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Résultats de recherche pour federation nationale travaux publics

(521 résultats)
Il y a 1 ans et 344 jours

Après dix ans à la tête de la FNTP, Bruno Cavagné passe la main

FÉDÉRATION. A la veille de l'élection d'un nouveau président, Bruno Cavagné tire le bilan de son action à la tête de la Fédération nationale des travaux publics. S'il estime avoir réussi à faire bouger quelques lignes malgré les multiples crises qu'il a connues, les chantiers que devra poursuivre son successeur sont encore nombreux et capitaux pour l'avenir de la profession et au-delà.
Il y a 2 ans et 61 jours

Les travaux publics attendent toujours un peu de souffle

CONJONCTURE. Le dernier bulletin de conjoncture de la Fédération nationale des travaux publics pour février 2023 montre que l'activité reste morose. Et si les prises de commandes semblent en bonne forme, le phénomène est surtout dû à la notification d'opérations d'envergure.
Il y a 2 ans et 90 jours

Les travaux publics manquent d'élan en ce début d'année 2023

CONJONCTURE. Les premiers chiffres de l'année 2023 remontés par la Fédération nationale des travaux publics ne sont guère encourageants. L'activité continue à tourner au ralenti et la plupart des indicateurs sont dans le rouge. De quoi tarir "les espoirs d'un redémarrage soutenu".
Il y a 2 ans et 114 jours

L’OPPBTP reconduit ses présidents

De gauche à droite, Christian Baix, vice-président, et Jean-Marie Kerherno, président de l’OPPBTP. [©OPPBTP] Jean-Marie Kerherno est membre titulaire représentant la Fédération nationale des sociétés coopératives et participatives du BTP (Scop). Et Christian Baix, membre titulaire représentant la Confédération générale du travail (CGT). Tous deux viennent d’être réélus, respectivement président et vice-président de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). Ce dernier est le conseil de la branche du BTP pour la sécurité et l’amélioration des conditions de travail. Lire aussi : L’OPPBTP “check” les chantiers Le parcours de Jean-Marie Kerherno En 1979, Jean-Marie Kerhernoa débuté sa carrière professionnelle à la STPEE, Scop d’électricité, en tant que conducteur de travaux, puis en devient Pdg pendant 18 ans. Il est membre du conseil du comité régional Ile-de-France de l’OPPBTP de 1987 à 1999 (président en 1995 et 1996). Et membre, du conseil du comité national depuis 1999 (président en 2006 et 2007). Il rejoint ensuite la Fédération des Scop du BTP comme chargé de mission mutualisation. Le parcours de Christian Baix Christian Baix a débuté sa carrière professionnelle dans le BTP en Belgique, en 1978. En 2001, il a rejoint l’entreprise Imhoff, filiale de Vinci Energies. Depuis 2016, il travaille pour la société Millot, autre entité de Vinci Energies. Il est aussi membre de la commission financière de contrôle de la Fédération nationale des salariés de la construction, bois et ameublement CGT. Ceci, depuis 2011 et membre du conseil du comité national de l’OPPBTP depuis 2013 (vice-président en 2022). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 118 jours

Les travaux publics n'ont pas pu endiguer la baisse de l'activité sur 2022

CONJONCTURE. La Fédération nationale des Travaux publics a publié son bulletin de conjoncture pour décembre 2022. L'occasion de faire le bilan d'une année loin des espoirs qu'elle avait suscités, malgré quelques faibles signaux encourageants, en fin d'exercice.
Il y a 2 ans et 146 jours

Hello Watt répond à la CDI Fnaim : comparer DPE et consommation a-t-il un sens ?

Pourquoi cette étude ?Dans sa mission de favoriser la transition énergétique des ménages, Hello Watt propose une application gratuite de suivi de sa consommation énergétique via les compteurs Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz.Pour compléter son offre et suite à l’annonce des restrictions qui seraient appliquées aux passoires thermiques, Hello Watt a cherché à estimer le DPE des logements dont la consommation était connue.Cependant, contre toute attente l’équipe data a conclu que connaître la consommation d’un logement ne permettait pas d’estimer le DPE de façon fiable.Comment est calculé le DPE ?Suite à cette étude, de nombreux acteurs du diagnostic ont réagi avec plus ou moins de virulence, le principal reproche étant qu’on ne peut pas comparer directement DPE et consommation, car le DPE se fonde sur un usage standard du logement.La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié un communiqué de presse en ce sens, et un article de diagnostiqueur-immobilier.fr rappelle à juste titre que le ministère de la transition énergétique indique : « cette estimation ne peut être comparée aux factures réelles des usagers ».Comme le résume bien l’article de infodiag en réaction à l'étude, dans le cadre du DPE-3CL 2021 qui est la méthode utilisée pour pour les diagnostics qu'y a étudié : « on s’intéresse uniquement aux performances du bâti et de ses équipements, peu importe qui occupe le bien. Qu’une personne vive dans son pavillon deux mois de l’année, ou qu’elle soit présente 365 jours /365, sept jours sur sept, 24h sur 24, peu importe, l’estimation reste la même. Le législateur en a voulu ainsi pour faciliter la comparaison entre les biens à l’achat ou la location. »Donc le DPE, même s’il est exprimé en kWh/an, ignore délibérément les facteurs pouvant influencer la consommation qui ne sont pas liés au bâtiment lui-même. Certains postes de dépense sont même totalement exclus comme la cuisine ou l’électroménager.Cela dégrade sa fiabilité en tant qu’indicateur de consommation, et en échange en fait un meilleur indicateur pour guider la rénovation des bâtiments.Alors comparer DPE et consommation a-t-il un sens?Suite à la publication de l’étude, certains acteurs se sont insurgés car comparer une consommation réelle et un DPE n’aurait aucun sens. Cependant, il s’agit là exactement de la méthode de « DPE sur facture » qui était utilisable jusqu’au 1er Juillet 2021.Alors certes la nouvelle méthode 3CL est censée être plus fiable et mieux représenter la qualité énergétique du bâtiment, mais Hello Watt défend qu’il est très pertinent de la comparer avec la consommation réelle aussi bien individuellement qu’en moyenne.Après tout, on rénove les logements dans le but de réduire leur consommation d’énergie avant tout plutôt que pour augmenter une note, et il y a d’autres moyens de réduire la consommation comme la sensibilisation des particuliers ou la mise en place d’outils de suivi de la consommation.À quoi s’attend-on en comparant DPE et consommation moyenne par classe ?Même si à l’échelle d’un unique logement les usages peuvent faire varier la consommation bien plus que l’efficacité énergétique du logement, en effectuant une moyenne sur un grand nombre de logements on s’attendrait à ce que ces variations s’annulent.Par exemple, la classe C regroupe les logements donc la consommation estimée (pour les usages pris en compte par le DPE) est entre 110 et 180 kWh/an/m² pour un usage standard.Si l’usage standard qui est pris en compte par la méthode 3CL est un comportement moyen réaliste, alors on s’attend à ce que la consommation moyenne d’un logement de classe C pour les usages pris en compte par le DPE soit d’environ 145 kWh, et on peut rajouter 50% pour les usages non pris en compte (électroménager, numérique… d’après l’ADEME, les usages pris en compte pour le DPE représentent en moyenne 66% de la consommation des logements) ce qui nous amène à 217 kWh/an.Pour la classe F on s’attend à une consommation moyenne de 375 kWh/an/m², soit 562 kWh/an/m² une fois tous les usages intégrés.Qu’observe-t-on en termes de consommation moyenne par classe DPE ?Dans l’étude présentée ici, 462 logements sont considérés, contre les 221 de l’étude initiale. En revanche, Hello Watt se limite aux classes C à F car les autres classes contiennent moins de 20 logements, ce qui pourrait fausser les moyennes.Hello Watt s’attendait à ce que les logements mieux classés en termes de DPE consomment moins, et c’est le cas, heureusement ! Le graphique ci-dessous montre que les logements mal notés consomment plus que les logements bien notés.En revanche, la tendance est finalement assez faible :Si on reprend les estimations d'Hello Watt, pour la classe C les 195 kWh/an/m² sont assez proches des 217 estimés.Par contre pour la classe F Hello Watt s’attendait à avoir une consommation de 562 kWh/an/m², et on en est très loin puisque les logements F ne consomment que 256 kWh/an/m² en moyenne.C’est encore plus flagrant si on considère la médiane :La moitié des logements classés C consomme plus de 195 kWh/an/m², et l’autre moitié moins.Et pour les logements labellisés F, la moitié consomme plus de 219 kWh/an/m² et la moitié moins.Autrement dit, presque la moitié des logements F consomment moins que la moitié des logements C !Que signifie cette différence importante entre moyenne et médiane pour la classe F ? La consommation moyenne de cette classe est tirée vers le haut par quelques rares logements très énergivores, mais la plupart des logements de cette classe a une consommation comparable aux logements des autres classes, ce que reflète la médiane.On voit que (dans les classes les plus courantes C à F) même en moyenne, les logements avec un DPE plus élevé ne consomment pas beaucoup plus que les logements avec un DPE plus faible.Pourquoi les logements moins bien notés ne consomment pas beaucoup plus ?Comme dit dans l’étude originale, une possibilité serait que le DPE soit mal conçu ou mal appliqué. Une autre hypothèse serait que les usages varient de façon à contrer l’impact de la performance énergétique du logement.Kézaco ? Par exemple, peut-être que les logements F ne consomment pas plus que les logements C parce qu’ils sacrifient leur confort pour chauffer moins. On rejoint là l’idée de précarité énergétique.Une autre formulation de cette dépendance entre isolation et usages est l’effet rebond, qui part du constat qu'après des travaux de rénovation, le confort augmente mais la consommation ne diminue pas autant qu’espéré.On voit donc que ces résultats ne sont pas nécessairement en contradiction avec l’intérêt des DPE ! Le DPE est un indicateur de la performance énergétique du logement, qui a un impact sur la consommation mais également sur le confort des habitants.Qu’observe-t-on en termes de dispersion ?En statistiques, on distingue les indicateurs de tendance centrale, comme la moyenne ou la médiane, et les indicateurs de dispersion comme la variance, l’écart-type ou l’écart interquartile.Là où les indicateurs de tendance centrale lissent les disparités pour indiquer des tendances, les indicateurs de dispersion permettent de quantifier la proximité des mesures.Le graphique suivant donne, pour chaque classe DPE, la consommation médiane mais aussi les premiers et troisièmes quartiles, et les 5ème et 95ème percentiles.On voit immédiatement que la différence de médiane entre les classes est insignifiante par rapport à la très grande variance au sein d’une même classe. Une explication possible est que les habitudes de consommation d’une personne à l’autre sont tellement grandes que finalement le DPE n’a que peu d’influence sur la consommation.On voit également que plus la classe DPE est mauvaise, plus l’incertitude est grande.Que peut-on dire à une personne qui aurait un DPE C ? On peut lui dire qu’elle a une chance sur deux que sa consommation soit comprise entre 137 et 234 kWh/an/m².Mais que dire à une personne qui aurait un DPE F ? Elle a une chance sur deux que sa consommation soit entre 107 et 387 kWh/an, ce qui est une fourchette énorme, et il reste tout de même une chance sur deux qu’elle soit hors de la fourchette !Autrement dit, un quart des logements F consomment moins de 107 kWh/an/m², ce qui est le seuil entre les classes B et C !Faut-il modifier le DPE pour qu’il reflète mieux la consommation ?On a établi la pertinence de comparer DPE et consommation, et on a établi que le DPE était un mauvais prédicteur de la consommation, aussi bien de façon absolue (le DPE est souvent éloigné de la consommation) qu’en moyenne (les logements mal classés ne consomment pas beaucoup plus que les logements bien classés).Quelles conclusions en tirer ? Jusqu’en 2021, Les DPE pouvaient utiliser la méthode sur facture qui par définition correspondait exactement à la consommation. Quelles seraient les conséquences d’un retour à la méthode sur facture ?Une des principales variables qui n’est pas prise en compte par le DPE est l’intermittence : une résidence secondaire mal isolée (par exemple un chalet de montagne) aura une consommation moyenne basse donc un très bon DPE sur facture, mais un mauvais DPE 3CL. Si on se fonde sur les DPE pour prioriser les rénovations énergétiques, cela signifie :En se basant sur le DPE 3CL, on rénove en priorité les logements mal isolés, peu importe qu’ils soient utilisés de façon saisonnière ou non.En se basant sur la consommation ou un DPE sur facture, on rénove en priorité les logements qui consomment le plus.Le choix entre ces alternatives est politique par nature, et il n’est présenté ici que de manière simplifiée et comme une expérience de pensée. Notamment le DPE est certes utilisé dans plusieurs domaines et notamment l’identification des passoires thermiques, mais les travaux de rénovation sont précédés d’un audit énergétique qui obéit à des règles différentes et est beaucoup plus précis.De nombreuses autres variables entrent en compte comme le confort des occupants, les possibilités de fraude, la qualité des DPE 3CL, les autres usages résidentiels de l’énergie comme le chauffage des piscines ou le rechargement des véhicules électriques.En conclusionHello Watt, par sa position, a la chance d’avoir accès simultanément aux données de consommation et DPE pour un grand nombre de logements, mais leur jeu de données peut comporter des biais difficiles à quantifier. Comme relevé par Libération, leur échantillon n’est pas représentatif de la population, par exemple il se compose uniquement de logements ayant réalisé un DPE récemment, et on peut supposer que les utilisateurs de l’application Hello Watt sont plus soucieux de leur consommation énergétique. Cette base de données contient peut-être également moins de résidences secondaires qu’attendu, ce qui pourrait biaiser les résultats.Même en supposant que cet échantillon n’est pas biaisé, le lien entre performance du logement et consommation est complexe, donc beaucoup de phénomènes pourraient expliquer la disparité entre DPE et consommation, aussi bien pour les logements individuels qu’en moyenne.Divers acteurs analysent chaque composante de cette chaîne, des propriétés des matériaux isolants à l’influence des rénovations sur le comportement (effet rebond) en passant par la répétabilité des diagnostics.Il est dans l’intérêt de notre planète et dans notre intérêt à tous, Hello Watt, particuliers, diagnostiqueurs et pouvoirs publics d’agir sur les variables qui sont à notre portée :Améliorer l’information aux usagers sur leur consommation réelle et futureInciter à améliorer le confort des logements et réduire leur consommationMaximiser la fiabilité des diagnosticsLutter contre la précarité énergétique
Il y a 2 ans et 188 jours

L’OPPBTP fait face à la silice

L’exposition à la silice cristalline alvéolaire, enjeu de santé majeur dans le secteur de la construction. [©OPPBPT] Lire aussi : L’OPPBTP en mode formation L’OPPBTP poursuit sa mobilisation face au risque “silice cristalline alvéolaire”. Ainsi, l’organisme de prévention lance Carto-Silice, une campagne ciblée de mesurage à son exposition. L’objectif est de donner aux entreprises les préconisations et solutions, afin de réduire l’exposition des salariés au minimum. Associé à la Capeb, à la FFB, à la fédération Scop BTP et à la FNTP, l’OPPBTP a défini un périmètre de situations de travail jugées émissives et courantes. Ensemble, ils envisagent de réaliser une vingtaine de mesurages par mois sur toute la France. Les entreprises peuvent candidater pour proposer des chantiers appartenant au périmètre défini. Ainsi, une cartographie sera réalisée et les résultats exploités tout au long de la campagne, permettant d’établir peu à peu les fiches de préconisations. L’exposition à la silice cristalline alvéolaire, enjeu de santé majeur Depuis 2017, l’exposition à la poussière de silice cristalline alvéolaire est classée cancérogène en Europe. C’est en ce sens que l’OPPBTP avait mené des travaux sur le sujet, à la demande des organisations professionnelles nationales du BTP. Un premier état des lieux avait été réalisé. Il aura permis à l’organisme de mesurer l’exposition à cette poussière dans 21 situations de travail courantes. En 2021, la FNTP avait lancé une deuxième campagne nationale, spécifique au secteur des travaux publics. Depuis, les organisations professionnelles du bâtiment travaillent sur des solutions pour développer de nouveaux procédés de travail. La réduction de l’exposition des salariés à la silice cristalline alvéolaire est un enjeu majeur du monde du BTP. La nouvelle campagne de l’OPPBTP montre que le secteur de la construction l’a bien compris. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 233 jours

Partenariat entre le CCCA-BTP et la fédération Scop BTP

De gauche à droite : Charles-Henri Montaut, président de la fédération Scop BTP, et Christophe Possémé, président du CCCA-BTP, lors de la signature de la convention sur le salon Batimat, début octobre dernier. [©CCCA-BTP Vincent Bourdon] Le CCCA-BTP et la fédération Scop BTP, premier réseau de PME indépendantes et participatives du bâtiment et des travaux publics, s’unissent pour une politique innovante de formation professionnelle. Un rapprochement réalisé au profit des entreprises du BTP constituées sous forme de coopérative et des jeunes générations. Scop BTP s’appuiera sur les différentes expertises et champs d’intervention du CCCA-BTP. Afin de maintenir, de développer et de promouvoir une politique ambitieuse de formation professionnelle. Cinq champs d’action ont été mis en place : a) – La réalisation des études prospectives sur les enjeux de l’apprentissage et l’évolution des attentes des jeunes générations Le CCCA-BTP réalisera des études prospectives, pour mieux analyser les enjeux de l’apprentissage, les évolutions des usages et des compétences. En particulier, sur l’impact des transitions écologique et numérique, ainsi que sur les aspirations des jeunes générations. b)- L’information et la sensibilisation des entreprises coopératives du BTP aux attentes des jeunes générations et aux nouvelles modalités d’accompagnement Le CCCA-BTP accompagnera le réseau de la fédération Scop BTP pour informer les entreprises coopératives et les sensibiliser aux attentes des jeunes générations. c)- La promotion des métiers et des formations du BTP Des actions conjointes seront organisées pour aider les jeunes qui souhaitent s’orienter vers l’entrepreneuriat coopératif. d)- L’aide des entreprises coopératives du BTP pour le recrutement et la formation des apprentis Dans un contexte de recrutement tendu, la fédération Scop BTP s’appuiera sur l’expertise du CCCA-BTP pour aider les entreprises à attirer et à former de nouveaux apprentis dans les meilleures conditions. e)- L’accompagnement de la fédération SCOP BTP dans la production et le déploiement de certifications professionnelles. Ainsi que dans la création de parcours de formation En sa qualité d’opérateur de certification pour les Commissions paritaires nationales emploi (CPNE) conjointes du bâtiment et des travaux publics, le CCCA-BTP déploiera des certifications professionnelles. Il accompagnera aussi les organismes de formation aux métiers du BTP dans la mise en œuvre des formations et des certifications nécessaires. Ceci, pour répondre aux attentes des entreprises coopératives.
Il y a 2 ans et 244 jours

Travaux publics : un rebond des commandes en août qui n'efface pas les incertitudes

CONJONCTURE. Les dernières données de la Fédération nationale des Travaux publics pour le mois d'août 2022 témoignent toujours d'un manque de dynamisme de l'activité et d'une vision incertaine pour les prochains mois, malgré un début de rebond des commandes passées.
Il y a 2 ans et 264 jours

Parution du Smart Guide de la RE2020 : Construire des logements avec les Smart Systèmes en Béton

Il a pour objectif de guider les acteurs de la construction à mieux comprendre les trois objectifs de la RE2020 et de démontrer qu’utiliser les solutions préfabriquées en béton permet d’ores et déjà de répondre pleinement aux exigences environnementales et de confort de la nouvelle réglementation et de favoriser la sobriété énergétique du bâti.Destiné à tous les acteurs de la construction et en priorité aux CMistes, promoteurs et bureaux d’études thermiques et environnementaux, ce guide de 24 pages, pédagogique, ludique et étayé par des cas concrets, est divisé en deux grands chapitres :Comprendre les objectifs de la RE2020 : ses trois objectifs (sobriété énergétique, fraîcheur des bâtiments en cas de fortes chaleurs et diminution de l’impact carbone) et son calendrier d’application, les évolutions entre la RT2012 et la RE2020, le calcul de l’impact carbone à l’échelle du bâtiment et la méthode ACV, le respect des seuils carbone construction nécessitant que tous les lots contribuent à la réduction de l’impact carbone des bâtiments.Utiliser les Smart Systèmes en Béton pour passer la RE2020 : les solutions préfabriquées en béton pour les logements pour répondre aux trois objectifs de la RE2020, et donc, construire bas carbone, diminuer toujours plus l’impact carbone des systèmes constructifs en béton et favoriser le confort d’été lié à l’inertie des bâtiments.Au travers des Smart Systèmes en Béton, la FIB a initié un programme pour valoriser l’intelligence embarquée dans chacune des solutions préfabriquées en béton, en termes d’économie des territoires, des ressources, de l’énergie et de la fonctionnalité, résolument inscrites dans une voie de production responsable et connectée.La publication du guide s’inscrit dans ce cadre et dans la communication collective initiée par la Fédération pour valoriser l’apport des solutions préfabriquées en béton pour réduire l’empreinte environnementale, notamment les murs et planchers destinés aux marchés des maisons individuelles et logements collectifs.Elle est complétée par une panoplie d’autres outils : des études de cas, outils d’aide à la décision, fiches chantiers avec le témoignage de bureaux d’études pour quantifier les paramètres d’application de la RE2020, une web série de vidéos témoignages pour faire incarner les messages par des bureaux d’études, des constructeurs…La Fédération de l’Industrie du Béton (FIB) concourt en France à la promotion des intérêts des industriels fabricants de produits en béton et assure la représentation de ce secteur industriel auprès des pouvoirs publics, des collectivités locales et de l’environnement professionnel. Elle représente 100% d’entreprises françaises TPE, PME et PMI, un maillage territorial d’industriels très dense, des entreprises industrielles locales créatrices de richesse et d’emplois locaux directs non délocalisables.Le Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton (Cerib) est un Centre Technique Industriel, reconnu d’utilité publique et institué en 1967 conjointement par le ministre chargé de l’Industrie et par le ministre chargé de l’Économie et des Finances, à la demande de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB). Avec plus de 170 collaborateurs et un haut niveau d’expertise, ses équipements d’essais des produits et matériaux du BTP se déploient sur 15.000 m 2 de laboratoires. Le Centre exerce son activité entre essais et évaluations, études et recherches, normalisation et certification, appui technique et transfert de connaissances, et dispose d’un centre de formation. Opérateur de recherche du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ses travaux de R&D éligibles peuvent bénéficier du Crédit d’Impôt Recherche.L'industrie du béton en France461 entreprises722 sites de production2,8 milliards d’€ de CA départ usine, hors taxes et hors transport, dont : 62,8% à destination du bâtiment37,2% destination des travaux publics et du génie civil20 millions de tonnes de produits en béton en volume19.200 emplois directs100% réseau localLe 1er employeur des industries de la branche carrières et matériaux de construction.
Il y a 2 ans et 352 jours

Trois nouveaux directeurs au sein du Sfic

Pôle “Application” du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), Cimbéton vient de nommer trois nouveaux directeurs. En charge respectivement des questions de bâtiment, de génie civil, et des routes et terrassements. « Ce renforcement des équipes s’inscrit pleinement dans les ambitions et les objectifs de l’industrie cimentière en faveur de la décarbonation et du développement d’une construction durable », indique le Sfic. Le parcours de Stéphane Herbin Stéphane Herbin est nommé directeur bâtiment. Il succède à Laurent Truchon. « Incontournable dans la construction, le béton est destiné à toutes formes d’ouvrages et doit, à ce titre, répondre aux enjeux majeurs du développement durable. Et accompagner les nécessaires mutations du secteur du bâtiment dans les prochaines années. RE 2020, économie circulaire, flexibilité et mixité, gestion de ressources et des déchets, sont les principales thématiques. Sur lesquelles l’industrie cimentière œuvre, met au point et diffuse des solutions », rappelle Stéphane Herbin, définissant ainsi les orientations qu’il entend porter en tant que directeur bâtiment. Architecte DPLG, Stéphane Herbin débute sa carrière, en exerçant pendant une dizaine d’années au sein de diverses agences d’architecture. En 2000, il rejoint le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), qui lui confie une mission de développement et de promotion des systèmes constructifs à base d’acier pour le logement collectif. Par la suite, il dirige des projets de recherche et d’innovation sur les différents aspects du développement durable. Mais aussi sur la problématique de la corrosion des bâtiments et ouvrages, ainsi que de l’application du BIM dans la modélisation des données. Ces travaux se sont traduits par l’élaboration de Fdes collectives, la création du configurateur save-construction.com, et la participation active aux normes NF EN 15804 et NF EN 15978 aux niveaux français et européen. Après une vingtaine d’années au service du CTICM, il apporte ses compétences auprès d’UPFactor, spécialisé dans la surélévation de bâtiments existants. Puis, rejoint en mai 2022 Cimbéton, le pôle application du Sfic. Le parcours de Benjamin Daubilly Benjamin Daubilly rejoint le Sfic en mars 2022 en tant que directeur génie civil. Il succède à Patrick Guiraud, qui a fait valoir ses droits à la retraite. « Les solutions en béton offrent une large palette d’utilisations en génie civil, dont la pérennité n’est plus à démontrer. Les constituants du béton, le dimensionnement des ouvrages… font l’objet de nombreuses avancées techniques qui sont compatibles avec les enjeux de la société. A savoir, le respect de la biodiversité, l’économie circulaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre… Il convient de promouvoir ces avancées, en particulier auprès des maîtres d’ouvrage, comme des solutions efficaces et durables », rappelle Benjamin Daubilly. Et de conclure : « Si les attentes sont grandes, les possibilités du béton sont, elles, infinies ». Ingénieur, diplômé des Mines d’Alès en 1999, option génie civil, ressources et aménagement, Benjamin Daubilly débute sa carrière en Nouvelle Calédonie en tant que responsable d’exploitation sur une mine de nickel. Avant de revenir en métropole, intervenant sur des sites d’exploitation de granulats, de roches massives et de sablières. En 2006, il rejoint la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), prenant en charge les sujets de normalisation et de réglementation technique. Dans ce cadre, il participe à la révision de la norme béton EN 206 et de son complément national. Ainsi qu’à l’élaboration des fascicules du CCTG portant sur le référentiel “Génie civil 2010”. En 2015, il est nommé délégué général de l’Union des métiers de la terre et de la mer (UMTM), organisme affilié à la FNTP, qui regroupe quatre syndicats professionnels dans le domaine des fondations spéciales, des terrassements, des travaux maritimes et fluviaux et des travaux souterrains. Le parcours de Cédric Le Gouil Cédric Le Gouil rejoint le Sfic, en mai 2022, en tant que directeur routes et terrassements. Il succède à Joseph Abdo. « Les performances structurelles et de durabilité des infrastructures mises en œuvre à base de matériaux aux liants hydrauliques ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui et demain, les produits cimentiers vont continuer d’apporter des solutions pérennes et innovantes, tant pour la construction que pour l’entretien des infrastructures routières », explique Cédric Le Gouil. HerbinEt de poursuivre : « Historiquement engagée dans les évolutions de l’aménagement territorial, la profession va poursuivre ses efforts et accélérer sa transformation des process industriels pour les rendre encore plus vertueux. Le développement de nouvelles formulations de liants et de matériaux, l’optimisation des méthodes de construction, ainsi que l’apport de nouvelles fonctionnalités au travers de produits innovants contribueront pleinement à cette démarche de développement responsable. En phase avec les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. Je m’attacherai, dans mes nouvelles fonctions, à promouvoir toutes ces nouvelles solutions développées par l’industrie cimentière ». De formation universitaire scientifique et diplômé du Conservatoire national des arts et métiers de Paris, option matériaux avancés et management en 2002, Cédric Le Gouil travaille pendant 20 ans au sein de la Direction technique, R&D du groupe Colas, à Magny-Les Hameaux (78). Il y fait ses premières armes au service “Enrobés bitumeux”, avant de rejoindre celui des matériaux et liants hydrauliques. Poursuivant sa carrière chez Colas, Cédric Le Gouil intègre, en 2021, la direction développement en tant que responsable technique et développement.
Il y a 3 ans et 13 jours

Casting rassurant mais architecture inachevée : le regard de la FNTP sur le gouvernement Borne

C’est un sentiment mitigé qui anime Bruno Cavagné depuis l’annonce du nouveau gouvernement. Si les personnalités qui le composent rassurent le président de la Fédération nationale des travaux publics, celui-ci se montre plus circonspect quant à son organisation qu'il espère voir complétée en plusieurs endroits.
Il y a 3 ans et 41 jours

Santé-sécurité : plusieurs organisations du bâtiment renouvellent leur partenariat

RISQUES PROFESSIONNELS. La Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), la Chambre nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP), l'Institut de recherche et d'innovation sur la santé et la sécurité au travail (Iris-ST) et l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) viennent de signer le renouvellement de leur convention de partenariat pour une durée de quatre ans. Détails.
Il y a 3 ans et 42 jours

« Ce que le président n’a pas fait pendant son premier quinquennat, il peut le faire dans le deuxième », Bruno Cavagné (FNTP)

Le président de la Fédération nationale des travaux publics, Bruno Cavagné, se réjouit de la réélection d’Emmanuel Macron. Pour autant, il ne sous-estime pas l’ampleur des défis que devra relever le chef de l’Etat, au premier rang desquels la transition écologique et la fracture territoriale.
Il y a 3 ans et 102 jours

Emmanuel Macron envisage de "s'inspirer du modèle espagnol" pour revoir le système des PGE

AIDES. Interpellé par la Fédération nationale des travaux publics sur les délais de remboursement des Prêts garantis par l'État, le président de la République a redit sa volonté de ne pas pénaliser la reprise économique des entreprises avec ce dossier. Et indiqué que Bercy réfléchissait à une évolution du système calquée sur le dispositif mis en place chez nos voisins espagnols.
Il y a 3 ans et 102 jours

Emmanuel Macron prêt à "s'inspirer du modèle espagnol" pour revoir le système des PGE

AIDES. Interpellé par la Fédération nationale des travaux publics sur les délais de remboursement des Prêts garantis par l'État, le président de la République a redit sa volonté de ne pas pénaliser la reprise économique des entreprises avec ce dossier. Et indiqué que Bercy réfléchissait à une évolution du système calquée sur le dispositif mis en place chez nos voisins espagnols.
Il y a 3 ans et 103 jours

Des acteurs présentent leurs solutions pour gérer les déchets de chantiers au forum FNTP

ECONOMIE CIRCULAIRE. La législation française oblige de plus en plus les acteurs de la construction à gérer et tracer les déchets engendrés sur leurs chantiers. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) met en lumière quelques solutions pour faire face à cet enjeu.
Il y a 3 ans et 104 jours

Le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière et le CementLAB, accélérateur de start-up, seront présents sur le Forum de la Fédération Nationale des Travaux Publics : « Investir la transition écologique »  

L’Industrie Cimentière engagée dans une stratégie ambitieuse de réduction de ses émissions, souhaite profiter de cette occasion pour partager les contributions du béton dans la décarbonation des infrastructures. La baisse de l’empreinte carbone des ouvrages ainsi que la capacité du béton à répondre aux enjeux de résilience climatique seront abordés lors du Forum 2022 de […]
Il y a 3 ans et 120 jours

En croissance, les travaux publics ne retrouvent pas leur niveau d'avant-crise

Le coup de frein observé au second semestre 2021 ne permet pas aux travaux publics de retrouver leur niveau d'avant-crise, selon la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).
Il y a 3 ans et 140 jours

Présidence française du conseil de l'UE : la FNTP défend ses axes prioritaires

INFRASTRUCTURE. A la veille de la présentation du programme de la présidence française du conseil de l'Union européenne, la Fédération nationale des travaux publics avance des propositions qu'elle aimerait voir progresser dans les six mois à venir, sur des sujets aussi vaste que le pacte de stabilité et de croissance, la taxonomie, les données, ou encore les marchés publics.
Il y a 3 ans et 167 jours

Les professionnels de la construction partent en campagne auprès des jeunes

Dans les métiers de la construction, chaque jour est un nouveau défi… Pour le faire savoir, à l’initiative de l’ensemble des fédérations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés réunies au sein du conseil d’administration du CCCA-BTP, les professionnels de la construction partent en campagne avec « La Construction. Demain s’invente avec nous ».Cette campagne nationale s’adresse aux jeunes, pour leur faire découvrir la diversité et la richesse des métiers du bâtiment et des travaux publics et leur donner envie de rejoindre le secteur, en s’y formant par l’apprentissage. Lancée le 13 décembre 2021, elle se déploiera jusqu’au mois de juin 2022. La campagne s’inscrit dans le cadre de la dynamique de développement de l’apprentissage BTP du CCCA-BTP, au profit de l’ensemble des professionnels du bâtiment et des travaux publics, pour susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes en quête d’orientation, futures forces vives du secteur de la construction.L’objectif de cette campagne ? Faire découvrir aux jeunes les atouts d’un secteur dynamique et innovant, qui offre à chaque talent de belles perspectives d’évolution et de carrière, tout au long de sa vie professionnelle, la garantie d’un emploi hautement qualifié et, surtout, que dans les métiers de la construction, chaque jour est un nouveau défi.Un casting de jeunes professionnels pour partager la fierté de leurs métiersParce que les professionnels de la construction sont les meilleurs porte-parole pour promouvoir leur métier auprès des jeunes en recherche d’une orientation, six jeunes professionnels du bâtiment et des travaux publics, venus de toute la France et retenu parmi les 200 candidats ayant participé à l’appel à candidatures « La Construction fait son casting ».Monteur de réseaux électriques, installateur thermique, couvreur, carreleur-mosaïste, maçon et menuisier aluminium-verre... Tous ont moins de 30 ans, sont apprentis, chef d'entreprise ou salariés.Leur point commun : l’envie de partager la passion et la fierté d’exercer leur métier au quotidien et d’en montrer toute la diversité !Les ambassadeurs de la campagne :Antoine : couvreur, apprenti, formé à BTP CFA Gironde (Blanquefort)Benjamin : maçon, salarié, formé chez les Compagnons du devoir et du Tour de FranceCallum : monteur de réseaux électriques, salarié, formé au CFCTP d’ÉgletonsDinis : menuisier aluminium-verre, apprenti, formé à BTP CFA Gironde (Blanquefort)Justine : carreleuse-mosaïste, salariée, formée à BTP CFA Vendée (La Roche-sur-Yon)Sébastien : installateur thermique, chef d’entreprise, formé à BTP CFA AntibesUn dispositif de communication à la hauteur des ambitions de la campagneLe dispositif de communication pluri média mis en place est à la hauteur des ambitions des professionnels : six films publicitaires diffusés à la télévision et sur Internet, un plan média et une animation sur les réseaux sociaux, un site internet dédié, un module de découverte ludique et interactive des métiers de la construction, une opération au sein des territoires…Six films publicitairesLes six films publicitaires, d’une durée de 30 secondes, mettent chacun en scène un métier : carreleur-mosaïste, couvreur, installateur thermique, maçon, menuisier aluminium-verre et monteur de réseaux électriques. Chacun montre qu’en exerçant un métier de la construction, chaque jour est différent, grâce à la diversité des situations de chantier.Trois vagues de deux semaines sont organisées pour la diffusion des six films en télévision sur les chaînes C8 et CStar, NRJ12, 6ter et W9, TFX et L’Équipe : du 13 au 26 décembre 2021, du 24 janvier au 6 février 2022 et du 5 au 19 mars 2022. Le dispositif est complété par un plan média digital sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux.Un site Internet dédié : laconstruction.frLe site internet laconstruction.fr propose de nombreux contenus, pour répondre aux interrogations des jeunes et les accompagner dans leur orientation professionnelle, notamment avec un moteur de recherche des formations en apprentissage aux métiers du BTP sur l’ensemble du territoire, un formulaire d’inscription, en lien avec l’opération de recrutement du CCCA-BTP « Boost apprentissage BTP », des fiches métiers, ou encore des vidéos de témoignages de professionnels.Un kit de communication de tous les supports de la campagne (affiches, flyer, fiches métiers, bannières Internet, vignettes pour les réseaux sociaux, etc.) est également mis à disposition, pour permettre à tous les organismes de formation aux métiers du BTP et prescripteurs de l’orientation et de l’emploi de relayer et d’être acteurs de la campagne sur leur territoire.Construction City, le module de découverte des métiers, disponible sur laconstruction.frConstruction City est un quiz sur les métiers du bâtiment et des travaux publics accessible via le site laconstruction.fr, pour faire découvrir leur diversité aux jeunes de façon interactive et ludique. Il peut être utilisé individuellement ou collectivement en classe, ou lors des portes ouvertes dans un CFA par exemple.Dans un univers urbain imaginaire créé en 3D, l’utilisateur découvre les métiers de la construction en cliquant sur différentes zones de construction, dans lesquelles les professionnels peuvent être amenés à intervenir, et répond à un quiz sur chacun des métiers. Pour répondre correctement, il peut s’appuyer l’ensemble des informations mises à sa disposition (fiches métiers, vidéos, etc.).Une opération de mobilisation nationale pour créer l’événement autour de l’apprentissage BTPDu 5 au 19 mars 2022, une opération spéciale de mobilisation #PassionConstruction sera organisée pour mettre un coup de projecteur sur les métiers de la construction et l’apprentissage comme voie d’excellence pour s’y former.L’occasion de donner plus de visibilité à tous les événements pouvant être organisés à cette période par les organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et prescripteurs de l’orientation, comme les journées portes ouvertes, pour promouvoir les métiers de la construction et la voie de l’apprentissage.Pour accompagner cette opération, une journée spéciale sur l’antenne d’une radio nationale, de la publicité digitale, à la télévision et en radio, une campagne d’affichage…
Il y a 3 ans et 196 jours

PGE : les TP plaident pour un allongement des délais

Le président de la Fédération nationale des travaux publics, Bruno Cavagné, alerte sur les problèmes de trésorerie des petites entreprises du secteur. Il espère voir le délai de remboursement des prêts garantis par l’Etat repoussé au-delà de 6 ans.
Il y a 3 ans et 204 jours

Reprise limitée dans le secteur des travaux publics, selon leur fédération

Le secteur devrait observer une hausse de son activité d'environ 10% par rapport à l'année 2020, a indiqué mercredi à des journalistes le président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) Bruno Cavagné.Mais le volume "plutôt bas" des appels d'offre ne permettra pas de retrouver le niveau de 2019 (-4% attendu). "Les entrepreneurs sont plutôt confiants pour 2022", tempère M. Cavagné, même si la fédération souhaiterait un allongement de la durée de remboursement des prêts garantis par l'Etat (PGE) de 6 à 10 ans dans l'idéal afin de les laisser respirer.Entre janvier et octobre, le nombre d'appels d'offre marché publics était inférieur de 20% à celui de la moyenne des trois années ayant précédé la crise, à 33.339 contre près de 42.000 en moyenne auparavant. Avec une baisse de près de 30% au niveau des communes, qui représentent plus de 40% du volume d'appels, selon les données de la fédération.Comme beaucoup d'autres secteurs, les travaux publics sont durement touchés par les tensions sur les prix des matières premières avec un manque de visibilité et parfois, selon M. Cavagné, des "effets d'aubaine" du côté des fournisseurs, face à des entrepreneurs, en particulier les plus petits, qui ont "très peu de marge de manoeuvre".Les pénuries de main d'oeuvre, déjà conséquentes avant la crise avec 200.000 emplois à pourvoir sur cinq ans, se sont accentuées avec le Covid-19 et près de 40% des entreprises interrogées par la fédération disent ne pas pouvoir observer une croissance de leur activité "faute de personnel".La fédération a également présenté mercredi la première étape de ses travaux sur l'empreinte écologique du secteur. Selon des estimations du cabinet de conseil Carbone 4 mandaté par la FNTP, la construction d'infrastructures représente 3,5% des émissions de CO³ en France tandis que l'usage de ces infrastructures représente la moitié des émissions françaises.Si la transition écologique représente une "opportunité" pour le secteur selon M. Cavagné, avec un objectif de réduction de 40% des émissions d'ici à 2030 en agissant à la fois sur le volet énergétique et celui des matériaux, le gros du travail reste à faire et le besoin de formation des entreprises mais aussi des collectivité est "colossal".
Il y a 3 ans et 217 jours

La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation

Sept actions opérationnelles ont été mises en place pour mener à bien la collaboration entre la FNTP et le CCCA-BTP. [© Syvlain Barthélémy] Promouvoir et développer la formation dans le secteur des travaux publics. Tel est l’objet de la convention de partenariat que la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et le Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP) viennent de mettre en place. Dans les années à venir, le secteur des travaux publics devra relever de nombreux enjeux, en termes de compétences professionnelles. Ceci, avec 8 000 entreprises, qui emploient plus de 310 000 salariés. Lire aussi : CCCA-BTP : L’innovation au cœur de la formation Pour y répondre, la FNTP a souhaité renforcer ses collaborations avec le CCCA-BTP. Et s’appuyer sur ses expertises pédagogiques et éducatives. Ceci, pour maintenir et développer une formation professionnelle de qualité, adaptée aux métiers des travaux publics. Ainsi qu’à leurs évolutions environnementales, technologiques et numériques. Sept leviers pour une collaboration entre la FNTP et le CCCA-BTP Sept actions opérationnelles ont été mises en place. Tout d’abord, la réalisation d’études spécifiques aux travaux publics. Puis, la promotion des métiers et le sourcing. Ainsi que l’innovation de la formation aux métiers des travaux publics. Mais encore, le soutien aux acteurs du développement des compétences. Et la mise en place des certifications professionnelles et l’appui à la qualité de la formation : instruction des dossiers des demandes du label “Excellences TP”, créé par la FNTP. Enfin, le développement des partenariats. « Cet accord réaffirme les liens forts entre le CCCA-BTP et la FNTP à un moment où les besoins en compétences n’ont jamais été aussi importants. Et où la transformation des métiers à l’aulne des transitions écologique et numérique doit être la préoccupation de chacun », témoigne Bruno Cavagné, président de la FNTP 
Il y a 3 ans et 222 jours

Apprentissage : un partenariat signé pour développer les formations dans les TP

FORMATION PROFESSIONNELLE. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) vient de signer une convention de partenariat avec le Comité de concertation et de coordination de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP) visant à promouvoir et à développer la formation professionnelle dans le secteur des TP.
Il y a 3 ans et 228 jours

La FNTP accueille un nouvel adhérent

ORGANISATION PROFESSIONNELLE. L'Union nationale des entreprises de valorisation rejoint la Fédération nationale des travaux publics, qui compte désormais sur 17 syndicats de spécialités.
Il y a 3 ans et 235 jours

Alain Grizaud, président des Canalisateurs

Alain Grizaud est président des Canalisateurs, organisation professionnelle membre de la Fédération nationale des travaux publics, depuis 2012.
Il y a 3 ans et 253 jours

Economie : Quand la reprise se heurte à la crise des matières premières

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine La hausse des prix des matières premières est le résultat d’une conjoncture d’évènements.[©ACPresse] Après un grand coup d’arrêt en mars 2020, l’activité de la construction a vite su reprendre du poil de la bête. En parallèle, depuis presque un an, le secteur subit de fortes pressions de hausses des prix, voire des pénuries de matières premières, mettant ainsi en péril la reprise. « C’est arrivé progressivement, fin 2020 – début 2021, détaille Franck Bernigaud, président de la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC). Au début, le phénomène s’est manifesté au niveau de l’acier de construction. C’est un marché assez spéculatif, donc nous n’étions pas très inquiets. » Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Mais voilà, au fur et à mesure, le mal a atteint plusieurs types de matériaux. Les prix du bois de construction se mettent à flamber et la matière devient une denrée rare. Dans diverses proportions, le plâtre, le polystyrène et autres résines suivent la même trajectoire. « Toutes les entreprises sont touchées, que ce soit des PME ou des grands groupes, expliquait Pascal Hoareau, président du Sipev1 au début de cette crise économique. Pour la première fois, nous sommes obligés de refuser des commandes. »  Dans ce contexte, la FFB estime que 30 % des chantiers pourraient stopper si le phénomène s’installe trop dans le temps. A ce jour, la fédération a déjà constaté que 15 % des entrepreneurs déclarent avoir dû arrêter ou retarder leurs chantiers faute d’approvisionnement contre 3 à 4 % en temps normal. Selon la Capeb, 76 % des entreprises artisanales du BTP déclarent une hausse des prix des matériaux et 57 % se plaignent d’une rupture d’approvisionnement. « Une conjoncture d’évènement a mené à cette flambée des prix, reprend Franck Bernigaud. Durant le premier confinement, il y a eu un ralentissement de la production. Or, en novembre/décembre 2020, des mois qui enregistrent traditionnellement une baisse d’activité, le secteur a repris très fort. Cela est venu perturber l’ordonnancement habituel. Une chose qui n’a pas été anticipée. » Toutes les filières sont touchées A cela s’ajoute, l’activité exponentielle de la Chine, mais aussi des Etats-Unis. « La Chine a repris très fortement, et compte entre six mois et un an d’avance », témoigne Amaury Omnès, président de l’Afipeb2. Et Frédéric Boisse, secrétaire général du SNMI3de compléter : « Ce pays est en pleine expansion et investit dans ses structures et infrastructures. Il absorbe naturellement les matières premières. La France ne détient pas des tonnes de matières de base et transformées ou des métaux rares… » A cela s’ajoutent, une hausse des prix de logistique et de fret maritime, des incidents météorologiques aux Etats-Unis et un incendie dans une grosse industrie allemande… Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Si par son aspect plus local, le béton semble résister à la tempête, le secteur est malgré tout impacté. « C’est la loi de l’offre et de la demande, observe Franck Bernigaud. Par capillarité, toutes les filières sont touchées. » Dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine, plusieurs acteurs du coffrage avaient fait état de leurs inquiétudes face à ce phénomène. De son côté, le Seimat4estime un allongement des délais de livraison de 10, voire de 20 semaines supplémentaires pour de nombreuses catégories de matériels. « C’est une crise totalement inédite. Si nous nous attendons à une situation plus calme en fin d’année, nous avons une vision incertaine sur 2022… »Interrogé sur la question, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, explique que « la seule réponse sur le long terme à la pénurie de matières premières, c’est notre indépendance sur certaines matières ! » Sivagami Casimir 1Syndicat national des industries de peinture, enduit et vernis.2Association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment.3Syndicat national des mortiers industriels.4Syndicat des entreprises Internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage, manutention. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 286 jours

Malgré la crise des matières premières, la reprise se confirme dans les TP

Travaux réalisés, carnet de commandes, pénurie de main d'oeuvre... La reprise est là, mais fragile, selon la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).
Il y a 3 ans et 340 jours

Palmarès du concours Les Génies de la construction

Les équipes d’élèves et d’étudiants des collèges, lycées et établissements du supérieur, encadrées par leur professeur, étaient réparties en quatre catégories (collège, pro, lycée, supérieur), pour réaliser un projet collectif et collaboratif de construction ou d’aménagement projeté vers un futur des territoires intelligents, durables et connectés, au travers des thématiques suivantes : le logement, la mobilité au sein des territoires et les déplacements, les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs), la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets, les énergies locales et renouvelables. Autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants étaient invités à travailler.Le concours, qui a pour objectif de mieux refléter la richesse et la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics dans toutes leurs dimensions, incarne les enjeux auxquels les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire doivent répondre, notamment en termes de transition numérique, technologique et environnementale. « Les Génies de la Construction ! » répondent aussi aux priorités du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et des professionnels de la construction, pour favoriser la promotion des voies de formation générale et professionnelle, qui sont toutes les deux des voies d’excellence et de réussite, et ainsi contribuer à une meilleure orientation scolaire et professionnelles des jeunes, donner du sens et concrétiser les enseignements.Une 17e édition « phygitale »La 17e édition des « Génies de la Construction ! » s’est de nouveau adaptée avec agilité au contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, avec la mise en place d’un dispositif exceptionnel, pour permettre aux équipes inscrites dans le concours d’aller au bout de leur projet.Afin de remplacer l’habituelle soutenance des projets devant un jury, à l’occasion d’une finale organisée en présentiel, les équipes projets ont été invitées à réaliser une vidéo de présentation de leur projet. Les dossiers ont été déposés sur une plateforme dédiée, afin que les jurys des différentes catégories du concours puissent évaluer les travaux à distance et sélectionner parmi les projets les lauréats du concours. Pour la deuxième année consécutive, des open badges ont été attribués aux lauréats et participants des catégories « lycée » et « sup ». Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Pour les organisateurs du concours, il était important de promouvoir et de reconnaître l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits. 3.000 élèves engagés dans le concoursPour cette 17e édition du concours et malgré un contexte de crise sanitaire, 22 académies ont participé. Au total, ce sont 3 000 élèves et étudiants concernés, avec 104 classes dans 57 collèges, 15 lycées, 9 SEGPA et 23 équipes dans le supérieur.Comme à chacune des éditions, les projets ont été appréciés sur leur créativité, leur faisabilité et l’interdisciplinarité, ainsi que sur leur capacité à se transposer sous une forme réalisable pour être appliqués concrètement et sur leur aptitude à répondre aux problématiques suscitées par l’évolution des territoires.Le palmarès : huit projets lauréatsPrix catégorie « Collège »Le mot du jury : « Les projets étaient particulièrement variés et aboutis. Certaines équipes ont travaillé à distance, malgré les contraintes matérielles liées à la réalisation de maquettes réelles. La richesse des projets présentés repose sur une interdisciplinarité remarquable, ainsi que sur l’intervention de professionnels du BTP. Ces derniers ont permis aux élèves d’avoir une meilleure connaissance des métiers et des solutions techniques mises en œuvre aujourd’hui. »1er prix : collège Capouchine (Nîmes, 30) | Académie de MontpellierProjet « La maison bioclimatique »Le projet a été mené à la suite de la visite d’un lieu de vie alternatif. Il présente l’optimisation de l’espace pour une maison, comprenant trois chambres et une grande pièce de vie, en l’adaptant au climat méditerranéen pour avoir un très faible besoin en énergie et en s’appuyant sur différents systèmes bioclimatiques. Les élèves ont fait appel à une élève architecte, au responsable d’Alter Éco et aux « petits débrouillards ». Le choix des solutions techniques et des matériaux mis en œuvre repose sur une démarche scientifique, qui a conduit à la réalisation d’une maquette en respectant les étapes de construction et à une modélisation 3D.2e prix : collège Pierre Hyacinthe Cazeaux (Morez, 39) | Académie de BesançonProjet « La restauration du château de Buclans »À partir d’une étude historique et littéraire du château de Buclans (Jura), détruit par un incendie, ce projet en prévoit la restauration et la réhabilitation des locaux, en vue d’en faire, notamment, un lieu d’accueil d’une colonie et un espace culturel. Charpente, agencement, accessibilité, conception d’un escalier automatisé, gestion de l’éclairage et modélisation 3D ont été appréhendés par les élèves, en partie grâce à l’intervention de professionnels du bâtiment. L’exposé des élèves a entièrement été traduit en langue anglaise.3e prix : collège Joseph Julien Souhait (Saint-Dié-des-Vosges, 88) | Académie de NancyProjet « Le plan incliné d’Arzviller »À partir d’une étude historique et géographique, le besoin sociétal d’un plan incliné a été défini, ainsi que les fonctions auxquelles l’objet technique doit répondre. L’étude scientifique et mathématique a débouché sur la réalisation d’une maquette automatisée, intelligente et pilotée à distance, prenant notamment en compte les contraintes de fonctionnement et de sécurité.Prix catégorie « Pro » (Élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa pro)Le mot du jury :« Dans tous les projets présentés, la dimension interdisciplinaire apparaît nettement. De nombreuses solutions techniques présentes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics ont été exploitées et mises en œuvre. »1er prix : collège Lubet Barbon (Saint-Pierre-du-Mont, 40) | Académie de BordeauxProjet « Extension d’un studio en éco-matériaux »Un petit studio a été réalisé il y a plusieurs années avec des matériaux adaptés pour l’époque. Le projet consiste à réaliser une extension, en s’appuyant sur l’éco-construction. C’est aussi l’occasion pour les élèves d’analyser l’ancienne construction, d’en identifier les points faibles et de découvrir plusieurs métiers et activités du champ professionnel « habitat », tout en étant acteurs de la réalisation de cette extension. Différents matériaux sont utilisés à bon escient et de nombreuses technologies actuelles du bâtiment sont abordées.Mention des « Meilleures interdisciplinarités et pédagogies »Collège Jean Moulin (Marseille, 13) | Académie Aix-MarseilleProjet « Réalisation d’une cabine téléphonique anglaise »Mention des « Meilleures dimensions chantier et environnementales »Collège de Grazailles (Carcassonne, 11) | Académie de MontpellierProjet « Projet KOKODO pour état d'urgence en cas de séisme »Prix catégorie « Lycée »Le mot du jury :« Les différentes équipes ont présenté des projets et des études particulièrement abouties. La thématique des territoires intelligents durables et connectés, ainsi que les enjeux sociétaux et environnementaux qui s’y réfèrent ont été très bien pris en compte. »1er prix : lycée Livet (Nantes, 44) | Académie de NantesProjet « Résidence étudiante »Le projet s’appuie sur la construction d’une résidence universitaire à partir de « containers » maritimes recyclés. De l’étude du problème sociétal de logement des étudiants à l’identification du terrain, ce projet a débouché sur la conception architecturale, les calculs de structure, les choix de matériaux, des simulations (notamment thermiques), ainsi que sur la modélisation de l’ensemble du projet. Les maquettes et simulations dévoilées sont en cours de réalisation voire de finalisation. La dernière étape, qui consiste au prototypage et à l’expérimentation sera menée, par la suite.2e prix : lycée Gustave Eiffel (Armentières, 59) | Académie de LilleProjet « Réhabilitation d’un château d’eau »À partir d’une contextualisation historique, ce projet concerne la réhabilitation du château d’eau du lycée, reposant sur la préservation de la ressource en eau. Les solutions de captage, filtrage, stockage et gestion de l’eau ont été envisagées, pour aboutir à la réalisation d’une maquette didactique fonctionnelle pilotée à distance.3e prix : lycée Saint-Nicolas (Paris, 75) | Académie de ParisProjet « Incubateur rue du Lac »Ce projet concerne la création d’un incubateur ou espace de co-working. Cet espace, prévu dans un immeuble neuf, occupe les deux derniers étages débouchant sur un toit terrasse. La fonctionnalité des espaces, l’étude des façades, la simulation thermique, le choix des matériaux et les solutions pour l’éclairage ont permis la réalisation d’une maquette immotique.Mention de la « Meilleure démarche pédagogique »Lycée Aragon Picasso (Givors, 69) | Académie de LyonPrix catégorie « Sup »(Étudiants de l’enseignement supérieur : STS, IUT, université, écoles d’ingénieur, écoles d’architecture...)Le mot du jury : « Les trois projets primés répondent parfaitement aux attendus du concours : mixité, interdisciplinarité, prise en compte de problématiques environnementales liées aux enjeux de la construction et de l’aménagement des territoires. Chacune des équipes primées a su réaliser un travail collaboratif dans une approche professionnelle, avec l’utilisation d’outils numériques maîtrisés et mettant en jeux des compétences pluridisciplinaires, qui ont permis de justifier les solutions constructives proposées. »1er prix ex aequo : université Cergy (Cergy, 95) | Académie de VersaillesProjet « Bâtiment à usage aéronautique »Le projet est celui d’un bâtiment à usage aéronautique, dont la conception porte sur deux grands halls, l’un destiné au stockage de pièces, le second à l’assemblage d’avions légers, complétés par un étage de bureaux. La recherche architecturale originale a été traduite par une maquette numérique a donné lieu à une étude structurelle, complétée par un phasage des travaux détaillé ainsi qu’une simulation thermique dynamique. Le projet est articulé autour de deux axes principaux : le développement durable avec la contrainte d’auto-suffisance du bâtiment et l’innovation avec l’utilisation au maximum du BIM.1er prix ex aequo : université Technologie Compiègne (Compiègne, 60) | Académie d’AmiensProjet « Smart ville »Le projet s'appuie sur le déploiement du « Métrocâble » à Grenoble, intégrant la notion de durabilité, de connectivité et d’intelligence. Il comprend une gare avec un réaménagement des voies de circulation, dont la création d'une piste cyclable, des quais multimodaux pour bus et tramways, un parking relais, des bassins végétalisés, un mobilier urbain (installations sportives, aires de jeux, « MétroVélo box »). La recherche documentaire, l’étude géotechnique, la modélisation, l’étude des matériaux et l’analyse de leur comportement mécanique ont été particulièrement appréciées. 3e prix : IUT Chambéry (Le Bourget-du-Lac, 73) | Académie de GrenobleProjet « Le prieuré de Bourget-du-Lac »Le projet a pour objectif la rénovation d’une des trois ailes du bâtiment du Prieuré du Bourget du Lac qui fut construit au Moyen-Âge. À partir de la réalisation de scans 3D de l'intérieur du bâtiment et de l’assemblage des nuages de points, un modèle numérique a été obtenu. C’est à partir de ce modèle que les plans nécessaires au permis de construire ont été réalisés. L’étude structurelle a permis la détermination des charges et la prise en compte des actions climatiques. L’étude thermique a permis une analyse au regard de la RT 2012. L’accès aux PMR a été envisagé. Cet ensemble se complète par la production de documents exploitables dans la perspective de travaux futurs envisagés par la Municipalité.Mention de la « Meilleure implication de l’établissement »IUT Belfort Montbéliard (Belfort, 90) | Académie de Besançon* Le concours Les Génies de la Construction ! est organisé en partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’EFB (fondation École Française du Béton (EFB), la FFB (Fédération française du bâtiment), la FNTP (Fédération nationale des travaux publics), le CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics) et en coopération avec l’ASCO-TP (Association pour la connaissance des travaux publics), ainsi qu’avec l’ASSETEC (Association nationale pour l’enseignement de la technologie), l’APMBTP (Association des professeurs des métiers du bâtiment et des travaux publics) et l’AUGC (Association universitaire de génie civil).
Il y a 3 ans et 357 jours

La suppression du gazole non routier finalement pour 2022

La suppression du gazole non routier est repoussée à 2022. [©DR] C’est une série en plusieurs actes qui s’est jouée dans les coulisses du gouvernement. Dans un premier temps, ce dernier avait annoncé avoir repoussé la suppression du GNR (gazole non routier), pour le secteur de la construction jusqu’au 1er janvier 2023. Cette annonce faisait suite à des mois de discussion entre la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et les pouvoirs publics. Compte tenu de la situation économique très précaire dans laquelle se trouvent les entreprises de TP depuis le début de la crise sanitaire. Aggravée par la flambée des coûts des matières premières, la FNTP avait formulé, dès l’hiver dernier, une nouvelle demande de report. Une victoire pour la FNTP Pour mémoire, initialement annoncée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019. La suppression du GNR a déjà été reportée plusieurs fois à la demande de la FNTP. La première fois, fin 2018 à l’issue d’une négociation avec le gouvernement. Qui avait permis d’obtenir une première échéance de suppression au 1er juillet 2020. Un deuxième report en juin 2020 au cœur de la crise sanitaire avait acté une suppression totale au 1er juillet 2021. Lire aussi :Le BTP demande le maintien du Gazole non routier (GNR) La FNTP s’était alors réjouit, de ce « nouveau report rappelle combien la fin du GNR, dont l’impact sur les entreprises de TP a été mesuré à 700 M€, représenterait un risque de déstabilisation majeur pour le secteur en période de fragilité économique », résume Bruno Cavagné, président de la FNTP. Et de poursuivre : « Le feuilleton entourant la suppression du GNR n’en finit plus. C’est bien la preuve qu’il s’agissait à l’origine d’une mauvaise décision. Aujourd’hui, c’est un sentiment de grand soulagement. Qui est partagé par l’ensemble des entreprises de travaux publics. Car la suppression du GNR au 1er juillet 2021 constituait une ombre de plus à un tableau déjà bien sombre depuis de nombreux mois ». Une nouvelle date qui ne passe pas Patatra, le dernier acte est venu douché les espoirs de la FNTP. Un amendement à l’Assemblée nationale, voté le vendredi 11 juin dernier, repousse finalement la suppression au 1er juillet 2022. Soit six mois plus tôt. Un revirement que ne comprend pas la FNTP. « Ce revirement inexplicable est tout à fait inacceptable pour l’ensemble du secteur de la construction, explique Bruno Cavagné, président de la FNTP. Qui avait appris du gouvernement la nouvelle du report au 1erjanvier 2023 avec beaucoup de soulagement. Ce vote est proprement irresponsable, sachant que les engagements publics du gouvernement avaient déjà été communiqués à l’ensemble de nos entreprises. » En conclusion, la FNTP demande « au Gouvernement de revenir à son engagement initial et souhaite être reçu en urgence par les représentants des majorités dans les deux assemblées pour en discuter ». Affaire à suivre.
Il y a 3 ans et 358 jours

L'Assemblée réduit de six mois le report de la hausse du gazole non routier entrainant la colère du BTP

Le gouvernement proposait de son côté un report de 18 mois, au 1er janvier 2023, mais un sous-amendement LREM d'Alexandre Holroyd a réduit les délais de six mois.Le rapporteur général du budget Laurent Saint-Martin (LREM) a insisté sur la "nécessité d'accompagner les filières" face à la crise, tout en gardant "l'ambition" écologique.La suppression de l'avantage fiscal dont bénéficie le gazole non routier devait initialement avoir lieu le 1er juillet 2021.Lors de l'examen du projet de loi de finances rectificative, le ministre du Budget Olivier Dussopt a justifié le report par les difficultés des entreprises et le "coût des matières premières".A droite et au centre-droit, plusieurs députés ont contesté le sous-amendement LREM, en estimant qu'il faut laisser du temps aux entreprises en cette période difficile."Je comprends bien qu'il doit y avoir une pression écologique, mais il faut aussi que les entreprises tournent", a estimé Eric Woerth (LR), le président de la commission des Finances.L'avantage fiscal plus important dont bénéficient les agriculteurs pour le gazole non routier n'est pas concerné par la mesure, qui a fait l'objet d'un très bref débat à l'Assemblée.La colère des TP après le revirement du gouvernement sur le GNR Les justifications entourant ce revirement sonnent comme un nouvel affront pour la profession, car si les Travaux Publics prennent pleinement leur part à la transition écologique, l’ensemble des acteurs reconnaît que la suppression du GNR, en l’absence d’engins écologiques disponibles sur le marché, constitue une erreur qui fera peser sur le secteur une charge supplémentaire de 700 millions d’euros en année pleine. Le secteur demande ainsi au Gouvernement de revenir à son engagement initial et souhaite être reçu en urgence par les représentants des majorités dans les deux assemblées pour en discuter.Pour Bruno Cavagné, Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics : « Ce revirement inexplicable est tout à fait inacceptable pour l’ensemble du secteur de la construction qui avait appris du Gouvernement la nouvelle du report au 1er janvier 2023 avec beaucoup de soulagement. Ce vote est proprement irresponsable, sachant que les engagements publics du Gouvernement avaient déjà été communiqués à l’ensemble de nos entreprises. »
Il y a 3 ans et 361 jours

Revirement sur le GNR : la colère du BTP

RÉACTION. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et la Fédération française du bâtiment (FFB) s'indignent du revirement opéré par les pouvoirs publics au sujet du gazole non-routier.
Il y a 3 ans et 362 jours

La FNTP et Enedis signent un partenariat pour moderniser le réseau électrique

ACCORD. Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la Fédération nationale des travaux publics et Enedis s'allient pour adapter le réseau électrique aux nouveaux usages et espèrent attirer plus de jeunes dans cette filière.
Il y a 4 ans et 4 jours

Matériels : une croissance mesurée en 2021 pour les filières

CHIFFRES. Le dernier baromètre de la Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, de travaux publics et de manutention vient de sortir. Les résultats du premier trimestre 2021 sont à prendre avec des pincettes, après une année charnière.
Il y a 4 ans et 17 jours

Pénurie de matières : "On espère que les collectivités seront bienveillantes", FNTP

CRISE. La Fédération nationale des travaux publics a salué les annonces du gouvernement pour faire face aux pénuries d'approvisionnement des matières premières et la hausse des prix. Elle espère que les collectivités se rallieront à ces incitations.
Il y a 4 ans et 26 jours

Un nouveau président à la fédération DLR

Philippe Cohet, le nouveau président élu de la fédération DLR. [©DLR] A l’occasion de son assemblée générale de la fédération DLR1 a élu Philippe Cohet à sa présidence. Il succède à Bertrand Carret, président depuis 2016. « Les deux dernières années où nous avons vécu la crise sanitaire, ont été pour moi un très bel exemple de la puissance de la fédération, face à un certain nombre de défis », témoigne Philippe Cohet. Les objectifs de Philippe Cohet Au sein de la DLR, ce dernier souhaite poursuivre trois ambitions. Tout d’abord, l’accompagnement des entreprises du secteur dans la transformation numérique. Ensuite, Philippe Cohet axera ses missions sur la formation des acteurs de la filière. En effet, il est important pour le nouveau président de former les équipes du secteur, afin de rester à la pointe des évolutions du marché. Enfin, sa dernière ambition est de faire en sorte que la DLR soit encore plus présente dans les régions, de façon à répondre aux questions et aux attentes des membres. Et, ainsi pouvoir peser sur l’environnement dans lequel ils évoluent et apporter de plus en plus de satisfaction à ses adhérents.  Le parcours de Philippe Cohet  Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des mines, Philippe Cohet débute sa carrière dans le secteur de la chimie. Il intègre le groupe Rhône Poulenc, devenu Rhodia, où il restera une vingtaine d’années à des postes de direction. Il quitte ce secteur en 2004 pour rejoindre celui des grues. Il devient vice-président Europe, Moyen-Orient et Afrique de Manitowoc Cranes. Il y développe l’activité à l’international. C’est en 2014 qu’il prend la direction d’Arcomet, entreprise de location, distribution et service de grues à tour. La fusion avec l’entreprise Matebat verra naître Uperio. Philippe Cohet en est le président depuis 2019. En parallèle, il fait partie de la DLR depuis 5 ans, ayant aidé à la création de la commission des loueurs de grues à tour. Cette dernière permet la mise en chantier de nombreux projets. Enfin, Philippe Cohet a été l’investigateur des conditions générales de location de la grue à tour, signée par la FFB et la FNTP. 1Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, de travaux publics et de manutention.
Il y a 4 ans et 28 jours

Les chefs d’entreprise n’hésitent plus à évoquer leur mal-être

La 7e édition du baromètre ARTI Santé BTP met en évidence très nettement les conséquences directes de la pandémie de Covid-19 sur l’état de santé des dirigeants et leurs conditions de travail. Malgré une activité globale qui s’est maintenue à un niveau relativement satisfaisant, l’optimisme des dirigeants concernant l’avenir de leur entreprise est en baisse (46 % contre 54 % en 2019) notamment à cause du manque de perspectives sur l’avenir et l’incertitude concernant l’évolution de la pandémie. Parmi les dirigeants déclarant la pérennité de leur entreprise menacée, 52 % ont réussi à évoquer le sujet et 27 % se sont fait aider. Si ce chiffre est encore faible, il est tout de même en hausse, preuve que les artisans sont de plus en plus enclins à entrer dans une démarche d’accompagnement, fruit d’un intense travail d’information autour de ce sujet. Le nombre de dirigeants se déclarant souvent voire très souvent stressés a augmenté et représente 60 % des répondants. Si depuis sept ans, les résultats du baromètre alertent sur le stress des dirigeants d’entreprise artisanale, l’état émotionnel des dirigeants cette année semble majoritairement atteint par la situation sanitaire. Le poids des démarches administratives, la charge de travail, les contraintes de délais continuent de peser sur les artisans puisque qu’ils sont de plus en plus nombreux à percevoir leur travail comme étant mentalement exigeant. Une charge qui empiète sur leur vie privée puisqu’ils sont encore 85 % à avoir des difficultés à trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Or, lorsque que ces contraintes sont cumulées, il y a un risque que ce « sur-investissement » soit nuisible pour la santé de l’artisan et se traduise par un épuisement émotionnel qui peut mener au « burn-out ». C’est la situation de 32 % des répondants cette année qui déclarent avoir rencontré des difficultés psychiques au cours de l’année 2020. Le baromètre ARTI Santé BTP, est le fruit d’une enquête nationale sur les conditions de travail et la santé des chefs d’entreprise artisanale, menée par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), la Chambre Nationale de l’Artisanat des Travaux Publics et du Paysage (CNATP), et le pôle d’innovation IRIS-ST.  
Il y a 4 ans et 32 jours

Les chefs d'entreprise artisanale n'hésitent plus à évoquer mal-être psychique et difficultés financières

C'est ce que révèle la 7e édition du baromètre ARTI Santé BTP, fruit d'une enquête nationale sur les conditions de travail et la santé des chefs d'entreprise artisanale, menée par la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), la Chambre Nationale de l'Artisanat des Travaux Publics et du Paysage (CNATP), et le pôle d'innovation IRIS-ST. Le manque de perspectives concernant l'évolution de la crise sanitaire et économique a mis notamment à l'épreuve la confiance des chefs d'entreprise qui ont vu leur rythme de travail impacté en 2020.Une confiance en l'avenir mise à l'épreuveL'étude menée auprès de 1 769 répondants entre décembre 2020 et janvier 2021 met en évidence très nettement les conséquences directes de la pandémie de Covid-19 sur l'état de santé des dirigeants et leurs conditions de travail. Ainsi, malgré une activité globale qui s'est maintenue à un niveau relativement satisfaisant malgré une baisse de près de 9%, l'optimisme des dirigeants concernant l'avenir de leur entreprise est en baisse (46% contre 54% en 2019) notamment à cause du manque de perspectives sur l'avenir et l'incertitude concernant l'évolution de la pandémie. A noter cependant cette année une baisse du nombre d'entreprises dont la pérennité est menacée : 23% contre 31% en 2019. Une baisse qui s'explique par les mesures de soutien gouvernemental qui ont permis de contenir les effets de la crise.Parmi les dirigeants déclarant la pérennité de leur entreprise menacée, 52% ont réussi à évoquer le sujet et 27% se sont fait aider. Si ce chiffre est encore faible, il est tout de même en hausse, preuve que les artisans sont de plus en plus enclins à entrer dans une démarche d'accompagnement, fruit d'un intense travail d'information autour de ce sujet. Ainsi, 69% des répondants déclarent cette année savoir vers qui se tourner si la pérennité de leur entreprise est menacée, contre 59% en 2019.Un rythme de travail bouleverséLors du 1er confinement à la mi-mars, la majorité des entreprises se sont arrêtées a minima 1 à 2 semaines mais 95% des dirigeants ont poursuivi durant cette période leur activité administrative liée à la crise sanitaire (demande d'aide financière, chômage partiel, mise en place des règles de sécurité…). A noter que la grande majorité des chefs d'entreprise (80 %) ont eu à cœur, en ce début de pandémie, de maintenir le contact avec leurs salariés via des appels téléphoniques ou des mails.Malgré un rythme de travail toujours très soutenu, on constate toutefois une légère diminution du temps de travail. 47% des artisans déclarent travailler entre 6 à 7 jours par semaine contre 54% en 2019. Et pour la deuxième année consécutive, le nombre de dirigeants travaillant plus de 60h par semaine est à la baisse (18% contre 21% en 2019). Le confinement de la mi-mars a fortement impacté les congés des dirigeants d'entreprise. Ainsi, 48% déclarent que la crise sanitaire a eu un impact sur leurs congés : 27% d'entre eux ont dû les réduire et 21% n'en ont pas pris du tout. 41% des dirigeants d'entreprise ont pris moins de 2 semaines de congés contre 30% en 2019. Avec pour conséquence une augmentation de la fatigue ressentie qui s'installe en fin d'année.Une légère amélioration de la santé des chefs d'entreprise malgré une hausse du stressEn dépit de la crise sanitaire, le baromètre met également en évidence que, cette année encore, les artisans ont une bonne perception de leur état de santé : 82% contre 72% en 2019. La qualité de sommeil est également bonne pour plus d'un dirigeant sur deux : 63% dorment entre 6 et 8 heures par nuit : une donnée qui se rapproche de celle de l'ensemble de la population française qui dort en moyenne 6h42 d'après une enquête menée par Santé publique France en 2017. En 2020, les dirigeants qui se déclarent assez voire très fatigués sont ainsi moins nombreux (49% contre 58% en 2019). Une amélioration à nuancer car ils sont 67 % à déclarer avoir des troubles du sommeil.Malgré ces perceptions plutôt positives, une première depuis quatre ans, le nombre de dirigeants se déclarant souvent voire très souvent stressés a augmenté et représente 60 % des répondants. Si depuis sept ans, les résultats du baromètre alertent sur le stress des dirigeants d'entreprise artisanale, l'état émotionnel des dirigeants cette année semble majoritairement atteint par la situation sanitaire. A noter que les chefs d'entreprise dont la pérennité de leur entreprise est menacée sont plus susceptibles d'être souvent voire très souvent stressés (82%).Le poids des démarches administratives, la charge de travail, les contraintes de délais continuent de peser sur les artisans puisque qu'ils sont de plus en plus nombreux à percevoir leur travail comme étant mentalement exigeant. Une charge qui empiète sur leur vie privée puisqu'ils sont encore 85% à avoir des difficultés à trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Or, lorsque que ces contraintes sont cumulées, il y a un risque que ce « sur-investissement » soit nuisible pour la santé de l'artisan et se traduise par un épuisement émotionnel qui peut mener au « burn-out ». C'est la situation de 32% des répondants cette année qui déclarent avoir rencontré des difficultés psychiques au cours de l'année 2020.Point positif, les artisans sont de plus en plus nombreux à oser faire part de leur mal-être. Mais beaucoup reste à faire. Raison pour laquelle la CAPEB, la CNATP et leur pôle d'innovation IRIS-ST ont poursuivi leur politique de prévention auprès des personnes qui entourent les chefs d'entreprise, notamment les conjoints, pour qu'ils sachent comment détecter le mal-être et leur venir en aide si besoin.Des chefs d'entreprise agiles et résilientsEn cette fin d'année 2020, la majorité des répondants déclarent avoir tout de même réussi à tirer un ou plusieurs éléments positifs de cette crise sanitaire. Tout d'abord une mise à jour de la partie administrative de leur entreprise pour 34 % d'entre eux. Pour d'autres, cette crise a permis de mener des réflexions sur leurs activités pour notamment se développer vers de nouveaux marchés. 75 % des artisans déclarent même avoir le moral au beau fixe.Cette positivité s'explique notamment par le fait que le secteur du bâtiment s'est relativement bien porté après le 1er confinement avec une reprise rapide de l'activité. De plus, 76% des répondants se sont sentis aidés et accompagnés par les différents dispositifs de soutien mis en place par les pouvoirs publics mais également dans la mise en œuvre des mesures sanitaires nécessaires à la poursuite de leur activité. Les chefs d'entreprises déclarent avoir été aidés en majorité par leur comptable (69 %) et par les organisations professionnelles (66 %).Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare : « La santé des chefs d'entreprise est une question cruciale dont nous suivons scrupuleusement l'évolution chaque année grâce à notre baromètre. Cette édition a été particulière car menée dans un contexte de crise sanitaire qui a pesé sur la santé de nos chefs d'entreprise. Si la majorité déclare que leur activité est satisfaisante, nous notons toutefois une légère baisse de leur optimisme liée à l'incertitude de l'évolution de la pandémie dans les semaines à venir. Nous restons évidemment en alerte sur l'état de stress toujours élevé chez les chefs d'entreprise. L'excellente nouvelle, c'est que nous constatons cette année une véritable libération de la parole de nos artisans qui sont davantage enclins à se faire aider. Fruit d'un travail de longue haleine, nous allons évidemment continuer notre travail d'information pour soutenir au maximum nos artisans dans leur quotidien ! »Cécile Beaudonnat – Responsable des questions de santé-sécurité à la CAPEB, ajoute : « Le rôle des médias qui ont largement abordés les conséquences psychologiques du confinement a certainement débloqué certains tabous auprès de certains chefs d'entreprise qui n'ont pas hésité à en parler. »Françoise Despret, Présidente de la CNATP, déclare : « Le stress éprouvé par les chefs d'entreprises découle souvent d'une surcharge de travail, de difficultés de trésorerie ou de l'incertitudes liées à l'activité. Sur ce dernier point, l'indice de confiance de nos chefs d'entreprises mesuré lors du dernier point conjoncture CNATP est inquiétant et les rares moments d'échanges et de convivialité en cette éprouvante année COVID sont des facteurs aggravants. Cette crise sanitaire aura néanmoins permis d'évoquer plus encore ce fléau du stress et communiquer sur des possibilités de se faire accompagner. Si les chefs d'entreprises artisanales travaillent beaucoup, s'écoutent peu … ils commencent à s'ouvrir à la possibilité de se faire aider, conscients que lorsqu'ils vont bien, l'entreprise ne s'en porte que mieux. »
Il y a 4 ans et 40 jours

Matières premières : inquiets, les canalisateurs alertent leurs donneurs d’ordres

L’organisation membre de la fédération nationale des travaux publics craint une rupture d’approvisionnement et une augmentation des coûts pour les entreprises de canalisations. En cause : la pénurie de matières premières, plastiques et métalliques en tête, subie par leurs fournisseurs.
Il y a 4 ans et 46 jours

Les travaux publics également touchés par la pénurie des matières premières

ALERTE. La Fédération nationale des travaux publics a tiré la sonnette d'alarme suite aux problèmes d'approvisionnement des matières premières. Une année noire pour le secteur qui avait déjà subi de plein fouet la crise sanitaire et économique.
Il y a 4 ans et 59 jours

Réélection du président et du vice-président de l’OPPBTP

A droite, Giovanni Verrecchia, président de l’OPPBTP. A gauche, Jean-Marie Kerherno, vice-président. [©OPPBTP] Au cours du conseil du comité national qui s’est tenu le 3 février dernier, Giovanni Verrecchia et Jean-Marie Kerherno ont été reconduits dans leurs fonctions respectives. A savoir, président et vice-président de l’OPPBTP. Giovanni Verrecchia est membre titulaire représentant la Fédération nationale construction et bois (FNCB) – CFDT. Quant à Jean-Marie Kerherno, il est membre titulaire représentant la Fédération des Scop du BTP.  L’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics) est le conseil de la branche du BTP pour la sécurité et l’amélioration des conditions de travail. Elle compte 20 membres représentant les organisations professionnelles et syndicales de la branche. Le bureau est élu pour un mandat d’un an renouvelable une fois. Il veille à la bonne exécution des décisions prises par le conseil du comité national.  Le parcours de Giovanni Verrecchia  Depuis 1998, Giovanni Verrecchia est préventeur dans l’entreprise Jean Lefebvre IDF, une filiale d’Eurovia. Il est aussi président représentant le collège salarié du CNT-B du Cnam. Par ailleurs, il est référent santé au travail d’Ile-de-France pour la FNCB et secrétaire général du syndicat CDFT construction et bois. Depuis 1999, il fait partie du comité régional Ile-de-France de l’OPPBTP. Et depuis 2017, du conseil du comité national.  Le parcours de Jean-Marie Kerherno Diplômé de la Dest en chimie, Jean-Marie Kerherno débute sa carrière chez BP en tant que dispatcher et devient très vite logisticien. Il intègre ensuite l’entreprise STPEE en 1979. Et il y passe 18 ans en tant que Pdg. Il rejoint ensuite la Scop du BTP comme chargé de mission mutualisation. Il est membre du conseil du comité régional Ile-de-France de l’OPPBTP de 1987 à 1999 (président en 1995 et 1996) et du conseil du comité national depuis 1999 (président en 2006 et 2007). Charline David
Il y a 4 ans et 84 jours

Cybersécurité : les attaques en forte hausse, la FNTP appelle à la prudence

SÛRETÉ. Dans un document publié récemment par la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), l'organisation constate ces derniers mois l'augmentation de cyberattaques, à l'encontre des entreprises et institutions. Elle émet des recommandations pour se protéger de ces attaques numériques.
Il y a 2 ans et 232 jours

Transition écologique : la FNTP plaide pour des sociétés de projets régionales

Pointant la difficulté du gouvernement à projeter des investissements sur le long terme, la fédération nationale des travaux publics voit...-Travaux publics