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Résultats de recherche pour chauffe-eau

(245 résultats)
Il y a 2 ans et 180 jours

chauffe eau solaire un investissement economique

Obtenez un guide complet sur la façon d'économiser de l'argent avec un chauffe-eau solaire. Découvrez les différents types de chauffe-eaux solaires, et comment ils peuvent vous faire économiser de l'argent sur votre facture d'énergie.
Il y a 2 ans et 181 jours

Le marché des applications individuelles solaires en pleine croissance en 2021

En métropole le marché décolle enfinLa crise énergétique, l'augmentation des prix de l'électricité ou du gaz et la volonté d'autonomie toujours plus affirmée de la part des consommateurs sont les moteurs de cette reprise. Les acteurs saluent également le rôle de MaPrimeRénov' qui a permis d'élargir les profils de consommateurs en proposant des aides financières bonifiées pour les revenus les plus modestes. En revanche, les professionnels estiment que la nouvelle réglementation RE2020 ne valorise pas correctement les solutions solaires, prolongeant ainsi un biais déjà dénoncé dans la précédente réglementation (RT2012).Dans les territoires d'outre-mer, l'activité enregistre certes un recul en 2021 (89.050 m2 contre 101.285 en 2020) mais reste à un niveau largement supérieur à celui de la métropole. Portés par des subventions qui financent une large part des équipements, les chauffe-eaux solaires individuels équipent une bonne partie des particuliers des DROM.Dans leur ensemble, les professionnels du secteur des applications solaires thermiques individuelles affichent leur optimisme pour les deux années à venir, estimant que les tensions sur les prix des énergies électriques, gaz et fioul, jouent en leur faveur. Les bons retours des ventes du premier semestre 2022 viennent confirmer ce ressenti.Ces constats sont issus des deux études qu'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) vient de publier sur le marché des applications individuelles solaires thermiques. Une étude quantitative couvre les volumes de marché et l'évolution des prix. Une seconde, qualitative, analyse la position des acteurs sur l'actualité des 12 derniers mois.Les deux études sont disponibles en téléchargement avec les liens suivants :observer-marche-2021-solaire-thermique-individuelrdobserver-quali-2022-st-individuelrd/
Il y a 2 ans et 184 jours

Qualité de l'air intérieur : concilier renouvellement d'air et performance énergétique

Les effets nocifs de la pollution de l’air intérieur sur la santé des occupants ne sont plus à démontrer. Le renouvellement d’air et la ventilation sont donc fondamentaux afin de satisfaire les exigences de confort et de santé des occupants.Afin d'atteindre les objectifs ambitieux en matière d'économie d'énergie et de lutte contre le réchauffement climatique, l’enjeu majeur est de maintenir un environnement intérieur de qualité (confort thermique, qualité d'air intérieur - QAI, confort acoustique) tout en réduisant les consommations énergétiques du bâtiment.La nécessité d’une bonne qualité de l’air et du renouvellement d’airNous passons aujourd'hui 90% de notre temps en milieux clos (logements, entreprises, crèches, écoles, transports…) où l'air intérieur peut révéler un taux de pollution jusqu’à dix fois plus élevé que l’air extérieur. Les effets nocifs de la pollution de l’air intérieur sur la santé des occupants ne sont plus à démontrer : syndrome du bâtiment malsain, asthme, effets cocktails, effets sur les performances du travail. On estime aujourd’hui le coût des effets socio-économiques d’une mauvaise qualité de l’air intérieur en France à 19 milliards d’euros par an pour 6 polluants seulement (voir sources 1). Véritable problématique sociétale car liée à la santé publique, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI) passe par une ventilation performante avec des systèmes qui doivent répondre à un double défi : celui d’assurer un renouvellement de l’air suffisant tout en limitant au maximum l’impact énergétique. Pour ce faire, il faut travailler sur la réduction des consommations énergétiques directes liées à la consommation des auxiliaires et celles indirectes liées au renouvellement d'air (besoins de chauffage et de refroidissement).Les leviers d’action sont au nombre de trois : Agir sur la consommation électrique des ventilateurs avec l’utilisation de moteurs à commutation électronique (EC), dont la vitesse régulée permet de réduire sa consommation, et l'optimisation des rendements des ventilateurs. Optimiser le renouvellement d’air. Cela s’effectue de deux façons principalement : via la notion de balayage (amenée d'air dans les pièces de vie et extraction dans les locaux pollués), très présente en France, et via la modulation des débits en habitat et en tertiaire. Cette modulation permet d’adapter les débits d'air au besoin réel.Récupérer l’énergie sur l’air extrait en utilisant des échangeurs de chaleur (à plaque ou à roue) entre l'air extrait et l'air neuf et en utilisant l’air extrait comme source pour les appareils multifonctions (pompe à chaleur ou chauffe-eau thermodynamiques). Quels sont les enjeux du renouvellement de l’air ? Le premier enjeu est de satisfaire les exigences de santé et de confort des occupants en amenant l’air neuf de l’extérieur, en évacuant l’air vicié et en diluant les polluants. Le deuxième enjeu est de contribuer à la préservation du bâtiment en évitant les risques de condensation et donc le développement de moisissures. Le renouvellement d’air peut se faire de trois façons : les infiltrations d’air résultant de la perméabilité du bâtiment. Non maîtrisables, elles sont aujourd’hui incompatibles avec les exigences d'étanchéité à l'air des bâtiments. l’ouverture des fenêtres qui permet d'amener de façon ponctuelle un débit d'air élevé, notamment après un pic d’activité. Cependant, cette méthode reste étroitement liée à l’usager et aux contraintes extérieurs (climatique, acoustique, effraction…). Il n'est donc pas possible de s’en remettre à cette seule solution pour assurer une bonne QAI. un système de ventilation pour assurer le renouvellement d’air des bâtiments. Grâce à un apport d'air localisé, une maîtrise des débits et un traitement complet du bâtiment, cette solution est la plus probante et la plus efficiente. Ces systèmes de ventilation doivent satisfaire à des exigences portant notamment sur la performance énergétique, la sécurité incendie, le confort acoustique, le développement durable. Le cas échéant, ils doivent également être compatibles avec le bon fonctionnement des appareils à combustion, afin d'éviter les inversions de tirage. Il existe plusieurs leviers d'action afin d'améliorer l'efficacité du système de ventilation pour préserver une bonne QAI tout en réduisant les consommations énergétiques. Épurer l’air, un levier d’amélioration de la QAI bien connu Une première solution consiste à épurer l'air, soit avec différents types de média filtrant (fibres de verre, fibres, filtres avec traitement électrets…), soit par d'autres technologies (ionisation, photocatalyse, etc.). Cela va ainsi permettre de réduire le niveau de particules de l'air venant de l'extérieur, les pollens, les micro-organismes, les germes ou autres bactéries pénétrants dans les locaux (épuration intégrée à la ventilation) ou présents dans l'air ambiant (épurateur d'air autonome). Toutefois, à l'inverse d'un système de ventilation qui extrait tous les polluants de l'air sans distinction, l'épuration d'air ne traite qu'une famille cible de polluants (chimiques, bactériens ou particulaires). Il faut donc associer plusieurs techniques d'épuration si l'on veut traiter tout le panel des polluants. De plus, certains polluants ne sont pas traités par l'épuration (CO2 par exemple). L'épuration ne peut donc pas être à elle seule la solution. Elle doit être associée à une ventilation performante. La ventilation intelligente, un levier d'avenir La définition donnée par l'AIVC (sources 2) pour la ventilation intelligente des bâtiments est la suivante : "La ventilation intelligente est un processus d'ajustement permanent du système de ventilation au cours du temps, et éventuellement selon l'emplacement, pour fournir la qualité d'air intérieur (QAI) souhaitée tout en minimisant la consommation d'énergie et la facture énergétique, ainsi que d'autres inconvénients non liés à la QAI, comme par exemple l'inconfort thermique ou le bruit". Un système de ventilation intelligente réagit notamment à la présence d’occupants, à des critères de QAI, des besoins du réseau électrique, de température ou d’humidité relative extérieure, à de la pollution intérieure ou au fonctionnement d’autres systèmes. D’après une étude du CETIAT concernant les bâtiments tertiaires (sources 3), le taux d’occupation moyen d’un bureau est de 40 % et de 10 % pour une salle de réunion, ce qui tend à prouver l’intérêt de recourir à la modulation des débits. Cette modulation va être liée à des capteurs d’humidité (ce qu’on connaît surtout dans le secteur résidentiel avec les systèmes hygroréglables), de détection de présence (dans les toilettes et dans les bureaux dans le tertiaire), un comptage optique et des capteurs de CO2. La modulation de débit peut se faire soit par zone, au niveau des terminaux ou d'une branche complète du réseau aéraulique, soit à l'échelle complète du bâtiment en agissant directement sur le ventilateur. Afin de vérifier et de valoriser l'efficacité des systèmes de modulation de débit, différentes certifications existent tant au niveau français (NF, QB) qu'européen (Eurovent, Passivhaus). Les performances des produits et les valeurs annoncées par les fabricants sont ainsi contrôlées par un organisme tiers indépendant. Les équipements de ventilation, une fois installés, doivent être vérifiés. Dans le résidentiel neuf, la réglementation environnementale RE2020 a inscrit dans ses textes l’obligation de vérification des systèmes de ventilation par un professionnel indépendant. Un indicateur de conformité sera inscrit dans l’attestation RE2020, l’usager pourra donc avoir une information précise sur la conformité de son installation.La QAI est l’affaire de tous lors de la construction d’un bâtiment : de la programmation à la phase d’exploitation et au fonctionnement, tous les corps de métiers liés à la construction des bâtiments sont acteurs de cette qualité d'air intérieur. On perçoit depuis quelques temps que l'impact des bâtiments sur la santé et le bien-être des occupants prennent une place de plus en plus importante au sein de l'opinion publique, au même titre que la performance énergétique.1 : Rapport ANSES-CSTB, avril 2014 - https://www.oqai.fr/fr/campagnes/cout-socio-economique-de-la-pollution-de-l-air-interieur - Polluants étudiés : benzène, radon, trichloroéthylène, CO, particules, fumée de tabac environnementale2 : F. DURIER, R. CARRIÉ et M. SHERMAN. "Qu'est-ce que la ventilation intelligente (smart ventilation) ?". Ventilation Information Paper n° 38, mai 2018 - https://www.aivc.org/sites/default/files/VIP38_french.pdf3 : Note Technique CETIAT NTV 2000/071, "Modulation de débit", 176 pages, Septembre 2000Tribune de Benoît Golaz, chargé d'affaires Systèmes Aérauliques Ventilation au CETIAT (Linkedin)
Il y a 2 ans et 191 jours

Avec sa maison autonome, il ne connaît pas la crise énergétique

Ossature bois sur pilotis, isolation naturelle en chanvre compressé, 110 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit, chauffe-eau solaire, la demeure de ce Géo Trouvetou originaire des Pyrénées dénote dans le paysage de Saint-Priest-la-Plaine, petit village de la Creuse davantage habitué aux vieilles façades de pierre.Le style importe peu pour son propriétaire, au regard des économies réalisées. "Si je compte le chauffage, l'eau chaude et l'électricité, je dois économiser près de 4.000 euros par an", évalue Jean Chappert, 66 ans. Une réduction des dépenses - et du courrier - à l'heure où beaucoup, au contraire, voient leurs factures s'alourdir. Seule l'eau le ramène encore à cette réalité. Mais à l'aide d'un forage, il pourrait bientôt se passer d'un abonnement.Pour l'heure, il produit 4,5 kilowatts (kW) d'électricité, soit bien assez pour une maison de cette taille. Et bientôt plus: "Je passerai à 9 kW quand j'aurai fait ma véranda, avec de nouveaux panneaux. Ce qui me permettra de charger ma future voiture électrique".Son pari lancé pour sa retraite dans la Creuse après une carrière professionnelle à Paris, est presque réussi. Mais tout n'a pas été simple dans l'aventure, à commencer par obtenir un permis de construire sans demander d'être raccordé au réseau public d'électricité.Conseils aux voisins"Ils me demandaient pourquoi je faisais ce choix. Ça nécessite plusieurs démarches administratives dont on se passerait bien", souligne-t-il avec le sentiment de tenir sa petite revanche, chaque fois qu'un orage provoque une coupure de courant et que des voisins lui demandent de tirer un câble...Le contexte a changé ces dernières années, de plus en plus de Français faisant le choix de l'autonomie énergétique face à la hausse des prix et aux enjeux climatiques. En 2015, Enedis dénombrait seulement 3.000 installations d'autoconsommation individuelle - raccordées au réseau - mais le gestionnaire en a recensé près de 208.000 fin septembre, un chiffre qui a doublé en 18 mois.Le néo-Creusois, dont la démarche ne passe pas inaperçu alentour, ne veut pas être "catalogué comme un écologiste à l'extrême" et revendique une démarche "surtout économique", soulignant qu'il n'a pas installé de toilettes sèches, qu'il utilise un lave-vaisselle et dispose d'une piscine...Sa situation attise la curiosité, voire les envies. Plusieurs personnes sont déjà venues le voir. "Dans le Limousin, de plus en plus d'habitants veulent faire pareil, ils cherchent des conseils, alors je leur en donne."Quitte à tempérer les ardeurs. "Tout le monde ne peut pas se permettre d'investir plusieurs dizaines de milliers d'euros dans une maison. Et il ne faut pas non plus penser que les panneaux solaires peuvent produire électricité et chauffage", affirme celui qui se chauffe au bois de coupe ou en granulés.L'ex-ingénieur thermicien préfère insister sur des principes de base, comme la qualité de l'isolation ou l'orientation de la maison, qu'il voudrait voir imposés dans la construction. "Cela permettrait d'être moins touché par les crises", estime-t-il, ajoutant toutefois que "pour cet hiver, c'est trop tard".
Il y a 2 ans et 219 jours

Les solutions chauffage de Cheminées Poujoulat pour toutes les énergies et tous les bâtiments, en neuf comme en rénovation

Elle visent à donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie, tout en diminuant l’impact carbone de la construction des bâtiments, avec en ligne de mire la disparition progressive des énergies fossiles.Innovation, performance, personnalisation, c’est sur ce triptyque que Cheminées Poujoulat s’appuie pour développer ses produits afin d’offrir des solutions de qualité en adéquation avec les besoins du marché.Le leader européen des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques place la mixité énergétique au cœur de sa stratégie et propose un éventail complet de solutions de chauffage pour toutes les énergies – bois, gaz, électricité - et tous les bâtiments - maisons individuelles, habitat collectif - en neuf comme en rénovation.L’ensemble des produits mis au point par Cheminées Poujoulat bénéfi cient du CÉRIC Label délivré par le Laboratoire CÉRIC, référent en Europe dans les domaines de la cheminée et des énergies durables.Preuve de la reconnaissance de son expertise, Cheminées Poujoulat vient d’être récompensée par un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 pour sa toute dernière solution unique sur le marché RÉNO VMC-GAZ.Au-delà de la performance énergétique, Cheminées Poujoulat a également à cœur de proposer des équipements personnalisables qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des bâtiments.À chaque projet de fumisterie ou problématique de chauffage correspond une solution de chauffage Poujoulat ! Tour d’horizon.Des solutions bas carbone pour la maison individuelleLa récupération et la distribution d’air chaud avec AIRWOODLa dernière version d’AIRWOOD avec un nouveau système d’appoint électrique breveté, BOOSTY, offre, pour la première fois, la possibilité de faire de l’énergie bois la seule source de chauffage principal. Le système AIRWOOD récupère l’air ambiant de la pièce de vie, puis réchauffe cet air dans le conduit échangeur et le redistribue dans toute la maison de façon homogène et efficace, par des bouches de soufflage. Lorsque l’appareil de chauffage au bois n’est plus alimenté, BOOSTY prend le relais.La gamme AIRWOOD permet de réaliser jusqu’à 25% d’économies sur la facture selon l’énergie de chauffage, comparée aux énergies fossiles (fi oul, gaz, électricité) et se décline en 2 solutions pour répondre à toutes les configurations : AIRWOOD Confort+ compatible avec tous les appareils de chauffage au bois en neuf et en rénovation : foyer fermé, poêle à bois bûches ou poêle à granulés, AIRWOOD Alliance en neuf pour les poêles à granulés et la VMC double-fl ux. La gamme est valorisable dans les calculs réglementaires grâce au TITRE V Système-Conduit échangeur.EFFICIENCE, le conduit de cheminée nouvelle générationPour répondre aux exigences thermiques actuelles et à venir, et accompagner les performances des appareils labellisés Flamme Verte, Cheminées Poujoulat a innové en développant EFFICIENCE, un conduit de cheminée triple paroi « nouvelle génération » isolé en laine de roche.Solution inédite sur le marché, EFFICIENCE optimise la circulation des flux en assurant l’amenée d’air nécessaire à la combustion et l’évacuation des fumées sur un même conduit.À l’intérieur de son conduit, EFFICIENCE possède une isolation de 20 mm en laine de roche haute densité et haute température. Grâce à cette isolation, EFFICIENCE peut réchauffer l’air prélevé à l’extérieur, nécessaire pour la combustion, et optimise ainsi le rendement de l’appareil de chauffage bois. L’isolant en laine de roche favorise également l’évacuation des fumées par tirage naturel.De plus, en prélevant l’air comburant dans la partie supérieure du conduit, EFFICIENCE évite de percer le mur où est installé le poêle pour aller chercher l’air. Grâce à cette propriété, EFFICIENCE est la solution idoine pour participer à l’étanchéité à l’air de la maison neuve mais également en rénovation lorsque l’installation ne permet pas de percement ou de dépassement de faîtage.EFFICIENCE offre ainsi une grande souplesse d’installation pour tout appareil de chauffage à bois, poêle à bois bûches, poêle à granulés, insert ou foyer fermé. Il peut être installé à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison et s’adapte à toutes les configurationsEFFICIENCE permet ainsi un positionnement sur le toit en fonction de l’emplacement de l’appareil sans avoir nécessairement à dépasser le faîtage (en principe, la loi prévoit un dépassement de 40 cm au-dessus de la ligne la plus haute de la toiture).PGI, un conduit spécifiquement développé pour les poêles à granulésLe système PGI a spécialement été développé par Cheminées Poujoulat pour l’installation des poêles à granulés. Le marché des poêles à granulés ne cessant de progresser, PGI rencontre un vif succès.Le système PGI est un conduit de fumée double paroi inox. Ce conduit haute technologie optimise la performance de l’appareil de chauffage et s’intègre parfaitement dans un habitat neuf ou existant.Sa technologie concentrique (deux tubes l’un dans l’autre) crée une lame d’air qui permet l’arrivée de l’air comburant et l’évacuation des fumées dans un même conduit.La gamme PGI offre une solution pour toutes les situations de raccordement du poêle. Le système peut être installé en conduit vertical ou horizontal, à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.Ce système a été conçu avec les plus grands fabricants de poêles européens pour s’adapter à tous les appareils à granulés et assurer un fonctionnement simple en toute sécurité.Opter pour ce système unique permet de réaliser jusqu’à 10% d’économies d’énergie, soit 200 à 400 kg de granulés de bois par an (selon les régions).Le plein d’accessoires pour la personnalisation des conduitsAutre marque de fabrique de Cheminées Poujoulat, l’esthétique et la personnalisation avec des conduits de cheminée et sorties de toit qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des maisons et à la décoration intérieure des pièces de vie.Pour répondre aux attentes des consommateurs en quête de personnalisation, Cheminées Poujoulat a déjà franchi une étape en permettant aux particuliers de personnaliser leur conduit de cheminée avec des couleurs (tous les RAL), des finitions (mate ou satinée), des colliers de raccordement colorés, un régulateur de tirage design (RÉGUL’ART), une pièce de départ pour une jonction parfaite et esthétique entre le conduit THERMINOX et la buse du poêle à bois (DÉCO’START).Dernière innovation en date, la collection d’habillages ventilés DESIGN’UP combine sécurité, récupération de calories, esthétique et facilité d’installation. DESIGN’UP a été spécialement conçu pour permettre au consommateur de monter lui-même l’habillage sur son conduit de raccordement existant sans démontage préalable par simple emboîtement, au gré de ses envies et des aménagements décoratifs de son intérieur.La gamme se décline en 9 couleurs avec DESIGN’UP COLOR et en 3 décors avec DESIGN’UP DÉCO, pour satisfaire toutes les envies. Et pour un effet encore plus prononcé, ces nouveaux habillages ventilés se combinent avec des plaques de finition murales.La qualité de l’air avec VENTÉLIAAvec l’entrée en vigueur de la RE2020 depuis le 1er janvier 2022, la ventilation est devenue un élément-clé pour assurer le confort thermique été comme hiver ainsi qu’une bonne qualité de l’air intérieur.La sortie de toit spéciale ventilation VENTÉLIA se distingue par ses performances aérauliques exceptionnelles de 4 Pa qui favorisent la qualité de l’air intérieur Solution universelle, elle peut être raccordée à une VMC, une hotte de cuisine, un chauffe-eau thermodynamique, un sèche-linge...Disponible dans plusieurs fi nitions pour s’adapter à tous les types de toits et de pentes (tuiles, ardoises, toit terrasse, bac acier et toitures ondulées), VENTÉLIA s’intègre aisément dans son décor et s’installe avec la plus grande simplicité.Design d’extérieur : l’intégration parfaite des pompes à chaleur et climatisationOUTSTEEL : la solution de personnalisation des unités extérieures de pompes à chaleur et climatisationAvec sa nouvelle marque OUTSTEEL, lancée en mai 2021, Cheminées Poujoulat a étendu son terrain de jeu au marché de la pompe à chaleur et de la climatisation, plus précisément à son habillage et à sa protection.Reconnue depuis 70 ans pour son savoir-faire dans les conduits de fumée et sorties de toit métalliques, l’entreprise a mis à profit ses compétences pour proposer des solutions innovantes avec une nouvelle gamme complète de caches pompe à chaleur et climatisation en acier galvanisé, afin de protéger et dissimuler de manière esthétique ces unités techniques extérieures.Cache intégral, partiel ou simple « casquette », le produit s’ajuste à chaque modèle de pompe à chaleur ou climatisation, quel que soit le fabricant.Déjà composée de 5 modèles (Brousse, Bubbles, Colors, Cap et Cover), la gamme s’enrichit d’un tout nouveau design « Vénitian » lancé en septembre 2022.Des systèmes de raccordement pour la chaudière biomasse en maison individuelle et logement collectifDUALIS EI : une solution adaptée à tous types de chaudières à granulés étanchesParticulièrement adapté pour le remplacement de chaudière fioul, DUALIS EI est un conduit concentrique en inox polyvalent associant l’amenée d’air comburant et l’évacuation de fumée des chaudières à granulés étanches.Équipé de joints, l’assemblage se fait par emboîtement sécurisé par un collier de jonction entre chaque élément. Simple à mettre en œuvre, il s’intègre dans l’habitat neuf comme dans l’existant.Sous avis technique, le système a fait l’objet d’une série d’essais fonctionnels pour valider toute la connectique en fonction des différentes marques de chaudières étanches sous avis technique proposées sur le marché. Il optimise le rendement des chaudières basse température ou à condensation.THERMINOX pour les chaudières à bois bûches et granulés de boisTHERMINOX est un conduit double paroi isolé polycombustible adapté à tous les appareils de chauffage bois bûches ou granulés.À la fois performant et esthétique, le conduit de fumée THERMINOX convient aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur des bâtiments, en maison individuelle et logements collectifs, en création comme en rénovation.Côté performance énergétique, THERMINOX garantit un fonctionnement optimal en toute sécurité, optimise le rendement de l’appareil de chauffage et réduit ainsi la consommation d’énergie. Conçu pour la traversée des murs et des planchers, il permet tous les types de montages.Les équipements pour le raccordement en habitat collectif3CE THERMO-D pour le raccordement des chauffe-eaux thermodynamiques dans le logement collectifParfaitement adaptés à la RE2020, les chauffe-eaux thermodynamiques sont en plein essor. Cet équipement destiné à produire de l’eau chaude sanitaire grâce à une pompe à chaleur complétée par une résistance électrique d’appoint permet de réduire jusqu’à 3 fois la consommation électrique en comparaison d’un chauffe-eau électrique classique.Pour permettre leur raccordement, Cheminées Poujoulat a développé le système concentrique étanche 3CE THERMO-D sous ATEx spécialement adapté aux immeubles de logements.Cette solution, rapide et facile à installer, assure l’amenée et l’évacuation d’air et optimise les performances de 1 à 6 appareils.3CE P Multi + Intérieur, le conduit collectif pour le raccordement des chaudières gaz individuelles étanchesLe 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR est un conduit concentrique collectif permettant l’amenée d’air et l’évacuation des produits de combustion de 2 à 20 chaudières gaz individuelles étanches. Ce système allie performance, sécurité (étanchéité du système, résistance au feu et aux condensations) et installation rapide (simple emboîtement).L’étanchéité du système, assurée par des joints à lèvres, permet l’évacuation des fumées en légère pression, ce qui réduit considérablement l’encombrement du conduit (plus de 50%).Le conduit collectif est installé à l’intérieur des bâtiments, dans une gaine technique générale, regroupant également les autres réseaux.Le 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR peut être équipé de deux terminaux verticaux différents : un terminal circulaire ou une sortie de toit, assurant ainsi une finition soignée et personnalisée en toiture.Les chaudières compatibles sont de type C4p, équipées d’un clapet antiretour sur le circuit air-fumée.RÉNO VMC-GAZ : pour le remplacement d’un appareil VMC-Gaz par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifsLauréat bronze d’un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 dans la catégorie « Génie climatique » et récompensé par une mention spéciale dans la catégorie transversale « Bien Vivre dans la Ville en 2050 », RÉNO VMC-GAZ est la dernière innovation signée Cheminées Poujoulat.Ce système, unique en son genre à ce jour, permet de remplacer un appareil VMCGaz peu performant par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifs, en vue de réaliser des économies d’énergie.Il est constitué de conduits de fumée individuels en acier inoxydable et d’un terminal monté en toiture sur chaque colonne d’évacuation pour évacuer les produits de combustion et fournir l’extraction d’air nécessaire à la ventilation des logements. RÉNO VMC-GAZ est une solution brevetée (validation d’ATEx en cours). Elle sera disponible à partir de fi n 2022.Cette innovation vient compléter l’éventail de solutions permettant la rénovation et l’adaptation des conduits collectifs et individuels, qu’il s’agisse de l’évacuation des produits de combustion ou de la ventilation (AIRFLUE RÉNOVATION, RÉNOSHUNT, 3CE P MULTI+).RÉNOSHUNT pour la rénovation des conduits Shunt ou AlsaceLa solution RÉNOSHUNT présente de nombreux avantages pour la rénovation du système de chauffage dans le bâti ancien en permettant d’installer facilement, rapidement et en toute sécurité, des chaudières à condensation sur les conduits de fumée existants.Ce conduit collectif concentrique, réalisé grâce à la mise en œuvre d’un tubage dans le conduit de fumée existant, permet la rénovation et la réutilisation de conduits Shunt, lorsque ceux-ci n’assurent que l’évacuation des fumées. Jusqu’à 6 chaudières gaz à condensation peuvent être raccordées. L’air comburant circule, depuis l’extérieur, dans l’espace annulaire résiduel.Le tubage permet de canaliser les fumées vers l’extérieur, en préservant le conduit existant des condensats auxquels il ne résisterait pas. Fabriqué en acier inoxydable, RÉNOSHUNT répond à la réglementation incendie dans les immeubles de logements collectifs.Le système RÉNOSHUNT est facile à mettre en œuvre et, de ce fait, particulièrement adapté à une rénovation aux délais serrés. Le système mis au point par Cheminées Poujoulat limite les travaux par la réutilisation du conduit existant.L’action se fait par un simple tubage, réalisé essentiellement depuis la toiture, limitant de manière considérable l’intervention dans les logements.DUALIS RENODENS : une solution de rénovation pour individualiser l’évacuation des fumées en logements collectifsPour un meilleur confort thermique, des économies et un moindre impact environnemental, de plus en plus de chaudières gaz, souvent vieillissantes, doivent être remplacées par des chaudières gaz à condensation.Offre alternative à sa solution collective RENOSHUNT, le dernier né de la famille DUALIS, RENODENS est une nouvelle solution de rénovation individuelle des conduits collectifs maçonnés existants de type Shunt ou Alsace.Ce système, qui permet une évacuation individualisée des fumées pour chaque chaudière gaz à condensation, est performant et simple à mettre en œuvre grâce au « plus » Cheminées Poujoulat : le petit diamètre de son flexible en polypropylène (Ø 50 cm). Conscient que la place disponible dans un conduit maçonné de type SHUNT ou ALSACE est assez limitée, Cheminées Poujoulat a privilégié un diamètre étroit. Une différence notable en comparaison des autres flexibles disponibles sur le marché, plus gros.Ainsi, grâce à ses tubages individuels qui canalisent les fumées vers l’extérieur, DUALIS RENODENS permet à chaque chaudière gaz à condensation de fonctionner de façon indépendante. L’air comburant circule alors, depuis l’extérieur, dans l’espace résiduel. Une solution de plus en plus plébiscitée par les bailleurs sociaux notamment, pour supprimer toute interaction entre les chaudières grâce au circuit de combustions séparé.Le conduit de fumée flexible DUALIS RENODENS offre la possibilité de raccorder jusqu’à 6 chaudières individuelles gaz à condensation.Côté pratique, l’installation de DUALIS RENODENS se fait par un simple tubage réalisé essentiellement depuis la toiture. Très rapide, elle limite fortement l’intervention dans les logements et donc la gêne occasionnée auprès des occupants.Les conduits d’évacuation des produits de combustion éligibles à l’aide financière des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un dispositif mis en place par l’État. Il oblige les fournisseurs d’énergie (Engie, EDF, Total, etc.) à inciter leurs clients à réaliser des travaux de rénovation énergétique de manière à réduire leurs dépenses énergétiques.Plus concrètement, les CEE se traduisent sous forme de primes qui permettent de réduire le montant des travaux.Cette prime est notamment octroyée pour remplacer, dans un bâtiment résidentiel collectif, un conduit d’évacuation des produits de combustion « incompatible avec des chaudières individuelles au gaz à condensation ». Il est en effet difficile de remplacer une chaudière ancienne par une à condensation si le conduit de fumée n’est pas adapté.Elle relève de la fiche d’opération standardisée CEE « BAR-TH-163 » (Conduit d’évacuation des produits de combustion). Plusieurs familles de conduits peuvent bénéficier de l’aide des CEE, selon certains critères :Dans le cas de la mise en place d’un conduit individuel, sa longueur doit être supérieure ou égale à 10 mètres ;Dans le cas de la mise en place d’un conduit collectif, ce dernier remplace un ou plusieurs conduits de fumée collectifs de type Shunt, Alsace, alvéole technique gaz pour chaudières non étanches, ou remplace des conduits collectifs pour chaudières étanches à tirage naturel (type 3CE).
Il y a 2 ans et 231 jours

A Nice, face à l'explosion de sa facture de gaz, une copropriété coupe le chauffage

Entre le campus universitaire Valrose et la colline résidentielle de Cimiez, le Parc Lubonis, ancienne cité HLM pour enseignants construite dans les années 50, est un ensemble propret d'une centaine d'appartements et cinq villas individuelles.Dans ces logements, certains avec terrasse et vue mer, la vie coulait tranquillement... jusqu'à la crise énergétique.L'an dernier, d'octobre à mai, avec le fournisseur d'énergie russe Gazprom, la facture de gaz pour la copropriété était montée à 89.100 euros ; mais les devis, consultés par l'AFP, ont explosé pour cette année, entre 684.000 euros pour SEFE Energy (NDLR: ex-filiale allemande de Gazprom) et un million d'euros pour TotalEnergies, juste pour faire fonctionner le chauffage central par le sol sur ces huit mois de 2022-2023."L'an dernier j'ai payé 150 euros par mois pour le chauffage, cette année j'aurais dû débourser plus de 1.000 euros par mois, c'est tout simplement impossible", a confié Philippe Lorenzi, 70 ans, ingénieur à la retraite, qui occupe un T6 avec son épouse: "La seule solution était de couper le chauffage".Et c'est cette proposition que les quelque 95 copropriétaires ont votée mardi soir, en assemblée générale. Plus exactement, ils ont décidé de ne pas allumer le chauffage au 15 octobre, comme prévu initialement, et ce jusqu'en janvier et une prochaine assemblée générale."Nous aurons alors de nouveaux devis et des informations sur le bouclier tarifaire auquel nous avons droit", a ajouté M. Lorenzi.Saluée par des applaudissements, cette décision est "un soulagement", indiquait à la sortie de la réunion Sébastien, en souhaitant rester anonyme: "Accepter des devis si élevés aurait mis en danger la copropriété, trop de gens n'avaient tout simplement pas les moyens de payer"."Soulagé temporairement", Arthur, la trentaine, reste "inquiet", car sa compagne attend leur premier bébé pour décembre: "Même si nous avons acheté quelques radiateurs électriques d'appoint, j'espère qu'il ne fera pas trop froid"."Passoire énergétique"Si la note de gaz flambe, c'est aussi, explique Camille Daubeze, à la tête de Forimmo, le syndic de copropriété, parce que le système de chauffage par le sol est ancien et que la résidence est "une passoire énergétique"."Entre la chaudière centrale et les appartements, la déperdition de chaleur atteint 40%", explique-t-elle: "On pourrait envisager d'installer une pompe à chaleur ou des panneaux solaires, mais le coût est élevé, malgré les aides, et cela prendra du temps".Alors que les logements sont équipés de chauffe-eau individuels pour les sanitaires, certains disposent aussi de climatisations réversibles. Les autres vont devoir se tourner vers "le système D", explique Florence, la quarantaine, qui a acheté deux chauffages à bain d'huile mais s'inquiète pour ses deux adolescentes: "Dans quelles conditions vont-elles faire leurs devoirs ?"Hervé Maestri-Pieri loge ses parents de 90 et 85 ans dans son appartement de 80 m2: "Si on allumait le chauffage, ma facture de gaz serait passée de 80 à 500 ou 600 euros. Comment faire ?" s'interroge-t-il, estimant que "l'on va peut-être vers un arrêt définitif de la chaudière centrale et des solutions individuelles".Dans un courrier à la Première ministre Elisabeth Borne, le député LR niçois Eric Ciotti a dénoncé l'exclusion de certaines copropriétés du bouclier tarifaire. La mairie de Nice a elle indiqué à l'AFP que les services de la métropole en charge du guichet de la rénovation énergétique "ont pris contact avec la copropriété dès septembre"."Quelques mois sans chauffage, on va bien survivre", souriait une copropriétaire retraitée, souhaitant rester anonyme: "Il y a des choses bien plus graves, des gens à la rue et une menace de guerre nucléaire".
Il y a 2 ans et 232 jours

Interclima 2022 voit le triomphe des solutions thermodynamiques

Pompes à chaleur, chauffe-eaux thermodynamiques, mini-DRV et DRV, les industriels oublient presque leurs chaudières en faveur de la thermodynamique en maison individuelle et en tertiaire.
Il y a 2 ans et 251 jours

Diagnostics de performance énergétique : UFC-Que Choisir dénonce un grand n’importe quoi, encore et toujours

Alors que la pertinence du DPE est plus que jamais indispensable compte tenu des conséquences d’une qualification du logement en tant que passoire thermique, l’UFC-Que Choisir, sur la base de l’analyse de 34 diagnostics réalisés dans 7 maisons situées dans différentes régions de France (1), demande au Gouvernement de revoir de fond en comble le processus de certification des professionnels du diagnostic, et que l’opposabilité du DPE soit étendue aux recommandations en matière de travaux à mener.Jusqu'à 3 classes d'écart pour un même bienAlors qu’un consommateur souhaitant réaliser un DPE de son logement dans le cadre d’une vente ou de la location d’un bien pourrait logiquement considérer que le choix du diagnostiqueur n’affectera pas sa classification, la réalité du terrain met en évidence de stupéfiants écarts. En effet, parmi les 7 maisons qui ont fait l’objet de nombreux diagnostics (entre 4 et 5 chacune), 6 d’entre elles ne se sont pas vues reconnaître la même classe énergétique, avec même une maison pour laquelle la classe attribuée va de B à E alors qu’elle est basse consommation !Cette situation pourrait prêter à sourire si la détermination de la classe du DPE n’emportait pas de conséquences si importantes sur la valorisation du bien immobilier, ou encore sur l’estimation de consommation d’énergie et donc des factures, qui pour une maison va même du simple au plus du double (+226%). Pire, avec l’interdiction de vendre ou louer des biens immobiliers énergivores qui interviendra, progressivement, à partir de l’année prochaine pour les plus énergivores, les conséquences d’un classement erroné s’avéreront encore plus préjudiciables.Des recommandations de travaux d'économies farfeluesLa réglementation impose aux diagnostiqueurs de faire figurer sur le DPE des recommandations sur des travaux permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des logements ou de limiter les émissions de gaz à effets de serre. Or, certains conseils sont tout simplement ahurissants : un installateur a ainsi recommandé la pose d’un chauffe-eau solaire alors que la maison en disposait déjà. De même, les estimations de travaux jugés essentiels pour une même maison varient d’un peu plus de 3.000 euros à 10 fois plus pour un autre diagnostiqueur.Comment s’étonner de cette situation alors même que les professionnels du diagnostic sont incapables de tous s’accorder sur la principale source de déperdition de chaleur des logements ? Effectivement, pour un même bien, le DPE d’un diagnostiqueur indique que les murs pèsent pour 49% dans la déperdition de chaleur du logement, quand celui de l’un de ses concurrents indique qu’ils ne pèsent que pour 19%.Les pouvoirs publics continuent de cautionner ces professionnelsLes professionnels contactés sont tous présents sur un site gouvernemental (2) recensant les diagnostiqueurs certifiés. Autrement dit, les pouvoirs publics qui cautionnent cette situation ont une lourde responsabilité sur le sentiment légitime de défiance existant à l’égard des DPE.La nouvelle enquête d'UFC-Que Choisir révèle que la certification n’est en rien un gage de qualité, ce qui démontre un défaut du cadre de certification mais aussi dans les contrôles de qualité des prestations réalisées par les diagnostiqueurs.Il convient de souligner que la discordance a pu être rencontrée aussi bien en ayant recours à des réseaux qu’à des indépendants… Les consommateurs sont donc aujourd’hui largement démunis pour prendre attache en toute confiance avec un diagnostiqueur.Attachée à faire du DPE un outil éclairant utilement les propriétaires sur les travaux à entreprendre, et assurant aux futurs acquéreurs ou locataires de disposer d’une information fiable sur la performance énergétique du bien immobilier, l’UFC-Que Choisir demande :De rendre opposable aux diagnostiqueurs les allégations du DPE sur les travaux recommandésDe revoir en profondeur le système de certification pour assurer aux consommateurs que le recours à un professionnel certifié est réellement gage de qualité. Notes (1) Résultats complets de l’enquête disponibles dans le numéro 617 d’octobre du magazine Que Choisir, actuellement en kiosques. (2) http://diagnostiqueurs.din.developpement-durable.gouv.fr/index.action
Il y a 2 ans et 253 jours

Nouveau design, nouvelles spécificités; La nouvelle série C

Nouveautés 2022 Nouveaux chauffe-eaux instantanés électriques compacts de la série C Nouveau design, nouvelles spécificités  Les chauffe-eaux instantanés électriques compacts de la série C de CLAGE permettent une alimentation en eau chaude rapide et efficiente de la cuisine. Ils sont montés directement sous l’évier de cuisine et assurent la production d´eau chaude en fonction du besoin. […]
Il y a 2 ans et 261 jours

Une nouvelle pompe à chaleur air/eau Daikin pour préparer l'hiver sans énergie fossile

Cette gamme présente la particularité d'être compacte, performante et silencieuse.Venant remplacer la gamme Daikin Altherma M en taille 5 et 7, cette solution est idéale pour les projets de construction neuve (notamment pour les petites tailles) comme pour les programmes de rénovation lors du remplacement/relève des chaudières non condensation (gaz ou fioul) et le remplacement d'une ancienne PAC Air/Eau Monobloc.Groupe Monobloc tout en unLe groupe extérieur de la nouvelle gamme Daikin Altherma 3 M disponible de la taille 4 à 8 dispose d'une grille de ventilation avec un habillage blanc.La pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Moyenne Température à 55°C est disponible en chauffage seul ou en version réversible (chauffage et rafraîchissement), uniquement en version monophasée. La gamme dispose aussi d'un appoint électrique 3kW integré de série.Elle peut être connectée à des radiateurs basse et moyenne température, à un plancher chauffant ou chauffant/rafraîchissant (en cas de solution réversible) ou à des ventilo-convecteurs (qui fonctionnent en chauffage et en rafraîchissement).Tous les composants nécessaires au fonctionnement de ce système sont intégrés dans le groupe extérieur, libérant l'espace intérieur de toute installation, à l'exception d'un ballon d'eau chaude sanitaire ou d'un chauffe-eau thermodynamique ou solaire si cette option est retenue.Daikin offre la possibilité d'installer le groupe extérieur en-dessous d'une fenêtre pour gagner encore davantage en discrétion. Grâce à son monoventilateur dissimulé et ses couleurs sobres, l'appareil se fond aisément dans le décor, et se fait également oublier sur le plan acoustique avec une pression sonore à partir de 36 dB(A) à 5 m.Compact et discret, il présente aussi l'avantage de faciliter les opérations de maintenance des installateurs grâce à l'intégration d'une plaque rotative sur le devant du groupe afin de simplifier l'accès à la platine électronique.Réponds aux objectifs de neutralité carboneEn fonctionnant en mode chauffage l'hiver comme en mode rafraîchissement l'été, la nouvelle série de la gamme Daikin Altherma 3 M est proposée avec le label énergétique allant jusqu'à A+++ (fonctionnement à 35°C). Le confort est aussi assuré en hiver, avec une température de sortie d'eau à 55°C jusqu'à des températures extérieures de -15°C, et un fonctionnement garanti jusqu'à -25°C.Le système fonctionne au réfrigérant R-32, fluide ayant un potentiel de réchauffement planétaire 3 fois plus faible que le R-410a (ancien fluide équipant les PAC Daikin Altherma) et favorisant la décarbonisation de nos équipements de chauffage. De plus, le R-32 permet également de réduire la quantité de fluide nécessaire au fonctionnement du système, comparativement au R-410a.De tels atouts permettent à la gamme Daikin Altherma 3 M de correspondre en tous points aux exigences de la Règlementation Environnementale 2020 pour favoriser les constructions bas carbone. De plus, le système est éligible aux aides en faveur de la rénovation énergétique, qui sont cumulables et fonction des revenus des foyers (Ma Prime Renov' – CEE – des aides régionales…).Contrôle et connectivitéComme pour l'ensemble de sa gamme de pompes à chaleur air/eau Daikin Altherma de 3 ème génération, la solution monobloc bénéficie des mêmes avantages grâce à sa connectivité au Cloud Résidentiel Daikin. Grâce à une carte WLAN (livrée de série) et une connexion sans fil sécurisée, l'utilisateur final à un accès simplifié à différents services connectés.Il peut aisément piloter sa pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Monobloc depuis son smartphone ou sa tablette, à domicile ou à distance, au moyen de l'application « Onecta ». Elle permet de faire fonctionner le système de chauffage, de définir des programmations, de commander les températures en temps réel et de suivre les consommations.Un des services connectés permet aussi le pilotage par la voix via les assistants vocaux « Amazon Alexa » et « Google Assistant » grâce à des consignes claires telles que « OK Google, allume la pompe à chaleur ».Daikin s'est associé avec Somfy, Niko et Sowee afin de renforcer son eco-système de maison connectée. Le contrôle et le pilotage du système de chauffage (marche/arrêt – fonction mode boost ECS…) s'effectuent très facilement.Avec l'achat de la PAC Daikin Altherma 3 M, le particulier est invité à s'inscrire sur la plateforme standbyme.daikin.fr (http://standbyme.daikin.fr/), développée par Daikin, pour lui offrir la possibilité de souscrire à la garantie 10 ans pièces.L'installateur peut, quant à lui, souscrire à un nouveau service : DCS Residential. Une fois l'installation du client utilisateur reliée au cloud résidentiel Daikin et l'enregistrement de l'unité sur Stand By Me, l'installateur peut, par la suite modifier les paramètres à distance (fonction Marche/Arrêt, activation du mode boost ou alors réglage de la température de sortie d'eau).A l'intérieur du logement, la télécommande design « Madoka » (disponible en blanc, gris ou noir) se fixera facilement et discrètement au mur (85 x 85 mm) et permettra de contrôler un large nombre de fonctionnalités.
Il y a 2 ans et 265 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 282 jours

DIY : système de douche low-tech à partir du recyclage d’eau

Larry Schwandes est américain. Il a construit une douche extérieure simple et peu coûteuse qui peut fonctionner sur ou hors réseau. Pour plus de confort, il y a ajouté un chauffe-eau solaire. Il nous explique en détail de cette réalisation. [Traduit de l’auteur] Si vous récupérez l’eau de pluie , il existe plusieurs façons d’utiliser […]
Il y a 2 ans et 300 jours

Batura, nouvelle climatisation réversible, silencieuse et connectée by Sauter

Batura, la climatisation réversible pour un confort optimal en toutes saisonsLa climatisation réversible Batura est une installation 2 en 1 qui permet de profiter d’un confort thermique toute l’année, tout en réalisant des économies d’énergie. Batura offre à la fois une fonction efficace de rafraichissement l’été et de chauffage l’hiver. La température de la maison est ainsi régulée, quelle que soit la saison.5 modes sont disponibles pour s’adapter à toutes les saisons :Mode automatiqueMode rafraichissementMode déshumidificationMode ventilationMode chauffage En cas de forte variation de température, la fonction « Boost » permet de rafraichir ou réchauffer rapidement la pièce, avec un mode de mise en marche manuelle. Batura offre aussi une solution efficace contre l’humidité qui reste une préoccupation, notamment dans les chambres, pour la qualité de l’air et un intérieur sain.Batura, la climatisation "Multi-split" pour équiper jusqu'à 4 piècesBatura est une climatisation fonctionnant grâce à une pompe à chaleur, qui se compose d’une unité extérieure et d’une ou plusieurs unités intérieures qui sont réparties dans les différentes pièces du logement.Batura peut climatiser jusqu’à 4 pièces de la maison. Offrant d’excellentes performances, elle permet donc de moduler et de maîtriser selon ses besoins la température des différentes pièces de la maison.Batura, la climatisation connectéeLa climatisation Batura peut être pilotée à distance via l’application Sauter Cozytouch®.Cette application, permet de régler à distance ses équipements connectés Sauter : chauffage, radiateur sèche-serviettes, chauffe-eau, ventalition, et maintenant climatisation.Pour la climatisation, la mise en place de cette fonction nécessite l’achat du « PACK CLIM COZYTOUCH® » comprenant un Hub et une Clé Cozytouch® à brancher sur l’unité de climatisation intérieure.Avec le système connecté Cozytouch®, il est possible de :sélectionner le mode de fonctionnement de sa climatisation,visualiser et choisir la température de la pièce,régler la vitesse de ventilation,régler l’orientation des volets,programmer des modes sur des plages horaires pré-définies.Batura, la climatisation silencieuse, peu énergivore, à faible impact environnementalLa capacité à être silencieuse est un critère de choix important pour une climatisation. Le mode silence de Batura offre un niveau sonore particulièrement bas, de seulement 20 dB(A) pour les unités intérieures.Batura consomme peu d’énergie : classe énergétique A++ en mode froid et A+ en mode chaud (en mono-split) et A+++ en mode froid et A++ en mode chaud (en multi-split). La « fonction éco » réduit la consommation d’électricité avec un réglage ajusté de la température de la pièce. La technologie « Inverter » quant à elle, permet une régulation efficace des moteurs et limite les dépenses énergétiques en ajustant la puissance nécessaire en fonction de la température programmée réduisant ainsi les variations de température.Soucieux des conséquences environnementales, Batura utilise le fluide frigorigène R32, réfrigérant plus respectueux de l’environnement. Le fluide R32 garantit une meilleure efficacité énergétique et un impact environnemental limité.
Il y a 2 ans et 352 jours

Atlantic double sa production de chauffe-eaux et glisse vers le thermodynamique

L’usine historique Atlantic de la Roche-sur-Yon subit un programme de modernisation et d’extension
Il y a 3 ans et 27 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 3 ans et 28 jours

Les PAC aérothermiques confirment leur domination en 2021

Cette progression est notamment due à la dynamique du marché des PAC air/eau qui croit fortement (+ 48,6%) pour 253.140 unités. Derrière les PAC air/air monosplits, les PAC air/eau deviennent donc le deuxième type de PAC le plus vendu en France. Les aides publiques comme Coup de pouce chauffage et MaPrimeRenov', ainsi que le remplacement des équipements installés il y a une quinzaine d'années, ont porté l'activité en 2021. De son côté, le marché des PAC air/air reste le premier pour les systèmes de chauffage individuel toutes technologies confondues, bien qu'en 2021 les ventes n'aient augmenté que de 3,9% (758.270 unités). Les acteurs ont observé un recul des ventes en été, rappelant que, sur ce segment, les achats restent très dépendants des pics de chaleur. Enfin, les ventes de chauffe-eau thermodynamiques enregistrent également une très bonne année (+ 40%) avec 153.300 unités écoulées et cela grâce notamment aux installations faites dans les logements neufs dont les mises en chantier sont reparties à la hausse en 2021.Avec 3.220 unités vendues en 2021, le marché des pompes à chaleur géothermiques est certes en hausse (+7,2%), mais il reste en deçà de son niveau de pré-crise sanitaire de 2019 (3.475 unités). Ces équipements sont relativement chers à l'achat, notamment comparés à leurs équivalents aérothermiques, mais surtout ils sont mal connus du grand public. La mise en place de Coup de pouce chauffage, proposant une aide entre 2.500 et 4.000 euros, n'a pas permis au secteur de rebondir.Retrouvez l'intégralité de l'étude ici.
Il y a 3 ans et 49 jours

Plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR, une hausse de près de 50% depuis 2019

En cette période de crise énergétique et d’incertitude quant aux approvisionnements, il ressort du baromètre que plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR (37%). Un chiffre en augmentation de presque 50% par rapport à 2019 (puisque 25% l’envisageaient il y a 3 ans) et qui fait échos aux 90% des Français qui constatent une augmentation de leur facture d’énergie depuis 12 mois et aux 77% qui jugent que des équipements EnR pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude peut avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat.Face à la crise, plus d’1 français sur 3 envisagent de s’équiper en EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité de leur foyer 44% des Français sont équipés d’au moins une solution EnR dans leur logement (= 2021)Les solutions EnR les plus installées : Les solutions bois : insert (16%), poêle (15%)Le chauffe-eau thermodynamique (13%)Les pompes à chaleur (11%) 77% jugent que les équipements EnR peuvent avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat à l’usage. 87% estiment cependant que les EnR sont chères à l’achat. C'est un investissement.4 Français sur 5 estiment que la transition énergétique du pays passe par un mix-énergétique associant EnR et énergies conventionnelles (nucléaire, gaz…) 95% font confiance à au moins un des équipements EnR pour la production de leur chauffage, eau chaude et électricité Les français considèrent que les énergies renouvelables peuvent assurer la transition énergétique de leur logement4 Français sur 5 : Permettent de se sentir bien chez soi (82%)Sont respectueuses de l’environnement (79%)3 Français sur 4 estiment que les EnR : Sont incontournables pour améliorer la performance énergétique de l’habitat (75%) 60% estiment néanmoins que les EnR ne fonctionnent pas toute l’année L’écosystème de la rénovation énergétique inspire de plus en plus confiance aux français qui reclament une simplification des dispositifs 69% ont confiance dans les installateurs (+4 points v. 2021)79% pensent qu'un label ou une qualification est une marque de confiance (+2 points v. 2021)76% considèrent la mention RGE comme de confiance (+1 point v. 2021)71% ont confiance dans un installateur près de chez eux (+1 point v. 2021)47% réclament une simplification des dispositifs d’incitation et d’aide
Il y a 3 ans et 49 jours

37% des français envisagent d’équiper leur logement en EnR, une hausse de près de 50% depuis 2019

En cette période de crise énergétique et d’incertitude quant aux approvisionnements, il ressort du baromètre que plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR (37%). Un chiffre en augmentation de presque 50% par rapport à 2019 (puisque 25% l’envisageaient il y a 3 ans) et qui fait échos aux 90% des Français qui constatent une augmentation de leur facture d’énergie depuis 12 mois et aux 77% qui jugent que des équipements EnR pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude peut avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat.Face à la crise, plus d’1 français sur 3 envisagent de s’équiper en EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité de leur foyer 44% des Français sont équipés d’au moins une solution EnR dans leur logement (= 2021)Les solutions EnR les plus installées : Les solutions bois : insert (16%), poêle (15%)Le chauffe-eau thermodynamique (13%)Les pompes à chaleur (11%) 77% jugent que les équipements EnR peuvent avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat à l’usage. 87% estiment cependant que les EnR sont chères à l’achat. C'est un investissement.4 Français sur 5 estiment que la transition énergétique du pays passe par un mix-énergétique associant EnR et énergies conventionnelles (nucléaire, gaz…) 95% font confiance à au moins un des équipements EnR pour la production de leur chauffage, eau chaude et électricité Les français considèrent que les énergies renouvelables peuvent assurer la transition énergétique de leur logement4 Français sur 5 : Permettent de se sentir bien chez soi (82%)Sont respectueuses de l’environnement (79%)3 Français sur 4 estiment que les EnR : Sont incontournables pour améliorer la performance énergétique de l’habitat (75%) 60% estiment néanmoins que les EnR ne fonctionnent pas toute l’année L’écosystème de la rénovation énergétique inspire de plus en plus confiance aux français qui reclament une simplification des dispositifs 69% ont confiance dans les installateurs (+4 points v. 2021)79% pensent qu'un label ou une qualification est une marque de confiance (+2 points v. 2021)76% considèrent la mention RGE comme de confiance (+1 point v. 2021)71% ont confiance dans un installateur près de chez eux (+1 point v. 2021)47% réclament une simplification des dispositifs d’incitation et d’aide
Il y a 3 ans et 55 jours

Nouveau DPE : les radiateurs et chauffe-eau électriques solutions optimales pour un logement bas carbone selon le Gifam

Solutions bas carbone par excellence, les radiateurs électriques de dernière génération connectés et dotés de dispositifs de pilotage intelligent constituent l’une des meilleures options de chauffage disponibles sur le marché, tant en termes de contribution carbone, de coûts d’installation, de fonctionnement, que de confort.Le Gifam, le groupement des marques d’appareils pour la maison et de solutions de thermique électrique, salue cette évolution qui permet aux consommateurs de disposer d’un classement plus représentatif de son logement en matière d’efficacité énergétique et qui lui donne les moyens d’agir concrètement sur celui-ci. En outre, les nouveaux critères pris en compte dans le calcul du DPE mettent en lumière les avantages des radiateurs et chauffe-eau électriques dans le cadre des rénovations thermiques pour des logements bas carbone.L’estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE, allant de A à G, apporte une information très concrète sur les performances environnementales du logement. Deux critères concomitants sont maintenant évalués : le critère énergétique, pour connaître la consommation d’énergie, qui prend en compte l’isolation, le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et la ventilation, et le critère climat pour connaître la quantité de gaz à effet de serre émise par le logement.« Le nouveau DPE permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques. Il incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de solutions peu émettrices de CO2, comme les radiateurs électriques. » explique Éric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Obligatoire lors d’une vente ou d’une mise en location du logement, le nouveau DPE encourage les propriétaires à engager des travaux de rénovation afin d’afficher une meilleure classe et de rendre leur bien plus attractif. En l’absence de travaux après le calcul de leur DPE, les propriétaires des logements classés F et G auront l’obligation de réaliser un audit énergétique visant à identifier le coût de la rénovation énergétique et les postes de rénovations pour faire passer le logement d’une catégorie F ou G à B. Changer ses radiateurs électriques pour des modèles de nouvelle génération s’avère être une bonne option pour améliorer le confort et la performance du logement. En outre, les logements classés G ne pourront plus être mis à la location d’ici 2025, ceux classés F en 2028 et ceux classés E en 2034.Le Diagnostic de Performance Energétique est aussi un formidable outil pour les propriétaires occupants. Il fournit les consommations d’énergie annuelles ainsi que des recommandations pour mieux les maitriser.L’allié bas carboneL’introduction de l’incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE, conforte le radiateur électrique comme une solution efficace pour contribuer à réduire les consommations d’énergie et les émissions de CO2, puisque, pour rappel, les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93% en France. Les chauffe-eau thermodynamiques permettent quant à eux de réduire de 80% la consommation d’électricité pour la production d’eau chaude sanitaire.Aujourd’hui, 1/3 des logements sont équipés de radiateurs électriques, représentant un total de 70 millions d’appareils dont 14 millions à rénover. Dans ce cadre, les solutions de chauffage électrique sont économiques, écologiques et durables. De plus, elles sont faciles à installer, ne nécessitent pas de maintenance contraignante à l’usage pour le consommateur, sont réparables et recyclables.L’allié du confortCouplé à des travaux d’isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années. Faciles d’utilisation, les appareils de chauffage électriques s’adaptent aux besoins réels des occupants avec une régulation de la température pièce par pièce, la détection de présence ou de fenêtre ouverte… Selon l’étude Gifam Insights menée en 2021, 6 propriétaires de logements chauffés à l’électricité sur 10 souhaitent s’équiper d’un système de chauffage connecté.Les chauffe-eau programmables appliquent également les consignes qui leur ont été données tout au long de la journée, et en fonction des jours de la semaine. Ainsi, ils ne chauffent que la quantité d’eau nécessaire au moment opportun pour maximiser le confort de tous.L’allié de la maitrise du budgetEn matière de chauffage, l’intégration de nouvelles technologies permet des économies d’énergie conséquentes : lors du remplacement d’un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d’énergie sont de l’ordre de 30%, en fonction de l’usage et des caractéristiques de l’appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d’autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et ainsi de réduire sa facture d’électricité.[1]Après la refonte des coefficients en novembre dernier, les propriétaires de logements construits avant 1975 ont jusqu’au 30 avril pour demander la réédition de leur DPE réalisé entre le 1er juillet et le 31 octobre 2021.
Il y a 3 ans et 57 jours

Ressusciter le CESI pompe à chaleur contre le gaz russe

Le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) associé à une pompe à chaleur air/eau constitue une technique éprouvée, particulièrement efficace du point de vue énergétique pour la production d’ECS et de chauffage.
Il y a 3 ans et 99 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 116 jours

Le Guide Pro Thermor 2022 est arrivé !

Pour accompagner distributeurs et installateurs, la marque française Thermor propose, à partir du 1er Février, son nouveau Guide Pro 2022. Radiateurs électriques, sèches serviettes, chauffages tertiaires, climatisations réversibles, chauffe-eau et pompes à chaleur pour piscine, toutes les références proposées par la marque Thermor sont à retrouver dans ce guide. A noter, parmi les nouveautés de cette […]
Il y a 3 ans et 159 jours

Expertima Technologies protège l'installation d'une maison dans une zone à l'eau très calcaire

En début d'année 2021, un habitant de Corme Royal (17) fait appel à Expertima afin d'installer un système de filtrage de l'eau dans sa maison construite en 2016. La maison est occupée en permanence par le client, dispose d'une douche et a des économiseurs d'eau installés partout. La production d'eau chaude est assurée par un chauffe-eau thermodynamique et l'eau en elle-même est très calcaire et entartrante (dureté 37°f TH – pH 7,0).En mars 2021, un plombier partenaire Expertima se rend chez le client afin de lui installer le modèle Calcéo 900-F.6 mois plus tard, le client est ravi de pouvoir à nouveau profiter de l'eau directement au robinet.Il témoigne : « J'apprécie de pouvoir continuer à boire l'eau du robinet ! L'eau de ma cafetière électrique est aussi l'eau du robinet. Les traces dans la salle de bain sont beaucoup moins visibles et incrustées alors que l'eau dans la commune est très calcaire. Cela se ressent aussi au niveau de ma peau : moins de traces et plus souple. Pas de besoin pour acheter des sels ou résines, pas de contrat d'entretien. Très content de cet achat. »
Il y a 3 ans et 173 jours

Hellio contribue à financer la 1ère rénovation énergétique biosourcée européenne de performance passive

Air Énergie, entreprise spécialisée dans la mise en œuvre d'enveloppes thermiques « basse énergie » située en Alsace, vient d'achever les travaux de rénovation globale d'une maison des années 70 située à Sentheim (68) à l'isolation quasi inexistante et à la consommation excessive de fioul : isolation de la toiture, isolation des planchers bas, isolation des murs extérieurs, fenêtres, installation d'un chauffe-eau thermodynamique et d'une ventilation double-flux. La maison sera chauffée au bois avec un poêle et consommera en moyenne une bûche par jour. Le tout est réalisé uniquement avec des matériaux recyclables à faible impact carbone et énergétique, permettant ainsi à l'opération d'être compensée en moins de 2 ans d'économies d'énergie.Cette rénovation fait figure d'exemple puisqu'elle a permis de passer de l'étiquette G à A et d'atteindre ainsi la performance passive, validée par le label Minergie P.Sur le plan du financement, Air Énergie a collaboré avec son partenaire Hellio, spécialiste de la rénovation globale dans le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), qui s'est chargé d'obtenir l'aide Coup de pouce Rénovation performante. Les propriétaires ont également bénéficié de l'aide publique MaPrimeRénov'.Résultats : un gain en confort de vie, une économie d'énergie garantie de 91%, soit 4 530 € de dépenses énergétiques économisées par an, et une valorisation patrimoniale de +32% !« Ce chantier démontre l'efficacité de la rénovation globale, qui est LA solution pour réduire drastiquement sa facture énergie, augmenter son confort et sa résilience face à la hausse des prix de l'énergie. Cela vient couronner 2 ans de travail de nos équipes dans l'incubation de ces programmes. Attention cependant, l'instabilité des aides financières aujourd'hui, et notamment des Certificats d'Économies d'Énergie, met en péril la dynamique voulue par le gouvernement lui-même. Sans les entreprises de travaux et une incitation financière suffisante, nous n'atteindrons pas les objectifs de rénovation globale imposés par la loi et l'urgence climatique ! », souligne Christophe Casta, Chef de projet rénovation globale Hellio pour le résidentiel.Une maison des années 70 classée G passoire thermiqueAvant travaux, cette maison de Sentheim affichait une étiquette G, la plus défavorable, aussi bien en termes énergétique que d'émissions de gaz, faisant d'elle une passoire thermique.L'audit énergétique va révéler que le principal poste de déperditions thermiques est l'isolation (murs : 48% , toit : 18% et planchers 13%).Pour orchestrer la rénovation de leur maison, les propriétaires décident de faire appel à l'expertise d'Air Énergie, à la fois bureau d'ingénierie (Air Énergie Développement) et entreprise de travaux (Air Énergie Artisan), qui conçoit et pilote des rénovations énergétiques à haut niveau de performance : en moyenne 2 à 3 fois plus efficace que le neuf et que la norme RT 2012. Depuis 2014, Air Énergie a accompagné une centaine de clients particuliers dans leur projet de rénovation énergétique globale.L'entreprise est également fortement engagée dans une démarche environnementale qui vise à montrer qu'il est possible de s'affranchir d'une dépendance énergétique et du coût qui en résulte, tout en améliorant son confort dans le plus grand respect écologique. « La démarche d'Air Énergie consiste à travailler en priorité l'étanchéité à l'air et l'enveloppe isolante du bâtiment, sans nécessairement installer des radiateurs ou un plancher chauffant. Une bûche par jour doit pouvoir suffire à chauffer l'ensemble de la maison, de façon homogène », explique Dominique Rudler, gérant de Air Énergie.Pour la première fois en Union Européenne, la rénovation énergétique d'une maison ancienne va permettre d'atteindre la norme passive la plus exigeante en termes d'éco-habitation pour la zone climatique : le label suisse Minergie P.7 postes de travaux pour devenir une maison passive certifiée classée AL'autre marque de fabrique d'Air Énergie est d'avoir recours uniquement à des matériaux recyclables à faible impact carbone et énergétique pour l'isolation. Le but est d'atteindre plusieurs objectifs, dont la performance énergétique bien sûr, mais également l'autonomie, le retour sur investissement, la qualité de l'air, le respect architectural et la pérennité du bâtiment.Sur ce chantier, Air Energie a également assuré le pilotage du projet de bout en bout avec des artisans partenaires de son réseau pour la réalisation des différents types de travaux :L'isolation de la toiture par l'extérieur avec 400 mm de ouate de cellulose insufflée (R= 9.5 m².K/W),L'isolation en sous-face du plancher bas avec 200 mm de coton recyclé (R = 5.1 m².K/W),L'isolation des murs par l'extérieur sous enduit avec 260 mm d'isolant en ouate de cellulose, 40 mm de fibre de bois et un enduit de finition crépis (R = 5.1 m².K/W),Le remplacement des menuiseries par des fenêtres à triple vitrage (Uw =0.67 W/m².K – Sw = 0.55)L'installation d'un chauffe-eau thermodynamique qui permet de récupérer les calories provenant de l'extérieur pour préchauffer l'eau (ETAS = 130% – COP = 3.1),Enfin, l'installation d'un système de ventilation double flux pour un confort thermique et une qualité de l'air améliorés.Les heureux propriétaires de la maison de Sentheim profitent de l'autonomie énergétique, après seulement 2 mois et demi de travaux pendant lesquels ils sont restés chez eux (de septembre à novembre 2021). La rénovation de leur maison leur permet en outre de diviser par 10 l'impact écologique de leur logement.Près d'un tiers du coût de la rénovation globale financé grâce aux aides à la rénovation énergétiqueSur le plan du financement, Air Énergie a fait appel à son partenaire Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, avec lequel il collabore régulièrement : 11 chantiers sont actuellement en cours.Pour la rénovation de la maison de Sentheim, le spécialiste de la rénovation globale dans le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie s'est chargé d'obtenir l'ensemble des aides CEE, d'un montant de 30.300 €.Depuis octobre 2020, et l'apparition des bonifications Coup de pouce Rénovation performante, Hellio est signataire de la charte et référencé comme acteur de confiance par le ministère de la Transition écologique.Hellio a également accompagné Air Énergie dans l'établissement de l'audit énergétique, afin de s'assurer de la conformité du dossier, selon les critères de la réglementation.Le couple de propriétaires (ménage violet) a aussi bénéficié de l'aide publique MaPrimeRénov' Rénovation globale, d'un montant de 7.000 €, avec en plus les bonus sortie de passoire et BBC, de 1.000 € chacun.Les aides à la rénovation énergétique ont ainsi permis de financer près d'1/3 de la rénovation globale, pour un coût total du chantier d'environ 120.000 € (soit environ 600 € / m²).Cette rénovation a donc coûté trois fois moins cher que du neuf, sans compter la plus-value patrimoniale estimée à 32% (100.000 € pour le secteur géographique) et l'économie de dépenses énergétiques de 4.530 € par an !
Il y a 3 ans et 183 jours

Chauffe-eau solaire ou thermodynamique : faites le bon choix !

La sobriété devrait être au cœur de toutes les décisions. Votre logement ne déroge pas à cette règle ! Pour consommer peu d’énergie de chauffage, vous savez désormais qu’il faut bien isoler votre maison. Mais, pour votre production d’eau chaude sanitaire, quels équipements vous correspondent ? Savez-vous que vous pouvez réduire sensiblement votre consommation tout en privilégiant […]
Il y a 3 ans et 236 jours

Cheminées Poujoulat sera à Artibat hall 10A - stand F28 pour parler RE2020 et chauffage bois en maison individuelle

Organisé par la CAPEB Pays de la Loire, ARTIBAT réunit tous les 2 ans à Rennes plus de 1 000 exposants leaders dans leur domaine et accueille près de 40 000 visiteurs professionnels en veille constante sur les innovations du marché et les solutions industrielles.Cheminées Poujoulat sera présent les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour le salon ARTIBAT au Hall 10A - Stand F28 pour présenter ses différentes solutions, parler innovation et partager projets et retours d'expériences.Cette année, le projecteur est mis sur 3 solutions conçues pour les maisons individuelles dans le cadre de la RE2020 :AIRWOOD : la solution de récupération et de distribution de la chaleur bois disponible en 3 versions pour s'adapter à chaque configurationVENTÉLIA : la sortie de toit spécial ventilation la plus performante du marchéEFFICIENCE : le conduit triple paroi avec arrivée d'air canalisé conçu pour les appareils à bois étanchesPrésence sur le stand HydrotisCheminées Poujoulat sera également présent sur le stand Hall 7 - Stand C27 d'Hydrotis, l'association d'industriels au service des professionnels du bien être dans le bâtiment pour présenter ses solutions :3CE Thermo-D : le conduit collectif pour chauffe-eaux thermodynamiquesConduits Dualis pour les chaudières gaz et bois (bûches et granulés)Informations pratiquesParc Expo Rennes Aéroport - La Haie Gautrais -35170 BRUZMercredi 13 Octobre : 9:00 - 19:00Jeudi 14 Octobre : 9:00 - 21:00 NocturneVendredi 15 Octobre : 9:00 - 18:00Le pass sanitaire sera obligatoire pour accéder au salon ARTIBAT.
Il y a 3 ans et 239 jours

Des façades plus contemporaines et performantes pour une résidence des années 60

La résidence de la Saussaie, à Thiais (Val-de-Marne), vient de connaître une rénovation énergétique qui apporte à ses locataires plus de confort et la satisfaction d'habiter un immeuble à l'aspect redynamisé et plus contemporain.Propriété du bailleur social francilien Immobilière du Moulin Vert (SAIMV), cet immeuble R+4 abrite soixante logements desservis par quatre cages d'escaliers. Construit dans les années 1960 en pierre naturelle, il a déjà bénéficié du remplacement de ses menuiseries extérieures mais aucune isolation des murs de façade n'a été réalisée. Il présente une étiquette énergétique E (consommation de 231 à 330 kWh/m2 an). L'objectif est d'atteindre le niveau C (91 à 150 kWh/m2 an).Objectif énergétique ambitieuxCette intervention est réalisée dans le cadre d'un plan lancé en 2014 par cette entreprise sociale pour l'habitat. « L'objectif était d'amener l'ensemble de notre parc de 9 000 logements à l'étiquette énergétique C, explique Pierre Bainson, responsable patrimoine et proximité de SAIMV. Le but est aujourd'hui atteint à 90% ».Le programme des travaux comprend la réalisation d'une isolation thermique par l'extérieur, le remplacement des chauffe-eaux individuels par le raccordement à la chaufferie collective et la réfection des systèmes de ventilation dans les logements.Un jeu de teintes subtilC'est à ECI Management, dirigée par Alexandrin Chorao, qu'est confiée la maîtrise d'œuvre de l'opération. Pour donner une image plus contemporaine au bâtiment, l'architecte propose de réaliser une isolation thermique extérieure revêtue d'un enduit lisse beige clair. Les fenêtres sont soulignées par des cadres en tôle d'aluminium laqué pliée de teinte grise ou, aléatoirement, de couleur rouge. « Ces pastilles de couleur viennent dynamiser la façade », expose Alexandrin Chorao. Les façades des halls d'entrée, en décrochement, sont marquées par une couleur grise qui se prolonge sur le soubassement, lui-même séparé de l'enduit beige par une large bande blanche.Assistance au démarrage de chantierLorsqu'elle se voit attribuer le lot façades, la société FPRS Maillard se tourne vers Sto, son fournisseur favori, pour l'aider à choisir les produits les mieux adaptés. Les solutions préconisées par la chargée d'affaires de Sto sont l'ITE StoTherm Mineral 1 avec finition Stolit K1 teinté (référence 31437) pour les parties courantes et le système de bardage StoVentec R avec finition Stolit Milano poncé à l'aspect béton pour les halls d'entrée. Avant de démarrer le chantier, des tests d'arrachement sur la pierre sont effectués afin de choisir les chevilles les mieux adaptées à ce support.Des témoins des deux types de revêtements sont réalisés et validés par l'architecte. Les travaux peuvent ensuite commencer, avec l'assistance d'un technicien Sto. L'opération est réalisée en deux tranches, d'abord une moitié d'immeuble sur ses deux faces puis l'autre moitié pour gêner le moins longtemps possible les locataires des logements traversants.Enduit aspect bétonLes panneaux de laine de roche de 140 mm d'épaisseur de l'ITE sont calés et chevillés sur le mur de façade. L'enduit de base StoLevell Uni blanc est posé manuellement, à la taloche, et une trame en fibre de verre est marouflée dans cet enduit. L'enduit de parement teinté Stolit K1 est ensuite appliqué avec une finition talochée. Les garde-corps existants, conservés, ont été déposés avant la réalisation de l'ITE et leurs pattes de fixation rallongées avant de les refixer sur la façade.L'habillage des avancées des halls d'entrée est réalisé au moyen du bardage ventilé StoVentec R. Les panneaux de billes de verre expansé supports de l'enduit sont fixés sur une ossature verticale en chevrons de bois eux-mêmes chevillés directement sur le support en béton. Les panneaux reçoivent après leur pose un sous-enduit mince à base de liant organique ou minéral, armé d'un treillis de fibre de verre. La finition est assurée par un enduit à l'aspect de béton. Il s'agit du Stolit Milano, appliqué à la spatule en plusieurs étapes, à la manière d'un stucco. Une couche de Stolit K1 est d'abord appliquée. Après séchage, l'enduit Stolit Milano est à son tour posé en raclant légèrement dans toutes les directions. Les jours suivants, lorsque la surface est bien sèche, on procède au ponçage.Les locataires sont aujourd'hui satisfaits. Ils habitent un immeuble aux façades plus contemporaines et ils vont voir leurs charges de chauffage réduites. Quant à l'architecte, il estime avoir réussi à réaliser une façade esthétique et performante pour un budget limité : « Nous avons uniformisé la façade qui comporte de nombreuses baies tout en la dynamisant avec les encadrements de fenêtres en relief et colorées de rouge aléatoirement. Le tout avec assez peu de moyens. » Fiche techniqueType de bâtiment : réhabilitation de logements collectifsLocalisation : 103-107 rue de la Saussaie, 94320 ThiaisSurface de façade traitée : environ 2 000 m2 Maître d'ouvrage : Société Immobilière du Moulin Vert (SAIMV)Maître d'œuvre : ECI Management, Alexandrin ChoraoEntreprise applicatrice : FPRS MaillardDate de livraison : 2021Solutions utilisées : ITE StoTherm Mineral 1 finition Stolit K1 teinté, bardage ventilé StoVentec R finition Stolit Milano aspect béton, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 3 ans et 242 jours

Le chauffage électrique parfaitement adapté pour la rénovation énergétique des logements selon une étude des fabricants

Dans ce contexte, le Groupement des marques d'appareils pour la maison (Gifam) dévoile les résultats d'une étude inédite sur « la perception de l'électricité en tant qu'énergie de chauffage » qui montre à quel point le chauffage électrique est une énergie légitime et appréciée par ses utilisateurs.Les Français perçoivent positivement l'électricité en tant qu'énergie de chauffageAvec 1/3 des foyers équipés, représentant un total de 70 millions d'appareils, l'étude réalisée par le Gifam* montre que les radiateurs électriques constituent la 2e solution principale de chauffage la plus utilisée par les Français (29%) après le gaz (39%). D'ailleurs, les ¾ des Français ont déjà connu un logement avec des radiateurs électriques.En termes de perception, les Français plébiscitent avant tout le chauffage électrique pour sa facilité d'utilisation, sa fiabilité et le confort qu'il apporte pour favoriser une meilleure qualité de vie. Les équipements actuels représentent en effet un levier puissant pour améliorer la performance énergétique de nos logements. Par ailleurs, 70% des détenteurs de chauffe-eau thermodynamiques ont une image très positive de cet appareil, dont le fonctionnement permet de réduire ses émissions de CO2.Ce panorama démontre également que l'électricité comme énergie de chauffage est mieux perçue par les personnes équipées. En outre, la satisfaction augmente mécaniquement auprès des possesseurs d'appareils de nouvelle génération. Avec encore 14 millions d'appareils vétustes dans les logements, le renouvellement du parc d'appareils non performants de chauffage domestique fait partie des enjeux de demain. La maison connectée devient enfin le territoire d'expression clé pour l'avenir du chauffage électrique. D'ailleurs, 6 propriétaires de logements chauffés à l'électricité sur 10 souhaitent s'équiper d'un système de chauffage connecté et plus de 4 sur 10 d'un système d'eau chaude sanitaire connecté. Le confort thermique est en effet la sphère où les bénéfices les plus concrets (économies, régulation optimale de la température des pièces...) peuvent être apportés quand beaucoup d'autres objets connectés n'auront qu'un impact limité sur nos modes de vie.Le nouveau DPE incite à adopter des solutions électriquesSi la RE2020 a marginalisé le recours aux radiateurs électriques et chauffe-eau thermodynamiques dans la construction neuve, le nouveau DPE incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de l'ensemble des solutions électriques, peu émettrices CO2.Alors que la nouvelle réglementation en matière de construction neuve (RE2020) écarte définitivement le recours aux radiateurs électriques et aux chauffe-eau thermodynamiques dans les logements collectifs, au profit de solutions émettrices de CO2, le nouveau Diagnostic de Performance Energétique (DPE), quant à lui prend en considération l'ensemble des solutions électriques.L'introduction de l'incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE (de A à G), constitue un élément essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et permet de rappeler que les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93%.En ce sens, le nouveau DPE, entré en vigueur le 1er juillet, permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques dans un contexte d'accélération de la rénovation énergétique des bâtiments. Véritable pivot du volet logement de la loi Climat et résilience, le DPE perd son caractère informatif pour devenir pleinement opposable.L'estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE apporte une information très concrète des performances environnementales du logement, allant dans le sens de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. « Contrairement à la récente règlementation environnementale (dite RE2020), le DPE prend véritablement la mesure de l'urgence climatique face à la déficience du parc sur le plan de l'efficacité énergétique et environnementale. La nouvelle méthode de calcul introduite dans le DPE conforte le radiateur électrique comme la solution d'avenir pour contribuer à réduire nos émissions de CO2. », commente Eric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Le chauffage électrique est parfaitement adapté pour les personnes qui souhaitent réaliser des travaux de rénovationFace aux enjeux de rénovation, il est important de rappeler que le meilleur équipement est celui qui limite naturellement la consommation énergétique. En préambule, il faut donc avant tout que l'habitat soit bien isolé thermiquement en hiver (pour limiter les consommations de chauffage) et protégé du soleil en été (pour limiter l'utilisation de la climatisation).Couplé à des travaux d'isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années.En effet, l'intégration de nouvelles technologies permet des économies d'énergie conséquentes : lors du remplacement d'un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d'énergie sont de l'ordre de 30%, en fonction de l'usage et des caractéristiques de l'appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d'autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et de réduire de manière significative sa facture d'électricité. *Étude Gifam Insights menée en avril 2021 auprès de 927 Français.
Il y a 3 ans et 335 jours

Atlantic en ordre de marche pour la RE2020

Pas de grande annonce pour la marque française mais une offre, de la pompe à chaleur au chauffe-eau électrique, en phase avec les marchés du neuf comme de la rénovation. Et le souhait de toujours mieux accompagner les professionnels.
Il y a 3 ans et 344 jours

Loi Climat-Résilience : pour Équilibre des Énergies, le remplacement des chaudières au fioul ne doit pas faire oublier celui des vieux convecteurs électriques

« La rénovation thermique de plus de deux millions de logements classés « passoires thermiques » équipés de vieux convecteurs électriques représente un défi majeur à la fois pour la transition énergétique et pour l’urgence sociale. Or, le rythme de rénovation de ces logements est insuffisant. Les pouvoirs publics doivent se saisir de ce sujet au cours de l’examen du projet de loi Climat-Résilience au Sénat ». Brice Lalonde, président de l’association Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement.Remplacer les convecteurs pour atteindre les objectifs de transition énergétiqueLa réhabilitation des « passoires thermiques » est une nécessité Mais, si le remplacement des chaudières aux énergies fossiles, et en premier lieu de celles qui utilisent le fioul, est bien engagé avec des aides financières importantes, la rénovation des logements équipés de vieux convecteurs électriques rencontre d’importantes difficultés.Cette situation est préoccupante. Ces vieux convecteurs, parce qu’ils sont très robustes, sont encore présents dans de très nombreux logements. Ils engendrent des surconsommations avec des factures élevées, génèrent de l’inconfort, et ont un impact notable sur la puissance appelée à la pointe. Aujourd’hui, on évalue à entre 6 et 7 millions le nombre de logements équipés de vieux convecteurs, avec une forte prévalence dans des « passoires thermiques » où ils représentent environ 2 millions des 4,8 millions de logements classés en F ou en G dans le nouveau diagnostic de performance énergétique – DPE1.Un angle mort de la politique de rénovation Pour une grande partie de ces logements, et à plus forte raison dans les immeubles, il serait quasiment impossible, en l’absence de circuits d’eau, de remplacer les vieux convecteurs par des pompes à chaleur ou des réseaux de chaleur. Dans ces cas, la seule solution pour moderniser le système de chauffage est d’installer des radiateurs performants en les accompagnant des gestes d’isolation nécessaires.Mais aujourd’hui, même lorsqu’ils permettent d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les factures, les radiateurs performants ne sont soutenus par aucune aide publique. Les radiateurs performants restent injustement confondus avec les vieux convecteurs alors que le progrès technique a fait des radiateurs performants une solution décarbonée en adéquation avec les différents objectifs de transition énergétique (cf. annexe) 2. Lors de la vague de froid de 2018, le suivi en temps réel de 50 000 radiateurs connectés a montré qu’ils contribuaient à la maîtrise des consommations et des factures. En effet, les fonctionnalités de ces radiateurs ont permis de maintenir la température moyenne de chauffage des logements à 17C°, soit deux à trois degrés de moins que la température de consigne usuellement relevée. D’autre part, outre l’utilisation de l’électricité décarbonée, les radiateurs performants sont des compléments pertinents aux solutions utilisant les énergies renouvelables telles que le chauffage au bois, les chauffe-eau thermodynamiques ou les panneaux photovoltaïques. Équilibre des Énergies invite les pouvoirs publics à remédier à cette lacune de la politique de rénovation en mettant en place une aide financière dédiée aux radiateurs performants afin de soutenir la rénovation des deux millions de logements classés en passoires thermique équipées de vieux convecteurs. La création d’une telle aide combinée aux aides existantes, pour renforcer l’isolation ou pour moderniser le mode de production d’eau chaude, incitera les Français à engager des rénovations exemplaires tant sur les émissions de CO2 que les consommations d’énergie.1 source : Dossier de presse DPE, ministère de la Transition écologique, 20212 Voir aussi la fiche Équilibre des Énergies - Les radiateurs électriques ont leur place dans la transition énergétique
Il y a 3 ans et 344 jours

Le chauffe-eau fait peau neuve avec Malicio 3

Un chauffe-eau malinC’est ainsi, qu’a été conçu Malicio 3. Fruit d’un long travail de recherche, la gamme Malicio répond au besoin d’espace et d’esthétique sans pour autant se priver de performance.Un chauffe-eau qui fait gagner de la placeGrâce à son format extra-plat (2 fois moins profond qu’un chauffe-eau rond) ou compact (carré à faible hauteur), Malicio 3 se place malicieusement dans le placard d’un studio, d’une petite cuisine ou d’une salle de bain. Il offre ainsi un gain de place non négligeable avec ses dimensions inédites (entre 490 x 765 x 310 mm et 490 x 1210 x 516 mm pour les plus grands modèles) tout en s’intégrant la déco intérieure.Econome, ergonomique et connectéLe chauffe-eau Malicio 3 est connecté. Un atout qui permet le pilotage à distance de l’appareil via l’application Thermor Cozytouch*pour parer à toute éventualité :Un invité surprise ? La Fonction Boost permet d’augmenter rapidement la production d’eau chaudeDes vacances improvisées ? Il suffit de programmer simplement la période d’absence pour assurer une disponibilité d’eau chaude dès le retour de vacancesEt pour maitriser son budget ? L’application propose un suivi des consommations d’électricitéUne utilisation simplifiéeGrâce à ses commandes tactiles et ergonomiques, Malicio 3 permet une lecture facilitée de la quantité d’eau chaude disponible.Le chauffe-eau propose également 3 modes de consommation en fonction des besoins de chacun :Le mode ECO+ : Grâce à l’intelligence artificielle, il intègre les habitudes de l’utilisateur pour produire de l’eau chaude selon ses besoinsLe mode Manuel : Adapté aux consommations plus irrégulières, le réglage s’effectue via la commande de la quantité d’eau chaude souhaitéeLe mode Absence : Il permet de faire des économies en maintenant la température du chauffe-eau en hors-gel
Il y a 3 ans et 363 jours

L'Association Qualitel présente le 1er État des lieux du logement des Français

Réalisée sur un échantillon de 1.000 logements, associant mesures et observations, cette étude permet de comprendre comment l'habitat a évolué au fil du temps et à quoi il ressemble aujourd'hui. Verdict : « Bien, voire très bien sur certains points, mais peut encore mieux faire sur d'autres... ». Focus sur quelques enseignements de ce nouveau Rendez-Vous QUALITEL du Logement*.D'avant-guerre à nos jours : comment les logements français ont-ils évolué au cours du dernier siècle ?Au fil des dernières décennies, les logements français ont évolué, notamment en termes de configurations et d'aménagement. Ainsi par exemple :Un extérieur... absolument, y compris dans l'immobilier collectif : plus d'1 appartement sur 2 (54%) est aujourd'hui équipé d'un balcon et / ou d'une terrasse. En moins d'un siècle, la proportion des appartements avec extérieur a ainsi été multipliée par 3 ! Et l'accès à l'extérieur se joue aussi... par la fenêtre : en maison par exemple, la surface vitrée a gagné 2,1m² depuis l'avant-guerre, atteignant, depuis 2009, une moyenne de 6,2m² (4,9m² dans les appartements de moins de 10 ans, soit 1,7m² de plus qu'avant-guerre).Toujours moins de rangements : de la cave au grenier, en passant par le placard intégré, les espaces facilitant stockage et rangements disparaissent progressivement. En un siècle, la part des logements possédant une cave a ainsi été divisée par 12 et celle des logements possédant un grenier, par 3,5. Une perte d'espace non compensée par les placards intégrés : seuls 49% des logements récents sont équipés de 2 placards intégrés ou plus (41 % en appartement et 60 % en maison).Moins d'appartements traversants : 50 % des appartements de plus de 10 ans sont traversants, contre 32 % des plus récents. D'une conception plus contraignante, ils sont souvent moins économiques pour le projet et donc moins privilégiés.Côté salle de bain :Douche ou baignoire, la maison n'a pas choisi : 1/4 des maisons possède au moins une douche ET une baignoire, contre 6 % seulement des appartements. Globalement, le duel est néanmoins remporté par la douche, qui équipe aujourd'hui 61% des logements. Plus gourmande en eau et en surface, la baignoire, présente dans 56% des logements, perd quant à elle du terrain depuis une dizaine d'années.Manque de fenêtre... et d'eau chaude : 37% des salles de bain ne possèdent pas de fenêtre. C'est, logiquement, d'autant plus vrai dans les appartements : seuls 38% possèdent une fenêtre dans la pièce humide v/s 81% pour les maisons. Côté eau chaude, la salle de bain peut également encore mieux faire : pour 41% des logements, l'eau chaude à température idéale de 38° met plus de 30 secondes à arriver dans la salle de bain principale, soit un gaspillage annuel moyen de 7 665 litres d'eau.Isolation & chauffage : la transition écologique est-elle en marche ?Le logement s'adapte progressivement au grand défi du siècle : le réchauffement climatique. Sous l'impulsion des réglementations successives, l'isolation thermique s'est généralisée, les EnR commencent à se développer... Ces évolutions devraient s'intensifier et s'accélérer avec la RE 2020. Dans le détail :En maisons, énergies fossiles en voie de disparition, énergies renouvelables en amorce : le nombre de logements chauffés au gaz a été divisé par 2 et le fioul a été banni des constructions récentes. A l'inverse, les pompes à chaleur et l'électricité se sont démocratisées.Les EnR tendent à se développer : elles représentent aujourd'hui 8 % des modes de chauffage dans l'individuel, 10% des maisons sont équipées de chauffe-eau thermodynamique ou solaire , 25% des plus récentes sont nativement équipées en énergies renouvelables v/s 7% des plus de 10 ans, etc.A partir de 1980, l'isolation devient le standard et tend vers la systématisation : 100% des logements construits après 2009 sont isolés thermiquement. Contribuant également à une isolation performante, le double-vitrage est aussi devenu la norme : 91 % des logements construits avant 1979 en sont équipés ... alors même qu'il ne s'est popularisé qu'à la fin des années 1970. Aujourd'hui, 94 % des logements sont équipés en double ou triple vitrage.Des volets à toutes les fenêtres ... ou presque : 8 logements sur 10 sont entièrement équipés d'occultations, dont 54 % par des volets roulants.Des progrès restent à faire : par où commencer, sur quoi insister ?Dans certains domaines, le logement peut encore mieux faire. L'Association QUALITEL engage ainsi les acteurs du secteur à poursuivre leurs efforts sur différents points d'amélioration, parmi lesquels :L'humidité et les moisissures associées : certes moins nombreuses avec la ventilation devenue la norme dans les pièces humides, les moisissures jouent toujours les troubles fêtes : près d'1 logement sur 5 présente des moisissures visibles à l'œil nu, dans les salles de bain, mais aussi dans les chambres. Dans ces dernières, le taux d'humidité est particulièrement élevé : 3 logements sur 10 présentent un taux d'humidité supérieur à 60% dans les chambres (v/s 55% recommandé par les médecins).La sécurité contre les vols et intrusions : la porte reste la faille des logements français en matière de sécurité. Dans 4 logements sur 10, cette porte présente moins de 3 « vrais » points de fermeture, minimum requis par les assurances. Et quand la porte est infranchissable, le cambrioleur passe par la fenêtre . Or, en rez-de-chaussée, seulement 1/3 des logements ont des fenêtres équipées de barreaux ou d'occultation.L'adaptation des immeubles aux personnes âgées et handicapées, qui progresse encore trop lentement : 2 bâtiments résidentiels collectifs sur 3 ne disposent pas d'ascenseur. Et quand il y en a un, 1 habitant sur 5 doit franchir des marches avant de l'atteindre. Des contraintes problématiques au quotidien, pour tous ceux qui souffrent de perte d'autonomie. 60% des Français se disent d'ailleurs insatisfaits de l'adaptation de leur logement aux personnes handicapées.L’État des Lieux du logement des Français en chiffres :1000 logements représentatifs du parc français étudiés100 indicateurs (température, taille des fenêtres, ventilation, chauffage, isolation, etc.)75 enquêteurs mobilisésEnquête réalisée par IPSOS pour l'Association QUALITEL, du 23 mai au 26 juillet 2019Disponible en téléchargement à cette adresse.
Il y a 3 ans et 363 jours

Hager lance une nouvelle gamme d’horloges digitales programmables

Hager lance une nouvelle gamme d’horloges programmables pour automatiser le fonctionnement des équipements électriques dans l’habitat individuel, collectif ou le petit tertiaire. Quatre références viennent remplacer les références précédentes. Simples à mettre en œuvre, elles se raccordent en filaire sur des boutons poussoirs ou en radio avec les boutons radio Hager. Ensuite, ces horloges sont pilotables à la fois en local avec son smartphone et l’application Hager Mood, ou à distance via le contrôleur coviva. Installée dans le tableau électrique, l’horloge digitale permet un pilotage automatisé (accès, éclairage extérieur, piscine) et une meilleure gestion des énergies (éclairage, chauffage, chauffe-eau). L’horloge digitale programmable de Hager réunit en un seul produit plusieurs fonctions de commutation : horaire, crépusculaire, astronomique, minuterie, télérupteur. En mode horaire, elle permet à l’installateur de créer des horaires de temporisation. La programmation des périodes de commutation est définie selon les paramètres d’entrée : heure, luminosité, date… Le scénario peut être répété chaque jour, chaque semaine ou d’un mois sur l’autre. En mode crépusculaire, c’est un capteur crépusculaire optionnel qui détecte les changements de conditions de luminosité sur place et ajuste automatiquement la commutation. Avec la fonction astronomique, le programmateur adapte automatiquement ses cycles de commutation au lever et au coucher du soleil. Une fonction minuterie et un préavis d’extinction sont également possibles. Pilotage avec l’application Hager Mood Nouveauté majeure de la gamme, les horloges peuvent être programmées par l’installateur, sur son smartphone, depuis l’application Hager Mood. Ceci lui permet de programmer les horaires de commutation, de créer des scénarios, avant même de se rendre sur le chantier. Sur place, il aura la possibilité de les modifier ou de les partager à ses clients. Les programmations peuvent aussi être partagées au sein d’une même équipe, permettant l’installation de l’horloge pré-programmée par un collègue par exemple. Compatibilité avec coviva Grâce à sa communication radio quicklink intégrée, l’horloge peut être associée avec le contrôleur domotique coviva. Il peut également être piloté en parallèle par des boutons de dérogation ou des commandes radio quicklink. Cette connectivité radio quicklink permet d’intégrer les scénarios programmés au niveau de l’horloge dans le système coviva pour un pilotage en local et à distance. Nécessitant moins de travaux, comme des saignées dans les murs, la commande radio quicklink est idéale pour les installations électriques déjà existantes. Quatre références Les programmateurs EGN100, EGN200 et EGN400 combinent toutes les fonctions d’un programmateur moderne. Pour les fonctions de commutations hebdomadaires moins complexes, EGN103 offre une solution simple et économique à un seul canal, disponible sous forme de kit ou comme appareil individuel. EGN103 Programmateur hebdomadaire numérique 1 canal Programmes journaliers et hebdomadaires Programmation par smartphone avec clé de programmation Bluetooth EGN003         EGN100 Programmateur multifonctions numérique avec Bluetooth 1 canal Programmes journaliers, hebdomadaires et annuels Fonction astronomique et crépusculaire avec sonde Commande locale (avec Hager Mood) et à distance (avec coviva) depuis smartphone Compatible avec les interrupteurs et sonde de luminosité radio         EGN200 Programmateur multifonctions numérique avec Bluetooth 2 canaux Programmes journaliers, hebdomadaires et annuels Fonction astronomique et crépusculaire avec sonde Commande locale (avec Hager Mood) et à distance (avec coviva) depuis smartphone Compatible avec les interrupteurs et sonde de luminosité radio         EGN400 Programmateur multifonctions numérique avec Bluetooth 4 canaux Programmes journaliers, hebdomadaires et annuels Fonction astronomique et crépusculaire avec sonde Commande locale (avec Hager Mood) et à distance (avec coviva) depuis smartphone Compatible avec les interrupteurs et sonde de luminosité radio
Il y a 4 ans et 4 jours

Équipbaie-Métalexpo : découvrez les candidats des trophées 2021

Cette édition 2021 des TROPHÉES de l’Innovation compte 34 innovations candidates qui sont autant de solutions nouvelles que les professionnels du bâtiment vont pouvoir découvrir et s’approprier.Le 3 juin prochain, les dossiers seront étudiés par le Jury qui aura pour mission de sélectionner les Nominés et les Lauréats des TROPHÉES. Ce Jury est composé d’experts sectoriels indépendants dont de nombreux journalistes spécialisés.Les Nominés seront annoncés le 4 juin, à l’issue du Jury. Les Lauréats seront dévoilés lors d’une conférence de presse digitale le 22 juin matin.La remise officielle des TROPHÉES aura lieu mercredi 22 septembre sur l’Arena Innovation du salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO.Du 21 au 23 septembre, les visiteurs pourront découvrir la totalité des innovations candidates sur l’Arena Innovation grâce à des sessions de pitchs thématiques et des écrans interactifs. Ils pourront également voter en direct pour leur innovation préférée.Les 34 innovations présentées sur ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO 2021BEL'MPORTES D'ENTRÉE BOIS 100 ABSOLU, performantes, durables et finition garantie 10 ans.BRUSTOR NVPERGOLA BIOCLIMATIQUE B600S, une expérience ultime du ‘Outdoor Living’.DECEUNINCK SASELEGANT, le concept de fenêtre ultime.ELCIACONFIGURATEURS 3D BatiTrade / ProDevis, la 3D accessible à tous les menuisiers pour une nouvelle expérience de vente.FENETREAOPEN NATURE, une porte pour le futur.FRANCE FERMETURESCONFIGURATEURS 3CPRO FULL WEB, une nouvelle façon de commander depuis votre PC ou votre Smartphone.FRANCE FERMETURESALLOVISIO, la Visio Assistance sur chantier.FRANCE FERMETURESQWIDI by Well'com, réglez et dépannez vos volets et stores depuis votre Smartphone.FUTUROLIZI’ROL, le volet roulant traditionnel à la mise en œuvre ultra-rapide.FUTUROLMoustiquaire motorisée, pour fermer la moustiquaire sans ouvrir la fenêtre.GROUPE MAINEFUSION, le portail battant motorisé avec portillon intégré.GYPASSPORTE DE GARAGE AVEC PORTILLON AUTOMATIQUE, le portillon de la porte de garage sectionnelle se pilote dorénavant à distance.HAROLLUX, store banne à bras articulés.HERCULE PROHERCULEPRO LINK, ERP SAAS de gestion complète d'activité des entreprises de menuiserie, stores et fermetures.KE FRANCEKEDRY SKYLIFE, pergola bioclimatique rétractable.K-LINELA FENÊTRE PILOTÉE, pour la première fois, une fenêtre prend soin de la santé dans l'habitat.LOUINEAUPRECWOOD 1400, le seul système qui certifie la gestion del'étanchéité des menuiseries dans la construction bois.NICE FRANCEROLSOLAR, la nouvelle motorisation d'Elero pour volets roulants, qui fonctionne grâce à l'énergie solaire.NICE FRANCEROLMOTION BY ELERO, profitez du silence avec le nouveau standard d'Elero en matière d'automatisation de volets roulants.NICE FRANCEYUBII HOME, la box domotique ouverte et accessible à tous.PRODEXCACHE-RAINURE UNIVERSEL, des accroches brevetées pour une mise en place facile et autocentrée.PROFIALIS SASALPHACAN PERSPECTIVE, solution de capotage aluminium extérieur.PROFIALIS SASProfialis Référence, la fenêtre PVC haut-de-gamme à portée de tous les assembleurs.REHAUREHAU SMART GUARD, la révolution dans la protection préventive des fenêtres contre les cambriolages.SIBPORTAIL COULISSANT AVEC PORTILLON INTÉGRÉ SANS SEUIL : l’accès sans contrainte.SOLARLUX FRANCE SARLSL 23, système coulissant vitré de grande dimension.SOLARLUX FRANCE SARLWOODLINE - COMBILINE, baie accordéon en bois ou bois capotage aluminium.SOMFYTAHOMA® SUITE, un trio d'outils complémentaires et exclusifs pour le professionnel et l'utilisateur.SOUDALSOUDATIGHT, La nouvelle génération de membranes liquides d'étanchéité pulvérisables et brassables.SPLENDOORPASSIVEDOOR ULTRA, porte d'entrée à haute performance thermique.SPPFSTYLBLOC, coffre de volet roulant intérieur discret pour bloc baie.SYSTOVISTOCK-O, chauffe-eau solaire intelligent.SWAOI-SECURE®, capteur de position autonome.VEKAHI-5, coulissant PVC nouvelle génération conçu par Veka.ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO - 21 au 24 septembre 2021 à Paris Expo Porte de Versailles – Hall 1
Il y a 4 ans et 11 jours

WATTS organise une promotion exceptionnelle à ne pas manquer, avant épuisement des stocks

Depuis le 15 avril 2021 jusqu’à épuisement des stocks, WATTS, fournisseur incontournable du domaine de la plomberie, du chauffage et du traitement de l’eau, propose aux professionnels une opération spéciale à découvrir sans tarder dans les négoces. Afin d’encourager les artisans à grouper leurs achats de consommables indispensables au quotidien, WATTS leur offre une boite à outils en édition limitée. Réunissant le kit de base du plombier-chauffagiste, la mallette comprend une large sélection d’articles phares de la marque : 4 vybacs de 100 joints en fibre SIRIUS de plusieurs diamètres (1, 3/4, 1/2 et 3/8), 3 groupes de sécurité SFR, équipés d’un robinet à boisseau sphérique garantissant un grand débit de remplissage de plus de 4 000L/h, 3 siphons, et 2 réducteurs de pression Rédufix, pour les protections des chauffe-eau électriques, appareils ménagers. Grâce à cette promotion, les professionnels ont l’assurance de toujours avoir sous la main tous leurs alliés du quotidien. Le tout bien rangé dans une boite de qualité ! https://wattswater.fr/
Il y a 4 ans et 27 jours

Marché 2020 des pompes à chaleur dans le résidentiel

En 2020, avec 900.070 PAC air/air et air/eau vendues, auxquelles s'ajoutent 109.500 chauffe-eau thermodynamiques (CET), les équipements aérothermiques ont progressé de 8%.Les PAC air/air sont l'équipement phare du secteur avec un marché évalué à plus de 729.680 pièces et restent les équipements les plus vendus dans le champ des systèmes de chauffage central individuels en 2020. Malgré la crise sanitaire la tendance de fond reste positive pour l'aérothermie, notamment sous l'effet de la mesure « Coup de Pouce Chauffage » mis en place en janvier 2019. Quant aux CET, le marché baisse légèrement (-8%) mais reste au-dessus de la barre des 100.000 unités.De son côté, avec 3 005 unités vendues, le marché des pompes à chaleur géothermiques baisse de 14% pour retrouver son niveau de 2018. Les aides n'ont pas suffi à compenser la baisse d'activité et de demande induites par la crise sanitaire. Cette technologie, qui pourtant affiche un bilan énergétique et économique performant sur sa durée de vie, reste très mal connue du grand public. C'est le marché du collectif qui semble porter le dynamisme de la filière.Tels sont les principaux constats de l'étude annuelle d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché 2019 des pompes à chaleurs dans le secteur du résidentiel.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement ici
Il y a 4 ans et 34 jours

Réforme RGE : quel impact sur l'offre de qualification de Qualifelec ?

Nouvelles catégories de travaux, nouveaux référentielsDès janvier 2021, les nouvelles catégories de travaux ont été mises à jour sur les certificats RGE des entreprises qualifiées. Une communication personnalisée leur a été adressée. Les nouvelles catégories de travaux couvertes par nos qualifications sont les suivantes :Radiateurs électriques, dont régulationVentilation mécaniquePompe à chaleur : chauffageChauffe-eau thermodynamiqueNotre nomenclature reprend les intitulés de travaux de l'Ademe, afin de garantir un positionnement pertinent des entreprises et une meilleure lisibilité des certificats de qualification par la maîtrise d'ouvrage.Dans la perspective du renforcement des contrôles (voir plus bas), les catégories de travaux « Radiateurs électriques, dont régulation » et « Ventilation mécanique » sont considérées comme « non-critiques » alors que « Pompe à chaleur : chauffage » et « Chauffe-eau thermodynamique » sont réputées « critiques ». Afin de faciliter les démarches de toute entreprise désireuse d'obtenir la mention RGE, Qualifelec a conçu deux référentiels distincts :un référentiel RGE pour les catégories de travaux non-critiques (« Radiateurs électriques, dont régulation » et « Ventilation mécanique »)un référentiel RGE pour les catégories de travaux critiques (« Pompe à chaleur : chauffage » et « Chauffe-eau thermodynamique »)Renforcement de contrôlesL'un des objectifs de la réforme RGE est de s'assurer de la qualité des travaux à travers le renforcement des contrôles qui s'appuie sur deux nouveaux principes : la sélection aléatoire des chantiers audités (pour toutes les entreprises) et l'organisation de deux audits au lieu d'un seul (seulement pour les catégories de travaux critiques).Concernant la sélection aléatoire des chantiers audités, en tant qu'organisme de qualification nous devons constituer un répertoire de cinq chantiers RGE par entreprise pour réaliser ces audits aléatoires. Dans cette perspective, nous pouvons demander la transmission des données des chantiers déclarés auprès des administrations de l'Etat, l'ANAH, et la SGFGAS. Les deux audits pour les catégories de travaux critiques sont réalisés au cours du cycle de qualification, le premier audit dans les 24 mois qui suivent l'attribution du label RGE. Les catégories de travaux non critiques restent soumises à un seul audit. En cas de non-conformité majeure, telle que définie dans les grilles d'audit, un nouvel audit pourra être déclenché par l'organisme de qualification. Un complément de formation de l'entreprise pourra également être exigé.Par ailleurs, la réforme RGE prévoit également que l'organisme de qualification puisse agir en cas de signalement d'une entreprise ou de réclamation d'un tiers. Les modalités d'actions de l'organisme de qualification sont graduelles et peuvent aller jusqu'au retrait de la qualification.Élargissement de l'offre de qualificationAfin d'être aligné avec les nouveautés induites par la réforme RGE, Qualifelec a élargi son offre de qualifications permettant d'obtenir le label :La mention RGE avec la catégorie de travaux « Radiateurs électriques, dont régulation » peut être obtenue avec les qualifications Chauffage Electrique, Installations Electriques Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie, Maintenance des Installations Electriques, Courants Faibles Electriques Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie (avec le domaine Gestion Technique)La mention RGE avec la catégorie de travaux « Ventilation mécanique » peut être obtenue avec les qualifications Ventilation, Installations Electriques Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie, Maintenance des Installations Electriques, Courants Faibles Electriques Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie (avec le domaine Gestion Technique)La mention RGE avec la catégorie de travaux « Pompe à chaleur : chauffage » peut être obtenue avec la qualification Pompe À ChaleurLa mention RGE avec la catégorie de travaux « Chauffe-eau thermodynamique » peut être obtenue avec les qualifications Pompe À Chaleur et Chauffe-Eau Thermodynamique
Il y a 4 ans et 101 jours

28 fiches pratiques pour faciliter la réception des travaux de rénovation énergétique

Ces 28 fiches de réception sont mises gratuitement à disposition des particuliers et des professionnels sur faire.gouv.fr et sur le site du programme PROFEEL. Elles couvrent l'ensemble des lots de travaux éligibles aux aides à la rénovation énergétique.Construites comme un outil de dialogue, elles permettent à chaque client de pointer avec son artisan ou son entreprise les points importants des travaux réalisés.Pédagogiques, elles rappellent également les enjeux de la formalisation d'un procès-verbal de réception et, explicitent les différentes garanties légales qui débutent à la date de réception des travaux." Je me réjouis de l'arrivée de ce nouvel outil gratuit au service des Français qui rénovent leur logement et pour des rénovations énergétiques de qualité. Le dialogue entre le particulier et le professionnel en fin de chantier est en effet un moment clé, qu'il faut rendre le plus simple et le plus efficace possible. Ces fiches vont contribuer à renforcer la confiance dans les travaux et les professionnels, au moment même où le Gouvernement accélère son soutien à la rénovation énergétique. "Emmanuelle WARGON, Ministre en charge du logementCes fiches ont été élaborées de manière concertée avec les organisations professionnelles du bâtiment (CAPEB et FFB) et des représentants des consommateurs (via l'Institut national de la consommation - INC) sous le pilotage de l'Agence Qualité Construction (AQC).Une fiche adaptée à chaque lot de travaux de rénovationIsolation des parois verticalesIsolation thermique par l'extérieur (ITE - BARDAGE)Isolation thermique par l'extérieur (ITE - ENDUIT)Isolation thermique par l'intérieur (ITI)Isolation des planchers hauts & toituresIsolation des combles perdusIsolation des combles amenagesIsolation de toiture-terrasseIsolation des planchers basIsolation de plancher bas par soufflageIsolation de plancher bas par panneaux rapportesMenuiseries extérieuresFenêtres & menuiseries extérieuresFenêtres de toitVentilationVMC double fluxVMC simple fluxVMRChauffagePompe a chaleur air/eauPompe a chaleur eau/eauPompe a chaleur air/airChaudière buchesChaudière granulesPoêle buchesPoêle granulésSystèmes solaires combines (SSC)Chaudière hybrideChaudière gazECSChauffe-eau thermodynamiqueChauffe-eau solaire individuelChauffe-eau électriqueChauffe-eau gazComment utiliser les fiches de réception de travaux ?En amont de la réception1. Identifier et télécharger sur le site www.faire.gouv.fr les fiches de réceptions qui correspondent aux travaux engagés.Pendant la réception2. Vérifier ensemble (avec votre client / avec votre artisan) chaque point clé indiqué et, dialoguer autour des spécificités des travaux réalisés.À la fin de la réception3. Officialiser en confiance l'achèvement du chantier avec la signature du procès-verbal de réception de travaux.Et bientôt, un service numérique dédié aux professionnelsEn septembre 2021, l'ensemble de ces fiches seront également accessibles avec un outil numérique dédié appelé Chek'Réno. Cet outil gratuit, en cours de développement, permettra également aux professionnels de faciliter leurs démarches d'autocontrôle tout au long de leurs chantiers.
Il y a 4 ans et 111 jours

Equipements de chauffage : les gagnants et les perdants de l'année 2020

BILAN CHIFFRE. Comment ont évolué les ventes d'équipements de chauffage en 2020 ? Réponses grâce au bilan de l'organisation Uniclima, qui est revenue sur les ventes de chaudières, de pompes à chaleur et de chauffe-eaux thermodynamiques.
Il y a 4 ans et 118 jours

Etude Ademe : les clés pour atteindre une rénovation performante

L’ADEME a étudié les conditions techniques permettant la rénovation des maisons individuelles au niveau Bâtiment Basse Consommation en moyenne nationale. Ce niveau, fixé par la Stratégie nationale bas carbone, est celui que doit atteindre le parc des maisons individuelles, pour respecter les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050. La tendance actuelle des ménages français, analysée dans l’enquête TREMI pour la période 2016-2017, montre que 75% des travaux de rénovation en maisons individuelles n’ont pas permis de changer de classe de DPE. Il y a donc un enjeu majeur à accélérer le rythme des rénovations plus performantes. L’étude s’attache à définir les conditions techniques pour qu’une rénovation puisse être performante. Elle précise le nombre d’étapes maximum ainsi que les risques d’impasses techniques en cas de rénovation partielle. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan de relance et du renforcement des dispositifs d’aide « MaPrimeRenov’ » et « Coup de POUCE CEE » vers les rénovations performantes diminuant à minima de 55% les consommations énergétiques. Les principaux constats de l’étude Pour les maisons individuelles datant d’avant 1982, un parcours de rénovation performante comprend nécessairement 6 postes de travaux : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage/Eau Chaude Sanitaire. L’étude pointe que la réalisation de travaux de rénovation énergétique, non coordonnés, peut conduire à des impasses techniques incompatibles avec une rénovation performante. L’étude montre aussi que l’ordonnancement des travaux est crucial pour le bon fonctionnement des systèmes de production de chauffage. La première étape doit préférentiellement viser les travaux d’isolation et de ventilation, pour éviter des pathologies et un surdimensionnement des systèmes de chauffage, grevant la performance des systèmes de production de chauffage. La rénovation performante doit privilégier les énergies renouvelables (EnR) pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (poêle à bois, chaudières bois, pompes à chaleur, chauffe-eau solaire). Le système de chauffage choisi doit posséder un bon rendement, y compris à basse puissance puisque les besoins sont fortement réduits dans une rénovation performante. Elle doit veiller à assurer le confort et la santé des habitants en se prémunissant des conséquences d’une mauvaise ventilation, de ponts thermiques et de condensations qui peuvent provoquer le développement de moisissures et de pathologies diverses. Elle gagne pour cela à être réalisée en une seule étape et au maximum en deux ou trois grandes étapes cohérentes afin de traiter des interfaces et interactions entre postes de travaux. Elle exige d’être coordonnée par un pilote (maître d’oeuvre ou architecte, groupement d’entreprise, contractant général). Les travaux de rénovation de qualité et pensés dans leur ensemble méritent donc d’être encouragés via des aides financières attractives pour les travaux et leur conception et pilotage. Les récentes évolutions de MaPrimeRénov’ et des « coup de pouce » des Certificats d’économie d’énergie décidées dans le cadre du Plan de relance vont dans ce sens. https://www.ademe.fr/renovation-performante-etapes   Visuel : Pertes de chaleur d’une maison d’avant 1974 non isolée. Source : Guide Isoler sa maison de l’ADEME.
Il y a 4 ans et 145 jours

RE2020 : Les fabricants de radiateurs électriques et de chauffe-eau thermodynamiques interpellent le gouvernement

Avec la RE2020, la France s'engage de manière volontariste vers la neutralité carbone mais s'apprête à condamner certaines solutions de chauffage et de production d'eau chaude décarbonées pour l'habitat de demain !Se priver de solutions décarbonées et performantes?En effet, le projet, tel qu'il est connu aujourd'hui, écartera, dans la construction de logements neufs individuels et collectifs, le recours aux radiateurs électriques de dernière génération, connectés et dotés de systèmes de pilotage intelligents, et aux chauffe-eau thermodynamiques, dont la principale source d'énergie est renouvelable. Il privera ainsi durablement la France de solutions performantes et décarbonées.Installation d'équipements au gaz jusqu'en 2024 dans le logement collectif : un non-sens écologiqueL'autorisation faite à l'installation de solutions gaz dans le logement collectif jusqu'en 2024, pourtant contraire à l'ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, équivaut à un droit d'émettre du C02 et ce, a minima, pour les 50 prochaines années. Il y a, dès lors, fort à parier que ce choix reviendra à pénaliser le pouvoir d'achat des générations futures qui auront à supporter le coût financier de la nécessaire conversion vers un système propre et décarboné.A terme, un surcoût certain pour les ménages françaisPar ailleurs, les équipements privilégiés par ce projet de réglementation représenteraient un surcoût important pour les ménages français sans pour autant qu'ils soient adaptés à tous les types de logement. En règle générale, l'acquisition et l'installation de radiateurs électriques de dernière génération et de chauffe-eau thermodynamiques permettent une économie de l'ordre de 50% par rapport à celles d'une pompe à chaleur (5 000 à 6 000 € contre 8 000 à 11 000 €).Les perspectives de développement d'une filière française condamnéesEnfin, ce projet condamnerait les perspectives de développement d'une industrie thermique française reconnue au plan mondial, innovante, implantée au cœur des territoires dans neuf régions françaises et forte de plus de 7 500 emplois directs. Ce sont également plus de 40 000 emplois indirects - fournisseurs, distributeurs et installateurs - concernés à l'échelle nationale.Pour toutes ces raisons, les fabricants appellent de leurs vœux une réglementation permettant de déployer toutes les technologies de chauffage et de production d'eau chaude décarbonées, une décision essentielle pour toute une filière et les générations futures. « Alors que l'habitat et les transports individuels contribuent sensiblement à parts égales dans les émissions de CO2 en France, on imagine mal une nouvelle réglementation qui, appliquée à l'automobile, interdirait en 2021 le véhicule électrique au profit de véhicules à énergie fossile ! C'est pourtant ce qui est envisagé pour l'habitat avec ce projet de réglementation. Notre filière industrielle a investi 700 millions d'euros ces dix dernières années pour proposer aux consommateurs des solutions de chauffage et de chauffe-eau performantes, tant en termes d'économies d'énergie que de confort. Ces solutions sont déjà disponibles. Laissons le choix aux consommateurs français ! »Eric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam
Il y a 4 ans et 145 jours

Les industriels du radiateur électrique craignent d'être "écartés" de la RE2020

RÉACTION. Les industriels du radiateur électrique et du chauffe-eau thermodynamique ont rédigé une lettre ouverte au Gouvernement, regrettant l'exclusion de leurs équipements sur la base des projets de seuils RE2020 communiqués par l'État en décembre.
Il y a 4 ans et 152 jours

Le calcaire, ennemi des canalisations

On dit qu’une eau est dure lorsque sa concentration en calcaire est importante. S’il n’est pas dangereux pour la santé, le calcaire peut causer des dégâts au niveau des canalisations. Avec le temps, la présence de calcaire peut fortement endommager la tuyauterie et les canalisations. Comment limiter les dégâts ? Eau pure, eau dure : le rôle de l’adoucisseur d’eau Une eau dure est la conséquence d’un taux de calcaire élevé. Son titre hydrotimétrique (TH), qui sert à mesurer la quantité de magnésium et de calcium, est supérieur à 150 milligrammes. La concentration en calcaire dans l’eau diffère d’une région à une autre. Elle est plutôt élevée du côté des Alpes et dans le Nord. Ainsi, renseignez vous sur la dureté de l’eau dans la zone d’habitation de vos clients afin de leur proposer l’adoucisseur la plus adapté à leur utilisation. Avant de vous installer dans une région en tant qu’artisan, renseignez-vous sur la dureté de l’eau du robinet. Vous pourrez ainsi prendre vos dispositions et éventuellement installer un adoucisseur d’eau chez vos clients en suivant ce lien afin d’obtenir une eau pure à votre domicile. Une eau dure n’est pas dangereuse pour la santé, mais est inconfortable au quotidien. Le calcium et le magnésium sont des éléments que nous pouvons retrouver dans les aliments que nous consommons habituellement. Elle permet de prévenir notamment les maladies cardiovasculaires. Le seul souci qu’on pourra constater est qu’elle a tendance à assécher la peau. Mais c’est au niveau des canalisations que le calcaire pose le plus de problèmes. Le calcaire : quelles conséquences sur les canalisations ? L’eau calcaire est à l’origine des dépôts calcaires aussi appelés tartre. Ceux-ci se forment lorsque l’eau chauffe ou s’évapore. Plus ils s’accumulent, plus les canalisations s’obstruent. Le débit de l’eau s’en verra alors réduit ou l’eau aura du mal à sortir des tuyaux. Le tartre a des conséquences négatives sur les machines puisqu’il va augmenter leur consommation en énergie. Sur le long terme, il peut réduire leur durée de vie et les endommager. Un chauffe-eau entartré, par exemple, mettra plus de temps à chauffer l’eau. Il va sans dire que la facture d’énergie risque d’être plutôt salée. Pour la machine à laver, en raison des dysfonctionnements causés par le tartre, vous utiliserez davantage de poudre à lessiver. Le calcaire diminue en effet l’action des produits d’entretien, ce qui conduit à augmenter la dose nécessaire. Enfin, l’utilisation d’une eau dure au quotidien est néfaste pour l’environnement. D’abord parce que les résidus des produits utilisés pour le détartrage se retrouvent dans les eaux usées. Ensuite, les appareils électroniques endommagés par le tartre qui finissent dans les déchetteries ne cessent d’augmenter. Un adoucisseur d’eau pour éviter les dépôts de calcaire Pour éviter d’engager de grosses dépenses, il faut diminuer au maximum la formation de tartre dans les canalisations. Pour ce faire, il faut contrôler la dureté de l’eau. Le meilleur moyen d’y parvenir est d’avoir recours à un adoucisseur d’eau. Comme son nom l’indique, ce dispositif réduit le TH de l’eau, donc la rend plus douce. Sa concentration en calcaire sera ainsi amoindrie et les dépôts seront moins importants. Pour limiter les dégâts, adoptez également les bons gestes. L’entretien régulier des canalisations est conseillé. L’utilisation de produits chimiques très corrosifs est le moyen le plus rapide et le plus efficace. Ceux-ci ne sont toutefois pas éco-responsables. Vous pourrez toujours vous diriger vers des produits plus naturels et respectueux de l’environnement. On pourra citer à ce titre le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude ou encore le jus de citron.