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Il y a 4 ans et 162 jours

Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé »

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. HeidelbergCement dispose d’un robot de paillasse et participe aussi à des projets grandeur nature. [©HeidelbergCement/Michael Rasche] Cela fait près de 5 ans qu’HeidelbergCement travaille sur l’impression 3D. Et en particulier le centre de R&D Italcementi, en Italie, qui pilote la recherche et diffuse les informations à toutes les entités du groupe. « Nous nous sommes concentrés sur la technique de l’extrusion qui nous semblait plus pertinente à développer, en termes d’encre, explique Patrick Mézière, responsable projets innovations chez Ciments Calcia. Nous travaillons en partenariat avec des fabricants de robots d’impression. » Pour le groupe, les avantages de l’impression 3D sont clairs : réduction de volumes de matières premières, diminution de l’espace de travail, moins d’encombrement sur site… « Il faut être dans les premiers de cordée ! Nous investissons dans la recherche, en attendant que le marché soit plus mature. Nous sommes au début de la technologie et les différents acteurs cherchent encore le bon modèle économique. La réglementation aussi n’est pas encore au point. Il faut un Agrément technique européen ou un Atex en France, pour valider la formulation des bétons. » Pour le responsable des projets innovations, le coût de fabrication d’éléments en impression 3D béton est encore trop élevé. « Aujourd’hui, il n’y a pas d’intérêt, économiquement parlant, d’imprimer un mur droit. Même si les prix ont chuté ces dernières années. Pour les pièces particulières, la technique reste plus chère, mais nécessite moins de moules. » Relation robot/matériau Au niveau des encres, la tendance est au « prémix bien dosé et bien pesé ». Et Patrick Mézière reprend : « L’encre doit être à prise rapide et dotée d’un Dmax adapté à la buse d’impression. La bonne formulation se fait en fonction du projet et de l’imprimante. » Si le groupe HeidelbergCement dispose d’un robot de paillasse, il participe aussi à des projets grandeur nature. A l’image de la 3D Housing 05, une maison réalisée durant la Design Week de Milan, en 2018. Il aura fallu 14 j pour “imprimer” le bâtiment de 100 m2 au niveau de la piazza Cesare Beccaria. La maison a été imaginée par Massimiliano Locatelli | CLS Architetti. De leur côté, les bétons ont été formulés par le laboratoire Italcementi et mis en œuvre par Arup et Cype. « Nous participons aussi à Matrice, qui permet d’améliorer les connaissances matériaux et le couple formulation/robot. » Ce projet est porté par l’Institut Mines Télécom (IMT Lille-Douai) et l’Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (Ensapl). Et récemment, HeidelbergCement a formulé les bétons pour la construction de la maison de Beckum, en Allemagne. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 162 jours

Vicat : sur terre comme en mer

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. #1 – RécifLab – Cachette béton Seaboost, Vicat et XtreeE ont réalisé 32 récifs artificiels déployés à Agde. [©Service des aires marines protégées de la Ville d’Agde/ Renaud Dupuy de la Grandrive] Pour nager en toute sécurité, les plages accueillent, souvent, des zones de baignade balisées. Les bouées de balisage sont parfois lestées par des éléments pouvant bouger sous l’effet des courants marins et en abîmer les fonds. Depuis 2019, la plage d’Agde (34) dispose de 32 récifs artificiels déployés à cet effet. Baptisés XReef, les modules du projet RécifLab ont été réalisés en impression 3D béton. « Le but était de faire des supports de biodiversité qui n’altèrent pas le milieu avoisinant. » Une façon de créer des lieux d’habitat pour les juvéniles de certaines espèces. Ici, l’impression 3D a permis de créer des formes particulières. Ainsi, les récifs disposent de cavités de tailles différentes. « Nous n’aurions pas eu la possibilité de les faire avec un moule. » Un béton spécifique et compatible au milieu agressif a été formulé pour l’occasion. Enfin, la cadence de fabrication complète tournait à 2 à 3 XReef par jour. « Au bout de 2 semaines, les différentes espèces avaient déjà pris possession des récifs. » Intervenants : Seaboost (groupe Egis), Vicat et XtreeE #2 – BathyReef – Comme une éponge de mer BathyReef reprend l’arborescence fine et particulière des éponges de mer. [©D. Guillemain] Qu’est-ce qu’il y a dans le fond de nos océans ? BathyReef, porté par le Mio, le CNRS et l’Ifremer tentent de répondre à cette question. « Le projet consiste à immerger un colonisateur à 2 400 m de profondeur, au large de Toulon. » Cet élément servira, d’une part, de support de biodiversité. Et d’autre part, de support pour le robot BathyBot, chargé de prendre des clichés sous l’eau et ainsi, d’étudier la biodiversité et la bioluminescence. « A cette profondeur, le sol est recouvert de sédiments. Pour éviter de les soulever et de perturber les clichés, le robot pourra monter sur le récif et laisser les sédiments retomber. » La liberté de forme qu’offre l’impression 3D a permis de réaliser un élément biomimétique. En effet, BathyReef reprend l’arborescence fine et particulière des éponges de mer. « Nous avons utilisé notre Bfup SmartUp qui réduit de manière considérable la quantité de béton grâce à ses performances élevées. Nous avons fait une quinzaine de modules assemblés sur une dalle en béton. » La technique d’impression de Soliquid est innovante. Ici, les matériaux sont “imprimés” dans un bloc de gel qui lève certaines contraintes. « Cette technique oblige la matière à rester en place. Nous pouvons faire des cordons de matière très fines qui défient les lois de la gravité ! » Si BathyReef a déjà un peu pris l’eau en phase de test, il sera immergé en mer lors d’une expédition de l’Ifremer en 2021. A suivre… Intervenants : CNRS, Fondation Jacques Rougerie, Institut méditerranée d’Océanologie (Mio), Ifremer, Soliquid, Tangram Architectes, Treex, Vicat #3 – Viliaprint – Les nouveaux logements sociaux Viliaprint intègre la technologie d’impression 3D. [©Agence Coste Architecture] Lauréat du concours “Structure de la transformation 2018”, Viliaprint a pour ambition de faire évoluer le logement social en France. Et ce, en y intégrant de nouvelles technologies à l’image de l’impression 3D. Le programme comprend ainsi 5 maisons de plain-pied. « Tous les murs sont différents et aux formes arrondies. L’idée est de proposer un nouveau système constructif à mur creux. » Une façon de réduire la quantité de matière utilisée, et par conséquent, l’empreinte environnementale du bâti. « Le béton formulé est à haute performance et dispose d’un bilan carbone moindre. » La crise sanitaire a quelque peu bousculé le planning de construction. Et donc, le chantier (hors site pour les murs) qui se déroulera courant 2021. Les équipes du projet sont encore en attente d’une Atex B du CSTB pour l’assurabilité des bâtiments. En juillet dernier, 2 murs ont été réalisés dans les mêmes conditions que le chantier. Intervenants : Plurial Novilia (groupe ActionLogement), Agence Coste, Demathieu Bard, , Vicat et XtreeE Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 162 jours

Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Depuis 2 ans, le fabricant allemand de coffrages et d’échafaudages, Peri, s’intéresse de près à l’impression 3D béton. « Nous avons une équipe dédiée qui fonctionne comme une start-up, explique Jan Grumann, en charge du développement de cette l’activité au sein du groupe Peri. Nous travaillons sur le modèle économique et l’implantation de cette discipline sur le marché. L’impression 3D va devenir de plus en plus importante. Et ce, sur différents segments du marché de la construction. Nous sommes leaders dans notre secteur d’activité et l’innovation tient une place importante dans le groupe. C’est donc naturellement que nous souhaitons être en première ligne dans le développement de l’impression 3D. » Développer de nouveaux marchés Depuis 18 mois, l’industriel a conforté sa présence dans ce domaine, en entrant dans le capital de la société danoise Cobod, spécialiste de l’impression 3D béton. « Nous voyons bien le potentiel de cette technologie, complète Markus Woehl, directeur de la communication interne de Peri. C’est pour cela que nous avons investi dans Cobod. Ce sont des leaders dans l’impression 3D béton. Cependant, nous ne sommes pas une entreprise de construction. Notre but n’est pas “d’imprimer” des maisons, mais plutôt, d’introduire cette technologie sur le marché. Nous souhaitons comprendre cette technologie, comprendre comment elle fonctionne et la développer. » Et Jan Grumann de conclure : « Aujourd’hui, l’impression 3D est encore une jeune industrie. Elle n’a pas d’impact sur notre activité “classique”, parce que nous nous inscrivons dans un segment que nous ne touchions pas auparavant : le logement individuel ou le petit collectif, qui sont plutôt construits en briques ou en bois. C’est une façon d’étendre nos savoir-faire ». Peri a conforté sa présence dans l’impression 3D, en entrant dans le capital de la société danoise Cobod. [©Peri] Une première maison en Allemagne En tant que partenaire de Cobod, Peri a pu lancer l’impression 3D béton de sa première maison en Allemagne. « Nous développons cette technologie pour qu’elle soit prête pour le marché et le projet de Beckum en est une preuve », explique Markus Woehl, directeur de la communication interne du groupe Peri. C’est donc à Beckum, en Westphalie, que l’industriel a mis en marche l’imprimante montée sur portique Bod2. « Ce système nous permet de construire de grandes structures et d’éviter de recalibrer l’imprimante à chaque fois », détaille Jan Grumann, en charge du développement de l’activité impression 3D dans le groupe Peri. Ainsi, la Bod2 offre une vitesse d’impression de 1 m/s. Soit l’équivalent de 10 t/h de béton mis en œuvre. Pour l’occasion, Peri a travaillé avec HeildelbergCement pour la formulation de “l’encre”. La structure de la maison disposera de murs creux à triple épaisseurs. Ceux-ci seront ensuite remplis d’un isolant. Peri a “imprimé” sa première maison en Allemagne, à Beckum avec la Bod2. [©Peri] La construction de la maison de Beckum – impression, second œuvre, et aménagement – devrait s’achever en mars 2021. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 162 jours

Constructions 3D développe le plug & play

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Créée en 2017, Constructions 3D est spécialisée dans conception et la production d’imprimante 3D. La start-up de Valenciennes s’est plutôt orientée sur les machines de chantier. Même si, elle est en mesure de créer des solutions à la demande et hors site… La particularité de ses imprimantes réside dans un bras robotisé repliable. L’industriel propose 2 modèles : la Maxi Printer et sa petite sœur la Mini Printer. « Ce sont des solutions très compactes, qui se déploient rapidement, explique Thomas Borja, ingénieur en charge du développement de partenariat commercial sur le Mini Printer. Nous sommes sur le principe du “plug & play”. En 2 h 30 – 3 h, la machine peut être opérationnelle sur le chantier. » La Maxi Printer s’adapte à l’impression d’ouvrages et de bâtiments de très grande taille. Compacte et rapide à déployer En dehors de l’imprimante en tant que telle, du volet formation et de l’accompagnement, l’offre comprend un conteneur 20” aménagé pour le transport. Mais aussi, un système de pompage et du matériel de pilotage développé en interne. Les solutions de Constructions 3D sont très compactes, un atout pour les déployer sur chantier.[©Constructions 3D] De son côté, la Mini Printer est fixe et permet de réaliser des objets du quotidien. Mais aussi, de s’initier et de se former à cette technologie. « Elle répond aux demandes des établissements scolaires : universités ou écoles, ou encore les laboratoires. » Constructions 3D est le premier acteur à avoir “imprimé” une maison sur le territoire français. Près de 70 m2, dont la construction des murs s’est étalée sur une durée de 24 h. Preuve que la technologie est opérationnelle. Et fort de ce succès, la start-up compte continuer la construction de son siège social en impression 3D. Soit 2 800 m2 situés à Bruay-sur-l’Escaut (62). « Nous avons pour ambition de proposer des moyens constructifs pour lutter contre le mal-logement », conclut Thomas Borja. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 162 jours

Dossier : L’impression 3D, les nouveaux impressionnistes ?

Retrouvez ce dossier dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine. Récif artificiel en béton imprimé, mis en place à Adge (34). [©Service des aires marines protégées de la Ville d’Agde/ Renaud Dupuy de la Grandrive] Au XIXe siècle, lorsque l’impressionniste émerge dans la peinture, la technique ne fait pas l’unanimité. Et pour cause, les grands noms du mouvement à l’image de Claude Monet, Auguste Renoir ou encore Edgar Degas se libèrent, à travers elle, des pratiques traditionnelles. Et comme chacun le sait, les révolutions, à toutes les échelles, donnent lieu à la critique en bien ou en mal. Pour l’impressionnisme, le “choc” découle de plusieurs facteurs : le choix des sujets, les couches successives de textures brutes, la libre retranscription de “l’œil” de l’artiste. Et surtout, une nouvelle façon de peindre. Les impressionnistes sont désormais dans les rues, les jardins et autres espaces où les lumières naturelles cadencent les instants de vie. Si l’on remplace les pinceaux et tubes de peinture par des imprimantes et des matériaux de construction, l’impression 3D béton ou fabrication additive et l’impressionnisme se rencontrent sur plusieurs aspects. Les deux techniques questionnent et cassent les conventions. L’impression 3D béton est l’outil idéal pour donner vie à la créativité. Sa principale technique revient à générer des couches successives de matières. Et là aussi, la discipline ne suit pas les schémas classiques de la construction. Mais contrairement à l’impressionnisme, la fabrication additive entraîne des interrogations plus terre à terre. Quels intérêts ? Quels coûts ? Quelle réglementation ? Nombreux sont ceux qui tentent d’y répondre. Qu’ils soient fabricants de matériaux, ingénieurs, concepteurs de matériels ou de logiciels. Mais seul, le temps dira si les acteurs de l’impression 3D béton deviendront les nouveaux impressionnistes ? Aller plus loin Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Céline Florence est la responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : Sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus. Dossier réalisé par Sivagami Casimir Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91  Retrouvez ce dossier dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 162 jours

Usine de Gargenville : La vie rêvée d’une cimenterie

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le 26 mai dernier, une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG – que des voitures de prestige – ont ainsi “déboulé” sur le site pour être testées par Sylvain Vetaux, le journaliste de “Sport Auto”. [©@GREG] Mise en service en 1921, la cimenterie Ciments Calcia de Gargenville (78) exploite tout d’abord le gisement de craie dans la carrière de Juziers. Il y a une trentaine d’années, son augmentation de capacité s’est traduite par l’ouverture d’une carrière de calcaire à Guitrancourt. Par ailleurs, en 1942, l’usine est dotée du plus grand four à voie humide d’Europe. En 1967, elle se voit doter de 2 fours à voix sèche. Et en 1971, elle est la plus importante cimenterie en France. Ceci, avec une production annuelle de plus de 2 Mt de ciments. Elle est à nouveau modernisée en 1993 et organise la fabrication du ciment autour d’une seule ligne de cuisson. La cimenterie emploie aujourd’hui 100 personnes. Elle est actuellement l’unique d’Ile-de France. Gargenville, star d’un jour… Cette description pourrait s’arrêter là, mais c’était sans compter sur des intervenants extérieurs, qui ont choisi le site comme décor pour un shooting photos et un clip vidéo. Il faut dire que les 80 ha de l’usine ouvrent le champ à tous les possibles ! « Nous sommes ravis d’accueillir ce genre de manifestations en toute sécurité. Cela crée de l’animation pour les salariés et leurs conjoint(e)s. Nous avons réalisé des plans de prévention, car les tournages ont eu lieu pendant des phases de production. Nous avons aussi bien sensibilisé les équipes de “Sport Auto” que celle du chanteur Vianney  », souligne Régis le Chenadec, directeur de l’usine.« L’unité de Gargenville est en même temps un endroit tranquille avec un cadre architectural intéressant et à fort potentiel photographique »,résume Greg Jongerlynck, photographe de “Sport Auto”.  Le 26 mai dernier, une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG – que des voitures de prestige – ont ainsi “déboulé” sur le site pour être testées par Sylvain Vetaux, le journaliste de “Sport Auto”. Pour le plus grand plaisir des salariés présents… « Les hommes étaient fascinés par ces engins de luxe, mais pas que… Les femmes étaient ravies de monter à bord ! », reprend le directeur de l’usine. « L’environnement industriel, graphique, plutôt froid et métallique, met bien en valeur ce genre de véhicules hors normes. Ces derniers apparaissent comme de joyaux », renchérit Sylvain Vetaux. A noter que l’équipe de “Sport Auto” a bénéficié d’une moindre activité de la cimenterie, étant donné la réfection du four. Juste le fait du hasard… Des zones lui étaient dédiées, mais elle a été en plus sensibilisée aux risques inhérents à ce genre de sites. « L’environnement industriel, graphique, plutôt froid et métallique, met bien en valeur ce genre de véhicules hors normes. Ces derniers apparaissent comme de joyaux », décrit Sylvain Vetaux, journaliste-testeur de “Sport Auto”. [©@GREG] Une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG ont suscité fascination chez les salariés “masculins”, mais pas que… Les femmes étaient ravies de monter à bord ! [©@GREG] … Gargenville, star toujours ! Autre manifestation à Gargenville, cette fois-ci, le 27 juin dernier. Toute l’équipe de production du clip du chanteur Vianney a débarqué avec caméras, drones, cascadeurs, personnel… Au total, une trentaine de personnes. « Nous cherchions un chantier pour tourner le clip, mais impossible. Trop compliqué. Il me fallait un site organique et industriel. Et là, nous sommes allés à Gargenville. L’accueil chaleureux de Régis Le Chenadec m’a tout de suite séduit. Il ne fait pas cela pour des raisons pécuniaires, mais pour rendre son ses salariés heureux. Une super démarche. Son assistante, Alexandra, nous a grandement aidés dans le bon déroulement du tournage »,s’enthousiasme Valentin Vignet, réalisateur et producteur chez Feet Films. Et le directeur de l’usine de poursuivre : « Une expérience inoubliable pour les salariés et leurs familles qui étaient présents. Merci à Vianney qui a fait preuve d’une accessibilité et d’une gentillesse incroyable ». Et le chanteur de conclure :  « La poussière jusqu’au fond des chaussettes, les yeux écarquillés, j’ai mis du temps à apprivoiser les dimensions si impressionnantes de la cimenterie où l’on a tourné ! Il fallait que l’on perçoive cette immensité dans notre clip, car c’est bien elle qui fait la beauté des lieux. Elle, et l’impressionnante logistique que nécessite une telle entreprise. Tout cela est finalement très graphique ! Et en passant, l’équipe nous ayant accueillis sur place l’a fait avec beaucoup de chaleur et de générosité.. Merci à eux ! » Le samedi 27 juin dernier, toute l’équipe de production du clip du chanteur Vianney a débarqué avec caméras, drones, cascadeurs, personnel… [©Ciments Calcia] Le nouveau clip de Vianney “N’attendons pas…” est sorti ! Et le tournage a eu lieu le 27 juin sur le site de Ciments Calcia Gargenville ! [©Ciments Calcia] « Une expérience inoubliable pour les salariés et leurs familles qui étaient présents. Merci à Vianney qui a fait preuve d’une accessibilité et d’une gentillesse incroyable », s’enthousiasme Régis Le Chenadec, directeur de l’usine. Ici, le chanteur avec un membre de l’usine de Gargenville. [©Ciments Calcia] Un univers poussiéreux, organique, très graphique, industriel pour un clip au message positif. [©Ciments Calcia] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 163 jours

Investissements et suppressions d'emplois en vue pour Ciments Calcia en France

REORGANISATION. Dans le cadre d'un plan de réorganisation et de modernisation, Ciments Calcia annonce un programme d'investissement d'environ 400 millions d'euros en France. Un plan qui prévoit aussi la suppression de 162 postes au nord-ouest de Paris.
Il y a 4 ans et 164 jours

Ciments Calcia va investir 400 M€ en France et réorganiser plusieurs sites

Implantée à Gargenville (78), la dernière cimenterie francilienne, appartement à Ciments Calcia, devrait être convertie en un centre de broyage. [©ACPresse] C’est un programme d’investissements sans précédent de 400 M€ que vient d’annoncer HeidelbergCement. Il s’inscrit en totalité dans les engagements du groupe cimentier allemand pour une industrie décarbonée. Et vise en particulier à sauvegarder la compétitivité de sa filiale Ciments Calcia en France. Ceci, dans un contexte d’urgence climatique, économique et réglementaire… Ainsi, la cimenterie d’Airvault (79) bénéficiera, à elle seule, d’une enveloppe de 285 M€. Le projet : reconstruire la totalité de la ligne de cuisson. Les travaux devraient être engagés en 2022 pour une mise en service en 2025. Les autres sites concernés sont ceux de Bussac (17), avec un budget de 40 M€, de Beaucaire (30), avec 30 M€. Et, enfin, celui de Couvrot (51), avec 50 M€ prévus. « Ces investissements massifs, que le groupe HeidelbergCement a choisi de réaliser, viendront conforter la présence industrielle de Ciments Calcia en France pour plusieurs décennies,indique Catherine Barbier-Azan, directrice marketing et communication France de Ciments Calcia. En même temps, ils amélioreront les process industriels et l’efficience énergétique des sites concernées. Surtout, ils permettront de réduire leur empreinte carbone. » Gargenville, convertie en centre de broyage. En même temps que son programme d’investissements, HeidelbergCement a présenté la réorganisation profonde de deux sites de production de ciments. Ainsi que du siège social de Ciments Calcia, à Guerville (78). Première concernée, la cimenterie de Gargenville devrait être convertie en un centre de broyage. La ligne de cuisson et l’exploitation de la carrière attenante devraient être arrêtées. C’est le résultat des douze recours contre l’ouverture d’une nouvelle carrière nécessaire à la fourniture des matières premières du ciment… Toutefois, cette adaptation permettrait de pérenniser ce site stratégique, du fait de sa capacité d’approvisionnement du bassin parisien en ciments par voie fluviale. Cet arrêt est présumé pour la fin 2021. A partir de cette date, l’usine devrait être approvisionné en clinker à partir d’autres cimenteries françaises appartenant à Ciments Calcia.   La seconde réorganisation concerne la production de ciment blanc, à Cruas (07). Là, l’activité est déficitaire et sera donc stoppée. A priori, le site devrait être transformé en un terminal cimentier automatisé pour la distribution de ciment blanc, sans doute importé d’Italie (mais les choses ne sont pas actées). Une réorganisation en concertation Enfin, l’organisation du siège social serait revue afin de l’adapter aux transformations de l’entreprise… L’ensemble de ce projet de réorganisation entraînerait la suppression de 162 postes existants, mais aussi la création de 20 nouveaux.  L’ensemble des investissements ainsi que du projet de réorganisation a été présentés aux instances représentatives du personnel de l’entreprise, au cours d’une réunion extraordinaire du Comité social et économique central. Tout au long de la procédure de consultation des instances représentatives du personnel qui s’ouvrira début décembre 2020, la direction de Ciments Calcia a la volonté de privilégier la voie du dialogue. Le but est de permettre d’identifier les solutions d’accompagnement les plus adaptées pour les collaborateurs concernés.  Toutefois, l’industriel s’engage à mener ce projet de façon à respecter l’ensemble de ses obligations vis-à-vis des territoires.
Il y a 4 ans et 164 jours

Ciments Calcia : des investissements et des licenciements

Ciments Calcia a présenté aux instances représentatives de son personnel un projet d'investissement de 400 M€ et une réorganisation qui entraînerait la suppression de 162 emplois sur son site de Gargenville.
Il y a 4 ans et 165 jours

Le “Trophée Sécurité” du Sfic récompense des cimenteries exemplaires

Le “Prix Spécial Bonnes Pratiques” du Sfic a été attribué à la cimenterie Eqiom de Chelles, en Seine-et-Marne. [©Eqiom] La sécurité au travail et la prévention des risques professionnels sont primordiales et au cœur des missions du Sfic. Afin de mettre en lumière et d’encourager les initiatives et les engagements mis en place par les industriels. Le syndicat a initié, depuis plusieurs années, le Trophée Sécurité. Pour cette édition 2020, il y ajoute le “Prix Spécial Bonnes Pratiques”. En effet, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) attribue ce trophée, qui s’établit sur la base d’un bilan chiffré. Et vient récompenser les trois cimenteries qui se sont distinguées, parmi la trentaine présente en France. Ce bilan quantitatif s’établit sur la remontée des chiffres déclarés auprès des Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (Carat). En se fondant sur deux critères :– L’ATAA ou Accident du travail avec arrêt. Seules, les cimenteries n’en ayant pas eu en 2019, année de référence, pour leur personnel, leurs intermédiaires et leurs sous-traitants, sont éligibles au trophée.– Le TF2 ou Taux de fréquence des accidents du travail avec ou sans arrêt, obtenu sur les trois dernières années. Une nouveauté 2020 : le Prix Spécial Bonnes Pratiques Sur la base de ces résultats, les trois cimenteries lauréates de cette édition 2020 sont :– Ciments Calcia Bussac-Forêt, en Charente-Maritime,– Eqiom Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura,– et Imerys Le Teil, en Ardèche. « La sécurité au travail est une valeur forte et commune à l’ensemble de la profession cimentière en France. Du simple geste individuel à un engagement d’équipe, souvent le partage des bonnes pratiques permet à chacun d’évoluer dans le même sens d’une prévention des risques professionnels. C’est là l’objectif du Sfic en organisant ce trophée », précise François Petry, président du Sfic. Une nouveauté cette année, avec le “Prix Spécial Bonnes Pratiques”. Si le Trophée Sécurité est basé sur un baromètre quantitatif, le “Prix Spécial Bonnes Pratiques” s’appuie sur un aspect plus qualitatif. A savoir, l’engagement des cimentiers à améliorer, au quotidien et à tous les niveaux, la prévention des risques professionnels. Ce prix a été décerné à Eqiom et son site de Chelles, en Seine-et-Marne. Rappelons qu’en matière de sécurité, l’industrie cimentière apparaît comme exemplaire avec un bilan comparable à celui du secteur de la banque et de l’assurance.
Il y a 4 ans et 170 jours

Participez aux Trophées de la chaux !

Ciments Calcia et Socli viennent de lancer la seconde édition de leur concours biennal récompensant les chantiers exemplaires réalisés à base de chaux hydraulique naturelle. Ouvertes à toutes entreprises et artisans maçons spécialisés dans les domaines de la restauration et/ou de l’éco-construction, les candidatures peuvent être déposées dès à présent et jusqu’au 15 mars 2021. Il s’agit de présenter un chantier réalisé en France entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia. Outre l’aspect descriptif de la réalisation expliquant la technicité de mise en œuvre, l’emploi de solutions innovantes, rares ou complexes, la prise en compte de l’environnement et des conditions de sécurité sur chantier, les participants devront également fournir une dizaine de photos au format numérique illustrant l’ouvrage avant/pendant/après. Le jury chargé de départager ces “chantiers d’exception” se composera d’un architecte des Bâtiments de France, un représentant de la Fondation du Patrimoine, un représentant d’une organisation professionnelle du BTP et un journaliste du secteur Presse Construction. Quant aux 3 lauréats, ils se verront remettre leur Trophée, à l’issue d’un grand oral final, lors du Salon International du Patrimoine Culturel 2021, avec des dotations d’une valeur de 5.000 euros pour le premier, 3.000 euros pour le second et 2.000 euros pour le troisième. Dossier d’inscription et règlement à télécharger sur ciments-calcia.fr et socli.fr, rubrique « Les Trophées de la chaux ». A retourner de préférence par email: mbenoist@ciments-calcia.fr ou par voie postale à à la Direction Marketing Communication de Ciments Calcia/Socli – Muriel Benoist – Les Technodes – 78 931 Guerville Cedex
Il y a 4 ans et 198 jours

Les nouveaux sacs de chaux Calcia et Socli font la part belle à la matière et aux sens de la chaux

Les deux filiales du Groupe HeidelbergCement proposent une gamme complète de chaux naturelles pour répondre à tous les besoins en restauration et rénovation des bâtis. Si à l'occasion des Trophées de la chaux, concours qu'elles organisent conjointement tous les deux ans, lumière est faite sur les techniques de restauration et le savoir-faire des artisans, c'est clairement le matériau lui-même qui est valorisé par ce nouveau packaging des produits, lancé à partir de septembre.La chaux est "Matière" : elle a permis à l'homme de mener à bien ses entreprises architecturales les plus audacieuses (comme les voies romaines ou le célèbre Pont du Gard). Matériau minéral et naturel, elle connaît aujourd'hui un essor important dans le cadre de chantiers anciens et neufs, notamment parce qu'elle permet de conserver l'authenticité des édifices. Ses atouts sont multiples, agréable à mettre en œuvre grâce à sa plasticité, elle peut aussi se retirer facilement sans abîmer le support. Perméable, elle laisse respirer les murs et participe au confort des habitations.La chaux fait également appel aux "Sens" : la vue d'une part, parce que neutre ou teintée (avec des pigments naturels ou des sables locaux propres aux différents terroirs et aux particularités régionales), elle s'avère résolument esthétique. Le toucher d'autre part, car elle offre une multitude de finitions, grattées, lissées, talochées... au gré des envies et grâce, bien sûr, à l'expertise des artisans qui la manient.Outre cette mise en avant de l'ADN de la chaux, la nouvelle charte emballage présente l'avantage d'une lisibilité optimale. Elle repose, en effet, sur une grande sobriété graphique au profit d'informations essentielles pour le compagnon : les applications des produits figurent désormais sur la face du sac.Soulignons que les codes couleurs par produit sont, quant à eux, restés les mêmes, afin que les artisans habitués aux diverses références puissent continuer de les identifier immédiatement. De même, la qualité normative et les propriétés des diverses chaux restent identiques.Côté Ciments Calcia, la gamme, large et complète, dispose de 5 solutionsLa chaux aérienne éteinte CAEB est préconisée pour les finitions d'enduits en restauration, les peintures à la chaux (badigeons, patines) et les stucs. Au rang des chaux hydrauliques naturelles, Rénoblanche se destine à la réalisation d'enduits et de rejointoiement de pierres. Sa blancheur élevée et constante procure aux enduits une luminosité incomparable et met en valeur les sables locaux. Rénobat, quant à elle, offre des résistances mécaniques plus élevées à court terme, pour une utilisation sur des supports plus résistants. C'est une solution idéale en vue de la réalisation de murs et d'enduits extérieurs. Enfin, pour ce qui est des chaux hydrauliques (2/3 de chaux hydraulique naturelle, 1/3 de ciment hautes performances, adjuvants), Renocal (blanche) et Calix (grise) sont recommandées pour les enduits en application manuelle ou mécanique, en neuf comme en rénovation. Ces chaux sont disponibles dans les réseaux de distribution de matériaux de construction du territoire.Côté Socli, la gamme s'avère encore plus étendue, sachant que rappelons-le, Socli est chaufournier depuis plus de 150 ansEn 2019, elle a obtenu le label "Entreprise du Patrimoine Vivant" soulignant son savoir-faire et son expertise de chaufournier.Ainsi les chaux hydrauliques naturelles Chaux Socli et Rénochaux, les chaux hydrauliques Chaulys blanche et Batiliant, les enduits extérieurs Cent%, Rénocolor, et intérieur Monolys, ou encore l'enduit décoratif Taddelakt, pour citer les références les plus emblématiques, incarnent la grande diversité des usages permise par cette large gamme. Précisons que Socli se positionne comme acteur privilégié du Sud-Ouest, rayonnant sur les régions Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et Nouvelle Aquitaine.
Il y a 4 ans et 200 jours

Deux nouveaux présidents des Collèges SNBPE Pays de la Loire et Centre-Val de Loire

Stéphane Venon (LafargeHolcim) devient président du Collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à William de Warren (Unibéton), qui est nommé à la présidence du Collège Centre-Val de Loire. [©SNBPE] Stéphane Venon (LafargeHolcim) devient président du Collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à William de Warren (Unibéton/HeidelbergCement), qui est nommé à la présidence du Collège Centre-Val de Loire. William de Warren succède ainsi à Yann Ouzilleau (Unibéton). Lors de leurs mandats de président de Collège, Stéphane Venon et William de Warren souhaitent poursuivre les actions syndicales impulsées par leurs prédécesseurs. Il s’agira, d’une part, de continuer à développer les actions liées à la sécurité sur les chantiers. Et en particulier, de promouvoir les bonnes pratiques auprès des chauffeurs de camions-toupies. D’autre part, les actions régionales continueront à mettre en exergue la performance environnementale du BPE. Ceci, afin de répondre aux enjeux futurs du secteur, tels que les exigences du bâtiment bas carbone. Le parcours de Stéphane Venon La mission de Stéphane Venon ?« Mon effort sera porté sur la mise en avant des arguments du BPE pour répondre aux enjeux environnementaux. Et surtout, à la performance carbone du bâti »,explique Stéphane Venon. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur, Stéphane Venon a rejoint le groupe Lafarge en 1995. Il passe plusieurs années au sein du département spécialisé dans la qualité et l’innovation du béton, en France et à l’international. Il est ensuite nommé à la tête de l’agence Normandie Maine de LafargeHolcim Bétons en février 2016. Le 1er janvier 2018, Stéphane Venon prend la direction générale de l’agence Pays de la Loire LafargeHolcim Bétons France.  Le parcours de William de Warren L’objectif de William de Warren ?« En premier lieu, il s’agira de continuer à développer les actions liées à la sécurité sur les chantiers. Et en particulier, de promouvoir le non-maniement des bennes par les chauffeurs des camions-toupies et à promouvoir la profession, son savoir-faire et sa technicité », indique William de Warren. Diplômé de l’Ecole supérieure de gestion de Paris, William de Warren a occupé différentes fonctions au sein du groupe Italcementi qu’il a rejoint en 2000. Il s’est  vu confier des responsabilités marketing chez Unibéton. Puis, plusieurs postes au sein de Ciments Calcia et pour Italcementi à l’international. Il est nommé directeur commercial Unibéton Méditerranée à partir de 2009. Depuis le 1erj uillet 2018, William de Warren est directeur de la région Unibéton Ouest Pays de la Loire. 
Il y a 4 ans et 213 jours

Nouvelle signature pour les chaux Ciments Calcia et Socli

Ciments Calcia et Socli dotent leurs gammes chaux d’une nouvelle signature. [©HeidelbergCement] Ciments Calcia et Socli dotent leurs gammes de chaux en sacs d’une nouvelle signature. Ceci, avec la volonté de renforcer l’identité et d’affirmer les valeurs fondamentales de ce matériau noble et intemporel. Chaque emballage mentionne ainsi, comme un titre d’ouvrage, “La chaux, Matière & Sens”. En effet, les deux filiales du groupe HeidelbergCement proposent une gamme complète de chaux naturelles pour répondre à tous les besoins en restauration et rénovation du bâti. Outre cette mise en avant de l’ADN de la chaux, la nouvelle charte emballage présente l’avantage d’une lisibilité optimale. Elle repose sur une grande sobriété graphique au profit d’informations essentielles pour le compagnon. A savoir, les applications des produits figurent désormais sur la face avant du sac. Quant aux codes couleurs par produit, ils sont restés les mêmes. Ceci, afin que les artisans habitués aux diverses références puissent continuer de les identifier immédiatement. De même, la qualité normative et les propriétés des diverses chaux restent inchangées.
Il y a 4 ans et 218 jours

Thierry Dauger, premier directeur commercial et marketing de Vracs de l’estuaire

Le nouveau cimentier en phase de pénétration du marché enrichit son organigramme d’un nouveau poste et recrute l’ancien directeur grands projets France de Ciments Calcia HeidelbergCement.
Il y a 4 ans et 218 jours

Ciments Calcia et Socli dotent leurs gammes chaux d’une nouvelle signature

Les deux filiales du Groupe HeidelbergCement proposent une gamme complète de chaux naturelles pour répondre à tous les besoins en restauration et rénovation des bâtis. Si à l’occasion des Trophées de la chaux, concours qu’elles organisent conjointement tous les deux ans, lumière est faite sur les techniques de restauration et le savoir-faire des artisans, c’est clairement le matériau lui-même qui est valorisé par ce nouveau packaging des produits, lancé à partir de septembre. La chaux est « Matière » : elle a permis à l’homme de mener à bien ses entreprises architecturales les plus audacieuses (comme les voies romaines ou le célèbre Pont du Gard). Matériau minéral et naturel, elle connaît aujourd’hui un essor important dans le cadre de chantiers anciens et neufs, notamment parce qu’elle permet de conserver l’authenticité des édifices. Ses atouts sont multiples, agréable à mettre en œuvre grâce à sa plasticité, elle peut aussi se retirer facilement sans abîmer le support. Perméable, elle laisse respirer les murs et participe au confort des habitations. La chaux fait également appel aux « Sens » : la vue d’une part, parce que neutre ou teintée (avec des pigments naturels ou des sables locaux propres aux différents terroirs et aux particularités régionales), elle s’avère résolument esthétique. Le toucher d’autre part, car elle offre une multitude de finitions, grattées, lissées, talochées… au gré des envies et grâce, bien sûr, à l’expertise des artisans qui la manient. Outre cette mise en avant de l’ADN de la chaux, la nouvelle charte emballage présente l’avantage d’une lisibilité optimale. Elle repose, en effet, sur une grande sobriété graphique au profit d’informations essentielles pour le compagnon : les applications des produits figurent désormais sur la face du sac. Soulignons que les codes couleurs par produit sont, quant à eux, rester les mêmes, afin que les artisans habitués aux diverses références puissent continuer de les identifier immédiatement. De même, la qualité normative et les propriétés des diverses chaux restent identiques. • Côté Ciments Calcia, la gamme, large et complète, dispose de 5 solutions. La chaux aérienne éteinte CAEB est préconisée pour les finitions d’enduits en restauration, les peintures à la chaux (badigeons, patines) et les stucs. Au rang des chaux hydrauliques naturelles, Rénoblanche se destine à la réalisation d’enduits et de rejointoiement de pierres. Sa blancheur élevée et constante procure aux enduits une luminosité incomparable et met en valeur les sables locaux. Rénobat, quant à elle, offre des résistances mécaniques plus élevées à court terme, pour une utilisation sur des supports plus résistants. C’est une solution idéale en vue de la réalisation de murs et d’enduits extérieurs. Enfin, pour ce qui est des chaux hydrauliques (2/3 de chaux hydraulique naturelle, 1/3 de ciment hautes performances, adjuvants), Renocal (blanche) et Calix (grise) sont recommandées pour les enduits en application manuelle ou mécanique, en neuf comme en rénovation. Ces chaux sont disponibles dans les réseaux de distribution de matériaux de construction du territoire. • Côté Socli, la gamme s’avère encore plus étendue, sachant que rappelons-le, Socli est chaufournier depuis plus de 150 ans. En 2019, elle a obtenu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » soulignant son savoir-faire et son expertise de chaufournier. Ainsi les chaux hydrauliques naturelles Chaux Socli et Rénochaux, les chaux hydrauliques Chaulys blanche et Batiliant, les enduits extérieurs Cent%, Rénocolor, et intérieur Monolys, ou encore l’enduit décoratif Taddelakt, pour citer les références les plus emblématiques, incarnent la grande diversité des usages permise par cette large gamme. Précisons que Socli se positionne comme acteur privilégié du Sud-Ouest, rayonnant sur les régions Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et Nouvelle Aquitaine.
Il y a 4 ans et 229 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 5 ans et 46 jours

Unibéton se réinstalle à côté de Meaux

Sur son site de Poincy, Unibéton a choisi de sédentariser une centrale à béton MasterMix de Skako Concrete. [©ACPresse] A Poincy, juste à côté de Meaux, en Seine-et-Marne, Unibéton dispose d’un site de production dédié au BPE. Toutefois, celui-ci a été mis en sommeil en 2008. « L’activité était en baisse, l’outil industriel, vieillissant et le personnel, difficile à trouver », résume Renaud Boucherat, directeur d’exploitation Ile-de-France – Nord-Ouest d’Unibéton. L’activité de Poincy avait ainsi été reportée sur les sites Unibéton de Mitry-Mory (77) et de Lagny-sur-Marne (77), tous deux distants de l’ordre de 30 km.   Au fil du temps, la situation a bien évolué, poussant l’industriel à revoir sa position.« Le développement urbain de l’agglomération de Meaux s’est accéléré. Il faut dire qu’elle est une excellente alternative à Marne-la-Vallée où les prix au m2 s’envolent. »Dans ce contexte nouveau, la décision de réhabiliter le site en vue d’une réouverture fut actée dès 2015. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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L’industriel en compte 21 sur ce territoire. « Nous avançons à un rythme de 2 rénovations complètes par an. » La sédentarisation des unités Skako Concrete s’accompagnera sans doute de l’acquisition de nouveaux équipements mobiles pour assurer la continuité du service, en termes de prestation de production de BPE sur site.  Etanchéification indispensable du sol Toutes les eaux chargées sont déversées à même la plate-forme étanchéisée en béton, appelée “plateau de lagunage”. [©ACPresse]Par gravité, les eaux s’écoulent en direction du bassin agité, se débarrassant des éléments les plus lourds, qui restent sur la plate-forme. [©ACPresse]Le bassin agité des eaux de process bénéficie d’un volume de 146 m3. [©ACPresse]Une chargeuse sur pneumatiques Komatsu WA 200 assure l’alimentation en granulats de la centrale. [©ACPresse]Deux emplacements pour bennes de recyclage ont été prévus sur le site. [©ACPresse] A Poincy, rien n’a été conservé de l’ancienne centrale à béton. Après 8 années d’inactivité, il n’y avait pas grand-chose à sauver. D’autant que le site a servi, en plus, de décharge sauvage. « Nous avons dû opérer un important travail de préparation du site, comprenant le démantèlement de l’ancienne unité et le nettoyage de la zone, dépollution des sols y compris », détaille Karina Chaoui, directrice de production Unibéton Ile-de-France. Le terrain se développe sur une superficie de 5 500 m2, dont un peu moins de la moitié (2 700 m2) a été bétonné. L’étanchéification du sol est importante pour ce type d’installations, car il est primordial d’empêcher les eaux de la plate-forme de s’infiltrer directement. Qu’il s’agisse des eaux de pluie ruisselant sur la surface ou des eaux chargées liées aux process de production et/ou de nettoyage des outils (toupies, malaxeurs à béton…).  Dans le cadre de l’aménagement, les écoulements des eaux de pluie et des eaux de process ont été séparés. Les formes de pente ont bien été étudiées pour garantir un bon ruissellement des eaux. Et des margelles, mises en place pour limiter les pollutions. Ainsi, la zone “eaux de process” est parfaitement délimitée et identifiée visuellement.  Sur un plateau de lagunage Trémie de réception des granulats sur la centrale à béton. [©ACPresse]Au-dessous des 4 trémies de stockage prend place une goulotte tournante, qui assure la distribution des granulats dans les cases dédiées. [©ACPresse]Circuit de remplissage gravitaire des cuves à adjuvants. [©ACPresse]Pour assurer le transfert des adjuvants vers le malaxeur, l’option “pompes pneumatiques” a été privilégiée. [©ACPresseLes ciments et autres pulvérulents sont stockés dans 4 silos de 80 t de capacité chacun. [©ACPresse]Paul Cordelle est en charge du pilotage de la dernière-née des unités de production Unibéton. [©ACPresse] « Le génie civil a constitué un poste important au niveau du coût global de l’aménagement », confirme Renaud Boucherat. L’entreprise AEM s’est vue confier cette partie du chantier. Outre la construction de la plate-forme bétonnée, elle a assuré la réalisation du bassin d’orage, d’une capacité de stockage de 240 m3. Mais aussi et surtout, du bassin agité des eaux de process, d’un volume de 146 m3. La méthodologie choisie par Unibéton pour traiter, aussi bien les eaux de lavage du circuit de production que des toupies, est très simple. Toutes les eaux chargées sont déversées à même la plate-forme étanchéisée en béton, appelée “plateau de lagunage”. Par gravité, les eaux s’écoulent en direction du bassin agité, se débarrassant des éléments les plus lourds (sable, graviers), qui restent sur la plate-forme. A intervalles réguliers, la chargeuse de remplissage des trémies à granulats vient racler ces éléments au sol pour les déverser dans une benne de recyclage. Afin de limiter l’abrasion du béton, dû au raclement du godet de la chargeuse, des rails métalliques ont été intégrés dans le sol en béton du plateau de lagunage.  En toute logique, la benne de recyclage constitue le point de vidange des retours de béton frais dans les toupies. Deux emplacements pour bennes ont été prévus sur le site. Dès que pleines, les bennes sont évacuées vers un centre de traitement. Celui-ci valorise leur contenu en granulats recyclés, réutilisables pour la production de nouveaux bétons.  Sédentariser une centrale Skako Concrete D’une capacité de 2,66 m3 par gâchée, un malaxeur Skako Concrete constitue le cœur de la centrale à béton. [©ACPresse] L’option “bassin agité” permet d’éviter la sédimentation, en gardant les éléments fins (ciment et fillers) en suspension. L’eau chargée peut directement être réinjectée dans le process de production. Idem pour les eaux de pluie et de ruissellement, elles aussi, employées dans la fabrication de béton, après passage dans un bac déshuileur.  La centrale à béton n’a pas été construite sur mesure. Il s’agit d’un équipement issu de la gamme standard de Skako Concrete. Un malaxeur de la marque, d’une capacité de 2,66 m3par gâchée, en constitue le cœur. Il est associé à un bloc trémie, divisé en 4 cases de 50 t unitaires, et à 4 silos à pulvérulents de 80 t chacun.  Une chargeuse Komatsu WA 200 assure l’alimentation en granulats de la centrale. Elle s’approvisionne au niveau d’un stock primaire de 4 x 75 m3, aménagé au fond du terrain. Des mégablocs en béton en dessinent le pourtour. « Ce dispositif est pratique, car il permet de changer de configuration très rapidement, en cas de besoin. » La chargeuse déverse les matières premières dans une trémie de réception reliée à un tapis de transfert. Au-dessus des trémies de stockage prend place une goulotte tournante qui assure la distribution des granulats dans les cases dédiées. Ce dispositif est un des seuls aménagements réalisé sur mesure sur la centrale. « Nous avons confié à l’industriel EMCI l’installation et les adaptations nécessaires de cet outil de production », souligne Renaud Boucherat.  Basculement chez Command Alkon La centrale Unibéton de Poincy est implantée sur un terrain de 5 500 m2. [©ACPresse] Il n’y a pas de skip, mais un tapis de pesage et de reprise, qui part du dessous des trémies à granulats pour rejoindre le malaxeur. Juste à côté des trémies est installé le local à adjuvants. Celui-ci est fermé et chauffé : une installation à 100 % Unibéton. Le remplissage des cuves, au nombre de 8, d’une capacité unitaire de 2 400 l, est gravitaire, d’où la présence des bouches de remplissage en hauteur, accessible par un escalier sécurisé. Pour assurer le transfert des adjuvants vers le malaxeur, c’est l’option de pompes pneumatiques qui a été choisie, simple d’utilisation et d’entretien.  La centrale de Poincy est dimensionnée pour une production annuelle de l’ordre de 20 000 m3 de bétons. Entre 4 et 5 toupies doivent y être rattachées, à terme. Les bétons sont formulés sur la base des 3 ciments disponibles sur l’unité : CEM I 52,5 R et CEM II 42,5 originaires de la cimenterie Ciments Calcia de Couvrot (51) et CEM III 42,5 R LH PMES de la cimenterie Rombas (57). Côté granulats, les coupures disponibles sont 0/4, 4/10 et 4/20. Ils sont fournis par GSM, la filiale “granulats” d’HeidelbergCement. Une 4e case reste disponible pour toute coupure complémentaire. Idem au niveau des silos à pulvérulents. Pour les adjuvants, Unibéton travaille ici avec Sika.  Comme nombre d’unités du groupe, l’unité de Poincy a basculé sur le nouveau logiciel de pilotage Conactive Process (ou CP) de Command Alkon [Lire Béton[s] le Magazine n° 87, p. 22]. Celui-ci cohabite pour le moment avec le système de gestion et de suivi clients Boréal, interne à Unibéton.  Frédéric Gluzicki Equipements et intervenants Centrale à béton : MasterMix de Skako ConcreteChargeuse : Komatsu Génie civil : AEM Béton esthétique de sol : Elégance Minéral Concept Installation centrale : EMCI et Arteal Sondes de niveau : Véga Filtres : Wam Pompes pour adjuvants : WildenLogiciel de pilotage : Command Alkon Ciments : Ciments Calcia Granulats : GSM Adjuvants : Sika  [\inscrits]
Il y a 5 ans et 65 jours

VisionAIR : nouvelle gamme de ciments à empreinte carbone réduite – Ciments Calcia

Ciments Calcia lance une toute nouvelle gamme de ciments à empreinte carbone réduite : VisionAIR. L’offre VisionAIR propose des solutions moins carbonées (jusqu’à – 40 % de CO2)*, grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts pour une performance optimale des produits mis en œuvre et garantissant qualité et pérennité des ouvrages. Cette gamme engagée se compose des 4 produits en sacs suivants : BATICIA, ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment FORCIA, ciment pour béton en milieu agressif ;FLEXIA, ciment pour mortier de montage avec air entraîné ;PONCIA, mortier de montage à base de pierre ponce, pour les blocs béton et briques, permettant de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Pour l’emballage du produit, Ciments Calcia a fait le choix de sacs en papier kraft, sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. _______________________________________________________*Bénéfice environnemental en kg/m3 de produit béton ISO résistance à la compression du béton.
Il y a 5 ans et 65 jours

VisionAIR : nouvelle gamme de ciments à empreinte carbone réduite – Ciments Calcia

Ciments Calcia lance une toute nouvelle gamme de ciments à empreinte carbone réduite : VisionAIR. L’offre VisionAIR propose des solutions moins carbonées (jusqu’à – 40 % de CO2)*, grâce à…Cet article VisionAIR : nouvelle gamme de ciments à empreinte carbone réduite – Ciments Calcia est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 67 jours

Ciments Calcia lance la nouvelle gamme VisionAIR, des ciments à empreinte carbone réduite

Ciments Calcia lance une toute nouvelle gamme de ciments à empreinte carbone réduite, portée par une appellation qui fait sens : VisionAIR.
Il y a 5 ans et 72 jours

Nominations féminines chez Cem’In’Eu

Vincent Lefebvre et Franck Dupont, les deux fondateurs de Cem’In’Eu, se sont entourés de professionnels reconnus et expérimentés. L’équipe constituée attache beaucoup d’importance à la mixité et la présence de femmes à des postes clefs. Ils viennent de joindre le geste à la parole avec une double nomination. Laurence Lamy, nouvelle directrice marketing et digital  Laurence Lamy est la nouvelle directrice marketing et digital de Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] C’est ainsi que Laurence Lamy est la nouvelle directrice marketing et digital de Cem’In’Eu. Convaincue de la pertinence du nouveau modèle économique proposé par ce cimentier, Laurence Lamy se donne pour objectif de « conférer à Cem’In’Eu la visibilité et la lisibilité indispensables pour le rayonnement des valeurs incarnées par ce nouveau modèle. Ce qui contribuera ainsi à son développement harmonieux au sein des territoires ». Diplômée de Sciences politiques – Lille et titulaire d’un master en management délivré par HEC, Laurence Lamy a occupé plusieurs postes au sein du groupe Imerys pendant près de 12 années. Ceci, dans des fonctions tournées vers le marketing, la communication et le commerce.  Magali Laurenço, directrice de Rhône Ciments Magali Laurenço est la nouvelle directrice de Rhône Ciments. [©Cem’In’Eu] De son côté, Magali Laurenço est nommé directrice de Rhône Ciments, la future usine cimentière Cem’In’Eu de Porte-lès-Valence (26). Elle aura la responsabilité de l’ensemble du site de production. Elle est désormais la seconde femme directrice d’usine du groupe. En effet, Audrey Bonnet assure la direction d’Aliénor Ciments, premier site de Cem’In’Eu. De formation ingénieur Arts et Métiers, Magali Laurenço a plus de 13 ans d’expérience en industrie cimentière chez Ciments Calcia, à des postes à responsabilités en process, maintenance et fabrication. Dernièrement, elle était directrice production et maintenance de l’usine HeidelbergCement de Cruas (07).
Il y a 5 ans et 119 jours

Achères Seine-Aval : Le festival des bétons

L’usine d’épuration d’Achères Seine-Aval (78) constitue un lieu expérimental formidable, en termes de béton et d’esthétisme architectural. [©ACPresse] L’usine d’épuration d’Achères Seine-Aval, dans les Yvelines, n’en finit pas de s’étendre, de se transformer. Aujourd’hui, ce sont les unités de traitement de la file biologique des eaux, qui parachèvent la refonte du site. Elles se divisent en deux zones : les ouvrages de traitement par biofiltration, réalisés dans un premier temps, puis l’ensemble du traitement membranaire. Cette partie s’organise comme un quartier urbain, avec ses rues, ses allées et ses bâtiments. L’identité visuelle y joue un rôle primordial. Le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), maître d’ouvrage de l’opération, ayant le souci de donner une représentation positive de l’activité de traitement des eaux. Quelque 46 panneaux traversés d’ogives de verre ont été préfabriqués par l’industriel du béton Naullet. [©ACPresse] D’où un important travail architectural de la par de Dominique et Giovanni Lelli, et de Luc Weizmann, qui souligne : « Achères est un lieu plutôt expérimental, en termes de béton. Il est un fil rouge pour ce matériau, un véritable festival des bétons ». Et Giovanni Lelli, de renchérir : « Nous avons essayé de pousser le béton dans ses retranchements, mais pas uniquement au niveau de sa résistance. Nous avons beaucoup travaillé le plastique. Toutefois, nous n’en sommes qu’aux prémices dans ce domaine. Pour réussir une opération de ce type, il est indispensable d’avoir un maître d’ouvrage, un maître d’œuvre et une entreprise, engagés. Ici, nous avons eu les trois… » Miroir, mon beau miroir… De manière détaillée, trois esthétiques fonctionnelles principales ont été mises en œuvre sur la partie “membranaire”. Tout d’abord, des panneaux en Bfup traversés d’ogives de verre, installés sur le long des passages couverts des bâtiments de production d’air. Puis, des garde-corps intégrant des fragments de miroirs en tant que granulats de parement sur les bassins d’aération. Et enfin, les panneaux en Bfup sensibles à la chaleur, positionnés en partie supérieure des mêmes bâtiments de production d’air. « Des gabions en partie réalisés avec des pierres et des fragments de béton recyclé habillent aussi les ouvrages propres au traitement membranaire, reprend Giovanni Lelli. Comme quoi, il existe mille manières de réutiliser le béton. » Les ogives de verre traversant les panneaux présentent une excroissance en forme de demi-sphère, donnant l’impression de gouttes d’eau à la surface du béton. [©ACPresse] Garde-corps et panneaux ont tous été préfabriqués par l’industriel vendéen Naullet (qui a rejoint le groupe Soriba en tout début de cette année). « Nous avons tout d’abord lancé la production des garde-corps », souligne Didier Gazeau, directeur de Naullet. C’est le mortier à ultra hautes performances i.design Effix Architecture de Ciments Calcia, qui a été mis en œuvre pour cette opération. Un Effix modifié pour pallier les éventuelles incompatibilités avec la silice du verre des miroirs (d’une épaisseur de 2 mm). Naullet a travaillé avec une matrice blanche additionnée d’oxydes de fer pour obtenir la teinte sombre attendue par les architectes. Des ogives de verre « Pour nous, la plus grande difficulté est venue de la mise en place des fragments de miroirs. Nous devions veiller à ce qu’ils se positionnent dans le bon sens sur la table de bétonnage », précise Didier Gazeau. Quel a été le “truc” pour y arriver ? L’industriel ne le dira pas… Après démoulage de chaque panneau, la surface vue était lavée avec un jet d’eau moyenne pression pour éliminer l’huile de décoffrage et la laitance présente sur les miroirs. Au total, Naullet a réalisé 80 garde-corps de 2,50 m de long, 1 m de haut et 5 cm d’épaisseur. Ceux-ci ont ensuite été fixés sur leur support, à l’aide de douilles Halfen et de tiges traversantes. Sans doute, les plus impressionnants par leur esthétique, les panneaux traversés d’ogives de verre ont nécessité une grande précision de réalisation. L’envers du décor… Les ogives de verre laissent filtrer la lumière, éclairant de manière naturelle les passages couverts. [©ACPresse] « Là, nous avons utilisé le Bfup BSI d’Eiffage. Normal, le client était… Eiffage TP. C’est la deuxième fois que nous assurons une préfabrication avec ce matériau. » De teinte blanche, celui-ci était additionné de fibres polypropylène. D’une épaisseur totale de 7 cm, ces panneaux de 6 m de haut pour 2,50 m de large sont traversés par des ogives en verre de 12 cm pour un diamètre de 80 mm. On en dénombre 160 par panneaux, qui compte comprend 46 unités, soit un cumul de 7 360 ogives. Toutes ont été coulées à la main par le maître verrier Olivier Juteau, dans son atelier de Gommecourt (78). Ces éléments ont été sertis dans la matrice en Bfup. « Nous avons entouré chaque ogive d’un matériau résilient de 1 mm d’épaisseur pour contrecarrer les effets de la dilatation et du fluage du béton », précise Didier Gazeau. Deux ans de R&D Le dernier type de panneaux préfabriqués en Vendée ne paie pas de mine, de prime abord. Il est de teinte claire et lisse, présentant un fini architectonique. Quelque chose d’assez classique, en résumé. Mais ce n’est qu’une façade : ces panneaux ont demandé deux année de R&D… « Prenant place en partie supérieure des bâtiments de production d’air, ces panneaux sont sensibles à la chaleur, ou plutôt au froid », dévoile Didier Gazeau. L’idée de ces panneaux thermo-chromiques vient de Giovanni Lelli. Ainsi, en été, lorsque la température extérieure est supérieure à 25 °C, ils sont blancs. Mais quand la température baisse, ils prennent une teinte plus chaude : brune, orangée ou rosée. « La nuance reste légère, mais elle est présente. » L’intensité maximale est atteinte aux alentours de 10 °C et reste stable en deçà. Toutefois, la réaction reste lente et plusieurs jours sont nécessaires pour voir les couleurs changer. Le travail en R&D a principalement consisté à faire évoluer l’addition thermo-chromique pour la rendre compatible avec le pH basique du béton. Garde-corps incrustrés de fragments de miroir. [©ACPresse] « En principe, elle ne marche pas à pH supérieur à 8… » En parallèle, la matrice cimentaire – l’i.design Effix Architecture de Ciments Calcia, là encore – a été modifiée pour l’occasion. Lors de cette dernière phase de préfabrication, Naullet a réalisé une soixantaine de panneaux de 6 cm d’épaisseur pour 7 m de haut et 2,50 m de large pour les plus imposants. Ceci, dans des formes trapézoïdales et rectangulaires. « Au totalité, l’ensemble de cette commande a nécessité près de dix-huit mois de travail en atelier », indique en conclusion Didier Gazeau. Frédéric Gluzicki Repères– Maître d’ouvrage : Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap)– Architectes : LWA – Luc Weizmann Architectes (mandataire) et Lelli Architectes– Groupement “génie civil” : Eiffage TP – GTM TP et Sobea Environnement– Préfabricant : Naullet (groupe Soriba)– Montant du marché : 777 M€– Délai : 2012 – 2017
Il y a 5 ans et 126 jours

Bruno Pillon, président des activités France de HeidelbergCement

Bruno Pillon a été nommé président des activités France du groupe en novembre 2019. Il est à présent en charge de de Ciments Calcia, Unibéton, GSM, Socli et Tratel.
Il y a 5 ans et 135 jours

Les Trophées de la chaux du 24 octobre 2019

Organisé par Ciments Calcia et Socli, ce concours a pour objectif de valoriser le travail des artisans qui travaillent dans les règles de l’art en ayant recours à des produits nobles comme la chaux, matériau ancestral par excellence. C’est par le biais d’une réelle sélection de 3 entreprises ou artisans au niveau national, en récompensant leur savoir-faire à travers leurs chantiers (effectués dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction) réalisés avec de la chaux, que Ciments Calcia et Socli entendent affirmer leur volonté d’accompagner ces hommes et ces femmes qui, tous les jours, œuvrent pour la réhabilitation de notre patrimoine architectural. Lancés officiellement en octobre en 2018 lors du Salon International du Patrimoine Culturel au Carrousel du Louvre à Paris, la remise des Trophées s’est tenue le 24 octobre 2019 toujours dans le cadre du salon. Les trophées ont rencontré un vif succès cette année et ont mobilisé bon nombre d’artisans parmi lesquels 11 ont participé à la présentation de leur projet lors d’un Grand Oral devant un jury d’exception. Trois d’entre eux ont été distingués lors la soirée de remise des prix à l’occasion de la Nocturne du Salon du Patrimoine : dans l’ordre des prix, les sociétés Savoirs d’Antan Bâtisseurs d’Avenir, Paramelle et Bounéou. La mise à l’honneur du savoir-faire des artisans et la volonté de promouvoir les techniques de rénovation à la chaux hydraulique naturelle ont été les maîtres-mots de cette édition des Trophées de la Chaux. Prochain rendez-vous en 2021 toujours dans le cadre emblématique du Salon International du Patrimoine Culturel. ©Socli
Il y a 5 ans et 155 jours

Jean-Yves Boulay : Béton d’art

« Mon premier métier fut carrossier réparateur automobile. Redresser les voitures accidentées, retrouver la forme des tôles froissées, mastiquer, poncer. Mais ce que j’aimais le plus, c’était la mise en peinture et voir se révéler la lumière sur les formes automobiles. La peinture au pistolet, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas », explique l’artiste Jean-Yves Boulay (JBY). Et de poursuivre, « C’est dans l’industrie nucléaire au côté des techniciens et ingénieurs que j’ai œuvré les dix dernières années, avant de démissionner fin 2017, retrouvant le goût du printemps, de la paresse automnale et de la poésie. » Alors, pourquoi ne pas utiliser le sable, le ciment et l’eau ? C’est en effet le béton que l’artiste utilise pour la création de ses tableaux. C’est une rencontre avec ce matériau, qui a été le déclencheur. Jean-Yves Boulay s’intéresse aux nouvelles générations de béton, notamment au Bfup i.design Effix Crea de Ciments Calcia. Il a tenté aussi de nouvelles approches au niveau de la formulation, mais cela a été mis de côté. Retour à la forme et aux couleurs Désormais, JBY est revenu à la forme et à l’exploration plastique du béton. Son rapport à la forme, aux couleurs. Lors du coulage, il palpe le béton, le roule, le galbe, le tord… dans une logique de chaudronnier-carrossier. Ses tableaux sont assez proches des tôles froissées de son passé, véritables boucliers. Ils sont constitués de plaques de 2 mm à 8 mm. « L’angle droit, la verticale, l’horizontale parfaite n’existent pas à l’état naturel. C’est une contrainte, une limitation, un format, une facilité, une aliénation industrieuse de l’esprit humain. » Comme le peintre Pierre Soulages, il se réapproprie la matière, donne des effets de texture, fait ressortir la lumière. « Peindre une forme, une couleur, des textures sur une toile. Il arrive un moment, où la toile devient la forme. Le tableau est une forme, une forme abstraite qui ne doit plus/pas se limiter aux rectangles ou aux carrés. A moins que la toile, avec son châssis et l’enduit, ne soit devenue inutile, voire un obstacle. La forme avec son expression (impressions, couleurs, textures, sens …) est la seule chose qui me semble essentielle. Le tableau est donc la forme, et même les formes. Le tableau est la couleur. Le tableau est la texture. Le tableau est la matière de l’œuvre. La matière devient tableau. Le tableau n’est plus l’idée habituelle du tableau, cela devient autre chose. Une chose, qui encore s’accroche au mur, ou pas. L’art moderne, abstrait, contemporain, n’a de sens que dans une recherche constante et dans l’expérimentation. Le repos, l’immobilisme, le déjà vu, la répétition du passé, ne sont pas de mise », insiste Jean-Yves Boulay.  Chez Dom Zébulon à Saint-Nazaire jusqu’au 12 décembre 2019, l’artiste expose 4 grands formats entre 1 m et 1,5 m, pour un poids compris entre 3 et 4,5 kg. Ainsi que deux totems, des tableaux pliés en deux, de plus de 2 m de haut et posés sur la tranche. « En mai 2019, après plusieurs années de travail et de recherche, je bouscule le béton dans ses derniers retranchements, par la déformation du béton frais. Avec “Bluejeans Totem” et “Bouclier béton bleu doré”, des œuvres en béton peintes au pistolet. Je retrouve mon idéal, la joie, le plaisir des formes et de la lumière », conclut Jean-Yves Boulay. Plus d’information ici. Muriel Carbonnet Le Dom Zébulon fait ses expositions à Saint-Nazaire L'artiste Jean-Yves Boulay, à gauche et Lionel Sananès, gérant de la cave à vins Dom Zébulon, avenue de Mun à Saint-Nazaire. [©JYB] Trois questions à l’organisateur de l’exposition, Lionel Sananès, de la cave à vins Dom Zébulon, avenue de Mun à Saint-Nazaire. Vous exposez des artistes dans votre bar à vin à Saint-Nazaire, pourquoi ?Les gens sont toujours curieux de découvrir des choses nouvelles. Ici, ils prennent le temps de la détente et de la discussion autour d’un verre. C’est un lieu aussi, où je veux donner l’opportunité à des artistes d’exposer et de s’exprimer. Il arrive que ce soit la première fois qu’il expose. Il faut leur donner cette chance. Mais, alors, comment cela passe, si l’on veut venir exposer chez vous ?La plupart du temps, c’est un client qui me présente un ami, un artiste, et tout simplement, il me parle de son travail. C’est comme ça, que j’ai rencontré Jean-Yves Boulay (JYB), grâce à Christophe Coffec, un client passionnant, un artiste dans son genre aussi, qui customise des vélos. Un mois après, il expose son travail hors norme. C’est extra, du jamais vu. Et les clients, ils posent des questions. Vous organisez un calendrier, une sélection ? On improvise au fil du temps, des expositions qui se suivent, en tout simplicité. Maintenant, les clients savent qu’ils découvriront presque à chaque fois une œuvre nouvelle. Cela peut être une semaine, un mois, un peu plus.
Il y a 5 ans et 163 jours

Soriba innove dans les bétons bas carbone

Stéphane Garnier, président de Soriba. [©ACPresse] Il faut le dire, Soriba était le seul industriel de la préfabrication à avoir participé à l’édition 2019 de Batimat. Les institutionnels ByBéton et le Crib ont certes été très présents, mais tout ceci est tout de même bien léger en regard du poids de la filière béton. Stéphane Garnier, président de Soriba, le regrette beaucoup : « L’absence de la filière a eu un impact négatif sur la fréquentation d’une partie des professionnels, en particulier celle des bureaux d’études structure ».  Et quand on sait le la cible principale de Soriba sont justement les donneurs d’ordre. Résultat, un bilan un peu mitigé, alors même que l’industriel vendéen avait beaucoup d’avancées à montrer.  Le stand était articulé autour des bétons architectoniques. Normal, c’est la spécialité de l’entreprise. Ainsi, chacun pouvait voir des échantillons à l’échelle 1 des murs à coffrage et insolation intégrés. Mais aussi des éléments d’habillage de façade.« Il s’agit de nos nouveaux éléments BétoMur Bardage, explique Stéphane Garnier. Ils sont réalisés en mortier fibré à ultra haute performance Effix Crea blanc issu de l’offre Ciments Calcia. » Une politique de ciments décarbonés Leur particularité : pouvoir présenter une grande dimension, c’est-à-dire jusqu’à 30 m2 pour une épaisseur minimale de 4 cm. Le produit est sous Atex de type A et résistant aux contraintes sismiques. « Ces éléments peuvent aussi être ajourés. Auparavant, nous les avions dans une épaisseur de 7 cm et plus, ce qui en limitait la dimension. » L’autre programme dévoilé par Soriba est sa démarche “bas carbone”. Dans ce sens, l’industriel a souhaité montrer sa capacité d’innovations et les possibilités qu’offrent les ciments à moindre impact carbone. Ceci, tout en s’inscrivant dans un process industriel standard et connu. L’idée n’est pas d’opérer une rupture technologique… Ainsi, en passant d’un CEM I à un CEM III du marché, les émissions de CO2 liées aux ciments sont divisées par 2. Et même par 3 dans le cas d’un ciment bas carbone “maison”. « C’est un CEM I additionné de laitier de hauts fourneaux réalisé dans le cadre d’une formulation maîtrisée en interne », précise Stéphane Garnier. Enfin vient l’exemple du ciment dit “décarboné”, qui divise la facture par 5. Là, Soriba met en œuvre un liant développé par l’industriel Hoffmann Green Cement Technologies. 
Il y a 5 ans et 165 jours

Ciments Calcia digitalise sa logistique

Interface Everysens [©Everysens] La société Everysens, spécialisée dans la digitalisation du transport, bouscule un processus fondamental, devenu chronophage : la lettre de voiture. Ce document essentiel dans le processus logistique est délivré par un transporteur et contient les détails et les instructions concernant une expédition. Qu’il soit rédigé de manière manuscrite ou sur document Excel, il reste source de perte de temps pour les exploitants.  C’est le cas pour l’industriel Ciments Calcia. Fort de plus 5 Mt de ciments commercialisées, 10 sites de production et 1 350 salariés, la filiale française d’HeidelbergCement Group connaît des besoins en logistique importants. Sa stratégie de digitalisation au niveau de ses transports colle avec l’outil d’Everysens. En effet, ce dernier a conçu une solution, permettant de piloter des flux de transport, quel qu’en soit le mode. Du déclenchement à l’analyse de performance, Everysens centralise les processus de transports au service des transporteurs. Une logistique optimisée grâce à Everysens Ainsi, Ciments Calcia interagissait avec différentes entreprises ferroviaires et connaissait une logistique complexe et non optimisée. L’amélioration de celle-ci devait passer par une réduction des intervenants. Ainsi, la lettre de voiture sera créée et partagée avec toutes les parties prenantes de la logistique. « Nous avons choisi Everysens, car c’était la solution la plus complète que nous avons identifiée sur le marché, explique Nicolas Plouviez, responsable logistique ferroviaire. Nous pouvons déclencher nos transports, gérer l’ensemble de notre flotte et analyser notre performance transport sur une seule plate-forme. » Une fonctionnalité qui devrait attirer d’autres gros industriels… 
Il y a 5 ans et 170 jours

Bruno Pillon nommé président des activités France de HeidelbergCement

Bruno Pillon, 55 ans,a intégré le groupe Heidelberg en 2013. Il était depuis 2016, directeur commercial, marketing & communication. Il sera chargé de Ciments Calcia, Unibéton, GSM, Socli et Tratel.
Il y a 5 ans et 176 jours

Les Trophées de la chaux 2019 : Ciments Calcia et Socli récompensent les plus belles restaurations à la chaux

Ciments Calcia et Socli ont profité du Salon International du Patrimoine Culturel pour récompenser, au soir du 24 octobre, les lauréats des Trophées de la chaux 2019.
Il y a 5 ans et 178 jours

Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement

Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement. [©HeidelbergCement] HeidelbergCement vient de nommer Bruno Pillon président des activités France. Et ce, pour ses filiales Ciments Calcia, Unibéton, GSM, Socli et Tratel. Bruno Pillon, 55 ans, accède à ses nouvelles fonctions, en s’appuyant sur une maîtrise des missions et une connaissance du groupe qu’il intègre en 2013, en tant que directeur Supply Chain France Belgique, puis directeur commercial, marketing & communication à compter de 2016.  Ingénieur génie civil et titulaire d’un DESS de commerce extérieur obtenu en 1988 à Panthéon-Sorbonne, Bruno Pillon a démarré sa carrière au ministère des Affaires étrangères où il était responsable des travaux et de la maintenance du parc immobilier français au Royaume-Uni. Dès 1990, il incoprore Glauser International, entreprise générale du bâtiment, qui lui a rapidement confié des postes à hautes responsabilités : directeur de travaux à Londres, puis au Pakistan. Ensuite, directeur commercial et développeur d’affaires à Paris. De 2001 à 2013, il est Pdg de BravoSolution France, entreprise financée par le cimentier italien Italcementi, qui divise son activité entre la vente de progiciels supply chain (licences et mode SaaS) et le conseil stratégique et opérationnel en optimisation des coûts. C’est grâce à cette expertise qu’il entrera ensuite chez Ciments Calcia, à l’époque aussi filiale d’Italcementi, avant d’être acquise par HeidelbergCement. 
Il y a 5 ans et 183 jours

Trophées de la chaux 2019 : les gagnants sont…

Ciments Calcia et Socli ont récompensé les lauréats des Trophées de la chaux 2019 : Savoirs d’Antan Bâtisseurs d’Avenir, Paramelle et Bounéou. Ciments Calcia et Socli ont profité du Salon du patrimoine culturel pour récompenser les lauréats des Trophées de la chaux 2019. La nouvelle édition de ce concours national a ainsi distingué 3 entreprises : Savoirs d’Antan Bâtisseurs d’Avenir, Paramelle et Bounéou.Les Trophées de la chaux 2019 étaient ouverts aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers, effectué en cours d’année dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction. Et réalisé avec de la chaux Ciments Calcia ou Socli. Une vingtaine de candidatures ont été déposées entre le 25 octobre 2018 et le 19 janvier 2019.A cette occasion, Socli a été labellisée “Entreprise du Patrimoine Vivant” (EPV). Attribué pour 5 ans, ce label distingue des entreprises françaises “au savoir-faire rare, renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité et circonscrit à un territoire”.  Les gagnants sont : • Premier prix : Entreprise Savoirs d’Antan Bâtisseurs d’Avenir – Lusigny-sur-Barse (10) Le premier prix a été attribué à Olivier Berthaut pour la restauration d’un bâtiment situé dans l’enceinte d’une ancienne abbaye à Montieramey (10). Dotation 5 000 €. • Deuxième prix : Entreprise Paramelle – CapDenac-Le-Haut (46) La dextérité n’attend point le nombre des années comme l’a démontré le jeune entrepreneur de 27 ans, Fabien Paramelle, en restaurant une maison de pierre à Figéac, dans le Lot (46).Dotation 3 000 €. • Troisième prix : Entreprise Bounéou – Estigarde (40) Joël Bounėou a concouru aux Trophées de la chaux 2019, avec une restauration d’envergure : celle, extérieure et intérieure, d’une habitation traditionnelle des années 1830.Dotation 2 000 €.
Il y a 5 ans et 191 jours

By Béton : et si on parlait béton sur Batimat ?

Une petite partie d’échecs en béton connecté ? [©ACPresse] La filière béton prend position sur Batimat à travers l’entité By Béton. Au programme, un cycle d’une quarantaine d’interventions sur les sujets, qui animent les professionnels de la construction. La réduction de l’empreinte carbone, la digitalisation, l’économie circulaire, le recyclage des bétons, la construction de la ville de demain, la formation et l’apprentissage sont autant de sujets abordés (voir le programme complet plus bas, dans la page). Architectes, bureaux d’études, enseignants, collectivités, entreprises, industriels, start-up du CementLab et associations professionnelles assurent ces interventions, pendant toute la durée du salon. Ces prises de parole ne dépassent pas les 30 mn et se présentent comme un dialogue.  Le stand By Béton est aménagé au sein d’un espace “vintage” de 100 m2. Un lieu qui se veut à la fois zone d’exposition et aire d’accueil et d’échange. By Béton l’a voulu éco-conçu, avec une large place laissée au réemploi. D’où aussi le choix de l’association Emmaüs pour en assurer l’habillage et la décoration… Au-delà des mini-conférences, By Béton invite enfin les visiteurs à vivre deux expériences fortes. Tout d’abord, la découverte d’un échiquier en béton connecté. Ensuite, l’impression 3D d’une forme complexe dans du gel avec la start-up du Soliquid. Rendez-vous hall 6, stand G 108 du lundi 4 novembre au vendredi 8 novembre. Programme de la Filière Béton sur Batimat • Lundi 4 novembre - Les enjeux bas carbone • Mardi 5 novembre - Economie circulaire et innovation • Mercredi 6 novembre - Architecture et logement • Jeudi 7 novembre - La ville de demain • Vendredi 8 novembre - Apprentissage et formation 11 h 00 à 12 h 00 - Temps fort - Future réglementation environnementale, confort d’été du bâtiment. Où en sommes-nous ?Le collectif “Isolons la Terre contre le CO2” et les professionnels du bâtiment se regroupent pour étudier les pistes visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre par les bâtimentIntervenants : Olivier Servant (Isolons la Terre contre le CO2), Amandine Debrand (Bastide Bondoux) et Rodrigue Leclech (Pouget Consultants) 12 h 30 à 13 h 00Airium : l’isolation minérale au service de la construction bas carboneIntervenant : Julien Guiganti (directeur Airium chez LafargeHolcim) Injection de mousse isolante minérale Airium de LafargeHolcim, dans un bloc béton. [©LafargeHolcim] 13 h 00 à 13 h 30Le bon béton au bon endroitIntervenant : Alain Birault (ByBéton) 15 h 00 à 15 h 30Bétons à faible impact environnemental dans l’industrie du bétonIntervenant : François Jacquemot (Cérib) 15 h 30 à 16 h 00Lafarge 360 - concevoir et construire des bâtiments bas carbone et circulaires. La preuve par l’exemple.Intervenants : Florent Dubois (ingénieur Développement & Construction durable de LafargeHolcim) et Amor Frigui (chef de marché gros œuvre de LafargeHolcim) 10 h 00 à 12 h 00 - Temps fort -Workshop du CementLab : l’industrialisation et la digitalisation du chantier.Des start-ups - Hiboo, Révolubat, DCbrain, Ermeo, WizzCad, AOS, Dispatcher,  Clovis et Matières grises - communiquer sur le chantier du futur. En même temps, le CementLab accueille la Chaire Construction 4.0 de Centrale Lille dans sa session. 12 h 00 à 12 h 30 Réaménagement du parc urbain de Chanteraines (92)Un projet pensé “économie circulaire”, avec une réflexion urbanistique au service de l'usagerIntervenants : Joseph Abdo (Cimbéton) Farid Chikh (département des Hauts-de-Seine) 12 h 30 à 13 h 00Réhabilitation des friches industrielles : exemple d’économie circulaire dans les territoiresIntervenant : Stéphane Rutkowski (directeur de Vicat Circulère) 13 h 00 à 13 h 30Projet Agrobloc : intérêt des constituants agro-sourcés pour les produits en bétonIntervenante : Suzanne Le Thierry (Cérib) 13 h 30 à 14 h 00Résidence “Le Onze” à Chartres (28) : économie circulaire et écologie Industrielle territoriale - Le recyclage des bétons de déconstructionIntervenants : Patricia Festivi (présidente de Procivis 28) et Fabio Mastroianni (directeur du développement de Procivis 28) La résidence Le Onze, à Chartres, mixe les matériaux : béton, terre cuite et bois. [©ACPresse] 14 h 00 à 14 h 30 Comment anticiper la déconstruction d’un bâtiment et évaluer le potentiel de réemploi et réutilisation des matériaux ?Intervenante : Marie-Dominique Bogo (Batirim) 14 h 30 à 15 h 00Le béton recyclé : un puits de carbone ? Retour sur le Projet National FastCarbIntervenants : Xavier Guillot, (Irex) et Laurent Izoret (Atilh) 15 h 00 à 15 h 30La valorisation des déblaisIntervenante : Camille Neuville (Eqiom) 15 h 30 à 16 h 00Economie circulaire : l’industrie du béton s’engage sur les territoiresIntervenants : Marjorie Petitpain (Cérib) ou Philippe Francisco (Cérib) 16 h 00 à 16 h 30Les objets BIM et les besoins de sémantique - Le projet Boost Construction, soutenu par le CSF IPCIntervenant : Rémy Lannoy (Cérib) 16 h 30 à 17 h 00Chantier pilote de déconstruction intelligente avec réutilisation des bétons recyclés : La Maillerie (Hauts-de-France)Intervenante : Guillaume Cremoux (Eqiom) 10h à 10 h 30Le projet Janus et sa conception de la ville, dans une approche “Cradle to cradle”Intervenante : Jamila Bentrar (Métropole de Lille) 10 h 30 à 11 h 00Viliaprint : projet de 5 maisons en impression 3D béton, à Reims (51)Intervenant : Alain Guillen (XtreeE) 11 h 00 à 11 h 30Eco-construction les avantages du béton bio-sourcéIntervenant : Marco Cappelari (Vicat) 11 h 30 à 12 h 00Un béton performant, double peau avec isolation intégrée en BretagneIntervenant : Pierre Chomette (architecte/Chomette Lupi & Associés Architectes, membre de Betocib) 12 h 00 à 12 h 30Construction hors site : résidence étudiante Aziyadé, à La Rochelle (17)Intervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 12 h 30 à 13 h 00La maison abordableIntervenants : Pascal Navaud (président du réseau La Maison Abordable) et Mélanie Shink (Ciments Calcia) Module préfabriqué en béton du système La Maison Abordable. [©La Maison Abordable] 13 h 00 à 13 h 30Béton et impacts environnementaux : les outils pour anticiper la future RE 2020.Intervenant : Audrey Lapouge (Cérib) 13 h 30 à 14 h 00ABC Premier Bâtiment Démonstrateur Autonome de France : une réponse à des enjeux concretsUne approche globale de l’habitat durable, une amélioration concrète de la vie des utilisateurs et des méthodes et techniques de construction.Intervenant : Thierry Juif (Bouygues Construction) 14 h 00 à 14 h 30Construction hors site en logement social : projet Emmaüs, à Agen (47)Intervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 14 h 30 à 15 h 00 - Temps fort -Transformation de bureaux en logements : retour d’expérience avec le projet de la rue Mouzaïa, à ParisIntervenant : Patrick Rubin (Canal Architecture) 15 h 30 à 16 h 00Conception et réalisation de 200 logements sociaux Adoma CCD HabitatIntervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 16 h 00 à 16 h 30Maison bas carbone : solutions mises en œuvre au regard du label E+C- Exemple de la maison témoin de Guipavas (29)Intervenants : Samir Guerouali (Point P) et Régis Croguennoc (Trécobat) 10 h 30 à 11 h 00Ville de demain : les sous-sols de la Place d’Italie, à ParisIntervenants : Alien Coussot et Enzo Sessini (architectes, et lauréats du Trophée Béton Ecole 2018)  11 h 00 à 11 h 30 - Temps fort - Requalification architecturale : la réhabilitation de la Tour Montparnasse, à ParisIntervenant : François Pellegrin (architecte) 11 h 30 à 12 h 00Les routes du futur du Grand Paris : résultats des travaux sur les visions prospectives de l’ArepIntervenant : Etienne Tricaud (architecte-ingénieur) 12 h 00 à 12 h 30Végétaliser le bâtiment : pour une ville plus vertueuseIntervenante : Association des toitures végétales (Adivet) Toit végétalisé sur le collège Ada Lovelace, à Nîmes. A Plus Architectes. [©ACPresse] 12 h 30 à 13 h 00Présentation du “Guide des prescriptions techniques du béton apparent”Intervenant : Roland Merling (Bétocib) 13 h 30 à 14 h 00Le bon béton au bon endroitIntervenant : Alain Birault (By Béton) 14 h 00 à 14 h 30Surélévation de bâtiments : une solution de rénovation énergétique et construire la ville de demainIntervenant : Didier Mignery (Up Factor) 15 h 00 à 15 h 30Reconvertir un bâtiment pour réduire l'empreinte environnementaleIntervenant : Philippe Osset (Solinnen) 15 h 30 à 16 h 00Présentation du dernier “Guide de gros œuvre du béton”Intervenants : Yannick Ondo (Cogeci) et Cimbéton 16 h 00 à 16 h 30Et si la construction en béton pouvait dépolluer nos villes ?Intervenant : Roland Merling (Ciments Calcia) 16 h 30 à 17 h 00Euroméditerranée à Marseille : quelle démarche environnementale ?Intervenant : Axelle Aimard (Euroméditerranée) et Jérémy Joubert (Envirobat) 17 h 00 à 17 h 30Bâtiment, santé, qualité de l’air intérieurIntervenante : Claire-Sophie Coeurdevez (Medieco) 10 h 00 à 10 h 30L’écologie urbaine, un nouveau paradigme et un enjeu pour les industries de la constructionFace à la croissance démographique et l'urbanisation, le retour de la nature en ville est une piste favorisant le bien-être de l’homme dans son environnement. Comment les industries de la construction s’y préparent-elles ?Intervenante : Sandrine Mansoutre (directeur de l’Ecole Française du Béton) 11 h 00 à 12 h 00 - Temps fort - Orientation professionnelleDes professionnels répondront aux questions des jeunes et des élèves en quête de leur avenir. Ils viendront parler de leur métier, de la formation et surtout de la façon d’arriver au métier qui les passionnent tant. Quelle orientation pour… - Etre maçon ?Intervenant : Clément Lelièvre (Les Compagnons du Devoir- Etre chercheur ? Intervenante : Laure Ducoulombier (Chaire Construction 4.0) - Etre ingénieur dans un bureau d’études ?Intervenant : Dominique Vié (directeur du Centre des Hautes Etudes de la Construction)- Etre ingénieur dans l’industrie ? Intervenante : Sandrine Manoutre (chaire Ingénierie des bétons)- Etre conducteur de travaux ? Intervenante : Dominika Gond (ESTP) 12 h 00 à 12 h 30Chaire Construction 4.0L’acte de construire et les métiers qui vont avec sont en pleine transformation : l'industrie 4.0 inscrit la digitalisation dans toute la chaîne de valeur de l’acte de construire.Intervenante : Laure Ducoulombie (Bouygues Construction) 12 h 30 à 13 h 00Do it Yourself ! Construis et utilise ton imprimante 3D Béton La construction du futur, elle se prépare aujourd’hui, avec les jeunes et les enseignants. Retour sur l’expérience des lycées Livet et Appert, qui proposent à leurs élèves de construire une imprimante 3D béton.Intervenants : Marianne Mobèche (enseignante en BTS Génie Civil au Lycée Livet, à Nantes), Denis Le Roux (enseignant en BTS CRSA au Lycée Appert, à Nantes). Témoignage d’un élève de BTS CRSA (Conception réalisation de systèmes automatiques) 13 h 00 à 13 h 30Qu'est-ce qu'un bâtisseur maçon ?La tête, la main et le cœur ! Voilà qui résume le métier de bâtisseur maçon. Venez découvrir ce métier, tout à la fois ancré dans les traditions et dans la modernité. Intervenant : Clément Lelièvre (Les Compagnons du Devoir)  13 h 30 à 14 h 00 Les Olympiades des métiersLes Olympiades des métiers reste le plus grand concours des métiers au monde. Il met en valeur les métiers de la construction. Intervenant : Vincent Simon (secrétaire générale adjoint UMGO) Les Olympiades des métiers reste le plus grand concours des métiers au monde. [©DR]    
Il y a 5 ans et 197 jours

PERIN & Cie présente Air’Bloc®

En 2016, PERIN & Cie unissait son savoir-faire industriel à celui de Ciments Calcia pour développer un système constructif breveté novateur : Air’Bloc®. Son secret ? Un bloc béton rectifié complété d’une âme en mousse isolante, Air’Mousse®, 100 % naturelle et recyclable. Fabriquée avec un mélange à base de ciment, d’eau et d’air. Avec une densité 17 fois plus légère que le béton classique, qui lui confère d’excellentes propriétés thermiques, proches des isolants polystyrène actuels. Air’Bloc® offre une résistance thermique R = 1,04 m².K/W, qui répond ainsi à la réglementation en vigueur RT 2012, mais aussi à la future RE 2020. Ajoutons que l’inertie thermique du béton assure un confort thermique en été comme en hiver, qu’il soit mis en œuvre en habitat individuel ou collectif. Air’Bloc® produit dans le respect des normes en vigueur, certifié NF th, bénéficie également d’un Avis technique. Mis en œuvre en pose collée, Air’Bloc® réduit drastiquement le coût moyen de la maçonnerie isolante pour les maîtres d’ouvrage. Avec une atténuation des bruits de 44 dB (sans doublage), Air’Bloc® satisfait pleinement aux exigences de confort acoustique, aux règles de calculs parasismiques (EC8), ainsi qu’à la réglementation incendie propre au logement collectif. Air’Bloc, le bloc révolution. [©Perin & Cie] Un bond de géant pour la construction RE 2020 Fabriqué localement et transporté sur de courtes distances, Air’Bloc® est l’allié d’un environnement préservé, et la réponse au Label E+ C-. Sa très faible empreinte carbone, seulement 17,5 kg éq CO2 /m², garantie par une Fdes vérifiée, disponible auprès de la base de données Inies, est un argument efficient pour tous les maîtres d’ouvrage, souhaitant élaborer leurs ouvrages dans le cadre de la RE 2020. Air’Bloc® apporte à performance de mur équivalente, une réduction potentielle de l’épaisseur totale de la paroi, en réduisant l’épaisseur du doublage. C’est la garantie d’avoir 3 % au minimum de surface habitable supplémentaire, par rapport à une maçonnerie courante. Air’Bloc® est en passe de devenir l’acteur incontournable, qui permet de répondre aux critères de l’exemplarité énergétique et environnementale, quel que soit l’usage du bâtiment. Produit localement et distribué sur toute la France au travers d’un réseau d’industriels du béton, Air’Bloc® est un condensé d’innovation. Pour en savoir plus : www.airbloc.fr
Il y a 5 ans et 212 jours

Ciments Calcia remet à plat son offre de ciments en sac

La gamme rénovée de ciments en sacs signés Ciments Calcia décline à l’envi les clins d’œil. [©HeidelbergCement] Visionnaire. Rapide. Endurant. Maniable. Tenace. Incontournable. Superbe.Non, ce n’est de moi que l’on parle, mais de la toute nouvelle ligne de ciments en sac, mise sur le marché par Ciments Calcia. A travers ces qualificatifs, l’industriel vient de repenser le positionnement de ses produits, en leur donnant un trait de caractère. Celui qui résume leur spécificité première. « L’idée était de donner un coup de peps à nos ciments, en travaillant sur le bénéfice qu’ils apportent à l’artisan. Et en leur transmettant une valeur d’usage lisible et compréhensible par tous », résume Catherine Barbier-Azan, directrice marketing et communication de HeidelbergCement France.En effet, l’emballage constitue le premier élément vu par l’utilisateur, avant même le produit. Il permet de le protéger et de le transporter. Mais surtout, l’emballage est un espace d’information, le point de contact clef de la relation avec le client. Grâce à leurs nouvelles identités visuelles, les ciments de Ciments Calcia deviennent, en quelque sorte, plus humains, plus empathiques…  Les ciments VisionAir réduisent l’empreinte carbone Sac du nouveau ciment bas carbone VisionAir de Ciments Calcia. [©HeidelbergCement] La véritable nouveauté de cette gamme est l’arrivée d’une offre à empreinte carbone réduite. Elle est identifiée par la dénomination “VisionAir” (et non “visionnaire”, comme orthographié en début d’article). Réalisée selon des process de fabrication nécessitant moins de clinker, la ligne compte quatre références : deux ciments et deux mortiers. « Elle couvre la quasi-totalité des applications classiques du BTP, reprend Catherine Barbier-Azan. Avec ces ciments, Ciments Calcia s’inscrit dans l’objectif du groupe HeidelbergCement de réduire l’ensemble de ses émissions de 30 % d’ici à 2030. Puis, d’atteindre la neutralité carbone pour le matériau béton à l’horizon 2050. »Ainsi, le VisionAir Baticia est un ciment pour formuler des bétons destinés à tous les usages du bâtiment. Le VisionAir Foncia est le pendant pour les bétons en milieu agressif. Vient ensuite le VisionAir Flexia, le mortier de montage avec air entraîné. Quant au VisionAir Poncia, il n’est autre que l’exi-Bati Ponce, le mortier de montage allégé thermique à base de pierre ponce.  Des ciments sont fabriqués en France Disponible depuis le 10 septembre dernier, la gamme rénovée de ciments en sac signés Ciments Calcia décline à l’envie les clins d’œil et les phrases d’accroche. L’industriel a même créé toute une ligne d’objets en béton symbolisant les usages. Le rhinocéros figure assez bien la ténacité. La chaussure de sport fait penser à la rapidité. Quant aux lunettes de soleil, elles renvoient à la beauté, à l’esthétisme. Et pour encore plus retenir l’attention, Ciments Calcia a voulu des textes d’accompagnement sans ambiguïté. Les plus limpides possible pour les utilisateurs.  Deux des six nouvelles références des ciments en sac signés Ciments Calcia. [©HeidelbergCement] Un produit pour ses travaux courants ? Tablez sur “l’Incontournable” Technocem.Nécessité de décoffrer en un temps record ? Choisissez le “Rapide” Ultracem.Résister aux agressions extérieures ? Missionner les “Tenace” Duracem, Duracem HR ou Ultracem PM.Miser sur l’esthétique ? Là, l’offre est plus large. Tout d’abord, les “Superbe” Technocem Blanc ou Ultracem Blanc. Mais aussi les trois “Superbe” Effix Arca, Effix Arca Active et Effix Créa. Pour une excellente durabilité ? L’allié s’appelle “l’Endurant” Fondacem.Et pour obtenir des mortiers souples, onctueux et simples à mettre en œuvre ? Adoptez le “Maniable” Baticem.A travers cette remise à plat de son offre, Ciments Calcia met aussi en avant le côté “local” de ses produits. « Tous nos ciments sont fabriqués en France, avec des matières premières locales, dans une démarche de valorisation des circuits courts et de l’économie circulaire », conclut Catherine Barbier-Azan.   Frédéric Gluzicki
Il y a 5 ans et 213 jours

Ciments Calcia : Vertical’Bloc, un système constructif innovant

Avec le Vertical’Bloc, exit la fastidieuse étape de sceller les blocs béton avec du mortier, ce qui pallie aussi tout risque de fissure. [©Ciments Calcia] Ciments Calcia et Vertical’Bloc Ingénierie ont développé Vertical’Bloc, un système constructif innovant. Ce dernier associe un bloc à bancher à un béton prêt à l’emploi. Il suffit d’empiler les blocs et, une fois les murs ainsi élevés, d’y couler le béton à l’aide d’une pompe. Exit la fastidieuse étape de scellement des blocs béton avec du mortier, ce qui pallie aussi tout risque de fissure. Ce système est 25 % plus mince grâce à un bloc de seulement 15 cm d’épaisseur. Ainsi, il permet d’augmenter de 2 % la surface habitable, sans modifier les cotes extérieures. Vertical’Bloc est facile et rapide à mettre en œuvre, quelles que soient les conditions météorologiques grâce au montage à sec. Il simplifie donc les manutentions sur les chantiers et réduit la pénibilité. Ce système s’adapte à tous les projets architecturaux jusqu’à R+3. Sa résistance à l’arrachement (classée Rt3) est la plus élevée sur le marché, soit une résistance de Rt >0,8 MPa. Il est sous Avis technique du  CSTB validé pour la construction toutes zones sismiques. Par ailleurs, Vertical’Bloc affiche une maçonnerie bas carbone : circuit court (fabrication et distribution à partir de ressources et filières locales), réduction de la consommation d’eau sur chantier, matériau 100 % naturel et recyclable (6 % d’eau, 7 % de ciment et 87 % de granulats). 
Il y a 5 ans et 227 jours

Pour ses 100 ans, Calcia Airvault mise sur le développement durable

Ciments Calcia à Airvault (Deux-Sèvres) fête cette année son centenaire. Bruno Manivet, directeur de l’usine depuis 2017, nous conduit au cœur du site.
Il y a 5 ans et 232 jours

Mélanie Shink nous parle du projet « Bâtiment Zéro-Déchet »

Le projet « Bâtiment Zéro-Déchet » du Contrat stratégique de filière Industries pour la Construction Intervenante : Mélanie Shink, Pilote projet Structurant CSF-IPC Bâtiment Zéro Déchet – Ciments Calcia Le projet « Bâtiment Zéro Déchet »  s’inscrit dans le Contrat stratégique de filière Industries pour la Construction. Ce contrat est un engament pris par la filière industrie de la construction qui rassemble des industriels producteurs de matériaux et de composants tout secteur confondu pour le bâtiment, des acteurs de l’industrie routières, les entreprises d’ingénierie et les entreprises générales de la construction. Une nouvelle filière qui a été labellisée l’année dernière qui a pour objectif de travailler sur des axes importants du secteur de la construction dans l’économie circulaire.
Il y a 5 ans et 232 jours

Mélanie Shink nous parle du projet « Bâtiment Zéro-Déchet »

Le projet « Bâtiment Zéro-Déchet » du Contrat stratégique de filière Industries pour la Construction Intervenante : Mélanie Shink, Pilote projet Structurant CSF-IPC Bâtiment Zéro Déchet – Ciments Calcia Le…Cet article Mélanie Shink nous parle du projet « Bâtiment Zéro-Déchet » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 239 jours

Unibéton lance Decovoil Burdigala

Outre sa valeur esthétique, Decovoil Burdigala d’Unibéton affiche une grande praticité dans sa mise en œuvre. [©Unibéton] Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la ville de Bordeaux porte une attention particulière à son identité architecturale et urbaine. Habillant nombre de façades de l’agglomération, la “pierre de Bordeaux” constitue l’un des marqueurs de cette métropole. A l’écoute des tendances du marché de la construction, Unibéton vient de lancer Decovoil Burdigala, une nouvelle finition béton façon “pierre de Bordeaux” pour les voiles de façade. L’industriel a développé une solution alternative à la pierre naturelle, pour tout type de projets résidentiels ou tertiaires. « En collaboration avec GCP Applied Technologies, nous avons conçu une matrice reproduisant la texture de la “pierre de Bordeaux”. Une fois cette matrice mise au point, nous avons travaillé la formulation d’un nouveau béton. Ce, à partir de ciment blanc en provenance de la cimenterie Ciments Calcia de Cruas et de granulats extraits de la carrière GSM d’Illats, auxquels nous avons intégré un pigment pour béton de chez GCP Applied Technologies pour obtenir la couleur blonde de cette pierre », explique Dominique Lacoste, responsable développement des bétons spéciaux région Unibéton Sud-Ouest.  Outre sa valeur esthétique, ce béton architectonique affiche une grande praticité dans sa mise en œuvre. Chaque matrice peut se réutiliser une centaine de fois sans aucune altération. L’architecte a ensuite le choix de préconiser un traitement anti-graffitis ou hydrophobe. Ou bien encore de garder le parement en l’état pour le laisser se griser, comme le ferait naturellement, la “pierre de Bordeaux”.
Il y a 5 ans et 308 jours

Le ciment Hop' pour les PROS utilisé pour créer une empreinte en béton du premier pas sur la lune

Alors que son ciment blanc s'est révélé matière à création entre les mains de la plasticienne Marion Verboom lors d'une exposition à la Fondation Cartier , Ciments Calcia tisse de nouveaux liens avec le monde de l'Art.
Il y a 5 ans et 324 jours

Marion Verboom expose à la Fondation Cartier

La fresque en ciment blanc et les totems “Achronies” de Marion Verdoom à la Fondaction Cartier. [©Nicolas Brasseur] A l’entrée de la Fondation Cartier, à Paris, les visiteurs sont accueillis par une fresque monumentale en ciment blanc. Signée Marion Verboom, l’œuvre évoque une peau chromatique, qui répond à l’architecture du bâtiment. Dans le cadre de l’exposition “Jeunes artistes en Europe – Les métamorphoses”, la jeune plasticienne a façonné cette peau à partir de trois couleurs : l’or, le noir et le vert, qu’elle a composé par stratifications. « Pour l’application du ciment, j’ai travaillé à la main avec un mélange pâteux, explique Marion Verboom. Pour la finition et le lissage, je suis intervenue sur certaines zones en ponçage gros grain. » L’artiste a ainsi utilisé le ciment blanc Technocem 32,5 R SB de Ciments Calcia. C’est un matériau qu’elle aime employer dans son travail. « Il me permet de réaliser des éléments de type “rocaille”, une technique d’architecture et de décoration très particulière datant du XVIIesiècle. J’apprécie la plasticité et la facilité d’usage du ciment, simplement mélangé à l’eau, que je peux associer à loisir avec d’autres ingrédients comme des pigments. Et façonner en positif ou à partir d’un moule. » Quant au motif principal de la fresque, en forme de croix, elle s’inspire du bâtiment de la Fondation Cartier. Marion Verboom reprend « celui de la croix de Saint-André, un élément architectural fort, présent dans l’espace d’exposition,ainsi que d’autres motifs un peu plus libres, faisant écho au jardin, visible à travers les larges baies vitrées ». Maï-Marie Thiaw L’article Marion Verboom expose à la Fondation Cartier est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 333 jours

La Fondation Cartier accueille une fresque en ciment blanc de Marion Verboom

Née à Nantes en 1983, diplômée, entre autres, de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Marion Verboom se plaît à associer les matières, plâtre, résine et bois… souvent en strates comme pour ses totems titrés “Achronies » mis en scène actuellement à La Fondation Cartier, sur fond d’une fresque qu’elle a créée in situ. Cette œuvre a été conçue avec le ciment blanc TECHNOCEM 32,5 R « SB » de Ciments Calcia : « Pour l’application au mur, j’ai travaillé à la main avec un mélange pâteux. Pour la finition et le lissage, je suis intervenue sur certaines zones en ponçage gros grain » confie l’artiste. Le ciment s’avère un matériau qu’elle se plaît régulièrement à employer dans son travail : « il me permet de réaliser des éléments de type « rocaille », une technique d’architecture et de décoration très particulière datant du XVIIe siècle » explique Marion Verboom. Et de poursuivre : « J’apprécie la plasticité et la facilité d’usage du ciment, simplement mélangé à l’eau, que je peux associer à loisir avec d’autres ingrédients comme des pigments, et façonner en positif ou à partir d’un moule ». Elle évoque une « peau chromatique », à partir de trois couleurs, l’or, le noir et le vert, qu’elle a travaillées par « stratifications, comme des squames qui apparaissent à la surface ». Quant au motif principal, elle a repris « celui de la croix de Saint André, un élément architectural fort, présent dans l’espace d’exposition (…) ainsi que d’autres motifs un peu plus libres faisant écho au jardin, visible à travers les larges baies vitrées. »
Il y a 6 ans et 17 jours

Une forte amende pour un industriel en retard de paiement

SANCTION. Le 8 avril 2019, la Direction nationale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) d'Île-de-France a prononcé une amende de 670.000 euros à l'encontre de l'industriel Ciments Calcia, mis en cause pour des retards de paiement.