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Résultats de recherche pour financement infrastructures

(213 résultats)
Il y a 3 ans et 181 jours

142 M€ d’aide pour 1288 communes en faveur des logements durables

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a mis en place en septembre 2020 une aide à la relance de la construction durable, répondant au double objectif de production de logements et de lutte contre l’artificialisation des sols. Le dispositif prévoit le versement d’une aide forfaitaire de 100€ par m2 de surfaces de logement construit au-delà d’un seuil de densité pour les programmes d’au moins deux logements autorisés à la construction. En complément de ce forfait, les opérations de transformation de bureaux en logements et les opérations dans des opérations d’aménagement exemplaires bénéficient d’un bonus. Un arrêté du 25 octobre 2021 fixe les montants d’aide. Ce sont ainsi près de 142 M€ qui seront versés à 1288 communes pour les accompagner dans leur effort de construction de logement, en contribuant au financement des équipements publics, infrastructures et autres aménités urbaines favorables à l’accueil de nouveaux ménages et à l’amélioration du cadre de vie des habitants. L’aide sera versée aux communes avant la fin de l’année par les services des préfets de département. Au total, ces communes ont délivré 2499 permis de construire pour des opérations de logements dépassant les seuils de densité fixés. Ces permis ont autorisé la construction de 67 450 logements au total dont plus de 1,357 millions de m² construits au-delà des seuils, soit environ 19 500 logements.
Il y a 3 ans et 196 jours

Quatre ans après l'appel de Grigny, des maires de banlieues proposent leurs "solutions"

Installer des dojos dans les locaux vacants au pied des barres, rendre accessible les installations sportives des écoles en dehors du temps scolaire: ce sont quelques-unes des "solutions" que ces maires qui gèrent des quartiers prioritaires comptent proposer samedi à des dizaines d'autres élus, venus chercher des bonnes idées pour leur ville.A l'origine de ce mouvement: "l'appel de Grigny" lancé en 2017 par une centaine de maires pour défendre les quartiers populaires face aux coupes budgétaires du gouvernement, sur les emplois aidés notamment.Après l'espoir déçu du plan Borloo, ces élus, allant du PCF à LR, poursuivent leurs échanges réguliers et aboutissent à un constat: "les solutions qui viennent d'en haut, ça ne marche plus en France", résume Philippe Rio, maire communiste de Grigny (Essonne), ville la plus pauvre de France."On n'est pas dans une défiance vis-à-vis de l'État", nuance cependant l'élu.Ce "on" englobe une petite poignée de maires, devenus collègues et même amis à force d'appels dans la presse et de visioconférences pendant le confinement: Catherine Arenou, maire DVD de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), Guillaume Delbar, maire DVD de Roubaix (Nord), Benoît Jimenez, maire centriste de Garges-les-Gonesse (Val-d'Oise), Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes (Sarthe), et Philippe Rio.Des idées pour les élus locaux"On s'est révolté en même temps, on s'est trouvé des points communs", explique Catherine Arenou. Pendant le confinement, ils échangent chaque semaine pour "se perfuser des idées les uns des autres".Lors d'une de ces conférences à distance avec le ministre de la Ville (passé depuis à l'Agriculture), ils ont suggéré l'idée des colonies de vacances apprenantes financées par l'État, les collectivités locales et les mairies pour lutter contre le décrochage scolaire."Julien Denormandie a porté cette proposition et obtenu les arbitrages", s'enthousiasme Gilles Leproust.Les maires veulent partager ces "dynamiques locales, qui peuvent être dupliquées nationalement", reprend Philippe Rio d'où ce "conseil national des solutions", imaginé il y a un an à l'occasion d'un appel à Jean Castex pour mieux inclure les quartiers populaires au plan de relance.La première édition - organisée samedi matin à Paris-Bercy avant le tournoi international de judo "Paris Grand Slam" - s'est centrée autour du sport. "Ce qui rassemble le plus de monde dans nos communes, le soir et le week-end, c'est la pratique sportive", souligne Gilles Leproust."On verra à l'usage"L'une des idées fortes: le "plan 1.000 nouveaux dojos pour 2024" visant à installer ces salles de pratiques dans des espaces inutilisés. A Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, un local associatif de 100m2 est en train d'être réhabilité pour "les scolaires, les mamans du quartiers, les jeunes judokas à la sortie de l'école", explique Sébastien Nolesini, directeur général de la fédération française de Judo, partenaire de cette première édition.Jeudi, Emmanuel Macron a annoncé le financement par l'État de 5.000 équipements sportifs pour un total de 200 millions d'euros, dont 1.000 dojos sur cette perspective de réhabilitation, ainsi que l'avait proposé la fédération au gouvernement.Ces annonces vont "au-delà de nos espoirs," se félicite Guillaume Delbar, maire de Roubaix. "On verra à l'usage", tempère Gille Leproust habitué à des projets nationaux qui ne trouvent pas leur cible sur le terrain.Ces maires comptent également lancer les "cités olympiques", des projets conçus sur le modèle des cités éducatives, mesure phare du plan Borloo finalement validée par le gouvernement. L'une des "solutions" est d'ouvrir les infrastructures sportives des écoles, collèges et lycées, en dehors du temps scolaire."Ca paraît évident quand on le dit comme ça", ajoute Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes, "sauf que c'est absolument impossible actuellement."
Il y a 3 ans et 214 jours

Après les crues des Alpes-Maritimes, l'enjeu d'une reconstruction "rapide mais exemplaire"

Question: A combien sont évalués les dégâts, et quel est le montant des aides publiques pour la reconstruction ?Réponse: "Le rapport d'instruction de la dotation de solidarité retient 727 millions d'euros de dégâts sur les infrastructures publiques, sur les 1,09 milliard déclarés par les collectivités territoriales. La différence tient au fait qu'en plus des dégâts, les collectivités ont ajouté le financement d'infrastructures qui n'existaient pas avant la tempête, comme le tunnel dans la Vésubie et dans la Roya. Les assurances, sur le volet des biens privés, ont réévalué les dommages à 217 millions d'euros. Nous sommes donc sur un total de l'ordre d'un milliard d'euros.L'appui financier exceptionnel de l'Etat, conforme aux engagements du président de la République, s'élève à 572 millions d'euros, avec notamment 143 millions au titre de la dotation de solidarité, 59,3 millions de crédits du Fonds de solidarité de l'Union européenne et 50 millions réservés à l'accompagnement de projets de développement et d'attractivité pour les vallées. De plus, 120 millions d'euros sont apportés par le Fonds de prévention des risques naturels majeurs, qui permet d'indemniser les propriétaires de biens immobiliers détruits ou exposés au risque".Q: Quelles ont été les priorités de reconstruction et où en sont les travaux ?R: "La priorité a été le rétablissement de l'ensemble des fonctionnalités permettant le retour à une +vie normale+ -- mobilités, raccordement à l'eau, électricité, assainissement--, tout en assurant la protection des biens et des personnes à travers la redéfinition des zones à risques. A la fin de l'année 2022, 90% des travaux de reconstruction seront achevés. Mais certains projets d'aménagement nécessitent plus de temps, comme la réalisation des tunnels basse Vésubie et de Paganin dans la Roya.Concernant les biens privés, plus de 420 sont éligibles au fonds de prévention des risques naturels majeurs. 220 biens sont en cours de traitement. Les premières acquisitions sont intervenues en juillet. D'ici la fin de l'année, 35 autres biens seront acquis, dont 12 avec démolition".Q: Le président Macron avait promis que cette reconstruction irait vite. La promesse est-elle tenue ?R: "L'enjeu de cette reconstruction est qu'elle soit rapide mais aussi exemplaire. Et elle va vite, grâce à la mobilisation des collectivités et des opérateurs privés, avec l'aide des associations. L'Etat a tenu ses engagements en cofinançant, en étant facilitateur sur les procédures réglementaires, mais également en assurant son rôle premier de protection à travers les plus de 2.500 maisons expertisées et en redéfinissant la cartographie des risques. Les premières indemnisations des biens exposés aux risques ont démarré en juillet. C'est bien sûr toujours trop long, quand on est sinistré.Concernant la relation avec les assurances, grâce à la cellule d'appui mise en place au sein de la préfecture et le partenariat mené avec la Fédération française de l'assurance, nous avons accompagné plus d'une centaine de sinistrés. Il reste des situations qui ne nous ont pas été signalées. J'invite les personnes en difficulté, qui rencontrent des problèmes avec leur dossier d'assurance, à se rapprocher de la préfecture des Alpes-Maritimes."
Il y a 3 ans et 235 jours

Smart Buildings : une valeur ajoutée pour les services publics et l'éducation face à la nouvelle norme

La manière dont nous utilisons les espaces intérieurs publics et commerciaux s'en trouve profondément modifiée, ce qui met en lumière la nécessité d'optimiser l'hygiène, la sécurité et l'efficacité énergétique des bâtiments.Les finances publiques vont être mises à rude épreuve par les conséquences économiques de la pandémie. Gouvernements, services d'urgences, services sociaux, infrastructures de loisirs et secteur du divertissement sont tous à pied d’œuvre pour identifier de nouveaux modes de fonctionnement, sûrs, efficaces et durables, pour aborder la «nouvelle norme». Les bâtiments du secteur public ont été adaptés ces derniers temps pour mieux soutenir les communautés et aider à faire face à la crise. Cette adaptabilité sera toujours nécessaire pour améliorer l'accès des citoyens et accroître l'efficacité à long terme.¹Dans le cas de l'éducation, les infrastructures scolaires ont longtemps joué un rôle central dans le soutien aux études et à la recherche, mais récemment, une approche combinée de cours en ligne et de cours en présentiel a été adoptée comme moyen de faire face aux défis de la crise. Partout dans le monde, les prestataires de services éducatifs se rendent compte que l'apprentissage virtuel ne peut pas remplacer l’enseignement en classe.² Néanmoins, le domaine de l'éducation n'est pas adapté aux nouvelles restrictions imposées par la pandémie, et ce à bien des égards.³ Des capacités intelligentes seront nécessaires pour garantir la sécurité des enseignants et des élèves tout en proposant des programmes éducatifs efficaces et performants. Rendre les bâtiments intelligents permet une flexibilité, que ce soit du point de vue des changements d'utilisation, de la sécurité et de la sûreté, ou de la capacité accrue à se transformer en circonstances exceptionnelles, telles que celles provoquées par la crise sanitaire.En effet, il y a une "tempête parfaite" de facteurs qui se conjuguent pour conduire simultanément le changement et rendre les bâtiments intelligents. Tout d'abord, les pressions économiques résultant de la pandémie focalisent les esprits sur les moyens de réaliser des économies dans la gestion des bâtiments (en particulier grâce à l'efficacité énergétique).4 En même temps, COVID-19 a introduit de nouvelles règles et méthodes de travail pour garantir l'hygiène, le contrôle des infections et la sécurité dans les bâtiments.5 Parallèlement à ces pressions actuelles, nous observons des exigences réglementaires existantes et émergentes qui rendent obligatoires les mises à niveau en matière d'incendie et de sécurité.6 De plus, diverses politiques dans le monde entier fixent des objectifs pour atteindre des normes environnementales plus élevées dans les bâtiments.Les bâtiments intelligents déploient une technologie automatisée et numérisée pour permettre une gestion et des capacités de construction plus efficaces et plus performantes. Les données générées par les capteurs IdO (internet des objets) fournissent des informations en temps réel pour une réaction rapide. La technologie intelligente permet de faire passer le bâtiment d'une charge financière à un partenaire actif - un nouveau membre de l'équipe - pour gérer un établissement et faire face à la « nouvelle norme ».Cette toute nouvelle perspective amène les propriétaires et les gestionnaires d'immeubles à jeter un regard neuf sur la base des coûts opérationnels sous-jacents de leurs actifs. La valeur ajoutée offerte par les bâtiments intelligents a déjà été largement reconnue par les analystes experts. Selon le rapport de la Commission européenne sur les avantages macroéconomiques et autres de l'efficacité énergétique,7 un bâtiment intelligent et plus performant peut, de manière conservatrice, ajouter jusqu'à 11,8 % à la valeur de location et peut, en fin de compte, générer des valeurs de vente de 5 à 35 % plus élevées.Faire face aux répercussions de la pandémie mettra les finances publiques à rude épreuve. Les bâtiments intelligents permettent de fournir des services publics de meilleure qualité et plus efficaces, en utilisant les flux de données numériques pour réduire les coûts administratifs et introduire une meilleure utilisation des fonds publics. Les initiatives en matière d'efficacité énergétique des bâtiments, soutenues par un financement intelligent provenant de capitaux privés, créent une capacité budgétaire supplémentaire pour assurer une conversion intelligente dans les villes, les régions et les infrastructures nationales.Dans les écoles du monde entier, les bâtiments intelligents ont déjà permis d'améliorer la compréhension et la capacité de concentration. Ils gèrent désormais l'occupation des espaces et la sécurité des élèves. En améliorant divers facteurs tels que la température, la qualité de l'air et l'éclairage, les bâtiments intelligents sauront non seulement quelles sont les conditions d'apprentissage idéales, mais ils adapteront automatiquement l'environnement de la salle de classe pour créer le lieu d'apprentissage parfait. Ils contribueront également à la gestion à distance et automatisée des élèves pour garantir que les taux d'infection soient réduits au minimum et que les enfants reprennent leur scolarité.Si la nécessité de rendre les bâtiments intelligents fait l'objet d'un large consensus, tous les pays et secteurs doivent trouver un moyen de rendre cette conversion financièrement viable. Comment y parvenir ?Le point de départ est d'utiliser une technologie intelligente pour réduire la consommation d'énergie dans les bâtiments. Cela permet de réaliser des économies substantielles qui, grâce à des accords de financement intelligents, peuvent être utilisées pour subventionner, voire payer, la conversion globale des bâtiments intelligents. Cela peut se faire au niveau de l'entreprise ou par petites étapes, chacune d'entre elles prouvant son retour sur investissement.Les techniques de financement intelligentes pour permettre la conversion de l'efficacité énergétique et la mise en œuvre intelligente se divisent en deux camps principaux. Tout d'abord, il y a les arrangements de bâtiments entiers, où les économies d'énergie sont exploitées pour financer le coût d'une rénovation complète. Dans de nombreux cas, cependant, les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments veulent procéder à la transformation de l'efficacité énergétique et des technologies intelligentes par étapes plus petites et progressives. Les techniques de financement qui facilitent la trésorerie et répartissent la charge en capital de la conversion sont donc tout aussi importantes - un financement qui est disponible pour les propriétaires/gérants de bâtiments, des plus grandes aux plus petites.Le dernier livre blanc de Siemens Financial Services (SFS) établit l'urgence et la valeur de la conversion des bâtiments intelligents, ainsi que les facteurs obligatoires qui attirent l'attention sur la conversion des bâtiments existants vers une plus grande efficacité énergétique.À l'heure où les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments doivent investir dans des mesures visant à rendre leurs bâtiments sûrs et occupables, étant limités dans la densité d'occupation, les bâtiments intelligents présentent une proposition attrayante. Dans un contexte de restrictions budgétaires, les économies d'efficacité énergétique sont de plus en plus considérées comme le point de départ idéal pour la transformation des bâtiments intelligents (soit sous la forme d'un investissement unique, soit sous la forme d'une série de projets progressifs), les techniques de financement intelligentes jouant un rôle majeur pour permettre à ces économies futures de financer le coût de la conversion.Tribune de Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France (Linkedin)1 World Economic Forum, This is how public buildings can serve this crisis and be ready for the next one (13 Oct 2020) https://www.weforum.org/agenda/2020/10/this-is-how-public-buildings-can-serve-this-crisis-and-get-ready-for-the-next-one/2 Voir, par exemple : The Hindu, Coronavirus lockdown, COVID-19 widened educational divide: UNESCO,24 juin 2020; Daily Telegraph, Two thirds of children have not taken part in online lessons, 20 avril 2020; Pew Research, Some US students lack home internet or computer for homework, 16 mars 20203 Smart Buildings Magazine, What role can smart buildings pay when we come out of lockdown, 5 mai 20204 Bloomberg NEF, Liebreich: Energy Efficiency Key to COVID Recovery, 26 Jun 20205 Architectural Digest, How the COVID-19 Pandemic Will Change the Built Environment, 18 Mar 20206 Modern Building Alliance, EU Pilot project on fire safety, 27 May 20207 https://ec.europa.eu/energy/sites/ener/files/documents/final_report_v4_final.pdf, pp. 63-66
Il y a 3 ans et 236 jours

Spie dépose une offre pour acheter Equans, filiale d'Engie

Les candidats à l'acquisition de cette entité ont jusqu'à lundi soir pour se déclarer. Jusqu'ici, outre Spie, Eiffage et Bouygues notamment ont fait connaître leur intérêt.Engie a lancé cette entité fin juin pour faire sortir de son giron cette structure regroupant la majorité de ses activités de services techniques (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...).Pour Spie, qui intervient dans les mêmes secteurs, ce rapprochement permettrait de créer "le champion européen, pure player des services multi-techniques", explique-t-il dans son communiqué.Soutenu par Bpifrance et le fonds Clayton Dubilier & Rice, Spie, qui n'évoque pas de montant, prévoit "une structure de financement équilibrée, associant dette et fonds propres", avant une augmentation de capital.Ce groupe de 45.000 salariés (6,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020) fournit des services de génie électrique et mécanique, notamment dans l'efficacité énergétique, la mobilité verte, la communication: raccordement de parcs éoliens ou photovoltaïques, équipement de centres de données, éclairage public...Equans, avec 74.000 salariés (26.000 en France) et 17 pays couverts, représente une activité de près de 12 milliards d'euros, selon Engie."Nous n'avons pas encore décidé si nous allons vendre à un (groupe) stratégique ou des (groupes) stratégiques, ou à un fonds, ou des fonds, ou même mettre sur le marché l'entité", avait indiqué la directrice générale de l'ex-GDF Suez Catherine MacGregor, lors d'une audition à l'Assemblée nationale, fin juin.Engie, qui a déjà vendu ses parts dans Suez à Veolia en octobre 2020, souhaite se recentrer sur l'énergie et les infrastructures (réseaux de chaleur...).
Il y a 3 ans et 258 jours

Le juteux marché de la reconstruction en Libye attise les convoitises

Des grues rouillées sur les carcasses de bâtiments inachevés se succèdent le long de la corniche de Tripoli, la capitale, un témoignage d'une économie longtemps à l'arrêt.Des centaines de projets, estimés à eux seuls à plusieurs milliards de dollars, ont été abandonnés après la chute en 2011 du dictateur Mouammar Kadfhafi, en raison de l'instabilité. Ils avaient été lancés au tournant de la décennie 2000-2010 par des mastodontes mondiaux.Ces chantiers pourraient néanmoins bientôt reprendre de plus belle: la fin des combats, notamment aux portes de la capitale, et l'installation en mars dernier d'une autorité exécutive unifiée pour mener la transition ravivent l'espoir d'une reconstruction dans un pays où les infrastructures existantes ont aussi beaucoup souffert.D'après certaines estimations, les besoins après les dégâts infligés par une décennie de conflit "dépassent les 100 milliards de dollars", souligne l'économiste libyen Kamal Mansouri, qui voit "la Turquie, l'Italie et l'Egypte décrocher la plus grosse part du gâteau".Comparée à la Syrie, pays meurtri par dix ans de guerre, "la Libye représentera un plus grand champ de compétition pour la reconstruction", juge l'expert Samuel Ramani. Et cette "compétition pour les contrats sera beaucoup plus intense qu'en Syrie", ajoute-t-il."Se repositionner"Dès l'installation du nouveau gouvernement de transition en mars, Tripoli est devenue le théâtre d'un ballet diplomatique, où l'économie n'est jamais loin.Quand le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, s'est rendu dans le pays quelques jours après l'éclaircie politique du printemps, il était accompagné du patron du géant pétrolier italien ENI.Actif en Libye depuis 1959, le groupe italien se positionne désormais pour la construction d'une centrale photovoltaïque dans le sud de la Libye.Quelques semaines plus tard, lors d'un déplacement à Paris, le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah a été reçu par l'organisation patronale française, le Medef, qui souhaite voir les entreprises tricolores "prendre activement part à la reconstruction".Début juin, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, est, lui, venu accompagné de plusieurs hommes d'affaires, dans l'espoir de participer à "la reconstruction et au développement" du pays.Les voisins de la Libye ne sont pas en reste: le groupe algérien Sonatrach a récemment dit envisager une reprise de ses activités, alors que les responsables tunisiens ont multiplié les appels du pied pour réactiver une collaboration vitale pour leur économie, surtout celle du sud.Des discussions ont également eu lieu avec l'Egypte, pour qui la Libye était un important marché avant 2011, notamment dans le bâtiment.Profitant de sa proximité avec les élites de la Tripolitaine, la Turquie s'est déjà positionné sur d'importants projets dans l'Ouest.Depuis la désignation de M. Dbeibah, lui-même issu des milieu d'affaires, de nombreux "conseils" bilatéraux ont été réactivés, et les "forums économiques" se sont multipliés.Financements"La Libye n'a rien construit depuis 10 ans, elle n'a pas maintenu son infrastructure. C'est un pays riche qui a des besoins de travaux légitimes", confie à l'AFP Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye au sein du centre de réflexion Global Initiative.Le réseau électrique est défaillant, les infrastructures sont à plat: la plupart des aéroports ont été endommagés par les combats et il n'y a ni ligne ferroviaire ni autoroutes.Mais ce marché prometteur n'est pas sans risques: "avant 2011, il y a eu quantité exceptionnelle de chantiers lancés et attribués à la Chine, la Russie et la Turquie. Sauf que la Libye n'est plus ce qu'elle était en 2006, on ne sait pas où en sont les réserves de dollars, on ne sait pas si les conditions de sécurité sont bonnes", note M. Harchaoui."Dbeibah s'imaginait avoir le budget de l'Etat depuis mars, or, ce n'est toujours pas le cas", insiste-t-il.La sécurité reste à ce jour précaire. Les mercenaires étrangers sont toujours stationnés dans le pays, les milices n'ont pas été démantelées.Politiquement, les élections législatives et présidentielle annoncées pour décembre, censées boucler la phase de transition, semblent de plus en plus hypothétiques. Avec le risque persistant de voir le pays replonger dans le chaos.
Il y a 3 ans et 290 jours

Après la relance, la nécessité de "changer de système" pour répondre à l'urgence climatique

Une urgence en chasse une autre : pour l'économiste et directrice générale adjointe d'Engie Claire Waysand, le réchauffement climatique ne se traite pas par "un réglage macroéconomique" à l'image des plans de "relance de l'activité" mis en place pour l'après pandémie, mais par une refonte "structurelle", qui nécessite de "réorienter" sur le long terme des investissements "absolument considérables".Selon Michel Frédeau, expert sur le climat pour le cabinet Boston Consulting Group (BCG), qui conseille des multinationales et la prochaine conférence mondiale sur le climat (COP 26), assurer la "transition des systèmes électriques et énergétiques" à l'échelle globale nécessiterait d'investir jusqu'à "4.000 milliards de dollars par an jusqu'en 2050".Selon lui, "avec les technologies existantes, on pourrait réduire 70 à 80% des émissions actuelles", mais la moitié de ces technologies restent aujourd'hui trop onéreuses, comme "le stockage des énergies renouvelables". Ces financements massifs permettraient de les rendre rapidement plus compétitives, explique-t-il à l'AFP à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.Prix carboneMais la solution technologique seule ne suffira pas, pour décarboner, "c'est tout le système qu'il faut changer", de "l'ensemble des chaînes de valeur" à la demande des consommateurs, alerte-t-il.La transition passe par "une transformation profonde de nos économies" note également Laurence Boone, la cheffe économiste de l'OCDE, qui propose de fixer "un prix sur le carbone" pour donner de "la visibilité" aux entreprises pour encourager leurs investissements de long terme vers l'innovation.Une mise en place de règles par la puissance publique doit aussi permettre d'interdire les modes de consommation les plus émetteurs, en "nous poussant à changer de voiture par exemple" pointe Mme Waysand. Du côté de l'offre, de nouvelles réglementations ciblées feraient prendre en compte des coûts jusqu'ici ignorés, en obligeant les entreprises à intégrer "un comptabilité carbone" dans leur bilan, comme elle le font aujourd'hui avec "des normes comptables standardisées", imagine M.Frédeau.RelanceQuant aux plans de relance actuels, leur déploiement doit mettre l'accent sur les "infrastructures" et "les secteurs bas carbone", plaide la membre du Haut Conseil pour le climat, Valérie Masson-Delmotte.Dans les pays de l'OCDE, les investissements ne sont pourtant "pas à la hauteur des enjeux", puisque la part de financement "favorable au climat" est aussi élevée que celle soutenant le recours aux énergies fossiles, très émettrices de gaz à effet de serre, estime-t-elle sur la base d'un rapport du Haut Conseil pour le climat.Sans baisse rapide des émissions de gaz à effet de serre, la trajectoire actuelle conduirait à un réchauffement de 2°C en 2050 et "autour de 3°C" en 2100, indique cette paléoclimatologue.Selon les chiffres du Global carbon project (GCP), les dernières baisses significatives des émissions mondiales sont survenues temporairement lors de périodes de crise : en 1945 - fin de la Seconde guerre mondiale et effondrement industriel des pays vaincus, en 2009 - récession liée à la crise financière - et en 2020 - crise économique provoquée par la pandémie.Pour Laurence Boone, la "décroissance" de l'économie ne peut pourtant pas être la solution à l'urgence climatique, car "si on décroit on va faire aussi décroitre le nombre d'emploi", déclare-t-elle à l'AFP.Mais si cette décarbonation de l'économie n'accélère pas, le "déclin irréversible" de la production de pétrole qui pourrait survenir dès 2030 chez les fournisseurs de l'UE, agirait comme "la voiture-balai" de ces "politiques climat", fragilisant encore plus des économies toujours pas sevrée d'énergies fossiles, avertissait une étude du think tank the Shift Project, publiée fin mai.Si la date de franchissement d'un pic de production de pétrole reste largement débattue, elle demeure "une opportunité" de changement, estime Michel Frédeau de BCG."S'il n'y pas plus de fossiles, on va accélérer les innovations". Et selon lui, comme l'ont prouvé le développement du photovoltaïque et de l'éolien, devenus compétitifs "avec 10 ans d'avance", quand "les énergies humaines se mobilisent, on y arrive plus vite, plus fort, à chaque fois" conclut-il, résolument optimiste.
Il y a 3 ans et 318 jours

La filière des matériaux de construction propose une feuille de route aux futurs exécutifs régionaux

L’UNICEM souhaite ainsi interpeller les futurs Conseils régionaux pour qu’ils inscrivent dans leur feuille de route des engagements forts vis-à-vis de la filière afin de renforcer ses leviers d’actions.Les sites industriels des entreprises adhérentes à l’UNICEM, notamment les carrières et les unités des production Béton prêt à l’emploi, sont répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, favorisant les circuits courts en permettant une forte réactivité, une rapidité des livraisons et une adaptation immédiate à la demande. Situées en amont de la filière du BTP, nos entreprises contribuent à maintenir et à attirer une activité industrielle au cœur des territoires. Le prix de certains de ces produits, comme les granulats, sont très sensibles au coût du transport, et la proximité de l’approvisionnement est un élément clé pour la compétitivité des entreprises situées en aval de notre activité.Par ailleurs nos implantations participent à la création et au maintien de l’emploi en dehors des villes et des métropoles, permettant ainsi la préservation, en complément de l’activité agricole, d’une population active et de villes et villages dynamiques dans les zones rurales. Elles financent également, par leur participation à la fiscalité locale, l’économie et le développement des communes. Afin de consolider le rôle de nos entreprises dans le développement de leurs territoires, les Régions, qui disposent de leviers permettant de soutenir le développement économique, doivent les soutenir par des mesures tangibles et ambitieuses. Pour ce faire, l’UNICEM sollicite les futurs conseils régionaux sur quatre thématiques prioritaires. Le transport des matériaux Les sites de proximité de la filière alimentent les chantiers de construction régionaux, et les véhicules des entreprises de la filière doivent pouvoir accéder au cœur des agglomérations. Conscients, en accompagnement de la mise en place des ZFE, de la nécessité de limiter encore davantage les émissions de CO2 liées au transport, nous demandons le soutien financier des Régions pour accompagner nos entreprises à s’équiper en nouveaux matériels et développer le maillage en réseaux de distribution d’énergies alternatives. Nous demandons que, si la mise en place d’une écotaxe régionale sur les poids lourds devait être décidée, elle ne s’applique pas aux transports de courte distance afin de ne pas pénaliser les transports de marchandises quotidiens comme les livraisons sur les derniers kilomètres qui ne sont pas susceptibles de faire l’objet d’un report modal. Le respect du principe d’équité entre matériaux dans la commande publique Au vu de leur durabilité, de leurs performances thermiques, de leur capacité à intégrer des solutions alliant divers matériaux, le béton ou la pierre, matériaux locaux par excellence, sont les partenaires des solutions constructives bas-carbone. Nous plaidons pour un traitement équitable avec les matériaux biosourcés. C’est grâce à la complémentarité, la mixité que nous parviendrons collectivement à atteindre l’objectif de la neutralité carbone dans la construction. Les Régions sont maîtres d’ouvrage et apportent leur financement sur nombre de constructions ou entretiens de bâtiments ou infrastructures. Nous demandons que les Régions soutiennent les entreprises de notre filière comme elles peuvent soutenir les filières biosourcées, en utilisant le levier de la commande publique pour encourager le recours à des matériaux locaux et mieux-disants. En ce qui concerne le soutien à l’industrie de la pierre de construction, nous demandons que les Régions favorisent la commande directe en développant un allotissement adapté pour les matériaux. La formation Attirer des jeunes et des talents dans nos filières est l’une de nos priorités. En effet, le secteur recrute 1 400 collaborateurs chaque année. L’UNICEM gère trois campus de formation d’apprentis qui accueillent 1000 jeunes par an et permet aux salariés de faire évoluer leurs compétences tout en élevant leur niveau de qualification par l’obtention de plusieurs CQP dédiés aux activités des entreprises du secteur. L’UNICEM attend le soutien indispensable à ses structures de formation afin que ses entreprises puissent disposer de collaborateurs performants et adaptés à leurs évolutions technologiques. Nous souhaitons que les Régions accompagnent de nouveau les apprentis dans leur mobilité (entre le CFA et le domicile, entre le domicile et l’entreprise) et les accompagnent également dans la recherche et dans le financement de leur logement. Sur l’information et l’orientation, les Régions doivent faciliter la mise en relation des jeunes avec les CFA de la région, associer les branches professionnelles aux campagnes d’orientation, et ouvrir davantage les portes des lycées aux branches et aux entreprises afin que l’apprentissage puisse y être présenté. L’économie circulaire Le secteur bénéficie d’une large expérience dans la gestion des déchets inertes du BTP et dispose d’une expertise reconnue en faveur d’une économie circulaire. L’UNICEM souhaite être systématiquement intégrée, via les UNICEM régionales, à l’élaboration ou la révision des différents documents de planification : plan de gestion des déchets du BTP et plan d’action régional en faveur de l’économie circulaire. Elle demande également à être associée ou consultée lors de la révision des SRADDET. La filière sollicite le soutien des Régions pour accompagner la réalisation par nos entreprises d’investissements novateurs permettant d’améliorer le tri et ainsi d’augmenter les volumes et la qualité de matériaux recyclés. En matière d’environnement, les réaménagements des sites de carrières sont une véritable opportunité pour les territoires. La réhabilitation d’un écosystème qui préserve la biodiversité doit être soutenue par les Régions. Nous souhaitons que les UNICEM régionales soient associées aux travaux des offices régionaux de la biodiversité. « En amont du secteur de la construction, la filière des matériaux minéraux de construction représente une activité 100 % locale, qui extrait, transforme et met en œuvre des matériaux dans une même région économique. L’UNICEM demande aux futurs exécutifs régionaux de soutenir, par des mesures tangibles et ambitieuses, les entreprises de la filière, qui contribuent fortement à la vie économique locale et sont des acteurs-clés de la dynamisation des territoires », déclare Alain Boisselon, le président de l’UNICEM.
Il y a 3 ans et 357 jours

Ni nationalisation, ni prolongation des concessions autoroutières

Les dividendes versés atteindraient ensuite environ 40 milliards d'euros, dont 32 milliards pour Vinci et Eiffage, avant la fin des concessions entre 2031 et 2036 pour la plupart d'entre elles, selon le rapport."Il apparaît donc impensable de prolonger les concessions en cours, et si le choix est fait de les renouveler lorsqu'elles arriveront à échéance, il faudra en minima en abaisser la durée", a noté le sénateur Eric Jeansannetas (RDSE), président de la commission d'enquête sénatoriale.A tout le moins, "il faut arrêter la logique infernale travaux-allongement des travaux", a renchéri le centriste Vincent Delahaye, rapporteur de la commission d'enquête, évoquant des contrats "mal ficelés".Il faut au contraire, selon lui, négocier "des travaux complémentaires sans contrepartie", ne pas hésiter à brandir des pénalités, et négocier certaines baisses de péages."Il n'existe aucun rapport ni aucune analyse qui prouverait de manière robuste une surrentabilité des sociétés concessionnaires", a rétorqué Jean-Baptiste Djebbari.Les autoroutes "méritent mieux que des raccourcis et des débats simplistes", a-t-il lancé.M. Djebbari s'est élevé contre le "concession-bashing", rappelant que les sociétés autoroutières ont versé 50 milliards d'euros d'impôts entre 2006 et 2018, période pendant laquelle elles ont investi 20 milliards dans le réseau.Le ministre voit dans la fin prochaine des concessions "l'occasion de faire un débat critique de notre modèle de financement des infrastructures sans complaisance ni démagogie" pour "le faire changer en mieux".Il prône un "meilleur encadrement des contrats" existants, rappelant que des mécanismes empêchaient désormais les "surprofits".M. Djebbari s'est dit défavorable à une interruption des contrats avant leur terme. Une renationalisation coûterait "plus de 47 milliards d'euros" et serait une entrave à l'état de droit, selon lui.Il s'est également prononcé contre un prolongement des concessions en échange de nouveaux travaux. "A trop vouloir prolonger les contrats du passé, nous risquerions d'accroître leur déconnexion avec les attentes des Français", a-t-il relevé.Les contrats doivent cependant être "modernisés", pour notamment accueillir les véhicules électriques et mieux prendre en compte les questions environnementales "et trouver des mécanismes pour une plus grande modération tarifaire", a remarqué le ministre, sans autre précision.Un "sommet des autoroutes" devrait aborder ces questions, a-t-il annoncé.
Il y a 4 ans et 18 jours

Projet de loi Climat & Résilience : Le gouvernement poursuit le verdissement du parc automobile

Concernant le verdissement du parc automobile, les députés ont adopté 3 avancées supplémentaires majeures :Un jalon à l’horizon 2030 pour les ventes de véhicules particuliers neufs. La loi d’orientation des mobilités (LOM) prévoit la fin de la vente des véhicules légers utilisant des énergies fossiles d’ici 2040. Le projet de loi Climat & Résilience permet de fixer un point de passage en 2030, en prévoyant qu’à cet horizon seuls 5% des véhicules neufs vendus émettront plus de 95 gCO2/km alors qu’aujourd’hui cela concerne plus de 50% des véhicules neufs. Un objectif de fin de vente des poids lourds utilisant majoritairement des énergies fossiles en 2040. L’amendement voté permet de compléter les dispositions de la LOM qui ne couvrait pas ce type de véhicules. Il s’agit d’une avancée majeure permettant de donner un horizon clair sur ce segment afin de construire une trajectoire de verdissement pour les camions, les bus et les cars.Une obligation de renouvellement des flottes (État, collectivités, entreprises) avec 70% de véhicules faibles émissions en 2030. Un renforcement de la trajectoire mise en place par la LOM pour les renouvellements des flottes de l’État, des collectivités et des entreprises gérant des parcs de plus de 100 véhicules a été voté. En 2030, 70% des véhicules renouvelés devront être des véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Concernant le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques, pendant nécessaire du verdissement des flottes, ces mesures ont fait l’objet de nombreux échanges avec les parlementaires depuis la commission spéciale. Elles étaient en effet très attendues tant par les acteurs du secteur que les usagers et les collectivités. Elles sont le signe d’une grande avancée collective : Facilitation du déploiement des bornes de recharge dans les copropriétés en passant les décisions d’en installer à un vote à la majorité simple et en proposant des dispositifs de financement : la décision d’équipement d’une infrastructure de recharge collective pourra être prise à la majorité simple des copropriétaires à partir du moment où un dispositif de financement permet de ne pas faire peser la charge financière sur la copropriété mais uniquement sur les futurs utilisateurs. Les copropriétés pourront en effet choisir de passer par le réseau public de distribution sans avance de frais, l’infrastructure étant « remboursée » au fur-et-à-mesure par les contributions des seuls utilisateurs des bornes de recharge. Amplification du déploiement des bornes de recharge rapide sur voies express et autoroutes avec la prise en charge des coûts de raccordement à 75% jusqu’à 2025 : la loi d’orientation des mobilités (LOM) prévoyait la prise en charge à 75% des coûts de raccordement des infrastructures de recharge jusqu’à fin 2021, celle-ci sera prolongée jusqu’à fin 2025 afin de pouvoir équiper l’ensemble des aires de service du réseau en bornes de recharge rapide permettant des déplacements longue distance. Accélération du déploiement des bornes de recharge ouvertes au public en rendant obligatoire l’équipement des parkings publics : l’ensemble des parcs de stationnement gérés en délégation de service public, en régie publique ou via un marché public de plus de 20 emplacements devront être équipés en points de recharge pour véhicules électriques.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a déclaré : « La loi Climat & Résilience nous permet d’aller plus loin et plus vite dans nos actions pour verdir le parc automobile français. Electrifier les véhicules pour décarboner le secteur du transport est bien entendu essentiel, mais ne saurait s’envisager sans un maillage complet du territoire en bornes de recharge électriques. Les avancées votées par les députés vont permettre d’accélérer le déploiement d’un réseau de bornes denses et accessibles au plus grand nombre. »Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, a déclaré : « Le marché du véhicule électrique décolle avec 2% de part de marché en 2019, 6% en 2020 et plus de 8% en mars 2021. Le Gouvernement souhaite poursuivre l’accompagnement de cette dynamique et les mesures votées aujourd’hui permettront à la fois de renforcer et de simplifier le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques. Je salue également l’inscription d’un objectif en 2040 pour le secteur des acteurs des poids lourds qui permettra de donner une trajectoire et la visibilité nécessaires à l’ensemble de la filière. »
Il y a 4 ans et 20 jours

Le gouvernement veut accélérer l'installation de bornes de recharge pour voitures électriques dans les copropriétés

L'idée est de proposer un mécanisme de financement alternatif selon lequel seuls "les utilisateurs des infrastructures prendront en charge le remboursement des bornes", également cofinancées par le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité.L'objectif est d'offrir une alternative à la législation actuelle pour lever les "freins" à l'installation de bornes, a indiqué la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili lors de l'examen en première lecture du projet de loi climat.L'installation de bornes dans des parkings d'immeubles est souvent contestée par des copropriétaires qui n'ont pas l'intention d'acquérir de véhicules électriques et ne souhaitent pas participer au reste à charge pour les travaux.Le gouvernement veut aussi "faciliter la prise de décision dans les copropriétés", pour l'installation de ces bornes, "en passant à la majorité simple" en assemblée générale de copropriétaires.Dans l'opposition, Martial Saddier (LR), "pas contre le principe", a toutefois souligné que cet amendement "bouleverse complètement et totalement l'installation, les modalités de financement et le dimensionnement technique des raccordements électriques des copropriétés, des immeubles de France". "C'est une révolution dans les copropriétés", selon lui.
Il y a 4 ans et 38 jours

Accord entre l'Etat et les collectivités locales sur le financement du Mont-Saint-Michel

Etat et collectivités locales concernées ont trouvé un accord sur le financement des infrastructures assurant le rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel, après un bras de fer de plus d'un an, a-t-on appris jeudi auprès de l'Etat et de la région Normandie.
Il y a 4 ans et 88 jours

David Valence président du Conseil d'orientation des infrastructures

L'institution, alors présidée par l'ancien député-maire (PS) de Caen Philippe Duron, avait été créée en 2017 pour faire le tri dans les différents projets d'infrastructures de transports. Son rapport rendu en 2018 sert de référence à la politique d'infrastructures du gouvernement.Elle est restée en sommeil depuis, mais a été maintenue par la loi d'orientation des mobilités de 2019. Un décret publié le 30 décembre lui donne désormais pour mission "d'éclairer le gouvernement sur les politiques d'investissement dans la mobilité et les transports".Le COI "établit plus particulièrement des propositions sur les orientations et priorités des investissements publics (...), et leur financement, en veillant à la cohérence des politiques de l'ensemble des autorités organisatrices concernées et en tenant compte des conditions de maintenance et d'exploitation future de ces investissements", selon ce décret.Le gouvernement a parallèlement nommé six personnalités qualifiées, dont le président de la Fédération nationale des travaux publics Bruno Cavagné qui sera vice-président.Sont également membres du COI le président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), le maire (ex-LR) d'Angers Christophe Béchu, et trois élus locaux représentant les régions, les départements et les métropoles.Les eurodéputées Karima Delli (EELV) et Fabienne Keller (Agir) sont en outre "invitées permanentes à participer aux travaux du conseil d'orientation des infrastructures en raison de leurs compétences en matière de politiques européennes", selon le décret.
Il y a 4 ans et 136 jours

Infrastructures : l'Afitf adopte un budget 2021 de relance "exceptionnel"

LOI DE FINANCES 2021. Le conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) a validé un budget pour 2021 "d'un niveau exceptionnel", grâce au plan de relance. Ce qui doit permettre d'investir dans des enjeux prioritaires autour de la mobilité, et de soutenir l'activité des travaux publics. Le vote définitif du PLF 2021 le 17 décembre confirme cette ambition.
Il y a 4 ans et 235 jours

La Banque des Territoires et Bpifrance lancent un Plan Climat de 40 milliards d'euros

Continuum de solutions opérationnelles d’accompagnement, transverse aux deux entités, il vise simultanément les projets de transition verte des entreprises et des acteurs publics des territoires. Ce Plan Climat repose sur trois piliers : Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement, Accompagner le développement des énergies renouvelables (ENR) et contribuer à la croissance de champions internationaux, Financer et accompagner massivement l’innovation dans les « greentechs » et dans les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE. Le déploiement du Plan Climat par Bpifrance et la Banque des Territoires renforce la dynamique engagée par le groupe Caisse des Dépôts suite à l’accord de Paris. Le Plan Climat rassemble de manière opérationnelle des solutions de financement et d’accompagnement à destination des collectivités locales et des entreprises des territoires. L’action conjointe de ces deux acteurs financiers publics complémentaires déclenchera un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi et contribuera ainsi à la relance.« Ce Plan Climat de 40 Md€ vient matérialiser l’engagement de notre Groupe en faveur de la transition écologique et énergétique de l’ensemble des territoires. En complément de financements aux conditions fortement améliorées pour soutenir spécifiquement les investissements des territoires en matière de TEE et de résilience, la Banque des Territoires les accompagnera dans le cadre d’une approche unique de bout en bout, avec des crédits d’ingénierie et des outils numériques pour faciliter la prise de décision des élus locaux. Nous avons l’ambition, par cette approche, de contribuer à créer un véritable effet déclencheur au niveau local sur la décision d’investissements en matière de TEE ».« L’exceptionnelle dotation du Plan Climat va permettre à Bpifrance d’être un agent de transformation et d’entrainement des entreprises vers les technologies de la transition environnementale et écologique. Celle-ci constitue une opportunité majeure de création de valeur et d’emplois. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Bpifrance, investi de longue date dans cette vaste transformation, va renforcer substantiellement son action en démultipliant les financements et l’accompagnement des entreprises vers cette transition. Amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments, accompagnement des développeurs d’énergies renouvelables, soutien à l’innovation, décarbonation de l’industrie… ; les entreprises trouveront dans ce Plan l’ensemble des réponses opérationnelles à leurs besoins, quel que soit leur niveau d’engagement actuel dans cette transition. »-Olivier Sichel, Directeur de la Banque des TerritoiresI. Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement Bpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront 20 Md€ pour aider les entreprises industrielles à se décarboner, développer la mobilité verte et améliorer l’empreinte environnementale des bâtiments des entreprises et des collectivités dans les territoires. 14,9 Md€ seront déployés par la Banque des Territoires et Bpifrance, pour améliorer l’efficacité thermique de 22 millions de m2 de bâtiments d’entreprises, de collectivités locales ainsi que la rénovation de plus de 500 000 logements sociaux :La Banque des Territoires accordera, sur les 5 prochaines années, 10 Md€ de prêts à la rénovation, principalement énergétique, de logements sociaux.La rénovation thermique des bâtiments publics bénéficiera d’une enveloppe de 2Md€ de prêts de la Banque des Territoires (prêts GPI Ambre aux conditions améliorées avec en particulier un abaissement du taux (Livret A + 0,6 %) ou encore l’augmentation des quotités pouvant être servies) et de 500 M€ de fonds propres, avec un focus sur le bâti scolaire, et complétés par 250 M€ du PIA[1] pour la rénovation des Universités.Afin d’améliorer l’efficacité énergétique des locaux dans lesquels les entreprises exercent leur activité, Bpifrance déploiera une offre de crédit-bail immobilier pour un montant de 1 Md€, des prêts en faveur des travaux de rénovation énergétique avec une cible de 600 M€ et des financements de contrats de performance énergétique pour 150 M€, pour les bâtiments d’activité commerciale.3,5 Md€ pour développer la mobilité verte et résiliente, avec notamment le financement de 11 000 véhicules verts et 50 000 bornes de rechargeLa Banque des Territoires et Bpifrance vont combiner leurs efforts en matière de financements, en crédits ou en fonds propres, pour contribuer au développement de mobilités douces et de modes alternatifs d’alimentation en énergies (infrastructures de recharge électrique) ou encore pour la résilience des infrastructures de transport dans les territoires (pont et rail) : Bpifrance proposera aux entreprises de transports des conditions d’octroi de crédit-bail « matériel » avec une durée de 10 ans en cas d’achat de véhicules propres.La Banque des Territoires accompagnera ses clients publics dans leurs investissements en bornes de recharge de véhicules électriques pour soutenir l’essor de cette filière industrielle, mais également d’avitaillement en biogaz (près de 250 M€ de fonds propres y seront dédiés, avec un objectif de près de 400 M€ supplémentaires de prêts pour les bornes électriques et d’avitaillement hydrogène).Pour financer des flottes de matériel roulant propre (transport routier, fluvial ou ferroviaire…), la Banque des Territoires proposera également son concours en fonds propres avec une capacité globale d’action portée à plus de 350 M€ ainsi qu’un objectif de 300 M€ de prêts dédiés bénéficiant de l’amélioration des conditions de prêts aux mobilités durables (tarification ou encore quotités).En matière d’adaptation des mobilités post-Covid, la Banque des Territoires financera par ailleurs les plans de transformation des voieries des villes pour répondre aux enjeux des nouvelles mobilités (pistes cyclables, logistique urbaine durable …) et financera l’équipement en outils d’aide à la décision en temps réel. Elle dédiera 70 M€ de fonds propres à cet objectif mêlant adaptation au contexte sanitaire et ambitions de durabilité, avec un objectif de 350 M€ de prêts dédiés.La Banque des Territoires financera les investissements pour des mobilités durables et résilientes, selon des modalités améliorées, participant ainsi à la reprise dans les territoires par les chantiers locaux lancés. Elle se fixe un objectif de 1,3 Md€ de prêts pour financer l’accélération des travaux pour la durabilité et la résilience des infrastructures dans les territoires (notamment en matière de régénération du rail sur certains axes dans le cadre du Plan gouvernemental dédié ou encore la rénovation des ouvrages d’art routier et des ports). Plus globalement, et en supplément, la Banque des Territoires ambitionne d’investir 200 M€ en fonds propres dans des projets d’infrastructures régionales et locales, pour fluidifier et optimiser les flux et ainsi participer à l’ambition de réduction de l’empreinte globale. 1,5 Md€ mobilisé au bénéfice de la décarbonation de plus de 1300 entreprises industriellesBpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront toute leur gamme de financements, et d’outils d’accompagnement, au service de la décarbonation des entreprises industrielles. Bpifrance proposera aux entreprises industrielles le Prêt Vert, à hauteur de 1,5 Md€ via un dispositif de prêt sans garantie s’adressant aux PME et ETI qui investissent pour améliorer la performance environnementale de leur process industriel ou de leurs produits, notamment via des programmes faisant suite à des dispositifs d’accompagnement en partenariat avec l’ADEME, centrés sur la TEE. En complément, le prêt Economies d’Energie de 350 M€ viendra financer via un prêt sans garantie des opérations éligibles au Certificat Economie d’Energie des secteurs « Industrie » et « Bâtiments tertiaires ».La Banque des Territoires mobilisera 250 M€ de fonds propres pour investir dans des actifs nécessaires à la transition écologique et énergétique d’industriels : production d’énergie renouvelable et locale par ces industriels (centrale biomasse, production de chaleur, de froid, hydrogène vert…) ou encore recyclage de leurs déchets.Bpifrance complète sa gamme de dispositifs d’accompagnement, avec des outils dédiés aux entreprises désireuses d’initier ou d’accélérer leur transition écologique et environnementale :Le Climatomètre, en première approche : un autodiagnostic en ligne qui permet à l’entreprise d’établir un premier état des lieux de son empreinte écologique.Le « Diag Eco Flux », en partenariat avec l’ADEME, en dispositif plus intensif pour établir une photographie des flux en matières premières, eau, énergie et déchets afin d’identifier les pistes d’économies d’énergies pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise.La création en partenariat avec l’ADEME, de deux nouveaux Accélérateurs d’entreprises. L’un destiné aux entreprises « offreuses de solutions » de la transition verte, et l’autre visant à regrouper les entreprises menant un ambitieux projet de transition de leur mode de production.La création du VTE vert (Volontariat Territorial en Entreprise) pour des jeunes diplômés ou apprentis, cherchant une première expérience professionnelle centrée sur des projets de transition verte au sein de PME et ETI. Le VTE vert permettra à 1000 étudiants et jeunes diplômés de s’engager au sein de PME et ETI françaises pour y mener des projets de transformation en lien avec leur spécialité.La Banque des territoires accompagnera 2 500 projets ou collectivités via un partage de bonnes pratiques (en collaboration avec l’ADEME), un appui en ingénierie des territoires Cœur de ville et Petites villes de demain ainsi que Quartiers Prioritaires de la Ville, l’intermédiation de financements européens et un accompagnement spécifique aux territoires fragiles.II. Doubler les financements dédiés aux ENR et contribuer à la croissance de champions internationaux14,5 Md€ seront déployés pour la croissance des développeurs d’énergies renouvelables (ENR) avec un objectif de 8,8 GW de puissance installée, en France et à l’export, et un soutien aux secteurs nécessaires à l’innovation dans ce domaine :La Banque des Territoires investit dans la production d’ENR à hauteur de 900 M€ d’investissements dans les infrastructures sur 5 ans, dont 40 M€ pour la production d’hydrogène vert dans les territoires.Bpifrance a développé un continuum de financement, d’investissement et d’accompagnement en conseil pour booster la croissance des entreprises de la filière de 2020 à 2024 :L’activité historique de Bpifrance sur le cofinancement[1] des ENR sera doublée et complétée avec la création d’une offre spécifique pour le préfinancement de projets pour un total de 12,7 Md€ sur la période.Bpifrance renouvellera son fonds d’investissement dédié aux développeurs d’ENR (Fonds France Investissement Energie Environnement – FIEE) à hauteur de 150 M€. Les développeurs d’ENR pourront par ailleurs solliciter des crédits export pour financer leur internationalisation sur une enveloppe cible de 275 M€ d’ici à 2024.Bpifrance accompagnera la structuration de la filière Biogaz avec une enveloppe de 350 M€ de prêts, financés par le ministère de l’Agriculture et l’ADEME. En complément, Bpifrance mettra à disposition des entreprises tous les dispositifs d’Accompagnement Bpifrance, notamment les missions de conseil et la possibilité de rejoindre l’accélérateur TEE, en partenariat avec l’ADEME, ainsi que les accélérateurs transverses.Enfin, le financement de solutions techniques visant à l’autoconsommation des collectivités et des entreprises bénéficiera également de financements à hauteur de 100 M€ de prêts. III. Financer massivement l’innovation dans les « greentechs » et les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE La France a tous les atouts nécessaires pour faire émerger un écosystème d’offreurs de solutions et devenir un des leaders mondiaux en la matière : recherche publique et privée de qualité dans les secteurs concernés, grands groupes leaders au niveau mondial, communauté entrepreneuriale dynamique, fonds de capital-risque de plus en plus puissants et financements publics importants.Pour contribuer à cette dynamique, Bpifrance et la Banque Territoires déploieront 5 Md€ :2,5 Md€ mobilisés par Bpifrance pour soutenir l’émergence et la croissance des « greentechs » (i.e. toute solution, principalement technologique, permettant de lutter contre le réchauffement climatique, les pollutions de l’eau, de l’air et du sol et contribuant à la préservation des ressources naturelles). Près de 9 000 projets portés par des « greentechs » seront ainsi accompagnés, notamment via un continuum de financement renforcé à toutes les étapes de leur développement :Doublement des aides à l’innovation de Bpifrance, qui passent de 150 M€ par an en 2019, à 300 M€ par an à partir de 2021. Elles financeront davantage de « greentechs » et les aideront à franchir des étapes souvent plus capitalistiques de leur développement.Bpifrance va également doubler ses investissements en capital-risque (plus de 300 M€ de fonds propres injectés) et doubler ses prêts sans garantie innovation à destination des « greentechs ». Ceux-ci représenteront 600 M€ de financements sur la période.300 M€ seront confiés en gestion par Bpifrance à des fonds privés, pour créer de nouveaux véhicules d’investissements en capacité d’accompagner la montée en puissance d’offreurs de solutions favorisant la TEE.3 Md€ de soutien aux filières et aux dispositifs innovants pour l’aménagement durable et résilient des territoires seront engagés par la Banque des TerritoiresLa Banque des Territoires prend un engagement fort en faveur des dispositifs innovants locaux participant à l’émergence de nouveaux modèles pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Concrètement, ce sont près de 2,8 Md€ de prêts et 200 M€ de fonds propres qui sont prévus sur la période 2020-2024 pour financer :la rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement avec l’Aqua Prêt,le traitement des déchets,les réseaux de chaleur,le portage foncier, qui le cas échéant permettrait notamment le recyclage de surfaces, dans le cadre par exemple de grandes opérations d’intérêt national, évitant ainsi de l’artificialisation supplémentaire,la préservation de la biodiversité, par exemple pour la promotion de Sites Naturels de Compensation.[1] Programme d’investissements d’avenir [2] Les prêts de Bpifrance sont réalisés en cofinancement avec les banques privées. Les montants indiqués s’entendent hors effet de levier.
Il y a 4 ans et 236 jours

La Caisse des dépôts va investir 26 milliards d'euros pour les transports, le logement et les terriroires

"L'épargne supplémentaire sur le Livret A depuis janvier équivaut à 27 milliards d'euros" et "servira par exemple à la réfection des ponts ou au financement des pistes cyclables, des réseaux de bus propres", a-t-il dit au Journal du Dimanche.L'épargne du Livret A collectée par l'institution doit servir à "accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive".Au total, la CDC, bras financier de l'État, va investir "26 milliards d'euros sur tous les territoires, dont 80% alloués dans les deux ans".Parmi les chantiers du plan de relance de l'État que prévoit de financer la CDC, "la rénovation thermique des bâtiments publics et des HLM", avec pour objectif la rénovation de "22 millions de mètres carrés en métropole et en outre-mer".Au chapitre des "nouvelles mobilités", la CDC prévoit d'investir dans des "infrastructures de recharge de véhicules électriques" très demandées par les constructeurs automobiles, avec "50.000 bornes de recharge" installées "rapidement"."Nous allons aussi accélérer le développement des nouvelles énergies (hydrogène, gaz, électricité) dans les transports publics et financer 11.000 véhicules propres dans les collectivités locales " et investir dans le développement des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique) pour "alimenter 4,5 millions de foyers", explique M. Lombard.La CDC confirme la création d'une "Banque du climat", tout en soulignant qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle structure: elle résulte "de l'action coordonnée de la Banque des territoires et de Bpifrance dont la CDC détient 50% avec l'État": "À eux deux, ces organismes vont investir et prêter 40 milliards d'euros pour la transition écologique".Côté logement, la CDC veut financer "170.000 logements sociaux", "dont 40.000" construits sur fonds propres.Elle a déjà contractualisé avec des promoteurs pour la construction de 30.000 logements, dont 5.000 seront réservés aux personnels de santé, policiers.M. Lombard annonce la création de "15.000 nouvelles places en Ehpad" en deux ans."Enjeu majeur" pour les élus, la CDC prévoit aussi de financer "100 foncières spécialisées en commerces de centres-villes"."Si on veut des points de vente modernes, il faut faire un remembrement, c'est-à-dire regrouper les magasins et engager des travaux" avec le soutien des pouvoirs publics pour que "le loyer reste attractif".Par ailleurs, la CDC compte investir 1,3 milliard d'euros pour soutenir le tourisme et financer 100.000 formations qualifiantes pour les moins de 25 ans.
Il y a 4 ans et 283 jours

Dette, soutien aux secteurs sinistrés et aux jeunes : ce qu'il faut retenir du nouveau budget

Récession et detteCe nouveau projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) table sur un recul de 11% du PIB en 2020, au lieu de 8% auparavant, soit la plus forte récession en France depuis 1945.Avec les dépenses supplémentaires pour soutenir l'économie et cette récession record, le gouvernement anticipe un creusement du déficit public à -11,5% du PIB environ, contre 3% l'an dernier.La dette publique devrait augmenter de plus de 250 milliards d'euros et s'envoler à 121% du PIB, alors qu'elle avait atteint 98,1% l'an dernier. La France figure ainsi parmi les pays européens les plus endettés.45 milliards pour les secteurs sinistrésLe gouvernement va débloquer environ 45 milliards d'euros pour soutenir les secteurs les plus touchés par la crise.Ce montant recouvre des mesures budgétaires et un soutien à la trésorerie des entreprises.Le tourisme bénéficiera de 18 milliards d'euros. Cette somme englobe les mesures de chômage partiel, les prêts garantis par l'État, près de 3 milliards d'euros d'exonérations sociales ou encore les reports d'impôts. Mais l'Umih, principal syndicat de l'hôtellerie-restauration, a dit jeudi sa déception "au regard des objectifs affichés au départ par le gouvernement".L'industrie automobile profitera de 8 milliards. Outre l'aide au chômage partiel et les emprunts garantis, ce montant inclut un milliard d'euros pour soutenir la demande de véhicules et un milliard afin d'encourager les investissements pour produire les voitures hybrides et électriques en France.L'État consacrera 15 milliards d'euros à l'industrie aéronautique et au transport aérien, dont 7 milliards de prêts accordés à Air France-KLM.En échange de ces mesures de soutien, les députés ont voté une disposition LREM réclamant des engagement écologiques "forts" des grandes entreprises, via la publication annuelle d'un rapport sur le sujet. L'opposition de gauche y voit du simple "greenwashing" et un "leurre", faute de vraies contreparties.Le gouvernement va aussi dédier 600 millions d'euros supplémentaires aux start-up technologiques, en créant notamment un fonds d'investissement. Des mesures sont aussi prévues pour les secteurs de la culture et du BTP.Le texte entérine en outre une aide de 4,5 milliards d'euros aux collectivités.Embauche des jeunesCe PLFR3 intègre des mesures du plan jeunes dévoilées par le gouvernement. Parmi elles, une prime maximum de 4.000 euros accordée aux entreprises pour l'embauche jusqu'en janvier 2021 d'un jeune, jusqu'à un salaire de deux Smic, au lieu de 1,6 Smic initialement.Cette "compensation de cotisations", versée trimestriellement par tranche de 1.000 euros, pourra être touchée pour l'embauche d'un jeune de moins de 25 ans en CDI ou en CDD d'au moins trois mois. Le gouvernement espère 450.000 embauches.Ce nouveau budget prévoit aussi 744 millions d'euros en autorisations d'engagement pour l'aide exceptionnelle à l'apprentissage, et 50 millions d'euros pour le financement du repas à un euro pour les étudiants boursiers.Transports franciliensLes parlementaires ont rajouté 180 millions d'euros aux 425 millions d'acompte prévus en 2020 pour la société de gestion des transports franciliens Ile-de-France Mobilités, selon le rapporteur Laurent Saint-Martin (LREM). Le renflouement des transports franciliens, durement touchés par la crise du coronavirus, fait l'objet d'un bras de fer entre la majorité et la présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.Au niveau national cette fois, le texte prévoit 250 millions supplémentaires pour l'agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF). A cause du confinement, cette agence va subir une nette baisse de ses ressources, notamment de la fraction de la taxe de solidarité sur les billets d'avion qui lui est attribuée, ou des amendes des radars routiers.Quelque 75 millions d'euros sont par ailleurs prévus pour renouveler et "verdir" la flotte de véhicules de police et gendarmerie.IndustrieLe gouvernement a rajouté durant la discussion parlementaire une enveloppe maximum de 490 millions d'euros, dont 50 millions mobilisables à court terme, pour décarboner l'industrie, financer l'industrie du futur ou des projets de relocalisation industrielle. Le but est de "lancer un appel à projets très vite" sur ces trois sujets, a souligné le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt.
Il y a 4 ans et 285 jours

Bruno Le Maire souhaite renforcer la régulation des concessions autoroutières

"Le modèle de délégation de service public à des entreprises privées a apporté la preuve de son efficacité mais la condition, c'est que la régulation soit améliorée", a déclaré le ministre devant la commission d'enquête du Sénat sur les concessions autoroutières.M. Le Maire, qui était directeur de cabinet du Premier ministre Dominique de Villepin, de 2006 à 2007, au moment de la privatisation des sociétés d'autoroutes, a jugé que cette opération avait été "réussie"."L'Etat n'a pas vocation à gérer des autoroutes", a-t-il affirmé, estimant que les gestionnaires privés étaient "mieux à même, mieux équipés" pour cela. Mais il a souligné que l'Etat restait propriétaire des infrastructures, n'ayant fait que céder ses parts dans les sociétés gestionnaires.Il a estimé que l'Etat en avait tiré "le meilleur prix", avec 14,8 milliards d'euros de recettes.Selon le ministre, la qualité de service a été au rendez-vous, grâce notamment à 22 milliards d'euros d'investissements réalisés par les sociétés concessionnaires. "Nous avons un des meilleurs réseaux autoroutiers au monde", a déclaré M. Le Maire.Reconnaissant que les tarifs étaient "chers" pour beaucoup d'usagers, il a assuré qu'ils ne s'étaient pas envolés et avaient "augmenté en suivant un rythme proche de celui de l'inflation et conforme aux règles prévues dans les contrats".Mais il a reconnu qu'il y avait "matière à amélioration" sur la régulation des concessions."Les hypothèses sous-jacentes aux contrats ne prévoyaient pas la baisse très forte des taux d'intérêt qui a permis aux sociétés concessionnaires de réduire leurs frais financiers, en refinançant leurs dettes à des conditions plus favorables. C'est un point fondamental", a-t-il dit.M. Le Maire a jugé "impératif pour les prochaines concessions de pouvoir réévaluer" ce coût de financement "pour que le concessionnaire ne bénéficie pas d'une sur-rentabilité".Il a notamment proposé de réduire la durée des contrats à 15 ans pour des infrastructures "qui ne nécessitent pas d'investissement massif dans les années à venir" et d'instaurer une "clause de rendez-vous tous les cinq ans qui permet de réévaluer les taux de retour sur investissements cibles"."Je ne crois absolument pas à l'opportunité d'une renationalisation de ces autoroutes", a-t-il dit, estimant qu'elle aurait un coût "considérable pour les finances publics, compris entre 45 et 50 milliards d'euros" et "serait un très mauvais investissement".
Il y a 4 ans et 286 jours

L'A45 définitivement enterrée avec l'expiration de sa déclaration d'utilité publique

"Le sentiment qui domine, après l'abandon de ce projet, c'est celui d'un grand gâchis car on avait franchi toutes les étapes, y compris sur le financement, et qu'on touchait au but", a déclaré mercredi à l'AFP le président LR du conseil départemental de la Loire, Georges Ziegler.La région Auvergne Rhône-Alpes, le département de la Loire et la métropole de Saint-Etienne avaient provisionné près de 400 millions d'euros pour ce chantier d'une cinquantaine de kilomètres, dont le coût estimé à 1,2 milliard devait être partagé en trois avec l'État et le concessionnaire retenu, Vinci Autoroutes.Le projet d'autoroute qui n'attendait plus qu'une signature du gouvernement pour être lancé, visait à améliorer le trafic routier très dense entre les deux métropoles de Rhône-Alpes.Mais il n'avait pas été retenu dans le rapport Duron sur les infrastructures du pays au printemps 2018 et la ministre des Transports de l'époque, Élisabeth Borne, l'avait définitivement écarté à l'automne suivant."Cette décision revient à condamner des milliers d'automobilistes et d'entreprises à subir embouteillages, pollution et perte de compétitivité", a dénoncé une nouvelle fois, mercredi, le président de la Région Laurent Wauquiez. Le mois dernier, Gaël Perdriau, qui préside la métropole stéphanoise, avait déploré, lui, "l'inconstance" de la parole de l'État dans ce dossier.Après avoir boycotté des réunions de concertation destinées à faire émerger des "solutions alternatives" routières et ferroviaires, l'État s'engageant à maintenir son enveloppe de 400 millions d'euros, les trois collectivités pro-A45, qui refusent d'en faire autant, avaient vainement demandé au gouvernement de prolonger la DUP de dix ans.
Il y a 4 ans et 313 jours

Les professionnels de l'ingénierie et du numérique proposent de créer une « task force » pour sauver le BTP

Outre des mesures pour l'emploi, la trésorerie des entreprises et le redémarrage du secteur, CINOV appelle à la création immédiate d'une « task force » représentative de la filière. Cette dernière permettra d'accompagner les métiers du BTP dans leur transformation numérique, environnementale et sociétale.Alors que l'arrêt brutal et imprévu de tous les chantiers – puis leur reprise aménagée pour répondre aux règles sanitaires – ont provoqué d'importants surcoûts pour le secteur du BTP, CINOV alerte sur le risque de disparition de nombreux bureaux d'études qu'elle représente (maîtrise d'œuvre, AMO). Ces dernières, qui sont principalement des TPE-PME, se retrouvent en effet particulièrement exposées et la Fédération CINOV appelle le gouvernement à prendre les mesures qui s'imposent pour sauver ces entreprises, acteurs clés de la vie économique dans les territoires. Pour cela, elle propose de créer un fonds afin d'aider les entreprises et les collectivités territoriales à faire appel à des prestations de services intellectuels pour les accompagner dans leurs transformations. CINOV insiste néanmoins sur le fait que la création de ce fonds ne suffira pas : il faudra aussi – et surtout – accompagner ces investissements pour qu'ils puissent être rentables.Le secteur du BTP est en effet au cœur des transitions environnementale, énergétique, sociétale et numérique qui rendent inconcevable un retour à la situation antérieure à la crise sanitaire. CINOV appelle donc à la mise en place dès que possible d'une « task force » représentative dont l'objectif serait de faire adhérer et de mobiliser tous les acteurs de la filière autour d'un projet commun et, in fine, de faciliter la prise de décision puis d'accompagner la mise en œuvre des différentes mesures.« Avec cette task force représentative de la filière, nous pourrons mettre en œuvre plusieurs grandes idées ambitieuses autour des impacts sociaux et environnementaux du bâtiment et des infrastructures », affirme Frédéric LAFAGE, président de la Fédération CINOV. « Nous souhaitons notamment définir et mettre en place un agenda de la transition écologique du secteur, recourir massivement à la finance responsable, investir dans les infrastructures durables et concevoir un aménagement urbain durable et désirable pour penser le logement autrement et réussir, enfin, sa rénovation. »Les principales propositions de la Fédération CINOV pour une relance économique et durable du secteur :Créer immédiatement une « task force » représentative de la filièreRéussir la transition écologique du secteur :En appliquant progressivement et avec pédagogie les nouvelles réglementations, dont la future RE2020 ;En complétant la réglementation et les référentiels existants pour mettre en place une approche multicritères et des obligations de résultats pour tous les bâtiments ;En accompagnant la maîtrise d'ouvrage publique par un vaste plan de sensibilisation et de formation aux enjeux environnementaux ;En recourant massivement à la finance responsable (développer les labels Greenfin ou ISR, moduler les financements en fonction de leur impact sociétal et environnemental).Investir dans les infrastructures durables :En lançant un vaste programme quinquennal de renouvellement des réseaux d'eau et d'assainissement, de maintenance et d'entretien des infrastructures routières ;En priorisant les investissements dans les infrastructures vers des projets à forte performance environnementale avec une évaluation régulière de cette performance.Penser le logement autrement et réussir, enfin, sa rénovationEn conditionnant 100% des aides (primes et baisse de taxes foncières sur la durée de l'amortissement) à la réalisation de rénovation globale et performante, en une fois, des copropriétés ;En définissant un dispositif « Ma Prime Rénov' Copro » visant à rendre attractive la rénovation globale et copropriété.Concevoir un aménagement urbain durable et désirableEn créant un plan de mobilité douce, à intégrer au PLU, en mettant l'accent sur les accès aux lieux de vie (espaces publics, loisirs, lieux culturels, écoles, commerces…) ;En faisant du bruit, de la qualité de l'air et de la biodiversité des priorités nationales, à intégrer à travers des objectifs ambitieux, concrets et mesurables dans tous les projets urbains ;En développant des référentiels, des méthodes et des outils adaptés à des aménagements urbains durables et désirables, facilement utilisables par les différents acteurs (collectivités, aménageurs, promoteurs, AMO/MOE, entreprises…).
Il y a 5 ans et 144 jours

En 2020, les transports pourront compter sur un budget de 3 Mds€

INFRASTRUCTURES. D'après le projet de loi de Finances (PLF) 2020, le budget de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF) s'élèverait à 2,982 milliards d'euros pour l'année prochaine. Une augmentation de 500 millions par rapport à l'exercice 2019, mais qui ne satisfait toutefois pas les professionnels des travaux publics.
Il y a 5 ans et 184 jours

L'Afitf a bouclé son budget rectificatif

Réuni le 30 octobre 2019, le conseil d'administration de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France a confirmé le niveau prévisionnel des dépenses opérationnelles de l’année (2,481 milliards d’euros) et validé une augmentation des autorisations d’engagement de 563,3 millions d’euros pour un total de 2,509 milliards d’euros au total.
Il y a 5 ans et 197 jours

« Gérer des opérations complexes, ça ne s'improvise pas », Jean Bensaïd, directeur de la Mission d'appui au financement des infrastructures

Commande publique - Le nouveau patron de Fin Infra veut constituer une véritable agence publique de conseil aux porteurs de projets.
Il y a 5 ans et 296 jours

Loi mobilités: un acte II à la rentrée

Le 10 juillet, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur le projet de loi d'orientation des mobilités. La commission mixte paritaire a échoué, les principaux griefs tournant autour de la question du financement des infrastructures et des autorités organisatrices de mobilités. Une deuxième lecture est donc prévue à la rentrée.
Il y a 5 ans et 298 jours

Infrastructures : le gouvernement annonce des pistes de financement

A la veille de la commission mixte paritaire concernant le projet de loi d'orientation des mobilités, et alors que de nombreuses voix s'élevaient contre une programmation non financée, le gouvernement a avancé deux pistes pour abonder les caisses de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France. Représentant potentiellement 320M€ par an, ces recettes complémentaires devraient être prélevées sur le secteur aérien et les transporteurs routiers.
Il y a 5 ans et 334 jours

Nouvelle route de la soie: le Top 50 des pays bénéficiaires

Le gigantesque projet de financement d’infrastructures mené par la Chine devrait profiter au PIB de près de 56 pays qui pourraient le voir progresser de 10 Mds$ par an d’ici 2040. Premier bénéficiaire « surprise », les Etats-Unis. La France se classe 23e d’un classement établi par le cabinet de consultants en économie Cebr pour le compte du Chartered Institute of Building (CIOB) britannique.
Il y a 5 ans et 346 jours

Revivez le webinar "Loi mobilités: les financements en questions"

Le Moniteur, en partenariat avec la FNTP, organisait ce mercredi 22 mai un webinar consacré aux financements pour les infrastructures, un volet qui inquiète les professionnels à la lumière de la nouvelle Loi d'orientation des mobilités, votée en ce moment au Parlement. Si vous avez manqué le "live"et les questions de nos internautes, vous pouvez revisionner l'intégralité de l'émission.
Il y a 6 ans et 60 jours

Un budget 2019 en hausse pour les infrastructures de transport mais moins que prévu

L'Agence de financement des infrastructures de France a approuvé un budget de 2,5 milliards d'euros, moins élevé que prévu à cause de la dégradation des radars routiers par les "gilets jaunes".
Il y a 6 ans et 64 jours

Financement des infrastructures : l'Afitf limite la casse pour son budget 2019

Malgré les craintes émises il y a quelques semaines par son président, Christophe Béchu, l'Agence de financement des infrastructures de transports (Aftif) a approuvé un budget pour 2019 de 2,5 Mds¤, lors de son dernier conseil d'administration, le 27 février. Il augmente ainsi de 10% par rapport à l'an dernier, même si l'enveloppe est moins importante que prévue initialement.
Il y a 6 ans et 64 jours

La hausse du budget 2019 pour les infrastructures de transport est moins importante que prévu

L'Agence de financement des infrastructures de France (Afitf) a annoncé avoir approuvé mercredi un budget de 2,5 milliards d'euros pour 2019, légèrement moins élevé que prévu à cause de la dégradation des radars routiers par les "gilets jaunes" qui a amputé ses recettes.
Il y a 6 ans et 65 jours

Elisabeth Borne "maintient l'enveloppe" budgétaire pour les infrastructures de transports

La ministre des Transports Elisabeth Borne s'est montrée confiante dans le financement des infrastructures, malgré les dégradations des radars routiers et les incertitudes liées au mouvement des "gilets jaunes", au vu de l'ampleur des besoins.
Il y a 6 ans et 65 jours

Financement des infrastructures : Elisabeth Borne maintient ses objectifs

La ministre des Transports Elisabeth Borne s'est montrée confiante dans le financement des infrastructures, malgré les dégradations des radars routiers et les incertitudes liées au mouvement des "gilets jaunes", au vu de l'ampleur des besoins.
Il y a 6 ans et 92 jours

Financement des infrastructures : Christophe Béchu tire la sonnette d'alarme

Auditionné par les sénateurs le 29 janvier, puis par les députés le lendemain, le président de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France (Afitf), Christophe Béchu, a sensibilisé les parlementaires sur la situation actuelle de l'établissement public et sur ses besoins pour les années à venir, afin que la programmation financière soumise prochainement au Parlement dans le cadre de la loi mobilités soit tenue et crédible.
Il y a 6 ans et 338 jours

Infrastructures routières : la Cour des comptes s'alarme (encore)

TRANSPORTS. La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme sur plusieurs dossiers dans son rapport portant sur l'exécution budgétaire 2017 de la mission "Ecologie, développement et mobilité durables" : de l'AFITF (Agence de financement des infrastructures de transports de France) à la RCEA (Route Centre Europe Atlantique), les sujets d'inquiétude sont nombreux pour l'institution publique.
Il y a 6 ans et 338 jours

Infrastructures routières : la Cour des comptes s'alarme (encore)

TRANSPORTS. La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme sur plusieurs dossiers dans son rapport portant sur l'exécution budgétaire 2017 de la mission " Ecologie, développement et mobilité durables " : de l'AFITF (Agence de financement des infrastructures de transports de France) à la RCEA (Route Centre Europe Atlantique), les sujets d'inquiétude sont nombreux pour l'institution publique.
Il y a 6 ans et 339 jours

Une vignette spécial routiers pour financer les infrastructures ?

Le gouvernement français travaille à une "vignette" pour que les transporteurs routiers contribuent au financement des infrastructures, a déclaré la ministre des Transports Elisabeth Borne.
Il y a 7 ans et 8 jours

Christophe Béchu, président du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France

Maire d'Angers puis 2014, Christophe Béchu est nommé président du conseil d'administration de l'Afitf par décret en date du 23 avril 2018.
Il y a 7 ans et 36 jours

PPRS 2018 : le financement des infrastructures au c"ur des discussions

Les échanges durant le Pavement Preservation & Recycling summit (PPRS), à Nice, ont beaucoup tourné autour du financement des infrastructures routières. Une préoccupation qui s'impose à de nombreuses régions et Etats dans le monde.  
Il y a 7 ans et 135 jours

Les Canalisateurs saluent l'organisation des " Assises de l'eau " en 2018

En 2018, l'eau devrait occuper une place centrale dans les discours et politiques publiques avec le lancement d'une grande concertation, la présentation d'un " new green deal " visant notamment à donner " un nouvel élan économique " pour la France et ses territoires, et l'organisation des Assises de l'eau. Ces événements devraient venir répondre à la problématique du financement des réseaux et infrastructures d'eau et d'assainissement, c'est en tous cas ce qu'espère la filière.
Il y a 7 ans et 161 jours

Salon des maires : Un guide pour le financement des infrastructures pour la Transition écologique

A l'occasion du SMCL, l'association Les Eco Maires et la FNTP ont présenté ce guide des financements des infrastructures pour la transition écologique lors d'une conférence " Aménagement et Transition écologique : comment financer vos projets de territoire ? " le 22 novembre 2017.
Il y a 7 ans et 226 jours

Assises de la mobilité : une équation à 10 milliards d'euros

Pendant les trois prochains mois, élus, experts, entreprises, acteurs de la mobilité, associations, grand public? sont invités à imaginer les politiques de transports de voyageurs de demain. Une démarche voulue par le gouvernement où la question du financement des infrastructures sera centrale. Car il manque 10 milliards d'euros dans les caisses pour couvrir tous les projets.
Il y a 7 ans et 294 jours

Edouard Philippe souhaite "crédibiliser" les financements des grands projets d'infrastructures

Interrogé mercredi 12 juillet 2017 sur l'éventuel report du chantier du canal Seine-Nord, le Premier ministre avait déclaré vouloir établir une " trajectoire de financement crédible " des grands projets d'infrastructures afin que la manière dont ils sont financés ne reste pas dans l'ombre, ce qui pourrait éviter d'éventuels contretemps.
Il y a 7 ans et 295 jours

Canal Seine-Nord : le gouvernement souhaite une établir " une trajectoire de financement crédible "

Lors de prochaines "Assises de la mobilité", la ministre des Transports Elisabeth Borne sera chargée de "construire une trajectoire de financement crédible pour financer l'ensemble des infrastructures qui ont été promises, mais dont on ne sait pas comment elles sont financées", a indiqué le Premier ministre, Edouard Philippe, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Il y a 8 ans et 75 jours

Plus de crédits de paiement pour l'Afitf en 2017

Le conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) s'est réuni le 16 février. Au programme des discussions : l'adoption du compte financier 2017 et la révision du budget initial pour 2017.