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(429 résultats)
Il y a 3 ans et 176 jours

Lafarge France mise sur le béton de bois

Lafarge France entre au capital de CCB Greentech, le créateur du béton de bois TimberRoc. [©Lafarge] Lafarge France entre au capital de CCB Greentech, le créateur du béton de bois TimberRoc. Les deux industriels annoncent un rapprochement capitalistique, industriel et commercial pour développer l’invention de la start-up. Cette dernière permet la préfabrication en usine de murs porteurs et de dalles en béton de bois. Ce produit bénéficie de qualités techniques, telles que la résistance au feu ou un bon déphasage thermique. D’ailleurs, cette technologie repose sur 15 ans de recherche et développement et sur 10 brevets. Ainsi, la filiale du groupe suisse a décidé de s’engager au côté de la start-up pour valoriser la construction bas carbone. Un partenariat pour la construction bas carbone En effet, le TimberRoc se positionne comme un matériau présentant un bilan carbone négatif. Ses granulats de bois forestiers labellisés PEFC permettent de construire des bâtiments, tout en répondant aux enjeux environnementaux actuels et à la RE 2020. Ainsi, Lafarge France met à disposition son laboratoire d’essai et son réseau commercial, en suivant deux objectifs. Lire aussi : Capeb et Herige : Un partenariat environnemental Tout d’abord, en promouvant ce produit auprès de ses partenaires pour déployer de nouveaux utilisateurs et de nouvelles applications. Ensuite, en développant des solutions inédites pour le chantier avec les granulats de bois. « La technologie de CCB Greentech, associée à notre savoir-faire de cimentier et de bétonnier, offre des synergies enthousiasmantes, souligne François Petry, directeur général de Lafarge France. Nous sommes prêts à le développer ensemble pour offrir à nos clients des solutions constructives biosourcées innovantes et bas carbone. »
Il y a 3 ans et 177 jours

Thierry Legrand devient le président Europe de Fortera

Thierry Legrand est le nouveau président Europe de Fortera [©DR] A l’occasion de son arrivée sur le marché européen, l’américain Fortera accueille Thierry Legrand au poste de président Europe. Cette nomination est le premier pas vers un développement international du groupe. Depuis 2019, date à laquelle Fortera a été créée, l’entreprise a pour ambition  d’accompagner les acteurs de la construction dans la réduction de leurs émissions de carbone. Pour cela, elle a développé un procédé de recarbonation, qui convertit les émissions de CO2. Provenant des fours cimentiers en un produit cimentaire. De plus, d’ici 2022, Fortera commercialisera son propre ciment.  Vers la réduction des émissions carbone Aujourd’hui, le monde entier essaye, tant bien que mal, de réduire ses émissions de carbone. Pour cela, l’Europe s’est fixée de nombreux objectifs. Des dispositifs ont été mis en place, afin d’inciter l’arrivée de nouvelles technologies, qui vont dans ce sens. Fortera y a vu une opportunité de croissance à l’international. « En confiant notre développement européen à Thierry Legrand, nous sommes convaincus. Que nous pourrons déployer notre technologie efficacement et rapidement », témoigne Ryan Gilliam, directeur général et co-fondateur de Fortera. En effet, fort de son expérience, Thierry Legrand a pour mission de piloter l’ensemble de l’implantation de Fortera en Europe. Rappelons qu’en 2019, le secteur de la construction a rejeté19,95 Gt de CO2à l’échelle mondiale. Thierry Legrand souligne ainsi la nécessité de réduire cette empreinte carbone : « Il n’y a pas de sujet plus important pour la construction aujourd’hui que la neutralité carbone. Des innovations sont nécessaires pour réduire les émissions de CO2. Mais celles-ci doivent être accessibles à un coût raisonnable. » Le parcours de Thierry Legrand Polytechnicien et ingénieur de formation, Thierry Legrand a débuté sa carrière chez Saint-Gobain, dans les secteurs de l’optimisation des procédés et de l’organisation des usines. En 1992, il poursuit sa carrière, en intégrant Lafarge Ciments. Il restera chez Lafarge et Holcim pendant plus de 20 ans à des postes de direction en Afrique, en Asie et en Europe.  1Selon une étude menée par l’Alliance mondiale pour le bâtiment et la construction et du Programme des Nations unies pour l’environnement. 
Il y a 3 ans et 186 jours

Premier « Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP »

Elle permet de s’adapter aux nouveaux besoins et également de repenser les problématiques liées à la prévention et de toujours améliorer la performance des entreprises. Avoir une vision claire des tendances d’innovation est ainsi devenu une nécessité stratégique pour l’ensemble des acteurs du secteur du BTP.Dans cette optique, Impulse Partners, CCCA-BTP et l’OPPBTP, acteurs engagés au service du secteur du BTP, se sont associés pour réaliser et publier un « Observatoire des tendances d’innovation du BTP ». Celui-ci décrypte les grandes tendances d’innovation, leurs impacts sur les métiers, la sécurité, la prévention et la formation.Son objectif est de permettre à tous les acteurs de la filière, qu’ils soient industriels, constructeurs, entreprises, grandes ou petites, mais aussi centres de formation, fédérations et organisations professionnelles, de comprendre et d’appréhender au mieux les principaux champs d’innovation à l’oeuvre dans le secteur, pour en faire un vecteur de transformation positive et durable. Pour cela, il sera enrichi régulièrement et diffusé chaque année.Les objectifs majeurs de l'innovationGrâce à une étude approfondie des acteurs de l’innovation dans le BTP, l’Observatoire révèle que les grandes tendances d’innovation se concentrent autour de trois objectifs majeurs :Accroître la productivité des entreprisesTrois tendances majeures transforment les métiers du BTP : les solutions de construction hors site permettent de réaliser 80 % de la production en usine, ce qui fait évoluer massivement les métiers, les méthodes de production et les risques qui y sont associés. Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages (capteurs IoT, plateformes BOS…) offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le smart building avec une très haute valeur ajoutée pour les métiers concernés. Enfin, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique constituent l’un des leviers de la modernisation des métiers et renforcent la sécurité sur les chantiers.Réaliser des ouvrages de meilleure qualitéLa qualité des ouvrages repose sur leur conformité au cahier des charges, leur performance et l’impact environnemental des chantiers. Les solutions favorables à l’emploi du matériau bois, de plus en plus sollicité, bouleverse les chaînes de valeur traditionnelles et exigent des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…). Les plateformes et outils pour le réemploi constituent également un levier de transformation majeur, en particulier pour la filière déconstruction. Par ailleurs, les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité accompagnent les professionnels dans une démarche de lean management et de contrôle qualité continu, vecteurs de productivité et de prévention des risques.Améliorer la sécurité sur les chantiersEnfin, l’amélioration de la sécurité sur les chantiers exige une anticipation des risques en amont ainsi qu’une gestion de ceux-ci au cours des travaux. Pour y parvenir, les EPI connectés et les dispositifs de détection des accidents (capteurs, robots caméra, intelligence artificiels) mobilisent un grand nombre d’acteurs de l’innovation, du fait de leur très fort impact sur la réduction du risque d’accident. En outre, les outils digitaux pour la formation des professionnels, tels que les outils e-learning ou utilisant la réalité virtuelle, permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.Un Observatoire de l’innovation qui s’inscrit dans les missions du CCCA-BTP et de l’OPPBTPAfin de s’adapter aux évolutions majeures qui impactent le secteur (transition écologique, digitalisation…), l’innovation est au coeur des enjeux du BTP. Le CCCA-BTP et l’OPPBTP sont tous deux mobilisés pour accompagner son développement et aider l’ensemble des acteurs à s’en saisir pour en tirer tous les bénéfices. D’une part, le CCCA-BTP, premier acteur de l’apprentissage en France, a pour mission d’anticiper les métiers de demain et l’évolution des compétences pour adapter les parcours de formation et ainsi mieux répondre aux besoins des entreprises de la construction. D’autre part, en tant qu’organisme de branche, l’OPPBTP se positionne comme un moteur pour détecter, accompagner et promouvoir l’innovation au profit de l’ensemble des acteurs du secteur. L’analyse des tendances d’innovation sous l’angle de la santé-sécurité lui permet d’adapter les actions de prévention à mener au plus proche des problématiques émergentes. Dans ce cadre, l’Observatoire des tendances d’innovation du BTP représente un précieux outil de veille pour décrypter les tendances de la filière. Il permet à la fois de mettre en lumière le rôle de la formation dans l’évolution des compétences et d’apprécier les conséquences de l’innovation sur les métiers et les problématiques de sécurité. Sa promotion auprès de tous les acteurs est essentielle pour leur permettre d’évoluer collectivement vers une plus grande performance opérationnelle.Une méthodologie basée sur une étude des acteurs de l’innovation dans le BTPLe CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners ont décidé d’appuyer cet Observatoire sur les 222 start-up recensées au sein de l’écosystème d’Impulse Partners. En effet, celles-ci se développent depuis plusieurs années à un rythme accéléré et leurs champs d’action constituent un précieux révélateur des transformations en cours dans le BTP. L’ensemble des start-up a été regroupé en 41 champs d’innovation. Pour chacun de ces champs d’innovation, l’observatoire détaille les enjeux majeurs et les principaux outils et solutions développés par les innovateurs pour y répondre. La dynamique économique de chaque champ d’innovation a également été mesurée selon trois indicateurs clefs : le nombre de start-up, le chiffre d’affaires cumulé des acteurs et le volume de fonds levés par ceux-ci. Par ailleurs, l’observatoire donne une estimation du potentiel de transformation pour la filière, sur le plan des métiers, de l’impact en matière de prévention, ainsi qu’en termes de besoins nouveaux de formation pour les professionnels.Enfin, les partenaires ont également interrogé plusieurs professionnels représentant des grandes entreprises, entreprises de tailles intermédiaires, fédérations ou organisations représentatives de toute la profession :David Amadon, Directeur technique de la CAPEB Nationale ;Guillaume Bazouin, Responsable start-up et programme intrapreneuriat au sein de Leonard ;Mathieu Boussoussou, Responsable innovations durables au sein d’Eiffage Construction ;Valérie Cassous, Membre du directoire et directrice communication du groupe Cassous ;Jonathan Chemouil, Directeur innovation technique au sein de Demathieu Bard ;Dominique Chevillard, Directeur technique et de la recherche de la FNTP ;Christian Cremona, Directeur technique et R&D au sein de Bouygues Construction ;Isabelle Dubois-Brugger, R&D et Innovation Manager au sein de LafargeHolcim ;Marc Esposito, Directeur du Lab GSE ;Antoine Gibour, Directeur stratégie, marketing et innovation au sein de Léon Grosse ;Claire Guidi, Chargée de mission FFB ;Philippe Robart, Directeur technique de l’OPPBTP.Ces interviews ont largement guidé la structuration de l’observatoire et ont permis de collecter l’avis du marché sur les innovations recensées.Des tendances structurées autour de trois principaux objectifs : la productivité, la qualité et la sécuritéL’étude des 41 champs d’innovation et les échanges avec les entreprises ont permis aux trois partenaires de mettre en évidence trois objectifs majeurs à toutes démarches d’innovation dans le BTP, non exclusifs les uns des autres : atteindre un plus haut niveau de productivité, de qualité et de sécurité. Pour avancer dans chacune de ces directions, les acteurs peuvent mettre en oeuvre différents leviers d’action qui rassemblent plusieurs champs d’innovation complémentaires.Une plus grande productivité des entreprisesL’un des principaux défis pour le secteur du BTP est sa faible productivité. Il s’agit de l’un des seuls secteurs de l’économie dont la productivité n’a pas augmenté ces 20 dernières années, mais a au contraire baissé en Europe. Sur l’ensemble de la chaîne de valeur, industriels, concepteurs, constructeurs, exploitants de bâtiments et d’infrastructures cherchent à réduire leurs coûts pour consolider leurs marges. La productivité est donc le premier objectif majeur qui pousse à innover dans le secteur.L’observatoire fait ressortir six principaux leviers d’action : la maîtrise des coûts du foncier, des matières premières, de la main-d’oeuvre, des frais généraux des entreprises, des coûts d’usage des ouvrages, ainsi que la réduction du poids économique des équipements et de la logistique. Il révèle également que les trois champs d’innovation en faveur d’une plus grande productivité des entreprises les plus dynamiques sur le plan économique sont :✓ Les outils d’édition et de partage du jumeau numérique, qui permettent de partager l’information entre les différentes parties prenantes d’un projet de construction et d’assurer un suivi continu de l’information sur le cycle de vie d’un ouvrage. Ils s’imposent sur les grands projets de construction depuis plusieurs années et constituent l’un des principaux leviers de la transformation digitale et industrielle du secteur.✓ Les outils digitaux collaboratifs de suivi de chantier. Simples, mobiles et adaptés aux process et méthodes actuelles, ces outils digitaux permettent de digitaliser et d’optimiser le travail du chef ou du directeur de chantier pour assurer un suivi de l’avancement des tâches et partager les informations entre tous les acteurs.✓ Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages, tels que les capteurs IoT ou les plateformes Building Operating Systems. Ces dispositifs permettent d’optimiser les consommations énergétiques, d’organiser une meilleure gestion des déchets, d’assurer un confort aux usagers et de réduire les coûts d’exploitation. Ils ont également un fort potentiel de transformation des métiers du BTP vers des métiers à très haute valeur ajoutée.✓ Par ailleurs, l’observatoire fait ressortir les solutions de construction hors site parmi les champs d’innovation à fort potentiel de transformation des métiers du secteur, puisqu’elles permettent de réaliser 80 % de la production, ce qui développe fortement la productivité.Des ouvrages de meilleure qualitéLe deuxième enjeu majeur pour le secteur est l’amélioration de son niveau global de qualité. Les exigences de la maîtrise d’ouvrage se renforçant dans de nombreux domaines, cette exigence de qualité ne s’évalue plus seulement sur la simple conformité à un cahier des charges fonctionnel, mais aussi sur un nombre croissant de critères de performance (dont l’impact environnemental). Cette qualité s’évalue bien sûr sur l’ouvrage lui-même sur toute sa durée de vie, mais aussi au travers de critères propres aux chantiers (impact sur l’environnement, nuisances…).✓ Les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité apparaissent comme étant à la fois les solutions innovantes les plus dynamiques et parmi les plus transformatrices du secteur. Elles permettent de détecter les erreurs de mise en oeuvre éventuelles, pour les corriger rapidement, afin d’en réduire les coûts et d’assurer que le construit est conforme au conçu.Parmi les champs d’innovation pour une meilleure qualité des ouvrages les plus dynamiques économiquement, on trouve également :✓ Les solutions pour la qualité de l’air : pour améliorer la santé et le confort des occupants, des capteurs IoT, des plateformes d’analyse des données et de simulation de la qualité de l’air se développent. Cette dynamique a par ailleurs été renforcée par le contexte de la crise sanitaire qui a placé cette problématique au coeur des enjeux du bâtiment.✓ Les solutions pour l’usage de nouvelles énergies sur les chantiers tels que les solutions hydrogène, les biocarburants ou l’électrification des engins et matériels, qui permettent de réduire les consommations d’énergie non renouvelables et les émissions de gaz à effet de serre.Enfin, les champs d’innovation pour la qualité au plus haut potentiel de transformation du secteur sont :✓ Les solutions favorables à l’emploi du matériaux bois, de plus en plus sollicité du fait de ses atouts écologiques et environnementaux. La construction bois est souvent synonyme de construction industrialisée et bouleverse à ce titre les chaînes de valeur traditionnelles. Le chantier bois exige par ailleurs des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…) pour des acteurs qui historiquement ont une meilleure maîtrise de la construction en béton.✓ Les plateformes et outils pour le réemploi. Le réemploi constitue un challenge important pour les fabricants de matériaux et leurs distributeurs, mais aussi un levier de transformation majeur pour la filière déconstruction, afin de permettre un démontage propre et sélectif des matériaux pouvant être réemployés.Un accroissement de la sécurité sur les chantiersLa sécurité sur les chantiers est un enjeu de progrès continu pour toutes les entreprises du BTP. Le secteur comporte en effet encore de nombreux risques contre lesquels des politiques de prévention, renforcées par l’innovation, peuvent être efficaces. Plusieurs champs d’innovation favorables à la productivité et à la qualité ont aussi un impact positif sur la sécurité. De plus, certains champs d’innovation peuvent être totalement focalisés sur ces enjeux de sécurité. Les deux leviers d’action identifiés pour accroître la sécurité sur les chantiers sont l’anticipation des risques en amont, ainsi que leur gestion pendant les travaux.L’observatoire fait ressortir trois champs d’innovation, qui sont à la fois les plus dynamiques et les plus transformateurs pour le secteur en matière de sécurité :Les EPI connectés : les équipements de protection individuelle sont de plus en plus connectés, afin de renforcer la sécurité des compagnons au-delà des protections dites classiques. Ils permettent, par exemple, d’alerter en cas de situations de danger (fuites de gaz, éboulement, etc.), de réduire les accidents Homme/machine, ou d’effectuer un suivi en temps réel des compagnons.Les dispositifs de détection des accidents : grâce à des outils tels que des capteurs, des robots caméras ou l’intelligence artificielle, de nombreux dispositifs permettent de réduire les accidents sur site en analysant les situations à risque, ou d’intervenir rapidement s’ils ont lieu.Les outils digitaux pour la formation des professionnels : on estime aujourd’hui à 430 000 les besoins annuels en formation initiale et continue. Ces nouveaux outils ont pour objectif de massifier la formation et de la rendre la plus impactante possible au travers de nouvelles méthodes pédagogiques (outils e-learning, formations en réalité virtuelle et augmentée, outils d’ancrage qui cumulent présentiel et digital…). Ils permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.« Innover aujourd’hui dans notre secteur c’est aussi repenser les enjeux de prévention et de sécurité pour en faire des atouts pour la performance des entreprises. C’est aussi intégrer très tôt les besoins de formation et d’évolution de compétences. C’est le sens de notre partenariat avec l’OPPBTP et le CCCA-BTP dans la réalisation de cet observatoire. » Antoine Thuillier, Associé Impulse Partners.« En tant qu’Organisme de prévention des risques du BTP, nous sommes convaincus que la performance des chantiers rime avec prévention et que l’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail. Sachons-nous saisir collectivement de cet observatoire des tendances d’innovation dans le BTP pour faire grandir la performance opérationnelle de nos chantiers et de nos opérateurs. » Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.« Le digital est un facilitateur, un accélérateur. Il est d’une aide précieuse dans le parcours de formation des jeunes et des professionnels qui se forment tout au long de leur vie professionnelle. Mais au-delà de la transformation intrinsèque des métiers, le digital peut être également un facilitateur de l’articulation et de la coordination dans la réalisation des projets : un catalyseur de productivité. Il favorise le décloisonnement entre les métiers, pour gagner en polyvalence et en transversalité et contribue également à une plus grande ouverture entre les sujets (smartcity, bien être, etc.) » Franck Le Nuellec, Directeur Marketing, Développement et Innovation Stratégique de CCCA-BTP.Le rapport complet de l’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP est disponible ici.
Il y a 3 ans et 200 jours

Une histoire de béton entre ETPO et Le Voyage à Nantes

Le Pied, Le Pull-Over et Le Système digestif de Daniel Dewar et Grégory Gicquel, œuvres monumentales du port de Saint-Nazaire. Campées dans le sable et les rochers, ces gigantesques figures, constituées de blocs de béton sculpté, s’élèvent jusqu’à près de 7 m de haut. [©Franck Tomps _ LVAN] Chaque année, Le Voyage à Nantes invite des artistes du monde entier à venir sur les deux rives de la Loire réaliser leurs œuvres. Le Voyage à Nantes est avant tout une société publique locale, qui développe le tourisme à Nantes. Ceci, via l’évènement du même nom et ses créations artistiques, et ce, depuis 2012. Il propose une soixantaine d’étapes artistiques le long d’une ligne verte dessinée au sol de 22 km. On y découvre les installations permanentes qui ponctuent la ville et ses alentours, ou celles, éphémères, qui restent le temps d’un été. Cette année, le groupe ETPO a accompagné ces artistes, afin de réaliser leurs œuvres. En s’adaptant à chacune de leurs idées. Le groupe nantais est spécialisé dans les travaux maritimes, fluviaux et sous-marins, les ouvrages d’art et le génie civil, le bâtiment. Il est présent en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-mer. Et se développe à l’international en Afrique de l’Ouest et au Canada. Deux projets pour ETPO Pour Versus, il fallait répondre à l’architecture fin XVIIIe siècle de la place Graslin. Ceci, avec des lignes tendues et élégantes. Le béton a permis cela. [©Julien Lanoo _ LVAN]  « Nous avons participé à deux projets. Déjà, Le Pied, Le Pull-Over et Le Système digestif de Daniel Dewar et Grégory Gicquel, œuvres monumentales du port de Saint-Nazaire, explique Didier Moretti, chargé d’affaires chez ETPO. En effet, à proximité de la capitainerie, sur la plage jalonnée de pins parasols qui plonge dans le bassin de l’avant-port de Saint-Nazaire, l’œuvre se compose de trois sculptures. Campées dans le sable et les rochers, ces gigantesques figures, constituées de blocs de béton sculpté, s’élèvent jusqu’à près de 7 m de haut. « Tels des fragments de corps, d’architecture ou de monuments portuaires, elles dressent à l’échelle du paysage le portrait d’une civilisation moderne soumise à l’érosion et à la colonisation des éléments », indiquent les artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel, qui pratiquent la sculpture à quatre mains depuis 1998. Didier Moretti est chargé d’affaires chez ETPO. [©ETPO] Et Didier Moretti, de poursuivre : « Nous sommes intervenus aussi dans la piste de roller, Versus, place Graslin, à Nantes. Nous avons conçu une partie des études d’exécution. En clair, nous avons traduit les œuvres, en termes de faisabilité. Nous avons fourni le mode opératoire, structurel et réglementaire. Il a fallu concilier impératifs de construction et attentes artistiques. Nous avons utilisé des bétons résistants les agressions maritimes. Les granulats ont été choisis par les artistes avec des couleurs et des granulométries différentes. Pour la piste de roller, le béton a été livré par la centrale Lafarge de Saint-Herblain ». Un écho à l’architecture de la fin XVIIIesiècle Quelque 28 éléments préfabriqués ont été nécessaires pour les bordures. Le piste en béton auto-portant blanc a été coulé en place. Elle a été conçue très simple épurée, de 38 m de diamètre en écho, à l’architecture très efficace du théâtre. [©Martin Argyroglo _ LVAN] Romain Decroix, responsable technique du Voyage à Nantes. [©Le Voyage à Nantes] « Pour Versus, la piste devait être réversible, montable et démontable. Elle a ainsi été démontée en l’espace de 5 j. Elle sera remontée en 2023 dans un nouvel espace urbain de la ville, sur l’île de Nantes à la pointe Ouest, dans le quartier de la création », complète Romain Decroix, responsable technique du Voyage à Nantes. De plus, il fallait répondre à l’architecture fin XVIIIesiècle de la place Graslin.  « Ceci, avec des lignes tendues et élégantes. Le béton a permis cela. La piste est en forme de cercle qui épouse la place. Quelque 28 éléments préfabriqués ont été nécessaires pour les bordures. Le piste en béton auto-portant blanc a été coulé en place. On l’a conçu simple de 38 m de diamètre en écho, à l’architecture très efficace du théâtre. La glisse, c’est quelque chose de positif et de frais. Le ballet des rollers, des vélos, des piétons sur la place a ainsi créé un mouvement perpétuel et une perspective troublante », conclut Romain Pradeau, de l’agence d’architectes Titan.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 204 jours

LafargeHolcim débouté face à Cem’In’Eu

Usine Aliénor Ciments à Tonneins (47). [©ACPresse] LafargeHolcim a été débouté par le tribunal de commerce de Saint-Nazaire suite à un litige avec la société Cem’In’Eu. En juillet 2019, l’industriel suisse assignait la start-up spécialisée dans la fabrication et la distribution de ciment pour concurrence déloyale. LafargeHolcim s’est ainsi basé sur le motif d’une communication trompeuse et dénigrante. « Si le but apparent était pour LafargeHolcim de mettre fin à une concurrence déloyale, le but réel était de freiner notre développement », déclare Cem’In’Eu dans un communiqué de presse. Lire aussi : Cem’In’Eu : Conteneur, train ou barge : Le clinker voyage propre Finalement, le 28 avril 2021, le tribunal a débouté LafargeHolcim Ciments et LafargeHolcim Distribution de toutes ses demandes. Le groupe est même condamné à verser une indemnisation à hauteur de 54 500 € pour dommages et intérêts et frais “article 700”1 à Aliénor Ciments, filiale de Cem’In’Eu. Par la suite, LafargeHolcim n’a pas fait appel au jugement dans les délais de recours autorisés. Une concurrence déloyale ? « Le tribunal de commerce de Saint-Nazaire juge que la présentation positive par Cem’In’Eu de ses concepts comme étant innovants n’est pas de la concurrence déloyale. Tel que la communication sur la proximité du lieu d’ensachage du ciment, sur des petits sites proches des chantiers de ses clients. Mais aussi, la communication sur les avantages environnementaux du transport maritime, ferroviaire ou fluvial. Ou encore, le fait de vanter son procédé d’ensachage et son procédé de broyage de clinker qui sont localement moins émetteurs. » En effet, Cem’In’Eu met en avant l’aspect bas carbone de ses ciments. Un calcul possible par l’optimisation du processus de fabrication, en substituant une partie du clinker ou en travaillant sur la sobriété énergétique, par exemple, et de la logistique. Mais aussi, parce que le clinker qu’utilise la start-up, matériau de base du ciment très émissif en CO2, n’est pas produit en France. Ainsi, son poids carbone ne rentre pas dans l’impact environnemental des produits commercialisés par l’industriel. 1Remboursement des frais irrépétibles
Il y a 3 ans et 210 jours

Lafarge en Syrie: un ex-gestionnaire des risques mis en examen

Ahmad Jaloudi, "risk manager" - soit gestionnaire des risques - pour l'usine Lafarge de Jalabiya, au nord de la Syrie, a été placé sous contrôle judiciaire à l'issue de son interrogatoire par les magistrats du tribunal judiciaire de Paris chargés de cette enquête."Il est incontestable que M. Jaloudi a lutté toute sa vie contre les extrémismes. Je ne peux que regretter sa mise en examen, que je trouve particulièrement injuste", a déclaré à l'AFP son avocate, Me Noémie Saidi-Cottier.Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI.Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés".Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.Selon l'Obs et le quotidien britannique The Guardian, l'usine de Lafarge aurait servi de "hub régional" pour les services de renseignement de plusieurs pays.Ancien membre des forces spéciales jordaniennes, Ahmad Jaloudi "aurait collecté des renseignements sur une trentaine d'otages, notamment sur le journaliste américain James Foley, le photographe britannique John Cantlie mais aussi sur le pilote jordanien Moaz al-Kasasbeh", mort brûlé vif dans une cage en 2015, écrit l'Obs.Dans un document d'enquête des douanes datant de 2019 consulté par l'AFP et récapitulant les échanges électroniques saisis, Ahmad Jaloudi est présenté comme "en relation constante" avec le groupe Etat islamique.Ahmad Jaloudi "informe systématiquement Bruno Pescheux puis Frédéric Jolibois", deux anciens directeurs de la filiale syrienne, "ainsi que Jean-Claude Veillard", directeur de la sûreté du groupe, "de ses contacts avec les islamistes" et "relaye (leurs) exigences", ajoute le document.Tous trois sont déjà mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 3 ans et 232 jours

Lafarge en Syrie: la Cour de cassation rouvre le débat sur la "complicité de crimes contre l'humanité"

Dans un arrêt très attendu, la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire a invalidé la décision d'annuler ces poursuites, prononcées dans l'enquête sur les activités du groupe en Syrie jusqu'en 2014.Elle a aussi cassé la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui", et renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente, afin qu'elle se prononce à nouveau.Les magistrats de cette chambre pourront ainsi décider de maintenir ou d'annuler ces poursuites contre le groupe.La Cour a en revanche confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme"."La décision prise aujourd'hui par la Cour de Cassation ne présume en aucun cas d'une éventuelle culpabilité de Lafarge SA", a réagi le groupe dans une déclaration adressée à l'AFP, assurant qu'il continuait "de coopérer pleinement avec la justice"."Nous avons pris des mesures immédiates et fermes pour nous assurer que des événements similaires ne puissent plus se reproduire", a-t-il assuré, précisant que Lafarge n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010."En connaissance de cause"Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés".Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes."L'on peut être complice de crimes contre l'humanité même si l'on n'a pas l'intention de s'associer à la commission de ces crimes", a expliqué la Cour de cassation dans un communiqué."Dans cette affaire, le versement en connaissance de cause de plusieurs millions de dollars à une organisation dont l'objet est exclusivement criminel suffit à caractériser la complicité, peu importe que l'intéressé agisse en vue de la poursuite d'une activité commerciale", a-t-elle détaillé."La Cour de cassation donne raison au magistrat instructeur sur deux points essentiels, en confirmant les poursuites pour financement du terrorisme et en rouvrant le débat sur la complicité de crimes contre l'humanité, qui sera maintenue compte-tenu des éléments accablants du dossier", a réagi Me William Bourdon, fondateur de l'ONG Sherpa."A l'échelon mondial, ces poursuites, qui déboucheront sur un procès de Lafarge et ses dirigeants pour les crimes les plus graves, sont une première et nous rappellent l'impératif absolu que constitue le devoir du législateur de responsabiliser de gré ou de force les plus grandes entreprises de la planète", a-t-il poursuivi.Dans son arrêt, la Cour de cassation a par ailleurs estimé que seule l'ONG European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR) pouvait se constituer partie civile et uniquement à l'égard de l'infraction de "complicité de crimes contre l'humanité" reprochée à la société.Sherpa et l'association Life for Paris se sont vues pour leur part déboutées de leur demande de se constituer partie civile."Sherpa reste fière d'avoir initié cette procédure. Si le rejet de notre pourvoi est singulier, il ne l'est que pour des raisons techniques qui pourront être corrigées rapidement", a estimé l'avocat.
Il y a 3 ans et 239 jours

Edycem BPE nomme Cédric Ménager comme nouveau directeur de zone

Cédric Ménager est le nouveau directeur du secteur Centre du territoire occupé par l’activité Edycem BPE. [©Herige] Cédric Ménager est le tout nouveau directeur de la zone Centre du territoire occupé par l’activité Edycem BPE (groupe Herige). Pour mémoire, l’industriel possède 33 centrales à béton réparties sur le Grand Ouest de la France, entre Quimper et Le Mans et jusqu’au Sud de Bordeaux. La nomination de Cédric Ménager constitue une création de poste, qui s’inscrit dans la stratégie mise en place par Olivier Collin, directeur général d’Edycem. Annoncée en mai dernier, cette dernière prévoyait en particulier un renforcement du maillage territorial, avec un redécoupage du dispositif BPE en trois secteurs : Nord, Sud et Centre, nouvellement créé. Lire aussi : Enquête exclusive autour du béton prêt à l’emploi en France Déjà 20 ans dans le béton Cédric Ménager est fort de près de 20 ans d’expérience dans le secteur du béton. Responsable de centre d’exploitation LafargeHolcim (Nantes – Cholet) à partir de 2003, il est devenu responsable marketing et performances commerciales de LafargeHolcim pour le Grand Ouest. Ceci, avant de rejoindre, en 2020, Unibéton au poste de Chef des ventes Pays de la Loire et Charente-Maritime. Ainsi, grâce à ses connaissances de la zone géographique, il assurera la gestion, l’exploitation et le commerce sur les départements de la Vendée (hors Bocage) et de la Loire-Atlantique. Dans son périmètre, il aura sous sa responsabilité 9 centrales, allant de Héric à Longeville, en passant par Boufféré, Challans et les Sables-d’Olonne. Et 53 collaborateurs (responsables commerce et exploitation, technico-commerciaux, centraliers, chauffeurs…). Equilibrer la couverture géographique « La satisfaction de nos clients reste la priorité d’Edycem,indique Cédric Ménager. Grâce à ce nouveau dispositif opérationnel, le renforcement de la proximité et le management de la performance permettront de consolider notre savoir-faire. A l’aube de la mise en application de la RE 2020, le déploiement de notre stratégie RSE sera l’une des clefs pour préparer l’avenir. Et pour contribuer au développement d’Edycem sur le secteur qui m’a été attribué. » Ainsi, à travers la création de ce troisième secteur Centre, c’est l’ambition d’Edycem de renforcer ses liens de proximité qui s’illustre. Lire aussi : Estelle Breillat, Alexandre Gouré et Bruno Bachaud : Nouveaux promus chez Edycem Une volonté d’autant plus forte d’équilibrer la couverture géographique après l’acquisition de six centrales à béton en Sarthe (72) et en Mayenne (53) en mars 2020.Dans le cadre de ses activités, Cédric Ménager aura donc pour principales missions de diriger les équipes commerciales et de production pour accroître la performance d’Edycem. Mais aussi de renforcer la proximité avec les parties prenantes qu’Edycem place au cœur de sa stratégie. Il rejoint Bruno Bachaud, à la tête de la zone Nord, et Wilfried Decombredet, en charge du secteur Sud d’Edycem BPE.  Lire aussi : Edycem BPE poursuit sa stratégie de développement
Il y a 3 ans et 284 jours

Lafarge accusé de crimes en Syrie: la Cour de cassation reporte ses décisions au 7 septembre

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire devait initialement se prononcer ce jeudi sur six pourvois déposés dans cette enquête.D'un côté, l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) ainsi que onze anciens salariés de Lafarge en Syrie, contestent depuis novembre 2019 l'annulation par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité", une très lourde qualification pénale, notamment en termes d'image publique.Les associations s'élèvent aussi contre le rejet de leurs constitutions de parties civiles, qui les empêche d'avoir accès au dossier, de demander des actes d'enquête aux juges d'instruction et d'espérer une indemnisation en cas de condamnation.De l'autre, le cimentier, qui reste mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie d'autrui" et "violation d'un embargo", et deux anciens responsables du groupe, l'ex-directeur Sûreté de l'entreprise Jean-Claude Veillard et l'un des ex-directeurs de la filiale syrienne, Frédéric Jolibois, se sont pourvus contre l'ensemble des poursuites à leur encontre.Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des mouvements terroristes, dont le groupe Etat islamique, et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité de son site en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés".Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.
Il y a 3 ans et 290 jours

Lafarge accusé de crimes en Syrie: décision cruciale de la Cour de cassation jeudi

D'un côté, l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) ainsi que onze anciens salariés de Lafarge en Syrie, contestent depuis novembre 2019 l'annulation par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de la mise en examen du groupe pour cette très lourde qualification pénale.Les associations se lèvent aussi contre le rejet de leurs constitutions de parties civiles, qui les empêche d'avoir accès au dossier, de demander des actes d'enquête aux juges d'instruction et d'espérer une indemnisation en cas de condamnation.De l'autre, le cimentier, qui reste mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie d'autrui" et "violation d'un embargo", et deux anciens responsables du groupe, l'ex-directeur Sûreté de l'entreprise Jean-Claude Veillard et l'un des ex-directeurs de la filiale syrienne, Frédéric Jolibois, se sont pourvus contre l'ensemble des poursuites à leur encontre.Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'EI, et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité de son site en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes."Poursuite de l'activité"Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés". Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.Lors de l'audience, le 8 juin devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, Me Patrice Spinosi, avocat au conseil de Lafarge, a souligné que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie".D'après lui, cela "suffit largement pour justifier l'absence d'adhésion de Lafarge à un plan concerté d'élimination d'un groupe de population civile par des attaques généralisées et systématiques", qui définit la complicité de crimes contre l'humanité.De son côté, l'avocat général a préconisé le rejet du pourvoi des ONG et des parties civiles : comme l'avait souligné la chambre de l'instruction, il a observé que l'utilisation des sommes versées à l'EI, qui aurait pu constituer l'élément matériel de la complicité, "demeurait indéterminée".En revanche, il a estimé que la société "ne pouvait ignorer le caractère terroriste des organisations bénéficiaires des versements", proposant aussi le rejet du pourvoi de Lafarge contre sa mise en examen pour "financement d'une entreprise terroriste".La Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, doit rendre ses décisions sur six pourvois au total.Les dates clés de l'affaire"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie, "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation État islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Économie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité": l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR). Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut pour sa part dans son rapport que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que la cimenterie continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, et le directeur de la sûreté du groupe Jean-Claude Veillard sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel Christian Herrault sont mis en examen.Au total, huit cadres et dirigeants sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.La Cour de cassation se prononceLa Cour de cassation examine le 8 juin 2021 notamment les pourvois formulés par l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) et onze anciens salariés, pour contester l'annulation de la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité". Sa décision est attendue jeudi.
Il y a 3 ans et 295 jours

Holcim dévoile sa nouvelle identité

Le groupe cimentier Holcim dévoile sa nouvelle identité visuelle. [©Holcim] Au mois de mai dernier, le groupe cimentier Holcim avait annoncé la disparition du nom LafargeHolcim. Ceci, au profil de Holcim tout court. Aujourd’hui, c’est au tour de la nouvelle identité visuelle d’être dévoilée. C’est sous cette bannière que le groupe entend unir toutes ses marques de marché – dont Lafarge pour la France. Qui sont bien conservées.   « Aujourd’hui marque une étape importante pour notre entreprise dans sa transformation. Ceci, pour devenir le leader mondial des solutions innovantes et durables, déclare Jan Jenisch, Pdg d’Holcim. Notre monde change à bien des égards, avec la croissance démographique, l’urbanisation et le défi climatique. Nous sommes déterminés à jouer notre rôle pour accélérer la construction à faible émission de carbone et circulaire. Afin de construire un avenir sans déchet et d’élever le niveau de vie de tous. Notre nouvelle identité de groupe envoie un signal au monde que nous sommes engagés à construire le progrès pour les personnes et la planète. » Avec le lancement de sa nouvelle identité, Holcim montre donc sa volonté de rendre les villes plus vertes et les infrastructures plus intelligentes. Ceci, afin d’améliorer le niveau de vie à travers la planète. Avec la plus large gamme de matériaux de construction à faible émission de carbone au monde. En devenant une entreprise “zéro déchet”, Holcim place le développement durable au cœur de sa stratégie. Et stimule l’économie circulaire, en tant que leader mondial du recyclage.
Il y a 3 ans et 296 jours

Gironde : L’électrique, c’est fantastique

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Bordeaux, MBT a mis en service la première toupie électrique sur semi-remorque aux couleurs d’Edycem BPE. [©Herige] MBT est un spécialiste du transport du BPE, implanté sur la région toulousaine. En parc, pas moins de 43 toupies, exploitées à 50 % en spot et via des contrats permanents, pour l’autre moitié. Man et Scania constituent les deux marques de porteurs et de tracteurs privilégiés par MBT. Et, côté équipements, on retrouve, à parité, les constructeurs Liebherr et Schwing Stetter. Aujourd’hui, MBT s’est engagé sur la voie de l’hybridation. A savoir, la combinaison entre un porteur ou tracteur à motorisation au gaz et un équipement électrique. « Le 100 % gaz en toupie manque encore un peu de puissance », estime Bruno Martin, président de MBT.  Pour une utilisation à 100 % urbaine C’est dans ce cadre de ce développement que vient d’être mis en service sur l’agglomération bordelaise un ensemble comprenant un tracteur Scania de G410 A4x2NA roulant au GNC et une toupie électrique LiebherrETM 1204 sursemi-remorque. Ce matériel est aux couleurs d’Edycem BPE (groupe Herige), qui en a fait la demande, pour une utilisation à 100 % urbaine. « Cela s’inscrit dans notre démarche RSE, indique Wilfried Decombredet, directeur régional Edycem. Sur chantier, il y a zéro émission de CO2, le moteur du tracteur étant coupé et l’entraînement de la cuve assuré par une motorisation indépendante électrique». Le bruit est aussi réduit à sa plus simple expression. Un plus pour les livraisons le matin.  Lire aussi les autres actualités en région MBT a passé commande de deux ensembles similaires, qui doivent entrer en service chez LafargeHolcim, toujours à Bordeaux, et chez Point.P, sur Toulouse. Et d’ici à 2022, le prestataire devrait aussi proposer un dispositif 100 % électrique. La toupie sur semi-remorque sera une Liebherr. Quant au tracteur, il est construit sur la base d’un Volvo thermique, mais transformé en électrique en Suisse. « Ce véhicule offre une autonomie de 340 km, soit environ 12 h de travail, et peut être rechargé à 80 % en moins de 45 mn », conclut Bruno Martin. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 315 jours

Un nouveau président pour la Filière Béton

François Petry est le nouveau président de la Filière Béton. [©La Filière Béton] François Petry a été élu à la présidence de la Filière Béton le 16 juin dernier. Il succède ainsi à Philippe Gruat. Ce dernier est devenu président de l’Association française des industries des produits de construction (AIMCC). Directeur général de LafargeHolcim et président du Syndicat national de l’industrie cimentière (Sfic), François Petry était déjà le vice-président de la Filière. Il possède ainsi une maîtrise totale des enjeux du secteur, en pleine mutation. « Conscient de l’ampleur des défis à venir, le nouveau président entend poursuivre les objectifs engagés de la Filière Béton »,indique l’association. Ceci, pour atteindre en 2050 l’objectif de neutralité carbone du secteur de la construction. Les objectifs du nouveau président de la Filière Béton François Petry souhaite accompagner la profession. Cette dernière planche sur les innovations qui devront s’inscrire dans la logique de la RE 2020. Et le nouveau président d’indiquer : « La Filière Béton est aujourd’hui très avancée dans son processus de décarbonation. Et travaille avec l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction. Ceci, pour baisser encore plus l’empreinte carbone des ouvrages. Suite à des investissements très conséquents et à l’aboutissement des nombreux travaux de recherche sur les bétons bas carbone, des nouveaux matériaux apparaissent. Et contribuent à construire l’habitat de demain ». Le parcours du nouveau président de la Filière Béton Diplômé des Arts et Métiers Paris Tech et d’HEC, François Petry débute sa carrière au sein de l’entreprise Jean Lefebvre en 1991. Il rejoint ensuite Séché Environnement en 2000, comme directeur de filiales. Puis, il devient directeur général de l’activité Granulats chez Holcim France. Et par la suite, directeur de la filiale roumaine du groupe. En 2015, il est nommé directeur général d’Aggregates Industries UK, filiale de LafargeHolcim au Royaume-Uni, pour l’ensemble des activités ciments, granulats, bétons et asphalte. Depuis 2018, il occupe le poste de directeur général de LafargeHolcim France.
Il y a 3 ans et 315 jours

François Petry élu Président de la Filière Béton

Grâce à sa longue expérience dans le secteur et ses rôles actuels de président du SFIC (Syndicat National de l’Industrie Cimentière) et Directeur général de LafargeHolcim, François Petry possède une maitrise totale des enjeux de cette filière, en pleine mutation.Diplômé des Arts et Métiers Paris Tech et d’HEC, François Petry débute sa carrière au sein de l’entreprise Jean Lefebvre en 1991. Il rejoint ensuite Séché Environnement en 2000, au poste de directeur de filiales. 8 ans plus tard, il est nommé Directeur général de l’activité Granulats chez Holcim France. En 2013, toujours pour Holcim, il prend la direction de la filiale roumaine du Groupe. En 2015, il est nommé Directeur général d’Aggregates Industries UK, filiale du Groupe LafargeHolcim au Royaume-Unis, pour l’ensemble des activités ciments, granulats, bétons et asphalte. Il devient Directeur général de LafargeHolcim France en 2018, puis est élu à la Présidence du SFIC en 2020. Conscient de l’ampleur des défis à venir, le nouveau président entend poursuivre les engagements de la Filière Béton, en ordre de bataille pour atteindre en 2050 l’objectif très ambitieux de neutralité carbone du secteur de la construction. François Petry souhaite soutenir et accompagner l’ensemble de la profession qui travaille sur les innovations de demain qui s’inscrivent dans la logique de la RE2020.Il ajoute« La Filière Béton est aujourd’hui très avancée dans son processus de décarbonation et travaille avec l’ensemble de la chaine de valeur de la construction, pour baisser encore plus l’empreinte carbone des ouvrages. Suite à des investissements très conséquents et à l’aboutissement des nombreux travaux de recherche sur les bétons bas carbone, des nouveaux matériaux apparaissent et contribuent à construire l’habitat de demain. »
Il y a 3 ans et 317 jours

Imerys intensifie ses efforts de recherche pour se préparer à "l'après-mines"

"On peut imaginer qu'un jour Imerys ne fasse plus du tout d'extraction minière", relève Judith Pommay, une des responsables du centre. "Au vu de la raréfaction des matières premières, c'est quelque chose à laquelle nous devons faire face".Depuis ses origines à la fin du 19e siècle, alors qu'il s'appelait encore Peñarroya, le groupe français a toujours été investi dans l'extraction minière.D'abord dans les minerais non ferreux, puis progressivement dans les "minéraux de performances": argile, kaolin, talc, quartz ou autres corindons que les industriels incorporent, finement broyés, dans leurs produits pour en améliorer la brillance, l'opacité, la blancheur, la dureté ou la durée de vie...Son tournant industriel s'est accéléré en 2017 avec l'acquisition de Kerneos. Cette ancienne filiale de Lafarge produit des ciments à base d'aluminates de calcium obtenus par cuisson à très haute température de chaux et d'alumine.L'opération a fait de la construction le premier marché d'Imerys, avec 32% de ses ventes.De Kerneos, Imerys a aussi hérité son centre de recherche de Vaulx-Milieu (Isère), en grande banlieue lyonnaise, petit bijou technologique un peu perdu au milieu de la plus vaste zone logistique de France."Un labo de classe mondiale", avec ses 93 chercheurs et techniciens, s'enorgueillit son patron Chris Parr. L'un des sept dont dispose Imerys dans le monde.Il est notamment doté d'un microscope électronique à balayage disposant d'une platine chauffant jusqu'à 1.600°, qui permet de visualiser en temps réel la transformation de matières soumises à de très fortes températures. Il n'y en a que trois en France, les deux autres se trouvant dans des centres de recherche académique.La nouvelle extension du centre, lancée dans les prochains jours pour un coût compris entre 3 et 5 millions d'euros, étudiera comment produire certains des minéraux actuellement extraits du sous-sol par Imerys à partir de déchets ou de coproduits."De la même manière qu'un diamant peut être trouvé dans une mine ou synthétisé en usine", souligne M. Parr.Un premier démonstrateur devrait être opérationnel en fin d'année.Béton vertLe centre de recherche continuera par ailleurs à mettre au point de nouvelles solutions permettant de rendre plus "verts" les métiers de la construction - un enjeu majeur de la transition écologique.Une quinzaine de nouveaux produits, développés en partenariat avec les grands clients du groupe, devraient en sortir cette année, jouant sur les qualités uniques des aluminates de calcium.Comme leur capacité à se figer rapidement. Imerys étudie ainsi comment les mélanger au béton pour construire des bâtiments avec des imprimantes 3D. Difficile en effet d'envisager des murs qui "coulent" avant de durcir !Ou leur résistance au feu, qui permet de les utiliser comme isolants. Les produits alternatifs, dérivés du pétrole, dégagent des fumées toxiques en brûlant, comme l'avait montré le catastrophique incendie de la tour Grenfell à Londres en 2017 (71 morts).En mélangeant un "coulis" d'aluminates avec des tensioactifs, Imerys est parvenu à obtenir une mousse légère qui permet de "farcir" des parpaings creux sur le site même d'un chantier. Cet isolant minéral, composé à 95% d'air, présente les mêmes caractéristiques que le polystyrène pour un poids à peine supérieur.La réduction de l'empreinte carbone du béton est une priorité pour l'industrie du bâtiment qui génère 8% du CO2 rejeté dans le monde.En y ajoutant un mélange d'argiles calcinées et de calcaire, son impact carbone peut être réduit de 35%. Problème, ce béton "écolo" met une semaine à durcir, note Hervé Fryda, responsable de la recherche et développement en matière de construction.L'apport de 1% à 2% d'aluminates permet "d'ajuster le temps de prise de quelques secondes à quelques heures", explique le responsable, démonstration à l'appui.
Il y a 3 ans et 324 jours

Lafarge est-il complice de crimes contre l'humanité en Syrie ? Réponse de la Cour de cassation le 15 juillet

"A infraction exceptionnelle, audience exceptionnelle", a lancé Me Patrice Spinosi, avocat au conseil de Lafarge, rappelant que la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français ne s'était prononcée "que deux fois sur cette notion", en 1992 dans l'affaire Touvier, et en 1997 dans l'affaire Papon.Cette fois-ci, c'est dans le cadre de l'information judiciaire visant le groupe Lafarge et ses activités en Syrie, ouverte en 2017, que la Cour de cassation, saisie de six pourvois, était sollicitée.En particulier, l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) ainsi que onze anciens salariés de Lafarge en Syrie, ont contesté l'annulation par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris en novembre 2019 de la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité". Elles se sont aussi levées contre l'irrecevabilité de leurs constitutions de parties civiles.Dans cette enquête, le cimentier, qui rejette toutes les accusations, reste poursuivi pour "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie d'autrui" et "violation d'un embargo". Il s'est pourvu contre ces dernières.Lafarge SA, qui avait investi 680 millions d'euros dans la construction d'une cimenterie en Syrie, achevée en 2010, se voit reprocher d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syrie (LCS), plus de 15 millions de dollars (13 millions d'euros) à des intermédiaires et à des groupes terroristes, dont le groupe Etat islamique (EI).Il l'aurait fait afin de maintenir l'activité de son site en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre, en dépit des alertes sur les exactions commises par l'EI. Si les autres multinationales ont quitté le pays en 2012, Lafarge n'a évacué que ses employés de nationalité étrangère, maintenant l'activité de ses salariés syriens jusqu'en septembre 2014."Importance stratégique"L'usine de Jalabiya, située près de la frontière avec la Turquie, est "un actif de très grande valeur qui ne se résume pas au prix de sa construction" et revêt une "importance stratégique", a souligné au début de l'audience, longue de trois heures, le conseiller-rapporteur de la Cour. "Celui qui détient la cimenterie détient le marché local", a-t-il observé.Pour autant, cela justifie-t-il le maintien de l'activité, quitte à exposer les salariés locaux à des risques gravissimes et à laisser prospérer l'EI?Pour Catherine Bauer-Violas, avocate des ONG Sherpa et du Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR), le versement des 15 millions de dollars a été "nécessairement déterminant" pour l'EI, et "Lafarge savait qu'une partie des sommes" serait affectée à la commission de crimes contre l'humanité, qui étaient de notoriété publique.Son confrère Stéphane-Laurent Texier, conseil des onze salariés syriens, a observé qu'au stade de la mise en examen, il n'était pas nécessaire que "tous les éléments constitutifs de l'infraction" soient rassemblés, et estimé que la cour d'appel ne pouvait procéder à l'annulation de la mise en examen que "si aucun indice grave ou concordant" n'avait été trouvé.La chambre de l'instruction a fait valoir que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie", ce qui "suffit largement pour justifier l'absence d'adhésion de Lafarge à un plan concerté d'élimination d'un groupe de population civile par des attaques généralisées et systématiques", qui définit la complicité de crimes contre l'humanité, a pour sa part souligné Me Spinosi, mettant en garde contre le risque "d'ouvrir la voie à un nombre considérables de plaintes" si la Cour cassait la décision de la cour d'appel.Préconisant le rejet du pourvoi des associations et des parties civiles, l'avocat général a observé que, comme l'avait souligné la chambre de l'instruction, l'utilisation des sommes versées à l'EI, qui aurait pu constituer l'élément matériel de la complicité, "demeurait indéterminée".En revanche, il a estimé que la société "ne pouvait ignorer le caractère terroriste des organisations bénéficiaires des versements", proposant aussi le rejet du pourvoi de Lafarge contre sa mise en examen pour "financement d'une entreprise terroriste".Décision attendue le 15 juillet.
Il y a 3 ans et 326 jours

L'enquête sur Lafarge en Syrie au crible de la Cour de cassation mardi

Toujours poursuivi pour "financement du terrorisme", le groupe est soupçonné d'avoir versé près de 13 millions d'euros à des groupes jihadistes, pour maintenir son activité en Syrie jusqu'en 2014 malgré la guerre."Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie, "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI). Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Économie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité": l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR). Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut pour sa part dans son rapport que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que la cimenterie continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, et le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel Christian Herrault sont mis en examen.Au total, huit cadres et dirigeants sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste et/ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.
Il y a 3 ans et 360 jours

Holcim reste bien et Lafarge s’en va !

LafargeHolcim devient Holcim tout court. [©Holcim] C’est donc bien la fin d’une histoire qui a été actée ce 4 mai 2021. Les actionnaires du groupe de LafargeHolcim ont voté en faveur du changement de nom. Exit LafargeHolcim, (re)bonjour Holcim. Ce changement d’identité s’applique uniquement pour ce qui est du nom du groupe cimentier. Toutes les marques (locales) du marché sont conservées. Ainsi, en France en particulier, Lafarge va poursuivre son existence. Quant au nouveau nom du groupe, il deviendra effectif dès son inscription au registre du commerce. Cette évolution intervient alors que le groupe cimentier se transforme pour devenir le leader mondial des solutions de construction innovantes et durables. D’où cette recommandation de simplification demandée par le conseil d’administration, pour plus d’efficacité et d’impact.
Il y a 4 ans et 1 jours

Le SNBPE nomme le nouveau président du collège BPE Nouvelle-Aquitaine

Le SNBPE nomme Pascal Barylo en tant que président du collège BPE Nouvelle-Aquitaine. [©SNBPE] Le SNBPE annonce l’élection de Pascal Barylo au poste de président du collège BPE Nouvelle-Aquitaine. Il prend ainsi la suite de Noël le Floch, qui est appelé à d’autres fonctions au sein du groupe LafargeHolcim. « Je tiens d’abord à remercier mon prédécesseur et tous les permanents pour le travail accompli, ainsi que les adhérents pour leur confiance. Je ne fais que prolonger le trait d’unité qui nous anime toujours en Nouvelle-Aquitaine avec les adhérents qui fédèrent une vision métier et produit exceptionnelle », explique Pascal Barylo. Le SNBPE est mobilisé autour des thématiques liées à la sécurité ou à l’environnement. Le syndicat souhaite aussi que la profession ne soit pas écartée des objectifs de la RE 2020. Pascal Barylo désire axer ses missions autour de l’importance de la mixité des matériaux. Pour lui, les défis énergétiques de demain sont une priorité et il souhaite les relevés. « Il n’y a pas de guerre des classes entre matériaux. Nous sommes tous au service de l’environnement »,indique Pascal Barylo. Son parcours Pascal Barylo est diplômé de l’Ecole des Mines d’Alès. En 1992, il débute sa carrière au sein du groupe GSM. Il y occupe plusieurs postes : chef de département, commercial ou même directeur. Il rejoint ensuite Unibéton en 2015, en qualité de directeur régional Ouest Pays de Loire. C’est en avril 2018 qu’il est nommé directeur régional Sud-Ouest, toujours chez Unibéton.
Il y a 4 ans et 20 jours

Lafarge disparaît, Holcim reste…

LafargeHolcim pourrait devenir Holcim tout court. C’est la fin d’une histoire qui semble bien se profiler. Dans le cadre de la publication de son agenda 2021, LafargeHolcim annonce que son assemblée générale annuelle se tiendra, le 4 mai prochain, à huis clos. Et sans les actionnaires sur place pour cause de pandémie. Toutefois, ceux-ci sont invités à se prononcer sur le changement potentiel de la dénomination sociale du groupe, qui passerait de LafargeHolcim à Holcim tout court !  Lafarge comme marque locale Pour justifier ce choix, le groupe cimentier indique que “comme la société se transforme pour devenir le leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, le conseil d’administration recommande de simplifier sa dénomination.  Ceci pour augmenter l’efficacité et l’impact, tout en s’appuyant sur l’héritage du groupe”. Ce changement de nom doit toutefois se limiter à celui du groupe. Toutes les marques du marché doivent continuer à exister. En effet, ce sont elles les motrices de la société sur leurs marchés locaux. Elles sont créatrices de valeur et de confiance pour ses clients et partenaires dans le monde entier. Ainsi, en France au moins, LafargeHolcim redeviendra Lafarge tout court de manière officielle. Du moins, c’est ce qui semble se profiler. Réponse définitive le 4 mai prochain…
Il y a 4 ans et 20 jours

LafargeHolcim moins Lafarge égale ?

Le groupe issu de la fusion en 2015 du français Lafarge avec le suisse Holcim, compte simplifier sa raison sociale pour devenir simplement Holcim.
Il y a 4 ans et 23 jours

Olivier Collin, directeur général d'Edycem

Olivier Collin a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe Lafarge Holcim. Il rejoint Edycem, activité béton du groupe Herige, fin 2020 pour devenir directeur général à partir de janvier 2021, en remplacement de Philippe Queneau, qui a fait valoir ses droits à la retraite.
Il y a 4 ans et 35 jours

Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP

Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine. ACPresse – Pierre Richard – Raconté par Sivagami Casimir Rendons à César ce qui appartient à César ! Il aura fallu l’association des travaux du physicien Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007) sur les mélanges granulaires et ceux de Pierre Richard (1927-2002), pour propulser le béton des Romains au rang de matériau High Tech. Qui se souvient de l’homme à l’origine des bétons à hautes performances (BHP) ou des bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup) ? S’est-on réellement penché sur l’un des pères de ces développements “révolutionnaires” pour le monde de la construction ? Remettons-nous dans le contexte. Celui qui nous intéresse se nomme Pierre Richard. Dès 1967, il est directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Et dans ce cadre, cet ingénieur de l’Ensais (Ecole nationale supérieure des arts et d’industrie de Strasbourg, actuelle Insa) se penche sur les bétons. ACPresse · Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP Convaincu que l’évolution d’une structure ne peut se faire sans celle des éléments, qui la constituent, Pierre Richard va consacrer sa carrière à la recherche de nouveaux matériaux utilisables, notamment en génie civil. Il commence par développer la réalisation d’éléments préfabriqués en béton précontraint, notamment, pour la construction du Parc des Princes, à Paris (1972). « Pierre Richard avait un sens intuitif des structures. Et cela au premier regard. Il comprenait instantanément leur fonctionnement, sans même faire de calculs. Et “voyait” transiter leurs efforts, se souvient Bernard Raspaud, l’un de ses proches collaborateurs, puis son successeur chez Bouygues. Il était très rigoureux dans ses raisonnements. Son mot d’ordre : “il ne faut rien mettre d’inutile ! C’est ainsi qu’un jour, il m’a confié : “j’ai trouvé ce qu’il faut enlever au béton !” » Combler les “vides” dans la matière Pierre Richard (1927 – 2002) est le père des BHP et des futurs Bfup. [©DR] Les recherches sur ce qui allait devenir les bétons à hautes performances (BHP), mais aussi les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), démarrent au Danemark sous la direction du professeur H.H. Bache. Elles sont menées dans le cadre des technologies CRC (Compact Reinforced Composition), plutôt orientée vers la production d’éléments préfabriqués, et CCC (Compact Cement Concrete). Alliés à la précontrainte, ces derniers engendrent des ouvrages d’art plus fins, plus élancés et plus durables. Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Il se tourne vers l’emploi de superplastifiants. Puis, afin de combler les fameux “vides” présents dans la structure des bétons, il teste l’utilisation de la fumée de silice. Francis Bouygues et tout le groupe sont alors très concernés par ses recherches. « Il apportait toujours des solutions aux difficultés rencontrées lors de la réalisation d’ouvrages, comme au Koweït, en 1981, avec le pont de Bubiyan. Je n’étais pas d’accord avec lui sur ce pont. J’avais même rejeté sa solution, car ce n’était pas assez économique. Il m’a alors demandé de le rejoindre et il a argumenté pendant 4 h, dont 2 h passées en voiture. Le lendemain, il présentait un projet qu’il avait réalisé dans la nuit… A 20 % moins cher ! Autant dire que Bouygues a foncé ! Pierre était capable de solutionner les problématiques les plus complexes », commente Bernard Raspaud. Sans le BHP, pas de Pont de Normandie La Grande Arche de La Défense a fait la part belle au BHP. [©Bouygues] L’emploi des fumées de silice en association avec un superplastifiant améliore la maniabilité des bétons. Comme sur le chantier de Grande Arche de la Défense, à Paris, avec la mise en œuvre d’un BHP, qui apporte à la fois une haute résistance aux jeunes âges et une meilleure ouvrabilité rendue nécessaire pour un pompage sur une hauteur de plus de 100 m. « Dans les années 1980-1990, Bouygues a su s’entourer de chercheurs d’une incroyable qualité scientifique, il n’y a jamais eu d’équivalence depuis », insiste Yves Malier, ingénieur conseil, ancien directeur de la division “Ouvrages d’art – matériaux et structures” du LCPC (actuel Isfftar), créateur de l’Ecole française du béton… Les deux hommes se sont rencontrés, dans les années 1970, lors de la reconstruction du Louvre des Antiquaires, à Paris. Ils se sont s’influencés l’un l’autre. « Sans le BHP de Pierre, il n’y aurait pas eu le pont de Normandie et ses pylônes de 214 m de hauteur », reprend Yves Malier. Ni le pont de l’île de Ré, premier grand ouvrage d’art en BHP et inauguré en 1988… Une officialisation en 1982 Le pont de l’île de Ré a pu être réalisé, en combinant BHP et préfabrication foraine. [©Bouygues] Secrètement, ces deux ingénieurs ont fait coulé du BHP sur une partie du périphérique de Paris, sans que ni le maître d’œuvre et ni le maître d’ouvrage ne soient au courant ! L’officialisation de ce fameux béton ne se fait qu’en 1982, lors des Assises nationales de la recherche organisées par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche. Ses nouvelles propriétés en terme de délais d’exécution, de facilité de mise en œuvre, d’allègement de formes, d’étanchéité aux gaz et, peut-être et surtout, pour Bouygues à l’époque, de gains sur le coût des fondations ! Donc économiquement plus rentable, et par voie de conséquence, préférable… pour l’ensemble des acteurs de la construction.Une grande diversité dans les ouvrages réalisés en BHP (notamment par Bouygues en France et dans le monde), de toutes natures et de toutes dimensions, a été d’autant plus remarquable que, dans cette même décennie (période allant de 1985 à 1995), Américains, Finlandais, Japonais, Norvégiens… se limitaient respectivement aux immeubles de grandes hauteurs (IGH), aux plates-formes offshore, aux ouvrages maritimes et à la préfabrication en grandes séries de petits composants. Un nouveau matériau appelé BPR La passerelle piétonne de Sherbrooke, au Canada, constitue la première utilisation au monde du Bfup pour ce type de constructions. [©DR] Et puis, « Pierre Richard s’est intéressé avant l’heure au développement durable et à l’analyse systémique des ouvrages, en optimisant ces derniers par rapport aux propositions des maîtres d’ouvrages et en les projetant dans l’avenir, dans leurs futures fonctions, reprend Yves Malier. En intégrant le dimensionnement de la structure mais aussi les gains de délais, de main-d’œuvre, de matériels et de maintenance future. Notamment sur le pont expérimental de Joigny dans l’Yonne, à 200 km de Paris, avec un BHP prévu pour 300 ans. Avec pour la première fois en France, l’utilisation de la précontrainte extérieure. L’esthétique y a gagné, la durabilité aussi ». Mais l’appétit scientifique… vorace de Pierre Richard ne s’est pas arrêté là. Il a fini par inventer, en 1990, un nouveau type de matériau à très haute performance : le béton à poudres réactives (BPR), à teneur élevée en fumée de silice, qui possède une exceptionnelle résistance à la compression et une résistance traction/flexion suffisante pour pouvoir s’affranchir des armatures passives. Sans compter une ductilité très élevée. Son concept est alors optimisé grâce à l’association avec Lafarge et Rhodia, qui donnera naissance à un Bfup (béton fibré à ultra hautes performances), connu sous le nom de Ductal. Sa première utilisation se fait au Québec, en 1997, avec la passerelle piétonne de Sherbrooke. Cet ouvrage de franchissement de 60 m de long est composé de 6 segments de treillis post-tendus. Le tablier ne fait que 30 mm d’épaisseur. « Cet exploit architectural n’aurait pas été possible sans son invention », s’exclame Bernard Raspaud. Depuis, le Ductal et nombre d’autres Bfup ont pris leur envol… Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 38 jours

LafargeHolcim entre au capital de XtreeE, dont il devient un des actionnaires de référence

Actionnaire d’XtreeE à hauteur de 20%, LafargeHolcim France devient administrateur et rejoint ainsi les Cofondateurs de l’entreprise, Vinci Construction Invest et le fonds d’investissement Shibumi International. Cette opération vise à renforcer l’association des savoir-faire techniques et de R&D entre les deux entreprises pour accélérer le développement et la commercialisation de solutions industrielles 4.0 pour la construction durable de bâtiments et d’infrastructures.L’impression 3D de matériaux pour la construction est en effet une des réponses à la nécessaire transition écologique de ce secteur économique. Elle permet de :limiter les quantités de matériaux utilisées grâce à la conception et à la fabrication numériques : jusqu’à moins 60% de béton en moins sur certaines réalisations ;mettre en œuvre de nouveaux matériaux imprimables structurels à empreinte CO2 réduite ; réaliser des éléments structurels complexes en béton imprimé à coûts et délais maîtrisés grâce à des solutions sur mesure ;réduire les nuisances des chantiers et d’améliorer la qualité des constructions, grâce à la fabrication hors-site.Ainsi, en prévision des Jeux Olympiques de 2024, le groupement Freyssinet / Lavigne & Cheron Architectes / Quadric / XtreeE / LafargeHolcim travaille déjà à la conception et la réalisation pour Plaine Commune Grand Paris d’une passerelle piétonne de 40 mètres franchissant le canal Saint Denis. Son tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel, permettant ainsi de réduire de 60% les quantités de matière nécessaires et donc l’empreinte carbone de l’ouvrage.« La transformation écologique du secteur de la construction et plus particulièrement du béton passe aussi par la révolution numérique et les nouvelles performances environnementales qu’offre l’impression 3D. En renforçant notre partenariat stratégique avec XtreeE, un des leaders les plus innovants dans ce domaine, nous ouvrons un nouveau chapitre pour nos matériaux innovants et pour l’évolution des modes constructifs. »François Petry, directeur général de LafargeHolcim FranceXtreeE, développeur d’un réseau international pour l’impression 3D bétonXtreeE vise à accélérer en France et à l’international le développement d’un réseau d’unités industrielles d’impression 3D connectées.En effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l’École des Ponts ParisTech (France) et l’ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d’une deuxième unité de production, XtreeE a accéléré son déploiement en 2020 avec deux nouvelles unités, au Japon et aux États-Unis. Trois autres unités verront le jour en 2021. Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie.XtreeE pourra désormais bénéficier de la forte implantation internationale de LafargeHolcim, de ses capacités de R&D sur son site de L’Ile d’Abeau (France) et de la force de prescription d’un acteur leader dans les matériaux de construction innovants.« L’expertise de LafargeHolcim dans les bétons à haute performance, ainsi que ses savoir-faire sur toute la chaîne de valeur de la construction vont venir enrichir le développement national et international de notre réseau d’unités d’impression 3D connectées. Avec ce réseau, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi la maîtrise de la chaîne numérique, de la conception à la réalisation »Alban Mallet, CEO d’XtreeE
Il y a 4 ans et 65 jours

LafargeHolcim s’associe à Schlumberger New Energy pour la capture du CO2

LafargeHolcim s’est associé à Schlumberger pour développer la capture et le stockage du CO2 .[©LafargeHolcim] LafargeHolcim s’est associé avec Schlumberger New Energy. Pour tester dans ses cimenteries une solution de stockage et de capture du CO2. Basé sur des partages de technologies et d’expertise, ce partenariat porte sur deux unités. Une Européenne et l’autre, Nord-Américaine. Schlumberger New Energy apporte sa technologie de captage. Alors que LafargeHolcim propose son expertise dans la gestion des cimenteries. « Cette annonce nous permet d’apporter des preuves de la position de leader de LafargeHolcim sur les questions environnementales, explique Magali Anderson, responsable du développement durable pour le groupe cimentier. Notre partenariat avec Schlumberger New Energy va nous permettre de réaliser de nouvelles avancées. Notamment en matière de stockage, qui pourront être répliquées sur nos autres sites. » Et Ashok Belani, vice-président exécutif de Schlumberger New Energy, de se féliciter de cette association : « Etre partenaire de LafargeHolcim est une occasion unique pour nous de démontrer que la capture du CO2 et son stockage peuvent être effectuées de façon efficace et sécurisée ». LafargeHolcim a lancé plus d’une vingtaine de projets allant dans ce sens en Europe et en Amérique du Nord.
Il y a 4 ans et 65 jours

LafargeHolcim rejoint le MIT Climate and Sustainability Consortium

L’Institut de technologie du Massachusetts (MIT). [©MIT] LafargeHolcim rejoint le MIT Climate and Sustainability Consortium (MCSC), en qualité de membre-fondateur et représentant de l’industrie des matériaux de construction. Ceci, pour accélérer l’action sur le climat par l’innovation. Le groupe s’unit ainsi à d’autres majors de différents secteurs pour travailler avec les équipes de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT). Afin de développer des solutions évolutives pour lutter contre le changement climatique. LafargeHolcim en faveur du climat « Je m’engage à construire un avenir neutre en carbone. En proposant des solutions de constructions innovantes et durables qui fonctionnent pour la planète et ses habitants, a déclaré Jan Jenisch, directeur général du groupe LafargeHolcim.. Face à l’urgence de la crise climatique actuelle, aucune organisation ne peut faire face seule. C’est pourquoi je suis fier de me joindre à l’alliance du MIT. Qui regroupe des chefs d’entreprises et des partenaires universitaires partageant les mêmes principes. Afin d’intensifier ensemble notre action en faveur du climat. » Dirigé par le MIT, le MCSC est situé près de Boston, aux Etats-Unis. Il est prévu d’y faire participer des étudiants, des professeurs et des chercheurs de tout l’Institut. Les membres du MCSC vont ainsi faire en sorte d’accélérer la mise en place de solutions concrètes à grande échelle pour faire face à la menace du réchauffement climatique. Ses objectifs comprennent l’atténuation du changement climatique et la réduction des obstacles à l’adoption des technologies. Mais aussi, l’accélération du retrait des activités à forte intensité de carbone, l’orientation des investissements là où ils seront les plus efficaces. Et enfin, la transposition rapide des meilleures pratiques dans les différents secteurs.
Il y a 4 ans et 86 jours

LafargeHolcim croît en France et en Italie

LafargeHolcim vient de reprendre 24 centrales à béton Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. [©Cemex] LafargeHolcim a annoncé l’acquisition simultanée d’Edile Commercial, en Italie, et le rachat de l’outil industriel de Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. Ces deux transactions concernent, en premier lieu, des unités de production de béton prêt à l’emploi. Pour ce qui est de Cemex, l’accord signé voit la cession de 24 centrales à béton et d’une carrière. Toutefois, Cemex conserve ses activités situées dans la métropole lyonnaise… L’industriel prévoit de finaliser la transaction d’ici début avril, une fois les conditions de clôture remplies. Et précise que « le produit de cette transaction sera affecté dans des projets de croissance sur des marchés clefs… » Côté italien, Edile Commerciale apporte à LafargeHolcim 11 centrales à béton, toutes situées sur le secteur de Milan. Ainsi, ce sont 35 unités de production de BPE qui viennent enrichir le parc des équipements du groupe franco-suisse.  Le béton vert EcoPact Ainsi, ces opérations renforcent la position de LafargeHolcim dans deux des zones les plus dynamiques et les plus attractives d’Europe. Des acquisitions complémentaires qui s’ajoutent à 8 initiatives similaires réalisées en 2020…  Ceci, en Australie, au Canada, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Suisse. « Je suis enthousiasmé par les perspectives de croissance à venir avec Edile Commerciale et Cemex Rhône-Alpes,souligne Jan Jenisch, directeur général de LafargeHolcim. Ces deux acquisitions s’inscrivent dans notre stratégie de croissance […]. Elles confirment notre ambition de revitaliser des villes de premier plan comme Milan et Lyon. Et notre vision de faire de l’Europe une région zéro net carbone d’ici 2050. Pour être un partenaire clef dans ce voyage, nous avons lancé le béton vert EcoPact l’année dernière. Je m’engage à assurer son déploiement rapide dans le monde entier. Cette année, nous avons une occasion unique d’accélérer la transition vers la construction durable. Ceci, avec une vague sans précédent de plans de relance gouvernementaux, axés sur les infrastructures, avec l’Europe en tête. »
Il y a 4 ans et 89 jours

Enquête autour du béton prêt à l’emploi en France

Lafarge est aujourd’hui le premier producteur de BPE en France, grâce à son réseau de 299 centrales à béton. [©ACPresse] En France, la production globale de béton prêt à l’emploi (BPE) a été de 40,27 Mm3 en 2019. Soit une progression de 0,8 % par rapport à 2018. L’année 2020 s’annonçait sous les meilleurs auspices, mais la pandémie du Covid-19 a mis à terre tous les espoirs. A fin octobre 2020 et malgré les rebonds des mois de juin, août et septembre, le recul était proche des 12 %, soit 30,38 Mm3 produits versus 34,41 Mm3 sur les dix premiers mois de l’année 2019… En ce qui concerne 2021, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir… C’est ce qu’elle a précisé lors de sa conférence de presse du début du mois de décembre dernier. Au mieux, elle anticipe un encéphalogramme plat, soit une production de BPE plafonnant à 36 Mm3. En France, cette production est réalisée en centrales à béton. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) confirme la présence sur le territoire métropolitain de 1 850 unités de production, exploitées par quelque 225 sociétés indépendantes. Un tiers des centrales à béton appartient à des groupes dits nationaux. A savoir : Cemex, Colas, Eqiom, LafargeHolcim, Point.P, Unibéton et Vicat (voir tableau plus bas dans cet article).. Article préparé par Frédéric Gluzicki. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 4 ans et 111 jours

LafargeHolcim s’offre Firestone Building Products

Jan Jenisch, président de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim opère un achat de taille estimé à 2,7 Md€. En effet, l’industriel suisse a annoncé avoir signé un accord, afin d’acquérir Firestone Building Products (FSBP). Cette filiale du groupe Bridgeston est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de solutions de toiture et d’étanchéité. Basée à Nashville, aux Etats-Unis, elle a enregistré un chiffre d’affaires de 1,47 Md€ en 2020. Pour LafargeHolcim, cette transaction permettra de passer à 4,90 Md€ de vente annuelle Outre-Atlantique. Mais aussi, de renforcer son positionnement sur les marchés d’Amérique latine et d’Europe. « Je suis enthousiaste à l’idée de me lancer dans le secteur très attrayant des toitures, déclare Jan Jenisch, Pdg du groupe LafargeHolcim. Avec Firestone Building Products, nous renforçons notre plus grand marché, les Etats-Unis. Tout en construisant une plate-forme mondiale de croissance et d’innovation. L’étape d’aujourd’hui est un saut stratégique pour devenir le leader mondial des solutions de construction innovantes et durables. Et pour construire un monde respectueux des gens et de la planète. » Des synergies à hauteur de 89,88 M€/an sont attendues dans un délai de 2 ans. Avec cet achat, l’industriel acquiert aussi une quinzaine d’usines, 1 800 points de distribution et 3 laboratoires de R&D. Les postes des 1 900 collaborateurs de FSBP seront maintenus, ainsi que leur siège de Nashville.
Il y a 4 ans et 112 jours

LafargeHolcim rachète Firestone Building Products

ACQUISITION. Le groupe LafargeHolcim a annoncé ce 7 janvier 2021 le rachat de Firestone Building Products, filiale du japonais Bridgestone. L'opération, d'un montant de 3,4 milliards de dollars (soit environ 2,7 milliards d'euros), doit permettre au géant des matériaux de construction de se renforcer sur le marché mondial des produits pour toitures.
Il y a 4 ans et 126 jours

Le béton, une nouvelle perspective pour l'impression 3D

Pour "imprimer" un mur, un long bras articulé diffuse une mince coulée de béton selon un parcours déterminé en appliquant une couche sur la précédente. En quelques heures, un mur est érigé, ouvrant de nouvelles perspectives aux métiers de la construction."L'intérêt de l'impression 3D, c'est comment aller plus loin que l'utilisation courante du béton" et "chercher des formes qu'on ne pourrait pas faire de façon traditionnelle, ou qui demanderaient beaucoup plus de temps", explique Alain Guillen, directeur général Développement et Applications de XTreeE.Cette start-up basée à Rungis a lancé dans son atelier la fabrication d'une trentaine de murs, destinés à la construction en 2021 de cinq maisons à Reims, dans le cadre du projet Viliaprint, porté par le bailleur social Plurial Novilia.L'entreprise vient d'obtenir une Appréciation technique d'expérimentation (Atex) pour la construction en impression 3D béton, délivrée par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).Une phase industrielle"Aujourd'hui pour la première fois en France, on a une construction en impression 3D béton qui est validée par les autorités publiques", souligne M. Guillen. "Grâce à cet avis technique, on va pouvoir passer maintenant à une phase vraiment industrielle".Pour le responsable de la maîtrise d'ouvrage chez Plurial Novilia, Jérôme Florentin, "c'est certainement le début d'une longue histoire". "On commence à avoir beaucoup de concurrents", observe-t-il, en mentionnant les Pays-Bas, la Chine, les Etats-Unis, la Russie.Ce type de construction "va avoir tendance à se développer, pas de façon fulgurante dans les prochains mois, mais sur des constructions mixtes" avec "des murs imprimés associés à des modes constructifs classiques", estime-t-il.De son côté, le fabricant de machines Constructions-3D, basé à Valenciennes, vient de réaliser son premier bâtiment en impression 3D béton pour son futur siège.Antoine Motte, fondateur et dirigeant de Constructions-3D, est confiant sur les perspectives de cette technologie, citant une étude du cabinet SmarTech en 2018, qui prévoit pour 2027 un chiffre d'affaires mondial de 20 milliards de dollars pour l'impression 3D dans la construction, dont 4 milliards pour les fabricants de matériels."Un quart de l'humanité est mal logée aujourd'hui, et donc si on peut, par la technologie, apporter une machine qui va construire une maison par jour (...) on se dit qu'avec un million de machines, on peut déjà juguler la croissance du mal logement, et deux millions de machines résoudront le problème", fait valoir Antoine Motte.Améliorer "l'imprimabilité"Mais il reste encore des étapes à franchir, reconnaît le patron de Constructions-3D. "Ces machines pourront apporter des solutions quand on aura réussi à imprimer des 'encres' locales, réalisées à partir de l'argile", explique-t-il.Reste ensuite à former les futurs travailleurs du bâtiment à cette nouvelle technologie."Demain, pour faire fonctionner ces machines, l'opérateur idéal est quelqu'un qui aura un peu de compétences en numérique, qui connaîtra les contraintes d'un chantier de bâtiment et qui sera un petit peu mécanicien", décrit Didier Malbranque, co-fondateur de Constructions-3D.La start-up valenciennoise a mis au point une petite machine, plutôt destinée à la formation, qui est installée dans une douzaine de lycées professionnels ou écoles du bâtiment des Hauts-de-France.Cette nouvelle technologie intéresse au premier chef les groupes cimentiers, qui fournissent la matière première."On est encore en phase de recherche, mais on évolue vers les premiers chantiers, les premières réalisations", assure Olivier Martinage, ingénieur R&D du groupe Vicat, partenaire de XTreeE dans le projet Viliaprint.La recherche porte notamment sur "l'imprimabilité" du béton pour "améliorer les performances, les vitesses d'impression, le rendu esthétique", explique-t-il."C'est une technologie en devenir", confirme Yves Baroulier, directeur Grands Projets de LafargeHolcim. "L'impression 3D va nous permettre (...) une plus grande sobriété: moins de matériau et bas carbone".LafargeHolcim collabore avec XtreeE sur la construction en impression 3D d'ici 2023 d'une passerelle de 40 mètres sur le site des futurs Jeux olympiques de Paris 2024 en Seine-Saint-Denis.
Il y a 4 ans et 133 jours

Jean-Marc Golberg réélu Président du SNBPE

Titulaire d'un PhD en géologie, pétrologie et géochimie de l'Université de Montpellier, Jean-Marc Golberg rejoint Lafarge en 1988 comme ingénieur qualité bétons et granulats. Il occupe ensuite différentes fonctions dans les activités granulats et bétons en France avant d'être nommé directeur de l'agence bétons Provence en 1996. En 1998, Jean-Marc Golberg prend la direction de l'agence bétons Bretagne.En 2003, il devient directeur général de Lafarge granulats Ouest, puis rejoint en janvier 2009, le centre de recherche mondial du groupe Lafarge à l'Isle d'Abeau (Isère) en tant que directeur recherche & développement bétons et granulats. En septembre 2013, Jean-Marc Golberg est nommé directeur général béton pour la France.Durant son premier mandat, Jean-Marc Golberg a fait de sa priorité et de celle du SNBPE la reconnaissance des qualités techniques, économiques, sociales et environnementales du béton prêt à l'emploi. Un intérêt tout particulier a également été porté sur le fait de communiquer davantage sur l'utilisation plus importante des granulats recyclés dans le béton, mais aussi de communiquer dans un objectif de convaincre que le béton est un matériau recyclable indéfiniment de toutes les solutions constructives, qu'elles soient horizontales ou verticales.Les grandes orientations du second mandatLors de ce deuxième mandat, Jean-Marc Golberg souhaite poursuivre le travail entamé ces dernières années, en tant que Président du SNBPE. La priorité sera donnée à la création de synergies toujours plus importantes avec les autres acteurs de la Filière Béton. Avec, notamment, un objectif à court terme, d'amener les Pouvoirs Publics à revoir leur copie concernant la nouvelle méthode de calcul de l'empreinte carbone, dite ACV dynamique, dans le cadre de la RE2020. Le SNBPE souhaite proposer une démarche vertueuse pour tous les matériaux de construction afin qu'ils se décarbonent et participent à la recherche de solutions constructives environnementalement mieux disantes et ce, en application de ce que prévoyait la Loi ELAN.Jean-Marc Golberg souhaite également faire valoir le caractère inerte du béton durci et que cela soit pris en compte par les Pouvoirs Publics dans les décisions qu'ils prendront quant à la gestion des déchets du bâtiment prévue dans la Loi sur l'Économie circulaire.
Il y a 4 ans et 134 jours

Réélection du président du SNBPE pour un second mandat

Jean-Marc Golberg est réélu pour un deuxième mandat à la présidence du SNBPE. [©SNBPE] A l’issue de l’assemblée générale du 15 décembre, Jean-Marc Golberg a été réélu à la présidence du SNBPE pour un second mandat. Lors du premier, il a mis en valeur les qualités techniques, économiques, sociales et environnementales du béton prêt à l’emploi. De plus, il a renforcé la communication sur des thématiques importantes et d’actualité. Pour Jean-Marc Golberg, le sujet du recyclage a été primordial. Son second mandat Désormais, il souhaite communiquer sur les granulats recyclés. Mais aussi sur le béton recyclé en général. Pour son deuxième mandat, il aspire a poursuivre le travail déjà entrepris. Il voudrait aussi axer le SNBPE sur la création de synergies avec les autres acteurs de la filière béton. Par ailleurs, Jean-Marc Golberg espère revoir avec les pouvoirs publics la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone dans le cadre de la RE 2020. En effet, le syndicat voudrait proposer une démarche pour tous les matériaux de construction. Ceci, afin de faciliter la décarbonation, ainsi que la recherche de solutions constructives environnementales. Et ce, en accord avec la loi Elan. « J’aimerais faire valoir le caractère inerte du béton durci et que cela soit pris en compte par les pouvoirs publics dans les décisions qu’ils prendront quant à la gestion des déchets du bâtiment prévue dans la loi sur l’Economie circulaire », indique Jean-Marc Golberg.   Son parcours Jean-Marc Golberg a obtenu un doctorat en géologie, pétrologie et géochimie à l’université de Montpellier. Il débute sa carrière en rejoignant Lafarge en 1988, en tant qu’ingénieur qualité bétons et granulats. Il occupera ensuite différentes fonctions, avant d’être nommé directeur de l’agence Lafarge Béton Provence en 1996. En 1998, il prend la direction de l’agence Lafarge Béton Bretagne. En 2003, Jean-Marc Golberg devient le directeur général de Lafarge Granulats Ouest. Après 8 ans à ce poste, il rejoint le centre de recherche mondial du groupe Lafarge en Isère, en tant que directeur recherche & développement bétons et granulats. En septembre 2013, il est nommé directeur général LafargeHolcim Béton France. 
Il y a 4 ans et 136 jours

LafargeHolcim : un nouveau four pour Martres-Tolosane

Avec nos remerciements à LafargeHolcim. Un mouchoir de poche. Ainsi peut être décrite l’emprise du chantier de construction du nouveau four de la cimenterie LafargeHolcim de Martres-Tolosane, en Haute-Garonne (31). Conséquent, l’équipement doit s’insérer entre les deux fours existants, en service jusqu’à la fin des travaux, et un silo de stockage. « C’est une opération d’un montant de plus de 100 M€. Soit l’investissement le plus important réalisé par le groupe en France depuis 40 ans », souligne François Pétry, directeur général de LafargeHolcim France et Belgique. En fait, ces travaux s’inscrivent dans un plan global plus large de 300 M€ d’investissements sur l’ensemble des sites répartis sur le territoire national.  La nouvelle ligne de cuisson (four et tour de pré-chauffage) doit s’inscrire dans la zone comprise entre les fours en service et le silo en béton qu’on devine à gauche. [©ACPresse] A travers ce programme, LafargeHolcim cherche, en premier lieu, à pérenniser son unité de production, tout en l’inscrivant dans les préoccupations environnementales actuelles et futures. « Les anciens fours ont respectivement été mis en service en 1956 et en 1966 », rappelle Jean-Louis Sibioude, directeur de l’usine. Ils ont fait plus que leur temps. « Le nouveau four doit permettre de diminuer la consommation d’énergie électrique et thermique de la cimenterie de près de 20 %, donc son empreinte carbone. Ceci, en rendant possible la valorisation d’une part beaucoup plus importante des déchets. » En cours de construction, la future tour de pré-chauffage culminera à près de 100 m de haut. [©ACPresse] Le chantier de construction s’inscrit dans un véritable mouchoir de poche. [©ACPresse] Une haute technologie à basse émission de CO2 Dans sa future configuration, le site devrait tripler son taux d’utilisation de combustibles de substitution. Ici, l’industriel s’inscrit encore plus dans l’économie circulaire. En proposant un exutoire pour nombre de matériaux pouvant se substituer aux combustibles fossiles. « Grâce à ce nouveau dispositif, nous allons passer de 20 à 80 % de substitution », confirme Jean-Louis Sibioude. Un taux qui devrait être atteint à terme. C’est-à-dire dans les 12 à 18 mois après l’entrée en fonctionnement de la cimenterie “version 2020”.  Elément central de l’usine, le nouveau four dit “MK3” présente une longueur de 64 m pour 4,30 m de diamètre. Il s’agit d’un four dit de “haute technologie à basse émission de CO2”. Il est alimenté en énergie par une tuyère Pillard. Ce four remplacera les deux existants – qui seront démantelés -, pour offrir une capacité de production en hausse de 20 %. Ainsi, il sera en mesure de fabriquer environ 550 000 t de clinker par an. Soit plus de 770 000 t de ciments, contre 650 000 t aujourd’hui. Elément clef de l’investissement de 120 M€ destiné à moderniser l’ensemble de la ligne de production de la cimenterie, le montage du four s’est déroulé du 23 au 26 novembre dernier. Les 6 éléments (viroles) ont pu être assemblés grâce à d’importants moyens de levag. A savoir, trois grues mobiles de 250 t, 450 t et 500 t, ainsi qu’une grue à tour parmi les plus grandes en Europe (140 m). Opération de bétonnage de la superstructure de la tour de pré-chauffage. [ACPresse]L’ensemble des bétons représente un volume de l’ordre de 11 000 m3. [©ACPresse] Enfin une tour de pré-chauffage Mais la véritable nouveauté du site sera la tour de pré-chauffage. Culminant à près de 100 m de haut, elle abritera le dispositif de pré-calcination, conçu et fourni par CBM. Celui-ci verra se croiser les gaz chauds sortant du four et la farine crue qui donnera naissance au clinker. « La température dans la zone de pré-calcination oscille entre 300 °C en haut et 900 °C en entrée de four, détaille Jean-Louis Sibioude. Cette technologie assure environ 50 % de la cuisson de la farine. » Surtout, cette tour de pré-chauffage est le point d’entrée privilégié de l’essentiel des combustibles de substitution : pneus déchiquetés, combustibles solides de récupération (CSR) et autres copeaux de bois. « Il y a des discussions avec d’autres industriels locaux, cherchant des déchets à valoriser en combustibles », reprend François Pétry. Et Jean-Louis Sibioude, de compléter : « Tous les combustibles alternatifs proposés sont testés de manière très précise. Afin de connaître leur composition chimique, pour ne pas dégrader la qualité de notre clinker, donc des ciments produits ». En d’autres termes, LafargeHolcim – ni aucun cimentier d’ailleurs – ne brûle pas n’importe quoi dans ses fours… Ces massifs constituent les supports du futur four MK3 de la cimenterie de Martres-Tolosane. En arrière-plan, les deux fours actuels. [©ACPresse] Les segments du nouveau four attendent d’être installés et assemblés entre eux pour former un ensemble de 64 m de long pour 4,30 m de diamètre. [©ACPresse] Des pneumatiques entiers Un des points singuliers de la cimenterie de Martres-Tolosane est la mise en place d’une installation d’introduction de pneumatiques entiers, directement dans le four1. Cette approche permet d’éviter la phase préalable de déchiquetage. L’atelier a été mis en service en 2016, dans le cadre d’une précédente phase de travaux. Mais entrant dans le projet global de modernisation. Il a nécessité un investissement de 2,1 M€, dont 400 000 € financés par l’Ademe. Et a été construit sur mesure par ATS Walter. Pour assurer l’approvisionnement en pneumatiques, LafargeHolcim s’est rapproché d’un collecteur. Qui travaille avec des garagistes auprès desquels les pneumatiques sont récupérés. Celui-ci les trie et les lave avant de les livrer à la cimenterie. La collecte est opérée en local, dans le cadre de contrats pluriannuels avec engagement de fourniture des volumes minimaux. La capacité de traitement de l’atelier atteint 8 000 t/an de pneumatiques. Ce qui représente 15 % de l’apport thermique d’un des deux fours actuels de l’usine.  « Les pneumatiques n’ont pas d’impacts négatifs sur la qualité de la production, ni sur l’environnement de l’usine », rappelle Jean-Louis Sibioule. Bien au contraire, même. La fraction minérale, pour l’essentiel constituée de la trame en acier du pneumatique, assure l’apport en fer. Supprimant ainsi les besoins de compléments extérieurs. Ceci, en plus de l’apport énergétique… Assemblage de la partie inférieure du broyeur Loesche. [©ACPresse] Partie supérieure du broyeur, en cours de pré-assemblage. [©ACPresse] Pour la durée des travaux, l’atelier “pneumatiques” a été déplacé de l’autre côté des fours. [©ACPresse] Près de 11 000 m3 de béton Pour les besoins de la construction du nouveau four, l’atelier “pneumatiques” – du moins, la zone de stockage, de tri et de préparation – a été déplacé de l’autre côté des fours. En effet, la position initiale de cet atelier tombait au droit des massifs supports en béton du nouveau four. Outre la cuisson, les travaux de rénovation de la cimenterie de Martres-Tolosane se concentrent aussi sur le broyage amont. Qui permet l’obtention de la farine crue, et sur son acheminement en direction du pré-calcinateur. En aval, un nouveau refroidisseur IKN à grille pendulaire. Il vient se connecter sur le processus de fabrication et de stockage des ciments.  Le broyeur cru constitue le dernier élément imposant de la nouvelle ligne de production. De type vertical, il s’agit du modèle LM3000 2+2 de Loesche. Par rapport à l’ancienne installation, il devrait permettre de diviser par deux la consommation énergétique.  Bien que les équipements industriels occupent le devant de la scène, l’opération de transformation de l’usine n’en est pas moins consommatrice de béton. Ainsi, à l’image de Boccard, qui pilote le pré-assemblage des équipements, l’entreprise de BTP Eiffage Génie Civil assure la construction de la superstructure non métallique. Si les bétons restent classiques, ils représentent tout de même 11 000 m3, à mettre en regard des 4 000 t d’équipements et des 3 000 t de charpentes métalliques. « Des bétons fournis par LafargeHolcim, à partir d’une centrale à béton proche de l’usine », indique en conclusion Didier Michel, directeur du projet de modernisation pour LafargeHolcim.  Les deux fours originels de la cimenterie de Martres-Tolosane ont été mis en service en 1956 et en 1966. Ils seront démantelés après 2020. [©ACPresse] En jaune, toutes les parties conservées de l’usine. En gris et bleu, les parties nouvelles. [©LafargeHolcim] 1Lire CBPC 930, supplément de BLM n° 67, de novembre/décembre 2016. Un nouveau terminal ferroviaire Excentrée par rapport à l’actuelle zone de travaux de la cimenterie de Martres-Tolosane, une toute nouvelle unité de chargement de clinker est en service depuis quelques mois sur le site. Elle se substitue à un poste de chargement manuel (à l’aide d’une chargeuse sur pneumatiques). Cette installation permet à l’usine une expédition en direction de la station de broyage d’Angoulême, en Charente (16), distante de 400 km. Il s’agit de la seule partie de l’ex-cimenterie de La Couronne, qui soit restée en service, suite à l’arrêt de la production de clinker, du fait de la fermeture de sa carrière mitoyenne, dont le gisement était épuisé. Confiés à Chovet-DB2i (groupe Demathieu & Bard), les travaux ont nécessité un investissement de 4,4 M€. La pièce principale du dispositif est une trémie d’une capacité de 1 000 t, soit les deux tiers d’un train complet d’une vingtaine de wagons. De fait, cette trémie a un peu le rôle d’un stock-tampon. Elle présente un diamètre de 10 m, pour une hauteur utile (sans le cône) de 11 m. L’ensemble de la superstructure culmine à 24 m. Elle bénéficie de deux sorties : la principale, réservée au chargement des trains, et l’optionnelle, dédiée en remplissage de citernes sur semi-remorques. La reconfiguration de la zone a imposé de dévier la voie ferrée existante pour l’axer sous la trémie et, en même temps, répondre aux contraintes relatives au gabarit réglementaire des wagons. Afin de s’inscrire dans la charte environnementale du groupe LafargeHolcim, tout un système anti-poussière d’extraction, de transfert et de vidange du clinker dans les wagons a été mis au point par Chovet-DB2i. Grâce à cette nouvelle installation, le remplissage d’un wagon de 66 t se fait dorénavant en 10 mn et celui d’un train complet de 1 500 t, en 6 h. Grâce à sa nouvelle installation, la cimenterie LafargeHolcim de Martres-Tolosane peut remplir de clinker un train complet de 1 500 t en 6 h.[©LafargeHolcim]
Il y a 4 ans et 140 jours

Lafarge défend une "diminution forte" de capacité pour sa centrale à béton du Port de Javel

Cette solution "a été proposée (...) dans le cadre de la concertation entamée avec les riverains et les pouvoirs publics depuis septembre", a déclaré à l'AFP un porte-parole de LafargeHolcim France, alors que le parti écologiste EELV avait présenté lundi l'agrandissement de la centrale comme "une aberration sur le plan écologique".Le cimentier indique que son projet est de faire passer la capacité de la centrale, située Porte de Javel, "de 120.000 m3 de béton par an, comme envisagé à l'origine, à 80.000 m3 comme annoncé dans les échanges avec les riverains".L'installation continuera de dépendre d'une autorisation, "mais changera de régime, de l'enregistrement vers la déclaration" ce qui "confirme (...) qu'il ne s'agit pas d'un projet d'extension de la centrale mais bien d'une modernisation", a affirmé le porte-parole.Selon le groupe, sa demande de retrait de l'autorisation existante "conforte ainsi réglementairement ses engagements vis-à-vis des parties prenantes de la concertation".De son côté, EELV avait demandé lundi "la reprise de la consultation de la population", en affirmant que l'annulation de l'autorisation "permettra à la société Lafarge de déposer un autre projet d'exploitation moins contraignant, en dessous des seuils réglementaires et législatifs imposant une consultation de la population".
Il y a 4 ans et 141 jours

Centrale à béton du Port de Javel : Lafarge défend une "diminution forte" de capacité

RÉACTION. Le groupe cimentier LafargeHolcim assure mardi prévoir une "diminution forte" de la capacité de production de sa centrale à béton située dans le XVème arrondissement de Paris.
Il y a 4 ans et 141 jours

EELV demande l'annulation du projet d'agrandissement de la cimenterie Lafarge à Paris XVe

L'audience au tribunal administratif concernant la demande d'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant le chantier d'agrandissement de la cimenterie devait se tenir le 3 décembre mais la société Lafarge "a évité de perdre en demandant l'annulation de cet arrêté. C'est une victoire", s'est félicité Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, lors d'une visio-conférence."Lafarge est le deuxième pollueur français et est dans le Top 50 mondial", a-t-il ajouté, en demandant "le durcissement des sanctions contre les pollueurs".Mais "cette annulation permettra à la société Lafarge de déposer un autre projet d'exploitation moins contraignant, en dessous des seuils règlementaires et législatifs imposant une consultation de la population", met en garde EELV.Rappelant que "les révélations sur les pollutions de la Seine par le groupe se sont multipliées", écologistes et associations "demandent la reprise de la consultation de la population". Ils formuleront cette demande lors du prochain Conseil de Paris, "la semaine prochaine".Le Conseil de Paris avait déjà voté, le 7 octobre, une suspension des travaux d'agrandissement du site de la cimenterie Lafarge, le temps d'une concertation avec les riverains. Mais "pour l'instant, la concertation est un dialogue de sourds", a regretté Maryse Fourcade, de l'Association des riverains du port de Javel, qui a porté le recours contre Lafarge.Pour Christine Nedelec, présidente de France Environnement Paris, "la pollution des cimentiers est récurrente" et à Paris, "on n'arrive pas à obtenir une diminution de la bétonisation"."Cinq ans après l'Accord de Paris (lors de la Cop21), rien n'est fait concernant l'usage des pesticides", s'est également désolé M. Bayou. Il souhaite que les grands fleuves, comme la Seine, deviennent des "sujets juridiques propres", à l'instar de ce qui s'est fait "en Nouvelle-Zélande", et donc protégés des pollueurs.Le sujet était sensible après la diffusion à la rentrée d'images de l'usine Lafarge, située dans le quartier de Bercy (sud-est de la capitale), déversant dans la Seine un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Lafarge affirme que l'écoulement est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant".
Il y a 4 ans et 146 jours

Le Groupe Monnoyeur crée une Direction RSE et nomme à sa tête Anne-Laure Denis

L'entreprise familiale est le leader de la distribution de biens d'équipement et de services pour la construction et l'industrie, également acteur majeur européen de la transformation digitale du secteur de la construction. Forte d'un parcours et d'une expérience RSE de plus de 10 ans dans l'industrie, Anne-Laure Denis apportera son expertise et son savoir-faire au service du groupe centenaire.La mission d'Anne-Laure Denis au sein du Groupe Monnoyeur sera de poursuivre la définition d'une politique et d'une stratégie RSE Groupe, ainsi que d'assurer leur mise en œuvre avec les différents pôles d'activités. Elle sera également en charge du pilotage opérationnel des différentes composantes de la politique RSE, elle en déterminera les indicateurs clés puis en assurera le suivi et l'amélioration. En outre, elle animera et coordonnera la mise en œuvre et la communication des plans d'actions avec les parties prenantes internes et externes.Anne-Laure Denis démarre sa carrière en 1999 dans le conseil en stratégie chez Kearney. En 2005, elle devient auditeur interne chez Kraft Foods avant d'accéder, en 2009, au poste de responsable Environnement et Développement Durable chez bioMérieux. En 2014, elle intègre Lafarge où elle est en charge de la RSE puis en 2016, elle est nommée responsable RSE et Innovation chez LafargeHolcim.« Nous sommes ravis d'accueillir Anne-Laure au sein du Groupe Monnoyeur, elle apportera son savoir-faire et sa connaissance approfondie de la responsabilité sociale et environnementale. Cette création de poste est le reflet de nos fortes ambitions en matière de RSE, elle marque notre volonté d'insuffler une nouvelle dynamique et de construire une véritable stratégie dédiée. C'est l'ensemble du Groupe et de ses filiales qui doit se développer de manière durable. Anne-Laure nous aidera à relever ces défis majeurs, plus que jamais d'actualité en cette période d'incertitude. » souligne Philippe Monnoyeur, Directeur Général du Groupe Monnoyeur.Âgée de 45 ans, Anne-Laure Denis est diplômée d'HEC Paris et titulaire d'un Master of Science en Environnement de l'Imperial College à Londres.
Il y a 4 ans et 153 jours

Christine Gilliot Directrice opérationnelle « Sols & Revêtements » au sein du CSTB

Entrée au CSTB en 1999, elle connait particulièrement bien les enjeux liés aux produits, solutions et process relatifs aux revêtements et systèmes de sols. Au sein de l'Établissement, elle a dirigé successivement plusieurs divisions travaillant sur les innovations et performances de composants entrant dans les systèmes de sols et revêtements.En charge de la Direction Sols & Revêtements, dont le périmètre concerne tant les procédés, que les revêtements de sols intérieurs et extérieurs, et les revêtements muraux, elle pilote à présent l'ensemble des travaux menés autour de ces sujets, qu'il s'agisse de Recherche & Expertise, d'évaluation, d'essais ou de certification.La Direction opérationnelle Sols & RevêtementsLes matériaux et systèmes conçus dans le domaine des sols et des revêtements, les process de mise en œuvre associés, contribuent au confort thermique, acoustique et à l'étanchéité, essentiels à la performance globale et à la durabilité de l'ouvrage.Au-delà de cette dimension technique, d'autres performances comme la compacité de l'ouvrage, la simplicité de mise en œuvre et l'esthétique, sont également à considérer. Les enjeux et axes de développement liés aux sols et revêtements sont donc multiples.Au sein du CSTB, une Direction opérationnelle dédiée accompagne les acteurs de la construction dans la conception, l'innovation, le développement des performances et le choix de ces matériaux, systèmes et procédés : la Direction Sols & Revêtements, nouvellement créée, qui rassemble plusieurs activités complémentaires :Recherche & ExpertiseÉvaluationEssaisCertificationPour la piloter, Etienne Crépon, Président du CSTB, a choisi Christine Gilliot, responsable de la division Revêtements, Etanchéité, Enduits et Colles depuis 2010.Le parcours de Christine GilliotIngénieur de formation, diplômée de l'École Nationale Supérieure de Chimie de Lille (ENSCL) en 1994 - option matériaux, Christine Gilliot commence sa carrière dans une filiale du groupe Lafarge en Recherche et Développement.Elle intègre le CSTB en 1999, en tant qu'ingénieur évaluation, dans le domaine des Enduits, Mortiers et Colles. À partir de 2001, elle prend successivement la responsabilité de plusieurs divisions, dans le domaine des sols et des revêtements, dans lequel elle développe, au fil des années, une solide expertise. Depuis 2010, elle dirigeait la Division Revêtements, Etanchéité, Enduits et Colles.Aux commandes de la Direction opérationnelle Sols & Revêtements, elle pilotera désormais l'ensemble des travaux menés dans ce domaine, au service des acteurs, fédérant une équipe de 50 ingénieurs et techniciens autour des enjeux d'innovation et de performance associés. S'agissant des systèmes de sols, les équipes travailleront notamment sur des enjeux-clés pour la performance et la sécurité :La compacité, pour réduire l'épaisseur des systèmes, en combinant les différentes performances visées : thermique, acoustique, étanchéité ;La glissance des sols, en intérieur mais aussi en extérieur comme dans les gares, parkings, etc., un enjeu de sécurité clé, dans lequel le CSTB accompagne notamment les Maîtres d'ouvrage.« Je suis ravie de prendre la responsabilité de la Direction opérationnelle Sols & Revêtements du CSTB. Les matériaux, systèmes et procédés développés dans ce domaine participent à la performance globale et à la durabilité de l'ouvrage. La Direction Sols & Revêtements, à travers ses activités, accompagne la filière dans la prise en compte de ces enjeux clés, et globalement nos clients, les fabricants, dans leurs démarches d'innovation et d'amélioration des performances, et les Maitres d'ouvrage, dans le choix des matériaux et systèmes les plus pertinents pour leurs projets. » Christine Gilliot - Directrice opérationnelle « Sols & Revêtements » - CSTB
Il y a 4 ans et 155 jours

Un nouveau directeur général chez Edycem

Olivier Collins est le futur directeur général d’Edycem à partir de fin janvier 2021. [©Herige] Edycem, l’activité béton du groupe Herige, a accueilli, le 12 novembre dernier, Olivier Collin, son futur directeur général. A partir de fin janvier 2021, celui-ci succèdera à Philippe Queneau. Il fera valoir ses droits à la retraite après plus de quarante ans au service de l’entreprise. Jusque-là, il l’accompagnera durant cette période. « Je souhaite partager ma passion du béton et la transmettre aux équipes. Ceci, pour développer, durablement, la performance d’Edycem »,affirme Olivier Collin. Son parcours Diplômé d’un DUT “Mesures physiques” à l’Institut universitaire de Saint-Nazaire. Olivier Collin a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe LafargeHolcim. Depuis 1995, il a sans cesse évolué. De Lafarge Bétons Pays de la Loire à la direction “Qualité et Développement Produits” de Lafarge Holcim France.En parallèle, il a aussi œuvré au développement de la filière béton, à travers son investissement au sein de nombreux organismes nationaux. A savoir, dans la commission technique du SNBPE, les projets de recherche nationaux de l’Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil (Irex). Ou encore la présidence de l’Association technique pour la certification des granulats (ATCG)…
Il y a 4 ans et 159 jours

Les centrales à béton de chantier

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Centrale Arcen de la ligne Arcmov. [©Arcen] Comme son nom le laisse deviner, la centrale de chantier est destinée à être installée sur le site même de la construction pour l’alimenter en béton. Ceci, pendant toute la durée des travaux. Toutefois, les besoins d’un gros chantier de génie civil ne sont pas les mêmes que ceux d’une plus petite opération de bâtiment. Aussi, les outils de production ont su s’adapter à chaque besoin. De 30 m3/h à près de 150 m3/h ! Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Ammann : La route des Indes Arcen : En mouvement Cifa by Euromecc : Fruit d’un partenariat Elkon : Réponse ultra compacte EMCI : Elargissement de gamme Europ’Equipement : Une centrale bien dimensionnée Imer : Pour tous les besoins des chantiers Liebherr : Une centrale bien ciblée Massfeller Beton2Go : Une approche inédite de la centrale Meka : L’affaire est dans le conteneur Oru France : Focus sur la gestion RheinMix Nisbau : Simple et ergonomique SBM : La France comme destination Schwing Stetter : Pour le gros chantier Stimm : Du modulable, mais de taille TCS : Nouvel entrant dans la centrale Et les autres Ammann a mis en service en Inde la plus moderne de ses usines pour assurer la construction des centrales déplaçables CBT.[©Ammann] L’acronyme TB indique la présence d’un tapis de transfert, plus compact, plus simple d’emploi et d’entretien qu’un traditionnel skip. Cet équipement pare les centrales Ammann de la ligne CBT 105-150 TB Elba. Des unités optimisées pour être transportées. Avec d’autant plus de facilité qu’elles sont produites en Inde, dans l’usine la plus moderne du groupe Ammann. Un choix stratégique pour décharger l’outil de production européen, bien chargé. Ammann a racheté cette usine il y a tout juste 3 ans. Depuis quelques mois, il produit des centrales CBT pour l’ensemble du groupe et de la planète. Y compris les malaxeurs dédiés. Toutefois, des éléments particuliers restent fabriqués en Europe, tels les silos monoblocs, peu pratiques pour les transports au long cours. Le cœur de la gamme CBT TB Elba est identifié par le nombre 120. En son sein, un malaxeur à doubles arbres horizontaux ECM 2500TP, capable d’offrir à l’unité un rendement de 105 m3/h. Pour ce faire, cette centrale reçoit 3 à 8 cases à granulats pour un stockage allant de 75 à 100 m3. Et jusqu’à 6 silos à liants. Parfait pour répondre aux besoins des chantiers les plus exigeants. Centrale Arcen de la ligne Arcmov.[©Arcen] Avec un nom comme Arcmov, les choses sont claires : il s’agit de l’offre mobile, donc chantiers, proposée par Arcen. Ce qui ne lui interdit pas d’être installée en fixe, pour l’industrie du BPE. D’autant que les capacités de production oscillent entre 40 et 120 m3/h. Pour ce faire, Arcen a imaginé un large choix de configurations. A commencer par le malaxeur qui peut être, soit à doubles arbres horizontaux (1 et 2,5 m3), soit à axe vertical (1 et 1,5 m3). Même approche pour le stockage des granulats, possible dans 4 trémies de 20 m3ou 5 trémies de 16 m3. Leur implantation est des plus souples : en ligne, à 90° ou à 270°. Enfin, côté options, Arcen n’est pas en reste. Silos à liants, systèmes de filtrage, de dosage des liants, des adjuvants, contrôle d'humidité, contrôle de consistance. A chacun de puiser dans cette liste à la Prévert. Centrale de chantier Cifa by Euromecc type FiveTech 500S.[©Cifa/Euromecc] Chez Cifa, la production des centrales, comme celle des malaxeurs, est assurée par Euromecc, dans le cadre du partenariat mis en place en 2018.Pour ce qui est de l’offre “chantier”, le binôme propose la FiveTech 500S. Ultra compacte, cette centrale s’inscrit dans un conteneur ouvert de 40’’, autorisant un transport monobloc. Toutefois, le ou les silos à liants devront être livrés à part. Galvanisée, l’ossature en acier intègre tous les composants de la centrale, y compris la cabine de commande. Son installation sur site ne nécessite aucun génie civil et se déroule sur une seule journée. Côté performances, la FiveTech 500S offre une belle capacité de production grâce au malaxeur planétaire 750/500 (500 l par gâchée). L’alimentation est faite à l’aide d’un skip. Dernier élément du système, les trémies à granulats. Celles-ci sont au nombre de 4, d’une contenance cumulée de 30 m3au maximum (4 x 7,5 m2). Leur remplissage se fait 2 à 2, de part et d’autre de la centrale. La MixMaster 30 est la centrale ultra compacte développée par Elkon.[©Elkon] L’industriel turc Elkon a su développer une large gamme de centrales de chantier. Au cœur de cette offre figure l’ultra compacte MixMaster 30. Elle se décline en deux variantes : avec 2 ou 4 trémies à granulats de 5 m3unitaire. Dans ce cas, c’est la taille du châssis de transport qui permet de faire la différence. Car le malaxeur est le même, un petit planétaire ou turbo de 500 l de capacité. De quoi produire entre 20 et 25 m3/h de béton. La pesée des granulats se fait dans le malaxeur même, contrairement aux autres constituants, opérés à l’aide de 3 bascules distinctes (eau, adjuvants et ciment). Enfin, pour assurer la traçabilité, un PC peut être connecté à l’unité de production, voire une cabine de commande, si utile. Au sein d’EMCIgroupe, Atec a vocation de construire de petites centrales. Celles à destination des chantiers. C’est ainsi qu’est née la Fyb 1000 et sa grande sœur, la Fyb 1500. EMCIgroup lance la dernière-née de ses centrales : l’Atec Fyb 1000.[©EMCI] Polyvalent, l’outil se décline en 2 variantes : chargement direct de bennes à béton ou remplissage de toupies. Dans ce dernier cas, le point de vidange se situe à 4 m de haut, contre seulement 2,50 m en version benne. Un petit tour du propriétaire permet de découvrir 2 ou 3 trémies en ligne d’une capacité unitaire de 20 m3. Dessous prennent place des casques de vidange et un tapis peseur. Celui-ci emmène son chargement en direction, soit d’un tapis de reprise, soit d’un skip. Juste au-dessus ont été installés les silos à liants. Ils sont 2, d’une contenance de 60 t. Ces éléments sont supportés par la structure même de la centrale. En bout de chaîne, le malaxeur. Atec a fait le choix d’un OMG planétaire de 1 m3ou de 1,5 m3. « Nous assurons la fabrication de l’entièreté de cette centrale, exception faite du malaxeur », indique Jean Forte, directeur d’Atec. Seul élément non intégré à l’unité de production : le local à adjuvants, placé dans un conteneur aménagé. Ne nécessitant aucun génie civil, l’ensemble d’une centrale Atec Fyb s’inscrit dans un rectangle de 15 m x 5 m. De quoi permettre son installation sur les terrains les plus étroits. En parallèle, EMCIgroupe propose d’autres centrales mobiles baptisées Amazone, avec des capacités de production allant jusqu’à 120 m3/h. Pour le chantier, Europ’Equipement propose l’Optimix. [©Europ’Equipement] Chez Europ’Equipement, c’est du côté de l’Optimix qu’il faut regarder quand on pense chantier. De type vertical, d’un encombrement de 10 m x 10 m, c’est la plus compacte des centrales proposées par l’industriel guérandais. L’outil s’articule autour du malaxeur à doubles arbres horizontaux de 1,5 m3maison. Le stockage des granulats se compose de 4 cases de 25 m3, dont le chargement peut s’effectuer directement par chargeuse et/ou par camion-benne. Côté liants, l’unité est disponible de base avec un seul silo, mais peut en accueillir 4. L’installation comme le démontage restent rapides, limités à environ 1 semaine de travail. La capacité de production de l’Optimix - 40 m3/h - lui permet d’alimenter jusqu’à 5 grues à tour. Elle offre aussi l’option d’une sortie BPE et/ou camion-toupie. Enfin, elle peut être équipée de son propre système de décantation. Bardée et couverte, cette centrale est proposée avec l’automatisme Eureqa, d’Europ’Equipement, ou avec tout autre automatisme à la demande du client. Dans les mois qui viennent, Europ’Equipement s’apprête aussi à lancer une centrale conteneurisée. Un concept dévoilé à l’occasion du prochain Intermat. Imer propose nombre de centrales pour les chantiers, dont la Multis 1500-1000.[©Imer] Pour beaucoup, Imer rime avec chantiers. Et ce, depuis 50 ans déjà ! Son offre de centrales pour cet usage se décline en différents outils : à tambour horizontal (avec cuve de malaxage), à malaxeur planétaire (type BPE) et à turbo-malaxeur. De quoi proposer des productions allant de 10 à 55 m3/h. Le choix est tout aussi large au niveau du stockage et de l’alimentation en granulats. Tout d’abord, le chargement au sol par rayon raclant (pour un stockage de 150 à 300 m3). Ensuite, le chargement par trémie d’alimentation (stockage unitaire de 3,5 à 13,5 m3pour un total de 10,5 à 54 m3). Enfin, le chargement par silos granulats (stockage sable de 33 m3et 27 m3pour le gravier). Pour les liants, chaque centrale peut être équipée de 1 à 3 moyens de stockage : trémie crève-sacs de 200 à 400 kg, trémie crève-big bags de 1 et 3 t ou silo de 20 à 60 t. Toutes les centrales Imer sont équipées du même automatisme maison EPS 2100 V. Celui-ci permet un pilotage à l’aide d’un écran tactile 7,5”. De même, les unités bénéficient d’un système de télé-transmission 3G des données de production en temps réel. Celui-ci permet à Imer d’offrir une télé-assistance. Enfin, les centrales Imer sont conçues pour être montées et démontées très vite : de 1 à 3 j selon les modèles. Ceci, en particulier avec les systèmes de raccordements électriques “Plug & Play” ou encore la fourniture de génie civil mobile. La Mobilmix 2.5 constitue le fer de lance Liebherr pour les chantiers.[©Liebherr] La Mobilmix 2.5 constitue le cheval de bataille de l’offre Liebherr pour la production de bétons sur site. L’outil est donné pour un débit horaire de 115 m3, grâce à son malaxeur à doubles arbres horizontaux DW 2.5 de 2,5 m3par gâchée. Le transport comme le montage de l’unité sont simples de par la présence de sous-ensembles pré-montés, pré-câblés et calibrés en usine. Le module de malaxage, skip et cabine de commande, sont réunis sur une première remorque. La seconde constitue les trémies à granulats, organisées en ligne. Même démarche pour chaque silo à liants. Après déploiement, connexion entre les différentes structures et réalisation de la rampe d’accès pour le remplissage des trémies, la centrale est bonne pour le service. Le tout, réparti sur une surface au sol de 34 m x 14 m, soit près de 476 m2. La Beton2Go est une mini-centrale pour le chantier ou le principe du BPE en libre-service.[©Massfeller] Depuis plusieurs années, l’Allemand Massfeller construit des centrales compactes. Ces dernières sont commercialisées sous la marque Beton2Go. Plus de 300 sont en service en Europe, dont quelques-unes en France. Poly Création en assure la distribution exclusive. La raison d’être des centrales Beton2Go est de proposer une approche en libre-service. Toutefois, s’agissant d’unités compactes, elles restent adaptées à un usage classique sur chantiers. Ainsi, les Beton2Go série MA se déclinent en 2 variantes : à 2 (type 2P) ou à 4 (type 4P) trémies à granulats de 3 m3unitaire. Elles intègrent aussi 2 tailles de malaxeur : 500 l (MA 15) ou 1 000 l (MA 30). « Ce sont des malaxeurs planétaires construits par Massfeller », indique Clément Préty, directeur de Poly Création. Et de poursuivre : « Ces centrales sont robustes, simples d’utilisation et d’entretien, et ne nécessitent aucun génie civil ». Un silo à ciment doit y être rattaché. Mais il est possible d’adapter une trémie vide-sacs, pour une installation dans des zones moins industrialisées. Au maximum, une surface de 110 m2est nécessaire pour déployer une unité Beton2Go. Enfin, les rendements offerts sont de 15 ou de 30 m3/h. De quoi répondre aux besoins des chantiers. La centrale MB-C30 de Meka tient dans un conteneur, ce qui simplifie son transport.[©Meka] Elle est compacte et tient dans un conteneur ouvert. Ainsi se présente la petite centrale de chantier MB-C30 signée Meka. L’industriel turc a choisi d’y intégrer tous les éléments : malaxeur mono-arbre de 500 l, skip de transfert et trémies à granulats. Le stockage se divise en 2 cases de 14 m3ou 4 cases de 7 m3. Le silo à liants est le seul équipement complémentaire à greffer pour rendre le dispositif opérationnel. Aucun besoin de génie civil, une plate-forme plane et porteuse suffit. Meka dédie sa MB-C30 pour les chantiers de courtes durées (6 mois à un an). Toutefois, si l’on souhaite aller au-delà des 30 m3/h proposés, il est possible de monter en gamme, la ligne MB compte 3 autres modèles capables de produire jusqu’à 115 m3/h. Oru France est l’un des spécialistes français de la centrale de chantier.[©Oru France] Pour Oru France, l’année 2018 fut celle de son jubilé. L’occasion d’un bel hommage à Michel Sanchez, son fondateur. L’année 2020 est tout autre pour l’industriel, qui met en avant ses nouvelles armoires de gestion, intégrant résistance au freinage et variateur, afin de protéger les réducteurs des bétonnières. Ces équipements bénéficient d’un PC, autorisant un pilotage type “BPE”. Gestion chantiers et clients, stocks et consommations, formulations, courbes de plasticité : tout est inscrit sur le disque dur. A cela s’ajoutent l’impression des bons de livraison avec les logos des clients et la compilation de la data pour une exploitation ultérieure. Enfin, le service technique d’Oru France peut prendre le contrôle de l’unité à distante pour assurer dépannage et entretien. De même, pour améliorer les conditions de travail, les armoires sont installées dans des cabines déjà aménagées. Ceci, avec un espace bureau, un kit “hygrométrie”, un extincteur, une trousse de premiers secours… Côté centrales, pas de révolution. Les capacités peuvent être de 1 m3, 1,5 m3ou 2 m3. Le stockage des granulats est réalisé en trémies avec tapis convoyeurs ou en tas associés à des rayons raclants. Un classique de la maison. Quant aux pulvérulents, ils prennent place dans des silos de 60 t ou plus. RheinMix Nisbau conçoit ses centrales pour qu’elles soient simples et ergonomiques dans leurs usages.[©ACPresse] Economiques. Voilà ce qui résume le mieux les centrales RheinMix Nisbau. Transport, montage et démontage, exploitation : tout a été optimisé. Ainsi, le transport catégorie 1 est réalisé sur un ou deux remorques tractables, selon le modèle (EM 60 ou EM 100 et 120). Aucun génie civil n’est nécessaire et le montage se fait en 2 à 4 j. L’EM 60 ne demande même pas de grue, étant pourvue d’un système de levage intégré. Pour faciliter l’entretien, les centrales sont galvanisées. Automatisées, elles sont aussi pré-calibrées et pré-câblées en usine, rendant plus rapide leur mise en service. Toutes reçoivent un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen : le DKX 1.25 sur l’EM 60, le DKX 2.5 sur l’EM 100 et le DKX 3.0 sur l’EM 120. Les dosages des granulats, ciments, adjuvants et de l’eau sont tous pondéraux. De quoi garantir une parfaite maîtrise de la teneur en eau de chaque gâchée. Pour les granulats, l’opération est réalisée sur tapis. Pas de skip non plus sur l’installation, mais un tapis de reprise et de transfert. Ce dernier fait aussi office de “zone-tampon”. Les centrales RheinMix Nisbau produisent des bétons suivant la norme NF EN 206/CN. Elles savent éditer les bons de livraison comme les bons de pesée. Enfin, elles peuvent être complétées par un alimentateur automatique de fibres métalliques ou synthétiques. L’Autrichien SBM vise le marché français des centrales à béton.[©SBM] A pas feutrés, l’Autrichien SBM cherche à pénétrer le marché français de la centrale. Au sein d’une offre plus que large se distingue l’unité super mobile Euromix 3300 Space. Ce qui frappe de prime abord est le design épuré du module de malaxage, intégré dans une élégante remorque. Toutefois, en y greffant trémies à granulats et silos à liants, l’outil reprend les classiques codes visuels des centrales de chantier. L’Euromix 3300 Space offre une capacité de production de 145 m3/h, grâce son malaxeur de 3,33 m3. C’est cette unité qui a été choisie pour fournir toute la palette des bétons utilisée pour la construction d’un campus éducatif à Münich, en Allemagne. Là, l’entreprise de BTP Pfeiffer Bau a opté pour une offre complète, comprenant aussi une station de traitement des bétons résiduels et une installation de chauffage. Cette combinaison a permis un flux fluide et simple des activités de construction, quelles que soient les conditions météo. Et une parfaite coordination de toutes les interfaces. « Cette centrale constitue notre solution mobile polyvalente. Elle peut produire tous les bétons couverts par la norme EN 206, soit plus de 1 000 formulations différentes », souligne Gerhard Gschwandtner, cher de projet SBM. Une belle référence en Allemagne, en attendant un déploiement prochain en France... Avec le M3, Schwing Stetter cible avant tout les très gros chantiers.[©Schwing Stetter] Pour les chantiers, mais les gros, Schwing Stetter a développé la centrale M3. En son cœur, un malaxeur à doubles arbres horizontaux spécifique : le DW 3.0 B. La différence avec le DW 3.0 “classique” ? L’outil est plus compact, donc moins encombrant que son aîné. Mais pour des performances équivalentes. Ainsi, on peut y associer jusqu’à 5 silos à liants, que l’on dispose à droite du module de malaxage, à gauche, derrière. A vrai dire, presque comme on veut. Idem pour les trémies à granulats, qui peuvent être positionnées à 90°, 180° ou 270° par rapport au même module de malaxage. En standard, le bloc trémies se divise en 4 cases de 45 m3, certaines pouvant être dédoublées. Il comprend le support indispensable à la création de la rampe d’accès pour permettre les remplissages à la chargeuse. Trois jours à peine sont nécessaires pour monter et mettre en service une M3. Pas de travaux de fondations, mais un petit génie civil reste à prévoir, sous la forme d’une dalle de propreté sous la zone de chargement des toupies et sous les silos à liants. Stimm conçoit des centrales sur mesure pour répondre aux besoins de chaque client.[©Stimm] Chez Stimm, la centrale de chantier, c’est du lourd ! Une réponse adaptée aux grosses opérations de construction, tel le chantier du Lyon - Turin où l’industriel a décroché la première centrale du chantier sur les neuf qui y seront installées. Au cœur du dispositif, un malaxeur à doubles arbres horizontaux OMG Sicoma, d’une capacité de 3 m3, équipé d’un système de lavage haute pression. Une bascule à eau, une à ciments, une trémie d’attente granulats complètent le bloc de malaxage. Celui-ci présente une dimension de 6 m x 6 m. A l’étage “malaxeur” prend place un plancher en tôle pleine aluminium et tôle de propreté sur le pourtour. A l’étage “pesage”, un plancher en caillebotis. Enfin, un dernier étage “motorisation skip” facilite les opérations de maintenance. Une trémie de chargement couverte de 15 m3 est présente en pied de centrale. Une bande transporteuse assure le transfert des granulats vers un tapis de distribution orientable. Le stockage final est composé de 6 trémies de 68 m3unitaire. Dessous sont installés trois casques pneumatiques et trois extracteurs, qui assurent le dosage des granulats sur le tapis peseur suspendu. Un skip permet un transfert vertical. Enfin, les granulats sont déversés dans une trémie d’attente, équipée d’un peson “présence matériaux”. Les liants bénéficient d’un stockage en silos : 6 x 75 m3(ou 6 x 100 t). Un bungalow de commande et un conteneur “atelier, compresseur et surpresseur” complètent l’outil de production. Ne disposant pas de roues, l’ensemble des éléments est transporté sur remorques pour permettre une implantation sur le chantier. La Modulmix a été développée par le Lyonnais TCS pour répondre aux besoins des chantiers.[©TCS] Techniques Chantiers Services ou TCS : derrière ce nom se cache un nouvel acteur de la centrale à béton. Depuis quelques années, cet industriel lyonnais développe une ligne de petites centrales de chantier à rayon raclant baptisée Modulmix (MMX). L’offre se décline en trois variantes. Les deux premières sont équipées de cuves de malaxage de 1 000 l et 1 500 l pour des capacités de production de 22/24 m3/ et 30 m3/h. La troisième - MMX 1123 - reçoit un turbo-malaxeur, permettant d’offrir une cadence de 24 m3/h « Le prototype des centrales MMX a été réalisé dans notre atelier et a tourné sur 3 chantiers pendant 16 mois, produisant quelque 10 000 m3sans problème,résume Yves Lacour, gérant de TCS. Après cette phase de tests positifs, nous avons choisi de passer à la vitesse supérieure, en industrialisant la production. » Une mission confiée à l’industriel serbe Simi, qui construit des centrales à béton depuis 35 ans. Aujourd’hui, TCS est le distributeur exclusif de la marque pour la France. Ceci, en plus de la vente de sa propre centrale Modulmix. « Nous avons tout auto-financé et commençons la commercialisation de nos MMX,reprend Yves Lacour. La première est une MMX 1000 l, tout juste installée à Lyon. » Si l’outil est construit par Simi, le câblage et l’automatisme sont réalisés au sein des ateliers TCS. Idem pour certaines pièces particulières, afin de rendre l'ensemble captif. « Nous concevons nos automatismes depuis maintenant 12 ans, avec plus de 60 installations en fonctionnement à ce jour. » Historiquement, TCS est une entreprise de maintenance, de montage et de reconditionnement de centrales de chantier, de préfabrication et de BPE. « Nos clients sont des PME du bâtiment et aussi des majors comme Eiffage Génie Civil, que nous avons équipé en automatisme, ou Freyssinet, pour qui nous avons réalisé des prototypes. »A l’image d’une centrale foraine destinée à réaliser des Bfup sur chantier avec le Ductal de LafargeHolcim : 4 chantiers en 12 mois, dont un au Royaume-Uni... Le monde de la centrale de chantier reste vaste et l’offre va au-delà des acteurs présents dans ce dossier. D’autres industriels interviennent sur ce marché, mais n’ont pas pu ou pas voulu donner suite à nos sollicitations. Aussi, pour mémoire, voici leur nom : CST Sipe, Fibo Intercon, MCF Systems, Sami, Semix, Tecno-Béton, Warzée.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91  Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 160 jours

Christine Gilliot devient directrice opérationnelle “Sols & Revêtements” du groupe CSTB

Christine Gilliot a été nommé directrice opérationnelle “Sols & Revêtements”, par Etienne Crépon, président du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Etablissement public à caractère industriel et commercial, le CSTB, spécialiste de l’innovation dans le bâtiment, s’est engagé à “garantir la qualité et la sécurité des bâtiments”. Le parcours expérimenté de Christine Gilliot Portrait de Christine Gilliot, nommée directrice opérationnelle sols & revêtements. [©Raphaël Dautigny] Après un passage dans une filiale du groupe Lafarge en Recherche et Développement, Christine Gilliot intègre le CSTB en 1999. A cette époque, elle évolue comme ingénieure évaluation, dans le domaine des “Enduits, Mortiers et Colles”. Mais à partir de 2001, sa carrière prend un autre tournant. Christine Gilliot est à la tête de plusieurs divisions dans le domaine des sols et des revêtements. En 2010, elle dirige la division “Revêtements, Etanchéité, Enduits et Colles”. Mais au bout de 10 ans, elle doit céder sa place, pour devenir la directrice opérationnelle “Sols & Revêtements” du CSTB. Un beau parcours qui est loin de s’achever. Au fil des années, les responsabilités, dont elle a fait l’objet, ont fait naître chez elle une expertise indéniable dans ce domaine. Christine Gilliot est devenue une spécialiste des produits, solutions et process relatifs aux revêtements et systèmes de sols. Les enjeux de la direction opérationnelle “Sols & Revêtements” Les nouvelles missions de Christine Gilliot, en tant que directrice opérationnelle “Sols & Revêtements”, seront capitales. En effet, cette dernière pilotera l’ensemble des travaux menés dans ce domaine. Et devra accompagner « les acteurs de la construction dans la conception, l’innovation, le développement des performances et le choix de ces matériaux, systèmes et procédés », explique le communiqué du CSTB. Fraîchement créée, cette direction rassemble plusieurs activités, telles que la recherche et expertise, les essais, l’évaluation, ainsi que la certification. Les équipes travailleront sur des enjeux clefs pour la performance et la sécurité. A l’image de la glissance des sols, en intérieur, en extérieur, dans les gares, parkings…  Mais aussi de la compacité, afin de réduire l’épaisseur des systèmes. « Je suis ravie de prendre la responsabilité de la direction opérationnelle “Sols & Revêtements” du CSTB », déclare Christine Gilliot, au sujet de son nouveau poste. Et de poursuivre : « Les matériaux, systèmes et procédés développés dans ce domaine participent à la performance globale et à la durabilité de l’ouvrage. A travers ses activités, la direction “Sols & Revêtements” accompagne la filière dans la prise en compte de ces enjeux clefs. Et globalement nos clients, les fabricants, dans leurs démarches d’innovation et d’amélioration des performances, et les maîtres d’ouvrage, dans le choix des matériaux et systèmes les plus pertinents pour leurs projets ».
Il y a 4 ans et 160 jours

L’incontournable XTreeE

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Fondée en 2015, la start-up XtreeE s’est spécialisée dans la conception de systèmes d’impression en usine. « Le hors site est une évolution majeure dans la construction, déclare Alain Guillen, co-fondateur d’XTreeE. Nous nous inscrivons dans ce monde, dans l’idée d’industrialisation et de l’utilisation du bon matériau au bon endroit. Le but n’est pas de concurrencer les préfabricants, mais de les accompagner, ainsi que les constructeurs, à intégrer cette technologie dans leur production. » XTreeE dispose d’une usine pilote à Rungis (92) et de plusieurs unités opérationnelles, notamment aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis et au Japon. « Nous visons une cinquantaine de systèmes installés, d’ici 2025. » Pour la start-up, l’impression 3D s’inscrit aussi dans la transition écologique du bâtiment. « Cette technologie peut nous permettre d’économiser de 30 à 70 % de matière selon les projets. Et puis, si nous voulons être vertueux, il faut travailler avec des matériaux locaux. Nous développons des systèmes de têtes d’impression “ouverts”. » Ainsi, les solutions de XtreeE s’adaptent à tous types de bétons, mais aussi à l’argile, au plâtre ou encore aux géopolymères… Une passerelle piétonne de 40 m XtreeE va réaliser une passerelle piétonne de 40 m en béton imprimé 3D structurel. [©Lavigne & Chéron Architectes] La start-up travaille principalement sur l’impression 3D “bi-composants”. C’est-à-dire, que la transformation et l’adjuvantation des matériaux se réalisent dans une tête d’impression dotée d’un malaxeur secondaire. Engagé dans plusieurs programmes, à l’image de Viliaprint, l’industriel va faire une nouvelle démonstration du potentiel de l’impression 3D. En effet, en vue des JO de 2024, la Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet, en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim, la conception et la réalisation d’une passerelle piétonne de 40 m. Son tablier sera réalisé en béton imprimé 3D structurel. Une première dans la discipline ! Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 177 jours

XtreeE remporte de nouveaux projets et accélère le développement de son réseau d'unités d'impression 3D

Un partenariat d'innovation pour la conception d'une passerelle en béton imprimé en 3D - une première mondialeEn prévision des Jeux Olympiques de 2024, Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim la conception et la réalisation d'une passerelle piétonne de 40 mètres dont le tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel.Ce projet, qui combine des expertises technologiques complémentaires, ouvre la voie à la réalisation d'éléments architecturaux et structurels complexes en béton et au développement de solutions personnalisées sur mesure, à coûts et délais maîtrisés.Pour cette première mondiale, avec l'impression en 3D de béton structurel, la construction entre pleinement dans l'ère de l'industrialisation 4.0. La conception numérique de l'ouvrage, la réalisation dans des conditions industrielles des éléments de la passerelle et leur assemblage rapide sur le chantier apportent agilité et frugalité : moins de transport, suppression des coffrages, donc moins de matière consommée (objectif de réduction de 60% comparé aux ouvrages en béton) et une grande liberté dans les formes pour les architectes, dans un budget maîtrisé.Cet ouvrage, qui combine la conception numérique et la construction par impression 3D, sera précurseur d'une nouvelle typologie de conception, pouvant être déclinée en France et dans le monde… et valide pleinement le procédé d'impression 3D mis au point par XtreeE depuis 2015, date de sa création.Une technologie d'impression 3D hors site éprouvée offrant de multiples débouchésContrairement à la grande majorité des systèmes existants, le système d'impression « ouvert » développé par la startup permet d'imprimer non seulement divers types de béton - lui ayant permis de collaborer étroitement avec divers partenaires industriels (LafargeHolcim, Vicat, Heidelberg…) - mais aussi d'autres matériaux tels que les plâtres, les argiles et les géopolymères.Combinée à la préfabrication hors site, cette technologie protégée par plusieurs brevets internationaux permet d'accroître de manière significative la qualité garantie du rendu, d'abaisser les coûts, de diminuer les nuisances pour les riverains, d'augmenter la sécurité sur les chantiers et de réduire la pénibilité pour les ouvriers. XtreeE a ainsi été en mesure de démontrer la viabilité de l'impression 3D en prenant part à plus d'une quarantaine de réalisations et projets en cours, qu'il s'agisse d'éléments architecturaux, d'infrastructures ou encore de mobilier intérieur et extérieur. Parmi les plus emblématiques, on pourra notamment citer les pylônes télécoms conçus sur mesure par Art & Fact Innovation, la conception des murs porteurs des cinq maisons individuelles du projet « Viliaprint© » porté par le bailleur social Plurial Novilia, ou encore celui d'aménagement et de mobilier urbain, piloté par le Groupe Saint-Léonard et réalisé pour le compte de la ville d'Istres.La somme de ces réalisations témoigne non seulement de la croissance du marché de l'impression 3D pour la construction - estimé à près de 40 milliards de dollars US en 2027 à l'échelle mondiale - mais aussi et surtout de la maturité de la technologie développée par XtreeE, qui démontre sa capacité à passer à une dimension industrielle et internationale.L'ouverture prochaine de deux nouvelles unités d'impression 3D connectées aux États-Unis et au Japon en est la matérialisation. Elles lui permettent en outre de consolider son modèle de développement et conforte l'objectif qu'elle s'est fixé : structurer un réseau de 50 unités à l'horizon 2025.Un réseau d'unités d'impression 3D connectées pour une meilleure collaborationEn effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l'École des Ponts ParisTech (France) et l'ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d'une deuxième unité de production, opérée par Concreative, XtreeE accélère son déploiement pour atteindre cinq unités opérationnelles d'ici fin 2020, et en prévoit l'ouverture de deux autres dès le 1er trimestre 2021, en France notamment.Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie. « En se dotant d'une unité d'impression 3D connectée, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi celle de maîtriser la chaine numérique de conception de leurs réalisations en collaborant au sein du réseau que nous sommes actuellement en train d'étendre », conclut Alban Mallet.