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(704 résultats)
Il y a 2 ans et 22 jours

Indice de Tension Artisanale (ITA) : le classement des régions et des départements les mieux et les moins bien lotis en artisans RGE

Paris le 9 mai 2023 – En février dernier, Heero by EP, acteur du financement de la rénovation énergétique, mesurait l’accessibilité à une société RGE à l’échelle de chaque commune de France métropolitaine au travers de son nouvel Indice de Tension Artisanale (ITA). Aujourd’hui, Heero va plus loin et publie le classement des régions et […]
Il y a 2 ans et 41 jours

Hausse record des prix de production en 2022

L’année dernière a vu les prix de production dans tous les secteurs d’activités, dont la construction, s’affoler. Mais cette tendance...-Indices-index
Il y a 2 ans et 62 jours

EAS Solutions présente Keros, un plafonnier LED encastrable, étanche et écoénergétique

EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente KEROS, un plafonnier LED encastrable étanche, robuste et écoénergétique. Doté d’un indice de protection très élevé (IP65) et d’une optique prismatique, il est particulièrement adapté à l’éclairage des locaux en environnement aseptique des établissements de santé, des sites de production de l’industrie chimique et de l’industrie alimentaire.
Il y a 2 ans et 64 jours

EAS SOLUTIONS présente KEROS , un plafonnier LED encastrable , étanche et écoénergétique

EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente KEROS, un plafonnier LED encastrable étanche, robuste et éco-énergétique. Doté d’un indice de protection très élevé (IP65) et d’une optique prismatique, il est particulièrement adapté à l’éclairage des locaux en environnement aseptique des établissements de santé, des sites de production de l’industrie chimique et de l’industrie alimentaire. […]
Il y a 2 ans et 78 jours

Empreinte carbone des bâtiments : l'isolation en première ligne

Le secteur du bâtiment représente un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France, soit environ 150 millions de tonnes de CO2, dont 100 millions pour le parc existant et 50 millions pour les produits de construction. Dans ce contexte, l'isolation est un levier essentiel pour améliorer la performance énergétique des bâtiments et réduire ainsi leur empreinte carbone. Conformément à la loi Climat et Résilience, il est désormais interdit de proposer à la location des logements dont le seuil maximal de consommation d'énergie dépasse les 450 kWh/m². Cette mesure, qui s'étendra progressivement à tous les habitats mal isolés relevant des classes G, F et E du diagnostic de performance énergétique (DPE), a pour but d'amener à une rénovation énergétique massive du bâti sur les dix prochaines années. Destinée à réduire de façon drastique le nombre de passoires thermiques, cette évolution réglementaire permettra également aux usagers de diminuer leurs dépenses énergétiques et d'améliorer leur confort. RE2020 et isolation La RE2020, qui met l'accent sur la performance de l'enveloppe du bâtiment et son isolation, a renforcé ses exigences au regard de l'indicateur Bbio par rapport à la RT2012. Indice de bonne conception climatique, celui-ci renseigne sur l'efficacité énergétique globale d'une construction neuve quels que soient les modes de chauffage et de refroidissement qui seront mis en œuvre et rappelle l'importance d'une isolation performante dès la conception du projet. Dans sa méthode de calcul des performances énergétique et environnementale des constructions de bâtiments d'habitation, d'immeubles de bureaux ou de locaux d'enseignement primaire et secondaire, la RE2020 remet également au premier plan les règles Th-Bat relatives aux performances thermiques. Privilégier la rénovation globale Chaque année, moins de 100 000 logements font l'objet d'une rénovation globale, ce qui représente seulement 0,3% du parc bâti. Les rénovations « par gestes » restent en effet majoritaires et ont, en toute logique, moins d'efficacité en termes de performance énergétique et de décarbonation des bâtiments. Porté par le CSTB, le projet Renostandard, devenu Restore dans le cadre de la deuxième phase du programme PROFEEL1, vise au déploiement à grande échelle de la rénovation globale performante des maisons individuelles de construction similaire en développant des solutions innovantes et réplicables de réhabilitation pour les groupements professionnels. Ce projet permet à la fois d'enrichir et de sécuriser l'offre de rénovation globale et de mieux faire comprendre ses enjeux aux particuliers qui bénéficient de nouvelles méthodes d'accompagnement et d'outils d'aide à la décision. En complément, SEREINE, projet également issu de PROFEEL et piloté par l'AQC, permet de mesurer la qualité des travaux de rénovation ou de construction des maisons individuelles et les gains en termes d'efficacité énergétique. La poussée des matériaux biosourcés La RE2020, en intégrant l'analyse de cycle des bâtiments, et donc la prise en compte du poids carbone des produits de construction, incite à l'intégration des matériaux bas carbone dans les systèmes d'isolation. Avec son référentiel Tremplin, l'ACERMI facilite le recours à ces isolants émergents en certifiant leur performance thermique. On assiste ainsi au développement de solutions qui font l'objet d'évaluation type ATec/ATEx qui utilisant des maériaux biosourcés ou intègrant l'usage de matières recyclées (coton, polyester à base de bouteilles recyclées, paille hachée, polystyrène expansé et polyurétane à base de chutes, canne à sucre, laine minérale recyclée...). Un premier pas vers l'éco-conception, en attendant de pouvoir comparer la performance environnementale des tous les produits de construction mis en œuvre sur un seul et même projet. PROFEEL est un programme porté par les organismes professionnels du bâtiment et financé par les certificats d'économie d'énergie. Il a vocation à faciliter et fiabiliser la rénovation énergétique des bâtiments existants pour répondre aux enjeux de la transition énergétique. Solutions & Performances - Numéro 11 : « Produits isolants » Le numéro 11 de Solutions & Performances est consacré aux produits isolants. PDF 4.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 93 jours

Une baisse des coûts de construction semble s'amorcer, selon le dernier indice de l'Insee

L'Insee vient de publier ses index des coûts de la construction pour décembre 2022. L'index BT01 Tous corps d’état est en légère baisse, passant de 127,2 à 126,8.
Il y a 2 ans et 93 jours

Ralentissement de la hausse des prix de l'immobilier ancien au 4e trimestre

La hausse des prix de l'immobilier ancien a nettement ralenti au 4e trimestre 2022, selon l'indice Notaires-Insee publié jeudi, avec une progression de 4,8% sur un an.
Il y a 2 ans et 97 jours

travaux d entretien amelioration les hausses de prix ont ralenti au t4 2022

Comme chaque trimestre, l’Insee publie l’indice de l’évolution des prix des travaux d’entretien-amélioration (IPEA). Dans sa dernière note de conjoncture, l’institut constate que la hausse des prix a ralenti au quatrième trimestre 2022, mais que l’évolution reste de +10 % sur un an.
Il y a 2 ans et 106 jours

L'économie française a renoué avec la croissance au milieu du premier trimestre 2023, selon l'indice PMI Flash

L'indice Flash composite, qui mesure cette activité, s'est redressé de 49,1 en janvier à 51,6 en février, ce qui constitue le taux d'expansion le plus élevé de l'économie française depuis juillet 2022.Une valeur supérieure à 50 est synonyme d'expansion, tandis qu'une valeur inférieure à cette limite révèle une contraction."Il est toutefois difficile de savoir si le point d'inflexion a été atteint et si l'économie française se situe désormais sur le chemin de la reprise", a nuancé Joe Hayes, économiste de S&P Global, cité dans un communiqué. L'économie est tirée par les services, dont l'activité bondit de 49,4 à 52,8, un plus haut de cinq mois.Mais la production manufacturière s'est repliée à 45,9, contre 47,5 en janvier, tombant à son plus bas niveau en trois mois.Cette évolution négative du secteur manufacturier est liée à "une faiblesse persistante de la demande", notamment sur les marchés étrangers, relève S&P Global dans son communiqué.Les ventes à l'export des fabricants ont même "enregistré leur plus forte baisse depuis mai 2020 au cours du mois, témoignant d'une conjoncture économique défavorable à l'échelon international", relève Joe Hayes.L'économiste s'inquiète des probables futures hausses des taux d'intérêt qui présentent selon lui "un risque pour l'activité comme pour la demande", tout en remarquant que "l'inflation reste obstinément élevée dans le secteur des services, les hausses des prix payés comme des prix facturés ayant de nouveau affiché en février des rythmes proches de leurs records historiques".Malgré ces obstacles, les entreprises anticipent une croissance de leur activité au cours des 12 prochains mois, "fondant leur optimisme sur le lancement de nouveaux projets, des prévisions de hausse des effectifs et des investissements ainsi qu'une reprise de la demande", selon le communiqué.S&P Global a interrogé un panel représentatif de 750 entreprises de l'industrie manufacturière et du secteur des services français entre le 10 et le 17 février.
Il y a 2 ans et 119 jours

L'économie française attendue tout juste dans le vert au premier semestre 2023

L'année 2023 devrait commencer comme s'est finie 2022, anticipe mardi l'Institut national de la statistique (Insee), avec une croissance "modeste".Après avoir progressé d'un timide 0,1% au quatrième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) enregistrerait ainsi une hausse de 0,2% au premier trimestre puis de 0,2% à nouveau au second trimestre, contre respectivement 0,1% et 0,3% pronostiqués précédemment."On est dans une situation conjoncturelle plutôt hésitante, ni franchement favorable, ni franchement défavorable", a résumé Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse. C'est "une conjoncture hésitante et, somme toute, relativement résistante", a-t-il estimé, faisant toutefois état d'une "forte dichotomie" entre les entreprises et les ménages."Plateau" d'inflationMoteur traditionnel de l'économie française, la consommation des ménages rebondirait "modestement" après un net repli fin 2022, portée par la consommation d'énergie si l'hiver s'avère normalement froid. Le relèvement de 15% des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité pourrait toutefois inciter à la sobriété.Alors que les achats de véhicules continueraient à progresser, ceux de produits alimentaires pourraient rester pénalisés par des envolées des prix à deux chiffres, avec jusqu'à 13,7% sur un an dans ce secteur attendus en février, selon l'Insee.Dans son ensemble, la hausse des prix à la consommation demeurerait sur "un plateau", autour de 6% sur un an en février, des niveaux inédits en près de quatre décennies, avant de refluer progressivement à 5% en juin."Cela ne veut pas dire que le niveau des prix baisserait, cela veut dire que globalement, l'indice des prix évoluerait moins vite qu'il y a un an", a souligné Julien Pouget.Si les chocs passés, liés notamment à la guerre en Ukraine, continueraient à produire leurs effets et à alimenter la progression des prix, la normalisation progressive des approvisionnements mondiaux ainsi qu'un prix du pétrole en repli joueraient à la baisse.La contribution de l'alimentation pesant désormais davantage que l'énergie dans cet indicateur, l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires frais) se maintiendrait toutefois au-dessus de ce niveau, à 5,7% mi-2023.GrèvesLe soutien à l'économie proviendra surtout de la production industrielle qui pourrait "légèrement progresser" au premier trimestre, d'après l'institut.Elle bénéficiera du rebond dans la cokéfaction-raffinage qui avait pâti des grèves d'octobre, de difficultés d'approvisionnement moindres et d'une production électrique en hausse avec la remise en service de réacteurs nucléaires.Dans les services, l'activité devrait toujours afficher "un rythme modéré".Ces prévisions ne tiennent cependant pas compte de l'impact éventuel des grèves contre la réforme des retraites qui pourraient affecter plus fortement certains secteurs comme les transports.Les mobilisations massives contre de précédentes réformes des retraites avaient coûté environ 0,2 point de PIB trimestriel, a rappelé Julien Pouget. "Depuis, le télétravail s'est beaucoup développé pour des raisons sanitaires au départ, ce qui est éventuellement de nature à amoindrir l'impact macroéconomique de ces grèves."En résumé, ce sont "des facteurs de soutien qui sont assez modestes mais qui suffiraient quand même à garder la croissance en territoire légèrement positif", a-t-il souligné, tout en notant que le contexte international restait "incertain".L'Insee n'a pas fourni de prévision pour l'ensemble de l'année 2023 alors que le gouvernement table sur une croissance de 1%.
Il y a 2 ans et 128 jours

Grenoble augmente sa taxe foncière et rend gratuits ses musées

Cette hausse, "son seul levier fiscal", doit être examinée lundi en conseil municipal et viendra s'ajouter à une augmentation de 7% des bases décidée nationalement.Elle a pour but de lever environ 44 millions d'euros dont la moitié servira à "faire face à l'inflation, au coût de l'énergie, ou encore à la hausse du point d'indice des agent-es", selon un communiqué de la municipalité écologiste.L'autre moitié sera versée dans un plan d'investissement existant dédié aux transitions (12 millions d'euros), au renforcement du service public et à la mise en place d'un bouclier social et climatique (11 millions d'euros), selon la même source.Ce bouclier, qui devrait être lancé cette année, "concernera les trois premiers postes de dépense des Grenoblois-es, qui sont aussi les trois leviers principaux d'émission de gaz à effet de serre: le logement et l'énergie, les mobilités et espaces publics, ainsi que l'alimentation", explique le communiqué.La Ville entend aussi rendre gratuit pour tous l'accès au muséum d'histoire naturelle, au musée Stendhal et aux collections permanentes du musée de Grenoble. Elle prévoit également une tarification sociale renforcée dans les cantines et veut aller vers la gratuité totale des fournitures scolaires. La hausse annoncée de la taxe foncière a été jugée "regrettable" par le groupe d'opposition municipale Nasa (Nouvel Air, socialistes et apparentés), qui met en avant dans un communiqué le risque de "fragiliser de nombreux Grenoblois à faibles ressources, les retraités avec des pensions modestes, mais aussi ceux de la classe moyenne"."C'est plus 32% sur la feuille des Grenoblois au moment où la ville s'endette comme elle ne s'est jamais endettée", souligne auprès de l'AFP le conseiller municipal d'opposition Alain Carignon (LR), qui a appelé les Grenoblois à manifester lundi contre la mesure.La ville de Grenoble n'avait pas augmenté son taux d'imposition sur le foncier bâti depuis 2009, selon le site de la ville.En 2021, ce taux était de 54,72%, le quatrième le plus élevé en France derrière Angers, Amiens et Poitiers, selon les données de l'observatoire UNPI des taxes foncières.
Il y a 2 ans et 131 jours

A quoi vont ressembler les indices de coût «matériaux de construction» promis par Bercy ?

Les indicateurs, attendus pour avril, serviront à accroître la prévisibilité des évolutions des prix d'une vingtaine de matériaux...-Réglementation
Il y a 2 ans et 132 jours

Pour lutter contre l'inflation, le gouvernement lance un dispositif d'analyse des coûts de production des matériaux de construction

L’élaboration d’indices portant sur les coûts de production de matériaux identifiés comme prioritaires est engagée dès à présent. Les industriels sont invités à fournir au plus vite des informations sur une base volontaire pour une publication de cet indicateur au plus tard en avril prochain.Depuis la reprise d’activité observée après la crise du COVID-19, les entreprises du BTP font face à des difficultés d’approvisionnement et d’augmentation des prix des matériaux et matières premières. La hausse du prix de l’énergie aggrave encore les tensions déjà fortes dans la filière. Face à ces enjeux importants, le Gouvernement s’est résolument engagé dans le cadre des Assises du BTP pour soutenir les entreprises et les emplois de cette filière essentielle à l’économie nationale.Dans le cadre de la médiation de filière animée par le Médiateur des entreprises, les organisations du BTP ont officialisé le 11 juillet 2022 leurs engagements en signant une déclaration de responsabilité et de solidarité qui aborde notamment les questions d’approvisionnement en matériaux de construction. Dans la continuité de ces travaux, et pour répondre au besoin de visibilité exprimé par les entreprises de travaux et leurs clients, Bruno Le Maire a annoncé la mise à disposition d’un outil objectif et indépendant destiné à éclairer les acteurs de la filière sur la décomposition des coûts de production de ces matériaux.Compte tenu de son expérience et de son travail d’accompagnement de la filière, notamment dans le cadre de la médiation de filière et du comité de crise du BTP, Bruno Le Maire a confié au Médiateur des entreprises la mission de conduire, en lien avec les fédérations professionnelles concernées, les travaux de mise en œuvre de cette mesure. Lors de ces travaux, il est apparu que l’élaboration d’indices de coût « matériaux de construction », traduisant les évolutions des différents facteurs de coûts de production, était de nature à répondre au besoin de visibilité exprimé par l’aval de la filière, en période de forte volatilité des prix, pour établir leurs devis et marchés.Au terme des travaux auxquels ont été associés la DGCCRF et l’Insee, Bruno Le Maire a confié à l’Insee le rôle de tiers de confiance pour recueillir, traiter et diffuser les données relatives aux facteurs de coûts, dans le respect du secret statistique. L’Insee élaborera, avec les acteurs de la filière, des indices de coût de production « matériaux de construction » sur la base de la méthodologie employée pour les index BT/TP qu’il conçoit et diffuse.Bruno Le Maire déclare : « Dans un contexte de forte volatilité des prix, les entreprises du BTP sont légitimement préoccupées par l’évolution des coûts et souhaitent davantage de visibilité pour mieux comprendre les tendances et surtout mieux anticiper les évolutions futures. La mise en place d’indices de coût de production portant sur les matériaux de construction doit permettre aux entreprises d’établir leurs devis en connaissance de cause et à leurs clients d’avoir une meilleure visibilité sur les prix finaux. J’ai demandé à l’INSEE de recueillir au plus vite ces informations, afin de publier un premier indice au plus tard en avril prochain. »
Il y a 2 ans et 134 jours

Rénovation de l'éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d'énergie qui dépassent l'objectif attendu

D'une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d'un rez-de-chaussée où se trouve l'espace d'accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d'un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d'une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l'entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN.Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin - Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected.Un objectif initial de 75% d'économie d'énergie en hiverAfin d'atteindre les économies d'énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d'éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d'éclairage réalisée par le bureau d'études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer :les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d'éclairage intelligent SylSmart Connected,les spots fluocompacts d'une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II.Pour apprécier l'efficacité de la solution d'éclairage recommandée et s'assurer qu'elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l'apport de lumière naturelle) ont d'abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l'ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022.Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d'éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 134 jours

Le groupe Rector Lesage obtient le label Engagé RSE de l’AFNOR

Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction.Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :décarboner les produits et les activités,limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité,assurer la sécurité et le bien-être au travail,maintenir son ancrage territorial.Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE.Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE.« Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSELe « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en oeuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …).Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entrepriseLa stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs.Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons :Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités.La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie.Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables.Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversitéUn levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box.Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton.Assurer la sécurité et le bien-être au travailEn plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple).Maintenir son ancrage territorialOutre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.« L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là » conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au coeur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en oeuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises - à l’exception des micro-entreprises - le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière.
Il y a 2 ans et 145 jours

La séparation entre riches et pauvres s'accroît dans les villes

Pour cette étude, l'institut national de la statistique a classé les habitants d'une cinquantaine d'agglomérations en fonction de leur catégorie de revenus (des 20% les plus riches aux 20% les plus pauvres), puis a regardé si les habitants d'une même catégorie vivaient dans les mêmes quartiers."Sur les 50 villes étudiées entre 2004 et 2019, l'indice de ségrégation augmente dans plus de 30 d'entre elles", relèvent les auteurs de l'étude, alors qu'il diminue dans 15 autres cités.Le détail des villes où cet indice, dit "de Theil", est à la hausse ou à la baisse, n'a pas été dévoilé.Mais l'étude montre que Marseille, Lille, Rouen, Tours, Angers, Mulhouse, Nîmes, Le Havre, Avignon, Limoges et Poitiers font partie des villes les moins mixtes.A l'inverse, c'est à Grenoble, Nice, Saint-Etienne, Cannes, Lens, Annecy, Pau, Bayonne, Quimper, Lorient et Saint-Pierre de La Réunion que les deux populations sont les plus mélangées."Ces disparités spatiales ne sont pas liées à la taille ou à la densité de la population", note l'Insee, relevant que l'on trouve des grandes villes comme des petites villes parmi les bonnes et les mauvaises élèves.Plus les inégalités de revenus sont élevées dans une ville, plus la ségrégation risque d'y être importante, note en revanche l'Insee.Les populations les plus concentrées dans les mêmes quartiers sont celles situées aux extrêmes de l'échelle des revenus : les 20% les plus riches et les 20% les plus pauvres.Les villes où la ségrégation est forte ont un taux de logements sociaux plus élevé, relève d'ailleurs l'Insee, un fait qui "pourrait s'expliquer en partie par la concentration du parc social dans les grands ensembles construits dans les années 1960".La mixité a également baissé dans les quartiers prioritaires, qui concentrent de plus en plus les catégories modestes et abritent de moins en moins de familles riches.
Il y a 2 ans et 146 jours

Somfy envisage un retrait de la Bourse

"Le flottant de l'action Somfy se trouve ramené à 14,97% du capital", indique un communiqué diffusé lundi soir par le groupe, leader mondial de l'automatisation des ouvertures et des fermetures de la maison et du bâtiment. "Le fait que le flottant représente moins de 15% du capital devrait emporter la sortie prochaine de l'action Somfy de certains indices boursiers auxquels appartient actuellement Somfy", ajoute le communiqué.Somfy (Société d'Outillage et de Mécanique de Faucigny), société familiale fondée en 1969, fait l'objet d'une offre publique de rachat des actionnaires minoritaires émanant de la famille Despature, son principal actionnaire depuis 1984, au prix de 143 euros par action. L'offre est ouverte jusqu'au 12 janvier."Le concert composé des membres de la famille Despature détenait, au 6 janvier 2023, 78,15% du capital et 86,31% des droits de vote, et compte tenu des actions autodétenues représentant 6,89% du capital, 85,03% du capital et 90,55% des droits de vote", précise le communiqué.Le groupe Somfy a été racheté en 1984 par la famille Despature, vieille famille de l'industrie textile de Roubaix héritière de la société textile Damart. Somfy avait été introduit en Bourse en 2002.Les activités du groupe vont des moteurs de volets roulants aux dispositifs anti-intrusion, en passant par des thermostats connectés, alarmes, ou détecteurs de mouvements.
Il y a 2 ans et 148 jours

Somfy pourrait sortir de certains indices boursiers

FINANCE. Le spécialiste de l'automatisation des ouvertures et des fermetures de la maison et du bâtiment, Somfy, pourrait se retirer de la Bourse après des opérations de rachat des actions.
Il y a 2 ans et 148 jours

Rénovation de l’éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d’énergie qui dépassent l’objectif attendu !

Installée à Montigny le Bretonneux dans le département des Yvelines, SAIPEM en France est l’une des plus importantes sociétés d’ingénierie, d’exécution de projets et de développements technologiques offshore et onshore du Groupe SAIPEM. Dans le cadre du décret de la loi ELAN qui impose au parc tertiaire existant de réduire sa consommation énergétique de -40% en 2030 à -60% en 2050 par rapport à 2010, l’entreprise vient de remplacer son installation d’éclairage par des luminaires LED de Sylvania, associés à la solution de gestion d’éclairage intelligente SylSmart. D’une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d’un rez-de-chaussée où se trouve l’espace d’accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d’un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d’une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l’entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN. Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin – Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected. Un objectif initial de 75% d’économie d’énergie en hiverAfin d’atteindre les économies d’énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d’éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d’éclairage réalisée par le bureau d’études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer : – les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected, – les spots fluocompacts d’une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II. Pour apprécier l’efficacité de la solution d’éclairage recommandée et s’assurer qu’elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l’apport de lumière naturelle) ont d’abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l’ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022. Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d’éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 156 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 160 jours

Nouveaux projecteurs à LED avec détecteur de mouvement theLeda S

Leur température de lumière est de 4 000 K pour délivrer un éclairage blanc neutre. Conçus pour un usage de confort de sécurité en extérieur (entrées de cours, terrasses, chemins, carports et garages), les spots LED sont pivotables à l’horizontale et inclinables de 70° vers le bas. Le theLeda S8-100 permet un éclairage mural par la rotation à 180° de son projecteur.Conformément à sa signature « energy saving confort », Theben propose des appareils aux performances d’économie d’énergie optimisée avec ces nouveaux projecteurs à LED dont la consommation en veille est inférieure à 0,4 W ! Proposés en coloris blanc (WH) et noir (BK), les theLeda S8-100 et theLeda S17-100 sont discret et élégants grâce à leur design plat, épuré et sobre. Une détection de mouvement optimale signée ThebenLe détecteur de mouvement des theLeda S possède un angle de détection circulaire à 180° avec une portée de 10 mètres (pour une hauteur de montage mural de 2,5 m). La zone de détection peut être réduite selon les besoins.La commande de l’éclairage est automatique en fonction de la présence et de la luminosité, et le déclenchement manuel est possible par bouton-poussoir.La temporisation d’éclairage est réglable de 10 secondes à 30 minutes et la plage de réglage de la luminosité va de 2 à 500 lux.Le montage et la mise en service sont rapides et simples : le potentiomètre est facilement accessible sur la tête de capteur. La fonction « test » vérifie que l’endroit préalablement choisi est bien couvert.Conçus pour un usage extérieur, les theLeda S ont un indice d’étanchéité IP55.Pour la couverture de plus grands espaces à éclairer, les theLeda S peuvent être associés à des projecteurs LED de la même série, sans détecteur de mouvement, par un raccordement en mode maître/esclave.
Il y a 2 ans et 167 jours

Des commerçants demandent le plafonnement de la hausse des loyers commerciaux à 3,5% en 2023

Alors que l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) a atteint en variation annuelle 5,37% au troisième trimestre 2022, les trois fédérations d'enseignes se disent "très préoccupées par les conséquences de cette hausse" et "demandent que les indexations de loyer pour 2023 soient plafonnées à 3,5% pour toutes les entreprises".Les baux des magasins sont indexés sur cet indice mis en place dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie en 2008. Son calcul avait déjà été modifié mi-mars après une longue mobilisation des commerçants.Jusqu'alors calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet, l'ILC ne dépend plus désormais que des deux premiers paramètres, ce qui devait permettre de "diviser par deux la revalorisation des loyers indexés" selon Bercy.Mais la hausse de 5,37%, publiée mi-décembre au Journal officiel, est inédite depuis la mise en place de l'indice, selon les données de l'Insee."Les entreprises du commerce de toutes tailles et de tous secteurs sont confrontées, comme jamais, à des impacts lourds sur leur modèle économique et vont se heurter en 2023 à des difficultés de trésorerie et de rentabilité qui peuvent mettre en danger des centaines de magasins voire des réseaux entiers", assurent les trois fédérations professionnelles.Elles citent l'augmentation des factures d'électricité, des coûts de production et d'approvisionnement, ou encore l'appréciation du dollar par rapport à l'euro. "Les marges opérationnelles et la rentabilité sont fortement dégradées" tandis que "les consommateurs sont dans l'incapacité de supporter de telles hausses de coûts sur le prix final"."Le législateur a d'ores et déjà adopté dans le cadre de la loi Pouvoir d'achat ce plafonnement à 3,5% pour les petites et moyennes entreprises du commerce, mais l'Alliance du Commerce (grands magasins, habillement et chaussure), la Fédération de la Franchise et Procos (commerce spécialisé) demandent "d'élargir cette décision à l'ensemble des entreprises".
Il y a 2 ans et 168 jours

Palmarès des secteurs du BTP et de l'immobilier qui emploient les ingénieurs des Arts et Métiers

Cet outil interne, édité semestriellement, permet d’apporter aux Alumni des Arts et Métiers, mais aussi aux élèves et à leurs enseignants, une information objective et prospective sur l’emploi dans 12 secteurs industriels où les ingénieurs Arts & Métiers sont présents et reconnus (Aéronautique, Agroalimentaire, BTP, Conseil, Défense, Énergies renouvelables, Logistique, Luxe, Nucléaire, Informatique, Santé, Transports.)Fruit du travail des Groupes Professionnels de la Soce, réalisé en partenariat avec la Junior-Entreprise AMJE Paris, cet observatoire réunit des données sur l’actualité économique et technologique, les perspectives de croissance et l'évolution des indicateurs généraux d’employabilité, accompagnés de points de vue d’ingénieurs des Arts et Métiers, experts dans leurs différents secteurs.Afin de rendre compte rapidement de l’attractivité des secteurs étudiés, les Groupes Professionnels ont créé un indice global d’attractivité se définissant comme suit :Secteur BTP - immobilier1. AttractivitéSi le secteur connaît des difficultés conjoncturelles liées au COVID ou à la guerre en Ukraine, l’impulsion donnée par le gouvernement pour verdir le bâtiment, développer de nouvelles infrastructures dans les énergies ou développer l’industrie permet d’être optimiste quant à son avenir.Les entreprises du BTP connaissent de profonds bouleversements organisationnels avec la transition numérique, qui sera source de nombreuses opportunités d’emplois. Le besoin d’ingénieurs étant croissant dans le secteur, les salaires et le nombre d’emplois suivront.Par ailleurs, la présence des groupes français Vinci, Bouygues et Eiffage dans le top 6 européen du BTP témoigne du rayonnement et du savoir-faire français dans le domaine de la construction.Au premier semestre de 2022, le secteur du BTP est classé à la 4e place sur le critère de l’attractivité parmi les 12 secteurs analysés.2. Le point de vue d’un acteur du secteurJean-Marie DOLO - Directeur technique et de l’innovation - Eiffage« De très belles perspectives se présentent pour les travaux publics en France et à l’international, notamment grâce aux projets comme le Grand Paris ou les nouveaux programmes nucléaires. Les industriels du BTP, comme la construction ou l’entretien des routes auront des difficultés de rentabilité à cause d’un volume d’affaires insuffisant. Le bâtiment est lui porté par la construction de logements et non plus par le tertiaire. La réglementation de la RE2020 incite à diminuer l’utilisation de béton et à s’orienter vers des matériaux plus chers et qui sont en difficulté d’approvisionnement, à cause d’une offre insuffisante.Le digital va révolutionner le secteur en faisant évoluer les manières de construire, vers un mode de fonctionnement plus coopératif et avec l’apparition de nouveaux métiers autour de la transition numérique. Le domaine est aujourd’hui à la pointe de la technologie et propose de beaux métiers d’avenir. Il n’y a plus aujourd’hui de parcours type pour réaliser une belle carrière dans le secteur.La hausse des prix à cause de la guerre en Ukraine ou les retards de dépôts de permis de construire n’auront qu’un effet passager. La nécessité de réindustrialiser la France, le rayonnement des majors français du BTP à l’international, ainsi que l’impossibilité de délocaliser les métiers du secteur permettent d’être confiant sur son avenir en France. »3. Le point de vue du Président du Groupe Professionnel BTP - ImmobilierJean-Yves GABON, Président du Groupes Professionnels 28 - Chef de service - Bouygues Construction« Le secteur du BTP est attractif et vaste, avec un fort besoin d’ingénieurs et de nombreuses possibilités.Le VIE (Volontariat International en Entreprise) est la voie royale pour démarrer une carrière dans le secteur, il permet d’évoluer rapidement et de découvrir de grands chantiers à l’étranger. Pour ceux qui souhaitent rester en France, le métier de la conduite de travaux est formateur et est une bonne école de management, spécialement sur les ouvrages importants. Le besoin d’ingénieurs dans ces métiers-là est stimulé par les grands projets nationaux comme les chantiers du Grand Paris, des Jeux Olympiques ou encore du canal Seine Nord Europe.Les grands groupes de BTP s’implantent de plus en plus sur le marché des énergies renouvelables, ce qui crée un besoin d’ingénieurs dans les domaines de l’éolien, du nucléaire ou encore de l’hydrogène. De même pour les ingénieurs matériaux qui travaillent dans la valorisation des déchets de chantiers.Le bilan carbone des chantiers étant un critère de plus en plus déterminant dans les appels d’offre, les entreprises du secteur recherchent des ingénieurs dans ce domaine qui est réellement un métier d’avenir. »
Il y a 2 ans et 170 jours

Baisse de régime pour l'économie française en 2023 avant un rebond selon les prédictions de la Banque de France

Malgré ces nuages sombres qui s'amoncellent depuis le choc de la reprise post-Covid puis celui de la guerre en Ukraine, l'économie fait preuve de résistance: l'institution table toujours sur un cycle économique en trois "R" - résilience, ralentissement et reprise.Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) va fortement décélérer, de 2,6% en 2022 à 0,3% en 2023, selon le scénario "le plus probable" retenu pour les projections macroéconomiques des trois prochaines années de la banque centrale française.Ce tassement sera suivi d'un rebond à 1,2% en 2024 - moins que le +1,8% anticipé précédemment, car "l'hiver 2023-24 pourrait encore être un peu compliqué dans le contexte de la crise énergétique", selon son directeur général, Olivier Garnier.Mais la reprise se poursuivra en 2025 avec une croissance attendue à 1,8%. A cet horizon, le chômage, qui connaîtrait une hausse "temporaire" à plus de 8% sur la période, commencerait à refluer.Confrontée à "un choc extérieur majeur" avec la guerre en Ukraine, l'économie française "manifeste une certaine résilience" et, une fois le trou d'air de 2023 passé, "s'adaptera ensuite à cette nouvelle donne", a fait valoir le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, dans un entretien au Journal du Dimanche.Flambée alimentaireCes prévisions restent toutefois à prendre avec des pincettes, au vu des "grandes incertitudes" qui pèse sur l'économie française et européenne, a-t-il relevé.De ce fait, la Banque de France publie pour l'an prochain une fourchette de l'évolution du PIB comprise entre -0,3% et +0,8%.Dans tous les cas, l'institution se montre plus pessimiste que le gouvernement, qui prévoit 2,7% de croissance pour cette année et 1% en 2023."On n'exclut pas une récession, mais s'il y a récession, elle sera limitée et temporaire", a estimé Olivier Garnier. A plus long terme, sur "2024-28", a-t-il ajouté, "on revient sur une croissance qui rejoint la croissance potentielle de l'économie française", c'est-à-dire celle qu'elle peut maintenir à long terme.S'ils vont quelque peu s'assagir, les prix du pétrole et du gaz resteront élevés et continueront à nourrir l'inflation, comme les prix de l'alimentation qui se sont emballés aussi."Mais le pic de l'inflation devrait être atteint au cours du premier semestre 2023", estime le gouverneur de la Banque de France, l'institution prévoyant une hausse des prix à 7,3% fin 2022, avant de refluer à 4% en fin d'année prochaine et de revenir aux alentours de 2% vers fin 2024-25."L'inflation qui, au départ, était principalement due à l'énergie, est devenue non seulement plus haute mais plus large", a constaté Olivier Garnier. "En 2023, la contribution de l'alimentation est même plus forte sur la hausse en moyenne annuelle (des prix) que celle de l'énergie".Déficit public "élevé"Pour mesurer l'inflation, la Banque de France utilise l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet la comparaison entre pays européens et accorde une place plus importante aux prix de l'énergie que l'indice des prix à la consommation utilisé par l'Insee et le gouvernement français.L'institut statistique anticipe une inflation culminant à 7% sur un an en janvier et février, puis un repli à 5,5% en juin.Pour tenter de dompter la flambée des prix et atteindre la cible des 2%, garants d'une stabilité des prix selon la Banque centrale européenne (BCE), cette dernière a affiché jeudi sa détermination à poursuivre ses hausses de taux.Elle table sur une inflation à 6,3% l'an prochain en zone euro, plus élevée que précédemment anticipé, et une croissance abaissée à 0,5%.Dans ces conditions, les ménages resteront frappés au portefeuille, avec une "baisse limitée" de leur pouvoir d'achat en 2022-2023, qui repartirait à la hausse ensuite.Surtout, les finances publiques accuseront le coup: selon la Banque de France, le déficit public resterait ainsi "élevé", de l'ordre de 5% du PIB en 2022-23 et de 4,5% par la suite. Le taux d'endettement public resterait à 112% du PIB jusqu'en 2025.
Il y a 2 ans et 170 jours

Hager lance quadro evo, un nouveau système de distribution d'énergie

Elle illustre la volonté de Hager d’adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d’installer une distribution électrique. Pour réaliser son nouveau tableau général basse tension, Hager s’est appuyé sur ses plus de 65 ans de savoir-faire dans la fabrication d’enveloppes d’armoires électriques. Bien qu’elle conserve l’ADN des enveloppes Hager, cette évolution de la gamme quadro voit 80% de ses composants intérieurs renouvelés. Des performances accruesLa structure mécanique robuste de quadro evo permet d’atteindre des performances plus élevées : le nouveau système d'équipement interne offre une résistance aux courts-circuits jusqu’à 85 kA, une protection contre les chocs IK10 et une protection contre l’eau et les poussières IP55, les nouveaux supports de jeux de barres offrent une stabilité accrue jusqu’à 4000 A, quadro evo permet de répondre à des indices de service jusqu’à 233 et d’assurer une continuité de service en toute sécurité lors des interventions, la maintenance ou les évolutions du tableau.Une mise en œuvre facilitée Avec quadro evo, tous les éléments sont conçus pour un assemblage simple et rapide : la structure interne des cellules de quadro evo a été conçue pour offrir plus d’espace de travail à l’installateur, le nouveau système de supports et de profilés universels permet une plus grande modularité, un nouveau système de kits de montage, plus simple et plus précis, permet également le positionnement et la mise en œuvre plus rapides des appareils.Grâce à ces nouveautés, mais aussi grâce aux vis accessibles par l’avant, les évolutions ultérieures et la maintenance seront facilitées.Une compatibilité avec l'écosystème HagerPour la distribution électrique principale, quadro evo peut embarquer des boîtiers moulés intelligents h3 et h3+ jusqu’à 1600 A.quadro evo peut également être associé au logiciel Stream, pour assurer la surveillance des consommations multi-énergies sur un ou plusieurs sites. Intégré dans un écosystème de comptage et de mesure énergétique, il répond parfaitement aux exigences du Dispositif Eco Energie Tertiaire (décret tertiaire) qui s’appliquent dès 2021. Enfin, le logiciel Hagercad.T évolue avec quadro evo pour rendre les phases de configuration, de conception et de chiffrage plus aisées, rapides et précises. Pour quels projets ?Le système permet la réalisation d'équipements de distribution basse tension pouvant aller jusqu'à 4000 A en forme 4b, pour des applications tertiaires : locaux commerciaux, hôtels, bâtiments administratifs, publics ou privés, industriels, hôpitaux, infrastructures routières et ferroviaires. quadro evo est adapté à la réalisation des TGBTs mais aussi des tableaux divisionnaires. Le système de distribution d'énergie quadro evo est un ensemble d’appareillages de puissance testé et certifié selon la norme IEC 61439-1 & 2.
Il y a 2 ans et 173 jours

L'AMF requiert plus de 3 millions d'euros contre 8 personnes et trois sociétés pour delit d'initiés

La commission des sanctions de l'AMF a débattu de l'opération autour du rachat du parc de la société immobilière Terreïs par Swiss Life, officiellement annoncé au marché le 12 février 2019. Terreïs a ensuite racheté ses propres titres pour sortir de la Bourse.Le projet avait d'abord été imaginé sous la forme d'achat de titres par Swiss Life, donnant lieu selon l'AMF à une première information privilégiée en fin d'année 2018, avant de prendre la forme du rachat des actifs immobiliers, la seconde information privilégiée début 2019.Le gendarme des marchés reproche à plusieurs personnes, via des "faisceaux d'indices graves précis et concordants", d'avoir eu connaissance des négociations et en avoir profité pour réaliser des plus-values significatives.Via sa société THD, Thierry Decré, négociant de vins et président de LD Vin, a réalisé une plus-value de 434.000 euros en ayant investi durant la première information privilégiée.Selon la représentante du collège de l'AMF, il aurait pu être mis au courant via ces liens avec des responsables de la société Ovalto, notamment son président Jacky Lorenzetti, qui contrôle Terreis et qui a investi dans sa société LD Vin.Elle a requis un million d'euros d'amendes contre THD et 200.000 euros contre M. Decret.Les liens avec Jacky Lorenzetti, pas mis en cause par l'AMF, sont aussi considérés comme pouvant établir un "circuit plausible de transmission" de l'information privilégiée avec son frère, Pascal Lorenzetti, et sa société Option 7. Pour une plus-value de 278.000 euros, l'AMF a requis 650.000 euros d'amende contre la société et 150.000 euros contre Pascal Lorenzetti.L'utilisation de l'information privilégiée est aussi reprochée à un responsable de Razier, un sous-traitant de Terreïs, Jacques-Antoine Condat. Le collège de l'AMF reproche à ce dernier d'avoir recommandé à sa partenaire, Ghania Begriche, et à son frère, Jean-Roger Condat d'investir, la première fois qu'une telle accusation est portée devant la commission. Des amendes respectivement de 300.000 euros, 75.000 euros et 125.000 euros ont été requises.Pour des faits similaires, 550.000 euros ont été requis contre Benjamin Parisielle, alors directeur administratif et financier du groupe Rougnon, qui contrôle de Razier, 40.000 euros contre un haut encadrant du club de rugby du Racing 92, propriété de Jacky Lorenzetti, Christophe Mombet, et 20.000 euros contre l'ancien gestionnaire d'actifs de Terreïs Kilian Heim. La défense des mis en cause a demandé de ne pas prendre en compte certains éléments obtenus par les enquêteurs via des fadettes, des relevés téléphoniques, ce qui est illégal dans ce type d'enquête selon elle. Elle conteste aussi l'existence de la première information privilégiée sur le projet de rachat de titres par Swiss Life et qui n'a finalement pas abouti en raison d'un prix jugé trop faible.Les avocats ont aussi tenté de justifier pour chacun de leur client que les investissements significatifs sur les actions Terreïs avaient une autre origine qu'une éventuelle connaissance des négociations.Par ailleurs, la représentante du collège de l'AMF a demandé "une sanction dissuasive", de 200.000 euros contre Terreïs pour manquement sur la tenue de la liste des initiés. C'est également la première fois que ce motif a été abordé devant la commission.La commission des sanctions doit rendre sa décision dans les prochaines semaines.
Il y a 2 ans et 174 jours

Démarche RSE récompensée : le groupe RECTOR LESAGE obtient le label engagé RSE de l’AFNOR, niveau confirmé

Le groupe Rector Lesage vient d’obtenir le label Engagé RSE, au niveau confirmé (3ème niveau sur une échelle de 4), de l’AFNOR. Rector est ainsi le premier industriel du secteur du béton à s’inscrire dans cette voie. Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction. Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :  décarboner les produits et les activités, limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité, assurer la sécurité et le bien-être au travail, maintenir son ancrage territorial. Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE. Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE. « Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSE  Le « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en œuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …). Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entreprise La stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs. Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons : Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités. La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie. Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables. Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité Un levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box. Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton. Assurer la sécurité et le bien-être au travail En plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple). Maintenir son ancrage territorial Outre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.  « L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là » conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.  Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au cœur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises – à l’exception des micro-entreprises – le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière. A propos de Rector Lesage Créée en 1953, Rector Lesage est une société familiale spécialisée dans le domaine des produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, elle développe et commercialise des systèmes constructifs pour le gros oeuvre des bâtiments. Elle est leader en France dans le domaine des planchers en béton précontraint pour les maisons individuelles ou groupées. Rector Lesage est présente sur tout le territoire français et en Europe avec ses 25 implantations et près de 1 000 salariés. https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 176 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 177 jours

Eclisse lance la 1ère porte d’intérieur battante, invisible et acoustique : Syntesis® Battant Acoustique 

ECLISSE France, spécialiste de la fabrication de portes d’intérieur, lance sur le marché français Syntesis® Battant Acoustique, la première porte battante affleurante qui diminue les nuisances sonores jusqu’à 34 dB entre les pièces d’une habitation. Une nouveauté technique qui complète sa gamme de portes d’intérieur sans habillage Syntesis® Collection, pour allier confort acoustique et esthétisme et rendre la maison beaucoup moins bruyante. Insonorisée et invisible, une porte tout en discrétion ! Eclisse France apporte une innovation à sa célèbre collection de portes d’intérieur à fleur de cloison Syntesis® : la diminution des nuisances sonores jusqu’à 34 dB, entre les pièces d’une habitation. Sur le marché des portes d’intérieur, l’insonorisation n’est pas chose courante car les portes traditionnelles ont généralement un indice d’affaiblissement acoustique de seulement 20 dB. Or, dans certaines pièces comme la chambre de bébé, la suite parentale, la salle de bain, ou le bureau, l’on aspire à plus de tranquillité, voire de pouvoir s’isoler. Avec Syntesis® Battant Acoustique, Eclisse répond tant aux exigences esthétiques qu’aux problématiques de bruit à l’intérieur de l’habitat. Selon le besoin d’affaiblissement sonore, la porte est proposée en deux versions acoustiques : 30 dB ou 34 dB. Une innovation certifiée (PV acoustique) pour laquelle ECLISSE reste garante de la qualité et de la technicité de fabrication. Affaiblissement sonore de 30 ou 34 DB Syntesis® Battant Acoustique est une huisserie pour porte battante invisible, sur laquelle chaque élément a été étudié pour diminuer les nuisances sonores entre les pièces. Elle est dotée de portes âmes pleines plus denses que les portes traditionnelles, qui absorbent le bruit en le piégeant dans la masse et limitent la diffusion du bruit de 30 dB ou 34 dB, selon le modèle  choisi. Des joints isophoniques insérés dans la feuillure de la porte, entrent en contact direct avec les différentes surfaces, empêchant le bruit de circuler entre les pièces. Lors de sa fermeture, la plinthe automatique, insérée dans la rainure basse, est actionnée par un déclencheur. La forme arrondie et souple de la plinthe calfeutre les interstices avec précision. Esthétique jusqu’au bout des plinthes La porte Syntesis® Battant Acoustique est en bois et sans habillage. Affleurante, elle vient sublimer la cloison de ses lignes épurées et modernes.  Livrée pré-peinte, elle peut être choisie en différents coloris sur mesure pour se fondre dans la cloison. Contrairement à la pose traditionnelle, la plinthe sur support Syntesis® file le long de la cloison sans créer de surépaisseur. De cette façon, elle évite de créer un décroché inesthétique autour des portes affleurantes. Les surépaisseurs des portesstandard disparaissent pour laisser la cloison parfaitement lisse.  Seule une poignée matérialise son ouverture. Il ne manquait que l’insonorisation pour parfaire cette ligne esthétique et novatrice qu’est la collection Syntesis®, remarquée pour son aspect affleurant. Cette innovation répond à de nouveaux besoins de confort intérieur permettant de se mettre au calme avec le modèle 30db. Elle s’adapte aussi aux nouveaux modes de vie comme le télétravail, où dès une réduction de 34 db, les voix sont en partie couvertes permettant de ne pas être dérangé lors d’appels ou de visios. Elle est idéale pour les locaux nécessitant une très grande discrétion.» Déclare Olivier Guilliec, directeur général ECLISSE  Syntesis® Battant : une huisserie à la pointe Syntesis® Battant, pour cloison d’épaisseur finie de 72 mm minimum, est composé d’une huisserie haute résistance en aluminium à visser sur une cloison en plaques de plâtre ou à sceller dans une cloison à enduire. Ses entretoises de passage, en OSB de 25 mm, protègent l’huisserie des déformations lors de la pose. Le raccord entre l’huisserie et les plaques de plâtre s’effectue en enduisant les profils striés avec du mortier adhésif, pour une finition parfaite des angles, sans fissuration. L’huisserie est commercialisée seule ou en bloc-porte avec le panneau et la quincaillerie. Des hauteurs hors-standards sont aussi disponibles. Des charnières invisibles réglables sur 3 axes permettent un ajustement minutieux de la porte, afin d’obtenir son alignement parfait sur la surface de la cloison. La double articulation produit un mouvement fluide et sans grincements. Informations techniques Syntesis® Battant Acoustique : Pour cloison en plaques de plâtre d’épaisseur finie de 72 mm minimum Largeur de porte de 630 à 930 mm Hauteur standard de porte : 2040 mm (disponible en hors standard 2104, 2204, 2304 et 2404 mm) Insérés en rainures latérales et hautes de la porte, les joints isophoniques empêchent le bruit de circuler entre les pièces. Ils atténuent la propagation du son. Réduction sonore de : 30 dB et de 34 dB Panneau de porte disponible en finition pré-peinte. Crédit photos : © ECLISSE A propos d’ECLISSE FRANCE Implantée en France depuis 1996, ECLISSE FRANCE est une filiale du groupe italien éponyme spécialisé dans la fabrication de portes coulissantes à galandage haute qualité depuis plus de 20 ans. ECLISSE FRANCE propose une large gamme de solutions techniques pour l’aménagement de l’espace intérieur : châssis, rails, portes coulissantes, automatismes et accessoires. ECLISSE FRANCE en chiffres : 30 collaborateurs / 90 000 châssis commercialisés chaque année. Pour en savoir plus : eclisse.fr – contact presse : Agence Com4 – scruz@com-4.fr – 02 40 73 50 51
Il y a 2 ans et 188 jours

Les accidents du travail mortels causés par une chute de hauteur toujours élevés

En 2021, 421 accidents du travail causés par une chute de hauteur avaient été signalés, dont 46 mortels et 249 ayant entraîné des blessures graves.En moyenne, sur les trois dernières années, la France enregistre 674 décès liés au travail par an.Les principales causes sont les accidents de la route, les accidents dus à des équipements de travail ou des engins dangereux, les chutes de hauteur (26% des accidents du travail et 18% des accidents mortels). "On observe un palier", a commenté lors d'une conférence de presse, le directeur général du travail Pierre Ramain avec un nombre d'accidents et leur indice de fréquence qui ne baissent plus.Pas moins de 3.647 décisions d'arrêt de travaux liées à un risque de chute de hauteur ont été notifiées en 2021 par l'inspection du travail qui a réalisé 31.520 interventions sur ce thème, deuxième motif derrière la lutte contre le travail illégal.Après une année 2020 qui avait vu l'inspection du travail réduire ses interventions du fait du Covid et les concentrer sur le contrôle du protocole sanitaire en entreprise et la fraude à l'activité partielle, 2021 a vu un retour à "un niveau d'activité classique" selon M. Ramain.L'inspection du travail a cependant ajouté la lutte contre les recours abusifs aux contrat courts de moins d'un mois dans ses priorités, avec 4.800 interventions entre octobre 2021 et juin 2022. "Il y avait des actions d'initiative mais l'idée c'était d'y travailler collectivement et de manière visible", a expliqué M. Ramain. Ont été ciblés les secteurs visés par la mise en place d'un "bonus-malus" lors de la réforme de l'assurance chômage.Globalement en 2021, 68% des interventions des agents de contrôle ont eu lieu dans des entreprises de moins de 50 salariés, principalement dans la construction (27%), l'industrie (13%) et le commerce (12%).Au total, 2.160 décisions de sanctions ont été prises en 2021 et 11,2 millions d'euros d'amendes ont été mises en recouvrement.
Il y a 2 ans et 189 jours

EAS SOLUTIONS PRÉSENTE PROSITE, PROJECTEUR LED POUR L’ÉCLAIRAGE EN ENVIRONNEMENT DIFFICILE ET DE GRANDE HAUTEUR

EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente la gamme de projecteurs LED à haut rendement ProSite de Dialight. Robustes, étanches et très économes en énergie, les projecteurs LED ProSite délivrent un éclairage ultra puissant qui offre une excellente visibilité permettant la sécurité des opérations à l’intérieur comme à l’extérieur. Conçus pour fonctionner dans des environnements difficiles et de grande hauteur, ils sont adaptés à l’éclairage des plateformes offshore, des chantiers, des sites industriels et des sites classés SEVESO comme par exemple, des complexes miniers, pétroliers, gaziers, pétrochimiques … Les projecteurs LED ProSite sont disponibles en plusieurs versions, (modèle simple et double), puissances (81 W ; 124 W ; 234 W ; 484 W et 499 W), flux lumineux (12 000 lm ; 18 000 lm ; 30 000 lm ; 65 000 lm),  températures de couleur (ambre ; 2700 K ; 4000 K ; 5000 K), angles de faisceau (moyen – 55° ; extensif – 125° ; très large – 131°x108° ; asymétrique avec une distribution directe) et indices de rendu des couleurs (IRC 70, 80 en option). Ils possèdent une efficacité lumineuse allant jusqu’à 165 lm/W, une très longue durée de vie de L70>150 000 heures et de nombreuses options adaptées aux besoins spécifiques des professionnels. Résistants à l’humidité, à l’air et brume salins (certification DNV), aux vibrations ainsi qu’à la corrosion (boitier compact en aluminium moulé protégé d’une double couche d’enduit polyester et époxy), les projecteurs LED ProSite sont dotés d’optiques moulées (technologie TIR), recouvertes, en option, de verre ou de polycarbonate. Ils sont étanches (indice de protection IP66/67 ; IK10-polycarbonate, IK08-verre), disposent d’une protection contre les surtensions transitoires et fonctionnent à des températures extrêmes de -40°C à +65°C ; +55°C pour les modèles doubles. Les projecteurs LED ProSite sont gradables et compatibles avec le système de commande DALI 2.0/0-10 VDC. Ils sont garantis 10 ans (luminaire et driver). A propos d’EAS SOLUTIONS  EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe de plus de 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr EAS Solutions a obtenu le label AFE que l’Agence France Électricité délivre aux entreprises qui s’engagent pour le climat et qui prennent en compte les objectifs environnementaux de l’accord de Paris. www.agence-france-electricite.fr
Il y a 2 ans et 195 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 195 jours

Immobilier : sur le marché de l'ancien, la hausse ralentit mais les dynamiques perdurent

CONJONCTURE. L'indice Insee-Notaires montre une grande stabilité dans les transactions et les prix, malgré l'inflation et les difficultés liées au crédit. Les tendances se poursuivent également entre maisons et appartements et entre Ile-de-France et reste du pays.
Il y a 2 ans et 197 jours

Rénovation énergétique : qui sont les éco-délinquants, leurs victimes et comment éviter les pièges ?

Aujourd’hui, sur la base des informations collectées ces dernières années, Qualit’EnR dresse le profil type d’une entreprise et de ses représentants dont les pratiques peuvent s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un éco-délinquant démarche souvent par téléphone, ce qui est interdit depuis juillet 2020, il a une posture plus commerciale que technique et a pour objectif de faire signer un bon de commande comprenant souvent un renoncement au délai de rétractation légal. Qualit’EnR présente également le portrait type des consommateurs victimes : les propriétaires d’une maison ancienne, les personnes vivant seules, souvent vulnérables et éligibles aux aides financières les plus conséquentes. Enfin, pour lutter contre l’éco-délinquance, Qualit’EnR propose 10 conseils pratiques à appliquer avant et pendant le chantier pour éviter de se faire piéger.Qualit’EnR, organisme de qualification leader des énergies renouvelables a reçu 508 réclamations entre janvier et mi-novembre 2022, portant sur des entreprises se réclamant QualiPAC et Qualibois principalement. Pour autant, 51% des réclamations reçues concernaient effectivement une entreprise qualifiée chez Qualit’EnR, soit 1,4% des entreprises qualifiées.Éco-délinquant : un profil commercial centré sur la rentabilité de l’investissementLes données recueillies par Qualit’EnR permettent de mettre en avant que les éco-délinquants se présentent sous un nom d’entreprise racoleur et trompeur pouvant faire référence à une marque connue… Ces entités récentes s’adonnent à des pratiques commerciales « agressives », comme le démarchage téléphonique, et désormais interdites pour les travaux de rénovation énergétique.Quelques indices permettant d’identifier un potentiel écodélinquant :Il a l’allure d’un commercial et se déplace souvent avec une imprimante Il ne fait pas le tour de l’installation pour une évaluation technique Son discours est rapidement centré sur le chiffrage et la rentabilité de l’investissement Il propose un crédit de façon quasi-systématique Il invite à signer tout de suite et à renoncer au délai de rétractation en faisant état d’une promotion à saisir immédiatementLes victimes : des personnes isolées et éligibles aux aides Le plus souvent, les victimes estiment avoir été l’objet d’un discours trompeur construit à partir d’éléments plausibles et vérifiables. Elles affirment n’avoir rien vu venir.Qui sont les victimes particulièrement visées par les éco-délinquants ? Les propriétaires d’une maison individuelle dans l’ancien vivant dans un bassin de population important Les publics vulnérables : retraités, personnes isolées, handicapés Les foyers éligibles aux aides financières conséquentes, aux revenus modestes, les personnes endettées…10 conseils de Qualit’EnR pour éviter les piègesLes particuliers souhaitant changer leur installation de chauffage, d’eau chaude ou de ventilation et bénéficier des avantages et financements en faisant appel à une entreprise qualifiée RGE doivent se montrer vigilants sur quelques points essentiels.Avant de signer : Vérifier que l’installateur est qualifié RGE sur France Rénov’ ou auprès de l’organisme de qualificationFuir le démarchage direct, les discours trop commerciaux axés sur le chiffrage et la rentabilité de l’installation, les signatures de contrat précipitées ou lors de foires et se méfier des opérations spécialesVérifier que vous signez un « devis » et non un « bon de commande » et demander si l’entreprise réalise ou sous-traite les travaux Regarder la durée du chantier : une PAC s’installe entre 1 et 3 jours, pas moins Faire réaliser 3 devis minimum avant d’opter pour un installateur, des devis descriptifs détaillés et complets de la prestation, distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre »Pendant le chantier : Demander une facture descriptive détaillée (distinguant a minima les postes « fourniture des équipements » et « main d’œuvre ») et complète de la prestation, conforme au devis (avec désignation précise des matériels installés et références exactes de leur certification). Vérifier que la marque et modèle de l’installation correspondent aux mentions du devis et bien regarder les finitions Se faire remettre une étude thermique avant ou après le chantier Signer un PV de réception de l’installation Vérifier si un contrat de maintenance de l’installation est proposé En cas de litige, contacter une association de consommateurs et l’organisme de qualification si le différent à une portée techniqueEn 2021, Qualit’EnR chiffrait à 1% le nombre d’entreprises qualifiées concernées par une réclamation-client et à 0,12% celles dont les pratiques pourraient s’apparenter à de l’éco-délinquance. Un chiffrage qui tranche avec les résultats assez alarmants de certaines études.
Il y a 2 ans et 198 jours

Le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat alerte sur un trou de 50 millions dans leur budget 2023

En l’état des discussions au Parlement, le projet de loi de finances pour 2023 prévoit une baisse de 15 millions d’euros de la part de la TFCMA qui revient au réseau des CMA ; cette baisse s’inscrivant dans une trajectoire plus large de 60 millions d’euros d’ici à 2027. Dans le même temps, les Chambres de métiers et de l’artisanat n’échappent pas à la flambée des prix de l’énergie, entrainant à l’échelle du réseau CMA, une hausse de la facture énergétique évaluée pour la seule année prochaine à quelques 17 millions d’euros. Enfin, c’est dans ce contexte budgétaire particulièrement préoccupant que vient s’ajouter la revalorisation du point d’indice des agents du réseau CMA à hauteur de 3,64%, pour un montant global estimé à 18 millions d’euros pour 2023.Dans ces conditions, le manque à gagner (moindre ressource et dépenses nouvelles) pour le réseau des CMA pourrait donc s’élever à 50 millions d’euros, ce qui ne sera pas sans conséquences lourdes et néfastes sur la qualité de l’accompagnement des entreprises artisanales d’une part, et la présence du réseau des CMA sur tous les territoires, d’autre part. En effet, plusieurs CMA régionales n’ont d’autres options que de préparer des non-renouvellements de CDD et/ou d’envisager des fermetures d’antennes locales, notamment dans les territoires ruraux. C’est également des formations (coûteuses) à certains métiers qui pourraient être amenées à disparaître.Alors que les entreprises artisanales souffrent de la crise économique et ont plus que jamais besoin d’un accompagnement de qualité sur tous les territoires, le risque d’un désengagement territorial du réseau consulaire des CMA est bien réel. Faut-il rappeler que les CMA, acteurs du « dernier km », assurent des missions de service public de proximité pour le compte de l’Etat ?Le président de CMA France, Joël Fourny, tient à souligner qu’« aujourd’hui les Chambres de métiers et de l’artisanat constituent un réseau performant dont le travail est salué par les élus locaux comme par les parlementaires, un réseau qui a su se réformer suite à la loi PACTE, un réseau présent sur tous les territoires de la République, y compris les plus fragiles (ruralité, QPV, outre-mer). Si le réseau est parfaitement conscient de la nécessité de participer à l’effort national, celui-ci doit être proportionné et soutenable. C’est pourquoi plutôt que l’affaiblir, notre réseau doit être soutenu et consolidé. Il en va du dynamisme de l’économie de proximité comme de l’attractivité des territoires. C’est un investissement d’avenir en faveur du secteur de l’artisanat comme des territoires. »Au moment même où se tiendra le Congrès des Maires de France (du 22 au 24 novembre à Paris) et où il sera alors question d’attractivité et d’aménagement des territoires, le Sénat aura à examiner des amendements au PLF 2023 proposant de maintenir à 203 millions d’euros la ressource fiscale du réseau des CMA. Ce sera aussi l’occasion pour le Gouvernement de revoir sa position et de renouveler sa confiance au réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat, et plus largement d’adresser un message de soutien au secteur de l’artisanat.
Il y a 2 ans et 198 jours

La numérisation est-elle efficace pour rendre les bâtiments moins énergivores ?

Si le financement reste le nerf de la guerre, un autre enjeu est au cœur de la transition : la disponibilité des données pour évaluer et améliorer la performance énergétique des bâtiments.Représentant près de 45% de la consommation d’énergie et près de 25% des émissions carbone, le secteur français du bâtiment est un enjeu central dans la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions carbone. La dernière réglementation en date, la RE2020 (dont la mise en œuvre a commencé le 1er janvier 2021), a défini des objectifs ambitieux en termes de de conception, de confort et performance énergétique, avec pour cap la neutralité carbone des bâtiments d’ici 2050.Pour atteindre ses objectifs, la RE2020 comporte plusieurs échéances – la prochaine arrive en 2025 – qui imposent aux bâtiments de respecter des niveaux progressifs d’efficacité énergétique, calculés en fonction des « indices Bbio » (besoin bioclimatique du bâtiment).Constructions neuves et rénovation de l’ancien : une transition coûteuseSi la RE2020 concerne en premier lieu les bâtiments neufs, elle vise aussi à inciter à la rénovation thermique de l’immobilier l’ancien. Il y a un travail immense de mise en conformité de l’ancien, mais ces travaux de rénovation ont un coût qui peut être prohibitif pour les bailleurs.De plus, certaines complexités de l’ancien obligent à recourir à des matériaux ou des technologies certes très efficaces, mais aussi très coûteuses. A Paris, par exemple, il n’est pas possible d’isoler par l’extérieur les nombreux bâtiments haussmanniens dont les façades sont protégées. Des solutions alternatives existent, comme les verres intelligents, mais elles coûtent très cher.Qu’il s’agisse des travaux d’isolation, des équipements de chauffage et de climatisation, ou encore des matériaux biosourcés, la capacité à investir reste et restera l’enjeu central de l’objectif de neutralité carbone des bâtiments.Il ne s’agit toutefois pas du seul enjeu. Car on aura beau définir les objectifs d’empreinte carbone, de performance énergétique et d’économie circulaire les plus ambitieux, ils resteront des vœux pieux si l’on ne dispose pas des données nécessaires pour les mesurer et les atteindre.Le processus BIM est-il une réponse efficace ?La transition numérique de la filière du bâtiment est-elle également synonyme de transition environnementale ? Dans la mesure où le concept de « bâtiment intelligent » est intimement lié à l’amélioration des performances énergétiques, la réponse est oui. Mais pour rendre les bâtiments et les ouvrages intelligents, il faut de l’information disponible et partagée tout au long de leur cycle de vie.Le BIM, qui fait l’objet d’un plan gouvernemental (Plan BIM 2022), est justement censé couvrir toutes ces phases : conception, réalisation et maintenance. Dans les faits, il est surtout utilisé pour la conception. La réalisation reste traditionnelle et le restera sans doute encore longtemps, en raison du très grand nombre d’acteurs de toutes tailles (98% étant des sociétés de moins de 50 salariés). La maintenance – qui englobe la rénovation et la réutilisation et/ou le recyclage des matériaux des bâtiments en fin de vie – est une partie déterminante (qui plus est pour les bâtiments anciens) qui exige encore beaucoup de progrès en termes de numérisation.Ce qui compte dans le processus BIM, c’est le « I » (l’information) et non le « M » (la modélisation). Cette information est d’autant plus importante qu’elle concerne non seulement les données génériques des matériaux et produits de construction (caractéristiques, critères de qualité auxquels ils répondent), mais également les données réelles (empreinte carbone, performances réelles, etc.). Car ce sont ces dernières qui vont permettre, à terme, de mesurer – et non simuler – la performance globale des ouvrages.Pour permettre aux acteurs de la filière de mieux travailler ensemble et de relever les défis environnementaux, il est donc essentiel de pouvoir collecter l’ensemble de ces données, et de le faire de manière structurée et normalisée avec un modèle commun, comme par exemple le dictionnaire de données Define. Le BIM fournit les données génériques, tandis que les données réelles seront plutôt fournies par le jumeau numérique. Ce dernier s’appuie notamment sur l’IoT pour remonter les données réelles et compléter les informations de base du processus BIM.Le processus BIM est-il une réponse efficace pour atteindre les objectifs ambitieux définis par la RE2020 et au-delà ? Oui, à condition de disposer du plus important : la data.Tribune de Roland Dominici, Directeur général CoBuilder France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 202 jours

Comment détecter et traiter les problèmes d'humidité dans les murs, les sols dans sa maison ?

L'humidité dans votre maison devient un réel problème quotidien ? Caroline Munoz vous explique tout ! Comment détecter l'origine du problème et comment limiter les dégâts sur la santé avant l'intervention d'un expert... ? Reconnaître les indices d’un problème d’humidité dans sa maison. De nombreux conseils pour supprimer l'humidité chez vous. Découvrez l'inverseur de polarité IPE STOP ONE contre l'humidité dans les murs. Plusieurs signes facilement repérables indiquent la présence d'humidité : sensation de froid constant ; papiers peints qui se décollent ; odeur de moisi provenant des placards ou des murs ; peinture fissurée ou écaillée ; apparition de moisissures, d’auréoles marrons ou rouille ; condensation ; noircissement et décollement d’enduit ; murs perpétuellement humides.
Il y a 2 ans et 204 jours

Propositions de l’Association Française du Gaz en réponse à la crise énergétique

L’AFG souligne qu’à l’entrée de l’hiver, la France est dans une situation meilleure que celle anticipée quelques mois plus tôt. Les acteurs de la filière gazière ont été fortement mobilisés durant l’année 2022. Les actions mises en place en faveur de la sécurité d’approvisionnement, du remplissage des stockages, de l’accompagnement de leurs clients et de la maîtrise de la demande, ont permis des bénéfices importants. Cela se traduit par des prix plus bas en France que dans les pays européens voisins, ce qui bénéficie à tous les consommateurs français. Dans un contexte de forte hausse des prix, les mesures déployées par les pouvoirs publics ont amorti fortement les conséquences de la crise pour les ménages et aidé certaines entreprises. Malgré ce soutien, l’AFG alerte sur l’impact économique de la situation du marché et appelle à un rééquilibrage des mesures d’aide pour les orienter davantage vers les entreprises en difficulté, obligées pour certaines de réduire voire d’arrêter temporairement leur activité.Pour aider l’ensemble des clients à faire face en 2023 aux conséquences des prix élevés de l’énergie, l’AFG formule les propositions suivantes :Les hausses prochaines sur les ménages et le renforcement du chèque énergie doivent permettre un meilleur ciblage et un rééquilibrage entre ménages et entreprisesPour les entreprises :Étendre le bénéfice du bouclier tarifaire aux TPE et aux PME sous la forme d’un « chèque énergie entreprises », à un niveau déterminé en fonction du prix de fourniture contractualisé et de la consommation de référence, et selon un critère reposant sur le ratio comprenant le montant de la facture énergie et le chiffre d’affaires annuel ;Mettre en place rapidement, avant la fin de l’année, le dispositif de garantie de l’État pour s’assurer que tous les clients puissent se voir proposer au moins une offre de fourniture.Pour les ménages :Pérenniser en 2023 les mesures de renforcement du niveau du chèque énergie et ouvrir une réflexion de fond sur une refonte du dispositif et de la cible des bénéficiaires ;Lancer rapidement une consultation sur les modalités de définition d’un indice de prix de référence pour 2023 suite à l’extinction des tarifs réglementés en gaz ;Élargir le bénéfice du chèque énergie exceptionnel « fioul » à l’ensemble des énergies hors réseau – fioul, bois et propane – pour les ménages résidant sur une commune non raccordée au réseau de gaz naturel ;Mettre en place un taux de TVA réduit pour les offres de fourniture de gaz contenant 50 % de biométhane.Pour les acteurs de la mobilité gaz :Mettre en place un dispositif d’aide au GNV qui favorise cette énergie à hauteur de ses bénéfices environnementaux et qui permette de préserver le développement de la filière.Vous trouverez l’intégralité de ces propositions détaillées dans ce document.
Il y a 2 ans et 204 jours

Avec quadro evo, Hager s’ouvre de nouveaux horizons pour adresser des projets jusqu’à 4000 A

Hager lance quadro evo, un système de distribution d’énergie, permettant aux tableautiers, aux installateurs et aux bureaux d’études de répondre à des projets jusqu’à 4000 A. Il illustre la volonté de Hager d’adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d’installer une distribution électrique. Pour réaliser son nouveau tableau général basse tension, Hager s’est appuyé sur ses plus de 65 ans de savoir-faire dans la fabrication d’enveloppes d’armoires électriques. Bien qu’elle conserve l’ADN des enveloppes Hager, cette évolution de la gamme quadro voit 80% de ses composants intérieurs renouvelés.Des performances accruesLa structure mécanique robuste de quadro evo permet d’atteindre des performances plus élevées :– le nouveau système d’équipement interne offre une résistance aux courts-circuits jusqu’à 85 kA, une protection contre les chocs IK10 et une protection contre l’eau et les poussières IP55,– les nouveaux supports de jeu de barres offrent une stabilité accrue jusqu’à 4000A,– quadro evo permet de répondre à des indices de service jusqu’à 233 et d’assurer une continuité de service en toute sécurité lors des interventions, la maintenance ou les évolutions du tableau. ©Hager Une mise en œuvre facilitéeAvec quadro evo, tous les éléments sont conçus pour un assemblage simple et rapide :– la structure interne des cellules de quadro evo a été conçue pour offrir plus d’espace de travail à l’installateur,– le nouveau système de supports et de profilés universels permet une plus grande modularité,– un nouveau système de kits de montage, plus simple et plus précis, permet également le positionnement et la mise en œuvre plus rapides des appareils.Grâce à ces nouveautés, mais aussi grâce aux vis accessibles par l’avant, les évolutions ultérieures et la maintenance seront facilitées. ©Hager Une compatibilité avec l’écosystème HagerPour la distribution électrique principale, quadro evo peut embarquer des boîtiers moulés intelligents h3 et h3+ jusqu’à 1600 A.quadro evo peut également être associé au logiciel Stream, pour assurer la surveillance des consommations multi-énergies sur un ou plusieurs sites. Intégré dans un écosystème de comptage et de mesure énergétique, il répond parfaitement aux exigences du Dispositif Eco Energie Tertiaire (décret tertiaire) qui s’appliquent depuis 2021.Enfin, le logiciel Hagercad.T évolue avec quadro evo pour rendre les phases de configuration, de conception et de chiffrage plus aisées, rapides et précises. ©Hager Pour quels projets ?Le système permet la réalisation d’équipements de distribution basse tension pouvant aller jusqu’à 4000A en forme 4b, pour des applications tertiaires : locaux commerciaux, hôtels, bâtiments administratifs, publics ou privés, industriels, hôpitaux, infrastructures routières et ferroviaires. quadro evo est adapté à la réalisation des TGBTs mais aussi des tableaux divisionnaires.Le système de distribution d’énergie quadro evo est un ensemble d’appareillages de puissance testé et certifié selon la norme IEC 61439-1 & 2.
Il y a 2 ans et 204 jours

Eclisse lance Syntesis® Battant Acoustique, la 1ère porte d’intérieur battante, invisible et acoustique

Insonorisée et invisible, une porte tout en discrétion !Eclisse France apporte une innovation à sa célèbre collection de portes d'intérieur à fleur de cloison Syntesis® : la diminution des nuisances sonores jusqu'à 34 dB, entre les pièces d'une habitation.Sur le marché des portes d'intérieur, l'insonorisation n'est pas chose courante car les portes traditionnelles ont généralement un indice d'affaiblissement acoustique de seulement 20 dB. Or, dans certaines pièces comme la chambre de bébé, la suite parentale, la salle de bain, ou le bureau, l'on aspire à plus de tranquillité, voire de pouvoir s'isoler.Avec Syntesis® Battant Acoustique, Eclisse répond tant aux exigences esthétiques qu'aux problématiques de bruit à l'intérieur de l'habitat. Selon le besoin d'affaiblissement sonore, la porte est proposée en deux versions acoustiques : 30 dB ou 34 dB.Une innovation certifiée (PV acoustique) pour laquelle ECLISSE reste garante de la qualité et de la technicité de fabrication.Affaiblissement sonore de 30 ou 34 dbSyntesis® Battant Acoustique est une huisserie pour porte battante invisible, sur laquelle chaque élément a été étudié pour diminuer les nuisances sonores entre les pièces.Elle est dotée de portes âmes pleines plus denses que les portes traditionnelles, qui absorbent le bruit en le piégeant dans la masse et limitent la diffusion du bruit de 30 dB ou 34 dB, selon le modèle choisi.Des joints isophoniques insérés dans la feuillure de la porte, entrent en contact direct avec les différentes surfaces, empêchant le bruit de circuler entre les pièces.Lors de sa fermeture, la plinthe automatique, insérée dans la rainure basse, est actionnée par un déclencheur. La forme arrondie et souple de la plinthe calfeutre les interstices avec précision.Esthétique jusqu'au bout des plinthesLa porte Syntesis® Battant Acoustique est en bois et sans habillage. Affleurante, elle vient sublimer la cloison de ses lignes épurées et modernes. Livrée pré-peinte, elle peut être choisie en différents coloris sur mesure pour se fondre dans la cloison.Contrairement à la pose traditionnelle, la plinthe sur support Syntesis® file le long de la cloison sans créer de surépaisseur. De cette façon, elle évite de créer un décroché inesthétique autour des portes affleurantes. Les surépaisseurs des portes standard disparaissent pour laisser la cloison parfaitement lisse. Seule une poignée matérialise son ouverture.« Il ne manquait que l'insonorisation pour parfaire cette ligne esthétique et novatrice qu'est la collection Syntesis®, remarquée pour son aspect affleurant. Cette innovation répond à de nouveaux besoins de confort intérieur permettant de se mettre au calme avec le modèle 30db. Elle s'adapte aussi aux nouveaux modes de vie comme le télétravail, où dès une réduction de 34 db, les voix sont en partie couvertes permettant de ne pas être dérangé lors d'appels ou de visios. Elle est idéale pour les locaux nécessitant une très grande discrétion. » Déclare Olivier Guilliec, directeur général ECLISSE Syntesis® Battant : une huisserie à la pointeSyntesis® Battant, pour cloison d'épaisseur finie de 72 mm minimum, est composé d'une huisserie haute résistance en aluminium à visser sur une cloison en plaques de plâtre ou à sceller dans une cloison à enduire. Ses entretoises de passage, en OSB de 25 mm, protègent l'huisserie des déformations lors de la pose. Le raccord entre l'huisserie et les plaques de plâtre s'effectue en enduisant les profils striés avec du mortier adhésif, pour une finition parfaite des angles, sans fissuration. L'huisserie est commercialisée seule ou en bloc-porte avec le panneau et la quincaillerie. Des hauteurs hors-standards sont aussi disponibles.Des charnières invisibles réglables sur 3 axes permettent un ajustement minutieux de la porte, afin d'obtenir son alignement parfait sur la surface de la cloison. La double articulation produit un mouvement fluide et sans grincements.Le saviez-vous ?Grâce à une simple bande LED et à l'usinage de la plinthe, Eclisse permet d'ajouter un fil de lumière le long de la cloison pour un éclairage subtil et contemporain.Informations techniques Syntesis® Battant Acoustique :Pour cloison en plaques de plâtre d'épaisseur finie de 72 mm minimumLargeur de porte de 630 à 930 mmHauteur standard de porte : 2040 mm (disponible en hors standard 2104, 2204, 2304 et 2404 mm)Insérés en rainures latérales et hautes de la porte, les joints isophoniques empêchent le bruit de circuler entre les pièces. Ils atténuent la propagation du son.Réduction sonore de : 30 dB et de 34 dBPanneau de porte disponible en finition pré-peinte.
Il y a 2 ans et 210 jours

Les artisans du bâtiment portés par la rénovation dans un contexte de plus en plus tendu

Au troisième trimestre, l'activité a progressé de 2% par rapport à la même période de 2021, selon les estimations de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).Un ralentissement par rapport aux 3% du deuxième trimestre et aux 3,5% du premier, qui alimente des incertitudes de la Capeb pour la seconde moitié de l'année 2023."Il y a un effet de cycle de toutes façons, qui après la Covid se traduit par un ralentissement, puisque post-Covid, en 2021, on a eu un rattrapage très important, donc cet effet-là s'est un peu aplani et on est revenu à une situation normale", a développé en conférence de presse Alain Chouguiat, directeur des affaires économiques de la Capeb.Comme depuis la mi-2021, c'est l'entretien-rénovation qui croît plus rapidement que l'activité dans la construction neuve (2% contre 1,5%), à l'inverse de la tendance qui prévalait avant la pandémie.Les travaux de rénovation énergétique, encouragés par l'Etat à travers des aides comme MaPrimeRénov' et un calendrier contraignant pour les propriétaires-bailleurs, ont particulièrement progressé, de 4% sur un an.En vertu de la loi Climat et résilience, les logements les plus énergivores vont être progressivement interdits à la location à partir de 2023. L'objectif est d'accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, qui avec leur usage représentent plus d'un quart des émissions de gaz à effet de serre de la France.L'inflation, portée par les prix de l'énergie, continue de peser sur le secteur qui y est sensible. Ainsi, 89% des artisans ont déclaré l'avoir répercutée, au moins en partie, sur leurs tarifs depuis le début de l'année, en particulier les menuisiers-serruriers, les maçons et les électriciens.Les défaillances d'entreprises ont bondi de plus de 50%, du fait de l'arrêt des prêts garantis par l'Etat (PGE) octroyés pour faire face à la pandémie. Mais il continue d'y avoir plus de créations que de défaillances."Il y a des entreprises qui sont plus fragilisées, indépendamment du PGE, et qui ne sont pas armées pour faire face à des problèmes de trésorerie, d'organisation nouvelle...", a ajouté Alain Chouguiat.Pour la CAPEB, la croissance ralentit dans un contexte de plus en plus tenduLa croissance de l’activité de l’artisanat du bâtiment se poursuit, toujours tirée par les travaux en entretien-rénovation dont l’activité croît plus vite que celle de la construction neuve pour le sixième trimestre consécutif.L’activité d’entretien-rénovation progresse ainsi de 2%, grâce essentiellement aux travaux d’amélioration de performance énergétique des logements, dont le dynamisme ne faiblit pas et présente toujours une croissance en volume de 4% par rapport au troisième trimestre 2021.Quant à la construction neuve, son activité évolue plus lentement avec une croissance de 1,5% en volume. Si les logements autorisés à la construction continuent leur progression (+14% sur les 12 derniers mois à fin août 2022), les mises en chantier ne suivent pas avec une progression de 0,5% sur la même période.L’artisanat du bâtiment confirme ce trimestre un bon niveau des carnets de commandes qui devrait ainsi se traduire par une poursuite de la croissance en volume sur la fin de l’année (99 jours de travail à venir à début octobre 2022). Ce trimestre, les disparités régionales sont moins marquantes. Les différentes régions enregistrent une variation du niveau d’activité de l’artisanat du bâtiment en volume comprise entre +1,5% et +2,5% par rapport au troisième trimestre de l’année dernière. De plus, à l’exception de l’Île-de-France qui conserve le même rythme de croissance, toutes les régions voient ce rythme ralentir par rapport au deuxième trimestre 2022. Le ralentissement le plus marquant concerne la région Nouvelle Aquitaine avec une croissance de +1,5% ce trimestre soit une perte de vitesse de 2,5 points par rapport au deuxième trimestre 2022.Parmi les différents corps demétiers également, le ralentissement de la croissance est quasi général, à l’exception des travaux de maçonnerie pour lesquels la croissance reste stable. Certains ralentissements sont cependant plus importants que d’autres, notamment pour les travaux d’électricité qui voient leur croissance s’établir à +2% ce trimestre par rapport au troisième trimestre 2021, contre +4% au deuxième trimestre 2022.La tension sur les prix demeure présente et affecte toute la filière, se traduisant par une augmentation des coûts de la construction qui enregistrent au deuxième trimestre 2022 une augmentation de 8,0% sur un an (INSEE). Les indices de prix ont fortement grimpé pour plusieurs matériaux de construction, tout comme le cours de certains métaux. Le cours du zinc, notamment, a augmenté de 21,2% entre août 2021 et août 2022. L’indice de prix des « Autres produits minéraux non métalliques », qui inclut les tuiles et briques, souffre de l’accroissement du coût de l’énergie (+15,8% entre août 2021 et août 2022), tout comme les produits de la sidérurgie (+28,5%).Ces hausses se répercutent sur le prix des travaux en entretien amélioration (INSEE), particulièrement en plomberie (+12,4% entre le deuxième trimestre 2022 et le deuxième trimestre 2021), et en menuiserie (+13,2%). Par ailleurs, une proportion toujours importante d’entreprises fait état de besoins en trésorerie (15% à fin octobre 2022) pour un montant moyen de 22.000 € (en hausse de 2.000 € par rapport au précédent trimestre). Dans le même temps, les marges continuent à se dégrader avec un solde d’opinion largement négatif (-39 points) malgré la répercussion plus fréquente de la hausse des prix sur les prestations.L’artisanat du bâtiment a su se montrer résilient face à un contexte défavorable ce trimestre encore, et enregistre donc une croissance de son activité en volume malgré un ralentissement régulier qui se poursuivra sur les prochains mois. En effet, les ventes de logements anciens, indicatrices de l’activité future en entretien amélioration, ont stagné sur un an à juin 2022 bien qu’à un niveau élevé (1.157.000 logements). De plus, les crédits destinés à l’achat de logements anciens reculent au deuxième trimestre 2022 par rapport au deuxième trimestre 2021 (-3,3%). Enfin, les tensions persistantes sur le prix de l’énergie, et les hausses annoncées du prix de certains matériaux en début d’année prochaine constituent un risque réel pour 2023.
Il y a 2 ans et 211 jours

L’architecte en garde à vue – L’immortalité

[Résumé des épisodes précédents. A Paris, Dubois l’architecte, en garde à vue, esquive depuis la veille les questions de l’inspecteur Nutello – dit Dr. Nut – qui tente de faire émerger des indices de sa culpabilité de tueur en série. Ethel Hazel, la psychanalyste de Dubois depuis quatre ans, assiste à l’interrogatoire derrière le miroir […] L’article L’architecte en garde à vue – L’immortalité est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 211 jours

EAS Solutions présente Panama, un linéaire LED intelligent et peu énergivore

A cela s’ajoute une pénurie de composants qui entraîne des difficultés d’approvisionnement en LED prévues pour durer au minimum jusqu’à la fin de l’année prochaine. En s’équipant dès à présent avec des solutions LED intelligentes performantes, les professionnels évitent de se retrouver en rupture de tubes, sans éclairage, et remplacent avantageusement leur installation obsolète et énergivore par un éclairage qualitatif, sobre, qui, instantanément, diminue très fortement leur facture énergétique. Avec un flux lumineux allant jusqu’à 6686 lumens, la gamme de linéaires LED PANAMA est disponible en plusieurs dimensions (650 mm, 1220 mm, 1560 mm) et puissances (20W, 34W, 45W, 65W). Elle possède une température de couleur de 4000 K, une température de fonctionnement allant de -20° à +35° et un driver intégré. Étanche avec un indice de protection IP66, elle est conçue en polycarbonate et adaptée à l’éclairage intérieur et extérieur des bâtiments industriels, logistiques et tertiaires comme les espaces de circulation et d’infrastructures des gares, les plateformes, les passerelles, les parkings... Equipés de la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS, les linéaires LED PANAMA sont pourvus d’un contrôleur avec détecteur de présence à trois niveaux de puissance, variables selon les détections, qui optimise la gestion des luminaires et leur consommation d’énergie. Positionnés en hauteur, les linéaires LED connectés apportent un éclairage efficace qui se module automatiquement. En communiquant par le maillage radio des luminaires, le système Smart Facility constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. Les données qu’il collecte sont analysées en temps réel afin d’économiser jusqu’à 90% d’énergie tout en améliorant la sécurité, l’efficacité et la productivité du site équipé.Thermolaquage 21, spécialiste de la finition de pièces métalliques pour le secteur médical, l’industrie, l’automobile et le bâtiment, a équipé cette année son site de production d’un nouvel éclairage LED intelligent composé de 27 linéaires LED PANAMA, 8 luminaires LED RELIANT et 2 luminaires LED LUMAZ à haut rendement, tous connectés avec la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS. Ce relamping du site permet d’éclairer uniquement les zones d’activité et de régler l’intensité lumineuse en fonction de la luminosité naturelle. Il diminue très fortement les consommations en énergie et apporte un confort visuel accru qui contribue à améliorer et à sécuriser les conditions de travail des collaborateurs.