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Il y a 1 ans et 165 jours

Accompagner les acteurs du béton dans leur transition environnementale

© CSTBÀ travers son accompagnement des industriels de bétons bas carbone, le CSTB est la porte d’entrée pour faire reconnaître de nouveaux matériaux ou procédés à empreinte carbone réduite avant leur mise sur le marché. Une dizaine d’Appréciations Techniques d’Expérimentation (ATEx) ont été délivrées à ce jour et d’autres sont en cours d'évaluation. C’est pour répondre à la demande des acteurs de bétons bas carbone que cet accompagnement a vu le jour en 2018. Pour mener à bien leur transition environnementale, nombreux sont les professionnels de la filière qui développent des liants ou des granulats innovants dans la formulation de béton bas carbone, ou repensent leurs produits pour réaliser une économie de matière ou d’alliage (béton armé, précontraint, etc.) ou favoriser le réemploi. L’expertise du CSTB les aide à passer de l’échelle du matériau à celle de l’ouvrage et d’en éprouver les performances mécaniques. L’obtention d’une Évaluation Technique de Produits et Matériaux innovants (ETPM) constitue une base solide pour la reconnaissance du matériau sur le marché. « Il s’agit de s’assurer que les ouvrages et semi-ouvrages innovants répondent à l’ensemble des sollicitations mécaniques chimiques et environnementales, et qu’elles respectent les conditions d’emploi », explique François Boutin, chef de projet au sein de la division Études et Essais Mécaniques de la direction Sécurité, Structures, Feu du CSTB. Assurer la pérennité de l’ouvrage Le poids carbone du béton est très impacté par le choix du ciment. Le ciment Portland est un des liants les plus émissifs en poids carbone, notamment du fait du processus de fabrication du clinker (cuisson à 1 450 °C et décarbonation du calcaire lors de cette cuisson). Les innovations portent ainsi sur de nouveaux liants de type laitiers de hauts fourneaux, cendres volantes, argiles (calcinée, crue, flashée…). Au-delà de l’impact sur la performance environnementale, ces changements dans la composition ont majoritairement des incidences sur la structure : retrait, fluage, adhérence des armatures, cinétique de prise, résistance, réaction au feu, etc. Ces différents comportements exigent parfois de bousculer les pratiques, tant sur chantier que lors de la conception. « Notre mission consiste à reprendre les hypothèses fondamentales inscrites dans les calculs des bétons et les Eurocodes, à adapter le code de calcul et à accompagner, si nécessaire, les acteurs dans la définition de dispositions constructives à prendre afin d’assurer la pérennité et la sécurité de l’ouvrage, poursuit François Boutin. Par exemple, si la cinétique de prise d’un béton bas carbone est plus lente, il faudra envisager des temps de coffrage plus longs, la réorganisation du chantier, ainsi que la formation des ouvriers. De même, un moindre ancrage des barres peut avoir des répercussions sur le dimensionnement du béton ou sur les ferraillages. Se pose alors la question du poids carbone : quel est le gain carbone si le béton nécessite une augmentation de la densité d’armature ? ». Délivrer des ATEx Deux évaluations techniques sont proposées : une sur le matériau (ETPM) et une autre à l’échelle de l’ouvrage (ATEx) pour chaque partie d’ouvrage (plancher, mur, dallage, etc.). « Nous proposons autant d’évaluations que de procédés dans lesquels le matériau peut entrer en jeu. Pour l’ATEx, nous nous appuyons sur une carte d’identité du matériau et de ses propriétés établies dans le cadre d’une ETPM, tout en précisant le plan de contrôle pour assurer la qualité lors de sa production », indique Étienne Prat, ingénieur évaluation au sein de la direction Sécurité, Structures, Feu du CSTB. L’heure est encore aux ATEx de cas A (vise un produit ou un procédé appliqué sur différents chantiers pendant une durée limitée déterminée) ou de cas B (concerne un projet de réalisation identifié, c’est-à-dire l’application d’une technique constructive sur un chantier précis à réaliser). À ce jour, une dizaine d’ATEx ont été publiées pour les ouvrages coulés en place, tels que les escaliers, les dallages, les fondations superficielles, les panneaux de façade et les panneaux porteurs. Au moins cinq autres ATEx devraient être délivrées cette année. Après cette première étape de vérification de la conformité à la sécurité de l’ouvrage, viennent les questions de compatibilité des revêtements, des colles, de la durabilité, de l’acoustique et de la thermique. « Sur ces sujets, nous sommes l’interlocuteur privilégié auprès des autres laboratoires du CSTB ou de prestataires extérieurs en sous-traitance. Nous sommes la porte d’entrée », commente François Boutin. En 2018, Hoffmann Green Cement Technologies était le premier acteur à bénéficier de cet accompagnement. Depuis deux ans, d’autres acteurs majeurs de l’industrie du ciment font appel à ce service. « Nous sommes en pleine progression en termes de sollicitations, ce qui nous pousse d’ailleurs à nous structurer » Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 172 jours

ACCENTA et le Décret BACS : L'IA Comme Vecteur de Conformité

ACCENTA et le Décret BACS : L'IA Comme Vecteur de Conformité ACCENTA : Architecte de l'Énergie Verte et Durable Fondée sur l'innovation et la volonté de eredit ven 01/12/2023 - 17:25 En savoir plus sur ACCENTA et le Décret BACS : L'IA Comme Vecteur de Conformité Partager
Il y a 1 ans et 182 jours

Le CSTB se dote d’un plan ambitieux de gestion des déchets

© ShutterstockDans le cadre de sa démarche RSE, qu’il renforce chaque année, et en cohérence avec son implication et son accompagnement quotidien de projets de préservation de l’environnement, de réduction de l’empreinte carbone et de circularité, le CSTB s’est doté, en 2022, d’un plan d’action global pour la gestion de ses déchets. Piloté par la direction Économie et Ressources créée en 2022, ce projet a pour objectif de redéfinir la politique de gestion des déchets du CSTB en s’attachant notamment à réduire leur volume, à développer les démarches de réemploi et à mettre en place une gestion centralisée et harmonisée au sein de ses quatre établissements de Marne-la-Vallée, Grenoble, Nantes et Sophia Antipolis. Ce projet est aussi l’occasion de favoriser le partage de retours d’expérience et de bonnes pratiques. Un projet élargi aux PEMD de ses activités d’essais et tertiaires Afin de répondre aux exigences réglementaires de la hiérarchisation des modes de traitement, qui constitue le socle juridique de la gestion des déchets tendant à privilégier leur réduction et leur réemploi, puis leur recyclage, le périmètre du projet a été dimensionné pour couvrir l’ensemble des Produits, Équipements, Matériaux et Déchets (PEMD) issus des activités d’essais et activités tertiaires des quatre sites du CSTB. Les enjeux liés à cette thématique sont d’ordre : réglementaire et contractuel, avec notamment la mise en place de la nouvelle responsabilité élargie du producteur de produits et matériaux de construction du bâtiment (REP PMCB) ; environnemental, lié à la volonté de privilégier les modes de gestion les plus vertueux (prévention, réemploi) ; économique, avec la possibilité de reprise gratuite des déchets introduite par la REP PMCB ; organisationnel, en lien notamment avec l’optimisation de la logistique de gestion des PEMD sur les différents sites du CSTB. Pour répondre à ces différents enjeux, le projet s’est fixé plusieurs objectifs : redéfinir le plan d’action relatif à la gestion des PEMD sur les quatre sites du CSTB ; mettre le CSTB en conformité avec le cadre réglementaire actuel et à venir ; • gérer les PEMD issus des activités du CSTB en tenant compte de la pyramide de hiérarchisation de traitement et assurer leur suivi ; • sensibiliser, responsabiliser et communiquer auprès de ses collaborateurs. État des lieux et perspectives : un plan d’action défini à partir de la pyramide de hiérarchisation des modes de traitement Lors de la première phase de travail, l’équipe projet, constituée de membres représentant les quatre établissements et les directions opérationnelles et fonctionnelles du CSTB, s’est réunie mensuellement afin de dresser un état des lieux des différentes thématiques relatives à la gestion des PEMD : cadre réglementaire, PEMD issus des activités d’essais, logistique de gestion sur les quatre sites, procédures internes, actions de communication et de responsabilisation, etc. En se basant sur cet état des lieux exhaustif, l’équipe projet a ainsi pu instaurer un plan d’action, dans lequel 29 d’entre elles ont été identifiées comme prioritaires dans le cadre de la stratégie de gestion des PEMD. À cette fin, d’importants moyens humains et financiers ont été mobilisés, avec une enveloppe d’environ 300 000 euros. Les actions qui ont été identifiées comme prioritaires concernent à la fois les activités tertiaires et d’essais du CSTB et sont rattachées aux différents niveaux de la pyramide de hiérarchisation des modes de traitement des PEMD. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 198 jours

Maquette numérique de bâtiment et réglementation

La faisabilité de la numérisation des règles (accessibilité, sécurité incendie) a été démontrée au travers de plusieurs initiatives. Ainsi, il est possible de vérifier la conformité d’une maquette numérique de bâtiment par rapport à un référentiel réglementaire ou d’obtenir des listes de produits conformes pour une maquette donnée en fonction de son environnement. Les pistes de développement sont multiples, notamment dans le cadre du concept de jumeau numérique. La numérisation des règles professionnelles n’est pas une histoire récente, les premiers systèmes experts datant des années 60. « Le principe a déjà été pensé, par des certificateurs notamment. Le problème de ces approches est le coût de la maintenance, qui est exorbitant. D’autant que les règles et les normes sont évolutives et qu’il faut alors tout mettre à jour », introduit Bruno Fies, ingénieur recherche et expertise à la direction Technologies de l’information du CSTB. Néanmoins, depuis l’avènement des technologies dites « sémantiques », la maintenance de tels systèmes peut enfin être envisagée avec des coûts plus raisonnables. Les premiers travaux ont justement consisté à s’assurer de la faisabilité du projet et à développer une méthode et une architecture qui puissent permettre de modifier certains paramètres sans remettre en cause toute la genèse. « Nous n’avons pas codé en dur dans le même endroit. Il est possible de faire des modifications sans changer les règles, via des mécanismes de gestion de la donnée », enchaîne Fadi Lahlou, chef de projet développement au sein de la direction Technique du CSTB. Les premiers pas de la transition numérique dans le bâtiment Selon la direction Technologies de l’information du CSTB, les travaux les plus notables dans ce domaine datent du Plan de transition numérique dans le bâtiment (2016), puis du plan BIM 2022 (2019). Il s’agissait de transcrire des contraintes réglementaires, exprimées initialement en langage naturel, en un langage numérique afin de les rendre interprétables par des machines, puis de les confronter aux maquettes numériques de bâtiments. L’idée était d’offrir aux utilisateurs, dès la phase de conception, un service pouvant aider au contrôle de la conformité de leurs maquettes Building Information Modeling (BIM) au regard de la réglementation. Les premières numérisations ont été menées sur l’accessibilité du bâtiment et la sécurité incendie, deux secteurs identifiés parce que les opportunités de marché sont importantes. Preuve de concept (POC), l’outil a été mis à disposition sur Kroqi, plateforme de travail collaboratif en BIM des professionnels de la construction. Au-delà du contrôle de maquette numérique, cette démarche et ces technologies s’appliquent quasi à l’identique pour des services de prescription de produits. Il est ainsi possible de numériser des documents techniques unifiés (DTU) et de proposer des services de prescription de produits adaptés à une maquette BIM, présentée en entrée du système. Le concepteur pourra choisir des matériaux ou des solutions en fonction des contraintes réglementaires, contrôler dès la phase conception la conformité du projet en fonction de son environnement, voire effectuer un suivi lors du chantier. Un véritable outil d’aide à la conception. Une maquette numérique du bâtiment évolutive Parmi les pistes de développement, les ingénieurs de la direction Technologies de l’information souhaitent rattacher la numérisation des règles au concept de jumeau numérique, ce qui permettrait de suivre la construction du projet lors du chantier et même au-delà, lors de l’exploitation maintenance et rénovation. Cela est d’autant plus intéressant que la question de la réversibilité des bâtiments et les changements d’usage sont au cœur des enjeux. « Il serait alors possible d’envisager de passer en revue les éléments de la maquette et d’adapter le bâtiment en fonction de son nouvel usage, de faire évoluer les règles en fonction de l’utilisation du bâtiment », souligne Fadi Lahlou. Reste à trouver aujourd’hui un environnement qui puisse héberger ces règles numérisées et les mettre en valeur. La question n’est cependant pas uniquement technologique. En effet, le verrou principal de la numérisation des règles reste l’élaboration d’un langage commun, compréhensible par tous. « Un exemple concret est celui du cheminement nécessaire pour la prise en compte de l’accessibilité. Or, la notion de cheminement n’existe pas dans la maquette numérique et n’est pas transposable telle quelle. Il a donc fallu établir des passerelles entre tous ces vocabulaires afin d’aboutir à un lexique commun », explique Bruno Fies. Cela passe par la création d’un collège, composé notamment d’architectes, d’ingénieurs chargés de la maquette numérique, de fabricants de produits et de certificateurs. Ce collège aura vocation à enrichir et à maintenir cette base de connaissances, constituée à la fois de règles numérisées et d’un lexique universel et transversal, le CSTB souhaitant rester le pilote de ce chantier. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 211 jours

valobat acc l re le d ploiement et la collecte des d chets tri s du b timent

La mission de Valobat est de mettre en place toute la filière de collecte, de tri, de recyclage et de valorisation des déchets des PMCB en France en accompagnant ses adhérents dans leur mise en conformité et l'évolution des pratiques, en collectant et traitant tous les flux de déchets collectés et en accélérant le développement des filières de réemploi, recyclage et valorisation.
Il y a 1 ans et 222 jours

Faire le bon choix de rénovation grâce à la BDNB

La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) est la première base publique et ouverte de référence du parc immobilier français. Diagnostiquer, simuler, cibler et évaluer constituent les atouts de cet outil dont l’objectif est qu’il soit demain le socle de toutes les données du parc immobilier français. La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) a vu le jour en 2019 dans le cadre des projets Go-Rénove et PROFEEL. Effective depuis le début de l’année 2022, elle recense aujourd’hui les bâtiments résidentiels (non résidentiels demain), localisés en France métropolitaine. Elle représente une véritable photographie de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Simuler les effets de la rénovation sur le parc La base recense aujourd’hui 27 millions de bâtiments avec, pour chacun, une fiche d’identité qui regroupe 400 données et informations clés, comme la date de construction, le modèle géométrique en 3D, les surfaces par orientation, la forme de l’emprise au sol, les caractéristiques, les usages ou encore la structure du bâtiment, les vitrages, les équipements techniques, les données de consommation au compteur, les indicateurs de performance, etc. « Grâce à cette base, il est possible de diagnostiquer, simuler, cibler la performance des bâtiments et évaluer l’impact des actions effectuées », explique Lionel Bertrand, directeur adjoint Énergie-Environnement, chargé de la stratégie de développement et de positionnement au CSTB. Deux services en ligne alimentés par la BDNB fonctionnent depuis plus d’un an pour les bailleurs sociaux (bailleur.gorenove.fr) et pour les particuliers (particulier.gorenove.fr). La base de données est la même pour les deux services, mais les utilisations et le package de fonctionnalités sont différents. Le particulier sera davantage sensibilisé à la rénovation : il pourra, en fonction de l’adresse de son bâtiment, connaître l’étiquette énergétique de son logement, simuler un diagnostic de performance énergétique (DPE) si celui-ci n’est pas renseigné dans la base et obtenir un indicateur de conformité au risque canicule. Il pourra aussi simuler l’étiquette obtenue en cas de rénovation, connaître les bénéfices engendrés en matière de consommation énergétique, comparer son bâtiment au quartier et calculer la revalorisation de son bien sur le marché grâce à la rénovation. Pour les bailleurs, le principe est le même, sauf que l’accès n’est pas ouvert à tous, mais réglementé. Une fois connecté à la base, le bailleur dispose d’un tableau de bord intégrant l’ensemble de son parc immobilier : il peut visualiser le nombre de bâtiments, de logements, de mètres carrés, la distribution des DPE, et aussi simuler l’étiquette obtenue en cas de rénovation globale, sa valeur verte. Une aide, là encore, dans la stratégie de rénovation. Un troisième objet immatériel, le Go-Rénove Lab, permet d’accompagner les pouvoirs publics dans l’élaboration des politiques publiques en simulant en grandeur réelle l’impact d’une mesure réglementaire ou d’un dispositif d’aide. « Nous ne pouvions pas continuer à travailler sur le parc existant avec les outils du passé en en ayant une connaissance très floue. Nous avions besoin d’en cartographier un état des lieux et d’en établir un diagnostic, d’où la création de la BDNB », résume Lionel Bertrand. Avec 200 000 visites enregistrées via Go-Rénove pour les particuliers, 15 000 visites pour les bailleurs sociaux et plus de 2 200 téléchargements en open data, la base est un véritable succès. Plusieurs acteurs se sont saisis de cet outil pour piloter leur stratégie patrimoniale. Ainsi, Action Logement s’appuie sur le socle BDNB/Go-Rénove pour construire un système d’information commun à l’ensemble de ses filiales, visant à partager les données et harmoniser l’estimation des performances des bâtiments. Elle sert également de support à de nombreuses initiatives publiques comme Mission connaissance, France chaleur urbaine… « Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB est la première base publique et ouverte de référence. Demain, elle sera le socle de toutes les données du parc immobilier français, soit 38 millions de logements et près d’un milliard de mètres carrés de locaux tertiaires », conclut Lionel Bertrand. Perspectives Trois services de la BDNB sont effectifs à ce jour, il en est prévu deux de plus : un pour les collectivités territoriales, qui sera disponible à la rentrée 2023, un autre associé aux bâtiments tertiaires pour la fin de l’année. La BDNB constitue un socle de capitalisation de la connaissance du parc existant. Au-delà des enjeux énergie et carbone, le périmètre des thématiques qu’elle couvre va s’élargir progressivement, en intégrant les diverses expertises du CSTB et de ses partenaires. Citons notamment les sujets du confort et de la santé, de la consommation d’eau, mais aussi le domaine de la maîtrise des risques, qu’ils soient climatiques, naturels, technologiques ou incendie. Sur ces nouveaux périmètres, la BDNB offrira les mêmes services qu’aujourd’hui : établir un état des lieux du parc, aider à la prise de décision, cibler des bâtiments, mesurer les évolutions et les tendances. Avec l’Institut national de l’information géographique et forestière et l’Agence de la transition écologique, le CSTB est co-porteur de l’élaboration d’un référentiel unique des bâtiments : BAT-ID. « Le croisement entre les différentes bases de données – plus de 30 issues d’organismes publics – est difficile. Elles ne sont pas structurées de la même façon, pas interopérables, ce qui empêche une description fine des bâtiments, et donc le suivi des rénovations effectuées. Nous sommes dans un processus de fiabilisation de ce référentiel afin qu’il soit au plus près de la réalité », commente le directeur adjoint. « Néanmoins, les données en sont aujourd’hui très proches, et nous nous améliorons tous les jours », rassure-t-il. L’intégration de l’intelligence artificielle et du machine learning permettra, dans les années à venir, d’améliorer la fiabilité de cette base de données nationale. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 225 jours

Ain : mise en conformité du système de collecte des eaux usées à Trévoux

À Trévoux, dans le département de l’Ain, les infrastructures d’assainissement de la commune font l’objet d’une rénovation...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 229 jours

Cochebat étend la marque de qualité Certitherm aux bâtiments collectifs

La marque de qualité Certitherm assure la conformité des systèmes de surfaces chauffantes/rafraîchissantes pour être pris en compte dans le calcul des consommations globales du bâtiment.Seule marque de qualité en France ayant une portée étendue à tout un système, Certitherm est aujourd’hui répandue en maison individuelle. Cochebat lance désormais Certitherm […] L’article Cochebat étend la marque de qualité Certitherm aux bâtiments collectifs est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 245 jours

Actis renouvelle avec succès la certification ISO 9001:2015 de l’ensemble de ses sites de production et de son siège social

Démarche volontaire d’une entreprise, la norme ISO 9001:2015 est reconnue pour la création, la mise en oeuvre et le maintien d’un système de management de la qualité. Reposant sur le concept d’amélioration continue, elle aide les entreprises à gagner en efficacité en proposant des produits et des services qui répondent aux exigences des clients en matière de qualité et de conformité.
Il y a 1 ans et 245 jours

Lancement de Batireglo : un outil d'accès facile à la réglementation technique du bâtiment et de partage entre professionnels

Aujourd'hui, le secteur de la construction fait face à des défis majeurs en matière de conformité réglementaire : le problème est que ces multiples corrections et réparations prennent beaucoup de temps et coûtent très cher.
Il y a 1 ans et 285 jours

RSE : les clés pour mener un programme de conformité

La mise en place d'un processus adapté de gestion des risques permettra de répondre aux exigences de...-Réglementation
Il y a 1 ans et 309 jours

panneaux solaires quelles sont les normes et r glementations

Respect du PLU, conformité électrique, résistance mécanique… Il est important de connaître les réglementations en vigueur pour installer des panneaux solaires.
Il y a 1 ans et 309 jours

Quelles solutions pour respecter le décret BACS dans les petits bâtiments ?

Avant le 1er janvier 2027, les bâtiments dont la puissance de chauffage ou de climatisation est ≥ 70 kW devront se mettre en conformité avec les exigences du Décret BACS. A partir de 70 kW de puissance, ce sont comparativement de petits bâtiments. Dans leur cas, les solutions BACS doivent être simple à déployer, peu […]
Il y a 1 ans et 356 jours

Getac explique les 7 bonnes raisons d’utiliser les solutions durcies dans le secteur de l’industrie

Getac, un des leaders mondiaux dans la construction de solutions informatiques durcies, met à disposition des professionnels de ce secteur des solutions hautement qualifiées, dotée d’informatique durcie et d’intelligence artificielle embarquée, qui répondent parfaitement aux problématiques de gestion des installations (mise en conformité et sécurité), de la main d’œuvre, de l’automatisation et la digitalisation de… Lire la suite Getac explique les 7 bonnes raisons d’utiliser les solutions durcies dans le secteur de l’industrie
Il y a 2 ans et 76 jours

Gestion des déchets : l'éco-organisme Ecominéro appelle à la contractualisation

L'éco-organisme de la filière minérale compte désormais plus de 1.300 entreprises adhérentes, et appelle les entreprises qui n'ont pas encore adhéré à se mettre en conformité avec la REP Bâtiment.
Il y a 2 ans et 77 jours

Chargé de projets au bureau d’ingénierie postes sources

Le Chargé de projets postes sources pilote des chantiers de construction et d’adaptation des postes sources haute et moyenne tension du réseau électrique. Il prévoit, organise et supervise les actions des différents intervenants (Génie civil, travaux électriques,…) dans le respect des règles de sécurité, des enveloppes budgétaires allouées, des délais fixés et des conformités techniques des ouvrages.
Il y a 2 ans et 82 jours

renovation de la toiture contact arena pevele pour une mise en conformite suite au changement du statut de la salle

Le bâtiment est passé de salle omnisport « ERP de type X » en salle de spectacle « ERP de type L ». Située à Orchies, au cœur de la Pévèle, entre Lille et Cambrai, la Contact Pévèle Aréna est la salle où se disputent les rencontres du club de basket local évoluant en National 1.
Il y a 2 ans et 83 jours

Rep : Ecominéro ouvre la contractualisation

Le déploiement de la Rep continue et les opérateurs de déchets vont pouvoir contractualiser, avec l’éco-organisme Ecominéro, dès le 1er mars.[©Ecominéro] La nouvelle filière du recyclage des déchets prévue le 1er janvier 2023 a été repoussée de cinq mois, pour un démarrage effectif au 1 er mai. Le déploiement de la Rep continue et les opérateurs de déchets vont pouvoir contractualiser, avec l’éco-organisme Ecominéro, dès le 1er mars. Ils auront jusqu’au 17 mars pour adresser leur dossier complet en vue d’obtenir son soutien financier. L’éco-organisme de la filière minérale précise que les dossiers réceptionnés après le 17 mars ne sont pas assurés de bénéficier du soutien à partir du 1er mai, en raison des procédures nécessaires à la vérification de leur conformité. Ceux-ci seront repoussés au 1er juin. « Je remercie les producteurs qui ont massivement adhéré́ à Ecominéro. Plus de 1 300 entreprises nous font confiance. Je précise, à l’intention des entreprises qui n’ont pas encore adhéré́, qu’il n’est pas trop tard ! Elles peuvent encore le faire, afin de se mettre en conformité́ au plus tôt. Avec Ecominéro, elles ont la garantie que leur éco-contribution servira à financer un large réseau de déchetteries et de plates-formes de recyclage », explique François Demeure dit Latte, directeur général d’Ecominéro. Lire aussi : Rendez-vous Ecominéro : Ouvrez vos agendas ! Ecominéro propose un accompagnement sur mesure L’objectif d’Ecominéro est de constituer le premier maillage de points de reprises. Celui-ci permettra d’offrir aux entreprises et aux artisans une solution simple et de proximité pour collecter et recycler les déchets inertes du bâtiment. « Nous comptons sur l’engagement de tous les opérateurs de déchets inertes pour intégrer notre réseau de collecte au plus vite. Si leur dossier est complété avant le 17 mars, nous leur garantissons un soutien financier à compter du 1 er mai 2023 », insiste François Demeure dit Latte. Ainsi l’éco-organisme accompagne les opérateurs de déchets dans cette nouvelle étape décisive de la Rep, en organisant des webinaires. Et en mettant à disposition des professionnels de nombreux outils pédagogiques pour faciliter leur compréhension du process de contractualisation.  Les prochains webinaires auront lieu : • Mercredi 1er mars de 14 h 00 à 15 h 00 ;• Mardi 14 mars de 11 h 00 à 12 h 00 ;• Mardi 28 mars de 11 h 00 à 12 h 00. Lire aussi : Le démarrage de la filière Rep repoussé au 1er mai 2023 Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 87 jours

Technologie ultra performante contre le calcaire avec garantie de résultats

Depuis plus de 30 ans, EXPERTIMA Technologies, basée à Martigues (Bouches-du-Rhône), travaille sur le traitement physique de l’eau. Après 20 ans de R&D, son fondateur et ses ingénieurs ont conçu et développé une nouvelle technologie contre l’entartrage : le Procédé NT, breveté en 2006 et le Procédé NT-F breveté en 2019.Produits depuis 16 ans en Provence, ces équipements confirment leurs qualités : performances, aucun entretien, respect de l’environnement et de la qualité sanitaire des eaux.Un nouveau brevet déposé en Octobre 2019, après 3 années d’analyse des données SAV et de recherches, permet de traiter une palette encore plus large de qualités d’eau, avec des variations de TH et de pH qui influencent fortement l’entartrage des installations, et avec des performances encore plus élevées.Cette nouvelle technologie sans zinc permet au fabricant de s’affranchir des remarques soulevées par le rapport de l’ANSES (de Janvier 2019) sur les procédés comportant des anodes ou des catalyseurs en zinc.Toutes les unités anticalcaire conçues par EXPERTIMA Technologies disposent d’une attestation de conformité sanitaire (ACS), renouvelée tous les 5 ans.Aujourd’hui, EXPERTIMA Technologies possède une expérience acquise sur un parc de plus de 30.000 appareils suivis et en fonctionnement. Ils équipent intégralement la tour CMA CGM, à Marseille, et sont utilisés dans de nombreux bâtiments hospitaliers et de santé, en industrie, en marine et en habitat collectif.EXPERTIMA Technologies s’engage pendant 5 ans renouvelables sur l’efficacité anticalcaire de ses produits, de la petite à la grande installation.Assistance Technique en Ingénierie de l’eau, Ingénierie sanitaire et process thermo-hydrauliquesEXPERTIMA Technologies propose une gamme complète d’appareils de 0,2 m3/h à 500m3/h pour maintenir des installations pérennes.EXPERTIMA Technologies accompagne les ingénieurs (hydrauliciens, thermiciens) et techniciens, des BE et des entreprises de pose et d’exploitation pour protéger efficacement leurs installations, partout en France, et même à l’international.Forte de son expérience en bâtiments collectifs et sur les grands sites tertiaires et industriels, EXPERTIMA Technologies développe sa gamme domestique sous une marque spécifique pour le logement individuel.Une gamme spécifique pour l’habitat individuel : CALCÉO
Il y a 2 ans et 88 jours

Retour sur le sommet annuel de l'innovation de Procore Technologies

Gestion efficace des effectifs avec Procore Gestion des Ressources : Avec Procore Workforce Management, les organisations peuvent numériser et standardiser la gestion de la main-d'œuvre - favorisant ainsi une meilleure planification des ressources, la productivité sur le terrain et les profits. Cette toute nouvelle solution vient répondre à la problématique liée au manque de main-d'œuvre, qui a considérablement exacerbé les défis tels que les retards de projets et les contraintes budgétaires et renforcé le besoin d’une gestion efficace de la main-d'œuvre pour protéger les résultats d'un projet de construction. « Nos collaborateurs chargés de la gestion des effectifs faisaient tout sur des feuilles de calcul. Et lors de moments cruciaux, comme la réalisation de prévisions de planification des effectifs pour les dirigeants, les formules ne marchaient plus. Ils étaient frustrés et cela créait un cauchemar informatique », a déclaré Burns, Vice-président de l'IT chez McCownGordon Construction, dont l'entreprise utilise Procore Workforce Management. « C'est passionnant d'entendre qu'ils utilisent maintenant le logiciel et qu'ils sont heureux de le faire. Pour nous, il apporte une tonne de valeur sous forme de gain de temps et de business intelligence. » Pratiques de gestion de l’information facilitées grâce à Procore Gestion de Documents (GED) : Nous avons passé beaucoup de temps à recueillir les commentaires de nos clients du monde entier et nous savons que la capacité à collaborer avec toutes les équipes où qu’elles soient et à gérer efficacement les documents est un véritable défi. Par conséquent, la gestion des documents de construction est un énorme domaine d'intérêt pour notre secteur. En effet, dans une étude mondiale récente de FMI Corp et Procore sur les avantages de la préconstruction, les personnes interrogées ont estimé que les retouches contribuent à 19% du coût total du projet, et que seulement 30% de cette somme est récupérable. Cela signifie que 70% des retouches sont absorbées par l'entrepreneur.Pour aider les clients à relever ce défi, nous avons travaillé avec l'industrie pour développer une solution qui fournit une source d’information unique, fiable, sécurisée et performante pour accéder, gérer et collaborer sur des documents depuis n'importe où dans le monde.La solution offre une expérience de balisage intégrée avec des flux de travail d'approbation personnalisés et des autorisations granulaires au niveau des fichiers, ce qui aide les clients à répondre aux exigences communes en matière d'environnement de données et aux normes de conformité ISO. Rapport FMI sur l'état de la préconstruction mondialeKristy McKnight, vice-présidente de la gestion des produits pour la préconstruction, a clôturé le sommet de l'innovation en partageant quelques points clés du nouveau rapport industriel de FMI Corp, sponsorisé par Procore, l'État de la Préconstruction Mondiale.Le rapport explore l'état actuel de la préconstruction et les caractéristiques de ceux qui la font bien. Les participants interrogés ont été invités à décrire les pratiques de préconstruction dans leurs organisations, les outils et les technologies, les expériences de projet et les résultats.McKnight a eu l'occasion de s'entretenir avec Jay Bowman, analyste de la recherche industrielle et expert en construction chez FMI Corp, afin d'approfondir certaines des principales conclusions du rapport : Plus de 75% des participants à l'enquête affirment avoir un processus formel de préconstruction. Cependant, la cohérence de la préconstruction souffre du fait que le processus est souvent déterminé par une personne. Les participants ont classé la capacité à tirer parti de la technologie comme l'aspect le moins difficile de la préconstruction. Les organisations qui réalisent une préconstruction "supérieure à la moyenne" sont plus susceptibles de faire état d'une rentabilité plus élevée, de moins de retards dans les projets et de moins de reprises que les organisations qui se situent en dessous de la moyenne.Pour en savoir plus sur la façon dont les entreprises peuvent améliorer la planification des ressources, la performance des équipes et la collaboration tout en maximisant la rentabilité, regardez l'intégralité du Sommet de l'innovation en anglais ici : www.procore.com/webinars/innovation-summit. Une version sous-titrée en français sera bientôt disponible.
Il y a 2 ans et 88 jours

Dénouement de la Saga vidéo Schöck : l’homogénéité de l’enveloppe du bâti sous les projecteurs

Quant à la saison 4, elle explicite, sans concession, les failles de la RT 2012 et les ambitions insuffisantes de l’actuelle réglementation thermique. Et toujours en synopsis : la volonté d’insuffler une prise de conscience collective pour un choix de logements économes, sains et durables afin que les constructions neuves ne soient pas les rénovations de demain.Après deux saisons qui ont su rencontrer leur public (les particuliers désireux d’acquérir un logement, autant que les associations de consommateurs, organismes en conseil immobilier, fédérations ou encore institutionnels), Schöck signe le clap de fin de sa saga vidéo avec 9 épisodes.Les 4 opus de la saison 3 mettent en scène les pathologies d’un bâtiment mal isolé, dont la condensation et les moisissures responsables notamment de nombreuses maladies respiratoires (bronchites, rhinites, asthmes, allergies). Ainsi, en référence au Livre Blanc2 réalisé par le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Énergivie, Schöck rappelle que selon l’OQAI (Observatoire de la qualité de l’air intérieur) 37% des logements présentent des moisissures et que le coût social de la pollution de l’air intérieur s’élève à 19 milliards d’euros par an ! Au rang des remèdes efficaces : les rupteurs de ponts thermiques linéiques entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon en ITI, de même que le traitement des ponts thermiques des balcons en ITE.Enfin, les 4 épisodes de la saison 4, auxquels se greffent un épilogue, donnent les rôles principaux à la RT2012 et la RE2020, mais à l’opposé des héros que ces réglementations souhaiteraient incarner.En effet, soulignant la prédilection hexagonale pour l’ITI et non l’ITE, pourtant seule garante d’une enveloppe parfaitement homogène, Schöck renvoie à la réglementation française qui stipule que seule une partie des ponts thermiques doit être traitée pour être conforme (environ 50%). Pour un bâtiment de logements collectifs par exemple, il suffit donc de traiter en moyenne 50% des ponts thermiques avec des rupteurs sur chaque plancher intermédiaire, ou bien traiter les ponts thermiques des premiers étages, mais pas des derniers étages du bâtiment (ou vice et versa). Seule la moyenne compte !Ainsi, malgré sa conformité à la RT2012 ou désormais à la RE2020, une construction neuve peut comporter d’importantes fuites d’énergie au regard de ponts thermiques subsistant entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon. Constat décevant à l’heure où il faudrait en fait privilégier un traitement complet des ponts thermiques en ITI ou ITE. D’autant que si les coûts de construction représentent 28%, ceux de financement 15% et les charges foncières 11%, la maintenance et l’utilisation grèvent à elles seules près de la moitié du budget (46%). D’où l’intérêt de mettre encore l’accent sur la qualité de l’enveloppe pour diminuer le coût d’exploitation du bâtiment porté par les futurs occupants du logement ou le gestionnaire du patrimoine.En signant cette série de 16 vidéos ludiques et didactiques, Schöck a donc sensibilisé le plus grand nombre à l’importance d’une enveloppe homogène du bâti pour réaliser des économies d’énergie, augmenter le pouvoir d’achat des ménages, garantir le confort des occupants ainsi que valoriser son patrimoine immobilier.Découvrez l’intégralité des saisons sur la chaîne YouTube Schöck France.
Il y a 2 ans et 97 jours

Champion, champion de la protection

Champion propose un espace dédié aux EPI. [©Champion] Le groupe Champion place l’univers des équipements de protection individuelle (EPI) au cœur de sa stratégie. En mettant en avant ses différents produits. Il propose des espaces chaleureux dédiés dans leurs points de vente. Des services sur mesure, tels que la personnalisation des vêtements professionnels. A savoirgilets à haute visibilité de signalisation ou casques avec possibilité de mettre des noms. La protection anti-chutes avec vérification des harnais sur l’état général, le fonctionnement, la résistance. Ou encore la protection auditive avec les casques anti-bruits, les bouchons jetables, moulés ou sur mesure. Ceci, grâce au diagnostic fait par un technicien Champion qui se rend sur le site du travailleur. Ainsi que par l’accompagnement d’experts EPI, formés au Syndicat national des acteurs du marché de la prévention et de la protection (Synamap). Neufs experts EPI « Dans le domaine de la sécurité des salariés, il ne s’agit pas de commander en ligne des vêtements, des gants ou des chaussures de sécurité. Il est essentiel que nos clients puissent trouver des réponses claires et précises à leurs interrogations en matière d’équipements de protection individuelle », détaille Antony Pereira, directeur marketing et commercial de Champion. Et de poursuivre : « Nos neuf experts EPI, répartis sur l’ensemble de nos points de vente, sont formés pour apporter des conseils techniques. Leur niveau de compétences permet d’accompagner les entreprises dans l’évaluation des types d’EPI qu’elles doivent adopter pour leurs équipes ». Lire aussi : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque Risques à prévenir, conditions de travail, tâches à réaliser, composition des produits utilisés, normes en vigueur sont autant d’éléments à prendre en ligne de compte. « Tous les critères sont étudiés. Que ce soit les nuisances sonores, le maniement d’outils ou de produits dangereux, le risque de chute ou de projection. Notre rôle consiste à apporter des conseils personnalisés et des solutions sur mesure. En témoignent nos prestations à la demande pour les moulages des protections auditives avec prise d’empreinte. » Ou encore la validation de conformité et le renouvellement des harnais pour le travail en hauteur, le paquetage des colis pratique pour les grandes entreprises… Des show-rooms attractifs Champion joue avec les matières, les couleurs et les stocks pour mettre en scène ses différents articles. [©Champion] Champion joue avec les matières, les couleurs et les stocks pour mettre en scène ses différents articles. Les espaces sont délimités par du parquet pour une ambiance chaleureuse. Et il y a des mannequins d’expositions afin de mettre en valeur les EPI et mieux se projeter. Le groupe Champion se démarque aussi par la disponibilité immédiate des références, dont 20 000 modèles sont en stock. De même, pour la satisfaction de ses clients, il propose 7 000 solutions sélectionnées auprès des fournisseurs spécialistes de renommée dans l’univers EPI. Les gammes de protection individuelle en environnement de travail sont diversifiées et pour toutes les parties du corps. On y retrouve les lunettes, les masques pour la tête, les pantalons de travail, les vêtements anti-froid pour le corps et enfin, des rangers et des chaussures de sécurité pour les pieds. Ainsi, Champion propose des vêtements aux matières légères, ergonomiques, résistantes et pour toutes les morphologies, avec des styles modernes et colorés. Disponibles sur son site Internet ou via le guide de choix et de conseils. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 103 jours

Geplast s'inscrit dans une démarche écoresponsable avec la création de sa marque GEKO

Entrée en vigueur au 1er janvier 2022, la RE2020 est apparue comme un levier d'action majeur en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Cette nouvelle réglementation a pour objectifs d'améliorer les performances des bâtiments, le confort des habitants, mais aussi de prendre en compte l'impact carbone du bâtiment sur l'ensemble de son cycle de vie.Depuis sa création en 2003, Geplast travaille pour répondre à ces problématiques en proposant des produits innovants s'inscrivant dans une démarche durable.Symbole de l’engagement de GeplastConscient de l'importance de réduire son empreinte environnementale pour le bien de la planète, Geplast a recours au maximum aux ressources dites “renouvelables”.Le projet GEKO est donc né d'une volonté de créer une identité visuelle pour regrouper tous les projets mis en place et à venir qui s'inscrivent dans une démarche d'“éco-conception”.À la manière d'un “gecko”, type de lézard présent dans plusieurs parties du monde, les produits de la gamme répondent à trois fondamentaux :l'éco-responsabilité → naturela qualité de produit → agilitéles solutions personnalisées → grande adaptabilité.La matière n'est jamais “première”Dès leur conception, les produits de la marque GEKO rentrent dans un cycle de vie décarboné et durable. Par principe, et autant que possible, la matière n'est jamais “première”. Toutes les chutes sont triées, broyées et réextrudées. Chez Geplast, en 2022, 35% de leurs matières transformées sont des matières recyclées.En plus de la matière recyclée, GEKO utilise également des composites alternatifs, issus de ressources agricoles quasi inépuisables ou encore des matières bio-sourcées composées à 60% de matière naturelle, la cosse de riz appelé aussi Loryza®.Depuis 2008, le recyclé est utilisé en sous couche pour la réalisation de profils d'habillages et menuiseries PVC. Aujourd'hui 95% des cornières, plats, bavettes sont réalisés en coextrusion. La part de matière recyclée dans ces produits est supérieure à 80%, celle-ci étant située sur la partie non visible du profilé.Certains autres de nos produits rentrent dans cette démarche : coffre IrYs conçu à partir de 98% de matières recyclées ou encore la nouvelle collection Oryzon de la gamme Eclipse composée en Loryza®.Réduire l'empreinte carboneL'éco-conception des produits Geplast passent également par la réduction de notre impact carbone. Depuis 2018, le service R&D de Geplast et le cabinet EVEA calculent les coûts carbones de leurs matières recyclées et mesurent la consommation d'énergie de certaines de leurs lignes d'extrusion afin d'établir des Analyses de Cycle de Vie (ACV) pour réaliser des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) par produit et qui seront publiées dans la base Inies et vérifiées par les organismes de contrôle.Geplast s'est ensuite soumit à l'audit de prévention des pertes de GPI (Granulés Plastiques Industriels dans l'environnement). Depuis le 1er janvier 2022, tous les sites de production, de manipulation et de transport de granulés de plastiques industriels doivent mettre en œuvre des mesures de prévention pour éviter des pertes et rejets dans l'environnement.Après l'audit effectué auprès du cabinet LNE, Geplast a obtenu une attestation valable 3 ans. Elle démontre sa démarche de prévention des pertes des GPI (de l'arrivée de la matière à l'extrusion et le recyclage de celle-ci) et les risques environnementaux afin d'être en conformité avec la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) décret n°2021_461.
Il y a 2 ans et 108 jours

Deux ouvriers sans-papiers morts sur un chantier : délibéré le 4 avril

Le 8 juin 2019, les deux victimes, Kamel Benstaali, 34 ans, et Omar Azzouz, 29 ans, travaillaient à la réhabilitation de la cité La Source à Epinay-sur-Seine, un chantier de 478 logements dont le bailleur est Plaine Commune Habitat.Recrutés peu de temps avant le drame, ils s'employaient à la rénovation thermique, depuis l'extérieur, du 18e étage d'un bâtiment lorsque la nacelle sur laquelle ils se trouvaient s'est détachée. Aucun des deux n'était formé pour effectuer des travaux en hauteur.Sept hommes âgés de 37 à 61 ans et trois entreprises du BTP sont jugés depuis lundi à Bobigny notamment pour homicide involontaire et travail dissimulé.Une grande majorité des avocats des prévenus ont plaidé jeudi la relaxe.Ils encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. La procureure de Bobigny Alix Bukulin avait réclamé mercredi une peine de deux ans avec sursis et 5.000 euros d'amende à l'encontre du gérant de la société SRI et son chef de chantier qui avaient embauché les deux victimes. Pour l'expert qui devait vérifier la conformité de l'installation de la nacelle, une peine de dix-huit mois de prison avec sursis dont huit mois ferme a été demandée."Il a reconnu ne pas avoir réalisé l'essai statique" de la nacelle, a déclaré son avocate Me Juliette Lévy-Bissonnet mais "il savait que ce contrôle n'avait pas de grande utilité", a ajouté son conseil."Un essai statique effectué à deux mètres n'aurait pas permis d'identifier des malfaçons au 18e étage", affirme son avocate.Un rapport d'expertise a pointé "un défaut d'ancrage" de la plateforme.L'entreprise Isore Bâtiment qui avait remporté le marché de réhabilitation d'une partie de la cité pour sept millions d'euros et les deux entreprises sous-traitantes ont rejeté la faute sur la société SRI "agrée pour travailler dans un chantier", a affirmé un avocat de la défense.Spécialisée dans l'isolation thermique, la société SRI a été liquidée et son gérant est en fuite en Egypte.Les victimes vivaient en France depuis trois ans. Kamel Benstaali, de nationalité algérienne devait se marier prochainement. Quelques jours avant le drame, "il travaillait sur les marchés", avait confié Me Jean-Philippe Feldman, l'avocat des deux familles des victimes. Omar Azzouz, de nationalité marocaine, était lui plaquiste.Les deux ouvriers "n'étaient pas déclarés le jour des faits mais deux jours après leur mort", avait précisé la procureure de Bobigny.
Il y a 2 ans et 108 jours

CERTIFICATION NF EN VUE POUR LA PORTE CYBÈLE EI60 DE MAF ATLANTIQUE

MAF Atlantique s’apprête à recevoir officiellement la certification NF, délivrée par l’AFNOR, pour sa porte va et vient coupe-feu en acier : Cybèle EI60. Seul industriel Français à obtenir le PV DAS et le PV feu sur ce type de porte, MAF Atlantique s’ouvre de nouvelles opportunités pour équiper les Établissements Recevant du Public (ERP), pour lesquels la norme NF est obligatoire sur les portes à grand trafic et avec accès PMR. La porte Cybèle EI60 est la dernière innovation de MAF Atlantique lancée en 2021. Cette porte va et vient vitrée motorisée 2 vantaux en acier coupe-feu (EI 60) peut mesurer jusqu’à 3 m de hauteur et 3,40 m en coupe-feu ½ heure (EI30). Elle répond au mode 2 des cahiers des charges pour les ERP, à savoir que sa position d’attente est généralement ouverte et qu’elle est équipée d’un système de retenue et d’un système de fermeture. La porte Cybèle EI60 se distingue aussi par une motorisation indépendante des vantaux (également certifiée). Elle répond à des critères de robustesse, de garantie du constructeur et de résistance au feu. La pérennité de la structure lui confère une bonne tenue dans le temps en adéquation au grand trafic et à la forte sollicitation.  Norme NF : tests réussis avec un essai coupe-feu du premier coup 12 mois de tests chez MAF Atlantique ont été nécessaires à l’obtention de la certification NF sur la porte Cybèle EI60. Chez le fabricant, la bonne anticipation de la part du bureau d’étude et la rigueur de fabrication par l’atelier ont permis à la porte Cybèle EI60 de passer les tests avec succès du premier coup : au niveau mécanique : PV DAS qui correspond au Dispositif Actionné de Sécurité. Sollicitée principalement sur les pivots, la porte répond parfaitement aux nombreuses actions d’ouverture et de fermeture maximale ; au niveau sécurité incendie : PV feu pour sa résistance au feu pendant 1 heure (60 mn = EI60). 1er industriel Français certifié NF sur une porte acier vitrée va et vient, motorisée résistante au feu Pour MAF Atlantique, l’obtention de la norme NF pour la porte Cybèle EI60, lui laisse entrevoir de belles perspectives pour équiper des établissements qui reçoivent de nombreux visiteurs et exigent aussi des accès PMR (hôtels, hôpitaux, établissements publics, aéroports, halls d’exposition…). La norme NF est obligatoire depuis 2004 dans les ERP pour les portes devant supporter un grand trafic de visiteurs. Elle n’est pas obligatoire pour les portes en mode 1. Elle l’est en revanche, pour les portes en mode 2, (généralement laissées ouvertes avec système de retenue et de fermeture) motorisées et résistantes au feu. MAF Atlantique devient ainsi le premier fabricant à proposer une porte acier vitrée va et vient, résistante au feu et motorisée certifiée NF. Retrouvez la vidéo des tests de la porte Cybèle EI60 par MAF Atlantique « La norme NF est une démarche volontaire de notre part. Son obtention pour la Cybèle EI60 nous ouvre des belles opportunités pour travailler en confiance avec nos clients sur des chantiers de construction ou de rénovation d’ERP.  En tant que fabricant Français, spécialisé dans les portes coupe-feu, nous sommes très attachés à la mise en conformité de nos produits avec les normes de sécurité et de technicité. Notre point fort est la motorisation et plus précisément la motorisation indépendante des vantaux. Être certifié NF a donc du sens pour nous et devient un gage de qualité de nos produits pour nos clients. »Guillaume Leborgne, Directeur de MAF Atlantique Porte Cybèle EI60 de MAF Atlantique – Équipe de la société Efectis devant la porte Cybèle mise en situation pour les tests.© MAF Atlantique Parmi ses spécificités, sans équivalent en France, la porte Cybèle EI60 se distingue par : – un PV DAS pour la version motorisée classique et pour la version motorisation indépendante des vantaux (accès PMR induit) ; – un PV Feu pour une résistance au feu pendant 60 mn (EI60) ; – une solution anti-pince doigts ; – les plus grandes dimensions du marché : 3 m de hauteur en EI60 et 3,40m en EI30 ; – des profilés assemblés par soudure par souci de solidité, de pérennité et d’esthétisme. La norme NF apporte les cautions suivantes : – Traçabilité : les caractéristiques de performance sont marquées sur la porte (sticker avec numéro de dossier de certification). – Qualité constante : la fabrication des portes est garantie par un système qualité contrôlé. – Information : le certificat ainsi que les notices techniques et de pose sont toujours fournis avec le produit. – Reconnaissance : le certificat est reconnu par les prescripteurs et contrôleurs techniques. À PROPOS DE MAF ATLANTIQUE Implantée depuis 18 ans à Guérande, en Loire-Atlantique, MAF Atlantique fabrique tous types de menuiseries – acier, bois et aluminium – vitrées prêtes à poser, avec une forte expertise dans le domaine des menuiseries coupe-feu. Dirigée par Guillaume Leborgne, l’entreprise dispose d’un bureau d’études intégré qui réalise des plans et des solutions uniques à chaque projet. Dotée d’outils industriels performants, MAF Atlantique fabrique avec précision des ouvrages de haute qualité. Destinées à la protection des personnes et des biens, les menuiseries produites par MAF Atlantique sont particulièrement adaptées aux établissements recevant du public (ERP). Filiale depuis 2015 du Groupe ACIEO (400 collaborateurs, 7 sociétés, 90 M€ de CA), MAF Atlantique possède la force d’un groupe industriel et la souplesse d’une PME. EN CHIFFRES : Créée en 2004 3 M€ de chiffre d’affaires en 2021et 3,5 M€ de prévisionnel en 2022. Outil de production de 1 500m2 Marquage NF disponible sur 18 références Membre de la French Fab Contact presse – Agence COM4 Sébastien CRUZ – scruz@com-4.fr Tél : 02 40 73 50 51 / 3 quai de Tourville – 44000 Nantes
Il y a 2 ans et 109 jours

Master Builders Solutions décortique la norme béton

Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Entre l’arrivée de le RE 2020, la nécessité de réduire l’impact environnemental de la construction et l’envie de s’inscrire dans une économie davantage circulaire, le monde de la construction évolue. Parfois très vite… De matière naturelle, le béton s’engage sur cette voie plus vertueuse. Mais pour avancer, il doit faire évoluer son encadrement normatif en France. C’est ainsi qu’en novembre 2022, le Complément National NF EN 206+A2/CN est entré en vigueur. Cette révision introduit des changements majeurs concernant les compositions des ciments et des bétons. Elle prend en compte de nouvelles technologies et le déploiement de méthodes spécifiques. Lire aussi : Le béton, grand oublié de la transition écologique Conscient de la force de ce Complément National, l’adjuvantier Master Builders Solutions a souhaité développer, de manière neutre, les implications pratiques pour les professionnels. En premier lieu, la norme béton NF EN 206-A2 devient NF EN 206-A2/CN. Ce Complément National qu’elle introduit précise les dispositions nationales complémentaires à la norme à respecter lorsque les articles de cette norme l’autorisent. Il s’applique lorsque le lieu d’utilisation du béton est la France pour les bétons destinés aux structures coulées en place. Mais aussi aux structures ou éléments de structures préfabriquées pour bâtiments et structures de génie civil. Il réunit les exigences applicables aux composants du béton à ses propriétés à ses spécifications jusqu’aux procédures de contrôle d’évaluation et de conformité et de livraison de ce matériau. L’arrivée des nouveaux types de ciments La nouvelle norme béton, décryptée par Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Toutefois, ce nouveau texte inclut une optique environnementale, en ouvrant la voie à de nouvelles solutions ou compositions du béton faisant notamment la part belle à l’économie circulaire. Celle-ci ouvre trois grands axes nouveaux principaux. Tout d’abord, l’intégration et la reconnaissance de nouveaux ciments, à l’image des CEM II/C-M et des CEM-VI. Très compétitifs pour une réduction de l’empreinte carbone, ces ciments ont déjà été intégrés dans la norme NF EN 197-5. De type ternaires, à la teneur en clinker très limitée, ils sont désormais autorisés dans les formulations de béton. C’est une reconnaissance précieuse pour les nouveaux projets constructifs impliquant une réduction d’émission de CO2 considérable d’ici 2030. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme prEN 197-6 Ensuite, ce texte permet l’incorporation de matériaux recyclés. Exemples probants de l’économie circulaire, les granulats issus du recyclage n’étaient admis qu’en faible proportion (10 à 20 % au maximum), tandis que les sables recyclés étaient, eux, proscrits ! Le Complément National agrée désormais leur utilisation, permettant une substitution pouvant aller jusqu’à 20 % de sables et 60 % de granulats recyclés, sans nécessité d’une approche performantielle. Les conclusions du travail du Projet National RecyBéton sont ainsi intégrées dans la norme… Lire aussi : Projet national Recybéton : L’usage des granulats recyclés dans les bétons Le travail de Perfdub passe dans le cadre normatif A ce propos, l’approche performantielle, prédictive et récente, permet d’aller beaucoup plus loin dans la recherche de solutions vertueuses. Il s’agit d’une méthode de spécification, d’évaluation et de justification de la durabilité des structures en béton armé ou précontraint. Elle permet de déterminer des bétons à durée de vie spécifiques basés sur différents indicateurs de durabilité. Cette intégration permettra de faire évoluer la composition et la nature des composants des bétons vers des niveaux encore moins émetteurs en CO2. Le Projet National Perfdub, en cours de restitution, voit aussi son travail passer dans le cadre normatif. L’apparition de nouveaux ciments, reconnus par le Complément National, implique de nouvelles approches et méthodes de travail. « Il faut prendre en compte les caractéristiques de ces ciments en pleine évolution. Le rôle des adjuvants devient encore plus essentiel et va devoir faciliter l’emploi des ciments dits “bas carbone” », explique Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group. Et Thibault Guédon, chef de marché BPE, de poursuivre : « En effet, ces ciments peuvent avoir parfois un impact sur la maniabilité, sur la viscosité du matériau en raison des additions. En synergie, les adjuvants vont apporter une maniabilité accrue et permettre d’atteindre les résistances nécessaires à jeune âge et à 28 j. » Le cas des ciments à plus de 50 % de laitier Cette ouverture sur le marché s’inscrit dans la lignée des recherches menées par Master Builders Solutions. En particulier, sur les granulats et les sables difficiles, qui avaient abouti à l’offre d’une nouvelle technologie MasterSuna. Un modèle pour résoudre les difficultés ou complexifications de formulation sur la défloculation à l’initial et pour le maintien de maniabilité. Face à ce nouveau texte, les adjuvantiers vont devoir répondre à des caractéristiques propres à ces nouveaux matériaux, par des technologies adaptées. En parallèle, ils vont devoir accompagner les professionnels du béton pour gérer l’impact de la mise en place de cette nouvelle norme. Le rôle de Master Builders Solutions se verra donc encore enrichi. Et le laboratoire d’applications et de recherche expérimentale de Lisses (91), adapté grâce à de nouveaux process, sera à l’écoute des producteurs de béton et des formulateurs. Une norme indispensable et attendue Le Complément National introduit une subtilité et une distinction entre les CEM III/A à plus ou moins 50 % de laitier moulu de hauts fourneaux. Dans le cas des CEM III contenant plus de 50 % de laitier, les règles de formulation béton à suivre seront celles du tableau NA.F.3 /NA.F.4. Autrement dit, le ratio E/C et les classes de résistances seront sensiblement plus restrictives pour certaines classes d’exposition (XC3, XC4, XD1, XF1). De la même manière, le nouveau texte ouvre la voie aux ciments LC3 ternaires intégrant l’argile calcinée. Ces additions sont connues pour avoir des demandes en eau importantes et impliquer l’utilisation d’adjuvants spécifiques. Cette nouvelle orientation de la norme va faciliter l’application de la RE 2020. Les prescripteurs pourront plus facilement atteindre ces objectifs et répondre ainsi aux demandes accrues des maîtres d’ouvrage publics ou privés. Ils vont désormais pouvoir incorporer des matériaux issus de l’économie circulaire, dans le cadre normatif. Cette garantie de produits normés va de surcroît simplifier l’assurabilité des ouvrages pour le maître d’ouvrage. [Inter 5] Augmenter la performance des bétons « Cette évolution de la norme était indispensable et attendue », reprend Christophe Landry. La mission de la construction aujourd’hui s’est élargie, avec des objectifs environnementaux précis. En particulier, une baisse conséquente des émissions de CO2. La raréfaction des sables alluvionnaires avait déjà modifié les approvisionnements bien avant l’entrée en vigueur de la RE 2020, ce qu’avait anticipé Master Builders Solutions. Lire aussi : Impulse Partners : “Innover constitue un droit à continuer à construire” Aujourd’hui, face à ces nouveaux ciments ternaires et à la reconnaissance de l’approche performantielle, deux axes sont poursuivis par l’adjuvantier. En premier, faciliter au maximum l’utilisation de ces nouveaux ciments. Ceci, « en répondant aux pertes de maniabilité et de résistance à jeune âge ou à 28 j induites par ces nouvelles compositions. Mais aussi en intégrant l’accentuation de celles-ci en hiver », détaille Christophe Landry. Et, en second, augmenter les performances de ces bétons. Un guide sur les réductions de CO2 Il est donc nécessaire d’intégrer des adjuvants à long maintien de maniabilité, rôle du tout nouveau MasterSure 1400 (mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de ce texte). Il faut aussi pallier les pertes de performances du béton pouvant, à terme, générer des pathologies (impact du rapport E/C). Le MasterX-Seed STE 54 est déjà là pour remédier à ces pertes… « La variabilité de nature et de pourcentage des additions va complexifier la formulation de ces bétons, explique Thibault Guédon. Master Builders Solutions est présent pour accompagner les formulateurs, mettant à disposition ses équipes sur le terrain et son laboratoire. » En amont, afin de faciliter l’approche des professionnels, Master Builders Solutions a publié un guide sur les réductions des émissions de CO2 du béton. Il s’agit d’une véritable stratégie d’approche vertueuse qui réfléchit sur les apports nécessaires à la profession et qui propose des outils dédiés. « Cette stratégie s’ancre sur la technologie et les performances, conclut Christophe Landry. La réactivité conduit cette stratégie, tant dans la proposition de produits pertinents que dans l’accompagnement, qui sont les clefs de résultats efficients. » A ce niveau, un outil tel que D-Carbon est déjà à la disposition des commerciaux pour calculer le bilan carbone des formules bétons… Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 112 jours

Schöck lance une saga vidéo à destination du grand public

Le deuxième volet de la sage vidéo de Schöck se consacre aux impacts économiques d’une enveloppe non homogène. [©Schöck] Fervent défenseur de l’homogénéité de l’enveloppe des bâtiments, Schöck met son expertise au service du plus grand nombre. Ceci, à travers une série de vidéos, ludiques et didactiques. Une saga vidéo découpée en 4 saisons et 16 épisodes, en cours de diffusion cette automne sur sa chaîne YouTube. « Il s’agit là-encore pour Schöck d’insuffler une véritable dynamique, afin que les constructions d’aujourd’hui ne soient pas les rénovations de demain », peut-on lire dans le communiqué de la marque. En effet, à l’heure des premières constructions RE 2020 et alors que les prix de l’énergie connaissent une hausse record. Il s’avère primordial de s’interroger sur la manière la plus efficace de s’assurer un habitat confortable, économique et pérenne. Tel est le pitch de la deuxième saison des vidéos lancées par Schöck. Avec trois nouveaux opus : “La grande évasion énergétique”, “Etat des lieux, première partie : ça va chauffer !”, “Etat des lieux, seconde partie : un combat inégal”. Lire aussi : Schöck France obtient une Fdes pour l’ensemble de la gamme Rutherma En direction des locataires et des propriétaires Dans les premiers épisodes, Schöck expliquait en quoi une enveloppe de bâtiment homogène constituait la garantie d’un choix gagnant pour toute la vie du logement. Tant pour le propriétaire que pour l’occupant. La saison 2, elle, détaille les impacts économiques d’une enveloppe non homogène. Pour Schöck, il s’agit d’insuffler une véritable dynamique en direction des locataires ou des propriétaires. Si la première saison scénarisait notamment la prédilection hexagonale pour l’ITI et donnait le rôle principal aux passoires thermique. Le deuxième volet se consacre aux impacts économiques d’une enveloppe non homogène. Il s’adresse toujours aux particuliers désireux d’acquérir un logement. Tout en sensibilisant aussi associations de consommateurs, organismes en conseil immobilier, fédérations, institutionnels comme politiques … 14 % du budget des Français S’appuyant sur le Livre Blanc réalisé par le groupe de travail sur la qualité de l’enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Energivie, en 2018, Schöck rappelle que les dépenses en chauffage représentent 14 % du budget des Français. Or, augmenter le chauffage pour pallier la sensation de froid se révèle tout à fait inutile, si le logement concerné est mal isolé. C’est autant d’argent évaporé que d’énergie s’échappant par les ponts thermiques non traités. Il suffit de comparer la durée de vie de l’enveloppe d’un bâtiment (10 à 20 ans) à celle des équipements (5 à 10 ans). Ainsi que leur maintenance réciproque (décennale versus annuelle) pour comprendre l’intérêt évident d’agir en premier lieu sur la qualité de cette enveloppe. En particulier, par le traitement systématique des ponts thermiques. A la clef : économies d’énergie, réduction de la facture de chauffage, augmentation du pouvoir d’achat des ménages, gain en confort et valorisation du bien immobilier. Découvrez les épisodes de la saison 1  et de la saison 2 sur la chaîne YouTube Schöck France.  Schöck clôture sa saga vidéo par deux dernières saisons des plus captivantes Après avoir mis en exergue les travers (ou limites) de la construction des logements en France et les impacts économiques d’une enveloppe non homogène, ce sont aux conséquences sanitaires que Schöck dédie sa saison 3. Quant à la saison 4, elle explicite, sans concession, les failles de la RT 2012 et les ambitions insuffisantes de l’actuelle réglementation thermique. Et toujours en synopsis : la volonté d’insuffler une prise de conscience collective pour un choix de logements économes, sains et durables afin que les constructions neuves ne soient pas les rénovations de demain. Au rang des remèdes efficaces. Les rupteurs de ponts thermiques linéiques entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon en ITI, de même que le traitement des ponts thermiques des balcons en ITE. La saison 4 Enfin, les 4 épisodes de la saison 4 , auxquels se greffent un épilogue , donnent les rôles principaux à la RT 2012 et la RE 2020, mais à l’opposé des héros que ces réglementations souhaiteraient incarner.   En effet, soulignant la prédilection hexagonale pour l’ITI et non l’ITE, pourtant seule garante d’une enveloppe parfaitement homogène, Schöck renvoie à la réglementation française qui stipule que seule une partie des ponts thermiques doit être traitée pour être conforme (environ 50 %). Pour un bâtiment de logements collectifs par exemple, il suffit donc de traiter en moyenne 50 % des ponts thermiques avec des rupteurs sur chaque plancher intermédiaire, ou bien traiter les ponts thermiques des premiers étages, mais pas des derniers étages du bâtiment (ou vice et versa). Seule la moyenne compte ! Ainsi, malgré sa conformité à la RT 2012 ou désormais à la RE 2020, une construction neuve peut comporter d’importantes fuites d’énergie au regard de ponts thermiques subsistant entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon. Constat décevant à l’heure où il faudrait en fait privilégier un traitement complet des ponts thermiques en ITI ou ITE. D’autant que si les coûts de construction représentent 28 %, ceux de financement 15 % et les charges foncières 11 %, la maintenance et l’utilisation grèvent à elles-seules près de la moitié du budget (46 %). D’où l’intérêt de mettre encore l’accent sur la qualité de l’enveloppe pour diminuer le coût d’exploitation du bâtiment porté par les futurs occupants du logement ou le gestionnaire du patrimoine. En signant cette série de 16 vidéos ludiques et didactiques, Schöck a donc sensibilisé le plus grand nombre à l’importance d’une enveloppe homogène du bâti pour réaliser des économies d’énergie, augmenter le pouvoir d’achat des ménages, garantir le confort des occupants ainsi que valoriser son patrimoine immobilier. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 118 jours

valobat l eco organisme au service de tous les acteurs du batiment

La REP Bâtiment est désormais une réalité et Valobat, l’éco-organisme référent du bâtiment, est prêt à accompagner tous les metteurs sur le marché dans leur mise en conformité.
Il y a 2 ans et 123 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 125 jours

Bureau Veritas fait de l’hydrogène une molécule d’origine contrôlée

Le bureau de contrôle dévoile son schéma de certification de l’hydrogène renouvelable. Origine, conformité, stockage et distribution...-Industrie
Il y a 2 ans et 126 jours

L'immobilier logistique a connu une année 2022 en demi-teinte

L’année 2022 s’achève cependant en trompe-l’œil, avec de très bons niveaux d’activité enregistrés au 1er semestre qui masquent un coup de frein sur la seconde partie de l’année. Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France et François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L dressent le bilan du 4ème trimestre 2022 et se projettent pour le début d’année 2023.Des signaux de ralentissement sur le marché utilisateursLa demande placée sur le marché français de l’immobilier logistique (> 5.000 m²) a atteint plus de 4 M de m² sur l’ensemble de l’année 2022 (- 14% sur un an et + 11% comparé à la moyenne décennale). Après un 1er semestre dynamique dans la continuité d’une année 2021 record, la montée des incertitudes face à une conjoncture chancelante et le manque de disponibilités d’entrepôts sur certains marchés sont venus tempérer les volumes transactés sur la seconde partie de l’année. « L’activité des utilisateurs a connu au second semestre sa plus faible performance depuis 2015, avec moins d’1,9 M de m² placés, dont 900.000 m² au 4ème trimestre 2022 » commente Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France. Les grands logisticiens et les acteurs de la grande distribution alimentaire ont poursuivi leurs prises de positions dans l’hexagone tout au long de l’année, demeurant le principal soutien du marché. Les spécialistes du e-commerce accusent quant à eux un net repli en 2022, reflet d’une surcapacité logistique conjoncturelle.A l’exception des Hauts-de-France, le recul de l’offre disponible se généralise et continue de brider l’activité sur les marchés profonds de la Dorsale, comme en Ile-de-France et en Rhône-Alpes. Si le réapprovisionnement du marché en offre neuve reste essentiel, la politique de sobriété foncière et la conjoncture macroéconomique limitent le potentiel de développement. Ces tensions sur l’offre orientent considérablement à la hausse les valeurs locatives sur les secteurs les plus tendus.Pour Pierre-Louis Dumont : « Les pénuries de foncier logistique et de main-d'œuvre devraient contribuer à déplacer la demande des marchés prime vers des emplacements secondaires stratégiques qui pourraient, à terme, devenir des zones de premier plan. »Au-delà des problématiques foncières, les pressions inflationnistes et la crise énergétique pèseront très certainement sur les performances du 1er semestre 2023. Néanmoins, « sur un marché où les opportunités se raréfient, les entrepôts neufs et restructurés resteront très recherchés, plus à même de répondre au nouveau cahier des charges des utilisateurs en matière de performance énergétique et de conformité RSE » conclut Pierre-Louis Dumont.Investissement I&L : l’amorce d’un rééquilibrage vers le monde d’aprèsL’investissement en immobilier industriel et logistique s’élève à plus de 6,4 Mds d’€ en 2022.Pour François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L : « Si les volumes annuels ont principalement été gonflés par les cessions de grands portefeuilles, l’activité a également bénéficié du dynamisme de la logistique du dernier kilomètre et de la percée des critères ESG dans les stratégies d’investissement I&L. »Toutefois, les signaux de ralentissement de l’activité initiés au 3ème trimestre se sont confirmés au 4ème trimestre, reflet des incertitudes de ce marché en mutation. « Sur fond de tensions géopolitiques, de poussées inflationnistes et de resserrement généralisé des politiques monétaires, les interrogations dominent parmi les investisseurs qui poursuivent leur réappréciation du risque immobilier » précise François-Régis de Causans.Tandis que certains investisseurs attendront essentiellement que la réévaluation se produise dans les mois à venir, d’autres poursuivront leur stratégie de cession et/ou d’acquisition, avec des rendements ajustés à la hauteur de leurs attentes de rémunération du risque et du coût de l’argent. Outre le soutien offert par l’évolution haussière des loyers, les opportunités de création de valeur perdureront sur ce marché reconnu pour ses excellents fondamentaux structurels et sa dimension contracyclique.
Il y a 2 ans et 131 jours

La Thermoprédalle BA 0,45, pour une performance thermique en ITI optimale

Une solution adaptée La Thermoprédalle BA 0,45 est une solution éprouvée de plancher préfabriqué à rupteurs thermiques intégrés pour le traitement homogène et complet des ponts thermiques de la périphérie du bâtiment.Certifiée par un Avis Technique, elle garantit la performance thermique de tous les logements collectifs et bâtiments tertiaires tout en minimisant leur empreinte carbone, et ce pour toutes les zones sismiques de France métropolitaine.Un impact carbone réduitGrâce aux planchers Thermoprédalle BA 0,45 Rsoft bas carbone *, le bâtiment étudié et composé de logements R+3, d’une toiture-terrasse, de murs en béton, d’un doublage PSE de 120 mm ainsi qu’un traitement complet par Thermoprédalle BA 0,45 Rsoft en L9 avec balcons compris ; voit l’ensemble de son impact carbone (Ic Construction) réduit de près de 9% par rapport à la version en béton standard.Cette construction atteint d’ores et déjà le seuil carbone 2025 et répond à la RE2020.Le recours aux planchers de la gamme Rsoft offre une réduction carbone pouvant aller jusqu’à 40% comparativement à un plancher à prédalles classiques. De plus, en traitant l’ensemble des ponts thermiques périphériques à tous les niveaux de plancher, la Thermoprédalle BA 0,45 contribue à la réduction des consommations d’énergie et des émissions de carbone tout en améliorant la qualité de l’air intérieur des bâtiments.Elle dispose d’une FDES individuelle pour sa gamme de rupteurs thermiques créditée à 11,30 kg éq. CO2/ml.Une configuration conforme aux spécificités de votre chantierLa Thermoprédalle BA 0,45 s’adapte à toutes les configurations de bâtiment, avec ou sans balcon et ce quel que soit le sens de portée. Ce procédé exclusif associe des rupteurs thermiques discontinus et traversant sur la hauteur de la dalle à des nervures en béton armé munies de paniers d’armatures assurant le transfert des efforts verticaux et horizontaux. La Thermoprédalle BA 0,45 offre la possibilité de traiter les ponts thermiques des balcons en zone courante et d’angle. Les paniers d’armatures, qui assurent la résistance de la structure et facilitent la liaison plancher/balcon sont directement intégrés en usine. Les armatures des nervures sont spécifiquement dimensionnées pour les balcons.Ainsi, avec un traitement complet et homogène des ponts thermiques de tous les niveaux de planchers, des balcons et y compris d’angle, vous favorisez la réduction des consommations d’énergie tout en optimisant le Bbio du bâtiment.Une mise en œuvre aussi simple qu’une prédalle classiqueSérénité de pose et efficience sont garanties sur le chantier grâce à l’intégration des pains isolants et des paniers d’armatures en usine. Aucune manipulation des rupteurs n’est nécessaire sur le chantier : conformité au cahier des charges, coût et planning maîtrisés.* avec dalle de compression CEMIII
Il y a 2 ans et 132 jours

Face à l'exode des habitants, la mairie de Paris accélère

Entre 2014 et 2020, 12.400 habitants en moins par an: "les Parisiens sont toujours plus nombreux à déménager", et ces départs "sont notamment motivés par le coût élevé du logement" et "l'offre réduite de logements de grande taille pour les familles", affirme l'Insee dans un rapport publié fin décembre. "La situation serait bien plus difficile sans notre politique", rétorque à l'AFP Ian Brossat, l'adjoint communiste de la maire (PS) Anne Hidalgo, pour qui le logement reste une "priorité absolue".Encadrement des loyers : "serrer la vis"Nouveauté de la rentrée, la ville peut contrôler à la place du préfet l'encadrement des loyers en vigueur depuis juillet 2019 dans la capitale. Concrètement, la mairie a lancé une plateforme où les locataires pourront signaler un loyer trop élevé, ensuite instruit par la mairie qui mettra le propriétaire en demeure afin qu'il diminue le loyer et restitue les trop-perçus. Sans mise en conformité, la mairie pourra lui infliger une amende. Mais pour l'élu LR Jean-Baptiste Olivier, ce renforcement des contrôles, ajouté à la hausse de la taxe foncière et à l'interdiction progressive de louer les passoires thermiques, prévue par la loi, risque d'engendrer un "effet pervers" avec "moins de logements sur le marché".Mesures anti-Airbnb : objectif atteintDepuis janvier 2022, tout changement d'usage d'un commerce en meublé touristique est soumis à autorisation de la mairie et les logements transformés en locations touristiques doivent faire l'objet d'une double, voire d'une triple compensation en surface.Un an plus tard, M. Brossat fait le bilan d'un "effet extrêmement dissuasif", avec le rejet d'une grande majorité des demandes de changement de commerces en meublés touristiques.Les préemptions vont continuerEn décembre, le compte foncier logement de la ville pour 2023 a été abondé de 148 à 200 millions d'euros afin "d'augmenter la capacité à acquérir des immeubles et à faire du logement social par ce biais", résume Ian Brossat.Solution à la raréfaction des emprises disponibles dans la capitale, les préemptions ne sont pas du tout du goût de l'opposition de droite, Jean-Baptiste Olivier jugeant qu'il s'agit d'une "erreur politique grave" dans une ville lourdement endettée.En préemptant, "on réduit les possibilités de logements privés, (...) le prix du mètre carré va augmenter et ce sera de plus en plus la ville des très aisés", vitupère l'élu de droite. "Il faudrait mieux réhabiliter l'existant et revoir les systèmes de chauffage qui en ont bien besoin", ajoute M. Olivier. Un PLU façonné "logement public"Ayant quasiment atteint son objectif de 25% de logement social pour 2025, la mairie se fixe désormais, à l'horizon 2035, 30% de logement social et 10% de logement "abordable", c'est à dire "20% en-deçà du prix du marché, pour les classes moyennes", selon Ian Brossat.Pour cela, il compte renforcer encore l'obligation pour tout nouvel immeuble de logements d'intégrer au moins 30% de logement social.Les futurs immeubles de bureaux seraient aussi obligés d'intégrer "une part de logements (...), et sur celle-ci, une part de logements sociaux", affirme-t-il.La majorité de gauche compte aussi instituer des "zones de grand déficit de logement social": les nouveaux immeubles de logements créés dans les micro-quartiers comptant "moins de 10% de logements sociaux" devront être consacrés à 50% au logement social.L'élu communiste mise enfin sur les "réserves", des immeubles du secteur tertiaire où la mairie pourra inciter le propriétaire, à l'occasion d'un nouveau permis de construire, à "la transformation en logement, notamment social".Le BRS, balbutiant mais symboliqueAvec 90 nouveaux logements commercialisés en 2023, le bail réel solidaire (BRS), qui permet à un particulier de devenir propriétaire du bâti mais pas du foncier, n'en est qu'à ses débuts.Mais avec un millier de logements en projet, "l'idée est de monter en puissance", souligne Ian Brossat, partisan de ces logements vendus à moitié prix, et qui veut développer cette catégorie dans le nord-est parisien, excédentaire en logements sociaux.
Il y a 2 ans et 136 jours

Lancement du constat Legalpreuve de conformité locative pour protéger les propriétaires et locataires d'un bien

Il voit le jour dans un contexte locatif ultra-tendu en France, régi par de très nombreuses lois, réglementations et spécificités locales face auxquelles les propriétaires (et parfois les agences immobilières) ne parviennent à se repérer et préfèrent alors ne pas prendre le risque de louer leur bien. C'est dans ce contexte que la Chambre nationale des commissaires de justice lance le nouveau constat Legalpreuve de conformité locative. Dans la lignée des constats à forte valeur ajoutée Legalpreuve, ce constat élaboré et normé par CNCJ, va permettre de vérifier les caractéristiques d'un logement et d'accompagner les professionnels de l'immobilier, les propriétaires et les locataires pour la mise en location de leur bien, en toute légalité et sérénité. 3 millions de logements vacants en France, 500.000 bientôt interdits à la location En France, le marché locatif est tendu et encadré par de multiples lois et réglementations ainsi que des caractéristiques locales spécifiques difficiles à comprendre. Certains propriétaires ayant vécu de mauvaises expériences locatives hésitent à louer leur bien et on recense ainsi plus de 3 millions de logements vacants. On dénombre également près de 500.000 logements très énergivores actuellement loués, susceptibles de quitter le marché locatif d'ici à six ans (sources Insee / Fnaim). Les obligations, avant et pendant toute la durée du bail, d’un propriétaire qui souhaite louer un logement sont de plus en plus nombreuses et parfois difficiles à appréhender. Le propriétaire bailleur doit fournir un logement décent et en bon état, répondant à différents critères de surfaces habitables, sécurité et santé des locataires (gros oeuvre, retenue des personnes, ventilation, éclairement, réseaux et branchements), diagnostics techniques (énergétique, plomb, amiante...), réglementation locale (permis de louer, règlement sanitaire départemental ...). Le non-respect de ces obligations peut engendrer un risque accru de litige entre le locataire et son propriétaire, engageant la responsabilité du propriétaire et impliquant des conséquences financières importantes (travaux de mise en conformité, suspension de l’allocation logement, condamnation judiciaire). Le constat par commissaire de justice pour rassurer les locataires et propriétaires À la fois juristes (leur permettant d'avoir une connaissance parfaite des réglementations en vigueur), hommes de terrain (permettant de se rendre au domicile) et spécialistes historiques de la preuve (permettant de dresser des constat à forte valeur probante), les commissaires de justice étoffent leur offre de constat à destination des secteurs immobilier, logement, avec le lancement du constat Legalpreuve de conformité locative. Dans la lignée des constats à forte valeur ajoutée Legalpreuve, ce nouveau constat élaboré et normé par CNCJ, va permettre de vérifier les caractéristiques d'un logement et d'accompagner les professionnels de l'immobilier, les propriétaires et les locataires pour la mise en location de leur bien, en toute sérénité. Ce constat est réalisé par le commissaire de justice soit à la demande du bailleur (lui permettant de se prémunir en cas de réclamation ou litige, de valoriser son bien et rassurer les futurs locataires sur la fiabilité des informations constatées par Officier Public et Ministériel) soit à la demande du locataire (qui souhaite faire constater des manquements), soit à la demande du professionnel de l'immobilier (agence de location, notaire) qui souhaite déléguer cette partie fastidieuse et ne pas prendre le risque de passer à côté d'une obligation légale. Pour rappel, le constat par commissaire de justice est l’acte le plus abouti pour matérialiser une preuve. Il a force probante devant les tribunaux, établissant la vérité d’un moment et d’un lieu précis, coupant court à toute interprétation non fondée. Le constat Legalpreuve conformité locative en trois étapes : 1/ Checklist préalable et personnalisée au bien Selon un protocole complet, élaboré par la Chambre nationale des commissaires de justice, en collaboration avec les acteurs institutionnels du logement, le commissaire de justice pourra procéder au contrôle de conformité de tous les critères légaux de mise en location. À partir d'un outil numérique évolutif et personnalisable en fonction du logement (appartement, maison, copropriété, jardin, piscine...), il dresse une véritable check-list préalable à la location, vérifiant que le logement répond à tous les critères de : surface habitable, salubrité, décence, sécurité, confort et que toutes les obligations spécifiques et locales sont respectées (diagnostiques techniques, amiante, plomb, électricité, gaz, NF, Etat des risques et pollutions, DPE, loi ALUR...). Il élabore ce constat grâce à des constatations visuelles et la consultation des rapports d’expertise et diagnostiques. 2/ Point sur l'état du bien et sa conformité Le commissaire de justice revient ensuite avec le propriétaire sur l'état de son bien, le conseille sur les éléments à corriger ou, en cas de manquement grave, exige la mise en conformité avant toute location. Le constat Legalpreuve de conformité locative est dressé et la signature visuelle peut être apposée sur les documents afin d'attester de la conformité du logement validée par officier public et ministériel. Cette certification va augmenter l’attractivité d’un bien sur le marché locatif, rassurer les locataires sur la qualité du logement et faciliter le règlement d’un litige ultérieur avec le locataire. Lors de la signature du bail, le constat de conformité locative pourra être confirmé et combiné à un constat d’état des lieux d’entrée, réalisé avec le locataire. 3/ Consultation juridique sur la rénovation énergétique du bien Enfin, le commissaire de justice va également accompagner le propriétaire et l'orienter dans les méandres de la réglementation en vigueur, en lui expliquant ses obligations mais aussi toutes les aides gouvernementales ou locales auxquelles il peut prétendre pour la rénovation énergétique et l'amélioration de son habitat. Près de 10 aides gouvernementales existent à cet effet et méritent l'accompagnement d'un juriste qui pourra établir celles auxquelles le logement, foyer, propriétaire, peut prétendre au cas par cas. Cette consultation juridique est essentielle lorsque l'on sait que depuis juillet la loi prévoit une interdiction progressive de mettre en location des logements mal notés, dit « passoires thermiques ». Dès 2025 les logements étiquetés G seront interdits à la mise en location, ceux notés F le seront dès 2028. Or, les logements F et G représentent 25% des logements en France. Les catégories E, F et G représentent à elles trois plus de la moitié des logements français, 54% exactement.
Il y a 2 ans et 136 jours

Massia-Laboratoire, découvrez les nouveautés

Massia-Laboratoire, logiciel de contrôle qualité des matériaux de construction d&rsquo;Arcade. Arcade, éditeur de logiciels, propose dans sa gamme&nbsp;Massia&nbsp;le logiciel de contrôle qualité des matériaux de construction&nbsp;Massia-Laboratoire. 2022 a vu arriver des nouveautés de taille dans Massia-Laboratoire, dont en particulier concernant le contrôle des bétons : Le traitement des formules : Cette fonctionnalité permet de modifier en lot des quantités de constituants en valeur ou en pourcentage. Elle permet également de créer en lot des nouveaux bétons cibles en remplaçant des constituants depuis une formule existante. Chaque modification donne lieu à un recalcul du contrôle de conformité avant validation. Le bilan carbone des bétons : Cette fonctionnalité permet de calculer le poids carbone des bétons départ centrale à partir du poids carbone des constituants du béton et de leur transport. La&nbsp;nouvelle norme EN 206&nbsp;: Incluant le contrôle du taux de substitution des granulats recyclés, la nouvelle classification des bétons et les nouveaux seuils de contrôle. Pour en savoir plus sur Massia-Laboratoire, visitez le site web&nbsp;:&nbsp;www.arcade.fr&nbsp;ou contactez le service commercial&nbsp;:&nbsp;a.ladet@arcade.fr&nbsp;&#8211; Tél. 04 67 77 52 50. Arcade, éditeur de logiciels Fort de 30 ans d’expérience, Arcade&nbsp;conçoit, développe et commercialise des logiciels répondant aux besoins métiers dans le domaine des granulats, bétons, enrobés, construction routière, recyclage, laboratoires, bureaux d’études.&nbsp;Ces logiciels sont&nbsp;destinés aux professionnels de la production, de la mise en œuvre, du traitement des matériaux de construction pour les applications telles que gestion commerciale, ADV, laboratoire, performance, environnement, sécurité, foncier, maintenance.
Il y a 2 ans et 137 jours

Encadrement des loyers : Paris lance sa chasse aux loyers abusifs

Avec cette nouvelle arme contre l'inflation des loyers dans la capitale, entrée en vigueur au 1er janvier, la mairie de Paris veut "limiter au maximum les abus et arriver à terme à un encadrement des loyers totalement respecté", a résumé l'adjoint au logement Ian Brossat jeudi lors d'une conférence de presse. Première ville à avoir appliqué l'encadrement des loyers mi-2019, rejointe depuis par plusieurs communes ou communautés d'agglomération dites en zone tendue (Lille, Plaine Commune, Lyon-Villeurbanne, Est Ensemble, Montpellier, Bordeaux), Paris est "doublement pionnière" puisqu'elle est "la première ville à bénéficier de ce transfert de compétences", s'est félicité l'élu communiste. Si depuis 2019 cet encadrement a permis selon M. Brossat de "stabiliser globalement les loyers parisiens après des années de hausse exponentielle", les signalements (120) recueillis et les amendes (une dizaine) infligées par l'Etat étaient pour la mairie insuffisantes. Selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap), cité par la mairie, environ un tiers des nouveaux baux signés dans la capitale en 2021 dépassait les loyers plafond, fruits de plusieurs critères (vide ou meublé, date de construction, nombre de pièces et quartier). Cela ne signifie pas forcément que les bailleurs sont hors-la-loi, des dépassements pouvant être justifiés par des caractéristiques exceptionnelles du logement. Les dépassements s'élèvent en moyenne à 161 euros et concernent surtout les "petites surfaces, studios, chambres de bonne, avec 8 annonces abusives sur 10", a détaillé Ian Brossat. Avec la nouvelle plateforme en ligne de la ville, il veut obtenir un "maximum de signalements" afin qu'un "maximum de propriétaires se conforment à l'encadrement des loyers". Concrètement, les locataires peuvent d'abord y vérifier si leur bail respecte l'encadrement, puis signaler, le cas échéant, le dépassement qui devra être confirmé par la mairie. Cette dernière mettra ensuite en demeure le propriétaire afin qu'il actualise le bail et restitue les trop-perçus, dans un délai de trois mois. Sans mise en conformité, la mairie pourra lui infliger une amende allant jusqu'à 5.000 euros pour une personne physique et 15.000 pour une personne morale. "Le simple fait que le locataire nous saisisse aura des effets dissuasifs vis-à-vis de la majorité des propriétaires", veut croire Ian Brossat qui recense déjà plus d'une dizaine de signalements, sur près de 2.000 connexions. Selon l'Olap, en 2021 dans la capitale, le loyer moyen pour un 50 m2 s'établissait à 1.200 euros par mois. Sur 1,1 million de résidences principales, 45% sont des locations dans le parc privé.
Il y a 2 ans et 140 jours

Hellio lance une web série pour décrypter la "Rénovation globale en copropriété"

Résultat : les copropriétés hésitent à enclencher le processus.Pour donner un coup d'accélérateur, le Gouvernement envisage de se pencher sur la question de la simplification des règles de vote de travaux de rénovation énergétique en assemblée générale, comme annoncé par Olivier Klein sur France Info le 29 novembre. La réforme consisterait à permettre de voter une rénovation énergétique en assemblée générale avec l'accord de seulement 50% des copropriétaires contre 2/3 aujourd'hui pour certains types de chantiers. Ces travaux s'imposent en effet de plus en plus dans les immeubles considérés comme des passoires énergétiques, classées F ou G, auprès de copropriétaires en quête de solutions pour réduire leurs factures d'énergie à l'heure où les prix s'envolent. Pour les propriétaires bailleurs, l'enjeu est aussi de se mettre en conformité pour éviter l'interdiction prochaine de location de leur logement. Pour accompagner les syndics et copropriétaires à franchir le pas et leur donner toutes les clés de réussite pour cette opération, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, s'est lancé dans la production d'une web série pour suivre les grandes étapes d'une rénovation globale en cours de réalisation au sein d'une copropriété à Saint-Maur-des-Fossés (94). Une immersion au cœur d'un projet de rénovation globale dans un bâtiment collectif de Saint-Maur-des-Fossés (94) Quelles sont les formalités à remplir pour être accompagnés et obtenir une aide au financement ? Quels sont les travaux à exécuter ? Comment améliorer la classe énergétique du bâtiment ? Quels sont les équipements à privilégier ? Quelles sont les aides mobilisables ? Autant de questions posées par les membres d'un conseil syndical, désireux d'engager des travaux d'amélioration énergétique de leur bâti. Hellio, en qualité d'accompagnateur de la rénovation énergétique, propose un accompagnement poussé dans le cadre de ce type de projet. En plus des supports écrits, Hellio a choisi de s'appuyer sur le format vidéo avec un contenu immersif pour présenter les contours de sa mission auprès des syndics de copropriété. Ainsi, une caméra va suivre l'ensemble des étapes d'une rénovation globale d'un immeuble de 10 logements situé sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés, de la préconisation des travaux jusqu'à leur réalisation. Au programme : une dizaine d'épisodes pour retracer, pas à pas, toutes les démarches initiées par les copropriétaires et l'accompagnement de Hellio. Épisode 1 : l'état des lieux pour identifier les besoins Le bâtiment en R+5, livré dans les années 70, abrite 10 habitations. Classé E, c'est une véritable passoire thermique et ce malgré la réalisation de travaux d'isolation il y a quelques années. Le chauffage est loin d'être homogène dans tous les espaces.Pour Franco, président du conseil syndical de la copropriété : « Ceux qui sont au rez-de-chaussée et au dernier étage ont plus froid que les autres. On a fait du rafistolage au fil des ans, par petits bouts de travaux, qui nous reviennent finalement très chers. Il devenait urgent de faire de vrais travaux et d'arrêter de mettre des rustines à droite, à gauche. » Franco et ses voisins se sont aussi confrontés à une autre réalité : la complexité et l'ampleur des dossiers à renseigner pour engager les travaux, et le risque de tomber sur des entreprises peu rigoureuses. C'est pour toutes ces raisons que le syndic s'est rapproché des services de Hellio.Pour Tanguy Dupont, Directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif : «Hellio a à cœur de rendre la rénovation énergétique des copropriétés accessible en mettant à disposition de chaque copropriété les outils nécessaires qui lui permettront de mener son projet à bien : information et sensibilisation, assistance à maîtrise d'ouvrage, ingénierie financière, enquête sociale, aides et financements. La rénovation performante des copropriétés est possible !» Hellio, un partenaire de choix pour les copropriétés Avec 14 ans d'expériences dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, Hellio se tient aux côtés des syndics, copropriétés et gestionnaires d'immeubles collectifs pour les accompagner dans leurs projets d'amélioration énergétique de leur bâti. A la clé : des économies significatives dans le respect de l'environnement. Les équipes d'experts de Hellio proposent une prestation complète et sur-mesure pour la réalisation de rénovations globales. Hellio prend en main l'ensemble du projet : accompagnement technique (audit énergétique, préconisation de travaux, recherche d'entreprises, etc.), social et financier (mobilisation des aides MaPrimeRénov' Copropriétés et Certificats d'Économies d'Énergie). La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de taille La loi Climat et résilience votée en 2021 a marqué une étape décisive dans la prise de conscience de la maîtrise des dépenses d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du logement. Plusieurs mesures d'incitation à la rénovation énergétique des bâtiments ont été décidées pour atteindre les ambitieux objectifs de neutralité carbone en 2050 : gel des loyers des passoires thermiques depuis le 24 août 2022, interdiction progressive de location des logements classés de G à E, etc. Pour relever le défi, les regards se sont logiquement tournés vers la copropriété, qui représente 43%[1] du parc total de logements. Les copropriétaires bailleurs, et les copropriétaires occupants, se retrouvent les premiers de cordée pour gravir un Everest : respecter des échéances qui laissent perplexes nombre de professionnels du logement. L'inquiétude sur le marché des biens immobiliers se fait déjà sentir : le chemin à parcourir et les financements à obtenir sont immenses. En 2018, au regard des anciennes normes, seuls 2 millions de logements sur les 30 millions que compte le parc total étaient considérés comme très économes ou à basse consommation. Si le changement d'échelle pour massifier la rénovation énergétique globale de ces logements est indispensable, les copropriétaires ne disposent pour le moment que de peu de moyens pour faire face à leurs obligations. Concernant le volet budgétaire, Hellio croit au modèle des « opérateurs ensembliers » préconisé par France Stratégie.Pour Pierre Maillard, PDG Hellio : « Ces guichets uniques auraient notamment pour mission de financer l'opération en expérimentant un dispositif innovant de tiers investissement. Il s'agirait de faire porter le financement par l'opérateur, lequel se rembourserait et générerait la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées, dont il se porterait garant via un Contrat de Performance Énergétique (CPE). Alors que les prix de l'énergie explosent, le gain sur la facture énergétique sera d'autant plus important, permettant un remboursement relativement plus rapide et une rentabilité plus assurée. »[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3620894#:~:text=er%20janvier%202018-,Le%20parc%20de%20logements%20en%20France%20au%201er%20janvier,logements%20en%20France%20hors%20Mayotte&text=Au%201er%20janvier%202018%2C%20la%20France%20hors%20Mayotte%20compte,et%2056%20%25%20des%20
Il y a 2 ans et 151 jours

Les normes à vérifier avant de louer un entrepôt

De nombreuses normes entourent la construction des entrepôts afin de garantir la sécurité des personnes qui y travaillent, le bon fonctionnement des installations et la protection de l’environnement. Ainsi, avant de louer un entrepôt, il est primordial de vérifier que celui-ci est aux normes. Pour cela, nous vous résumons les normes les plus importantes qui régissent la construction des entrepôts. Normes générales De nombreuses normes ont été mises en place dans le but de protéger les employés tout en gérant facilement le stockage. Ces normes strictes entourent la construction et l’aménagement de l’entrepôt. Effectivement, sa situation, sa qualité de construction et sa dimension obligent de respecter certaines règles. Parmi elles, se trouvent les normes concernant la résistance au feu qui est attendue dans les différentes parties de l’entrepôt. Il est essentiel de les respecter pour obtenir la validation des Services Départementaux d’Incendie et de Secours. Il est possible de citer la règle R15 qui exige la résistance au feu de certaines parties de l’entrepôt grâce à une séparation coupe-feu. Parmi ces normes générales, il y a la norme NF EN 1998 qui concerne la résistance de l’entrepôt aux séismes, notamment en expliquant les calculs de structure attendus. D’autres normes se rapportent à la façade des bâtiments industriels, toutefois, elles ne sont pas spécifiques aux entrepôts. Normes sur la dalle Si des normes entourent la réalisation de la dalle, c’est parce que le moindre défaut entraînerait des complications importantes au niveau des rayonnages. En effet, la dalle assure la solidité et l’efficacité de la mise en place des rayonnages. Pour cela, plusieurs normes ont été mises en place&nbsp;: DTU 13.3 Partie 1 (norme NF P 11-313-1)&nbsp;: précise la réglementation générale autour du dallage et notamment sur sa planéité et son isolation&nbsp;; Normes FEM 9.831&nbsp;et FEM 9.841&nbsp;: sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précisent la planéité et la rigidité du dallage. Vérifier la planéité, la rigidité, l’isolation, etc. va permettre d’éviter les déformations et donc, des sollicitations supplémentaires dans les rayonnages qui risquent de s’incliner. Normes sur le rayonnage Les normes sur le rayonnage sont plus nombreuses, car la sécurité de l’entrepôt repose en grande partie sur la conformité et la résistance des racks de rangement qui sont des éléments indispensables pour un entreposage sécurisé. Norme NF EN 1090-02&nbsp;: vérifie toutes les exigences techniques pour les structures en acier&nbsp;; Norme NF EN 15512&nbsp;: contient les indications pour le calcul, le traitement et les tolérances dans le montage des structures des rayonnages métalliques&nbsp;; Norme NF EN 15620&nbsp;: contient des indications sur les tolérances du sol et du montage des rayonnages, sur les déformations maximales pour les structures ainsi que sur les jeux à respecter dans les emplacements&nbsp;; Norme NF EN 15629&nbsp;: définit l’aménagement des allées et contient des indications pour le calcul des rayonnages en prévoyant notamment la technique de conception, de pose et d’utilisation selon la température d’utilisation, les risques d’incendie, l’emplacement, etc.&nbsp; Norme NF EN 15635&nbsp;: définit les conditions d’utilisation et de maintenance des structures pour minimiser les risques et éviter les dommages humains et matériels&nbsp;; Norme&nbsp;NF EN 1993&nbsp;: vérifie la sécurité des structures de rayonnages. D’autres normes existent concernant les racks et les rayonnages et stipulent notamment leur capacité à supporter des charges importantes, de garantir une longue durée de vie et d’assurer la sécurité des employés. Normes sur les machines Enfin, il existe plusieurs normes relatives au bon fonctionnement et la sécurité des machines. Ces machines peuvent être des engins motorisés, des convoyeurs automatiques, des robots de palettisation, mais aussi des échelles fixes et des garde-corps. Chacune d’entre elles doit obéir à des normes sur les propriétés générales, le comportement sous charges, les effets du temps, etc. La norme FEM 9.831 est à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précise les attentes quant aux rails de roulement et de guidage supérieur, aux unités de charges et aux monte-charges. Les normes FEM 9.832 et NF EN 528 sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et contiennent des indications pour le calcul du stockage avec mini transtockeurs et des prescriptions de sécurité sur les transtockeurs. La norme NF EN ISO 14122 définit les exigences pour les escaliers et échelles des installations. Ainsi, avant d’acheter ou de louer un entrepôt, certaines normes sont à vérifier afin d’éviter les mauvaises surprises dans l’avenir.
Il y a 2 ans et 151 jours

Le diagnostic des installations gaz évolue au 1er janvier 2023

Elle fait l’objet de l’arrêté de reconnaissance ministériel du 25 juillet 2022, publié au Journal officiel de la République française du 4 août 2022 qui fixe son application à compter du 1er janvier 2023. Le diagnostic gaz est une prestation réglementée qui permet d'analyser les points-clés de la sécurité d’une installation intérieure de gaz afin de fournir un état de celle-ci. Il est réalisé par un diagnostiqueur certifié.Une nouvelle norme qui s’inscrit dans la continuité de l’existantCette nouvelle version s’inscrit dans la phase habituelle d’évolution des normes afin de tenir compte, selon le cas, de nouvelles dispositions normatives ou réglementaires, ou bien d’évolutions de son environnement et de pratiques des utilisateurs.Pas de rupture majeure pour cette nouvelle version mais plutôt la prise en compte des évolutions réglementaires impactant les installations de gaz, comme la parution de l’arrêté du 23 février 2018 ainsi que les évolutions technologiques avec le corpus normatif technique correspondant. Les retours des nombreux utilisateurs de la norme - administrations, diagnostiqueurs, contrôleurs, certificateurs de personnes et de produits, normalisateurs - ont été pris en compte et accompagnés d’améliorations de forme.4 questions pour tout savoir sur le diagnostic gazQuand réaliser un diagnostic gaz ?Lors de la vente ou de la location d’un logement. Un diagnostic gaz doit être fourni pour toute vente d'un bien immobilier équipé d'une installation gaz de plus de 15 ans. Il s'ajoute ainsi aux autres diagnostics obligatoires (plomb, amiante, performance énergétique, etc.) à fournir dans le dossier de diagnostic technique remis par le notaire lors de l'achat du logement. Lors d’une location, depuis la loi Alur de 2014, la vérification des installations intérieures de gaz pour les baux d'habitation (soumis à la loi du 6 juillet 1989) est devenue obligatoire.Quelles installations vérifiées ?Le diagnostiqueur examine :la tuyauterie fixe de l’installation et contrôle son étanchéité. le raccordement en gaz des appareils, c’est-à-dire les robinets et les flexibles qui raccordent les appareils à la tuyauterie fixe et s’assure que le robinet qui est en place correspond aux exigences réglementaires. la combustion, qui doit s’effectuer correctement grâce à un débit normal de gaz des appareils. la ventilation des locaux, le logement doit bénéficier de ventilations adaptées et la chaudière et/ou le chauffe-eau doivent être correctement raccordés au conduit d’évacuation des produits de combustion.Quel bilan pour l’installation de gaz ?Le diagnostiqueur établit le bilan de l’installation gaz et indique le cas échéant les anomalies décelées, classées en 3 catégories :A1 pour une anomalie mineure qui ne présente pas de danger immédiat. À faire réparer si possible. A2 pour une anomalie sérieuse qui représente un danger pour la sécurité des personnes et des biens et doit être traitée dans un délai imparti. DGI pour une anomalie majeure qui représente un Danger Grave Immédiat qui nécessite la mise hors service de l'appareil concerné jusqu’à sa remise en conformité.Quelle durée de validité pour le diagnostic gaz selon la norme NF P45-500 ? Le diagnostic gaz est valable 3 ans dans le cas de la vente d’un logement et 6 ans dans le cas d’une location.
Il y a 2 ans et 154 jours

Nouveau retard pour l'EPR de Flamanville, en pleine relance de l'atome

Le démarrage de ce réacteur, le premier de cette génération prévu sur le sol français, interviendra ainsi avec un retard total de 12 ans par rapport à la planification initiale. Deux autres EPR fonctionnent déjà en Chine et un troisième en Finlande.Ce délai supplémentaire de six mois entraînera un surcoût de 500 millions d'euros qui portera le montant total de l'EPR de Flamanville, dont le chantier a été lancé en 2007, à 13,2 milliards d'euros, a précisé EDF, soit quatre fois le budget initial de 3,3 milliards d'euros.Le nouveau retard est dû à la nécessaire révision de procédures de traitement de quelque 150 soudures "complexes", au sein du circuit secondaire principal du réacteur, a expliqué à la presse le directeur du projet Flamanville 3, Alain Morvan.Le problème est apparu cet été, quand il a fallu procéder au traitement thermique de "détensionnement" de ces soudures: le processus utilisé a fait apparaître une "non-conformité de comportement" de matériels sensibles à proximité, affectés par de trop fortes températures."Nous avions un comportement des températures des vannes non conforme à ce que l'on attendait", a expliqué M. Morvan, d'où la reprise des "études pour définir une méthode (...) permettant de garantir le bon niveau de réalisation de ces traitements thermiques".Ces modifications "ont été présentées à Bureau Veritas, qui les analyse, et d'ici la fin de l'année nous aurons l'autorisation de reprendre les traitements thermiques dits complexes", a assuré le directeur du projet.Ces opérations devraient donc pouvoir reprendre début 2023 mais tout le calendrier du projet s'en trouve bouleversé, avec un chargement du combustible désormais annoncé pour le 1er trimestre 2024. Le réacteur enverra ses premiers électrons quand il aura atteint près de 25% de sa puissance, "environ trois mois plus tard", donc d'ici à la mi-2024.Les 500 millions d'euros additionnels annoncés vendredi sont liés pour l'essentiel au maintien des personnels et entreprises sous-traitantes sur place.Hiver 2023/24Outre ces aléas techniques, un arrêt du réacteur est déjà prévu pour changer, d'ici à la fin 2024, le couvercle de sa cuve qui présente des anomalies, a rappelé M. Morvan.Pour autant, "l'EPR de Flamanville a franchi ces derniers mois de nouvelles étapes stratégiques, dans sa phase de pré-exploitation", se félicite EDF dans un communiqué, citant la reprise de certaines soudures ou les essais des matériels électriques.Depuis 2007, le chantier de ce réacteur conçu pour offrir une puissance et une sûreté accrues, accumule les déconvenues, qu'il s'agisse des anomalies sur l'acier du couvercle et du fond de la cuve ou des problèmes de soudures.Les derniers en date interviennent alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la commande de six voire 14 nouveaux EPR et que le Parlement doit se prononcer sur le modèle énergétique de la France.Faute de pouvoir disposer de l'EPR de Flamanville l'an prochain, la France devrait donc de nouveau faire face à des tensions sur son approvisionnement en électricité lors de l'hiver 2023-24 alors qu'EDF fait déjà face au vieillissement de son parc nucléaire et que le déploiement des énergies renouvelables, solaire et éolien, est à la peine.L'hiver actuel donne un avant-goût de ces tensions, avec vendredi 41 réacteurs en fonctionnement seulement sur 56.Parmi les 15 réacteurs à l'arrêt pour des opérations de maintenance et/ou pour des contrôles de corrosion, deux -à Penly et Flamanville-, devraient d'ailleurs redémarrer avec plusieurs semaines de retard, privant ainsi la France de leur production jusqu'à février ou mars, a-t-on en outre appris vendredi auprès d'EDF.
Il y a 2 ans et 167 jours

Sonepar et Bureau Veritas s'allient pour répondre aux enjeux énergétiques des bâtiments tertiaires

Alors que les questions liées à la sobriété énergétique occupent une place centrale dans le débat public, de nombreuses entreprises réfléchissent à la manière de se conformer aux nouvelles obligations en la matière avec le décret tertiaire (« dispositif éco-énergie tertiaire ») qui concerne tous les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1000 m2. Après avoir défini une année de référence pour leur consommation énergétique, les propriétaires et exploitants devront réduire cette consommation de 40% en 2030, et jusqu'à 60% d'ici à 2050.Pour accompagner ses clients dans cette démarche, Sonepar a fait le choix de mettre à disposition, une plateforme omnicanale, sur laquelle toutes les solutions Bureau Veritas liées au enjeux énergétiques seront présentées.« Grâce à cette plate-forme, les clients de Sonepar pourront commander des audits énergétiques, de l'accompagnement à la mise en oeuvre de plans de sobriété, ou encore avoir accès à des financements via les Certificats d'économie d'énergie. Par ailleurs, nous ouvrirons plus largement notre offre de services pour ces utilisateurs en y ajoutant des missions de vérifications électriques et des formations ad hoc. C'est avec fierté et engagement que Sonepar et Bureau Veritas allient leurs forces et leur expertise pour contribuer efficacement aux efforts de sobriété énergétique nécessaires aujourd'hui et essentiels sur le long terme pour répondre à l'enjeu climatique » explique Jacques Pommeraud, Directeur général Afrique, France et Services aux Gouvernements de Bureau Veritas.Et Jérôme Malassigne, Président Sonepar France de poursuivre : « Les structures concernées sont nombreuses : plateaux de bureau, établissements de santé, établissements scolaires, équipements sportifs ou encore monuments historiques… En France, ce sont plus de 940 millions de mètres carrés qui sont concernés par le décret tertiaire. Notre volonté : accompagner nos clients installateurs et les utilisateurs des bâtiments dans leurs démarches de réduction de consommation d'énergie, et faire de cette réglementation une opportunité de business au service des enjeux énergétiques de demain. C'est ainsi une couverture de l'ensemble de l'écosystème électrique qui sera proposée aux professionnels du marché afin de leur apporter, partout en France, des réponses adaptées à leurs besoins de sécurité, de qualité et de conformité. »
Il y a 2 ans et 168 jours

Grand Est : 28 logements passifs en Jackodur Atlas

C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est que quelque 18 logements passifs profitent de la performance Jackodur Atlas. [©ADS Architecture] C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est, qu’un projet de construction passive de 28 logements est en cours. Il se développe sur un terrain de 3 050 m2 prévoyant la réalisation de 3 bâtiments distincts, avec une emprise au sol de 2 x 280 m2 et de 265 m2. Les deux premiers compteront 10 logements individuels. Ils seront constitués à l’identique de 5 logements type 3 en duplex accolés. Le troisième bâtiment comprendra 8 logements collectifs de type 2 superposés. Des exigences élevées L’ensemble s’envisage dans une démarche environnementale forte avec la certification de ces habitations en construction passive. Le maître d’ouvrage (Troyes Aube Habitat) a choisi une structure à ossature bois et des isolants extérieurs issus de la filière bois. Il a prescrit le procédé Jackodur Altlas, qui offre une solution performante permettant de réaliser une isolation très efficace, sans ponts thermiques. Le procédé accorde aussi une rapidité et une simplicité de mise en œuvre. Les exigences de la certification sont les suivantes : des besoins de chauffage ≤ 15 KW/h/an/m, une infiltrométrie 0,6 h-1 à N50, un maintien du confort d’été. Mais aussi un contrôle de l’air intérieur et enfin, l’interdiction des fibres minérales dans les filtres. Lire aussi : Jackon Insulation dans le giron du groupe Bewi Une solution idéale pour l’architecte Pour l’architecte Sébastien Da Rosa, le système Jackodur Atlas a permis d’obtenir une isolation parfaite du radier béton. C’était une première pour lui. « Il est sans conteste très efficace, mais aussi simple à mettre en œuvre, ce qui n’est pas forcément le cas des autres techniques proposées sur le marché. C’est exactement ce que je recherchais et l’expérience a été concluante. L’absence de pont thermique est un atout incontestable pour atteindre les critères imposés par les constructions passives. Il faut aussi souligner l’accompagnement actif des équipes Jackon Insulation. La mise en place d’un système assurant le hors-gel de la construction a pu être élaborée très rapidement et simplement par l’encastrement vertical d’un écran thermique en XPS sur le pourtour du fond de forme. Le bureau technique de Jackon Insulation nous a immédiatement orientés vers cette solution technique qui devait avoir lieu avant la pose du système Jackodur Atlas. La décision a été à la fois rapide, pertinente et en parfaite conformité avec les hautes exigences de ce chantier. » Réalisée par l&rsquo;entreprise Geciba Les équipes de l’entreprise Geciba se sont chargées du terrassement et de la mise en place des dalles Jackodur Atlas. Pour Bernard Lebreton, gérant de Geciba, contrairement à l’architecte, ce n’était pas une première. Il connaît le procédé et apprécie en particulier sa facilité et rapidité de pose. Tout est préparé sur mesure en usine pour être livré prêt à poser selon un plan qui indique l’emplacement précis des éléments. L’ancrage supplémentaire pour le hors-gel n’a pas non plus posé de problème. « En plus de la facilité et de la rapidité de mise en œuvre, il faut insister sur l’absence de pénibilité du travail en raison de la légèreté des éléments, ainsi que sur la propreté du chantier permise avec le procédé Jackodur Atlas. » Une mise en œuvre sans aucun problème La pose du système s’effectue sur une chape en béton maigre de 3 à 4 cm. Les blocs de coffrage sont emboîtés au fur et à mesure dans les éléments latéraux spécifiques. Et les éléments de surface se posent aisément grâce aux feuillures alternées. Quant à la mise en œuvre et le repérage des éléments à l’avancement du chantier, ils sont définis par un plan de pose et de colisage précis. Les réservations à travers les panneaux sont, elles, réalisées avec une scie-sabre. La mousse de fixation Jackodur permet ainsi de verrouiller thermiquement et efficacement les sorties VRD. La pose a été effectuée en 1 journée et demie. Un film polyéthylène est mis en place par pose flottante et en recouvrement de 150 mm minimum. Les bâtiments passifs seront équipés par la suite de ballons de production d’eau chaude sanitaire avec panneaux solaires. Ceci, en corrélation avec la démarche environnementale souhaitée. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 169 jours

Fin du chantier pharaonique de réhabilitation de la Maison de Radio France

"2022 marque la fin d'un chantier historique: la réhabilitation de la Maison de la Radio et de la Musique" dont "l'apparence et l'âme originelles" ont été conservées mais qui a été "modernisée sur les plans technique, avec une remise aux normes du bâtiment, mais aussi technologique", précise Radio France dans un communiqué.Inaugurée en grande pompe par le général de Gaulle en 1963, la Maison Ronde, au 116, avenue du Président-Kennedy à Paris, avait dû être mise en conformité avec les normes anti-incendie et désamiantée.Au total, 90.000 m2 ont été rénovés, dont l'auditorium de Radio France d'une superficie de 2.300 m³ et 1.461 places, 38.000 m2 de bureaux ou le fameux studio 104 qui peut accueillir 856 visiteurs.Les discussions concernant ces travaux avaient démarré en 2005. Il était alors prévu de les lancer début 2006 pour une durée de six ans et un coût d'environ 240 millions d'euros.Le chantier, initié finalement en 2008, avait été épinglé en 2015 par la Cour des comptes qui pointait "une dérive financière" contribuant au "déséquilibre des comptes de l'entreprise" publique.En février 2019, la Cour relevait encore des "allongements de calendrier" - fin des travaux repoussée à 2022 au lieu de 2018 - qui "dégradent le climat social" et "une augmentation continuelle des coûts, désormais portés à 583 millions d'euros".Radio France a souligné vendredi que la rénovation de son bâtiment s'achevait "dans le respect du calendrier établi en 2018 et sans dépassement de budget", soit un coût total de 493 millions d'euros hors taxes.En 2018, "le projet avait en effet fait l'objet d'une mise à jour pour assurer un pilotage efficace, intégrer les nouveaux enjeux numériques, ainsi que les modes de production de demain" et s'adapter "aux aléas inhérents" à un tel chantier, selon la direction.Le conseil d'administration avait alors fixé le coût total maximum de l'opération à 510 millions d'euros, selon un périmètre différent de celui de la Cour des comptes.Un montant que "l'équipe de réhabilitation est parvenue à faire diminuer au fur et à mesure de la modération des risques", a précisé à l'AFP Radio France.
Il y a 2 ans et 171 jours

TomTom et Webfleet Solutions lancent une solution mobile intégrée

Les deux entreprises ont combiné leur expertise pour créer une application unique dédiée aux gestionnaires de flotte et aux conducteurs leur permettant de relever les défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement, notamment la conformité des itinéraires, le respect des délais de livraison et les problématiques de sécurité.WEBFLEET Work App permet aux conducteurs professionnels de réaliser leur travail facilement et efficacement grâce à leurs appareils mobiles Android uniquement. Les gestionnaires de flotte et leurs conducteurs, ont accès à un large éventail de fonctionnalités de gestion de la main-d'œuvre sans avoir besoin de matériel supplémentaire. Cette application comprend la localisation des véhicules, l'enregistrement des temps de travail, l’identification des conducteurs, la gestion des missions et des plannings et une communication bidirectionnelle avec le back-office. L'application TomTom GO Fleet y est parfaitement intégrée, et permet aux conducteurs de toujours disposer des cartes les plus à jour, ainsi que les infos trafic et la navigation dans un outil unique. Ils peuvent démarrer automatiquement leur itinéraire vers la destination de leur choix depuis WEBFLEET Work App, et les gestionnaires de flotte bénéficient d'une visibilité en temps réel sur les heures d’arrivée estimées et la destination en cours. La combinaison de WEBFLEET Work App et TomTom GO Fleet, permettent aux conducteurs de bénéficier d'une navigation professionnelle pour tous les types de véhicules. Une navigation dédiée aux poids lourds est également disponible en fonction des caractéristiques du véhicule, du type de cargaison, des réglementations locales et des caractéristiques de la route empruntée. De plus, TomTom GO Fleet assiste les chauffeurs routiers en localisant des points d'intérêt (POIs) dédiés aux poids lourds tels que les parkings et les stations-service, et offre les cartes les plus à jour, même en l'absence de connectivité. L'application propose également les heures d'arrivée estimées fiables et des informations sur le trafic en temps réel, ce qui permet aux conducteurs de respecter aisément les délais et de réduire les coûts de carburant en empruntant les meilleurs itinéraires.Pour Paul Verheijen, Vice President Product Management chez Bridgestone Mobility Solutions : « WEBFLEET Work App est la solution idéale pour les entreprises et les conducteurs qui souhaitent profiter de leurs appareils mobiles existants pour gérer efficacement les tâches quotidiennes. La configuration et l'intégration sont rapides et faciles à réaliser, avec une interface utilisateur intuitive, ce qui en fait une combinaison parfaite avec l'application TomTom GO Fleet. Ensemble, nous pouvons offrir encore plus de valeur à nos clients en leur fournissant une solution intégrée. »Pour Mike Schoofs, Vice President Product Management chez TomTom Enterprise : « Simplifier la technologie de localisation et aider à résoudre les problèmes des conducteurs ont toujours été au cœur des priorités de TomTom. C'est enrichissant de travailler avec des partenaires comme Webfleet Solutions, qui ont les mêmes objectifs que nous. Cette collaboration permet aux deux entreprises d'intégrer ce qu'elles font le mieux dans une seule solution dédiée aux conducteurs professionnels. » WEBFLEET Work App est désormais disponible pour tous les clients Webfleet Solutions disposant d'un dispositif de suivi LINK 740/710/530/510/410 installé. L'option de suivi mobile - sans aucune installation matérielle nécessaire - sera disponible dans les mois à venir.