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Il y a 2 ans et 159 jours

Knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois.A travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.Point conjoncturel, bilan 2022 et perspectives 2023Après une année 2021 de reprise très soutenue, l’exercice 2022 a été marqué par la demande de travaux en aménagement intérieur, plâtrerie et isolation, même si ceux-ci ont quelque peu fléchi au cours du second trimestre.Si la croissance du marché de la plaque de plâtre, cloisons et doublages, a ralenti après une année 2021 exceptionnelle (+15%), Knauf y revendique pour sa part une année 2022 stable, en dépit des problèmes rencontrés suite à une cyber-attaque mondiale.Et Christine Muscat, Directeur Général Knauf de développer :« Notre volume d’affaires tricolore est en légère croissance pour l’ensemble de notre Offre Globale vs 2021. Les plafonds en laine de bois Knauf affichent également une belle performance, avec une progression de +5% des ventes. Il en est de même des isolants PSE Knauf pour les façades, qui revendiquent une progression de +10%. Le volume des autres solutions d’isolants Knauf est quant à lui stable par rapport à 2021 ».Et de conclure :« Outre notre Offre Globale, Knauf s’engage vers toujours plus de services et de digitalisation afin d’accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs face notamment aux défis de la RE2020 et de la décarbonation ».Concernant les perspectives générales 2023, une année sous le signe d’une forte inflation, elles s’annoncent plus difficiles que l’exercice 2022 dans le logement neuf malgré une tendance annuelle encore positive (mise en chantier de logements +2,1% dans le diffus, 12 mois glissants à la fin du T3 2021 - +8,9% en 2021).Un ralentissement s’avère donc inéluctable. Quant au non-résidentiel, après un redémarrage plus tardif, la tendance commence juste à fléchir (+5,7%). Si les carnets de commande demeurent importants, les prix de l’énergie notamment ont atteint des sommets inédits, diffusant la crise à tous les secteurs et entraînant une inflation record.Aussi, la construction neuve ne devrait pas produire de croissance et la rénovation, portée par l’efficacité énergétique, poursuivra certainement sa tendance 2022 à +3% pour devenir le secteur moteur du bâtiment.Knauf renforce ses équipes au service des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvreKnauf s’engage toujours plus pour accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs afin de relever les défis de la RE2020 et de la décarbonation. Ainsi, 5 personnes dédiées viennent renforcer les actions de prescription déjà menées chez Knauf, pour répondre aux projets les plus ambitieux dès l’étape de conception. Sous la direction de Jean-Philippe Estner (architecte ENSAIS), Kamélia Halhali (Île-de-France Ouest / Ouest), Catherine Lillemann (Île-de-France Est / Nord), François Dassé (Sud-Ouest) Alain Boujemaaoui (Rhône-Alpes/Sud-Est) constituent la toute nouvelle équipe Prescription Knauf.Celle-ci aura pour mission d’assister efficacement tous les intervenants d’un projet dans toutes les phases d’études. Les chargés de prescription interviendront en amont, auprès des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études et économistes, afin de leur proposer les solutions Knauf les mieux optimisées pour leurs projets. Ils seront les garants des prescriptions des systèmes d’aménagement intérieur, des gammes de plafonds acoustiques, mais aussi de l’Offre Globale Knauf. L’objectif est ainsi de répondre efficacement à toutes les sollicitations, mais aussi d’identifier les projets futurs pour lesquels les solutions Knauf sont particulièrement adaptées.De nouveaux services digitaux Knauf dédiés a la prescription et aux plaquistesDans cette logique d’accompagnement et de développement de services, Knauf étoffe son offre à destination des professionnels du bâtiment avec une nouvelle application dédiée aux architectes, bureaux d’études et économistes : Planner Suite Knauf. Cet outil constitue pour ces acteurs, un outil 3 en 1 de productivité ultime de la planification de leurs projets.Accessible comme application sur le web ou comme Plug-in BIM disponible pour Revit et ArchiCAD, Planner Suite Knauf leur permet de rechercher et insérer aisément les produits et systèmes Knauf adaptés à leurs projets d’aménagement intérieur, ainsi que toutes les spécifications pertinentes par une simple recherche ou via une configuration multicritères, avec importation possible dans la maquette BIM.En posant quelques questions simples, sa fonction de recherche donne un aperçu des produits et systèmes qui correspondent aux besoins spécifiques, comme la résistance au feu ou l’affaiblissement acoustique. Il prend également en compte d’autres facteurs, tels que la disponibilité régionale, pour garantir que seuls les produits et systèmes pertinents pour l’emplacement du projet sont recommandés - une donnée particulièrement utile pour les projets transfrontaliers. Planner Suite Knauf valide immédiatement les données relatives aux systèmes proposés avec une vérification en continu de la validité des systèmes sélectionnés, pour une maquette BIM toujours à jour.La version Plug-in BIM les alerte également s’ils utilisent des produits qui ne sont plus commercialisés et leur recommande, de manière proactive, les alternatives possibles.Planner Suite Knauf leur permettra également, dans sa prochaine version, un processus d’appel d’offres simplifié, en fournissant les textes de cahiers des charges à télécharger et est leur facilitera aussi la rédaction de leurs appels d’offres grâce au configurateur intégré (à l’aide de descriptifs types d’ouvrages). Cette nouvelle version quantifiera aussi les métrés de manière automatisée pour le DCE.Par ailleurs, Knauf s’inscrit, depuis octobre 2022, en partenaire de BiM Cloisons, une entreprise qui facilite le travail des professionnels plaquistes 2.0. Conçu par des plaquistes pour les plaquistes, BiM Cloisons.Knauf constitue en effet un outil de dernière génération permettant une mobilité sans précédent et un accès universel aux données et documents générés avec, à la clé, plus de réactivité, plus de précision et plus de productivité.Avec l’aide d’un configurateur à l’interface intuitive et au design novateur, BiM Cloisons.Knauf s’impose comme compagnon digital idéal et 360°, assurant notamment la préconisation des choix technico-économiques les plus pertinents en fonction des contraintes de chaque chantier, en comparant et variantant, en quelques clics, les ouvrages les mieux adaptés techniquement et économiquement.BiM Cloisons.Knauf offre un accès rapide à la base de données Knauf Aménagement Intérieur. Un panel qui concentre à ce jour les systèmes Knauf les plus couramment utilisés en cloisons et contre-cloisons, doublages collés et plafonds démontables et non démontables pour les logements, les ERP et le tertiaire. Notons que le périmètre est appelé à se compléter pour présenter l’intégralité des solutions Knauf en Aménagement Intérieur.BiM Cloisons.Knauf s’adapte à toutes les phases de chantier, BIM ou non. Il assure un démarrage rapide des projets Revit® sous gabarits BIM Cloisons, afin de générer rapidement les métrés, les devis, les dossiers techniques et plans de repérage. Il s’impose également comme véritable atout concurrentiel grâce aux vues 3D dotées d’un niveau de détail très élevé.Enfin, en automatisant les processus de gestion, en générant en un clic tous les documents de gestion indispensables, BiM Cloisons.Knauf assure également la maîtrise des budgets et des évolutions, grâce à une mise à jour instantanée de toutes les données, supprimant ainsi les tâches redondantes et les saisies inutiles.BiM Cloisons.Knauf est donc un outil complet et polyvalent qui facilite le travail des plaquistes 2.0.Knauf : une longue tradition du biosourcéL’usine Knauf Fibre, qui vient de fêter cette année son 100ème anniversaire, constitue l’incarnation parfaite d’une longue tradition du biosourcé. Site certifié chaîne de contrôle PEFC, elle est la seule unité industrielle française de production de laine de bois. En 2021, elle a réalisé quelque 2,5 millions de m2 de panneaux monolithes et composites dédiés à l’isolation en sous-face de dalles (gamme Knauf Fibra®) et à l’isolation acoustique des plafonds et murs (gamme Organic).Dans une démarche d’éco-conception, la R&D Knauf est parvenue à encore augmenter le pourcentage de matériaux biosourcés en optimisant la composition des produits et leur procédé de fabrication. Ces améliorations ont permis de réduire les impacts de réchauffement climatique (total équivalent CO2) pour l’ensemble du cycle de vie des produits. Les FDES des produits concernés ont ensuite été recalculées, mises à jour et revérifiées par une tierce partie. Elles sont disponibles sur knauf.fr et sur la base INIES, ce qui favorise leur utilisation pour la construction bas carbone, notamment la RE2020.Et Knauf va encore plus loin. Dans la même lignée, afin d’apporter toujours plus de garanties aux concepteurs de bâtiments, Knauf s’est récemment rapproché de Karibati, expert du bâtiment biosourcé, pour certifier les produits Organic et Knauf Fibra® éligibles au label « Produit Biosourcé - Filière Française ».Une labellisation qui permet d’ailleurs aux maîtres d’ouvrages de bénéficier de « points » ou de « crédits » supplémentaires dans le cadre de certifications environnementales de chantier type « LEED » ou « BREEAM », ou encore de valoriser la quantité de bois utilisée dans les certifications d’ouvrage, par exemple pour les projets de construction ou de rénovation labélisés « Bâtiment Biosourcé » ou « BBCA » (Bâtiment Bas Carbone).Les produits Knauf concernés* (panneaux mono-composants, 100% laine de bois, certains complexes isolants mixant laine de bois, PSE et/ou laine de roche) deviennent ainsi les seuls produits en France à justifier de cette labellisation Karibati dans leurs catégories respectives : Knauf Fibra® pour l’isolation des sous-faces de dalles des logements collectifs, bâtiments tertiaires et ERP, les dalles Organic pour les parements intérieurs acoustiques et décoratifs. Notons que ce certificat « Produit Biosourcé et Filière Française » peut être librement téléchargé sur knauf.fr et que cette labellisation positionne sans équivoque les gammes Organic et Knauf Fibra® sélectionnées comme des « solutions biosourcées » pouvant ainsi pleinement répondre aux référentiels d’éco-construction comme le « Guide des matériaux biosourcés et commande publique » d’avril 2020.ThermaSoft® natura !Avec le lancement de la nouvelle solution d’isolation intérieure Knauf ThermaSoft® natura en début d’année, Knauf confirmait sa volonté d’élargir ses propositions d’isolants biosourcés. Si la période de référencement s’est avérée particulièrement longue, les retours terrain sont très positifs de la part des installateurs concernant les qualités du produit. Depuis août, la montée en puissance est exponentielle et devrait atteindre 300 000 m² vendus en 2022.
Il y a 2 ans et 168 jours

FIS V Zero, la première résine sans substances nocives ! fischer France engagé avec EcoTree dans le reboisement des forêts françaises dans le cadre d’une campagne inédite 

Depuis plus de 60 ans, fischer parfait sa démarche environnementale à bien des niveaux car limiter l’impact des produits utilisés dans l’industrie, la construction, la décoration… sur l’environnement et la santé des utilisateurs est une vraie nécessité. En tant que pionnier dans le domaine des solutions de fixation durables, fischer a mis au point la première résine sans substances nocives :  FIS V Zero.Avec une formule chimique brevetée, sans peroxyde de benzoyle, la FIS V Zero est plus respectueuse de l’homme et de l’environnement. Puisqu’aucune substance dangereuse n’entre dans sa composition, elle est exempte de pictogrammes de danger et de fiche de données de sécurité. De plus, les cartouches usagées peuvent être jetées avec les déchets ménagers habituels.Au cours du premier semestre, pour soutenir le lancement de la résine sans substances nocives FIS V Zero et accentuer son engagement en faveur de l’environnement et du développement durable, fischer s’est associé à EcoTree et Papier Ensemencé. Ces partenariats inédits, avec des acteurs qui œuvrent pour l’environnement et dont les missions sont vertueuses, prennent tout leur sens avec la résine FIS V Zero fischer.  SOUTENIR DES DÉMARCHES ENVIRONNEMENTALES VERTUEUSESActeur français engagé, EcoTree œuvre à la préservation et à la valorisation des forêts françaises ainsi qu’à la protection de la biodiversité. fischer s’est engagé à ses côtés pour participer au reboisement.Ainsi, en achetant la résine FIS V Zero, les utilisateurs ont contribué au reboisement de forêts françaises, gérées par EcoTree. Ce sont 2000 arbres, 1000 pins maritimes et 1000 chênes sessiles dits « chênes noirs », qui ont été plantés dans la forêt de Berné (Morbihan).Fidèle à sa démarche de développement durable, fischer a souhaité faire évoluer ses supports de communication, favorisant des matériaux recyclés, recyclables et biodégradables, en s’associant à Papier Ensemencé, une start-up qui conçoit des solutions de communication éco-responsables. Aussi, pour promouvoir l’opération sur la résine FIS V Zero, ancrée dans une démarche environnementale, fischer a opté pour un flyer ensemencé, 100% biodégradable. Une fois le flyer humidifié et planté, les graines qu’il renferme donnent naissance à de belles fleurs des champs. Véritable alternative au recyclage, le papier ensemencé est l’illustration parfaite du zéro déchet !À travers cette belle opération FIS V Zero et l’aide des nombreux distributeurs partenaires, fischer a mis en exergue l’art de mixer innovation et environnement. Des partenariats vertueux que l’entreprise entend bien renouveler. FIS V Zero : PLUS RESPECTUEUSE DE L’HOMME ET DE L’ENVIRONNEMENT Innovante, la résine FIS V Zero fischer est exempte de peroxyde de benzoyle, une substance couramment utilisée dans les scellements chimiques et classée comme allergisante, irritante pour les yeux et dangereuse pour l’environnement. fischer a remplacé ce composé par des substances plus respectueuses de l’environnement et un nouveau procédé de durcissement breveté.Grâce à cette formulation classée A+, la résine répond aux exigences les plus élevées pour maintenir une bonne qualité de l’air intérieur avec de faibles émissions de COV (Composés Organiques Volatils) comme le confirme le certificat Eurofins Indoor Air Comfort Gold, ce qui la rend idéale pour une utilisation dans des pièces fermées.UNE RÉSINE POLYVALENTELa résine FIS V Zero fischer convient à toutes les applications de fixation chimique courantes dans le domaine du bâtiment comme du bricolage. Elle permet le scellement de fers à béton, la fixation de garde-corps, de stores bannes, de mains- courantes, d’éléments de charpente, de constructions métalliques, d’équipements de jardins, de cuisines et de sanitaires… et est agréée pour tous les matériaux de construction (brique pleine, brique pleine silico-calcaire, bloc creux en béton léger, maçonnerie creuse…). Avec la FIS V Zero, l’ancrage se fait sans contrainte d’expansion, ce qui permet des distances aux bords et des entraxes réduits.  D’une résistance au feu R120, elle dispose d’ETE pour béton fissuré et non-fissuré, maçonnerie creuse et pleine et reprise de fers à béton.Flexible, cette résine d’injection peut être utilisée tout l’année sur les chantiers, dans des trous de forage inondés et par des températures de -10°C à 40°C. Son temps de durcissement est de 60 minutes à une température de 22 °C.PLUS DE CONTRAINTE DE RECYCLAGE ET DE STOCKAGE Pratiques, que l’on soit professionnel du bâtiment ou particulier, les cartouches usagées de la FIS V Zero peuvent être jetées avec les déchets ménagers habituels.Et, puisqu’aucune substance nocive n’entre dans sa composition, elle est la seule résine à être exempte de pictogrammes de danger sur l’étiquette et de fiche de données de sécurité, ce qui lève les contraintes de logistique et de stockage liées aux produits chimiques. Comme les autres scellements d’injection, la FIS V Zero s’injecte dans le trou de perçage nettoyé. Lors de l’extrusion du produit, les 2 composants (résine et durcisseur stockés séparément) sont mélangés et activés dans le bec mélangeur. Les cartouches ouvertes peuvent être réutilisées. www.fischer.fr
Il y a 2 ans et 175 jours

Unilin Insulation : Découvrez la nouvelle gamme de plaques isolantes Utherm Sarking Anti-Slide

Performante, cette nouvelle gamme de plaques isolantes Utherm Sarking Anti-Slide permet de réaliser l’isolation par l’extérieur des toitures. Les plaques sont revêtues d’un parement multicouche étanche avec traitement anti-dérapant [1] conçu pour une très grande adhérence des chaussures de sécurité en cas d’intempéries lors de leur installation. De couleur marron, le revêtement est également anti-réfléchissant, ce qui offre un confort de pose supplémentaire aux charpentiers et couvreurs puisqu’il limite l’éblouissement, notamment en plein soleil. Le petit format (1200 x 1000 mm) permet aux plaques d’être légères et faciles à manipuler et minimise aussi la prise au vent. Il convient aux toitures très pentues ou complexes.Particulièrement adaptée au climat de montagne (>900 m), la gamme Utherm Sarking Anti-Slide se décline en deux modèles :Utherm Sarking K Anti-Slide, solution thermiquePlaque isolante en mousse de polyuréthane rigide type PIR revêtue sur les deux faces d’un parement multicouche étanche, avec un traitement anti-dérapant [1] sur la face supérieure.En savoir plus sur Utherm Sarking K Anti-Slide (unilininsulation.com)Utherm Sarking K Comfort Anti-Slide, solution thermo-acoustiquePour le confort le plus complet dans l’habitat : thermique, d’été et acoustique. Complexe composé de l'Utherm Sarking K Anti-Slide et d’un panneau de fibre de bois orienté côté intérieur.En savoir plus sur Utherm Sarking K Comfort Anti-Slide (unilininsulation.com)En savoir plus sur Utherm Sarking K Anti-Slide et K Comfort Anti-Slide (batinfo.com)La pose des solutions Utherm Sarking Anti-Slide se fait en montagne sur platelage, avec pare-vapeur et étanchéité complémentaire obligatoire. Ces plaques, légères, permettent d’améliorer le confort au travail, avec une mise en œuvre et une découpe facilitées, et, en plus, un système de rainures languettes disposé sur les 4 côtés, pour un emboîtement simplifié. La plaque est par ailleurs très résistante à la compression, par exemple celle due aux charges de neige.Le saviez-vous ? Cette plaque est fabriquée en France, dans l'usine d'Unilin de Sury-Le-Comtal près de Saint-Étienne ![1] Même si ce revêtement est traité pour apporter plus de sécurité lors de la pose, les équipements de protection requis pour tout travail en hauteur doivent être utilisés.
Il y a 2 ans et 177 jours

Béton pratique : Comment rénover des bétons patrimoniaux ?

L’une des premières étapes est la purge des bétons à traiter, comme ici sur la maison Jaoul de Neuilly-sur-Seine. [©Novbéton] 1 – Quelles sont les différentes problématiques, dont peuvent souffrir les bétons esthétiques à travers le temps ? Comment les identifier ?  Les bétons esthétiques, ou bétons apparents, sur lesquels il est nécessaire d’intervenir sont le plus souvent des bétons d’extérieur. Ils souffrent donc de pollution et d’encrassement. La teinte s’altère et devient terne. C’est un problème assez classique qu’il convient de reprendre par des techniques de maçonnerie traditionnelle. La principale cause de dégradation des bétons reste la corrosion des armatures. Les fers se corrodent au contact de l’air et de l’eau. Ils augmentent de volume et font éclater le béton. Il peut y avoir plusieurs causes à ce phénomène : la carbonatation qui conduit à une variation de pH du béton, les chlorures, les sulfates… Enfin, la fabrication du béton en elle-même peut être la source du problème. Si les matériaux ne sont pas utilisés à bon escient, cela peut provoquer l’apparition d’ettringite, qui finit par dégrader la résistance et la tenue du béton. Le savoir-faire dans l’utilisation du béton reste aussi très spécifique. Des défauts de mise en œuvre conduiraient à un vieillissement prématuré des bétons. 2 – Quelles sont les étapes préparatoires avant une intervention sur un béton à restaurer ? Lors de la purge, les armatures doivent être mises entièrement à nue, comme ici au Raincy sur le projet de l’église Notre-Dame-de-la-Consolation. [©Novbéton] a – La première étape, c’est le diagnostic. Celui-ci doit être réalisé à l’initiative du maître d’ouvrage, sous la direction d’un maître d’œuvre et d’un laboratoire spécialisé. Il faut caractériser le béton, sur un plan physique et sur un plan chimique. Il faut chercher à identifier sa formulation, son paramétrage chimique et dans quel état global il se trouve. Une cartographie de l’ouvrage est aussi à prévoir, afin de comprendre la logique du bâtiment, l’ampleur des dégâts et son état sanitaire général. Bien entendu, il s’agit là d’une étape très importante. En général, le laboratoire en charge du diagnostic émet des préconisations, utiles pour l’entreprise qui va réaliser les réparations. b – Une phase de recherche historique dans les archives peut venir compléter le diagnostic sur le terrain. Il s’agit alors de déterminer l’époque de la construction et la technique de mise en œuvre des bétons. Mais aussi de déterminer si le bâtiment a pu changer de destination au cours de son histoire. Cela peut orienter les actions des restaurateurs et aider à la compréhension de l’ouvrage. c – Vient ensuite la phase de recherche faite par l’entreprise de restauration. Il s’agit de déterminer la quantité de ciment à incorporer, de déterminer la carrière d’origine des granulats, afin de reformuler le béton le plus proche possible de celui de l’époque de construction. En particulier, en termes de teinte et de caractéristiques mécaniques. Enfin, des tests sont effectués pour trouver le geste de finition ou l’éventuelle forme du coffrage. Environ deux mois de mise au point sont souvent nécessaires.  3 – Comment intervenir sur ces bétons ? Quelles sont les techniques utilisées ? Et l’outillage ? L’entreprise cherche à rendre son intervention la moins visible possible, comme sur ce projet des Pierres Levées, à Meudon. [©Hervé Abbadie] a – Pour le nettoyage des façades et des parements, une campagne de tests est mise en place pour déterminer la meilleure technique à adopter. Parfois, un nettoyeur haute pression est utilisé, mais il peut apporter de nouvelles dégradations avec l’utilisation de l’eau.  b – L’hydrogommage est souvent préconisé. Il s’agit de projeter du sable sous haute pression dans le but d’ôter par abrasion l’encrassement du support. Dans le même ordre d’idées, la cryogénie permet de propulser des pellets de gaz carbonique, qui éclatent au contact du parement et décollent l’encrassement, en produisant peu de poussières. Enfin, des produits nettoyants sous forme de cataplasmes ou de compresses peuvent dissoudre et absorber les encrassements de surface. c – Les réparations débutent par la phase de purge. Tous les éclats de béton doivent être éliminés. Toutes les zones fissurées doivent être purgées, jusqu’à retrouver des armatures saines. Ce qui peut correspondre à une large zone. L’armature malade doit être entièrement mise à nue. Ceci, à l’aide de moyens matériels appropriés… d – Pour traiter au mieux le problème de corrosion, il convient d’avoir une approche globale et générale sur l’ensemble de l’ouvrage. L’une des solutions que nous utilisons consiste à appliquer un inhibiteur de corrosion sur l’ensemble de la façade. Par capillarité, la molécule va migrer dans le béton jusqu’à atteindre les armatures et les protéger de la corrosion dans leur globalité. En fonction des pathologies diagnostiquées sur l’ouvrage, peuvent aussi intervenir la protection cathodique, la réalcalinisation ou la déchloruration. e – La zone purgée est ensuite reprise à l’aide d’un mortier traditionnel formulé par nos soins, afin qu’il ne laisse le moins de traces possible de l’intervention.  4 – Comment rendre l’intervention invisible ? Le maçon cherche à retrouver les mêmes traces de coffrage. [©Novbéton]  Outre le fait d’approcher la formulation des bétons de réparation au plus près des bétons originels à traiter, il faut trouver la bonne technique de mise en œuvre, en fonction du support existant. Celle-ci se fait parfois par coulage à l’aide d’un coffrage spécifique. Mais dans la majorité des cas, la mise en œuvre se fait à la main, à l’aide d’une truelle. Il s’agit là du savoir-faire traditionnel du maçon. Il est capable de retrouver les gestes de ceux qui l’ont précédé pour “fondre” la réparation dans le reste de la construction. Chaque chantier étant unique, là encore, une série de tests est souvent nécessaire.  5 – Quelles sont vos préconisations pour la protection des bétons ?  Une longue étude de formulation des bétons est nécessaire pour retrouver les mêmes teintes. [©Novbéton]  Parfois, une solution hydrofuge, réversible, peut-être appliquée. Mais sa durée est limitée dans le temps. L’idée est de protéger les bétons de l’accumulation d’eau, paramètre accélérant la corrosion. Dans les faits, il n’y a pas grand-chose à faire pour protéger des bétons qui ont déjà été restaurés. Pour en savoir plus sur la restauration des bétons, retrouvez le guide “Les bétons du patrimoine”, rédigé par le GMH, 30€. Novbéton en bref Novbéton est une marque du groupe Aurige, créée par Lefèvre Rénovation et Rénofors, deux acteurs majeurs de la restauration du patrimoine et des Monuments historiques, en France. En mettant en commun leurs domaines d’expertise, les entreprises ont donné naissance à cette marque spécialisée dans la restauration et la préservation du patrimoine architectural français du XXe siècle. Essentiellement issu de l’architecture et de la construction en béton. Sujet réalisé en collaboration avec Louis-Marie Sevez d’Alzon, ingénieur d’affaires pour Novbéton
Il y a 2 ans et 201 jours

Rairies Montrieux dévoile son nouveau catalogue

Retour sur la présence de la société Rairies Montrieux à l’édition 2022 du salon Batimat.L’histoire de la terre cuite naît d’une symbiose entre l’argile et la main de l’homme. Elle se transforme, se magnifie et se bâtie grâce aux projets d’architectes, designers et artistes qui lui offrent leur inspiration. Nous appelons ces inspirations des Rencontres Architecturales.Batimat est l’occasion de faire le point sur les nouvelles perspectives de l’entreprise et de mettre en avant le mythique showroom Parisien du Viaduc des Arts, un lieu emblématique et stratégique pour l’entreprise à Paris.Le Spécialiste des produits en Terre cuite depuis 1919 annoncera plusieurs actualités importantes sur le salon : Rairies Montrieux sera au service d’un événement sportif pour 2024, un grand honneur et un défi de plus à relever pour la société. Des cas concrets de réalisations finalisées seront présentés, ainsi que des projets en cours ou à venir, en France et à l’étranger.Rairies Montrieux présente également son projet : Eco-Démarche, un projet porté par une démarche environnementale.Éco-démarcheAujourd’hui l’économie de ressources est au cœur des préoccupations. Le réemploi de matériaux est une action efficace et simple à mettre en œuvre. Dans le cas de la terre cuite, c’est l’utilisation de pièces mises au rebut, invendues, ou les surstocks qui sont une ressource de premier choix. En effet, pourquoi lancer la production de nouveaux produits alors que des stocks encombrants existent ? Le réemploi permet un gain de temps de fabrication et une économie d’énergie plus que significative.Cette démarche est à la fois environnementale et économique et chaque partenaire y trouve son compte. Déstockage pour l’entreprise, terrain de jeu artistique pour l’architecte, économie de moyens pour la maîtrise d’ouvrage et tout cela, au bénéfice de l’environnement.Un catalogue au service des professionnelsCette année Rairies Montrieux innove une fois de plus en présentant sur le Salon professionnel de la construction un nouveau catalogue toujours à la pointe de l’innovation et des dernières tendances, repoussant ainsi les limites de la créativité.Ce dernier sera présenté avec de nombreuses actualités produits.Une mise en lumière sur la brique Brut de four, un produit ancestral ultra contemporain, des nouvelles couleurs pour les plaquettes émaillées...Les briques Moucharabieh seront déclinées sous différentes formes. Autant de sources d’inspirations pour les professionnels...Enrichi d’interviews éclairantes d’architectes référents sur leur approche technique et esthétique, ce nouveau catalogue ouvre le champ des possibles et répond pleinement aux attentes et exigences du marché.Cette année plusieurs grandes nouveautés chez Rairies MontrieuxLes nouveautés épidermesLa terre cuite est une céramique réalisée par la cuisson de terre d’argile. La couleur de celle-ci peut varier en fonction de la terre d’argile utilisée. Façonnée à l’aide d ’une filière puis séchée, elle est finalement cuite au four à haute température. Deux nouveaux épidermes voient le jour : l’écorce et le grenaillé !ÉcorceInspirée de la peau de protection de l’arbre, la terre cuite se rapproche de la nature grâce à l’épiderme Écorce. Cet aspect est le résultat d ’hachures aléatoires sur la surface lisse du produit en terre cuite afin de lui offrir un aspect unique. Elle est disponible en 9 teintes : Lumière, Silver, Titane, Havane, Réglisse, Antarès, Montlouis, Montvaloir et Médoc.GrenailléL’épiderme Grenaillé est un aspect qui procure de très beaux effets minéraux sablés. L’aspect est certes rugueux, mais le rendu final est très chaleureux.Grâce à cet aspect mat, une façade sort clairement de l’ordinaire.Granuleux au toucher, l’avantage de l’épiderme Grenaillé est qu’il peut magnifiquement dissimuler les défauts de la surface d’un mur. Il se décline en 4 teintes naturelles : Lumière, Silver, Réglisse et Médoc.Les Originelles ÉcorceGrâce à leur épiderme à la fois naturel et structuré, les plaquettes Originelle s’inscrivent avec élégance dans un esprit vintage. Elles se déclinent maintenant en 4 textures.... La toute dernière nouveauté : Écorce.Les nouveautés formesNouveautés brique et plaquettes de formes, cette année c’est la grande nouveauté chez Rairies Montrieux !En pointe, graphiques, linéaires, arrondies... Elles donnent du relief à toutes les façades et sont là pour apporter un aspect unique à chaque réalisation.Les nouveautés couleursL’engobé, terre cuite colorée pastelLa société complète sa collection de plaquettes de parement engobé grâce au développement de couleurs pastels. La terre cuite colorée pastel affirme en extérieur une approche jusqu’alors cantonnée en intérieur.Nouvelles couleurs chez les émaillés monocuissonL’émail monocuisson consiste à cuire simultanément la terre cuite crue et le verre coloré finement broyé sur la terre cuite durant la même et unique cuisson. De par son exclusivité, c’est une cuisson technique et économique en énergie qui offre des produits émaillés davantage nuancés à l’image de la terre cuite naturelle.Les nouveautés produitsDans la Famille des Émaillés la toute dernière nouveauté : Grés est une céramique caractérisée par une très grande dureté et une excellente résistance aux agressions chimiques ou climatiques. Cette résistance est obtenue par la cuisson à une température supérieure à 1.200 °C. Rairies Montrieux a développé cette gamme pour répondre aux exigences des pays où les agressions climatiques sont fréquentes.Rairies Montrieux fait le plein de nouveautés pour l’édition 2022 de Batimat. Formes, épidermes, teintes... les innovations ne manquent pas ! Rairies Montrieux vous invite à découvrir toutes leurs gammes dans leurs showrooms à Paris ou aux Rairies !
Il y a 2 ans et 210 jours

Scellement chimique fischer – Nouveauté : FIS V PLUS – Un siècle de sécurité !

FIS V Plus fischer : le premier scellement chimique pour tiges filetées du marché à bénéficier d’une durée de vie de 100 ans selon l’ETE Pionnier dans le domaine des solutions de fixation durables, fischer a mis au point FIS V Plus, la première résine d’injection universelle du marché d’une durée de vie de 100 ans dans le béton, confirmée par l’ETE (Evaluation Technique Européenne).Avec une longévité d’un siècle et une augmentation de 45 % de ses performances, par rapport à la première génération de résine FIS V, la nouvelle résine vinylester FIS V Plus fischer offre un vrai gage de sécurité pour les chantiers et les installations. Qu’il s’agisse de structures en acier, de consoles, de façades, d’échelles de secours, de garde-corps, de chemins de câbles… la FIS V Plus est d’une grande polyvalence. Avec un seul produit, les utilisateurs peuvent réaliser de nombreuses applications dans le béton fissuré, non fissuré et la maçonnerie, sismiques C1 ou C2 et des ancrages dans des forages inondés.FIS V Plus : la résine hautes performances pour tous les matériaux pleins ou creuxPolyvalente et hautes performances, la nouvelle résine universelle FIS V Plus fischer peut couvrir un large champ d’application, même en milieu difficile. Elle dispose de plusieurs agréments ETE :– l’ETE-20/0663 pour la fixation dans le béton fissuré et non fissuré,– l’ETE-20/0729 pour la fixation dans la maçonnerie courante (brique pleine, brique perforée, brique silico-calcaire perforée et béton cellulaire),– l’ETE-20/0728 pour le scellement de fers à béton.D’une résistance au feu R120, elle est également certifiée pour des applications sismiques de catégorie C1 et C2, l’ancrage dans des forages inondés et a été évaluée par l’ETE pour une utilisation en toute sécurité avec un foret aspirant (fischer FHD). Une formulation optimisée La FIS V Plus fischer est une résine hybride sans styrène à base de vinylester dont les performances ont été améliorées pour répondre aux exigences les plus élevées. Sa formulation permet d’augmenter les valeurs de charges dans le béton fissuré de 45 % et de 25 % dans le béton non fissuré par rapport à la génération précédente de résine.Par ailleurs, la FIS V Plus assure des ancrages sans contrainte pour des entraxes et des distances aux bords réduits.L’ETE confirme la durée de vie de 100 ans pour les ancrages dans le bétonAvec le nouveau ETE-20/0603 Option 1 pour béton fissuré et non fissuré, le scellement chimique FIS V Plus permet aux artisans, ingénieurs du génie civil, de l’industrie, de la construction métallique ainsi qu’aux bureaux d’études, d’utiliser un seul produit pour presque toutes les applications.Cet ETE confirme un même niveau de performances dans le béton non fissuré pendant 100 ans (au lieu des 50 ans habituellement) sous des charges normales et sismiques. Elle offre donc un vrai avantage, en particulier pour les infrastructures et les ouvrages conçus pour durer des décennies.Agréée pour des conditions météorologiques défavorablesLa résine FIS V Plus fischer s’applique dans le support même dans des conditions météorologiques défavorables telles que des températures de support basses jusqu’à -10°C ou très élevées jusqu’à + 40 °C.   Une résine bicomposante dans une nouvelle cartoucheComme les autres scellements d’injection, la FIS V Plus s’injecte dans le trou de perçage nettoyé. Lors de l’activation de la cartouche, les 2 composants (résine et durcisseur stockés séparément) sont mélangés et activés dans le bec mélangeur. Elle bénéficie d’une nouvelle génération de cartouche avec un ratio de mélange (résine/durcisseur) de 10:1 contre 5:1 auparavant. Cela contribue fortement à améliorer les performances du scellement. Elle reste compatible avec les pistolets pour simplifier son utilisation.Une large gamme d’accessoires homologués pour plus de sécuritéPour offrir un maximum de sécurité, en fonction du matériau, de la profondeur d’ancrage ou du projet, la résine FIS V Plus peut être associée avec la vaste gamme d’accessoires homologués fischer – tiges filetées, douilles taraudées, tamis d’injection, fers à béton…Ces composants augmentent la flexibilité de la résine et permettent un large éventail d’applications : scellement de fer à béton, reprise d’armature, consolidation de façade, montage à distance… 2 versions pour répondre à tous les besoinsPour répondre aux différents besoins des utilisateurs, il existe la FIS VW Plus HIGH SPEED avec un temps de prise plus court pour un travail continu, même en cas de températures basses.
Il y a 2 ans et 214 jours

Les Trophées Placo récompensent deux bâtiments historiques

La 17e éditions des Trophées Placo vient de couronner sept lauréats pour des chantiers d’exception. Parmi eux, deux chantiers concernent des bâtiments historiques. Reconstruction technique de l’hôtel de ville de la Rochelle, bâtiment classé En juin 2013, le monument historique classé de l’Hôtel de Ville de La Rochelle était partiellement détruit par un incendie, alors qu’il venait d’être restauré. Si le mobilier avait pu être sauvé, les salles d’apparat et certains salons étaient endommagés. La rénovation spectaculaire de ce bâti, au long cours, au cœur du centre historique, répond à un double objectif. À la fois la restauration des parties classées, et la restructuration des espaces contigus afin d’offrir un bâtiment plus accessible et plus fonctionnel tout en préservant ses caractéristiques patrimoniales si singulières. Une reconstruction de l’édifice comme à son origine, intégrant des nouveautés telles que la création d’un puits central et d’une nouvelle Salle du Conseil Municipal au dernier étage. Le chantier a été piloté par l’Architecte en Chef des Monuments Historiques, Philippe Villeneuve, qui dirige la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Durant deux ans, des études préalables ont permis de finaliser les plans d’exécution avec les bâtiments historiques et d’exécuter ensuite le chantier en 18 mois. Le bâtiment a été entièrement bâché et l’approvisionnement, complexe, s’est opéré par une trappe de visite coulissante au centre de l’édifice pour dispatcher les matériaux. Cet ouvrage présente la particularité de ne jamais avoir été hors d’eau avant sa finalisation, avec la couverture de la trappe par une verrière. Tout un panel de solutions techniques a été déployé : l’ensemble des plafonds sont sur ossature Stil Prim® Tech, tous les couloirs et les coursives du hall en Rigitone® Activ’Air® 8-15-20 Super, les cloisons de distribution monoparement en Placoplatre® BA 18S et les doublages en Placoplatre® BA 25, tous de grande hauteur (12 m). Hôtel de Ville, La Rochelle (17) Maître d’ouvrage : Ville de La Rochelle Entreprise du Club Placo® : Douzille (22 salariés) Architecte : Philippe Villeneuve Dates de début et fin de chantier : septembre 2018 – février 2020 Photo : Raphaël Demaret Restauration du retable de l’église Saint-Vincent de Cabrières-d’Avignon Construite vers 1787, Saint-Vincent de Cabrières-d’Avignon a subi des dégradations importantes ayant endommagé les ornements intérieurs, les moulures et les décors en gypserie. L’Atelier Zambelli, labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant, a été missionnée pour restaurer à l’identique le retable datant du XVIème siècle. Ce dernier se compose de sculptures en plâtre, en partie teintées par le biais d’une technique traditionnelle de stuc-marbre, qui consiste à mélanger le plâtre aux pigments naturels pour reproduire l’aspect du marbre. Un savoir-faire unique, détenu par quelques entreprises d’excellence, qu’il est essentiel de préserver. Ce type de chantier requiert une préparation minutieuse selon son état de conservation. Le projet a ainsi nécessité un travail préalable d’analyse et de compréhension de l’ouvrage à restaurer. Un travail de recherche a été effectué dans un ouvrage italien spécialisé afin d’identifier les teintes des pigments du type de marbre. Un relevé des ouvrages à reconstituer a été réalisé, des gabarits créés pour le travail in-situ, le plâtre Molda® 3 Normal mélangé aux pigments naturels, et les ouvrages restant en place consolidés. Les travaux ont ensuite consisté à « curer » les parties abîmées, à reconstituer des moulures et des sculptures en plâtre, puis à reboucher et à façonner les parties en stuc-marbre à l’aide du mélange réalisé au préalable. L’intervention s’est opérée progressivement du haut (6 m) vers le bas pour sécuriser la réalisation. Une restauration de qualité réalisée selon une technique traditionnelle, gage de longévité de l’ouvrage, et un savoir-faire exemplaire de l’entreprise au service de la sauvegarde du patrimoine. Église Saint-Vincent, Cabrières-d’Avignon (84) Maître d’ouvrage : Commune Cabrières-d’Avignon Entreprise du Club Placo® : Atelier Zambelli Patrick (1-3 salariés) Dates de début et fin de chantier : avril – juin 2020 Le Club Entreprises Placo® rassemble une communauté unie d’entreprises passionnées qui s’engagent pour porter et valoriser le savoir-faire de la filière. C’est en 1989 qu’il lançait ses Trophées Placo® qui restent uniques dans l’univers du bâtiment par leur pérennité, la qualité des ouvrages présentés et l’excellence des entreprises participantes. Ce concours bisannuel met à l’honneur l’expertise des entreprises et la noblesse des métiers du plâtre. Cette année, sept prix ont été décernés : Prix Innovation & Développement Durable : Fondation Luma, Arles (13). Entreprise du Club Placo® : Ile-de-France Plâtrerie Prix Non Résidentiel et Prix Presse : Pouponnière, Fleury-sur-Orne (14). Entreprise du Club Placo® : Orquin Prix Patrimoine et Monuments Historiques : Hôtel de Ville, La Rochelle (17). Entreprise du Club Placo® : Douzille Prix Résidentiel : Villa Guyvonney, Royan (17). Entreprise du Club Placo® : Mandon Fils Prix du Jury : Église Saint-Vincent, Cabrières-d’Avignon (84). Entreprise du Club Placo® : Atelier Zambelli Patrick Prix du Public : Maison individuelle, création d’un escalier sur voûte sarrasine. Entreprise du Club Placo® : SARL Bonnin Dugué
Il y a 2 ans et 217 jours

Rencontre avec Rémy Montrieux, PDG de Rairies Montrieux, sur la salon Batimat 2022

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter l'entreprise Rairies Montrieux et son histoire ?Rémy Montrieux : Rairies-Montrieux est une entreprise qui existe depuis 110 ans. Je suis à sa tête depuis les années 70 et je suis la 5ème génération de la famille à gérer l'entreprise. Du côté Montrieux, je suis la 3ème génération car l'entreprise a été créé en 1910 par mon grand-père. En 1985 nous avons racheté la briqueterie voisine appartenant au côté maternel de ma famille et de ce côté-ci j'étais la 5ème génération. Rairies Montrieux est donc une entreprise familiale, multigénérationnelle porteuse d'un savoir-faire ancré dans la tradition française.À l'origine, l'entreprise était axée sur la fabrication de tomettes et carreaux de sols rustiques en terre cuite. Dans les années 70, le marché des carrelages en terre cuite était un secteur très porteur car il y avait énormément de projets de rénovation de fermettes. Au début des années 2000 l'arrivée du mouvement minimaliste entraina un arrêt brutal du secteur. A la recherche de nouveaux débouchés, nous avons réorienté notre stratégie vers les produits de façade. Ce choix s'est avéré gagnant car aujourd'hui ces produits représentent la grande majorité de notre activité.Batinfo : Quelle est votre positionnement sur le marché aujourd'hui ?Nous produisons aujourd'hui des briques, des carreaux et des plaquettes de parement en terre cuite naturelle ou émaillées pour les sols, murs intérieurs, façades extérieures et aménagement de jardins. Nous continuons à enrichir nos gammes façades dont le succès ne s'est jamais démenti avec une croissance continue depuis leurs lancements, jusqu'à supplanter nos produits historiques et devenir notre activité principale. Cette année encore nous avons ajouté de nouvelles références à notre nuancier afin de permettre à nos clients professionnels, dont beaucoup d'architectes, de réaliser des projets toujours plus personnalisés.Batinfo : Quel est la prochaine étape pour Rairies Montrieux ?Rémy Montrieux : Nous avons évidemment beaucoup de projets pour l'avenir. Nous souhaitons par exemple continuer à moderniser nos outils de production. Nous avions fait le choix dès le départ d'utiliser des chaudières biomasse dans nos usines. L'utilisation du bois pour la cuisson, pour les tomettes et le séchage naturel, nous permet aujourd'hui de maitriser nos coûts en énergie tout en étant plus respectueux de l'environnement en réduisant au maximum la consommation d'énergie fossile.Nous avons également à cœur de travailler sur la pénibilité au travail afin de préserver la santé de nos collaborateurs.Nous allons également poursuivre nos projets sur la réduction et la valorisation de nos déchets et de nos invendus. Nous travaillons actuellement avec l'architecte Gaëtan Engasser de l'Agence Engasser & Associés spécialisé dans l'utilisation de matériaux de récupération pour réaliser des projets uniques et écoresponsables.Nous continuerons bien sur à développer nos gammes de briques de formes et nous pouvons déjà vous annoncer que nous participerons à la construction de plusieurs bâtiments pour un grand événement sportif en 2024.Notre objectif est de passer d'un chiffre-d'affaire de 12 millions d'euros aujourd'hui à 20 millions dans 4 ans.
Il y a 2 ans et 224 jours

Edilians enrichit sa gamme d’isolants avec FLEXIClean et SKINReflex, deux nouvelles solutions alliant économies d’énergie et confort d’été

Compte tenu de l’évolution des enjeux énergétiques et environnementaux, l’amélioration de la performance des bâtiments et leur adaptation, en neuf comme en rénovation, s’impose comme une priorité pour les rendre moins énergivores, préserver le confort d’été des occupants et limiter le recours systématique à la climatisation. Pour atteindre cet objectif, EDILIANS, soucieux de l’impact du changement climatique, enrichit aujourd’hui sa gamme d’isolants pour les couvreurs avec deux nouvelles solutions au service d’un écohabitat. FLEXIClean, l’alternative responsable pour l’isolation entre les chevrons Fabriquée en France, la laine de polyester FLEXIClean est un isolant écoresponsable obtenu grâce à la revalorisation de bouteilles plastiques d’origine européenne et française, post consommation. Outre une véritable traçabilité de la matière première utilisée, elle participe ainsi au recyclage d’une grande quantité de déchets plastiques puisque 250 bouteilles sont nécessaires à la production d’1 rouleau de FLEXIClean. FLEXIClean possède d’excellentes performances thermiques et acoustiques, certifiées par l’ACERMI et le CSTB, grâce à : – une faible conductivité thermique qui permet de réaliser des économies d’énergie, – un coefficient d’absorption acoustique α = 1 (1 correspondant à un matériau parfaitement absorbant) pour un confort optimal. Doté de propriétés imputrescible et hydrophobe, ce nouvel isolant écoresponsable possède, en outre, une excellente tenue mécanique qui évite son tassement et sa déformation dans le temps. De quoi garantir une isolation efficace et durable (durée de vie annoncée jusqu’à 50 ans par le CSTB) ! Afin de s’adapter aux profondeurs usuelles des chevrons en rénovation de toiture, FLEXIClean est disponible sous forme de rouleaux de 1,20 x 5,4 (6,48 m2) en deux épaisseurs de 80 et 105 mm. Léger, non irritant et sans dégagement de poussière, facile à découper, sa mise en œuvre s’effectue de façon simple, rapide et offre un véritable confort de pose aux artisans. Totalement sain, non toxique, et sans allergène grâce à son processus de fabrication dépourvu d’adjuvant et de liant chimiques, il bénéficie des classifications OEKO-Tex et A+ et contribue ainsi à réduire les émissions de Composés Organiques Volatils à l’intérieur des habitations et donc, à améliorer la qualité de l’air intérieur. SKINReflex, un isolant mince réfléchissant, complément d’isolation pour un confort absolu été comme hiver Produit de haute technologie breveté, SKINReflex est un complément d’isolation HPV respirant et réfléchissant destiné à améliorer les performances des isolants entre chevrons et le confort d’été. Il se compose : – d’un parement extérieur en aluminium pur réfléchissant, microperforé et armé d’un tissu de verre renforcé, – d’une membrane d’étanchéité, – d’une nappe isolante en filaments continus de verre de type E, – d’un parement intérieur en aluminium pur réfléchissant microperforé, – et d’une bande adhésive intégrée qui rend son installation facile et rapide. Cette conception unique confère à ce véritable produit respirant HPV et réflecteur de chaleur des propriétés exceptionnelles au service d’un véritable gain d’économie d’énergie, quelle que soit la période de l’année : – l’été, il laisse respirer la structure sans risque de condensation de par sa perméabilité élevée à la vapeur d’eau (Sd 0,06 m) et réfléchit jusqu’à 95% du rayonnement solaire, – l’hiver, ses fibres sont faiblement conductrices (0,029 W/mK, R = 1,70 m2.K/W selon EN 16012), – en toute saison, il protège et renforce l’isolant en sous-face (résistance à la traction R3) et assure l’étanchéité à l’eau et au vent (W1). Autant de caractéristiques qui permettent à SKINReflex de réduire les ponts thermiques jusqu’à 25% ainsi que la surchauffe de l’habitat (jusqu’à 3 fois moins de chaleur dans les combles). Proposé en épaisseur de 13 mm avec une résistance thermique de 1,7 m2.K/W, il convient à tous les types de bâtiments (maison individuelle, immeuble, construction bois). Ecran isolant, pare-pluie et non combustible (A2-s1,d0) sous avis technique du CSTB, SKINReflex d’EDILIANS constitue la seule solution pour pouvoir fermer au faîtage et à l’égout ainsi qu’autour des conduits de cheminées, et former ainsi une enveloppe continue et isolante autour de la toiture. Associés aux panneaux sarking de la gamme Sarkeo, FLEXIClean et SKINReflex permettent une rénovation performante avec un niveau de résistance thermique donnant droit aux aides de l’état, dès lors que leur résistance thermique combinée est ≥ 6. Fruit des études réalisées par EDILIANS sur l’influence de la couleur des tuiles sur la température en sous face de couverture, ces nouvelles solutions d’isolation illustrent la mission du récent Pôle Edilians Energie Environnement : créer des synergies entre les différents éléments de la toiture en développant une offre complète de systèmes. EDILIANS montre ainsi plus que jamais sa volonté de placer la toiture au cœur de l’écohabitat. www.edilians.com
Il y a 2 ans et 230 jours

Soubassements et murs enterrés : Knauf présente 2 nouveautés bas carbone et 100% validées

Qu’il s’agisse d’isolation semi-enterrée ou enterrée, cette nouvelle offre Knauf bas carbone (FDES à l’appui), s’avère 100% validée puisque disposant de tous les justificatifs techniques nécessaires pour son emploi en pied de façade notamment dans les ERP et les bâtiments résidentiels et industriels (classement Euroclasse du panneau selon la réglementation incendie des systèmes d’isolation par l’extérieur).Une offre aux 4 références et 2 innovations L’industriel propose ainsi aux professionnels une gamme complète, afin de répondre à chaque besoin de chantier. Cette gamme est constituée de quatre références dont deux innovations : Knauf Périboard ULTRA+, Knauf Perimaxx ULTRA, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE. La première nouveauté, destinée à l’isolation semi-enterrée des soubassements, Knauf Périboard ULTRA+, qui remplace Knauf Périboard ULTRA 30 SE, est parfaitement en phase avec les exigences bas carbone et revendique une nette réduction de son impact CO2 grâce à l’utilisation de PSE recyclé lors de la fabrication du panneau isolant et à la certification PEFC du bois contenu dans le parement en bois-ciment. Knauf Périboard ULTRA+ affiche ainsi seulement 9 kg CO2/m2 sur tout son cycle de vie (ép. 90 + 10 mm R = 2,90 m2.K/W), soit la valeur la plus basse observée sur le marché pour une solution de ce type ! Panneau composite (1000 x 600 mm – soit 990 x 590 mm utiles) à bords feuillurés doté d’un parement lisse à bords biseautés, Knauf Périboard ULTRA+ se destine à l’isolation par l’extérieur des pieds de façade. Il s’applique sur les murs de soubassements (des catégories 1, 2 et 3 définies selon le DTU 20.1) sur maçonnerie de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué et prémurs béton. Autre atout du Knauf Périboard ULTRA+, le complexe, qui revendique une réaction au feu Euroclasse B-s1, d0 (jusqu’à l’épaisseur 110 + 10 mm) est un tout en 1 comprenant une plaque de parement, et ne nécessitant pas de finition complémentaire, pour un appréciable gain de temps lors de la pose. Disponible en 8 épaisseurs (40/60/70/70/90/110/130/150/175 et 195 + 10 mm), Knauf Périboard ULTRA+ affiche des performances thermiques de 1,25 à 6,25 m2.K/W. La seconde innovation de la nouvelle offre Knauf, Knauf Perimaxx ULTRA, constitue une réponse idéale et optimisée pour l’isolation et le drainage des murs enterrés sur les profondeurs d’enfouissement les plus courantes (inférieures à 4 mètres), complétant ainsi judicieusement la solution Knauf Perimaxx Resist qui, elle, peut être mise en œuvre jusqu’à 8 m de profondeur. Knauf Perimaxx ULTRA est un panneau rigide (1265 x 615 mm hors tout, soit 1 250 x 600 mm utiles) en PSE moulé de couleur grise à quatre bords feuillurés comprenant un parement filtrant en géotextile, avec des plots de drainage en forme de losange pour assurer l’écoulement des eaux de ruissellement. Mentionnons que ce drainage intégré au panneau (capacité de débit de 1,26 litres/(s.m) sous pression de 20 kPa), se substitue totalement à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées, ce qui réduit le temps de mise en œuvre et les coûts. De plus, Knauf indique que Knauf Perimaxx ULTRA affiche une très faible capacité d’absorption d’eau et de vapeur d’eau, une garantie pour la durabilité des performances d’isolation dans le temps de la solution (Seulement 3% d’absorption en immersion totale ou par diffusion de vapeur d’eau à long terme). Si Knauf Perimaxx ULTRA dispose également d’une réaction feu Euroclasse E (isolant seul) selon le rapport de classement CSTB n°RA21-0102, il affiche une conductivité thermique de 0,0307 W/m.K et une résistance à la compression à 10% de déformation selon EN826 de CS (10) 100, soit 100 kPa minimum. Knauf Perimaxx ULTRA justifie d’une mise en œuvre validée par une Enquête de Technique Nouvelle et ses caractéristiques sont conformes aux Recommandations Professionnelles n°2 de la CFSE et certifiées par l’ACERMI. Knauf Perimaxx ULTRA se destine à l’isolation thermique par l’extérieur, le drainage et la filtration des eaux de remblais des parois enterrées des murs de catégories 1, 2 et 3 des ERP, bâtiments d’habitation, tertiaires industriels et agricoles. Il s’applique sur murs maçonnés de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué, prémur béton et procédé de mur en éléments de coffrage isolant en PSE disposant d’une évaluation technique.Enfin, Knauf Perimaxx ULTRA se décline en 8 épaisseurs (68/88/108/128/148/168/188/ 208 mm) pour des performances de résistance thermique allant de 1,95 à 6,50 m2.K/W.Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE, les autres solutions Knauf Pour répondre à un maximum de configurations de chantier, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE restent à la gamme. Le premier s’impose pour ses qualités de drainage intégré des eaux de ruissellement et se substitue aussi à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées , il revendique une profondeur d’enfouissement jusqu’à 3 niveaux de sous-sols soit 8 mètres maximum, pour des résistances thermiques allant de 1,85 m2.K/W (ép. 68 mm) à 6,15 m².K/W en épaisseur 208 mm.Pour les finition enduites ou enterrées, sans besoin de drainage, Knauf Therm Soubassement SE (panneau de 1200 x 600 mm), en plus de réduire les ponts thermiques, assure aussi une protection efficace du soubassement pendant la mise en place des remblais à faible profondeur. De forte résistance mécanique, il se décline en des épaisseurs optimisées pour répondre aux exigences réglementaires, avec une profondeur d’enfouissement maximale jusqu’à 2,40 m, pour des performances thermiques allant de 0,55 à 11,25 m2.K/W (pour des épaisseurs respectives de 20 et 400 mm).Guide de choix, cctp... : les ressources knauf disponibles Comme de tradition désormais, Knauf accompagne cette offre d’un guide de choix disponible en ligne. Un outil simple et interactif qui permet de s’assurer du choix de la meilleure solution pour l’isolation des soubassements et murs enterrés selon le type de bâtiment, la catégorie de mur et la valeur de résistance thermique recherchée.Ce guide se complète aussi d’une base de descriptifs types dans une bibliothèque technique riche de plus de 2500 références à intégrer dans les CCTP et de Knauf BatiChiffrage qui estime le fourni-posé, chiffre le coût du chantier, calcule les temps d’exécution indicatifs, …Le mot du Chef de Marché, Gérard PersuyCette nouvelle offre répond aux enjeux actuels de la conception des bâtiments neufs et de leur rénovation : réduction des impacts carbone des produits de construction, réduction des consommations d’énergie des bâtiments pour les chauffer ou les rafraîchir et durabilité des performances.
Il y a 2 ans et 236 jours

Le déambulatoire de la basilique Saint-Denis retrouve ses vitraux

Les vitraux du déambulatoire de la basilique cathédrale Saint-Denis, datant de la moitié du XIIe siècle, constituent un véritable jalon de l’histoire du vitrail et leur valeur est, à ce titre, exceptionnelle. Très fragiles, les plus anciens vitraux de la basilique (au nombre de 31) ont été déposés en 1997, mis en conservation au laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), à Champs-sur-Marne, et remplacés par des fac-similés en polycarbonate. Depuis janvier 2022, la DRAC Île-de-France a entrepris une première opération de restauration de ces vitraux d’un an, accompagnée d’une remise en état du déambulatoire et des chapelles. Afin de remplacer les fac-similés, de redonner une harmonie à l’ensemble du déambulatoire et de consolider le reste des verrières, une première phase de restauration des verrières portant sur les cinq chapelles centrales (verrières 1 à 10) a été décidée par la DRAC d’Île-de-France, sous la maîtrise d’œuvre de Jacques MOULIN, architecte en chef des monuments historiques (ACMH). Les panneaux anciens déposés en 1997 au LRMH doivent être copiés strictement à l’identique. Cette décision a été motivée par la constatation de l’évolution permanente des connaissances et la temporalité des recherches sur les vitraux. Les panneaux encore en place, essentiellement du XIXe siècle, seront restaurés sans être modifiés et sans recomposition. La création de vitraux pour les baies 8 et 10 dans un esprit de reconstitution archéologique et sur la base de la documentation rassemblée. Des cartons d’exécution à l’échelle 1 et des prototypes des différents verres choisis seront fournis. Dans le cadre du contrôle scientifique et technique il a été mis en place un comité de suivi formé de personnalités spécialisées en histoire des vitraux, en histoire de l’art médiéval, de l’architecte en chef, d’un représentant de l’inspection des patrimoines et des personnes chargées du dossier à la DRAC Île-de-France. Vitrail France, localisés dans la Sarthe et dirigés par Monsieur Emmanuel PUTANIER, ont gagné l’appel d’offre et ont démontré leur savoir-faire lors de l’appel à candidature en réalisant une copie d’essai d’un panneau médiéval conservé au LRMH.Ces travaux de vitraux seront accompagnés d’une remise en état de l’ensemble des parements intérieurs du déambulatoire et des chapelles, d’un nettoyage des tabernacles des chapelles centrales et de la repose des grilles conçues par Eugène VIOLLET-LE-DUC pour la chapelle axiale. Photo : Dépose des vitraux de la baie 10 – verrière combinée – © DRAC Île-de-France/Nicolas THOUVENIN
Il y a 2 ans et 236 jours

Le déambulatoire de la basilique Saint-Denis retrouve ses vitraux

Les vitraux du déambulatoire de la basilique cathédrale Saint-Denis, datant de la moitié du XIIe siècle, constituent un véritable jalon de l’histoire du vitrail et leur valeur est, à ce titre, exceptionnelle. Très fragiles, les plus anciens vitraux de la basilique (au nombre de 31) ont été déposés en 1997, mis en conservation au laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), à Champs-sur-Marne, et remplacés par des fac-similés en polycarbonate. Depuis janvier 2022, la DRAC Île-de-France a entrepris une première opération de restauration de ces vitraux d’un an, accompagnée d’une remise en état du déambulatoire et des chapelles. Afin de remplacer les fac-similés, de redonner une harmonie à l’ensemble du déambulatoire et de consolider le reste des verrières, une première phase de restauration des verrières portant sur les cinq chapelles centrales (verrières 1 à 10) a été décidée par la DRAC d’Île-de-France, sous la maîtrise d’œuvre de Jacques MOULIN, architecte en chef des monuments historiques (ACMH). Les panneaux anciens déposés en 1997 au LRMH doivent être copiés strictement à l’identique. Cette décision a été motivée par la constatation de l’évolution permanente des connaissances et la temporalité des recherches sur les vitraux. Les panneaux encore en place, essentiellement du XIXe siècle, seront restaurés sans être modifiés et sans recomposition. La création de vitraux pour les baies 8 et 10 dans un esprit de reconstitution archéologique et sur la base de la documentation rassemblée. Des cartons d’exécution à l’échelle 1 et des prototypes des différents verres choisis seront fournis. Dans le cadre du contrôle scientifique et technique il a été mis en place un comité de suivi formé de personnalités spécialisées en histoire des vitraux, en histoire de l’art médiéval, de l’architecte en chef, d’un représentant de l’inspection des patrimoines et des personnes chargées du dossier à la DRAC Île-de-France. Vitrail France, localisés dans la Sarthe et dirigés par Monsieur Emmanuel PUTANIER, ont gagné l’appel d’offre et ont démontré leur savoir-faire lors de l’appel à candidature en réalisant une copie d’essai d’un panneau médiéval conservé au LRMH.Ces travaux de vitraux seront accompagnés d’une remise en état de l’ensemble des parements intérieurs du déambulatoire et des chapelles, d’un nettoyage des tabernacles des chapelles centrales et de la repose des grilles conçues par Eugène VIOLLET-LE-DUC pour la chapelle axiale. Photo : Dépose des vitraux de la baie 10 – verrière combinée – © DRAC Île-de-France/Nicolas THOUVENIN
Il y a 2 ans et 237 jours

Val-d’Oise : Lafarge et la SRNB lancent le premier chantier bas carbone d’Ile-de-France

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 102. Lafarge et la SNRB s’engagent dans le développement de béton EcoPact. [©Lafarge] Lafarge et la Société nouvelle régionale du bâtiment (SNRB) signent le premier partenariat d’Ile-de-France pour le développement de bétons bas carbone EcoPact. Cette gamme maximise l’intégration de calcaire, de matériaux hydrauliques ou pouzzolaniques. Et propose un niveau de réduction de CO2allant de 30 % à un taux d’impact neutre en carbone. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France A l’occasion de ce partenariat, le premier chantier 100 % bétons bas carbone a démarré en Ile-de-France, à Herblay-sur-Seine. A savoir, la construction de la médiathèque de la ville dans le cadre de laquelle 1 200 m3 de béton EcoPact ont été coulés. Les équipes de la SNRB ont pu compter sur l’accompagnement technique de l’agence Lafarge Bétons Vallée de Seine. Et ont procédé à des tests avec différentes formules pour arriver à un résultat optimal. « Lorsqu’on nous a parlé d’un partenariat bas carbone, cela nous a intéressés. Parce que nous nous demandions comment nous positionner par rapport à cette problématique, explique Mahmut Cakir, Dg de la SNRB. Nous étions conscients qu’il ne fallait pas louper le virage bas carbone. Ce partenariat arrive donc au bon moment et se concrétise par un premier chantier. » Au final, environ 130 t de CO2 seront économisées pour le projet.  Par ailleurs, la médiathèque est composée de voiles coulés en béton auto-plaçant bas carbone. Cela permet une qualité de parement soignée. Ce nouveau partenariat vient confirmer l’intérêt que représente EcoPact. Pour preuve, depuis le lancement de cette stratégie en 2020, plus de 20 entreprises se sont lancées dans la réalisation de chantier bas carbone à travers toute la France. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 102.
Il y a 2 ans et 243 jours

Alkern : de nouveaux investissements pour accélérer la décarbonation de la construction neuve

De nouveaux investissements pour développer les solutions bas carbone  Kit Piscine  Nouveaux parements aménagement extérieur Fabricant leader de produits préfabriqués en béton, Alkern, avec un CA 2021 de 247 millions d’euros pour 1 000 collaborateurs, revendique expertise et savoir-faire dans une activité tournée autour de trois grands marchés : le bâtiment, l’aménagement extérieur et les […]
Il y a 2 ans et 250 jours

Un bardage métallisé en Alucobond A2 pour la réhabilitation de 190 logements collectifs à Bobigny

Sous la maîtrise d’ouvrage de Seqens - France Habitation, le groupe Arcane architectes a réhabilité une résidence de 190 logements collectifs sur une surface de 12.350 m2. Afin de répondre aux diverses contraintes des lieux, la proposition portait sur trois points essentiels :1. Uniformiser le traitement architectural au sein de la résidence pour assurer la cohérence au sein de l’ensemble immobilier par l’utilisation d’un nombre réduit de matériaux et de coloris. Afin de rompre la monotonie existante et l’effet de masse de la barre haute, deux types de parements sont apposés par alternance, surlignant le rythme existant. Le principe est maintenu sur les plots, où l’alternance crée un jeu de volumes.2. Moderniser l’écriture et valoriser les bâtiments. Un soin particulier a été apporté dans le choix du bardage et de son calepinage afin de proposer un dessin contemporain, toutefois suffisamment sobre pour lui permettre de traverser les « effets de mode ». La valorisation passe par l’utilisation de matériaux nobles, pérennes, et aux teintes sobres pour éviter un aspect « logement social » trop marqué : le bardage métallisé en ALUCOBOND et l’enduit métallisé. Le calepinage des façades a été réalisée très facilement et rapidement grâce à la solution HICAD-ALUCOBOND de modélisation 3D. 4 550 m 2 de panneaux ALUCOBOND A2 de la gamme sparkling ont été posés en cassettes avec la solution SANAGA du fabricant ACODI et rivetés avec la solution POLARIS d’ACODI.3. Traiter les désordres et pérenniser la réhabilitation. L’ensemble des actions visait à traiter les désordres sur le bâti et les dysfonctionnements d’usage, tels que la réparation des bétons et mise en œuvre de parements sur l’ensemble des façades isolées, la mise en œuvre de couvertines ou de bavettes en tête de tous les voiles ainsi que la pose de garde-corps cachant les nez de dalle, inclinés pour empêcher la halte et la nidification des pigeons et la pose de parements perforés (ventilés) au droit des «balcons-celliers ». Fiche techniqueMaître d’ouvrage : Seqens – France HabitationSurface : 12.350 m 2 SHABCoût HT : 4,9 M€Maîtrise d’œuvre : Groupe Arcane – architectes mandataires, P.A.B BET TCEFabricant : ACODI / Poseur : PRISIMO
Il y a 2 ans et 256 jours

Parquet Lodge de Design Parquet : un intérieur cosy

Quoi de mieux que des meubles en bois, des accessoires aux teintes chaudes, de nombreux coussins sur un canapé pour une décoration cosy. Offrant l’aspect typique du bois vieilli avec ses lames structurées, le nouveau parquet Lodge de Design Parquet participe aussi à l’atmosphère authentique et cocooning d’un intérieur dans lequel il est simple de se réfugier pour faire une pause ou se sentir bien avec ses proches. Contribuant à l’atmosphère chaleureuse des pièces qu’il revêt, le nouveau parquet semi- massif en chêne Lodge séduit par son aspect rustique avec sa finition vernis mat. Proposé en choix Campagne, Lodge affiche une texture en surface structurée qui en fait une pièce maîtresse de chaque intérieur. Elle offre certains aspects singuliers (nœuds bouchés, aubier) d’un parquet façonné par les ans qui fait tout son charme. Posé à l’anglaise, Lodge est disponible en deux sections (12 x 180 et 16 x 180 mm) en longueur de 600 à 2000 mm. Le parement de 3,2 et 4,5 mm en surface, selon les références, participe à la stabilité et à la résistance du parquet semi-massif en chêne sur contreplaqué bouleau dans les zones de passage moyen ou intermittent. Les deux chanfreins participent à l’esthétique de l’ensemble. http://www.designparquet.fr
Il y a 2 ans et 257 jours

Plafonds et habillages bois haut de gamme pour la rénovation de plusieurs Halls de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle

Chaque solution, par son design et son aspect technique, a permis de répondre aux exigences qui étaient extrêmement élevées. Retour sur les enjeux de ces projets et sur les solutions livrées. Des transformations impressionnantes, pour une hospitalité aéroportuaire améliorée L'aéroport Paris-Charles vient d'être élu meilleur aéroport européen par l'organisme anglo-saxon Skytrax, en matière de qualité de l’offre de produits et de services axée sur le client. C’est donc sans surprise que le premier aéroport d’Europe fasse régulièrement l’objet de projets d’amélioration. Karine Droit-Mijoule, Architecte responsable d'agence au sein du Groupe ADP, explique : « Un aéroport est un organisme vivant : ses usages, les attentes de ses usagers et les normes auxquelles il est soumis évoluent sans cesse. Son architecture ne cesse donc d’être interrogée. » Aussi, deux des halls du Terminal 2E ont dernièrement été complètement revisités : les Hall L et K ont en effet fait l’objet de divers travaux d’aménagement, à quelques années d’intervalle. Lorsque les études pour la réhabilitation du Hall L ont été lancées en 2016, les objectifs étaient clairs : il s’agissait de gagner en satisfaction client, grâce à la qualité de l’offre globale pour les passagers. Karine Droit-Mijoule détaille : « Le but était en fait d’offrir à nos clients un espace plus en adéquation avec des standards nouveaux et avec une vision globale pour la prochaine décennie. » Les modifications qui ont été entreprises, ont donné lieu à une véritable transformation : amélioration de la lisibilité du parcours, revitalisation et désencombrement de la zone d’embarquement et amélioration de l’expérience des passagers étaient les priorités. En effet, le Terminal 2E Hall L porte les ambitions du Groupe ADP en matière d’hospitalité aéroportuaire : « Il a été réalisé avec un objectif très spécifique : celui de créer un lieu unique. Le Groupe ADP fait d’ailleurs régulièrement appel à des designers extérieurs renommés, pour mettre certains de ses espaces en valeur. » Les travaux ont été lancés en 2018. En 2016, la zone de commerce du Hall K a été l’objet d’une réhabilitation complète : « La volonté était de développer et de renouveler l’offre. De plus, l’image était obsolète : elle n’était pas en relation avec les concessionnaires luxe que l’on souhaitait attirer », explique Marc Angély, Architecte d’intérieur directeur d’agence chez le Groupe ADP. « Il y a eu un travail de recomposition de l’espace et de l’ambiance pour créer un écrin permettant aux marques de luxe, telles que Cartier, Hermès, Chanel, Dior, Tiffany ou Gucci, de s’exprimer dans le respect de leurs propres concepts. » Des solutions qui répondent aux exigences esthétiques Après trois années de travaux de réhabilitation, le Terminal 2E Hall L affiche un tout nouvel aspect : le mobilier, le sol, les murs, les éclairages et le plafond sont bien différents de ceux d’autrefois. Côté plafond, le changement est stupéfiant : d’un acier sombre, on passe à des lames blanches en bois. Conçu et fabriqué par Hunter Douglas, le nouveau plafond est en effet composé de 8.000 m2 de grilles en bois massif, avec un laquage blanc mat sélectionné parmi plusieurs échantillons de blanc proposés par le fabricant. Bien qu’étant ouvert à 50%, le défilement des lames donne l’illusion d’un plafond fermé lorsque le regard se porte au loin. Magnifiquement complété par un sol fait de béton coulé avec agrégat de marbre blanc, il permet à la zone d’embarquement d’être plus visible. Karine Droit-Mijoule commente : « Avant, cette zone était sombre : en plus du plafond acier, tout le sol était en moquette de couleur foncée. À présent, l’association du sol et du plafond crée une ligne directrice claire. » Côté mur, le bois s’exprime dans toute sa splendeur. 1.000 m 2 de lames en bois de noyer blanc, délimitées et nano-perforées, avec vernis incolore, ont été installées en remplacement de murs équipés de miroirs ; une réalisation « remarquable graphiquement parlant » pour Marc Angély. Pour compléter les nouveaux aménagements du Hall, des luminaires installés au plafond mettent en valeur les nouveaux éléments : en plus de créer un éclairage transversal, ils soulignent la ligne directrice. Une partie d’entre eux visent aussi à mettre en valeur les murs tout en harmonisant la visibilité des zones, en évitant une alternance de zones lumineuses (écrans led et enseignes) et de zones sombres (murs sans écrans). Pour Karine Droit-Mijoule, les travaux ont porté leurs fruits : « Toute l’ambiance a été refaite : entre l’agencement intérieur et les nouveaux matériaux, on a redonné de l’éclat. » Le Hall K, rénové quelques années plus tôt, bénéficie de solutions similaires : Hunter Douglas a livré 1.200 m2 de grille de plafond en bois massif à lames, dont les couleurs, blanc et marron, ont été sélectionnées parmi des échantillons réalisés pour le projet ; les lames sont superbement soulignées par un placage bois installé tel un système de nervation. Le fabricant a également fourni 650 m2 de parements muraux en bois de noyer d’Amérique ramageux avec nano-perforations. « Le système de nervation finit et accompagne le plafond ; il le rend solidaire avec l’habillage de bois qui vient draper le mail. » précise Marc Angély. Pour l’architecte d’intérieur, l’ambiance est incontestablement améliorée, le design réussi : « Auparavant, la zone était peu lumineuse ; le plafond métallique n’était plus aux standards. Pour ce qui est de l’habillage, il y a un vrai sujet de finition et une parfaite réussite à ce niveau-là : un jeu graphique est créé par les panneaux qui ne sont jamais les mêmes, et cette différence donne la vérité à l’ambiance et au matériau. » Des solutions pratiques, pour répondre aux contraintes techniques Si l’aspect esthétique était primordial pour le choix des nouveaux éléments, l’aspect pratique était également essentiel. En effet, pour les deux Halls, il était notamment nécessaire de mettre en place un faux plafond qui allait pouvoir permettre un accès aisé au plénum, pour des besoins de sécurité et de maintenance. Karine Droit-Mijoule commente : « Dans le Hall L par exemple, l’ancien plafond suspendu était composé de grilles en acier et permettait l’accès au plénum. Nous avons privilégié un nouveau plafond avec une ouverture à 50%, tout comme l’ancien ; c’est une nécessité, en particulier pour le désenfumage. » Pour ces projets, Hunter Douglas a su livrer des solutions adaptées aux contraintes techniques existantes. Compte tenu des délais stricts et de l’exploitation continue du site, le fabricant a notamment dû réutiliser la structure primaire existante avec un format de cadre spécifique, pour supporter le nouveau faux plafond du Hall L. Par ailleurs, la solution conçue permet également de remédier à une problématique posée par les trappes du projet initial. « Elles étaient trop lourdes et donc difficilement manipulables », explique Karine Droit-Mijoule, « le défi était donc de conserver des trappes ouvrantes et de les alléger. » Hunter Douglas a réalisé près de 2.500 m2 de trappes, alignées sur plusieurs rangées pour permettre à un intervenant de faire aisément l’entretien. Olivier Tordjman, Responsable Grands Comptes chez Hunter Douglas Architectural France, précise : « Pour réaliser cela, nos ingénieurs ont dû retravailler les cadres des trappes habituelles. De plus, nous avons habillé les grilles en bois sur les trappes avant livraison. » Dans le Hall K, la solution de plafond installée comprend également des trappes et répond donc aussi aux enjeux de démontabilité et d’accès. Côté revêtement mural, les solutions ont été sélectionnées pour leurs excellentes propriétés acoustiques. Olivier Tordjman précise : « Avec les nano-perforations, on atteint une valeur d’absorption acoustique de 0,90 à 0,95. » Pour Karine Droit-Mijoule les parements nano-perforés du fabricant permettent indiscutablement d’assurer un confort acoustique, elle souligne : « Dans le Hall L, bien que l’on soit passés de la moquette au sol dur, le confort acoustique s’est sensiblement amélioré. » Pour le Hall K, Marc Angély fait le même constat : « Il était nécessaire de garantir un confort acoustique d’un excellent niveau, digne d’un espace intérieur. La technologie et la capacité d’Hunter Douglas à répondre à cette problématique a été extrêmement déterminante dans le choix du produit. » Pour le Hall K, un défi supplémentaire, selon Olivier Tordjman, était posé par les hublots des façades de l’isthme : « Il fallait être extrêmement précis pour fabriquer des parements qui puissent habiller les hublots de façon parfaite. » Le bois, matériau mis à l’honneur Pour ces deux projets, Hunter Douglas a livré des solutions de plafond et de revêtement mural en bois. Pour les architectes du Groupe ADP, ce matériau représente en effet des avantages indéniables. En matière d’esthétique tout d’abord. Le bois est réputé pour la chaleur qu’il dégage. « Il s’agit d’un matériau très enveloppant qui fait sens dans un intérieur», affirme Marc Angély, « de plus, historiquement le Terminal 2E travaille énormément avec le bois ; nous avons un fil conducteur avec l’utilisation du noyer, une essence un peu signature du Groupe ADP, aussi employé dans le Hall M. » En matière de propriétés mécaniques ensuite. L’architecte Responsable d’agence souligne notamment la résistance du matériau : « Nous savions que le plafond allait être soumis à plusieurs opérations d’entretien, ce qui signifiait donc des démontages et remontages réguliers. Or, le bois est un matériau plus résistant que l’aluminium, il n’y a donc pas de risque de déformation. » L’enjeu environnemental a également joué un rôle dans le choix des solutions. Karine Droit-Mijoule explique : « C’est le gros défi lancé par la RE2020. Nous prenons tout cela très au sérieux depuis plusieurs années déjà, mais il est certain que l’enjeu environnemental est de plus en plus important. » Marc Angély confirme : « Le Groupe ADP a pour ambition un objectif 2050 à 0 émissions carbone. Les normes environnementales, dans le traitement du placage, des colles, etc., tout cela entre en compte. Il faut donc que nos fournisseurs proposent des solutions adaptées. » Hunter Douglas Architectural : des services et une offre de qualité Pour les deux architectes, l’accompagnement de l’entreprise sur ces projets était extrêmement important. Un prérequis pour permettre de développer rapidement des solutions optimales : « La collaboration étroite avec Hunter Douglas nous a permis de visualiser non seulement les aspects esthétiques, mais aussi les aspects techniques », explique Karine Droit-Mijoule, « et ce, via des prototypes et échantillons. Ceci nous a permis de très vite valider notre choix. » Marc Angély confirme : « La collaboration a été extrêmement fructueuse car Hunter Douglas nous a permis d’aller au bout des ambitions en termes de qualité. On a eu la possibilité de choisir ce qui nous convenait. Le fabricant a en effet organisé une visite aux Pays-Bas, pour permettre au designer de faire son choix parmi différents lots, puis d’en réserver le nombre nécessaire. Pour Karine Droit-Mijoule et Marc Angély, l’entreprise a pu démontrer son savoir-faire sur ces projets. L’architecte d’intérieur explique : « L’offre de produits nous a permis de trouver des solutions et de réaliser des aménagements et ambiances intérieurs de très grande qualité. » Pour la façade notamment, Hunter Douglas a su développer un produit permettant de balayer les craintes du designer : « Étant quasi invisible, la nano-perforation ne remet absolument pas en cause la vérité du bois, de la veine. Tout cela m’a beaucoup satisfait. » C’est justement la qualité des produits mis en place dans le Hall K qui a orienté le choix de Karine Droit-Mijoule : « Le retour positif du projet avec Hunter Douglas développé dans ce Hall a permis de s'orienter vers la même gamme de produit, même si les concepts étaient différents. » La capacité du fabricant à proposer des solutions capables de remédier à des problématiques techniques est également fortement appréciée. « Il y a une réelle expertise technique qui mérite d’être saluée », conclut Marc Angély. En fournissant des systèmes de plafonds et de revêtements muraux en bois pour l’aéroport Paris-Charles de Gaulles, Hunter Douglas Architectural démontre une fois de plus sa capacité à concevoir et fabriquer des solutions capables de répondre aux exigences les plus élevées. Pour Marc Angély comme pour Karine Droit-Mijoule, les projets menés avec le fabricant sont une réussite. Marc Angély précise : « Pour la Direction client, le Hall K du Terminal 2E est la référence en matière de qualité. Luis Vuitton vient d’y installer une boutique ; la première dans un aéroport du Groupe ADP. C’est une preuve de la réussite de ce projet et de la qualité qu’il véhicule. » Karine Droit-Mijoule conclut : « Le résultat pour les deux projets est tout à fait à la hauteur des enjeux qualitatifs que nous attendions. »
Il y a 2 ans et 263 jours

Matterport révolutionne les jumeaux numériques avec la caméra Pro3 et sa nouvelle plateforme cloud

Matterport, Inc. (Nasdaq : MTTR), a présenté le 30 août sa toute nouvelle caméra Matterport Pro3 ainsi que des mises à jour majeures de sa plateforme cloud de jumeaux numériques, leader du secteur. La Pro3 représente une avancée majeure dans la technologie de capture 3D, permettant de numériser chaque aspect du monde physique, à l'intérieur comme à l'extérieur. La plateforme de jumeaux numériques de nouvelle génération de Matterport s'appuie sur les expériences virtuelles immersives révolutionnaires de la société pour permettre une collaboration et une productivité avancées, se traduisant par des économies et une augmentation des revenus pour les organisations de toutes tailles, des petites entreprises aux multinationales.Ces nouvelles offres arrivent alors que la demande mondiale de jumeaux numériques - des modèles 3D interactifs et visuellement immersifs de bâtiments et d'espaces - continue d'augmenter. Selon Forrester Research, 55 % des décideurs mondiaux en matière de technologie logicielle ont déjà adopté les jumeaux numériques[1]. En tant que leader du secteur, Matterport a enregistré une croissance de 52 % de son nombre total d'abonnés au deuxième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente, et sa plateforme de jumeaux numériques est utilisée par déjà 23 % des entreprises du classement Fortune 1000.Pour RJ Pittman, président-directeur général de Matterport : « Ce jour est un tournant pour la technologie 3D avec l'introduction des produits les plus puissants que Matterport ait jamais créés. Notre nouvelle caméra Pro3 et notre plateforme cloud créent des jumeaux numériques parmi les plus précis, immersifs et époustouflants au monde. L'opportunité n'a jamais été aussi grande pour les entreprises d'embrasser la puissance des jumeaux numériques de Matterport pour transformer leur activité. »Les solutions « Enterprise » de MatterportLes jumeaux numériques permettent aux chefs d'entreprise de naviguer en toute confiance dans un environnement économique incertain tout en accélérant la productivité d'une main-d'œuvre mobile et globale. 79% des chefs d'entreprise citent les économies de coûts et 71% les gains d'efficacité opérationnelle comme les principaux moteurs de leurs investissements dans les jumeaux numériques[2]. C'est la raison pour laquelle la nouvelle caméra Pro3 et la plateforme cloud ont été conçues pour répondre aux exigences des entreprises en matière de flexibilité, de fiabilité et de sécurité, faisant de la plateforme de jumeaux numériques de Matterport l'une des plus fiables du secteur.Les avancées de la nouvelle caméra Pro3 et de la plateforme cloud facilitent plus que jamais la création de jumeaux numériques immersifs pour les clients. Des clients de tous les secteurs - usines, détaillants, hôtels et compagnies aériennes - indiquent que les jumeaux numériques ont permis de réduire la durée des projets de 30% et de diminuer les frais de déplacement jusqu'à 50% grâce à une meilleure collaboration à distance. Un client du secteur de l'immobilier commercial a déclaré avoir conclu des ventes jusqu'à 85% plus rapidement. Les clients du secteur de l'hôtellerie constatent que les réservations et les taux d'occupation augmentent de 14% dans les établissements dotés d'un jumeau numérique.Et les avantages ne sont pas réservés aux grandes entreprises : les agents immobiliers qui utilisent des jumeaux numériques obtiennent jusqu'à 74% de biens en plus et 71% des acheteurs particuliers se déclarent aujourd’hui prêts à acheter une maison sans l'avoir vue si elle dispose d'une visite numérique en 3D.La plateforme pour jumeaux numérique de MatterportMatterport a imaginé une nouvelle plateforme logicielle cloud qui permet de créer, publier et gérer les jumeaux numériques de bâtiments et d’espaces de toute taille et forme, en intérieur comme en extérieur. Toutes ces nouvelles fonctionnalités s’intègrent de manière harmonieuse afin de permettre aux clients de créer en toute sécurité des environnements immersifs à explorer et où collaborer pour leurs employés, clients et partenaires.Parmi les fonctionnalités phares, il est possible :D’optimiser la productivité à partir d'un jumeau numérique unique grâce à un nouvel outil de travail collaboratif appelé Views, pour permettre aux groupes et aux grandes organisations de créer des flux de travail distincts, grâce à un système d’autorisations, pour gérer différentes tâches avec différentes équipes, telles que : les inspections virtuelles, la formation à distance, l'aménagement de l'espace, les visites virtuelles personnalisées, et bien plus encore.D’augmenter l'engagement des clients, la productivité et le taux de conversion avec les toutes nouvelles visites guidées et les étiquettes qui améliorent l'expérience des visiteurs. Désormais, les équipes de marketing et de vente peuvent créer des visites virtuelles de tout espace commercial ou résidentiel adaptées aux intérêts de leurs visiteurs, et les équipes d'exploitation peuvent créer des formations en ligne guidées pour les travailleurs à distance.D’aller plus loin en recourant aux services de capture « à la demande » de Matterport, disponible dans les grandes villes du monde et toujours plus performants avec la nouvelle caméra Pro3, et ainsi d’obtenir un jumeau numérique professionnel de la plus haute qualité, réalisé par un technicien de capture. Capture Services for Enterprise permet de numériser un seul espace ou un portefeuille de milliers de bâtiments, à l'intérieur comme à l'extérieur. Qu'il s'agisse de chaînes de magasins, de groupes hôteliers ou de campus d'entreprises, il n'a jamais été aussi facile d'obtenir un jumeau numérique Matterport photoréaliste et dimensionnellement précis pour gérer ses propriétés en ligne.D’accéder à l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme, où que l’on soit, grâce à une solution mobile entièrement activée qui rassemble les capacités de capture, de personnalisation, de visualisation, de modification, de publication et de restauration des jumeaux numériques avec la nouvelle application Matterport pour les appareils iOS et Android.La caméra Matterport Pro3La caméra Matterport Pro3 est le dispositif de capture 3D Matterport le plus avancé, avec une puissante combinaison de capteurs travaillant en harmonie pour créer des images étonnantes, à l'intérieur comme à l'extérieur. Aucune autre caméra ne combine l'incroyable puissance de cet appareil à ce prix, rendant la capture 3D plus largement accessible.Grâce à un capteur personnalisé de 20 mégapixels et à un objectif à 12 éléments couvrant un angle ultra large, la caméra Pro3 produit des jumeaux numériques précis et détaillés aux couleurs vibrantes et réalistes. Les avancées du capteur LiDAR haute précision permettent de capturer des millions de mesures dans diverses conditions, de la lumière tamisée à la lumière directe du soleil, jusqu'à une portée de 100 mètres, en moins de 20 secondes par balayage.La caméra Pro3 révolutionne la capture 3D, établissant de nouvelles normes en matière de vitesse, de fidélité, de polyvalence et de précision. Alors que le maillage interactif était auparavant limité à 50.000 polygones, il est désormais illimité et le maillage des grands espaces peut facilement dépasser un million de polygones. De nouveaux jumeaux numériques sont désormais diffusés à la demande, au fur et à mesure que l'utilisateur se déplace dans un espace, disponibles sur les plateformes mobiles et web pour tous les utilisateurs avec des temps de chargement plus rapides, des fréquences d'images plus rapides et beaucoup plus de détails sans compromettre les performances.Le moteur Cortex AI de Matterport est mis à niveau pour capturer une portée 5 fois supérieure, permettant aux clients de transformer leurs espaces intérieurs et extérieurs, même lorsqu'ils rencontrent des zones denses comme des feuillages, des éclairages et des surfaces réfléchissantes difficiles. La puissance combinée de la nouvelle plateforme Matterport Digital Twin, de la caméra Pro3 et du moteur Cortex AI amélioré permet d'obtenir des jumeaux numériques parmi les plus précis, immersifs et étonnants jamais créés.Pour Lou Marzano, vice-président de la Recherche et du Développement et de la fabrication : « La caméra Pro3 est le fruit d'années de recherche avancée et d'une écoute attentive de nos clients. Le résultat est une véritable révolution dans la technologie de capture 3D. Les exigences de l'industrie du numérique poussent les normes de nos produits à de nouveaux niveaux, rendant la précision, la portée et la mobilité essentielles au succès de nos clients. Nous avons réuni tout cela dans un appareil portable qui atteint un nouveau palier en termes de rapport prix/performance pour la capture LiDAR commerciale. Certaines de nos plus grandes entreprises clientes ont déjà mis la Pro3 à l'épreuve en capturant de grands sites extérieurs, des stades aux campus, avec une vitesse et une précision jamais vue auparavant. Comme les Pro1 et Pro2 qui l'ont précédée, la caméra Pro3 est dans une classe à part et je suis très fier de l'équipe qui est à l'origine d'une autre première dans le secteur. »Dotée d'un nouveau design saisissant, propre à Matterport, la Pro3 regorge de fonctionnalités révolutionnaires, notamment :Un capteur de 20 mégapixels et un objectif à 12 éléments fabriqués sur mesure pour une capture ultra large de grands espaces ;Une capacité de capture de 100k points par seconde à des profondeurs allant de 0,5m à 100m ;Un capteur LiDAR haute précision pour une précision inégalée dans diverses conditions de lumière ;Un temps de démarrage de la caméra de moins de 40 secondes ;Des blocs de batteries amovibles pour un balayage continu, les batteries se rechargent complètement en 3,5 heures ;Un poids plume de moins de 2 kilos 5 - la Pro3 est 30 % plus petite et 35 % plus légère que la caméra Pro2 ;Une nouvelle fixation de trépied conçue pour la Pro3 et de nouveaux étuis pour une portabilité et une protection maximales.Prix et disponibilitéLa caméra Pro3 de Matterport est disponible sur matterport.com/pro3 ou chez les revendeurs partenaires de Matterport dont Amazon, B&H Photo et Video ou encore Adorama.La caméra Matterport Pro3 est vendue au prix de 5695 euros et comprend :Une caméra Pro3 dans une mallette de transport ;Un support de trépied ;Une batterie et un kit de chargement ;Un an de garantie.Le kit Matterport Pro3 Accélération, au prix de 7695 euros. Il comprend tout ce qui est nécessaire pour une journée complète de capture :Une caméra Pro3 dans une mallette de transport10 fichiers de nuages de points haute densité Matterport E57 pour réaliser rapidement de grands projets;10 MatterPaks pour extraire des plans d'étage, des fichiers de nuages de points et des fichiers OBJ à partir de jumeaux numériques ;Un support de trépied ;Deux piles avec un kit de chargement ;Un trépied, un chariot à roulettes, deux butées de porte, une valise rigide et un sac à dos ;Une garantie de 3 ans sur la caméra Pro3 et le support de trépiedLes accessoires sont disponibles séparément aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne via Amazon. Pour obtenir des informations sur les prix, rendez-vous sur le site Web de Matterport.Disponibilité de la caméra Pro3 en fonction des régions :Amérique du Nord : commandes ouvertes dès aujourd'hui, date d’expédition estimée à début septembre 2022.EMEA/Asie Pacifique : ouverture des commandes imminente (date à confirmer), date d’expédition estimée à début octobre 2022.
Il y a 2 ans et 278 jours

REP PMCB : Valobat, la FNB et l’UICB expriment leurs engagements communs pour la filière bois

Déjà engagée dans l’acte de construire avec tous ses métiers, la filière bois-construction figure parmi les premières contributrices dans l’enjeu de réduction des gaz à effet de serre.Valobat, candidat à l’agrément d’éco-organisme, aspire à être l'acteur de référence pour les produits bois et porte de grandes ambitions pour ce matériau aux multiples atouts. Début 2022, l’Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB) et la Fédération Nationale du Bois (FNB) entraient au capital de Valobat. Un message fort exprimant leur volonté partagée d’accompagner les acteurs du bois dans ces prochains changements, avec cinq objectifs prioritaires : Réussir l’engagement des entreprises dans la REP, Construire des critères d’éco-conception adaptés à la filière bois, Encourager le réemploi et la réutilisation des produits bois, Promouvoir le recyclage et la valorisation du bois,Obtenir la visibilité de l’écocontribution sur les devis et les factures. La filière française bois : des objectifs ambitieux Le bois est un matériau qui apporte de nombreux avantages au secteur de la construction et de la rénovation. Performante, la filière française fournit des produits biosourcés et d’origine renouvelable adaptés aux marchés. Ils contribuent à l’amélioration du bilan carbone du secteur. Les coproduits, ainsi que les produits bois en fin de vie, sont recyclés (panneaux) ou peuvent constituer une source d’énergie dans des équipements individuels ou collectifs (réseaux de chaleur). La filière s’est fixée des objectifs ambitieux : en doublant la part de marché du bois dans l’habitat collectif neuf (passer de 3% à 6%), en passant de 10% à 15% dans la maison individuelle, en portant à 15% la part de solutions bois utilisées dans la rénovation de bâtiments collectifs,en augmentant de 20% la part de marché du bois dans les solutions de réhabilitation et de rénovation des logements individuels. Cinq priorités partagées et des engagements forts Réussir l'engagement des entreprises dans la REP A compter du 1er janvier 2023, les entreprises du secteur bois concernées par la REP PMCB vont devoir adhérer à un éco-organisme tel que Valobat et s’acquitter du paiement d’une écocontribution associée à la commercialisation de leurs produits. C’est un engagement fort dans la construction de la filière et pour le respect de leurs obligations environnementales. Les engagements FNB, UICB et VALOBAT Mettre à disposition des entreprises une information fiable et construire un barème d’écocontribution adapté au secteur bois au travers du comité de secteur dédié. Afin de bénéficier d’une information privilégiée, elles peuvent préadhérer au projet d'éco-organisme Valobat - Valobat. Construire des critères d'éco-conception adaptés à la filière bois L’éco-conception des PMCB permet de maîtriser les coûts de gestion des déchets de démolition déconstruction et rénovation du bâtiment, d’améliorer les performances de collecte, et de valorisation (réemploi/réutilisation ou recyclage). Le bois dispose de nombreux atouts : origine biosourcée et renouvelable ainsi qu’un bilan carbone positif. L’engagement FNB, UICB ET VALOBAT Construire un barème reflétant les atouts et les ambitions du matériau bois en proposant des éco-modulations dès le barème applicable en 2024. Il sera proposé aux entreprises afin de les orienter dans des projets d’éco-conception de leurs produits dès 2024. Encourager le réemploi des produits bois Le réemploi est l’action prioritaire à mener dans la hiérarchie des modes de traitement des déchets. Dans un contexte de raréfaction des ressources, d’enjeux de dépôts sauvages et plus largement de gestion des déchets, il séduit de plus en plus d’acteurs qui s’engagent dans des initiatives exemplaires. La filière REP se voit fixer des objectifs très ambitieux. L’engagement FNB, UICB et VALOBAT Accompagner des expérimentations et la construction d’un cadre et de modalités de réemploi du bois. Cette action s’inscrit dans le plan d’actions et l’étude prévus au cahier des charges de l’agrément des éco-organismes. Promouvoir le recyclage et la valorisation du bois Le projet de cahier des charges des éco-organismes fixe des objectifs de recyclage pour le bois à 42% en 2024 et 45% en 2027. Le bois contribue également aux objectifs de la politique de souveraineté énergétique française. Valobat offrira aux détenteurs de déchets, notamment bois issus des chantiers et triés séparément, des solutions de reprise sans frais sur de nombreuses installations (déchèteries publiques ou professionnelles, distributeurs, points spécialisés). L’information des lieux et des consignes de tri facilitera le geste de tri. Un gage de performance afin d’alimenter en matière première l’industrie et les chaufferies bois.Les engagements FNB, UICB et VALOBAT Faire savoir aux entreprises concernées par la REP et à leurs clients que la filière bois est engagée dans des boucles d’économie circulaire concrètes et opérationnelles. Participer à des programmes de R&D et d’innovation sur les exutoires, techniques de tri et de recyclage du bois. Obtenir la visibilité de l'écocontribution sur les devis et les factures La visibilité de l’écocontribution implique l’affichage de son montant supporté par chaque produit ou matériau sur la facture ou le devis, et l’impossibilité de négocier commercialement son montant entre les fabricants et les différents intermédiaires. Si elle est prévue pour les produits électriques et électroniques ménagers et les meubles, les textes ne la prévoient pour les PMCB. Cette mesure constitue pourtant un outil essentiel et indispensable de lutte contre l’inflation, d’information du consommateur, de facilitation des déclarations à l’éco-organisme et une disposition particulièrement adaptée au secteur du bâtiment. L'engagement FNB, UICB et VALOBAT Coordonner leurs actions afin d’obtenir des pouvoirs publics ou du Parlement cette mesure indispensable.
Il y a 2 ans et 283 jours

A Paris, l'immeuble de la discorde dans un bel hôtel particulier

"Je ne vais pas me laisser faire." Parmi d'autres riverains du quartier chic de la Plaine-Monceau (XVIIe arrondissement), le radiologue Rodolphe Gombergh, 71 ans, est le premier opposant à la construction d'un bâtiment de cinq étages dans la cour de son immeuble.Dans un quartier qui en regorge, cet ancien hôtel particulier construit en 1889 se compose de deux bâtiments de style néogothique, en brique, reliés par un portique de deux arches avec des grilles en fer forgé.Dans la cour, deux charmants ouvrages d'époque: un ascenseur à pompe et un garage à fiacre... contre lequel doit bientôt se dresser un immeuble de bureaux de cinq étages dont le blanc lumineux et la forme en escalier font tâche au milieu de l'ensemble.Un bâtiment "comme à La Défense", "sans aucune allure," juge M. Gombergh en montrant le trou béant laissé par le creusement de la cour pavée pour y loger un sous-sol.La nouvelle construction a été commandée par l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern), un centre de recherche privé situé à Genève.Si le bâtiment contesté n'est pas encore sorti de terre, les travaux entamés en septembre 2021 ont déjà laissé quelques cicatrices: lanterne et grille portées disparues, morceaux d'arche arrachés puis colmatés, affaissement de la cour et, côté rue, d'une fenêtre au-dessus d'une nouvelle ouverture.D'où l'arrêt momentané des travaux, estime le médecin, qui a lancé plusieurs recours juridiques contre le projet.Protégé, mais pas classéComment celui-ci a-t-il pu être validé par la Ville de Paris, dans un bâtiment qui, s'il n'est pas classé monument historique, est tout de même protégé au titre du plan local d'urbanisme (PLU) ?"Bonne question, je me la suis posée moi-même", répond Emmanuel Grégoire, l'adjoint (PS) à l'urbanisme, pour qui le permis de construire est "passé sous les radars" parce que "totalement légal, ce qui fait qu'il n'a été traité ni par la mairie du XVIIe ni par mon cabinet"."Nous avions un avis réservé et nous avions demandé au propriétaire de consulter les riverains", affirme le maire (LR) de l'arrondissement, Geoffroy Boulard, qui dit avoir reçu un permis initial "extrêmement succinct".En août 2019, la Commission du Vieux Paris, dont l'avis est consultatif, n'a rien vu à redire au projet, qui comportait alors un étage de moins.Un an plus tard, le permis modificatif est délivré dans la foulée des élections municipales, à un moment où la commission met "un certain temps à être remise en place", justifie son président, Jean-François Legaret.En résumé, "il y a eu des trous dans la raquette à tous points de vue", regrette Karen Taïeb, adjointe (PS) au patrimoine et élue du XVIIe arrondissement.La mairie de cet arrondissement a réagi dès février 2021, en demandant un nouvel examen à la Commission du Vieux Paris. Ce que cette dernière a fait mi-juin 2022, réclamant la modification du projet.Espoir "faible"Mais "le permis est purgé de tout recours", souligne M. Grégoire, pour qui l'espoir est "modéré, voire faible" de voir le Cern accepter.Contacté par l'AFP, ce dernier ne s'est pas prononcé sur une éventuelle modification du projet, soulignant que son permis avait été "dûment obtenu" et affirmant avoir "toujours répondu favorablement à toute demande de réunion et d'échanges".Ses responsables "ne se rendent pas très disponibles", même si une première réunion de "conciliation" est prévue en septembre, rétorque toutefois M. Grégoire."Que de temps perdu", regrette M. Boulard, pour qui ce dossier souligne "les carences de la Ville en matière de contrôle d'urbanisme et de patrimoine"."Cette reconstruction d'un immeuble de bureaux dans un quartier excédentaire en bureaux n'a aucune légitimité", insiste l'élu de droite, qui veut tout autant éviter "un massacre sur le plan esthétique".Mme Taïeb espère toujours que le "porteur de projet puisse avoir une conscience patrimoniale". Sur le seul aspect chromatique, "un parement en brique serait déjà une évolution très positive", demande M. Legaret.
Il y a 2 ans et 290 jours

La collection Organic s'enrichit de nouvelles baffles acoustiques

En neuf comme en rénovation, Organic Claustra et Organic Factory se destinent tout particulièrement aux ERP (hôtels, brasseries, restaurants…), et aux bâtiments tertiaires (bureaux, open space, locaux d’entreprises...), hors locaux humides. La collection Organic sera à découvrir sur BATIMAT, (Pavillon 1, espace K66), du 3 au 6 octobre prochain à la Porte de Versailles. Organic Claustra : une séparation esthétique des espaces doublée d’une absorption acoustique idéale Baffle acoustique rectangulaire sur câbles, superposable et modulable, Organic Claustra séduit d’emblée par l’étendue de ses possibilités. Permettant tout à la fois de rythmer les espaces, les personnaliser à souhait, cette nouvelle solution Knauf traite efficacement l’acoustique.Disponibles dans l’éventail des 25 coloris de la collection Organic, mais également en Organic Creative Impression (personnalisation par impression monochome ou polychrome de motifs) ces nouvelles baffles Organic sont proposées en plusieurs dimensions (1955/1155/955 x 295/600) pour une épaisseur de 35 mm. Le champ des possibles est ainsi varié pour répondre à toutes les envies de créations audacieuses.Avec une masse surfacique de 17 kg/m2, Organic Claustra revendique une réaction au feu B-s1, d0, ainsi qu’une réflexion à la lumière allant jusqu’à 75 % pour le coloris White.De plus, ces nouvelles baffles Organic Claustra affichent des performances acoustiques allant jusqu’à aw 0,50 pour améliorer le confort sonore des usagers.S’adaptant à tous types de supports, ces baffles offrent également une grande facilité d’installation grâce à un ingénieux et discret kit de suspension comprenant deux câbles fixés au sol et au plafond, vendus séparément (câbles de 4 mètres de long, avec deux fixations déco plafond et 2 fixations déco sol), les dalles étant maintenues sur les côtés.Organic Factory : des baffles acoustiques verticales suspendues en toute légèreté Autre innovation signée Knauf, Organic Factory, un nouveau système de baffles acoustiques de plafonds sur câbles, au style industriel, minimaliste et épuré, jouant à 100 % l’effet matière.Le prescripteur et l’acousticien pourront donc à loisir rythmer et jouer sur les divers formats proposés pour des créations uniques qui se démarquent et se remarquent, tout en étant des sources de confort sonore et visuel.Disponibles en plusieurs dimensions (1000/1200/2000 x 600/295 x 35 mm), les baffles Organic Factory se déclinent dans l’intégralité de la palette de couleurs du nuancier Organic, pour toujours plus d’audace architecturale.Les baffles Organic Factory sont équipées en usine de 2 fixations permettant une installation aisée, sûre et pérenne grâce au kit de câbles et de fixation (vendus séparément) qui comporte deux fixations déco plafonds, 2 câbles de 1 mètre et 2 embouts déco tarraudés M6.Côté performances, Organic Factory affiche le même niveau d’exigences et de résultats qu’Organic Claustra, à savoir, une absorption acoustique allant jusqu’à w 0,50, une réaction feu B-s1, d0, ainsi qu’une réflexion à la lumière allant jusqu’à 75 % pour la référence White.Organic, une gamme biosourcée et fabriquée dans la seule usine de laine de bois en France Les dalles Organic sont issues de la seule usine de laine de bois en France, implantée en Haute-Saône. Organic est un produit biosourcé (laine de bois d’épicéa de 1 mm issue d’exploitations locales situées à moins de 200 km du site de production, minéralisée et enrobée de liant ciment/chaux blanche). Ces dalles sont particulièrement appréciées et prescrites de plus en plus, en particulier dans le cadre de chantiers à approche environnementale.Organic répond totalement aux exigences des constructions HQE®, LEED et BREEAM, et justifie du label Zone Verte Excell Gold et de la meilleure classe d’émission française dans l’air intérieur A+. Outre ses qualités esthétiques, avec une large palette de couleurs et la personnalisation à souhait, Organic est aussi reconnu pour ses qualités techniques. D’un point de vue acoustique, la laine de bois permet en effet de maîtriser la réverbération des bruits et garantit ainsi un confort acoustique remarquable dans toutes les situations données.Organic sur Knaufstudio.fr, comme source d’inspiration La collection Organic est à retrouver sur le site Knaufstudio.fr. Cet espace, dédié aux acteurs de la prescription, fait la part belle à l’esthétique, la matière, l’inspiration et la créativité pour les accompagner dans la signature de projets architecturaux uniques.Pour Emmanuel Blaudez, Chef de Marché Plafonds : « Avec Organic Claustra et Organic Factory, Knauf offre aux prescripteurs de nouvelles perspectives dans l’univers des baffles acoustiques, pour des réalisations qui conjuguent créativité et performances. L’origine naturelle et biosourcée d’Organic répond également aux attentes des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre pour des bâtiments plus responsables. »
Il y a 2 ans et 307 jours

Bluetek équipe les Caves Richemer

Une cave mondialement connueHistoriquement basées à Marseillan (34) entre la Méditerranée, le Canal du Midi et la Lagune de Thau, les Caves Richemer sont une coopérative agricole depuis les années 1930. La coopérative réunit 200 vignerons dont les cépages représentent une surface totale de 1 000 hectares. Réputée sur le territoire et au-delà de nos frontières, la cave coopérative est connue pour la qualité de ses vins blancs (65 % de sa production) rosés et rouges régulièrement primés.L’œil avisé d’un architecte spécialiséFort de cette réussite commune qui ne cesse de croître depuis plus de 90 ans, la coopérative a décidé d’optimiser son flux de production par la construction d’un nouveau bâtiment au sein de la même commune. La coopérative s’est appuyée sur les compétences de David Sabourdy, fondateur du cabinet SBY Architecture situé à Jacou (34), spécialisé dans les projets d’immobiliers d’entreprise, de santé et d’éducation, mais également dans l’activité vinicole depuis plus de 15 ans. Le regard avisé de l’architecte, l’a conduit à imaginer une construction respectant l’ordre de la production des vins Richemer par la forme circulaire de l’édifice.Un bardage partiel en parements compositeTout en rondeur, la forme extérieure du bâtiment a été pensée à l’image de vins de la cave coopérative. Le bâtiment a bénéficié d’une ITE sur ses 4 000 m2 de façades. Ces dernières ont été revêtues de bardage dont la moitié de la surface totale (soit 2 000 m2) avec les Parements Composite Aluminium de BLUETEK fixés sur ossature métallique.Les parements de bardage BLUETEK se composent de deux plaques en aluminium unis (ou avec effets de matières) solidarisées par une âme en résine thermoplastique (disponibles en différentes dimensions avec une épaisseur unique de 4 mm). Le chantier a nécessité des parements d’une largeur unique de 1 500 mm et de trois longueurs de 4 000, 4 100 et 4 300 mm. Parti pris de l’architecte, le choix du gris (référence coloris BLUETEK : DECOR9006) qui enveloppe plus de 90% du bâtiment et du rouge (référence coloris BLUETEK : DECOR3004).Des lanterneaux avec une isolation renforcée en toitureLe toit terrasse de la nouvelle construction est également équipé de 29 lanterneaux de désenfumage Bluesteel Therm Pneu et Bluesteel Therm DV Pneu de BLUETEK. Répartis sur les 7 000 m2 du toit, les lanterneaux apportent la luminosité naturelle intérieure nécessaire à l’exploitation du site tout en complétant efficacement son isolation, indispensable au maintien de la température de la cave tout au long de l’année. Les lanterneaux offrent un URC moyen de 1,5 W/m2K selon les modèles. Actionnés par un système de vérins, ils disposent également d’une commande manuelle déportée et de capteurs qui déclenchent automatiquement leur ouverture dès que la température intérieure atteint 93°C en cas d’incendie.Une cave à bonne température+ L’isolation de la nouvelle cave Richemer combinée aux groupes froids qui équipent chacune des cuves permet de maintenir la température idéale dans l’édifice, toute l’année, sans faire appel à un système de climatisation rapportée.Une sécurité incendie complétée par des écrans de cantonnementQuant à l’équipement intérieur relatif à la sécurité incendie, la nouvelle cave a été dotée de deux écrans de cantonnement Smoke Fix de Bluetek, L30 et L40, (dimensions en ml : 30 X 2 et 20 X 2) en toile souple et résistante (densité : 0,4450 KG/m2), à base de fibre de verre, affichant une réaction au feu classée A2 s1 d0. C’est au total 80 m2 de surface qui ont été installés pour contenir les fumées.
Il y a 2 ans et 308 jours

La nouvelle laine Isover est de retour et s'étend aux solutions d'isolation des cloisons

LA nouvelle laine : 10 brevets et des qualités inéditesCette laine est fabriquée en France à partir de verre recyclé (a minima 40 %), de matières premières minérales et d’un liant 100 % biosourcé. Eco-conçue, elle est recyclable à 100 % et à l’infini, et contribue ainsi à la qualité de l’air intérieur aussi bien pour les poseurs que pour les occupants. Elle est étiquetée A+, le meilleur classement sanitaire pour un produit de construction destiné à un usage intérieur.Sa fibre, plus longue, plus souple, plus fine et plus résistante du point de vue mécanique, est également plus agréable au toucher et confortable lors de la pose. Elle est également reconnaissable à sa couleur crème.Son bilan écologique est incomparable et permet d’améliorer deux grands indicateurs environnementaux : la pollution de l’air, l’acidification des sols et de l’eau.LA nouvelle laine en PAR PHONIC possède des performances phoniques garanties.Les isolants de la gamme PAR PHONIC : 3 solutions pour les cloisons en distribution (au sein du logement) ou séparation (entre deux logements) de locaux.Loin d’être une fatalité, le bruit nécessite d’être apprivoisé. Une conception du bâtiment et de son acoustique bien pensée permet de maîtriser la qualité sonore, le confort et le bien-être de ceux qui y vivent ou y travaillent.Pour les cloisons simple ossature, le gain d’affaiblissement pouvant être obtenu grâce à la présence des laines de verre de la gamme PAR PHONIC est de 6 à 8 dB. Les cloisons “72/48” et “72/36” conviennent pour toutes applications en particulier les logements en neuf et rénovation.PAR PHONIC PROPAR PHONIC PRO permet une productivité et un confort de pose améliorés sur les chantiers intensifs de cloisons grâce à sa semi-rigidité. Il est conditionné en rouleau.Pour les cloisons à double ossature, grâce au découplage entre les parements et grâce à la double épaisseur décalée de laine de verre PAR PHONIC PRO, le gain d’affaiblissement obtenu peut aller jusqu’à 15 dB.PAR PHONIC : un véritable amortisseur acoustiqueLe PAR PHONIC joue un rôle d’amortisseur en absorbant et en réduisant l’amplitude des ondes dans les cloisons en distribution ou en séparation de locaux.Il permet de lutter contre les nuisances sonores de façon préventive.Une seule solution pour réduire les transmissions directe et indirecte du bruit à travers les parois : l’isolation acoustique. Son efficacité est assurée si les propriétés acoustiques des produits et systèmes reposent sur le principe de “masse-ressort-masse”. Il consiste à utiliser des parois doubles, comme des plaques de plâtre, séparées par un espace rempli avec un isolant souple tel que la laine de verre qui absorbe et dissipe l’énergie.Le PAR PHONIC est adapté pour la construction ou la rénovation des logements individuels et collectifs, mais aussi des bureaux, hôpitaux, écoles, Établissements Recevant du Public (ERP), locaux industriels et commerciaux.La gamme PAR PHONIC se décline dans un choix d’épaisseurs et de largeurs adaptées à tous les types de cloisons:PAR PHONIC : la référence pour tous les projets d’isolation acoustique des cloisons AvantagesLes cloisons dotées de LA nouvelle laine de verre ISOVER en PAR PHONIC peuvent répondre à toutes les exigences en termes d’incombustibilité et d’humidité.Elles sont adaptées aux zones sismiques et permettent également de viser des hauteurs importantes d’aménagement.Les isolants PAR PHONIC peuvent être associés à tous types de plaques et répondre ainsi à de nombreuses applications : celles-ci peuvent être pré-peintes ; hydrofuges, elles conviennent aux pièces humides ; extra-dures, elles sont idéales pour les pièces très sollicitées.RéglementationLA nouvelle laine en PAR PHONIC permet d’atteindre la conformité à toutes les exigences réglementaires quel que soit le type de bâtiment et d’offrir le confort aux usagers, au-delà des réglementations en vigueur.Elle dispose de toutes les certifications et déclarations - ACERMI, marquage CE, déclaration de performances (DoP) et rapports d’essais acoustiques. Les solutions cloisons en PAR PHONIC disposent d’objets BIM disponibles sur le site isover.fr dans l’espace personnalisé My Isover.Des performances économiques appréciables pour les professionnelsLes performances des solutions cloisons ISOVER avec LA nouvelle laine de verre en PAR PHONIC s’apprécient à différents niveaux :Par rapport à des cloisons traditionnelles en maçonnerie, les cloisons sur ossature métallique offrent, sans égal, le meilleur rapport gain d’affaiblissement sonore du marché/prix,La mise en oeuvre est rapide permettant une meilleure productivité sur les chantiers,Les produits PAR PHONIC sont disponibles sans délai, ne pénalisant pas la réalisation des travaux,La forte compression des produits dans leur emballage facilite le stockage, le transport et la logistique. Le principe de mise en œuvre des cloisons acoustiques légères Mise en place de l’ossatureAprès repérage d’alignement, fixation des rails hauts et bas.Coupe des montants verticaux à la hauteur solplafond minorée de 5 mm.Engagement des montants dans les rails (entraxe de 60 ou 40 cm ou 90 cm) en les clipsant par rotation d’un quart de tour. Fixation du parement de la 1ère faceDécoupe des plaques de plâtre à la hauteur solplafond minorée de 1 cm.Positionnement en butée du plafond.Vissage des plaques sur les montants verticaux tous les 30 cm, à 1 cm des bords. Pose de l’isolant gamme PAR PHONICDécoupe de l’isolant à la hauteur sol-plafond majorée de 1 cm.Calage de l’isolant entre les montants.Fixation du parement seconde faceVissage des plaques sur les montants verticaux et en quinconce par rapport à la première face de la cloison. Jointage et finition des plaques de plâtre, fixation tous les 30 cm, à 1 cm des bords.
Il y a 2 ans et 321 jours

2022, une année sous le signe de l’innovation technique pour la société Orsol

Avancée technique majeure avec l’obtention de deux ATExNouvelle étape qui s’inscrit pleinement dans la démarche qualité en place, les parements ORSOL bénéficient depuis juillet 2021 d’une ATEx (Appréciation Technique d’Expérimentation) de cas A n°2926-V1 délivrée par le CSTB.Cette appréciation technique vise à évaluer des produits ou procédés innovants par le biais de l’examen d’un dossier. Cette procédure d’évaluation a été menée par un comité d’experts coordonné par le CSTB, et s’est conclue par la délivrance d’une ATEx qui atteste de la fiabilité des parements ORSOL et de leur procédé de pose IDEAPOSE pour les supports de type béton banché et RT3 revêtus d’un enduit CS4. Ce procédé permet à ORSOL de garantir ses produits 10 ans (hors pose) et assure un rendu esthétique optimal dans le temps.De nouvelles possibilités au-delà du DTU pour les professionnels de la constructionCette ATEx offre notamment la possibilité de poser des parements ORSOL à joints non remplis dont le poids est supérieur à 40 kg/m22 jusqu’à une hauteur de 6m, en extérieur.Les parements ORSOL pourront donc être posés dans des situations non visées par le DTU 52.2 (Document Technique Unifié), et être ainsi plus facilement recommandés dans le cadre d’appels d’offre pour des chantiers publics ou ceux soumis à l’approbation d’un bureau de contrôle. Cette ATEx est ainsi une véritable reconnaissance technique qui facilite la démarche des architectes et promoteurs, car elle confirme que les parements ORSOL répondent pleinement aux normes de sécurité et de performance attendues dans le domaine de la construction.Une nouvelle ATEx en partenariat avec ZOLPANPour répondre aux préoccupations environnementales et exigences réglementaires en matière de performance énergétique (RT2012 et désormais RE2020), d’autres avis techniques ou ATEX sont en cours de développement de manière conjointe avec d’autres entreprises du bâtiment, notamment dans le domaine de l’ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur). ORSOL a ainsi obtenu en décembre 2021 une ATEx en partenariat avec ZOLPAN pour la pose des parements ORSOL sur support PSE (isolation au polystyrène expansé). Cela ouvre de nouvelles perspectives techniques pour les projets d’architectes ou promoteurs immobiliers.Une démarche qualité renforcée avec la validation de nouveaux essais sismiquesAu cœur de son développement depuis de nombreuses années, la démarche qualité ORSOL permet à l’entreprise de proposer des produits fiables et durables pour les habitations et les lieux publics.Leurs résistances technique et chromatique en font des produits idéaux pour une utilisation en intérieur comme en extérieur. Dans le cadre de sa démarche qualité, ORSOL apporte donc le plus grand soin à ses processus de fabrication en relation avec les préconisations du CERIB (Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton).En s’appuyant sur son Laboratoire interne, ORSOL procède régulièrement à des essais techniques, ce qui lui permet de vérifier que ses produits répondent aux normes du bâtiment recommandées par le CSTB (Comité Scientifique et Technique du Bâtiment). Ces essais se font sur les principaux critères de conformité propres au domaine des revêtements muraux, qui ont permis d’obtenir les résultats suivants sur les parements ORSOL et leurs accessoires:Coefficient d’absorption d’eau par immersion de 6,0 % conforme à la norme NF EN 13198-2003Résistance au gel / dégel : aucun défaut d’aspect, d’épaufrure, d’écaillage après 25 cycles NF EN 13198Résistance à la flexion : conforme à la norme NF EN 13 748-1 : Résistance > 4 MPa.Adhérence couple mortier colle / parement avec conditions initiales + après cycle gel/dégel : Conforme à la norme NF EN 12004 : Force de traction > 1.72MPa.Résistance à la compression : f(c28)= 50 MPa selon NF EN 12 1390-3.Résistance au feu : résistant selon la classification européenne A1 (anciennement M0)Coefficient d’absorption solaire : < 0,7 % (sauf Black, Anthracite, Ton Rocaille, Gris clair et Gris nuancé)C’est dans cette même optique d’amélioration continue que fin 2021, le CSTB a procédé à des essais sismiques jamais réalisés jusque là.Le test Eurocode 8 selon la norme NF EN 1998-1Un test dont l’objectif est de s’assurer qu’en cas de séisme, les vies humaines sont protégées, les dommages limités et les structures importantes pour la protection civiles sont opérationnelles. Pour cela, des parements jointés (collection Manoir) et à joints non remplis (collection Rocky Mountain) ont été posés dans les règles de l’art sur un support auquel on applique des vibrations. Les essais consistent en 8 séquences de test où on augmente progressivement ces vibrations. Le résultat de ces tests s’est avéré plus que satisfaisant puisque les parements ORSOL sont arrivés sans aucune chute ou fissuration jusqu’à la dernière phase de vibrations sismiques, censée représenter le tremblement de terre le plus important possible en France et dans les DOMTOM).Cette nouvelle série de tests a donc apporté la confirmation que les parements ORSOL peuvent être posés sur l’ensemble du territoire français, y compris dans des zones où la sismicité peut être importante.
Il y a 2 ans et 326 jours

Collection d’enduits matricés pour personnaliser les façades

Sous brevet Weber, le matriçage d’enduit minéral témoigne d’une véritable ambition esthétique. La matrice préformée se révèle contrainte dans l’épaisseur de l’enduit pour laisser, par relief, une empreinte décorative. Weber terranova print autorise se positionne en alternative aux matériaux de construction traditionnels. Les enduits de cette gamme peuvent reproduire panneaux bois, mosaïque ou métal… à moindre frais par rapport au parement qu’il « copie », y compris en termes d’entretien. Le façadier gère intégralement la réalisation. Ces enduits garantissent une pérennité des façades, grâce à une imperméabilisation en profondeur. La technique matricée referme l’enduit, au lieu de l’ouvrir comme dans le cas du gratté par exemple. L’avantage se révèle double : cela pallie tout risque d’encrassement, fort d’une sensibilité moindre à la pollution végétale comme à la pollution atmosphérique, et évite aussi la perte de matière (atout écologique autant qu’économique). Weber propose des formations spécifiques en vue d’une exécution dans les règles de l’art et d’une durabilité optimale. Avec plus de 30 décors, 8 frises et 144 teintes, weber terranova print se distingue par la diversité des graphismes.
Il y a 2 ans et 328 jours

Porte rapide Dynaco S-5 Atex : la solution certifiée pour réduire les risques d'explosion

Dynaco propose des solutions de qualité pour les deux zones Atex 1/21 et 2/22 qui sont doublement certifiées, permettent de gagner du temps et de l'argent et offrent la tranquillité d'esprit. En bref, en installant des portes rapides S-5 Atex dans des zones sensibles aux explosions, vous augmentez la sécurité des hommes et des produits.Un environnement de travail sûrDe nombreuses industries sont confrontées aux zones Atex : des secteurs pharmaceutique, chimique et pétrochimique aux industries alimentaire et textile. Lorsque des gaz, des vapeurs ou des combustibles inflammables entrent en contact avec l'oxygène, toute source d'inflammation peut provoquer une explosion. Les étincelles, les flammes, les températures élevées ou l'énergie statique doivent donc être évitées à tout moment. En tant qu'employeur, vous devez être en mesure de permettre aux employés de travailler dans un environnement sûr et de réduire au minimum le risque d'explosion. Les portes rapides antidéflagrantes Dynaco S-5 Atex pour la catégorie 2 (zone 1/21) et la catégorie 3 (zone 2/22) sont un atout à cet égard.Certifié deux foisAffirmer qu'une porte est antidéflagrante est une chose. Dynaco, fait de cette preuve une réalité et les solutions Atex pour les zones 1/21 et 2/22 peuvent également présenter des certificats officiels pour l'ensemble de la porte en tant que produit fini et opérationnel. C'est unique dans le secteur et c'est une valeur ajoutée importante pour leurs clients, car de cette façon Dynaco apporte une tranquillité d'esprit, et évite beaucoup de travail administratif supplémentaire. Dans les environnements Atex, tous les composants de la porte doivent être antidéflagrants : de la structure métallique aux composants électriques, en passant par le tablier et les guides. Tous ces éléments sont toujours certifiés séparément par le fabricant respectif. Mais le travail de Dynaco ne s'arrête pas là, car en plus de ces certificats sous-jacents, les portes S-5 Atex sont également accompagnées d'un certificat de type, qui se rapporte au modèle, et d'un certificat de porte avec numéro de série, qui n'est délivré qu'après inspection de la porte entièrement finie et préassemblée. Apragaz, un organisme officiel européen de contrôle par organisme notifié, a visité l'atelier de Dynaco à cette fin. Ils vérifient, contrôlent et testent la conformité aux réglementations Atex et ne délivrent qu'ensuite leur rapport d'inspection C1 officiel. De solides atoutsOutre leur double certification, les portes rapides Dynaco S-5 Atex offrent d'autres avantages importants. Par exemple, ils réduisent le risque de contamination, assurent de meilleures conditions de travail et sont économes en énergie. En outre, ces portes permettent de réduire tous les coûts liés à l'Atex. Ils permettent une répartition aisée des différentes zones, minimisant ainsi la surface qui doit être conforme aux exigences Atex. Enfin, les portes ont un faible encombrement, prennent peu de place et peuvent être adaptées aux besoins spécifiques de l'entreprise, ce qui garantit un fonctionnement sans faille.
Il y a 2 ans et 333 jours

Intervention sur les élévations de l’Eglise de Villemaur-sur-Vanne

Après des travaux d&#8217;assainissement, le chantier de restauration des façades Est et Sud de l&#8217;église Saint-Jean de Villemaur (Aube), qui bénéficie du soutien du Plan de relance de l&#8217;économie mis en œuvre par l&#8217;Etat, se poursuit sur la restauration des élévations et la reprise des éléments de structure défaillants. La dégradation du pignon haut de la façade Sud et du parement intérieur (quais intégralement gelé) découvert sous l’enduit plâtre a confirmé l&#8217;urgence de l&#8217;intervention. L&#8217;état de dégradation avancée a nécessité l’intervention d&#8217;une entreprise de charpente et une commande supplémentaire de pierres. L’entreprise Léon Noël propose de remplacer la pierre de Chauvigny par de la Tervoux bancs 4 ou 5 car celle-ci est plus dure que la Tervoux de parement. Les fiches techniques de la pierre de Chauvigny et de la pierre de Tervoux B4 et B5 seront communiquées par l’entreprise. Dans un souci de pérennité, la pierre des glacis retenue sera de la pierre de Rocheville. Il a été décidé de conserver un grand nombre de parements calcaire très érodés pour limiter la quantité de pierres à changer et maintenir le plus d’éléments anciens en place. Des échantillons de vieillissements pour l’harmonisation de la façade sont réalisés. Les enduits plâtre ont été complètement purgés, ce qui a permis de constater l’altération d’une grande partie du parement de l’élévation, notamment au niveau des baies où l’intégralité des pierres est à changer. Un surcout total de 92 000 €, nécessaire pour la reprise du pan de bois, le remplacement de l’entrait et de la restauration du mur intérieur Sud. Ce surcoût fera l’objet d&#8217;un soutien financier de la DRAC pour soutenir la commune dans cette opération, à hauteur de 40%. Sur la charpente, au niveau du bras-sud du transept, la sablière filante sous le chéneau (faisant jonction entre le comble de l’église et le clocher) est entièrement pourrie ainsi que les pieds de chevrons et le poinçon, du à d’anciennes fuites non traitées en entretien. Suite à la découverte de la dégradation de l’entrait de la ferme de pignon, l&#8217;entreprise de charpente Didier Glais doit intervenir notamment pour la réalisation du pan de bois. Visuel : Drac Grand-Est  
Il y a 2 ans et 336 jours

Pour rénover la France, biosourcé ne veut pas forcément dire décarboné !

C’est près d’un quart des émissions de tout le pays. L’enjeu est donc colossal : déployer rapidement et à grande échelle des solutions à faible impact voire à impact positif pour notre planète. Pour se faire, les pouvoirs publics ont érigé en dogme LA solution miracle, l’utilisation de matériaux biosourcés.Pour autant, le diagnostic est-il bon ? Je ne le crois pas. Avant tout, il faut se poser les bonnes questions. Si on se réfère aux leviers de décarbonation du bâtiment proposé par le think tank The Shift Project, les recommandations sont d’abord de faire preuve de sobriété dans les constructions neuves, massifier la rénovation énergétique globale et performante ou encore mobiliser le bâtiment comme puits de carbone. L’isolation a un rôle majeur à jouer dans la rénovation et pour la massifier, l’Isolation Thermique par L’Extérieur (ITE) est la mieux placée pour répondre aux besoins. Ses avantages ne sont plus à démontrer : travaux propres et rapides qui ne perturbent pas l’intérieur des logements, compatible avec la pré-industrialisation, rupture des ponts thermiques des planchers, embellissement des façades…En effet, ce type d’isolation est au cœur de nombreux enjeux. Le cahier des charges est complet : isoler thermiquement, phoniquement et embellir les façades. Mais également protéger le bâtiment des risques incendies, bien se comporter en cas de séismes et éviter les infiltrations d’eau ou les problèmes de condensation qui amoindriraient les performances des isolants en place. Comme il reste tant à faire dans un temps si court, les chantiers doivent être rapides et propres, le tout en répondant à un budget acceptable ! Quand on comprend cela, on se rend compte que la solution à apporter n’est pas simple, elle est complexe. Et l’ITE est la mieux placée pour y répondre.Ensuite, on se rend compte rapidement que la solution du tout biosourcé ne fonctionne pas pour l’ITE. Pourquoi me direz-vous ? Il existe une multitude d’isolants biosourcés ! Du chanvre à la paille, en passant par la laine de mouton ou encore la plume de canard, ce n’est pas le choix qui manque. Cependant, ces solutions sont aujourd’hui adaptées pour l’Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI), pour un marché local, au plus proche de la ressource et effectivement, dans ce cadre, cela fonctionne ! Mais l’enjeu dont on parle est d’isoler des millions de logements à un rythme jamais atteint. Le tout avec une obligation de résultats (pérennité des matériaux) permettant de réaliser des économies d’énergies et ainsi préparer une réelle décarbonation. Et c’est là que les choses se compliquent pour le biosourcé. A l’heure où l’on parle, il n’existe qu’un seul type d’isolant biosourcé répondant à une partie du cahier des charges exigeant qui permettra réellement de décarboner : la fibre de bois. C’est le seul qui présente à la fois certificat ACERMI, Fiche de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) et validité en ce qui concerne la sécurité incendie.On résume. Il faut rénover les bâtiments plutôt que d’en construire de nouveaux. Il faut utiliser l’ITE (adaptée à la massification) plutôt que l’ITI (à utiliser quand l’ITE n’est pas possible). Il faut avoir les garanties que la solution d’ITE choisie dure sur le temps long et compense son impact Carbone initial en quelques années maximum grâce aux économies qu’elle génère.Avant de proposer telle ou telle solution sur un système répondant à ces exigences, il faut commencer par le soumettre à l’exercice de la massification. Or, les bardages bois et/ou la fibre de bois ne peuvent pas répondre à eux seuls à l’enjeu. On comprend aisément qu’un parement en lames de bois produit dans les forêts du Morvan n’est pas en mesure d’équiper toutes les façades en bois de France ! Même constat pour les isolants en fibre de bois. En effet, importé et transporté sur longues distances, le bois voit alors son impact carbone monter en flèche. Autrement dit, réaliser des projets de niche est bon pour l’image de ceux qui les commandent et les exécutent, mais ils sont à des années-lumière du défi de la neutralité carbone. Le biosourcé seul n’est pas une solution pour décarboner à grande échelle : Faire appel à des systèmes hybrides est une nécessité !Pour ne pas tomber dans le piège du « tout-biosourcé », il est indispensable de regarder d’abord et avant tout l’impact de ces matériaux sur la planète. En la matière, le seul et unique juge de paix tient en quatre lettres : FDES. Tout le reste n’est que subjectivité, émotion et religion. Les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaires (FDES) sont certifiées de manière indépendante et font l’inventaire des émissions de CO2 de tous les composants d’un produit, de la fabrication de ses matières premières à sa fin de vie, en passant par sa production, son transport et sa mise en œuvre. Comparer les FDES des solutions d’ITE, vous risquez d’avoir des surprises ! Certains systèmes présentés comme « biosourcés et écologiques » ont une empreinte carbone plus forte que les systèmes Myral, composés d’isolant en polyuréthane, à forte teneur en matériaux recyclés, résistants, faciles à poser, sans ossature et d’une durabilité reconnue de plus de 50 ans. Il est donc temps de fonder son analyse sur des données objectives pour faire le bon diagnostic !Par le jeu de subventions aveugles, les pouvoirs publics oublient l’essentiel : c’est la baisse de l’impact carbone qui compte, et non souscrire à une solution attrayante au premier abord mais bien plus complexe en réalité. L’utilisation des matériaux biosourcés peut être l’une des solutions à faire baisser nos émissions, mais sûrement pas la seule. De plus, la course effrénée au 100% biosourcé est accentuée par les aides financières, plus personne ne prend le temps de regarder ce qui compte vraiment. Et cette vision de court-terme ne nous emmène pas sur le chemin du succès contre le réchauffement climatique. C’est un serpent qui se mord la queue.Maîtres d’ouvrage, architectes, poseurs ou industriels, nous avons tous un rôle à jouer pour sensibiliser un large public à la nécessité de mixer les solutions, arriver à des compromis intelligents et innover. Myral s’engage sur la voie de la transparence. Bientôt, chacun pourra comparer nos systèmes de solutions et leur impact sur l’environnement. Pour être éclairé avant de décider. Et pour réduire réellement, durablement, massivement et ensemble les émissions carbone du bâtiment.Halte aux idées reçues ! Posons-nous les bonnes questions, ouvrons les yeux, soyons honnêtes et objectifs : pour rénover la France, biosourcé ne veut pas forcément dire décarboné !Tribune de Julien Bagnard, responsable développement Myral (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 348 jours

Webinaire Myral : se préparer aux réglementations environnementales dans la réhabilitation

Le thème de ce webinair était : « Acteurs du bâtiment, comment préparer l’arrivée des réglementations environnementales dans la réhabilitation ? » Julien Bagnard (Myral), Pierre Laruaz (Isore Bâtiment) et Damien Cuny (Kompozite) ont échangé et ont répondu à des questions pertinentes pendant 70 minutes avec la centaine de spectateurs présents pour l'occasion. Ces participants ont d'ailleurs fait un retour très positifs de l'évènement proposé par le groupe Myral.Avec les objectifs de neutralité carbone prévus pour 2050, l'entrée en vigueur de la RE2020 dans le neuf et la lutte contre la passoires thermiques, le contexte actuel était propice au thème de « la préparation à l’arrivée des réglementations environnementales dans le secteur de la réhabilitation ». L'audience, constituée d'acteurs du bâtiment tels que des reponsables de groupes de la construction, de bailleurs sociaux, de collectivités et de la promotion immobilière, des architectes, des membres de bureaux d’études, des techniciens du bâtiment, des représentants d’industriels et d’organisations du secteur, ainsi que des journalistes spécialisés, a donc répondu présent.Les 3 experts présents pour débattre représentaient différents maillons de la filière de la réhabilitation de bâtiment mais ils sont également des ressources pour les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'oeuvre en matière du travail de l'enveloppe du bâtiment en prenant en compte la réduction de l'impact carbone.Julien Bagnard, responsable du développement du groupe industriel Myral spécialiste de l’ITE, Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment entreprise experte des travaux en filière sèche des façades ventilés ou des vêtures, et Damien Cuny, président de Kompozite la plateforme d'aide à la conception de bâtiment bas-carbone, ont commencé les débats en partageant le cheminement de leur prise de conscience sur les questions environnementales. Ils se sont tous les trois exprimé sur « leur sensibilité face à la part considérable de l’empreinte carbone du monde du bâtiment » et la nécessité de s’interroger face à l'urgence pour tous les acteurs à réagir, d’autant que le cadre réglementaire évolue.Les premiers labels qui annoncent la future réglementation dans le secteur de la réhabilitationPour Damien Cuny, président de Kompozite : « La prise en compte du carbone dans la construction c’est nouveau car la RE2020, qui vient d’entrer en vigueur dans le neuf, introduit cette notion, et c’est pour l’instant unique en Europe. Sur un bâtiment construit en 2022, 60 à 90% de l’impact carbone va venir des matériaux, contre 10 à 40% de l’énergie, si on regarde sur une période de 50 ans. Pour réussir le challenge de la neutralité carbone de la France en 2050 qui est l’objectif engagé par les pouvoirs publics, il va y avoir des seuils dégressifs dès 2025 et 2028. On voit d’ailleurs déjà en rénovation des labels qui commencent à analyser l’impact du carbone de ce type de projet. Ce sont les premières étapes à une législation comme cela s’est passé pour la RE2020. Donc si on n’est pas sur une temporalité immédiate, il est quasi-certain qu’il y aura dans les années à venir un cadre sur les matériaux et l’énergie économisée. »Malgré le changement probable de direction des réglementations du secteur de la réhabilitation pour aller dans le sens de la RE2020, ces questions ne semblent pas encore être au cœur des préoccupations.Pour Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment : « On n’entend pas trop parler de carbone sur les chantiers. Autant sur l’énergie, il y a une vraie réflexion qui est engagée par les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre, mais sur le choix des matériaux et des modes constructifs, la prise de conscience doit encore progresser, même si on parle aujourd’hui beaucoup plus de recyclage et de réemploi. »Pour Julien Bagnard : « On sent une attente de plus en plus forte mais elle a souvent du mal à se formaliser et elle est accompagnée de pas mal d’idées reçues. Car le sujet de la baisse de l’impact carbone et du choix des solutions et systèmes est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Il faut réfléchir de façon pragmatique et sans idéologie. » Apprendre à lire la donnée carbone, choisir les bons matériaux aux bons endroits, hiérarchiser ses actions Une question de spectateurs, qui est revenue plusieurs fois lors de ce webinaire, concernant la rénovation des façades, était : les matériaux biosourcés sont-ils la seule solution pour baisser l’impact carbone de la réhabilitation ? Voici la réponse des 3 experts :« Quand on veut choisir un matériau intéressant, il faut penser système et prendre en compte les données du parement, mais aussi le poids carbone de l’ossature, qui change beaucoup de chose, a expliqué Pierre Laruaz d’Isore Bâtiment. Tous les matériaux ne conviennent pas à tous les projets. Un isolant biosourcé sera naturellement mieux adapté à une maison individuelle qu’à un bâtiment collectif en R+8 en zone sismique pour lequel la réglementation est bien plus stricte. D’autant que le sujet du risque incendie en façade vient réduire le nombre de solutions en biosourcé. » Alors quels sont les conseils à donner aux acteurs du bâtiment pour engager leur (ré)évolution environnementale ?Pour Damien Cuny : « Il faut surtout apprendre à lire la donnée carbone et les méthodes de calcul pour notamment avoir une vision réaliste de la durée de vie du produit rapporté à son poids carbone. C’est cela qui doit guider les choix. »Pour Pierre Laruaz : « C’est choisir les bons matériaux aux bons endroits en prenant en compte l’impact global : système + pose. »Pour Julien Bagnard : « La clé est dans la hiérarchie des actions : comprendre l’impact de ses produits et de leur mise en œuvre, travailler un plan réaliste avec des échéances claires et mettre en place des actions qui ont pour but au final de massifier la rénovation énergétique. »Retrouvez le webinaire dans son intégralité sur YouTube.
Il y a 2 ans et 348 jours

Les prédalles bas carbone Rsoft de Rector font leur jeu au Village des Athlètes

Situé sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l’Île-Saint-Denis, le Village des Athlètes accueillera les sportifs en juillet et août 2024. Il laissera ensuite place à un quartier en symbiose avec l’exemplarité environnementale ambitionnée par Paris 2024 et la SOLIDEO / Société de Livraison des Ouvrages Olympiques grâce, notamment, à l’utilisation de matériaux participant à la réduction de l’impact carbone des bâtiments. Favorisant la construction durable, les prédalles bas carbone Rsoft de Rector, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, qui affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport aux planchers de structure en prédalles classiques, ont été retenues par Eiffage Construction pour la réalisation des 19 bâtiments du secteur E du village des Athlètes. Village des Athlètes : un projet qui incarne les enjeux environnementaux du XXIème siècle Au-delà de l’esthétique moderne des bâtiments, ce sont les engagements en accord avec les ambitions de sobriété carbone et financière qui ont permis au groupement composé des sociétés Nexity, Eiffage Immobilier, CDC Habitat, EDF et Groupama d’être choisi pour réaliser le secteur E du Village des Athlètes. Situé à Saint-Ouen-sur-Seine, ce dernier comprend 19 bâtiments, répartis en 5 lots, mis à la disposition du comité olympique avant d’être convertis en logements (sociaux et accession) et en bureaux. « Pour répondre aux cahiers des charges et atteindre les exigences environnementales attendues*, le mode constructif de ces bâtiments repose sur la mixité des matériaux bois / béton bas carbone. En utilisant le bon matériau disposant d’une faible empreinte carbone au bon endroit, nous tirons le meilleur parti de chaque élément de structure et construisons durablement », explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction Habitat. Prédalles bas carbone Rsoft , la solution en préfabrication béton qui a fait la différence Les prédalles bas carbone Rsoft Rector intègrent des formulations béton à faible intensité carbone (1), des armatures issues d’aciers recyclés et profitent d’un processus de fabrication et d’étuvage optimisé afin de garantir la qualité et la performance de ses produits. Dans un bâtiment collectif, le plancher en prédalles Rsoft, associées à une dalle de compression béton à base de ciment CEM-III, affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport à un plancher structurel en prédalle classique. Grâce à une empreinte carbone réduite certifiée par des FDES individuelles, les prédalles en béton armé bas carbone Rsoft de Rector se sont naturellement imposées comme l’élément de structure préfabriqué le plus pertinent pour la réalisation des planchers des 19 bâtiments du secteur E du Village des Athlètes. De plus, produites sur le site de Rector à Verberie (Oise), cette proximité avec le chantier participe également à la réduction de l’empreinte environnementale liée au transport. Enfin, les prédalles bas carbone Rsoft offrent tous les avantages de la préfabrication : mise en œuvre rapide, délais d’exécution maîtrisés, qualité de parement optimale, performances structurelles de l’ouvrage inchangé et identiques à des produits en béton classique. Zoom sur deux bâtiments du lot E4A Le lot 4A du secteur E du Village des Athlètes se compose de deux bâtiments (en R+6 et R+5) en cours de construction, qui comptent 59 logements. Le rez-de chaussée est réalisé entièrement en béton. La superstructure est fabriquée à partir de murs à ossature bois liaisonnés grâce à des poutres et des poteaux également en bois. Les planchers sont, quant à eux, constitués de prédalles bas carbone Rsoft de Rector sur lesquelles est coulée une dalle de compression. « A terme, nous aurons environ 35.000 m2 de prédalles Rsoft sur l’ensemble des îlots du secteur E. Nous réceptionnons une à deux livraisons par semaine. Sur chaque camion, il y a une vingtaine de prédalles correspondant à environ 130 m2 de plancher. A leur arrivée, elles sont immédiatement déchargées et posées facilement à l’aide d’une grue pour éviter tout encombrement et stockage sur le chantier » explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction. En faisant le choix des prédalles bas carbone Rsoft Rector pour un projet aussi prestigieux que le Village des Athlètes, Eiffage Construction offre au fabricant son premier chantier bas carbone d’envergure qui fera, sans nul doute, date dans l’histoire de la décarbonation des bâtiments. *NF Habitat HQE Très Perfomant à Excellent / E+C- : E3C2 pour les logements * HQE bâtiment durable niveau Excellent / BREAM niveau Excellent / E+C- : E2C2 pour les bureaux http://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 358 jours

Giovanni Lelli : « Pier-Luigi Nervi a coulé les plus belles choses en béton »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Lelli Architectures] Si vous étiez un type d’ouvrages en béton&nbsp;? N’importe quelle construction du moment qu’elle est issue du dessin ou de l’écriture architecturale. De fait, ce sera une réalisation en béton coulé en place, en opposition à la préfabrication, par définition industrielle. Ou au parement, répétitif à l’infini&#8230; C’est en ça que le béton français, mais aussi espagnol ou suisse se distingue. Un peu comme les ouvrages de Pier-Luigi Nervi, qui a coulé sans doute les plus belles choses en béton, qui opposeraient au viaduc de Millau, qui est un mix issu de la logique de performances ces matériaux. Si vous étiez une œuvre, une figure de l’histoire du béton&nbsp;? Oscar Niemeyer, Lina Bo Bardi ou Marcio Kogan. Le premier, pour avoir poussé le béton à ses limites. La deuxième, qui en a exploré sa vérité primaire. Le dernier, pour le côté brutaliste de l’œuvre. Leurs réalisations sont aussi empreintes du climat local. On y sent le hasard et la main de l’homme&#8230; Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton&nbsp;? Le béton est à une bifurcation. Soit il va continuer à rester apparent, dévoilant ses qualités de résistance, de durabilité, bien plus que n’importe quel bardage. Soit il sera caché derrière un habillage et ne pourra plus se regarder que depuis l’intérieur des constructions. Alors, il faudra inventer de nouvelles formes d’expression. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine&nbsp;? Les rubriques ayant trait aux bâtiments construits m’intéressent, car elles se situent au plus près de la vie de l’architecte. J’aime aussi les thèmes abordés par Esprit Béton, qui parlent des artistes et de leur travail sur le béton. C’est parfait pour montrer une image très positive du béton. Ce matériau n’en est qu’au début de son existence et en a encore beaucoup sous le pied&nbsp;! Retrouvez l&rsquo;ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 358 jours

Building Partner Coffrages : Un mur de pierres transformé en matrice

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Pour le collège de Luçon, Building Partner Coffrages a fourni des matrices pour les voiles du rez-de-chaussée et du R+1. [©Building Partner Coffrages] En Vendée, la ville de Luçon comptait jusqu’à présent deux collèges. Chacun construit durant la seconde moitié du XXe siècle. Si l’un d’eux a été rénové il y a une dizaine d’années, les deux établissements souffraient d’une perte continue d’élèves&#8230; Le département a donc décidé de la construction d’un nouvel établissement, qui va regrouper les élèves des deux anciennes écoles en un même lieu. Ceci, afin d’assurer la pérennité de l’enseignement local et d’offrir des locaux modernes et adaptés aux nouveaux enjeux d’éducation. Le lieu choisi est un ancien site de la gendarmerie, en centre-ville. Il portera le nom d’Arnaud Beltrame, officier assassiné lors d’une attaque terroriste, à Trèbes, dans l’Aude, en 2018. Mandataire du projet, le cabinet d’architectes Ataub, accompagné du cabinet GDV, a trouvé à proximité du chantier son inspiration pour la réalisation des voiles de béton. Les architectes ont identifié un vieux mur en pierres locales, qui devait disparaître. Celui-ci a ainsi servi de modèle pour couler les voiles du rez-de-chaussée, du R+1 et de certaines faces sur toute la hauteur. C’est là qu’intervient Coffrage Gaillard, à travers son service de production de matrices. «&nbsp;Notre créneau est de proposer aux entreprises de gros œuvre des matrices sur mesure, et aux architectes, un motif unique et personnalisé, explique Corentin Boissinot, responsable développement commercial. Sur le chantier de Luçon, l’idée était de transformer le mur en pierres locales en une matrice pour les voiles du collège. Nous avons analysé, puis prélevé plusieurs pierres pour être inspirés dans la création du motif final.&nbsp;» Au total, Building Partner Coffrages a fabriqué, mais aussi posé 92 m2 de matrices, nécessaires au coulage de 1 790 m2 de voiles en béton. Chaque matrice peut être utilisée une cinquantaine de fois&#8230; Produites, puis installées par Coffrage Gaillard Autre particularité de l’opération, l’industriel a assuré la pose des matrices sur les banches « Pour cela, nous demandons que les coffrages soient couchés sur le sol, sur une zone dégagée et sécurisée. Et surtout qu’’ils soient propres, reprend Corentin Boissinot. Avant de poursuivre : « Pour assurer les opérations de pose, plusieurs équipes de techniciens se déplacent sur les chantiers, partout en France. En effet, par manque de main-d’œuvre, de temps ou de savoir-faire, de plus en plus d’entreprises préfèrent nous déléguer cette mission ». La matrice a été conçue à partir d’un mur en pierres locales, situé à proximité du chantier. [©Building Partner Coffrages]Building Partner Coffrages assure la mise en place de ses matrices sur chantier. [©Building Partner Coffrages]Pour l’entreprise, c’est un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans avoir besoin d’y retoucher. [©Building Partner Coffrages]C’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui a livré tous les bétons de parement. [©Building Partner Coffrages] Le service est apprécié par David Praud, conducteur de travaux de MRC Constructions, en charge des travaux de construction du nouvel établissement scolaire&nbsp;: «&nbsp;Pour nous, c’est d’abord un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans que l’on ait à y toucher. En plus, la mise en place est de qualité, l’assurance pour nous d’une bonne mise en œuvre. Cela change un peu notre méthodologie d’installation des banches, mais c’est une simple adaptation. Enfin, c’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui nous a livrés un béton de parement classique. Il suffisait d’assurer une bonne vibration, comme sur les coffrages complexes ou les autres matrices ». Repère Maître d'ouvrage : Département de Vendée Maîtrise d’œuvre : Ataub Architectes BET “structure” : Area Entreprise : MRC Constructions BPE : Bétons du Littoral Vendéen Matrices : Building Partner Coffrages Délai : Ouverture rentrée 2023 Coût : 12,50 M€ Yann Butillon Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

Dossier détails : parements tuiles

&nbsp; &nbsp; La prescription de la tuile dans l&#39;architecture moderne s&#39;est faite de plus en plus rare, &agrave; mesure que les toits devenaient des terrasses, parfois accessibles, et s&#39;imposaient sous cette forme comme arch&eacute;type sommital des b&acirc;timents. Aujourd&#39;hui, les concepteurs redessinent volontiers des toitures en pente et la tuile retrouve droit de cit&eacute;,&nbsp;[&hellip;]&nbsp;Lire l'article
Il y a 3 ans et 4 jours

Les plaques stabilisatrices de gravier pour zone urbaine Urbangravel de Jouplast séduisent à Chambéry

Avec URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, des plaques alvéolées favorisant le drainage naturel et optimal des eaux de pluies, les professionnels du BTP disposent d’une solution fiable et performante qui permet d’aménager facilement des surfaces gravillonnées en milieu urbain. En voici une nouvelle illustration avec le chantier d’un parking de covoiturage sur la commune de Chambéry en Savoie. URBANGRAVEL®, la solution drainante pour parkings en milieu urbainLe covoiturage est de plus en plus prisé pour se déplacer. Cette pratique, qui répond à des exigences économiques, sociales et environnementales, fait aujourd’hui partie des habitudes d’un nombre croissant d’usagers. Afin de diminuer les émissions de polluants et les embouteillages, la commune de Chambéry continue de développer ses infrastructures, dont la dernière est un parking de covoiturage d’une vingtaine de places terminé en 2021. Pour les travaux, menés par Colas, la maîtrise d’ouvrage a choisi les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, le spécialiste en produits innovants et durables pour aménagements extérieurs.Faciles et rapides à mettre en œuvre, les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST® sont particulièrement efficaces pour stabiliser le gravier, drainer les eaux de pluie de façon naturelle et optimale et empêcher la dégradation des sols ou l’apparition de trous.Pour le parking de Chambéry, les plaques ont été posées après les travaux de terrassement et de mise en place des bordures délimitant la surface. Les opérations sur chantier n’étant pas sans comporter certains risques professionnels, des équipements adéquats ont été fournis aux ouvriers. Les consignes de sécurité ont également été respectées durant toute la durée des travaux.Haute résistance à la compression Préconisées pour résoudre les problèmes d’imperméabilisation des sols, et donc les risques d’inondations ou de saturation des réseaux, les plaques alvéolées URBANGRAVEL® de JOUPLAST® assurent à la fois un parfait maintien des graviers et une résistance remarquable à la compression, autorisant le passage de véhicules lourds.Les parois de forte section des cellules alvéolaires garantissent la résistance à la pression, exercée sur le gravier lors de la circulation sur parkings à forte rotation. Couplées à la souplesse de la matière utilisée (polyethylène recyclé), les parois assurent une résistance remarquable à la friction et à la rotation des roues. À combler avec du gravier 8/16 mm, les plaques URBANGRAVEL® de JOUPLAST® supportent ainsi jusqu’à 600 tonnes au m2, soit l’équivalent de 30 camions remplis. Elles peuvent être utilisées pour le passage de véhicules avec une charge à l’essieu de 20 tonnes, et sont compatibles avec les voies accès pompiers.Système d’assemblage exclusifFabriquées en France, les plaques URBANGRAVEL® structurées en nid d’abeilles sont simples et rapides à mettre en œuvre. Elles sont à même de répondre aux exigences de chantiers de grande envergure. En polyéthylène 100 % recyclé, elles permettent d’installer durablement une surface stable et perméable ne générant ni flaques, ni ruissellement, ni ornières, pour les aménagements gravillonnés. Antidérapantes, légères et faciles à découper avec une disqueuse, elles disposent également d’un système d’assemblage exclusif sur les 4 côtés qui assure le bon maintien des plaques entre elles, et empêche la désolidarisation lors de fortes charges de circulation.Plots de marquageLes plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® peuvent être associées à des plots de marquage blancs ou gris JOUPLAST®, vendus séparément, pour délimiter aisément un espace (des places de parking, par exemple).Plaque stabilisatrice de gravier en milieu urbain URBANGRAVEL® JOUPLAST®Matière : polyéthylène recycléCouleur : grisDimensions utiles : 591 mm x 378 mm x 40 mmSurface utile : 0,223 m² , soit 4,484 plaques pour 1 m²Poids : 0,850 kg soit 3,63 kg /m²Volume/poids gravier par m2 : 33 litres - 48 kgRésistance en compression à vide : 112 T/m² (soit 3 camions remplis)Résistance en compression remplie : 600 T/m² (soit 30 camions remplis)Résistance aux températures : entre - 30 °C et + 60 °CConditionnement : 104 pièces/palette, préassemblées par 4Points de vente : négoces en matériauxPlot de marquage JOUPLAST®Couleurs : blanc/grisConditionnement : 40 pièces/cartonPoints de vente : négoces en matériaux
Il y a 3 ans et 5 jours

Tout sur la révision du DTU 25.41 Ouvrages en plaques de parement en plâtre

L’entreprise Siniat ouvre des sessions de formations et met à jour son carnet de pose, pour accompagner les évolutions du Document Technique Unique 25.41.
Il y a 3 ans et 6 jours

Le numéro de mai d'AMC est paru

Au sommaire du num&eacute;ro d&#39;AMC qui vient de para&icirc;tre (n&deg;305-mai 2022) et&nbsp;disponible en format num&eacute;rique: un &eacute;v&eacute;nement sur la r&eacute;novation de la station polaire Dumont d&#39;Urville, un dossier sur les &eacute;quipements de traitement des d&eacute;chets, des d&eacute;tails "parements tuiles" et une mat&eacute;riauth&egrave;que&nbsp;[&hellip;]&nbsp;Lire l'article
Il y a 3 ans et 9 jours

3 équipements domotiques à moins de 100 dollars à avoir chez soi

Grâce à la domotique, les maisons deviennent plus autonomes, plus intelligentes, plus confortables et moins gourmandes. Le coût de ces installations peut parfois sembler effrayant, mais ne vous laissez pas tromper. Certains équipements domotiques se vendent à prix complètement cassés. Découvrez 3 équipements domotiques accessibles à moins de 100 euros. Les prises télécommandées Après quelque temps passé dans vos maisons, vous accumulez des appareils qui restent en veille la majorité du temps. Il s’agit en général du téléviseur, du box ADSL, du lecteur Blu-Ray/DVD, etc. Pris séparément, ces appareils en veille ont une consommation minime. Mais lorsque vous les cumulez, cela peut devenir conséquent. Par exemple, un simple téléviseur en veille peut coûter jusqu’à 15 euros par an. Imaginez donc le coût de 10 appareils en veille dans votre maison. Il n’est malheureusement pas toujours facile d’éteindre ou de débrancher tous ses appareils à chaque fois qu’ils ne sont pas utilisés. De plus, la veille est pratique, elle vous permet de rallumer les appareils d’un simple coup de commande. Alors que faire ? Quelques solutions innovantes grâce à la domotique s’offrent à vous à coût réduit sur Tech-vip. La multiprise télécommandée Comme l’indique son nom, cette multiprise marche avec des télécommandes pour allumer et éteindre les appareils connectés. Elle coûte environ 15 euros. La multiprise Maître/ Esclave Elle est caractérisée par une prise indépendante (Maître) qui permet de contrôler toutes les autres prises (esclaves). Par exemple, si vous allumez votre téléviseur branché sur la prise maître, tous les autres appareils s’allumeront. Lorsque vous éteignez le téléviseur, tous les autres appareils s’éteindront également. La multiprise Maître/Esclave est disponible à partir de 20 euros. La lumière automatique Marre de vous diriger à chaque fois vers l’interrupteur avant d’allumer la lumière ? Marre de faire renverser vos courses en tentant d’atteindre l’interrupteur ? Vous n’avez plus qu’à opter pour la lumière automatique. Outre son aspect pratique, elle vous permet de réduire votre consommation énergétique. La lumière automatique est disponible en de nombreux  modèles. L’interrupteur automatique Il est doté d’un capteur de mouvement qui permet à la lumière de s’allumer dès qu’ une présence se fait ressentir dans la pièce. Dès que vous y sortez, la lumière s’éteint automatiquement. L’interrupteur automatique coûte environ 80 euros. La lampe LED infrarouge Elle est dotée d’un détecteur de mouvement qui s’allume lorsque vous entrez dans la pièce. Après 30 secondes sans mouvement, elle s’éteint automatiquement. Elle est donc parfaite pour les couloirs, les parkings, les escaliers, etc. La lampe LED infrarouge coûte approximativement 30 euros. Le robinet automatique par détection infrarouge Le robinet automatique à détection infrarouge est un dispositif très pratique et hygiénique. Désormais, vous n’avez plus besoin d’actionner votre robinet pour avoir de l’eau. Il vous suffira de faire passer votre main sous le robinet pour que l’écoulement démarre. Inversement, l’écoulement s’arrête lorsque vous retirez votre main. Fini les gaspillages, le robinet automatique vous donne l’eau dont vous avez besoin. Cela vous aide à faire des économies allant jusqu’à 30 % de votre consommation en eau. Le robinet automatique à détection infrarouge coûte environ 70 euros.
Il y a 3 ans et 12 jours

Illuminez les intérieurs avec les fenêtres pour toits plats Fakro !

Les fenêtres pour toits plats FAKRO apportent une lumière naturelle et offre une possibilité d'aérer la pièce tout en conjuguant une haute fonctionnalité avec des performances thermiques accrues. Maintenant chaque pièce sous un toit plat peut être à la fois chaleureuse et lumineuse.FAKRO propose quatre types de fenêtres de toit plat type F - fenêtre plane, qui se caractérise en effet par une haute performance thermo-isolante et son aspect moderne,type C - fenêtre pour toits plats avec coupole en polycarbonate,type G – fenêtre pour toits plats avec survitrage plan,type Z – fenêtre pour toits plats avec segment de verre incliné.Construction de nos fenêtres pour toits platsLe dormant des fenêtres pour toits plats est constitué de profilés en PVC multi-chambres, partiellement fabriqué à partir de matières premières recyclées.L'intérieur des profilés est remplie d'un matériau thermo-isolant (polystirène) qui améliore les performances du produit.La surface intérieure du dormant est de couleur blanche (RAL 9010). Les profilés en PVC sont composés de granulat à base de stabilisateur calcium-zinc, et non de plomb.Elles ont une grande résistance aux acides et une faible absorption de l'humidité : les fenêtres pour toit plat peuvent donc être utilisées dans chaque type de pièce.AvantagesConstruction avec haute efficacité énergétiqueGrâce à leur construction spéciale les fenêtres pour toits plats de Fakro ont des paramètres thermo-isolants très performants. Les fenêtres pour toits plats sont équipées d'un double, triple ou même quadruple vitrage.Beaucoup de lumière naturelleGrâce aux fenêtres pour toits plats, les pièces situées sous des toits plats baignent dans la lumière du jour. Elles ont en effet une surface vitrée 16% plus grande par rapport aux solutions proposées par la concurrence.Dimensions non standardLes fenêtres planes de type F peuvent être fabriquées dans des dimensions non standard (dans le cadre 60x60cm – 120x220cm). La possibilité de réaliser une fenêtre plane F précisément sur commande permet de remplacer facilement les anciennes lucarnes et d’améliorer l’isolation thermique de tout le bâtiment.Commande à distanceLes fenêtres motorisées pour toits plats sont commandées avec une télécommande (vendue séparément) dans le système Z- Wave sans fil. Le servomoteur installé dans l’ouvrant limite son exposition aux intempéries pour prolonger sa longévité et une utilisation sans faille. En plus ces fenêtres sont équipées d’un détecteur de pluie qui active la fermeture pendant la pluie.Pour en savoir plus : cliquez ici
Il y a 3 ans et 17 jours

BLUETEK équipe le nouveau bâtiment des Caves Richemer

BLUETEK, leader français du désenfumage naturel, de l’éclairement zénithal et de solutions de bardage, équipe le nouveau bâtiment des Caves Richemer basées à Marseillan dans l&rsquo;Hérault. Celles-ci sont dotées de parement de bardage en composite, de lanterneaux de désenfumage et d’écran de cantonnement. La coopérative s’est appuyée sur les compétences de David Sabourdy, fondateur du cabinet SBY Architecture situé à Jacou, spécialisé dans les projets d’immobiliers d’entreprise, de santé et d’éducation, mais également dans l’activité vinicole depuis plus de 15 ans. Tout en rondeur, la forme extérieure du bâtiment a été pensée à l’image de vins de la cave coopérative. Le bâtiment a bénéficié d’une ITE sur ses 4 000 m2 de façades. Ces dernières ont été revêtues de bardage dont la moitié de la surface totale (soit 2 000 m2) avec les Parements Composite Aluminium de BLUETEK fixés sur ossature métallique. Les parements de bardage se composent de deux plaques en aluminium unis (ou avec effets de matières) solidarisées par une âme en résine thermoplastique. Le chantier a nécessité des parements d’une largeur unique de 1 500 mm et de trois longueurs de 4 000, 4 100 et 4 300 mm. Parti pris de l’architecte, le choix du gris qui enveloppe plus de 90% du bâtiment et du rouge. Le toit terrasse est équipé de 29 lanterneaux de désenfumage Bluesteel Therm Pneu et Bluesteel Therm DV Pneu de BLUETEK. Répartis sur les 7 000 m2 du toit, les lanterneaux apportent la luminosité naturelle intérieure nécessaire à l’exploitation du site tout en complétant efficacement son isolation, indispensable au maintien de la température de la cave tout au long de l’année. Actionnés par un système de vérins, ils disposent également d’une commande manuelle déportée et de capteurs qui déclenchent automatiquement leur ouverture dès que la température intérieure atteint 93°C en cas d’incendie. Maitre d’ouvrage : CAVES RICHEMER Maitre d’œuvre : INGÉVIN LANGUEDOC Architecte : DAVID SABOURDY
Il y a 3 ans et 20 jours

Réhabilitation des façades du groupe scolaire Léon Jouhaux à Lyon

Malgré les travaux et la pandémie, le groupe scolaire Léon Jouhaux n&rsquo;a jamais vraiment fermé. Et depuis quelques temps, il accueille les petits et les plus grands dans des locaux entièrement rénovés. Les nouvelles façades de la surélévation, constituées de parements CAREA Acantha (en sur-couverture) et Ardal (en partie verticale), sont animées par les ombres et lumières projetés par les [&hellip;]
Il y a 3 ans et 26 jours

BYSprong, l’innovation de Bouygues Construction pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments

Son caractère innovant : des solutions industrialisées pour réduire les coûts et la durée des travaux tout en augmentant la performance énergétique du bâti.Développée par la direction Recherche & Développement de Bouygues Construction, BYSprong apporte une réponse industrialisée pour accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier. Une offre qui permet à la fois aux clients de transformer un bâtiment énergivore en bâtiment à énergie positive, et aux occupants de respecter leur confort, grâce à une exécution des travaux dans un délai optimisé.Comment ? L’offre BYSprong repose sur 5 solutions majeures. Industrialisées et standardisées, ces solutions de rénovation énergétique apportent des économies d’échelle aux clients et peuvent être mises en place collectivement ou séparément selon les besoins :Automatisation des études : le bâtiment est scanné. Les données 3D obtenues sont traitées informatiquement pour produire un bilan carbone, une étude thermique, une analyse des coûts et des plans de fabrication.Préfabrication de l’enveloppe isolante en atelier : BYSprong fait appel à des partenaires locaux et recourt à des matériaux biosourcés pour réaliser une enveloppe sur mesure à assembler sur site.Optimisation de la production et de la consommation énergétique : un module énergétique « tout en un » est intégré. Il assure la production du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, la ventilation et la gestion de l’éventuelle installation photovoltaïque. Il est accessible pour la maintenance sans gêner l’occupant.Compensation de la consommation énergétique par la production d’électricité issue de panneaux photovoltaïques.Contrôle et pilotage de la consommation : Le locataire, le bailleur et le mainteneur peuvent surveiller et optimiser la consommation. La détection en temps réel de tout dysfonctionnement permet une intervention extrêmement rapide.Pour Nicolas Borit, directeur général délégué de Bouygues Construction : « Le parc social français représente cinq millions de logements, dont 25% sont dits « énergivores ». La réhabilitation de ce patrimoine est essentielle pour répondre à l’urgence climatique et notre volonté avec BYSprong est clairement de contribuer à cet enjeu majeur. »D’abord mise en œuvre sur plusieurs opérations (exemple dans l’encadré ci-après), l’offre BYSprong peut maintenant être déployée massivement. Deux projets vont notamment commencer en 2022 : 207 logements pour Vilogia à Hem (département du Nord, 59) et de 318 logements pour Maisons & Cités dans les Hauts-de-France.Un exemple concret de rénovation énergétique avec BYSprong à Longueau près d'AmiensCe premier projet BYSprong a permis de rénover douze maisons des années 1960, près d’Amiens, en les rendant autonomes en énergie.Le projet, qui couvrait les phases conception, réalisation, exploitation et maintenance, a été mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et par Dalkia (groupe EDF) pour la maintenance.Les équipes ont réalisé le scan 3D des façades d’origine pour permettre la production d’une enveloppe préfabriquée (40 cm d’épaisseur) et adaptée à l’existant.Les systèmes énergétiques ont été installés dans un module à l’extérieur des maisons, et mutualisés pour des ensembles de trois logements.Grâce à ces améliorations, les logements affichent un niveau A de Diagnostic de Performance Energétique (DPE), contre D ou E avant les travaux.La production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques en toiture (7 000 kWh par logement) couvre la consommation énergétique des habitants.Chiffres clés :7 000 kWh /par logement. C’est la production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques.30 ans de garantie de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 39 jours

Myral : un impact carbone divisé par 3 d’ici à 2024

Depuis sa création en 1987, les préoccupations environnementales de Myral font partie intégrante de ses solutions d&rsquo;ITE : des panneaux innovants, durables, fabriqués en France avec une performance thermique en toute saison. Depuis 2010 l&rsquo;entreprise a décidé de structurer son développement pour répondre aux évolutions du marché. Au cœur de sa réflexion : la question de la massification de nos solutions d’ITE durables. Ainsi, son bureau d’études s’attache à développer des avis techniques pour les panneaux M32 et M62, des appréciations de laboratoire pour la réglementation incendie ou encore des fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) qui constituent un véritable nid technique et réglementaire nécessaire au changement d’échelle de production. ` Plan d’action 2022-2024 : les étapes d’une décarbonation massive Le plan d’action de Myral repose d’abord sur un prérequis indispensable : raisonner en système et non plus en produit unique. La singularité de la solution Myral est d’offrir aux acteurs du bâtiment un système global, qui comprend à la fois parement avec l’isolant intégré et un isolant complémentaire pour les façades neuves ou à rénover. Dans le cadre des évolutions réglementaires et des analyses de cycles de vie des matériaux, l’un ne peut pas aller sans l’autre. Le plan se décompose en 4 axes distincts : &#8211; Réemploi & recyclage des déchets : -4% de CO2 émis &#8211; Ecoconception via l’augmentation de la part de matières premières recyclées : -33% de CO2 émis &#8211; Intégration d’un isolant complémentaire avec un impact carbone réduit: de -48 à -63% de CO2 émis &#8211; Intégration d’un puits de carbone biogénique dans le système de vêtage, la clé pour aller encore plus loin dans la démarche de réduction d’impact En savoir plus&#8230;
Il y a 3 ans et 39 jours

Myral : un impact carbone divisé par 3 d’ici à 2024

Depuis sa création en 1987, les préoccupations environnementales de Myral font partie intégrante de ses solutions d’ITE : des panneaux innovants, durables, fabriqués en France avec une performance thermique en toute saison. Depuis 2010 l’entreprise a décidé de structurer son développement pour répondre aux évolutions du marché. Au cœur de sa réflexion : la question de la massification de nos solutions d’ITE durables. Ainsi, son bureau d’études s’attache à développer des avis techniques pour les panneaux M32 et M62, des appréciations de laboratoire pour la réglementation incendie ou encore des fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) qui constituent un véritable nid technique et réglementaire nécessaire au changement d’échelle de production. ` Plan d’action 2022-2024 : les étapes d’une décarbonation massive Le plan d’action de Myral repose d’abord sur un prérequis indispensable : raisonner en système et non plus en produit unique. La singularité de la solution Myral est d’offrir aux acteurs du bâtiment un système global, qui comprend à la fois parement avec l’isolant intégré et un isolant complémentaire pour les façades neuves ou à rénover. Dans le cadre des évolutions réglementaires et des analyses de cycles de vie des matériaux, l’un ne peut pas aller sans l’autre. Le plan se décompose en 4 axes distincts : – Réemploi & recyclage des déchets : -4% de CO2 émis – Ecoconception via l’augmentation de la part de matières premières recyclées : -33% de CO2 émis – Intégration d’un isolant complémentaire avec un impact carbone réduit: de -48 à -63% de CO2 émis – Intégration d’un puits de carbone biogénique dans le système de vêtage, la clé pour aller encore plus loin dans la démarche de réduction d’impact En savoir plus… Cet article Myral : un impact carbone divisé par 3 d’ici à 2024 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 44 jours

Le chantier Combo : une résidence en béton bas carbone ECOPact à Bordeaux

Combo : une résidence en béton bas carbone ECOPactLe projet Combo, une résidence de 35 appartements sur 5 niveaux a démarré en mai 2021 à Bordeaux, avec à la manœuvre le maître d’ouvrage Aquitanis, le cabinet d’architectes Leibar&Segneurin, le constructeur Ramery Bâtiment et l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine.La volonté du cabinet d’architecture pour ce chantier était de réaliser des voiles architecturaux légèrement colorés et surtout à faible impact carbone.Pour le cabinet Leibar&Segneurin : « Dans un souci de responsabilité sociétale, et le regard que nous portons vis à vis des enjeux environnementaux à l’œuvre dans nos vies et dans la construction, le béton nous est apparu comme un matériau en cohérence avec le territoire dans lequel s’inscrit la résidence Combo, quai de Brazza à Bordeaux. Sa production locale, dans les carrières aux alentours de Bordeaux, diminue son empreinte environnementale et permet à ce matériau de relever les enjeux de demain. De plus, sa plasticité et sa grande pérennité, alliées à une mise en œuvre exigeante et soignée, en font « une véritable pierre coulée». La maîtrise de son économie ainsi que le recul dont on dispose sur son comportement dans le temps, sont également des facteurs qui plaident en sa faveur. La rencontre de ce matériau avec la géométrie singulière du projet en font une véritable réussite. »C’est ainsi que l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine entre en jeu avec son offre de bétons bas carbone ECOPact. L’expertise de l’Agence, la réactivité de l’équipe qualité et la disponibilité du responsable technique ont été mis à disposition pour que chantier deviennent une référence locale.Pour Charles Descatoire, Chargé de Développements de Produits Spéciaux : « Ce chantier a été pour nous l’opportunité de tester notre gamme de béton bas carbone ECOPact en une application verticale. Cela nous a permis entre autres de mesurer la qualité de notre béton ainsi que d’éventuelles différences sur sa mise en œuvre. Le retour d’expérience est très positif et cela nous donne bon espoir pour l’avenir. Nos équipes qualité et commerciales sont désormais formées à répondre aux demandes de nos clients, de façon pertinente et précise. Le challenge a été relevé et nous sommes fier de cela.»Accompagnement et collaboration, clés de la réussiteAvant de couler le premier M3 de bétons, il y a eu différents échanges avec le cabinet d’’architectes et l’entreprise Ramery Bâtiment et des tests techniques pour obtenir le meilleur résultat possible :Des tests sur échantillons pour valider la teinte ;Des tests pour valider la méthode de coulage du béton pour garantir un parement parfait ;L’intervention du service qualité pour ajuster les formules ;Le suivi commercial et technique tout au long du chantier.Pour Anthony Rodrigues, Directeur Travaux chez Ramery Bâtiment : « Les conseils, les tests et le suivi des équipes Lafarge ont été précieux, nous avons travaillé ensemble à la réussite esthétique du projet. Nous avons été rassurés par le fait que ces bétons bas carbone ne changent pas la qualité et la mise en œuvre. L’utilisation de ces produits sera adaptée à la RE2020. »C’est ainsi que 1600m3 de bétons dont 1000M3 de bétons bas carbone ECOPact ont été coulés pour le chantier Combo, permettant de réduire l’impact carbone d’environ 100 tonnes.Pour Denis Garant, Directeur du Développement des Bétons Responsables : « Nous poursuivons le développement des bétons ECOPact partout en France et c’est très motivant lorsqu’on le voit des chantiers sortir de terre, comme c’est le cas à Bordeaux. Il est évident qu’avec la RE2020, nous verrons de plus en plus le béton bas carbone s’imposer pour le bien de l’environnement. »