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(213 résultats)
Il y a 4 ans et 57 jours

L'accompagnateur rénov va "mettre de la sécurité et de la confiance", Olivier Sichel

ENTRETIEN EXCLUSIF. Accompagnateur rénov, financement du reste à charge, incompréhension avec les architectes et certains artisans : Olivier Sichel, auteur d'un rapport sur la rénovation des passoires thermiques, s'explique dans les colonnes de Batiactu.
Il y a 4 ans et 69 jours

Barbara Pompili annonce un "big-bang" pour la rénovation énergétique

MESURES. Dans les colonnes du Parisien, la ministre de la Transition écologique a annoncé un "big-bang" des rénovations énergétiques via un certain nombre de mesures qui seront prises dans le cadre du projet de loi climat et résilience.
Il y a 4 ans et 69 jours

Viega : les rigoles de douches « Advantix Cleviva » en quatre couleurs attrayantes

Le fabricant de techniques d’installation Viega a ajouté quatre coloris à sa gamme de rigoles de douche « Advantix Cleviva ». Cette évacuation centrale innovante pour les douches de plain-pied est maintenant disponible en noir mat, or, cuivre doré et champagne. Les salles de bains peuvent ainsi parfaitement s’accorder aux tendances actuelles du design jusque dans le moindre détail. Le système permet même de combiner différentes grilles et supports de grille. La rigole de douche « Advantix Cleviva », développée par Viega, combine les avantages d’une rigole de douche et d’une évacuation centrale et permet une grande liberté de design. Dans les douches de plain-pied carrelées, la rigole « Advantix Cleviva » peut quasiment être placée n’importe où, de façon centrale, décentralisée ou directement le long du mur. Cette rigole de douche dirige l’eau le long d’un mince profilé en acier vers un point d’évacuation central. Cette conception facilite l’installation et sécurise l’étanchéité globale. Une grande liberté de personnalisation Avec ses quatre nouvelles couleurs, noir, or, cuivre doré et champagne, Viega permet de personnaliser l’aspect de chaque composant d’une installation. Grâce à ses profilés en acier inoxydable à revêtement PVD haut de gamme, le fabricant harmonise ses produits avec les tendances actuelles de la salle de bains, à l’instar de la robinetterie, des plaques de commandes de WC, des colonnes de douche, mais également des baignoires et des vasques. Une grande liberté de conception Les profilés en acier inoxydable de la rigole de douche « Advantix Cleviva » sont disponibles en différentes longueurs : 800, 1 000 et 1 200 millimètres. Ils peuvent également s’ajuster jusqu’à 300 millimètres. Il est ainsi possible de combiner plusieurs rigoles de douches en ligne. Les évacuations centrales disposent d’une hauteur d’évacuation standard de 95 à 155 millimètres, tandis que les variantes pour la rénovation proposent une hauteur d’intégration de 70 millimètres pour des sols particulièrement plats. Une version spéciale de 25 millimètres de hauteur permet même d’installer une évacuation d’eau verticale. La performance d’évacuation de la rigole « Advantix Cleviva » est de 0,4 l/s pour la hauteur d’intégration minimale et va jusqu’à 0,7 l/s pour l’évacuation standard. Un nettoyage simplifié au maximum La conception des rigoles de douche « Advantix Cleviva » de Viega facilite également grandement le nettoyage, un facteur important pour le client final. La rigole « Advantix Cleviva » se nettoie d’un simple coup d’éponge après la douche et la grille se retire aisément pour nettoyer le filtre. L’évacuation elle-même se nettoie en permanence grâce à la dynamique de l’eau.
Il y a 4 ans et 99 jours

Rockwool rénove le Lycée de l'image et du son d'Angoulême avec Rockfaçade et Ecorock

Le bâtiment fait encore partie des quatre secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France et est responsable de 18% des émissions territoriales et de 40% de la consommation finale d’énergie. C’est pourquoi, dans le cadre du plan de relance, le gouvernement va consacrer 2,7 milliards d’euros à la rénovation énergétique du patrimoine de l’Etat. Il est ainsi prévu, d’ici à 2023, de rénover plus de 4.200 bâtiments publics qui devront répondre à deux critères essentiels : leur performance énergétique et la capacité de mise en œuvre rapide du projet.Parmi ces chantiers, les produits de la gamme Ecorock Duo et Rockfaçade de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche, ont été utilisés pour les travaux de rénovation énergétique du Lycée de l'Image et du Son d'Angoulême LISA, débutés en janvier 2020.Comme l’explique Franck Porcel, directeur de GEO Environnement : « La particularité du chantier LISA consistait à réaliser un ITE sur 10.000 m² de murs faïencés, nous devions préalablement faire sauter 3000 ml de listel, traiter des façades arrondies sur des satellites, composer avec des façades truffées de colonnes Gréco-Romaines et sur un lycée en site occupé. »Plus de 10.000 m² d’isolation sous enduit de la gamme Ecorock Duo et 3.500 m² d’isolation en bardage ventilée de la gamme Rockfaçade ont ainsi été utilisés pour l’enveloppe du bâtiment.« Compte tenu de la famille dans le classement feux pour des établissements recevant du public, dans le cadre d’un ITE seule la laine de roche peut répondre aux exigences sécurité incendie » explique Franck Porcel.Le traitement des façades, de l'obélisque et de l'arche est accompagné d'une amélioration énergétique grâce au remplacement de toutes les huisseries et à la pose de châssis double vitrage pour une économie thermique attendue de l'ordre de 40%.ROCKWOOL a également mis à disposition son programme de recyclage des déchets de chantier Rockcycle, afin d’accompagner la région Nouvelle Aquitaine dans sa démarche Développement Durable.« Nous valorisons nos mémoires techniques en mettant en avant le Rockcycle dans la majorité des appels d’offres publics sur lesquels nous répondons. Ce sont des points supplémentaires qui font parfois la différence sur les notes techniques en raison de la simplicité de la mise en œuvre du service Rockcycle et son côté écologique (...) Au final, le procédé mis en place est plutôt simple. C’est pour nous un retour très positif au regard de nos donneurs d’ordres, vis-à-vis de notre philosophie d’entreprise et cela ne nous complique pas plus la tache une fois le mode de fonctionnement intégré par nos équipes. » détaille Franck Porcel ITE : Ecorock, RockfaçadeMaître d’ouvrage : Région Nouvelle AquitaineMaitrise d’œuvre : ALTEREAEntreprise générale : Eiffage Construction Poitou CharenteArchitecte : SIGN ArchitectureBureau d’étude : ILAOEntreprises : Géo Environnement et SILVEA (revêtements extérieurs), GREGOIRE et MERCIER VAUNAC (menuiseries extérieures), REVET ISOL 24 (étanchéité)
Il y a 4 ans et 100 jours

Barrage Hoover : Une superstructure dans le désert

Le barrage Hoover en février 1934. On remarque les différentes sections qui s’élèvent indépendamment les unes des autres. [©DR] D’interminables négociations entre Etats commencèrent dans les années 1920 pour aboutir finalement au début des travaux du barrage Hoover en mars 1931. Avec 6 mois d’avance, grâce au président Herbert Clark Hoover. Qui donnera plus tard son nom au barrage. La construction du barrage employa plus de 5 251 hommes (112 morts). Dans la situation géographique difficile du désert de Mojave, à 50 km au Sud-Est de Las Vegas, à la frontière du Nevada et de l’Arizona. Boulder city, la nouvelle ville ouvrière du chantier, y fut construite.  3,4 Mm3 de béton Défi technologique, le barrage Hoover repoussa les limites de l’ingénierie. Il régula les crues dévastatrices du Colorado. Et maîtrisa la puissance du fleuve, en produisant de l’électricité pour des milliers de foyers. Il créa un “bouchon” entre les parois de 244 m du Black Canyon, retenant les eaux du fleuve. D’une hauteur de 221 m sur 220 m d’épaisseur à sa base, il nécessita 3,4 Mm3 de béton. Le béton n’avait jamais été utilisé dans de telles quantités. Qu’aux dires de certains, elles auraient permis de réaliser une autoroute à deux voies reliant San Francisco à New York ! Frank Crowe, ingénieur en chef du projet (à droite) releva le défi en pleine crise économique et soutint un rythme de forçats. [©Bureau of Reclamation] Frank Crowe, ingénieur en chef du projet, releva le défi en pleine crise économique. Il soutint un rythme de forçats. Car les délais ne devaient pas excéder 7 ans, avec 3 000 $ de pénalités par jour de retard. En avril 1931, afin d’établir une zone sèche pour le barrage, les travaux commencèrent par la création de 4 tunnels de 17 m de diamètre et 1 219 m de longueur. Pour une déviation provisoire du Colorado. Les tunnels devaient supporter un débit de 850 m3/s. Un mois plus tard, le chantier tournait 24 h/24, 7 j/7. A ces conditions infernales, s’ajouta un été 1931 caniculaire. Proche de 50 °C, avec 60 °C dans les tunnels, il y eut 15 décès. Dans le même temps, les cordistes (high scalers) travaillaient avec de la dynamite et des marteaux-piqueurs au nettoyage des blocs de rochers instables sur les parois du canyon. En tout, 1,15 Mm³ de gravats furent retirés. Deux batardeaux de furent montés sur 29 m de haut et 230 m. De base pour un volume de 500 000 m3 bloquant le cours du Colorado, l’obligeant à s’écouler dans les dérivations provisoires. Cette première phase fut terminée en 18 mois, soit 10 mois d’avance sur le planning. Un ouvrage colossal La construction du barrage proprement dite commença en novembre 1932. Ce dernier de type poids/voûte s’appuie sur 2 principes architecturaux. Le poids du béton enfonce la structure dans le sol. Et son dessin en arc dévie la pression de l’eau vers les parois du canyon. Deux centrales à béton furent construites pour acheminer le béton. Frank Crowe opta pour une structure en colonnes trapézoïdales. Imbriquées et rainurées verticalement pour la précision des assemblages, de 1,50 m de hauteur. Avec des largeurs et profondeurs adaptées et traversées par des canalisations réfrigérées pour une cure plus rapide. Le barrage Hoover est la structure artificielle la plus colossale de son époque. Sa mise en eau créa le lac Mead. [©Bureau of Reclamation] On injecta ensuite du mortier dans les interstices. Un réseau de câbles aériens transportait les bennes à béton. Descendant auprès des équipes qui coulaient jusqu’à 8 000 m3/j de béton. En 1934, tout était coulé, le barrage allait-il tenir face aux tumultes du Colorado ? Il fallut encore 12 ans de travaux plus ou moins “secrets” pour réellement terminer l’ouvrage. A la structure du barrage s’ajouta sa décoration. L’architecte Gordon Kaufmann redessina les extérieurs dans un style Art déco. L’artiste de Denver Allen Tupper True fut chargé de concevoir le design. Et la décoration des murs et des sols, assisté du National Laboratory of Anthropology. Il incorpora des motifs amérindiens de la région. Puis, le sculpteur Oskar J.W. Hansen réalisa plusieurs œuvres. Tous ces éléments concoururent à faire du barrage Hoover un important site touristique des Etats-Unis. Pour preuve, le lieu accueille près de 1 M de touristes par an. Extraordinaire promontoire  Située au pied du barrage, côté aval, la centrale électrique assure une production moyenne annuelle de 4 200 GWh. [@ACPresse]Cette vue en amont du barrage montre le faible niveau du réservoir d’eau, qui a perdu plusieurs dizaines de mètres au fil des ans… [@ACPresse] Vue sur le barrage depuis l’Arizona, montrant les tours d’entrée d’eau destinées à alimenter les turbines de production d’électricité. [@ACPresse] Par rapport au lit du Colorado, le barrage Hoover présente une hauteur de 221,40 m, pour une épaisseur à sa base de 200 m. [@ACPresse]De type voûte, le barrage Hoover se développe sur une longueur de 379 m en son sommet. A ce niveau, il n’a plus qu’une épaisseur de 14 m. [@ACPresse]La construction du barrage Hoover a nécessité quatre ans de travaux, entre 1931 et 1935. [@ACPresse]Le fleuve Colorado marque la frontière entre le Nevada et l’Arizona. Mais aussi la limite entre deux fuseaux horaires. En été, c’est la même heure des deux côtés. Mais en hiver, il y a une heure de différence. [@ACPresse]Le Côté Est du barrage Hoover est en Arizona, comme le rapporte l’horloge qui indique aussi le fuseau horaire. [@ACPresse]Le viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge se développe sur une longueur de 579 m et surplombe le fleuve Colorado de près de 275 m. [@ACPresse] Avec la mise en service du viaduc Mike O’Callaghan – Pat Tillman Memorial Bridge, sur l’Interstate 11, reliant Las Vegas (Nevada) à Phoenix (Arizona), la petite route franchissant le barrage Hoover a perdu son statut d’axe stratégique… Et, en toute logique, s’est transformée en un simple chemin touristique. De quoi continuer à s’approcher au plus près du barrage.  L’autre possibilité d’admirer l’ouvrage d’art est de profiter du cheminement piétonnier aménagé sur le viaduc surplombant le fleuve Colorado de plus de 275 m ! La vue est ainsi imprenable et vertigineuse depuis cet extraordinaire promontoire.  Durant l’escapade, il est bon de prévoir une bonne gourde d’eau. Car, sur l’ouvrage, en été, les températures avoisinent tranquillement les 40 °C… Mais le jeu en vaut la chandelle.  Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 118 jours

Schenker Stores présente le TD2, un toit de terrasse élégant et modulaire

L’année 2020 et la crise sanitaire auront mis en évidence le désir des propriétaires d’envisager leur domicile de manière plus confortable. Ainsi les aspirations évoluent vers des solutions d’aménagement pour accroître l’espace de vie sur l’extérieur.Quoi de mieux qu’un toit de terrasse modulable pour profiter de son jardin ou de son balcon en toute saison ? Le toit de terrasse TD2 s’inscrit totalement dans cette démarche et, en plus de protéger des rayons du soleil et des regards indiscrets grâce à l’installation d’occultations latérales, il permet de créer un cocon de bien- être sur sa terrasse ou son balcon.Un toit de terrasse modulaire et personnalisableLe design et la conception neutre et sans fioriture du TD2 lui permettent de se fondre dans toutes les architectures de terrasse et de jardins. Pensé pour les maisons individuelles, les habitations multifamiliales, voire les restaurants, le TD2 s’adapte parfaitement à la largeur ainsi qu’à la profondeur des terrasses. L’extrémité du toit projetée protège idéalement du soleil, du vent et des intempéries. Ses dimensions flexibles en font le toit terrasse sur-mesure par excellence, s’adaptant aussi bien aux petites qu’aux grandes surfaces, pouvant aller jusqu’à 6 mètres de large et 6 mètres de projection, selon les configurations. Il trouvera aisément sa place sur les terrasses mais aussi sur les balcons.Une protection efficiente par tous les tempsPour un jeu d’ombre et de lumière, en toiture, des toiles résistantes, issues de la collection(presque illimitée) de couleurs et de motifs de Schenker Stores, assurent une protection efficace contre le soleil et le vent. Le guidage de la toile, caché dans les profils latéraux, assure qu’elle soit bien dirigée latéralement. Pour une esthétique parfaite, le store de toiture FMc est disponible en option. Ce store n’est pas rapporté (posé) sur l’armature mais est intégré à la structure. Cette protection en toiture peut être complétée par des stores latéraux permettant de s’abriter du soleil et des regards indiscrets. Ces stores bénéficient du système breveté Schenker Stores EBA ou ZIP qui veille à ce que la toile soit bien guidée latéralement quelle que soit la position. Ainsi ils sont extrêmement stables et résistants au vent, jusqu’à 92 km/h. Tous les stores sont motorisés et font du toit de terrasse un élément à part entière dans la maison connectée. Des capteurs vents et soleil sont disponibles pour une gestion entièrement automatisée de l’installation.Une conception robusteDe construction autoporteuse, à poutres et colonnes, tous les profilés sont en aluminium extrudé, pour une garantie sans corrosion et les coloris thermo-poudrés. Le TD2 est doté d’un profil de raccordement mural sur toute la largeur pour la fixation des chevrons latéraux.La toiture conçue avec une pente inclinée d’environ 5° est équipée d’une gouttière avec chéneau pour l’évacuation des eaux de pluie et d’une descente d’eau latérale incluse dans les poteaux. Ces derniers sont fixés par chevilles sur une fondation en béton.Les toiles haut de gamme offrent une excellente résistance à l’encrassement et aux moisissures pour des couleurs brillantes et durables. Translucides ou opaques, elles laissent pénétrer la luminosité et offrent une haute résistance aux UV, ou vous coupent de la lumière extérieure.Dans une perspective d’agrément, une vaste gamme d’accessoires a été développée pour assurer à l’utilisateur un confort maximal. Ainsi des spots ou un système de LED avec éclairage chaud ou froid, sans câblage visible, sont intégrables dans le cadre, dans les poutres longitudinales, dans les lamelles et dans les profils porteurs transversaux. Ils offrent un confort d’utilisation maximal et durable ; d’une simple pression sur un bouton il est possible de créer diverses ambiances lumineuses.On le voit, Schenker Stores assure une qualité constante à ses produits afin qu’ils soient dotés des plus hautes performances. L’amour du détail et la passion de la qualité s’appliquent de façon systématique dans la conception de leurs produits et le nouveau toit de terrasse TD2en est un nouvel exemple. Des garanties sont associées et portent sur la structure : 2 ans, les stores (FMc / ZIP / EBA) : 2 ans et la motorisation : 5 ans.Un même regard qualitatif est porté sur la relation technique et commerciale qu’entretient la marque avec ses partenaires professionnels installateurs, chez qui leurs solutions sont distribuées exclusivement.Ce souci de bien faire, de placer la qualité et la confiance dans les produits et dans les partenariats qui se nouent, Schenker Stores en a fait un service de premier ordre, du montage à la réparation en passant par l’entretien.
Il y a 4 ans et 130 jours

Podcast #4 – Le rêve naïf du Facteur Cheval

ACPresse – Le Facteur Cheval – Raconté par Mazarine Mazouyer ACPresse · Le rêve naïf du Facteur Cheval Au fin fond de la Drôme, le créateur d’un monde extraordinaire, Joseph Ferdinand Cheval (1836-1924), dit Facteur Cheval, s’est mis à construire un palais, sans aucune formation artistique. Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, il a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. Tour à tour boulanger, ouvrier agricole, il se présente au concours de facteur et entre dans l’administration des Postes en juillet 1867. A sa demande, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, Charmes-sur-l’Herbasse, ayant en charge la “tournée de Tersanne”, une randonnée pédestre quotidienne de 33 km. Sa seconde épouse lui apporte en dot, notamment, une petite propriété, qui lui permet d’acquérir un lopin de terre à Hauterives et de faire vivre son rêve éveillé. Lors de ses longues tournées, Joseph Ferdinand Cheval imagine un « palais féerique ». Selon ses souvenirs, en avril 1879, « son pied bute sur une pierre, manquant de le faire tomber. Son œil est attiré par sa forme curieuse. Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. » Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, le Facteur Cheval a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. [©Emmanuel Georges] Quand le songe devient réalité… Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien « lui-même se faire architecte, maître d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un “Palais idéal” ». Durant les 33 années qui suivent, le Facteur Cheval ne cesse de ramasser des pierres (surtout des molasses), des coquillages et des fossiles. Il passe ensuite de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Assemblant le tout à l’aide de mortier de chaux et de béton de mâchefer. Il est alors considéré comme un excentrique par ses contemporains, avant d’être célébré par le mouvement surréaliste.Le Facteur Cheval construit ainsi un édifice majestueux inhabitable (12 m de haut sur 23 m de long), peuplé d’un bestiaire incroyable : pieuvres, caïmans, éléphants, ours, oiseaux… Mais aussi de géants, de fées, d’architectures de tous les continents. Car, il ne faut pas oublier que Joseph Ferdinand Cheval est facteur, à une époque où se développent les voyages et la carte postale, apparue en France, en 1873. Retrouvez le film sensible de Nils Tavernier sur le Facteur Cheval et deux grands interprètes : Jacques Gamblin et Laetitia Casta. De bric et de broc Joseph Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade Est du Temple de la Nature, le terme de Palais idéal n’ayant été donné qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. Il commence par creuser un bassin et à former autour une cascade, la Source de vie. Puis, il construit une seconde cascade, la Source de la sagesse. Vient ensuite le Monument égyptien, un grand temple aux colonnes boursouflées décorées de boules de grès et qui deviendra le Temple de la nature. A partir de 1891, le Facteur Cheval s’attaque à l’édification du Temple hindou, qui finira… gardé par trois Géants.En 1969, le Palais idéal a été classé Monument historique par André Malraux, alors ministre de la Culture, qui déclare à l’époque qu’il considère le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l’art naïf ». Il deviendra totalement propriété de la commune de Hauterives, en 1994. Nils Tavernier nous offre la première biographie sur le Facteur Cheval. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas visiter le Palis idéal, le réalisateur et écrivain Nils Tavernier a publié un livre sur le Facteur Cheval et a sorti un film sur son histoire merveilleuse le 16 janvier dernier. L’occasion de découvrir la première biographie à travers les lignes des 345 pages ou sur le grand écran de ce « remarquable homme du terroir, qui se voyait comme un artiste – et agit toujours comme tel« . Jacques Gamblin interprète avec brio et tendresse ce fils de paysan qu’était Ferdinand Cheval, qui ira jusqu’au bout de se rêves artistiques. Autour du Palais Une programmation spéciale, entre art contemporain et hommages artistiques, marque le 50e anniversaire du classement au titre des monuments historiques du palais du Facteur Cheval. Le Palais rêvé du Facteur Cheval ne prendra le nom de Palais idéal qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. [©Emmanuel Georges] En septembre 2019, le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme) a inauguré une nouvelle programmation culturelle, sous l’impulsion de son nouveau directeur Frédéric Legros. Elle s’articule autour de deux axes complémentaires et indissociables : la création contemporaine associée à des hommages d’artistes à la figure créatrice de Ferdinand Cheval. Le contexte de l’inauguration de ce nouveau cycle d’expositions est particulièrement important, puisqu’il s’inscrit dans le 50e anniversaire du classement au titre des Monuments historiques de l’œuvre architecturale du Facteur Cheval (voulu par André Malraux en 1969) – célébrée à partir du 21 septembre 2019 au travers d’une série d’événements pour les Journées européennes du Patrimoine et pour la date anniversaire du classement le 23 septembre 2019. Tout au long de l’année à venir, se succèderont des projets d’exposition qui rendront hommage à l’esprit et à l’œuvre du Facteur Cheval, ce “Temple de la Nature” comme il aimait l’appeler, avec la présence d’œuvres de grandes figures de l’art moderne comme Pablo Picasso, mais également d’artistes contemporain comme Agnès Varda, Aurélien Froment… Toujours présente au Palais Idéal du facteur Cheval, la question du rêve, de la “construction de son rêve” constituera une partie essentielle du programme dédié à la création contemporaine. Carte blanche à Fabrice Hyber : À l’occasion du 50e anniversaire du classement du Palais Idéal du Facteur Cheval au titre des Monuments historiques, l’artiste plasticien Fabrice Hyber (né en 1961) a réalisé une fresque inédite en hommage au Facteur Cheval. Cette nouvelle œuvre a été dévoilée au public le 23 septembre, jour de l’anniversaire du classement. [©Origins-Studio] Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 160 jours

Que peut-on faire avec une défonceuse ?

La défonceuse, voilà un outil encore peu connu par les amateurs, mais très utilisé par les professionnels. Malgré son nom, cet appareil est pourtant polyvalent et permet de réaliser de nombreux travaux. La défonceuse est un outil électroportatif que l’on utilise en menuiserie ou en ébénisterie. De quoi s’agit-il exactement ? Comment l’utiliser ? Le fonctionnement de la défonceuse Que vous soyez un amateur ou un professionnel du bricolage, vous avez déjà sûrement entendu parler de la défonceuse. Si ce n’est pas le cas, la défonceuse n’est autre qu’une fraiseuse portative. Elle est généralement composée d’un moteur, de deux poignées, d’une fraise et de deux colonnes. Vous trouverez ensuite les boutons de marche/arrêt, de réglage de vitesse ou encore de réglage de la profondeur. Son moteur peut réaliser près de 30 000 tours par minute. La fraise est maintenue par une grosse pince. Celle-ci s’active une fois que le moteur est allumé et travaille selon les profondeurs voulues. Sa position est réglable à l’aide d’une butée et d’un ressort. Un levier permettra de soulever la fraise à la fin du travail. Il s’agit d’un outil polyvalent à l’origine utilisé manuellement. Aujourd’hui, la plupart des défonceuses comme celles proposées par J2F Solutions sont dotées d’une commande électronique et servent à encastrer les ferrures et les serrures. À cela s’ajoutent des variateurs de vitesse et des manches plongeants. Selon le modèle choisi, elle permet de réaliser des travaux de haute précision, notamment de miniature et de modélisme. En plus des gros meubles, la défonceuse facilite aussi la création d’instruments à cordes ou de jeux en bois. Elle permet même de créer des bijoux ainsi que des décorations murales. Quels travaux peut-on réaliser avec une défonceuse ? La défonceuse permet de réaliser des bords sophistiqués ou de créer différents types de dessin et d’illustration sur le bois. Elle sert également à raboter le bois pour garantir une finition impeccable. Elle est très pratique dans les ateliers de menuiserie, d’ébénisterie et de lutherie. L’encastrement de ferrures et de serrures L’encastrement avec une défonceuse se fait rapidement, elle réalise un travail propre et précis vous permettant de placer les ferrures et les serrures avec précision. L’affûtage des bords d’une pièce en bois Façonner les arêtes et des angles sont des travaux inhérents au métier de menuisier. Ils permettent de donner davantage d’esthétique à la réalisation. Si auparavant on le faisait manuellement, désormais, l’utilisation d’une défonceuse facilite grandement la tâche. Les finitions sont beaucoup plus nettes et le travail des rainages et des feuillures est plus précis. La découpe des dadoes Pour soutenir solidement les étagères en bois, on utilise ce qu’on appelle les dadoes. Il s’agit d’une sorte de canal permettant à deux pièces en bois de s’emboîter l’une dans l’autre. Un dado est découpé dans le sens du grain du bois pour garantir leur solidité. Avec la défonceuse, vous avez la possibilité de réaliser une rainure parfaite, selon les gabarits qui conviennent. Le marquage incrusté En plus des travaux techniques, la défonceuse permet de réaliser des décorations, notamment le marquage par incrustation. Avec cette méthode vous pourrez incruster des éléments décoratifs, en bois ou autre matière, dans votre pièce de bois. L’utilisation de la défonceuse aide à réaliser des profondeurs précises pour les objets incrustés. La réalisation de joints queue d’aronde Les joints en queue d’aronde sont typiques des menuiseries modernes. Ils permettent aux dadoes de tenir quelle que soit la taille et le poids du meuble. Il s’agit d’une douille en bois qui sert de vis ou de clou. La défonceuse aide à la réalisation de queues d’aronde transversales ou coulissantes selon les besoins. Comment garantir le bon fonctionnement de la défonceuse ? La première étape consiste à fixer la fraise, en l’insérant dans le mandarin. Un interrupteur bloque le plateau pour éviter les accidents. Vous n’aurez donc pas à gérer l’appareil pendant que vous insérez la fraise. Vous devez ensuite régler la profondeur de la coupe avec la tige de butée. Le réglage doit se faire manuellement à l’aide d’une molette. Attention, l’outil doit être hors tension durant cette étape. Ce n’est qu’après que vous pouvez le mettre en marche. Quelles sont les conditions d’utilisation d’une défonceuse ? Pour plus de sécurité, le montage d’une défonceuse doit se faire hors tension. Une fois mise en marche, elle tourne à grande vitesse. Cela peut provoquer un accident. L’appareil doit être le plus ergonomique possible pour garantir la sécurité et le confort d’utilisation. Il est plus facile de travailler avec un appareil léger et facile à manier. Changez également la fraise régulièrement pour garantir la qualité de vos travaux et la durée de vie de votre défonceuse. La manipulation de la machine est plutôt destinée au professionnel, mais avec les bonnes précautions, un particulier pourra s’en sortir. Choix d’une défonceuse : sur quels critères se baser ? Pour garantir son efficacité et sa longévité, le choix d’une défonceuse ne doit pas se faire à la hâte. Les critères de base dépendent surtout de vos besoins et de l’ampleur des travaux à réaliser. Vous aurez donc à définir la puissance de l’appareil. Une défonceuse de 1 000 W permet de réaliser des travaux de finitions de qualité. Pour les grands travaux, vous devez monter à 1 200 W. Assurez-vous aussi de la praticité de la machine, notamment au niveau de sa vitesse et de sa profondeur de coupe. Une butée assez profonde est indispensable pour apporter de la précision dans l’usinage du bois. Avec un variateur de vitesse, vous pouvez réaliser un travail de finition parfait. Vous pouvez en effet travailler facilement en fonction de la nature du bois. Il est également important de vérifier le diamètre et la taille de la porte-fraise. Généralement, ceux-ci varient de 6,8 mm à 12 mm. L’idéal c’est d’avoir plusieurs formats de porte-fraise. La défonceuse parfaite est celle qui permet l’utilisation de plusieurs accessoires, notamment ceux de sécurité. Il est préférable qu’elle ait un adapteur pour aspirateur pour gagner du temps et pour travailler confortablement. Et le plus important, votre machine doit avoir une prise en main facile. Elle ne doit être ni trop lourde ni trop légère. Elle doit être facile à manipuler qu’elle soit portative ou fixée sur un plan de travail. Le plus important c’est de toujours vous baser sur vos besoins pour garantir le choix parfait.
Il y a 4 ans et 169 jours

Wedi et Hansgrohe s'allient pour développer le marché français de l'encastré dans la salle de bain

Alors que l’encastré est très développé dans les pays limitrophes (environ une salle de bain sur deux), il représente sur le territoire national une vraie opportunité de développement qui pourrait conduire les industriels à doubler leur chiffre d’affaires. On compte actuellement 1 salle de bain rénovée sur 10 qui intègre une solution encastrée, soit seulement 10% du marché, malgré des bénéfices évidents autant pour les installateurs que les particuliers.Pour simplifier et étendre le recours à l’encastré sur toute la chaîne de valeur, depuis le distributeur et jusqu’au particulier, wedi et Hansgrohe misent sur la complémentarité de leurs produits, qui associés ensemble, créent un vrai système constructif pour une douche étanche, rapide à installer, et esthétique.Un système constructif innovant et 100% étancheEn s’associant, wedi et Hansgrohe combinent les points forts de leurs deux solutions afin de proposer un ensemble design et étanche.Fondée il y a 37 ans par Helmut Wedi, maître carreleur qui lui a donné son nom, wedi est devenue une marque incontournable et leader sur le marché du bien-être et de l’agencement de la salle de bain. Ses matériaux de construction prêts à l’emploi, ses éléments pour douche de plain-pied, et ses modules design sont aujourd’hui reconnus pour leur étanchéité, leur fiabilité et leur installation simple et rapide. Les produits wedi sont légers, propres à découper, et faciles à manipuler pour l’installation d’une douche. La matière des panneaux, le polystyrène extrudé, permet une étanchéité à 100% de toutes les installations wedi.De son côté, Hansgrohe façonne l’univers de la douche depuis plus de 120 ans. Fidèle à son ADN, le groupe est unanimement reconnu pour son confort de douche. Le fruit d’un enveloppement total, une palette de jets régulièrement enrichie, un large choix de design et la garantie d’un investissement durable au travers d’un produit testé en usine qui traversera les années. Du côté du montage, le corps d’encastrement iBox Universal Hansgrohe assure une gestion du chantier en toute sérénité : adapté à tous les murs entre 58 et 105 mm, il garantit une étanchéité parfaite via ses joints en caoutchouc totalement hermétiques au niveau des 4 raccords, et pourra être réexploité pour une évolution de la douche via 200 sets de finitions disponibles.De nouvelles opportunités business pour les artisansFace aux évolutions du marché, wedi et Hansgrohe innovent afin de proposer des produits qui correspondent aux besoins et à la réalité sur le terrain des artisans pour les aider à valoriser et dynamiser leur activité. Les deux industriels font le constat que le marché actuel de la douche ne permet plus aux artisans de faire valoir leurs compétences. La solution la plus plébiscitée, la colonne de douche, apparente, simple et peu technique à installer pour un bricoleur averti, a banalisé le savoir-faire des professionnels. L’encastré, promu par le partenariat entre wedi et Hansgrohe, remet les compétences de l’installateur au cœur de la pose et élargit ses opportunités business. Ces solutions nécessitent un savoir-faire et une maîtrise parfaite, quasiment inaccessible à celles et ceux qui ne sont pas du métier. Cette valeur ajoutée permet aux professionnels de retrouver des marges saines, de valoriser leur main d’œuvre et leurs produits, tout en montant en gamme leurs installations.La cloison modulaire : Une innovation conjointe primée lors des Salles de Bains Remarquables 2020Pour aller plus loin, les deux industriels ont lancé un produit pré-assemblé en usine, avec leurs deux solutions combinées: la cloison modulaire avec iBox intégrée. Les tubes multicouches sont directement intégrés dans la cloison pour une facilité de mise en œuvre : l’intervention est limitée au raccord eau chaude/eau froide. La pose de la cloison modulaire se fait en 90% de temps en moins par rapport aux méthodes classiques qui utilisent la maçonnerie ou les plaques de plâtres. L’installateur est assuré de réaliser une installation rapide, pérenne et à forte valeur ajoutée. Grâce à sa pose accessible et facile, le produit s’ouvre à toutes les typologies d’installateurs quelle que soit leur formation.Lever les freins chez les distributeurs, les artisans et les particuliersPour démocratiser le recours à l’encastré, wedi et Hansgrohe souhaitent en faciliter sa vente et sa mise en œuvre.Côté installateurs, les freins sont principalement la peur d’une fuite d’eau et d’une salle de bain sinistrée. Au travers de leurs centres de formations respectifs de 250m2 pour Hansgrohe à Antony (92) et 150m² pour wedi à Lyon, sont proposées des formations pratiques qui permettront aux artisans d’avoir les bons réflexes pour une installation rapide, étanche et de haute qualité. Des manuels de mise en œuvre « pas-à-pas » viendront compléter les outils mis à disposition des professionnels en janvier 2021.Pour le distributeur, le recours à l’encastré peut signifier un chiffrage complexe à effectuer, avec une longue liste de références à intégrer dans un devis. Pour répondre à ce défi, Hansgrohe dispense une formation commerciale sur l’encastré par le biais de son équipe de vente. En s’appuyant sur un guide de choix, les vendeurs de salles d’expositions se verront guidés au travers des bénéfices utilisateurs, des étapes clés du chiffrage, d’un outil de sélection de produits à la carte, ou plus simplement de 15 packs commandables en une seule référence.Et enfin, ce programme n’aurait certainement pas les mêmes retombées sans le lancement d’une offre de recrutement, ayant vocation à progressivement prendre le relai des colonnes de douches. C’est ainsi qu’Hansgrohe propose des packs dès 579€, soit le prix d’une colonne dans le réseau pro, pour encourager le transfert.L’encastré, une solution esthétique pour les particuliersLes solutions encastrées permettent de réaliser des salles de bains élégantes et minimalistes en mettant en valeur le carrelage, véritable clou de la salle de bain depuis quelques années. L’encastré est aussi plus facilement modulable et permet d’adapter la disposition de la douche aux contraintes de la salle de bain pour un rendu esthétique adapté aux volontés des consommateurs.
Il y a 4 ans et 183 jours

Construction d'un nouveau mess pour l'Armée de l'Air à Orange (84)

C'est le 23 novembre 2020 que les équipes du groupement mené par Spie batignolles sud-est se sont vu notifier l'ordre de service Travaux après plus d'un an de développement de projet du stade APS au dossier PRO.Équipement fédérateurLe mess de la base aérienne 115 Orange-Caritat a vocation à rassembler sur un même site l'ensemble du personnel autour d'un rendez-vous quotidien convivial. Il contribue à l'amélioration de l'aménagement global de la base.Le bâtiment, construit sur un seul niveau, pour une surface plancher de 3400 m² se compose de plusieurs espaces :une ligne de self-serviceune grande salle de restauration commune pour personnels militaires et civils, pour une capacité de 560 usagersd'une seconde salle de restauration destinée au commandant et à ses VIP (« Club de Direction »)une vaste cuisineun espace café/loisirsdes bureaux administratifsdes sanitairesdes vestiairesCes salles sont réparties en deux espaces qui se distinguent par des différences d'entrées, de hauteur sous plafond et de matériaux employés pour leur construction. Par exemple, la zone de restauration collective est surélevée et affiche une hauteur sous plafond de plus de 3m. Le parc de stationnement offrira 50 places, dont une zone réservée aux VIP, et une zone de livraison avec un accès facilité et direct à la cuisine pour le personnel du mess.Enjeux environnementaux, organisationnels et techniquesUn site autonome en eauLe cahier des charges de l'ESID de Lyon – Pôle Conduite d'Opérations de Montpellier - a mis en perspective un enjeu environnemental prégnant sur lequel Atelier 5 Architectes et Spie batignolles sud-est ont beaucoup œuvré en phase de conception. D'une part, la base aérienne 115 Orange-Caritat a été aménagée dans un cadre paysager particulièrement soigné, que les nouveaux aménagements ne devaient surtout pas entacher. Dans son dessin architectural, Atelier 5 Architectes a proposé de sublimer la nature environnante en choisissant des matériaux uniformes, en cohérence avec les extérieurs et en intégrant de nouveaux aménagements paysagers autour du nouveau mess.D'autre part, le site est complètement autonome en eau potable grâce à l'aménagement d'un captage vers la nappe phréatique sous le terrain. Cette eau alimente également les villes alentours. Ce captage étant situé à proximité de la future piste d'athlétisme, les membres du groupement ont dû anticiper un certain nombre de process pour contourner cet équipement, qu'il s'agisse de la circulation des camions, de la réalisation des terrassements et du stationnement des engins.Equipements éco-énergétiquesDans l'offre remise par Spie batignolles et ses partenaires, des estimations de consommations énergétiques futures du bâtiment, au regard des équipements retenus, ont été détaillées. Il s'agit d'une simulation thermique qui permet d'anticiper les consommations liées au fonctionnement des différentes activités du mess (cuisine, …) et par le confort intérieur (température, ventilation, …).Pour s'assurer des futures performances énergétiques du bâtiment, un dispositif de récupération de chaleur sur les équipements produisant du froid sera installé. Il permettra d'alimenter les batteries d'eau chaude des rooftops fonctionnant au CO2, un fluide dit naturel sans impact sur le réchauffement planétaire, pour le chauffage et l'apport d'air neuf. En parallèle, des CTA double flux à récupération d'énergie assureront l'introduction d'air neuf et l'extraction de l'air vicié dans les bureaux, les cuisines, les espaces de stockage et la salle de restauration des autorités. Pour garantir des consommations optimisées, des sondes de présence permettront de couper le fonctionnement des CTA lorsque les salles seront inoccupées.Une pompe à chaleur permettra d'assurer le confort d'été, en limitant les consommations d'énergie grâce à son fonctionnement axé sur une énergie renouvelable.Les installations seront dissimulées derrière un acrotère, toujours dans la perspective de proposer une architecture discrète au cœur de ce site où la nature est très présente.Logistique méticuleuseCompte-tenu de la pluralité de réseaux et d'équipements de cuisine à prévoir, Spie batignolles sud-est a choisi de collaborer dès la phase de conception avec le cuisiniste AC2R pour réfléchir à une gestion pertinente de l'ensemble des flux et process des parties cuisine / self et restaurant.La base aérienne 115 de l'Armée de l'air poursuivra son activité pendant toute la durée des travaux. De ce fait, les équipes de Spie batignolles sud-est ont réfléchi à une organisation minutieuse pour réduire au maximum les nuisances liées à l'activité du chantier, portant notamment sur une gestion précise du flux de camions, sur la réduction du niveau acoustique de certaines tâches pendant les heures de bureau, du fait de la proximité de la zone de travaux avec les locaux des militaires et du Commandant de la base.Calendrier des travauxAu cours de ces deux prochains mois, les équipes du groupement interviendront sur le dévoiement des réseaux et sur la réalisation des terrassements généraux du mess construit sur vide sanitaire accessible. La mauvaise portance du terrain nécessite un renforcement du sol par colonnes ballastées qui sera opéré par un sous-traitant de Spie batignolles sud-est.La phase de gros œuvre débutera fin janvier/ début février 2021. L'ensemble des travaux du mess s'étalera sur 16 mois pour une livraison prévue au 1er trimestre 2022. Le calendrier a été optimisé grâce au Lean Management, système d'organisation déjà appliqué par les équipes Travaux de Spie batignolles sur des projets antérieurs y compris lors de la phase de développement de projet.Les militaires de la base aérienne pourront s'élancer sur la nouvelle piste d'athlétisme dès le 3e trimestre 2021.Le marché de performance a été conclu pour une période de 3 ans. C'est la société Axima qui sera en charge de la maintenance technique du mess à partir de la réception des travaux.Spie batignolles sud-est a également été mandaté par l'Armée de l'Air pour les opérations de déplombage, de désamiantage et de démolition du mess d'origine, jusqu'à ses fondations, devenu vétuste et très consommateurs d'énergie. Ces travaux interviendront entre octobre 2021 et mars 2022.
Il y a 4 ans et 200 jours

Paris veut se refaire une beauté

Après de nouvelles pistes cyclables et la rénovation de grandes places (de la Bastille, d'Italie, Nation,...), Anne Hidalgo, réélue en juin maire de la capitale, compte poursuivre son objectif de rénover en réduisant la place de la voiture et adapter la ville au changement climatique.Cette ambition doit bientôt s'appliquer aux petits objets de la rue: la mairie ouvre une consultation pour "rationaliser" et renouveler le mobilier urbain en lançant des concours de design, pour une restitution finale prévue en septembre 2021.La majorité socialiste veut ainsi s'attaquer à un grief régulier, celui d'une ville sale et mal entretenue. "Paris s'enlaidit d'année en année avec une constance effrayante", fustige l'opposante Nelly Garnier, élue LR au Conseil de Paris. "Les millions utilisés pour la rénovation des grandes places n'a servi qu'à en faire des lieux plus dysfonctionnels, et pas végétalisés", ajoute-t-elle, "c'est un échec absolu"."Paris est la plus belle ville du monde ? Les Parisiennes et les Parisiens ne semblent aujourd'hui plus tout à fait d'accords avec ce constat", reconnaît Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Maire de Paris chargé notamment de l'urbanisme et de l'architecture.Paris, presque vide de touristes étrangers depuis huit mois en raison de la pandémie du Covid-19, a vu son paysage chamboulé: des terrasses de cafés étendues à coup de palettes de bois bancales, et des pistes cyclables temporaires délimitées avec des plots et blocs de béton jaunes fluo, même sur la mythique avenue de l'Opéra, que certains estiment défigurée.Des aménagements faits "dans l'urgence au détriment de l'esthétique", convient Emmanuel Grégoire. Mais l'élu, qui a développé sa vision dans une note pour la fondation Jean Jaurès, y voit aussi une "accélération extrêmement forte" de la rénovation urbaine de la capitale.Si l'exécutif parisien souhaite "préserver et prolonger" l'esthétique qui fait la renommée de Paris, il dit aussi refuser "tout conservatisme qui nous mènerait à faire de Paris une ville-musée, plongée dans le formol".Forêt ou "cendrier" ?Il ne s'agit donc pas de supprimer les colonnes Morris, ces hauts piliers de réclame, ou les fontaines Wallace, icônes du Paris haussmannien de la Belle époque. "Cette esthétique incroyable fonctionne toujours", considère l'urbaniste Jean-Christophe Choblet, qui travaille pour la mairie de Paris. "Mais ça n'empêche pas des formes contemporaines", ajoute-t-il.Pour commencer, explique Emmanuel Grégoire, "il faut rationaliser, simplifier le mobilier urbain pour clairement supprimer ceux qui ne semblent pas indispensables aux usages de la ville," lance-t-il, mentionnant notamment les panneaux de circulation - "à l'heure de l'ultra développement du GPS, est-il utile d'avoir à Montparnasse un panneau qui vous indique comment aller à République en voiture?""Il faut repenser la place de la nature sur l'espace public", ajoute M. Grégoire qui évoque l'installation de "poubelles végétalisées", de "bancs anti-voitures" ou de "brumisateurs".L'urbaniste Morgane Delarc, qui a étudié de récents aménagements parisiens, souligne que le mobilier urbain permet d'obtenir une "continuité patrimoniale" d'un quartier à l'autre.Pour coordonner ce long chantier, qui doit passer par de nouvelles règles inclues dans la réforme du plan local d'urbanisme, la mairie souhaite nommer un architecte en chef, un designer en chef et un paysagiste en chef.Le rôle de ce dernier sera de travailler sur la "végétalisation de l'espace public", la mairie compte installer de petites forêts sur une poignée de grandes places parisiennes."Mme Hidalgo ment, ce n'est pas possible de planter des arbres" en plein Paris, récuse l'opposante Nelly Garnier. "On fait des dessins d'architectes, puis vous allez vous retrouver avec un pot en plastique qui va devenir moitié cendrier, moitié poubelle"."La véhémence a toujours été une caractéristique des débats sur l'esthétique parisienne", répond Emmanuel Grégoire, rappelant qu'au lancement des travaux en 1887 de nombreux artistes et intellectuels avaient dénoncé, "l'érection de l'inutile et monstrueuse Tour Eiffel" devenue depuis l'emblème mondialement connu de Paris.
Il y a 4 ans et 229 jours

L’atelier-maison Ozenfant de Le Corbusier reçoit Zanotta

La collection 2020 de meubles Zanotta est mise en valeur à Paris, dans une exposition temporaire à l’intérieur de la maison Ozenfant. [©Zanotta] Les nouveaux produits 2020 de l’enseigne d’ameublement Zanotta sont mis en valeur à Paris. Ceci, dans une exposition temporaire à l’intérieur de la maison Ozenfant. Cette résidence-atelier a été conçue par Le Corbusier, en 1922, pour l’artiste Amédée Ozenfant.  Fondée en 1954, Zanotta est un des leaders du mobilier contemporain italien. De nombreuses collaborations ont permis à l’enseigne de créer des produits devenus des classiques du design : le tabouret Mezzadro des frères Castiglioni ou le fauteuil Lama, dessiné par le couple Ludovica et Roberto Palomba.  L’espace intérieur de la maison Ozenfant, pur et clair, met en scène les meubles de la collection 2020 “Back to Emotion”. [©Zanotta] Ainsi, l’espace intérieur de la maison Ozenfant, pur et clair, met en scène les meubles de la collection 2020 “Back to Emotion”. Zanotta s’approprie la vie de tous les jours dans une ambiance familiale. Une expérience de marque dans un contexte artistique. Un œuvre puriste de Le Corbusier Cette résidence-atelier a été conçue par Le Corbusier, en 1922. [©Zanotta] A l’angle de l’avenue Reille (XIVe arrondissement), l’atelier est composé d’une structure à ossature de béton armé avec des planchers lisses et des colonnes droites. [©Zanotta] En effet, la maison-atelier du peintre Amédée Ozenfant (1886-1966) est une œuvre moderniste de Le Corbusier.Elle est l’une des premières réalisations puristes de l’architecte, au même titre que les villas parisiennes La Roche et Jeanneret. Dans le quartier Montsouris, à l’angle de l’avenue Reille (XIVe arrondissement), l’atelier est composé d’une structure à ossature de béton armé avec des planchers lisses et des colonnes droites. Ce système libère les murs intérieurs et extérieurs de leur fonction portante. Et permet de grandes surfaces vitrées. Ces libertés sont exploitées dans la disposition des cloisons intérieures, qui se déplacent d’un étage à l’autre. Mais aussi dans les fenêtres à lamelles continues, qui contournent les murs intérieurs. Et enfin, dans l’atelier vitré où de grandes ouvertures sont adossées au poteau en béton. A l’étage supérieur, l’entrée de la lumière provient de trois côtés pour baigner l’atelier. L’accès au logement se fait par le côté. Le bâtiment comportait au départ un toit en dents de scie, qui a finalement été retiré. M. C
Il y a 4 ans et 242 jours

Jardin d’Eden surréaliste de Las Pozas

Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. Au beau milieu d’une végétation luxuriante, il comprend un réseau de cascades naturelles et de bassins qui ont donné leur nom au site. Rien de bien extraordinaire, mais c’était sans compter sur la présence saugrenue, d’un ensemble en béton, composé de 36 folies, sculptures, constructions, piliers solitaires, rampes, escaliers… Au fil des ans dans la forêt tropicale mexicaine, les sculptures de béton du jardin de Las Pozas ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville oubliée. [©Kent Eckert] Un véritable Eden surréaliste parsemé de sentiers sinueux et de passerelles étroites. Mais à qui doit-on cela ? C’est l’œuvre de l’excentrique Sir Edward James (1907-1984) qui rêvait d’autre chose que d’Angleterre ou d’Etats-Unis, de non-conformisme, de surréalisme et qui avait la fortune pour réaliser un tel dessein entre 1962 et 1984. Un parc aux merveilles allait apparaître tout au long de cette période. Et le béton, matériau de prédilection du site, allait faire naître un monde étrange. Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. [©Commons wikimedia] L’énigmatique James Edward James est surtout connu pour avoir été un amateur et un mécène précoce du mouvement surréaliste. Il tourne ainsi le dos aux cercles aristocratiques rigides de l’Angleterre édouardienne et se lie d’amitié avec des artistes qui deviendront des noms familiers dans les années ultérieures. James sponsorise Salvador Dali. Il est également peint par Magritte. En plus de ces deux artistes, sa collection inclut, entre autres, des œuvres de Jérôme Bosch, Giorgio Di Chirico, Paul Klee, Pablo Picasso, Alberto Giacometti, Max Ernst… Edward James rénove sa demeure de Monkton Hall (Kent), dans le style surréaliste en collaboration avec Syrie Maugham, pionnier de ce mouvement au Royaume-Uni. Son but était d’apporter le merveilleux dans sa vie quotidienne. Rendez-vous au Mexique Un escalier s’élève vers nulle part… [©Rod Waddington] Au début des années 1940 après un divorce douloureux, Edward James s’installe aux Etats-Unis. Il « désire créer un Jardin d’Eden » et se rend compte « que le Mexique est nettement plus romantique » et dispose « bien plus de place qu’il n’y en a dans le Sud surpeuplé de la Californie ». A Hollywood en 1941, son amie et cousine, la peintre Bridget Bate Tichenor, l’encourage à chercher un lieu “surréaliste” au Mexique. A Cuernavaca, il engage Plutarco Gastélum Esquer, un indien yaqui, comme guide. Ils découvrent Xilitla en novembre 1945. En 1947, Edward James acquiert une plantation de café au lieu-dit “Las Pozas”. Il y plante des orchidées – jusqu’à 29 000 à un moment – et y élève des animaux exotiques. En 1962, un gel exceptionnel détruit la plupart des fleurs. A partir de ce moment, notre excentrique Anglais érige une multitude de structures en béton, d’inspiration surréaliste, aux noms comme “la Maison sur trois étages qui en aura en fait cinq, ou quatre, ou six”, “la Maison avec un toit comme une baleine”, “le Temple des canards” ou “l’Escalier vers le paradis”. La construction de Las Pozas coûte plus de 5 M$ (l’équivalent de 20 M$ actuels). En 2007, la Fundación Pedro y Elena Hernández, le cimentier Cemex et le gouvernement de l’Etat de San Luis Potosí achètent Las Pozas et créent Fondo Xilitla, une fondation dédiée à la préservation et à la restauration du site. A la découverte de Las Pozas Face à l’entrée du domaine, des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des cactus de béton de plus de 6 m, une plate-forme champignon ou encore des escaliers en spirale qui s’enroulent autour d’un grand arbre et disparaissent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées tout autour. Et côtoient des mosaïques colorées, de grandes portes encadrées d’étoiles en fer forgé. La végétation laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de fleurs bulbeuses. Le tout multicolore, entouré d’immenses fougères, de lianes, d’arbres trapus, entrelacés avec les constructions, si bien qu’il est impossible de dire où la jungle et les sculptures commencent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées dans la végétation qui laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de sentiers et d’escaliers. [©Rod Waddington] Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des fleurs multicolores et des pilastres en béton. [©Bernado Bolanos] Des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. [©www.atlasobscura.com] Et là, au détour d’une passerelle, une main de pierre presque aussi grande qu’un homme se dresse. A côté d’elle, un dôme de 24 m de hauteur, presque une tête olmèque. Les chutes d’eau sont ornées de plates-formes, de murs courbes, d’arcs-boutants. De petites proues mystérieuses s’avancent dans les bassins. Les piscines inférieures comportent des plongeoirs et des petites plages de sable. En 1979, lorsque l’endroit semblait presque achevé, Edward James fit amener des lignes électriques de Xilitla pour illuminer la montagne chaque nuit. On peut encore l’imaginer errer, dans ce dédale surréaliste, «  dans sa maison de la jungle avec un perroquet perché sur son épaule ». Soudain, emberlificoté dans des grands arbres, c’est un assemblage de piliers sculptés, de pilastres hétéroclites. Un Angkor américain. Le long d’une autre passerelle surélevée, apparaît un effrayant obélisque appelé “la Colonne stégosaure”. Plus loin, un étang à poissons revêt la forme d’un œil humain.Au fil des ans, les sculptures ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville désordonnée. Retrouvez “Edward dans sa jungle”, éditions Fayard, Anne Vallaeys, 2010, qui raconte avec délicatesse « l’extravagante existence » d’un ami des arts. Cet article est à retrouver prochainement en podcast.
Il y a 4 ans et 249 jours

Ascenseurs intelligents, nouvelles colonnes vertébrales des bâtiments

Crise sanitaire et connectivité des utilisateurs obligent, les ascenseurs deviennent de plus en plus intelligents, connectés et moins énergivores. De plus en plus couplés à de multiples services évolutifs, ils continuent de se transformer pour répondre à la demande des utilisateurs et des donneurs d’ordre.
Il y a 4 ans et 252 jours

MaPrimeRenov’ : une aide attractive pour la rénovation énergétique

Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, a annoncé dans les colonnes du Journal du Dimanche que le plan de relance pourra permettre à l’aide « MaPrimeRenov’ » de financer jusqu’à 90% du devis des ménages modestes. Cette aide pourra être demandée à partir du 1er janvier 2021 et elle concernera les devis signés après le 1er octobre 2020. Un simulateur pour estimer son montant sera mis en ligne le 5 octobre. Lancée en janvier 2020, MaPrimeRenov’ est maintenant la principale aide de l’État pour la rénovation énergétique des logements. Plus simple, plus juste et plus efficace, elle rencontre un franc succès avec plus de 100 000 demandes à ce jour. Son budget a été augmenté en cours d’année, de 390 M€ à 575 M€. En 2021, MaPrimeRenov’ remplacera définitivement le crédit d’impôts transition énergétique (CITE) et sera étendue à tous les ménages, quels que soient leurs revenus, qu’ils soient bailleurs ou occupants, en prévoyant aussi une aide simplifiée pour les copropriétés. Son budget sera alors de 740 M€. MaPrimeRenov’ pourra être cumulée avec les certificats d’économies d’énergie (CEE).
Il y a 4 ans et 258 jours

Annonces sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Tout au long du weekend des Journées du Patrimoine, les visiteurs ont pu (re)découvrir la beauté de la charpente disparue de la cathédrale Notre-Dame de Paris et le savoir-faire unique des charpentiers à travers des démonstrations, des ateliers, des reproductions et des panneaux informatifs. Le général Jean-Louis Georgelin, en charge de la coordination de la restauration de la cathédrale est venu annoncer sur le parvis que le démontage en cours de l’échafaudage calciné durerait encore un mois. Le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire s’est exprimé dans les colonnes de « La Croix » sur la rénovation du parvis et des abords de la cathédrale. La mairie prépare un appel d’offres fixant le principe du respect de la visibilité de la façade de Notre-Dame, écartant ainsi toute idée de construction d’ampleur sur le parvis. Il sera lancé avant la fin de l’automne.   Photo : Edouard Bierry – ministère de la culture
Il y a 4 ans et 266 jours

Découverte à Jérusalem de chapiteaux vieux de 2.700 ans

Larges d'environ 50 cm, les deux blocs de calcaire, dont les gravures en forme de spirale sont quasi intactes, auraient surmonté des colonnes dans le jardin d'un palais depuis entièrement disparu.Cette découverte a été réalisée en novembre 2019 par l'archéologue israélien Yaakov Billig lors de travaux en vue de la construction d'un office du tourisme à quelques kilomètres au sud de la Vieille ville de Jérusalem.Ces chapiteaux relèvent de l'architecture "proto-éolique", similaire à celle de la Grèce antique, et sont le symbole du royaume de Juda, fondé en 940 avant J.-C. et ayant disparu avec la prise de Jérusalem par le roi babylonien Nabuchodonosor en 586 avant J.-C..Les pièces de cinq shekels aujourd'hui en circulation en Israël représentent le motif d'un de ces chapiteaux.Les deux éléments présentés jeudi sont les premiers de "taille moyenne" découverts dans ce secteur, a expliqué M. Billig à l'AFP, ajoutant que d'autres chapiteaux de moindre importance ont également été trouvés, sur ce qui devait autrefois être un "domaine royal" ou tout du moins la propriété d'une personne extrêmement fortunée.Le palais a probablement été bâti entre les règnes des rois Ezéchias et Josias, lorsque Jérusalem se remettait du siège de l'armée assyrienne, en 701 av. J.-C., qui a entraîné sa quasi destruction, selon l'archéologue.Ses collègues de l'Autorité israélienne des Antiquités (AIA) ont récemment découvert d'autres vestiges de la même période dans ce secteur, attestant de la présence il y a des milliers d'années d'un centre névralgique près de la Vieille ville de Jérusalem."Cela montre qu'il y a un certain temps, quelqu'un s'est dit qu'il était possible et sûr de construire un grand palais dans un secteur (...) en dehors de la ville", explique M. Billig.Les chapiteaux découverts, qualifiés "d'extraordinairement importants" par l'archéologue Yuval Baruch, responsable du district de Jérusalem à l'AIA, soulèvent de nouvelles questions, comme celle de savoir pourquoi ils ont été préservés quand tous les autres vestiges du palais ont été pillés."Est-ce parce qu'ils ont un caractère sacré? Je ne sais pas", a admis Yaakov Billig.
Il y a 4 ans et 298 jours

Livraison du parking silo mutualisé par GaP Architectes et Un1on sur le Campus urbain de Paris-Saclay

Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble immobilier plus vaste totalisant 75 000 m² SDP de logements en accession, logements étudiants, logements sociaux et commerces pour lequel un concours a été lancé en 2015 par l'EPA Paris SACLAY. Le projet a été confié à un groupement d'opérateur immobilier composé de COGEDIM, DReAM, EIFFAGE IMMOBILIER et VINCI IMMOBILIER. DReAM, mandataire pilote et animateur du groupement, a su par sa connaissance du territoire et son implication, apporter des solutions novatrices pour contribuer à la réussite du projet.Le groupement a proposé, au stade du concours, un « objet d'avenir ». En plein débat sur la question du stationnement, il était important d'offrir au quartier, une solution durable et évolutive dans ses usages. L'enjeu étant de présenter une meilleure gestion du parc automobile au sein du quartier de Moulon, qui offre un stationnement intelligent (mutualisation et foisonnement).Véritable équipement mutualisé, le parking silo accueille des usages diversifiés. Ainsi, le rez-de-chaussée est consacré au stationnement public tandis que les places du 1er étage sont destinées au stationnement du personnel communal des équipements publics environnant (groupe scolaire de Moulon, crèche, mairie annexe, etc.), tandis que le 2ème étage sera réservé pour l'hôtel à proximité, qui sera livré fin 2022.Les 3ème, 4ème et 5ème étages sont réservés aux propriétaires et locataires des opérations de logements environnantes, aux logements étudiants et aux commerçants du quartier de Moulon.Le groupement a ainsi prévu une circulation verticale des véhicules par une rampe circulaire afin que les usagers puissent accéder directement à leur étage sans avoir à traverser d'autres volumes.Une architecture basée sur l'expression d'une structure forte et raffinéeChoisis à l'issue d'une consultation finalisée en 2017, GaP architectes mandataire associé à Un1on ont opté pour une mise en valeur de la structure du bâtiment et de son mode de construction.Ainsi, l'ouvrage ne présente pas d'habillages ou de traitements architecturaux appliqués sur une ossature. La structure elle-même constitue les façades qui sont constituées de colonnes en béton blanc coulé en place et de rives en béton blanc préfabriqué. Ces dernières sont marquées par un rainurage uniforme permettant d'atténuer la présence des joints de préfabrication.Les colonnes ont un diamètre variable suivant les étages allant progressivement de 40 cm au rez-de-chaussée à 20 cm au niveau du dernier étage.Les rampes sont en béton armé coulé en place. Elles apparaissent derrière la façade et sont l'occasion d'un traitement singulier de l'angle Nord-Est qui ouvre l'espace intérieur de l'ilot et éloigne la circulation des véhicules des bâtiments voisins.La rampe circulaire, à l'angle Nord-Est du bâtiment, permet de gérer efficacement le vis-à-vis entre le parking et la résidence étudiante qui lui fait face.Une solution architecturale qui traite les nuisances inhérentes à un parkingLa structure de la façade permet de « filtrer » la perception des véhicules stationnés dans le parking depuis l'espace public. Les colonnes, positionnées au premier plan, atténuent leurs présences. Le dispositif des garde-corps galvanisés et des tôles qui les supportent participent à cette mise en distance des véhicules sans masquer totalement leur présence.L'éclairage intérieur du parking, nécessaire à son fonctionnement, permet d'assurer la mise en lumière du bâtiment. Des lignes de luminaires LED de faible diamètre ont été installées perpendiculairement aux façades, le long des circulations horizontales des plateaux de stationnement.Au niveau des rampes la disposition des appareils d'éclairage rayonnants permet de mettre en valeur le mouvement ascendant des véhicules.De nuit, ce dispositif assez simple révèle la configuration de l'espace intérieur du parking. La lumière est diffusée à travers la trame des colonnes des façades et les grilles caillebottis des fermetures du rez-de-chaussée et des garde-corps.Maitre d'ouvrage : DReAM – COGEDIM – EIFFAGE IMMOBILIER – VINCI IMMOBILIERMaître d'œuvre : GaP architectes (mandataire) et Un1on (associé) en groupement avec EPDC (bureau d'étude généraliste), MEBI (économiste),Maitre d'exécution : Atelier Pascal ColinMaître d'œuvre urbaine paysagiste : Atelier de paysages Bruel DelmarEntreprise générale : CMEGCapacité : 317 places réparties sur 5 niveaux
Il y a 4 ans et 316 jours

Quid du dosage du ciment pour les travaux de maçonnerie?

Les travaux de maçonnerie se résument par l’assemblage de différentes pièces dans le but de bâtir une structure bien solide. Dans ce domaine, le ciment occupe un rôle important. Comment doser un ciment lors d’une construction ? Cet article vous informe. Comment fabriquer du ciment pour béton ? Le béton est constitué de ciment, d’eau de sable, et du gravier. Ce dernier élément assure la dureté du béton. Afin d’assurer la qualité du matériau de construction, il est essentiel de bien calculer la quantité du ciment qui constitue votre mélange.  Mais comment faire ? Quel est le volume idéal ? Pour concevoir du béton, voici le dosage qu’il vous faut : Un volume de ciment ; Deux volumes de sable ; Trois volumes de graviers ; 0,5 volume d’eau. Le volume se mesure à partir des outils spécifiques utilisés par les maçons. La quantité de ciment varie en fonction de l’étendue du chantier. Lorsque vous augmentez le volume du ciment, augmentez également celui du sable et du gravier, afin de conserver une bonne proportion. Comment préparer le mélange ? Pour la préparation du mélange, vous avez le choix entre l’utilisation d’une bétonnière ou d’une brouette. Sinon, il est également possible de le faire directement sur le sol. Cela repose en fonction de l’étendue de votre chantier. Pourtant, lorsque les travaux sont de grande envergure, l’usage d’un appareil professionnel est vivement conseillé. Ce genre de machine est disponible à la location. Sinon, pour faire plus simple, confiez le projet à un maçon. En ce qui concerne la composition, commencez par mélanger le ciment, le sable et le gravier. Faites en suite un petit creux au centre et versez-y l’eau. Retournez le tout avec une pelle en allant de l’extérieur vers l’intérieur. Comment mélanger le ciment pour réparer les murs et le sol ? Le ciment destiné à la réparation des murs et des sols doit être composé uniquement. Le ciment est commercialisé directement en sac, ou bien en détail, par kilos. Achetez celui que vous jugez rentable, afin de réduire vos dépenses au minimum. Comment mélanger le ciment pour réparer les murs et le sol ? Quel est le dosage adapté à ce mélange ? Adaptez le mélange en fonction de l’usage prévu. Si le ciment est destiné à réparer ou à sceller la structure existante, utilisez 3 volumes de ciment avec un volume d’eau. S’il est réservé à réaliser les joints et les barbotines, un volume de ciment convient à demi volume d’eau. Il est à souligner que les mélanges sont à faire chaque jour pour les chantiers de grande taille. Le but est d’éviter que la préparation ne se dessèche ni se condense. Pour réussir votre projet de construction, il est sollicité de recourir à ce maçon https://www.peintre-macon-81.fr/ . Il dispose des compétences requises, ainsi que de l’expérience nécessaire. Respectez le dosage indiqué sur l’emballage de votre ciment Certaines marques de ciment contiennent des indications sur lesquelles est mentionné le dosage à respecter. Lorsque le ciment est doté de ce genre d’instructions, vous devez à tout prix les suivre. D’ailleurs, les explications sont parfaitement détaillées afin de faciliter la compréhension de l’utilisateur. Toutefois, il est important de savoir que les ciments prêts à l’emploi comme celui-ci se déclinent en plusieurs types : Ciment pour les murs et les colonnes ; Ciment pour les sols et les revêtements extérieurs ; Ciment pour les dallages et les plafonds. Ainsi, le ciment destiné aux sols ne s’adapte pas aux murs. Dans ce cas, vous devez bien respecter les indications afin de garantir la réussite de votre projet.
Il y a 4 ans et 322 jours

Boulogne-Billancourt : Mille colonnes en soil-mixing soutiennent la gare

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. La future gare Pont-de-Sèvres se situera en bordure de Seine, juste en face de la Seine Musicale. [©Caroline Kim] Conçue par Soletanche Bachy et baptisée Fundex F5000, la plus grande foreuse d’Europe a travaillé sur le chantier de la future gare Pont-de-Sèvres entre septembre 2019 et mars 2020. Sa mission : renforcer le sol sous le futur terrassement. En effet, la gare sera située en bord de Seine. Le sous-sol est composé de sable sur craie. A une profondeur allant de 15 m à 39 m, la craie a été jugée trop fragile pour accueillir l’infrastructure. La Société du Grand Paris, maître d’ouvrage de l’opération, a donc retenu la solution de soil-mixing proposée par le groupement Horizon, qui réalise le lot T3A (le tunnel de l’Ile de Monsieur à Sèvres jusqu’à la gare de Fort-d’Issy – Vanves – Clamart, deux gares – Pont-de-Sèvres et Issy-RER – et quatre ouvrages annexes).  Le soil-mixing consiste à Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 331 jours

Rencontre avec : Paola Siri Renard

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2017, Paola Siri Renard (née en 1993) crée des œuvres qui s’apparentent à des « micro architectures ». Pour obtenir des formes spécifiques, la jeune artiste travaille différents matériaux en s’appuyant sur des « données abstraites », et s’impose ainsi des contraintes artistiques volontaires. Jusqu’au 17 juillet, elle expose ses sculptures à la galerie Lou Carter à Paris. À l’occasion de cette exposition personnelle, nous avons rencontrée Paola Siri Renard pour discuter avec elle de sa pratique si particulière de la sculpture. Muuuz : Quel a été votre parcours ? Paola Siri Renard : Après le baccalauréat, j’ai étudié à l’Atelier de Sèvres à Paris. L’année suivante, je suis entrée aux Beaux-Arts de Paris, et j’ai immédiatement intégré les ateliers de la plasticienne belge Ann Veronica Janssens. En 2017, dans le cadre d’un programme d’échange, je suis partie à Tokyo, où j’ai eu accès à des ateliers techniques incroyables. Je suis revenue à Paris pour passer mon DNSAP, puis je suis partie travailler à la Kunstakademie de Düsseldorf sur invitation de l’artiste et sculptrice américaine Rita McBride. Les deux années qui suivent le diplôme sont une période important durant laquelle j’ai développé de manière intensive ma pratique. Aujourd’hui, je vis et travaille entre Paris et Düsseldorf. Que vous a apporté votre année à Tokyo ? Mon séjour à Tokyo m’a confortée dans ma volonté de travailler à partir de données non visibles, abstraites. Grâce à cette résidence au Japon, j’ai en effet décidé de poursuivre le cheminement artistique que j’avais commencé à emprunter depuis mon entrée aux Beaux-Arts. Faites-vous uniquement de la sculpture ? Aux Beaux-Arts, j’ai fait surtout de la sculpture, et un tout petit peu de vidéo. J’ai eu la chance d’étudier la sculpture au sein des ateliers des artistes Ann Veronica Janssens et Emmanuel Saulnier, et d’apprendre différentes techniques. En 2016, juste avant mon départ au Japon, j’ai résidé au Cirva, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, où j’ai appris à travailler le verre.Quel rapport vos pièces entretiennent-elles avec l’espace ? Mes pièces résonnent toujours avec l’espace. Aujourd’hui, je fais moins de pièces in situ mais je crée des œuvres autonomes, qui impliquent toujours des rapports entre espace, architecture, objet et corps. Ma pièce en résine Untitled Récamier fait référence à la chaise longue LC4 de Le Corbusier par sa forme et au Modulor par ses dimensions. Ici, je réinjecte les différentes proportions du système architectural établi par Le Corbusier, et j’évoque aussi les poses des femmes alanguies sur des banquettes inconfortables dans certaines peintures. La matière et la forme rendent ma pièce très incommode, même si elle est visuellement attrayante. Les « données abstraites » sont au fondement de vos créations. Qu'entendez-vous par « données abstraites » ?Je collecte des données abstraites, des systèmes de mesures, et je les réinjecte dans certaines de mes pièces. Au Japon, j’ai réalisé un ensemble de cinq sculptures à partir des données du premier séisme que j’ai ressenti là-bas. Selon l'échelle de Richter, si la magnitude du séisme est supérieure à cinq, on ne peut plus se déplacer normalement dans l’espace. Dans Profundity 37 kilometers, la plaque de marbre se surélève de 3,7 centimètres car l’épicentre de ce tremblement se situait à 37 kilomètres de profondeur en-dessous de la surface de la terre. Dans ma sculpture 60 cm < 2 h + g < 64 cm (STEPS), je me réfère à la formule de Blondel. Cette formule, calculée sur la dimension d’un pas humain, permet de définir les dimensions des marches et des contremarches d’un escalier. J’ai collecté toutes les dimensions possibles de cette formule, j'ai travaillé un pattern antidérapant et j'ai déformé l’escalier traditionnel pour construire une croix. J'extrais ainsi des données de leur contexte habituel pour les mettre en lumière. Votre travail met en jeu un système de rapports entre forme, matière, architecture et espace, où le corps devient le sujet même de l'œuvre. Quelle est la place du corps dans vos créations ? En exposant mon travail, j’ai rapidement saisi leur dimension corporelle évidente, et j’ai eu envie de faire des pièces avec lesquelles le corps peut interagir. Ma sculpture récente Love to details est un support de performance. J’ai collecté des ornementations de colonnes corinthiennes, je les ais agrandies et j’ai créé une sculpture modulable composée de plusieurs éléments modulables sur lesquels on peut s'asseoir. Les ornementations des colonnes corinthiennes sont calculées sur les proportions d’un corps féminin et inspirées de formes organiques comme les feuilles d’acanthe. Dans ma pièce, ces ornementations sont agrandies à l'échelle du corps et dialoguent ainsi avec leur histoire. Je trouve cela très intéressant.&nbsp;Love to details est donc une sculpture fonctionnelle envisagée comme un support de performance. La pratique de la performance vous intéresse-t-elle ?&nbsp;Je commence à associer des performances à mes sculptures, et j'explore encore les possibilités de la performance. À terme, j'aimerais vraiment chorégraphier des performances pour mettre en scène, autour de mes pièces, différentes expériences telles que des dîners, des débats, des lectures, des rituels. Dans votre exposition personnelle à la galerie Lou Carter, cinq sculptures sont présentées. Pourquoi avez-vous choisi ces œuvres ? La sélection des pièces a été faite par Lou Carter et moi. Les deux pièces en verre ont été réalisées à Marseille en 2016 et les trois autres sculptures ont été créées à Tokyo en 2017. Les pièces exposées à la galerie sont très différentes et n’ont pas le même point de départ, mais elles fonctionnent bien ensemble. Ces cinq pièces relativement anciennes représentent également différents axes de mon travail. Je suis très attachée à elles. Aujourd’hui, vers quoi souhaitez-vous faire évoluer votre pratique artistique ? J’aimerais évoluer vers la performance, et donc collaborer avec des performeurs, des danseurs ou des chorégraphes. Je souhaiterais faire sortir la sculpture de son état statique pour que les visiteurs puissent entretenir une relation sensible avec mes oeuvres. Quelles sont vos prochaines expositions ?Je présenterai plusieurs de mes pièces dans une exposition collective qui se tiendra à ART Biesenthal, en Allemagne, du 15 août au 5 septembre. Et vos futurs projets ? Je suis en train de monter différents projets avec mon ami, l’artiste Max Blotas, qui crée des installations connectées. Son travail est complètement différent du mien mais nos oeuvres dialoguent bien les unes avec les autres.&nbsp; Pour en savoir plus, visitez le site de Paola Siri Renard, et celui de la galerie Lou Carter. Paola Siri Renard, du 2 au 18 juillet 2020, à la galerie Lou Carter (75007).Visuels des œuvres : © LouCarterGalleryLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 342 jours

Compte-rendu de l'Observatoire du Très Haut Débit 2020

En quelques années, une véritable filière industrielle s'est imposée et a réussi un exploit sans précédent. Mais celle qui tournait à plein régime, il y a encore quelques mois a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée au Coronavirus. Aussi, les industriels en appellent à l'Etat pour que celui-ci soutienne, dans le cadre de son plan de relance attendu en septembre prochain, cette filière essentielle pour la vie des citoyens, la croissance économique et l'emploi en France. Le ministre Julien Denormandie et le président de l'Arcep, Sébastien Soriano ont été interpelés à ce sujet.La crise Covid a chamboulé la filière. L'étude d'impact EY / Tactis commandée par InfraNum et dont les résultats ont été présentés le 15 juin dernier, a apporté un nouvel éclairage à l'Observatoire annuel du THD, fruit d'une enquête qualitative menée auprès d'un panel représentatif de 120 entreprises du secteur interrogé en début d'année. Conclusion : un grand nombre de données a été réajusté par rapport à l'édition 2019 et des points de vigilance sont mis en exergue.Un objectif 2022 de déploiement, potentiellement remis en causeUne certitude, l'objectif 2022 du Plan France THD sera difficilement tenable car il faut faire face au retard lié au Covid-19 et intégrer la croissance réelle du parc logements :1,5 million de retard : la crise sanitaire a largement entamé les capacités de production des prises FttH pour les années 2020 (-1 million) et même 2021 (-500.000) ;5 millions de logements en plus : le parc de logements en France ne cesse de croître. Désormais, les hypothèses de prévisions concernant les prises à raccorder sont de 42,4 millions pour 2025, soit 5 millions de plus que lors du dernier référentiel.Si le pic des déploiements est attendu pour 2022, avec une forte montée en puissance en zones RIP à partir de 2021, il reste ainsi 23 millions de prises FttH à construire d'ici 2025.La crise Covid ayant démontré l'importance du THD partout en France pour le maintien en activité des services publics, de l'activité économique et du lien social, le plan de relance pour la filière doit se donner l'ambition d'une généralisation de la fibre pour 2025. A cet horizon, 3 millions de prises restent à financer pour atteindre les 41,1 millions de prises que la filière estime pouvoir déployer.Sauf si ...C'est pourquoi, la fédération Infranum en appelle à :Un financement supplémentaire de l'Etat de 400 millions € pour éviter d'exclure du THD 1,4 million de foyers ;Lever un certain nombre de freins opérationnels et réglementaires, à commencer par ceux liés aux appuis communs (avec Enedis), à la base adresse nationale (en zone très rurale, les opérateurs enregistrent jusqu'à 50% des prises dépourvues d'adresses - en Ile de France : encore 5% d'échec) et au mode Stoc (pour lequel rien n'a été enclenché par l'Arcep malgré des propositions concrètes). A l'inverse, les organisateurs se félicitent de la mise en place du standard Gr@ce THD V3 qui simplifient les études liées aux déploiements.Mieux utiliser le mix technologique pour apporter une solution aux oubliés du THD. Relégitimés par la crise Covid-19, le THD radio et le satellite offrent des leviers immédiats qui doivent être soutenus par une action forte de l'Etat (prorogation du guichet et des licences THD radio, soutien et aides financières, maintien de l'ouverture du fonds de cohésion numérique).Un nouveau défi côté emploiAprès une année record en 2019, avec 9.000 recrutements (23.500 ETP au total dans la filière), 2020 sera également une année de tous les défis avec 5.300 nouveaux emplois directs, répartis partout en France.Partie de zéro, la filière a réussi à construire une puissante dynamique de formation et d'insertion. En 2019, les centres de formation étaient occupés à 95%. En 2020, les marchés de travaux et DSP auront représentés 9 millions d'heures d'insertion sociale, dont 1,8 en formation.Si la mobilisation est générale sur ce thème, « une campagne de communication signée par l'Etat et incitant les demandeurs d'emploi à s'intéresser aux métiers de la fibre semble aujourd'hui indispensable pour maintenir le cap de 2022, où la filière atteindra son pic à 30.500 emplois directs » explique Hervé Rasclard, délégué général InfraNum.La France, pays le plus fibré mais le moins numériséSujet récurrent mais non moins sensible : le retard des entreprises françaises à enclencher leur transformation digitale. Malgré les progrès de déploiement, la France n'arrive qu'à la 17ème place en termes de numérisation des entreprises. Avec des effets évidents sur la compétitivité et l'avenir de notre économie.Selon Etienne Dugas, Président InfraNum « le compte n'y est pas ! Les analyses de marché de l'Arcep doivent enfin tirer les conclusions qui s'imposent et conduire à des évoluions fortes de la réglementation ».Loin d'être désuets et alors qu'ils arrivent bientôt à échéance, la fédération indique que les RIP de première génération jouent un rôle essentiel à ce sujet, et dans une moindre mesure dans les projets smart territoires.Concernant ces derniers, la diversité des projets et l'enjeu d'avenir qu'ils représentent conduisent InfraNum et l'Avicca a réclamé un plan national du smart reposant sur une logique de partenariat public/privé et une véritable collaboration entre les différents échelons territoriaux.Forte d'une filière structurée et mobilisée, la France, arrive en tête pour ses déploiements fibre en Europe et pour le rythme de croissance de son parc d'abonnés FttH/B (+1,9 millions en 4 ans). Elle peut alors se permettre d'envisager sérieusement l'export de son « french model ». 88 millions de prises seraient ainsi à déployer à ses portes, rien qu'en UK, Allemagne, Pologne et Italie. Et après l'Europe, l'Afrique, l'Amérique du Nord...De gros enjeux de développement pour les acteurs de la filière dont l'activité française sera sensiblement différente après 2025 et qui auront su, grâce au soutien de l'Etat, se relever suffisamment de la crise qui vient de les frapper.Les premières réactions...La table-ronde qui a suivi la présentation de ces résultats a suscité de nombreuses réactions, mais tous les acteurs s'accordent à confirmer leur engagement dans le Plan France THD et la réussite de ses 3 jalons : 2020, 2022 et 2025.Sébastien Soriano, Président de l'Arcep a d'ailleurs prévenu que « Le régulateur ne tolèrera pas de remise en cause du calendrier sans justification valable ».Patrick Chaize, Président de l'Avicca n'a pas hésité à marteler « Il faut 100% de THD, c'est-à-dire le même accès pour tous et sur tous les territoires. Aucune alternative n'est envisageable, d'autant que certains départements ont déjà prouvé que c'est possible ».Julien Denormandie, Ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement a salué le travail déjà réalisé et a confirmé la volonté politique de maintenir la France en tête des déploiements numériques en Europe et de l'inscrire dans l'ambition de la Gigabit society à l'horizon 2025. Pour ce faire, « le plan de relance gouvernemental attendu en septembre doit contenir une part très forte sur le numérique, non seulement sur la généralisation des réseaux, mais aussi sur la prise en main et la maîtrise des usages, notamment de la part des entreprises ».Une main tendue, qui rejoint celle d'Antoine Troesch, Directeur de l'Investissement de la Banque des Territoires, Groupe Caisse des Dépôts : « La Banque des territoires, déjà fortement mobilisée sur le financement des réseaux RIP (60%), apportera le financement nécessaire pour aller à l'objectif du 100% de THD ». Une ouverture pour mettre en place le fameux fond de filière, réclamé par la fédération InfraNum pour renforcer les fonds propres des acteurs du secteur et notamment des TPE/PME...Face à ces engagements, Etienne Dugas se réjouit « Si tous les freins opérationnels sont levés - base adresse nationale, appuis communs, mode Stoc, colonnes montantes, emploi, etc., les objectifs 2022 sont encore atteignables. Le seront-ils ? »Le 2 juillet, à l'occasion des Assises du THD (Maison de la Chimie - Paris), ce dernier présentera devant le ministre, son plan de relance pour la filière, c'est-à-dire les mesures précises et chiffrées intégrer dans le cadre du plan de relance gouvernemental, qui seul permettra d'atteindre les objectifs initiaux.Télécharger les slides complets de l'Observatoire : cliquez ici
Il y a 4 ans et 349 jours

Geberit présente SuperTube, le nouveau système d'évacuation adapté aux IGH

Bien entendu, le système d'évacuation d'un immeuble IGH est infiniment plus complexe que celui d'une maison individuelle car il doit gérer des volumes d'eaux-vannes et d'eaux usées beaucoup plus importants. Dans cette perspective, tous les éléments techniques comme les colonnes de chutes sont à repenser entièrement. En effet les systèmes d'évacuation habituels sont très contraignants : les principales difficultés rencontrées dans les systèmes conventionnels sont liées à la largeur des diamètres de colonnes de chute qui doivent également recevoir une conduite de ventilation secondaire. S'ajoutent à cela les conduits horizontaux, en dévoiement ou dans les collecteurs qui doivent être installés avec une pente. Geberit SuperTube abolit ces deux contraintesAvec son écoulement optimisé et ses raccords innovants, le nouveau système d'évacuation Geberit SuperTube permet de créer une colonne d'air continue dans la conduite d'évacuation. Le résultat ? Toutes les ventilations parallèles deviennent superflues et l'on gagne en outre de précieux mètres carrés.L'espace de vie est une ressource rare dans les régions densément peuplées, comme les grandes villes indiennes. Depuis 2009, un nouveau district hyper moderne est en construction à la périphérie de la ville indienne de Pune : l'Amanora Town Park au sein duquel les Gateway Towers – un projet ambitieux comprenant deux bâtiments résidentiels de grande hauteur – sont en cours de réalisation. La structure en béton de la tour Gateway Towers 100 a atteint sa hauteur finale à la mi-2019 : avec ses 45 étages et culminant à 150m, cette tour est actuellement le bâtiment le plus haut de Pune. Son architecture en cascade n'est pas la seule particularité qui la distingue des autres constructions de l'Amanora Town Park : la tour sera également le premier immeuble de grande hauteur au monde à être équipé de la technologie SuperTube développée par Geberit.Geberit SuperTube, une solution fiable pour ce projet ambitieux « L'architecture spécifique et les logements de tailles différentes ont rendu nécessaire l'installation de plusieurs colonnes verticales et déports horizontaux. Grâce à SuperTube, nous avons été en mesure de proposer une solution fiable et moins encombrante au propriétaire du complexe. » selon Michael Allenspach, responsable des services techniques chez Geberit India.Les premiers bénéfices de Geberit SuperTube : une optimisation de l'espace dans les gaines et une réduction sensible des coûts en termes de matériaux et d'installation (aucune conduite de ventilation n'est en effet nécessaire).Geberit SuperTube, une super alternativeLe principe La technologie Geberit SuperTube se compose de quatre éléments distincts, en parfaite interaction. La conduite d'évacuation est associée à trois raccords particulièrement ingénieux qui créent une solution hydraulique innovante et dotée d'atouts hors du commun. Parmi ces raccords, le coude Geberit PE BottomTurn et le coude Geberit PE BackFlip (voir détails ci-après). Ces innovations Geberit permettent de maintenir la colonne d'air dans une colonne de chute même en cas de changement de direction de 90°.Les (super) raccords Le coude Geberit PE Bottom/TurnLe coude BottomTurn est installé lors d'un changement de direction : verticale à horizontale. Le coude garantit la transformation du flux annulaire dans la colonne de chute en flux laminé avant le changement de direction. Grâce à ce procédé, la colonne d'air est également maintenue dans un tronçon de conduite horizontal. L'eau est ensuite à nouveau guidée vers un flux annulaire par le coude Geberit BackFlip. Sa forme permet aux eaux usées d'adopter le mouvement de rotation requis pour être transformées de nouveau en flux annulaire sans interrompre la colonne d'air.Le coude Geberit PE BackflipL'intérieur torsadé du coude Geberit PE BackFlip retransforme le flux laminaire en flux annulaire. Cela garantit le maintien de la colonne d'air dans la colonne de chute.
Il y a 4 ans et 349 jours

L'extension de la mairie de Biot sauvée de la destruction

Alors que le chantier de l’extension de la mairie de Biot touche à sa fin, le nouveau maire de la ville – Jean-Pierre Dermit (Les Républicains) – s’opposait férocement au projet architectural porté par l’atelier d’architecture EGR. Avec la ferme intention d’en obtenir la déconstruction quels qu’en soient les coûts, il a organisé un sondage citoyen pour décider de l’avenir des colonnes du parvis de la mairie. Une décision qui rappelle que l’on ne construit pas contre la...
Il y a 4 ans et 354 jours

L’avenir des Champs-Elysées

L’idée de végétaliser l’avenue des Champs-Elysées est celle qui émerge le plus fortement. [©PCA-Stream] Pendant la période de confinement, alors que les espaces culturels étaient fermés, le Pavillon de l’Arsenal et l’agence d’architectes PCA-Stream ont lancé la version virtuelle de l’exposition “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives” L’occasion de revenir sur l’histoire, mais aussi sur l’avenir de “la plus belle avenue du Monde”. Le public ayant été invité à réinventer les “Champs”. En effet, particularité de l’évènement, cette visite immersive était aussi participative. Parents et enfants pouvaient, depuis leur canapé, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. Plus de 2 000 propositions et 450 000 votes Le Comité Champs-Elysées et Make.org dévoilent aujourd’hui les résultats de cette consultation citoyenne. Cette dernière s’est déroulée du 14 février au 4 juin 2020. Soit avant, pendant et après le confinement. Et peut se lire en filigrane comme une synthèse des attentes des Franciliens pour “la ville d’après”. Avec près de 100 000 participants, il s’agit de la plus vaste consultation jamais réalisée dans le cadre d’un projet de réaménagement urbain. Les citoyens étaient invités à répondre à une question simple&nbsp;: “Qu’aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Elysées ?” Parmi les 2 000 propositions, 6 grandes idées ont été plébiscitées. Les 6 idées par ordre d’importance Idée 1 &#8211;&nbsp;Végétaliser l’avenue est le concept, qui émerge le plus. Il s’agit de “verdir” l’artère, avec des plantations d’arbres, arbustes ou l’installation de parcs.&nbsp; Idée 2 &#8211;&nbsp;Créer une véritable promenade piétonne des Tuileries jusqu’à l’arc de Triomphe, en facilitant la traversée des piétons (notamment de la place de la Concorde). Idée 3 &#8211;&nbsp;Le meilleur partage de l’espace public entre les différentes mobilités apparaît comme une priorité pour les citoyens.&nbsp; Idée 4&nbsp;&#8211; Les citoyens plébiscitent la promotion d’une offre de commerce plus authentique et plus française. Valorisant davantage le savoir-faire, la gastronomie et l’art de vivre français. Ceci, plutôt que des grandes chaînes internationales perçues comme aseptisées et peu différenciantes.&nbsp; Idée 5 &#8211;&nbsp;Préserver ou revaloriser les éléments patrimoniaux de l’avenue comme les lampadaires, les colonnes Morris, les façades haussmaniennes, les pavés et les jardins historiques.&nbsp; Idée 6 &#8211; Enfin, les citoyens plaident pour préserver la sécurité et la tranquillité de l’avenue. D’une part, en intensifiant la lutte contre les pickpockets et les sollicitations non-désirées. D’autre part, en renforçant les efforts en matière de propreté. M. C.
Il y a 4 ans et 355 jours

Plus de verdure, de piétons et de commerces de proximité pour les Champs-Élysées

Au total, 96.702 personnes (Parisiens, Franciliens ou autres) ont participé à cette consultation citoyenne lancée du 14 février au 4 juin, à l'initiative du Comité des Champs-Élysées, structure qui regroupe tous les grands acteurs de l'avenue.Les participants, invités à répondre à la question "Qu'aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Élysées ?", ont formulé "plus de 2.000 propositions", et produit "450.000 votes", qui ont permis de faire remonter "huit idées prioritaires", note le Comité des Champs-Élysées, qui y voit "une synthèse des attentes des Franciliens pour +la ville d'après+".Parmi ces idées prioritaires, les participants ont d'abord plébiscité l'idée de verdir l'avenue avec des plantations d'arbres et arbustes ou l'installation de parcs, mais aussi de développer la pleine terre et les sols poreux afin de favoriser l'écoulement des eaux et la constitution d'îlots de fraîcheur.Ils réclament ensuite de "créer une véritable promenade piétonne des Tuileries jusqu'à l'Arc de Triomphe, en facilitant la traversée des piétons, en multipliant les points d'eau, les toilettes publiques, les bancs et les endroits pour faire une halte gratuite".Ils souhaitent également un "meilleur partage de l'espace public entre les différentes mobilités", avec le développement des vélos mais "sur des pistes délimitées et bien séparées des automobiles et des espaces piétons (idem pour les trottinettes)", et "une réduction de l'espace réservée à l'automobile", sans pour autant souhaiter une piétonnisation intégrale des Champs-Élysées.Autres propositions plébiscitées, la présence sur l'avenue de commerces de proximité et valorisant "le savoir-faire, la gastronomie et l'art de vivre français plutôt que des grandes chaînes internationales", la valorisation et la préservation "des éléments patrimoniaux de l'avenue comme les lampadaires, les colonnes Morris, les façades haussmaniennes, les pavés et les jardins historiques", et le maintien des sites historiques de culture (musées, cinémas et théâtres).Enfin, les participants à l'enquête plaident pour "la sécurité et la tranquillité de l'avenue", en "intensifiant la lutte contre les pickpockets et les sollicitations non-désirées", et "en renforçant les efforts en matière de propreté".Les conclusions de la consultation seront remises à l'ensemble des candidats à l'élection municipale.Cette consultation citoyenne accompagnait l'exposition "Champs-Élysées histoire & perspectives", présentant un projet de réaménagement urbain de l'avenue par l'architecte Philippe Chiambaretta, prolongée exceptionnellement jusqu'au 6 septembre à cause de l'épidémie de coronavirus.
Il y a 4 ans et 358 jours

Julien Denormandie annonce de nouveaux testings pour déceler les discriminations à l'emploi

"Il faut lutter contre les discriminations au quotidien", dit le ministre, en citant notamment de premiers testings organisés par le gouvernement qui avaient permis "d'épingler 7 entreprises sur les 40 testées".Le testing consiste à envoyer pour la même offre d'emploi deux CV identiques avec comme uniques différences l'origine du candidat et/ou une adresse dans un quartier populaire.M. Denormandie annonce également l'arrivée prochaine d'un décret obligeant "toutes les agences immobilières et les associations professionnelles à suivre une formation de lutte contre les discriminations" tous les trois ans.Enfin, Julien Denormandie prône la suppression du mot "race" du préambule de la Constitution, qui stipule que "tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés".Dimanche matin, dans les colonnes du JDD, un autre ministre, Gabriel Attal, s'inquiète de "forces funestes" qui chercheraient à prospérer sur le ressentiment de la jeunesse pour "imposer une lutte des races". Le ministre appelle par ailleurs à "un effort collectif pour sauver les plus jeunes" face à la crise économique, et indique que la pérennisation de la réserve civique mise en place pendant la crise du Covid pourrait être une piste.L'association La maison des potes, qui lutte contre les discriminations, a salué dans un communiqué les annonces de Julien Denormandie, mais regretté qu'elles ne soient pas "plus offensives"."L'intérêt des testings, contrairement aux statistiques ethniques (qui n'ont d'intérêt que pour ceux qui veulent des places en fonction de quotas), c'est de pouvoir épingler des actes de discrimination pour pouvoir les sanctionner mais il faut maintenant que les testings (...) soient suivis d'enquêtes de l'inspection du travail et du procureur de la République au sein des entreprises épinglées", affirme l'association."Faire des testings pour seulement faire du "Name and Shame", ce n'est pas suffisant. C'est comme si on se contentait de publier le nom de ceux qui font du 160 km/h sur nos routes au lieu de leur retirer le permis et de leur faire payer des amendes", poursuit-elle.Elle appelle à combiner les testings "aux sanctions des discriminations épinglées" et demande à être reçue par le ministre.
Il y a 4 ans et 364 jours

L’œuvre frugale, une explication de texte par Philippe Madec

Selon l’architecte Philippe Madec, la Frugalité Heureuse est « créative » car elle requiert de l’inventivité pour « sortir de la prison de l’actuel » et de l’intoxication technologique. Il poursuit le débat lancé dans nos colonnes par Alice Delaleu. Tribune. « Si l&#8217;architecte doit jouer un rôle au XXIe siècle, dans un monde complexe [&#8230;] L’article L’œuvre frugale, une explication de texte par Philippe Madec est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 17 jours

Isola 3 de KE créé un nouvel espace outdoor pour le restaurant italien “Il Casale da Renatone”

Le revendeur KE STORE Arredamenti Crispino a été contacté par le propriétaire du restaurant pour concevoir un nouvel espace extérieur, à la fois fonctionnel et en parfaite adéquation avec le contexte esthétique d'une ferme typique. Une nouvelle zone protégée, qui peut être utilisé et exploité à tout moment de l'année et où vous pouvez placer librement et espacer vos tables en préservant l'intimité et en assurant la sécurité nécessaires aux clients.Les concepteurs du KE STORE d'Isernia se sont concentrés sur la pergola ISOLA 3 de KE: des lignes pures, un toit légèrement arqué équipé avec une toile d'une élégante nuance de blanc mat de chez Ferrari Blockout et créé par Giovanardi ainsi que des fenêtres coulissantes pour pouvoir profiter pleinement de la nature environnante.Une fois de plus, KE se confirme comme le partenaire par excellence pour tous les restaurateurs qui ont envie ou besoin de moderniser l'espace outdoor de leurs locaux. Les structures ont non seulement un design sophistiqué, mais sont parfaitement adaptées à la création de véritables îlots extérieurs, dans le but de pouvoir accroitre sa capacité d'accueil. Hermétiquement refermables sur les côtés, en effet, ils s'adaptent parfaitement à toutes les conditions climatiques. De cette façon, les restaurateurs sont assurés de travailler avec plus de continuité et profite d'un double avantage: pouvoir offrir aux clients un lieu de prestige avec plus de place disponible, sans les inconvénients liés à la saisonnalité et aux intempéries.Dans ce cas précis, une nouvelle zone de 100 mètres carrés a été construite, elle vient compléter le bâtiment principal et répond parfaitement au besoin éventuel de créer des espaces bien séparés et délimités, sans compromettre le style de la pièce. Le kit de lumières LED RGB sur tout le périmètre externe d'ISOLA 3 crée un effet scénographique au coucher du soleil, tandis que les rideaux drapés installés juste devant les fenêtres coulissantes à l'intérieur ajoutent une touche d'élégance classique faisant rappel à la décoration du restaurant.Caractéristiques techniques :GENNIUS ISOLA 3 – Pergola en structure aluminium, disponible en version autoportante ou adosséeDimensions maximales: 550 cm de largeur x 700 cm d'avancéeHauteur du périmètre: 23 cmSystème autoportant dans les dimensions 550 cm x 700 cm avec 4 colonnesSystème adossé dans les dimensions 550 cm x 700 cm avec 2 colonnesSystème entièrement modulaire en largeur et en avancée avec différentes possibilités de construction.En option: kit d'éclairage LED blanc dimmable sur le périmètre interneEn option: kit d'éclairage LED RGB dimmable sur périmètre externeEn option: store vertical latéral Vertika intégré jusqu'à 6 mètres et entièrement dissimulé dans le périmètreEn option: rideau drapé sur le périmètre interneEn option: fenêtres panoramiques coulissantesVis en acier inoxydable non visiblesFiche d'identité du chantier :Nom du projet: Restaurant “Il Casale da Renatone”- “La Ferme de Renatone”Localisation: S.S., Strada Statale 85 var Variante di Venafro, 86077 Pozzilli (IS) Revendeur: KE Store Arredamenti Crispino - Viale S. Nicandro, 116, 86079 Venafro IS Projet: KE Store Arredamenti Crispino - Viale S. Nicandro, 116, 86079 Venafro IS Client: privéSurface couverte: 100 m² Produit installé: Pergola Gennius ISOLA 3, dans les dimensions 10 x 10 mètres, couleur RAL 9010 blanc avec kit d'éclairage LED et fenêtres panoramiques coulissantes.Toile utilisée pour la couverture: Serge Ferrari 602-50537 BLOCKOUT par Giovanardi.
Il y a 5 ans et 33 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 46 jours

Covid-19 : continuité des processus de qualification et aménagements exceptionnel

L'occasion de rappeler pourquoi la qualification est un atout pour les entreprises, et le restera lors de la reprise de l'activité, et comment Qualifelec accompagne et continuera d'accompagner le développement de l'ensemble de la filière, notamment sur de nouveaux marchés. Continuité et fiabilité du processus de qualificationDurant le confinement, les équipes de Qualifelec se sont organisées pour être opérationnelles, en télétravail, et restent joignables au 01 53 06 65 20, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h, et par mail (contact@qualifelec.fr). Tous les dossiers de qualification (initiaux, renouvellements, modifications et annuels) reçus par Qualifelec avant le 17 mars sont en cours de traitement. Les comités de qualification poursuivent également leur travail à distance, et cela, toujours dans un strict respect de la collégialité. Qualifelec peut, ainsi, continuer à étudier l'intégralité des dossiers reçus, en garantissant l'objectivité et l'équité des décisions prises par ses comités.Pour rappel, les comités de qualification sont constitués de qualificateurs issus des trois collèges composant les instances de Qualifelec. Le vote des représentants des organisations professionnelles de la filière (collège A) a le même poids que celui des représentants des clients et prescripteurs d'entreprises qualifiées (collège B) et celui des Institutionnels (collège C). Ce sont donc l'ensemble des acteurs du marché qui décident de l'attribution des qualifications aux entreprises. Cette organisation collégiale garantit la force et la fiabilité de la qualification Qualifelec.Aménagements exceptionnelsToutes les entreprises qui le peuvent sont donc invitées à compléter et renvoyer leur dossier ou les pièces manquantes de leur dossier, soit par mail, soit, pour les dossiers "annuels", en passant par leur espace client, en respectant l'échéance de leur cycle de qualification. Pour les entreprises qui n'auraient pas cette possibilité ou qui rencontrent des difficultés dans leurs démarches, Qualifelec adapte ses règles : un nouveau certificat de qualification sera automatiquement transmis (peu avant la date d'échéance). Sa date de validité pourra être prolongée jusqu'au 30 juin, voire jusqu'au 30 septembre 2020 en fonction des cas. La prolongation des dates de validité des certificats est un aménagement exceptionnel qui permettra à toutes les entreprises de rester qualifiées lors de la reprise de l'activité.Les audits programmés, ou à réaliser, sont logiquement reportés. Les entreprises concernées seront tenues informées des nouvelles dates d'audit, lorsqu'il sera possible de les reprogrammer. Leurs qualifications ne seront pas suspendues.Enfin, si cela s'avère nécessaire, les équipes de Qualifelec feront tout leur possible pour porter une attention particulière aux spécificités des "cas particuliers". Une garantie de qualité pour accompagner "la relance"Depuis sa naissance en 1955, Qualifelec est déterminé à agir pour l'amélioration continue de la filière électrique et énergétique. Nous apportons aux clients la meilleure garantie de satisfaction, de sécurité et de performance des installations. Dans la période qui s'annonce, cette mission s'avère d'autant plus nécessaire.En 2019, le gouvernement a témoigné de sa volonté d'accélérer les travaux de rénovation énergétique via des dispositifs financiers fortement incitatifs. Les pompes à chaleur ont ainsi fait l'objet d'une aide renforcée. Dans ce contexte, Qualifelec a un rôle à jouer pour lutter contre les travaux de mauvaise qualité et la fraude. L'année dernière, notre organisme de qualification a mené différentes actions dans ce sens : signature de la charte de qualité de l'AFPAC (Association française pour la pompe à chaleur), lutte contre le démarchage abusif de certaines plateformes téléphoniques, partenariat avec EDF pour favoriser des travaux de rénovation énergétique de qualité, etc.).Par ailleurs, Qualifelec s'engage à ce que ses entreprises qualifiées proposent systématiquement des contrats de maintenance des installations de Pompe à Chaleur à leurs clients. C'est le seul organisme de qualification à avoir créé un indice Maintenance dans sa qualification relative aux pompes à chaleur.A la reprise de l'activité, Qualifelec poursuivra sa mission pour protéger le consommateur en lui garantissant des travaux de rénovation énergétique de qualité, et ce, avec le souci de la performance dans la durée.En 2019, un travail de concertation avec les acteurs du marché nous a conduit à créer la mention Colonnes Montantes, désormais prescrite par Enedis (suite à une disposition de la loi Elan qui prévoit le transfert au réseau public de distribution d'électricité de l'ensemble des colonnes montantes, au plus tard le 23 novembre 2020). Au-delà de l'adaptation aux évolutions réglementaires, Qualifelec sait aussi accompagner les entreprises vers de nouveaux marchés, comme celui de la mobilité électrique (avec la mention Infrastructures de Recharge de Véhicules Electriques).A la reprise de l'activité, Qualifelec continuera de répondre aux enjeux liés aux nouveaux modèles de production et de consommation de l'électricité, à la transition énergétique, à l'intégration des technologies du numérique (pilotage des énergies, smart city, smart building...), en accompagnant la montée en compétence des professionnels sur des marchés à fort potentiel de développement, tout en maintenant l'exigence de qualité.« D'une ampleur inédite, la crise que nous traversons sera suivie d'une reprise de l'activité que nous espérons la plus dynamique possible, et ce, le plus rapidement possible. Qualifelec a été créé après-guerre, en pleine période de reconstruction du pays. Pour cette nouvelle période de relance, les professionnels du génie électrique et énergétique et leurs partie-prenantes doivent pouvoir s'appuyer sur une garantie fiable de qualité, de performance et de sécurité. Qualifelec accompagnera l'évolution de l'ensemble de la filière, notamment sur de nouveaux marchés. » - Yves Jalageas, Président de Qualifelec
Il y a 5 ans et 62 jours

Réparation structurale des bétons : Quelles solutions ?

Les mortiers de réparation redonnent aux ouvrages leurs fonctions d&rsquo;origine. [©ACPresse] Par le malencontreux mouvement d’une main invisible ou d’un lutin maléfique, selon les dires, nos téléphones portables peuvent finir par terre. C’est souvent avec effroi que leur propriétaire retrouve leur écran fissuré, brisant leur cœur à tout jamais… Ils n’ont d’autres choix que de remplacer le résultat de cette scène de crime par un nouvel élément. Et c’est là que les choses se compliquent. Quel écran, quelle qualité, quels outils, quel réparateur ? Tant d’interrogations en suspens… Et si le téléphone, tant aimé, se retrouve en contact avec l’eau, les répercussions peuvent être pires. Le monde du béton fonctionne un peu sur le même schéma. Lorsque le matériau a subi des dégâts, causés par une main coupable ou toujours ce farfadet maléfique, et plus sérieusement à cause de son environnement, de sa qualité ou des effets du temps, plusieurs solutions s’offrent aux maîtres d’ouvrage qui veulent engager des travaux de restauration. Les industriels proposent tous des gammes de produits pour répondre aux différentes problématiques, qui touchent la réparation des bétons. Ces mortiers se plient à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2).  Dossier préparé par Sivagami Casimir Cantillana : Livraison sur chantier Le Betoreno FI402 s’applique manuellement ou par projection.[©Cantillana] Touche à tout dans l’univers du béton, Cantillana dispose d’une large gamme de produits dédiés à sa réparation. Ainsi, l’industriel propose un mortier structural renforcé de fibres et de polymères. Le Betoreno FI402 est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Ce mortier est bien adapté à des applications en milieux agressifs, tels que ceux exposés à l’eau de mer ou aux sulfates. La densité élevée du produit permet une mise en œuvre sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité et/ou d’huile. Enfin, Betoreno FI402 est résistant à la corrosion et à la saponification. La gamme Betoreno se compose aussi des solutions HB001, un primaire d’adhérence pour les systèmes de réparation de béton et protection anti-corrosion d'armatures en métal, conformément à la NF EN 1504-7. Ou encore, du Betoreno FS301, un mortier de surfaçage renforcé de polymères de classe R3. En termes de services, Cantillana propose des livraisons sur chantier, via des silos et citernes pour la recharge. Cette activité est présente depuis le début des années 1990 en Belgique et dans le Nord de la France. En région parisienne, l’industriel a renforcé sa logistique avec l’usine de Cormeilles-en-Parisis (95), suite au rachat des activités mortier/béton projeté de Socli, en juillet 2017. Cermix : Prêt à un emploi rapide Cermix a fourni ses solutions pour la réparation des bétons armés du pont de Saint-Pierre-du-Vauvray (27). [©Cermix] Avec son Cermirep Rapid R3, Cermix propose le mortier de réparation le plus polyvalent de sa gamme. Applicable à la truelle, sans ajout d’eau, la solution se présente sous la forme d’un mono-composant contenant des ciments spéciaux adjuvantés par des résines. A prise rapide, le mortier s’adapte aux réparations de tuyaux en béton, d’angles et de piliers, de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradés par la corrosion des armatures. Sans chlorure, non corrosif, le Cermirep Rapid R3 n’affecte pas les armatures. Le mortier dispose d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa après 28 j. Conforme à la NF EN 1504-3, le produit de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1) : X0, XCI, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Le Cermirep Rapid R3 est conditionné dans des sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Renforcé de fibres Dans sa gamme de produits, GCP Applied Technologies dispose de l’Omnitek RM Fiber. [©GCP Applied Technologies] De classe R4, selon la NF EN 1504-3, l’Omnitek RM Fiber de GCP Applied Technologies s’utilise pour la réparation des bétons aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale. Ce mortier dédié au reprofilage de joints, d’angles, d’éléments pré-moulés endommagés et de structure s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. Du côté de sa formulation, la solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés. Assurant ainsi une meilleure adhérence. Elle est renforcée de fibres pour garantir une réparation durable sans fissures en surface. La consistance dure et malléable de l’Omnitek RM Fiber s’applique manuellement de manière rapide et facile. En termes de résistance à la compression, le mortier affiche 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j Groupe RGD : Haute conductivité Parmi ses derniers grands chantiers, le Groupe RGD a fourni plusieurs solutions pour la réparation de la base sous-marine de Lorient (56). [©Groupe RGD] Dans la catégorie des mortiers de réparation structurels, le Groupe RGD dispose d’une large offre. A l’image du mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA. Ou encore, du Maxrite 500, une solution renforcée par des fibres synthétiques pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Pour le béton armé ou précontraint, le Groupe RGD propose aussi le Ruredil X Mesh Gold. Ce mortier est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée, conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Distributeur exclusif des produits de l’Italien Drizoro, le groupe a rajouté à sa gamme le Maxrite Cathodic. « Ce mortier se compose de fibres de carbone et de particules de graphite, explique Richard Guérin, gérant du Groupe RGD. Il se caractérise par une conductivité très élevée propice à la protection cathodique. » Le Maxrite Cathodic est classé R4, selon la NF EN 1504-3. Imerys : De bonnes résistances Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales de réparation. [©Imerys] Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales pour la construction. Le mortier de réparation SewperCoat a plus de 27 ans de métier ! Composé à 100 % d’aluminate de calcium, le produit est un habitué des infrastructures d’assainissement sanitaires : regards, chambres de pompage, collecteurs principaux ou encore stations d’épuration… Appliqué en plusieurs passes, par voie humide, sèche ou sablon, le SewperCoat permet de réaliser une couche de protection dense et durable. Capable de résister à la corrosion, il développe de bonnes résistances mécaniques, tout en minimisant et éliminant les sources d’infiltrations et d’exfiltrations. Sa prise rapide autorise une prompte remise en service. Imerys met aussi à disposition le Fondag DG. Ce mortier combine des granulats synthétiques d’aluminate de calcium très durs et denses, avec un liant d’aluminate de calcium. Il s’adapte aux cycles de températures élevées, jusqu’à 1 100 °C et basses, jusqu’à – 180 °C, ainsi qu’aux chocs thermiques répétés. Le Fondag DG offre une bonne résistance à l’abrasion, à l’érosion et à l’usure. Il se met en œuvre uniquement par projection en voie sèche, mais une variante, le Fondag E, peut être utilisé de façon traditionnelle dans les mêmes domaines. Mapei : Proche des applicateurs Le Planitop 400 F de Mapei est un mortier de réparation fin, qui peut être appliqué au sol, sur les murs et aux plafonds. [©Mapei] Mapei offre une gamme complète de mortiers de réparation des bétons, structurels et non structurels. Le Planitop 400 F est un mortier de réparation fin technique sans fibre, qui peut être appliqué au sol, sur les murs, en sous-faces et aux plafonds. Classé R3 selon la norme EN 1504-3, il peut être mis en œuvre en une passe de 3 à 40 mm et bénéficie d’une prise et d’un séchage rapides (fin de prise en 20 mn). « Très appréciée sur chantier, sa couleur grise était parfois jugée trop foncée par rapport au béton, explique Gaétan Dujardin, chef de produit. Notre laboratoire R&D de Saint-Alban a ainsi travaillé sur une formulation améliorée, permettant d’obtenir une couleur plus claire après séchage et pour mieux répondre aux attentes des utilisateurs. » La performance du mortier a été renforcée et son domaine d’utilisation élargi. Le Planitop 400 F peut être désormais utilisé sur une épaisseur allant jusqu’à 7 cm en sol et mur, tout en respectant les règles traditionnelles de mise en œuvre de ce type de produits. « Les entreprises applicatrices de Planitop 400 F ont aussi constaté un pouvoir adhérent plus important, rendant son application encore plus facile. » MC Chimie : Sécurité incendie Le Nafufill KM 250 de MC Chimie s’adapte aux exigences de sécurité incendie nécessaires dans la construction de tunnels. [©MC Chimie] MC Chimie dispose d’une large gamme de produits pour la formulation du béton et son traitement. Dans la famille des mortiers de réparation, l’industriel présente le Nafufill KM 250. Cette solution fibrée permet le reprofilage pour la remise en état de béton structurel ou non structurel, selon les termes de la EN 1504-3. Son atout majeur réside dans sa capacité à répondre aux exigences de sécurité incendie nécessaires pour la construction civile et résidentielle, tout comme dans la construction de tunnel. Le Nafufill KM 250 répond à la norme ISO 834 et jouit d’une classification au feu F90/F120. De plus, ce mortier peut s’adapter à l’enrobage d’anodes, selon la EN 12696, pour le principe de réparation “Protection cathodique contre la corrosion des armatures dans le béton”. Dans sa gamme, MC Chimie propose aussi les mortiers Nafufill KM 230, classé R3, et Nafufill LM et Nafufill KM 220 qui, eux, répondent respectivement aux classes R1 et R2. Pagel : Un accompagnement technique Pagel propose des différents mortiers selon la destination. [©Pagel] Pagel est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers techniques. Dans le domaine de la réparation, il s’est concentré sur les solutions structurelles répondant aux catégories R3 et R4 de la NF EN 1504. « Nous disposons de plusieurs gammes selon les cas de figure, détaille Raoul Six, Pdg de Pagel. Mais, il est essentiel pour nous de différencier nos mortiers PCC1et CC2. C’est notre approche technique et nous considérons que c’est important de faire cette démarche auprès de nos clients. »En effet, ces deux types de mortiers sont soumis à des tests différents. Ils n’auront alors pas la même destination. Les mortiers R4 PCC seront dédiés aux ouvrages d’art, tandis que les CC seront à privilégier dans le cadre de travaux d’ouvrages fermés, de type parkings, moins exposés au soleil ou au vent. Pour les bâtiments plus classiques, l’industriel propose des solutions R20 à prise rapide ou encore sa gamme U, un micro-béton universel. Pagel dispose aussi des mortiers de réparation à haute résistance chimique, à l’image du KA-PH1 ou du KA20. « Nous travaillons en direct avec nos clients et nous proposons à la location, de matériels de mise en œuvre. C’est fondamental d’accompagner jusqu’au bout, car nous abordons des sujets très techniques. » 1Polymere Concrete Cement (ciment hydraulique polymère) avec une adjuvantation < 1 %. 2Concrete Cement (hydraulique) avec une adjuvantation > 1 %.   Parexlanko : Une solution pour chaque situation Le 735 Lankorep Rapide est recouvrable par peinture dans les 24 h qui suivent la mise en œuvre. [©Parexlanko] Racheté par Sika en 2019, Parexlanko a conservé l’étendue de sa gamme. Pour la réparation des bétons, l’industriel ne manque par de solutions. Le 731 Lankorep Structure dispose d’une bonne tenue à l’eau de mer et sulfatée, ainsi qu’aux sels de déverglaçage. Ce mortier fibré à retrait compensé est composé de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Il peut s’appliquer par passe de 5 à 70 mm. De son côté, le 733 Lankorep Blanc se distingue par sa couleur, qui met en valeur les bétons. Parexlanko indique aussi que ce mortier peut être coloré. Sa faible porosité retarde la progression de la carbonatation. Il est conditionné en sac de 25 kg longue conservation. Le 735 Lankorep Rapide est, comme son nom l’indique, rapide… En effet, il est recouvrable, par peinture, dans les 24 h qui suivent sa mise en œuvre. Classé R4, selon la NF EN 1504-3, il s’applique pour la réparation des surfaces de béton, des épaufrures, des nids d’abeilles ou encore des nez de marches et des pièces préfabriquées. Il peut s’utiliser aussi pour la restructuration d’ouvrages dégradés, le renforcement de structures affaiblies, à l’image des balcons. Et peut se mettre en œuvre dans le cadre de traitement des gorges et des cueillies en travaux de cuvelage, et des fissures passives. PCI : Tous les besoins Le PCI Nanocret R4 Fluid se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. [©PCI] Façades, colonnes, piliers de ponts, sols… Dans le domaine de la réparation des bétons, l’industriel PCI (BASF France – Division Construction Chemicals) s’attaque à tous types de surfaces. A travers ses gammes PCI Polycret et PCI Nanocret, il balaie de nombreux besoins, en termes de thixotropie, de rapidité ou encore de résistance… Par exemple, le mortier fibré PCI Polycret 317 dispose de hautes performances mécaniques et d’une bonne adhérence sur support. Son pH élevé permet une passivation des aciers. Le PCI Nanocret R4 Fluid est, comme son nom l’indique, une solution coulable. Ce mortier fluide se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. En effet, il est auto-plaçant et ne requiert pas de vibration, même dans des structures renforcées. Enfin, le PCI Polycret 423 Rapid s’adapte bien aux situations de remise en service rapide. Même en conditions extrêmes. Ses fibres permettent de compenser le retrait et de minimiser le risque de fissuration. PRB : De bonnes résistances mécaniques Le PRB Répar R3 PR s’applique de manière verticale, horizontale et/ou en sous-face. [©PRB] Le PRB Répar R3 PR s’adapte bien à la réparation structurelle des bétons. Ce mortier fin, rapide et fibré dispose d’une bonne résistance mécanique en compression et en flexion. Il affiche ainsi 15 MPa en compression à 24 h et 35 MPa à 28 j. Parmi ses domaines d’usage, la solution de PRB s’applique de manière verticale, horizontale, en sous-face et que ce soit en extérieur ou en intérieur. Il permet la restructuration d’ouvrages dégradés, la réparation et le rebouchage d’épaufrures. Le PRB Répar R3 PR peut aussi s’utiliser pour le traitement des fissures passives. En termes de préparation, il nécessite environ 4 l d’eau potable par sac de 25 kg. Ce mortier fibré se met en œuvre manuellement en passes successives de 5 à 100 mm. Le produit de PRB se lisse avec une lisseuse ou par talochage avec une taloche en polystyrène ou en plastique. Saint-Gobain Weber : Anti-corrosion intégré Le weber.rep surface est un mortier fibré, bénéficiant d’une fonction anti-corrosion. [©Saint-Gobain Weber] Saint-Gobain Weber propose le weber.rep surface. Ce mortier fibré bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion, réparation et surfaçage. La caractéristique anti-corrosion est importante pour l’industriel. En effet, Saint-Gobain Weber estime qu’en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures : une opération coûteuse, technique et chronophage. Avec cette solution, il compte bien libérer les professionnels de cette contrainte. De classe R3, selon la NF EN 1504-3, cette solution s’applique par passes de 5 à 50 mm, avec un temps de prise de 90 mn. Il peut se mettre en œuvre dans des immeubles collectifs ou encore des bâtiments commerciaux et industriels, en neuf ou en rénovation. Saint-Gobain Weber dispose aussi du mortier de réparation de classe R4 weber.rep rapid. Ce produit peut s’utiliser pour toutes les réparations ponctuelles. Sika : Au top ! Le Sika Monotop 311 FR est aussi disponible en version claire. [©Sika] Avec une vaste gamme de mortiers, l’industriel suisse Sika propose plusieurs solutions de classe R3 et R4 selon la NF 1504-3. Le Sika Monotop 311 FR est prêt à gâcher. Rapide, le mortier est formulé sur la base d’un liant hydraulique modifié et de fibres. Il se met en œuvre dans le bâtiment, les ouvrages d’art et le génie civil. De consistance pâteuse, il existe en gris et gris clair. Le Sika Monotop 410 R est résistant à l’eau de mer et sulfatée, selon la NF EN 18837. Et dispose d’une bonne tenue aux sels de déverglaçage avec un pH élevé passivant l’acier. De son côté, le Sikatop 122 FR est un mortier prédosé, comprenant un composant A (résine en émulsion) et un composant B (ciment PMES et charges spéciales). Il se met en œuvre dans le cadre de la réparation des bétons des ouvrages exposés à l’ambiance marine ou aux sels de déverglaçage. Sa formulation lui confère une montée en résistance rapide et de fortes résistances mécaniques finales. t-mix : Pompable sur de grandes longueurs Le MP2R de t-mix est enrichi en résine et en fibres synthétiques. [©t-mix] Spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers prêts à l’emploi, t-mix dispose de manière naturelle de solutions pour la réparation des bétons. Classé R4, le MP2R répond aux exigences de la NF EN 1504-3. Ce mortier fibré industriel à projeter par voie mouillée s’adapte à plusieurs cas d’utilisation. Il peut aussi bien servir au renforcement et à la réparation d’ouvrages souterrains, qu’au rejointoiement et remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Le MP2R est efficace pour le confortement de voûtes et pieds droits de réseaux d’assainissement ou pour le re-chemisage de galeries. Ici, t-mix assure une consistance plastique et une bonne adhérence du produit même en sous-face. Le mortier a l’avantage de pouvoir être pompable sur de grandes longueurs. Enrichi en résine et en fibres synthétiques, il affiche une bonne résistance aux milieux agressifs, aux eaux sulfatées et à l’abrasion. Vicat VPI : Pour toutes les contraintes spécifiques Le Répachrono de Vicat VPI propose une prise plus rapide. [©VPI] Vicat Produits Industriels (VPI) est un acteur majeur sur les marchés du second œuvre du bâtiment, dans le domaine des bétons projetés et de l’étanchéité des ouvrages de génie civil dédiés au traitement des eaux. L’industriel propose une vaste gamme de produits consacrée à la réparation des bétons. Ces solutions s’adaptent aux différentes problématiques relatives aux contraintes spécifiques de mise en œuvre et aux types d’ouvrages. Elles intègrent des mortiers structurels de réparation, tels que le Répastructure R3, le Répatech R4 et le Répachrono R4. Toutes ces offres répondent aux exigences des normes et de la réglementation en vigueur. Le Répatech R4 dispose d’une résistance élevée aux eaux agressives. Il est applicable de manière mécanique et est certifié “Contact eau potable”. Le Répachrono propose, quant à lui, une prise plus rapide. Se prête bien à une utilisation en basse température ou pour une remise en service urgente. Il permet un reprofilage des points singuliers, tels que les nez de balcons. Sa très fine granulométrie garantit une finition impeccable. En 2020, VPI poursuivra de façon active son développement dans le domaine de la réparation et du renforcement des ouvrages.
Il y a 5 ans et 117 jours

Entre 5.000 et 50.000 logements sont menacés par l'érosion côtière

CLIMAT. Ce mercredi 12 février 2020, Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, a annoncé, dans les colonnes du Parisien, qu'entre 5.000 et 50.000 habitations devront être relocalisées d'ici la fin de siècle.
Il y a 5 ans et 131 jours

Nouveautés ACO 2020 pour le drainage en milieu urbain

Pour cette nouvelle édition du Carrefour de l&rsquo;Eau à Rennes, ACO présentera en avant-première ses dernières solutions et évolutions techniques pour une gestion des eaux de surface rationnalisée depuis la collecte jusqu’à la restitution. Nouveautés 2020 La grille DUNE en fonte pour caniveaux extérieurs ACO Multidrain et ACO Xtradrain satisfait à toutes les exigences en matière d’esthétisme, de fonctionnalité et de charge. Rappelant par son design les dunes désertiques, cette nouvelle couverture garantit un drainage irréprochable des eaux. Avec une classe de résistance allant de A15 à D400, cette grille assure une sécurité maximale des piétons et permet le passage des véhicules lourds même en traversée de chaussée. De largeur 100, pour les petits espaces à drainer, à la largeur 300 pour les grandes superficies essuyant de fortes pluies d’orage, cette couverture répond aux nombreuses problématiques rencontrées dans et autour des villes. &nbsp; Les séparateurs d’hydrocarbure enterrés se déclinent désormais en Polyéthylène recyclable, en Polyester Renforcé de fibre de Verre et en Béton. Un large choix de matériaux faisant de la gamme ACO la plus complète du marché. Destinés à séparer, par gravité, les liquides légers des eaux de ruissellement, les nouveaux séparateurs d’hydrocarbure se caractérisent, entre autres, par une offre évolutive en tailles nominales afin de s’adapter à tous les types de projets : &#8211; Polyéthylène jusqu’à TN 80. &#8211; PRV jusqu’à TN 300. &#8211; Béton jusqu’à TN 50. La gamme de tampons de couverture est disponible avec ou sans couronne de répartitionjusqu’à la classe de résistance D400. L’ensemble de la gamme de séparateurs d’hydrocarbure est disponible avec ou sans bypass. Les séparateurs avec by-pass permettent de traiter des débits exceptionnels d’eaux pluviales (20% du volume entrant) tout en filtrant les premières eaux chargées d’hydrocarbures. Parmi ses autres solutions phares, ACO présentera également sur son stand : • ACO Qmax est un caniveau de forte capacité hydraulique qui régule le débit en stockant un volume d’eau important et en le restituant dans les réseaux, en aval, à un débit maximum constant. Il évite ainsi de surcharger les collecteurs en écrêtant les fortes pluies d’orage. ACO Qmax existe en plusieurs tailles (150 mm, 225 mm, 350 mm, 550 mm, 700 mm et 900 mm), de forme ronde ou ovoïde. Il est particulièrement adapté pour le drainage des grandes superficies. En Polyéthylène Haute Densité, il résiste jusqu’à la classe F900. Son large choix de couvertures lui permet de se fondre dans toutes les finitions. • ACO Stormbrixx est une Structure Alvéolaire Ultra Légère (S.A.U.L), composée de demimodules empilables, en Polypropylène, pour le stockage enterré et temporaire des eaux pluviales (rétention ou, infiltration) sous espaces verts, sous voiries légères ou sous voiries lourdes. Composés de deux demi-modules manuportables, juxtaposables et empilables, les éléments s’emboîtent facilement les uns dans les autres. Résistant à la charge et au fléchissement, sa structure cellulaire ouverte facilite l’inspection à l’aide d’une buse ou d’une caméra grâce à un chemin longitudinal et 2 transversaux et une allée concave entre les colonnes. Capacité : 97% de vide. • ACO Q-Brake est un limiteur de débit en acier inoxydable conçu pour la régulation des eaux pluviales. Il permet d’obtenir un écoulement jusqu’à 4 fois plus important qu’avec les systèmes traditionnels de type ajutage. Le limiteur de débit ACO Q-Brake est disponible pour des débits jusqu’à 50 l/s et est équipé d’un canal de dérivation pour tout besoin de vidange d’urgence. Il peut être monté dans un regard de type béton de forme rectangulaire ou bien cylindrique.
Il y a 5 ans et 152 jours

La gestion intégrée des eaux pluviales pour le quartier Natura Verde.

Situé sur la commune d’Halluin, à proximité de Lille et de la frontière belge, Natura Verde est un quartier résidentiel où il fait bon vivre. Lors de l’élaboration du programme immobilier, la question de la gestion des eaux pluviales a constitué un enjeu majeur. Pour satisfaire aux exigences réglementaires en vigueur, la commune d’Halluin a choisi de mettre en place une gestion intégrée à la parcelle basée sur la collecte et l’infiltration naturelle des eaux pluviales. Résultat, le réseau d’assainissement est moins sollicité et le risque d’inondations et de rejets de polluants en milieu naturel est considérablement réduit. Trois bassins invisibles mais essentiels L’ensemble immobilier étant de grande ampleur en termes de surfaces collectées (plus de 3 hectares) et les espaces entre les lots n’étant pas assez conséquents, il a donc fallu opter pour la pose de 3 bassins de rétention et d’infiltration, constitués d’immenses structures réservoirs enterrées. Une alternative ingénieuse qui permit de s’adapter à la configuration du site et de conserver une exploitation totale du foncier en vue de réaménager la parcelle en espaces verts. Chaque bassin a été calibré en fonction des calculs de coefficients de perméabilité des sols et des volumes d’eau à collecter : &#8211; le premier de 19,2 m de longueur, 6,6 m de largeur, 0,91 m de hauteur et d’une capacité de stockage de 113 m3, &#8211; le deuxième de 60,6 m de longueur, 8,4 m de largeur, 0,91 m de hauteur et d’une capacité de stockage de 450 m3, &#8211; le troisième de 57 m de longueur, 7,8 m de largeur, 0,91 m de hauteur et d’une capacité de stockage de 394 m3. Afin de compléter ce dispositif, le projet prévoyait également la construction de bassins de stockage à ciel ouvert en périphérie du quartier. Pour parvenir à l’objectif de la commune de « Zéro rejet » dans le réseau, c’est la Structure Alvéolaire Ultra Légère en Polypropylène recyclable, ACO Stormbrixx SD qui a été choisie. En effet, cette conception modulaire composée de 97% de vide permet de stocker jusqu’à 970 litres pour 1 m3 de caissons. Les eaux de toitures de chaque résidence et les eaux de ruissellement y sont acheminées par des canalisations de 400 et 200 mm de diamètre et sont temporairement retenues avant d’être restituées en totalité, mais de manière maîtrisée dans les sols. Composé de demi-modules juxtaposables et empilables, le système ACO Stormbrixx SD offre une totale flexibilité de conception. Au total, 3 000 demi modules, de 91 cm de hauteur ont été installés à une profondeur comprise entre 1,7 et 2 mètres. Contrairement à d’autres systèmes d’infiltration, la pose des blocs (composés de 8 colonnes de demi modules) à joints croisés, sur une seule couche, n’a nécessité aucun connecteur. En effet, placer les éléments de base selon une configuration imbriquée renforce la stabilité de l’ensemble de l’ouvrage et lui confère une grande résistance à la charge et au fléchissement. Après terrassement des trois bassins, le fond de fouille a été recouvert d’un lit de pose de 10 cm (constitué de gravillons et de graviers concassés) puis un géotextile filtrant de 200 g/m2 est venu envelopper la structure modulaire afin d’éviter toute pénétration de terre. L’étanchéité de l’ouvrage est assurée par une membrane imperméable qui elle-même est protégée par un feutre. Un panneau latéral ferme le bassin sur sa périphérie et supporte aussi latéralement la pression du sol. La pose de regards de visite permet une inspection complète de l’ouvrage enterré et facilite son entretien. La grande légèreté du système ACO Stormbrixx SD (9.5 kg pour un demi module) et son assemblage facile ont contribué à une mise en oeuvre rapide autorisant des cadences soutenues et réduisant d’autant plus la gêne des usagers pendant les travaux. Ainsi, le bassin de 450 m3 a été aménagé en seulement 4 heures par une équipe composée de 6 personnes. Enfin, grâce à sa conception empilable, le transport (2 camions au lieu de 10) et l’encombrement sur le chantier ont été notablement réduits. Ce qui fait d’ACO Stormbrixx SD, une solution particulièrement adaptée aux chantiers urbains tels que celui de Natura Verde. &nbsp; &nbsp;
Il y a 5 ans et 187 jours

Rudy Ricciotti parle de “l’économie du béton” à Strasbourg

Portrait de Rudy Ricciotti. [©Agence Rudy Ricciotti] «&nbsp;Le béton est un matériau de redistribution de richesse, à l’instar de la farine avec le pain. C’est un matériau qui n’est pas rare, qu’on fabrique facilement sur toute la planète. »&nbsp;Voici les valeurs que prône Rudy Ricciotti, invité par le Cérib pour animer la conférence “L’économie du béton”. Organisé en partenariat&nbsp;avec l’Eurométropole de Strasbourg et la Fib, le rendez-vous s’est tenu mi-novembre dernier à la Cité de la musique et de la danse strasbourgeoise. Et a réuni quelque 300 participants. Mucem – Musée des civilisations de l&rsquo;Europe et de la Méditerranée.[©ACPresse] Le béton, un matériau que connaît et maîtrise très bien Rudy Ricciotti. L’architecte a d’ailleurs présenté plusieurs de ses réalisations. A l’image du Mucem de Marseille. Posé sur le port, ce musée prend la forme d’un vaste cube aplati de 72 m de côté, habillé d’une dentelle en béton. Une dentelle en Bfup (béton fibré ultra hautes performances) pour être précis, qui n’a aucune propriété structurelle. Ce rôle échoit aux 309 piliers arborescents porteurs composés du même matériau.  Représentation graphique du département des arts de l&rsquo;Islam du Louvre De la même manière, Rudy Ricciotti a parlé du Département des arts de l’Islam du Louvre, à Paris. Repensé en 2012 avec l’architecte Mario Bellini, le lieu s’inscrit dans un écrin remarquable fait de verre et de béton. Pièce maîtresse du projet, une couverture ondulée figurant une sorte d’immense tapis volant. Dessous, quelque 3&nbsp;000 œuvres, réparties dans deux espaces d’exposition reliés par un escalier monumental de 16 m de portée en Bfup. Le béton constitue aussi les parois et les 12 colonnes de soutien des planchers.&nbsp; L’Alsace à l’honneur Façade de la Bibliothèque humaniste de Séléstat [©Ville de Selestat] Clin d’œil à l’Alsace, où se déroulait la conférence, Rudy Ricciotti a mis en avant deux de ses réalisations locales. A commencer par la Bibliothèque humaniste de Sélestat.&nbsp;L’enjeu de ce projet de rénovation lancé en 2014 visait à conserver le style néo-roman de l’ancienne halle aux blés. Ses 25 colonnes intérieures en grès rose en marque le style, sublimé par l’intégration en extérieur d’un monolithe constitué de verre et de béton d’une teinte comparable.&nbsp;«&nbsp;Un projet architectural entre héritage et modernité&nbsp;»&nbsp;souligne Rudy Ricciotti&nbsp; Complexe culturel et festif Les Tanzmatten de Sélestat. [©Ville de Sélestat] Toujours à Sélestat, “Les Tanzmatten” constituent l’autre œuvre de l’architecte. Inauguré en janvier 2001, cet ensemble se décline en trois espaces distincts : une salle de spectacle, une galerie et une salle festive. En accord avec la nature, ce complexe de 2100 m2 est construit sur les berges de l’Ill. D’une grande transparence, il s’articule en grande partie autour du bois brut et du verre. Sa conception permet aux visiteurs d’admirer depuis l’intérieur les paysages, qui entourent l’édifice.&nbsp;
Il y a 5 ans et 201 jours

Permaculture et écoconstruction : similitudes ou pas ?

De plus en plus de personnes parlent de permaculture, rêvent permaculture, disent vivre permaculture. Il semble, au demeurant, qu’elles sont très bien intentionnées vis à vis de l’humain, de la nature et de l’environnement, ce qui, chez Build Green, forcément, nous plaît beaucoup ! Nous avons déjà plusieurs fois abordé dans nos colonnes (et le [&#8230;]
Il y a 5 ans et 206 jours

SORHEA dévoile SO-BEAM : la nouvelle colonne infrarouge autonome et facile à installer

10 ans après la création de SOLARIS, la première colonne infrarouge autonome du marché, SORHEA, le fabricant français de systèmes de détection d’intrusion périmétrique présente SO-BEAM®, la nouvelle génération de colonnes autonomes. Alimentée par un pack énergie sécurisé d’une durée de vie de 2 à 4 ans ou par panneau solaire, SO-BEAM® est simple à installer et à utiliser. Les colonnes SO-BEAM® s’installent sans aucune opération de génie civil et sans câblage, sont disponibles en 4 formats différents (40 cm/2 cellules ; 1 m/3 cellules ; 2 m/4 cellules ; 2,5 m/5 cellules) en simple ou en double direction, permettant ainsi une haute qualité de détection. De faible encombrement, elles permettent une installation murale et bavolet. La gamme SO-BEAM® offre par ailleurs des outils d’alignement des cellules ainsi que la visualisation des sorties d’alarmes via smartphone. Alimentée par pack énergie sécurisé ou par panneau solaire, SO-BEAM® offre une portée infrarouge de 80 m et une portée radio de 300 m à vue. Elle ne nécessite ni génie civil, ni câblage.
Il y a 5 ans et 206 jours

Dossier : 5 installations urbaines à découvrir à Paris

Controversées hier, appréciées aujourd’hui, les installations disposées par des artistes contemporains dans les rues de la capitale provoquent souvent des débats médiatiques avant de se fondre dans le paysage urbain. Après la récente polémique du Bouquet of Tulips de Jeff Koons, la rédaction de Muuuz vous propose une visite des installations urbaines les plus remarquées et remarquables de Paris ! Les Colonnes de Buren, 1986Baptisés « Colonnes de Buren », Les Deux Plateaux est une installation réalisée par l’artiste français Daniel Buren en 1986 dans la Cour d’Honneur du Palais Royal (1er arrondissement). Suite à une commande publique lancée par le ministre de la Culture Jack Lang en 1983, le plasticien conçoit une œuvre très urbaine : un ensemble de 260 cylindres en marbre habillés des célèbres rayures Buren et disposés selon deux plans. Aujourd’hui star des feed Instagram, Les Deux Plateaux ont pourtant fait couler beaucoup d’encre dans les années 1980. Le projet a longtemps suscité des controverses médiatiques et des recours juridiques menés par des détracteurs fermement opposés à l’implantation d’une œuvre contemporaine dans un site historique classé. En plus de trente ans, les colonnes ont fini par mettre tout le monde d’accord. . La Fontaine Stravinsky, 1983La Fontaine Stravinsky est le fruit de la collaboration entre Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, couple iconique de l’art contemporain. Construite en 1983 sur une place adjacente au Centre Pompidou (4ème arrondissement), l’installation rend hommage au musicien russe Igor Stravinsky. Elle comprend en effet seize sculptures monumentales mécanisées faisant chacune référence à une composition de l’artiste. A la fois animé, colorée et hybride, le chef-d’œuvre a pu voir le jour grâce au financement public et au soutien de Claude Pompidou. . Bouquet of Tulips, Jeff Koons, 2019 – Jardin des Champs Elysées Après trois ans de polémique, le Bouquet of Tulips de l’artiste américain Jeff Koons prend désormais place sur un carré de pelouse du Jardin des Champs Elysée. Le bouquet de fleur monumental avait été imaginé par l’artiste en 2016 comme un cadeau à un Paris récemment touché par les attentats. Une attention qui ne semble pas être au goût de tous et qui, une fois inaugurée, continue de faire parler d’elle. Si l’artiste y voit des références à la Statut de la liberté et au Bouquet de l’amitié de Picasso, grand nombre de français considère ce présent comme une preuve d’opportunisme et décrie le manque de raffinement de la sculpture. Elle a d’ailleurs été vandalisée la semaine dernière, et nettoyée depuis. Jamais un bouquet de fleurs n’aura autant fait débat ! . Le Bel costumé, Jean Dubuffet, 1998 – Jardin des Tuileries Le Jeu de Paume, le Louvre ou encore le Musée de l’Orangerie, nombreuses sont les institutions artistiques qui rythment la vie du Jardin des Tuileries. C’est dans ce contexte d’effervescence culturelle qu’en décembre 1998, l’Etat et le Fond National d’Art Contemporain Direction de l’Architecture et du Patrimoine demandent à une dizaine de sculpteurs de peupler le parc parisien d’œuvres contemporaines. Parmi elles, Le Bel Costumé de Dubuffet interloque les passants par sa forme biscornue et ses couleurs primaires. Cette sculpture de 4 mètres de haut issue du cycle de l’Hourloupe de l’artiste est un agrandissement en époxy d’une maquette imaginée en 1973. Roi de l’art brut, Dubuffet enchante les promenades dominicales du 1er arrondissement grâce à ce personnage naïf et attachant. . Cœur de Paris, Joana Vasconcelos, 2019 – Porte de Clignancourt Installée à l’occasion de la Saint-Valentin dans le cadre de l’accompagnement artistique du prolongement du Grand Paris, le Cœur de la plasticienne franco-portugaise Joana Vasconcelos célèbre son amour pour Paris ainsi que ses racines portugaises. Culminant à 9 mètres de haut, l’installation se compose d’un mat et d’un gros cœur rouge revêtu de 3 800 azulejos, carreaux de faïence typique de la péninsule ibérique. Egayant le quartier de la Porte de Clignancourt, l’œuvre a tout même fait grincer des dents les locaux qui condamne son prix de 650 000 euros financé avec l’agent des contribuables. Pas que de l’amour donc pour Joana Vasconcelos. &nbsp; La Rédaction
Il y a 5 ans et 231 jours

Événement : Giuseppe Penone au Palais d’Iéna

Dans le cadre de la Foire Internationale d'Art Contemporain, Giuseppe Penone magnifie le Palais d'Iéna (16ème arrondissement) avec des oeuvres d'Arte Povera aussi poétiques qu'énigmatiques. L'artiste italien emblématique y expose en effet une installation monumentale végétale, ainsi que deux sculptures inédites. Une ode à la nature qui rend hommage au chef-d'œuvre architectural d'Auguste Perret. L'installation Matrice di linfa [Matrice de sève] résulte d'un long processus de création. En effet, pour donner vie à son oeuvre, Giuseppe Penone creuse dans le bois d'un conifère centenaire des Alpes françaises jusqu'à extraire de son tronc la matière équivalente à quatre-vingt années de croissance. La faille centrale des deux entités de l'installation est remplie de résine végétale rouge agrémentée d'éléments en terre cuite. L'ensemble surélevé repose sur les branches de l'arbre et un immense tapis de cuir. L'installation, conçue à partir de matière organique et d'empreintes du corps de l'artiste, recrée alors des liens entre l'homme et la nature. Giuseppe Penone installe son œuvre au centre de l'immense salle hypostyle du Palais d'Iéna. De part et d'autre des colonnes élancées, la sculpture monumentale s'impose aux côtés de deux sculptures anthropomorphes de la série « Pensieri di foglie ». Inscrites dans ce cadre architectural classique, les créations de Penone renouent avec un certain héritage de l'histoire de l'art. Visible jusqu'au 24 octobre 2019, l'installation répond ainsi aux proportions et aux textures du bâtiment d'Auguste Perret. L'organicité des sculptures fait en effet écho à celle anthropomorphique de l'édifice. Les tonalités, ainsi que les matières utilisées, dialoguent subtilement avec les bétons de marbre rose et de porphyre vert, les moulures, les motifs végétaux, les colonnes et la logique d'une réalisation dans laquelle « le béton se suffit à lui-même » comme l'assurait Auguste Perret. Une installation in situ fascinante qui nous pousse à réfléchir sur notre rapport à l'environnement, architecturel et naturel. Pour en savoir plus, visitez le site du Palais d'Iéna, Conseil économique, social et environnemental Photographies : Rebecca Fanuele © Palais d'Iéna, architecte Auguste Perret, UFSE, SAIF /Courtesy Archivio Penone et Marian Goodman Gallery, New York, Paris, London
Il y a 5 ans et 236 jours

Réclamations financières : "Luttons contre les offres anormalement basses"

RÉACTION. Les réclamations financières des entreprises ont été récemment dénoncées par la Mutuelle des architectes français (Maf) dans les colonnes de Batiactu. Alain Piquet, président de la commission marchés de la Fédération française du bâtiment (FFB), a souhaité réagir.
Il y a 5 ans et 252 jours

Terra Nova ouvre le débat sur "le nouvel urbanisme parisien"

MUNICIPALES. Deux semaines après la publication du "Nouvel urbanisme parisien" par l'adjoint à la maire de Paris à l'urbanisme Jean-Louis Missika, le think tank Terra Nova ouvre ses colonnes aux réponses d'acteurs de l'architecture, de la ville, et de la transition écologique.
Il y a 5 ans et 258 jours

Le veto du ministre au projet de Ricciotti à Clichy : un refus informel ?

Puisque nous avons eu l’occasion dans ces colonnes de nous exprimer à propos du projet de l’architecte Rudy Ricciotti porté par le Groupe Duval au-dessus de la Maison du Peuple à Clichy* (Hauts-de-Seine), il nous faut évidemment nous intéresser à [&#8230;] L’article Le veto du ministre au projet de Ricciotti à Clichy : un refus informel ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 264 jours

Patrice Gardera : Marsan

Le tour des bonnes tables parisienne semble interminable ! Et pourtant, s'ajoutant à une liste déjà bien longue, le Marsan d'Hélène Darroze sort du lot. Un temple de la gastronomie qui prend place dans un écrin épuré signé Patrice Gardera. Bois chaleureux, palette sobre et mobilier contemporain invitent les gourmets de la capitale à vivre une expérience culinaire et architecturale aux accents de sud-ouest. Le célèbre 4 rue d'Assas (6ème arrondissement) d'Hélène Darroze se relooke aux couleurs de son sud-ouest natal. Rebaptisé Marsan, le nouveau fief de la cheffe étoilée est signé Patrice Gardera qui imagine ici un lieu à la sobriété élégante et au décor résolument contemporain. À la tête d'une agence située entre Paris et Biarritz (64), qui de mieux placé qu'un enfant du pays pour comprendre les attentes d'Hélène Darroze ? « C'est une femme simple, (...) très enracinée dans son pays, qui est aussi le mien. Pour autant, nous ne voulions pas tomber dans l'ambiance régionaliste ! Et encore moins dans la déco à la mode. » Patrice Gardera, architecte Ainsi, plutôt que de se lancer dans un décor de Férias, le maître d'ouvrage mise sur des matériaux naturels et un travail de la lumière marqué, déclinant les différents aspects des Landes. Au rez-de-chaussée, ce sont les grandes forêts de la région qui sont mises à l'honneur. Grands chênes lièges en guise de papiers peints, table familiale de six mètres de long et suspension lumineuse évoquant des branchages composent ce premier espace à l'atmosphère intime et tamisée.Au premier étage, la salle du restaurant gastronomique prend son envol et invite les convives à manger dans un des rares nuages peuplant le ciel dégagé du sud de la France. Organisé autour d'un comptoir à la silhouette organique revêtu de bois et de marbre, la salle propose un ensemble de tables rondes cernées de chaises confortables à l'assise en cuir crème. Rehaussant une moquette grise neutre, de nombreux éléments en laiton sont disséminés ci et là, prenant la forme de colonnes épurées ou de lampadaires délicats. Un régal pour les yeux et les papilles ! Pour en savoir plus, visitez le site de Patrice Gardera Photographies : Maxime Sicard et&nbsp;Jean-Marc Palisse