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Il y a 3 ans et 296 jours

Lafarge accusé de crimes en Syrie: décision cruciale de la Cour de cassation jeudi

D'un côté, l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) ainsi que onze anciens salariés de Lafarge en Syrie, contestent depuis novembre 2019 l'annulation par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de la mise en examen du groupe pour cette très lourde qualification pénale.Les associations se lèvent aussi contre le rejet de leurs constitutions de parties civiles, qui les empêche d'avoir accès au dossier, de demander des actes d'enquête aux juges d'instruction et d'espérer une indemnisation en cas de condamnation.De l'autre, le cimentier, qui reste mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie d'autrui" et "violation d'un embargo", et deux anciens responsables du groupe, l'ex-directeur Sûreté de l'entreprise Jean-Claude Veillard et l'un des ex-directeurs de la filiale syrienne, Frédéric Jolibois, se sont pourvus contre l'ensemble des poursuites à leur encontre.Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'EI, et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité de son site en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes."Poursuite de l'activité"Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés". Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.Lors de l'audience, le 8 juin devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, Me Patrice Spinosi, avocat au conseil de Lafarge, a souligné que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie".D'après lui, cela "suffit largement pour justifier l'absence d'adhésion de Lafarge à un plan concerté d'élimination d'un groupe de population civile par des attaques généralisées et systématiques", qui définit la complicité de crimes contre l'humanité.De son côté, l'avocat général a préconisé le rejet du pourvoi des ONG et des parties civiles : comme l'avait souligné la chambre de l'instruction, il a observé que l'utilisation des sommes versées à l'EI, qui aurait pu constituer l'élément matériel de la complicité, "demeurait indéterminée".En revanche, il a estimé que la société "ne pouvait ignorer le caractère terroriste des organisations bénéficiaires des versements", proposant aussi le rejet du pourvoi de Lafarge contre sa mise en examen pour "financement d'une entreprise terroriste".La Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, doit rendre ses décisions sur six pourvois au total.Les dates clés de l'affaire"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie, "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation État islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Économie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité": l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR). Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut pour sa part dans son rapport que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que la cimenterie continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, et le directeur de la sûreté du groupe Jean-Claude Veillard sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel Christian Herrault sont mis en examen.Au total, huit cadres et dirigeants sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.La Cour de cassation se prononceLa Cour de cassation examine le 8 juin 2021 notamment les pourvois formulés par l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) et onze anciens salariés, pour contester l'annulation de la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité". Sa décision est attendue jeudi.
Il y a 3 ans et 332 jours

L'enquête sur Lafarge en Syrie au crible de la Cour de cassation mardi

Toujours poursuivi pour "financement du terrorisme", le groupe est soupçonné d'avoir versé près de 13 millions d'euros à des groupes jihadistes, pour maintenir son activité en Syrie jusqu'en 2014 malgré la guerre."Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie, "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI). Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Économie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité": l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR). Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut pour sa part dans son rapport que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que la cimenterie continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, et le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel Christian Herrault sont mis en examen.Au total, huit cadres et dirigeants sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste et/ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.
Il y a 3 ans et 344 jours

La filière cimentière veut réduire de 80% ses émissions de CO2 d'ici 2050

ENGAGEMENT. L'industrie cimentière a rendu publics aujourd'hui ses objectifs pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Recyclage des matériaux, reformulation de la fabrication de ciment, plusieurs propositions ont été formulées par le Syndicat français de l'industrie cimentière (Sfic).
Il y a 3 ans et 353 jours

Vicat enregistre une reprise dynamique au premier trimestre

Le cimentier français Vicat a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 14,9% au premier trimestre, à 707 millions d'euros, porté par une reprise de plus de 20% en France, en Asie et autour de la Méditerranée.
Il y a 3 ans et 364 jours

Vicat : hausse de près de 15% du chiffre d'affaires au premier trimestre

Le cimentier français a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 14,9% au premier trimestre, à 707 millions d'euros, porté par une reprise de plus de 20% en France, en Asie et autour de la Méditerranée.
Il y a 4 ans et 22 jours

Cem’In’Eu joue la fille de l’eau

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Les barges de clinker permettent de desservir la nouvelle usine de Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence. [©Cem’In’Eu] Drôme. Connecté aux réseaux ferré et fluvial, le nouveau site industriel de la start-up cimentière Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence (26) lance l’approvisionnement par le Rhône. La première barge de clinker en provenance de Sète (34) a accosté, le 8 février dernier, au port fluvial de commerce de la Drôme, à Valence. A l’heure actuelle en phase de démarrage industriel, le nouveau site baptisé Rhône Ciments est la 2e usine française de Cem’In’Eu (après celle d’Aliénor Ciments, à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne). Rhône Ciments sera approvisionnée en matières premières à la fois par voie ferrée et par le Rhône en provenance du port de Sète. A terme, l’usine recevra environ 4 000 t de clinker par semaine par ces deux moyens de transport. Le transport fluvial est affrété par l’entreprise sétoise Cem’In’Log et opéré par Agora Fluvial (groupe Sogestran). Placée au cœur des territoires, Rhône Ciments est idéalement située pour desservir les marchés d’Auvergne – Rhône-Alpes Sud,  et de Provence – Alpes – Côte d’Azur et d’Occitanie. « Si nous avons sélectionné le site de Portes-lès-Valence pour implanter Rhône Ciments, c’est pour sa connexion aux réseaux fluvial et ferré, déclare Magali Laurenço, directrice de Rhône Ciments. Un atout unique pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’impact carbone. La collaboration avec la Compagnie nationale du Rhône et la Chambre de commerce et de l’industrie de la Drôme nous permet aujourd’hui d’accueillir la première barge de clinker dans de bonnes conditions. Et d’envisager de manière sereine notre développement, dans le respect de l’environnement. » Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 26 jours

Pourquoi LafargeHolcim va devenir Holcim ?

CHANGEMENT DE NOM. En 2015, le cimentier suisse Holcim et le français Lafarge fusionnaient, donnant naissance à LafargeHolcim, un géant du secteur. Ce vendredi, le groupe annonce vouloir simplifier son nom et devenir Holcim. Eclairage sur ce type d'opération avec Nicolas Wallyn, fondateur de l'agence Nommart, spécialiste de la stratégie de marque et de la création de nom.
Il y a 4 ans et 40 jours

« Réinventer la ville » : les solutions des participants du CementLab

Afin de nourrir et amplifier cette démarche fédérative, des rencontres sont, en effet, régulièrement organisées. Les start-up viennent y présenter leur solution auprès des différents acteurs de la chaîne de construction au sens large : du chercheur à l'entreprise générale, en passant par l'architecte, le bureau d'études, l'industriel producteur de matériaux, les constructeurs et promoteurs, etc. Le workshop du 25 mars a d'ailleurs connu un grand succès, avec la participation d'environ 80 personnes. Suite aux interventions de qualité de la première partie du CementLab, les participants ont sollicité en nombre les start-up, afin d'échanger avec eux, dans un second temps, dans les coffee-rooms privées.L'industrie cimentière engagée dans la réflexion et la mise en œuvre de la ville de demainL'industrie cimentière est engagée depuis des décennies dans la réflexion autour du renouvellement du modèle urbain, et notamment sur le pouvoir d'innovation de la construction béton. Incontournable en raison de ses performances physiques et de sa durabilité, le béton est un matériau de prédilection dans le domaine de la construction, sachant s'ajuster aux contraintes et exigences techniques, économiques et environnementales des concepteurs et constructeurs mais aussi des utilisateurs finaux des infrastructures.Dans ce contexte, l'industrie cimentière sait qu'il est indispensable de repenser la ville autour des usages, dans une logique d'utilisation économe des espaces et des ressources.Les professionnels de la filière travaillent donc à des approches innovantes, afin de toujours mieux répondre aux évolutions de la société pour mieux vivre, mieux se déplacer, et favoriser les évolutions de l'urbanisme. La réutilisation des friches, les corridors écologiques urbains ou encore les toits végétalisés, sont autant d'exemples de la ville de demain qui devra se développer et se densifier en harmonie avec la nature. La question de la gestion des eaux se pose également dans le cadre de la préservation des ressources, de la gestion des risques d'inondation ou encore de l'imperméabilisation des sols urbains et de la saturation des réseaux d'assainissement. Toutes ces questions auxquelles l'innovation peut apporter des solutions pertinentes et durables. Des start-up innovantes et leurs solutions pour « Réinventer la ville »Le renouvellement du modèle urbain nécessite de repenser la ville autour des usages, dans une logique d'utilisation économe des espaces et des ressources. Dans ce cadre, 3 start-up ont pu ainsi venir exposer les solutions qu'elles proposent pour "Réinventer la ville" :Tellux : La start-up Tellux propose, à destination des bureaux d'études, des entreprises et des aménageurs de fonciers dégradés ainsi qu'aux propriétaires de sites pollués, une technologie qui détermine la contamination des sols plus vite et plus précisément qu'avec les méthodes dites traditionnelles. La solution développée par Tellux permet aux acquéreurs et aux propriétaires de foncier de limiter au maximum les risques et d'optimiser les opérations lors des projets de dépollution.Sitowie : La start-up Sitowie simule la dégradation des constructions et l'impact des opérations de maintenance. La start-up prend en compte l'environnement, les usages, les propriétés des matériaux, les conditions d'exécution et les efforts mécaniques pour anticiper le comportement réaliste des bâtiments dans le temps.BUILDRZ : Buildrz propose de simplifier l'acte de construire, depuis l'idée jusqu'au bilan financier et à l'enveloppe 3D du bâtiment. Buildrz permet de tester son projet urbain via la réalisation d'une simulation 3D de bâtiment, afin de vérifier que celui-ci est conforme aux règles d'urbanisme et de vérifier sa faisabilité financière. Des témoignages d'experts et spécialistesOutre les pitchs des start-up, Bellevilles, la foncière responsable ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale), a fait l'objet d'une présentation.Bellevilles participe à la revitalisation de territoires délaissés (villes moyennes, villages, banlieues, zones périurbaines) à travers l'acquisition, la programmation et la réhabilitation de logements, commerces, tiers lieux et espaces d'activités. Bellevilles est un outil immobilier au service de projets responsables, inclusifs, mixtes, écologiques à fort impact social. Leur objectif est de faire émerger des alternatives immobilières hors du commun au service des territoires et de l'utilité sociale.En complément de ce témoignage, celui de la Banque des Territoires qui rassemble au sein d'une même structure des expertises de conseil et de financement à destination des acteurs territoriaux pour faciliter la réalisation de leurs projets. Elle s'engage auprès des collectivités et entreprises publiques locales, des organismes de logement social, des professions juridiques et des entreprises et acteurs financiers pour rendre les territoires plus durables, plus connectés, plus inclusifs et plus attractifs. Elle apporte son appui aux grands projets innovants partout en France.Le CementLab en cinq pointsUn laboratoire d'idées dédié au ciment et à son usage, et plus largement à tous les acteurs de la construction (cimentiers, carriers, producteurs de béton, constructeurs, promoteurs, architectes, bureaux d'études et d'ingénierie, économistes, etc.)Comprendre et analyser les enjeux de la transition numérique et écologique pour adapter l'offre et les bonnes pratiques nécessaires aux impératifs du marché.Favoriser une dynamique d'échanges et de rencontres entre industriels, start-up et chercheurs pour encourager le transfert de technologie et l'innovation dans une démarche de développement durable et d'économie circulaire.Saisir les opportunités de solutions convergentes et les unir pour passer de l'idée à la réalisation concrète sur le terrainUne démarche initiée par le SFIC (Syndicat français de l'industrie cimentière) et pérennisée par des rencontres régulières ainsi qu'une plateforme dédiée : https://cementlab.infociments.fr
Il y a 4 ans et 71 jours

Vicat roule au carburant 100% végétal

Les véhicules Vicat sont désormais alimentés à l’Oleo100. [©Vicat] Nouvelle étape vers une mobilité durable pour le groupe Vicat. Avec la mise en service dans ses engins de carrière de l’Oleo100, un carburant alternatif 100 % végétal “made in France ” de type B100. Ce choix résulte d’une collaboration avec plusieurs acteurs : Bergerat Monnoyeur, concessionnaire exclusif de Caterpillar en France, et Saipol, filiale du groupe Avril. Le cimentier français est ainsi devenu le premier groupe industriel à choisir un B100 pour remplacer le gazole non routier (GNR) sur ses véhicules d’exploitation de carrières Des tests pour un carburant durable A partir de janvier 2020, Vicat avait lancé une campagne d’essais sur les engins de son site de Pérouges-les-Communaux (01). Aujourd’hui, deux chargeuses sont désormais alimentées en Oleo100. Et cumulent, à ce jour, près de 2 000 h de fonctionnement. Tout en conservant un taux de service identique au GNR. Il n’y a pas eu de pannes ou d’incidents en lien avec le carburant. Fort de ce premier retour d’expérience positif, Vicat souhaite poursuivre cette transition de l’ensemble de sa flotte d’engins vers cette énergie renouvelable. Deux autres carrières – Gilly-sur-Isère (73) et Les Houches (74) – alimentent maintenant leurs engins à l’Oleo100. La cimenterie de Montalieu (38) s’est aussi équipée avec l’installation d’une cuve Oleo100, mise à disposition par Saipol. D’ici à l’été 2021, Oleo100 sera déployé sur quinze autres sites en France, dont quatre cimenteries. Au total, ce carburant végétal devrait alimenter plus de 200 véhicules répartis à parts égales entre les carrières cimentières et les carrières de granulats. Avec cette accélération, le groupe Vicat vise une réduction de 6 300 t de CO2 équivalent/an, soit les émissions annuelles moyennes de 900 Français.
Il y a 4 ans et 71 jours

Cem’In’Eu : Mettre Rhône Ciments entre train et fleuve

Le port de Sète permet de faire transiter le clinker de la mer au fleuve. [©Cem’In’Eu] Connecté aux réseaux ferré et fluvial, le nouveau site industriel de la start-up cimentière Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence (26) lance l’approvisionnement par le Rhône. La première barge de clinker en provenance de Sète (34) a accosté, le 8 février dernier, au port fluvial de commerce de la Drôme, à Valence. A l’heure actuelle en phase de démarrage industriel, le nouveau site baptisé Rhône Ciments est la 2e usine française de Cem’In’Eu (après celle d’Aliénor Ciments, à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne). Le groupe déploie un nouveau modèle industriel 4.0, qui intègre une chaîne logistique optimisée au maximum. Ceci, afin de réduire l’impact carbone de l’industrie cimentière. Rhône Ciments sera approvisionnée en matières premières à la fois par voie ferrée et par le Rhône en provenance du port de Sète. Rhône Ciments, un site choisi avec stratégie A terme, l’usine recevra environ 4 000 t de clinker par semaine par ces deux moyens de transport. Le transport fluvial est affrété par l’entreprise sétoise Cem’In’Log [lien vers https://www.acpresse.fr/cemineu-conteneur-train-clinker-voyage-propre/]  et opéré par Agora Fluvial (groupe Sogestran). Placée au cœur des territoires, Rhône Ciments est idéalement située pour desservir les marchés d’Auvergne – Rhône-Alpes Sud et de Provence – Alpes – Côte d’Azur et Occitanie.  « Si nous avons sélectionné le site de Portes-lès-Valence pour implanter Rhône Ciments, c’est pour sa connexion aux réseaux fluvial et ferré, déclare Magali Laurenço [Lein vers https://www.acpresse.fr/nominations-feminines-chez-cemineu/], directrice de Rhône Ciments. Un atout unique pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’impact carbone. La collaboration avec la Compagnie nationale du Rhône et la CCI Drôme nous permet aujourd’hui d’accueillir la première barge de clinker dans de bonnes conditions et d’envisager de manière sereine notre développement, dans le respect de l’environnement. »  
Il y a 4 ans et 85 jours

PBM Groupe s'engage en faveur de l'environnement et contribue à décarboner le secteur de la construction

PBM Groupe s'engageSpécialiste de la préfabrication d'escaliers en béton, PBM Groupe s'engage en faveur de l'environnement. Grâce à son service Recherche & Développement qui améliore les process de production (recyclage des eaux de lavage, utilisation d'agrégats recyclés...) et à ses partenaires, PBM contribue à décarboner le secteur de la construction. Ainsi, PBM Groupe est fier d'annoncer la signature d'un contrat de partenariat avec Vicat visant la fourniture de ciment bas carbone.Le partenariat Vicat / PBM GroupeLe 13 octobre 2020, Bernard Michel, directeur de production chez PBM, et Didier Fiducia, directeur des ventes ciment chez Vicat, ont validé et signé les termes de ce partenariat. « PBM obtient ainsi l'exclusivité de l'utilisation du ciment Naturat pour la préfabrication des escaliers en béton » précise Bernard Michel. L'enjeu de ce partenariat est de diminuer le bilan carbone de 30% des escaliers en béton avec un ciment bas carbone Naturat CEM IV. Pour Didier Fiducia, « ce partenariat illustre la mobilisation des équipes Vicat aux côtés de nos clients pour décarboner le secteur de la construction ».Le ciment NaturatPBM Groupe utilise dans ses formules béton le ciment Naturat produit par le cimentier français Vicat. Ce ciment bas carbone multiusages est destiné aux travaux courants en neuf et rénovation. Il est composé de pouzzolanes naturelles, des pierres volcaniques issues des volcans d'Auvergne. Produit à Créchy (03), le ciment Naturat utilise des ressources locales afin de réduire l'impact carbone. La composition et le process de fabrication de ce ciment répondent aux exigences de la future réglementation environnementale.
Il y a 4 ans et 92 jours

Vicat créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire

Vicat a créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire : CIRCULère. Elle permet d’apporter des solutions concrètes aux entreprises des territoires pour la valorisation de leurs déchets. Cette entité emploie une douzaine de collaborateurs (ingénieurs et scientifiques), elle compte deux plateformes de traitement des déchets en collaboration avec le groupe Serfim : Terenvie, dépollution des friches industrielles (69) et Bioval, production de combustibles solides de récupération (73). Cette filière est née d’une double ambition : accompagner l’élimination des énergies fossiles carbonées et importées dans les cimenteries du groupe Vicat et contribuer au développement économique des territoires, principalement dans les régions où l’entreprise est implantée (Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand Est et Grand Paris). Elle s’articule autour de 3 axes : la valorisation des terres excavées (dépollution des sols), le recyclage des matériaux issus de la déconstruction et la substitution des combustibles fossiles par des combustibles secondaires (pneux broyés, CSR…), avec pour ambition d’atteindre 0% d’énergie fossile dans le processus cimentier en France d’ici à 2025. En 2019, l’utilisation de combustibles et matières de substitution a permis de valoriser près de 450 kt de déchets dans les 5 cimenteries françaises du Groupe et d’éviter la consommation de plus de 625 kt de charbon. Cette démarche contribue également aux objectifs de réduction des émissions de CO2 du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 96 jours

Filière Béton : « Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… »

  Philippe Gruat, président de le Filière Béton. [©Filière Béton] Avec la pandémie, l’année 2020 a été plus que particulière. Comment la Filière Béton a-t-elle traversé cette période ? Il y a eu une très forte baisse de l’activité durant le premier confinement. Mais toutes les industries de la filière ne se sont pas arrêtées. Les carrières et les cimenteries ont continué à tourner. Quant aux établissements de transformation – à savoir les unités de production de BPE et les industriels de la préfabrication -, leur activité dépendait du nombre de personnes disponibles et des niveaux d’automatisation… Toutefois, il y a eu une demande continue de la part de nos clients dès le début du confinement. A l’issue de cette période, nous avons constaté un très fort rattrapage – supérieur aux pronostics les plus optimistes – durant toute la saison estivale ! Cela nous a permis de compenser une partie du retard. Toutefois, le mois d’octobre a marqué le pas. Sans doute lié aux inquiétudes de la seconde vague et aux incertitudes opérationnelles consécutives à des carnets de commandes assez faibles. Le gouvernement a annoncé un vaste plan de relance, dont le BTP devrait largement profiter. L’année 2021 devrait donc être bonne, malgré une situation sanitaire qui perdure ? L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. [©ACPresse] Ce vaste plan est bienvenu, même si c’est la rénovation énergétique qui profite de l’essentiel. Nous ne critiquerons pas cette initiative, Toutefois, nous déplorons que la construction neuve et les travaux publics soient négligés dans ce plan, sachant que le besoin en logements est toujours là. Pourtant, notre offre correspond très bien aux nécessités de densification des villes. Dans ce contexte, la Filière est plutôt pessimiste quant à l’activité sur l’année 2021. Elle s’annonce difficile, sans doute très en retrait, par rapport à 2019, du fait de l’absence d’une volonté politique de faire bouger les lignes, en matière de construction neuve. De plus, le décalage des élections et l’entrée tardive en fonction des nouvelles équipes municipales ont provoqué un trou d’air dans l’activité. A quoi s’ajoute l’arrêt ou la remise en cause pour réexamens de certains projets par les nouveaux élus. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir… D’une manière globale, que représente la Filière Béton aujourd’hui en France et comment se porte-t-elle dans ce contexte sanitaire particulier ? Le chiffre d’affaires annuel de la Filière Béton dans son ensemble représente un montant de 12 Md€ environ. La Filière compte quelque 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites de production en France. Et est à l’origine de 200 000 emplois indirects… Concernant la période actuelle, on ne devrait pas s’en réjouir, mais l’année 2020 pour la Filière Béton devrait s’achever entre – 5 et – 10 %, comparé à 2019. Compte tenu de la situation actuelle, on s’en sort plutôt bien, même si nombre d’industriels ont été touchés par cette crise. Le chômage partiel a permis de plus ou moins bien amortir les choses… Pour 2021, le carnet de commandes des entreprises du BTP nous inquiète beaucoup. Le programme de construction de logements neufs comme de bureaux n’est pas vraiment au rendez-vous. Les travaux publics sont en retrait, situation aggravée par la remise en cause ou le report de certaines opérations du fait de l’arrivée de nouveaux élus à la tête des communes,. Enfin, la crise sanitaire continue à être présente, sans visibilité réelle quant à sa disparition. Dans ce contexte, l’année 2021 s’annonce pour la profession sans doute en retrait par rapport aux résultats de 2019, voire même un cran en dessous de 2020 ! La RE 2020 se pointe à l’horizon… Comment la Filière Béton se prépare-t-elle à ce changement majeur de la réglementation ? Nous nous préparions à cette évolution, via l’expérimentation E+C–, dont nous étions des acteurs motivés ! Mais l’introduction de la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone – à savoir l’Analyse de cycle de vie dynamique simplifiée – est catastrophique. Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… Nous ne voulons tout simplement pas d’une méthode de calcul, ne reposant sur aucun fondement scientifique et qui va créer une véritable distorsion de concurrence entre les matériaux de construction. Même le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique est contre la nouvelle approche dynamique, à l’unanimité ! L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. On parle de l’acier, du béton, de la terre cuite, de la laine de verre ou de roche, pour ne citer qu’eux. A vrai dire, la presque totalité des matériaux couramment utilisés dans la construction. Cela reste une vision “court-termiste” et contraire au principe d’économie circulaire.  C’est ignorer que le béton capte du CO2 tout au long de sa vie en œuvre et même après la démolition. Sans compter qu’il se recycle très bien et en totalité. En parallèle, l’ACV dynamique simplifiée minore les émissions futures, c’est-à-dire celles qui interviendront en fin de cycle. Après 100 ans pour certains construction, donc au-delà de la limite retenue  pour calculer les émissions d’un bâtiment. Une manière de considérer que le CO2 et les autres gaz à effet de serre captés au départ ne seront jamais restitués. Effacés d’un coup de baguette magique ! Comme si le défi climatique s’arrêtait au bout d’un siècle. De plus, les matériaux biosourcés, dont parlent le gouvernement ne sont pas ou peu disponibles en France. Ni les forêts, ni les productions agricoles ne sont en mesure de modifier rapidement leur modèle économique pour répondre aux besoins de la construction dans son ensemble. Il faut 30 ans pour créer une forêt dédiée, bien entendu, au mépris de toute biodiversité, car réalisée dans le cadre d’une monoculture intensive. Une usine à arbres, en quelque sorte ! Quant aux industries de transformation, elles n’existent pas en nombre suffisant. Idem pour les entreprises de mise en œuvre. Et nous ne sommes pas certains que les maîtres d’ouvrage soient prêts à construire en biosourcé. Puis, d’assurer l’entretien que cela induit. La Filière Béton propose plutôt une approche multi-critères sur la base du label E+C–, avec un objectif de neutralité carbone à 2050. Donc en poursuivant selon un calendrier annoncé et établi. Et en s’appuyant sur des méthodes de calculs partagés par tous. Il faut rappeler qu’une telle démarche oblige à des investissements très lourds pour les industriels du ciment. La confiance est donc nécessaire. Nous sommes tous prêts à nous battre pour réduire l’impact carbone de nos industriels, mais pas du jour au lendemain. Le bon matériau au bon endroit doit rester la règle de base. Déclencher une guerre entre matériaux est quelque chose de totalement idiot. Et quel intérêt de détruire une filière bien établie ? Surtout en cette période de crise… La baisse du bilan carbone des produits de la construction reste donc un passage obligé ? Nous partageons à 100 % cet objectif. Il existe beaucoup de chemins pour y parvenir. Mais les choses ne doivent pas être faites n’importe comment. La bonne manière de faire demande un plan d’action, du temps et des investissements. Par exemple, le captage du CO2 parle béton, développé dans le cadre du projet FastCarb, est une réalité. De même, les actions réalisées par les industriels du ciment “vert” sont intelligentes. Valoriser et utiliser des co-produits en économie circulaire ne peuvent être qu’encouragés. La Filière Béton en bref La Filière Béton rassemble tous les acteurs de ce secteur d’activité, de l’extraction des matières premières jusqu’aux produits finaux. Ainsi, elle réunit la Fédération de l’industrie du béton (Fib), le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE), l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et l’Union nationale des producteurs des granulats (UNPG). Ces syndicats se sont mis en ordre de marche pour proposer d’une seule et même voix les solutions à même de relever les défis et des enjeux en matière de construction.
Il y a 4 ans et 120 jours

« Objectifs bas carbone » pour les participants du CementLab

Afin de nourrir et amplifier cette démarche fédérative, des rencontres sont, en effet, régulièrement organisées. Les start-up viennent y présenter leur solution auprès des différents acteurs de la chaîne de construction au sens large : du chercheur à l'entreprise générale, en passant par l'architecte, le bureau d'études, l'industriel producteur de matériaux, les constructeurs et promoteurs, etc. Le workshop du 15 décembre a d'ailleurs connu un grand succès, avec la participation d'environ 130 personnes. Suite aux interventions de qualité de la première partie du CementLab, les participants ont sollicité en nombre les start-up, afin d'échanger avec eux, dans un second temps, dans les coffee-rooms privées.Le bas carbone, un engagement de l'industrie cimentièreL'industrie cimentière est engagée depuis des décennies dans une démarche d'écologie industrielle : gestion raisonnée de la ressource, économie circulaire, nouvelles technologies, recherche et développement. Pour réduire son empreinte carbone, l'industrie cimentière travaille sur deux axes d'optimisation : les ciments à basse empreinte carbone, ainsi que les technologies de rupture pour capter le CO², dans le process. La cimenterie du futur sera une industrie qui non seulement captera les émissions de carbone, mais produira ses matériaux à partir de déchets.Des start-up innovantes qui œuvrent dans un objectif de réduction de l'empreinte carboneL'industrie cimentière, engagée dans des démarches qui s'inscrivent dans le cadre de la transition écologique, soutient toute initiative visant à réduire l'empreinte carbone du secteur. Dans ce cadre, 3 start-up ont pu ainsi venir exposer les solutions qu'elles proposent :Néolithe : Néolithe développe une technologie de transformation des déchets ménagers et industriels non-recyclables en granulats minéraux utilisables dans le BTP (notamment dans les routes et les bétons). Leur procédé permet l'économie de 80% des émissions de CO² traditionnellement liées au traitement des déchets. Openergy : Plateforme de simulation énergétique du bâtiment en exploitation, introduisant un suivi systématique des résultats.CloudCycle : Solution digitale d'harmonisation entre l'offre et la demande de béton réduisant les coûts et les émissions de CO².Des témoignages d'experts et spécialistesOutre les pitchs des start-up, Sekoya, la plateforme carbone & climat d'Eiffage, entièrement dédiée aux matériaux et procédés bas carbone, a fait l'objet d'une présentation.Sekoya a pour rôle d'identifier et de mettre en valeur les solutions des entreprises les plus innovantes, favorisant ainsi l'émergence de la ville et des infrastructures durables. Cette plateforme soutient le déploiement des solutions bas carbone, afin de lutter contre le dérèglement climatique, pour participer à l'amélioration de la qualité de vie des habitants. Les solutions auditées par Sekoya sont proposées dans le cadre d'appels d'offres.En complément de ce témoignage, le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) est venue présenter ses missions : garantir la qualité et la sécurité des bâtiments, et son positionnement sur le bas carbone. Le CSTB rassemble des compétences pluridisciplinaires pour développer et partager les connaissances scientifiques et techniques déterminantes. Il accompagne les acteurs dans le cycle de l'innovation de l'idée au marché et dans la transformation du monde du bâtiment en lien avec les transitions environnementale, énergétique et numérique.Les liens des replay : Intervention Eiffage/Sekoya : https://www.youtube.com/watch?v=ljLinbCkOMMIntervention Néolithe : https://www.youtube.com/watch?v=c0qKgBh6NeoIntervention Cloudcycle : https://www.youtube.com/watch?v=eB0C408rQWIIntervention Openergy : https://www.youtube.com/watch?v=HXB0hFU_q4YLe CementLab en 5 points :Un laboratoire d'idées dédié au ciment et à son usage, et plus largement à tous les acteurs de la construction (cimentiers, carriers, producteurs de béton, constructeurs, promoteurs, architectes, bureaux d'études et d'ingénierie, économistes, etc.).Comprendre et analyser les enjeux de la transition numérique et écologique pour adapter l'offre et les bonnes pratiques nécessaires aux impératifs du marché.Favoriser une dynamique d'échanges et de rencontres entre industriels, start-up et chercheurs pour encourager le transfert de technologie et l'innovation dans une démarche de développement durable et d'économie circulaire.Saisir les opportunités de solutions convergentes et les unir pour passer de l'idée à la réalisation concrète sur le terrain.Une démarche initiée par le SFIC (Syndicat français de l'industrie cimentière) et pérennisée par des rencontres régulières ainsi qu'une plateforme dédiée : https://cementlab.infociments.fr.
Il y a 4 ans et 145 jours

La Filière Béton dénonce le “greenwashing” de la RE 2020

Après l’annonce des grandes lignes de la future RE 2020, faite le 24 novembre dernier, les réactions n’en finissent pas de pleuvoir. Déjà, une bonne partie des acteurs de la construction a dénoncé la modification de la comptabilisation du carbone. « Une dérive de la loi qui favorisera le bois au détriment de l’innovation dans les solutions constructives », indiquent les intéressés. A savoir, les filières béton, terre cuite, construction métallique et isolants… Bien entendu, de son côté, la filière bois « se félicite des orientations de la RE 2020 […] et de la reconnaissance de la méthodologie de l’analyse de cycle de vie dynamique. C’est une avancée historique ». La guerre semble belle et bien déclarée.  Les entreprises de la Filière Béton représentent 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites, dont dépendent aussi 200 000 emplois indirects. [©ACPresse] L’industrie cimentière pèse près de 2 Md€ C’est dans ce contexte que la Filière Béton vient de lancer une première salve. Ceci, à travers un document intitulé “Greenwashing et distorsion de concurrence n’ont pas leur place dans la RE 2020”. Sept pages qui détaillent toutes les incohérences, selon elle, de l’entrée en application de l’Analyse de cycle (ACV) dynamique simplifiée. « Le ministère de la Transition écologique […] ignore la réalité du tissu productif français. […] Le choix [d’introduire l’ACV dynamique simplifiée] questionne la poursuite des investissements de décarbonatation des entreprises de la Filière Béton, voire condamne à brève échéance leur présence dans l’Hexagone. » Les propos sont forts, sans doute à la hauteur des enjeux dans la balance. Est-il utile de rappeler que l’industrie cimentière pèse près de 2 Md€ de chiffre d’affaires en France ? Que les entreprises de la Filière Béton représentent 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites, dont dépendent aussi 200 000 emplois indirects ? Visiblement, oui ! L’ACV dynamique issue d’une étude canadienne Mais qu’est-ce que cette ACV dynamique ? Le fruit d’une unique étude produite au Canada par l’institut Craig et en partie financée par l’industrie du bois canadien… C’est ce que rappelle aussi la Filière Béton. Sa vocation est d’introduire une perspective temporelle de stockage du carbone dans les matériaux. En France, la DHUP, c’est-à-dire la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, rattachée au ministère de la Transition écologique, a fait de choix de la simplifier. Et de choisir un horizon temporel à 100 ans. « Une manière de considérer que le CO2et les autres gaz à effet de serre captés au départ ne seront jamais restitués. Effacés d’un coup de baguette magique ! », fulmine Philippe Gruat, président de la Filière Béton.  La mixité des matériaux, avec une dominante du bois : l’avenir de la construction en France ? [©ACPresse] En réalité, cette approche va aboutir à contracter une dette carbone auprès des générations futures, en prétendant répondre à l’urgence climatique. Pour mémoire, en 2017, selon l’Agence internationale de l’énergie, la France représentait 0,9 % des émissions de CO2 mondiales. Et ce, toutes sources confondues. Dans ces émissions, les matériaux de construction pèsent environ 10 %, dont la moitié pour le béton…  L’empreinte carbone d’un bloc béton Il est vrai que la loi Elan exige la prise en compte de la contribution au stockage du carbone de l’atmosphère pendant la durée de vie des bâtiments. Cependant, cette obligation questionne et appelle quatre observations de la part de la Filière Béton. Déjà, « l’intérêt climatique du stockage temporaire du carbone dans le bois est loin d’être scientifiquement démontré ». Ensuite, « appliquer la loi Elan n’impose pas de bouleverser le système actuel des ACV ». D’autant que « l’ACV dynamique n’est utilisée dans aucun pays d’Europe ». Et enfin, « la méthode de l’ACV dynamique simplifiée n’a fait l’objet d’aucune validation scientifique ».  A travers son document, la Filière Béton dénonce nombre d’absurdités. Une des plus amusantes est de voir passer l’empreinte carbone d’un bloc béton de + 13 kg de CO2à – 37 kg uniquement en remplissant ses alvéoles de copeaux de bois ! Deux avantages à une telle solution : la capacité isolante du bloc béton sera augmentée et le bois sera protégé contre les risques de feu… A priori, ce n’est pas la conclusion qu’imagine la filière bois, quand elle déclare que « cette mesure [introduction de l’ACV dynamique simplifiée] est de nature à favoriser l’essor d’une mixité́ renforcée des matériaux de construction ». Mention présente dans son communiqué de presse du 25 novembre 2020. Remplir les alvéoles d’une bloc béton de copeaux de bois ferait passer son empreinte carbone à – 37 kg ! [©ACPresse] Et la sécurité au feu des constructions en bois ? Enfin, la Filière Béton estime que l’ACV dynamique simplifiée n’est autre qu’une opération de “greenwashing”. Donc une décision purement politique, dans une volonté avouée du tout bois. Sans compter que ce choix va nécessiter une transformation profonde des forêts françaises. Et, a priori, un important recours aux importations de bois d’œuvre pour répondre à la hausse de la demande qui s’annonce…  Quant à la sécurité au feu des constructions en bois – qui inquiète beaucoup les pompiers, cela va de soi -, le document de la Filière Béton ne l’évoque pas. Mais le sujet risque de se retrouver très vite sur la table. Tout comme les aspects plus sociétaux. Dans un pays patrimonial, attaché à la pierre, à la transmission des biens, les Français ont-ils tous envie d’habiter dans une maison en bois, sans doute plus chère à la construction ? Et dont la valeur à 50 ou 100 ans reste une grande inconnue.    En savoir plus... Télécharger le document “Greenwashing et distorsion de concurrence n’ont pas leur place dans la RE 2020” en cliquant sur l'image. [©Filière Béton - Décembre 2020]   Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 166 jours

Bouygues Travaux Publics : Le futur du béton ?

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et à la direction Innovation et développement durable de Bouygues Construction. [©ACPresse/Arianna Gluzicki] Bouygues et le béton : c’est une longue histoire, marquée de quelques développements majeurs. Une des premières grandes utilisations des bétons à hautes performances s’est faite dans le cadre de la construction du pont de l’Ile-de-Ré (1986 – 1988). Le béton de poudres réactives (BPR) est sorti du laboratoire “béton” de Bouygues, avant de devenir le Ductal, marque de LafargeHolcim aujourd’hui. Plus récemment, le béton isolant structurel (Bis) a été co-développé avec le même groupe cimentier, sous l’appellation Thermédia 0,6B… Entre temps, il y a eu le béton auto-plaçant. Dont l’un des emplois initiaux a été opéré dans le cadre de la rénovation du Louvre des Antiquaires, à Paris, dans les années 1990. « Nous avons la volonté de continuer à être innovants dans le béton », confirme Christian Cremona, directeur recherche et développement matériaux et structures à la direction technique de Bouygues Travaux Publics et de Bouygues Construction. Et de poursuivre : « Beaucoup de sujets nous intéressent, pour l’ensemble des activités du groupe, bâtiment et travaux publics. Parmi ceux-ci, nous regardons du côté des nouvelles générations de bétons ». La thématique actuelle s’appelle d’ailleurs “bas carbone”.  Il s’agit de l’un des trois grands axes de recherche & développement du groupe de BTP, au sein de son Pôle d’expertise en béton, basé à Magny-les-Hameaux (78). Il y un an, Bouygues Construction a signé un partenariat avec Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT). Entreprise à la pointe des liants à faibles impacts environnementaux. L’accord porte sur le développement technico-commercial de formulations de béton reposant sur l’H-Eva. Qui est la nouvelle technologie de HGCT de ciment ettringitique par voie alcaline. Ce rapprochement s’est étendu à l’utilisation du H-U-KR, technologie à base de laitier alcali-activé. Mise au point par Bouygues Travaux Publics, le principe des lames orphelines permet de connaître l’état chimique du béton à un instant défini pour pallier la corrosion des armatures [lire Béton[s] n° 90, p. 29]. [©ACPresse] En phase avec la réalité des chantiers « Nous allons réaliser plusieurs expérimentations sur chantier avec des bétons formulés avec HGCT sur la base du ciment H-UKR », indique Christian Cremona. L’objectif est d’en tirer des recommandations pour l’ensemble des chantiers intéressés par l’usage de ciment très bas carbone.  Sur l’H-Eva, Bouygues bénéficie d’une clause d’exclusivité. Ce ciment ne sera testé sur chantier qu’en 2021. Une fois tous les verrous techniques levés. « Nous sommes là dans une technologie de liants tout à fait originale. Nous y croyons beaucoup. » Mais toujours avec un objectif de prolongement de rentabilité économique. Il n’est pas question de pure recherche fondamentale ici ! Les liants géopolymères constituent un pôle d’intérêt croissant. Tout comme les nouvelles additions. « Par exemple, nous avons réalisé une étude poussée sur les métakaolins, à intégrer aux bétons ou en remplacement d’une partie de la farine crue du ciment. Nous regardons aussi d’autres additions moins conventionnelles issues du recyclage ou de déchets. » La “mixité” est le deuxième axe de recherche. « Nous cherchons à optimiser le dimensionnement de sections en béton armé par l’intégration de fibres. En décongestionnant des sections très armés ou en se passant d’armature minimale », dévoile Christian Cremona. Bien entendu, la logique économique n’est pas oubliée. Bouygues doit pouvoir généraliser ce type de technologies, initiées dans le cadre de la conception de voussoirs de tunnel en béton fibré, tout en restant en phase avec la réglementation et la réalité des chantiers.  Echantillons de bétons issus de chantiers du groupe Bouygues, en cours de vieillissement ou en attente d’analyses… [©ACPresse] En partenariat avec d’autres groupes et start-up Le troisième grand axe s’appelle “économie de la ressource”. L’utilisation de granulats issus du recyclage de bétons de démolition constitue aujourd’hui un classique. « Nous estimons avoir atteint une vitesse de croisière dans ce domaine». Avec Suez, Bouygues souhaite travailler à l’intégration de mâchefers dans les bétons neufs. Cette recherche de partenariat est d’ailleurs un fil conducteur. Avec BASF, l’utilisation de marinages d’excavation dans le béton constitue un axe de réemploi de ressources. De manière générale, le travail en partenariat est aujourd’hui un gage indispensable de réussite, d’économie d’échelle et de capacité de diffusion accélérée.  D’autres “petites” choses sont aussi d’actualité comme des collaborations avec des start-up, pour l’utilisation de nano-technologies ou l’impression 3D. « Ces sujets nous intéressent et devraient monter en puissance », confirme Christian Cremona. Au-delà de son rôle de développement de solutions constructives, le Pôle Ingénierie des Matériaux, service à disposition de l’ensemble du Bouygues Construction, constitue un organe de veille. « En tant que groupe œuvrant dans le monde entier, il est de notre mission de savoir vers quoi se dirige le monde de la recherche dans le domaine des bétons. Et ce, à un niveau qui ne soit pas seulement franco-français. En tant que laboratoire d’entreprise et pôle d’expertise, nous devons être pro-actifs et offrir des solutions géographiques adaptées». Savoir proposer des solutions nouvelles pertinentes d’un point de vue technique, environnemental et économique, à toutes les entités du groupe, fait donc partie des missions de base. Tout comme répondre aux sollicitations quotidiennes des chantiers.  Salle d’essai à la résistance des bétons. [©ACPresse] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 168 jours

Ciments Calcia va investir 400 M€ en France et réorganiser plusieurs sites

Implantée à Gargenville (78), la dernière cimenterie francilienne, appartement à Ciments Calcia, devrait être convertie en un centre de broyage. [©ACPresse] C’est un programme d’investissements sans précédent de 400 M€ que vient d’annoncer HeidelbergCement. Il s’inscrit en totalité dans les engagements du groupe cimentier allemand pour une industrie décarbonée. Et vise en particulier à sauvegarder la compétitivité de sa filiale Ciments Calcia en France. Ceci, dans un contexte d’urgence climatique, économique et réglementaire… Ainsi, la cimenterie d’Airvault (79) bénéficiera, à elle seule, d’une enveloppe de 285 M€. Le projet : reconstruire la totalité de la ligne de cuisson. Les travaux devraient être engagés en 2022 pour une mise en service en 2025. Les autres sites concernés sont ceux de Bussac (17), avec un budget de 40 M€, de Beaucaire (30), avec 30 M€. Et, enfin, celui de Couvrot (51), avec 50 M€ prévus. « Ces investissements massifs, que le groupe HeidelbergCement a choisi de réaliser, viendront conforter la présence industrielle de Ciments Calcia en France pour plusieurs décennies,indique Catherine Barbier-Azan, directrice marketing et communication France de Ciments Calcia. En même temps, ils amélioreront les process industriels et l’efficience énergétique des sites concernées. Surtout, ils permettront de réduire leur empreinte carbone. » Gargenville, convertie en centre de broyage. En même temps que son programme d’investissements, HeidelbergCement a présenté la réorganisation profonde de deux sites de production de ciments. Ainsi que du siège social de Ciments Calcia, à Guerville (78). Première concernée, la cimenterie de Gargenville devrait être convertie en un centre de broyage. La ligne de cuisson et l’exploitation de la carrière attenante devraient être arrêtées. C’est le résultat des douze recours contre l’ouverture d’une nouvelle carrière nécessaire à la fourniture des matières premières du ciment… Toutefois, cette adaptation permettrait de pérenniser ce site stratégique, du fait de sa capacité d’approvisionnement du bassin parisien en ciments par voie fluviale. Cet arrêt est présumé pour la fin 2021. A partir de cette date, l’usine devrait être approvisionné en clinker à partir d’autres cimenteries françaises appartenant à Ciments Calcia.   La seconde réorganisation concerne la production de ciment blanc, à Cruas (07). Là, l’activité est déficitaire et sera donc stoppée. A priori, le site devrait être transformé en un terminal cimentier automatisé pour la distribution de ciment blanc, sans doute importé d’Italie (mais les choses ne sont pas actées). Une réorganisation en concertation Enfin, l’organisation du siège social serait revue afin de l’adapter aux transformations de l’entreprise… L’ensemble de ce projet de réorganisation entraînerait la suppression de 162 postes existants, mais aussi la création de 20 nouveaux.  L’ensemble des investissements ainsi que du projet de réorganisation a été présentés aux instances représentatives du personnel de l’entreprise, au cours d’une réunion extraordinaire du Comité social et économique central. Tout au long de la procédure de consultation des instances représentatives du personnel qui s’ouvrira début décembre 2020, la direction de Ciments Calcia a la volonté de privilégier la voie du dialogue. Le but est de permettre d’identifier les solutions d’accompagnement les plus adaptées pour les collaborateurs concernés.  Toutefois, l’industriel s’engage à mener ce projet de façon à respecter l’ensemble de ses obligations vis-à-vis des territoires.
Il y a 4 ans et 177 jours

Vicat : Labelliser les bétons bas carbone

Pour la construction du lycée des maristes, à Meyzieu (69), Vicat livre des bétons bas carbone labellisés Déca, à l’aide de ses toupies Oxygène. [©ACPresse] Réduire l’empreinte carbone des matériaux de construction. Il n’est pas un industriel qui ne se soit fixé cet objectif comme priorité absolue. Le groupe Vicat n’y déroge pas, visant la neutralité carbone à l’horizon 2050 sur l’ensemble de sa chaîne de valeur. D’autant que « l’urgence climatique modifie les attentes des clients et de la société », rappelle Jean Bergouignan, directeur activité BPE de Vicat.  C’est pour y répondre, dès à présent, aux attentes liées à la transition environnementale que le cimentier Vicat vient de créer Déca, sa nouvelle offre bas carbone. « On ne parle pas d’une nouvelle gamme de bétons, mais plutôt d’un label qui permet d’identifier les solutions économes en carbone », résume Nicolas Brazier, coordinateur bas carbone Vicat. Ainsi, la plupart des bétons du groupe peuvent y prétendre, sous réserve d’être formulés sur la base de matériaux responsables.  Le premier ciment CEM IV français Vicat a imaginé trois niveaux de réduction carbone : Déca1, Déca2et Déca3. Les deux premiers ont déjà été activés, permettant d’économiser jusqu’à 100 kg de CO2/m3, en comparaison à un béton usuel. Plus dans le détail, Deca1 indique une réduction de 10 à 20 % de CO2et Déca2, entre 20 et 30 %, « pour le moment ».Quant au niveau Déca3, il se placera au-delà, mais son seuil reste encore à préciser… Tout comme sa date de lancement. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 218 jours

Nouveau directeur commercial et marketing chez Vracs de l’Estuaire

Comme nouveau directeur commercial et marketing chez Vracs de l’Estuaire, Thierry Dauger s’attachera à développer l’image professionnelle du cimentier, en tant que cimentier responsable. [©Vracs de l’Estuaire] Vracs de l’Estuaire a nommé Thierry Dauger au poste de directeur commercial et marketing. Première filiale européenne du groupe cimentier marocain Cimat-Cimaf, implantée au Havre (76). Par cette nomination, le cimentier souhaite impulser une nouvelle dynamique. Et « incarner une véritable alternative pour les acteurs du BTP en quête d’agilité et de compétitivité », peut-on lire dans le communiqué de presse. « L’arrivée de Thierry Dauger constitue une excellente opportunité pour Vracs de l’Estuaire. Ses 30 ans d’expertise dans notre secteur d’activité nous seront précieuses pour nous aider à nous développer de façon significative », déclare Youssef Alaoui, directeur général de Vracs de l’Estuaire. Son parcours Thierry Dauger aura pour mission d’asseoir la démarche commerciale par segment de marché. Et d’adapter une offre produits conforme à l’évolution normative. Puis, il s’attachera à développer l’image professionnelle de Vracs de l’Estuaire, en tant que cimentier responsable. Et surtout comme un challenger reconnu par la profession du BTP et des acteurs de la filière des matériaux de construction. A 53 ans, Thierry Dauger est titulaire de deux DUT en génie civil et techniques de commercialisation de l’université de Bordeaux. Il est diplômé de l’Ecole universitaire de management (IAE) de Bordeaux. Il débute sa carrière en 1990 au sein du groupe Ciments Français. Puis, Italcementi comme responsable de secteur. Enfin, comme directeur d’agence Sud-Ouest à partir de 2000. En 2007, il prend la direction des ventes et grands comptes pour la zone Atlantique.
Il y a 4 ans et 225 jours

Béton et composites, un accord parfait ?

Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. [©JEC Group] Depuis 1963, le JEC Group s’attache à promouvoir et à accompagner le développement des matériaux composites. D’ailleurs, chaque année, l’association organise le JEC World1, grande messe dédiée aux acteurs du secteur. Quelles sont les caractéristiques de ces matériaux ? Quelles relations entretiennent-ils avec le monde de la construction, et plus particulièrement, avec le béton ? Réponses avec Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. Pouvez-vous nous donner votre définition des matériaux composites ? Que regroupent-ils ? De façon générale, un composite est l’association d’au moins deux matériaux, qui tire parti des meilleures propriétés de ses constituants. Dans notre cas particulier, on associe des fibres de verre, de carbone, de basalte, naturelles comme le lin ou le chanvre, à une matrice plastique. Communément, les matériaux composites sont des plastiques renforcés. Tous les nouveaux avions, les bateaux de plaisance, les raquettes de tennis, les vélos du Tour de France sont faits dans ces matériaux. Dans l’automobile aussi, on retrouve de nombreuses pièces faites en composites. En France, tous les boîtiers extérieurs pour les compteurs électriques sont aussi en composites. Les exemples d’application ne manquent pas. Que peuvent-ils apporter au monde de la construction ? Beaucoup, tant leurs propriétés sont intéressantes. Mais focalisons-nous pour l’instant sur deux très importantes. En premier lieu pour la construction, la résistance à la corrosion. Les composites peuvent être utilisés seuls, mais aussi en substitution des armatures acier pour les bétons armés. Il n’y a plus d’éclatement du béton armé en environnement salin dans ce cas. Ensuite, la légèreté. Par rapport à l’aluminium, on peut espérer des gains de masse de 35 à 40 %. Et jusqu’à 70 % par rapport à de l’acier. Ces deux propriétés s’allient dans un cercle vertueux avec des armatures plus légères et moins de béton. Les structures sont beaucoup plus légères, et donc plus faciles et moins coûteuses à installer. Rouleau d’armature en fibres de verre époxy. [©JEC Group/Foucha-Muyard] On parle beaucoup de développement durable, de respect de l’environnement et de préservation des matières premières… Comment se situent les matériaux composites ? Toute activité humaine cause malheureusement un impact sur l’environnement. Les composites regardés isolément semblent ne pas être toujours les meilleurs élèves. Mais dans la majorité des cas, si l’on regarde à plus grande échelle sur toute la durée d’installation, de vie et de maintenance des édifices, les composites tirent leur épingle du jeu face à la plupart des autres matériaux. Le contexte actuel est aussi en faveur des composites. Il est demandé aux cimentiers de baisser drastiquement leurs émissions de CO2. Nous assistons à une pénurie de sable de qualité pour la fabrication du béton. Et dans de nombreuses zones du globe, il y a raréfaction des ressources d’eau douce. En conséquence, les formulations de béton vont évoluer et il faudra être de plus en plus économe en matière. En tant qu’armature du béton, avec les formulations actuelles ou de nouvelles plus corrosives, les composites vont s’imposer de plus en plus. Le 27 mai dernier, le JEC Group organisait une viso-conférence intitulée “Béton et composite : Le mélange parfait”. En quoi, ces deux matériaux, s’accordent-ils bien ? On tire le meilleur des deux mondes. Le béton est très résistant à la compression, les composites le sont à la traction. Résultat : moins de faiblesse. Parmi les exemples cités lors de cette conférence, la société française TechnoCarbon Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 232 jours

Solidia : « Nous sommes au début de l’histoire »

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Solidia a développé sa propre chambre de cure pour injecter le dioxyde de carbone dans des blocs de béton, ou d’autres éléments. [©Solidia] Dans le secteur du ciment, la part des émissions de gaz à effet de serre est de l’ordre de 5 %1 à l’échelle mondiale et de 2,9 % sur le territoire français. Depuis l’ère pré-industrielle, le climat mondial s’est réchauffé d’environ 1 °C. A ce rythme, il pourrait atteindre + 1,5 °C entre 2030 et 2052 et + 3 °C d’ici 2100. L’industrie du bâtiment, donc celle du béton, s’empare de plus en plus de la question. Aux Etats-Unis, l’université de Rutgers, dans l’Etat du New Jersey, est à l’origine d’un nouveau béton bas carbone. A partir de ces recherches, la start-up Solidia, qui est aussi le nom de la technologie, a été montée en 2010.  « Solidia est une innovation, qui permet de réduire 70 % les émissions de CO2du béton », explique Isabelle Sgro-Rojas, responsable de projet. Ces résultats sont possibles après deux étapes. « Près de 30 % de ces réductions sont dus à la production du ciment. »En effet, si le liant est conçu avec la même base que le Portland, il reste moins chargé en eau et sa cuisson se fait à 1 200 °C au lieu des 1 450 °C habituels. « Il y a aussi la notion de captage dans la fabrication de béton Solidia. Le CO2 initialement émis est réinjecté dans les éléments produits. » Pour cette étape, Solidia a développé sa propre chambre de cure pour injecter le dioxyde de carbone dans des blocs de béton, ou d’autres éléments. A 24 h, ils atteignent leur résistance finale. A ce jour, cette solution a, été pensée pour la préfabrication. « Mais l’objectif est de pouvoir atteindre le marché du béton prêt à l’emploi. » De plus en plus de demandes en solutions bas carbone Pour le moment, le ciment Solidia est produit aux Etats-Unis et en Hongrie. « Nous avions besoin d’un partenaire cimentier pour continuer à développer et fabriquer ce matériau. C’est ainsi que LafargeHolcim s’est joint à l’aventure. En nous proposant ses installations et son savoir-faire. » L’industriel a signé un partenariat avec la start-up en 2014. « Nous avons toute une famille de projets pour baisser l’impact CO2 de nos solutions, indique Mouloud Behloul, directeur développement technique chez LafargeHolcim. C’est pourquoi nous nous sommes intéressés à Solidia. »Le cimentier compte bien développer cette technologie en France. « Nous sommes au début de l’histoire. Il y a une grosse demande du marché sur les solutions bas carbone et la réglementation accompagne cette croissance. » Et Isabelle Agro-Rojas de poursuivre : « L’objectif est de nous distinguer. Nous connaissons les enjeux du gouvernement français par rapport aux émissions de CO2. Le Cérib a été notre plate-forme de tests. Et nous a permis de démontrer que nous sommes capables d’obtenir des produits dotés des mêmes performances que les ciments Portland. » En effet, le laboratoire et ses ingénieurs ont hébergé le projet, en mars 2019, pour réaliser tous les tests de convenances.  A gauche, Isabelle Sgor-Rojas, responsable projet chez Solidia, et à droite Mouloud Behloul, directeur développement technique chez LafargeHolcim. [© DR] « Il faut voir Solidia dans sa globalité. L’aspect CO2est très important, mais elle a d’autres attributs, conclut Mouloud Behloul. Comme la réduction des délais de production – 24 h au lieu de 14 j, la stabilité dimensionnelle avec des bétons, dont l’aspect reste durable. Et donc des qualités esthétiques, puisqu’il n’y a pas de taches blanches, qui apparaissent. » Sivagami Casimir Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 236 jours

Ports de Paris renforce ses contrôles et envisage des sanctions contre Lafarge

"Si l'enquête préliminaire conclut à un acte délibéré, c'est l'existence même de l'installation qui est remise en cause", met même en garde Antoine Berbain, directeur général d'Haropa-Ports de Paris. Dans ce cas, l'établissement public se portera partie civile, a-t-il ajouté."Les faits qu'on a pu constater chez Lafarge nous ont profondément choqués" poursuit-il. Au point que Ports de Paris lancera vendredi un plan d'actions qui renforce les contrôles sur la trentaine d'usines à béton installées en bords de Seine en Ile-de-France."LafargeHolcim a mis en place un plan d'action très sévère afin que ce genre de problème ne se produise plus jamais", a répondu un porte-parole du cimentier, sollicité par l'AFP."Ce plan d'action a été communiqué à Haropa, aux représentants de l'Etat et à la mairie de Paris", a ajouté ce porte-parole en précisant que "la mise en place concrète des dispositions de ce plan d'action sera vérifié par un bureau de contrôle indépendant".Le directeur général d'Haropa-Ports de Paris assure lui vouloir "tirer toutes les conséquences de cet incident. Nous allons renforcer nos exigences contractuelles. Les entreprises auront obligation de nous prévenir d'un incident dans les douze heures"."On a un dispositif de sanctions qu'on renforce", qui peut aller de sanctions financières "jusqu'à la résiliation du titre" d'exploitation. Si ce titre est résilié, l'exploitant "doit arrêter son activité et démonter ses installations", précise Antoine Berbain.Ce plan d'action met aussi en place un processus de contrôles inopinés des sites par Ports de Paris. Jusque-là, l'institution réalisait un audit annuel et l'entreprise était prévenue de la date.Enfin, le texte prévoit la création d'une adresse email, drse@paris-ports.fr, pour permettre aux riverains de signaler les incidents ou de partager leurs soupçons avec Ports de Paris, qui "s'engage à répondre dans les 48 heures aux demandes". "Ce sera aussi un moyen pour nous d'orienter nos contrôles", précise le directeur général.La Mairie de Paris a estimé auprès de l'AFP que ces décisions allaient "dans le bon sens : des règles plus strictes et des contrôles plus fréquents"."Nous demandons depuis plusieurs années à Ports de Paris de nous associer au choix des destinations de site, des opérateurs, des modalités du cahier des charges", a ajouté la Ville de Paris.Celle-ci demande une "grande consultation" avec Ports de Paris pour être "pleinement associée à la gestion de son fleuve".Elle se réserve aussi le droit de se porter partie civile dans ce dossier, ajoute-t-elle.Depuis fin août, Lafarge-Holcim fait l'objet d'une enquête du parquet de Paris pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".L'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Pour cette suspicion de pollution, Lafarge s'est dit "victime" début septembre, affirmant que l'écoulement en question était le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'était en rien un acte volontaire de l'entreprise.
Il y a 4 ans et 239 jours

Teralta rejoint le groupe familial Audemard

Sur l’île de La Réunion, le terminal cimentier Teralta offre une capacité de stockage de 17 800 t de ciments en vrac. Et intègre une unité d’ensachage. [©ACPresse] Teralta rejoint le groupe familial niçois Audemard. Acteur majeur des matériaux de construction – ciment, granulat, béton et préfabrication – , il est présent sur l’île de La Réunion depuis plus de 50 ans. En 2015, cette entité avait rejoint le groupe irlandais CRH, dans le cadre de la fusion entre les cimentiers Holcim et Lafarge. Teralta est d’ailleurs l’héritier de ce qui fut Lafarge Réunion. Aujourd’hui, deux pôles composent Teralta : Teralta Granulat Béton Réunion (TGBR) et Teralta Ciment Réunion (TCR). Et compte treize sites de production répartis sur toute l’île. A savoir, une installation d’importation de ciments, quatre carrières, trois unités de concassage, quatre centrales à béton et une unité de préfabrication. En 2020, Teralta avait racheté au groupe LafargeHolcim son site de concassage de Bras-Panon, situé sur la façade Est de l’île. Audemard, leader ultra marin Implanté sur la zone portuaire du Port (Ouest de l’île), le terminal cimentier Teralta assure l’importation de ciments. Ceci, à raison de 12 000 t par livraison. Il bénéficie aussi d’une unité d’ensachage permettant la commercialisation de ses ciments en sacs. Ces derniers sont distribués en direct ou via un important réseau de distributeurs et revendeurs locaux. Les produits sont proposés sous les noms de Terakaz (CEM II/B-P 32,5 N CE NF). Mais aussi de Terabat (CEM II/A-P 42,5 N CE CP 2 PM NF) et Teratech (CEM I 52,5 N CE CP1 NF). L’industriel compte 160 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 75 M€.  Avec cette acquisition majeure – dont le montant de la transaction reste confidentiel -, Audemard renforce sa position de leader des matériaux de construction sur les territoires ultra marins français. En effet, dirigé par Daniel et Philippe Audemard, le groupe opérait déjà dans cinq métiers. Par ordre alphabétique : béton prêt à l’emploi, enfouissement de déchets inertes, granulat, préfabrication et travaux publics. Ceci, au travers de dix-sept sociétés réparties dans le monde, dont quatre en France métropolitaine et Monaco. Ces dernières s’appellent Audemard, bien entendu, Provence Granulats, Socat, Somat ou encore Les Bétons Niçois. En dehors des frontières, Audemard a développé ses activités en Guadeloupe et Martinique, en Guyane française, en Nouvelle-Calédonie. Mais aussi en République de Guinée. Un groupe de près de 350 personnes, auxquelles viennent de s’ajouter les collaborateurs Teralta et ses deux sociétés ! Soit 500 salariés et dix-neuf sociétés aujourd’hui. Une nouvelle histoire pour Teralta La marque Teralta est conservée, mais présente un nouveau look pour s’inscrire dans la charte graphique de sa maison-mère Audemard. [©Audemard] Teralta s’intègre en totalité dans ce dispositif, ouvrant un territoire vierge pour Audemard. Tout en lui apportant un nouveau métier, celui d’importateur de ciments. Conscient du savoir-faire des équipes en place à La Réunion, Audemard a choisi de lui confirmer sa confiance pour continuer à diriger la filiale. Et permettre ainsi de mettre en œuvre, plus que jamais, la devise de Teralta : “Le meilleur reste à bâtir”. En parfaite adéquation avec celle d’Audemard : “L’humain au cœur de l’entreprise”. Pour Teralta, c’est tout de même une nouvelle page de son histoire qui va s’écrire. Après celles de Lafarge et de CRH. Mais la marque reste, si ce n’est qu’elle vient d’être relookée pour s’inscrire dans la charte graphique de sa nouvelle maison-mère Audemard. 
Il y a 4 ans et 358 jours

Vracs de l’Estuaire revoit son site Internet

Vracs de l’Estuaire vient de revoir son site Internet. [©Cimat-Cimaf] Dès la page d’accueil affiché, la couleur est annoncée : “Le ciment devient agile”. Si on en doutait encore, la confirmation est là. Vracs de l’Estuaire, c’est le ciment avant tout. Un ciment régulier et produit en France, juste à côté du Havre (76). La matière première – à savoir, le clinker – provient, elle, de plus loin. Du Maroc pour être précis. Vracs de l’Estuaire ne cache d’ailleurs pas ses origines. Il suffit d’attendre quelques secondes pour que l’information apparaisse, toujours sur la page d’accueil : « Nous sommes l’acteur français du groupe international Cimat – Cimaf ». Cimat, comme Ciments de l’Atlas, Cimaf, comme Ciments d’Afrique, groupe familial marocain à la tête huit cimenteries. A quoi s’ajoutent cinq autres, en cours de construction. Ce qui donnera, à terme, une capacité de production de près de 9 Mt/an de ciment. L’unité française est la première établie en Europe. Il s’agit d’un centre de broyage de clinker et de production de ciments. Vracs de l’Estuaire se définit comme une alternative pour les acteurs du BTP en quête de souplesse. D’où la signature, sans équivoque : “Le ciment devient agile”.  Entre Internet, LinkedIn et Twitter  Tout juste mis en ligne, le nouveau site Internet se présente comme sa vitrine numérique. Il reprend les fondamentaux de sa nouvelle identité visuelle, dévoilée fin en 2019, lors du salon Batimat. A travers de ses différentes rubriques et son blog intitulé “Notre magazine”, le site met en avant aussi bien les engagements que l’offre des Vracs de l’Estuaire, en passant par son expertise. Et les exemples de réalisations témoignent de la confiance que les plus grands acteurs du BTP ont déjà accordée à ce cimentier encore jeune sur le marché français… Pour compléter la refonte de son site internet, Vracs de l’Estuaire a ouvert une page LinkedIn. Le contenu est porté par des collaborateurs de l’entreprise. Et un compte Twitter doit suivre dans les mois à venir. L’objectif avoué est de développer sa visibilité de marque employeur et de créer une véritable communauté autour de son activité.  Une zone de chalandise cimentière de 350 km Implantée dans la zone portuaire du Havre, l’usine de broyage de clinker de Vracs de l’Estuaire produit une gamme de ciments. Ceux-ci sont labélisés CE et bénéficient de la marque NF. Cette production est destinée aux centrales à béton, aux usines de préfabrication et aux négoces de matériaux. La zone de chalandise pour les livraisons en vrac, sous 24 h, est de 350 km autour du site. Pour le conditionnement en sacs de 35 kg ou 25 kg, le délai d’approvisionnement est de 5 j au maximum.
Il y a 4 ans et 364 jours

Estelle Reveillard rejoint l’Alliance HQE – GBC

Estelle Reveillard est la nouvelle directrice de l’Alliance HQE – GBC. [©ACPresse] Estelle Reveillard vient de prendre les fonctions de directrice de l’Alliance HQE – GBC. Jusqu’à peu, elle était directrice de la communication et des relations publiques du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic).  A la tête de l’équipe permanente, Estelle Reveillard est épaulée par Nadège Oury et Nathalie Sement, toutes deux chargées de mission. Et par Malik Belhocine, chargé d’études.  L’Alliance HQE – GBC est l’union des professionnels pour un cadre de vie durable. Elle réunit syndicats, fédérations professionnels, entreprises, collectivités et professionnels à titre individuel. Par les démarches volontaires qu’elle suscite, l’Alliance HQE – GBC agit dans l’intérêt général. Ceci, pour innover, améliorer les connaissances, diffuser les bonnes pratiques et représenter le secteur du cadre de vie durable. A ce titre, elle est le membre français du World Green Building Council (World GBC). Cette association mondiale regroupe des professionnels engagés dans la construction durable dans plus de 74 pays.
Il y a 5 ans et 42 jours

Coronavirus : L'industrie cimentière mobilisée face à la crise

Alors que le pays traverse une crise sanitaire sans précédent, liée à l'épidémie du COVID-19, les entreprises du secteur cimentier, représentées par le Syndicat Français de l'Industrie Cimentière (SFIC), se mobilisent afin de préserver, prioritairement, la santé de leurs salariés tout en assurant la continuité de service à leurs clients.
Il y a 5 ans et 46 jours

Covid-19 : L’industrie cimentière reste mobilisée

L’objectif de la filière cimentière reste la pérennité de l’approvisionnement en matériaux. [©ACPresse] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a publié un communiqué rappelant que les cimenteries avaient préparé la crise lié au Coronavirus. « Sur les sites de production, les postes de travail le nécessitant et les espaces collectifs ont été adaptés. ici, pour que les mesures barrières soient respectées de manière stricte, afin de préserver la santé des salariés, des clients, fournisseurs et sous-traitants. Des actions de sensibilisation du personnel, sur le mode de transmission du virus et les bons gestes à adopter, ont également eu lieu. »  Cependant, l’objectif du syndicat reste la pérennité de l’approvisionnement en matériaux des entreprises et surtout des chantiers. « Nous sommes consciente des graves conséquences économiques que représente un arrêt brutal et prolongé des chantiers. Aussi, l’industrie cimentière met tout en œuvre pour assurer une garantie de service et d’approvisionnement auprès de l’ensemble des acteurs de la construction. » Ayant remarqué un arrêt progressif des chantiers et une baisse des livraisons, « Le Sfic appelle donc les pouvoirs publics à prendre les mesures adéquates pour réunir les conditions nécessaires à une reprise de l’activité, tout en ayant pleinement conscience que la protection des salariés et le respect des mesures prises demeurent prioritaires. »
Il y a 5 ans et 68 jours

Cembureau : La neutralité carbone en ligne de mire

Raoul de Parisot, président de Cembureau. [©ACPresse] Quels sont le rôle et les missions de Cembureau ?  [Retrouvez l’article dans “Process industriels” n° 948, supplément de Béton[s]le Magazine n° 87] Raoul de Parisot : Basé à Bruxelles, Cembureau est l’association européenne du ciment. Pour être précis, l’organisme regroupe les syndicats professionnels cimentiers nationaux de l’Union européenne, tel le Syndicat français de l’industrie cimentière. Malte et la Slovaquie n’en font toutefois pas partie. Mais la Norvège, la Serbie, la Suisse et la Turquie en sont membres. Cembureau a aussi conclu un accord de coopération avec Chypre et l’Ukraine.Le rôle de Cembureau est d’être l’interlocuteur entre ses membres adhérents et la Commission et les institutions européennes, et d’autres institutions internationales. Les sujets traités concernent aussi bien l’environnement ou l’énergie que la normalisation, en passant par les aspects sociaux ou les problématiques de l’économie circulaire et d’accès aux ressources. Mais nous n’intervenons pas sur les questions fiscales, souvent abordées au niveau des Etats. Les syndicats nationaux prennent en toute logique le relais. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr Cette iframe contient la logique nécessaire pour manipuler Gravity Forms avec Ajax. jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 5 ans et 71 jours

Vicat: un bénéfice stable grâce à l'achat du brésilien Ciplan

Le cimentier français Vicat a enregistré un bénéfice net de 149 millions d'euros en 2019, stable par rapport à l'année précédente, bénéficiant notamment de l'acquisition du brésilien Ciplan.
Il y a 5 ans et 78 jours

Le bénéfice de Vicat stable en 2019, grâce à l'achat du brésilien Ciplan

Le cimentier français Vicat a enregistré un bénéfice net de 149 millions d'euros en 2019, stable par rapport à l'année précédente, bénéficiant notamment de l'acquisition du brésilien Ciplan, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué.
Il y a 5 ans et 92 jours

François Petry, nouveau président du Sfic

Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a élu François Petry à sa présidence. Il succède à Raoul de Parisot. [©Sfic] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a élu François Petry à sa présidence. Il succède à Raoul de Parisot. « L’industrie cimentière s’inscrit dans les objectifs de réduction de l’empreinte carbone de la France. A l’heure du Green Deal européen et du Pacte productif, notre industrie actionnera tous les leviers à sa disposition. En particulier, l’économie circulaire et l’innovation. C’est dans un esprit de co-construction avec les pouvoirs publics. Mais aussi avec l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction et des territoires que nous pourrons collectivement relever le double défi : celui de la transition écologique et celui du dynamisme industriel local », précise François Petry, définissant les orientations qu’il entend donner au Sfic durant sa présidence. Parcours de François Petry Diplômé des Arts et Métiers Paris Tech et d’HEC, François Petry a débuté sa carrière dans l’entreprise Jean Lefebvre. En 2000, il intègre Séché Environnement au poste de directeur de filiales. Puis, il rejoint Holcim France où il est nommé directeur général de l’activité granulats. En 2013, toujours pour Holcim, il prend la direction de la filiale roumaine du groupe. Il part ensuite au Royaume-Uni, en 2015, comme directeur général d’Aggregates Industries UK, devenue filiale du groupe LafargeHolcim, pour l’ensemble des activités ciments, granulats, bétons et asphalte. En novembre 2018, François Petry est nommé directeur général de LafargeHolcim France.
Il y a 5 ans et 152 jours

Le chiffre d'affaires de Vicat bondit au 3ème trimestre, grâce à un effet de périmètre

Le cimentier français Vicat a vu son chiffre d'affaires bondir de 8% à 719 millions d'euros au troisième trimestre, en raison principalement d'un effet de périmètre positif lié à une acquisition, selon un communiqué publié lundi.
Il y a 5 ans et 166 jours

Batimat, côté matériaux #1

Le hall 6 de Batimat était celui des produits pour le gros œuvre… [©ACPresse] Dire que l’édition 2019 de Batimat a été un grand cru, côté bétons, serait exagéré. Toutefois, cela n’a pas empêché une belle fréquentation. Les allées ont été bondées (en fonction des jours). Sur la durée, le salon a tout de même vu le passage de quelque 284 000 visiteurs (pour l’ensemble des salons composant le Mondial du Bâtiment). En tant que tel, le béton a plutôt joué les absents, en dehors de quelques stands, répartis au sein du hall 6. A commencer par Soriba, industriel du béton qui a mis en avant sa démarche pour réduire l’empreinte carbone des bétons qu’il met en œuvre.  Youssef Alaoui, directeur général délégué de Vracs de l’Estuaire. [©ACPresse] De son côté, le cimentier Vracs de l’Estuaire a souhaité participer une première fois au salon pour venir à la rencontre des utilisateurs. L’occasion aussi pour dévoiler sa nouvelle identité visuelle.  ByBéton, lui, a voulu jouer le rôle de fédérateur de la filière. Surtout, sa présence a vu la tenue très réussie d’une quarantaine d’interventions techniques.  Un coffreur venu de Russie Pour sa part, le Cérib a cherché à mieux connaître son centre d’essais au feu Prométhée. Une présence aussi marquée par la signature de quelques partenariats, donc celui passé avec le groupe de BTP Legendre.  Edilteco a fait le choix d’un grand stand pour y réunir l’ensemble de son offre. Outre ces solutions pour l’isolation, l’industriel italien a exposé pour la première fois sa toute nouvelle chape légère XXs. Pour Hydro Minéral, la présence était dictée par la nouvelle dénomination de l’entreprise : Hydro Minéral International. Gérée par Olivier Debas et basée à Chambéry (73), cette structure reste indépendante de sa maison-mère. Et a déjà commencé à diffuser ses minéralisants et autres produits de cure au Canada. Elle se lance en Allemagne et compte bien toucher l’Afrique de l’Ouest, l’Europe ou encore le Maroc. Affaire à suivre…  Guard Industrie a fait le déplacement à Villepinte avec, en particulier, sa nouvelle offre ProtectGuard Color Haute Joaillerie.  ProtectGuard Color Haute Joaillerie se décline en 32 teintes. [©ACPresse] Côté accessoires pour le béton, AdC a mis l’accent sur son nouveau partenariat de distribution des produits de la marque BT Innovation. Enfin, il y avait aussi un joli stand corporate aux couleurs de la Russie. Parmi les exposants, M-Konstruktor, un industriel spécialisé dans la construction de moules sur mesure pour la préfabrication. Aujourd’hui, il se lance dans le développement de chaînes de préfabrication automatisées et attaque le marché français. Place aux start-up… Le second arrêt devait se faire au niveau du minuscule stand Pro-T-Co. Là, il était possible d’y découvrir son très intéressant système de matrices de coffrage sans utilisation d’agents de démoulage.  Après cette dernière découverte, il était temps de migrer en direction du hall 5B, où étaient concentrés tous les constructeurs de matériels. Leurs nouveautés et actualités seront à découvrir dans la prochaine newsletter iBéton[s], qui arrivera dans les boîtes e-mails dès le 5 décembre.     
Il y a 5 ans et 172 jours

Hoffmann Green a levé 74 millions d'euros lors de son entrée en bourse

Le cimentier français Hoffmann Green Cement Technologies, promoteur de technologies à faible carbone, a profité de la réussite de son entrée en Bourse de Paris fin octobre pour créer plus d'actions que prévu et lever ainsi 74 millions d'euros, selon un communiqué.
Il y a 5 ans et 174 jours

Vicat : le chiffre d'affaires bondit au 3ème trimestre

Le cimentier français Vicat a vu son chiffre d'affaires bondir de 8% à 719 millions d'euros au troisième trimestre, en raison principalement d'un effet de périmètre positif lié à une acquisition.
Il y a 5 ans et 194 jours

Hoffmann Green réunit 65,4 millions d'euros pour son introduction en Bourse

Le cimentier français Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé le "succès" de son introduction en Bourse qui s'est élevée à 65,4 millions d'euros (dont 17,6 millions par compensation de créances).
Il y a 5 ans et 209 jours

Le cimentier Hoffmann Green veut lever 55 millions d'euros en bourse

Le cimentier français Hoffmann Green Cement Technologies a lancé son introduction en Bourse avec l'objectif de lever 55 millions d'euros, pour financer la construction de deux nouvelles usines de production de ciment.
Il y a 5 ans et 215 jours

Hoffmann Green veut lever 55 millions d'euros en Bourse pour financer son développement

Le cimentier français Hoffmann Green Cement Technologies a lancé mercredi son introduction en Bourse sur Euronext Growth Paris avec l'objectif de lever 55 millions d'euros, pour financer la construction de deux nouvelles usines de production de ciment.
Il y a 5 ans et 228 jours

Le cimentier Hoffmann Green lance son projet d'introduction en Bourse

Le cimentier français Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé le lancement de son projet d'introduction en Bourse, avec l'approbation de son document d'enregistrement par l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Il y a 5 ans et 253 jours

Chiffre d'affaires en hausse de 4,8 % pour Vicat au 1er semestre

Grâce notamment à l'acquisition du brésilien Ciplan, le chiffre d'affaires du cimentier français s'est établi à 1 340 millions d'euros au 1er août 2019.
Il y a 5 ans et 277 jours

Vicat annonce un bénéfice net en baisse de 20,7% au premier semestre

Le cimentier français Vicat a vu son bénéfice net reculer fortement au premier semestre 2019 en raison d'une base de comparaison défavorable, et malgré un chiffre d'affaires en hausse, selon un communiqué du groupe publié jeudi.
Il y a 5 ans et 335 jours

Hoffmann Green Cement Technologies lève 15 M€

Basé à Bournezeau, en Vendée, HGCT bénéficie déjà d’une capacité de production de 50 000 t sur son site pilote. [©HGCT] Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT) lève 15 M€, afin d’accélérer son développement et de lancer la construction de sa 2eusine de production en Vendée. Rappelons que l’industriel a développé une solution innovante, qui consiste à faire évoluer la composition même du ciment pour parvenir à une empreinte carbone divisée par 7 par rapport au ciment Portland. Cela permet la formulation de bétons très bas carbone garantis 0 % clinker pour la partie ciment. Cette solution préserve ainsi les ressources naturelles et permet la valorisation des déchets issus de l’industrie. Tout en favorisant l’économie circulaire et l’utilisation des ressources locales. Basé à Bournezeau, en Vendée, le 6ecimentier français bénéficie déjà d’une capacité de production de 50 000 t sur son site pilote et compte aujourd’hui une quinzaine de salariés. Cette 2e levée de fonds auprès d’investisseurs privés va lui permettre de construire une 2eusine à Bournezeau, augmentant ainsi sa capacité de production. L’article Hoffmann Green Cement Technologies lève 15 M€ est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 344 jours

Décès de Bertrand Collomb, ancien patron du groupe Lafarge

DISPARITION. Le samedi 25 mai 2019, le groupe LafargeHolcim a annoncé le décès de son ancien président-directeur général, Bertrand Collomb. Durant ses 14 années de mandat, il a emmené le cimentier français au premier rang mondial de son secteur.
Il y a 5 ans et 357 jours

L'activité du cimentier Vicat en hausse de 4,7%

Le groupe cimentier français Vicat a vu son chiffre d'affaires augmenter de 4,7% au premier trimestre 2019, porté par l'acquisition du cimentier brésilien Ciplan, a-t-il annoncé.