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Il y a 2 ans et 180 jours

Un projet de pipeline entre Barcelone et Marseille ambitieux mais risqué

En quoi consiste ce projet ?Baptisé "H2Med" ou "BarMar" (contraction de Barcelone-Marseille), ce pipeline sous-marin doit permettre d'acheminer du gaz, puis de l'hydrogène dit "vert" - car fabriqué à partir d'électricité renouvelable - depuis l'Espagne vers la France et le nord de l'UE.Ce projet, annoncé le 20 octobre lors d'un sommet européen, remplace le "MidCat", lancé en 2003 pour relier les réseaux gaziers français et espagnol via les Pyrénées, mais finalement abandonné en raison de son manque d'intérêt économique, de l'opposition des écologistes et de celle de Paris.Quels sont ses objectifs ?Le H2Med vise d'abord à réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, en améliorant les interconnexions gazières entre la péninsule ibérique et ses voisins. L'Espagne et le Portugal possèdent, en effet, 40% des capacités de regazéification de l'UE, mais sont mal reliées au reste des pays membres de l'Union.Ce pipeline permettra surtout, à terme, d'accélérer la décarbonation de l'industrie européenne, en lui donnant accès à une énergie propre produite à grande échelle, l'Espagne et le Portugal se préparant à devenir des références mondiales en matière d'hydrogène vert, grâce à leurs nombreux parcs éoliens et photovoltaïques.Pourquoi Marseille et Barcelone ?Selon les promoteurs du projet, cette connexion est "l'option la plus directe et la plus efficace pour relier la péninsule ibérique à l'Europe centrale".De fait, Barcelone accueille "l'un des plus gros terminaux méthaniers" de l'UE et occupe "une place de choix dans le réseau gazier espagnol", souligne auprès de l'AFP José Ignacio Linares, professeur à l'Université Pontificia Comillas de Madrid.Marseille, quant à elle, est bien connectée au réseau français. Elle constitue aussi une porte d'entrée intéressante pour desservir la vallée du Rhône, l'Allemagne, voire le nord de l'Italie, régions industrielles appelées à devenir de fortes consommatrices d'hydrogène vert.Quel tracé ?Le tracé exact du pipeline n'a pas encore été communiqué, mais "le plus logique" serait qu'il "suive la côte", afin d'éviter les zones sous-marines trop profondes, estime M. Linares.Dans ce cas de figure, le H2Med ferait environ 450 kilomètres. Mais un tracé légèrement différent n'est pas exclu, les responsables du projet devant trouver "les terrains les plus stables possibles", quitte à s'éloigner un peu de la côte, précise le chercheur.Quel coût et quel calendrier ?Dans un récent entretien au quotidien espagnol El País, la ministre française de l'Energie, Agnès Pannier-Runacher, a évoqué une mise en service en 2030. Son homologue espagnole, Teresa Ribera, a, quant à elle, parlé d'un délai de "cinq, six ou sept ans".Le coût du projet, en revanche, n'a pas été dévoilé. Mais selon l'European Hydrogen Backbone (EHB), réseau d'opérateurs du secteur, un kilomètre de pipeline d'hydrogène sous-marin coûte entre 3,7 et 4,8 millions d'euros, ce qui laisse entrevoir une enveloppe avoisinant les deux milliards d'euros.Paris, Madrid et Lisbonne espèrent financer en grande partie ce projet sur fonds européens.Quels obstacles ?Le H2Med se heurte à plusieurs difficultés techniques, liées en partie à son caractère inédit. "Un +hydrogénoduc+ sous-marin à cette profondeur, à cette distance, cela n'a jamais été fait", souligne Gonzalo Escribano, expert du centre d'études espagnol "Real Instituto Elcano".Pour José Ignacio Linares, l'un des principaux problèmes tient à la nature de l'hydrogène, un gaz constitué de petites molécules susceptibles de s'échapper par les jointures du pipeline et, par ailleurs, extrêmement agressives - donc susceptibles d'entraîner des problèmes de corrosion.Mais ces problèmes "ne sont pas insurmontables", souligne cet ingénieur de formation. "Il suffit d'installer une membrane à l'intérieur du tuyau, une sorte de plastique, pour éviter que l'hydrogène ne s'échappe ou n'attaque" le métal, ajoute-t-il.Quel avenir ?Le véritable risque, pour les experts, porte sur la viabilité économique du projet. S'agissant d'une technologie balbutiante, "on ignore quand le marché de l'hydrogène vert prendra son essor, quand on sera en mesure d'en produire suffisamment pour l'exporter", explique M. Escribano.De quoi transformer la construction du H2Med en pari industriel. "Le problème, c'est que les délais de construction d'un pipeline sont tellement longs qu'on ne peut pas se permettre d'attendre. Sinon, on se retrouvera avec une importante production d'hydrogène qu'on ne pourra pas exporter", rappelle M. Linares.
Il y a 2 ans et 190 jours

Des servantes Würth hautes en couleur

Nous sommes tous supporters et solidaires de notre culture et de notre nation. Cela n’empêche que l’appel des horizons lointains se manifeste parfois. En Europe, ou bien ailleurs dans le monde. Chaque pays est riche de sa culture, sa gastronomie, sa langue, son drapeau. Le monde est haut en couleurs. Et si on mettait aussi de la couleur dans nos ateliers ? Quoi de mieux pour apporter le sourire dans sa journée de travail et pour voyager dans notre atelier qu’une servante personnalisée ? France, Espagne, Brésil… Vous n’avez plus qu’à choisir ! Würth propose une gamme de 9 servantes aux couleurs des pays du monde. Robustes, mobiles et adaptées à tous les corps de métiers, les servantes Basic 8.4. sont totalement personnalisées : France, Portugal, Allemagne, Angleterre, Hollande, Belgique, Espagne, Brésil et Argentine. Il suffit de choisir son pays favori pour en profiter et donner des couleurs à son atelier. De fabrication européenne dans les usines du Groupe Würth, cette nouvelle servante est gage de qualité et de robustesse.Servante Basic 8.4 CollectorArt. N° 0962 641 100 à 110459 € H.T. l’unitéCaractéristiques : 4 roues dont 1 à frein.Capacité de charge maximum : 250 kg.Capacité de charge du tiroir : 25 kg.Travail à une hauteur de 96,4 cm.Dimensions extérieures de la servante : l x p x h : 665 x 393 x 964 mm.La servante Basic 8.4 peut-être équipée en outillage grâce au jeu de 6 alvéoles Würth.Jeu de 6 alvéolesArt. N° 0965 905 111459 € H.T. l’unitéCaractéristiques : Compatibles avec les servantes et les coffrets SYSKO.Cliquets et douilles ¼" et ½" du 4 au 32 mm.Clés mixtes du 6 au 22 mm.Outils de frappe.Pinces + pinces circlips + clés mâles 6 pans et torx.Tournevis Fente + PH.Tournevis TX10 à TX40.Nouvelle protection carbone haute résistance sur les alvéoles, permet une longue durée de vie et un nettoyage facile.Marquage des dimensions sur les alvéoles pour un repérage facile et un choix rapide des outils.Boutique en ligne : eshop.wurth.fr
Il y a 2 ans et 204 jours

Chryso, distributeur des produits Sib en France

Le Portugais Sib a construit son succès autour de la conception de solutions de sols coulés décoratifs minéraux, de faible épaisseur et sans joint. [©Chryso] Chryso (filiale de Saint-Gobain) devient distributeur en France du Portuguais Sib et de ses gammes de produits de revêtements de sols décoratifs à base minérale. Cet accord permet à Chryso de compléter son activité “Solutions bétons décoratifs” avec des procédés tendances et haut de gamme. Sib a développé l’offre de revêtements SibExtrême de Sib, sous Avis technique. Cette offre-phare est une solution minérale bi-composants de faible épaisseur de la famille Terrazzo. Ses 3 procédés se distinguent selon la nature et la taille des granulats mis en œuvre (marbre, granit, quartz…). SibExtrême se singularise par une grande facilité de préparation, d’emploi et d’application. Ainsi que par des résistances mécaniques élevées (flexion, compression, abrasion). Destiné au neuf comme à la rénovation, pour des applications en intérieur, la solution s’adresse aux réalisations de grandes surfaces (jusqu’à 600 m² sans joints). Telles que les zones commerciales, industrielles ou grand résidentiel. Une dynamique forte De plus, Béton Academy, le centre de formation de Chryso, intégrera, dès cet hiver, des sessions de formation des procédés Sib. Acronyme de Sociedade Industrial de Britagem, est basée à Leiria, au Portugal, et a été fondée en 1974. Cette entreprise familiale a construit son succès autour de la conception de solutions de sols décoratives minérales coulées en place, de faible épaisseur et sans joints. Les procédés Sib étaient jusqu’à présent distribués en France par l’entreprise Batisco. Dont l’activité commerciale de distribution a été reprise par Chryso. « Cette collaboration avec Chryso est une nouvelle page qui s’ouvre pour notre société et une dynamique forte pour le déploiement de nos solutions en France », déclare Bruno Ferreira, Pdg Sib. Et Franck Gimer, directeur général France-Export et Dga groupe de Chryso, de se féliciter : « C’est une nouvelle offre pour nous, qui vient compléter nos solutions de sols bétons décoratifs. Elle répond en tous points aux attentes techniques de nos applicateurs et aux tendances décoratives du marché ».
Il y a 2 ans et 204 jours

Un duo d'architectes restaure en profondeur le Grand Rex pour fêter ses 90 ans

Des particularités qui lui ont permis de résister au temps, à la différence de nombreux établissements contemporains aujourd’hui disparus. S’il a été profondément remanié au cours de son histoire, mais sans toutefois toucher à la grande salle, le Grand Rex renoue aujourd’hui avec son aspect originel et reste l’un des témoins les plus emblématiques d’une période faste pour l’architecture des cinémas français de l’entre-deux guerres. À l'occasion des 90 ans de vie de ce lieu mythique du paysage culturel parisien, le duo d'architectes Grichka Martinetti et Stéphane Thomasson a été appelé à restaurer en profondeur le monument afin de le rajeunir en lui offrant un futur nourri de son passé légendaire. Après plusieurs mois de travaux, la nouvelle façade sera dévoilée au public le 8 décembre prochain.Pour Alexandre Hellmann, Directeur général délégué du Grand Rex par Laurent Cottilon : « C’est à Jacques Haïk, le créateur du Grand Rex que l'on doit la décoration de la Grande salle. Jacques Haïk était franco-tunisien et voulait un cinéma qui évoque son pays, d’où ce jardin méditerranéen art déco, avec ses arbres, ses statues qui lui rappelaient son enfance. Au départ, Jacques Haïk voulait créer une salle de plus de 5.000 places, mais il n’a pas pu le faire pour des raisons administratives. Il est donc revenu à une formule de 4.000 sièges, avec de nombreux strapontins. Les grands fauteuils en cuir que l’on connaît aujourd’hui qui datent des années 60/70 sont désormais la signature du Grand Rex. » Extrait du texte ReXnovation par Philippe Trétiack, journaliste et écrivain : « Mieux qu’un rideau de scène, une gigantesque bâche destinée à envelopper des mois durant la totalité d’un bâtiment. Sous ce drap taille magnum : le Grand Rex, mythique cinéma affichant comme seul et unique programme sa propre renaissance. Pour acteurs, des bataillons d’ouvriers, maçons, peintres, serruriers, électriciens, informaticiens avec à leur tête un duo d’architectes enthousiasmés par leur tâche et dopés par leur bâche. Car oui tout est né d’elle et de l’obligation de la suspendre pour mieux protéger les passants des scories provoquées par l’indispensable ravalement de l’édifice. Au départ d’ailleurs, il n’était question que de cela, ravaler et assurer l’étanchéité déficiente des toitures de cet immeuble édifié en 1932, retouché dans les années 70, dénaturé dans les années 80. Nettoyer le cinéma, lui redonner belle allure, c’était la moindre des choses pour un anniversaire, son 90e.Mais voilà que dans la tête de Grichka Martinetti et Stéphane Thomasson, les architectes appelés à mener à bien cette entreprise, a surgi une idée d’apparence saugrenue, faire de cette bâche non pas une contrainte mais une chance, qui permettrait d’assurer un nettoyage et carrément un lifting pour le restaurer en profondeur afin de le rajeunir en lui offrant un futur nourri de son passé légendaire.Édifice aux façades inscrites à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par Jack Lang en 1981, Le Grand Rex est le dernier exemple encore debout de cinéma à l’architecture Art déco. Il est l’œuvre d’un premier duo d’architectes, le français Auguste Bluysen, auteur entre autres de la Biscuiterie LU à Nantes et du casino du Touquet, et de l’américain John Eberson. Ce dernier fut le grand manitou des cinémas de style dit « atmosphérique ». Il en édifia des dizaines Outre-Atlantique. En France, le Grand Rex en est l’unique et dernier représentant. » Extrait de l'interview de Bruno Blanckaert, Directeur général du Grand Rex par Olivier Nuc :« L’histoire d’amour entre la salle parisienne inspirée par le Radio City Music Hall de New York et la musique a commencé il y a plus de quarante ans, avec un concert de Billy Joel. Le songwriter américain, rare sur nos terres, a en effet inauguré ce qui est devenu un temple des musiques populaires, dans leur acception la plus large. En quatre décennies, le Grand Rex a accueilli aussi bien les plus grands noms de la pop et du rock, les ténors de la chanson française, des jazzmen, tout en s’ouvrant largement aux musiques lusophones, du Portugal au Brésil. « Aux débuts, j’ai commencé par organiser des concerts les mardis et jeudis », se souvient Bruno Blanckaert, directeur de la salle. « A cette époque-là, j’aimais la pop de la Côte Ouest ». S’il est initialement difficile de convaincre les acteurs traditionnels du métier, une nouvelle génération de producteurs va accompagner l’émergence du Grand Rex dans les salles incontournables de Paris. »Le Grand Rex en quelques chiffres (par an) :1 million de spectateurs2.702 places dans la Grande salle, la plus grande salle de cinéma au monde100 Avant-Premières150.000 spectateurs pour les dessins animés de Noël et la Féerie des Eaux70.000 visiteurs au Rex Studios
Il y a 2 ans et 223 jours

Le groupe Legendre s’implante en Suisse

Clement Jacob va diriger l’agence du groupe Legendre en Suisse. [@Legendre] Le groupe Legendre continue son internationalisation. Après la Grande-Bretagne, l’île de Jersey et le Portugal, c’est en Suisse que le groupe s’implante. Cette extension de ses activités s’inscrit dans l’objectif principal de l’entreprise. A savoir réaliser d’ici 2030 un quart de son chiffre d’affaires à l’étranger. « La Suisse est un pays qui dispose de vrais atouts tels que sa compétitivité, son esprit d’entrepreneuriat ou son multiculturalisme. Ajoutés au fait que ce pays est géographiquement proche de nos terres, c’est tout cela qui nous a convaincu de nous y implanter », explique Olivier Roualec, directeur général du groupe Legendre. Clément Jacob prend la direction de cette nouvelle agence. Une internationalisation pour une croissance plus rapide  C’est à Londres que Legendre a commencé son internationalisation. En 2015, le groupe a réhabilité la Parker Tower pour BNP Parias Real Estate. EN 2022, l’agence londonienne, qui compte 32 collaborateurs, a effectué la réhabilitation de la Shelley House, un bâtiment de 11 étages.  En 2017, Legendre a étendu ses activités à l’île de Jersey. L’entreprise y construit actuellement un complexe immobilier de 280 appartements. En 2023, le groupe devrait également livrer des espaces de bureaux et d’autres commerciaux. En 2019, Legendre s’est installé au Portugal. Le groupe a mis en place des missions avec ses trois secteurs d’activités. Un programme de logements et services a déjà été livré et une résidence de 43 appartements est en cours de construction à Lisbonne. Legendre Energie a aussi mis en service une centrale solaire près de Porto. 
Il y a 2 ans et 224 jours

Progression du chiffre d'affaires d'Icade mais ralentissement en vue

Le groupe, à la fois promoteur et foncière de bureaux et de santé, maintient ses objectifs pour la fin de l'année, qui incluent le versement à ses actionnaires d'un dividende en hausse de 3 à 4%.Son pôle promotion, qui a vu son chiffre d'affaires progresser (+3,6% à 734 millions d'euros), pâtit en revanche de la hausse des taux d'intérêt et des coûts de construction."Les taux d'intérêt ont beaucoup augmenté depuis le début de l'année et donc on a ralenti notre programme d'investissement", a déclaré à l'AFP son directeur général, Olivier Wigniolle."Ce qu'on a à gérer, c'est la hausse des coûts de construction", a-t-il ajouté. "La négociation d'un marché de travaux, elle est plus longue. C'est une réalité. Se mettre d'accord avec les entreprises du bâtiment pour les travaux est plus compliqué qu'il y a un an."La branche foncière de santé, qui encaisse des loyers d'établissements de santé (cliniques, Ehpad...), a vu ses revenus locatifs grimper de 12%, du fait notamment d'acquisitions en France et à l'étranger (Portugal, Italie, Allemagne, Espagne).Ils baissent en revanche (de 1,6%) pour la branche foncière tertiaire.
Il y a 2 ans et 229 jours

Madrid veut inciter les Espagnols à installer des panneaux solaires

"Il y a un intérêt important" pour l'autoconsommation, qui "constitue une façon intéressante de réduire notre facture" énergétique, a souligné la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera à l'issue du Conseil des ministres.Or, l'autoconsommation peut être encouragée, en mettant en place "une régulation simplifiée", a ajouté Mme Ribera en présentant cette série de mesures intégrées au plan énergétique adopté, conformément aux directives européennes, pour réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis de Moscou.Le plan du gouvernement de gauche espagnol simplifie les démarches administratives à effectuer pour la mise en service d'installations d'une puissance inférieure à 500 kilowatts/heure, et encourage l'installation de panneaux photovoltaïques dans les bâtiments publics.Il prévoit enfin d'encourager l'"autoconsommation collective", en soutenant l'installation de panneaux solaires dans les immeubles et résidences – un choix décisif, alors que près des deux tiers des Espagnols vivent en appartement.L'autoconsommation d'électricité connaît un fort développement en Espagne depuis 2018, année où Madrid a supprimé un décret obligeant les particuliers reversant leur énergie au réseau national de payer une taxe, qualifiée d'"impôt sur le soleil" par ses opposants.Selon l'Union photovoltaïque espagnole (Unef), la puissance installée destinée à l'autoconsommation a atteint 1.203 mégawatts (MW) en 2021, soit deux fois plus qu'en 2020 (596 MW). Ce chiffre devrait par ailleurs être largement battu en 2022.Le plan énergétique de Madrid, qui intègre des mesures d'économie d'énergie visant à diminuer jusqu'à 13,5% la consommation de gaz naturel du pays d'ici à mars, étend par ailleurs jusqu'à décembre 2023 le plafonnement du prix du gaz utilisé pour la production d'électricité.Ce mécanisme dit d'"exception ibérique" a été instauré en juin en Espagne et au Portugal, avec l'aval de Bruxelles, en raison du manque d'interconnexions électriques entre la péninsule et le reste de l'Union européenne. Il devait initialement prendre fin en mai 2023.Ce régime dérogatoire a permis aux prix de l'électricité de refluer fortement ces derniers mois dans ces deux pays. Plusieurs pays européens comme la France réclament désormais sa généralisation à l'ensemble de l'Europe.
Il y a 2 ans et 231 jours

Une maisonnette en bois portugaise réalisée autour d’un marronnier

Des murs en verre inclinés ouvre sur des vues panoramiques à l’abri d’un arbre mature dans la Chestnut House à Vale Flor, au Portugal, conçue par l’architecte local João Mendes Ribeiro. Revêtu de bois peint en noir et doublé de panneaux de contreplaqué, le logement est conçu par Ribeiro comme un « abri élégant » dans le […]
Il y a 2 ans et 237 jours

Le groupe Legendre poursuit son expansion à l'international sur un nouveau marché

DÉVELOPPEMENT. Déjà présent à Londres, Jersey et au Portugal, le groupe Legendre, qui s'illustre dans la construction, l'immobilier et l'énergie, arrive sur le marché suisse via la création d'une nouvelle agence.
Il y a 2 ans et 243 jours

Les réserves françaises de gaz sont remplies à 100% selon la Commission de régulation de l'énergie

"La campagne de remplissage des stockages pour l'hiver 2022/2023 se termine avec des stockages remplis à plus de 99%", a indiqué dans un communiqué la CRE, la France devenant ainsi le troisième pays européen après la Belgique et le Portugal à remplir au maximum ses capacités de stockage de gaz naturel.Avec 130 TWh, ces réserves, qui ont atteint un "niveau supérieur à la moyenne des dernières années", représentent "environ 2/3 de la consommation hivernale des PME et des particuliers" en France, détaille-t-elle.La Commission met en garde contre "des situations de tension néanmoins possibles en fonction des conditions du passage de l'hiver". "Un effort collectif massif visant à réduire nos consommations d'énergie, associant entreprises, administrations, collectivités et particuliers, est donc indispensable", assène-t-elle.Une vision partagée par les deux sociétés chargées du stockage, Storengy, filiale d'Engie, et Teréga: "Afin d'anticiper d'éventuelles situations de tension dans les mois à venir, une utilisation raisonnée des stockages ainsi qu'un effort de sobriété sur les consommations de gaz et d'électricité apparaissent nécessaires dès maintenant", ont-elles affirmé dans un communiqué commun."Ce taux de remplissage des stockages confirme la fiabilité du système et des infrastructures gazières françaises", a salué le PDG de Teréga, Dominique Mockly, dont l'entreprise stocke un quart du gaz en France, principalement sur des sites situés dans le sud-ouest du pays.Les trois quarts restant sont répartis sur 14 sites de stockage éparpillés sur tout le territoire et opérés par Storengy, dans des sites souterrains naturels tels que des nappes aquifères.L'objectif du gouvernement de remplir les capacités de stockage du pays en gaz naturel d'ici novembre est donc atteint alors que les exportations de gaz russe vers la France sont totalement taries depuis le 1er septembre.Il doit présenter jeudi son "plan de sobriété énergétique", visant à mobiliser tous les secteurs de la vie économique et sociale pour réduire de 10% la consommation française d'énergie en deux ans et aider le pays à affronter un hiver tendu.Storengy et Teréga ont insisté sur les deux scénarios envisagés pour cet hiver. "Un hiver moyen sans pointe de froid marquée, montre un système globalement équilibré", écrivent-ils même s'il y a "peu de marge de manoeuvre".Mais en cas de vague de froid sévère ou durable, "le déficit hivernal peut atteindre 16 TWh, ce qui représente 5% de la consommation hivernale", préviennent les deux entreprises. Des mesures de sobriété seront alors essentielles pour éviter les coupures et malgré cela, "toutes les sources devront alors être mobilisées" pour satisfaire la consommation.Outre la France, la Belgique et le Portugal, la Pologne a aussi ses réserves presque pleines, avec un taux de remplissage de 98,34% selon la base de données de Gas Infrastructure Europe. En moyenne, les pays de l'Union européenne ont rempli leur capacité de stockage à 89%, en anticipation d'un hiver inédit sans gaz russe.Le pays le moins bien loti est la Lettonie, avec 52,75%.
Il y a 2 ans et 250 jours

Le Portugal relance son programme de lignes à grande vitesse

INTERNATIONAL. Le Premier ministre portugais, Antonio Costa, a annoncé le 28 septembre 2022 le lancement d'un projet de ligne à grande vitesse, afin de relier Lisbonne à Porto et de réduire de plus de moitié le temps de trajet entre les deux villes les plus importantes du pays.
Il y a 2 ans et 250 jours

Le Portugal relance son programme de lignes à grande vitesse

INTERNATIONAL. Le Premier ministre portugais, Antonio Costa, a annoncé le 28 septembre 2022 le lancement d'un projet de ligne à grande vitesse, afin de relier Lisbonne à Porto et de réduire de plus de moitié le temps de trajet entre les deux villes les plus importantes du pays.
Il y a 2 ans et 265 jours

Entretien avec Pierre Knoché, DG France de Kiloutou

D’où vient Kiloutou ? Depuis quand l'entreprise existe-elle ?Pierre Knoché : Le groupe Kiloutou a été fondé en 1980 par Franky Mulliez avec la volonté de devenir la première chaîne française de location de petits matériels et outillage. Tout a commencé avec 3 agences dans le Nord, aujourd’hui elles sont 564 réparties en France, en Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et depuis peu au Danemark et au Portugal. Aujourd’hui la société s’est considérablement développée avec un élargissement de sa gamme sur le matériel de terrassement, d'élévation et de véhicules et l'extension à l'international. Le parc matériel compte actuellement 265.000 matériels.Quelle est la place de Kiloutou sur le marché ? Comment décririez-vous l’évolution du marché de la location de matériel ?Pierre Knoché : Kiloutou est actuellement le 3ème loueur de matériel européen et 95% des clients sont des professionnels (aussi bien les grands acteurs du BTP, que les artisans ou les industriels).L’évolution du marché de la location de matériel est désormais orientée vers la lutte contre le réchauffement climatique :On sait que 20% des émissions de CO2 d’un chantier sont liées au fonctionnement du matériels (Etude Carbone 4 pour la FNTP - périmètre France). De sa fabrication à sa fin de vie, en passant par son usage et sa maintenance, un matériel à motorisation électrique rechargée sur le réseau, à hydrogène vert ou biogaz, permet jusqu’à 60% de réduction des émissions de CO2 par rapport à un modèle thermique.Notre principale préoccupation est donc de pouvoir proposer des matériels plus respectueux de l’environnement et moins émetteurs de CO2, sans faire de compromis sur leur performance. Désormais nous devons composer avec un mix énergétique (électrique, hybride, H2 et les biocarburants qui ont chacun leurs limites). Ces nouvelles technologies manquent encore de maturité (manque d’infrastructures de recharge à proximité des chantiers par exemple), mais nous ne pouvons pas passer à côté étant donné les avantages qu’elles apportent : réduction des émissions de CO2 et de particules fines, mais également des nuisances sonores pour les riverains ou encore des vibrations pour les compagnons.Ces grandes évolutions supposent aussi que l’on accompagne nos équipiers : notre force commerciale, formée à analyser chaque chantier pour déterminer le parfait mix usage / performance ; et dans nos ateliers, nos équipes techniques qui seront garantes de la pérennité de cette flotte.Quelles innovations pensez-vous avoir apporté au secteur ?Pierre Knoché : Dès 2007, Kiloutou a formalisé une stratégie RSE d’ampleur et est devenu en 2012 le premier loueur à établir le bilan carbone de ses locations. En 2012 nous avons signé le Global Compact qui nous engage à aligner notre stratégie sur 10 principes touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.Plus récemment, en 2021, Kiloutou a lancé la gamme iMPAKT qui réunit plus de 3500 matériels électriques ou hybrides, tous recensés dans le Guide des Matériels alternatifs, qui permet aux clients de comparer chaque matériel avec son équivalent thermique et ainsi de rendre compte des économies de carburant réalisées et les émissions de CO2 et de bruit évitées.Par la même occasion, le Groupe a lancé la première édition des Rencontres du Matériel Durable (RMD), qui réunit fabricants, clients et fédérations professionnelles afin de débattre et d’imaginer les solutions des chantiers de demain. Parce qu’il est évident que pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions carbone à tous, c’est ensemble que nous devons travailler.Grâce aux études commandées par Kiloutou aux cabinets Carbone 4 et Arthur D.Little, les participants ont pu peser les pour et les contres des diverses énergies alternatives et avoir un aperçu du mix énergétique projeté à 2030 suivant deux scénarios : l’un conservateur, l’autre plus agressif. Ils ont également débattu de plusieurs propositions qui seront faites au Gouvernement. Rendez-vous est déjà donné en février prochain pour la 4ème édition.Et parce que la RSE comprend évidemment l’environnement, mais aussi l’Humain, Kiloutou s’est doté depuis plusieurs années d’une gamme de matériel dédiés à la sécurité et l’ergonomie sur les chantiers nommée Kare. On y retrouve notamment l’ergosquelette - qui permet de soulager les épaules dans une posture bras hauts, le gabarit laser - qui crée une frontière invisible pour éviter l’intrusion sur des chantiers à risque, le gilet connecté - qui prévient le risque de heurt engin-piéton, et le bras 0 gravité - qui soutient le poids d’un outil (jusqu’à 15kg) sans altérer la dextérité de son utilisateur. Ces dispositifs sont imaginés et conçus par des entreprises partenaires et nous fournissons à nos clients tout le conseil et leur mise en place directement sur les sites et chantiers.Quelle est la direction stratégique de Kiloutou dans les années à venir ? Avez-vous notamment des projets en cours en termes de digitalisation ?Pierre Knoché : Kiloutou a lancé son premier site internet vitrine en 2000. Aujourd’hui, il permet d’obtenir un devis et de réserver son matériel en ligne. Il est agrémenté de tutos vidéos pour permettre aux utilisateurs d’être le plus autonome possible. L’objectif est aujourd’hui de le rendre toujours plus personnalisé pour le client et d’en faire un réel apporteur d’affaires pour nos agences.Dans les en-cours, nous finalisons actuellement des projets qui avaient été mis en stand-by durant la crise sanitaire, notamment Youse : un système de partage de matériels qui vise principalement les clients industriels. L’objectif est de leur permettre, à travers une interface digitale, de mettre à disposition l’ensemble des matériels détenus ou loués à leurs équipes et prestataires et d’organiser un système de réservation. Cela permet d’amortir l’investissement, de limiter le nombre de matériels (et les émissions qui les accompagnent) sur un seul et même site et de verrouiller la responsabilité de chaque utilisateur.Nous poursuivons également notre partenariat avec l’entreprise Apizee pour la visio-assistance. L’objectif est de faire intervenir nos techniciens à distance afin de répondre aux questions de fonctionnement ou pannes légères. Sans application à télécharger, il permet 80% de résolution en moins de 4h et économise les déplacements.
Il y a 2 ans et 267 jours

Alphi rachète Simpra

Simpra assure la construction de coffrage sur mesure pour les chantiers de travaux publics et de génie civil. [©ACPresse] Le groupe savoyard Alphi vient d’annoncer l’acquisition de 100 % des titres de l’industriel francilien Simpra. Né il y a 60 ans, ce dernier est spécialisé dans la construction de coffrages sur mesure à destination des chantiers de génie civil et d’ouvrages fonctionnels. A sa tête, Jean-Paul Buvat et Alain Nouhaud en assurent le développement, tant en France qu’à l’international où Simpra réalise aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires. A l’issue de la transaction, Alain Nouhaud poursuit son activité au sein de l’entité Simpra, assurant ainsi la permanence des savoir-faire et l’aboutissement de nombreux projets à l’étude… De plus en plus internationale Pour Alphi, cette intégration constitue un véritable renforcement de l’offre commerciale vers des outils jusqu’à maintenant peu présents dans la gamme. A savoir, des équipements spécifiques, réalisés à façon. En même temps, le groupe savoyard accroît sa capacité à proposer des coffrages pour dalles et voiles, de type grimpant, des étaiements ou encore des systèmes de protection de façades. « Il s’agit pour nous d’une opportunité de mutualisation des compétences, aussi bien au niveau des équipes que des matériels, en France comme à l’international », indique Alexandre Souvignet, président l’Alphi. Et de poursuivre : « Alphi et Simpra partagent des valeurs clefs comme le service clients, l’expertise technique, l’excellence opérationnelle et, surtout, un mode de management bienveillant ». [Web uniquement] La reprise de Simpra confirme le dynamisme du groupe Alphi en matière de développement et de croissance externe. Elle intervient quelques mois après l’acquisition du Suisse Adria, forte de près de 100 ans d’expertise dans l’étaiement et le matériel pour la construction. Et s’inscrit dans le cadre de l’accélération du déploiement d’Alphi à l’international, en direction du Portugal, du Royaume-Uni, de l’Afrique et de l’Inde.
Il y a 2 ans et 272 jours

Bas Smets, le paysagiste belge qui veut verdir les villes et Notre-Dame de Paris

A Hong Kong, Bahreïn, en Amérique, au Portugal, à Bordeaux ou à Arles en France; son cabinet fondé en 2007 à Bruxelles était déjà sollicité partout dans le monde avant d'être sélectionné fin juin par la Ville de Paris pour concevoir le futur parvis de Notre-Dame, à l'horizon 2027.Mais l'architecte paysagiste de 47 ans voit dans ce projet l'opportunité rêvée pour accroître encore la visibilité de son travail, qu'il envisage comme "un laboratoire d'expériences" pour "inventer une sorte d'écologie urbaine", et végétaliser l'espace public bien au-delà de quelques squares."Notre ambition est de transformer la ville pour la rendre résiliente, habitable, agréable", explique Bas Smets à l'AFP."Et si on arrive à le faire sur l'île de la Cité, autour de Notre-Dame, on peut le faire partout", poursuit-il lors d'une rencontre à son cabinet, dans un openspace avec vue panoramique sur Bruxelles où il emploie une vingtaine de jeunes collaborateurs.A Paris, sur un site fréquenté par des touristes du monde entier, Bas Smets veut développer les pelouses arborées de part et d'autre de la cathédrale, et "imaginer le parvis comme une clairière", au milieu de laquelle de l'eau de pluie récupérée dans une cuve ruissellerait au sol par forte chaleur, sur une pente très légèrement inclinée."Il y aura des réflexions éphémères à photographier, et cela produira l'effet d'une averse d'été qui rafraîchit l'air", poursuit ce Belge néerlandophone, diplômé de l'université de Louvain."On peut aussi imaginer que ce ruissellement devienne un rendez-vous quotidien de quelques minutes, comme le scintillement de la tour Eiffel", ajoute-t-il.Le chantier doit commencer en 2024 après les Jeux olympiques et l'achèvement de la rénovation de l'édifice lui-même, gravement endommagé par un spectaculaire incendie en 2019.Inspiré par Central ParkCôté sources d'inspiration, Bas Smets cite le New-Yorkais Frederick Law Olmsted, qui a conçu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe quantité de parcs urbains aux Etats-Unis, dont le célèbre Central Park de sa ville natale."Il a réfléchi au stockage de l'eau pour amener la nature en ville, organisait les espaces verts en réseau en les reliant entre eux. Il pensait presque déjà au climat avant le global warming (réchauffement climatique)", sourit celui qui aime se décrire en "architecte de paysages".Pour ses projets à travers le monde, le bureau de Bas Smets s'appuie sur des collaborations locales, et le Bruxellois bénéficie pour la botanique des conseils de spécialistes dont ceux du neurobiologiste italien Stefano Mancuso (auteur de "L'intelligence des plantes"), rencontré il y a six ans à Florence.La réflexion avec eux porte notamment sur la nécessité de choisir une végétation adaptée à la nature du sol, au climat. Et qui sans doute devra se montrer plus résistante à la chaleur et aux épisodes de sécheresse susceptibles de se multiplier à l'avenir.Pour la "promenade plantée" créée sur une place du centre-ville de Waregem, en Belgique, Bas Smets a choisi des micocouliers, une espèce méridionale. "J'ai dû me battre parce qu'on sortait de la liste des plantes indigènes", raconte-t-il, "mais dans 50 ans un micocoulier a plus de chances d'avoir survécu qu'un arbre d'ici".Il classe cette réalisation parmi "les projets exemplaires qui montrent qu'on peut réfléchir autrement"... sa formule pour définir tout ce qu'il entreprend. Bas Smets doit aussi transformer et verdir dans les années à venir le quartier de la Gare centrale à Bruxelles, où il déplore le manque d'avenues arborées."Envisager une réponse au changement climatique est très difficile tellement il semble inévitable. Mon espoir est que les villes agissent toutes en même temps pour créer ces réservoirs écologiques, fait-il valoir."Mais il faut le faire maintenant, pas dans dix ans".
Il y a 2 ans et 323 jours

Mise en exploitation des premiers 30 km de l’A79+, première autoroute à péage en flux libre en France

Cette autoroute sera achevée à l’automne 2022 et remplacera la RN79. Elle traversera d’Est en Ouest le département de l’Allier permettant ainsi de relier les autoroutes A6 et A71 sur un tronçon payant de 88 km. L’A79, décrété par l’État d’intérêt public, proposera aux usagers le système de péage en flux libre autorisé par la Loi d’orientation des mobilités (LOM) de décembre 2019. Déjà présent en Autriche, Espagne, Portugal et aux États-Unis, la technologie du flux libre s’affranchit des barrières de péage physique contribuant ainsi à moderniser le réseau d’autoroutes français. La suppression des barrières physiques apporte plusieurs avantages, tant au bénéfice des utilisateurs que de la collectivité : une circulation plus fluide avec une diminution des risques de bouchon et un gain de temps de trajet réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO2. Lors de chaque arrêt à une barrière de péage, un poids lourd dépense un litre de gasoil ordinaire, soit 3,1 kg de CO2 émis (source : ASFA) suppression du stress à l’abord des péages, donc plus de sécurité et de confortréduction de l’artificialisation des sols. La surface nécessaire à une barrière de péage est estimée à 16 ha. Le Groupe Eiffage, qui finance en propre le projet avec un investissement de 538 millions d’euros, a réuni tous ses savoir-faire pour concevoir, construire et exploiter la première autoroute en flux libre : ALIAE est maître d’ouvrage et concessionnaire de l’A79 pour une durée de 48 ans ; Eiffage Génie Civil est le mandataire du GIE CLEA qui a la charge de la conception et de la construction de l’A79 ;APRR à qui ALIAE a confié l’exploitation et la maintenance de l’A79 sur la durée de la concession. Les chiffres clés 88 km la longueur de l’A79 23,5 mois délais de réalisation 548 ME le montant de l’investissement en propre de Eiffage48 ans durée de la concessionL’A79 en un coup d’œilUn nouveau tronçon autoroutier qui traverse la France d’Est en Ouest et relie l’A6 et l’A71. L’A79 est la section autoroutière entre Sazeret (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire) de la Route Centre Europe Atlantique RCEA), un axe transversal stratégique pour relier sur des trajets longue distance la façade atlantique française à l’Allemagne, la Suisse et l’Italie via le centre de la France. Chaque jour, 10.000 à 15.000 véhicules composés à près de 40% de poids lourds empruntent cet itinéraire. Ce trafic de poids lourds très élevé, conjugué à une configuration routière devenue obsolète, en ont fait l’un des axes routiers français parmi les plus accidentogènes : entre 2008 et 2017, 124 personnes ont perdu la vie entre Montmarault et Mâcon. C’est pourquoi l’État a décidé en 2017 de la construction de l’A79 confiée à ALIAE. Une infrastructure du développement local et territorial L’A79 est aussi conçue pour favoriser le développement territorial. Bien que le trafic de transit soit particulièrement important, l’infrastructure doit être un vecteur d’échanges et de lien au niveau local. Ce lien sera favorisé par une mesure particulièrement forte : les automobilistes pourront circuler gratuitement sur la section Cressanges - Toulon (17 km) et sur la section de Dompierre (6 km). Par ailleurs, pour encourager l’utilisation de l’infrastructure payante par les utilisateurs locaux ou pour la desserte locale, ALIAE proposera une politique tarifaire très attractive avec une formule télépéage offrant jusqu’à 60 % de réduction sur les trajets. Cette réduction pourra s’appliquer dès le premier euro réalisé sur les trajets selon un barème dépendant du nombre de passages effectués dans le mois. Les aires de repos et de services joueront également un rôle de proximité important. En plus des aires de Pierrefitte et des haltes de Deux Chaises au niveau de la barrière de péage, deux aires de repos (Dompierre Ouest et Cressanges) et une aire de services (Toulon-sur-Allier) seront accessibles à la fois par l’autoroute et par la voirie locale.4 aires de repos Aires de repos (4 aires sur les 88 km)Parking VL/PLCovoiturageSanitaires et douches pour les chauffeurs poids lourdsBâtiment d’accueil : mange-debout, distributeur de boissons et snack, écran d’information, wi-fi gratuitBornes de paiement flux-libreEspace détente et pique-nique1 aire de service L’aire de services du Bourbonnais (Toulon-sur-Allier)RestaurantParking pour véhicules légers (VL) et poids lourds (PL)Station carburants VL/PLStation de recharge rapide véhicules électriquesPrises spéciales pour camions frigorifiquesSani-stations bus et camping-carArrêt transport en commun pour le prolongement de la ligne de bus H AléoBornes de paiement flux-libreEspace détente et pique-niqueEspace événementielSanitaires et douches gratuits pour les chauffeurs poids lourdsWi-fi gratuit 88 Km intégralement en flux libre, une première en France Dès l’automne 2022, ALIAE mettra en service la première autoroute française en flux libre, sans barrière de péage physique. Voulu par la loi d’Orientation des Mobilité de décembre 2019, le péage en flux libre a déjà été adopté dans plusieurs pays européens (Autriche, Espagne, Portugal) ainsi qu’au Brésil, Chili, aux Etats-Unis et en Inde. Et plusieurs projets sont annoncés en France sur l’A4, A13-A14, A69 et A412. Fini les gares de péages et les files d’attentes. Les portiques et la technologie mis en œuvre ont été conçus et fournis par l’un des leaders mondiaux. Ils sont déjà utilisés dans de nombreux pays : Etats-Unis, Espagne, Autriche, Brésil, Chili, Colombie, Inde. Le dispositif est constitué de caméras infrarouge, d’antennes télépéage et de capteurs auxquels s’ajoute une couche d’intelligence algorithmique qui permet de faire communiquer les équipements entre eux et vers le système de back office permettant la facturation et le recouvrement du péage en flux libre. Protection des données : un dispositif conforme au RGPD Les systèmes logiciels pour le paiement sur site internet et les bornes à pied sont développés en France et Eiffage est en l’éditeur. Les données sont hébergées en France. Le système d’identification du flux libre est conforme RGPD et ne lit les plaques d’immatriculation qu’à des fins de perception et de facturation du péage. Le droit d’accès aux données et de rectification est assurée à tous les clients. Le processus de contrôle de la protection des données personnelles est rigoureux et assuré avec un DPO (Data Protection Office) et un réfèrent RGPD, aussi bien chez Eiffage que chez APRR. Le Flux libre, mode d’emploi Sur les 88 km de l’A79, 6 portiques équipés de caméras infrarouges permettront d’identifier, quelles que soient les conditions météo, le badge télépéage ou la plaque d’immatriculation et le type de véhicule, déclenchant automatiquement la facturation. 4 options de paiement sont disponibles pour effectuer facilement le paiement des trajets Badge télépéage véhicule léger ou poids lourd : Le badge est détecté à chaque passage sous les portiques et la facturation se fait en fin de mois. Il est valable sur toutes les autoroutes de France. Inscription plaque (IBAN ou CB) : Le client enregistre simplement son numéro de plaque d’immatriculation et ses coordonnées bancaires sur le site www.aliae.com La plaque est détectée à chaque trajet et le prélèvement se fait chaque semaine. Paiement en ligne sur ww.aliae.com Après son passage, le client dispose de 72 heures pour payer, en rentrant son numéro de plaque minéralogique Paiement sur borne de paiement ou « borne à pied » 16 bornes de paiement sont mises à disposition sur les aires de repos ou de services de l’autoroute de l’A79+.Les clients peuvent y payer leur trajet lors de leur pause sur le parcours. Première autoroute en France à proposer une modulation tarifaire selon des critères environnementaux Véhicules légers : tarifs dégressifs selon les émissions de CO2 Véhicules légers (classes 1, 2 et 5) Poids lourds : tarifs dégressifs selon la classe de véhicule ET leurs émissions de CO2 Poids lourds (classes 3 et 4)
Il y a 3 ans et 3 jours

Technal lance la 2ème édition de son concours d'architecture international « WATA »

Pour cette deuxième édition, les architectes et clients TECHNAL des quatre coins de la planète peuvent candidater en ligne (www.registration.imaginewata.com) jusqu’au 31 mai prochain. En France, en Espagne et au Portugal, les projets représentant ces pays seront issus du PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL des dernières éditions.Le concours WATA confirme une nouvelle fois la collaboration étroite qu’entretiennent TECHNAL et les prescripteurs. Il distinguera les ouvrages portant haut les couleurs de l’architecture et de la marque à travers neuf catégories :Prix HABITER - Logements IndividuelsPrix HABITER - Logements CollectifsPrix RÉHABILITER - RénovationsPrix RÉHABILITER - ExtensionsPrix ÉTUDIER - Culture et enseignementPrix TRAVAILLER - Tertiaires, bureaux, commerces, industries, établissements de santé…Prix GRATTE-CIELPrix DÉCOUVRIR - Loisirs, tourisme et divertissementPrix DURABILITÉDeux Prix Spéciaux seront également décernés : le Prix « NEXT TALENT » pour lequel les étudiants en architecture pourront voter en juillet et le Prix « IMAGINE WATA » attribué par les partenaires de l’évènement.Les coulisses du concours WATALe jury, qui se réunira le 22 juin prochain, se compose de sept architectes internationaux :son Président, Brian Kleiver, SOM (Skidmore, Owings & Merrill) (Émirats arabes Unis, Dubaï)Sylvie Bruyninckx, VIVA ARCHITECTURE (Belgique)Lucía Ferrater, OAB OFFICE OF ARCHITECTURE IN BARCELONA (Espagne)Vasco Leónidas, NLA Arquitetos (Portugal)Moheb Marcos, ECG (Engineering Consultants Group S.A) (Égypte)Afsar Mirza, GENSLER (Royaume-Uni)Patrick Miton, SOHO ATLAS IN FINE architecture et urbanisme (France)La remise des prix se déroulera en France, en octobre, à l’occasion de BATIMAT. Tous les lauréats seront invités à Paris. Ils visiteront le salon ainsi que les ouvrages parisiens les plus emblématiques. Pour promouvoir leur créativité architecturale sur la scène internationale, un livre d’architecture, présentant chaque projet primé, sera édité.
Il y a 3 ans et 12 jours

Deux acquisitions au Portugal dans la ligne de mire de Saint-Gobain

ACQUISITIONS. Le géant des matériaux de construction, Saint-Gobain, annonce se renforcer au Portugal via l'acquisition de deux sociétés.
Il y a 3 ans et 12 jours

Saint-Gobain sur la voie de la construction modulaire au Portugal

Saint-Gobain a annoncé mardi 24 mai avoir signé un accord en vue de l’acquisition des sociétés Fibroplac (plaques de plâtre) et Falper (structures légères en acier)
Il y a 3 ans et 15 jours

TECHNAL lance la 2ème édition de son concours d’architecture international WATA

Organisé tous les deux ans, le concours TECHNAL WORLD ARCHITECTURE AWARD (WATA) témoigne du rayonnement international de la marque française. Pour cette deuxième édition, les architectes et clients TECHNAL des quatre coins de la planète peuvent candidater en ligne jusqu’au 31 mai prochain. En France, en Espagne et au Portugal, les projets représentant ces pays seront issus du PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL des dernières éditions. Le concours WATA confirme une nouvelle fois la collaboration étroite qu’entretiennent TECHNAL et les prescripteurs. Il distinguera les ouvrages portant haut les couleurs de l’architecture et de la marque à travers neuf catégories : – Prix HABITER – Logements Individuels – Prix HABITER – Logements Collectifs – Prix RÉHABILITER – Rénovations – Prix RÉHABILITER – Extensions – Prix ÉTUDIER – Culture et enseignement – Prix TRAVAILLER – Tertiaires, bureaux, commerces, industries, établissements de santé… – Prix GRATTE-CIEL – Prix DÉCOUVRIR – Loisirs, tourisme et divertissement – Prix DURABILITÉ Deux Prix Spéciaux seront également décernés : le Prix « NEXT TALENT » pour lequel les étudiants en architecture pourront voter en juillet et le Prix «IMAGINE WATA» attribué par les partenaires de l’évènement. Le jury, qui se réunira le 22 juin prochain, se compose de sept architectes internationaux. La remise des prix se déroulera en France, en octobre, à l’occasion de BATIMAT. Tous les lauréats seront invités à Paris. Ils visiteront le salon ainsi que les ouvrages parisiens les plus emblématiques. Pour promouvoir leur créativité architecturale sur la scène internationale, un livre d’architecture, présentant chaque projet primé, sera édité. http://www.registration.imaginewata.com  
Il y a 3 ans et 17 jours

2ème édition du concours « WATA » de Technal

Organisé tous les deux ans, le concours TECHNAL WORLD ARCHITECTURE AWARD (WATA) témoigne du rayonnement international de la marque française. Pour cette deuxième édition, les architectes et clients TECHNAL des quatre coins de la planète peuvent candidater en ligne. Jusqu’au 31 mai 2022. En France, en Espagne et au Portugal, les projets représentant ces pays […] L’article 2ème édition du concours « WATA » de Technal est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 19 jours

Avec Borne, la filière des énergies renouvelables espère une "politique du résultat"

Aux côtés de Mme Borne sont attendus un ministre de "la planification énergétique" et un ministre de la "planification écologique territoriale", promis par Emmanuel Macron en campagne.Attentifs à cette réorganisation, les acteurs des renouvelables attendent beaucoup d'une planification, qu'ils réclament depuis longtemps.La France est de fait très en retard sur ses objectifs officiels de déploiement de ces énergies. Cumulant blocages administratifs, recours judiciaires, manque de terrains disponibles... elle est à 19% d'électricité d'origine renouvelable, quand elle vise 42% en 2030. Sur le solaire seul, le pays prévoit 20 gigawatts (GW) de capacités d'ici 2023, mais n'en est qu'à 13 GW.Or pour faire face au réchauffement climatique et répondre au boom de la demande électrique, tous les scénarios, notamment du gestionnaire de réseau RTE, prévoient que les renouvelables dominent l'offre en milieu de siècle, et ce quelle que soit l'importance de la relance du nucléaire.La crise énergétique actuelle a encore renforcé l'argument, entre flambée des prix des fossiles, dépendance criante à l'égard de producteurs comme la Russie, déboires d'un parc nucléaire vieillissant...Et pourtant: "la France est depuis l'automne le pays européen le plus protecteur du pouvoir d'achat des consommateurs; c'est aussi celui qui a le moins appuyé sur l'accélérateur", dit Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne (FEE).En 2017, elle autorisait 1,7 GW de sites éoliens. En 2021, c'était 1,2 GW, rattrapages de 2020 inclus.Et en 2022, "quasiment aucun projet n'a été autorisé", dit le représentant du secteur, alors que 10 GW sont dans les tuyaux: "les préfectures ne donnent quasiment plus d'autorisations, les commissions départementales paysagères ne sont pas réunies, aucune enquête publique n'est lancée... La France doit se ressaisir"."Il faut remettre cela dans le contexte d'une campagne présidentielle violente sur l'éolien, où l'Etat a levé le crayon", explique-t-il. "Mais dans l'intervalle on continue sur les énergies fossiles", quand le Portugal, par exemple, limitait à six mois les délais d'instruction des dossiers éoliens.Les acteurs gaziers ont aussi appelé à renforcer le biogaz, issu notamment de méthaniseurs agricoles, pour remplacer d'ici 2030 les importations russes (soit 20% des besoins français). A ce stade il approche les 2%."Ça patine un peu"Juste avant de quitter Matignon, Jean Castex a évoqué la préparation d'"une loi d'urgence" pour ces énergies, soumise au vote dès juillet. "Ce sera une des premières lois", a-t-il dit, parlant de "simplifier la réglementation", de "renforcer la concertation initiale pour ensuite accélérer l'exécution des projets".Sur les énergies renouvelables (ENR), "c'est vrai qu'on patine un peu...", admettait-il. "Les leviers ne sont pas faciles à trouver. C'est très français : on est pour, mais chez le voisin".Pour le secteur, nombre de mesures ne réclament pas de loi: il s'agit de renforcer les services de l'Etat, encadrer les délais d'instruction, et surtout donner "une doctrine claire aux préfets"."Aujourd'hui, le message passe plus ou moins selon le département : cela dépend du préfet", note Daniel Bour, du syndicat du solaire Enerplan.Les acteurs réclament le statut d'"intérêt public majeur", permettant aux ENR de prévaloir lors de disputes, sans les soustraire aux obligations environnementales."Il est urgent d'avoir sur les ENR des politiques publiques +orientées résultats+. Et on a l'impression que la culture de travail d'Elisabeth Borne, c'est ça", espère Michel Gioria.Pour eux, la planification doit commencer vite, "pas pour 2050 mais 2022, 2023, 2024...", donnant aux régions "une vision" pour les 10 à 15 ans. Car sur l'éolien offshore par exemple, les scénarios impliquent des dizaines de parcs d'ici 2050; Emmanuel Macron en entrevoit 50 à cet horizon.Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), se dit "très optimiste quant à la façon dont Mme Borne va affronter la planification. Elle a une volonté, une force de travail. Tout dépendra du mandat que lui donnera le président" pour accélérer.
Il y a 3 ans et 28 jours

Pourquoi des éoliennes flottantes en Méditerranée ?

Pour lutter contre le réchauffement climatique et répondre à ses besoins, la France doit accroître fortement sa production électrique décarbonée d'ici 2050, ce qui implique, nucléaire ou pas, un déploiement massif des énergies renouvelables, soulignent tous les scénarios récents.Le pays, très en retard dans l'éolien en mer, compte à ce stade sept parcs "posés" dans les tuyaux, dont quatre en construction. Le premier doit démarrer en mai pour mise en service complète fin 2022, face à Saint-Nazaire.Dans le flottant, technologie non mature et donc plus chère, un premier appel d'offres commercial a été lancé mi-2021 par l'Etat, pour un parc au large de Belle-Ile-en-Mer et Groix : 250 mégawatts (MW), avant un autre de 500. En grandes profondeursA partir de 60 mètres de fond, au moins pour des raisons économiques, il faut passer au flottant. Cela permet de s'installer à plus grande distance des côtes, à moindre impact visuel, et en zones plus ventées, ce qui améliore la capacité de production.En Méditerranée, cette technique s'impose car le plancher marin descend vite.Chaque éolienne est fixée sur un flotteur maintenu par des lignes d'ancrage reliées au fond, plus ou moins tendues. La stabilité est garantie par la taille du flotteur ou par un centre de gravité très bas, expliquent les industriels.Les flotteurs des fermes pilotes vont jusqu'à 100 m de long. Ils dépendront aussi de la taille des éoliennes choisies.Car plus le diamètre de l'éolienne est grand, plus elle produit d'électricité : par exemple, un parc de 250 MW nécessite 42 éoliennes de 6 MW, mais 17 suffisent avec des modèles de 15 MW.Boom attenduAu niveau mondial, 80% du potentiel de l'éolien en mer repose sur des technologies flottantes, selon l'Agence internationale de l'énergie. En France, l'Ademe a évalué le potentiel à 16 gigawatts (GW) accessibles pour l'éolien posé et 33 GW pour le flottant.L'Europe fait figure de pionnière. Un premier parc commercial, "Hywind", a été inauguré en Ecosse en 2017, pour plus de 30 MW. Au Portugal, WindFloat Atlantic a été mis en service mi-2020: les trois plus grandes turbines au monde sur flotteur, pour 25 MW au total.Des parcs commerciaux bien plus grands s'annoncent: au large de la Corée du Sud, en face des Canaries, de l'Ecosse, dans la baie de Rosas (nord de la Catalogne)... Un autre, 7SeasMed, porté par des développeurs danois, est évoqué entre Sicile et Tunisie, où les fonds atteignent 300 m.En Méditerranée française, on attend dans l'immédiat des fermes pilotes, avec 3 éoliennes à chaque fois. C'est le projet EolMed, 30 MW à 18 km de Gruissan (Aude), attendu cette année. En 2023, ce sera les éoliennes du golfe du Lion, au large de Leucate, et Provence Grand Large face à Port Saint-Louis du Rhône.Questions environnementalesObjectif de ces sites pilotes : tester flotteurs et impacts. Mais l'Autorité environnementale, sollicitée sur Provence Grand Large, avait rendu un avis prudent : quel impact sur la biodiversité ? Ces pilotes suffiront-ils à répondre ?De nombreux participants au débat public sur l'installation d'éoliennes flottantes en Méditerranée, mer particulièrement fragile, ont pour leur part demandé un report, le temps d'étudier les effets sur l'environnement.Lundi le gouvernement a maintenu son calendrier. Tout en promettant de revoir la localisation au large de Fos en fonction d'études environnementales en cours, notamment sur les oiseaux migrateurs.Avantage industrielLa France compte plusieurs "flottoristes", comme Ideol à La Ciotat ou Eolink en Bretagne. C'était en 2020 plus de 600 emplois (5.000 pour les énergies marines dans leur ensemble), selon l'Observatoire des énergies de la mer.Les énergéticiens y voient aussi un débouché. Comme TotalEnergies qui, pour le projet pilote EolMed, a fait appel à une trentaine d'ingénieurs pétroliers experts des plateformes offshore.Lundi, le gouvernement a lancé deux appels à manifestation d'intérêt pour le développement de la filière industrielle et d'infrastructures portuaires dédiées. Objectif : "que la France devienne une nation clef" dans ce secteur, dit Matignon.Dans le cadre de France 2030, quelque 300 millions d'euros lui auront été consacrés, ajoute-t-on.EnvironnementLe développement de l’éolien ne pourra se faire que dans le plus grand respect de l’environnement. A cet effet, la création de l’Observatoire national de l’éolien en mer, annoncé par le Premier ministre en août dernier et doté de 50 millions d’euros sur trois ans, a vocation à nourrir les démarches de planification du développement à venir de l’éolien en mer et répondre aux préoccupations des acteurs, notamment en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité marine et sur la ressource halieutique. Ses objectifs sont doubles : valoriser les connaissances existantes et lancer de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances afin de garantir la bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans le déploiement de l’éolien en mer.Les travaux pour mettre en place l’Observatoire ont débuté dès l’automne 2021 et ont associé les conseils scientifiques des comités de façade. Le travail réalisé a permis d’établir un premier programme d’études pour l’Observatoire et des premières études seront menées dès 2022. Le Premier ministre a notamment annoncé le lancement d’un programme de grande ampleur sur les migrations de l’avifaune et des chiroptères sur l’arc Atlantique. Il est également prévu que l’Ifremer lance un travail de cartographie des frayères en Méditerranée.Afin de se prononcer sur l’intérêt et la qualité scientifique des études, un conseil scientifique national va être mis en place. Ce conseil sera épaulé dans son action par un comité des parties prenantes regroupant des représentants des principales ONG environnementales, de la pêche, des industriels, des énergéticiens, des élus littoraux, des associations de riverains, des services de l’Etat, etc.La filière s’engage : sur la base des premiers projets attribués, depuis 2011, une filière de l’éolien en mer s’est structurée en France, comptant déjà des implantations industrielles de premier plan et plus de 5 000 emplois à la fin de l’année 2020.Afin de favoriser la création d’emplois dans l’éolien en mer en France, il est nécessaire que soit donnée de la visibilité sur les volumes qui seront attribués dans les années à venir. Cette visibilité doit permettre aux industriels d’investir massivement en France en offrant des perspectives fortes de débouchés.L’Etat et la filière de l’éolien en mer en France s’engagent donc collectivement pour un développement massif de l’éolien en mer et de l’industrie afférente par la signature d’un Pacte éolien en mer.Dans ce pacte, l’Etat confirme son engagement pour un déploiement ambitieux de l’éolien en mer au large des côtes françaises avec un objectif d’attribution d’environ 2GW/an dès 2025 et 40 GW installés en 2050. La filière s’engage quant à elle à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des 15 prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50 % sur les projets.
Il y a 3 ans et 52 jours

Un nouveau vice-Président et Directeur Général Kawneer Europe

CARNET-NOMINATION. Déjà directeur général de Kawneer Europe du Sud (France, Espagne, Portugal), Raphaël Dericbourg avait en novembre 2020 vu sa fonction élargie à la direction générale de Kawneer Nord-Est Europe (Benelux et Allemagne). Aujourd'hui, il est nommé vice-président et directeur général Kawneer Europe.
Il y a 3 ans et 88 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation internationale sans précédent sur le thème de la construction bas carbone

Parallèlement, le Mondial du Bâtiment déploie un programme spécial pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAINDepuis quelques années, le secteur de la construction innove pour proposer de nouveaux modes de construction en vue d’une décarbonation des bâtiments, un pré-requis pour atteindre la neutralité carbone dans de nombreux pays.Observatoire du secteur et de ses évolutions, les salons du Mondial du Bâtiment entendent être les porte-parole engagés dans les enjeux de la construction bas carbone. Objectif : valoriser des solutions, mettre en avant des exemples de projets portés par différents pays et croiser les bonnes pratiques.Première étape : aller à la rencontre des acteurs locaux grâce à l’organisation du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN. Celui-ci prévoit d’organiser, dans 12 pays (voir programme ci-après), une série de conférences et de moments d’échanges avec des experts locaux pour partager leurs visions globales et locales, et valoriser les solutions qui seront présentes sur les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, du 3 au 6 octobre prochain à Paris.Deuxième étape : accueillir les visiteurs internationaux en les accompagnant à la découverte des solutions contribuant à la neutralité carbone des bâtiments qui seront présentées dans les différents salons. Un espace d’échange sera également proposé en présence des experts rencontrés lors du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN,Autres temps forts proposés exclusivement sur BATIMAT :une conférence internationale sera organisée sur le thème de la construction bas carbone,un colloque international de la construction hors-site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone »,un programme de conférences organisé par l’École des Ponts, prévoyant 27 sessions en présence de 27 conférenciers internationaux et retransmises en digitale.Le programme de tournée du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAIN (sous réserve de modifications)DateVille – Pays26/04 au 28/04Madrid – Espagne05/05Milan – Italie11/05 au 12/05Abidjan – Côte d’Ivoire17/05Tunis – Tunisie19/05Lisbonne – Portugal24/05 au 25/05Yaoundé – Cameroun31/05Dakar – Sénégal07/06Casablanca – Maroc14/06 Munich – Allemagne21/06 Londres – UK28/06 Bruxelles - Belgique18/07 Istanbul – TurquieQuelques noms des experts identifiés : Elaine Toogood, Head of Architecture at the Concrete Center (Royaume-Uni), Alberto Boriani, CEO Isnova (Italie), Ignasi Pérez Arnal, Directeur Rebuild (Espagne), Ibtissem Bouattay, Membre de l’alliance Global ABC-UNEP (Tunisie).Le top 100 des cabinets d’architecture internationaux engagés dans le bas carbone présent à Paris du 3 au 6 octobre 2022Les salons du Mondial du Bâtiment ont pour objectif d’attirer du 3 au 6 octobre 2022, à Paris au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires. Ce dispositif sera déployé dans plusieurs pays et sera financé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, dans le cadre du plan Destination France, de PROMOSALONS et de RX France. Ils seront accueillis dans le cadre du Club International dédié aux délégations internationales situé dans le Pavillon 6.
Il y a 3 ans et 96 jours

Icade en croissance en 2021, porté par sa filiale santé

Le groupe, dont l'activité se divise en trois branches (foncière tertiaire, foncière de santé et promoteur), a dégagé un chiffre d'affaires de 1,56 milliard d'euros, 19,9% de plus qu'en 2020 et 10,4% qu'en 2019.Le "cash-flow net courant", son indicateur de référence, s'est établi à 390 millions d'euros, équivalent à son niveau d'avant-crise sanitaire, amenant Icade à proposer un dividende de 4,20 euros par action, en augmentation (+4,7%) et un peu plus que l'objectif fixé (+3%).Pour 2022, la foncière espère augmenter à nouveau son dividende de 3 à 4%.Elle souhaite également réussir l'introduction en Bourse d'Icade Santé après avoir dû y renoncer en 2021 faute d'avoir levé suffisamment de fonds."Je ne sais pas si ça sera en 2022, je le pense néanmoins et je l'espère. Mais on ne peut pas avoir une certitude absolue", a déclaré à l'AFP le directeur général, Olivier Wigniolle.Cette filiale, qui est censée investir 3 milliards d'euros entre 2021 et 2025, est nettement en avance sur ce plan avec 910 millions investis pour la seule année 2021, du fait d'opportunités inattendues à l'étranger (Allemagne, Espagne, Italie, Portugal).Pour affiner sa stratégie, le groupe attend notamment de voir comment va évoluer la régulation des Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) en France, après le scandale autour des maltraitances supposées dans certaines de ces structures révélées dans les médias."A court terme, ça n'impacte pas nos résultats et ça n'impacte pas notre stratégie", a affirmé Olivier Wigniolle, l'activité d'Icade se focalisant davantage sur les cliniques ou hôpitaux que sur les Ehpad.
Il y a 3 ans et 105 jours

Kebony Clear habille une maison avant-gardiste pleinement intégrée dans l’Alentejo et signée Gonçalo Bonniz

Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. Le bois durable Kebony Clear fait partie intégrante de la maison FdP, située dans l’Alto Alentejo – une région reculée du Portugal – signée par l’architecte portugais Gonçalo Bonniz. Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. « L’une de nos motivations principales était d’ériger une maison qui dominerait le paysage. Ce projet est fortement inspiré par le lieu, avec pour lignes directrices la morphologie du terrain, l’orientation solaire, la vue, les couleurs ainsi que la préservation des arbres, laquelle a contribué à sculpter la maison et à favoriser son intégration », explique Gonçalo Bonniz. Cette intégration chromatique « a été un facteur important de la dissimulation de la maison dans ce paysage rural, une connexion réussie grâce à la présence d’ardoises multicolores, grises et brunes, de béton avec pigments gris et de bois Kebony Clear », poursuit l’architecte.Le bois Kebony Clear a été appliqué sur la façade sans traitement de surface. Il présente une teinte brun foncé qui deviendra gris argenté au fil du temps et de l’exposition aux éléments, ce qui lui permettra de se fondre avec le béton armé utilisé dans la construction du bâtiment. Ce mariage des couleurs n’était que l’une des nombreuses raisons ayant motivé le choix d’un bois Kebony pour l’extérieur de cette maison particulière. Il convient également de souligner sa durabilité et sa stabilité, particulièrement importantes dans une région au climat rigoureux, ainsi que son vieillissement contrôlé et la non-nécessité d’opérations d’entretien.Le bois Kebony Clear est également très présent dans l’intérieur de la maison FdP. En plus de son application sur la façade extérieure et la terrasse, ce bois a également été choisi pour une grande partie du mobilier de la maison, y compris l’espace cuisine, ainsi que pour les armoires et les espaces de circulation, avec des portes de plus de trois mètres de haut. Tous les travaux de construction de Kebony Clear ont été réalisés par Matriz – Sociedade de Construções, Lda. Ce bois est facile à manipuler, très résistant, et sa douceur au toucher permet une finition de qualité supérieure, sans ajout de produit. « Cette application polyvalente du bois Kebony sur les façades, les terrasses et les meubles reflète la résistance et la stabilité de ce matériau, mais aussi son esthétique attrayante et ses qualités durables. La maison FdP est d’ores et déjà une référence majeure dans le portfolio Kebony », commente l’ingénieur du bois Mário Neves, représentant de Kebony au Portugal. Kebony, qui intègre la gamme Clear, est un bois durable et de haute qualité, qui bénéficie d’une certification FSC. Il se distingue par son aspect attrayant, sa dureté, sa stabilité et sa résistance, ainsi que par sa facilité d’entretien. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.
Il y a 3 ans et 165 jours

Un réseau pakistanais qui aurait blanchi plusieurs millions d'euros issus du travail dissimulé dans le BTP, démantelé

Un Pakistanais, tête de pont du réseau, dirigeait plusieurs entreprises à l'activité réelle dans le nettoyage et le bâtiment tout en ayant recours à des sociétés dites "taxi", c'est-à-dire fictives et uniquement destinées à faire transiter des fonds."Il transférait les fonds via des fausses factures de sous-traitance pour régler en espèces les salaires des ouvriers sans qu'aucune cotisation ne soit versée et ainsi baisser ses coûts et rester compétitifs auprès de ses clients, notamment Veolia et Engie", a détaillé à l'AFP le commissaire Julien Bataille, adjoint à la cheffe de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).Des fonds étaient par ailleurs transférés sur des comptes dans différents pays d'Europe, comme l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la Pologne ou la Lituanie.L'enquête avait démarré en septembre à la suite d'un signalement d'un dirigeant d'une société de conseil spécialisée dans les démarches administratives pour créer des entreprises, installé en Seine-Saint-Denis."Il avait été démarché à plusieurs reprises par un individu d'origine pakistanaise pour immatriculer différentes sociétés et ouvrir des comptes bancaires associés", dit le commissaire. "Ce témoin s'est aperçu que les photos d'identité des futurs gérants étaient recyclées et correspondaient à des ressortissants italiens, espagnols ou belges, déjà présentés sous d'autres noms", poursuit-il.Les investigations, confiées en octobre à un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, ont permis de recenser 37 fausses sociétés dans les Hauts-de-France, en Occitanie, en Bourgogne-Franche-Comté et en Île-de-France.85 comptes bancaires professionnels et 107 comptes particuliers, attribués à des salariés, ont été ouverts par des gérants de paille avec des faux papiers, issus de la communauté pakistanaise et rémunérés 1.000 euros par mois en moyenne.Entre 2020 et 2021, le chef du réseau a estimé lors de son audition avoir blanchi 500.000 euros avec seulement six de ces sociétés fantômes."On peut donc supposer que sur les 37 fausses sociétés, le blanchiment portait sur plusieurs millions d'euros", selon le commissaire de l'OCRGDF.Le 15 décembre, le chef de l'organisation a été placé en détention provisoire et trois de ses associés ou complices sous contrôle judiciaire.Tous les quatre sont mis en examen pour blanchiment aggravé, et trois pour association de malfaiteurs, selon une source judiciaire.Au total, 335.000 euros en espèces ou sur des comptes bancaires ont également été saisis et les comptes ouverts à l'étranger vont être gelés.
Il y a 3 ans et 189 jours

Pour le Bâtiment, l'habitat sera au "centre des débats" pour la présidentielle

LOGEMENT. Réuni en séminaire technique à Lisbonne, au Portugal, Pôle Habitat - FFB espère que le logement sera – enfin – au coeur des débats de la présidentielle de 2022. En raison, notamment, des conséquences de la crise sanitaire, mais aussi des craintes sur le pouvoir d'achat.
Il y a 3 ans et 202 jours

Engie et Credit Agricole Assurances rachètent Eolia Renovables en Espagne

Le groupe d'assurances et le gazier français ont acquis "97,33% des parts d'Eolia Renovables" auprès du fonds canadien Alberta Investment Management Corportation", indique un communiqué.Les actifs opérationnels seront détenus à 60% par Credit Agricole Assurances et à 40% par Engie qui sera chargé de "développer et construire" un "pipeline de projets".L'opération permettra à Engie, en pleine transition vers les énergies vertes, de "réaliser son objectif de 50 GW de capacités renouvelables d'ici 2025", indique le communiqué.En 2020, Engie avait déjà investi dans les renouvelables dans la péninsule ibérique en acquérant un portefeuille hydroélectrique de 1,7 GW au Portugal auprès d'EDP.L'ancien monopole de service public vient par ailleurs de réaliser une opération géante en France, en se délestant de 40% de son activité auprès du groupe Bouygues qui lui a racheté sa filiale de services Equans pour 7,1 milliards d'euros. Ce qui lui laisse un pactole pour investir dans les énergies vertes, ses nouvelles priorités.L'acquisition d'Eolia Renovables permettra à Engie "de soutenir l'Espagne dans la poursuite de ses objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables et de décarbonation", a salué la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor, citée dans le communiqué.Le plan national énergie-climat espagnol, "l'un des plus ambitieux en Europe, vise une consommation d'énergie renouvelable de 32% d'ici à 2030 (contre 20% en 2020), la mise en service de 55 GW de capacités renouvelables supplémentaires et la décarbonation de l'ensemble du secteur de l'électricité d'ici 2050", précise Engie."Cette acquisition constitue une nouvelle étape dans notre engagement dans la lutte contre le changement climatique", a pour sa part noté Philippe Dumont, directeur général de Credit Agricole Assurances."Il contribue en outre à la réalisation de notre objectif, qui est de doubler nos investissements dans les énergies renouvelables pour atteindre une capacité installée de 11 GW à horizon 2025", a-t-il ajouté. Soit la consommation énergétique moyenne de quatre millions de foyers par an.La finalisation de l'opération devrait avoir lieu "dans le courant du premier trimestre 2022", sous réserve de l'obtention des autorisations nécessaires, y compris des autorités compétentes en matière de concurrence.A la Bourse de Paris, le titre Engie gagnait 2,24% jeudi matin à 13,4 euros. Celui de Credit Agricole SA gagnait 0,9% à 12,9 euros sur un marché stable (+0,1%).
Il y a 3 ans et 252 jours

Déficits et dettes publics: où en est la France face à ses voisins ?

La France, plus proche du Sud que du Nord de l'Europe...Fin 2021, la dette publique française pourrait culminer à 117,4% du produit intérieur brut (PIB), d'après les prévisions de printemps de la Commission européenne, ou à 116%, selon une projection plus récente du gouvernement. En Espagne, elle atteindrait 119,6%, en Italie 159,8%, et au Portugal 127,2%, d'après Bruxelles.Plus au Nord, le Danemark afficherait un ratio de dette publique sur PIB de 40,2% et les Pays-Bas de 58%. L'Autriche, elle, serait à 87,2%. Ces trois pays font partie du club des "frugaux", partisans d'une gestion stricte des finances publiques. L'Allemagne, de son côté, serait à 73,1%, soit plus de 13 points supplémentaires par rapport à 2019, fruit d'une dépense accrue pendant la crise.Ces quatre Etats pourraient atteindre ou passer sous les 3% de déficit dès l'année prochaine, pendant que la France serait à 4,7%, l'Italie à 5,8%, l'Espagne à 5,2% et le Portugal à 3,4%.... mais pas d'inquiétude à l'horizon"La comparaison ne veut pas dire grand-chose", tempère Gregory Clayes, économiste à l'institut Bruegel.D'abord car les Etats ont été très diversement frappés par la pandémie, l'industrie des services, centrale au Sud à travers le tourisme, ayant payé un très lourd tribut, appelant à des soutiens budgétaires plus forts."S'il n'y avait pas eu ces déficits, il y aurait eu encore plus de faillites en Italie, en France, en Espagne. Cela aurait mis à mal leur tissu économique et aurait créé une divergence de long terme beaucoup plus profonde", poursuit M. Clayes.Ensuite, les finances publiques de ces Etats montrent des réalités très différentes."Il existe plusieurs facteurs et caractéristiques qui rendent la dette française très différente de celle des pays du Sud", souligne Alex Muscatelli, analyste France pour l'agence de notation Fitch Ratings. Il souligne son importance sur le continent en tant qu'émetteur de dette, la taille de ses marchés de capitaux, et les taux d'intérêt d'emprunt plus bas qu'en Espagne ou en Italie.Sur la soutenabilité de la dette -la capacité à honorer les échéances de remboursement-, la situation française est par ailleurs sous contrôle grâce notamment à ces taux d'emprunt faibles et aux perspectives de croissance, avec 6% cette année et 4% l'an prochain attendus par le gouvernement. L'austérité, taboue pour l'heure en EuropeDix ans après la crise des dettes en zone euro, la crainte de casser la timide reprise prend le pas sur les velléités d'austérité budgétaire. L'UE "ne répètera pas l'erreur" qui avait plongé l'Europe dans la récession, a promis le 15 septembre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Les règles européennes de dette à 60% du PIB au maximum et de déficit à 3%, supposées être réimposées en 2023 après une pause liée à la pandémie, font par ailleurs l'objet de renégociations, de nombreux dirigeants les jugeant obsolètes.Pendant que le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire évoque un "sérieux" financier dans le budget 2022 malgré des dépenses supplémentaires, l'Italie veut adopter une "politique expansive" l'an prochain, selon son ministre de l'Economie, Daniele Franco. Le pays vise un niveau de dette pré-pandémie "vers la fin de la décennie".L'Espagne, après avoir engagé ces derniers mois des mesures coûteuses comme l'indexation des retraites sur l'inflation ou la revalorisation du salaire minimum, vise un retour sous 3% de déficit pas avant 2025, s'engageant toutefois auprès de Bruxelles à mettre en oeuvre des mesures d'économies, notamment une réforme des retraites.Berlin veut se conformer dès 2023 à sa règle constitutionnelle de ne pas emprunter plus de 0,35% de son PIB chaque année. L'Allemagne, où des élections se tiennent le 26 septembre, a de la marge après quasiment une décennie d'excédents budgétaires.Les Danois, qui tablent sur une croissance de 3,8% en 2021 et 2,8% en 2022, ne prévoient pas non plus de mesures drastiques, mais une politique budgétaire "plus stricte".Pour Thomas Grjebine, du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII), "il y aura une pression des pays du Nord pour réduire les déficits, ce qui est problématique s'ils ne relancent pas leur demande"."Un schéma plus vertueux consisterait pour eux à relancer leur consommation, ce qui permettrait aux pays du Sud de soulager leurs exportateurs", selon lui.
Il y a 3 ans et 255 jours

A Lisbonne, des tunnels pour limiter les inondations construits avec Spie Batignolles

CONTRAT. En proie à de fréquentes inondations, la capitale du Portugal lance un chantier en souterrain afin de favoriser l'écoulement de l'excès d'eau fluviale jusqu'au Tage qui la traverse. Le groupe Spie Batignolles génie civil participera à ce chantier.
Il y a 3 ans et 255 jours

L'abandon du projet de la Gare du Nord est un nouveau coup dur pour la filiale foncière d'Auchan

En 2018, Ceetrus avait été retenue par la SNCF pour concevoir avec elle un projet de rénovation de la gare parisienne, première d'Europe en terme de fréquentation - un chantier estimé initialement à 600 millions d'euros. Le projet devait tripler la superficie de la Gare du Nord, et multiplier par cinq les espaces de services et commerces, le tout avant les Jeux olympiques de 2024.La foncière du distributeur français Auchan, propriété de l'Association familiale Mulliez, est alors au coeur d'une polémique au sujet d'un autre contrat juteux: celui de la construction du gigantesque complexe de commerces et de loisirs Europacity à Gonesse, dans le Val d'Oise, entre les aéroports du Bourget et de Roissy-Charles de Gaulle.Le ministre de la Transition écologique de l'époque, Nicolas Hulot, et des élus locaux dénoncent notamment l'artificialisation de sols agricoles qu'entraînerait le projet piloté par Ceetrus et le conglomérat chinois Wanda.Fin 2019, tout se complique encore pour la société immobilière, lorsque Emmanuel Macron annonce l'abandon pur et simple d'Europacity. Le contrat estimé à 3 milliards d'euros est annulé et Ceetrus ne peut qu'engager une procédure pour se faire indemniser.Au même moment, du côté de la Gare du Nord, la mairie de Paris - qui avait soutenu au départ le projet - change de position et critique un projet trop commercial et pas assez tourné vers les voyageurs.La polémique s'enlise tout au long de l'année suivante, la mairie accusant Ceetrus de ne pas être en mesure de respecter les délais, et le gouvernement de chercher à "passer en force".Un accord est trouvé en novembre, mais Ceetrus et la SNCF doivent se résoudre à réduire la taille du projet, qui est aussi retardé après les Jeux olympiques. Pour finalement l'abandonner cette semaine.Nouvel échecAprès ces difficultés, l'annonce mardi de la SNCF a donc un air de déjà-vu pour Ceetrus, qui ne digère pas une décision "unilatérale"."Je suis sous le choc. Ce qu'on souhaite, c'est rétablir les vérités", dit à l'AFP le président du conseil d'administration, Antoine Grolin, qui affirme que la SNCF a toujours été au courant de l'avancée du projet. Il insiste: "on compte se faire respecter".Début 2021, le groupe Auchan avait pourtant tenté de tourner la page Europacity, en remodelant son activité immobilière. Il avait ainsi créé Nhood, une nouvelle structure chargée de la réalisation de projets immobiliers, séparée de Ceetrus, propriétaire des principaux actifs d'Auchan.Nhood promettait notamment de "s'enrichir du local pour écouter les habitants", et des investissements à hauteur d'un milliard d'euros sur trois ans étaient prévus.Nhood et la foncière Ceetrus ont ensuite été rassemblés dans une nouvelle société: New Immo Holding. Mais la pandémie a, comme dans tout le secteur, fait chuter les revenus.New Immo Holding continue néanmoins de porter des projets en France et à l'étranger, notamment au Portugal et en Italie. Pour 2021, elle prévoit une enveloppe de 350 millions d'euros d'investissements.À défaut de pouvoir poursuivre son projet pour la Gare du Nord, la société maintient le 29 septembre l'inauguration d'un autre de ses grands chantiers: la transformation du quartier de la Gare de Vigo, dans l'est de l'Espagne. Un projet de 121.500 m2, qui intègre un centre commercial de 43.000 m2... autour d'un hypermarché Auchan.
Il y a 3 ans et 291 jours

La France reçoit un premier versement de 5,1 milliards d'euros du plan d'aide européen pour la relance

"Ce jeudi, nous toucherons 5,1 milliards d'euros de subventions du plan de soutien européen", a déclaré le ministre de l'Economie dans une interview au quotidien Sud Ouest.Il s'est félicité que "près de la moitié" du plan de relance français de 100 milliards d'euros soit quant à lui déjà engagé, ajoutant que "70 milliards le seront à la fin de l'année".Ce plan sera subventionné à hauteur de 39,4 milliards d'euros jusqu'en 2026 par la Commission européenne, qui a approuvé le plan de relance français en juin.Un second décaissement de l'aide européenne va être demandé par le gouvernement français à l'automne et devrait être versé début 2022 pour un montant d'environ à nouveau 5 milliards d'euros, a indiqué le ministère de l'Economie à l'AFP.Cette aide est financée pour la première fois par de la dette levée en commun, pour un montant total au niveau communautaire d'environ 750 milliards d'euros, sous forme de subventions et de prêts, âprement négocié dans le cadre plan intitulé "NextGenerationEU".Mardi, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et le Portugal ont eux aussi touché des premiers financements, allant jusqu'à 9 milliards d'euros pour l'Espagne.Grâce au plan de relance, la France devrait retrouver son niveau d'activité d'avant la crise dès la "fin 2021 et non pas début 2022", selon Bruno Le Maire. Cet horizon est également celui prévu par l'Insee depuis début juillet.Le ministre doit visiter jeudi à Bayonne une PME qui bénéficie du plan de relance.Akira Technologies conçoit et fabrique des machines d'essais utilisées notamment dans l'aéronautique et l'automobile, et son projet d'investissement va lui permettre de créer un nouvel atelier pour des composants critiques, explique Bercy dans un communiqué.L'économie "à 99%"Près de la moitié de l'aide européenne perçue par la France sera dédiée à la transition écologique, avec 5,8 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour moderniser le réseau ferroviaire et 1,9 milliard pour développer l'hydrogène décarboné.Un peu plus de 8 milliards d'euros seront consacrés à la numérisation des entreprises, des écoles et administrations, tandis que le reste de l'enveloppe doit financer notamment des dépenses en faveur de l'emploi et de l'apprentissage des jeunes, la modernisation du système de santé et des programmes de formation professionnelle.Bruno Le Maire s'est dit "confiant" pour les mois qui viennent, car "l'économie française tourne désormais à 99% de ses capacités par rapport à 2019".Il en veut pour preuve que "pour la première semaine d'août 2021, les achats en carte bleue sont supérieurs de 17% à la même semaine de 2019", même si cette semaine précédait la mise en place du pass sanitaire, qui pourrait freiner la consommation.Le ministre organisera le 30 août une réunion à Bercy avec les représentants d'organisations professionnelles dont certaines demandent la prolongation des aides aux entreprises qui arrivent à échéance fin août.Si Bruno le Maire avertit qu'en "régime de croisière normal, l'Etat n'a pas vocation à diriger l'économie", il assure que "nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin".
Il y a 3 ans et 353 jours

Fin du port du masque en extérieur : la dernière version du guide de préconisations sanitaires de l’OPPBTP reste valable

Le guide de préconisations de sécurité sanitaire publié par l’OPPBTP n’est pas modifié à la suite de cette annonce. En effet, en raison des efforts physiques à fournir lors de nombreuses activités du BTP, le port du masque en extérieur n’était déjà pas obligatoire pour les chantiers en extérieur, sauf en cas :de travail à moins de 2 mètres d’une autre personne,de doute sur la possibilité d’organiser le travail pour respecter la distance minimale de 2 mètres,de regroupement,d’obligation de port du masque dans l’espace public pour les chantiers situés dans celui-ci. Du fait des annonces du Premier ministre, cette dernière exception n’est plus applicable, sauf décision contraire locale spécifique des pouvoirs publics.Il appartient néanmoins aux entreprises de déterminer les consignes applicables à chaque chantier en fonction de l’évaluation des risques spécifique à chaque opération et du taux de présence de salariés sur chaque chantier.« Tout en nous réjouissant de l’amélioration sensible de la situation épidémique, nous appelons néanmoins entreprises et salariés à la vigilance dans la mise en œuvre des mesures d’assouplissement, la Covid étant encore parmi nous et les variants source d’inquiétude comme le montre la situation au Royaume-Uni ou au Portugal. L’OPPBTP encourage également tous les personnels du BTP à se faire vacciner, sauf contre-indication médicale, et rappelle que les services de santé au travail sont à disposition des entreprises et des salariés. » ajoute Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.Dans sa boîte à outils Covid-19, l’OPPBTP propose un choix d’affiches pour faciliter le respect des bons gestes sanitaires.Le guide de préconisations sanitaires est disponible sur le site internet de préventionbtp.fr.Par ailleurs, les conseillers en prévention et les formateurs de l’OPPBTP sont toujours disponibles sur le terrain ainsi qu’à distance grâce au service PréventionBTP En Direct. Une base de Questions/Réponses spécifiques sur la Covid-19 y est disponible.Pour télécharger la 13e édition du Guide de préconisation de sécurité sanitaire, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 361 jours

Piétons en suspension au Portugal

La commune d'Arouca, à l'est de Porto (Portugal), peut désormais se targuer de posséder le pont suspendu pédestre le plus long du monde. Culminant à 175 m de la terre ferme, prise entre deux escarpes granitiques, cette structure métallique propose une promenade sur gorges de 516 m de long au-dessus de la rivière Paiva. Prouesse […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 34 jours

Le Portugal inaugure le pont pédestre le plus long du monde

INFRASTRUCTURE. Le plus long pont pédestre du monde, situé au Portugal, ouvre ce lundi 3 mai aux touristes. Il dépasse le record établi en 2017 par la passerelle Charles Kuonen dans les Alpes suisses.
Il y a 4 ans et 43 jours

La province Argentine de Mendoza, son terroir, son malbec et ses bodegas architecturales

Un cabinet d'architecture a particulièrement dessiné cette transformation paysagère et sociale: celui d'Eliana Bormida et Mario Yanzon qui accompagnent l'essor du vin argentin avec plus de 30 édifices construits en dialogue "profond" avec le paysage andin.A la fin des années 1990, Mendoza est devenue terre attractive pour des investisseurs désireux "de faire des vins capables de rivaliser sur les marchés internationaux" et qui ont fait appel au cabinet Bormida et Yanzon "pour planter leurs bodegas dans le décor", raconte Eliana Bormida lors d'un entretien avec l'AFP."Nous n'aurions jamais imaginé qu'une décennie plus tard, il y aurait eu un tel boom à créer des établissements vinicoles qui soient non seulement un lieu de production de grands vins, avec les outils d'une œnologie moderne et contemporaine, mais aussi un lieu d'accueil de visiteurs", explique-t-elle.Et depuis Mendoza, le cabinet Bormida et Yanzon a exporté son savoir-faire à travers les frontières et crée désormais des espaces viticoles en Bolivie, en Uruguay, au Mexique, au Portugal et en Russie.Ailleurs dans le monde, dans le vignoble bordelais, de nombreux crus prestigieux déjà pourvus en bâtiments avaient aussi souhaité à l'aube des années 2000 investir dans le bâti pour augmenter la valeur du domaine et surtout sa notoriété. L'adaptation technologique à une vinification encore plus précise avait déclenché une rivalité pour s'arracher de grandes signatures de l'architecture internationale et construire de nouveaux chais en harmonie ou disruption avec le classicisme bordelais."Architecture du paysage"En Argentine, les bodegas ont elles aussi évolué de "lieu de vinification à centre d'interprétation de la viticulture de Mendoza", estime Eliana Bormida. "En suivant le concept d'architecture paysagère, nous avons cherché non seulement à concevoir des bâtiments utiles, mais aussi à créer un dialogue profond avec le paysage des montagnes enneigées" qui les entourent."Architecture du paysage" est le nom du recueil dans lequel l'architecte décrit certaines de leurs réalisations les plus emblématiques comme les bodegas Salentein, O. Fournier ou Diamandes, certaines ayant été primées.Ce que leurs créations expriment "c'est une très grande appréhension du design, de l'architecture, de la culture, du climat et du paysage. Peu d'architectes dans le monde ont la profondeur et l'étendue de ces connaissances", estime auprès de l'AFP Paul Nakazawa, professeur d'architecture à l'université de Harvard.Dans la vallée de l'Uco et son immense plaine désertique de végétation xérophile, trône la gigantesque bodega Salentein, à la démesure de la nature qui l'entoure.Le long d'un axe de 1,5 km de long, dans un complexe de 2.000 hectares de vignoble irrigué par les eaux de fonte des sommets enneigés de la Cordillère, se mêlent les chais de vinification, la pharaonique cave de vieillissement, un centre d'accueil, un lieu de restauration, d'exposition, et même une chapelle.Les matériaux des façades sont un mélange de sable et de cailloux prélevés dans le sol de la région. Tout en couleurs terreuses.Dans l'étendue de la province de Mendoza, où est produit plus de 70% du vin argentin, les desseins des propriétaires sont divers et l'architecture est aussi influencée par le lieu où est érigé l'édifice.A la fin des années 1990, un jeune Espagnol s'est présenté au cabinet Bormida et Yanzon avec une vision claire: construire une bodega "qui exprimerait le XXIe siècle et le Nouveau Monde".Le résultat architectural se nomme Alfa Crux (anciennement O. Fournier), qui intègre différentes échelles d'espaces extérieurs et intérieurs dans la vaste plaine aride.L'œuvre, comme tous les projets conçus par le duo d'architectes, a été conçue à partir de l'émotion provoquée par le lieu.Pour Mario Yanzon, Mendoza est devenue "l'une des capitales du vin non seulement pour la qualité de ses vins mais aussi pour l'architecture de ces temples dédiés au vin".Et de s'empresser de préciser: "C'est aussi grâce au paysage andin, car nulle part ailleurs dans le monde on ne trouve cette chaîne de montagnes" en toile de fond.
Il y a 4 ans et 72 jours

L'aggravation de la pandémie retarde la reprise économique en Europe

Ces mauvaises nouvelles posent déjà la question d'un renforcement du plan de relance de 750 milliards d'euros voté l'an dernier par l'Union européenne.L'UE "a apporté une réponse à la hauteur" à la suite de la première vague de l'épidémie du printemps 2020. Mais, suite aux 2ème et 3ème vague (...), il nous faudra sans doute compléter cette réponse", a lancé jeudi soir à Bruxelles le président français Emmanuel Macron, ouvrant le débat.Au début du mois de mars, il semblait encore acquis que la reprise serait au rendez-vous cet été, une fois que la campagne de vaccination, après quelques ratés au démarrage, serait franchement sur les rails.Lors de sa réunion du 11 mars, la Banque centrale européenne a maintenu ses prévisions "globalement inchangées", sa présidente Christine Lagarde disant tabler sur "un rebond ferme de l'activité au second semestre".Mais le tableau s'est depuis brutalement assombri. La troisième vague de l'épidémie de Covid-19 a conduit les trois principales économies de la zone euro - Allemagne, France et Italie - à adopter un nouveau régime de restrictions, alors qu'on semblait se diriger au contraire vers un assouplissement des mesures. Et les difficultés d'approvisionnement en vaccins, qui ont dominé jeudi le sommet de l'Union européenne, sont encore loin d'être résolues.En février, l'assureur-crédit Euler Hermès avait estimé que l'UE avait cinq semaines de retard par rapport à son objectif de vacciner 70% de la population d'ici la fin de l'été. Jeudi, il a refait ses calculs : le retard est désormais de sept semaines et pourrait coûter 123 milliards d'euros en 2021 aux Vingt-Sept."Si on compare avec la situation aux Etats-Unis, où les perspectives sont bien plus positives, on prend clairement beaucoup de retard sur la reprise avec cette troisième vague", constate Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Emmanuel Macron a lui-même comparé les politiques de relance de Bruxelles et Washington. "La force de la réponse américaine et du plan annoncé il y a quelques jours par le président Biden et son Congrès nous placent face à une responsabilité historique", a-t-il estimé, en allusion à la décision d'injecter 1.900 milliards de dollars dans l'économie américaine.Europe "à deux vitesses"La banque ING anticipe désormais autour de 3% de croissance pour la zone euro en 2021, soit plus d'un demi-point de moins par rapport à début mars. Elle estime que "l'essentiel de la reprise" aura lieu à partir du troisième trimestre, un peu plus tard que prévu.C'est aussi le diagnostic d'Andrew Kenningham, chef économiste pour l'Europe de Capital Economics, selon qui l'Europe ne retrouvera pas son niveau de PIB d'avant-crise avant la deuxième moitié de 2022, un an après les Etats-Unis.Au rythme actuel, la part de la population vaccinée dans l'UE ne devrait pas atteindre les 50% "avant juillet", un seuil que la Grande-Bretagne a déjà franchi et que les Etats-Unis devraient dépasser "dans les semaines à venir"."Les perspectives se sont dégradées", le retard dans la vaccination, qui diffère la levée des restrictions, risque de déboucher sur une "économie à deux vitesses", avertit Chris Williamson, chef économiste d'IHS Markit.Les chiffres du PMI de mars - qui mesure l'activité du secteur privé - ont ainsi révélé une divergence importante entre l'Allemagne, première économie de la zone euro, qui profite du rebond industriel, et la France, davantage dépendante des services.Le moral des entrepreneurs allemands vient ainsi de retrouver son niveau de juin 2019, selon les données publiées vendredi par l'institut Ifo.Les pays du sud - Espagne, Portugal, Italie, Grèce - s'inquiètent de devoir subir une nouvelle saison touristique en demi-teinte, de quoi menacer la cohésion européenne.Standard and Poor's a cependant choisi de maintenir ses prévisions inchangées pour la zone euro, à +4,2% pour 2021, en soulignant "le maintien de conditions de financement favorables prévalant actuellement". En outre, "l'économie de la zone euro est moins sensible aux restrictions sociales qu'il y a un an", souligne Sylvain Broyer, chef économiste Europe pour S&P.
Il y a 4 ans et 72 jours

Diamantino Pinho : Casa Santarém

À Santarém (Portugal), l’agence Diamantino Pinho vient de livrer une maison contemporaine ouverte sur la nature. Une villa lumineuse et authentique qui se démarque d’emblée par son architecture minimaliste. C’est dans un quartier résidentiel de Santarém que les architectes de Diamantino Pinho ont construit la Casa Santarém, une villa épurée ouverte sur la campagne alentour. Cette villa aux accents brutalistes est organisée de sorte qu’elle soit adaptée à la vie d’une famille. L’espace de vie s’articule en effet autour d’un patio avec piscine, séparant ainsi les pièces communes de la zone privée. La gande salle de séjour et le salon convivial se trouvent au centre et sont ouverts sur l'extérieur, tandis que les chambres sont installées à l’autre extrémité de la villa, afin d’assurer à chaque habitant une vraie intimité. En travaillant les matériaux, les architectes ont déployé un langage très épuré. À l’intérieur, le bois vient réchauffer des matières brutes ou des murs immaculés. Les différentes utilisations de ce matériau créent aussi un fil conducteur dans l’ensemble de la villa. Seules quelques touches de couleur, distillées avec parcimonie dans le mobilier, animent les pièces. Une villa sereine et confortable. Visuels : © Ivo Tavares StudioLa rédaction
Il y a 4 ans et 86 jours

Costa Lima Arquitectos : Campo Alegre

À Porto, au Portugal, l’agence Costa Lima Arquitectos vient de livrer un appartement de 181 mètres carrés qui se démarque par son agencement atypique.  Situé dans un immeuble de logements collectifs datant du début des années 1970 et bien orienté, l’appartement Campo Alegre bénéficie d'une remarquable exposition et offre des vues imprenables sur le fleuve Douro. Pour des propriétaires exigeants, les architectes ont porté un projet de rénovation ambitieux. Ils ont introduit des changements dans la configuration de l'espace intérieur, valorisant ainsi un agencement atypique. L'espace intérieur, désormais ouvert et lumineux, se compose de trois chambres, de deux salles de bain, d’une pièce à vivre spacieuse et d’une cuisine fonctionnelle. En portant leur attention sur les matériaux, les architectes ont repensé entièrement l'espace intérieur pour lui apporter la fonctionnalité et la contemporanéité dont il avait besoin. La rénovation privilégie ainsi la luminosité ainsi que la circulation de sorte que l'appartement devienne un espace accueillant adapté aux modes de vie d'une famille. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Costa Lima Arquitectos. Visuels : © Ivo Tavares StudioLa rédaction
Il y a 4 ans et 108 jours

Vinci – Leonard : La marche en avant

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Promotion 2021 programme IA. [©Leonard] Depuis près de quatre ans, l’incubateur Leonard du groupe Vinci explore et contribue à l’émergence de nouveaux marchés et innovations. Que ce soit dans le domaine de la construction, de la mobilité ou encore de l’énergie et de l’immobilier. Il propose quatre programmes ouverts aux start-up, aux entreprises et aux entités et collaborateurs de Vinci. Il fonctionne de manière autonome, tout en stimulant les synergies apportées par ces acteurs avec les activités du groupe. « Le programme Seed est inspiré de Y Combinator1, explique Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Le programme est ouvert aux start-up et entreprises en phase de prototypage. » Seed comprend un accompagnement d’experts Vinci, une certification de l’université de Stanford, un apport en capital à hauteur de 30 000 € et une mise en relation avec des investisseurs. Mais aussi, un hébergement dans les locaux parisiens de Leonard. Soit 1 500 m2 de coworking et 3 000 m2 de bureaux. « Pour Seed, nous avons plusieurs missions qui s’enchevêtrent. Nous souhaitons être la marche manquante dans l’accompagnement de ces start-up. Et même si c’est un risque d’investir dans ce type d’entreprises, nous nous y retrouvons en étendant nos savoir-faire. En 2020, 150 start-up ont postulé au programme. » De son côté, le rôle du programme Catalyst est de repérer des entreprises innovantes en hyper-croissance, mais qui ne sont pas encore déployées à grande échelle. « L’idée est de les accompagner vers le haut et de maximiser les chances de collaboration avec les entités de Vinci. » Des programmes spécifiques Le parcours Intrapreneurs s’intéresse au développement de projets à l’initiative des collaborateurs du groupe. Il permet de faire émerger de nouvelles activités. Enfin, le programme IA se concentre, comme son nom l’indique, sur l’intelligence artificielle. Et a pour ambition d’accélérer l’utilisation de cette technologie dans les métiers de la construction, des opérations des bâtiments et des infrastructures. « Nous contribuons à une multitude d’initiatives pour partager notre voix et faciliter le recrutement à nos programmes. » Par exemple, Leonard co-organise avec Cemex Ventures la plus grosse compétition de start-up au monde. L’incubateur travaille aussi avec les incubateurs des écoles, un réseau de partenaires ou organise des échanges… Cette année, Leonard accueille donc une nouvelle promotion d’acteurs pour chacun de ses programmes. Promo 2021 Pour cette promotion 2021, Leonard a sélectionné 44 nouvelles entreprises. « Les trois grandes thématiques choisies pour cette année, sont l’environnement, la sécurité et la mobilité », détaille Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Parmi les entreprises sélectionnées, la start-up SustainEcho intègre Seed. Elle propose une solution d’automatisation du bilan carbone. Le Canadien Carbon Upcycling Technologies rejoint, quant à lui, Catalyst. L’industriel développe une technologie d’utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2… En résumé, les entreprises participantes aux différents programmes rassemblent des projets autour de : – L’automatisation des opérations de construction et d’exploitation (robotique, cobotique), – Du monitoring à distance des chantiers et des infrastructures (drones, satellites), – La maintenance prédictive, mais aussi d’aide à la conception et au pilotage de projets (design paramétrique, échéancier…), – Des plates-formes collaboratives de gestion de projets et de sourcing de matériaux, – L’optimisation de l’efficacité énergétique et de réduction de l’impact environnemental des projets. 1Entreprise californienne qui apporte un capital de base, du conseil et de la mise en relation aux start-up durant ses premières phases. Les lauréats du programme Seed : PaintUp robotise les tâches pénibles et dangereuses liées au traitement de façade. Les premières applications commercialisées sont le nettoyage et la peinture jusqu'à 30 m de hauteur. Les solutions d’Orok se concentrent sur l’automatisation des opérations sur le tarmac des aéroports. Et ce, grâce à un système complet, composé d’une flotte de véhicules autonomes et d’un serveur de supervision. SustainEcho accompagne les organisations et les projets qui veulent engager ou renforcer leur démarche environnementale, en proposant une solution d’automatisation du bilan carbone. Tellux développe des solutions d'analyse et de détection rapide de la pollution dans les sols et sédiments par imagerie hyper-spectrale. Roomies réalise une plate-forme SaaS de collaboration et de gestion de projets à destination des architectes. Caeli Energie conçoit et fabrique de climatiseurs à forte efficacité énergétique et à très faible empreinte carbone pour les bâtiments résidentiels et le petit tertiaire. Rockease est une plate-forme en ligne, permettant de trouver la meilleure offre, de commander et de gérer la livraison de granulats sur chantier. Lokimo analyse et centralise des millions de données grâce à l'Intelligence artificielle, afin d'aider les professionnels de l'immobilier à identifier rapidement des zones à haut potentiel. Neoratceh développe des équipements de protection individuelle connectés pour les techniciens intervenant sur les réseaux électriques. Les lauréats du programme Catalyst : AI clearing (Pologne) travaille sur une plate-forme de suivi d’avancement de travaux d’infrastructures, basée sur des données géospatiales et alimentée par l’intelligence artificielle. Voyage Control (Royaume-Uni) est une solution logicielle destinée à améliorer la logistique de la construction et la gestion de la chaîne d'approvisionnement. Elle permet de rationaliser les processus, de renforcer la sécurité et de protéger l'environnement. vHive (Israël) est un logiciel qui permet aux entreprises de déployer des essaims de drones autonomes pour numériser leurs actifs et leurs opérations sur le terrain. Notamment pour l’inspection des tours télécoms, des grues, des façades et plus largement de tout type de constructions ou d’ouvrages d’art. Eave (Royaume-Uni) a développé un système complet de protection auditive pour les travailleurs de la construction, composé de protecteurs auditifs intelligents. Ils favorisent la conscience de leur environnement immédiat. Le système est renforcé d’une plate-forme en ligne pour surveiller les niveaux de bruit du chantier et l'exposition individuelle des travailleurs. Carbon Upcycling Technologies (Canada) développe une technologie d'utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2. Viibe (France) est une technologie d'assistance audio/vidéo sans téléchargement, dédiée aux centres de support technique assurant un diagnostic expert à distance. Infogrid (Royaume-Uni) combine les plus petits capteurs IoT du monde et la puissance de l’intelligence artificielle. Le tout dans le but d’optimiser et d’automatiser la gestion des bâtiments. Offrant ainsi un gain de temps, d’argent, de protection de l'environnement, tout en améliorant la sécurité. nPlan (Royaume-Uni) aide les entrepreneurs à identifier, prévenir et anticiper les retards dans les grands projets de construction, en s’appuyant sur l’analyse de plus de 500 000 plannings de construction. La solution permet ainsi d’identifier les risques de retard sur les projets pendant l'appel d'offres et l'exécution, en formulant des recommandations pour les livrer dans les délais. Utilis (Israël) offre des solutions d'évaluation et de surveillance des infrastructures, basées sur l'analyse satellite “L-band Sar.”. Plus spécifiquement dans les secteurs de l’approvisionnement en eau et des infrastructures de transport. Omniflow (Portugal) est un lampadaire IoT intelligent alimenté par l'énergie éolienne et solaire, qui propose des solutions durables pour les villes intelligentes. Ils alimentent des services à forte valeur ajoutée, tels que des cellules 5G, des caméras de sécurité ou des capteurs IoT. Les lauréats du parcours intrapreneurs : Carapace (France) développe des solutions de monitoring des digues. Aval Portal (Allemagne) conçoit une plate-forme Saas qui numérise le processus d'élimination des déchets, en facilitant l'échange de données entre les entreprises industrielles et les sociétés de gestion des déchets. Digital Ummspannwerk (Allemagne) travaille sur des solutions de numérisation des sous-stations pour améliorer la sécurité. Patou Data (France) développe un outil de prévention du risque environnemental, en collectant et en analysant les données en temps réel sur les sites de construction. H2 Free (France) imagine des solutions de construction d'infrastructures pour la production et le stockage d'hydrogène. CO2 Footprint App (Allemagne) est une application de calcul d'empreinte CO2 pour les employés. Greenwatt (France) propose une offre de travaux d'amélioration de la performance énergétique pour l'industrie. Visco (Allemagne) collecte de données sur les rues et l'environnement pour la gestion de la ville, en utilisant des caméras installées dans les véhicules de gestion des déchets. Renov'ON (France) se positionne sur les rénovations thermiques de bâtiments résidentiels. PureNest (France) développe des solutions de captation et de traitement des déchets plastiques dans les fleuves. Recy'Peru (Pérou) est une marketplace pour la gestion des déchets au Pérou et en Amérique latine. On Again (France) est une plate-forme consolidant les différentes sources de matériaux issus du réemploi à destination des grands acteurs de la construction. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 114 jours

3M nomme un nouveau managing director pour la France

CARNET-NOMINATION. Le fabricant d'adhésifs et d'abrasifs pour le bâtiment, 3M, se dote d'un nouveau managing director de la Région Méditerranée de l'Ouest qui comprend la France, l'Espagne, le Portugal et le Maroc, en la personne d'Alain Simonnet.
Il y a 4 ans et 131 jours

DELABIE : TEMPOMATIC bicommande

Le TEMPOMATIC WC bicommande est un robinet électronique de chasse directe WC doté d’un boîtier d’encastrement innovant, breveté par DELABIE. Résultat d’une recherche esthétique poussée et d’une grande technicité, il est design et fonctionnel, et s’adapte à différents lieux publics. Le nouveau robinet de chasse directe TEMPOMATIC WC bicommande allie design, hygiène et technicité. Sa plaque en Inox satiné à la fois robuste et très design s’imprègne parfaitement dans tout type d’ERP. Son boitier d’encastrement 100% étanche s’installe sur des supports multiples : rails à Placoplatre®, mur plein, panneau ou bâti-support.La chasse du TEMPOMATIC WC bicommande se déclenche à l’aide du bouton poussoir, ou à défaut, automatiquement au départ de l’usager. Ainsi, cette fonctionnalité assure une hygiène permanente de la cuvette, même en cas d’oubli ou de négligence de la part de l’utilisateur. Un rinçage périodique empêche la prolifération bactérienne et assure un rinçage des canalisations toutes les 24 h en cas de non utilisation des WC. Le TEMPOMATIC WC bicommande de DELABIE dispose d’une fonctionnalité de rinçage « intelligent » en mode automatique : le système est capable de distinguer la nécessité d’un petit volume ou d’un gros volume de chasse (3l/6l ajustable à 2l/4l). DELABIE a également développé un boîtier équipé de crantage devant la collerette, garantissant l’étanchéité de l’installation. Contrairement aux produits standards du marché, tous les éléments sont accessibles par l’avant. En cas de maintenance, il suffit de retirer la plaque pour accéder facilement aux différents composants. Côté design, la plaque du TEMPOMATIC WC bicommande est proposée en finition Inox satiné avec un bouton poussoir en métal chromé. Grâce à ses lignes épurées, elle se fond dans tous les espaces sanitaires des établissements recevant du public tout en étant très résistante en cas de vandalisme.Un produit innovant qui sied à tous les lieux !À propos de DELABIECréée en 1928, DELABIE est une entreprise familiale française. Leader européen en matière de robinetterie et d’équipements sanitaires pour les établissements recevant du public, DELABIE a conquis ce marché avec cinq gammes de produits : robinetteries pour Lieux Publics, robinetteries pour établissements de santé, équipements d’accessibilité et accessoires d’hygiène, appareils sanitaires Inox et robinetteries spécifiques.La société a franchi les frontières de l’Hexagone avec ses 9 filiales en Allemagne, Autriche, Espagne,Pologne, Chine, ainsi qu’au Portugal, Benelux, Royaume-Uni et aux Emirats Arabes Unis (Dubaï).Le choix de la rédactionAussi fonctionnel qu’esthétique, le TEMPOMATIC WC bicommande a attiré l’attention de la rédaction de Muuuz, qui lui décerne le Muuuz International Award 2020 dans la catégorie « Équipement intérieur / Sanitaire ».Pour en savoir plus, visitez le site de DELABIE.Visuels : © DELABIELa rédaction