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Résultats de recherche pour ossature bois

(680 résultats)
Il y a 2 ans et 58 jours

pr fabrication bois paille bati sens ouvre un site de production

Dans un contexte favorable aux matériaux biosourcés avec l'entrée en vigueur de la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), l'entreprise Bati Sens annonce ouvrir un site de production dédié à la conception de murs préfabriqués à ossature bois et isolation paille.
Il y a 2 ans et 59 jours

Maison à ossature bois : comment se passer du pare-pluie ?

Sous Avis Technique, la nouvelle plaque Defentex contrevente les éléments MOB et positionne Siniat en spécialiste de la construction bois. Photo : Chantier du collège Dadonville en cours. © Soulabaille Yves
Il y a 2 ans et 76 jours

Isonat lance la gamme Flex Contact, une nouvelle génération de panneaux isolants biosourcés en fibre de bois

Conservant les meilleurs lambdas du marché des isolants biosourcés, les produits de la gamme FLEX CONTACT répondent aux attentes des clients et s’inscrivent pleinement dans le cadre réglementaire de la rénovation énergétique. Cette gamme est aussi en parfait accord avec les enjeux stratégiques d’habitat durable avec moins de liant donc plus de fibre de bois dans ses panneaux.FLEX CONTACT, une solution d’isolation biosourcée qui accompagne les grandes tendances de fond du marché de l’isolationEn constante évolution, le marché des isolants biosourcés devrait tripler à l’horizon 2030 pour atteindre 33 millions de m² (9% de parts de marché*), la fibre de bois représentant la majorité des ventes avec 45% des volumes**.Ce potentiel de développement concerne aussi bien le marché de la rénovation (habitat particulier et bâtiments publics) que la construction neuve traditionnelle ou les maisons à ossature bois.Anticipant une telle croissance, Isonat se devait de répondre à une problématique phare des artisans en fabriquant des produits à la pose plus facile et avec moins de poussières.Les nouveaux panneaux FLEX 40 et FLEX 55 : un confort de pose qui répond à toutes les configurations d’isolation par l’intérieurFLEX 55Pouvoir isolant le plus performant du marché des biosourcés (0,036 W/(m.K)) Excellent isolant acoustique Le seul isolant biosourcé revêtu d’un voile de confort pour une découpe et une manutention facilitée.FLEX 40Pouvoir isolant parmi les plus performants du marché des biosourcés (0,038 W/(m.K)) Excellent isolant acoustique L’idéal en cloison, 4 références adaptées à la mise en oeuvre en logements, bâtiments collectifs et ERP.Une innovation technologique qui simplifie la manipulation, la découpe et la poseUne qualité de fibre qui améliore le confort de pose… avec beaucoup moins de poussières !Les panneaux FLEX 40 et FLEX 55 sont plus faciles à manipuler sur les chantiers. Leur fibre ne se délite pas et génère très peu de poussières lors de la découpe, rendant ainsi la pose plus simple et agréable à réaliser. La souplesse des panneaux et leur aptitude à la compressibilité facilitent également la mise en oeuvre entre les montants et les passages de gaines.Une nouvelle composition au service de la performance des panneauxLes panneaux FLEX 40 et FLEX 55 sont élaborés avec une nouvelle génération de liant, dont la quantité nécessaire pour la fabrication a été divisée par deux. Cette nouvelle formule permet d’obtenir des panneaux avec plus de fibres de bois, dont les qualités techniques améliorées assurent l’excellente cohésion de la matière et la robustesse des panneaux.Une éco-conception et une fabrication françaisePour la fabrication de ses isolants biosourcés en fibre de bois FLEX CONTACT, Isonat privilégie le Douglas certifié PEFC. Cette matière première provient des forêts locales et est issue des chutes de production des scieries voisines, dans un rayon d’environ 60 km autour de l’usine de Mably (42).Un emballage simple à lire et plus durableGrâce à ses nouveaux emballages, Isonat facilite le choix des poseurs comme des vendeurs. Pédagogique avant tout, il indique le nom de la gamme, la nature de l’isolant et ses bénéfices, des informations nécessaires et directement visibles sur un pack plus épuré.Côté recyclabilité, le taux d’encrage des emballages a été divisé par deux passant de 45% à 22% ce qui permet un recyclage des emballages plus important car il nécessite moins de traitement.*Sources internes Saint-Gobain.**Sources Étude MSI “Marché des Produits d’Isolation Thermique en France” - Janvier 2022.
Il y a 2 ans et 84 jours

Defentex® – le premier panneau de contreventement utilisable sans pare-pluie validé par un DTA

Defentex®, une exclusivité sur le marché français pour les murs porteurs à ossature bois  Leader durable et responsable de la construction sèche, Siniat est apprécié pour sa capacité à développer des exclusivités techniques à hautes performances.  Il y a un an, Siniat lançait Defentex®, le premier panneau multifonctions dédié à la construction de bâtiments en […]
Il y a 2 ans et 85 jours

Le montage MOB sans équerres

Hilti lance en France, à partir de mai 2023, une solution révolutionnaire de montages d’éléments à ossature bois par inserts, le bien nommé Hilti Connector Wood (HCW). Avant-première au 12e Forum Bois Construction.
Il y a 2 ans et 86 jours

OPÉRATION VISSERIE fischer : Une campagne qui donne vie aux différents projets bois

Que ce soit pour la construction en ossature bois (maison en bois, carport, charpente, abri de jardin…), la pose d’une terrasse, l’isolation de surtoiture, l’aménagement extérieur,… les vis fischer couvrent l’ensemble des besoins en matière d’assemblage bois. De grande qualité, elles permettent une fixation propre, sûre, rapide et facile, grâce à la combinaison de plusieurs innovations technologiques.Pour valoriser les performances, la polyvalence et la facilité d’utilisation de ses différentes vis auprès des bricoleurs comme des menuisiers, des charpentiers,… fischer lance au printemps une campagne dédiée à sa gamme visserie. À partir du 1er mars et jusqu’au 30 juin 2023, offres de remboursement, jeu-concours et outils de communication vont être déployés et relayés dans les points de vente partenaires et les réseaux sociaux de la marque pour offrir un maximum de visibilité aux vis terrasse, vis sarking, vis Power-Fast et vis de construction fischer. OPÉRATION VISSERIE – Faites le plein de visLa campagne de fischer se déroulera du 1er mars au 30 juin 2023 et s’adresse aussi bien à ses partenaires-revendeurs qu’à ses utilisateurs finaux. Pour booster les ventes de sa vis terrasse, fischer propose une offre de remboursement couplée à un jeu-concours. Des coupons détachables et des stop-rayons, disponibles dans les linéaires, permettront aux utilisateurs de découvrir l’offre. Pour chaque palier de 1000 vis terrasse fischer achetées, 20 euros TTC seront remboursés.De plus, les personnes ayant participé à l’offre de remboursement seront inscrites automatiquement pour le jeu-concours. Elles auront une chance de gagner par tirage au sort un four à pizza Ooni avec ses accessoires d’une valeur 1150 euros. fischer a également développé différents outils de communication tels que des affiches déclinées sous forme de saga. Didactiques, elles mettent en lumière les principales caractéristiques des vis terrasse, mais aussi des vis de construction, des vis sarking et des vis à bois.  Des outils promotionnels seront également proposés pour démarquer l’offre dans les rayons. Vis terrasse et Accessoires Terradec « 3765 jours plus tard, ma terrasse ne bouge toujours pas »Pour assurer la pérennité de sa terrasse en bois, et ainsi en profiter sur le très long terme, matériaux et mise en œuvre doivent être de grande qualité.  Pour garantir une fixation durable et simplifier la pose de terrasse en bois, fischer propose la vis terrasse FTS-ST A2P et la gamme d’accessoires Terradec.Et grâce à l’opération visserie, tous ceux qui ont un projet terrasse pourront profiter de l’offre de remboursement déployée.– Vis terrasse FTS-ST A2PExposées toute l’année aux aléas climatiques, les terrasses sont soumises à l’acide tannique du bois qui corrode l’acier des vis. En acier inoxydable, la vis terrasse FTS-ST A2P fischer assure une très grande résistance aux intempéries et garantit la durabilité des fixations.De diamètre 5,0 mm et 5,5 mm, elle allie rapidité et précision de mise en œuvre grâce à son filetage spécial et à la pointe tranchante qui évitent tout éclatement de la lame. Le filetage partiel permet de visser facilement mais fermement les lames à la structure, même dans les bois durs et exotiques.La vis de terrasse FTS-ST A2P offre une résistance plus élevée à la torsion et aux variations dimensionnelles du bois. Conforme au D.T.U 51.4, elle est idéale pour le vissage à fleur de la surface car la géométrie fine de la tête permet une finition de surface nette et sans éclats, même avec des fixations proches du bord.  Accessoires de terrasse TerradecAvec la gamme Terradec, fischer propose différents accessoires pour la protection des lambourdes, l’installation et la fixation des lames de terrasse.– Cale de réhausse caoutchouc FTA-UPPlacée entre le sol et la lambourde, la cale de réhausse FTA-UP fischer assure l’écoulement de l’eau, évite une stagnation qui dégradera le bois à moyen terme et assure une bonne isolation phonique. Imputrescible, elle protège le bois contre l’humidité.-Bande adhésive FTA-RT IILa bande de protection adhésive FTA-RT II fischer protège efficacement la lambourde contre l’humidité.Elle est plus résistante au déchirement (avec ses 1 mm d’épaisseur) que les autres produits du marché, mais aussi aux conditions atmosphériques, aux UV et à l’ozone.De 80 mm de largeur, elle adhère facilement aux lambourdes et recouvre la majeure partie de la surface.– Espaceur de lames FTA-SPPour faire face aux variations dimensionnelles du bois liées aux conditions climatiques, il est impératif de respecter un espacement entre les lames.Les espaceurs de lames terrasse FTA-SP fischer apportent un écartement uniforme entre les lames, quelle que soit la physionomie de la terrasse. Ils sont disponibles en 6 positions : de 3 à 8 mm.– Clip invisible FTA-IPWLe clip FTA-IPW fischer assure une installation rapide et invisible des lames car il n’y a pas de vis apparentes. Sa conception prend en compte le comportement de dilatation et de rétractation du bois. Doté d’ergots espaceurs, il convient à tous les types de platelages bois.Réglable de 120 à 150 mm, il s’adapte à toutes les largeurs de lame. Grâce à son effet réhausseur, il ventile la terrasse et assure un écartement automatique des lames. Il est proposé sous forme de kit de 50 clips avec les vis inox.– Espaceur réhausseur de la lame FTA-VL’espaceur réhausseur de la lame FTA-V fischer assure une bonne ventilation de la terrasse, évitant les effets de l’humidité lors du contact lame/lambourde, tout en permettant un écartement automatique entre les lames (ergot espaceur de 7 mm). Il se pose rapidement et sans outils.Découpable par simple pliage, il peut se positionner en 1ère lame contre une fondation pour apporter l’écartement nécessaire.– Foret fraisoir à butée FTA-CDWLe foret fraisoir à butée FTA-CDW permet de pré-percer les lames et d’effectuer un fraisage pour éviter l’éclatement du bois, et garantir un aspect visuel esthétique de la terrasse. Doté d’une butée ajustable, la profondeur de fraisage peut être définie selon le type de tête de vis utilisé.Il est conforme aux recommandations du D.T.U 51.4 « Platelages extérieurs en bois » qui préconise le pré-perçage et le fraisage des lames bois avant vissage.Vis Power-Fast II « 6 heures plus tard, mon cabanon de jardin est déjà installé »La vis à bois Power-Fast II fischer offre une accroche et une pénétration plus faciles et plus rapides, en un minimum d’efforts, grâce à son filetage spécial jusqu’à la pointe. Polyvalente, elle s’attaque à tous les bois (dur, tendre), agglomérés, contreplaqués… et couvre un large champ d’applications : assemblages bois sur bois, métal sur bois ou avec des chevilles nylon.Disposant du marquage CE et bénéficiant de l’Évaluation Technique Européenne (ETE), qui garantit un standard de qualité et des résistances en charge extrêmement élevées, la vis Power-Fast II offre d’excellentes performances et une grande sécurité d’utilisation.La tête de vis a été optimisée et son empreinte est profonde pour diminuer le risque de ripage. Les fraisoirs à facettes réduisent le fendage et n’altèrent pas les pièces métalliques.Grâce à la géométrie brevetée du filetage à angle asymétrique sans vrille de coupe, au moletage,  aux doubles filets sur les premiers pas de vis et au revêtement anti-frottement haute performance, le vissage est nettement plus rapide et sans effort.Par ailleurs, la Power-Fast II est parfaitement compatible avec des chevilles nylon telles que la Duopower.Enfin, son revêtement zingué blanc, sans chrome VI (Cr3) est plus respectueux de l’environnement et des utilisateurs. Vis Power Full ISO « 2 jours plus tard, l’isolation en sarking est déjà réalisée »L’isolation toiture en Sarking nécessite la fixation de l’isolant sur les chevrons. La vis Power Full ISO fischer évite l’écrasement de l’isolant (laine de verre, panneaux éco-isolants, polystyrène…) par la couverture. Elle empêche donc la détérioration de l’isolation et limite les ponts thermiques.Les charges agissant sur la couverture sont transmises par le filetage de la vis et non sur l’isolant.Le bon écartement entre la couverture et la charpente est maintenu par le double filetage de la vis. L’effet de soulèvement par le vent est également transféré sur la vis, qui est particulièrement résistante à l’arrachement.La vis Power Full ISO dispose d’une vrille de coupe sur chaque filet qui assure une bonne pénétration de la vis sans éclatement du bois, quelle que soit l‘essence. La géométrie de la pointe de vis permet un vissage sans pré-perçage.De haute qualité, elle détient une Evaluation Technique Européenne (ETE). Vis de construction « 5 jours plus tard, l’ossature bois est déjà montée »Les vis dédiées à la Construction Ossature Bois fischer sont faciles à visser. Dotées d’un filetage spécial jusqu’à la pointe, elles assurent une accroche rapide dans le bois et ne nécessitent pas de pré-perçage.– Vis de charpentier Power-Fast FPF-STIdéale pour les charpentes bois, elle dispose d’un filetage partiel qui permet de fixer solidement les éléments en bois les uns aux autres. La meule réduit la résistance au vissage, diminue les efforts pour l’utilisateur et protège les batteries. Sa tête autofraisante assure une finition parfaite. Son revêtement est sans chrome VI (Cr3). Elle bénéficie d’une Evaluation Technique Européenne (ETE).– Tirefond Power-Fast FPF-HT ZPPA tête hexagonal avec rondelle intégrée, il est une alternative au tirefond DIN 571. Son empreinte TX assure une transmission des forces maximale avec une grande stabilité de l’embout. Grâce à son filetage partiel, il peut relier solidement les éléments métalliques au bois. Il dispose d’une Evaluation Technique Européenne (ETE). – Vis Power-Fast spéciale connecteurs de charpenteElle remplace les pointes traditionnellement utilisées pour la fixation des connecteurs métalliques dans la construction bois tels que sabots et équerres métalliques. Sa tête cylindrique, avec renfort sous la tête, est adaptée aux perforations standards des connecteurs métalliques. Son empreinte TX permet une transmission des forces maximale et son filetage total offre une plus grande résistance à l’arrachement. Elle est dotée d’une Evaluation Technique Européenne (ETE 11/0027).– Vis de renfort PowerFull IIPour le renforcement des raccordements de poutres, d’entailles et d’appuis en compression, la vis de renfort PowerFull II garantit une mise en œuvre rapide et efficace, avec des reprises de charges très élevée et des distances aux bords et entraxes réduits. Sa géométrie spéciale permet un assemblage invisible et le renforcement des structures, sans avoir recourt à des connecteurs métalliques. La géométrie innovante de la pointe assure une pénétration rapide et sans éclats.Enfin, la PowerFull II dispose d’une Évaluation Technique Européenne ETA 21/0751. www.fischer.fr
Il y a 2 ans et 91 jours

Éocène lance la construction du 1er programme de villas bois hors-site de la Métropole de Montpellier

De gauche à droite, Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, fondateurs d'EOCENE, et Eric PENSO, maire de la commune et Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à la Culture et Patrimoine historique - Photo : Antoine CAUPERT.Organisé en présence des élus de la Ville et de la Métropole, cet événement marque l’avènement d’une nouvelle ère dans la construction d’habitations individuelles groupées plus durables et qualitatives pour un coût maîtrisé.“A l’heure où les défis liés au développement durable et à l’accès au logement sont les plus grands, nous sommes heureux d’initier aujourd’hui la construction du premier ensemble de maisons bois hors-site en partenariat avec la Ville de Clapiers et la Métropole de Montpellier.” expliquent Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, associés et co-fondateurs de la société de promotion immobilière ÉOCÈNE. “Avec une première maison témoin déjà construite et 16 autres unités à venir, nous allons prouver que la démarche industrielle innovante d’ÉOCÈNE est capable de répondre efficacement à des cahiers des charges exigeants en termes de qualité, de maîtrise des prix et de respect de l’environnement”.Au cœur du futur écoquartier du Castelet à Clapiers, les 17 maisons individuelles ossature bois construites en usine répondront en effet aux contraintes particulièrement exigeantes de la nouvelle Réglementation Environnementale 2020. Elles seront assemblées en un temps record - 3 fois plus vite que la moyenne pour une livraison fin septembre 2023 - grâce au système constructif hors-site innovant PANOMUR® développé dans la région montpelliéraine depuis une dizaine d’années.La première villa de l'ensemble Mile Davis en cours de construction - Photo : Antoine CAUPERT.Un système constructif innovant, qualitatif et durableConçus à partir de matériaux biosourcés et locaux, comme l’ossature en bois français en circuit court, équipées de panneaux solaires et de bornes de recharges pour véhicules électriques, les villas Miles Davis sont construites à 80% dans l’usine ÉVOLUSUD située à Miramas (13). En plus de conditions de travail améliorées pour les professionnels du bâtiment à l’abri des caprices de la météo, cette approche industrielle offre de très nombreux avantages : optimisation des process, meilleure coordination du travail entre les corps de métiers, recyclage des chutes de matériaux, limitation des nuisances pour le voisinage. En complément du système constructif, un logiciel a été créé pour faciliter les échanges d’information entre professionnels du bâtiment (plan, bilan, études, notices descriptives, contrats d’assurance, fiches techniques…) et offrir une traçabilité totale sur les matériaux utilisés, l'empreinte carbone, les intervenants et leur historique d’interventions sur le chantier.Vue d'un lot de villas Miles Davis au coeur de l'écoquartier du Castelet (34). © EOCENEUn écoquartier vert et équipéUnique dans la région, l’ensemble de villas Miles Davis comprendra 17 maisons individuelles du T4 au T5 (de 90 à 140 m²) réparties en 3 îlots au cœur de l’écoquartier du Castelet (Clapiers) pour un prix de vente inférieur à celui du marché sur la commune (autour de 3.800 €/m²). “A ce jour 16 unités sur 17 ont déjà trouvé preneur !” soulignent les fondateurs d’ÉOCÈNE. En plus d’une grande aire de jeux pour enfants, de nombreux espaces verts ainsi que des jardins familiaux prévus sur ce nouvel espace de vie de 14 ha, les habitants des villas “Miles Davis” profiteront de la proximité de nombreux équipements collectifs préexistants (crèche, centre de loisirs municipal, école maternelle et élémentaire, collège...) et à partir de 2025 de la future ligne 5 de tramway.
Il y a 2 ans et 92 jours

1er chantier réalisé en France avec la nouvelle membrane d'étanchéité auto-adhésive Rubbergard EDPM SA d'Elevate

Cette solution innovante, conjuguant les performances de la membrane traditionnelle à la technologie Secure Bond brevetée, regorge d’atouts sur les chantiers : gain de temps multiplié par 2,5 en moyenne, qualité de mise en œuvre, confort de pose, durabilité...Autant d’avantages qui ont séduit la SARL HABIT-TOIT, spécialisée dans les travaux de couverture et de bardage. Son dirigeant Cyril Lebeury travaillait déjà depuis plusieurs années avec les membranes d’étanchéité ELEVATE (RUBBERCOVER EPDM et RUBBERGARD EPDM). Il a testé et approuvé cette nouvelle version auto-adhésive sur le toit de son propre bâtiment de 750 m2 devant accueillir ses bureaux, son atelier et une zone de stockage à Lessay (50), dans le Parc d’activité de Gaslonde.La mise en œuvre des 750 m2 de nappes RUBBERGARD EPDM SA a été réalisée le 12 octobre dernier par le dirigeant de la SARL HABIT-TOIT. S’agissant du premier chantier français avec cette membrane d’étanchéité EPDM auto-adhésive, trois experts techniques ELEVATE étaient présents ainsi que trois chez SVET, le distributeur agréé de la marque dans l’Ouest, pour les accompagner à chaque étape. En une seule journée, le bâtiment sur charpente bois était ainsi mis hors d’eau.Pour Jean-Luc ROUDAUT, Responsable Technique et Prescription des membranes ELEVATE chez Holcim Solutions and Products : « La formation a été effectuée directement sur le chantier. Les experts techniques d’ELEVATE ont montré une première fois la nouvelle technique de pose. L’entreprise, connaissant déjà bien les systèmes ELEVATE, a très vite pris ses marques. Cette solution auto-adhésive ouvre des possibilités pour les couvreurs, qui font face, comme beaucoup, à une pénurie de main d’œuvre qualifiée. Elle permet de traiter les chantiers plus efficacement tout en garantissant une qualité optimale. »* Depuis le 3 octobre 2022, le nom de la société FIRESTONE BUILDING PRODUCTS a changé pour Holcim Solutions and Products, et la marque de son offre de produits change et devient ELEVATE.Pose simplifiée, confort maximiséUne fois la membrane de 3m de large déroulée et placée au bon endroit sur le toit, en suivant le plan de calepinage, il suffisait aux deux couvreurs de décoller le film protecteur et de maroufler la nappe, repositionnable si besoin. Plus d’application de colle même en liaison, plus de temps d’attente entre la couche sur le produit et celle sur le support et plus d’émanations de solvants ! La colle étant directement intégrée à la membrane EPDM, nul besoin de déplacer des seaux d’adhésifs. Un confort supplémentaire pour le professionnel !Adhérence uniforme et pérenneL’adhésif Secure Bond est appliqué en usine sur toute la membrane RUBBERGARD EPDM SA. Le grammage est identique jusqu’aux extrémités pour une adhérence parfaite. Un gage de sécurité pour l’entreprise et les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, qui ne craignent plus les vents violents. Sur ce chantier, il faisait environ 10°C mais RUBBERGARD EPDM SA peut être installée même si les températures sont négatives (jusqu’à -7°C). Un réel avantage pour les professionnels qui souhaitent pouvoir poser toute l’année. Cette membrane, d’1,5 mm d’épaisseur, conserve les mêmes performances que la version classique. Grâce à une haute résistance à l’ozone, au rayonnement UV et aux températures extrêmes, elle jouit d’une durée de vie de plus de 50 ans.Pour Cyril Lebeury, Dirigeant de la SARL HABIT-TOIT : « Cette solution nouvelle génération constitue un vrai gain de temps sur chantier. La plupart des projets que nous réalisons sont résidentiels mais nous avons parfois du tertiaire ou des toitures de maisons individuelles de plus de 100 m2. Si nous avons un impératif de temps par exemple, on sait qu’on pourra prescrire les yeux fermés ce produit auto-adhésif. Pour le reste, on poursuivra avec la version EPDM classique d’ELEVATE. Cela fait 4 ans qu’on installe cette membrane d’étanchéité et nous en sommes plus que satisfaits. Elle est 3 fois plus légère que le bitume, limitant ainsi le poids en charpente. Elle est également plus facile à travailler et plus pérenne. »Fiche chantierChantier : Construction de bureaux, d’un atelier et d’une zone de stockageMaître d'ouvrage et entreprise de pose :SARL HABIT-TOIT - Zone d’activités de Gaslonde - 50430 – LessayCyril Lebeury, Dirigeant - 06 85 28 26 57 - lebeurycyril@orange.frTaille de l’entreprise : 2 salariésDistributeur agréé des systèmes Elevat :SVET - ZI Le Petit Bourbon - 85170 BellevignyAlexis Raison, Technico-commercial - 02 51 24 52 49 - alexis.raison@svet.frDescriptif du chantier : Construction d’un bâtiment de 750 m2 sur structure bois. Faux plafond avec une isolation laine de verre en intérieur.Pourquoi ces travaux ? Création de ses propres bureaux alors qu’auparavant l’entreprise était dans un bâtiment en location.Produits Elevate : 750 m2 de membranes d’étanchéité auto-adhésives RUBBERGARD EPDM SA (sur support bois - possible également sur panneaux de recouvrement ISOGARD HD 12,7 mm). Gain de temps multiplié par 2,5 en comparaison d’une solution EPDM classiqueAdhérence uniforme pour une qualité de mise en œuvre et une pérennitéConfort de pose : pas de colle, pas d’odeurs...Durabilité de plus de 50 ans de la membrane : anti-ultraviolets et anti-racineépaisseur d’1,5 mm pour une résistance maximale au poinçonnementélasticité de plus de 300% absorbant les mouvements de l’ossature boisnappes d’une largeur de 3 mFormation sur chantierDébut et fin du chantier : Mise en œuvre de l’EPDM le 12 octobre 2022 Début du chantier : Août 2022Fin du chantier : Janvier 2023
Il y a 2 ans et 94 jours

Eiffage Savare propose une mixité des matériaux en kit

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Plancher bois collaborant dalle en béton développé par Eiffage Savare. [©Eiffage] Depuis son origine, il y a 40 ans, Savare est un expert de la construction bois, à la tête de trois usines basées en Normandie. Il propose des solutions sur mesure, des charpentes traditionnelles ou industrielles, des murs et des façades à ossatures bois. Ainsi que des poteaux, des planchers et des poutres en bois. Jusque-là, rien de moins normal. Mais en intégrant la branche Construction du groupe Eiffage en 2018, l’industriel s’est offert les moyens de passer à un échelon supérieur… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 96 jours

CBS-CBT, un pionner de la dalle mixte bois-béton

Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Système D-Dalle de CBS-CBT en attente de la mise en œuvre de la dalle de compression en béton. [©CBS-CBT] Dans la mythologie grecque, Dédale est associé au Labyrinthe qu’il a construit à la demande du roi Minos pour y enfermer le Minotaure. Dédale est aussi le père d’Icare qui perdit ses ailes en cire à vouloir voler trop près du soleil. En Suisse, chez CBS-CBT, la légende est tout autre… D-Dalle n’emprisonne personne, mais vise à construire des bâtiments. Utilisant pour cela le meilleur du bois et du béton. La solution imaginée par CBS-CBT n’est pas nouvelle, puisque présente sur le marché depuis une vingtaine d’années ! « D-Dalle est beaucoup utilisée pour la réalisation d’écoles ou de bâtiments de bureaux », indique Hugo Labarrière, ingénieur études de prix chez CBS-CBT. Ceci, du fait des grandes portées importantes et sans appuis intermédiaires offertes par le produit. Cette solution constructive couvre des trames comprises entre 8 m et 18 m. A l’origine, D-Dalle est une extension de la dalle O’portune (assemblage de planches en bois décalées sur la hauteur, connectées avec des vis). La différence avec son aînée est l’incorporation d’une couche de béton sur la partie supérieure, donnant ainsi naissance à une ossature mixte. Compatible avec les bétons bas carbone Plus en détail, les planches utilisées peuvent être de différentes essences (épicéa, sapin, douglas…) et présentent une hauteur de 12 à 26 cm en fonction de la portée attendue. Elles sont décalées verticalement les unes par rapport aux autres et assemblées par vissage, donnant ainsi sa rigidité à l’ensemble.  Dessus et entre les planches s’insèrent des plaques en acier, dont le rôle est d’assurer la connectivité avec le béton à venir. Leur nombre dépend de l’isotropie recherché de la dalle. C’est le bureau d’études intégré de CBS-CBT qui le définit. Si la partie bois de la D-Dalle est préfabriquée en usine, le béton, lui, est coulé sur chantier. De type C25/30, avec une granulométrie limitée à 16 mm, il doit être à faible rapport E/C pour ne pas ramener d’eau libre à l’interface avec le bois. « Dans les faits, les caractéristiques du béton sont décrites dans l’Avis technique dont bénéficie notre D-Dalle », précise Hugo Labarrière. Et qu’en est-il d’une formulation bas carbone ? La D-Dalle n’est, en principe, pas incompatible, mais cet usage impose des tests de mise en œuvre complémentaires et la demande d’une Atex, le cas échéant. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 98 jours

maison a ossature bois

La Maison Ossature Bois (MOB) séduit par son esthétique, sa diversité architecturale, sa légèreté structurelle et sa rapidité de mise en œuvre.
Il y a 2 ans et 100 jours

WICONA équipe l’Office cantonal de l’Environnement et de l’Energie à Bâle de fenêtres insonorisées à cavité fermée

Si le nouveau bâtiment de l’Office cantonal de l’environnement et de l’énergie (OEE) situé sur la Spiegelgasse de Bâle (Suisse) s’est fait remarquer avec sa façade photovoltaïque dorée mettant en œuvre pour la première fois au monde un système de verre fusionné 3D, il sera réducteur de résumer cet ouvrage à cette prouesse. Le bâtiment hybride bois-béton de huit étages relève en effet d’une conception unique en son genre à laquelle le concepteur-gammiste WICONA a eu l’honneur de participer. Retour sur une réalisation simplement étincelante © mediashots Forte alliance entre efficacité énergétique, construction écologique et architecture Le bâtiment existant de l’OEE ne satisfaisant plus aux besoins actuels, la décision a été prise de construire un nouvel immeuble au centre-ville historique de Bâle. Il importait que le nouveau bâtiment pour l’administration en charge des projets de construction éco-énergétiques dans le canton de Bâle-Ville serve aussi de modèle en termes d’efficacité énergétique, de construction écologique et d’architecture. À cet effet, la société d’architecture jessenvollenweider architektur ag (Bâle) a conçu un bâtiment administratif qui répond à toutes les exigences d’une construction tournée vers l’avenir tout en s’intégrant au contexte d’un site classé. Ainsi, ce bâtiment à huit étages a été élaboré comme une construction à ossature filigrane avec une charpente en bois de hêtre et d’épicéa régional. En combinaison avec ses plafonds en béton recyclé, cela permet d’obtenir une grande capacité de stockage de la chaleur et favorise le refroidissement nocturne en été. Ce principe de ventilation constante des pièces fait partie du concept énergétique global, au même titre que le haut niveau de récupération de chaleur, le recours au chauffage urbain, l’utilisation de l’eau de pluie, le haut niveau de récupération d’énergie par la façade et l’en-veloppe du bâtiment à forte isolation thermique, grâce au système à cavité fermée et l’utilisation optimale de la lumière du jour qui y est associée. « Nous avons utilisé des matériaux de construction non toxiques et naturels afin de répondre aux exigences de l’écologie de la construction. De plus, la construction des composants a été optimisée en termes d’énergie grise. » Sven Kowalewsky, architecte du projet À l’intérieur, les quelques 80 employés bénéficient d’un environnement convivial avec un mobilier moderne. Les bureaux ouverts, avec des postes de travail en îlot, sont complétés par des espaces ouverts flexibles. Une salle de conférence, une pièce de service et une salle d’archives sont situées sur cinq des huit étages. Le dernier étage accueille une cafétéria avec une petite terrasse, et le rez-de-chaussée comporte, entre autres, une zone visiteurs à côté de la réception. Solution de façade innovante avec production d’énergie © mediashots Vu de loin, le bâtiment brille d’un éclat doré. Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que ce reflet doré est dû à des milliers de points encastrés dans les panneaux solaires. En outre, les panneaux solaires en façade révèlent trois dimensions. Ils sont composés d’un verre arrière, d’une couche d’encapsulation, de cellules solaires, d’une nouvelle couche d’encapsulation et d’un verre frontal 3D. Ces composants sont ensuite assemblés en une unité dans un laminateur. Chaque panneau solaire développé spécifiquement pour un projet nécessite des adaptations, voire de nouveaux développements des processus de production.  Le nouveau bâtiment est entièrement enveloppé par la façade solaire, qui couvre une surface totale de 1140 m² pour une puissance totale de 45 000 kWc/an. Le bâtiment peut ainsi reverser ses excédents énergétiques dans le réseau électrique. Ainsi, chacune des façades du bâtiment apporte une contribution à la production d’énergie annuelle, avec une meilleure répartition sur la journée et sur l’année grâce aux différentes orientations. Fenêtre à cavité fermée signées WICONA © mediashots Le système innovant à cavité fermée, WICTEC Modul air de WICONA, représente une sorte de fenêtre à caisson intégrée dans la façade. Dans cette construction double peau spéciale, le système de profilés accueille le vitrage intérieur et le cadre extérieur de la paroi d’impact. La technologie du vitrage est conçue de manière à créer une cavité étanche à l’environnement. Piloté par un système de gestion « cloud », de l’air conditionné est introduit avec une surpression minimale dans cet espace intermédiaire. Cela empêche l’humidité de l’extérieur ou de l’intérieur de pénétrer dans la cavité. Installée au sein de la cavité, la protection solaire de type store vénitien y reste propre et à l’abri. Elle peut être ajustée pour répondre aux besoins individuels de l’utilisateur grâce à un concept de contrôle intelligent. Cela garantit à tout moment un climat ambiant agréable, une transparence optimale, une protection efficace contre l’éblouissement et une efficacité énergétique maximale. Dans le cadre du concept de ventilation, le bâtiment est refroidi de manière passive par des volets d’aération étroits intégrés dans les fenêtres. Ils s’ouvrent automatiquement lorsqu’il fait plus frais à l’extérieur qu’à l’intérieur. Par conséquent, le système à cavité fermée réduit les pertes de chaleur en hiver et, en combinaison avec la protection solaire et le refroidissement nocturne automatisé, offre une très bonne protection thermique en été. Marco Theisinger, directeur de projet de WICONA expose que le projet OEE est proche des limites physiques actuelles de la construction en termes d’isolation thermique, de transmission d’énergie totale et d’insonorisation. De cette manière, la façade à cavité fermée offre un confort maximal à l’utilisateur tout au long de son cycle de vie, avec des coûts d’entretien comparativement très faibles pour l’investisseur. Aluminium recyclé en fin de vie pour des économies durables de CO2 Les exigences élevées en matière de durabilité imposées au nouveau bâtiment se reflètent également dans le matériau utilisé pour la façade à cavités fermées. Les profilés des éléments WICTEC Modul air sont fabriqués en aluminium recyclé en fin de vie Hydro CIRCAL. Ce matériau provenant d’anciens produits en aluminium mis en recyclage, sa production ne nécessite que 5 % de l’énergie requise pour de l’aluminium primaire. Marco Leusciatti, Directeur de Hydro Building Systems Switzerland AG et responsable pour la marque WICONA, souligne avec fierté que Hydro CIRCAL a l’une des empreintes carbone les plus faibles au monde, à savoir tout juste 2,3 kg de CO2 par kilo d’aluminium. Ceci est 4,5 fois moins que la moyenne mondiale pour l’aluminium primaire conventionnel et signifie que cette solution de façade représente une contribution significative à l’optimisation de l’empreinte écologique. Intervenants du projet Projet : Nouveau bâtiment pour l’Office de l’énergie et de l’environnement (en allemand : Amt für Umwelt und Energie (AUE)) Lieu : Bâle, Suisse Propriétaire : Immobilien Basel-Stadt Client : Basel-Stadt Structural Engineering Office Architectes : jessenvollenweider architektur ag Planificateurs de façade : gkp fassadentechnik ag Façades par : Meyer Josef Stahl & Metall AG Solutions WICONA : WICTEC Modul air (CCF) Completion : 2021 Photographe : mediashots
Il y a 2 ans et 129 jours

Face au réchauffement climatique, les bâtiments en terre crue reviennent en grâce

La technique du pisé, de la terre crue comportant une part d'argile compactée et coffrée par couches, a été utilisée aussi bien pour bâtir l'Alhambra de Grenade dans l'Espagne médiévale, que l'église de la réconciliation à Berlin en 2001. La ville saoudienne de Dariya, près de Riyad, est bâtie en briques de terre crue.Selon Hugo Houben et Hubert Guillaud, auteurs de l'ouvrage de référence "Traité de construction en terre" (2006, réédité), un tiers de l'humanité vit dans un habitat en terre, soit plus de deux milliards de personnes dans 150 pays.En France, "la terre représente environ 15% du patrimoine bâti", soulignent Emmanuel Keita, enseignant à l'école des Ponts et Antonin Fabbri, directeur de recherche, dans un article commun consacré au sujet.Il existe différents procédés d'utilisation de la terre -- pisé, torchis (terre crue coupée de paille), bauge (couches successives de torchis sans ossature), colombage (terre compactée dans une ossature bois) ou brique de terre crue. En France, on la trouve dans les maisons à colombage en Alsace, en Normandie, dans le Gers ou en région Auvergne-Rhône-Alpes. A Lyon, dans le quartier moderne de la Confluence, au milieu du béton, a poussé un immeuble de bureaux en terre crue, conçu par l'architecte Clément Vergély et le cabinet suisse Diener et Diener, avec le maçon Nicolas Meunier, formé au pisé au Mali."Le retour en grâce de la terre crue dans la construction est basé sur un constat: un kilo de ciment émet un kilo de CO2, alors qu'un kilo de terre crue émet zéro", analyse Xavier Chateau, directeur de recherche en sciences des matériaux au laboratoire Navier (CNRS-Ecole nationale des Ponts et Chaussées).Risques d'effondrementOutre qu'aucune cuisson n'est nécessaire comme pour le ciment fortement émetteur de CO2, et que la terre est une ressource locale, elle offre aussi une très bonne inertie thermique, en régulant naturellement le taux d'humidité, et elle est recyclable à 100%, font valoir ses soutiens. Elle pourrait dès lors aider à relever un énorme défi climatique. "Si on arrivait à abaisser de 25% le volume de ciment consommé dans le monde, c'est comme si on supprimait l'impact sur le climat de tous les transports en avion", calcule M. Chateau.Néanmoins, la terre a ses fragilités. Les bâtiments doivent être protégés des intempéries et des remontées capillaires. La presse locale française se fait régulièrement l'écho d'effondrements d'immeubles en pisé. A Chaponost dans le Rhône, un immeuble de quatre étages s'est effondré en novembre, et une maison à la Tour-du-Pin en Isère le 22 décembre.Certains ajoutent un adjuvant, ciment, chaux, laitier de sidérurgie (résidu de haut fourneau) ou produits biosourcés (paille ou chanvre), pour "stabiliser" la terre, la rendre hydrophobe et un peu plus résistante sur le plan mécanique pour permettre des constructions plus durables.Le géant français des matériaux Saint Gobain a même lancé une expérimentation de bétons de terre, alliant terre d'excavation issue de chantiers, déchets de sidérurgie et chanvre.Difficile à assurerInitiative vue comme une hérésie par les puristes. "Ce n'est pas du tout le même matériau", déclare à l'AFP Paul Emmanuel Loiret, architecte qui préside "La Fabrique" à Sevran, en banlieue parisienne, une usine où sont fabriqués des blocs de terre comprimée à partir des déblais des chantiers du Grand Paris. "La norme, la législation européenne, nous imposent d'avoir des matériaux 10 à 20 fois plus résistants que ce dont on a besoin", dit-il, en estimant qu'il faut "décarboner complètement et rapidement"."En Afrique, au Burkina Faso ou au Malawi, c'est devenu un savoir-faire artisanal de stabiliser la terre crue avec du ciment en pied de bâtiment pour régler le problème de l'eau", rétorque M. Chateau."C'est un matériau naturel, variable selon l'endroit d'où il est retiré, il ne va donc pas avoir des propriétés constantes dans le temps et cela va être très dur d'assurer le bâtiment", ajoute l'expert."La terre crue est un matériau génial sur le papier, sauf qu'il n'y a pratiquement pas de personnel pour le mettre en oeuvre, et que cela coûte plus cher car il faut passer par des demandes d'expérimentation (payantes) auprès du centre technique du bâtiment, c'est donc un vrai choix d'engagement" ajoute-t-il.
Il y a 2 ans et 150 jours

Le 1er outil numérique de modélisation acoustique de la fenêtre bientôt disponible

L’UFME ambitionnait de mettre à la disposition de la profession les informations scientifiques et techniques permettant d’évaluer, avant sa fabrication, les performances acoustiques des fenêtres fabriquées en France. Trois ans plus tard, la thèse aboutit au développement, en cours, du premier logiciel de simulation et modélisation acoustique de la fenêtre.Mesurer les performances acoustiques sur la table de dessin : une économie environnementale et financièrePlus qu’une avancée scientifique pour la filière, il s’agit de la concrétisation d’une recherche qui fera prochainement de la fenêtre le premier élément de l’enveloppe du bâtiment à disposer d’une modélisation acoustique intrinsèque. S’inspirant des domaines automobiles et aéronautiques, le logiciel permettra aux industriels de bénéficier d’une estimation de l’affaiblissement acoustique atteinte par une fenêtre dès sa phase de conception, quelle que soit sa composition (dimensions et vitrage). Cette simulation minimisera au maximum l’éventuel écart d’affaiblissement acoustique estimé par rapport à l’essai en laboratoire.Cet outil numérique constituera un gage de gain de temps et d’économies pour les fabricants de fenêtres en bois qui :éviteront la fabrication d’un prototype qui, après des essais coûteux, ne correspondrait pas aux exigences d’affaiblissement acoustique recherchées,réduiront leur impact environnemental en termes de matières pour la fabrication du prototype et de transports en réduisant les allers-retours vers les centres d’essais.Il permettra aussi aux prescripteurs, bureaux d’études d’intégrer le confort acoustique dans leurs projets de construction ou de rénovation des bâtiments grâce à l’estimation de l’affaiblissement acoustique des fenêtres.Une première version disponible fin 2023L’outil, financé par le CODIFAB, à la demande de l’UFME, l’UMB-FFB et la CAPEB, est réalisé par Arnaud Combes, gérant de la société I.NOV, mandaté en 2021 pour travailler sur ce projet de digitalisation du calcul d’affaiblissement acoustique des fenêtres bois. Ce logiciel devrait voir le jour au dernier trimestre 2023 avec la mise en ligne d’une application dédiée à la fenêtre bois, la plus complexe à calculer de par ses variations structurelles, ainsi que sur des modèles XXL. Elle sera ensuite déployée sur les fenêtres PVC, aluminium et mixtes bois-PVC/Aluminium, ainsi que sur les ensembles complexes. Si le développement de cet outil numérique reste ardu, il est indispensable que l’interface soit simple et claire pour l’industriel utilisateur.« L’outil est en phase de réglages et de tests afin d’offrir aux industriels l’outil le plus ergonomique. Nous effectuons des expériences acoustiques pour modéliser la fenêtre en 3D et nous permettre de paramétrer le plus précisément possible. Il suffira ensuite à l’utilisateur de renseigner le type de modèle, les dimensions, l’épaisseur du dormant, la largeur, le type de vitrage… pour découvrir quel niveau d’affaiblissement acoustique sera atteint. Cette simulation pourra venir compléter celle sur la partie thermique afin d’ouvrir la voie au développement d’un nouveau produit en toute sérénité. » - Arnaud Combes, gérant de la société I.NOV.Arnaud Combes, I.NOVUn expert choisi par l’UFME pour ses connaissances solides dans l’univers de la menuiserie et en matière de développement de logiciels de calculs. Diplômé de l’école d’ingénieurs ESME Sudria et de l’université Panthéon-Assas (Master Management et Nouvelles Technologies), il a par exemple :géré une équipe de développeurs sur différentes applications dans le domaine de la fenêtre et du vitrage (Groupe Saint-Gobain en 2013),créé son entreprise I.NOV SARL, au sein de laquelle il a développé l’application « Fenêtre sur Mesure ». Commercialisée depuis 2018, elle est destinée aux installateurs de fenêtres pour les aider à la prise de côtes sur chantier. Depuis plus d’un an, il continue à l’améliorer et la personnaliser,travaillé au sein de l’entreprise familiale Menuiseries Combes pour les accompagner dans l’évolution du système d’information et la transformation digitale.* L’UFME (Union des Fabricants de MEnuiseries) représente la filière des portes et des fenêtres. Comptant 154 adhérents répartis sur l’ensemble du territoire national, elle a pour vocation d’accompagner et de défendre les intérêts des concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries, ainsi que les professions complémentaires à ces métiers. Composée de trois commissions (technique, sociale & formation et communication), l’UFME s’attache à représenter les intérêts des professionnels de la menuiserie en encourageant la promotion de menuiseries françaises de qualité, en proposant une offre de formations étoffée et en s’impliquant dans le suivi actif des grandes thématiques techniques. Par son dynamisme et l’expertise de ses membres, l’UFME participe aux débats d’actualité autour du secteur de la construction et de la rénovation des logements. www.ufme.fr – www.choisirmafenetre.fr** Thèse effectuée au sein du LMSSC (Laboratoire de Mécanique des Structures et des Systèmes Couplés) du CNAM, par la doctorante Chaïma SOUSSI, avec le soutien financier du CODIFAB.Résultats de la thèse accessibles sur le site du CODIFAB : https://www.codifab.fr/actions-collectives/developpement-de-modeles-numeriques-pour-levaluation-des-performances-vibro-acoustiques-de-fenetres-2837.*** Le CODIFAB, Comité Professionnel de Développement des Industries Françaises de l’Ameublement et du Bois, a pour mission de conduire et financer, par le produit de la Taxe Affectée, des actions d’intérêt général en faveur des fabricants français de l’ameublement (meubles et aménagements) et du bois (menuiseries, charpentes, panneaux, bois lamellé, CLT, ossature bois, …). Le CODIFAB fédère et rassemble 4 200 PME/ETI et plus de 15 000 artisans, représentés par leurs organisations professionnelles : Ameublement Français, UFME, UICB, UIPC, UIPP, UMB-FFB, UNACMA-CAPEB, UNAMA. Les actions collectives ont pour objectif d’accompagner les entreprises de création, de production et de commercialisation par : une meilleure diffusion de l’innovation et des nouvelles technologies, l’adaptation aux besoins du marché et aux normes environnementales, la promotion, le développement international, la formation, et par toute étude ou initiative présentant un intérêt pour l’ensemble de la profession. www.codifab.fr
Il y a 2 ans et 157 jours

Grand Est : 28 logements passifs en Jackodur Atlas

C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est que quelque 18 logements passifs profitent de la performance Jackodur Atlas. [©ADS Architecture] C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est, qu’un projet de construction passive de 28 logements est en cours. Il se développe sur un terrain de 3 050 m2 prévoyant la réalisation de 3 bâtiments distincts, avec une emprise au sol de 2 x 280 m2 et de 265 m2. Les deux premiers compteront 10 logements individuels. Ils seront constitués à l’identique de 5 logements type 3 en duplex accolés. Le troisième bâtiment comprendra 8 logements collectifs de type 2 superposés. Des exigences élevées L’ensemble s’envisage dans une démarche environnementale forte avec la certification de ces habitations en construction passive. Le maître d’ouvrage (Troyes Aube Habitat) a choisi une structure à ossature bois et des isolants extérieurs issus de la filière bois. Il a prescrit le procédé Jackodur Altlas, qui offre une solution performante permettant de réaliser une isolation très efficace, sans ponts thermiques. Le procédé accorde aussi une rapidité et une simplicité de mise en œuvre. Les exigences de la certification sont les suivantes : des besoins de chauffage ≤ 15 KW/h/an/m, une infiltrométrie 0,6 h-1 à N50, un maintien du confort d’été. Mais aussi un contrôle de l’air intérieur et enfin, l’interdiction des fibres minérales dans les filtres. Lire aussi : Jackon Insulation dans le giron du groupe Bewi Une solution idéale pour l’architecte Pour l’architecte Sébastien Da Rosa, le système Jackodur Atlas a permis d’obtenir une isolation parfaite du radier béton. C’était une première pour lui. « Il est sans conteste très efficace, mais aussi simple à mettre en œuvre, ce qui n’est pas forcément le cas des autres techniques proposées sur le marché. C’est exactement ce que je recherchais et l’expérience a été concluante. L’absence de pont thermique est un atout incontestable pour atteindre les critères imposés par les constructions passives. Il faut aussi souligner l’accompagnement actif des équipes Jackon Insulation. La mise en place d’un système assurant le hors-gel de la construction a pu être élaborée très rapidement et simplement par l’encastrement vertical d’un écran thermique en XPS sur le pourtour du fond de forme. Le bureau technique de Jackon Insulation nous a immédiatement orientés vers cette solution technique qui devait avoir lieu avant la pose du système Jackodur Atlas. La décision a été à la fois rapide, pertinente et en parfaite conformité avec les hautes exigences de ce chantier. » Réalisée par l’entreprise Geciba Les équipes de l’entreprise Geciba se sont chargées du terrassement et de la mise en place des dalles Jackodur Atlas. Pour Bernard Lebreton, gérant de Geciba, contrairement à l’architecte, ce n’était pas une première. Il connaît le procédé et apprécie en particulier sa facilité et rapidité de pose. Tout est préparé sur mesure en usine pour être livré prêt à poser selon un plan qui indique l’emplacement précis des éléments. L’ancrage supplémentaire pour le hors-gel n’a pas non plus posé de problème. « En plus de la facilité et de la rapidité de mise en œuvre, il faut insister sur l’absence de pénibilité du travail en raison de la légèreté des éléments, ainsi que sur la propreté du chantier permise avec le procédé Jackodur Atlas. » Une mise en œuvre sans aucun problème La pose du système s’effectue sur une chape en béton maigre de 3 à 4 cm. Les blocs de coffrage sont emboîtés au fur et à mesure dans les éléments latéraux spécifiques. Et les éléments de surface se posent aisément grâce aux feuillures alternées. Quant à la mise en œuvre et le repérage des éléments à l’avancement du chantier, ils sont définis par un plan de pose et de colisage précis. Les réservations à travers les panneaux sont, elles, réalisées avec une scie-sabre. La mousse de fixation Jackodur permet ainsi de verrouiller thermiquement et efficacement les sorties VRD. La pose a été effectuée en 1 journée et demie. Un film polyéthylène est mis en place par pose flottante et en recouvrement de 150 mm minimum. Les bâtiments passifs seront équipés par la suite de ballons de production d’eau chaude sanitaire avec panneaux solaires. Ceci, en corrélation avec la démarche environnementale souhaitée. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 162 jours

Place à la couleur au nouvel Espace Social Commun de Rennes grâce aux tuiles émaillées d’EDILIANS

Porté par la volonté commune du Département d’Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et de la Caisse d’Allocations Familiales, le nouvel Espace Social Commun (ESC) finit de voir le jour au nord de Rennes, dans le quartier de Maurepas. Celui-ci vise à centraliser dans un lieu unique un ensemble de services publics destinés à soutenir les habitants et à faciliter leurs démarches administratives. Lauréate du concours lancé par le département, l’agence d’architecture Beal & Blanckaert a souhaité conférer à ce nouvel établissement une échelle humaine. L’objectif est double : marquer le quartier de Maurepas d’une nouvelle institution majeure, tout en reflétant l’ambition publique initiale, synonyme d’accueil et d’accompagnement. Un pari réussi grâce à une décomposition de l’ensemble en quatre grandes maisons, rythmées en toiture et en façade par des tuiles émaillées Stretto Huguenot d’Edilians. UN PROJET COMPLEXE FIDÈLE À LA DIVERSITÉ ARCHITECTURALE DU QUARTIER Pour Beal & Blanckaert, l’enjeu majeur était de « donner une échelle humaine à cette réalisation afin d’éviter l’effet d’un établissement trop imposant » dans un quartier emblématique du renouvellement urbain rennais. D’où l’idée de « décomposer le programme en plusieurs maisons pour lui donner un caractère résidentiel tout en unifiant le tout à l’aide d’un matériau que nous souhaitions vibrant » explique Antoine Beal. Répartis sur une parcelle de 2.000 m2, les quatre pavillons de 2 à 5 étages, symbolisant la pluralité des services de l’ESC Simone IFF, se composent d’une structure poteau- poutre béton avec des façades à ossature bois revêtues de tuiles terre cuite. Au-delà de répondre à l’une des exigences du cahier des charges du département qui souhaitait une construction bas-carbone, le choix de l’architecte d’intégrer de la tuile en bardage et en toiture permet de jouer sur une colorimétrie bâtiment par bâtiment et ainsi de « concilier en même temps unité et diversité ». LA STRETTO HUGUENOT ÉMAILLÉE POUR CRÉER UNE MATÉRIALITÉ CHATOYANTE Ayant déjà expérimenté la tuile terre cuite en bardage, c’est tout naturellement que l’agence Beal & Blanckaert s’est intéressée une nouvelle fois à ce matériau. Par sa grande dimension (265 x 370 mm) et sa compatibilité de mise en œuvre sur tous les types de toiture y compris en faible pente (environ 75% à l’ESC Rennes), ainsi qu’en bardage, la tuile Stretto Huguenot s’est imposée. « Mais plus encore ce sont la large palette de teintes personnalisables ainsi que la qualité des émaux développés par Edilians qui ont définitivement séduit aussi bien l’architecte que le maître d’ouvrage », souligne Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription. En effet, pour différencier les maisons, chacune possède une tonalité légèrement différente. Cette variation chromatique, réalisée de façon aléatoire à l’aide d’un logiciel spécifique paramétré de manière fine par les architectes, s’exprime au travers de 13 coloris parmi lesquels 3 nuances de verts, 4 rouges, 3 bleus. Afin d’éviter une uniformité totale en toiture et de respecter les contraintes budgétaires du chantier, à cela s’ajoute une déclinaison de 3 blancs à raison de : 20% de tuiles émaillées monocuisson, en Blanc Platine, fabriquées dans l’usine Edilians de St Germer de Fly, et 80% de tuiles double cuisson de la gamme Ultra dans une variation de blanc chaud et froid. Placées principalement en couverture, ces tuiles émaillées blanches présentent un avantage certain en termes de luminosité et de pouvoir réfléchissant en ayant un impact positif global sur le confort et l’efficacité énergétique du bâtiment.Assurant une continuité d’une façade à l’autre, cet effet de pixellisation, qui part d’une teinte très foncée au sol pour se dégrader progressivement vers les blancs, offre ainsi cette matérialité chatoyante à l’échelle du piéton voulue par l’architecte. UNE GESTION MAÎTRISÉE DE L’ÉNERGIE GRÂCE À UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE SOLAIRE MAX Pour contribuer à atteindre l’objectif de performance énergétique de -30% attendu par l’ESC Rennes, 100 tuiles Solaires Max 16 cellules ont été installées directement sur les liteaux d’un pan de toiture de l’un des pavillons. En coloris rouge, elles s’intègrent en toute discrétion aux tuiles Stretto Huguenot et permettent une production énergétique optimale à raison de 59 Wc par tuile, soit près de 6000 Wc. De quoi contribuer à rendre l’espace social plus autonome en énergie ! UNE PROUESSE TECHNIQUE DE L’ÉTUDE À LA MISE EN ŒUVRE Si l’ESC Rennes constituait un véritable défi au niveau esthétique quant au choix des couleurs, il l’était également d’un point de vue dimensionnel. Raison pour laquelle, afin d’éviter toute mauvaise surprise sur le chantier, un important travail d’approche technique et de calepinage a été réalisé très en amont par l’agence Beal & Blanckaert et sa cheffe de projet Hélène Verniers, en fonction de la spécificité de chacune des façades. En étroite collaboration, l’architecte, l’entreprise de pose Loire Atlantique Toiture et Eric Martinat, Directeur Développement Produits d’Edilians, ont ainsi étudié : l’implantation précise des tuiles en façades afin de faciliter leur mise en œuvre et de minimiser le travail de coupe en jouant sur les tuiles et demi-tuiles, l’habillage de la façon la plus discrète possible autour des menuiseries, le traitement des points singuliers pour répondre notamment à la demande de l’architecte en ce qui concerne l’écoulement des eaux pluviales. Une fois achevé cet accompagnement personnalisé, la mise en œuvre des 2.700 m2 de tuiles émaillées Stretto Huguenot dont 1.100 m2 en façade s’est effectuée sans encombre grâce au plan de calepinage minutieusement préparé par l’architecte imprimé en très grand format. Ainsi, pour chaque façade, Loire Atlantique Toiture a trié les tuiles par coloris puis, rangée par rangée dans le bon ordre, avant de les poser à joints croisés, avec un pureau de plus ou moins 14 cm. Quant aux tuiles Solaire Max, même si leur installation constituait une première pour l’entreprise « cela s’est très bien passé. La pose est très simple, de même que le raccordement électrique Plug & Play. C’est presque un jeu d’enfant finalement ! Et ce d’autant plus que nous avions bénéficié au préalable d’une formation technique d’Edilians sur le site pour nous expliquer le fonctionnement », détaille Romain Rouaud qui a repris l’entreprise familiale depuis 5 ans. Le résultat est à la hauteur des enjeux : « l’entreprise Loire Atlantique Toiture a vraiment effectué un travail impeccable. Une mise en œuvre aussi soignée d’un produit noble tel que la tuile, c’est véritablement de l’art » déclare Eric Martinat, enthousiaste. Une composition artistique tant dans la palette de coloris que dans la qualité de finition qui interpellent les habitants du quartier de Maurepas qui confient « trouver cela vraiment très beau ». A propos d’EDILIANS : Leader français de la toiture en terre cuite (9 appellations terroir, 96 modèles et 380 coloris de tuiles) et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée des solutions toitures innovantes au coeur de l’éco-habitat. Edilians fait partie d’Edilians Group : 1700 collaborateurs 400 M€ de CA en 2021 16 sites industriels (France et Europe) 7 marques commerciales edilians.com
Il y a 2 ans et 163 jours

LCA réhabilite l’ancienne patinoire d’Angers

L’objectif : donner une seconde vie à cet ouvrage de plus de 40 ans, tout en limitant l’épuisement des ressources naturelles et la quantité de déchets produits sur le chantier.En adéquation avec ses convictions, LCA s’est donc attachée à favoriser le réemploi et la sauvegarde de certains éléments.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant LCA Construction Bois : « En cette période de pénurie et de hausse des prix de la matière première, il est important de questionner notre manière de consommer afin de l’améliorer pour réduire notre impact sur l’environnement. Dans ce contexte, il nous parait donc primordial, de continuer notre développement sur le marché de la réhabilitation et de la rénovation. Ce projet en est un bel exemple, puisqu’il prouve que l’économie circulaire est possible dans le secteur du bâtiment. En effet, certaines poutres que nous avons déposées ont été utilisées sur le chantier EMMAÜS à St Jean de linière (49). »Construction responsableAvec les travaux de réhabilitation, l’ex-patinoire se trouve scindée en plusieurs parties. D’un côté, la salle principale de 1.200m² dédiée au handball qui occupe les 3/4 de l’ancien espace de patinage et de l’autre, une salle de sport annexe de 415m² réservée à l’activité scolaire. Un espace pour les locaux servant au fonctionnement du complexe sportif a été également rénové.Pour réaliser cela, l’équipe de LCA a d’abord œuvrée sur la partie existante du bâtiment. En effet, la charpente a ainsi été renforcée grâce au remplacement des sous tension bois par des sous tension métal, puis des murs à ossature bois préalablement préfabriqués ont été posés. Les poses des porteuses, des muralières pour les planchers bois, des gradins, de la structure support pour l’espace jeu et des escaliers ont suivi. Le tout en bois, un matériau qui facilite la réhabilitation et l’extension du bâtiment sur un site enclavé et contraint dans l’espace comme celui-ci.L’extension quant à elle, a requis la pose de MOB et d’une charpente bois.Ce projet permet d’allonger la durée de vie du bâtiment trônant depuis 40 ans à deux pas du château d’Angers, de limiter l’épuisement des ressources naturelles et de réduire la quantité de déchets sur le chantier. Dans cet esprit, un maximum de matériaux a, par ailleurs, été conservés comme la charpente de la patinoire qui a été mise à nue dont une partie a été réutilisée pour un projet d’extension du site d’Emmaüs de Saint-Jean-de-Linières (49).Agilité…Conserver un tel patrimoine situé en plein centre historique et le réhabiliter, permet de continuer à rendre la pratique du sport accessible via des mobilités douces, mais également de lutter contre l’artificialisation des sols.En plus des initiatives d’économie circulaire mises en place, les arbres situés aux alentours ont été sauvegardés malgré la topographie complexe des lieux.Une réhabilitation qui, en termes de performances environnementales, permet d’atteindre le niveau label E3C1....et expertise technique éprouvéesAprès un travail complexe et rigoureux de 1.400h en bureau d’études interne pour justifier des éléments de renforcement de la structure, puis la gestion maitrisée d’un chantier à l’accès difficile, la nouvelle salle de handball professionnel d’Angers est donc livrée depuis juillet 2022.Une réalisation qui porte à 24 le nombre de réhabilitations menées par LCA.Quant à la rénovation énergétique, volet important de cette réhabilitation, l’entreprise en a l’expertise à Angers puisqu’elle a notamment signé celle de l’URSAFF en 2021 et œuvre actuellement sur l’ancien Foyer des Jeunes Travailleurs situé dans le quartier Monplaisir.
Il y a 2 ans et 171 jours

Avec sa maison autonome, il ne connaît pas la crise énergétique

Ossature bois sur pilotis, isolation naturelle en chanvre compressé, 110 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit, chauffe-eau solaire, la demeure de ce Géo Trouvetou originaire des Pyrénées dénote dans le paysage de Saint-Priest-la-Plaine, petit village de la Creuse davantage habitué aux vieilles façades de pierre.Le style importe peu pour son propriétaire, au regard des économies réalisées. "Si je compte le chauffage, l'eau chaude et l'électricité, je dois économiser près de 4.000 euros par an", évalue Jean Chappert, 66 ans. Une réduction des dépenses - et du courrier - à l'heure où beaucoup, au contraire, voient leurs factures s'alourdir. Seule l'eau le ramène encore à cette réalité. Mais à l'aide d'un forage, il pourrait bientôt se passer d'un abonnement.Pour l'heure, il produit 4,5 kilowatts (kW) d'électricité, soit bien assez pour une maison de cette taille. Et bientôt plus: "Je passerai à 9 kW quand j'aurai fait ma véranda, avec de nouveaux panneaux. Ce qui me permettra de charger ma future voiture électrique".Son pari lancé pour sa retraite dans la Creuse après une carrière professionnelle à Paris, est presque réussi. Mais tout n'a pas été simple dans l'aventure, à commencer par obtenir un permis de construire sans demander d'être raccordé au réseau public d'électricité.Conseils aux voisins"Ils me demandaient pourquoi je faisais ce choix. Ça nécessite plusieurs démarches administratives dont on se passerait bien", souligne-t-il avec le sentiment de tenir sa petite revanche, chaque fois qu'un orage provoque une coupure de courant et que des voisins lui demandent de tirer un câble...Le contexte a changé ces dernières années, de plus en plus de Français faisant le choix de l'autonomie énergétique face à la hausse des prix et aux enjeux climatiques. En 2015, Enedis dénombrait seulement 3.000 installations d'autoconsommation individuelle - raccordées au réseau - mais le gestionnaire en a recensé près de 208.000 fin septembre, un chiffre qui a doublé en 18 mois.Le néo-Creusois, dont la démarche ne passe pas inaperçu alentour, ne veut pas être "catalogué comme un écologiste à l'extrême" et revendique une démarche "surtout économique", soulignant qu'il n'a pas installé de toilettes sèches, qu'il utilise un lave-vaisselle et dispose d'une piscine...Sa situation attise la curiosité, voire les envies. Plusieurs personnes sont déjà venues le voir. "Dans le Limousin, de plus en plus d'habitants veulent faire pareil, ils cherchent des conseils, alors je leur en donne."Quitte à tempérer les ardeurs. "Tout le monde ne peut pas se permettre d'investir plusieurs dizaines de milliers d'euros dans une maison. Et il ne faut pas non plus penser que les panneaux solaires peuvent produire électricité et chauffage", affirme celui qui se chauffe au bois de coupe ou en granulés.L'ex-ingénieur thermicien préfère insister sur des principes de base, comme la qualité de l'isolation ou l'orientation de la maison, qu'il voudrait voir imposés dans la construction. "Cela permettrait d'être moins touché par les crises", estime-t-il, ajoutant toutefois que "pour cet hiver, c'est trop tard".
Il y a 2 ans et 176 jours

BBA signe le premier immeuble de logements avec façade à ossature bois et revêtement béton

INNOVATION. Une façade minérale mais majoritairement en bois : l'agence BBA a proposé au bailleur Seqens un immeuble de logements avec des façades à ossature bois et revêtement béton, le tout produit en préfabrication. Un procédé qui a nécessité de déposer une demande d'Atex.
Il y a 2 ans et 177 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget      Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. »   En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte.    École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker.     École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions… Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été.   Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale.    Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur !   Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 185 jours

Yama Tani, un chantier de logements de Kengo Kuma et du promoteur REI Habitat à Paris

Le promoteur REI Habitat et le célèbre architecte japonais Kengo Kuma ont construit un petit bâtiment à ossature bois abritant 11 logements dans le XIXe arrondissement à Paris.
Il y a 2 ans et 188 jours

CYME inaugure à Bourges sa 1 ère résidence de logements collectifs en ossature bois , et déploie son modèle sur de nombreux projets !

Nouvel acteur de l’habitat et spécialiste de la construction modulaire en bois CYME vient d’inaugurer   Bourges sa toute première résidence de 14 logements, entièrement fabriquée hors site, dans son atelier d’Auvergne. Un modèle innovant et autofinancé qui prouve l’efficacité et la qualité de ses solutions durables qui cassent les codes de la construction. Ce […]
Il y a 2 ans et 190 jours

A Lagord, Bouygues Immobilier livre Alma Terra, la première résidence du quartier bas carbone Atlantech

Un environnement unique en FranceAvec Alma Terra, Bouygues Immobilier livre la toute première résidence située au cœur du pôle ATLANTECH, le premier quartier bas carbone français, créé à l’initiative de la Communauté d’Agglomération de la Rochelle.Unique en Europe, ATLANTECH se veut précurseur dans les domaines du développement durable, de la mobilité douce et de l’écoconstruction. A la fois quartier d’habitation et espace d’activité dédié à la transition énergétique, ATLANTECH est conçu comme un territoire d’innovation en matière d’écologie, au service de l’habitat de demain.Insérée au cœur de cette environnement, Alma Terra comprend 1000 m2 de jardins potagers partagers, des composteurs collectifs, des récupérateurs d’eaux pluviales, et dispose également de panneaux photovoltaïques en toiture sur 135 m2, facilitant et incitant ainsi la mise en place de comportements vertueux au sein de la résidence.Une sobriété énergétique labelliséeNichés dans un îlot de végétation les appartements de la résidence viennent de se voir décerner la plus haute performance du label E+C-. Initié par le Ministère chargé de l’Environnement, ce label évalue la performance énergétique et environnementale des bâtiments sur l’ensemble de leur cycle de vie.La résidence Alma Terra a obtenu le niveau E3C2, soit la plus haute performance du label. Une labellisation qui garantit une limitation de l’empreinte carbone pour la construction et le fonctionnement, un confort thermique optimum été comme hiver et une diminution des coûts énergétiques du logement. Murs en ossature bois aux derniers étages, façades végétalisées au rez-de-chaussée, isolation thermique, chaufferie bois collective et panneaux photovoltaïques sont autant d’éléments garantissant de réelles performances énergétiques sans négliger pour autant la qualité de vie. Lors de la construction d’Alma Terra, Bouygues Immobilier a également collaboré avec le réseau Biotop en matière de gestion et de valorisation des déchets. Biotop a accompagné Bouygues Immobilier pendant toute la durée du chantier. L’objectif ? Identifier et mettre en œuvre des solutions de gestion des déchets en lien avec la stratégie de développement durable et d’économie circulaire de Bouygues Immobilier. Pendant ses 15 mois d’intervention, Biotop a collecté près de 6,5 tonnes de déchets recyclables. Ainsi, près de 5.000 tonnes d’équivalent CO2 ont pu être évitées.Présenté dans le cadre des prix décernés par la fédération des promoteurs immobiliers de France (FPI), le projet Alma Terra avait reçu en 2020 la Pyramide d’Argent du bâtiment bas carbone.
Il y a 2 ans et 190 jours

Poésie de la statique: un gymnase par Remingtonstyle, à Boissy-Saint-Léger

Dans la lignée de son Amsterdam, et cette fois en compagnie de Gérard Planchenault, Marcel Bajard livre avec Marseille une plongée dans la longue histoire de la cité. Il s'agit dans cet ouvrage de retracer l'histoire de la cité phocéenne à travers l'évolution de son ossature urbaine mais aussi de son visage architectural. […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 202 jours

POLYGOOD les panneaux décoratifs d’intérieur 100% plastique recyclé.

Stylos, couverts à usage unique, claviers et souris d’ordinateurs, réfrigérateurs ou téléviseurs…Tous ces objets de notre quotidien sont fabriqués avec un plastique commun : le polystyrène. Une fois devenus obsolètes, plutôt que de finir dans des incinérateurs, des décharges ou dans l’océan, ces produits peuvent être recyclés et transformés en un matériau de décoration design, écologique et durable : le POLYGOOD. MODULE CARRÉ, spécialiste des revêtements de sols modulaires en PVC recyclé, bouscule les codes de l’aménagement et de la décoration d’intérieur en lançant sur le marché POLYGOOD, première gamme de panneaux décoratifs de haute qualité conçus à partir de polystyrène 100% recyclé et 100% recyclable. POLYGOOD, un matériau innovant et éco-responsable POLYGOOD est le fruit de la rencontre entre MODULE CARRÉ et The Good Plastic Company, fabricant hollandais de panneaux en plastique recyclé. Ensemble, ils se sont donnés pour objectif de valoriser les déchets plastiques en les traitant comme une ressource précieuse, durable et transformable. Chaque panneau est conçu à partir d’un seul type de plastique : du polystyrène (PS). Le processus de fabrication permet de réutiliser jusqu’à 100% de déchets plastiques et 100% des chutes sont réintégrées dans la production.Aucun liant ou traitement de surface n’est ajouté, ce qui prolonge indéfiniment son utilisation et en fait un matériau modèle de l’économie circulaire. POLYGOOD, le design durable Idéal pour l’aménagement et la rénovation, les panneaux décoratifs POLYGOOD ouvrent de nouvelles perspectives en termes de créativité et de design. Véritable source d’inspiration, ils invitent les architectes d’intérieur, les designers, les agenceurs à concevoir des décors tendances et raffinés. Affichant un design hautement esthétique, la gamme POLYGOOD se distingue par une variété de motifs, de finitions (brillante, mate ou semi-mate) et de coloris qui se déclinent à l’infini. Chaque motif pouvant être personnalisé en jouant avec la densité et la couleur des paillettes de plastique broyées. La palette de couleurs varie en fonction des approvisionnements en matériaux recyclés conférant à votre décoration un rendu unique. Une collection sur mesure aux motifs étonnants La gamme POLYGOOD joue aussi avec les différents formats. Modulable, elle s’ajuste en dimension selon les besoins et les projets : 1000x1000mm, 1400x1400mm et 1400x2800mm, soit la plus grande taille de panneaux du marché ! Une gamme polyvalente pour des usages multiples Les panneaux POLYGOOD peuvent être utilisés comme revêtement mural, comme élémentdécoratif et comme matériau de surface. Façonnable à volonté, ce nouveau matériau décoratif se plie avec talent à toutes les envies et apporte aux concepteurs une nouvelle liberté d’expression pour concevoir des meubles et autres éléments d’intérieur/extérieur : tables, chaises, étagères, tables de bar, présentoirs, façades de bar, bureaux de réception, surfaces de cuisine, oeuvres d’art et bien d’autres choses encore. Les points forts de POLYGOOD • Qualité supérieureFabriqués à partir de plastiques durs à haute rigidité, les panneaux POLYGOOD sont durables, étanches et hygiéniques. • RésistantLe polystyrène peut être transformé de très nombreuses fois, il ne perd pas ses propriétés mécaniquesessentielles. Il est reconnu pour sa robustesse et sa résistance aux chocs. Il ne nécessite pas l’ajout d’un matériau de support (ex. ossature bois) et se suffit donc à lui-même. -Densité : 1,043 g/cm3 -Résistance à la traction (rupture) : 14,29 MPa• LégerDisponible en épaisseurs de 12 et 19 mm, les panneaux POLYGOOD sont d’une très grande maniabilité et garantissent une mise en oeuvre rapide et aisée.• Facile à travaillerLes panneaux POLYGOOD peuvent être découpés à la CNC, fraisés, polis, poncés, thermoformés,percés, évidés, collés etc. Une fois usinés et prêts à être poser, ils garantissent un désordre minimum lors de l’intervention en site occupé.• Disponibilité en volumes industrielsLes panneaux sont stockés à Orléans dans le Loiret afin de garantir une livraison rapide ou sur commande en 2 ou 3 semaines. Possibilité de fournir des projets nécessitant des centaines de mètres carrés de matériaux.
Il y a 2 ans et 218 jours

Batimat : Cougnaud se lance dans l’ossature bois

Cougnaud, industriel spécialisé dans la conception et la fabrication de bâtiments hors-site, a présenté sur Batimat un prototype de ses futurs ouvrages à ossature bois.   Historiquement, Cougnaud est connu pour ses bâtiments hors-site appliquant la célèbre formule : mettre le bon matériau au bon endroit. « De base nos produits se présentent comme suit : une structure métallique, avec plancher bois ou béton, une toiture en bac acier ou EPDM, avec remplissage en mur ossature », explique un animateur Cougnaud. Et à partir du 1er janvier 2023, l’entreprise proposera une ossature bois dans ses process de construction.  16% de bois en plus  Et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, pour être dans les clous de la RE2020 qui fait la part belle au bois. A ce titre, l’industriel assure qu’Ossature bois répond aux exigences de performances 2031 en matière du bilan carbone dans le cadre de cette même réglementation.  Deuxièmement, « c’est aussi pour répondre à tous types de marchés. Aujourd’hui, sur les appels d’offres de marchés publics, le bois a le vent en poupe et les maîtrises d’ouvrage demandent de plus en plus d’ossature bois afin d’améliorer le bilan carbone de leur programme. Et nous, nous ne pouvions pas répondre à ce type de marché jusqu’à maintenant ».  Le système constructif lui ne change pas. 3D, fabrication en usine… Mais au total, ce sont 16% des matériaux de la structure qui ont cédés leur place au bois. Cougnaud assure que les forêts éco-gérées PEFC sont privilégiées pour concevoir son ossature bois.
Il y a 2 ans et 219 jours

Batimat : Firestone devient Elevate

Firestone fait peau neuve sur le salon Batimat et communique sous sa nouvelle identité, Elevate. L’entreprise renforce également son activité sur l’ensemble de la façade et présente un nouveau produit pour l’occasion.  Ravalement de façade pour Firestone Building Products. La célèbre marque va peu à peu disparaître, pour finalement adopter définitivement le nom d’Elevate. C’est d’ailleurs cette nouvelle appellation qui est mise en avant sur le salon Batimat.  L’entreprise rejoint également le groupe Holcim et constitue sa Division Holcim Building Envelope. Ce changement d’identité marque également un tournant dans l’activité de la marque.  Une Membrane pour façade   « Firestone est connue pour son activité d’étanchéité de toiture, mais maintenant, nous allons nous focaliser sur l’enveloppe du bâtiment dans sa totalité », nous a expliqué un animateur sur le stand Elevate. Pour marquer ce changement, l’entreprise a développé une nouvelle membrane d’étanchéité (à l’air et à l’eau) auto-ashésive RuberWall EPDMA SA. Ce produit se destine au marché résidentiel et vise à assurer l’étanchéité à l’air et la protection contre les intempéries des façades ventilées sous bardage.  La membrane peut être appliquée sur ossatures bois et structures métalliques dans le cadre d’une extension de maison, d’une création de garage ou de la rénovation énergétique d’une façade. Le produit est disponible dans des largeurs allant de 10 à 60 cm, pour 0,85 mm d’épaisseur et 20 m de longueur. 
Il y a 2 ans et 222 jours

Comment bien choisir son cloueur professionnel ?

Indispensables aux différents travaux du bâtiment, le cloueur est un outil qui permet de fixer différentes structures. Bon nombre de charpentiers ainsi que des professionnels du bâtiment choisissent de l’utiliser en raison de son côté pratique. Voici quelques conseils qui permettent de bien choisir un cloueur professionnel à utiliser pour tous travaux du bâtiment. Déterminer le modèle en fonction de l’utilisation de chacun Il existe en tout 4 types de cloueurs professionnels sur le marché. Par conséquent, il est important de connaître le modèle à acheter avant de faire ses courses auprès d’une quincaillerie professionnelle. Pour ce faire, la première étape consiste à déterminer l’utilisation future du cloueur. Certains appareils permettent effectivement de clouer des couvertures ou de faire des travaux de bardages. Ils sont adaptés pour fixer des plaques en bois acier ou des bétons fibrés. Ces équipements conviennent aussi pour poser une isolation extérieure. Ils permettent d’effectuer un tir continu. De cette manière, l’ouvrier peut facilement réaliser des clouages répétitifs et finir son travail assez rapidement. Les cloueurs charpentes sont quant à eux destinés à travailler sur les ossatures en bois. Ils servent également pour différents travaux sur les chantiers de construction. Ces cloueurs s’adaptent effectivement à différents types de surfaces et d’utilisations. En ce qui concerne les travaux de finitions, des cloueurs sont aussi conçus spécifiquement pour cela. Ils permettent ainsi de réaliser la pose de parquets ou de cloisons. Ces équipements conviennent aussi pour les travaux de décorations comme la pose de tissus ou la conception de petits meubles. Choisir parmi 4 types de cloueurs Après avoir défini l’utilisation future du cloueur, il est désormais temps de trouver celui qui convient pour les besoins de chacun. Ainsi, le cloueur pneumatique est le plus puissant des 4 modèles disponibles sur le marché. Il est donc recommandé pour les travaux de couvertures et peut accueillir des clous de 130 mm. Le cloueur pneumatique fonctionne grâce à un système d’air comprimé et permet alors de clouer de manière répétitive. Le cloueur électrique est moins puissant que le modèle pneumatique. Néanmoins, il est plus apprécié en raison de son côté silencieux. En plus, le cloueur électrique est branché sur secteur et peut donc être utilisé de manière illimitée. Il peut être utilisé pour clouer des tissus ainsi que des plinthes avec des clous de moins de 35 mm. Le cloueur électrique est aussi un outil d’ébénisterie. Le clouer à batterie est idéal pour avoir plus d’autonomie et plus de liberté dans les mouvements. Il permet d’enfoncer des clous de moins de 60 mm. Cet équipement offre ainsi la possibilité aux ouvriers du bâtiment de travailler plus rapidement et en toute sécurité. En plus, certains modèles de cloueurs à batterie angulaires permettent de travailler sur certaines zones difficiles d’accès. Les cloueurs à gaz sont quant à eux les plus performants du marché. Ils se caractérisent par une puissance supérieure à celle des modèles électriques. Les cloueurs à gaz ne sont pas munis de compresseurs et fonctionnent grâce à une technologie de propulsion à gaz. Cet équipement convient pour enfoncer des clous de moins de 90 mm. En plus, les cloueurs à gaz sont dotés d’une bonne autonomie permettant ainsi une utilisation prolongée.
Il y a 2 ans et 224 jours

une expertise et des solutions signees siniat pour repondre aux enjeux de la construction ossature bois

Parce que le bois est durable et renouvelable, il séduit de plus en plus les acteurs de la construction. En effet, une véritable filière de la construction ossature bois se met en place, comprenant industriels, concepteurs, artisans. Les projets et les réalisations se multiplient que ce soit pour les bâtiments d’habitation individuels ou collectifs ainsi que pour les ERP, et concernent de plus en plus des constructions de moyenne et grande hauteur. Siniat, spécialiste de la construction sèche légère, propose des systèmes innovants de panneaux fibres-ciment et plaques de plâtre pour répondre aux contraintes techniques et réglementaires de ces nouveaux modes de construction.
Il y a 2 ans et 224 jours

une expertise et des solutions signees siniat pour repondre aux enjeux de la construction ossature bois

Parce que le bois est durable et renouvelable, il séduit de plus en plus les acteurs de la construction. En effet, une véritable filière de la construction ossature bois se met en place, comprenant industriels, concepteurs, artisans. Les projets et les réalisations se multiplient que ce soit pour les bâtiments d’habitation individuels ou collectifs ainsi que pour les ERP, et concernent de plus en plus des constructions de moyenne et grande hauteur. Siniat, spécialiste de la construction sèche légère, propose des systèmes innovants de panneaux fibres-ciment et plaques de plâtre pour répondre aux contraintes techniques et réglementaires de ces nouveaux modes de construction.
Il y a 2 ans et 227 jours

Saint-Goblain Weber : La RSE par l’exemple

Marine Charles, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©ACPresse] Chez Saint-Gobain Weber, le programme RSE est porté par le slogan “#VertEtFier”. Pour autant, afficher un emblème n’a jamais été une fin en soi. L’action doit surtout être appliquée sur le terrain. « Notre stratégie de développement durable s’articule autour de trois axes : l’offre de produits, la manière de les produire et un engagement sur des modes constructifs plus vertueux », confirme Marine Charles, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. L’industriel a lancé nombre de démarches allant dans ce sens. Par exemple, il a fait le choix d’une électricité renouvelable. De quoi diviser par 3 les émissions de CO2 liées à l’électricité, soit une économie de 500 t/an. Autre engagement fort, l’économie de matières non renouvelables. Sur trois de ses usines (Bonneuil-sur-Marne – 94, Ludres – 54 et Nemours – 77), l’industriel utilise, à présent, des cendres de biomasse d’origines locales. Résultat : une substitution du ciment à hauteur de 15 % dans les mortiers-colles et de 30 % des fines minérales dans les mortiers et les bétons en sacs. Soit 1 700 t de matières premières économisées. Le site de Sorgues (84), lui, bénéficie d’un partenariat interne avec Saint-Gobain SEPR (industrie céramique). Ce dernier fournit son sable de moulage usagé, permettant un remplacement à 100 % de la charge minérale des mortiers produits. Réduire le gaspillage au maximum Toujours côté usines, certains process industriels ont été revus. Ludres a inauguré un système de récupération des matériaux générés lors de l’élaboration des enduits et des colles. Il s’agit des produits tombés sur les tapis, sous les ensacheuses. « A ce niveau, ce sont 145 t qui ont été réinjectées dans les produits finis en 2021. » Le site de Dissay (86), lui, a mis en place un processus permettant de réduire le volume de reliquats de chaque campagne de production. Cette initiative consiste à renvoyer le reliquat sur un seul bec d’ensacheuse au lieu de 4 auparavant, réduisant ainsi la perte globale. « Là, on parle d’une économie de 230 t/an ! » Un autre moyen de préserver la ressource est de prolonger la date limite d’utilisation des produits. Celle-ci passe à 1 an pour les produits en poudre, à 18 mois pour les enduits de façades et à 2 ans pour les colles à carrelage. Saint-Gobain Weber prend aussi soin de ses contenants. « Nous utilisons 50 % de plastique recyclé dans nos hausses, ce qui correspond à 450 t de polyéthylène vierge non utilisées et 1 000 t de CO2 non émises. » Idem pour les seaux, dont la moitié du polypropylène est issue du recyclage. Un accord de distribution exclusif Les mêmes seaux et autres sacs usagés profitent de points de collecte, grâce à un partenariat avec Rekupo. A présent, six sites Saint-Gobain Weber (Habsheim – 68, Heyrieux – 38, Ludres – 54, Mérignac – 33, Nemours – 77 et Sorgues – 84) assurent ce service. La mixité des matériaux et les nouveaux modes constructifs représentent un autre pan de la démarche engagée par Saint-Gobain Weber. Déjà, 4 systèmes d’ITE sur ossatures bois sont sous Avis technique : les webertherm XM Natura (basé sur un isolant liège), Fibre de Bois, Roche et PSE ECA. D’un point de vue esthétique, on retrouve les mêmes types de finitions minérales que sur maçonnerie. Enfin, la construction hors site laisse présager de beaux lendemains. La première étape s’appelle Tradical. « Depuis le 1er mars dernier, nous avons un accord avec le groupe Lhoist pour distribuer les produits de cette gamme », confirme Camille Fabre, nouvelle directrice stratégie et construction durable. Dans un second temps, des synergies devraient être mises en place avec des industriels de construction hors site, tant bois que béton. Des développements à suivre… Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 232 jours

SOPREMA Entreprises Lyon crée un complexe de façade hybride inédit

Implanté depuis dix ans en région Rhône-Alpes, le distributeur de matériaux et de solutions d’éco-construction Femat fait du bâtiment performant et de la rénovation énergétique le socle de son offre de produits et de services. Le spécialiste est sur le point d’achever son chantier phare, celui de son nouveau siège social à Dardilly (69). Ce bâtiment, baptisé le FematLab, constitue un modèle de construction responsable et performante, vitrine du savoir-faire de l’entreprise. En charge de la conception du projet, l’agence ARCHIGROUP a eu pour objectif majeur de définir un bâtiment avec une forte inertie et une étanchéité à l’air de l’enveloppe complète. L’objectif de ce bâtiment tertiaire est de répondre aux critères d’exigence Passivhaus visés par Femat. Le choix s’est ainsi porté sur un voile 100 % béton. C’est l’entreprise PRATIC Pral Rémi Assistance Technique Ingénierie Conseils) qui a assuré la maîtrise d’œuvre d’exécution et le pilotage du chantier. Fidèle à ses engagements, la maîtrise d’ouvrage était attachée à une isolation biosourcée et a retenu la solution en fibre de bois Pavatex® de SOPREMA pour l’isolation de la façade. Le projet devait répondre à un défi majeur : comment obtenir la validation du bureau de contrôle pour cet isolant, qui dispose d’un Avis Technique uniquement pour pose sur les constructions à ossature bois, sur un ouvrage avec une structure en béton ? L’agence SOPREMA Entreprises de Lyon a ainsi été consultée et a accompagné la maîtrise d’œuvre dans la recherche d’une solution adaptée. Elle a été retenue pour les lots étanchéité et façade bardage. Elle a réfléchi à un complexe technique hybride « sur-mesure » en réalisant une ossature bois sur le système en voile béton, permettant de poser l’isolant en fibre de bois Pavatex® sur l’ensemble des façades (1 000 m2). Photo : SOPREMA Entreprises Cet article SOPREMA Entreprises Lyon crée un complexe de façade hybride inédit est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 232 jours

SOPREMA Entreprises Lyon crée un complexe de façade hybride inédit

Implanté depuis dix ans en région Rhône-Alpes, le distributeur de matériaux et de solutions d’éco-construction Femat fait du bâtiment performant et de la rénovation énergétique le socle de son offre de produits et de services. Le spécialiste est sur le point d’achever son chantier phare, celui de son nouveau siège social à Dardilly (69). Ce bâtiment, baptisé le FematLab, constitue un modèle de construction responsable et performante, vitrine du savoir-faire de l’entreprise. En charge de la conception du projet, l’agence ARCHIGROUP a eu pour objectif majeur de définir un bâtiment avec une forte inertie et une étanchéité à l’air de l’enveloppe complète. L’objectif de ce bâtiment tertiaire est de répondre aux critères d’exigence Passivhaus visés par Femat. Le choix s’est ainsi porté sur un voile 100 % béton. C’est l’entreprise PRATIC Pral Rémi Assistance Technique Ingénierie Conseils) qui a assuré la maîtrise d’œuvre d’exécution et le pilotage du chantier. Fidèle à ses engagements, la maîtrise d’ouvrage était attachée à une isolation biosourcée et a retenu la solution en fibre de bois Pavatex® de SOPREMA pour l’isolation de la façade. Le projet devait répondre à un défi majeur : comment obtenir la validation du bureau de contrôle pour cet isolant, qui dispose d’un Avis Technique uniquement pour pose sur les constructions à ossature bois, sur un ouvrage avec une structure en béton ? L’agence SOPREMA Entreprises de Lyon a ainsi été consultée et a accompagné la maîtrise d’œuvre dans la recherche d’une solution adaptée. Elle a été retenue pour les lots étanchéité et façade bardage. Elle a réfléchi à un complexe technique hybride « sur-mesure » en réalisant une ossature bois sur le système en voile béton, permettant de poser l’isolant en fibre de bois Pavatex® sur l’ensemble des façades (1 000 m2). Photo : SOPREMA Entreprises
Il y a 2 ans et 234 jours

Rector & Techniwood : l’association de la préfabrication industrielle béton et bois pour une décarbonation intelligente des bâtiments

Pour son retour sur le salon BATIMAT, RECTOR, spécialiste de la préfabrication d’éléments en béton, a ainsi souhaité partager son stand avec TECHNIWOOD, industriel français leader des façades biosourcées préfabriquées en bois. Cette association a pour objectif de proposer des solutions de préfabrication industrielle bois et béton hors-site pour une décarbonation intelligente des bâtiments.Une vision partagée de la construction durable et de la construction hors-siteGrâce à ses gammes de produits et systèmes préfabriqués bas carbone, RECTOR est résolument engagée en faveur de la décarbonation, démarche qui s’inscrit dans la stratégie RSE de l’entreprise.Spécialisé depuis 10 ans dans la fabrication de systèmes constructifs en bois (ossature bois, charpente, CLT) et particulièrement de façades bois préfabriquées avec son produit innovant Panobloc® 100% made in France, le groupe TECHNIWOOD affiche également sa volonté de s’inscrire dans une démarche vertueuse en faveur de la transition énergétique.Pour Côme Lesage, Responsable Marketing Stratégique de Rector : « Nous avons eu l’occasion de rencontrer les équipes de Techniwood sur des actions de prescription commune, et très rapidement, nous avons réalisé que nos visions et nos valeurs étaient très proches. »Les deux entreprises croient en la complémentarité des matériaux béton et bois car chacun dispose d’atouts propres qui justifient leur mise en œuvre au meilleur endroit pour répondre aux contraintes des bâtiments durables (thermique, acoustique, feu, bas carbone,...).Pour favoriser le développement de la construction hors-site, RECTOR et TECHNIWOOD sont convaincus qu’il est primordial de :s’appuyer sur les compétences des entreprises générales et de gros œuvre et de les accompagner, le plus en amont possible dans la transition vers un changement des modes constructifs ;proposer des solutions innovantes industrialisées laissant libre cours à la créativité des architectes. Celles-ci ne doivent pas nécessiter de techniques de mise en œuvre trop disruptives pour accélérer les délais de construction et maintenir le logement à un niveau de prix acceptable ;viser l’excellence industrielle grâce à l’utilisation d’outils numériques, tels que le configurateur Caméléo® de RECTOR, compatibles avec l’accélération des chantiers BIM.Des systèmes complémentaires pour porter une offre globaleAyant pour ambition commune d’être la référence dans son domaine pour la construction durable, les deux entreprises s’appuient sur une offre réunissant :la structure plancher-dalle préfabriquée en béton bas carbone Caméléo® sans mur porteur de RECTOR, qui intègre tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Composé d’une trame de poteaux et d’une dalle en béton armé, Caméléo® permet la construction de bâtiments évolutifs dont les espaces intérieurs et les façades peuvent être facilement reconfigurés au fil du temps. Grâce à sa grande adaptabilité (pas de retombées de poutres, ni de séparatifs lourds), les plateaux libres se prêtent à toutes les configurations et le bâtiment construit aujourd’hui s’adapte aisément à de nouveaux usages demain. La transformation peut être ainsi prévue dès la conception de l’ouvrage en choisissant judicieusement l’emplacement des poteaux. RECTOR laisse ainsi aux architectes toute latitude pour exprimer leur créativité dans un cadre évolutif, tout en minimisant les coûts et l’impact environnemental des reconversions. L’écoconception de Caméléo® privilégie systématiquement le bon matériau au bon endroit et accompagne dès les premières esquisses la mixité constructive et tout particulièrement le bois.le panneau de façades éco conçu Panobloc® CLT à isolation intégrée de TECHNIWOOD qui garantit une excellente performance de l’enveloppe du bâtiment (au niveau thermique, feu et carbone) et une mise hors d’eau et hors d’air plus rapide du chantier. Panobloc® est un treillis structurel en bois composé d’un empilage de plis croisés composé d’une alternance de lames de bois massifs et de bandes isolantes de remplissage occupant l’espace libre entre les lames de bois. Fabriqués grâce à un process industriel totalement automatisé sous assurance qualité, les panneaux de façade Panobloc® ont un impact carbone négatif. Ils apportent une grande qualité d’usage et de confort aux occupants (isolation thermique et acoustique, qualité de l’air, ...).Ce système combiné offre tous les bénéfices de la préfabrication (gain de temps, de ressources, de coûts et réduction des nuisances sur chantier) tout en garantissant un bâtiment pérenne, à impact carbone fortement réduit, conforme à la RE2020.
Il y a 2 ans et 238 jours

A.Doc présente à Batimat la dernière version de son logiciel de conception BIM pour les projets à ossature bois

Une solution tout-en-un intuitive et sans équivalence pour le BBC et la construction boisDestinée aux professionnels de l’architecture bois qui souhaitent paramétrer très précisément leurs ossatures bois, tant pour le neuf ou la rénovation que pour les extensions bois, cette nouvelle version 16 apporte une facilité et une puissance de travail sans précédent qui va de nouveau révolutionner la manière de dessiner et de créer les projets des utilisateurs, qu’il soient débutants ou expérimentés.Les constructeurs en ossature bois recherchent des fonctions particulières que les logiciels classiques de conception en bâtiment ne possèdent pas. Basé au départ sur la version Architecture, ouverte à tous les principes constructifs, Envisioneer 16 Construction Bois intègre toutes les fonctions utiles au paramétrage de tels ouvrages, dont :Des outils 3D paramétriques.Des fonctions de paramétrage ultra précis de tous les composants et de l'ossature.Un repérage immédiat et un affichage automatique des plans d’ossature.Une planche à dessin 2D.Une bibliothèque paramétrée de solutions constructives orientée BBC & modes passifs.Un module de terrain.L’utilisateur gagne donc un temps précieux grâce au catalogue de murs, planchers, toitures déjà paramétrés. Ensuite, celui-ci peut facilement modifier ces objets pour les adapter à ses modes de construction. En effet le logiciel Envisioneer Construction Bois possède, au moyen d’une interface inédite, une puissance de paramétrage pour enregistrer et modifier tous les détails de montage des ossatures (bois ou métal), tout comme l’édition de chaque ouvrage particulier. L’utilisateur diminue donc significativement le temps d’exploitation du projet de l’esquisse vers la fabrication : définition des sections et leurs entraxes, position des entretoises, configuration des angles, édition ultra-fine des intersections de murs, paramétrage complet des porteurs tels que linteaux, poutres et leurs retombées, règles de mise en place, …En outre, le modèle BIM du projet conçu dans Envisioneer 16 Construction Bois peut être directement relu à l'extérieur du fait de sa compatibilité avec les logiciels d’étude thermique, et ce, afin d’analyser ses performances bioclimatiques et de vérifier sa conformité réglementaire.Dans sa nouvelle version, Envisioneer 16 Construction Bois repousse encore plus loin les limites de la conception et de la fabrication à ossature bois.Une nouvelle version pour créer facilement et automatiquement les plans de panneaux bois en 1 clicAvec l’arrivée du nouveau module révolutionnaire “FABRICATION”, intégré au logiciel de CAO Envisioneer Construction Bois v16, tous les professionnels de la construction bois, de l’architecture et du bâtiment vont pouvoir réduire de façon considérable le temps nécessaire à la création et au paramétrage des plans de pans de murs en bois.En effet, jusqu’à présent, la création des plans nécessaires à la fabrication des panneaux d’ossature d’une maison individuelle pouvait durer deux jours voire plus. Aujourd’hui grâce à ce module, cette tâche répétitive est réalisée tout simplement en un seul clic. Les plans de fabrication sont obtenus très facilement et en un temps record, et comprennent pour chacun:Une vue de face et une vue de dessus du panneau accompagnées de cotations précises.La liste de débits permettant de détailler les longueurs et les quantités de chacune des pièces nécessaires.Par ailleurs, et pour parfaire le tout, le logiciel intègre toute une batterie de fonctions clés qui permettront de faciliter davantage la mise en place des projets à ossature bois :Maquette 3D présentable sur tout mobile.Commandes pour la charpente améliorées.Interopérabilité accrue avec le BIM.Nouveaux objets fermes de charpente en 3D.Quantitatif partiel immédiat au clic droit.Présentation graphique améliorée en 2D.
Il y a 2 ans et 239 jours

A Paris, des bureaux transformés en logements avec façades en paille

EN IMAGES. L'agence d'architecture NZI a mené pour Paris Habitat une opération de réhabilitation lourde consistant en la transformation d'un immeuble de bureaux en résidence pour étudiants, avec remplacement de la façade par des murs à ossature bois isolés en paille.
Il y a 2 ans et 252 jours

Le Groupe Millet à Batimat, un état d’esprit durable

Sensible depuis longtemps aux questions de durabilité, le salon sera également le moment pour l’industriel de présenter ses actions en faveur d’une production plus responsable.Le Groupe Millet engagé pour un monde durableAyant pour mission première de contribuer à l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie dans le respect de l’environnement, le Groupe MILLET met en œuvre depuis toujours des actions nécessaires à une croissance réfléchie et maitrisée.Pleinement conscient de sa responsabilité d’industriel, le Groupe allie innovation, qualité et agilité pour développer des produits et des process de production performants et respectueux de l’environnement. Tout en prenant en compte le cycle de vie complet des matières premières et leur gestion responsable, notamment avec la certifications PEFC TM et FSC des essences bois.On peut citer parmi ses actions l’évolution stratégique depuis 2006 avec son activité de façade à ossature bois biosourcé, le développement de menuiseries multimatériaux ou bois entièrement démontables, la valorisation depuis 2008 des menuiseries en fin de vie avec une filière interne de tri et de démantèlement tous matériaux aboutissant sur la création de mobilier RU Édition au sein de l’Atelier M.Un stand engagéLe salon professionnel BATIMAT est toujours un rendez-vous important pour le Groupe MILLET. Plus qu’une vitrine pour son activité, l’entreprise y voit l’occasion de venir à la rencontre de ses fournisseurs, partenaires et clients, de prendre le temps et d’échanger avec eux.Cette année, en mettant en avant son engagement pour le développement durable, le Groupe espère les convaincre qu’en tant que maillons d’une même chaîne, il est possible de contribuer tous ensemble à une économie circulaire. Tout l’enjeu de cette édition de BATIMAT sera donc pour le Groupe de présenter la diversité de son savoir-faire en matière de sur mesure, d’écoconception, et d’expliquer sa vision de « l’après-menuiserie ».Le stand du Groupe MILLET, pensé à 80% de matière recyclées proposera ainsi :Son objectif zéro emballage Depuis 20 ans, par l’intermédiaire de ses chauffeurs-ambassadeurs, le Groupe sensibilise ses partenaires à la collecte des emballages avec un démarche unique de consigne de ses palettes mais aussi avec la mise en place en 2008 du Pack Recup visant à récupérer les vis, bloqueurs et cales réutilisables destinés à l’emballage des futures menuiseries.L’optimisation de sa logistiqueLes chauffeurs du Groupe MILLET participent également à la mise en place de l’Éco-Retour. Ces derniers viennent retirer les menuiseries usagées chez les clients de l’entreprise avant de les convoyer vers l’atelier M ou les centres de revalorisation.L’Atelier M avec la création du mobilier RU ÉditionLieu de démantèlement de menuiseries usagées, l’atelier M marque la volonté du Groupe MILLET depuis 2022 de donner une dimension encore plus importante à ses convictions écologiques et innovantes. Les matériaux récupérés y sont séparés, nettoyés, triés et valorisés dans les filières classiques du recyclage ou au travers de la fabrication de mobilier: RU Édition. Depuis sa mise en place, cette pratique singulière d’upcycling ouvre une nouvelle alternative pour recycler les anciennes fenêtres bois en mobilier contemporain.À travers toutes ces démarches, le Groupe MILLET évolue et se rapproche de ses objectifs.Par ses actions stratégiques engagées, il pense au futur sans craindre de se remettre en question pour mieux bâtir demain.
Il y a 2 ans et 255 jours

Geplast présente IrYs, le nouveau coffre demi-linteau fabriqué avec 98% de matière recyclée

Fabriqué en France et avec 98% de matière recyclée, il répond aux enjeux majeurs de la RE2020 (construction bas carbone) tout en proposant de véritables performances d’isolation thermique, acoustique et d’étanchéité à l’air pour l’utilisateur final.Breveté et sous avis technique, IrYs s’adapte particulièrement à deux types de poses : l’ossature bois et la maçonnerie traditionnelle.L’éco-conception au cœur du projet IrYs pour répondre à la RE2020 entrée en vigueur au 1er janvier 2022.L’ensemble des profils PVC et pièces injectées, les embouts en ABS et les tiroirs en polyamide sont réalisés uniquement avec de la matière recyclée.Le coffre IrYs fait l’objet d’une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES individuelle) présentant le résultat d’une analyse depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie. Celle-ci est enregistrée sur la base INIES, répertoriant les différentes FDES des produits du bâtiment.Pour préparer cette FDES, Geplast a réalisé un Inventaire du Cycle de Vie (ICV) de tous les composants du coffre IrYs. Grâce à l’utilisation de matières recyclées pour les profils PVC ainsi que pour les accessoires, le coffre IrYs permet de réduire l’impact carbone des constructions intégrant ce système.Selon notre Module d’Information Environnementale (MIE), le coût carbone pour 1m2 de fermeture est de 4,37 Kg CO2 eq. En comparaison des données du ministère de l’Environnement, un volet roulant en aluminium est de 251 Kg CO2 eq.En utilisant 420 T de recyclée par an pour la fabrication du coffre, Geplast économise ainsi ce même tonnage de matière vierge. L’éco-conception est donc le cœur du projet IrYs.IrYs est idéal pour les baies XXL. Il est le 1er coffre sous avis technique jusqu’à 3,50 m.Avec un enroulement maximisé de ø200 mm, il est compatible avec tous les types de protections solaires du marché : lames bioclimatiques et lames grandes portées, lames standards, B.S.O et moustiquaires.Son utilisation permet donc une meilleure gestion des apports solaires, évite la surchauffe dans les bâtiments l’été et réduit considérablement l’utilisation de climatisation.Le montage de ce coffre est rapide et intuitif.La réduction et/ou la combinaison de certaines pièces du coffre (tulipes et éclisses intégrées dans l’embout, consoles) permettent de limiter le nombre d’outillage et donc de réduire le coût carbone du produit fini. Les assemblages se réalisent principalement par clippages limitant ainsi l’utilisation d’outils motorisés de type perceuse, visseuse (concept breveté)...Le système de pattes de reprise de charge est facile à poser car il n’y a pas besoin de renfort acier et le service après-vente est facilité grâce aux tiroirs amovibles. Enfin, tous ces éléments permettent un démantèlement facilité (aucun renfort acier vissé, toutes les pièces se déclipsent et peuvent se recycler).Des performances certifiéesTHERMIQUE : Up = 0,64 W/m2.K en doublage 120 mmACOUSTIQUE : Essais en coursAÉRAULIQUE : Étanchéité à l’air : C*4 avec treuil et moteur (PV CSTB)Résistance au vent : V*4 en largeur 3,50 ml avec pattes de reprise RF038 (PV CSTB)
Il y a 2 ans et 290 jours

Bardage fibrociment : le nouvel allié des architectes pour la construction

Le revêtement extérieur de votre maison fait-il grise mine ? Si oui, pourquoi ne pas lui donner un coup de neuf avec le bardage fibrociment ? Esthétique, il vous permet en effet de donner du caractère à vos murs en les habillant avec style. Durable, il représente la nouvelle trouvaille des architectes pour donner de l’allure et de la résistance aux nouvelles constructions. Pour mieux appréhender ces avantages, suivez-nous pour un tour d’horizon complet de ces caractéristiques et formes d’utilisations. Le bardage fibrociment, qu’est-ce que c’est ? Le bardage est un revêtement utilisé en construction pour fixer la façade extérieure des résidences. Généralement utilisé sous forme de seconde couche, il permet de fixer l’ossature des constructions. Les professionnels de Copanel, Expert du bardage fibrociment, rappellent d’ailleurs que le bardage en fibre et ciment confère aux constructions un double avantage. En plus de l’imitation exceptionnelle du bois, il leur permet aussi de profiter de la solidité et la résistance des constructions en ciment. Ce qui explique le regain d’intérêt qu’il connaît ces dernières années dans le domaine de la construction. Quels sont les différents types de bardage fibrociment ? Le bardage fibrociment offre une marge de manœuvre impressionnante. Qu’il soit utilisé en revêtement extérieur ou en bardage simple, il offre un large éventail de poses. Voilà pourquoi on le retrouve généralement sous forme de clins pour : Une facilité de pose hors pair ; Un rendu esthétique fascinant ; Une régulation thermique exceptionnelle ; Une protection renforcée contre les agressions extérieures ; Etc. Retenons toutefois que ce type de bardage peut également se retrouver sous forme de panneaux ou de planches. De plus en plus d’architectes les utilisent pour apporter du style et de l’originalité à leurs constructions. Quels avantages présente-t-il ? Dans la longue liste des avantages du bardage fibrociment, leur touche esthétique vient en première position. En effet, il est aisé de retrouver sur le marché une palette impressionnante de coloris capable de sublimer le revêtement des maisons. Et, ce n’est pas tout. La grande diversité des modèles présentés et leur finition permettent de donner par ailleurs du cachet et de la prestance aux résidences. Que vous soyez donc un passionné du style rustique ou un adepte de l’art contemporain, ce bardage a tout pour vous plaire tant au plan esthétique que technique. De bonnes performances techniques Comme mentionné plus haut, les performances des bardages fibrociments ne se limitent pas seulement à leur apport esthétique. En plus de cet aspect, ils présentent aussi de bonnes performances en matière d’isolation. Pour preuve, leur enchevêtrement sur la façade extérieure des maisons contribue à les protéger des agressions extérieures. Ce qui contribue à renforcer la résistance de ces bâtiments : Au gel ; À l’eau ; Au vent ; Aux moisissures ; Etc. De quoi fournir aux constructions de bonnes performances thermiques et phoniques, n’est-ce pas ! Une résistance exceptionnelle La résistance au temps et aux intempéries, voilà l’autre raison pour laquelle le bardage fibrociment est prisé par les architectes. Solide, il offre en effet aux constructions une robustesse hors pair. Tenace, il dispose d’une durabilité exceptionnelle même dans des conditions climatiques drastiques. De quoi devenir le nouvel allié des architectes pour la construction, n’est-ce pas !
Il y a 2 ans et 293 jours

Que devriez-vous savoir à propos de la pose de maison en bois ?

Dans le secteur de la construction de maison, l’on remarque de plus en plus que de nombreuses personnes font l’option de la pose de maison en bois. Quelles que soient les raisons des uns et des autres pour ce choix, il est important d’avoir des informations nécessaires sur ce style de construction. Que doit-on savoir sur la pose de maison en bois ? Le coût de la maison en bois Pour connaître le prix d’une maison en bois, il faut d’abord déterminer le type de maison en bois que vous désirez poser et l’envergure de votre projet de pose. Sachez qu’il y a plusieurs types de maisons en bois à savoir : les maisons à ossature bois (MOB) ; les maisons à poteau et poutres en bois ; les maisons en bois massif empilé ; les maisons en rondins de bois ; les maisons à panneaux massifs. Ainsi, le prix d’une maison en bois est fixé par mètre carré et varie en moyenne entre 600 euros à 2200 euros par mètre carré selon le modèle. Toutefois, il peut varier selon la technique de construction utilisée et les professionnels engagés pour les travaux. Les étapes de la pose de la maison en bois Avant d’installer les fondations de votre maison en bois qui constituent le gros œuvre, il faut au préalable que votre constructeur fasse fabriquer tous les pans des fondations dans un atelier approprié à travers les plans de l’ossature qu’il aura envoyé. Une fois que les fondations sont installées, les murs et la charpente sont montés avant l’installation du bardage au niveau des murs extérieurs et du toit. Après cette étape, on procède à l’isolation par l’intérieur ou par l’extérieur de la maison en bois selon vos besoins pour ensuite entamer le second œuvre. Le second œuvre concerne la menuiserie, les réseaux électriques, la plomberie, le revêtement des murs et des sols, la ventilation et le chauffage. Ce n’est qu’après tous ces travaux que vous pourriez décorer votre maison en bois et y emménager. Les atouts et inconvénients de la maison en bois Comme avantages, sachez que la maison en bois est faite de matériau sain et naturel avec un temps de construction réduit de moitié par rapport à une construction classique. Le bois est un matériau d’isolation thermique et phonique par excellence six fois supérieur à la brique. Il est durable dans le temps et très écologique avec une faible consommation d’énergie au cours de sa production. Il absorbe l’humidité et permet de faire des économies d’énergie. L’un des inconvénients de la maison en bois est le traitement à base de produits chimiques fait directement dans le bois afin de le protéger des parasites et insectes malgré la réduction de leur toxicité à travers des techniques bien précises. L’autre inconvénient est la flambée des prix de certaines maisons en bois positionnées sur le marché comme produit de luxe. La pose d’une maison en bois est un choix qui nécessite la connaissance du type de maison souhaitée, de l’essence de bois à choisir, du coût de la maison choisie et des avantages et inconvénients d’une telle construction.
Il y a 2 ans et 301 jours

Christophe Possémé, élu président du CCCA-BTP

Christophe Possémé est président de l’entreprise Le Bâtiment Associé à Muizon (51), qui compte 155 collaborateurs : maçonnerie, taille de pierre, charpente, ossature bois, restauration du patrimoine, travaux de déplombage et désamiantage, travaux publics.Après un CQP (certificat de qualification professionnelle) de briqueteur et un baccalauréat professionnel Construction bâtiment gros œuvre, Christophe Possémé a obtenu un diplôme de chef d’équipe gros œuvre puis un DUT (diplôme universitaire de technologie) de Conducteur de travaux. Il a également suivi le cycle de direction d’entreprise de l’Aproba et il est titulaire du certificat supérieur Développement durable et Qualité environnementale de l’IFRB. Après plusieurs années passées dans différentes entreprises du bâtiment, Christophe Possémé a rejoint en 2000 l’entreprise Le Bâtiment Associé en qualité de conducteur de travaux. Directeur de travaux de 2005 à 2009, puis directeur général adjoint de 2009 à 2010, il est depuis 2011 le président de l’entreprise.Son engagement professionnelChristophe Possémé a été président du NF DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs de 2010 à 2013 et président de Constructys Champagne-Ardenne de 2011 à 2013.Il a également été vice-président de 2013 à 2019 de l’UMGO-FFB**, dont il est aujourd’hui le président. Depuis 2020, Christophe Possémé est membre du comité exécutif de la FFB (Fédération française du bâtiment) et président de la commission marché de la FFB. Un engagement de longue date dans la formation professionnelle aux métiers du BTPChristophe Possémé est de longue date investi dans la formation professionnelle aux métiers de son entreprise, notamment des jeunes par la voie de l’apprentissage. À ce titre, Le Bâtiment Associé, qui forme chaque année une vingtaine d’alternants et dont la formation et la montée en compétence permanente des salariés constitue une valeur forte de l’entreprise, a reçu en 2021 le Trophée de l’alternance.Le conseil d’administration du CCCA-BTP du 5 juillet 2022 a également élu :Éric Routier (FNCB-CFDT), vice-président,Ludovick Lefebvre (FNSCBA-CGT), trésorierLaure Vial (CAPEB), secrétairePour Christophe Possémé, président du CCCA-BTP : « Dans un environnement où les mutations sont désormais permanentes et s’accélèrent, les entreprises de nos secteurs du BTP doivent relever de nombreux et forts enjeux, qu’il s’agisse de performance environnementale, de transitions écologique, technologique et numérique, mais aussi de compétences professionnelles. Il est ainsi plus que jamais essentiel de former des jeunes à nos métiers, mais aussi d’assurer la montée en compétences des salariés de notre secteur. C’est le cœur de la mission du CCCA-BTP que j’ai désormais l’honneur de présider.Avec l’ensemble de notre conseil d’administration à gouvernance paritaire, pleinement mobilisé et déterminé pour relever ces défis d’avenir, je m’attacherai à porter, promouvoir et déployer une politique volontariste et innovante de formation professionnelle, en particulier par la voie de l’apprentissage. C’est le rôle du CCCA-BTP et ce que les partenaires sociaux du BTP attendent de nous, en déclinaison de leurs orientations. C’est d’ailleurs tout le sens de l’offre de services que le CCCA-BTP propose à l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP. En cette année anniversaire pour le CCCA-BTP, qui fête ses 80 ans, notre action doit permettre d’être toujours aux avant-postes des défis d’avenir que nous devons relever. Cela passe par l’anticipation et l’innovation, qui sont des marqueurs singuliers des initiatives que nous prenons et des projets que nous menons. Ma volonté est d’agir de façon transversale avec l’ensemble des acteurs de notre environnement, pour impulser et conduire des projets ambitieux et à fort impact, pour garantir la performance de notre activité et une haute qualité pédagogique dans la formation professionnelle à nos métiers du BTP. »* Le CCCA-BTP, outil des branches du bâtiment et des travaux publics à gouvernance paritaire, est dirigé à la fois par les fédérations professionnelles d’employeurs (CAPEB, FFB, Fédération des SCOP du BTP et FNTP) et les organisations syndicales de salariés (BATI-MAT-TP CFTC, CFE-CGC BTP, FNSCBA-CGT, FGFO Construction et FNCB-CFDT).** UMGO-FFB : Union de la maçonnerie et du gros œuvre - Fédération française du bâtiment.
Il y a 2 ans et 306 jours

HEXAKIT, le nouveau concept de CLT, en format standard 100% français

PIVETEAUBOIS POURSUIT SON OBJECTIF DE DECARBONER LA CONSTRUCTION Dans l’optique d’accompagner les acteurs de la construction, PIVETEAUBOIS a décidé de créer un nouveau concept de CLT en format standard 100% français : HEXAKIT ! Une solution dont les bois sont tous issus de forêts locales gérées durablement et fabriquée dans son usine vendéenne pour optimiser l’impact carbone des chantiers. Depuis 2018, PIVETEAUBOIS continue ses investissements pour répondre aux nouvelles tendances du marché de la construction (ouvrages multi-étage) et son besoin croissant de nouveaux produits de structure bois comme le CLT (Cross Laminated Timbers). OUVREZ-VOUS À UN NOUVEAU STANDARD DE LA CONSTRUCTION Afin de répondre au besoin de réactivité des constructeurs et apporter des solutions pour construire bas carbone, PIVETEAUBOIS a développé une gamme de panneaux standard HEXAKIT de largeur 1,20 m, composés d’un mixte d’essences de provenance française : Pin et 1 face visible en Épicéa. Les longueurs des panneaux sont optimisées selon les portées sur 2 ou 3 appuis pour des applications en plancher, mur, toiture et support d’étanchéité. Un nouveau produit qui démocratise le CLT pour des constructions décarbonées.  Les +– Formats standards optimisés aux charges pour les habitations et les bureaux– Temps de pose au m² divisé par 3– Matériau protégé lors des phases chantiers avec sa protection PARKA (hydrofuge)– Epaisseur du plancher réduite– Sous-face visible épicéa pour conserver un plafond bois– Solution locale et bas-carbone accessible pour tous les types de chantiers– Livraison mixable avec d’autres produits PIVETEAUBOIS (ossature, BLC, BMA, bardage, terrasse, …) Le CLT Hexapli de PIVETEAUBOIS possède sa propre FDES validée et disponible sur inies.com avec une valeur de carbone stocké particulièrement avantageuse. Crédit photo : @Sylvain Malmouche – Architecte : Vincent Hemery – IE Architecture DÉCOUVREZ HEXAKIT EN VIDÉO www.piveteaubois.com/fr/nos-produits/nos-produits-clt-hexakit
Il y a 2 ans et 307 jours

Le confort d’été et la RE 2020 selon le Filmm

Le Filmm décrypte des solutions constructives pour assurer le confort d’été. [©Filmm] Le Syndicat national des fabricants d’isolants en laines minérales manufacturées (Filmm) a édité une nouvelle brochure sur le thème du confort d’été. La RE 2020 a intégré une évolution importante avec l’introduction d’un nouvel indicateur dans les bâtiments : les degrés-heures d’inconfort (DH), exprimés en °C.h. Désormais, les hausses des températures et les vagues de chaleur provoquées par le réchauffement climatique ont été prises en compte avec une nouvelle méthode de calcul. Et afin que cette notion soit plus concrète, le Filmm illustre le principe de cet indicateur avec un graphique. Les solutions contre l’inconfort Pour faire simple, pour prendre en compte la durée de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de bien-être est dépassée. Pour effectuer ensuite la somme, heure par heure, des écarts de degrés entre la température mesurée dans le bâtiment et celle maximale dite de “confort”. Une fois le résultat obtenu, il est essentiel de savoir quelles solutions à mettre en œuvre. Pour déterminer cela, le Filmm a mandaté le bureau d’études “Bastide et Bondoux”, afin de réaliser une étude de sensibilité sur le confort d’été en lien avec la RE 2020. Lire aussi : Filmm : La RE 2020 plus aboutie que la RT 2012 ? Cette étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec des combles aménagés. Chacune possède une structure maçonnée, puis une structure en ossature bois. Le bureau d’études a pris en compte les méthodes de calcul des DH. Ainsi, la brochure fait la synthèse, donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été optimal. La brochure synthétise des informations essentielles à connaître pour s’orienter vers les bons choix techniques lors de la construction. L’étude est en accès libre sur le site du syndicat ici   
Il y a 2 ans et 307 jours

Le FILMM se penche sur les degrés-heures d’inconfort dans une brochure

La RE 2020 a intégré une évolution importante sur le thème du confort d’été. La nouvelle brochure du FILMM (syndicat national des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales Manufacturées) explique que la RE 2020 introduit un nouvel indicateur : les degrés-heures d’inconfort (DH) exprimés en °C.h. Les évolutions des températures et les vagues de chaleur induites par le réchauffement climatique ont été prises en compte dans le cadre d’une nouvelle méthode de calcul. Afin que cette notion soit plus concrète, le FILMM illustre clairement le principe de calcul de cet indicateur DH à l’appui d’un graphique. Pour prendre en compte la durée et de l’intensité de l’inconfort, il faut identifier les heures durant lesquelles la température maximale de confort est dépassée et faire la somme heure par heure des écarts de température (entre la température mesurée dans le bâtiment et la température maximale dite de confort). Une fois cette notion acquise, il est essentiel de savoir quelles solutions mettre en œuvre pour un confort d’été efficient. Le FILMM a donc mandaté le bureau d’études « Bastide et Bondoux » afin de réaliser des calculs de sensibilité sur le confort d’été dans le cadre de la RE 2020. L’étude porte sur deux maisons, l’une de plain-pied et l’autre avec combles aménagés, avec pour chacune une structure maçonnée puis une structure en ossature bois dans trois zones climatiques (Nord, Centre et Sud). Le bureau d’étude a pris en compte les 3 méthodes de calcul des DH qui entrent dans le cadre de la RE 2020 (méthode forfaitaire, à points et détaillée). La brochure fait la synthèse des conclusions des différentes méthodes de calcul et donne des réponses sur le rôle des isolants et rappelle les leviers les plus efficaces pour un confort d’été efficient. https://www.filmm.org/filmm-syndicat-national-laine-minerale/brochures