qui devraient selon Copenhague permettre d'alimenter en électricité au moins 20 millions de foyers, "c'est plus que la capacité éolienne offshore actuelle dans l'ensemble de l'UE", a souligné Mme Frederiksen.D'ici 2050, la capacité de l'éolien en mer Baltique pourrait être portée à 93 gigawatts, d'après la déclaration."La tentative de Poutine de nous faire chanter avec les énergies fossiles échoue. Nous accélérons la transition verte. Nous nous débarrassons de la dépendance aux combustibles fossiles russes", s'est félicité la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.Bruxelles avait alors proposé de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%.Sur le plan climatique, l'UE vise une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.Lundi, le Danemark a annoncé qu'il va augmenter de 2 à 3 gigawatts sa capacité éolienne au large de l'île de Bornholm en mer Baltique et relier cette production au réseau allemand.En mai, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique avaient déjà annoncé un accord similaire prévoyant d'installer pour près de 150 gigawatts d'éoliennes en mer du Nord d'ici 2050, pour en faire la "centrale électrique verte de l'Europe".
Il y a 2 ans et 300 jours

L'architecte français Thomas Coldefy remporte le Concours International d'Architecture pour la reconstruction du Parlement européen à Bruxelles

Sur les 132 candidatures internationales déposées auprès du Parlement européen dont celles de Renzo Piano, Shigeru Ban et Snøhetta, Coldefy et Associés Architectes Urbanistes a réussi à séduire le jury du Parlement européen en présentant un projet innovant, pensé et réfléchi avec quatre autres partenaires et co-lauréats : Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas). Dans son projet, Thomas Coldefy et ses partenaires ont exprimé la volonté de faire de cet édifice emblématique un modèle d'architecture vertueuse, écologique, ouverte sur la ville et qui reconnecte l'urbain et la nature.Le budget prévu pour la "régénération" de cette édifice de 84.000 mètres carrés – surnommé "le Caprice des Dieux" – est évalué à près de 500 millions d'euros.Thomas Coldefy compte plusieurs réalisations internationales majeures à son palmarès comme le mémorial de la tuerie d'Orlando aux Etats-Unis, le Hong Kong Design Institute à Hong Kong (déjà été livré), le méga centre culturel culturel et artistique de Bao-Han à Shenzhen en Chine (en cours de chantier). Il fait aussi partie du classement "The Good Life Magazine" des architectes qui font rayonner la France dans le monde.Cette annonce du Parlement européen vient renforcer la renommée du savoir-faire architectural français et son rayonnement à travers le monde, à l'instar d'autres grands noms de l'architecture hexagonale comme Jean Nouvel ou Jean-Michel Wilmotte.
Il y a 2 ans et 301 jours

Hommage à Lucien Kroll, architecte et citoyen

L'architecte belge Lucien Kroll, né à Bruxelles en 1927, est décédé le mardi 2 août à ...More about Cet article Hommage à Lucien Kroll, architecte et citoyen est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 309 jours

"Pas de baisse des dotations" des collectivités assure Christophe Béchu

M. Béchu répond aux réactions de différentes associations d'élus, après la présentation jeudi à la presse par le ministre de l'économie Bruno Le Maire du programme de stabilité que l'exécutif transmet à la Commission européenne pour la période 2022-2027.L'Association des maires de France (AMF), l'Association des petites villes de France (APVF) ou l'Assemblée des départements de France (AdF) avaient fait part vendredi de leur "trouble", "incompréhension" ou "étonnement" après des propos de M. Le Maire évoquant une baisse de 0,5% des dépenses de fonctionnement des collectivités locales entre 2022 et 2027. "Le pacte de stabilité prévoit bien au contraire une progression des dépenses des collectivités de 24 milliards d'euros sur cette même période", explique M. Béchu.Plutôt qu'une baisse de 0,5 %, le ministre en charge de la cohésion des territoires évoque "une modération des dépenses de fonctionnement pour qu'elles augmentent en moyenne annuelle de 0,5% de moins que leur tendance naturelle"."Pour tenir cet objectif, les collectivités trouveront l'État à leurs côtés par un soutien renforcé à l'investissement pour la transition écologique", ajoute Christophe Béchu.La présentation par la France du programme de stabilité à Bruxelles "n'empêchera pas les indispensables concertations qui doivent se tenir entre l'État et les collectivités à partir de la rentrée", annonce-t-il.
Il y a 2 ans et 309 jours

Résultat du Palmarès des jeunes urbanistes 2022

Créé en 2005, le Palmarès des jeunes urbanistes est un prix décerné tous les deux ans qui récompense les jeunes talents pour le caractère exemplaire et novateur de leur démarche et de leurs pratiques professionnelles. Il vise à accompagner et mettre en avant les générations montantes de praticiens, et à soutenir de nouvelles modalités d’action dans la conception et la fabrique de la ville et des territoires.Cette année, poursuivant la démarche initiée en 2020, le palmarès prévoit que les lauréats organisent des rencontres in situ, dans leurs territoires de projets, avec l’appui de la DGALN, pour donner à voir leurs actions et questionner les pratiques avec les urgences sociétales et climatiques.Ce palmarès traduit la diversité des profils des jeunes professionnels de l’urbanisme, souvent constitués en équipes ou collectifs. BELVEDERE se distingue par son engagement à décrypter et mobiliser les données territoriales au service de la décision et de l’action politique, dans différentes situations et d’échelles. COMMUNE, équipe d’architectes et philosophes, renouvelle l’approche du projet architectural, urbain et rural par le dessin sensible comme outil de médiation et de conception. LA TRAVERSE, jeune collectif, pose les bases d’une « transition écologique juste et radicale » par ses pratiques d’immersion, de valorisation de l’existant et d’implication des citoyens. LES MARNEURS accompagnent les territoires exposés à des risques climatiques, en proposant de nouvelles formes d’adaptation et de recomposition d’espaces vulnérables.BelvédèreBelvédère est une agence de programmation urbaine et de stratégie territoriale, qui intervient sur des projets d’échelles et de thématiques variées. S’appuyant sur une analyse fine des données disponibles, elle éclaire les besoins et les potentiels en matière d’habitat, d’économie, de commerces et d’équipements, en s’attachant à penser conjointement programmation et stratégie. Elle se nourrit de prospectives à l’amont en s’appliquant, à l’aval, à considérer les modalités concrètes de mise en œuvre des projets et de gestion des espaces urbanisés. Elle se revendique ainsi d’un certain urbanisme tactique, capable, par le choix partagé d’un ensemble d’objectifs et de moyens, d’inscrire un projet en résonance avec une trajectoire vertueuse des territoires.Les MarneursLes Marneurs est une agence d’architecture, de paysage et d’urbanisme cofondée en 2016 par trois associés, architectes et paysagistes. Basée à Paris et Bruxelles, l'agence intervient sur un spectre large de projets depuis la maîtrise d’œuvre architecturale jusqu’à des études prospectives urbaines et territoriales. L’agence travaille particulièrement sur les problématiques littorales liées au risque de submersion marine et d’inondation, l’une de leur spécialité, en s’appuyant sur ce défi pour faire émerger de nouveaux récits et de nouveaux modes de gestion ou de mise en œuvre des projets.CommuneCommune est une agence d’architecture fondée à Lyon en 2019. Les sept associés, tous architectes sont aussi pour certains philosophes, docteurs, gérants d’une librairie spécialisée, enseignants. Cette mise en commun fonde le socle de l’agence, à la croisée de la recherche et du projet, de la théorie et de la pratique. Quelle que soit la nature du projet, de maitrise d’œuvre architecturale, d’études urbaines ou d’analyse de territoires ruraux, l’agence mobilise les habitants, les usagers, le « déjà-là » pour ancrer les propositions dans une réalité des pratiques locales. Le travail en résidence, et le dessin sensible au service du projet sont revendiqués comme les dispositifs fondateurs de leur action, dans une logique de communication, de médiation, et d’acculturation croisée.La traverseCréée à Poitiers en 2019, La Traverse se définit comme une structure d'appui aux dynamiques de transition écologique et sociale dans les territoires. Collectif de 10 personnes engagé dans l’accompagnement des territoires ruraux « résilients », il questionne tant le cœur de la pratique de l’urbanisme que les manières de travailler et l’économie qui en découle. Sa démarche d’immersion au long court, de valorisation des initiatives existantes, d’implication des citoyens, de formation des acteurs locaux cherche à poser les bases d’une « transition écologique juste et radicale » analysée comme nécessaire et urgente.Le Jury du Palmarès des jeunes urbanistes 2022Le PrésidentJean-Baptiste BUTLEN, Sous-directeur de l’aménagement durable à la DGALNLes membresÉtatCorinne LANGLOIS, Sous-directrice à l'architecture, à la qualité de la construction et du cadre de vie, Ministère de la Culture ;Jean-Baptiste MARIE, Directeur de POPSU et du GIP EPAU, PUCA ;Simon TEYSSOU, directeur de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand.JournalistesMarie-Christine VATOV, Rédactrice en chef de la revue Traits UrbainsProfessionnels - Anciens PJUDelphine NEGRIER, Alphaville, (PJU 2007) ;Clément BOLLINGER, Caudex (PJU 2018) ;Nicolas DETRIE, Bataille, (PJU 2020).Autres professionnelsGuillaume HEBERT, Une fabrique de la ville ;Pascal AMPHOUX, Ecole Polytechnique de Lausanne ;Hugo REVEILLAC, président du Collectif National des Jeunes Urbanistes.
Il y a 2 ans et 310 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 337 jours

Le futur parvis de Notre-Dame sera conçu comme une clairière

Parmi les quatre finalistes de cet appel à projet, c'est le bureau d'architecture Bas Smets, avec l'agence d'architecte et d'urbaniste GRAU et l'agence d'architecture Neufville-Gayet qui a été choisi par le jury présidé par la Maire de Paris, avec les représentants de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame (EPRNDP) et du Diocèse de Paris.Le projet prévoit de longs couloirs arborés aux abords de la cathédrale pour offrir de l'ombre aux visiteurs en temps de grande chaleur, un parvis tel une clairière entourée d'arbres.La façade et ses vitraux resteront dégagés et ainsi mis en valeur.Derrière la cathédrale, l'espace entre le chevet et la Seine aujourd'hui divisé par des haies et clôtures, devient un square fait de pelouse, donnant une vue sur les arc-boutants et les vitraux de l'édifice gothique."Un lien est réalisé tout en finesse entre le parvis et la Seine, c'était un grand attendu", a indiqué Ariel Weil, maire de Paris Centre.L'enjeu de cet réaménagement sera également de renforcer la végétalisation des abords de l'édifice pour faire face aux changements climatiques et aux fortes chaleurs. Un dispositif technique facilitant le ruissellement de l'eau sur le parvis offrira même un îlot de fraîcheur aux visiteurs.En sous-sol, le parking souterrain devient le centre d'accueil des visiteurs et offrira une promenade intérieure donnant accès à la crypte archéologique et à une ouverture sur la Seine.La ville de Paris, qui prend complètement en charge le projet, débloque une enveloppe de 50 millions d'euros. Avec ce budget, les abords seront de nouveau accessibles aux visiteurs et aux fidèles au deuxième semestre de 2024. En même temps que la fin de chantier de la cathédrale. La totalité du projet sera définitivement livrée en 2027.Dans son domaine (architecture/aménagement de jardins en ville) Bas Smets est une étoile montante, déjà connu notamment pour la parc des Ateliers autour de la tour Luma à Arles et comme futur réaménageur du centre de Bruxelles.Le 15 avril 2019, un spectaculaire incendie s'est déclaré dans la cathédrale, provoquant l'effondrement de sa charpente, de sa flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes sous le regard catastrophé de millions de personnes à travers le monde.Emmanuel Macron a donné pour objectif la réouverture en 2024 de ce chef-d’œuvre de l'art gothique, même si certains travaux pourront se poursuivre après. Le monument doit notamment être rendu au culte pour "l'anniversaire" de l'incendie, en avril 2024.Avant 2019, l'édifice accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2.400 offices et 150 concerts par an.Découvrez dans cette vidéo le projet porté par le bureau Bas Smets.
Il y a 2 ans et 363 jours

Comment trouver une fuite d’eau rapidement ?

Il arrive de ces circonstances où vous recevez des factures d’eau exorbitantes en matière de coût, sans pour autant en connaître la véritable cause. Mais en réalité, si vous cherchez bien, vous remarquerez que cela s’explique beaucoup plus par les fuites d’eau. Tout compte fait, que cela soit le cas ou pas, il serait simplement bien que vous preniez dès à présent vos dispositions pour trouver rapidement les prochaines fois les fuites d’eau. Et c’est justement pour vous y aider que cet article vous présente d’une part les endroits susceptibles de fuites d’eau et d’autre part, quelques techniques professionnelles. Les 3 grands endroits les plus susceptibles de fuite d’eau Dans toute habitation en général, il existe essentiellement 3 grands endroits qui sont susceptibles d’occasionner une fuite d’eau. Les voici ! La fuite située entre le compteur et la vanne Le premier réflexe que vous devez avoir à ce niveau est de fermer d’abord la vanne d’arrivée d’eau, peu importe le bâtiment. Après quoi, en dépit d’un éventuel débouchage Bravo à Bruxelles, inspectez minutieusement le tuyau de canalisation. À ce sujet, sachez que si vous êtes dans un immeuble, la vanne se trouvera fort probablement dans la gaine technique. Ainsi, une fois l’avoir retrouvée, fermez-la et remontez jusqu’aux locaux en inspectant le sol. Si vous constatez des taches d’eau au sol, déduisez qu’il y a une fuite. Après, si c’est dans une maison ou dans un bâtiment individuel que vous vous retrouvez, cela peut être un peu compliqué. Sinon, dans ce cas de figure particulièrement, la vanne se retrouve généralement dans une pièce d’eau ou dans le sol à l’entrée lorsque le compteur est à l’intérieur. Tout compte fait, lorsque vous arrivez quand même à retrouver la vanne, fermez-la dans ce cas également et vérifiez si le compteur défile. Si oui, sachez tout de même qu’il y a fuite. La fuite après le compteur dans les murs La toute première démarche que vous devez mener dans ce cas de figure est de vérifier toutes vos sorties d’eaux. Des robinets aux embouts de machine à laver en passant par la douche, ne négligez aucune sortie d’eau. De plus, dans votre démarche prenez le soin de fermer les robinets d’arrivée d’eau les uns après les autres. Ainsi, dès que le compteur arrête de tourner, vous auriez tenu la preuve que vous avez repéré le circuit à l’origine de la fuite. En outre, il faut reconnaître que la démarche s’avère plus simple lorsque vous constatez une tache humide au mur. Dans ce contexte, vous pouvez facilement déduire que la fuite provient de la canalisation qui se trouve dans le mur. Par ailleurs, gardez-vous de ne pas confondre fuite d’eau et tache d’humidité. Pour la simple raison, si une tache se trouve sur un mur qui tombe sur l’extérieur ou sous les fenêtres, il ne s’agit pas là d’une fuite. Plutôt, c’est un problème de condensation. La fuite provenant du plafond Deux situations sont possibles à ce niveau. Si vous avez un voisin au-dessus de vous, sachez que la fuite vient clairement de chez lui. Il faudra donc vous rapprocher de lui et l’inviter à détecter l’origine de sa fuite d’eau afin justement d’y remédier. D’un autre côté, si c’est tout le bâtiment que vous occupez, alors là la fuite vient du toit. Quelques techniques professionnelles de détection de fuite d’eau Au-delà des 3 endroits les plus susceptibles de fuite d’eau précédemment abordés, voici le moment de se pencher sur quelques techniques professionnelles pour mener la recherche. Celles-ci sont essentiellement au nombre de 2 et voici leur consistance. L’électroacoustique L’identification d’une fuite d’eau par électroacoustique permet de définir avec précision la zone à traiter. En ce sens, cette méthode permet de savoir de manière précise, y compris dans les conduites enterrées, les endroits où il faut intervenir. Le gaz traceur En injectant de l’hélium ou de l’hydrogène dans une canalisation préalablement purgée, le gaz s’échappe puis remonte à la surface du sol. Cela se constate surtout dans le cas où il y aurait une canalisation enterrée. Dès lors, à l’aide d’un « Reniflard », la portion de canalisation à réparer se dévoile. Entre autres, il faut préciser que le Reniflard en question est un appareil qui a la possibilité de détecter les émissions de gaz. Surtout, ce sont généralement les professionnels qui en possèdent.
Il y a 3 ans et 13 jours

Bruxelles veut plus d'énergie verte pour s'affranchir de la Russie

La récente interruption par Moscou des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie a montré l'urgence d'agir pour sécuriser les approvisionnements européens."Nous devons réduire le plus vite possible notre dépendance énergétique à l'égard de la Russie. Nous le pouvons", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la presse.Mais réduire les importations d'énergies fossiles est aussi crucial pour atteindre les objectifs climatiques de l'UE, soit une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050."Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen dans ce plan, qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l'UE.Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole", et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.La Commission propose de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%. Pour cela, elle mise notamment sur un doublement des installations photovoltaïques d'ici à 2025 et sur un allègement des contraintes administratives pour accélérer les procédures de déploiement des projets solaires et éoliens."Nous proposons d'imposer des toitures solaires pour les bâtiments commerciaux et publics d'ici à 2025 et pour les bâtiments résidentiels neufs d'ici à 2029", a détaillé Mme von der Leyen.Le plan fixe également un objectif de 10 millions de tonnes d'hydrogène d'origine renouvelable produit en Europe d'ici à 2030, ainsi que 10 millions de tonnes d'importations, pour remplacer le charbon, le pétrole et le gaz dans certains secteurs de l'industrie et des transports.Bruxelles reconnaît toutefois que l'UE ne pourra se passer rapidement du pétrole et du gaz et a déjà engagé une diversification de ses fournisseurs, en se tournant notamment vers les Etats-Unis, l'Algérie et le Moyen-Orient. La Commission envisage un mécanisme d'achat conjoint pour négocier de meilleurs tarifs.L'accélération de la transformation du système énergétique européen va nécessiter un investissement supplémentaire de 210 milliards d'euros d'ici à 2027, a calculé l'exécutif. L'essentiel du financement proposé proviendrait de prêts déjà inclus dans le plan de relance européen NextGenerationEU mais non encore utilisés. Ces prêts représentent déjà 225 milliards d'euros immédiatement mobilisables.A court terme, l'UE devra également augmenter sa production d'électricité dans les centrales nucléaires et à charbon, a reconnu un responsable européen.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres. La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.En 2019, 25% de l'énergie consommée en Europe provenait de Russie, son premier fournisseur, selon l'Institut Jacques Delors. Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine fin février, l'UE a déjà versé 52 milliards d'euros à Moscou, soit presque autant en deux mois et demi que son budget militaire annuel de 60 milliards d'euros, souligne ce centre de réflexion bruxellois.
Il y a 3 ans et 15 jours

Les eurodéputés veulent accélérer la réforme du marché carbone sans peser sur les ménages

La commission Environnement du Parlement européen se prépare à adopter lundi et mardi ses positions sur sept des quatorze textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne ("Fit for 55") pour réduire de 55% d'ici 2030 par rapport à 1990 les émissions de gaz à effet de serre de l'UE.Axes majeurs: l'élargissement controversé du marché du carbone européen (ETS) au transport routier et au chauffage résidentiel, et la disparition des quotas gratuits accordés aux industriels européens, à mesure que seront taxées les importations de secteurs polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) sur base du prix du CO2.Les eurodéputés devraient endosser cette semaine le compromis déjà conclu entre groupes politiques. Après approbation en séance plénière début juin, cela constituera la position du Parlement lors des négociations avec les États pour finaliser les textes."Cette réforme du marché carbone est le navire amiral de la réglementation climatique", observe Pascal Canfin (Renew, libéraux), président de la commission Environnement.Actuellement, le marché carbone européen, où s'échangent depuis 2005 les "permis à polluer" que doivent acheter certains secteurs (industrie, énergie) représente seulement 40% des émissions des Vingt-Sept.Les eurodéputés approuvent l'élargissement aux transports et au bâtiment mais veulent le cantonner d'abord aux professionnels (chauffeurs routiers, immeubles de bureaux), à partir de 2025, avant d'évaluer en 2026 s'il est nécessaire de l'imposer aussi aux particuliers (voitures, logements). Le cas échéant, ce ne serait qu'à partir de 2029."C'est un sujet politiquement sensible dans un contexte de prix d'énergie élevés" sur fond de guerre en Ukraine, et alors que "l'immense majorité de la consommation de carburant est contrainte" pour les ménages, fait valoir Pascal Canfin."Message très clair"Le projet de Bruxelles obligerait les fournisseurs de carburants et fioul domestique à acheter des quotas d'émissions sur un second marché du carbone, au risque de répercuter ce surcoût sur les ménages: une partie des États s'y oppose déjà, redoutant des contestations populaires en dépit du fonds social proposé par la Commission.Peter Liese (PPE, droite), négociateur du Parlement et favorable à l'inclusion rapide des particuliers au marché carbone, regrette un "compromis douloureux" mais se félicite que son idée d'un "bonus-malus" ait été retenue."Les entreprises qui émettent beaucoup moins recevront des quotas (gratuits) supplémentaires, mais les mauvais élèves ne faisant aucun effort pour se décarboner paieront une facture plus élevée", explique-t-il, saluant aussi l'accord pour gonfler le "fonds pour l'innovation climatique" soutenant les investissements."Les entreprises qui prennent les devants seront récompensées, le message est très clair", abonde Michael Bloss (Verts), évoquant "un succès pour le climat, l'industrie et les citoyens".Les eurodéputés s'entendent aussi pour accélérer l'inclusion du transport maritime dès 2024 (la Commission proposait 2027), faire payer aux compagnies aériennes dès 2025 la totalité du carbone émis sur les vols intérieurs comme les vols internationaux au départ de l'UE, et imposer des quotas d'émissions pour l'incinération des déchets.DécarbonationPar ailleurs, ils devraient voter pour mettre en place dès 2025 l"ajustement carbone aux frontières" sur les importations, avec une application complète en 2030, plus rapidement que la montée graduelle proposée par la Commission (2026-2035).Pour rester dans les clous de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les eurodéputés proposent d'éliminer complètement dès 2030 (contre 2036 dans le plan initial) les quotas gratuits offerts dans l'UE aux secteurs concernés par la taxe aux frontières... tandis que les quotas aux autres secteurs seraient conditionnés à des plans de décarbonation.Ce calendrier accéléré devrait être âprement négocié avec les États, soucieux de ne pas déstabiliser la compétitivité de l'industrie européenne.Ces votes parlementaires, scrutés par les ONG environnementales, interviennent alors que Bruxelles dévoilera mercredi le deuxième volet de son plan pour éliminer d'ici 2030 la dépendance de l'UE aux hydrocarbures russes, notamment en relevant l'objectif pour la part des renouvelables dans le mix énergétique européen.Avec cette conjonction "on a la possibilité d'accélérer le Pacte vert (de l'UE) de manière significative", commente M. Canfin.
Il y a 3 ans et 29 jours

Marseille lauréate du label européen « 100 villes neutres en carbone d'ici 2030 »

Pour Benoît Payan, Maire de Marseille : « C’est une grande victoire pour Marseille. Cette victoire, nous sommes allés la chercher directement à Bruxelles. C’est la victoire d’un projet, la victoire d’une volonté, d’une ambition pour une ville qui répond aux défis du XXIe siècle. C’est aussi la victoire d’une ville qui réussit quand elle se rassemble. Aujourd'hui Marseille fait un pas de plus vers une ville plus verte, une ville qui répond aux enjeux climatiques, environnementaux et sociaux, une ville où on respire mieux. »Cette victoire collective est l’acte fondateur d’une nouvelle ère de transformation écologique qui s’ouvre pour Marseille. Ce projet commun est un moyen historique pour rattraper un retard accumulé depuis de trop longues années, pour lutter contre les inégalités et rétablir un cadre de vie à la hauteur des attentes et des besoins formulés par les Marseillaises et les Marseillais. Cette labellisation, c’est la récompense d’un projet porté par la municipalité avec le soutien d’une centaine de partenaires institutionnels, associatifs ou privés qui se sont investis pour proposer une programmation à la hauteur des enjeux. Elle permettra à la ville de mener, par le biais d’ingénierie et de subventions européennes, les projets de transformation environnementale qui s’imposent pour faire de la Ville un territoire modèle de la transition écologique. Cette labellisation offrira à la Ville, en étroite collaboration avec l’ensemble de ses partenaires, l’opportunité de travailler sur des projets concrets dans les prochains mois sur la question du retour de la nature en ville, des transports, sur la réhabilitation thermique du parc immobilier et des équipements publics de la Ville, sur la production d’énergies renouvelables et durables, en passant par l’inclusion citoyenne et l’innovation. Cela s’inscrit dans la continuité de l’action municipale sur la végétalisation des parcs, jardins et écoles, la rénovation des bâtiments et équipements publics de la Ville, la lutte contre la pollution de l’air, la promotion des mobilités douces et du tri des déchets ou encore la protection de la biodiversité terrestre et marine.Cette première victoire honore la Ville et l’engage. Dans les semaines qui viennent, un groupe de travail sera mis en place, incluant les partenaires du projet, pour travailler à la rédaction du contrat « Ville climatique » que Marseille s'apprête à signer avec la Commission Européenne.La Ville de Marseille remercie tous ses partenaires, mobilisés depuis plus d’un an pour construire cette candidature et désormais mettre en œuvre son projet de transition. C’est grâce au soutien et à l’action de la Préfecture, de la Région et de la Métropole, mais aussi de partenaires institutionnels comme l’Université d’Aix-Marseille, le Grand Port Maritime ou la Chambre du Commerce et de l’Industrie, et privés comme la CMA-CGM, l’Olympique de Marseille, Cap au Nord Entreprendre ou encore associatifs comme le Geres, FNE Paca, Massilia Sun System... que cette candidature a convaincu le jury de la Commission Européenne.Marseille sera à la hauteur de la tâche confiée, et s’engage dès aujourd’hui à devenir une ville qui convainc par la solidité de ses projets et sa capacité à agir durablement pour la préservation du climat, de l’environnement et du cadre de vie de tous ses habitants. La programmation marseillaise sera résolument écologique et sociale, pour une ville plus verte et plus juste.Prochaines étapes : Mai : Mise en place d’un groupe de travail pour l'écriture du Contrat Ville climatiqueDe Juin à décembre : Co-construction du Contrat Ville Climatique, un Plan d’actions et d’investissements Signature du Contrat Ville Climat 2023-2030 : Mise en œuvre du contrat Ville Climat
Il y a 3 ans et 46 jours

Macron, visite vendredi 15 avril, en président, le chantier de Notre-Dame

"Cette visite sera l'occasion pour le chef de l'Etat de faire le point sur l'avancée du chantier et d'échanger avec les compagnons et les entreprises" qui s'emploient à la reconstruction du monument, a précisé l'Elysée.Pour le président-candidat, ce sera aussi l'occasion de montrer le travail entrepris à l'aune de sa promesse, lancée comme un défi juste après l'incendie, de reconstruire le monument en cinq ans.Depuis, l'objectif a été un peu revu à la baisse. Le chantier ne sera pas achevé en cinq ans mais le monument doit être rendu au culte pour le 16 avril 2024, jour où doit être de nouveau célébrée une première messe dans la nef.Campagne oblige, depuis trois semaines, l'agenda présidentiel officiel était quasiment vide. Il s'agira du premier déplacement d'Emmanuel Macron en tant que président de la République depuis le sommet de Bruxelles des 24 et 25 mars.Il s'était déjà rendu sur le toit de Notre-Dame en travaux il y a un an, le 15 avril 2021, pour les deux ans du chantier.
Il y a 3 ans et 47 jours

À Bruxelles, Central et NP2F transforment un entrepôt industriel en centre d'art et de création

L'édition 2022 du concours Acier, ouvert aux étudiants des écoles d'architecture et d'ingénieur de France, est lancée. Au programme : réinventer l'habitat ! Envoi des projets avant le 17 avril 2022. Pour l'édition 2022 du concours Acier, ConstruirAcier propose aux étudiants des écoles […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 50 jours

CENTRAL office for architecture and urbanism - Portrait

L'agence franco-belge Central office for architecture and urbanism a été fondée en 2015 à Bruxelles par Radim Louda, Paul Mouchet et Valentin Piret, à la suite du concours Europan 13 dont ils ont été lauréats. Leurs expériences préalables - chez Xaveer de Geyter, Bevk Perovi, B-architects, l'AUC et V+ - leur ont […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 54 jours

L’architecture des hôtels de la Côte d’Azur à travers le temps - Exposition à la villa Noailles

L'agence franco-belge Central office for architecture and urbanism a été fondée en 2015 à Bruxelles par Radim Louda, Paul Mouchet et Valentin Piret, à la suite du concours Europan 13 dont ils ont été lauréats. Leurs expériences préalables - chez Xaveer de Geyter, Bevk Perovi, B-architects, l'AUC et V+ - leur ont […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 82 jours

Quelles sont les énergies de chauffage les plus utilisées en maison neuve ?

Mené en partenariat avec le cabinet d’études spécialisé sur le marché de la maison individuelle, Caron Marketing, cette nouvelle édition confirme à nouveau la prédominance de la PAC – Pompe à Chaleur, utilisée dans plus d’1 maison sur 2, en France et en Île-de-France. Elle est suivie du gaz pour la région francilienne et de l’électricité associée à des panneaux rayonnants sur le territoire national. Focus sur les résultats.Lorsqu’un particulier lance un projet de construction de maison neuve, il est accompagné, tout au long du projet, par le constructeur qu’il a choisi au préalable. Celui-ci le conseille et le guide notamment sur le choix des matériaux, le type de toiture, mais aussi sur le type d’énergie de chauffage le plus adapté à son projet. C’est d’ailleurs cette thématique que Domexpo, en partenariat avec Caron Marketing, a choisi d’analyser pour son nouveau Baromètre dédié aux énergies de chauffage les plus utilisées dans les maisons livrées en 2020. 107.000 autorisations ont été délivrées pour la construction d’une maison individuelle en 2020 (dont près de 5.000 en Île-de-France). Globalement, les tendances restent les mêmes que l’année dernière dans la répartition des énergies de chauffage, avec notamment : La PAC – Pompe à chaleur, qui confirme son leadership : il s’agit aujourd’hui de l’équipement pour le chauffage le plus plébiscité en France et Île-de-France, avec respectivement 59% et 67% des maisons individuelles neuves qui en sont équipées (vs 49% et 56% l’année dernière). Le gaz, avec 17% de part de marché, baisse en Île-de-France mais conserve toujours sa deuxième position, alors que l’électricité associée à des panneaux rayonnants devient l’outsider en France.Pour Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo : « La PAC reste la solution de chauffage la plus plébiscitée en maison neuve. Il faut dire qu’elle présente de nombreux avantages : elle est facile d’utilisation et d’entretien (elle ne nécessite par exemple qu’un seul abonnement électrique et un seul raccordement) mais elle est aussi plus respectueuse de l’environnement et moins chère en consommation immédiate. En Île-de-France, c’est principalement la PAC Air/Air qui est privilégiée. Dans cette région, le prix du terrain dans le budget global est important : les particuliers privilégient donc plutôt des équipements peu onéreux. Faisons aussi un focus sur le gaz qui reste toujours une énergie très appréciée des particuliers mais on remarque que sa part tend à reculer, en France et en Île-de-France : les moteurs de calcul de la RE2020 ont depuis 2 ans, privilégié l’utilisation de la PAC, au détriment du gaz, afin d’anticiper les futures réglementations liées à la RE2020. On pourrait donc s’attendre à une nouvelle baisse dans les prochains mois, mais tout peut encore changer : la Commission européenne de Bruxelles vient en effet d’accorder un label « vert » au gaz notamment… A suivre donc pour que nous puissions, à l’avenir orienter et conseiller au mieux les clients Domexpo… »
Il y a 3 ans et 82 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation internationale sans précédent sur le thème de la construction bas carbone

Parallèlement, le Mondial du Bâtiment déploie un programme spécial pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAINDepuis quelques années, le secteur de la construction innove pour proposer de nouveaux modes de construction en vue d’une décarbonation des bâtiments, un pré-requis pour atteindre la neutralité carbone dans de nombreux pays.Observatoire du secteur et de ses évolutions, les salons du Mondial du Bâtiment entendent être les porte-parole engagés dans les enjeux de la construction bas carbone. Objectif : valoriser des solutions, mettre en avant des exemples de projets portés par différents pays et croiser les bonnes pratiques.Première étape : aller à la rencontre des acteurs locaux grâce à l’organisation du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN. Celui-ci prévoit d’organiser, dans 12 pays (voir programme ci-après), une série de conférences et de moments d’échanges avec des experts locaux pour partager leurs visions globales et locales, et valoriser les solutions qui seront présentes sur les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, du 3 au 6 octobre prochain à Paris.Deuxième étape : accueillir les visiteurs internationaux en les accompagnant à la découverte des solutions contribuant à la neutralité carbone des bâtiments qui seront présentées dans les différents salons. Un espace d’échange sera également proposé en présence des experts rencontrés lors du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN,Autres temps forts proposés exclusivement sur BATIMAT :une conférence internationale sera organisée sur le thème de la construction bas carbone,un colloque international de la construction hors-site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone »,un programme de conférences organisé par l’École des Ponts, prévoyant 27 sessions en présence de 27 conférenciers internationaux et retransmises en digitale.Le programme de tournée du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAIN (sous réserve de modifications)DateVille – Pays26/04 au 28/04Madrid – Espagne05/05Milan – Italie11/05 au 12/05Abidjan – Côte d’Ivoire17/05Tunis – Tunisie19/05Lisbonne – Portugal24/05 au 25/05Yaoundé – Cameroun31/05Dakar – Sénégal07/06Casablanca – Maroc14/06 Munich – Allemagne21/06 Londres – UK28/06 Bruxelles - Belgique18/07 Istanbul – TurquieQuelques noms des experts identifiés : Elaine Toogood, Head of Architecture at the Concrete Center (Royaume-Uni), Alberto Boriani, CEO Isnova (Italie), Ignasi Pérez Arnal, Directeur Rebuild (Espagne), Ibtissem Bouattay, Membre de l’alliance Global ABC-UNEP (Tunisie).Le top 100 des cabinets d’architecture internationaux engagés dans le bas carbone présent à Paris du 3 au 6 octobre 2022Les salons du Mondial du Bâtiment ont pour objectif d’attirer du 3 au 6 octobre 2022, à Paris au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires. Ce dispositif sera déployé dans plusieurs pays et sera financé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, dans le cadre du plan Destination France, de PROMOSALONS et de RX France. Ils seront accueillis dans le cadre du Club International dédié aux délégations internationales situé dans le Pavillon 6.
Il y a 3 ans et 104 jours

Colloque Européen Bruxelles

Colloque Européen est un événement qui met en avant la problématique de la maintenance des ouvrages d'arts, dans le respect de l'environnement et de la nécessité de diminuer l'empreinte carbone. Grâce aux tables rondes, les visiteurs pourront échanger avec les intervenants sur les différentes thématiques abordées.
Il y a 3 ans et 110 jours

Marseille candidate pour être une des 100 villes européennes neutres en carbone

Marseille a déposé, le 9 février, auprès de la commission européenne, sa candidature pour être une des 100 villes européennes neutres en carbone en 2030. Une fois labellisée, elle pourra compter sur l’appui de Bruxelles pour conduire des actions réduisant ses émissions de gaz à effet de serre. Elle saura fin mars si elle retenue.
Il y a 3 ans et 116 jours

Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Constantin Brodzki (1924-2021) devant l’immeuble CBR, en Belgique. [©Merlin Meurisse] Au début des années 1970, l’architecte polono-belge Constantin Brodzki (1924-2021) dessine et conçoit le siège social du cimentier, CBR, sis au 185 de la chaussée de la Hulpe, à Watermael-Boitsfort, en Belgique. « Je voulais exprimer la liberté du béton. Et la courbe m’apparut être idéale pour cela », indiquait l’architecte à l’époque. Constantin Brodzki est surtout connu pour avoir marqué Bruxelles de son “style CBR”, du nom de cette réalisation moderne emblématique. Avec ce bâtiment, il a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge, et même internationale. En effet, en 1980, le siège social de CBR a été inclus par le Museum of Modern Art (MoMa) de New York comme ouvrage de référence. Ceci, dans l’exposition “Transformation in Modern Architecture” (Transformations dans l’architecture moderne). 
Le catalogue le qualifie alors « d’étape significative dans le développement du Modernisme dans le monde ». Son parcours De père polonais et de mère belge, Constantin Brodzki s’est installé en Belgique peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Jeune diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’architecture et des arts de La Cambre, il s’inspire de son stage qu’il a effectué à New-York chez Harrison & Abramovitz pour la construction du siège social de l’ONU. Ainsi, il a conçu quelques perles architecturales modernistes, fonctionnalistes et brutalistes en Belgique. Et particulièrement, à Bruxelles et sa banlieue : les bâtiments Swift, le deuxième en association avec l’architecte Ricardo Bofill, ou l’immeuble Generali. Le siège social du cimentier, CBR. Ce bâtiment a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge. [©Merlin Meurisse]Vue de l’extérieur du CBR. [©Generali]Façade du CBR aux connotations très années 1970. [©Archive Alec Brodzki] Il admirait l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959), l’un des fondateurs de l’architecture moderne. Mais aussi Ludwig Mies van der Rohe (1886-1959), maître du Bauhaus. « A la fin de sa carrière, étant rattrapé par la vague post-moderniste, ses références vont à Paul Bonatz (1877 – 1956), qui a construit le Kunstmuseum de Bâle, en Suisse ou la gare de Stuttgart, en Allemagne, dévoile Alexandre Brodzki, fils de Constantin et architecte lui aussi. Cet architecte allemand prônait une architecture un peu néoclassique, avec un mélange d’éléments modernistes et historiques. Par la suite, c’est devenu Philip Johnson (1906-2005), surtout pour l’architecture qu’il a pu faire à la fin de sa vie. Il est alors rentré dans une période “d’Heroic Fantasy”, comme la décrivait lui-même mon père. » La courbe apprivoise le béton Dans les années 1970, Constantin Brodzki a fait évoluer la réflexion sur le béton. C’est ce qu’il expliquait encore récemment lors d’un entretien avec la Fédération du béton belge : « On oublie trop vite que le béton n’est pas un matériau dur, il est d’abord liquide. En mettant l’accent sur cette fluidité, j’ai changé la façon, dont nous regardons le béton. A travers cette vision, j’ai fait comprendre que les éléments en béton ne doivent pas nécessairement avoir une forme droite ». Constantin Brodzki à l’intérieur du CBR, réalisation moderniste et brutaliste de cet architecte polono-belge. [©Archive Alec Brodzki]A l’origine siège du cimentier CBR, les locaux furent vendus et transformés plusieurs fois[. ©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki] Par ailleurs, Constantin Brodzki est très tôt fasciné par l’industrialisation. Lorsqu’il conçoit le siège social de CBR, il est à la recherche d’une méthodologie pour construire un bâtiment qui pourrait être préfabriqué sur une base industrielle. Pendant sept ans, il travaille avec le cimentier sur une technique permettant de réaliser des panneaux de béton préfabriqués aux formes fluides. L’ensemble de l’usine CBR (le site actuel de l’industriel du béton Ergon, à Lier) est mis à sa disposition pour la mise en place de son concept. Il réalise d’abord deux petits “bâtiments tests” en béton avant de commencer la grande structure. Et cela donnera le bâtiment que l’on connaît avec ses fenêtres arrondies, de type alvéoles. Une première à l’époque. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine