Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour grand prix architecture

(429 résultats)
Il y a 1 ans et 311 jours

À Trappes, un projet d’école signé SOL Architecture

SOL Architecture (Hélène Reinhard), avec Grand Huit Architectes, a livré en 2023 à Trappes (Yvelines), pour la ville maître d’ouvrage, le renouvellement du groupe scolaire Jean Macé. Surface : 2 360 m² ; budget travaux : 2,6 M€ HT. Un ouvrage distingué en 2023 du Prix « Inclusive and friendly spaces » de l’’International Union for […] L’article À Trappes, un projet d’école signé SOL Architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 321 jours

Grand Prix AFEX 2023 – Grand Prix, Mention spéciale et le palmarès

Le Grand Prix AFEX 2023 a été décerné en juin à l’agence Michèle & Miquel pour le projet The Dark Line à Taïwan. Le Prix spécial du jury a été attribué à Marc Mimram pour l’ensemble de son œuvre à l’export. Huit mentions complètent le Palmarès et récompensent des bâtiments remarquables livrés ces deux dernières […] L’article Grand Prix AFEX 2023 – Grand Prix, Mention spéciale et le palmarès est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 322 jours

le grand prix de l urbanisme 2023 revient simon teyssou

À l’initiative du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le jury a décerné le Grand Prix de l’urbanisme à Simon Teyssou, architecte-urbaniste concepteur et directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. L’heureux gagnant recevra son prix des mains du ministre à la fin de l’année 2023.
Il y a 1 ans et 323 jours

« L’architecte en campagne », Simon Teyssou, Grand Prix de l’urbanisme

Le Grand Prix de l’urbanisme vient d’être décerné à Simon Teyssou. Architecte-urbaniste en milieu rural, chercheur, enseignant et directeur de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand. Il dirige depuis 2000 l’Atelier du Rouget Simon Teyssou et associés, dans le Cantal. Lauréat 2020 du Grand Prix d’architectures 10+1 et cette année du Global Award for Sustainable Architecture, ce prix de l’urbanisme vient enfin consacrer un architecte qui s’est depuis...
Il y a 1 ans et 336 jours

Appel à projets – Prix du Design du monde arabe

L’Institut du monde arabe a pour mission principale de mettre en lumière les cultures arabes dans leur richesse et leur diversité. Arts visuels, arts vivants, littérature, langues, philosophie… sont autant de domaines que l’IMA explore et met à la portée du plus grand nombre. Pour la première fois en France, le « Prix du design […] L’article Appel à projets – Prix du Design du monde arabe est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 13 jours

6ème Grand Prix International d’Architecture BigMat : plus que quelques jours pour candidater !

 Qui succèdera au cabinet belge Xaveer De Geyter Architects, primé en 2021  pour la réalisation de l’école Mélopee 195 de Gand ?   Pour mettre en lumière leur travail et remporter le 1er prix d’une valeur de 30 000€, les architectes ont jusqu’au 27 avril pour candidater www.architectureaward.bigmat.com   Paris, le 13 avril 2023 – Le Grand Prix […]
Il y a 2 ans et 19 jours

Grand Prix International d’Architecture BigMat

Qui succèdera au cabinet belge Xaveer De Geyter Architects, primé en 2021 pour la réalisation de l’école Mélopee 195 de Gand ? Quel architecte pour remporter le 1er prix d’une valeur de 30 000€. Jusqu’au 27 avril 2023. Le Grand Prix International d’Architecture BigMat récompense les œuvres d’excellence architecturale réalisées dans les sept pays européens […] L’article Grand Prix International d’Architecture BigMat est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 34 jours

Grand prix régional d’architecture des Hauts-de-France 2023

Afin de valoriser l’architecture, l’urbanisme et le paysage de la région, la Maison de l’architecture des Hauts-de-France a lancé sa seconde édition du Grand Prix d’Architecture dans le but de promouvoir les architectes à travers des réalisations qui témoignent d’une qualité, d’un engagement voire d’une réelle prise de position par rapport au contexte. Jusqu’au 15 […] L’article Grand prix régional d’architecture des Hauts-de-France 2023 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 70 jours

Tony Garnier : Jusqu’au bout de ses utopies

Tony Garnier (1869-1948) est une figure emblématique de l’architecture et de l’urbanisme lyonnais. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr] Considéré par Le Corbusier comme un pionnier de l’architecture et de l’urbanisme modernes, Tony Garnier (1869-1948) demeure encore assez méconnu. Confronté dès son plus jeune âge aux conditions de vie des ouvriers de la soie dont ses parents sont proches, il va vouloir très tôt, au travers de sa passion, l’architecture, trouver un moyen de répondre au problème social du logement. Inventer une nouvelle façon de penser le logement sera l’une de ses préoccupations majeures. Après des études classiques couronnées par le grand prix de Rome, il élabore les plans d’une “Cité Industrielle” (1899-1904) de 35 000 habitants entièrement en béton armé et verre. “Tusculum” ainsi nommée est le prototype d’une ville imaginaire, impliquant la séparation et la dissociation des fonctions de l’habitat et du travail, ce qui le démarque des autres élèves de la Villa Médicis. Exposé en 164 plans précis, ce projet influencera par la suite les modèles théoriques d’urbanisation des premières années de l’Union soviétique. Lyon, son principal chantier L’organisation de l’hôpital Grange-Blanche Edouard Herriot (actuel Edouard Herriot) est le reflet des principes hygiénistes appliqués à l’architecture. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr]Exposition internationale de 1914 aux abattoirs de la Mouche et marché aux bestiaux (actuelle Halle Tony Garnier). [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr]Le quartier des Etats-Unis est organisé comme une cité en miniature. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr] Attaché à ses racines, Tony Garnier revient à Lyon, sa ville natale, et y réalise de grands ensembles qui, semblables à des fragments de son dessein initial, optent pour des solutions industrielles, par l’emploi de structures de béton armé, voire métalliques, dans un langage épuré alliant la Méditerranée à la modernité. Lors de l’arrivée d’Edouard Herriot à la mairie de Lyon en 1905, de grands travaux sont confiés à Tony Garnier, en particulier dans l’Est lyonnais, théâtre de la principale extension urbaine de la ville à cette époque : les Abattoirs de la Mouche et marché aux bestiaux (1909-1928), le stade de Gerland (1914-1926), l’Hôpital de Grange-Blanche (1911-1933). Pour réaliser cet ensemble hospitalier, Tony Garnier s’inspire de la disposition de l’hôpital de Copenhague et des établissements sanitaires de la “Cité Industrielle”. Il adopte le système pavillonnaire, intègre la nature et crée un réseau de souterrains destiné au transport des malades. Le terrain s’organise sur trois niveaux où sont hiérarchisés les services généraux, les pavillons, de forme simple, en béton, et le service des contagieux. Pour le quartier des Etats-Unis (1919-1933), premier ensemble “Habitations à Bon Marché (HBM)” de France, sa mission est d’ériger une cité expérimentale. L’ensemble du projet prévoit des immeubles de 5 étages en béton, entourés d’espaces verts et accueillant des commerces à leur rez-de-chaussée. L’aménagement est alors révolutionnaire pour des logements destinés aux revenus modestes : gaz, électricité, vide-ordures… La réflexion architecturale de Tony Garnier se caractérisera toujours par l’adoption de principes formels et typologiques forts, tels la recherche d’un rapport intérieur-extérieur et d’îlots dits “ouverts”, qui inspireront plus tard l’architecture et l’urbanisme. Ses maîtres mots sont le fonctionnalisme, l’espace, la lumière et la verdure. Entre 1930 et 1933, il conduit son dernier grand chantier, celui de la construction de l’Hôtel de Ville de Boulogne-Billancourt (92). Les façades révèlent les fonctions respectives des deux bâtiments avec l’utilisation de pierre de Comblanchien pour la partie réception et l’utilisation du béton bouchardé pour la partie bureaux. L’édifice n’est pas sans rappeler la tour d’horloges de la “Cité Industrielle”. Muriel Carbonnet Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 71 jours

À l’écoute de la Pravda avec Dominique Alba

Dominique Alba, nouvelle directrice des Ateliers Jean Nouvel, asserte que « le seul m² durable, c’est celui qu’on ne fait pas ». Si ce n’est pas là une pensée définitive ! En a-t-elle parlé à Jean ? En l’occasion du Grand Prix national d’Urbanisme, remis pour mémoire en juillet 2022 à Franck Boutté, une série d’entretiens […] L’article À l’écoute de la Pravda avec Dominique Alba est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 79 jours

Décès à 91 ans de l'architecte Adrien Fainsilber, auteur de la Géode

Né en 1932 à Nouvion-en-Thiérache (Aisne) et diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1960, Adrien Fainsilber a poursuivi une formation tournée vers l'urbanisme et l'art du paysage en Europe du Nord et aux Etats-Unis, deux disciplines dont témoignent nombre de ses réalisations.Il s'était fait connaître du grand public en 1986 avec la Cité des sciences et de l'Industrie au parc de la Villette à Paris et sa sphère métallique parfaite, la Géode, dans laquelle se reflète le ciel et qui abrite un cinéma. Il avait reçu la même année le Grand Prix d'architecture.Il est aussi l'auteur du Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg, inauguré en 1998 et qui témoigne de la place importante réservée à la technique pour assurer des circulations fluides à l'intérieur des structures.Il avait fondé sa première agence en 1970, année pendant laquelle débute la réalisation de l'université de Paris-XIII à Villetaneuse. L'ensemble sera complété par 500 logements sociaux pour étudiants construits de 1972 à 1974 et par d'autres locaux universitaires et de recherche de 1974 à 1975.Il a également conçu, de 1972 à 1975, la première université technologique de France, à Compiègne (Oise), et le palais de justice d'Avignon, créé en 2000, année où il fonde l'agence d'architecture Adrien Fainsilber et associés, qu'il quittera en 2007.Adrien Fainsilber était membre de l'Académie d'architecture. Il a enseigné à l'Institut d'urbanisme de Paris et à l'École d'architecture de Paris-Tolbiac.
Il y a 2 ans et 81 jours

12ème édition du Prix national de la Construction Bois

Les porteurs d’une réalisation en bois achevée depuis le 1er janvier 2020 peuvent postuler à la 12ème édition du Prix national de la Construction Bois (PNCB) à travers une candidature unique pour le concours régional et national. Jusqu’au 10 mars 2023. Depuis 2012, le PNCB met en lumière tout type de réalisation bois des plus […] L’article 12ème édition du Prix national de la Construction Bois est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 92 jours

Levée de boucliers pour défendre des immeubles très sixties menacés de démolition à Toulouse

Le "Grand d'Indy", barre massive de onze étages, se détache au dessus des arbres, non loin du lac de la Reynerie. L'immeuble, érigé en Y, abrite 243 logements sociaux et doit être détruit en 2023.Six autres bâtiments du quartier sont condamnés à disparaître pour laisser place à de plus petits, allant du pavillon individuel à l'immeuble collectif, suivant un plan soutenu par l'agence nationale de renouvellement urbain."Alors même qu'on manque de logements à Toulouse, c'est une aberration !", s'emporte Michel Retbi, architecte du collectif opposé au projet.Toulouse, quatrième ville de l'hexagone avec plus de 493.000 habitants, figure en zone immobilière tendue en raison d'une offre insuffisante.La démolition des ensembles bâtis par les architectes Candilis, Josic et Woods, inspirés de Le Corbusier, n'est plus défendable dans le contexte actuel de flambée des prix des matières premières et de crise climatique, selon le collectif."Démolir et reconstruire coûte trois fois plus cher que réhabiliter" et "le bilan carbone d'une démolition est le triple de ce que représente une réhabilitation", assure M. Retbi.La rénovation du quartier, à quinze minutes en métro du centre-ville, pourrait se mener sans démolition, martèlent-ils, plaidant pour un moratoire sur les destructions et un concours d'architecture pour imaginer le Mirail du futur.Logements spacieuxBaptisés des noms de compositeurs et de peintres (Le Tintoret, Messager, etc.), ces grands ensembles "font partie des rares bâtiments qui n'ont pas bougé après AZF", précise Gilbert Pedra, autre membre du collectif.L'explosion de l'usine d'engrais AZF en 2001 a fait 30 morts et détruit ou endommagé près de 30.000 édifices.Ceux du Mirail ont conservé "une structure saine", assure l'architecte, poursuivant dans un éclat de rire: "les logements de luxe en plein centre-ville de Toulouse sont moins bons que ça, et en espace et en qualité, et c'est un architecte qui vous le dit !"Les appartements, presque tous logements sociaux, vont du T2 au T6 et sont "super", sourit Jacques Rovaris, 79 ans, qui occupe depuis plus de 40 ans un T2 au cinquième étage du Grand d'Indy.Avec 66 m2, un séjour lumineux et un large balcon d'où il voit les Pyrénées par beau temps, le retraité se dit "heureux". Un relogement dans "un appartement bien, mais plus petit" lui a été proposé, mais il "ne demande pas à partir, juste à faire quelques petites améliorations"."On peut imaginer toutes sortes de réhabilitations", assure Michel Retbi. Un argument appuyé par la présidente du conseil national de l'ordre des architectes, Christine Leconte, et les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, lauréats du prix Pritzker 2021.Mauvaise imageCes bâtiments sont vus comme "des cages à lapin" et pâtissent d'une "mauvaise image", regrette Claire Martin, membre du collectif, regrettant l'"association faite entre la paupérisation du quartier et le bâti".Leur destruction s'inscrit dans la volonté politique de transformer le Mirail, miné par le trafic de drogue. Les autorités souhaitent créer de la mixité sociale en diminuant la part de logements sociaux au dessous de 50%.Si l'opération est onéreuse - le coût de la seule destruction est estimé à plus de 87 millions d'euros - Gaëtan Cognard, maire du quartier, assume ce choix: "les architectes pensent aux bâtiments, moi aux habitants"."Il s'agit de démolir maintenant pour nos générations futures", argue-t-il, estimant que les émissions de carbone d'une reconstruction aux normes actuelles seront compensées sur le long terme.Quant au manque de logements, "on ne va pas arrêter tous les chantiers de démolition, surtout quand" ils visent à "renouveler et améliorer le cadre de vie des habitants", estime-t-il.Un objectif auquel peine à croire Brigitte Touillet, 69 ans, habitante opposée au projet. Elle cite un autre secteur du Mirail où "ils ont construit des petits cubes partout"."On nous dit que cela a fait plus de mixité sociale, mais rien n'a changé. Quand on sort du métro, on peut toujours acheter toutes les herbes qu'on veut", raconte-t-elle, en allusion au trafic de drogue.
Il y a 2 ans et 99 jours

Institut de France : une conversation avec Christian de Portzamparc

Tous les deux ans, la section architecture de l’Académie des beaux-arts remet le Grand Prix d’Architecture à un architecte pour saluer l’exemplarité de sa carrière. Le 11 janvier 2023, Christian de Portzamparc a reçu cet honneur sous la coupole de l’Institut de France à Paris. La cérémonie fut suivie d’une conversation. Chroniques n’a pu y […] L’article Institut de France : une conversation avec Christian de Portzamparc est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 100 jours

Strasbourg acquiert un dessin médiéval de la cathédrale, "une œuvre inestimable"

D'une qualité incroyable pour un croquis datant de 1419 environ, ce dessin d'une taille de 2,05 mètres de long par 54 centimètres de large est attribué à celui qui était alors l'architecte de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, Johannes Hültz."C'est le premier dessin connu représentant la flèche de la cathédrale de Strasbourg... qui est somme toute très différent de la flèche telle qu'elle a finalement été édifiée", affirme Paul Lang, directeur des musées de Strasbourg. "C'est une grande fierté d'avoir pu acquérir cette œuvre classée +trésor national+", souligne Anne Mistler, adjointe aux Arts et à la Culture de la ville. "C'est un dessin d'une extrême importance, une œuvre inestimable. On voit l'élaboration de plus en plus précise du dessin d'architecture à cette époque, la finesse du détail, la précision."Ce dessin a été acheté 1,75 million d'euros, grâce notamment à l'important mécénat du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (1,2 million), avec également des financements de la Société des amis de la cathédrale de Strasbourg (250.000 euros), du ministère de la Culture (200.000 euros) et de la ville (100.000 euros). Plus de trois ans de démarches et de négociations acharnées ont été nécessaires pour l'acquérir."La cathédrale de Strasbourg était l'édifice le plus haut de la chrétienté médiévale, et elle le restera jusqu'au XIXe siècle", indique Paul Lang. "C'est une grande émotion, et un soulagement aussi de pouvoir faire entrer cette œuvre dans nos collections, que nous ayons pu la retenir malgré l'appétit notamment d'un grand musée nord-américain".Francis Limon, vice-président de la Société des amis de la cathédrale, a ainsi rappelé que des plans de la cathédrale de Rouen étaient partis à l'étranger il y a quelques années, les musées français n'ayant pas été en mesure de s'aligner sur le prix demandé.Ce plan figurait initialement dans les collections de la fondation de l’œuvre Notre-Dame à Strasbourg, qui conserve depuis sept siècles des dessins d'architecture médiévaux liés au chantier de la cathédrale, mais il avait disparu à la période révolutionnaire.Le précédent propriétaire l'avait racheté en 1994 sur le marché de l'art parisien.Il sera présenté au public du 21 janvier au 23 avril au Musée de l’œuvre Notre-Dame.Pour des raisons de conservation, le dessin, présenté à l'abri d'une vitrine dans une pièce à température constante, sous une lumière tamisée, ne sera visible que les samedis et les dimanches. La salle d'interprétation des dessins adjacente est quant à elle accessible pendant les horaires d'ouverture normaux du musée.
Il y a 2 ans et 104 jours

Grand Prix d’Architecture de l’Académie des beaux-arts 2023

Lors de la remise du Prix Charles Abella à Christian de Portzamparc le 12 janvier 2023 sous la voûte de l’Institut de France (Paris VIe), la section d’architecture de l’Académie des beaux-arts a annoncé les modalités de son nouveau Prix. Les candidats sont invités à formuler une proposition de recherche sur le thème Écritures. Jusqu’au […] L’article Grand Prix d’Architecture de l’Académie des beaux-arts 2023 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 107 jours

Hidalgo ne veut pas vendre le Parc des Princes, le Paris SG prêt "à quitter sa maison"

Impasse. "C'est une position ferme et définitive. Il s'agit d'un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a déclaré l'élue socialiste face aux lecteurs du quotidien. L'équipe municipale se disait jusqu'ici ouverte au dialogue, même si la vente n'était pas son "option prioritaire".Après cette publication, un porte-parole du club s'est dit "déçu et surpris" que la Mairie veuille "déloger le Paris Saint-Germain et ses supporters du Parc des Princes"."La maire force le PSG à quitter sa maison", regrette-t-il. Le club répète qu'il a besoin d'un stade plus grand que les 45.000 places actuelles, modeste contenance au regard de ses concurrents européens et leurs stades de propriétés entre 60.000 et 90.000 places.Depuis 2011 et le rachat du PSG par QSI (Qatar Sports Investments), le club des stars planétaires Leo Messi, Kylian Mbappé et Neymar a remporté huit championnats de France et six Coupes de France, notamment. Mais il n'a pas réussi à conquérir la Ligue des champions, son objectif principal, échouant en finale en 2020."Avidité"Le club rappelle aussi qu'il a déjà investi 85 millions d'euros dans un outil qui ne lui appartient pas et que la mairie, en refusant de le lui vendre, s'assoit sur une promesse de QSI d'injecter "500 M EUR supplémentaires" pour moderniser et agrandir l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud."Il est évident qu'un investissement aussi important ne sera réalisé par le PSG que si nous devenons propriétaires du Parc des Princes", peste le club. "En refusant notre investissement très significatif (...) la maire fait peser une charge fiscale de plusieurs millions d'euros sur les contribuables parisiens", insiste le porte-parole, "pour maintenir la structure d'un stade qui a plus 50 ans et a besoin d'une rénovation complète".Joint par l'AFP, un dirigeant du PSG pointe "l'avidité" de la maire de Paris, et ajoute que le club "ne veut pas être otage de la mairie dans cette négociations".Cette source évoque un "suicide financier", car la municipalité devrait débourser "30 millions d'euros rien que pour le mettre aux norme environnementales, le stade en l'état actuel n'est pas +vert+ du tout, si jamais Mme Hidalgo pensait séduire les élus écologistes par cette décision".Quant aux supporters, qui n'envisagent le PSG qu'au Parc, "la position de la maire les ignore complètement", peste le dirigeant."Sept à huit fois le prix"L'ex-candidate du Parti socialiste à la présidentielle n'a pas évoqué l'hypothèse d'un départ du club. "Il faut accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d'augmentation de la capacité, de modernisation du Parc", même si "une partie du stade se trouve sur le périph(érique), donc on ne peut pas creuser", dit-elle.Inauguré d'abord en 1897 puis en 1972 avec sa nouvelle architecture, l'ancien vélodrome accueille le club parisien depuis 1974. Le bail actuel, entré en vigueur en 2014, court sur trente ans.Fin novembre, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait déterré la hache de guerre à ce sujet. "Ils font pression pour que nous partions", avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol contre la municipalité. Le club a bien formulé une offre de rachat, mais selon le premier adjoint Emmanuel Grégoire cité par Le Parisien, le montant proposé par le PSG était de 40 millions d'euros. "C'est moins cher que Paredes", le milieu de terrain argentin "acheté 50 millions d'euros", avait-il raillé, s'attirant les foudres de M. Al-Khelaïfi.Le dirigeant du PSG joint par l'AFP n'a pas voulu confirmer ces chiffres mais évoque un prix demandé au club "sept à huit fois supérieur aux propres évaluations faites par la mairie". "Tout le monde est perdant dans la position prise par la Maire. Le PSG est maintenant obligé de trouver des options alternatives pour relocaliser le club", conclut le porte-parole des champions de France. "Ce n'est pas l'issue que le club, ni ses supporters, espéraient".
Il y a 2 ans et 115 jours

Renée Gailhoustet. 1929 - 2023

Renée Gailhoustet est décédée mercredi 4 janvier dernier dans son logement à Ivry sur Seine. Elle était agée de 93 ans. Elle venait de recevoir le Grand Prix d’Honneur du ministère de la Culture ce 13 octobre 2022. Cette distinction survient après la médaille d’honneur de l’Académie d’Architecture en 2018, le prestigieux Grand Prix d’Art de Berlin et le non moins prestigieux Prix de l’Architecture de la Royal Academy of Arts de Londres. Il parait impensable qu’une personne...
Il y a 2 ans et 117 jours

Renée Gailhoustet, disparition d’une engagée

Elle avait reçu le prix d'honneur du Grand Prix national de l'architecture pour l'ensemble de son ...More about Cet article Renée Gailhoustet, disparition d’une engagée est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 118 jours

Christian de Portzamparc s'expose à l'Académie

L’Académie des beaux-arts a décerné le Grand Prix d’Architecture (Prix Charles Abella) 2022 à Christian de Portzamparc et accueille à cette occasion du 8 décembre 2022 au 25 janvier 2023 les œuvres de l'architecte au Pavillon Comtesse de Caen. À travers la sélection de 31 projets emblématiques de son parcours ainsi que certains de ses dessins et croquis originaux, cette exposition propose une incursion dans l’univers créatif foisonnant de Christian de Portzamparc. Texte fourni par...
Il y a 2 ans et 120 jours

Patrick Germe. 1952 - 2022

Figure extrêmement discrète et pourtant importante du monde de l’architecture française, Patrick Germe est mort à la veille de Noël à l’âge de 70 ans. Seule sa légendaire réserve et son peu de goût pour la sociabilité au sein du milieu professionnel peut expliquer qu’il n’ait jamais été lauréat du Grand Prix d’urbanisme. Architecte, il était avant tout un grand enseignant passionné, d’abord à l’école d’architecture de Versailles de 1979 à 2006 puis à celle de la...
Il y a 2 ans et 120 jours

Les lauréats des Grand Prix SIMI Habitat et Logement 2022

Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie transformationRÉSIDENCE ECLA - Noisy le Grand 93160, présenté par OceanisOu comment donner une seconde vie à un bâtiment de bureaux des années 80 devenu trop grand ou inadapté tout en respectant et valorisant l’architecture existante. La rénovation, inspirée du Kintsugi, art japonais qui permet de valoriser un objet cassé et de le sublimer, n’a pas cherché à masquer le passé de ce bâtiment. Respectueuse de ses qualités architecturales et techniques, elle s’est adaptée au bâti, sans déconstruction, ni grue, ni nuisances pour l’environnement proche.Dans le même esprit, sublimant chacun un étage, et suivant ce fil rouge du « Kintsugi », six artistes urbains ont travaillé à même les murs de béton brut, comme dans une immense galerie d’art accessible et non élitiste. Les murs sont réparés, ennoblis, les marques du temps soulignées. Le bâtiment compte désormais 708 logements, 2640 m2 d’espaces communs, des services apportant un vrai confort de vie au quotidien, des prestations de très grande qualité tout en permettant à des budgets très diversifiés de se loger, pour de courts, moyens et longs séjours.Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie Mixité d'usagesMAISON SAINT CHARLES Paris 75015 présenté par Vinci ImmobilierL’histoire d’une renaissance audacieuse. A la fois projet de rénovation, de construction et de déconstruction, La Maison Saint Charles réunit une résidence intergénérationnelle, des chambres d’hôtes, des espaces de travail partagés, une chapelle néogothique restaurée, ainsi qu’une résidence neuve de 35 logements aux prestations haut de gamme, la résidence Hors du Temps.Le tout s’articule autour de deux jardins paysagers et potagers, empreints de spiritualité et de sérénité. Ce projet fait revivre la vocation d’hospitalité chère à la congrégation religieuse propriétaire des lieux et mêle mixité sociale et intergénérationnelle. Autre atout de cette réalisation, celle de placer la préservation du patrimoine artistique et culturel au cœur de la rénovation.Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie Résidences servicesUXCO HACKER PALAISEAU 91120, PRÉSENTÉ PAR UXCO GROUPUne résidence de coliving au concept novateur, située à l’épicentre de la recherche scientifique et technologique universitaire, au cœur du plateau de Paris-Saclay. Inspiré du modèle des « Hacker Houses » aux États-Unis, le concept novateur de ce lieu de vie permet à certains résidents d’être logés dans des colocations pour startupeurs.Au total 122 logements pour 233 résidents, plus de 400 m2 d’espaces communs, et des hébergements en coliving privatifs ou partagés pour des courts, moyens et longs séjours.Imaginée et conçue comme un lieu de vie complet pour ses résidents, leur proposant à la fois un environnement de travail et de divertissement, la résidence UXCO Hacker met à disposition de grands espaces communs dédiés à la créativité, la recherche et l’innovation (espaces de coworking, salles de réunion...) ainsi qu’au bien-être et au “vivre ensemble” (cuisine partagée, espaces de détente...). Ces espaces communs d’exception sont répartis autour d’un vaste jardin paysager, faisant de cette résidence un véritable lieu de vie animé, propice aux rencontres et aux échanges.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 121 jours

Les lauréats des Grands prix SIMI 2022

Le palmarès 2022 a distingué 7 lauréats saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ».Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf – de 10.000 m2 :SIÈGE SOCIAL BLABLACAR PARIS (75011), présenté par 6EME SENS IMMOBILIERLe bureau, nouveau lieu de vie et d’échanges.Situé au cœur de 11e arrondissement de Paris, cet immeuble de 5000 m2 possède des qualités architecturales rares dans la capitale. Il réunit sur 8 niveaux des espaces de vie haut de gamme, une luminosité forte des bureaux, un auditorium de 175 places, un espace fitness, 8 cafétérias-tisaneries, de nombreux espaces extérieurs dont un rooftop végétalisé de 492 m2 doté d’un potager offrant une vue à 360° sur les toits de Paris...Ce véritable “Village» BlaBlaCar sert de point d’ancrage aux 500 employés de la société basés en France. Réalisé par 6e Sens Immobilier en collaboration avec le Studio Vincent Eschalier, ce nouveau bâtiment a été pensé d’abord comme un lieu de rencontres, où se mêlent espaces de travail partagés et espaces de vie. « Nous avons anticipé le changement d’usage du bureau, devenant un lieu de vie et d’échange, acteur de la cohésion sociale”, raconte Muriel Havas, Directrice de l’Environnement de Travail de BlaBlaCar.Bâtiment éco-responsable au cœur de Paris, s’inscrivant dans la démarche environnementale de BlaBlaCar, ce lieu aspire à être un modèle d’immeubles de bureaux aux usages responsables. Sa construction a respecté les critères énergétiques et environnementaux les plus exigeants et a obtenu les labels de performance environnementale BREEAM International “Very Good” et Wiresdscore Silver. Par ailleurs, “BlaBlaCar a imprimé dans la conception de son siège une intention de responsabilité, d’efficience, de bien- être et de bon sens”, souligne Damien Bertuli, DG associé de 6e Sens Immobilier.Pour conforter la politique de télétravail souple et ouverte à tous mise en œuvre par BlaBlacar, le « BlaBlaNomad », ce bâtiment a été conçu comme un lieu de rencontres entre les équipes « à même de renforcer la renforcer le lien humain, si fondamental à leur cohésion et à leur performance. » analyse Nicolas Brusson, cofondateur et CEO de BlaBlaCar. Pari réussi !Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf + de 10.000 m2 :SO POP SAINT-OUEN (93), présenté par COVIVIOUn projet en perpétuelle évolution.Avec ses 32.000 m² de bureaux et ses 4.000 m² d’espaces extérieurs, So Pop se construit, s’améliore, grandit au rythme de ceux qui y vivent, en intégrant l’ensemble des dimensions spatiales, sociales et culturelles.Dans le quartier de la Porte de Saint-Ouen et de la Porte Pouchet, cet immeuble tout en courbes et en larges volumes, dessiné par LBBA architecture, devient l’un des signaux d’un quartier en plein renouveau où tout s’invente et se réinvente - les Docks, l’espace 1789, le MOB Hôtel, le Conseil Général d’Île-de-France, les mobilités avec l’arrivée de la ligne 14, etc.Avec So Pop les technologies servent de ressources essentielles. En effet, la data produite in situ grâce à plus de 1.000 capteurs intelligents permet de monitorer l’immeuble. Ses services et ses surfaces privatives évoluent en fonction des données, des besoins et des habitudes. C’est dans un échange interactif avec les occupants que la métamorphose s’organise.Tel un musée, les larges surfaces murales blanches et noires du hall et de la galerie accueillent différentes expositions inspirantes et surprenantes. Le système d’assises Tribu, spécialement pensé et dessiné pour So Pop, se module pour former des ensembles cohérents et fonctionnels.Côté restauration, la palette est large grâce aux différentes offres : restaurant, cafeteria, click & collect... Côté ambiance, le restaurant principal, qui se transforme en espace de travail en dehors du déjeuner, s’inspire des marchés parisiens et audonniens et séduit par sa convivialité. Côté saveurs, des chefs et restaurateurs locaux invitent à la découverte de recettes traditionnelles mais aussi d’encas les plus exotiques.So Pop est le premier immeuble Covivio livré postCOVID. Il est une opportunité pour Covivio de marquer la transition entre l’avant et l’après : proposer un bâtiment prenant en compte les aspirations de changement de notre société avec un environnement professionnel (vraiment) évolutif et ajustable.Grand prix SIMI 2022 immeuble rénové ou réaménagement particulièrement innovantMETAL 57 BOULOGNE – BILLANCOURT (92), présenté par BNP PARIBAS REAL ESTATEUn immeuble de bureaux ouvert au public.« Metal 57 », c’est d’abord l’histoire du sauvetage, de la réinvention et de la métamorphose d’un bâtiment industriel en immeuble tertiaire.Livrée en 1984, la construction d’origine, « 57 Metal », avait été conçue pour être un atelier des usines Renault. Elle servit à du travail de modelage et de fonderie avant de se métamorphoser, au début des années 2000, en espace d’accueil de grands événements de communication de Renault suite au transfert du site de Boulogne-Billancourt à Saint Quentin. Puis désaffecté et menacé de se dégrader, l’édifice fut acquis en 2010 par un investisseur immobilier anglais décidé à faire table rase du passé pour construire une tour à la place...Pour sauver ce bâtiment emblématique conçu par l’architecte Claude Vasconi, Grand Prix National d’architecture, BNP Paribas Real Estate et l’architecte Dominique Perrault imaginèrent, en accord avec les ayant-droits de Claude Vasconi, un projet immobilier tourné vers le futur tout en préservant son histoire.Le choix fut fait de :Réhabiliter 50% du bâtiment d’origine (dont les sheds et la façade forteresse)Y intégrer un immeuble neuf en R+8 et rooftopFaire des 37.000 m2 du nouvel ensemble un site tertiaire : Fier de son passé comme le rappelle l’architecture, la structure, les volumes intérieurs et plusieurs caractéristiques de la décoration de l’immeuble réhabilitéRSE (3 certifications, 5 labels, agriculture urbaine, mobilités douces...)Multi-locataires (6 entreprises pour une utilisation à 100%)Equipé de grands plateaux de bureaux équipés en flex-offices avec 80% d’espaces collaboratifsDoté de nombreux services rassemblés autour d’une grande rue intérieureOuvert sur la ville et aux riverains (ERP 1ère catégorie)Cette porosité extérieure est une des grandes originalités de « Metal 57 » qui est une opération pilote d’ouverture d’un immeuble de bureaux au public. Ce qui va dans le sens d’une ville plus économe de ses ressources qui mutualise ses espaces et ses équipements. Habitants de Boulogne-Billancourt comme salariés des entreprises utilisatrices ou riveraines peuvent emprunter la rue intérieure qui dessert l’immeuble et autour de laquelle s’organisent de nombreux services.« Metal 57 » se veut ainsi un immeuble de destination pour se rencontrer, sociabiliser, trouver de nombreux services et bien sûr travailler.Grand prix SIMI 2022 immobilier logistiqueV.PARK COMPANS COMPANS (77), présenté par VIRTUO INDUSTRIAL PROPERTYRéalisation d’une messagerie bas-carbone de 15.273m² pour Colis Privé.Ce centre de tri et de distribution de colis d’une surface de 15.273 m² (dont 960 m² de bureaux) s’étend sur un terrain de 49.105 m² appartenant à Aéroports de Paris (ADP). Il a été conçu par le cabinet d’architecture Aeco tandis que la maîtrise d’œuvre confiée à CLC Ingénierie.La messagerie double-face dispose d’une halle de tri de 14.200 m², de 88 portes à quai et a été développée avec le soutien de l’aménageur ADP. Réalisé pour le compte de Colis Privé, spécialiste des livraisons de colis B2C à domicile et en point relais, il illustre désormais la démarche zéro émission nette de Virtuo, sur le périmètre de la construction de l’immeuble. Lancé en septembre 2021, ce projet pilote a ainsi concentré toutes les innovations et les réflexions du V.Lab de Virtuo, un laboratoire créé tout spécialement pour répondre à l’objectif de neutralité carbone des bâtiments développés par l’entreprise.Le projet du V. PARK COMPANS est né :D’un besoin : celui de Colis Privé (le client) de disposer d’une plateforme moderne et durable pour assurer sa croissance ;D’une attente forte : celle d’ADP en sa qualité d’aménageur éco-responsable qui souhaitait attribuer les terrains à un promoteur engagé dans une vraie démarche environnementale ;D’une exigence : celle de la Mairie de Compans d’accueillir sur son territoire un immeuble exemplaire, qui puisse servir de référence à de futurs promoteurs,D’une conviction : celle d’Argan (en sa qualité d’investisseur engagé) ;D’une volonté : celle de Virtuo (en sa qualité de porteur de projet) de s’inscrire dans une démarche innovante.C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé, toutes les parties prenantes unies, autour d’un même projet et objectif, à la recherche de l’excellence... Virtuo a accompagné son client, son investisseur, ses partenaires, en étant à la hauteur de leurs attentes.Preuve en est, le V.PARK COMPANS n’est pas un bâtiment comme les autres. En effet, l’enjeu n’était pas de construire l’immeuble le plus imposant, ni le plus haut mais de pousser le curseur sur le volet de l’éco-responsabilité et celui de la recherche d’économie d’énergie, qui sont les vrais enjeux de demain. Virtuo a, par ses actions, réduit l’impact carbone du projet de 30% et initié une action complémentaire pour restaurer l’impact environnemental de son bâtiment. Il vise aujourd’hui à obtenir le Label BiodiverCity et la certification Breeam Excellent.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteL’ODYSSEE LES ULIS (91), présenté par SIVUn immeuble techtiaire, acteur du renouvellement économique du territoire.Conscient des enjeux sociétaux et notamment de la demande croissante des filières scientifiques sur le territoire de Paris-Saclay, SIV (Société foncière d’investissement du groupe Mercator) acquiert, fin 2020, l’Odyssée, un immeuble de bureaux de plus de 3.300m2 sur 3 niveaux aux Ulis, pour accueillir des laboratoires et start-ups scientifiques.Son challenge : Répondre aux besoins très spécifiques de la filière scientifique, tout en garantissant une sobriété énergétique Redéfinir les espaces : laboratoire, bureau, technique, privatif ou partagé, afin de créer un environnement collaboratif, innovant et dynamique Rénover l’immeuble en moins de six mois pour les premières livraisonsSon idéologie : Préservation des ressources et de l’environnement Performance technologique et innovation Développement de l’écosystème scientifique Collaboration étroite avec l’agglomération Paris-SaclayDans le cadre d’une démarche environnementale, SIV a pris le parti de rénover plutôt que détruire pour reconstruire. Son programme s’est articulé autour des principes de l’immobilier bas-carbone, à savoir un maximum de réemploi dans les matériaux, le choix de mobiliers recyclés ou encore le don d’équipements non utilisés.L’Odyssée accueille aujourd’hui 4 laboratoires sur plus de 80% de l’immeuble et joue un rôle d’acteur du renouvellement économique du territoire salé par l’agglomération de Paris Saclay. Il sera bientôt rejoint par un second programme sur la même parcelle : l’Iliade, développé par SIV en 2023.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteMORLAND MIXITE CAPITALE PARIS ( 75004), présenté par EMERIGELe prototype de la ville de demain.En plein cœur de Paris, la réhabilitation de l’ancienne cité administrative de la préfecture de la Seine incarne le prototype de la ville de demain : mixte, vertueuse, désirable. C’est là le site le plus ambitieux de l’Appel à projets urbains innovants « Réinventer Paris » lancé en novembre 2014 par la Ville de Paris auprès des promoteurs, investisseurs, concepteurs du monde entier et remporté par Emerige.Conçue par une équipe de grands talents français et internationaux composée de David Chipperfield Architects Berlin, CALQ, Michel Desvigne et Studio Other Spaces, Ólafur Elíasson et Sebastian Behmann, l’œuvre architecturale issue du patrimoine historique est aujourd’hui un modèle durable de la ville du futur rassemblant, en un maillage complexe et innovant, onze programmes différents : des bureaux, un marché alimentaire, une crèche associative, une piscine, un spa et un fitness, un hôtel 5 étoiles de 162 chambres, une auberge de jeunesse de 404 lits, des commerces, des restaurants, un bar, des logements sociaux et privés, de l’agriculture urbaine, une galerie d’art. Plus de 43.000 m² dédiés à une mixité fonctionnelle et sociale ou la promesse d’espaces de vie ouverts à tous, Parisiens et visiteurs de Paris.La dimension environnementale y est pionnière, enrichie par la présence d’agriculture urbaine et de forêts miniatures. Morland Mixité Capitale est emblématique de cette vaste reconfiguration des villes appelant chaque citoyen à participer à l’expérimentation de nouvelles manières de vivre ensemble.Grand prix SIMI 2022 coup de cœur du juryLE 1 SAINT THOMAS PARIS 75007, présenté par SOGELYM DIXENCELe nouveau site du campus parisien de Sciences Po.Situé en cœur d’îlot dans l’un des quartiers les plus renommés de Paris, Saint Germain des Prés, ce projet vise à regrouper dans l’ancien Hôtel de l’Artillerie plusieurs unités d’enseignement et de recherche de Sciences Po jusqu’alors disséminés.La préoccupation principale de l’équipe architecturale – Wilmotte & associés, Moreau Kusunoki et Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques – a consisté à désenclaver la parcelle, à connecter les 3 cours existantes par un axe de circulation majeur et à relier ce nouveau bâtiment au 13 rue de l’Université, autre propriété de l’école. Ceci afin de proposer aux étudiants un grand site unique et unifié de 20.000 m2 aux articulations fluides tout en préservant la majesté des bâtiments à haute valeur patrimoniale. Pour ce faire, une large poutre horizontale de 4.300 m2 a été construite, véritable socle contemporain sur lequel repose le bâti ancien, fédérateur et garant de l’unité du lieu.Le lieu comprend trois beaux jardins paysagés par l’agence Mugo, un amphithéâtre de plein air pour favoriser les rencontres et accueillir les événements.La réalisation de ce campus a mis en avant le savoir-faire ancestral de nombreux métiers d’art (pas moins de 70 entreprises sont intervenues) notamment dans le domaine de la pierre, de la charpente et de l’architecture. Mêlant patrimoine, nature et innovation au cœur de la ville historique, cette réalisation exceptionnelle du nouveau campus de Sciences Po pose les jalons d’une nouvelle typologie de campus urbain pour le XXe siècle.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 131 jours

Lauréats de la 19e édition des Pyramides d’Or de la FPI

Les Pyramides d’Or de la FPI sont centrées sur les sujets essentiels de la Fédération : sobriété, innovation, qualité, performances techniques, esthétique, responsabilité dans la conduite des opérations, relation-client et émergence de nouveaux talents. Cette année, le jury était présidé par Maître Frank Berton, avocat au Barreau de Lille.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Aujourd’hui, nous sommes, au travers de nos réalisations, les principaux acteurs du pouvoir d’habiter de nos concitoyens en luttant contre le réchauffement climatique, en œuvrant pour préserver la biodiversité, en produisant des bâtiments résilients. Mais surtout, celles-ci illustrent parfaitement notre raison d’être qui consiste à améliorer la ville, donc la vie. »La cérémonie nationale de remise de prix de la 19 è édition du concours s’est tenue le 13 décembre 2022 en présence de Monsieur Pascal Boulanger, Président de la FPI, et Maître Frank Berton, Président du Jury national des Pyramides d’Or de la FPI 2022.Résultats lauréats du concoursGRAND PRIX NATIONAL – PYRAMIDE D’ORSOCFIMEMERIGE :“ Morland Mixité Capitale” à Paris (75)Architecte: David Chipperfield Architects / CALQ ArchitecturePRIX DE L’INNOVATION INDUSTRIELLEGIPIMMOBEL :“Les Dryades” à Avon (77)Architecte : Mastrandreas ArchitectesPRIX DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISESMABTPAVENTIM :“ Le Mille et Un” à Marcq-En-Baroeul (59)Architecte : Boyeldieu Dehaene ArchitectesPRIX DE L’IMPACT SOCIETALKOREGRAFCOGEDIM PARIS METROPOLE :“ Le Nouvel Art” à Montreuil (93)Architecte : NRAUPRIX DE LA CONDUITE RESPONSABLE DES OPERATIONSAPAVEOGIC :“ L’Orée du Lac” au Vésinet (78)Architecte : Lambert Lenack et SOA ArchitectesPRIX DU BATIMENT BAS CARBONEEDFSOGEPROM REALISATIONS CÔTE D’AZUR :“ Intimi” à Saint-Martin du Var (06)Architecte : BDM Bronze + Écovallée QualitéPRIX DES PREMIÈRES REALISATIONSBANQUE POPULAIREAVENTIM ET SIX ARES :“Verso” à Nantes (44)Architecte : Urban MakersPRIX DU VOTE DU GRAND PUBLICGRDFLIVING PROMOTION et CITIVIA : “ Greenlofts” – à Mulhouse (68)Architecte: TOA ArchitecteGROUPE LAUNAY : “Happy” à Cesson-Sévigné (35)Architecte : JDS ArchitectsCONSTRUCTA PROMOTION PROVENCE : “La Loubière” – à Marseille (13)Architecte : Pietri ArchitectesPRIX DE LA STRATEGIE BIM & DATASOCOTECOCDL GROUPE GIBOIRE:“Miroir et siège régional Caisse des Dépôts et“Consignations” à Angers (49)Architecte : Frédéric ROLLAND & Associés
Il y a 2 ans et 146 jours

Grands Prix SIMI 2022 : le palmarès

Le SIMI a annoncé ce 6 décembre 2022, les Grands Prix SIMI qui récompensent les immeubles de bureaux, logistiques et de services de l’année. Ce palmarès 2022 a distingué sept bâtiments, saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ». Le SIMI […] L’article Grands Prix SIMI 2022 : le palmarès est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 153 jours

Grand Prix d’architecture 2022 pour Christian de Portzamparc

Christian de Portzamparc vient de remporter le Grand prix d’architecture de l’Académie des beaux-arts (Prix Charles Abella) 2022, célébrant l’ensemble de son œuvre. [©2Portzamparc] L’écriture architecturale de Christian de Portzamparc rayonne depuis longtemps autour du monde. Des Etats Unis à la Chine, en passant l’Europe ou encore le Brésil, il a construit de nombreux bâtiments iconiques. Il vient de remporter le Grand prix d’architecture de l’Académie des beaux-arts (Prix Charles Abella) 2022. Célébrant l’ensemble de son œuvre. « Ce prix de consécration international est décerné à un architecte pour l’ensemble de son parcours et salue l’exemplarité d’une trajectoire dans le domaine architectural », indique l’Académie des beaux-arts Pour cette occasion, une exposition retraçant son travail se tiendra à Caen, du 8 décembre 2022 au 22 janvier 2023, au Pavillon Comtesse de l’Académie des beaux-arts. Lire aussi : Christian de Portzamparc “illumine” la galerie Kamel Mennour Retour sur le parcours de Christian de Portzamparc L’architecte français s’est fait connaître avec la conception de l’ensemble de logements des Hautes Formes à Paris, en 1979. En 1995, il imagine la Cité de la Musique, dans la capitale. De New York à Rio de Janeiro, il impose sa signature partout dans le monde. On retrouve le complexe résidentiel Nexus II à Fukuoka (1991), la tour LVMH ainsi que deux gratte-ciels à New York (1999 et 2015) ou le stade couvert Paris La Défense Arena (2017). Habitué à mener des projets dédiés à la musique, à la danse et à la culture, il a aussi conçu la Philharmonie Luxembourg (2005). Et la Cité des Arts, un complexe culturel à Rio de Janeiro (2013). Mais aussi, le Grand théâtre de Casablanca (2019) et l’Opera house de Shanghai (2020). L’année 2022 a été marquée par la livraison du nouveau campus de l’université parisienne de Sorbonne-Nouvelle. De plus, il est le premier architecte français à recevoir le Prix Pritzker en 1994. En 2004, le Grand Prix d’urbanisme lui est décerné. Et en 2018, la Japan Art Association lui remet le “Praemium Imperiale” dans la catégorie architecture, pour ses réalisations artistiques et son rayonnement international. Christian de Portzamparc devient alors le troisième architecte français à décrocher cette récompense, après Jean Nouvel et Dominique Perrault. Des qualités architecturales reconnues Le travail de Christian de Portzamparc est reconnu pour ses qualités distinctives. A savoir, des formes audacieuses, une démarche artistique et sa créativité de peintre aquarelliste. Il accorde une grande importance à l’interaction entre l’espace urbain et l’être humain. Sans pour autant rejeter la forme, il souligne que son but n’est pas uniquement la réussite esthétique. Toute forme créée doit se confronter à de bonnes raisons d’exister. A savoir, un meilleur usage et un plus grand confort, la capacité de rendre heureux. Mais aussi d’ouvrir à des sentiments poétiques, une connexion avec le site de construction existant. Christian de Portzamparc n’a jamais séparé architecture et urbanisme. Construire un quartier est pour lui une mission fondamentale. Il a renouvelé la vision de la structure urbaine à travers une méthode de conception qu’il a nommée “îlot ouvert”. Et qu’il a mise en pratique dans le quartier Masséna, à Paris. Le concept est aujourd’hui utilisé dans de nombreux projets de développement urbain. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 160 jours

Ville de Royan : Une nouvelle architecture en béton

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. [©Ville de Royan] Fin XIXe et début XXe siècle, Royan est une petite cité balnéaire de Charente-Maritime, qui doit son développement à la mode des bains de mer venue d’Angleterre. Mais aussi à l’essor de la navigation à vapeur. Une liaison s’établit d’ailleurs entre la ville et Bordeaux. Royan s’adapte au tourisme. Elle prospère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle devient une poche de résistance allemande. « Après deux vagues successives de bombardements, en janvier et avril 1945, plus de 85 % de la ville de Royan sont détruits. Seuls, les quartiers situés à l’Ouest, du côté Pontaillac, et à l’Est, le long de la Grande Conche, sont en partie épargnés », résume Charlotte de Charette, responsable du service patrimoine de Royan. Et de poursuivre : « Après sa libération en avril 1945, Royan est un champ de ruines. La question de la reconstruction à l’identique ne se pose pas ici, contrairement à Saint-Malo ou Gien. Claude Ferret est alors nommé à la fois architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de la cité balnéaire. Il est assisté de Louis Simon, de Paris et André Morisseau, un local de Pons. Venant de Bordeaux où il est le directeur de l’Ecole d’architecture, Claude Ferret emmène avec lui ses étudiants. C’est toute une effervescence… » Raoul Dautry, alors ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme nommé par la Résistance, avait reçu Claude Ferret en juillet 1945 et lui avait dit : « Vous voyez, Ferret, vous avez 3 ans pour reconstruire cette ville. Si dans 3 ans, vous n’avez pas terminé, on vous fera fusiller… » Il lui faudra 20 ans pour achever la ville ! Venu du Brésil… L’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. [©Ville de Royan] La “modernité” n’a pas été une volonté immédiate. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Il voulait une station balnéaire contemporaine : des lignes droites, des bâtiments simples et bas (il ne fallait pas cacher la mer). Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. « Ferret s’est beaucoup promené dans la ville rasée. Avant de reconstruire, il y avait les gravats à déblayer, les routes à reformer, les plages à déminer… Cela lui a laissé un temps de réflexion assez long. Les travaux ne commencèrent qu’en 1947-1948. Ses premiers projets s’inspiraient de l’esthétique des années 1930-1940. Mais en 1950-1951, ils basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer, reprend Charlotte de Charette. En effet, c’est à l’occasion de la lecture de revues d’architecture que Claude Ferret retravaille ses projets vers une “tropicalisation” à la brésilienne. Le béton tout en courbes En 1950-1951, les projets de Claude Ferret basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Ici, le front de mer. [©Ville de Royan] Le béton est donc mis à l’honneur, avec des formes ludiques courbes, une relation poussée entre intérieur et extérieur, la multiplication de terrasses, de loggias, de claustras, d’auvents… Ainsi, le front de mer mélange trois styles : Art Déco, charentais et brésilien. En effet, à Royan, la rigueur “idéologique” et militante du Mouvement moderne est adoucie pour prendre des allures “festives” et conviviales. Parmi les réalisations emblématiques de la ville, le Palais des congrès, la poste centrale, l’église du parc, l’entrée de la ville. Mais aussi la galerie Botton et son auditorium sur le front de mer, le temple, le stade, la gare routière… Et, bien sûr, l’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, qui rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. L’église utilise surtout la technique “V-Lafaille”, qui consiste en une structure auto-portante en béton armé mince. La forme de l’édifice fait penser à une immense proue de navire. Mais il y a aussi un clin d’œil à l’architecture gothique, en particulier à la cathédrale d’Albi par la hauteur de sa nef allongée. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 161 jours

Un projet de l'architecte Ricciotti en partie retoqué par la Métropole de Lyon

Dans un rapport rendu en juin 2022, des commissaires enquêteurs ont refusé de valider la modification n°3 du plan local d'urbanisme et d'habitat (PLU-H) de la Métropole, où figurait le projet d'extension du Musée des Tissus, prenant en compte les plaintes de riverains qui contestent la hauteur d'un des bâtiments, destiné aux archives et au patrimoine du musée.Réalisé par Rudy Ricciotti, architecte et ingénieur Grand Prix national d'architecture en 2006 et médaille d'or de l'Académie d'architecture, le projet du musée "ne peut pas faire, en l'état, l'objet d'un projet de construire dans le PLU-H", indique à l'AFP Béatrice Vessiller, deuxième vice-présidence de la Métropole de Lyon, puisque "la commission d'enquête nous a demandé de retirer ce point".Un nouveau projet doit donc être présenté à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui finance la rénovation du Musée des Tissus, et devra ensuite être intégré au PLU-H avant d'être soumis, une fois encore, à une enquête publique, détaille la Métropole.Ce processus pourrait retarder de trois à cinq ans l'ouverture de l'établissement, prenant en compte la prochaine modification du PLU-H, le dépôt du permis de construire et les travaux, a déploré auprès de l'AFP une source proche du dossier."Le projet est déjà en train d'être retravaillé, depuis plusieurs mois, suite aux remarques des riverains. On n'a pas attendu la modification du PLU-H", a déclaré de son côté Pierre Oliver, maire LR du IIe arrondissement de Lyon et conseiller régional. "Notre priorité est de sauver le musée", un "des plus beaux projets culturels en France" qui dispose de "deux millions de pièces de collection", "tout en respectant les attentes des riverains", a-t-il assuré.Sollicité par l'AFP, Rudy Ricciotti n'était pas joignable dans l'immédiat lundi. Il est notamment l'architecte du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille, de la salle de spectacle le Pavillon noir à Aix-en-Provence ou encore du Musée Jean-Cocteau à Menton.
Il y a 2 ans et 174 jours

Ch. de Portzamparc remporte le Grand prix d'architecture de l'Académie des beaux-arts 2022

PRIX. Auteur de plusieurs réalisations architecturales iconiques, Christian de Portzamparc vient de gagner un prix célébrant l'ensemble de son oeuvre. Pour cette occasion, une exposition retraçant son travail se tiendra bientôt à Caen.
Il y a 2 ans et 190 jours

Le Grand Prix national d’Architecture, un non-évènement culturel

Le 13 octobre 2022, personne à la rédaction de Chroniques n’a pu répondre à l’aimable invitation de la Cité de l’architecture pour la remise, par Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, du Grand prix national d’architecture décerné ce jour-là à l’Atelier d’Architecture Philippe Prost et à Renée Gailhoustet, prix d’honneur pour l’ensemble de son […] L’article Le Grand Prix national d’Architecture, un non-évènement culturel est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 193 jours

Pierre-Louis Faloci : une écologie du regard à la Cité de l’architecture

Conçue dans le cadre du Grand Prix national de l’architecture, dont Pierre-Louis Faloci est le lauréat 2018, l’exposition « une écologie du regard » qui lui est consacrée à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris(XVIe) est une carte blanche à l’architecte pour révéler sa trajectoire et sa démarche. Jusqu’au 29 mai 2023. Figure à […] L’article Pierre-Louis Faloci : une écologie du regard à la Cité de l’architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 196 jours

Grand Prix d'architectures 2022

C'est aux Magasins Généraux à Pantin, au siège de BETC qu'ont été dévoilés hier 15 septembre les lauréats des Prix d’architectures 10+1. Le Grand prix d'architectures a été décerné aux architectes de l’agence DATA pour leur exemplaire transformation d’un immeuble de bureau de la RATP en 52 logements, l’immeuble Abel Hovelacque. Tout en gardant le poste de commandement de la ligne 6 du métro dans les sous-sols, ils sont notamment parvenus à rajouter 2 niveaux de logements sans...
Il y a 2 ans et 201 jours

Philippe Prost, Grand Prix national de l’architecture 2022, Renée Gailhoustet, prix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre

Le Grand Prix national de l’architecture 2022 vient d’être remis à Philippe Prost par la Ministre de la Culture Rima Abdul Malak. Le jury qui a auditionné sept agences présélectionnées a retenu trois principaux critères. La richesse et la diversité du parcours professionnel et la qualité de l’œuvre bâtie qui l’illustre. La posture de l’agence vis-à-vis du rôle sociétal de l’architecture et de l’architecte et la formulation de la pensée et les modalités retenues pour la transmettre. En 1993, Philippe Prost fonde à Paris l’agence AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost. Il est associé à Catherine Seyler depuis 1992 ; Gaël Lesterlin et Lucas Monsaingeon les rejoindront en 2019. Parmi les réalisations de l’agence, on peut citer : la réhabilitation de la cité des Electriciens à Bruay-la-Buissière (2017), la réhabilitation de l’hôtel de la Monnaie de Paris (2017), la construction du mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette, l’Anneau de la Mémoire (2014), l’intervention de mise en valeur et réhabilitation de la citadelle de Belle-Île-en-Mer (1991-2006). Spécialisé dans la création et l’intervention contemporaine sur le bâti historique, le travail de l’agence se caractérise par le respect du site, de son histoire, de sa géographie, par une analyse approfondie de la question posée par le programme, le choix d’une logique constructive et l’utilisation de matériaux pérennes. Les compétences de l’agence se caractérisent par la capacité d’adapter et de réutiliser des espaces existants, parfois exceptionnels, parfois simplement porteurs d’une mémoire sociale, en respectant leurs caractéristiques et en y adjoignant des espaces nouveaux de grande qualité. A l’heure où la transition écologique nous pousse à revoir les modalités de production des espaces bâtis, l’œuvre de AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost témoigne de l’alliance entre patrimoine et architecture contemporaine. Philippe Prost se distingue également par son engagement dans la transmission de savoirs aux futurs architectes et dans la recherche architecturale. Par ailleurs, le prix d’honneur du Grand Prix national de l’architecture a été remis à Renée Gailhoustet au titre de l’ensemble de son œuvre et des réflexions qu’elle a portées sur la conception du logement social. Témoin d’une génération d’architectes engagés dans une posture de recherche et d’innovation au service d’une architecture du quotidien, elle fut aussi une pionnière dans la pratique de ce métier par des femmes. A ce titre, elle est une référence pour toutes et tous aujourd’hui tant pour la qualité de ses réflexions et de son œuvre que pour l’exemplarité de sa pratique professionnelle. A l’heure où la qualité du logement se pose tant en termes d’usages, de densité que de coût, son œuvre reste une réponse tout à fait actuelle et pertinente. Photo : Bernard Lechevalier Philippe Prost en compagnie de toute son équipe reçoit des mains de la ministre de la culture, Rima Abdul-Malak, le prix national de l’architecture 2022.
Il y a 2 ans et 201 jours

La ministre de la Culture a décerné à Philippe Prost le Grand Prix national de l’architecture 2022

Créé en 1975, le Grand Prix national de l’architecture est la plus haute distinction nationale dans le domaine de l’architecture. Elle récompense une agence implantée en France pour l’ensemble de son œuvre. L’édition 2022 s’est adaptée à l’évolution de la pratique architecturale, en veillant à sélectionner des agences d’architecture plutôt que des individus et en introduisant plus de parité parmi les finalistes.Le jury a auditionné les sept agences présélectionnées le 7 septembre 2022. Les critères de sélection du lauréat ont été les suivants :La richesse et la diversité du parcours professionnel et la qualité de l’œuvre bâtie qui l’illustre ;La posture de l’agence vis-à-vis du rôle sociétal de l’architecture et de l’architecte ;La formulation de la pensée et les modalités retenues pour la transmettre.En 1993, Philippe Prost fonde à Paris l’agence AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost. Il est associé à Catherine Seyler depuis 1992 ; Gaël Lesterlin et Lucas Monsaingeon les rejoindront en 2019.Parmi les réalisations de l’agence, on peut citer : la réhabilitation de la cité des Electriciens à Bruay-la-Buissière (2017), la réhabilitation de l'hôtel de la Monnaie de Paris (2017), la construction du mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette, l'Anneau de la Mémoire (2014), l’intervention de mise en valeur et réhabilitation de la citadelle de Belle-Île-en-Mer (1991-2006).Spécialisé dans la création et l’intervention contemporaine sur le bâti historique, le travail de l’agence se caractérise par le respect du site, de son histoire, de sa géographie, par une analyse approfondie de la question posée par le programme, le choix d’une logique constructive et l’utilisation de matériaux pérennes. Les compétences de l’agence se caractérisent par la capacité d’adapter et de réutiliser des espaces existants, parfois exceptionnels, parfois simplement porteurs d’une mémoire sociale, en respectant leurs caractéristiques et en y adjoignant des espaces nouveaux de grande qualité. A l’heure où la transition écologique nous pousse à revoir les modalités de production des espaces bâtis, l’œuvre de AAPP – Agence d’architecture Philippe Prost témoigne de l’alliance entre patrimoine et architecture contemporaine.Philippe Prost se distingue également par son engagement dans la transmission de savoirs aux futurs architectes et dans la recherche architecturale.Par ailleurs, le prix d’honneur du Grand Prix national de l’architecture a été remis à Renée Gailhoustet au titre de l’ensemble de son œuvre et des réflexions qu’elle a portées sur la conception du logement social. Témoin d’une génération d’architectes engagés dans une posture de recherche et d’innovation au service d’une architecture du quotidien, elle fut aussi une pionnière dans la pratique de ce métier par des femmes. A ce titre, elle est une référence pour toutes et tous aujourd’hui tant pour la qualité de ses réflexions et de son œuvre que pour l’exemplarité de sa pratique professionnelle. A l’heure où la qualité du logement se pose tant en termes d’usages, de densité que de coût, son œuvre reste une réponse tout à fait actuelle et pertinente.Comme chacun de leurs prédécesseurs, Renée Gailhoustet, représentée par Serge Renaudie, et l’Atelier d’Architecture Philippe Prost ont reçu des mains de la ministre de la Culture le diplôme créé par l’artiste Daniel Buren.La Cité de l’Architecture et du Patrimoine, avec le soutien du ministère de la Culture, consacrera une exposition monographique et un ouvrage dédiés à l’œuvre de l’Atelier d’Architecture Philippe Prost, qui sera également amené à produire une master-class à destination des étudiants en architecture.L’œuvre de Renée Gailhoustet fait l’objet d’un titre de la collection « carnets d’architectes », publié dans le cadre d’un partenariat entre les Editions du patrimoine et le ministère de la Culture.La ministre de la Culture tient à saluer le travail des six autres agences présélectionnées : Atelier du Rouget, Atelier Philippe Madec Architecture et associé, Bruther Architectes, Corinne Vezzoni et Associés, Perraudin Architecture et Studio Odile Decq.
Il y a 2 ans et 201 jours

Philippe Prost nommé Grand Prix de l'architecture 2022

DISTINCTION. L'Agence d'architecture Philippe Prost a reçu, le 13 octobre, des mains de la ministre de la Culture, le Grand Prix national de l'architecture. Renée Gailhoustet a reçu un prix d'honneur pour l'ensemble de son oeuvre.
Il y a 2 ans et 201 jours

Philippe Prost, Grand Prix national de l'Architecture

Philippe Prost, l'architecte du mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais) ou encore du réaménagement de l'Hôtel de la Monnaie à Paris, penseur du travail sur l'existant et enseignant reconnu, reçoit le Grand Prix national de l'Architecture. Attribué par le ministère de la Culture, c'est la plus haute […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 201 jours

Un bureau-salle d'exposition en Thaïlande, par STA

Philippe Prost, l'architecte du mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais) ou encore du réaménagement de l'Hôtel de la Monnaie à Paris, penseur du travail sur l'existant et enseignant reconnu, reçoit le Grand Prix national de l'Architecture. Attribué par le ministère de la Culture, c'est la plus haute […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 209 jours

Prix Versailles 2022 : les nommés

Le jury du Prix Versailles 8ème édition a dévoilé le 30 septembre les projets en lice pour les récompenses finales qui seront décernées en fin d’année au Siège de l’Unesco à Paris. Il s’agit de six aéroports, six campus universitaires, six gares de voyageurs et six grands équipements sportifs à l’échelle mondiale. Le Prix Versailles […] L’article Prix Versailles 2022 : les nommés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 213 jours

Grand Prix de l’AFEX 2023 : appel à projets

Le Grand Prix de l’AFEX 2023 a été lancé le mardi 27 septembre avec la publication du traditionnel appel à projets préalable à la sélection des dix projets du palmarès. Jusqu’au 20 janvier 2023. Dans le cadre de ses missions, l’AFEX organise tous les deux ans, depuis 2010, le Grand Prix AFEX de l’architecture française […] L’article Grand Prix de l’AFEX 2023 : appel à projets est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 225 jours

Un Grand Prix national d’Architecture bien « appuyé » là où ça ne fait pas mal

Le 13 septembre 2022, le ministère de la Culture a dévoilé les noms des sept agences d’architecture en lice pour le Grand prix national de l’architecture 2022 (GPNA), lequel récompense une agence « pour l’ensemble de sa production et sa contribution à la pensée de l’architecture ». Pour le jury, une compétition de confort ? Voici la liste […] L’article Un Grand Prix national d’Architecture bien « appuyé » là où ça ne fait pas mal est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 225 jours

Les 10 lauréats du « Prix d’architectures 2022 »

Le Grand prix d'architectures a été décerné aux architectes de l’agence DATA pour leur exemplaire transformation d’un immeuble de bureau de la RATP en 52 logements, l’immeuble Abel Hovelacque. Tout en gardant le poste de commandement de la ligne 5 du métro dans les sous-sols, ils sont notamment parvenus à ajouter 2 niveaux de logements sans alourdir le bâtiment par un travail subtil d’allègement des structures existantes. Le jury a aussi retenu la qualité et l’originalité des plans des appartements. 10 autres réalisations architecturales ont reçu le Prix d’architectures. Les enjeux actuels du logement, et notamment de son rôle dans la crise climatique, ont conduit le jury à sélectionner 5 opérations d’habitation dont 3 réhabilitations sur les 10 projets distingués. À l’heure du Plan climat et de la catastrophe écologique et esthétique qu’il entraine par la médiocrité des rénovations majoritairement mises en œuvre, le jury a souligné l’exemplarité de deux opérations de transformation d’immeubles sociaux des années soixante.Le jury a aussi voulu montrer que si l’excellence architecturale s’exprimait dans de prestigieuses opérations comme la restructuration de la Bibliothèque Nationale de France ou la médiathèque de Grasse, elle pouvait aussi advenir jusque dans les plus petites communes de France avec des budgets extrêmement modestes.DATA architectes pour l’immeuble Abel Hovelacque, réhabilitation-transformation de bureaux en logements sociaux et poste de commandement de la ligne 6 du métro à Paris. Maîtrise d’ouvrage : RATP et Logis-TransportsLes 10 lauréats du « Prix d'architectures 2022 »Bruno Gaudin & Virginie Brégal pour la rénovation et restructuration du Quadrilatère Richelieu, Bibliothèque nationale de France à Paris. Maîtrise d’ouvrage : ministère de la Culture, ministère de l’Éducation nationale, ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, OPPICIvry Serres et Beaudouin architectes pour la médiathèque Charles Nègre de Grasse.Maîtrise d’ouvrage : ville de GrasseCollet Muller Architectes pour 26 logements sociaux à Dammartin-en-Goële. Maîtrise d’ouvrage : I3FBarrault Pressacco pour les 18 logements sociaux rue Thiers au Raincy. Maîtrise d’ouvrage : I3FRégis Roudil pour 8 logements intermédiaires sociaux E en pierre massive à Gignac-la-Nerthe. Maîtrise d’ouvrage : 3F SudFrançois Brugel Architectes Associés et Marc Dujon pour la réhabilitation de 106 logements sociaux Montera-Gabon à Paris. Maîtrise d’ouvrage : Paris Habitat OPHRobain-Guieysse et bmc2 pour la réhabilitation des tours de logements Mounier dans le quartier Maurepas Gros-Chêne à Rennes. Maîtrise d’ouvrage : Archipel HabitatBRA pour la réhabilitation de l’ancienne école et extension pour une salle associative et citoyenne à Tréméven dans les Côtes d’Armor. Maîtrise d’ouvrage : Commune de TrémévenDebarge Bellaigue Ordynski architectes pour le réaménagement du site de la batterie à Longues-sur-Mer.Maîtrise d’ouvrage : Bayeux Intercom, le département du Calvados, le Conservatoire du Littoral et la commune de Longues-sur-MerEGR pour l’extension de la mairie de Biot. Maîtrise d’ouvrage : commune de Biot
Il y a 2 ans et 226 jours

Qui succèdera à Pierre-Louis Faloci ? 7 agences en lice pour le Grand Prix national de l'architecture

Plus haute distinction française dans le domaine, le Grand Prix national de l'architecture récompense une démarche qui a su faire école et marquer son époque. Sept agences sont en lice pour obtenir le prix 2022, qui sera attribué par le ministère de la Culture le 13 octobre prochain. Qui succèdera à Pierre-Louis Faloci, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 226 jours

Du bois de réemploi pour un siège social en Inde, conçu par Earthitects

Plus haute distinction française dans le domaine, le Grand Prix national de l'architecture récompense une démarche qui a su faire école et marquer son époque. Sept agences sont en lice pour obtenir le prix 2022, qui sera attribué par le ministère de la Culture le 13 octobre prochain. Qui succèdera à Pierre-Louis Faloci, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 282 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit