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Il y a 3 ans et 155 jours

Lancement de “La Construction. Demain s’invente avec nous”

Affiche promotionnelle du CCA-BTP pour “La Construction. Demain s’invente avec nous”. [©CCA-BTP] Les professionnels de la construction partent en campagne auprès des jeunes, en lançant “La Construction. Demain s’invente avec nous”. Ceci, pour promouvoir la richesse et la diversité́ des métiers du BTP, et l’apprentissage pour s’y former. Pilotée par le CCCA-BTP, cette campagne se déploiera jusqu’au mois de juin 2022. Son but ? Susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes en quête d’orientation, « futures forces vives du secteur de la construction ». Un casting de jeunes pour partager la fierté de leurs métiers Venus de toute la France, six jeunes professionnels du bâtiment et des travaux publics ont été retenus parmi les 200 candidats ayant participé à l’appel à candidatures de “La Construction. Demain s’invente avec nous” pour être les ambassadeurs de la campagne : Antoine : couvreur, apprenti, formé à BTP CFA Gironde, Benjamin : maçon, salarié, formé chez les Compagnons du devoir et du Tour de France,Callum : monteur de réseaux électriques, salarié, formé au CFCTP d’Egletons, Dinis : menuisier aluminium-verre, apprenti, formé à BTP CFA Gironde, Justine : carreleuse-mosaïste, salariée, formée à BTP CFA Vendée,Sébastien : installateur thermique, chef d’entreprise, formé à BTP CFA Antibes. Tous ont moins de 30 ans. Leur point commun : l’envie de partager la passion et la fierté d’exercer leur métier au quotidien et d’en montrer toute la diversité ! Six films publicitaires, mais pas que… La campagne s’appuie aussi sur six films promotionnels, d’une durée de 30 s, qui mettent chacun en scène un métier. Trois vagues de deux semaines sont organisées pour leur diffusion en télévision sur les chaînes 6ter, C8, CStar, L’Equipe, NRJ12, TFX et W9. Le dispositif est complété par un plan média digital sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux. De plus, le site Internet “laconstruction.fr” propose de nombreux contenus. Avec, en particulier un moteur de recherche des formations en apprentissage aux métiers du BTP sur l’ensemble du territoire. Et un formulaire d’inscription, en lien avec l’opération de recrutement du CCCA-BTP “Boost apprentissage BTP”, des fiches métiers. Ou encore des vidéos de témoignages de professionnels. Par ailleurs, Construction City est disponible sur site. C’est un quizz qui fait découvrir la diversité des métiers aux jeunes de façon interactive et ludique.   Enfin, un kit de communication de tous les supports de la campagne (affiches, flyer, fiches métiers, bannières Internet…) est de plus mis à disposition de tous les organismes de formation aux métiers du BTP et prescripteurs de l’orientation et de l’emploi. Et ce, pour relayer les informations.
Il y a 3 ans et 179 jours

L’isolant réflecteur alvéolaire Hybris d’Actis obtient la certification internationale Cradle to Cradle®

Au 1er janvier 2022, la RE2020, dont l’un des objectifs vise à diminuer l’impact carbone des bâtiments, entrera en vigueur progressivement. Dans le même temps, une filière REP* pour les déchets du bâtiment devrait être mise en place. Avoir un engagement environnemental fort constitue donc plus que jamais une priorité pour les industriels, à l’image d’ACTIS qui place le développement durable au cœur de sa stratégie. Dernière illustration en date de cette démarche éco-responsable, inscrite dans l’ADN de l’entreprise depuis 2003, l’obtention de la certification internationale Cradle to Cradle® pour son isolant réflecteur alvéolaire HYBRIS. HYBRIS, le premier isolant certifié Cradle to Cradle® en France Reposant sur une démarche volontaire de la part des fabricants, la certification Cradle to Cradle® (du berceau au berceau) permet de vérifier que les produits ont un impact positif sur la santé et l’environnement, depuis leur fabrication jusqu’à leur recyclage. Elle s’appuie sur le principe d’éco-conception et d’économie circulaire qui demande de créer de la valeur à partir de matières recyclées et secondaires. Evalué par Upcyclea, seul organisme français accrédité par l’Institut Cradle to Cradle Products Innovation, l’isolant HYBRIS d’ACTIS vient de recevoir la certification internationale Cradle to Cradle selon le cahier des charges définis C2C Certified Product Standard version 3.1. Celui-ci se base sur cinq catégories de critères de durabilité essentiels : – Matériaux sains, – Réutilisation des matériaux, – Energie renouvelable et gestion du carbone, – Gestion de l’eau – Responsabilité sociétale En obtenant cette distinction pour son isolant réflecteur alvéolaire HYBRIS, ACTIS confirme sa volonté de proposer des produits toujours plus respectueux des hommes et de l’environnement, tout au long de leur cycle de vie. Une gamme d’isolants circulaires Grâce à sa composition, l’isolant alvéolaire Hybris® est 100% recyclable à l’infini. Il est récupéré, broyé et ré-introduit sous forme de billes dans le processus de fabrication. Il s’inscrit ainsi dans une démarche où tous les résidus (chutes, rebuts) sont recyclés dans un processus de production « zéro déchet ». De plus, ne contenant aucun COV ni composants chimiques nocifs (formaldéhyde, phénol…), HYBRIS est garanti non irritant. Il est classé A+ pour la qualité de l’air intérieur selon la norme NF EN ISO 16000. La technologie alvéolaire de l’isolant réflecteur HYBRIS repose sur l’exploitation des qualités isolantes naturelles de l’air en le piégeant entre des films bas émissifs. Sa structure en nid d’abeilles permet de créer une multitude de cavités d’air inertes. Par conséquent, il nécessite moins de matières premières et moins de ressources énergétiques (eau, électricité…) pour sa production. La légèreté de l’isolant alvéolaire HYBRIS participe également à une réduction de consommation de carburant pour le transport, en plus du conditionnement très compact sur palette (breveté). Autant d’éléments qui lui confèrent une très faible empreinte carbone : émission de 2,39 CO2/m2 pour 105 mm avec un R total de 3,80 (produit + lame d’air) d’après la FDES publiée sur la base INIES. Avec HYBRIS certifié C2C, les professionnels du bâtiment bénéficient d’un isolant durable, de qualité, et ont en plus, l’assurance de répondre aux enjeux environnementaux des nouvelles réglementations. Enfin, au travers de cette certification Cradle to Cradle®, c’est également la politique sociétale d’ACTIS qui a été reconnue. * Responsabilité Elargie du Producteur http://www.actis-isolation.com/
Il y a 3 ans et 179 jours

Chargeurs connaît une reprise inégale au 3e trimestre, les masques s'effondrent, les films s'envolent

De juillet à septembre, Chargeurs a réalisé un chiffre d'affaires de 172,9 millions d'euros, en hausse de 1,9%, selon un communiqué du groupe publié il y a quelques jours.Les ventes de films destinés à protéger vitres, plaques d'inox, ameublement ou électroménager ont fait un bond de 28% à 86 millions d'euros, qui reflète "le boom du bâtiment partout dans le monde".Le chiffre d'affaires textile s'est aussi envolé, avec la réouverture des commerces et la fin de l'écoulement des stocks.Chargeurs est l'un des deux leaders mondiaux des textiles techniques et de l'entoilage (renforcement technique des tissus qui donne sa structure aux vêtements pour les cols de chemise ou vêtements de sports par exemple), avec l'Allemand Freudenberg.Le chiffre d'affaires de la division "technologies de la mode" a ainsi progressé de 19% à 39 millions d'euros. Celui de "la division "matériaux de luxe" (laine haut de gamme notamment) de 125% à 22 millions d'euros.En revanche, la division "solutions de santé" a vu son chiffre d'affaires plonger de 76% à 11 millions d'euros avec les chutes de vente de masques, textiles ou chirurgicaux.Le groupe maintient néanmoins ses capacités de production pour "être en mesure de fournir des masques en cas de demande ou de nouvelle épidémie", a commenté un responsable auprès de l'AFP.Pendant la pandémie, Chargeurs a ouvert des lignes de masques textiles dans le nord et en Alsace en faisant pivoter ses outils industriels de production liés à la mode et au textile.Il a aussi investi, avec l'aide de subventions publiques, dans la production de "meltblown", le matériau filtrant des masques chirurgicaux, et dont le pays manquait l'an dernier au moment du début de l'épidémie.Les ventes de la division "solutions muséales", centrée sur l'aménagement intérieur et la scénographie des expositions et musées, ont progressé de 7,6% à 14 millions d'euros."Nous avons un carnet de commandes épais, mais les facturations ont pris du retard en raison de l'empêchement de certains chantiers dû aux restrictions de voyages ou de travail sur les sites", a dit un responsable.Chargeurs a notamment remporté un projet de musée en plein air sur plusieurs hectares en Arabie Saoudite, et le réaménagement d'une aile du musée de l'air et de l'espace de Washington aux Etats-Unis.Dans ce domaine, le groupe a annoncé son intention d'acquérir "100% du britannique Event Communications", spécialiste de design et planification de projets muséaux.Au total, le groupe prévoit un chiffre d'affaires "supérieur à 700 millions d'euros" pour 2021.A la Bourse de Paris, le titre progressait de 3,42% mercredi en fin de matinée, à 27,8 euros.
Il y a 3 ans et 191 jours

Technologie alvéolaire pour la rénovation

Solution 3 en 1, Triso-Toiture assure une isolation contre le froid en hiver (R>6,20 m2.K/W), contre la chaleur en été grâce aux films réflecteurs renvoyant jusqu’à 95% des rayonnements infrarouges. Elle garantit également l’isolation phonique ainsi que l’étanchéité à l’eau et à l’air selon les normes NF EN 1928 méthode A et NF EN 12114. Elle se compose de deux isolants complémentaires : un isolant réflecteur avec pare-vapeur intégré : Triso Hybrid’ et un isolant réflecteur perspirant avec écran HPV intégré : Boost’R Hybrid’. Les deux composants sont mis en œuvre de manière à former une enveloppe isolante et étanche.
Il y a 3 ans et 211 jours

isolation et préservation du patrimoine : les solutions actis

Comment entreprendre des travaux d’isolation de toiture sans modifier l’aspect extérieur du bâti ancien tout en garantissant une parfaite étanchéité? La conservation du patrimoine (immeubles haussmanniens, châteaux, manoirs, …) et sa rénovation énergétique sont des enjeux majeurs pour les maîtres d’œuvres. A l’occasion du Salon du Patrimoine, ACTIS, fabricant français d’isolants réflecteurs depuis 40 ans, présente ses solutions d’isolation, tant appréciées des Compagnons du Devoir couvreurs pour leurs performances thermiques et esthétiques. TRISO-TOITURE, UNE ISOLATION QUI PRÉSERVE L’ARCHITECTURE DU BÂTIMENT En rénovation, le choix de l’isolation est avant tout motivé par la performance énergétique du bâtiment et le confort thermique des occupants. Cependant, l’isolation occupe un volume non négligeable se soldant souvent par un compromis sur l’espace habitable ou l’architecture du bâtiment. Grâce à la souplesse de ses composants permettant d’utiliser judicieusement l’espace entre chevrons, Triso-Toiture, bénéficiant de la technologie alvéolaire brevetée d’Actis, se pose en crémaillère, sans rehausse importante de la toiture et sans modification de l’aspect du bâti. Solution haute performance 3 en 1, Triso-Toiture assure une isolation très efficace contre le froid en hiver grâce à une résistance thermique très élevée (R>6,20 m2.K/W), mais aussi contre la chaleur, en été, grâce aux films réflecteurs renvoyant jusqu’à 95% des rayonnements infrarouges. Elle garantit également l’isolation phonique ainsi que l’étanchéité à l’eau et à l’air selon les normes NF EN 1928 méthode A et NF EN 12114. Se présentant sous forme de pack, Triso-Toiture se compose de deux isolants complémentaires : • un isolant réflecteur avec pare-vapeur intégré : Triso Hybrid’ • un isolant réflecteur perspirant avec écran HPV intégré : Boost’R Hybrid’ Les deux composants sont mis en œuvre de manière à former une enveloppe isolante et étanche. Triso-Toiture d’Actis est insensible à l’humidité et sa légèreté lui assure une forte résistance au tassement, ce qui permet de maintenir ses caractéristiques mécaniques et ses performances thermiques dans le temps. Léger et peu encombrant, Triso-Toiture est rapide et facile à mettre en œuvre. (https://bit.ly/Actis_TrisoToiture) BOOST’R HYBRID’, ISOLANT DE SOUS-TOITURE HPV Préconisé en rénovation pour réaliser l’étanchéité de la toiture en complément d’une isolation existante, Boost’R Hybrid’ d’Actis est un isolant réflecteur alvéolaire souple perspirant de sous-toiture qui intègre un écran HPV de dernière génération. A la fois isolant et pare-pluie perméable à la vapeur d’eau (Sd
Il y a 3 ans et 212 jours

Saint-Gobain à Dubaï : Une contribution à l’Exposition universelle

Saint-Gobain a contribué à la construction de Terra, du pôle « Durabilité” grâce à ses produits. [©Saint-Gobain] Pour l’Exposition universelle de Dubaï, Saint-Gobain a fourni des matériaux de construction pour la réalisation de monuments emblématiques. Démarré le 1er octobre, l’événement s’achèvera le 31 mars 2022. L’Exposition sera animée par 3 pôles : “Durabilité”, “Mobilité” et “Opportunité”. De son côté, les filiales de Saint-Gobain, notamment Weber, Kimmco-Isover et Gyproc, basées aux Emirats arabes unis, y ont collaboré pour apporter des matériaux durables et responsables de l’environnement. Lire aussi : Saint-Gobain finalise l’acquisition de Chryso Cette contribution comprend de nombreuses solutions, comme des revêtements de murs et de plafonds, des produits d’isolation ou encore des vitrages. « Nous mettons l’accent sur le développement durable et la création de bâtiments, grâce à des solutions efficaces pour chaque étape de la construction, déclare Paul Button, Pdg de Saint-Gobain aux Emirats arabes unis. De la conception à la construction, en passant par la déconstruction et la réutilisation. Avec plus de 350 années de connaissances et d’expériences, c’est notre ADN. Making the world a better home, c’est-à-dire en français : Faire du monde une maison commune plus belle et plus durable. » Ainsi, Saint-Gobain a participé à l’élaboration de 61 pavillons. Saint-Gobain et ses innovations « En tant qu’entreprise mondiale, nous avons acquis une expertise qui sera démontrée aux visiteurs », explique Paul Button. Parmi les sites que Saint-Gobain a marqué de son empreinte, certains se démarquent des autres.  Lire aussi : Placo enclenche sa boucle environnementale A commencer par Terra, le pavillon “Durabilité”. Grimshaw Architects a réalisé cette structure de 130 m de large. Elle prend en compte les dernières techniques de conception durable à faible consommation d’énergie, pour en produire plus qu’elle n’en utilise. Les concepteurs visent la certification Leed Platine, basée sur des solutions écologiques pour les bâtiments. Ainsi, les produits utilisés ont un faible impact sur l’environnement. A signaler aussi, le dôme Al Wasl. D’un diamètre de 130 m, ce monument s’avère être le plus grand de ce type au monde. Il constitue une pièce majeure de l’Exposition. Avec un vitrage Sheerfill SGM-30 Tan de Saint-Gobain Films and Fabrics, la structure laisse entrer la lumière naturelle. Offrant une luminosité et une température chaleureuse et confortable à l’intérieur.
Il y a 3 ans et 213 jours

Actis Isolation place le recyclage au cœur de sa stratégie de développement

Avec un recyclage des déchets au cœur de la fabrication de ses films plastiques, le fabricant d’isolants cherche à collecter plus de matériaux, notamment chez les négoces. Un procédé à la fois écologique et économique pour l’entreprise.
Il y a 3 ans et 224 jours

Quatre pieds, 10.000 tonnes, 1001 films : la tour Eiffel, superstar de cinéma

Entre biopic de l'ingénieur Gustave Eiffel, interprété par Romain Duris, et drame sentimental autour de son histoire d'amour impossible avec une jeune fille de bonne famille (Emma McKay, révélation franco-britannique de "Sex Education"), le film suit la construction de l'icône de la Ville Lumière, à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889."J'avais envie d'offrir un grand spectacle épique au public", explique à l'AFP le réalisateur Martin Bourboulon, qui espère qu'après le film, les spectateurs "ne verront plus jamais la tour du même oeil". Une gageure, tant le monument a été filmé depuis sa construction.De Woody Allen aux films d'animation ("Ratatouille", "Les Aristochats"), en passant par une scène-clé d'"Inception" de Christopher Nolan, tournée sur le Pont de Bir-Hakeim, ou l'affiche de "Taxi 2", elle est partout au cinéma. Et séduit toujours, comme le prouve le clip de PNL, "Au DD", en équilibre sur les plateformes du dernier étage (plus de 190 millions de vues)."S'il y avait un droit à l'image pour la tour Eiffel, la mairie de Paris serait milliardaire", s'amuse Michel Gomez, qui dirige la mission cinéma de la capitale - en réalité, filmer la tour est gratuit, seuls les éclairages nocturnes sont protégés, précise-t-il.Sur son bureau, le flot de demandes de tournages incluant des plans de la tour, depuis le Pont Alexandre-III jusqu'au Champ de Mars, ne tarit jamais. Dernièrement encore, une équipe indonésienne, témoignant de l'intérêt des pays émergents.Cette passion remonte aux origines du cinéma, à la même époque que la construction du monument, retrace Stéphanie Salmon, de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, qui a collecté des objets d'antan, dont des lanternes magiques, objet qui a précédé le cinéma, représentant la tour Eiffel.Symbole d'une "ville moderne", le monument a eu ensuite "de nombreuses vies au cinéma", explique-t-elle à l'AFP: arrière-plan des comédies musicales romantiques américaines, mais aussi lieu de tournage de scènes-culte, comme l'escalade au-dessus du vide par le petit garçon de "Un Indien dans la Ville"..."Un peu de paresse"Au risque d'un trop-plein ? Cette profusion reflète "un peu de paresse" des réalisateurs, convient Philippe Lombard, qui a consacré plusieurs ouvrages au rapport entre le 7e art et la capitale, dont "Paris, 100 films de légende".Parmi les curiosités qu'il a recensées, la tour Eiffel des "Aristochats" qui change régulièrement d'emplacement au cours du dessin animé, celle de "La grande course autour du monde" de Blake Edwards (1965) qui s'écroule à la fin du film, ou encore le tournage acrobatique du premier film de René Clair, "Paris qui dort" (1924): l'équipe gravissait la tour à pied, faute de budget pour prendre l'ascenseur !"Spectaculaire", parfaite "pour des cascades ou des courses", de James Bond ("Dangereusement Vôtre" avec Roger Moore assistant à une évasion en parachute depuis le sommet) à "Rush Hour 3" avec Jackie Chan se battant sur les poutrelles, romantique et idéale pour des dialogues chantés ("Funny Face - Drôle de Frimousse" avec Fred Astaire et Audrey Hepburn dans l'ascenseur de la tour), le monument charme les réalisateurs étrangers...Elle a fasciné aussi les Français, comme François Truffaut, dont elle était "le monument préféré", souligne-t-il. L'icône de la Nouvelle Vague "a mis la tour Eiffel partout", du générique des "400 coups" jusqu'au bureau de Catherine Deneuve dans le "Dernier Métro".D'autres se plaisent au contraire à s'en détourner: elle trône sur l'affiche de "On connaît la chanson", d'Alain Resnais, mais sans apparaître dans le film, quand l'amoureux de Paris Cédric Klapisch préfère lui se concentrer sur d'autres quartiers.Un penchant que partage Jacques Audiard: "Les Olympiades", qui sort le 3 novembre, veut magnifier un quartier quasiment jamais filmé, celui des grands ensembles du XIIIe arrondissement. Même si la tour n'est jamais loin: fendant la brume, sa silhouette se devine au loin.
Il y a 3 ans et 224 jours

La saison 2 du Grand Paris des écrivains est lancée

Le Grand Paris des écrivains saison 2 est toujours une collection de courts métrages. Ceux-ci donnent à entendre la voix d’écrivains contemporains sur des images de la ville aujourd’hui. Pour la deuxième saison de la manifestation “Le Grand Paris des écrivains”, le Pavillon de l’Arsenal (Paris IVe) propose dix nouveaux courts métrages documentaires avec les voix off d’écrivains contemporains : Laurent Binet, Patrice Blouin, Laurence Cossé, Marie Darrieussecq, Faïza Guène, Philippe Jaenada, Camille Laurens, Jean-Charles Massera, Emmanuelle Pireyre et Marie Richeux. Ces films courts ont été produits par Année Zéro et le Pavillon de l’Arsenal. Et tournés par Stefan Cornic. Diffusés chaque mercredi, à partir du 6 octobre 2021, les dix nouveaux épisodes dévoilent le paysage de la métropole que nous traversons quotidiennement sans toujours bien la regarder : le ballet des passants, le flux de véhicules. Mais aussi, les enseignes lumineuses, l’architecture remarquable ou insignifiante. Ou encore, les arbres et herbes folles qui se frayent un chemin dans le bitume… Les films ralentissent le temps et révèlent le Paris d’aujourd’hui, en pleine période de métamorphose. Le principe de cette manifestation est simple : un écrivain contemporain (différent pour chaque film) choisit avec le réalisateur, un bâtiment, un quartier, un axe, une zone du Grand Paris. Il ou elle écrit alors un texte, du style littéraire de son choix, en lien avec l’espace retenu. La caméra capte l’esprit du lieu. Au montage, des correspondances se tissent entre l’histoire racontée en voix off par l’écrivain et les images tournées. Les films expérimentent une autre manière de dépeindre le Grand Paris, en prenant des chemins de traverse. Ceux que la rêverie des écrivains nous invite à emprunter. Ceux que le Grand Paris en devenir offre à découvrir. Premier épisode « J’aime bien la gare Saint-Lazare. Ou plutôt non, je ne l’aime pas trop »,explique le romancier Philippe Jaenada. [©Stefan Cornic] Le 6 octobre était diffusé le premier opus de la série : “La gare Saint-Lazare” (Paris VIIIe) par Philippe Jaenada. La voix rauque du romancier évoque tour à tour son rapport à cette gare, presque insignifiante, mais aussi le quartier élégant dans lequel elle s’insère : la rue de Turin, la rue de de Constantinople, la rue de Rome… Si ces rues font voyager vers d’autres destinations lointaines, les trains de cette gare ne desservent que la banlieue et la Normandie… On déambule ainsi de la gare aux rues adjacentes, jusqu’au récit d’un fait divers tragique qui a ébranlé la France dans les années 1960. Une chute digne d’un vrai roman, comme Philippe Jaenada sait si bien le faire.  « J’aime bien la gare Saint-Lazare. Ou plutôt non, je ne l’aime pas trop. Comme tout le monde. Personne n’aime vraiment la gare Saint-Lazare. Elle ne mène pas loin, elle n’a pas le prestige, la charge romantique, le pouvoir propulseur de ses grandes homologues parisiennes. Elle n’évoque rien de spécial, ni le soleil et la Méditerranée, Train bleu, PLM, ni crêpes et les petits ports bretons, ni les pubs de Londres, ni même la choucroute. Ce qu’elle évoque, elle, c’est la petite et grande banlieue, le travail, les trains bondés le soir, au mieux les week-ends en Normandie, la porte à côté – c’est plus pratique en voiture, non ? On ne peut même pas la détester, comme les gares RER, parias ferroviaires. Tout le monde s’en fiche un peu, de la gare Saint-Lazare. On l’emprunte, voilà, avec un mélange d’indifférence et de lassitude. C’est justement pour ça que je l’aime bien, j’ai une certaine tendresse, comme pour un vieux chien boiteux. Car elle a eu son époque de gloire, quand Deauville semblait loin. Mais sa lumière n’a pas survécu aux années 1960. Elle est restée piégée dans le passé. Ou je l’aime bien comme on aime un bâtard sans classe, sans atout, sans éclat […] » Nous reviendrons chaque mercredi sur l’écrivain et le court métrage mis en avant, dont voici les dates : Emmanuelle Pireyre : Les Arcades-du-Lac – Mercredi 13 octobreMarie Darrieussecq : La Porte d’Orléans – Mercredi 20 octobre Patrice Blouin : Apollo Minor – Mercredi 27 octobreFaïza Guène : Quatre-chemins – Mercredi 3 novembre Marie Richeux : Meudon-La-Forêt – Mercredi 10 novembreLaurence Cossé : L’Arche de la Défense – Mercredi 17 novembre Camille Laurens : Le Père-Lachaise – Mercredi 24 novembre Jean-Charles Massera : Val Fourré – Mercredi 1er décembre Laurent Binet : Le dernier trajet de Roland Barthes – Mercredi 8 décembre
Il y a 3 ans et 226 jours

Journées nationales de l’architecture 2021

La 6e édition des Journées nationales de l’architecture, initiées par le ministère de la Culture en 2016, aura lieu les 15, 16 et 17 octobre 2021. Cette édition interroge la thématique cruciale du « vivre ensemble ». Durant trois jours, l’architecture se découvre dans toutes ses dimensions à travers des balades urbaines, des débats, des projections de films, des expositions, des visites de chantier, des portes ouvertes, des ateliers jeune public… À nouveau cette année, les éditions À Vivre proposent au public des visites d’habitations contemporaines d’exception. Autre temps fort, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine inaugure le 14 octobre 2021, la veille du lancement des Journées nationales de l’architecture, l’exposition des lauréats des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes. En parallèle, le groupe pluridisciplinaire AREP, partenaire de l’événement et spécialiste des espaces de la mobilité, offre l’occasion de visiter des projets emblématiques de la maîtrise de l’impact écologique : la gare-jardin de Nîmes, éco durable et privilégiant le réemploi, la gare intermodale de Juvisy, en région parisienne ou encore le pôle d’échange multimodal d’Auray et celui de Lyon-Perrache dont les accès, les parcours et l’accueil ont été réaménagés.   © illustration : Lucas Harari ; conception graphique : Hadrien Herzog
Il y a 3 ans et 235 jours

Var : De La Fontaine engravé dans du béton blanc

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les fables De la Fontaine s’affichent sur les murs du Castellet. [©Michel Guerrero] Connue pour son circuit automobile, la commune du Castellet avait besoin d’accroître la capacité d’accueil de ses écoles maternelles et élémentaires. Pour cela, elle a fait appel à l’architecte Laurence Zolémian, qui a dessiné une solution permettant d’ajouter cinq classes d’élémentaires, deux de maternelles et un dortoir. Le tout en béton blanc. Pour le mur extérieur,  l’architecte a cherché un concept pour attirer l’œil. « En accord avec la mairie, nous sommes partis sur des illustrations des fables de Jean de La Fontaine. J’ai cherché une solution que j’ai trouvée auprès de Pro-T-Co. » Cette dernière a proposé sa solution Graphic, utilisée pour la première fois sur une pièce verticale. « Nous prenons une image vectorisée, que nous retravaillons et imprimons notre matrice, explique Maxime Perrin, directeur général associé de Pro-T-Co. Cette matrice est collée sur une banche, le béton est ensuite coulé et décoffré sans huile. Le mur est donc engravé. Nous venons y appliquer nos lasures de couleur, puis nous ponçons les parties planes. » Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, au Castellet, sur une façade de 40 m de long, les fables de La Fontaine s’affichent en 2,50 m x 2,50 m, en alternance avec des films protecteurs décorés sur fenêtre. En noir et blanc. Pour ce qui est du concept de Pro-T-Co, il va encore évoluer. « Nous sommes une jeune entreprise. Nous investissons pour pouvoir proposer une version magnétique. Et une gamme de couleurs et d’effets toujours plus large. »
Il y a 3 ans et 235 jours

Dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Il y a des films qui marquent leur époque. Malgré un titre somme tout simple, Le bon, la brute et le truand reste une œuvre majeure du western, sublimée par une bande originale d’Ennio Morricone. Ce principe de titre simple est repris pour annoncer le présent dossier “En couverture”. Il permet d’en résumer le contenu en quelques mots et sans surprise. Ainsi, même si la filière béton est aujourd’hui sous le feu de l’actualité environnementale, elle n’a pas attendu l’annonce de la RE 2020 pour entamer sa révolution. Déjà, en 2008, Béton[s] le Magazine éditait un hors-série abordant le sujet et intitulé “Construction durable”.   Entre 1990 et 2015, l’industrie cimentière a réduit son empreinte carbone de 40 % ! Et ambitionne une neutralité à partir de 2050… Pour ce faire, elle agit sur tous les leviers : actions sur les process industriels, utilisations de combustibles alternatifs, lancements de nouveaux ciments, recherches autour des technologies de rupture. Et travaille sur l’aval, c’est-à-dire sur les bétons, sur leurs utilisations et sur leur logistique. Plus qu’une évolution, la filière est en train de vivre ou de faire sa révolution. Mais à pas mesurés, comme le conseille le proverbe italien :“Chi va piano va sano”. Ce qui donne comme équivalent en français : “Qui veut voyager loin ménage sa monture”. Ou, comme l’écrivit Jean de la Fontaine dans le premier vers du « Lièvre et la tortue » : “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”.  Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Sommaire du dossier : Industrie cimentière : En route vers la neutralité carboneCérib :« La RE 2020 n’est pas une réglementation figée » Experts solutions bas carbone : Lever les freins normatifs à l’application de la RE 2020Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 239 jours

Arkema rachète des adhésifs à l'américain Ashland

Cette opération réalisée par Bostik, filiale d'Arkema, numéro trois mondial des adhésifs industriels, s'inscrit dans une stratégie de recentrage sur les matériaux de spécialités du groupe chimique français.Le rachat devrait être effectif "d'ici quatre à huit mois", a indiqué une porte-parole du groupe à l'AFP.Pour Arkema, l'opération "financée à 100% en cash" devrait permettre de "réviser à la hausse l'objectif de rentabilité 2024" de son segment Adhésifs "qui vise désormais une marge d'Ebitda supérieure à 17% et un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards d'euros", a indiqué le groupe dans un communiqué.Arkema estime que l'opération sera aussi "fortement créatrice de valeur" pour ses actionnaires, "avec un bénéfice net par action qui devrait augmenter de 1 euro à l'horizon 2026".Ashland Performance Adhesives qui emploie 330 personnes et exploite 6 unités de production essentiellement en Amérique du Nord, est un acteur majeur des adhésifs sensibles à la pression aux États-Unis, pour les films décoratifs, de protection et de signalisation pour l'automobile et le bâtiment. Il est aussi leader dans le collage de bois de construction, et propose une gamme d'adhésifs pour l'emballage flexible.
Il y a 3 ans et 245 jours

Après des records en 2020, Chargeurs annonce un bénéfice net en baisse au premier semestre 2021

Le bénéfice net au premier semestre est en recul de 14,8% comparé à la même période l'an passé, a annoncé jeudi le groupe dans un communiqué. Il a toutefois quasiment triplé (+197,6%) comparé au premier semestre 2019, avec la création depuis d'une division dédiée aux produits sanitaires.Les ventes sont également en baisse par rapport à celles de 2020, avec un chiffre d'affaires à 372,4 millions d'euros, soit une chute de 28,2%.Celle-ci a été nourrie par le recul des ventes de la division Healthcare Solutions (CHS) qui avaient explosé au deuxième trimestre 2020 (253,9 millions d'euros) avec la crise sanitaire, portées par l'ouverture de lignes de production de masques."Chargeurs Healthcare Solutions enregistre un chiffre d'affaires semestriel de 71,3 millions d'euros (au premier semestre 2021, ndlr) grâce à la contribution d'importants contrats, ayant permis au métier de démontrer et renforcer son leadership dans la production d'équipements sanitaires de haute qualité", se félicite toutefois le groupe dans un communiqué.Pendant la pandémie de Covid-19, Chargeurs a ouvert des lignes de masques textiles dans le nord et en Alsace en faisant pivoter ses outils industriels de production liés à la mode et au textile. Les dernières productions sont en 100% recyclé et 100% recyclables.Les activités plus traditionnelles de Chargeurs -films de protection, entoilage et tissus techniques- ont de leur côté observé une croissance de leurs ventes, renforcées par plusieurs petites acquisitions, tandis que la division Luxury Materials (laine haut de gamme notamment) a pâti de la "baisse passée des prix de vente de la laine".Le bénéfice net par action au premier semestre s'établit à 1,06 euro, "deuxième meilleure performance semestrielle de l'histoire récente du groupe", précise ce dernier.En 2020, le groupe avait plus que doublé son bénéfice net, à 41 millions d'euros, grâce à la division CHS et à la division Chargeurs Museum Solutions, centrée sur l'aménagement intérieur et la scénographie des musées.
Il y a 3 ans et 247 jours

Armor solar power films solarise du verre de sécurité pour générer de l'énergie solaire grâce à des façades en verre

Mis au point par ARMOR solar power films, le film photovoltaïque organique (OPV) ASCA® s’intègre rapidement, facilement et de manière flexible dans n'importe quel format de verre et de façade. Outre les composants OPV, ARMOR solar power films se charge également de la connectique, du câblage et de la connexion à l'onduleur. L'énergie solaire est injectée dans le réseau public ou consommée directement.Des immeubles générateurs d'énergieLe verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH (situé à Bretten, près de Karlsruhe) propose depuis cet été à ses clients internationaux du BTP des modules de verre transparent capables de générer de l’énergie. Si les balustrades sont transparentes de l'intérieur, elles sont translucides de l’extérieur, garantissant ainsi l'intimité des résidents. L'énergie solaire est produite par des cellules ASCA® à base de polymères organiques, qu'ARMOR solar power films applique en couches très fines sur films minces à l'aide d'un procédé d'enduction spécifique.« Avec les balustrades en verre, ARMOR solar power films vient apporter une solution inédite à l’offre de façades existante. Pour la première fois, le verre de sécurité appliqué sur les immeubles de grande dimension peut également générer de l'énergie. Les modules ASCA® s’adaptent parfaitement aux contraintes des façades d’immeubles grâce à leurs propriétés visuelles sur-mesure et techniques les rendant efficaces même en zones partiellement ombragées » déclare Martin Sulzer, Responsable Technico-Commercial chez BGT.« Avec les balustrades en verre, ARMOR solar power films vient apporter une solution inédite à l’offre de façades existante. Pour la première fois, le verre de sécurité appliqué sur les immeubles de grande dimension peut également générer de l'énergie. Les modules ASCA® s’adaptent parfaitement aux contraintes des façades d’immeubles grâce à leurs propriétés visuelles sur-mesure et techniques les rendant efficaces même en zones partiellement ombragées » déclare Martin Sulzer, Responsable Technico-Commercial chez BGT.Contrairement aux modules photovoltaïques cristallins classiques, le film ASCA® est souple, flexible, transparent et sur mesure. Il existe en bleu, vert, gris ou rouge. « Nous pouvons produire n'importe quelle forme, dans n’importe quelles dimensions et ainsi répondre aux besoins des professionnels de l'architecture et du design », explique Hermann Issa, Senior Vice President Business Development & Management des Projets chez ARMOR solar power films.Premier projet dans l’immobilierUne fois le design établi, le système peut être planifié en une dizaine de jours. Les premières balustrades en verre intégrant le film ASCA® ont été mises en service en mai dans des copropriétés à Möhringen, une des municipalités de Stuttgart.« Nous sommes heureux de pouvoir montrer les performances de nos balustrades avec ce projet. Cela prouve que notre technologie fonctionne aussi très bien pour des projets immobiliers », conclut Hermann Issa.
Il y a 3 ans et 259 jours

L'État promet 1,5 milliard d'euros pour les transports, la culture et la sécurité à Marseille

S'y ajouteront une contribution à la rénovation de 174 écoles, dont le montant n'a pas encore été déterminé, a ajouté un conseiller d'Emmanuel Macron.Le président de la République, en déplacement pour trois jours dans la deuxième ville de France, a promis de revenir en octobre et en février pour un premier bilan.Sur les transports, le chef de l'Etat a affiché l'objectif: "Désenclaver les quartiers Nord et permettre de lier le Nord et le Sud" d'une ville où les inégalités et les fractures géographiques sont très importantes.Pour y parvenir, il est "prêt à ce qu'on puisse avoir ce financement d'un milliard d'euros, dont 250 millions en subventions qui seront engagés par l'Etat" citant notamment trois projets très concrets: l'automatisation du métro, la création de quatre lignes de tramways et de cinq lignes de bus à haut niveau de service.Il a étrillé au passage la métropole Aix-Marseille-Provence, dirigée par la LR Martine Vassal, maître d'oeuvre sur le sujet, estimant que la collectivité passait "beaucoup trop de temps à redistribuer" et avait "du mal à porter les projets", l'invitant à "faire évoluer sa gouvernance".Autre grand projet présidentiel : le cinéma alors que le nombre de tournages a triplé en dix ans à Marseille, selon la municipalité, devenant ainsi la deuxième terre d'accueil d'équipes de films derrière Paris.Le chef de l'Etat veut la création de "grands studios de la Méditerranée qui permettront d'avoir l'infrastructure pour les tournages de grands films, de grandes séries" sans préciser s'ils s'adosseront à Provence Studios qui existent déjà à quelques kilomètres, à Martigues.Il a aussi promis de "créer le premier bassin de tournage en mer", une antenne de la cinémathèque française ou l'implantation de l'école de la CinéFabrique à Marseille sur le modèle lyonnais.Sur la sécurité, Emmanuel Macron a annoncé une accélération de l'arrivée à Marseille des 300 policiers de plus déjà promis par le ministère de l'Intérieur, qui seront tous là en 2022 et non plus 2023, et le financement de 500 caméras de vidéosurveillance.Les principaux points du plan pour MarseilleHôpitauxEmmanuel Macron a confirmé les 169 millions d'euros engagés par l'Etat pour les hôpitaux marseillais, soit 50% du coût du projet de modernisation engagé. Ce plan prévoit notamment la rénovation du site de La Timone, qui accueillera d'ici 2027 une nouvelle maternité, et de l'hôpital Nord. De même la dette de l'AP-HM, l'hôpital public marseillais, a été allégée de 233 millions d'euros, a-t-il confirmé.50 millions d'euros supplémentaires seront alloués pour le pôle mère-enfant de la Timone ainsi que pour une Maison des femmes.ÉcolesLe maire socialiste Benoît Payan avait expliqué avoir travaillé avec l'Etat à un "grand plan de rénovation" estimé à 1,2 milliard d'euros pour "rénover, requalifier ou reconstruire" environ 200 écoles de la ville. M. Macron a confirmé jeudi que 174 de ces écoles sont "dans un état de délabrement tel que l'apprentissage y est devenu impossible". Mais il n'a pas donné de chiffres sur les engagements financiers de l'Etat sur ce dossier, annonçant seulement la création dans trois mois maximum d'une société publique d'intérêt national pour piloter ce chantier.Le chef de l'Etat a cependant précisé que les opérations engagées par l'Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU) et le plan de relance ont d'ores et déjà permis le financement de la rénovation d'une quinzaine d'école.Parmi elles, l'école Bouge, dans le 13e arrondissement, où il a fait la rentrée scolaire dans la matinée, qui sera intégralement reconstruite, "avec 90% de financement d'Etat", pour une réouverture à la rentrée 2024.M. Macron a par contre annoncé que 50 écoles marseillaises allait servir de "laboratoire" pédagogique pour "l'école du futur", avec une entrée en application dès la rentrée 2022.LogementDès 2015, un rapport gouvernemental dénombrait 40.000 taudis à Marseille, soit 100.000 personnes concernées sur 860.000 habitants. En novembre 2018, la mort de huit personnes dans l'effondrement d'un immeuble rue d'Aubagne, à deux pas du Vieux-Port, mettait dramatiquement en lumière le drame de l'habitat indigne dans la ville.Sur ce dossier, M. Macron a répété qu'un grand plan a été engagé depuis juillet 2019 entre l'Etat et les collectivités avec une stratégie à 15 ans pour 1.000 hectares du centre-ville, soit 200.000 habitants. Insistant pour que les chantiers s'engagent "immédiatement" et que la gouvernance de ces dossiers s'améliore, le chef de l'Etat a annoncé le lancement d'une opération d'intérêt national pour la ville, une procédure qui permettra à l'Etat de copiloter ce gigantesque chantier et d'accélérer les procédures.De même le président de la République a évoqué un doublement de la participation de l'Etat dans ce dossier du logement indigne. Initialement ce plan avait été annoncé à 600 millions d'euros, dont la moitié pour l'Etat.TransportVia un groupement d'intérêt public, qui devra être mis sur pied d'ici trois mois, le chef de l'Etat a promis de "désenclaver les quartiers nord" de la ville, les quartiers populaires, en assurant être "prêt à ce qu'on puisse avoir (un) financement d'un milliard d'euros, dont 250 millions en subventions, qui seront engagés par l'Etat". Cet argent servirait à automatiser les deux lignes de métro actuelles mais aussi à ajouter quatre nouvelles lignes de tramway aux trois déjà existantes, ainsi que cinq lignes de bus à haut niveau de service.Le chef de l'Etat n'est pas allé plus loin dans les détails de ce dossier, n'évoquant pas par exemple ce projet depuis longtemps défendu notamment à gauche d'un prolongement du métro jusqu'à la cité de la Castellane et l'hôpital Nord.
Il y a 3 ans et 266 jours

Devenez ambassadeur de la prochaine campagne de promotion des métiers de la construction

Qui mieux que des jeunes professionnels de la construction pour parler aux jeunes ? C’est pourquoi La Construction fait son casting et recherche ses ambassadeurs. Apprentis, chefs d’entreprise, artisans ou salariés seront à l’honneur pour valoriser leurs métiers et les atouts d’un secteur dynamique et innovant, en première ligne des mutations environnementales et numériques, qui façonnent le monde de demain et qui offre à chaque talent de belles perspectives d’évolution et de carrière, tout au long de sa vie professionnelle et la garantie d’un emploi hautement qualifié à long terme.Un casting pour rechercher de jeunes professionnels fiers de leur métier et qui ont envie de le faire connaîtreQu’ils soient apprentis, chefs d’entreprise, artisans ou salariés, sont recherchés des femmes et des hommes de moins de 30 ans, aux profils divers et exerçant dans tous les métiers du bâtiment et des travaux publics. Experts dans leur métier ou jeunes en devenir, fiers d’être les constructeurs du cadre de vie des Français, ce sont les professionnels ou futurs professionnels qui, en tant qu’ambassadeurs, porteront cette année encore la campagne et qui lui confèreront tout son sens. L’appel à candidatures « La Construction fait son casting » est lancé par le CCCA-BTP pour identifier celles et ceux qui incarneront la campagne 2021 et porteront haut et fort ses messages. Il est ouvert jusqu’au 15 septembre prochain, en s’inscrivant sur le site www.laconstruction.frDes ambassadeurs à l’affiche de La Construction à partir de novembre 2021Les jeunes professionnels sélectionnés seront notamment présents sur l’ensemble des visuels de la campagne, en particulier l’affiche publicitaire, et participeront à l’un des films publicitaires et/ou apporteront leur témoignage sur le site Internet et les réseaux sociaux de la campagne à partir de novembre 2021. La seule condition pratique est d’être disponible au mois de septembre ou d’octobre, un jour ou deux, pour le tournage qui peut avoir lieu partout en France, et en particulier en région Nouvelle-Aquitaine. Un kit de communication, téléchargeable sur www.laconstruction.fr, réunit une affiche, un flyer, un livret « règles du jeu », des vignettes pour les réseaux sociaux, un clip promotionnel… Ces outils sont à la disposition des organismes de formation aux métiers du BTP, des organisations professionnelles et de tous les acteurs du BTP pour relayer au plus grand nombre l’appel à candidatures. (*) - La campagne est organisée par le CCCA-BTP, mobilisé avec les fédérations professionnelles d’employeurs (CAPEB • FFB • Fédération SCOP BTP • FNTP) et les organisations syndicales de salariés (BATI-MAT-TP CFTC • CFE-CGC BTP • FNSCBA-CGT • FG FO Construction • FNCB-CFDT) du bâtiment et des travaux publics, réunies au sein de son conseil d’administration. Pour suivre la campagne, rendez-vous sur www.laconstruction.fr
Il y a 3 ans et 295 jours

Eiffage enrichit son identité de marque avec la création d'une composition sonore sur-mesure

Engagé il y a quelques années, le travail mené autour de l'architecture de marque et de l'identité visuelle du Groupe, trouve aujourd'hui son point d'orgue avec une identité sonore. Cette composition unique, positive et énergique, constitue un véritable levier de communication interne et externe pour la marque et lui donne ce supplément d'âme émotionnel que la musique peut offrir.Eiffage a souhaité valoriser son capital humain à travers cette création sonore. Des partis pris musicaux forts et des voix d'hommes, de femmes et d'enfants incarnent une marque empreinte d'humanité, innovante et tournée vers l'avenir. La mélodie couplée aux voix porte, musicalement et avec beaucoup de force, le positionnement « Human Perspective » du Groupe.L'identité sonore est déclinée en différents formats nécessaires à ses prises de parole, pour le digital, l'habillage de films de marques, en téléphonie ou encore pour les événements du Groupe. Désormais pour se faire entendre, le Groupe peut s'appuyer sur son identité sonore pour incarner durablement sa marque.
Il y a 3 ans et 312 jours

Une biennale des Maisons de l'architecture pour "re-panser la ville"

ÉVÉNEMENT. La cinquième biennale du Réseau des maisons de l'architecture, du 5 au 7 novembre prochains, aura lieu à Clermont-Ferrand. Le thème de l'appropriation et de la réappropriation irriguera expositions, conférence, tables rondes, films, débats, etc.
Il y a 3 ans et 347 jours

Les travaux de Notre-Dame de Paris en timelapse

Les travaux sont colossaux, et l’enjeu est de taille : la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui accueillait en moyenne 30 000 visiteurs par jour et qui tenait 2000 offices par an, est toujours fermée. Les dégâts sont immenses, la flèche surplombant Notre-Dame, qui mesurait 96 mètres et qui faisait l’objet d’une rénovation lorsque le brasier s’est déclenché, s’est effondrée sur la toiture en feu. Déformées par la chaleur du feu, les 40 000 pièces de l’échafaudage déployé pour l’atteindre constituaient une menace importante. Le découpage de l’échafaudage autour de la flèche s’est achevé en novembre dernier grâce au travail des échafaudeurs, cordistes, nacellistes et grutiers. La phase périlleuse des travaux de sécurisation et de consolidation, préalable à la restauration de l’édifice, devrait désormais s’achever avant l’été prochain.Pour témoigner de cet effort et pour partager l’avancée de ces travaux avec le monde entier, la Fondation Notre Dame a choisi Digibox, une société spécialisée en réalisation de timelapses et en suivi de chantiers. La solution Digibox est un boîtier connecté qui permet d’effectuer des prises de photos à intervalles réguliers et programmés pour répondre aux enjeux de la communication des projets de construction dans l'immobilier, le BTP, la rénovation de chantiers historiques. Il est utilisé aussi bien en tant qu’outil pour le suivi de chantier en temps réel que pour la réalisation de films dans un but de communication. Le produit final est une banque de photos intelligentes et la réalisation d’un film timelapse retraçant l’histoire d’un projet et de son chantier. La solution Digibox est déployée dans toute la France pour de nombreux secteurs d’activités et de chantiers différents.“L’incendie de Notre-Dame a été un véritable drame pour la communauté chrétienne et pour le monde entier, c’est un symbole de la France qui a été touché. Il est très important pour nous de pouvoir rassurer les fidèles et les donateurs sur l’avancée des travaux en cours, et grâce à la solution innovante proposée par le mécénat de Digibox, c’est chose possible. Sans les dons que nous recevons chaque jour, il serait impossible de restaurer le mobilier, de financer les aménagements intérieurs et de continuer à faire rayonner Notre-Dame le temps du chantier” explique Christophe Rousselot, délégué général de La Fondation Notre Dame.
Il y a 4 ans et 13 jours

Chargeurs réalise un premier trimestre record après s'être adapté aux besoins de la pandémie

De janvier à mars, Chargeurs a réalisé un chiffre d'affaires de 180,8 millions d'euros contre 157,5 millions un an avant, en progression de 14,8%, la performance "la plus élevée depuis plusieurs décennies", indique un communiqué du groupe diffusé mardi.L'augmentation des ventes est soutenue par deux divisions: Chargeurs protective films dont la croissance s'est élevée à 10,5% avec 76,5 millions d'euros de chiffre d'affaires, et la division "Museum solutions" rachetée il y a trois ans, dont la croissance s'est élevée à 55,6%, à 12,6 millions d'euros sur le trimestre.Pendant la pandémie, les musées ont fermé, "ce qui nous a permis d'accroître notre portefeuille de commandes", de nombreux musées décidant de lancer des programmes de rénovation pendant cette période, a expliqué le PDG du groupe Michaël Fribourg sur BFM Business.Chargeurs a en revanche subi les effets du ralentissement dans deux autres divisions: technologies de la mode dont les ventes ont reculé de 30% par rapport à 2021, à 31,6 millions d'euros, et matériaux de luxe, dont le chiffre d'affaires a baissé de 38,9% à 18,4 millions d'euros."Chargeurs assume complètement d'avoir un modèle diversifié" a indiqué M. Fribourg, "c'est son histoire". "C'est aussi un modèle de luxe industriel qui paie" a-t-il dit, en expliquant qu'il ambitionnait de "faire rayonner les savoir-faire français" dans des niches jusqu'à présent faiblement capitalistiques.Pendant la pandémie de Covid-19, Chargeurs a ouvert des lignes de masques textiles dans le nord et en Alsace en faisant pivoter ses outils industriels de production liés à la mode et au textile. Les dernières productions sont en 100% recyclé et 100% recyclables.Le groupe a aussi plusieurs lignes de masques chirurgicaux et FFP2, et sa division Healthcare solutions développe une solution de spray virucide avec action continue, dont le premier client est l'opérateur de transports Transdev pour la désinfection des bus.Michaël Fribourg a par ailleurs rappelé l'objectif du nouveau programme de développement lancé sur 5 ans, baptisé "Leap Forward 2025": atteindre un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros et un résultat opérationnel des activités de plus de 150 millions d'euros, d'ici à fin 2025.
Il y a 4 ans et 13 jours

Bâtiments modulaires en site occupé à Sartrouville

Lancé en mars 2021, le chantier de rénovation du foyer Saint-Exupéry à Sartrouville pour le bailleur social Adoma a lieu dans un site qui reste occupé. Il est donc indispensable que les nuisances soient réduites au minimum. Pour cela, il est réalisé en plusieurs étapes et comprend la mise en place de modules en bois réalisés par la société Ossabois, partenaire de GCC sur ce projet. Deux bâtiments en R+3 dessinés par l’agence ITAR Architecture pour un total de 283 logements viennent en remplacement de deux anciens bâtiments qui seront l’un et l’autre démolis.  Le chantier a été découpé en deux phases distinctes. Une première étape en cours de réalisation qui comprend un bâtiment R+3 de 136 logements et une seconde en fin d’année 2021 qui interviendra après le désamiantage et la démolition des bâtiments existants. La problématique des nuisances sonores a été résolue en mettant en œuvre des modules en ossature bois. Ossabois réalise ainsi, dans son usine vosgienne, 244 logements en éléments bois modulaires 3D et 39 logements en modules 2D. Les modules 3D sont assemblés en usine et livrés sur site totalement équipés. Pour les modules 2D, les lots techniques et de finition incombent à GCC. Les modules intègrent l’isolation et les films d’étanchéité à l’air et à l’eau pour une parfaite performance énergétique du bâtiment. Ils sont livrés par camion chaque jour pour pouvoir être posés directement par les équipes Ossabois grâce aux moyens de levage mis en place par les équipes GCC présentes à Sartrouville. 8 modules de 17 m2 sont ainsi installés quotidiennement. Trente minutes suffisent pour poser un module.      Photo : KOALA STUDIO
Il y a 4 ans et 15 jours

Jardins ouverts en Île-de-France

La Région Île-de-France organise sa 5e édition de Jardins ouverts en Île-de-France qui se tiendra cette année du 3 juillet au 29 août 2021 sur l’ensemble du territoire francilien. Jardins ouverts a pour objectif de faire découvrir et de valoriser le patrimoine naturel de l’Île-de-France de façon insolite et attrayante en alliant nature et culture. Prenant place au cœur de la saison estivale, c’est dans un panache de couleurs et de senteurs que la manifestation proposera cette année encore un éventail d’animations pour tous les goûts : des spectacles de théâtre, de danse ou de cirque, des concerts, des projections de films, des expositions et installations artistiques, mais aussi des rencontres, des conférences, des visites guidées, des ateliers pédagogiques et des lectures. Du 2 juin au 14 juillet, un grand concours de photo sera proposé autour de la thématique de l’arbre, en partenariat avec la plateforme participative Wipplay. Les photos des lauréats seront exposées fin août à Zone sensible, la ferme urbaine de Saint-Denis. Cette exposition marquera le week-end de clôture de la 5e édition de Jardins ouverts.
Il y a 4 ans et 35 jours

Tomra Sorting Recycling et Stadler UK ont été retenus pour le recyclage des déchets de chantiers

Ayant déjà travaillé sur plusieurs projets dans le monde, STADLER et TOMRA ont planché ensemble dès le début pour s'assurer que les installations et les équipements répondraient aux exigences spécifiques de VIRIDOR.Avec sa nouvelle usine, VIRIDOR a pu passer sa capacité de 65.000 tonnes/an à 75.000 tonnes/an (soit 17 tonnes/heure). L'usine fonctionne à pleine capacité. La qualité de la production a été considérablement améliorée grâce aux nouveaux équipements TOMRA.Les matériaux traités arrivent en mélange, ils sont fournis par le Comté de Suffolk. Ils passent d'abord par un process de séparation mécanique, comprenant un tambour de dosage, un séparateur balistique STADLER PPK, un tambour de criblage, des séparateurs balistiques STADLER STT 2000, des aimants overband et des séparateurs à courants de Foucault. Après cette étape de séparation mécanique, vient l'étape de séparation par air, puis le tri avec les capteurs optiques, les machines TOMRA AUTOSORT® tout nouvellement installées.Auparavant, trois trieurs optiques TOMRA étaient déjà en place. Ils ont été remplacés par 11 nouvelles unités TOMRA AUTOSORT®. Sauf une, relativement récente (4 ans), qui a juste nécessité une mise à jour logicielle.Les lignes de production ont été programmées pour séparer les fibres en mélange (matières de type carton, papier en mélange, journaux et brochures) et trier les plastiques par type de polymère (PET, HDPE, plastiques durs, films, pots, bacs et plateau...).Le système AUTOSORT® inclut les toutes dernières technologies de TOMRA pour offrir une précision avancée des tâches de tri complexes à cadence élevée. AUTOSORT® apporte une précision constante pour toutes les fractions de matériaux ciblés, même au sein de flux complexes, là où les technologies conventionnelles sont généralement mises en échec.Le résultat du tri est soumis à un contrôle qualité final avant d'être mis en balles prêtes à être transportées vers les clients finaux basés au Royaume-Uni. Les rebuts sont envoyés à l'incinération, ou en décharge.Grâce à la mise en place de ce nouvel équipement, VIRIDOR bénéficie d'avantages opérationnels tangibles :Augmentation du débit (10.000 tonnes supplémentaires par an)Pureté des fractions obtenues. A titre d'exemple, on obtient un taux quasi parfait, à 98,5%, sur les journaux et les brochures, et à 95% sur les polymères, tels que le PET, le PEHD et les plastiques mixtesGains de rentabilité, résultant du fonctionnement à pleine capacité de l'usineRéduction du risque d'arrêt des installationsFlexibilité de la production, permettant de s'adapter aux évolutions du marché, et des flux de matériaux entrantsBaisse des coûts, grâce au tri du PET et du PEHD effectué sur place, au lieu d'être envoyé dans une autre usine du groupe comme auparavant.Steven Walsh, Ingénieur Commercial chez TOMRA Sorting Recycling, commente : " Nous avons très bien travaillé avec STADLER sur ce projet, ayant déjà collaboré ensemble tant au niveau national et international. Avant la rénovation, ce site de VIRIDOR ne pouvait trier automatiquement que des plastiques et il dépendait du tri manuel pour le carton et le papier. Aujourd'hui, nous avons l'une des usines les plus automatisées du Royaume-Uni. En intégrant les équipements de TOMRA et son expertise technique, VIRIDOR peut produire des matériaux de qualité supérieure prêts à être réintégrés dans l'économie circulaire".Benjamin Eule, Directeur de STADLER UK Limited, ajoute : " Nous avons géré le projet d'ensemble, de la mise à l'arrêt de l'usine à la fourniture d'une solution clé en main plus moderne. Ce fut l'un des délais les plus courts de notre histoire ! Il n'aura fallu que trois mois entre la discussion initiale et la signature des contrats, puis 5 mois encore pour démarrer le projet sur site. En deux semaines de mise à l'arrêt, nous avons tout refait à neuf, à l'exception d'une des trieuses optiques de TOMRA sur laquelle a simplement été téléchargé la dernière version du logiciel. Le projet – y compris la démolition des anciens équipements – a pris 80 jours au total. Nous avons installé une nouvelle charpente métallique, des convoyeurs et tous les composants électriques nécessaires au processus. Nous avons également géré les processus de mise en service. "Derek Edwards, directeur de VIRIDOR RECYCLING, a déclaré : " C'est de loin l'investissement le plus important réalisé sur un site de traitement des déchets de chantiers, en Angleterre, ces dernières années. VIRIDOR se concentre sur le développement d'opportunités pour réintroduire des matériaux issus du recyclage dans le circuit productif. Nous considérons les déchets comme une ressource et, grâce à l'engagement de Suffolk en faveur du recyclage, nous sommes bien placés pour tirer le meilleur parti du recyclage des déchets du Comté du Sufolk, et pour vendre ces matériaux aux clients finaux basés au Royaume-Uni. Le plan d'investissement visait à augmenter la capacité de l'usine, mais aussi à adapter la qualité aux exigences du marché. L'usine dispose des mêmes matières premières qu'auparavant, mais peut désormais traiter 10 000 tonnes de plus par an. Nous sommes ravis de ses performances. "
Il y a 4 ans et 55 jours

Jean Tschumi, l’architecte suisse de l’ombre

L’architecte et enseignant suisse, Jean Tschumi, a principalement œuvré après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950. [©Wiki Commons] A la suite d’une donation exceptionnelle, la Cité de l’architecture et du patrimoine consacre sa première rétrospective à l’architecte suisse Jean Tschumi. Cette dernière aura lieu, du 12 mai au 19 septembre 2021, dans le XVIe arrondissement de Paris. Près de 150 dessins, maquettes, photographies, pièces de mobiliers, films historiques, œuvres d’art seront disponibles le temps d’une évasion culturelle. De ses débuts de décorateur, au concours pour le siège de l’Organisation mondiale de la santé, l’exposition permet de (re)découvrir toute l’ampleur d’une œuvre. Bien que peu connu du public français, l’art de Jean Tschumi se partage entre la France et la Suisse. Spécialiste des sièges sociaux d’entreprises, son nom est rattaché à une architecture de prestige, fonctionnelle et moderne. Dans cette première rétrospective française, une douzaine de projets de l’architecte seront présentés. Elle s’articule autour d’une série de thèmes architecturaux, dont l’urbanisme souterrain, l’architecture d’entreprise, l’artisanat du dessin ou encore l’importance du mobilier. Des débuts prometteurs, de Lausanne à Paris Né en 1904, dans le canton de Genève, en Suisse, Jean Tschumi est initié, dès son plus jeune âge, au dessin et au travail du bois. Dans les années 1920, il s’installe en France, afin de suivre une formation à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il y étudie notamment au côté de l’architecte français Emmanuel Pontremoli. Simultanément, il s’inscrit à l’Institut d’urbanisme de l’université de Paris. Par la suite, l’architecte commence à travailler avec le designer de meubles et d’intérieur Emile-Jacques Ruhlmann. Puis, il conçoit l’aménagement intérieur de l’usine d’armement et de ferronnerie d’art Edgar Brandt, à Châtillon-sous-Bagneux (92). Il y occupe le poste de directeur artistique. Jean Tschumi collabore aussi à l’aménagement intérieur des cabines de luxe du paquebot Normandie. Les années 1930 et 1940 marquent un tournant significatif dans la carrière de l’architecte. Il fonde, à Paris son agence “Tschumi et Vermeil décorateurs” avec l’architecte suisse Henri Vermeil. Par la suite, Jean Tschumi rencontre Edouard-Marcel Sandoz, sculpteur, entrepreneur et mécène, avec lequel il se lie d’amitié et collabore sur plusieurs projets. L’entreprise de produits pharmaceutiques Sandoz devient le principal commanditaire de Jean Tschumi, multipliant ainsi les chantiers. Jean Tschumi et Edouard-Marcel Sandoz, une histoire d’amitié De 1951 à 1956, Jean Tschumi a réalisé le siège de la Mutuelle vaudoise à Lausanne. Le bâtiment est une mise en application du thème de la “corporate identity” voulu par son créateur. [©Christian-Richters]L’immeuble se compose de deux ailes et présente des façades de verre, reposant sur une série de piliers de béton. [©Christian-Richters] Après différents projets de décoration intérieure pour les sièges bâlois et parisiens, l’architecte réalise plusieurs laboratoires industriels et bureaux aux sorties de la Seconde Guerre mondiale. Dont ceux d’Orléans, entre 1945 et 1953, où il associe pilotis, claustras et brise-soleil. Cette réalisation structurelle en béton lui vaut une première reconnaissance dans la presse architecturale. Au cours de l’année 1943, sur recommandation de Sandoz, il est appelé à Lausanne pour former et prendre la direction de la nouvelle Ecole d’architecture et d’urbanisme de l’Université de Lausanne. Il occupe ce poste durant près de 18 ans, jusqu’en 1961. Grâce aux efforts qu’il a fournis sans relâche et à ses compétences inéluctables, l’école a acquis un rayonnement international. Parallèlement à sa charge d’enseignant et de directeur à Lausanne, l’architecte n’oublie pas son agence à Paris. Il continue d’y travailler sur plusieurs programmes. A partir de 1950, de grandes sociétés, telles que l’Assurance Mutuelle vaudoise, Nestlé et André Graines lui font confiance pour réaliser leurs sièges sociaux. Modernité, fonctionnalité et confort sont les maîtres-mots de ces projets. L’architecture de Jean Tschumi puise dans les leçons du classicisme structurel du spécialiste du béton armé, l’architecte Auguste Perret. Une carrière ayant marqué le Mouvement moderne Le siège de Nestlé, à Vevey, a été élaboré entre 1956 et 1960 par l’architecte suisse. Pour ce faire, Jean Tschumi s’est inspiré des œuvres de Le Corbusier. [©Christian-Richters] Au cours d’un voyage aux Etats-Unis, en 1952, Jean Tschumi s’inspire des nouveaux modèles américains et de leurs façades-rideaux diaphanes en métal et en verre. L’architecte les introduit notamment pour les sièges de la Mutuelle vaudoise accidents (1951-1956), à Lausanne, et de Nestlé, à Vevey (1956-1960). Tous deux ouverts sur le panorama du lac Léman. Jean Tschumi réalise d’autres projets tout aussi importants, à l’image de la construction de L’Aula-des-Cèdres, fine coque en béton précontraint. Cette dernière tient alors lieu d’amphithéâtre pour l’Ecole polytechnique et universitaire de Lausanne, où Jean Tschumi est responsable de l’enseignement de l’architecture. Il élabore cet édifice avec l’ingénieur François Panchaud, lui-même y enseignant le béton armé. De 1961 à 1962, Jean Tschumi construit, en partenariat avec l’ingénieur François Panchaud, l’Aula-des-Cèdres à Lausanne. Cette collaboration entre les deux hommes est à l’origine d’immenses voiles de béton reflétant le bâtiment. [©Christian-Richters] Mais aussi, des bâtiments pour la société Sandoz à Orléans (45), Noisy-le-Sec (93) et Saint-Pierre-la-Garenne (27) et des Laboratoires Choay. Ou encore de l’exposition nationale suisse de Lausanne, pour laquelle il imagine une spectaculaire tour en béton et aluminium de 325 m de haut. Malheureusement, cette dernière ne vit jamais le jour. En effet, la carrière de l’architecte suisse, loin d’être à son terme, s’achève brusquement à l’aube du 25 janvier 1962. Jean Tschumi, alors âgé de 57 ans, s’éteint au cours d’un énième voyage à bord du train Paris-Lausanne, terrassé par une crise cardiaque. Tout au long de sa vie, Jean Tschumi, tant par son exemple que par son influence de pédagogue, s’est efforcé de remettre Lausanne sur le droit chemin. Il a œuvré pour la renommée de sa profession et nul doute que ses œuvres resteront pendant encore de nombreuses années comme une démonstration du Mouvement moderne. « Il a su, dans une œuvre prématurément interrompue, allier ce qui est de notre temps – les matériaux, les techniques. Et ce qui est de tous les temps : le respect du cadre, du site, des besoins et des aspirations des hommes », a déclaré, peu de temps après sa disparition, son ami de longue date l’architecte français, Pierre Vago.
Il y a 4 ans et 72 jours

Les Blobs attaquent la plage

Le Blob ne serait que le détournement par les architectes des outils informatiques utilisés par l’industrie cinématographique. Entre horreur et science-fiction, esthétique post-humanisme ? Le « Blob » est bien connu des cinéphiles de films d’horreur de série B ou des fans de l’acteur Steve McQueen. En 1958, The Blob envahit les cinémas américains et le jeune McQueen […] L’article Les Blobs attaquent la plage est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 91 jours

Construire un cinéma en pleins crise sanitaire comme un pied de nez au Covid

La France compte un parc de 2.000 cinémas unique au monde par sa densité, et en 2020, 22 cinémas ont ouvert leurs portes, malgré les mois de rideau baissé.Cette année, en dépit du manque de perspective après plus de 100 jours de fermeture des salles, des projets de rénovation ou de construction se poursuivent un peu partout, du Lavandou (Var) au quartier de l'Opéra à Paris en passant par Givors (Rhône).A Romorantin, c'est l'effervescence sur le chantier du Ciné Sologne: ballet des chariots élévateurs, montage de cloisons... le futur complexe doit être prêt pour la fin mars. Il viendra prendre le relais du Palace, la salle historique du centre-ville.Avec le centre culturel ou l'escape game qui a ouvert en centre-ville, le cinéma, classé art et essai et qui programme blockbusters comme films plus pointus, est l'un des pôles d'animation de cette sous-préfecture de 17.000 habitants, sur les rives paisibles de la Sauldre.A une heure de voiture de Tours, de Bourges ou d'Orléans, la ville a connu "trois tsunamis", depuis les années 2000, retrace le maire Jeanny Lorgeoux: la fermeture de l'usine automobile Matra, qui employait 2.200 personnes, une grande crue avec plus de 500 évacuations, et maintenant le Covid...Dans ce contexte, "le cinéma, c'est un bien culturel fantastique" nécessaire "pour que la ville se perpétue", ajoute l'édile, aux commandes depuis 1985 et qui a tout fait pour favoriser l'installation du nouveau complexe."Dans les petites sous-préfectures, le cinéma c'est le lien intergénérationnel parfait", ajoute l'élu, et c'est aussi là que se croisent ce qu'il reste de la classe ouvrière, dans cette ancienne terre industrielle, et les plus aisés, qui vivent de "l'économie de château" et de la chasse, spécialité de la zone.Pour la ville, c'est aussi "un levier économique et d'attractivité. Si on s'en privait, ce serait catastrophique"."Repartir de zéro"Pourtant, le Palace, qui attirait chaque année 70.000 spectateurs, "n'était plus vraiment aux normes de confort actuelles", reconnaît le patron des lieux, Francis Fourneau.L'ancien cinéma, construit dans les années 1970 et resté dans son jus avec ses murs jaunes pastels, est promis à la fermeture. Le Palace était de toute façon à l'étroit dans son bâtiment historique du centre-ville."Après cette pandémie, il faudra retrouver les spectateurs un par un", anticipe cet exploitant, et "ce ne sera pas plus mal de repartir de zéro", avec un lieu flambant neuf. Tant pis pour le cachet des ruelles médiévales qu'a parcouru jadis François 1er, c'est à côté d'un ancien hypermarché, dans la zone commerciale accessible en voiture, que se construit le nouveau projet.Et pour rivaliser avec les multiplexes des grandes villes ou le streaming, il faut investir dans des fauteuils de plus en plus confortables et des écrans géants, 16 mètres de long pour la plus grande des cinq salles du futur Ciné Sologne.Le chef d'orchestre de ces travaux à 2,8 millions d'euros, c'est Cédric Aubry, qui s'est fait une spécialité de construire des cinémas dans de petites villes, considérées comme pas assez rentables par les gros réseaux.La pandémie ? "Ce n'est pas une raison de renoncer", tranche-t-il sur le chantier de Romorantin, tout en traquant sur le chantier les défauts d'étanchéité de la structure de métal et de béton, avant l'installation des 600 fauteuils."Il faut créer du public, attirer les gens qui se disent +j'irais bien au cinéma+, mais qui voient le petit ciné local et se disent +je laisse tomber+" explique M. Aubry.Une façon, selon lui aussi, de répondre "modestement" au message "sur l'abandon des territoires" formulé pendant la crise des "gilets jaunes". Et à l'en croire la recette a tout pour réussir: le cinéma qu'il a refait à Varennes (Meuse) est passé en quelques années de 80.000 à 200.000 spectateurs, et celui de Sens (Yonne) de 100.000 à 300.000 spectateurs.
Il y a 4 ans et 111 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 126 jours

2 points essentiels pour sécuriser un chantier

La sécurisation d’un chantier est un volet multidimensionnel qui facilite le bon déroulement des travaux d’une entreprise de BTP. En effet, l’entreprise spécialiste du BTP qui doit gérer un chantier de construction se doit de créer des conditions de sécurité qui permettent d’écarter au mieux les risques d’accident. L’objectif ultime est donc de protéger les hommes et les femmes qui interviennent sur un chantier où l’on manœuvre de gros engins et des matériaux extrêmement lourds. Les mesures de sécurité visent aussi à protéger les populations avoisinantes ainsi que les visiteurs. Définir un périmètre de sécurité et fermer le chantier Le maître d’ouvrage a une obligation professionnelle de surveiller son chantier. Cela l’engage au plus haut puisqu’il est responsable de la sécurité de toutes les personnes travaillant sur le chantier de construction. Le rôle du maître d’ouvrage est donc de veiller à la pose de piquets, de cônes, de signalisations, de rubans de balisage, etc. pour indiquer aux passants la présence d’un chantier. Ce sont des précautions fort utiles surtout la nuit où les passants peuvent manquer de vigilances et tomber dans des trous situés de par et d’autres des routes en chantier. Les films plastiques ou de bâches de sols sont également utilisés pour indiquer aux uns et aux autres les zones dangereuses. Par ailleurs, le plus important de toutes ces mesures est de faire poser des barrières jointives et des stabilisateurs pour fermer le chantier aux étrangers, aux passants et à toute autre personne qui n’est pas autorisée à y pénétrer. Pour tous ces besoins, le maître d’œuvre pourra se rendre sur Klostab pour passer commande. Cela empêchera les éventuels voleurs d’entrer sur le chanter pour y voler des objets. Identifier et protéger le personnel et toutes autres personnes intervenant sur le chantier Le premier outil que le chef chantier utilise pour identifier tous les individus intervenants sur le terrain est le badge.  Les visiteurs porteront, par exemple, le badge visiteur. Les badges sont, en outre, un excellent outil de contrôle du travail. Ils vous permettent également de faire contrôler systématiquement toute personne intruse telle qu’un enfant qui ne peut justifier sa présence. De plus, le chef chantier pourrait interdire l’accès des installations aux personnes qui n’y ont pas un rendez-vous formel et règlementaire. En parlant de la protection du personnel et des autres personnes intervenant sur le chantier, le chef chantier doit mettre à leurs dispositions toutes sortes d’Équipements de Protection individuelle (EPI) tels que les casques, les gans, les chaussures, etc. Les EPI, ce sont aussi les tabliers, les casques anti-bruit, les vêtements anti-déchirures, la visière ou les lunettes de protection, le masque de soudeur, etc. Tout ceci participe de l’élimination des potentiels risques d’accident. Les EPI sont d’autant plus indispensables lorsqu’il a présence sur le terrain d’engins lourds. Le casque doit être de la norme EN NF 397 ou 812. En ce qui concerne les vêtements, ils devront être fluo, à bandes réfléchissantes et conformes à la norme EN NF 471. Les autres équipements EPI doivent également être conformes à des normes précises pour permettre une sécurisation optimale des personnes et des biens sur le chantier.
Il y a 4 ans et 127 jours

LORENOVE, LANCE LE CATALOGUE PORTES D’ENTRÉE VERRISSIMA

FRUIT D’UN SAVOIR-FAIRE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE, LE CATALOGUE LORENOVE « LES LUMINEUSES » RASSEMBLE UNE SÉDUISANTE SÉLECTION DE PORTES AU DESIGN SIGNÉ PAR L’EXPERTISE VERRISSIMA. DISPONIBLE AU MOIS DE MARS 2021, IL PRÉSENTE DEUX COLLECTIONS : « AMANDINE MANGENOT », STYLISÉE PAR CETTE ARTISTE PLASTICIENNE ET MATIÉRISTE, ET « DESIGN » CRÉÉE PAR VERRISSIMA, DONT CERTAINS MODÈLES ONT ÉTÉ RÉINTERPRÉTÉS PAR AMANDINE MANGENOT. L’ENSEMBLE DES CRÉATIONS EST ADAPTABLE SUR CHÂSSIS ALUMINIUM OU PVC. ©Verrissima   ÉLÉGANCE DU VERRE POUR SUBLIMER VOTRE ENTRÉE Personnalisables à souhait, les collections Verrissima du catalogue Lorenove sont des créations artistiques sur lesquelles les effets de matières et de lumières se conjuguent pour dessiner des lignes raffinées. La finalité livre une porte d’entrée à l’identité visuelle singulière, savant mélange d’art et de lumière. La collection Amandine Mangenot, proposée sur châssis aluminium et PVC, intègre dans le panneau en verre des décors en inox ou en cristal, ciselés, gravés à la main. Apparentés à des bijoux, ces décors travaillés par l’artiste, donnent des effets de matière et de brillance. Des impressions numériques sur verre sont également proposées. Elles offrent un rendu exceptionnel avec des couleurs étincelantes et pérennes car résistantes aux UV. Dans le détail du raffinement, Lorenove propose d’harmoniser, au panneau de verre de la porte, une plaque portant un numéro d’habitation, élégamment montée sur entretoises en inox.           Décors en cristal ou en inox, ciselés, gravés à la main. ©Verrissima Une touche personnalisable qui vient affirmer un peu plus le caractère exceptionnel et original de chaque porte. La collection Design, disponible sur châssis aluminium et PVC, propose l’intégration de divers motifs, transparents ou dépolis, au sein des panneaux en verre. Des impressions numériques sur verre sont également proposées. Raffinées, ces portes sont extrêmement lumineuses. Leur verre filtre les U.V., ne jaunit pas et ne se décolore pas. Les coloris tendances des châssis sont proposés en 6 nuances pour les portes PVC, ainsi que 17 coloris, dont 7 sablés, pour les portes aluminium. SYNERGIE DE LA PERFORMANCE ET DE L’ALLURE Qu’elles soient en aluminium ou en PVC, ces portes d’entrées sont assemblées sur le site du Groupe Lorillard à Chartres. Elles sont équipées de dormants et ouvrants renforcés par des systèmes d’isolation conçus de manière à offrir des performances thermiques optimales : Uw jusqu’à 1,4 W/m2.K pour l’aluminium et Uw jusqu’à 1,3 W/m2.K pour le PVC. Ces portes sont dotées d’un seuil en aluminium de 20mm, à rupture de pont thermique, et sont conformes aux normes PMR. Lorenove les a également pourvues d’une double barrière de joints (entre l’ouvrant et le seuil) afin d’assurer une parfaite étanchéité et d’un dispositif de drainage permettant d’évacuer l’eau. Ce dispositif empêche ainsi les éventuelles gouttes qui auraient pénétré dans le seuil, de s’infiltrer à l’intérieur du logement. Collection Design porte PVC avec verre dépoli sablé. Intégration d’un décor en Inox brossé, spécialement designé et gravé à la main par Amandine Mangenot. ©Verrissima   Toutes équipées d’une serrure 5 points avec barillet de sécurité, une carte (indispensable) est également fournie pour faire fabriquer de nouvelles clés. Une gâche filante renforce la rigidité des montants des portes PVC et assure une finition très esthétique. Le verre décoratif Verrissima de 28 mm d’épaisseur qui étoffe les portes, est un vitrage feuilleté SP510 retardataire d’effraction (verre de protection renforcée de niveau 5) et résiste à la perforation d’un poids de 4,1Kg (selon la norme EN 356, lâché 9 fois d’affilée de 9 m de haut). 5 films P.V.B retiennent les fragments de verre en cas de bris du vitrage, ainsi la vitre reste stable dans l’attente de son remplacement. Collection Amandine Mangenot, porte aluminium avec impressions numériques sur verre offrant un rendu exceptionnel. ©Verrissima   Touche finale, et non moins essentielle, d’un ensemble harmonieux, la porte d’entrée parfait l’architecture de la maison et affirme un style tout en contribuant également aux performances énergétiques de l’habitat. Que l’on ait une simple envie de changement ; que l’on souhaite une meilleure isolation thermique et/ou acoustique, plus de lumière ou que l’on aspire à plus de sécurité, on le voit, les portes du catalogue Lorenove « Les Lumineuses » répondent aux plus hautes exigences en matière de sécurité et d’isolation phonique et thermique. Apparentées à des œuvres d’art, ces collections sauront séduire par leur design raffiné. Coup de cœur assuré ! ©Verrissima      
Il y a 4 ans et 133 jours

Photovoltaïque : tarifs d'achat en baisse, mais des progrès avec les films souples

La réduction rétroactive des tarifs d’achats est finalement inscrite dans la Loi de Finances 2021. Les progrès du photovoltaïque continuent néanmoins, grâce au film souple d’Armor solar power films.
Il y a 4 ans et 162 jours

Le secteur de la construction veut conquérir le cœur des jeunes

La filière veut susciter des vocations auprès des jeunes, futures forces vives de la construction. [©CCCA-BTP] A l’heure de la crise sanitaire et bien qu’il ne soit pas au meilleur de sa forme, le secteur de la construction veut séduire le jeune public. Il a besoin de rajeunir ses troupes et il manque de main-d’œuvre qualifiée. C’est ainsi qu’à l’initiative de l’ensemble des fédérations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés, la filière part en campagne. Ceci, sur le thème : “La construction. Demain s’invente avec vous”. Le secteur veut susciter des vocations auprès des jeunes, futures forces vives de la construction.  Une campagne pilotée par le CCCA-BTP Pilotée par le Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP), cette campagne nationale promeut la richesse et la diversité des métiers du BTP. Ainsi que l’apprentissage. La campagne fait rimer construction avec passion. Elle se déploiera jusqu’en mars 2021, autour d’un dispositif pluri-média : • Six films publicitaires diffusés à la télévision et sur Internet. Douze jeunes professionnels du bâtiment et des travaux publics, dont la majorité sont des apprentis en formation, sont mis à l’honneur. Ils sont les ambassadeurs les plus crédibles pour s’adresser aux jeunes en recherche d’une orientation professionnelle. • Un plan média sur les réseaux sociaux : – Instagram, (@la_construction_officiel), – TikTok (@la_construction_officiel), – Facebook (@laconstructionofficiel). • Des partenariats avec des youtubeurs, • Un site Internet conçu pour répondre aux interrogations des jeunes et les accompagner dans leur orientation : – une présentation de tous les métiers et un quizz pour les faire découvrir ; – des témoignages de jeunes et de professionnels, des reportages, des informations sur l’apprentissage et le secteur de la construction ; – un moteur de recherche pour trouver une formation et/ou un organisme de formation et un formulaire pour les jeunes en quête d’orientation ; – un lien vers le site de Constructys pour les entreprises souhaitant recruter un apprenti ; – un kit de communication à télécharger pour relayer la campagne : affiches, flyers, stickers, kakémonos, brochures…, en versions imprimée et digitale. Cette campagne pluri-média s’inscrit dans les huit solutions proposées par le plan de relance doté de 18 M€ : “Relance apprentissage BTP”. Ceci, pour dynamiser et consolider le développement de l’apprentissage BTP.
Il y a 4 ans et 167 jours

Sécurisation des copropriétés : des outils simples et pragmatiques

Interview de Véronique Lelièvre, Responsable communication d’Urmet France. Pourquoi une copropriété à intérêt à choisir des produits Urmet pour la sécurisation ? “La force de notre groupe c’est de pouvoir vous proposer une suite complète de produits. C’est-à-dire des caméras, des enregistreurs, du contrôle d’accès, des claviers codés, des interphones et dans le logement, du confort d’usage avec la domotique Yokis. Pas besoin pour l’installateur de s’adresser à plusieurs constructeurs, avec Urmet, il a toutes les solutions professionnelles et fiables à proposer aux syndics et aux membres des conseils syndicaux. A l’exception de quelques composants, tous nos produits sont fabriqués dans nos usines en France et c’est un confort pour les installateurs et les utilisateurs car c’est la garantie d’un suivi commercial personnalisé très réactif, d’une plateforme d’assistance technique téléphonique basée à Roissy, de formations régulières et presque sur mesure. Quels sont les choix technologiques à la disposition des syndics et des copropriétaires ? Pour la copropriété, au-delà de l’intégration dont je viens de parler, nous avons une réelle écoute des besoins. Nos gammes nous permettent de donner des choix très ouverts, en fonction des usages quotidiens. Notre particularité c’est que nous n’allons pas vous « obliger » à choisir une technologie car nous les maitrisons toutes, connectées ou non, avec ou sans fil, etc. Par exemple pour les caméras, nous avons des matériels wifi et d’autres IP, de même pour les claviers codés, les boutons, les ventouses. Et particulièrement sur l’interphonie, nous savons vous orienter sur le matériel qui va vraiment correspondre à votre immeuble. S’il y a plutôt des personnes âgées, ou par exemple un cabinet médical, des professions libérales, ou encore des familles, ou bien majoritairement des locataires, les choix en matière de sécurité ne seront pas forcément les mêmes. De même s’il y a déjà des équipements en place ou qu’il faut tout créer. Vous voudrez avoir aussi des investissements financiers plus ou moins importants, suivant le standing souhaité, où les services attendus. Vous aurez besoin plutôt de solutions connectées ou non pour gérer entre autres le renouvellement des noms ou des codes d’accès. Par exemple, pour ces trois prochaines années, si vous achetez des réalisations neuves Nexity ou Icade, vous aurez un interphone Urmet. Ces promoteurs nous ont fait confiance car ils veulent une solution ouverte, polyvalente et fiable. Ils veulent de la tranquillité ! Avec ou sans fil, tout dépend encore une fois des usages ou encore de la force du signal dans les zones concernées. Dans tous cas, vous avez accès à une technologie de pointe que ce soit sur votre smartphone ou les postes audio ou vidéo dans votre appartement. Bref, vous le voyez, nous sommes vraiment l’interlocuteur privilégié des copropriétaires et de leur syndic pour apporter une réponse rapide, adaptée et concrète et ne pas calquer une solution unique qui ne vous donnera pas satisfaction. Quels sont les outils d’information et d’aide à disposition ? Nous développons des app sur smartphone pour garantir aux résidents du confort de la simplicité d’utilisation de nos produits avec là aussi un choix unique ou intégré. Par exemple pour les caméras, on peut les piloter localement ou à distance, via l’app Urmet ou l’app Yokis si on a déjà une installation domotique dans l’appartement. Pas besoin d’installer deux applications différentes.. De même pour l’alarme avec notre système Zeno. Nous avons aussi développé de nouveaux services en ligne sur urmet.fr et yokis.fr pour bien informer les résidents et permettre aux syndics et aux membres du conseil syndical de faire des choix éclairés. Avec le configurateur gratuit Configurmet sur urmet.fr vous avez immédiatement en cinq clics un tarif en €TTC, hors pose, sur toutes nos gammes d’interphones. Notre chaine YouTube regroupe aussi de nombreux petits films très brefs pour expliquer quelques paramétrages simples, l’utilisation des app, et pour nos installateurs des tutos de réparations ou de configurations. Et puis il y a bien sûr l’irremplaçable contact humain, avec la possibilité de demander à votre interlocuteur commercial de venir vous montrer nos produits en réunion de conseil ou en AG. Pour les copropriétaires d’Ile-de-France nous vous accueillons aussi à Roissy et Ivry-sur-Seine où l’on peut tester le matériel fonctionnel et obtenir des devis.“
Il y a 4 ans et 167 jours

Camille Hugel, charpentière bois, participe à la promotion des métiers du bâtiment

À l’initiative de l’ensemble des fédérations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés, le secteur de la construction mène campagne sur le thème « La construction. Demain s’invente avec vous ». Pilotée par le CCCA-BTP, cette campagne nationale s’adresse aux jeunes pour leur faire découvrir la diversité et la richesse des métiers de la construction et leur donner envie de rejoindre le secteur, en s’y formant par l’apprentissage. Elle se déploie jusqu’au mois de mars 2021, autour de 6 films publicitaires diffusés à la TV et sur Internet, un plan média sur les réseaux sociaux, des partenariats avec des youtubeurs, un site Internet conçu pour répondre aux interrogations des jeunes et les accompagner dans leur orientation, notamment avec un moteur de recherche des formations en apprentissage aux métiers du BTP sur l’ensemble du territoire, un formulaire d’inscription, des fiches métiers, ou encore des témoignages de professionnels… Les 6 films pour vivre la construction de l’intérieur mettent à l’honneur six jeunes professionnels passionnés sur un chantier au cœur de l’action de leur métier. Pour visionner le film avec Camille Hugel, charpentière bois : https://vimeo.com/484519351/37ee617bfd www.laconstruction.fr  
Il y a 4 ans et 180 jours

Vers la valorisation du dioxyde de carbone (CO2) en carburant vert

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 I – Que faire du CO2 ? Transformation du CO2 par les catalyseurs solides de l’Ircelyon sous l’action de la lumière. [©CNRS] Le Green Deal européen fixe un objectif de réduction ambitieux de 50 à 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Alors que les villes n’occupent que 2 % de la surface terrestre, elles consomment plus de 65 % de l’énergie mondiale. Et représentent plus de 70 % des émissions de CO2 d’origine humaine. Plusieurs voies différentes, mais pas incompatibles, s’offrent alors : produire moins de CO2, le capturer. Ou en faire une source de carbone pour l’industrie chimique et l’énergie. Notre société industrialisée s’évertue, d’ores et déjà, à produire moins de CO2 dans son industrie et ses déplacements. Par ailleurs, la séquestration du CO2 est une solution attrayante, avec des technologies de capture déjà éprouvées. Mais qui pose la question du devenir à long terme du gaz après sa capture… Le défi majeur reste donc de convertir durablement les émissions de CO2 des processus industriels en carburants synthétiques et produits chimique. En utilisant des procédés axés sur les énergies renouvelables. Cela aurait le potentiel de réduire de plus de 50 % les 370 Mt actuelles d’émissions de CO2 par an liées à l’industrie chimique ! II – Pourquoi et comment transformer le CO2 ? La conversion du dioxyde de carbone en produits à valeur ajoutée comme des produits chimiques ou des carburants est une réaction cruciale pour lutter contre le réchauffement climatique. Cela en plus de la production durable d’énergie. Du fait de l’inertie de ce gaz, d’importantes barrières énergétiques doivent être franchies pour activer ses molécules, afin de les rendre réactives. Photo-catalyseur produit à l’Ircelyon à l’échelle du gramme : poudre de polymère poreux. [©CNRS] C’est là que la catalyse joue un rôle pivot, en permettant d’effectuer l’activation de la molécule de CO2 grâce à des espèces actives – les catalyseurs – afin de la faire réagir avec une autre molécule partenaire. Les catalyseurs ne sont eux-mêmes pas transformés par la réaction. Et un seul d’entre eux peut convertir des milliers de molécules cibles. Les principales approches utilisées pour convertir le CO2 comprennent la catalyse chimique/thermique, l’électro-catalyse et la photocatalyse. De nombreux produits peuvent ainsi être formés par réduction du CO2. Ces derniers comprennent principalement du monoxyde de carbone, du formaldéhyde, de l’acide formique (HCOOH), du méthanol et du méthane. Mais peuvent aussi se former de l’éthanol et d’autres, en fonction des paramètres de la réaction chimique et, en particulier, du nombre d’électrons mis en jeu. La principale limite de la catalyse thermique est son coût énergétique global. Concernant l’électro-catalyse, l’accès à l’électricité verte (hydraulique, éolien, photovoltaïque) rend ce procédé très attractif. Mais encore ici le bilan énergétique global doit être favorable à l’utilisation de l’électricité pour effectuer des transformations chimiques (synthèse électrochimique de carburants) plutôt qu’à son utilisation directe (moteurs électriques). Reste que le principal avantage de la réduction du CO2 est la production de carburants liquides transportables plus efficaces que les batteries, qui sont de surcroît gourmandes en métaux rares. En termes d’énergie verte, l’acide formique (HCOOH) produit par réduction du CO2 peut servir de carburant à des piles à combustible comme celles récemment mises au point par des chercheurs suisses de l’EPFL2. Certes, ces piles rejettent du CO2 dans l’atmosphère, mais celui-ci peut être reconverti en carburant, faisant que cette technologie est neutre en carbone. III – La photocatalyse comme solution verte ? Evaluation du catalyseur sous lumière artificielle. [©CNRS] En termes de durabilité et d’efficacité énergétique, des transformations chimiques uniquement activées par la lumière semblent être la panacée. Dans ce contexte, la photocatalyse met en jeu des procédés photo-physiques – activés par la lumière, qui rendent une espèce active – et lui permet de transformer des molécules cibles. Typiquement, dans des systèmes à plusieurs composants, c’est le rôle du photo-sensibilisateur de transformer l’énergie lumineuse en énergie chimique, permettant au catalyseur de fonctionner. Ces deux espèces peuvent être distinctes ou faire partie du même composé. Dans le cas de la réduction CO2, des études ont montré une limitation de la durée de vie des photo-sensibilisateurs les plus utilisés – à base de métaux de transition comme le ruthénium – et donc du système photocatalytique complet à quelques heures. Menée par Jérôme Canivet, une équipe de l’Ircelyon a mis au point des solides de type polymères organiques poreux, dont les unités de construction sont capables à la fois de capter la lumière visible (photo-sensibilisateur) et de transformer le CO2 (catalyseur). La structuration de ces deux unités dans un même solide photocatalytique a permis d’atteindre des productivités inédites pour la réduction du CO2 en formiate (forme basique de l’acide formique (HCOOH). C’est le squelette du polymère poreux qui est directement activé par la lumière. Afin de générer des électrons qui sont ensuite transmis à un catalyseur au rhodium, ancré dans le solide, qui réalise la réduction du CO2. La production de formiate a lieu sous un flux de CO2 d’une atmosphère dans un solvant, utilisant la lumière du soleil comme seule source d’énergie et sans perte d’activité pendant au moins 4 j. Ainsi 3 g de CO2 ont pu être convertis en un peu plus de 3 g de formiate par gramme de polymère photocatalytique sans apport extérieur d’énergie autre que la lumière visible. Pour comparaison, la capacité théorique de fixation du CO2 par l’ammoniaque est de 2,6 g de CO2 par gramme d’ammoniaque à température ambiante et sous une atmosphère de CO2. De même, des solides poreux comme des zéolithes ou des métal- organique frameworks (solide poreux mi-organiques mi-inorganiques) peuvent capturer entre 0,2 et 0,4 g de CO2 par gramme de solide. Ces travaux de photo-réduction du CO2, réalisés au laboratoire par Florian Wisser, ont été encouragés par le CNRS via le programme d’excellence Momentum, dont il a été récipiendaire en 2018. Le procédé a été validé à l’échelle du laboratoire sur quelques grammes et étudié en détail. En collaboration avec le Lasir, à Lille, et le Collège de France, à Paris, afin de comprendre les mécanismes physiques et chimiques mis en jeu. Test photo-catalytique sous le soleil lyonnais. [©CNRS] Le passage à l’échelle pilote de cette technologie reste possible grâce à des partenariats. Comme celui passé avec la plate-forme d’innovation collaborative lyonnaise Axel’One3 pour la synthèse à grande échelle de ces matériaux photo-catalytiques. Cependant, il faut garder à l’esprit que d’autres composés polluants sont présents dans les fumées. Et dont on ignore encore l’action sur le système catalytique. Par ailleurs, l’utilisation d’une molécule organique donneuse d’électrons indispensable à la réaction photocatalytique reste le verrou principal à une utilisation à grande échelle. C’est pourquoi l’équipe de chercheurs travaille aujourd’hui à coupler au sein de ces solides inédits deux réactions pour éviter l’usage de la molécule sacrificielle. La mise en forme des polymères photo-catalytiques en films minces permettra d’optimiser la capture de la lumière et du CO2. 1Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (www.ircelyon.univ-lyon1.fr/) 2Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (https://actu.epfl.ch/news/une-pile-a-combustible-a-base-d-acide-formique/) 3https://axel-one.com/ Jérôme Canivet Chargé de recherche CNRS Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 181 jours

Usine de Gargenville : La vie rêvée d’une cimenterie

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le 26 mai dernier, une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG – que des voitures de prestige – ont ainsi “déboulé” sur le site pour être testées par Sylvain Vetaux, le journaliste de “Sport Auto”. [©@GREG] Mise en service en 1921, la cimenterie Ciments Calcia de Gargenville (78) exploite tout d’abord le gisement de craie dans la carrière de Juziers. Il y a une trentaine d’années, son augmentation de capacité s’est traduite par l’ouverture d’une carrière de calcaire à Guitrancourt. Par ailleurs, en 1942, l’usine est dotée du plus grand four à voie humide d’Europe. En 1967, elle se voit doter de 2 fours à voix sèche. Et en 1971, elle est la plus importante cimenterie en France. Ceci, avec une production annuelle de plus de 2 Mt de ciments. Elle est à nouveau modernisée en 1993 et organise la fabrication du ciment autour d’une seule ligne de cuisson. La cimenterie emploie aujourd’hui 100 personnes. Elle est actuellement l’unique d’Ile-de France. Gargenville, star d’un jour… Cette description pourrait s’arrêter là, mais c’était sans compter sur des intervenants extérieurs, qui ont choisi le site comme décor pour un shooting photos et un clip vidéo. Il faut dire que les 80 ha de l’usine ouvrent le champ à tous les possibles ! « Nous sommes ravis d’accueillir ce genre de manifestations en toute sécurité. Cela crée de l’animation pour les salariés et leurs conjoint(e)s. Nous avons réalisé des plans de prévention, car les tournages ont eu lieu pendant des phases de production. Nous avons aussi bien sensibilisé les équipes de “Sport Auto” que celle du chanteur Vianney  », souligne Régis le Chenadec, directeur de l’usine.« L’unité de Gargenville est en même temps un endroit tranquille avec un cadre architectural intéressant et à fort potentiel photographique »,résume Greg Jongerlynck, photographe de “Sport Auto”.  Le 26 mai dernier, une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG – que des voitures de prestige – ont ainsi “déboulé” sur le site pour être testées par Sylvain Vetaux, le journaliste de “Sport Auto”. Pour le plus grand plaisir des salariés présents… « Les hommes étaient fascinés par ces engins de luxe, mais pas que… Les femmes étaient ravies de monter à bord ! », reprend le directeur de l’usine. « L’environnement industriel, graphique, plutôt froid et métallique, met bien en valeur ce genre de véhicules hors normes. Ces derniers apparaissent comme de joyaux », renchérit Sylvain Vetaux. A noter que l’équipe de “Sport Auto” a bénéficié d’une moindre activité de la cimenterie, étant donné la réfection du four. Juste le fait du hasard… Des zones lui étaient dédiées, mais elle a été en plus sensibilisée aux risques inhérents à ce genre de sites. « L’environnement industriel, graphique, plutôt froid et métallique, met bien en valeur ce genre de véhicules hors normes. Ces derniers apparaissent comme de joyaux », décrit Sylvain Vetaux, journaliste-testeur de “Sport Auto”. [©@GREG] Une Porsche Taycan, une BMW M5, une Audi RS7 et une Mercedes GT 63 AMG ont suscité fascination chez les salariés “masculins”, mais pas que… Les femmes étaient ravies de monter à bord ! [©@GREG] … Gargenville, star toujours ! Autre manifestation à Gargenville, cette fois-ci, le 27 juin dernier. Toute l’équipe de production du clip du chanteur Vianney a débarqué avec caméras, drones, cascadeurs, personnel… Au total, une trentaine de personnes. « Nous cherchions un chantier pour tourner le clip, mais impossible. Trop compliqué. Il me fallait un site organique et industriel. Et là, nous sommes allés à Gargenville. L’accueil chaleureux de Régis Le Chenadec m’a tout de suite séduit. Il ne fait pas cela pour des raisons pécuniaires, mais pour rendre son ses salariés heureux. Une super démarche. Son assistante, Alexandra, nous a grandement aidés dans le bon déroulement du tournage »,s’enthousiasme Valentin Vignet, réalisateur et producteur chez Feet Films. Et le directeur de l’usine de poursuivre : « Une expérience inoubliable pour les salariés et leurs familles qui étaient présents. Merci à Vianney qui a fait preuve d’une accessibilité et d’une gentillesse incroyable ». Et le chanteur de conclure :  « La poussière jusqu’au fond des chaussettes, les yeux écarquillés, j’ai mis du temps à apprivoiser les dimensions si impressionnantes de la cimenterie où l’on a tourné ! Il fallait que l’on perçoive cette immensité dans notre clip, car c’est bien elle qui fait la beauté des lieux. Elle, et l’impressionnante logistique que nécessite une telle entreprise. Tout cela est finalement très graphique ! Et en passant, l’équipe nous ayant accueillis sur place l’a fait avec beaucoup de chaleur et de générosité.. Merci à eux ! » Le samedi 27 juin dernier, toute l’équipe de production du clip du chanteur Vianney a débarqué avec caméras, drones, cascadeurs, personnel… [©Ciments Calcia] Le nouveau clip de Vianney “N’attendons pas…” est sorti ! Et le tournage a eu lieu le 27 juin sur le site de Ciments Calcia Gargenville ! [©Ciments Calcia] « Une expérience inoubliable pour les salariés et leurs familles qui étaient présents. Merci à Vianney qui a fait preuve d’une accessibilité et d’une gentillesse incroyable », s’enthousiasme Régis Le Chenadec, directeur de l’usine. Ici, le chanteur avec un membre de l’usine de Gargenville. [©Ciments Calcia] Un univers poussiéreux, organique, très graphique, industriel pour un clip au message positif. [©Ciments Calcia] Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 224 jours

François Pinault va ouvrir son musée parisien dès janvier

L'ancienne Bourse de Commerce, rénovée et transformée en centre d'art contemporain, ouvrira ses portes le 23 janvier alors qu'une échéance au printemps était prévue."Cette ouverture viendra enrichir le paysage européen des institutions qui se consacrent à l'art de notre temps et contribuera, après la dure année 2020, à la renaissance de la vie culturelle à Paris", a sobrement souligné le mécène dans un communiqué de Pinault Collection.Idéalement situé entre le Louvre et le Marais, à proximité du Forum des Halles, le nouveau musée était attendu en juin comme l'évènement culturel du printemps. Mais le confinement avait obligé François Pinault à repousser son lancement d'un an, le temps que soient complétés de nombreux travaux de finition.Le chantier avait été livré dans les temps par l'architecte japonais Tadao Ando, à l'issue de trois ans de travaux.Prix Pritzker d'architecture 1995, Tadao Ando a réalisé un projet où l'ancien et le contemporain s'allient harmonieusement, en coulant à l'intérieur de l'ancienne Bourse circulaire un cylindre de béton brut d'un diamètre de 29 mètres et d'une hauteur de 9 mètres, sous la verrière du 19e siècle.Bien que ralentis par les contraintes sanitaires, ces travaux de finition pourront s'achever à la fin de l'année.Raviver la flamme"La vie culturelle a terriblement souffert de la crise sanitaire. Autant que les restrictions aujourd'hui encore appliquées à l'accueil du public, ce qui la perturbe gravement, c'est l'incertitude", a fait valoir auprès de l'AFP l'ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, conseiller de François Pinault."Incertitude pour beaucoup d'opérateurs culturels quant à leur capacité à franchir cette terrible épreuve sans casse irréparable", a-t-il notamment évoqué."C'est une raison suffisante et forte pour vouloir donner à la scène culturelle française un signe supplémentaire de confiance en l'avenir et de contribuer, avec beaucoup d'autres, à ce que la flamme intense de la vie culturelle ne s'éteigne pas", a-t-il poursuivi.François Pinault, Breton d'origine modeste, devenu une des plus grandes fortunes françaises construite dans la distribution et le luxe (le groupe Kering), s'est constitué en un demi-siècle l'une des plus importantes collections d'art contemporain.La programmation du nouveau musée -une quinzaine de projets par an- sera annoncée dans quelques semaines.Le nouveau musée commencera par plusieurs journées portes ouvertes, dans le respect des règles sanitaires. L'exposition inaugurale présentera 35 artistes. Peintures, sculptures, installations, photographies, vidéos, films, oeuvres sonores... seront exposées dans une dizaine d'espaces modulables sur l'intégralité des 6.800 m2 d'espaces d'expositions (sur un total de 10.500 m2).La vaste collection Pinault, dédiée à l'art des années 1960 à nos jours, est constituée de quelque 10.000 oeuvres de près de 380 artistes. Une bonne partie a déjà été exposée à Venise au Palazzo Grassi et à la Punta della Dogana, deux sites où Pinault Collection a déjà organisé 27 expositions.La "Bourse de Commerce - Pinault Collection" deviendra ainsi le premier musée parisien exclusivement dédié à l'art contemporain provenant d'une collection particulière.D'abord grenier à blé, puis "corbeille" bourdonnante où s'assemblaient les courtiers, la Bourse de Commerce embrasse quatre siècles de prouesses architecturales et techniques. Elle associe en effet la première colonne isolée de Paris, la Colonne Médicis, construite au 16e siècle, les vestiges de la halle au blé du 18e siècle et la première coupole en fer et fonte de grande portée, du début du 19e siècle. L'ensemble avait été recomposé en 1889, pour y implanter la Bourse de Commerce.
Il y a 4 ans et 249 jours

Paris 1910-1937. Promenades dans les collections Albert-Kahn

L’exposition Promenades dans les collections Albert-Kahn explore à travers l’image le Paris de la Belle époque à la fin des années 1930. A la Cité de l’architecture. Jusqu’au 11 janvier 2021. À partir des autochromes et des films produits par les opérateurs des Archives de la Planète, l’exposition dresse un portrait de la ville et […] L’article Paris 1910-1937. Promenades dans les collections Albert-Kahn est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 302 jours

Tout sur le nettoyage de fin de chantier

Etape indispensable en fin de travaux, le nettoyage de fin de chantier est le plus souvent réalisé par une entreprise spécialisée. Il permet de livrer un logement propre et exploitable immédiatement au client. A moins que celui-ci ne décide de faire le ménage lui-même. Qu’est-ce que le nettoyage de fin de chantier ? Le nettoyage de chantier est l’étape ultime, qui marque l’achèvement dudit chantier. C’est en effet la dernière opération avant livraison des travaux au client. De manière générale, cette opération a lieu durant la phase préalable de réception des travaux par le maître d’ouvrage. On distingue deux principales étapes au nettoyage de fin de chantier : le nettoyage grossier et en profondeur. Le nettoyage grossier Le nettoyage grossier constitue la première partie d’un nettoyage de fin de chantier. Il vise à débarrasser le théâtre des travaux des gravats et déchets afin de laisser les pièces vides et balayées. Lors de cette étape, on balaie le gros de la poussière avec un chiffon sec pour la déplacer au sol avant d’utiliser un puissant aspirateur. On veillera à conserver les films protecteurs posés aux les murs et les sols jusqu’à la fin du nettoyage grossier. Le nettoyage en profondeur De son côté, le nettoyage en profondeur vise à rendre parfaitement saines et habitables les pièces concernées par le chantier. En effet, lors de travaux, de grandes quantités de poussière sont générées, qui vont s’insinuer dans les moindres recoins. Ainsi, le nettoyage en profondeur va s’intéresser de près à de nombreux éléments : portes et fenêtres, stores et volets, sols et plinthes, interrupteurs, prises et robinets, cuisine et salle de bains, murs et crépis, Radiateurs. Dans le cadre du nettoyage en profondeur, l’intégralité du logement est nettoyée de fond en comble. Au-delà du dépoussiérage, il est nécessaire de désinfecter les lavabos, baignoires et équipements sanitaires, de décaper les sols, dégraisser les vitres, aérer le logement, etc. Faire appel à une société spécialisée Du fait de l’importante quantité de poussière, gravats ou résidus divers présents dus aux travaux, le nettoyage est généralement confié à une société spécialisée. Celle-ci peut être mandatée par l’entreprise qui a réalisé les travaux, qui se chargera de répercuter le coût sur la facture globale du chantier. Elle peut également être mandatée par le client lui-même, qui pourra distinguer les coûts des travaux et du nettoyage. Dans ces deux cas de figure, les actions à réaliser par l’entreprise de nettoyage de fin de chantier sont définies par le client et consignées dans le cahier des charges de l’intervention. Réaliser le ménage soi-même Si le cas le plus courant est de faire intervenir une entreprise spécialisée, rien ne vous empêche de réaliser vous-même le nettoyage de fin de chantier. L’occasion de peut-être tester votre système d’aspiration centralisée flambant neuf ? Cette opération vous demandera beaucoup d’huile de coude, d’aide et de produits appropriés, mais pourra vous faire économiser une somme conséquente : en effet, un nettoyage de fin de chantier coûte en moyenne entre 300 et 400 € pour 100 m² de surface.
Il y a 4 ans et 322 jours

Rencontre avec : Ludovic Sauvage

Depuis plus de 10 ans, le plasticien français Ludovic Sauvage (né en 1985) crée des installations immersives, manipule des images produites par d’autres et puise ses inspirations dans une mémoire collective postmoderne. Alors qu’il travaillait à la préparation de sa seconde exposition personnelle à la galerie Valeria Cetraro, nous l’avons rencontré dans son atelier parisien pour parler création, installation et perception. Muuuz : Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Ludovic Sauvage : Je suis venu à la création par une pratique du dessin, ce qui m’a ensuite conduit à une filière arts appliqués au lycée. Après avoir passé plusieurs concours d’entrée aux écoles des beaux-arts, j’ai étudié à l’École régionale des beaux-arts de Valence, puis à la Villa Arson à Nice. À l’ERBA de Valence, j’ai acquis de nombreuses connaissances théoriques et conceptuelles, et j’ai commencé à travailler l’image. À la Villa Arson, j’ai poursuivi mes recherches sur la déconstruction et la mise en espace d’images déjà produites. À la suite de l’obtention de mon diplôme, je suis parti en Australie, où j’ai vécu et travaillé pendant neuf mois. En 2008, je suis revenu en France pour participer à l’exposition Trivial Abstract organisée par Pascal Pinaud à la galerie Nathalie Obadia et à la galerie Carrée de la Villa Arson, et je me suis installé à Paris. Vous manipulez des images datées : des diapos-souvenirs, des archives analogiques, des photographies tirées de magazines ou de livres. Parfois vous les imprimez sur du tissu ou des miroirs. Vous travaillez également la vidéo et la 3D, mais vous inventez surtout des installations immersives dotées de dispositifs de projection. Comment définiriez-vous votre pratique artistique ? Mon travail se concentre sur une pratique personnelle de l’installation artistique. Je cherche à déconstruire des images pour produire des sensations qui portent un discours sur ce qui se joue sous nos yeux. Les images choisies appréciables par tous, et particulièrement par des spectateurs qui ont baigné dans la culture pop de la société postmoderne, questionnent les rapports que l'on entretient avec les images. Avec mes installations, j’entends conduire le spectateur vers divers ailleurs en jouant ou rejouant ce moment où l’image sollicite son attention, sa mémoire et son imagination. Lorsque je fabrique des objets, je cherche également à retranscrire les impressions que peuvent susciter les images, mais en m’interrogeant alors sur la dimension affective des objets. Dans de la majorité de vos œuvres, vous utilisez des images que vous n'avez pas produites. Pourquoi ? Comment les sélectionnez-vous ?Très tôt durant mes études, j’ai commencé à travailler avec des images prises par d'autres opérateurs. À l’époque, la production de nouvelles images mettait en balance de nombreuses pratiques que je ne souhaitais pas explorer. Dès le début de ma carrière, je me suis donc naturellement dirigé vers une pratique relevant du sample. Limiter mon processus de création à une simple intervention sur des images déjà existantes m'a finialement permis d’entamer un dialogue plus intéressant avec le monde extérieur. Je découvre souvent des images par hasard. Je collecte des images diverses. Puis, à un moment, il y a un faisceau intéressant de visuels qui se forme, et j'ai envie de l'exploiter. Dans Plein Soleil, par exemple, je mets en espace une série de diapositives, qui ont été prises par un photographe amateur, mais qui me parlent car elles donnent à voir les paysages du sud de la France de mon enfance. Dans Archeology (Shapes) (2017), vous retouchez dix diapositives d’œuvres d'art. Avec ces images, cherchez-vous à vous inscrire dans un certain héritage de l'histoire de l'art ? Dans Archeology (Shapes), je ne m’inscris pas volontairement dans un héritage de l’histoire de l’art, mais cela ne me dérange pas que les spectateurs aient ce sentiment. Ce jeu de dix diapositives-souvenirs, qui était autrefois vendu aux visiteurs dans des musées en Grèce, rejoint mon imagerie habituelle. En modifiant ces diapositives liées à la mémoire d’une visite, j’ai cherché à produire des formes plus minimales qui font finalement écho à une culture visuelle récente. La relation picturale à l’image m’intéressait beaucoup plus que les œuvres photographiées. J’ai surtout voulu créer un jeu de cartes visuel, mais je ne peux pas nier son dialogue évident avec l’histoire de l’art. Dans vos œuvres où il est question de paysage, vous réfléchissez sur les rapports entre image, espace et temps. Qu'est-ce qui vous fascine dans la représentation du payasage ? Lorsque je manipule des images de paysages, je m’intéresse surtout à la projection, et à la dichotomie entre le paysage vécu et le paysage perçu. J’ai toujours aimé la possibilité de se projeter dans un ailleurs fantasmé. L’image d’un paysage est toujours un point de vue donné sur un endroit, et permet d’embrasser un espace sans avoir à l’expérimenter. Dans les installations Vallées (2010) et Plein Soleil (2014), vous projetez des images, et plongez le spectateur dans une expérience visuelle et immersive. Quelles réactions souhaitez-vous provoquer chez lui ? J’essaie de séduire le spectateur tout en le faisant douter. Je tente, d’une part, de le captiver, et, d’autre part, de le pousser à se questionner sur cette séduction. Ma relation avec le spectateur est donc ambivalente. Dans Vallées, deux paysages sont projetés au même endroit, mais depuis deux sources de projection distinctes. Par addition lumineuse, les paysages se mélangent parfaitement. Le résultat, c'est un paysage qui semble complètement réel. Si le spectateur passe devant l’une ou l’autre des sources de projection, il peut effacer une image et en découvrir une nouvelle. Ici, mon geste artistique a consisté à choisir les visuels, les mettre en espace et les projeter au même endroit. Pour Plein Soleil, j’ai perforé 81 diapositives analogiques. Dans chaque image, un rond blanc se substitue désormais au sujet principal. Dans ces deux dispositifs de projection, j’ai utilisé la boucle, et j'ai pensé au contexte dans lequel seraient présentées mes œuvres. De même, dans Deux Déserts, trente séquences différentes d’une minute se suivent. Comme l’explique Philippe Parreno dans Speech Bubbles, la boucle est une forme très adaptée à l’exposition. Dans mes installations, je cherche à captiver le spectateur avec des dispositifs immersifs, qui peuvent s’expérimenter selon différentes temporalités laissées au choix de tout un chacun. Du 04 au 25 juillet, vous serez exposé à la galerie Valeria Cetraro. Quels seront les enjeux de cette exposition personnelle ?Vivid Angst & Colorful Doubts est ma deuxième exposition personnelle à la galerie Valeria Cetraro. Pour la première fois, je ne vais montrer que des objets. Parmi les pièces qui seront présentées à la galerie, certaines ont été produites à l’occasion d’une précédente exposition, qui s’était tenue aux Bains-douches à Alençon en 2019. Les autres sont des nouveaux objets, qui sont liés à l’architecture d’intérieur et au design, et parfois inspirés de l’espace fictif de la salle de bains, un classique des séries B et des films d’horreur. Dans toutes les pièces, je travaille l’image et j'utilise notamment des photographies datant des années 1960 et 1970. Un des enjeux de l’exposition sera de voir comment ces objets résonneront de manière autonome avec l’espace. Pour en savoir plus, visitez le site de Ludovic Sauvage, ainsi que celui de la galerie Valeria Cetraro. Vivid Angst & Colorful Doubts, du 04 juillet au 25 juillet, à la galerie Valeria Cetraro (75003). Visuels : © Courtesy de l’artiste et de la galerie Valeria CetraroLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 327 jours

Homo Urbanus, Bêka & Lemoine réalisateurs

Suivant une libre divagation autour du monde en 10 films et 10 villes, Homo Urbanus invite à une observation minutieuse des formes multiples et complexes d’interactions entre les individus et leur environnement urbain au quotidien. Jusqu’au dimanche 11 octobre 2020. Après l’épreuve du confinement et de la distance sociale qui ont si brutalement réduit l’espace […] L’article Homo Urbanus, Bêka & Lemoine réalisateurs est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 345 jours

Nomination d’Arnold Jacquier, DAF Onduline

Arnold Jacquier est nommé Directeur Administratif et Financier (DAF) du Groupe Onduline, spécialiste mondial de l’étanchéité des toitures. Arnold Jacquier a commencé sa carrière chez PwC dans l’audit puis en « Transaction Services » à Paris et Londres, où il a travaillé sur plus de 50 transactions pour des clients Corporate et Private Equity. Il est nommé DAF de RLD (une société sous LBO de 150M€ et 2 000 salariés) en 2011, puis il est recruté comme DAF de Soflog (une société sous LBO de 185m€ et 1 800 salariés) en 2015. Arnold est diplômé d’Audencia, formation complétée par un DESCF. Pour Patrick Destang, CEO d’Onduline : « Depuis le rachat de Onduline par Naxicap et Nextstone fin 2018, nous avons écrit une nouvelle feuille de route pour le groupe, qui vise à augmenter sensiblement notre chiffre d’affaires et notre rentabilité via une croissance interne accélérée et des acquisitions. L’objectif du groupe est de s’appuyer sur sa très large implantation internationale (plus de 32 filiales dans le monde) pour consolider sa position de spécialiste de l’étanchéité des toitures, en se développant sur des solutions pour les toits en pente, mais également pour les toits plats ». « Arnold vient compléter le comité exécutif du groupe et nous apporte une expérience solide de pilotage des performances dans un contexte de LBO, et d’expérience sur les sujets d’acquisition et de croissance/évolution du portefeuille d’activité ». Onduline est un spécialiste mondial de l’étanchéité des toitures, avec 32 filiales commerciales dans le monde, 9 usines de production sur 5 continents, 250M€ de CA et 1 800 salariés. Plus de 85% de son chiffre d’affaires est réalisé en dehors de France. L’offre produit inclut des plaques de couverture légères à base de fibre de cellulose recyclées, des plaques transparentes en polycarbonate et pvc, des membranes d’étanchéité pour les toits plats, et des films/écrans de sous-toiture.
Il y a 5 ans et 13 jours

“Champs-Elysées : Histoire et Perspectives”, une expo immersive et participative

« Il faut plus de végétal, plus d’arbres, plus de fleurs pour que les petits oiseaux et les pollinisateurs reviennent à Paris », insiste le commissaire de l’exposition, Philippe Chiambaretta. [©PCA-STREAM] Au travers de dessins, films, photographies inédites, gravures et cartes créées pour l’occasion, l’exposition “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives”, a débuté, le 14 février dernier, au Pavillon de l’Arsenal. Elle retrace l’histoire de cette avenue imaginée par Le Nôtre en 1664. Baptisée Champs-Elysées à partir de 1709, l’artère a été aménagée par Jacques-Ignace Hittorff et Adolphe Alphand au XIXesiècle.  En cette période de confinement, alors que les espaces culturels sont fermés, le Pavillon de l’Arsenal et l’agence d’architectes PCA-Stream ont lancé la version virtuelle de l’exposition. L’occasion de revenir sur l’histoire, mais aussi sur l’avenir de “la plus belle avenue du Monde”. Le public étant invité à réinventer les “Champs”. En effet, particularité de l’évènement, cette visite immersive est aussi participative. Parents et enfants peuvent désormais, depuis leur salon, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. « Avec une ambition affichée : faire des Champs-Elysées le nouveau symbole d’une ville désirable, durable et inclusive », commente Philippe Chiambaretta, architecte chez PCA-Stream et commissaire de l’exposition. Pendant le confinement… Avant sa fermeture début mars dernier, cette exposition enregistrait déjà un succès aussi bien, en termes de fréquentation physique que de participation en ligne. Quelque 46 000 Franciliens avaient déjà formulé 1 600 propositions et réalisé 210 000 votes. Les résultats de cette consultation citoyenne, qui continuent, seront annoncés à la fin du mois de juin et remis aux pouvoirs publics. L’exposition propose toujours de nombreuses pistes pour permettre aux habitants de se réapproprier “leur” Champs-Elysées. A la fin de leur parcours, les internautes sont en effet invités à voter et à soumettre leurs propositions pour transformer l’avenue, via la plate-forme citoyenne Make.org. Et les enfants pourront partager leur vision de l’avenir des Champs-Elysées. Ceci, grâce à un concours de dessin en partenariat avec l’association Paris Mômes. Ce concours leur propose de s’inspirer de l’exposition virtuelle. Puis, de dessiner leur projet pour l’avenir des Champs-Elysées sur un fond à imprimer chez soi. Les enfants peuvent ensuite photographier et envoyer leur œuvre, jusqu’au 10 mai inclus par mail à : concours@parismomes.fr “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives” a ainsi été réalisée en collaboration avec le prestigieux Media Lab MIT (Massachusetts Institute of Technology) pour réaliser sa mise en ligne. Ceci, en utilisant la palette la plus large possible de formats : plans du quartier en timelapse, films historiques, projection de flux dynamiques, vidéo immersive d’une “Vision 2030” pour les Champs-Elysées…  Une “Vision 2030” Les Champs-Élysées sont l’avenue la plus connue au monde et pourtant ils sont de moins en moins fréquentés par les Parisiens. Sur les 100 000 piétons qui l’arpentent quotidiennement, à peine 5 % sont des Parisiens en promenade. [©PCA-STREAM]Beaucoup de Parisiens n’aiment pas – ou n’aiment plus – les Champs-Élysées. [©PCA STREAM]Les 15 hectares de jardins sont relativement 40 fois moins fréquentés que le parc Monceau, distant d’un kilomètre seulement. [©PCA-STREAM]39 % des Parisiens déclarent en avoir une « mauvaise image », dont les principales caractéristiques sont selon eux d’être « touristiques », « bruyants », « artificiels », « stressants ». (Étude IFOP 2019). [©PCA-STREAM]En réalité le désamour des parisiens n’a rien d’irréversible, il exprime surtout le désir pour une nouvelle urbanité, dans un contexte de crise environnementale, d’accélération démographique et de creusement des inégalités. [©PCA-STREAM]C’est pourquoi le commissaire de l’exposition, avec l’aide des citoyens, « réenchanter les Champs-Élysées » pour en faire le modèle d’une ville durable, désirable, inclusive. [©PCA-STREAM]C’est dans ce cadre que le Comité Champs-Élysées, qui rassemble tous les acteurs culturels et économiques de l’avenue, a demandé à Philippe Chiambaretta et son agence PCA-STREAM de réfléchir à un réaménagement urbain de grande ampleur. [©PCA-STREAM]L’exposition propose toujours de nombreuses pistes pour permettre aux habitants de se réapproprier “leur” Champs-Elysées. A la fin de leur parcours, les internautes sont en effet invités à voter et à soumettre leurs propositions pour transformer l’avenue, via la plate-forme citoyenne Make.org. [©PCA-STREAM]Parents et enfants peuvent désormais, depuis leur salon, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. [©PCA-STREAM] Cette exposition est la concrétisation d’un projet initié à l’été 2018 par le Comité Champs-Elysées, association qui réunit les acteurs culturels et économiques de l’Avenue. Et ce, afin de “réenchanter” les Champs-Elysées. Le comité a confié une mission de réflexion à l’architecte Philippe Chiambaretta. Sa “Vision 2030” inclut un réaménagement complet de l’avenue et de ses places (Etoile, Concorde) à l’horizon 2030. Egalement, la création d’un grand “parc central” de 28 ha, réunissant les jardins des Champs-Elysées et le Cours de la Reine. Ainsi que le renouvellement de la programmation artistique, culturelle… « Rafraîchir et végétaliser l’avenue, rendre les sols plus perméables, faciliter les mobilités douces, valoriser le patrimoine ou encore permettre aux habitants de se réappropier leurs Champs-Elysées. Tels sont les enjeux que réinterrogent l’exposition », conclut Philippe Chiambaretta. M. C.
Il y a 5 ans et 14 jours

Votez pour des courts métrages sur les métiers et formations du patrimoine

Les métiers et les formations de la restauration du patrimoine sont mis à l’honneur dans le FESTIVAL PARCOURSMÉTIERS AWARDS – 2020, qui bat son plein sur la toile pendant huit semaines, jour et nuit, avec 841 films de 3mn en compétition. Filmées par les jeunes et pour les jeunes, les réalisations présentent des professionnels et des apprentis qui oeuvrent au quotidien à la préservation du patrimoine français. 18 films sont en compétition dans cette thématique, pendant 3 jours. Des films réalisés entre le 1er septembre 2019 et le 30 mars 2020 par des jeunes, avec leur propre regard, et enseignants de l’enseignement supérieur, du lycée, du collège, d’associations… mais aussi d’adultes en centre de formation, permettront de découvrir plus d’une dizaine de métiers. Jusqu’au 8 mai, les internautes peuvent visionner et voter pour les meilleurs films de cette thématique. https://www.parcoursmetiers.tv/page/45-en-ce-moment