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Il y a 2 ans et 134 jours

Retraites : les chiffres des grévistes dans différents secteurs

ÉnergieLa direction d'EDF a comptabilisé 50% de grévistes sur son effectif total à la fin de cette journée de mobilisation, soit plus que la première et plus suivie des journées d'actions contre le précédent projet de réforme des retraites en 2019 (41,4%). De son côté, la CGT a avancé un taux de 57% de grévistes parmi les effectifs présents.Les électriciens ont procédé à des baisses de production électrique, dans les barrages et les centrales nucléaires, qui atteignaient jeudi à 15H30, 3.400 MW selon la direction, l'équivalent de trois ou quatre réacteurs nucléaires.Le parc nucléaire était disponible à 63% de sa capacité totale à midi, contre 72% prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.La direction d'Engie (ex-GDF Suez) a fait état de 40% de grévistes parmi les effectifs au statut des électriciens et gaziers (non affilié au régime général de retraite). Dans le secteur gazier, la direction de GRDF a recensé 41,4% de grévistes et GRTgaz dénombrait 52% de grévistes (60% des effectifs présents selon la CGT)Chez Enedis, 66% des effectifs présents ont fait grève, selon la CGT.Deux coupures volontaires et limitées de courant ont eu lieu à Chaumont (Haute-Marne) et Massy (Essonne). Cette dernière a été revendiquée par la CGT Energie.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe. Les expéditions ont été bloquées, mais il n'y a "pas de manque de carburants" dans les stations TotalEnergies, selon la direction, car des stocks existaient dans de multiples dépôts.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un type de carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP.TransportsLa grève a été très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie."La journée est extrêmement forte tous collèges confondus", a estimé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots.Le trafic régional a été quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne.Le taux de grévistes à la SNCF a été de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. En comparaison, la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites en 2019 avait été encore plus suivie: 55,6% de grévistes dont 85,7% de conducteurs.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin et le mouvement social a empêché le recours à des bus de substitution. Le trafic était revenu à la normale dans l'après-midi.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais ont fait grève, selon la CGT.ÉducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a fait état jeudi d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.Par ailleursLa fonction publique d'État (2,5 millions d'agents) comptait 28% de grévistes, selon le ministère.Les programmes des télés et radios publiques ont été largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi.A La Poste, la direction a fait état de 14,64% de grévistes.
Il y a 2 ans et 135 jours

Forte mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites malgré la réserve de certaines organisations patronales

De Calais à Nice, les manifestants ont battu le pavé dans la matinée, avant que le cortège parisien ne s'ébranle vers 14H15 pour dire "non" au recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, sur fond de large mécontentement social dans un contexte d'inflation."Je trouve qu'on se fout de notre gueule. Ils ne savent pas ce que c'est que de travailler jusqu'à 64 ans dans ces conditions-là", exprimait avec véhémence Manon Marc, animatrice scolaire croisée dans la capitale.Les premiers chiffres remontés par les autorités attestent d'une mobilisation très importante: 36.000 personnes ont ainsi défilé à Toulouse, 26.000 à Marseille, 25.000 à Nantes, 19.000 à Clermont-Ferrand, 15.000 à Montpellier, 14.000 à Tours, 12.000 à Perpignan et Orléans, 6.500 à Mulhouse et Périgueux...Les pointages de la police ou des préfectures sont particulièrement significatifs dans des villes moyennes, à l'image de Pau (13.600 manifestants), Angoulême (9.000) ou Châteauroux (8.000).Globalement, les niveaux sont comparables voire supérieurs à ceux du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait compté 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million."C'est énorme"Dans la foule, beaucoup de primo-manifestants, comme à Marseille, Jérôme Thevenin, cuisinier de 52 ans à la carrière "hachée", qui a longtemps travaillé comme saisonnier."Je n'ose même pas faire le calcul pour savoir quand je pourrai partir. Mais je vois la retraite approcher et je me sens davantage concerné", dit-il, en espérant que la mobilisation "fera réfléchir le gouvernement"."Je pense que le million va être dépassé", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dans le carré de tête de la manifestation à Paris, évoquant une mobilisation "réussie"."On est clairement sur une forte mobilisation, au-delà ce qu'on pensait", a abondé le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, également avant le départ du défilé parisien. "C'est énorme", s'est enthousiasmé Simon Duteil, de l'union Solidaires.A Marseille, le chef de file de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que "le gouvernement a perdu sa première bataille, celle d'avoir convaincu les gens de la nécessité de sa réforme".Les Français n'ayant pas recours au télétravail, qui s'est fortement développé depuis le Covid, doivent composer avec des transports en commun au compte-goutte.A la SNCF qui affiche un taux de grévistes de 46,3%, la circulation était "très fortement perturbée": un TGV sur trois circule, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien est également "très perturbé"."Un conflit dur"De nombreux services publics font également l'objet d'appels à la grève, dont l'éducation, où le principal syndicat, la FSU, dénombre 70% d'enseignants grévistes dans les écoles et 65% dans les collèges et lycées.Le ministère chiffre pour sa part la mobilisation à 42% dans le primaire et 34% dans le secondaire. Quelques dizaines d'établissements ont été l'objet de blocus à Paris, Rennes, Tours et Toulouse notamment.Il n'y avait aucun trafic au port de Calais, premier de France pour les voyageurs, en raison d'une grève des officiers de port.Raffineries et dépôts pétroliers étaient aussi appelés à cesser leurs activités. Dans la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône), où les expéditions ont été suspendues, le taux de grévistes a atteint 86%, selon la CGT.La direction d'EDF faisait part de 44,5% de grévistes sur ses effectifs totaux à la mi-journée.Pour le leader de Force ouvrière, Frédéric Souillot "on est partis pour un conflit dur" et "il faut bloquer l'économie"."Impôt sur la vie"Une réponse à Emmanuel Macron, qui a jugé mercredi qu'il fallait "faire le distinguo entre les syndicats qui appellent à manifester dans un cadre traditionnel et ceux qui sont dans une démarche délibérée de bloquer le pays".Les huit principaux syndicats présentent un front uni inédit depuis 12 ans. Les partis de gauche sont aussi vent debout contre une réforme vue comme "un impôt sur la vie", ont accusé les parlementaires socialistes.Cette première journée a valeur de test pour l'exécutif comme pour les syndicats, qui se retrouveront à partir de 18 heures pour décider d'une nouvelle date - le 26 janvier est sur la table.La CGT du pétrole veut se remettre en grève ce jour-là pour 48 heures, et le 6 février pour 72 heures.La CGT Mines-Energie a elle aussi annoncé une grève reconductible. Les baisses de production d'électricité se sont déjà fortement intensifiées jeudi, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.Avant la présentation du texte en Conseil des ministres le 23 janvier, le gouvernement continue de faire œuvre de "pédagogie", Elisabeth Borne défendant un "projet porteur de progrès social pour le pays".Des organisations patronales réservées sur la réformeA la veille d'une journée de grève nationale et unitaire des syndicats de salariés, le CJD a dénoncé dans un communiqué une réforme "profondément inéquitable"."En France, le seul moyen de sauvegarder notre système serait donc de travailler toujours plus?", fait mine de s'interroger l'organisation, qui compte bien moins d'adhérents (environ 6.000) que les trois grandes organisations patronales (Medef, CPME et U2P), plutôt favorables à la réforme."Au CJD, des chefs d'entreprise expérimentent de nouvelles formes de coopération, certains autour des 32h, d'autres autour des congés illimités, etc. Il ne s'agit pas de travailler plus, il s'agit de travailler mieux en répartissant mieux la richesse produite", avance le CJD. L'organisation patronale avance également un argument écologique. Selon elle, "le principe de travailler toujours plus pour continuer à faire croître notre économie néolibérale s'inscrit dans une vision économique et anthropologique d'un autre âge, fondée sur une croissance infinie dans un monde fini"."Même en la décarbonant complètement, en la +verdissant+, la poursuite de la croissance n'est pas tenable", insiste le CJD.Depuis l'annonce des modalités de réforme des retraites le 10 janvier, d'autres organisations patronales ont exprimé des réserves, sur un ton cependant moins virulent.L'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) a ainsi appelé le gouvernement à "largement renforcer" les mesures en faveur de l'emploi des seniors, tout en saluant le "bon équilibre" trouvé autour de l'âge légal de départ en retraite (repoussé à 64 ans d'ici 2030).La Fédération nationale des auto-entrepreneurs a déploré de son côté que les indépendants soient "oubliés injustement de certaines évolutions", citant notamment "la prise en compte de la pénibilité".Les critiques restent toutefois minoritaires au sein du patronat, le Medef ayant applaudi une réforme "indispensable" tandis que la CPME soulignait que "travailler plus longtemps était une nécessité pour sécuriser et équilibrer les finances du régime (des retraites) dans la durée."
Il y a 2 ans et 135 jours

Obligation de DPE et interdiction de louer des passoires énergétiques : qui est concerné et comment y remédier ?

Cette interdiction va petit à petit concerner de plus en plus de logements. Quels sont donc les biens concernés ? Comment faire pour améliorer l’efficacité énergétique de son logement ? Et quelles sont les aides pour entreprendre des travaux ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point sur la situation.Un point sur les passoires thermiquesLe terme de passoire thermique, ou passoire énergétique, est fréquemment employé aujourd’hui. Il désigne un logement dont le DPE est de classe F ou G, énergivores, qui consomment trop de chauffage et sont mal isolés.En France, cela concerne principalement de vieux bâtiments non-rénovés qui datent d’avant 1975 c’est-à-dire avant l’instauration des premières règles sur l’isolation et de la première loi sur les économies d’énergie de 1978.Bientôt, la location de logements passoires thermiques sera interdite, parce que ces logements surconsomment en été comme en hiver. De ce fait, ils contribuent au dérèglement climatique par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.Obligation d’audit et interdiction de location : le calendrierPour résoudre les problèmes liés aux logements passoires thermiques, les propriétaires devront réaliser un audit énergétique pour la vente de leur bien à compter du 1er avril 2023 pour les biens classés F&G. Cette mesure concernera les biens classés E en 2025 et les biens classés D en 2034.De plus, depuis le 24 août 2022, les propriétaires bailleurs ont l’interdiction d’augmenter les loyers des logements classés F et G si aucun travail de rénovation n’a été effectué. Les logements doivent, en effet, être au minimum classés E.Pour vendre ou louer un appartement passoire thermique, le propriétaire devra alerter les futurs occupants du montant des factures énergétiques. En cas de vente, le propriétaire devra quantifier les dépenses que devra effectuer le prochain propriétaire pour isoler le logement.A noter :L’énergie primaire correspond à l’énergie totale pour extraire, produire, acheminer l’énergie finale jusque chez vous. C’est la somme de toutes ces énergies.L’énergie finale, désigne l’énergie réellement livrée, consommée et facturée au consommateur. C’est l’énergie disponible.En 2023, un logement consommant plus de 450 kWh/m² par an d’énergie finale sera considéré comme indécent et donc, comme impropre à la location.À partir de 2025, un logement consommant plus de 420 kWh par an d’énergie primaire par mètre carré habitable par an sera impropre à la location. Sont concernés tous les logements classés G.En 2028, il sera interdit de louer des logements classés F. Les locataires pourront exiger du bailleur qu’il réalise des travaux de rénovation et d’isolation thermique.En 2034, les logements classés E seront considérés comme indécents et donc interdits à la location.En règle générale, pour faire sortir un logement de son état de passoire thermique, plusieurs actions correctives sont à réaliser en même temps.Comment améliorer son isolation thermique ?Le premier poste d’investissement consiste à bien isoler son logement. Une mauvaise isolation provoque des déperditions de chaleur importantes.Isoler la toiture et les combles permet une économie de chauffage de 30%Isoler les murs par l’intérieur ou l’extérieur permet d’économiser 25% d’énergie.Changer ses fenêtres et passer au double-vitrage permet d’obtenir 15% de plus.Opter pour une isolation d’un plancher bas offre 10% d’économie énergétique.Il existe d’autres sources de déperditions thermiques : air renouvelé, fuites par la cheminée, ponts thermiques autour des portes…Installer un système de chauffage performantUne fois que le logement est bien isolé, il faut s’équiper d’un système de chauffage qui offre un meilleur rendement.Il existe de nombreux choix tels qu’une pompe à chaleur air-eau, des radiateurs à inertie ou un poêle à bois et/ou à granulés.Améliorer la ventilationPour améliorer l’efficacité énergétique de son logement, il peut être judicieux de revoir sa ventilation. En effet, 20 % des déperditions de chaleur sont dues à un mauvais renouvellement de l’air. La ventilation est donc importante pour améliorer son confort thermique.On peut installer une ventilation mécanique (obligatoire dans les constructions neuves), notamment car son efficacité n’est plus à prouver. Les propriétaires peuvent avoir accès à des aides à la rénovation s’ils souhaitent changer les ventilations de leur logement passoire thermique.Rénovation énergétique : quelles aides pour financer les travaux ?MaPrimeRénov’ de l’AnahCette subvention de l’État est calculée en fonction des revenus et du gain écologique des travaux. MaPrimeRénov’ permet une prise en charge des travaux jusqu’à 90% pour les ménages modestes avec une dégressivité qui va jusqu’à 40% pour les ménages plus aisés.Le dispositif prévoit plusieurs bonus cumulables pour les passoires énergétiques si un gain énergétique d’au moins 55% est obtenu, ainsi qu’un bonus “sortie de passoire” pour les logements qui sortent des catégories F ou G, et enfin un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour les habitations qui atteignent la classe énergie A ou B.Les travaux éligibles doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Autre condition indispensable : le logement doit être une résidence principale construite depuis au moins 15 ans.Les copropriétés peuvent aussi bénéficier de cette aide pour financer des travaux globaux sous l’égide du syndicat.L’éco-prêt à taux zéroLa plupart des travaux de réhabilitation d’une passoire énergétique peuvent bénéficier de l’éco-PTZ.Il s’agit d’un prêt sans intérêts pour les projets de rénovation énergétique. Son plafond passe à 50 000 euros en 2022, remboursables sur 20 ans.Une version de l’éco-prêt est aussi disponible pour les copropriétés.Le DPE : rappel et explicationsDepuis 2006, le DPE indique la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie.L’étiquette énergétique (A, B, C, D, E, F et G) est calculée en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Depuis le 1er janvier 2023, l’énergie finale est obligatoire sur les DPE.Les seuils de chaque classe énergétique sont donc déterminés sur ces deux critères. Un logement est classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre.Le DPE liste les caractéristiques du logement : surface, orientation, matériaux des murs, des fenêtres, luminaires etc. ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation.Chiffres clefs sur les passoires thermiques en FranceLes statistiques du Ministère du Développement durable permettent de dresser un portrait robot des passoires thermiques. Sur les 30 millions de résidences principales au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements seraient peu énergivores donc classés A et B.À l’opposé, environ 5,2 millions de logements soit 17% du parc de résidences principales seraient des « passoires énergétiques ».L’étiquette D est la plus fréquente soit 32% du parc immobilier.Les passoires énergétiques sont plus souvent des maisons individuelles que des logements situés dans un habitat collectif soit 19,6% contre 14,5%.Les logements les plus petits sont souvent les plus énergivores : près de 34% des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13% des logements de plus de 100 m².Les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G ce qui est logique puisque le nouveau DPE prend en compte les émissions de gaz à effet de serre du logement.20% des Français déclarent avoir eu froid chez eux pendant au moins 24h durant l’hiver 2020-2021. Plus de 10% dépensent plus de 8% de leurs revenus dans leurs factures énergétiques.
Il y a 2 ans et 135 jours

Journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites : les principaux secteurs en grève

EnergieLes agents d'EDF étaient 44,5% à faire grève jeudi. Ils ont procédé à des baisses de production d'électricité, dans les barrages et les centrales nucléaires, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.La puissance disponible sur le parc nucléaire était de 63% de la capacité à midi, contre 72% normalement prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe.Selon un premier point de la CGT, il y avait 100% de grévistes dans les équipes du matin pour la bioraffinerie de La Mède, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, et l'usine pétrochimique de Carling (Moselle). La raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) connaissait 95% de grévistes et celle de Normandie 80%, alors que les équipes de la raffinerie de Feyzin (Rhône) étaient en grève à plus de 70%, selon la CGT."Suite à l'appel à la grève, les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour mais TotalEnergies continuera à assurer les approvisionnements de son réseau de station-service et ses clients", a confirmé la direction du groupe, indiquant qu'il n'y avait "pas de manque de carburants" dans ses stations.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP. Lundi, elles étaient 3,75% à être concernées, en raison d'achats de précaution avant la journée de grève.A Paris, Marc Bontemps, secrétaire général CGT de la production d'énergie en région parisienne, mettait en garde contre "un risque de tension" sur le chauffage parisien, compte tenu d'une grève dans les incinérateurs d'Ivry et Issy-les-Moulinaux.TransportsLa grève était très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie.Le trafic régional était quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne et une fréquence à peu près identique pour les lignes Transilien - les trains de banlieue parisienne - et certains RER.Le taux de gréviste à la SNCF était de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. Malgré ces perturbations, le trafic routier francilien restait fluide, selon le site Sytadin, exploité par la Direction des routes d'Ile-de-France. Au port de Calais, dans le nord de la France, il n'y avait aucun trafic en raison d'une grève des officiers de port prévue jusqu'à 17H00, a indiqué la communication du port.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin. Deux lignes avaient repris en début de matinée, mais pas les lignes automatiques B et D, auxquelles l'opérateur n'a pu substituer de bus relais à cause du mouvement social.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais se sont mis en grève, selon la CGT.EducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a annoncé jeudi un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation nationale se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées), bien en-deçà des chiffres des syndicats. Par ailleursLes programmes des télés et des radios publiques devaient être largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi. La parution de journaux régionaux a également été perturbé en région Rhône-Alpes, comme le Dauphiné Libéré.
Il y a 2 ans et 135 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 136 jours

Retraites : le gouvernement sous pression à la veille d'une première grève

Manifestations, écoles fermées et trains au compte-goutte: la France s'apprête à vivre une journée mouvementée. "Un jeudi de galère", comme l'a résumé le ministre des Transports, Clément Beaune. Mercredi, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a appelé à la sortie du conseil des ministres à ce que la mobilisation ne se transforme pas en "blocage" du pays.La SNCF prévoit une circulation "très fortement perturbée" avec un TGV sur trois, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien sera également réduit à l'essentiel, avec trois lignes fermées, dix autres ouvertes "uniquement aux heures de pointe" et un "risque de saturation" sur les trois dernières, selon la RATP.Le ciel ne sera pas épargné, puisque 20% des vols devraient être annulés à l'aéroport d'Orly, où "des retards sont à prévoir" pour les liaisons maintenues, a prévenu la DGAC.Ceux qui opteront pour la voiture pourront encore trouver du carburant, même si les raffineries et les dépôts pétroliers sont appelés à cesser leurs activités pendant 24 heures.Beaucoup devront cependant garder leurs enfants, car 70% des enseignants du primaire seront en grève et de nombreuses écoles entièrement fermées – "au moins un tiers" à Paris - d'après leur principal syndicat, le Snuipp-FSU. Dans le secondaire aussi, "on s'oriente vers une grève très suivie", indique le Snes-FSU. Des blocus de lycées sont notamment attendus, plusieurs organisations de jeunesse appelant à rallier la journée d'action organisée par les huit grandes centrales syndicales.Quant à la mobilisation dans le privé, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a anticipé sur France 2 "dans certains grands groupes, des taux de grévistes qui vont avoisiner les 60, 70%". Il a souhaité un mouvement reconductible "partout où c'est possible".Voix discordantesUnis pour la première fois depuis douze ans, les syndicats prévoient des rassemblements dans 215 villes selon la CGT, 221 selon les autorités et même 250 selon Solidaires, et espèrent une mobilisation "massive" dépassant "le million" de manifestants. Une jauge symbolique qui donnerait de l'élan à un mouvement social appelé à s'inscrire dans la durée.La police met sans surprise la barre moins haut: des sources sécuritaires tablent sur une fourchette de 550.000 à 750.000 manifestants, dont 50.000 à 80.000 dans la capitale, mais aussi 25.000 à Marseille, 20.000 à Toulouse ou Lyon...Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que plus de 10.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés, dont 3.500 à Paris, où les autorités s'attendent à la venue de quelques centaines d'éléments violents. Elles anticipent aussi la participation de manifestants d'ultragauche dans certaines villes, comme Rennes ou Nantes.Face à cette large contestation, le gouvernement s'emploie à défendre sa réforme, à l'image de la Première ministre, Elisabeth Borne, vantant à l'Assemblée nationale "un projet de justice" et affirmant que "quatre Français sur dix, les plus fragiles, les plus modestes, ceux qui ont des métiers difficiles, pourront partir avant 64 ans".Ou de son ministre du Travail, Olivier Dussopt, prenant le relais dans l'Hémicycle pour promouvoir la hausse des petites pensions - "nous protégeons le pouvoir d'achat des plus âgés" - clé d'un accord politique avec la droite.Des arguments qui peinent à convaincre l'opinion, que les sondages montrent toujours majoritairement opposée au report de l'âge légal.Côté politique, les leaders de l'opposition de gauche ont affiché leur unité mardi soir, exhortant leurs troupes à "faire trembler les murs de l'Elysée".A l'autre extrémité du spectre politique, le député Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a indiqué qu'il participerait "pour la première fois à une manifestation à l'initiative des organisations syndicales".Même au sein de la majorité, des voix discordantes s'élèvent, comme celle du député Patrick Vignal: "Si ça n'évolue pas, je ne voterai pas cette loi". Sa collègue Barbara Pompili non plus ne "pourrai(t) pas voter pour", car "à ce stade" le projet comporte trop d'"injustices sociales".
Il y a 2 ans et 137 jours

Retraites : vers un jeudi de grèves et de "galère"

"École fermée le 19 janvier": à Marseille comme ailleurs, des pancartes ont commencé à apparaître sur les portails. "Toute l'équipe enseignante sera en grève", précise l'une d'elles.Preuve que la réforme des retraites, qui vise à relever l'âge légal de départ à 64 ans, "est une préoccupation majeure" pour les enseignants, selon Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, environ 70% de grévistes sont attendus dans les écoles maternelles et élémentaires.La grogne des profs, aiguisée par l'ouverture mercredi des négociations sur les revalorisations salariales dans l'Education pour lesquelles la FSU avait prévu une mobilisation symbolique mardi, ne devrait pas épargner non plus collèges et lycées.Là en revanche, pas de prévisions attendues puisque contrairement à leurs collègues du primaire, les professeurs du secondaire ne doivent pas déclarer leur intention de cesser le travail au moins 48 heures auparavant.Des blocages d'établissements par des lycéens sont également à prévoir.A la RATP et la SNCF, les grévistes sont également soumis aux 48 heures de prévenance et les prévisions de trafic seront annoncées vers 17H00. "Ce sera un jeudi de galère, (...) de fortes perturbations", a anticipé sur France 2 le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, qui invite au "télétravail quand c'est possible".Les syndicats des transports parisiens sont d'autant plus remontés que le gouvernement veut supprimer, à terme, leur régime spécial de retraite, comme il l'a déjà fait pour les cheminots.Salariés "très remontés"Le scénario d'un mouvement reconductible se dessine dans le secteur de l'énergie, où "des baisses de production d'électricité" sont à prévoir, a prévenu le leader de la FNME-CGT Sébastien Menesplier, évoquant de possibles "coupures" visant les élus "qui soutiennent la réforme".Une montée en puissance se profile aussi dans les raffineries, avec des préavis de 24 heures jeudi, puis 48 heures la semaine prochaine et 72 heures début février. Au dépôt TotalEnergies de Dunkerque "les salariés sont très remontés" contre la réforme, affirme le secrétaire CGT Benjamin Salvino, qui table sur une activité presque à l'arrêt jeudi, mais sans conséquence immédiate dans les stations-services.Des pénuries un peu plus nombreuses que d'ordinaire étaient toutefois observées en ce début de semaine, signe d'une possible peur de manquer chez certains automobilistes.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a souhaité que la mobilisation "ne se traduise pas par un blocage du pays". Des propos tenus sur l'audiovisuel public, dont les programmes devraient être largement perturbés jeudi.Gouvernement et opposants à la réforme s'engagent en tous cas dans une course de fond avec comme horizon ultime le 26 mars, date limite pour une adoption définitive du texte au Parlement.Pourquoi l'exécutif "n'ouvre-t-il pas un grand débat de six mois conclu par un référendum ? C'est ça, éviter le blocage du pays", a demandé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, sur France Inter.A droite de l'échiquier politique, le président des LR, Eric Ciotti, a lui formé le voeu d'une mobilisation sans "dérapage", "dans le calme", tout en redisant sur BFMTV/RMC son souhait de "pouvoir voter" une réforme "nécessaire".Les syndicats unis, eux, se préparent à l'épreuve de force, en espérant "des millions" de grévistes et de manifestants."Hier nous avons fait le tour de nos 104 unions départementales (...). Il y a très longtemps que nous n'avons pas eu une telle mobilisation", a relevé sur RFI le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.La pétition lancée la semaine dernière par les huit principales organisations de salariés frôlait mardi à la mi-journée les 450.000 signataires refusant une "réforme injuste et brutale". Des mots repris sur RTL par le président du RN, Jordan Bardella, qui dénonce un projet "d'un cynisme inouï, parce que les efforts sont injustement répartis".
Il y a 2 ans et 151 jours

Bilan 2022 des activités de la construction métallique

Pour Roger Briand : « Malgré les difficultés d’approvisionnement des premiers mois, l’impossibilité de répercuter sur le prix de vente l’intégralité des hausses des matières premières, ainsi qu’un ralentissement des prises de décisions des maîtres d’ouvrage en cette fin d’exercice, 2022 restera une bonne année pour notre profession. Le chiffre d’affaires réalisé par le secteur est en progression (+ 19%), du fait des très fortes hausses des matières premières et en particulier l’acier (+ 140%) dans un marché national inflationniste. »Ainsi, l’activité 2022 a essentiellement été assurée par l’investissement privé même si les investissements publics s’avèrent en évolution. Les travaux du Grand-Paris, des jeux olympiques et la requalification de centre-ville contribuent au développement d’une commande publique atone ces dernières années. Si la production annuelle devrait atteindre les 768.000 tonnes, soit un résultat proche de celui de 2021, notons que l’évolution des affaires conclues en 2022, est légèrement inférieure vs 2021, avec un regain de dynamisme marqué depuis août.Tendances des carnets de commandeL’évolution des carnets de commandes de la construction métallique française affiche, en moyenne, 6 mois d’activité. Notons, de plus, que le premier semestre 2023 devrait connaître une activité toujours soutenue, avec un horizon pour le second semestre demeurant incertain. Roger Briand de préciser : « Globalement, les dossiers de consultation sont nombreux, avec des disparités selon les régions. »Répartition par type d’activitéSi les bâtiments industriels demeurent l’activité principale des constructeurs métalliques (64% de parts de marché), mentionnons qu’en 2022, les bâtiments de commerces, ainsi que les bâtiments de stockage et les bureaux, connaissent également de fortes hausses. Précisons enfin que la construction de ponts et passerelles reste soutenue, en affichant des carnets de commande de plus de 6 mois.Taux des capacités de productionCe taux des capacités de production est un indicateur très suivi par la profession. Aujourd’hui celui-ci demeure, depuis 2021, très élevé, proche des 80%. Les industriels sont donc enclins à investir fortement, notamment pour la construction de bâtiments industriels. Ces extensions ou nouvelles réalisations sont en grande majorité exécutées par des constructeurs métalliques qui voient ainsi leur activité se développer.Pour Roger Briand : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité grâce notamment à des carnets de commandent qui se remplissent et à de nombreuses demandes en études et chiffrages de dossiers, en cette fin d’année. Cependant, les alertes des économistes nous obligent à la prudence pour fin 2023. »L’engagement de toute une filière pour des bilans bas carbone et le réemploi des matériauxLes constructeurs métalliques n’ont pas attendu l’application de la RE2020 pour s’engager en faveur d’une construction responsable et répondant aux enjeux environnementaux. L’acier est l’unique matériau de construction à pouvoir être recyclé à l’infini tout en conservant la totalité de ses performances. Spécificité unique pour un matériau de construction, ses propriétés magnétiques facilitent grandement le tri. Fort de toutes ces caractéristiques, l’acier constitue également le matériau le plus recyclé dans le monde, contribuant à la préservation des ressources naturelles, à l’optimisation du cycle de vie et à la vitalité de l’économie circulaire. De plus, précisons que la construction métallique utilise surtout de l’acier recyclé, les déchets métalliques sont en effet revalorisés en quasi-totalité et réintroduits dans le process. Aujourd’hui, afin de toujours améliorer les performances des bilans carbone des constructions, les constructeurs utilisent des aciers bas carbone qui peuvent réduire significativement les émissions de CO2.S’il est généralement avancé que la production d’1 kg d’acier émet 2 kg de CO2, le marché propose des aciers dont les FDES confirment des résultats bien plus performants. Ainsi, Xcarb, acier d’Arcelor, revendique seulement 0,3 kg de CO2 par Kg de construction métallique produite. Par ailleurs, soulignons que les récentes FDES du CTICM affichent également de belles performances. À titre d’exemples, pour des profils du commerce, seulement 1,3 Kg de CO2 sera généré par Kg de construction métallique produit ; pour un profil reconstitué soudé, il ne sera que de 1,4 kg de CO2.Dans la même logique, la généralisation de l’utilisation d’énergie renouvelable dans la fabrication d’ossature acier va contribuer à la réduction de cette emprunte carbone.Par ailleurs, rappelons aussi que les constructions métalliques se prêtent idéalement à la démontabilité et au réemploi, qu’il s’agisse d’un bâtiment dans son ensemble, d’éléments modulaires ou bien encore de pièces détachées. En effet, véritables mécanos géants, les éléments métalliques peuvent aisément se démonter, se transporter et se remonter dans de nouvelles constructions. Une option évitant la démolition et donc une reconstruction impactante en termes d’émissions de CO2.Pour Roger Briand Président du SCMF : « Essentiel dans la réalisation de structure antisismique, incombustible, imputrescible et insensible aux attaques de parasites, l’acier est, par définition, infiniment durable. Dans cette approche, la traçabilité du matériau et des éléments constitutifs est essentielle afin de définir ses réemplois futurs. Une banque de poutrelles, plaques, modules, peut ainsi être répertoriée selon les poids, tailles, capacités structurelles. C’est un marché de l’occasion qui verra prochainement le jour. » Parfaite illustration de cette philosophie verte, Briand va utiliser pour la construction de sa prochaine usine aux Herbiers en 2023, 100 tonnes de poutrelle d’acier provenant de l’ossature des ex-halles Alstom de Nantes dont le démontage s’est achevé en début d’automne.Pour Roger Briand : « L’acier se positionne comme un fantastique matériau circulaire. Il dispose de deux leviers fort de décarbonation. Le premier, son outil de production primaire qui largement se décarbone. Le second réside dans la possibilité d’intégrer une part de réemploi dans une construction, proche d’une émission 0 carbone, renforçant d’autant la décarbonation de l’ensemble de la structure métallique. Les bâtiments métalliques ainsi construits peuvent désormais afficher un niveau de décarbonation atteignant les objectifs futurs de 2030, 2040 ready. L’objectif de 0,5 Kg d’émission CO2 voire moindre par Kg d’acier est un objectif atteignable. »Des besoins en recrutement, en formation, une nécessité : « Faire connaître nos métiers »Alors que la semaine nationale de journées portes ouvertes des constructeurs métalliques s’est déroulée du 10 au 15 octobre 2022. La profession, en présentant ses métiers aux ateliers très automatisés et robotisés, a accueilli de très nombreux collégiens, lycéens et leurs professeurs. Une opération séduction déployée pour la troisième année et qui s’est révélée à nouveau très appréciée des jeunes comme du corps enseignant. Rappelons que les besoins en recrutement des constructeurs métalliques se chiffre à plus de 20.000 emplois sur les 4 ans à venir. Le manque de formations pour ces métiers contraint d’ailleurs les entrepreneurs à concevoir des formations internes comme à multiplier les contrats d’alternance.Enfin, autre initiative marquante de la filière construction métallique : la création des « écoles de production » comme celle mise en place par l’entreprise SERRU de Château Gonthier, accompagnée par les pouvoirs publics. Malgré ces efforts, les constructeurs métalliques attirent l’attention de l’Éducation Nationale et les Régions pour le développement de ses métiers.
Il y a 2 ans et 157 jours

Blanchon Group annonce l'acquisition de Bigler Lacke und Leime, une entreprise familiale suisse

Blanchon Group annonce l'acquisition de Bigler Lacke und Leime, une entreprise familiale suisse, spécialisée dans le développement et la fabrication de produits d'entretien du bois dédiés à la clientèle professionnelle suisse. Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie du Groupe Blanchon d'accélérer sa croissance internationale et de devenir un leader européen de la protection, de l'entretien, de la rénovation et de la décoration des surfaces en bois intérieures et extérieures.Avec une qualité de produit très forte et une marque très reconnue, BIGLER est devenu le leader du marché dans le segment des parquets en Suisse et la marque de référence pour les professionnels. En outre, BIGLER est fier de vendre les produits de la marque KIESEL - colles et primaires - aux professionnels du parquet en Suisse, société avec laquelle un partenariat stratégique et de long terme a été établi depuis plus de vingt ans. BIGLER opère depuis Lyss, en Suisse, et ce site s'ajoutera aux filiales européennes de Blanchon, afin d'accélérer la croissance des activités internationales du groupe. Les anciens propriétaires et dirigeants de BIGLER resteront pleinement impliqués dans l'entreprise et assumeront la responsabilité globale de la Suisse.Guillaume Clément, Président du groupe Blanchon a déclaré: “Nous sommes très heureux d'accueillir la talentueuse équipe de BIGLER au sein du Groupe Blanchon. Cette acquisition est un excellent complément aux récentes acquisitions de DEBAL Coatings en Belgique et de RIGO aux Pays-Bas. Elle positionne le Groupe Blanchon avec une valeur et une offre de produits uniques en Europe. BIGLER a des racines familiales comme Blanchon et un profond esprit d'entreprise forgé par trois générations depuis 1934. La qualité des produits et la réputation de la marque BIGLER sont inégalées en Suisse et ses produits sont très complémentaires du portefeuille de produits de Blanchon". Adrian Bigler, Co-propriétaire de BIGLER et représentant la troisième génération de l’entreprise rajoute: " Nous sommes très heureux de rejoindre le Groupe Blanchon car nous partageons la même ambition et les mêmes valeurs. Nous sommes désormais en mesure d'étendre nos services et notre offre dans toute la Suisse".Martin Bigler, Président de BIGLER indique: “La transaction assurera l'avenir de la marque et des produits BIGLER en profitant de l’incroyable capacité en R&D du Groupe Blanchon. J'ai repris la société BIGLER de mon père qui l'a créée en 1934 et je suis très heureux de devenir un membre de la famille Blanchon. C'est un chapitre très prometteur qui s’ouvre pour nos clients et pour notre famille".
Il y a 2 ans et 170 jours

Démarche RSE récompensée : le groupe RECTOR LESAGE obtient le label engagé RSE de l’AFNOR, niveau confirmé

Le groupe Rector Lesage vient d’obtenir le label Engagé RSE, au niveau confirmé (3ème niveau sur une échelle de 4), de l’AFNOR. Rector est ainsi le premier industriel du secteur du béton à s’inscrire dans cette voie. Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction. Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :&nbsp; décarboner les produits et les activités, limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité, assurer la sécurité et le bien-être au travail, maintenir son ancrage territorial. Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE. Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE. « Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSE&nbsp; Le « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en œuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …). Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entreprise La stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs. Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons : Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités. La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie. Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables. Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité Un levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box. Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton. Assurer la sécurité et le bien-être au travail En plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple). Maintenir son ancrage territorial Outre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.&nbsp; « L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là »&nbsp;conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.&nbsp; Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au cœur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises &#8211; à l’exception des micro-entreprises &#8211; le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière. A propos de Rector Lesage Créée en 1953, Rector Lesage est une société familiale spécialisée dans le domaine des produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, elle développe et commercialise des systèmes constructifs pour le gros oeuvre des bâtiments. Elle est leader en France dans le domaine des planchers en béton précontraint pour les maisons individuelles ou groupées. Rector Lesage est présente sur tout le territoire français et en Europe avec ses 25 implantations et près de 1 000 salariés. https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 173 jours

Le Groupe Velux franchit une nouvelle étape dans la décarbonation de l'aluminium de ses fenêtres de toit en partenariat avec Novelis

L'accord de partenariat de plusieurs années conclu entre Novelis et VELUX vise à passer sous le seuil des 4,0 kg de carbone émis par kilogramme d'aluminium laminé livré à l’horizon 2024. Cela représente un niveau bien inférieur à la moitié de l'empreinte carbone moyenne de l'aluminium primaire utilisé en Europe. Les partenaires entendent réaliser de nouvelles réductions des émissions de carbone d’ici à 2030.L'aluminium affichera un contenu recyclé d’environ 70%, soit près de 30% de plus que ce que Novelis fournit actuellement à VELUX. Le recyclage de l'aluminium ne nécessite que 5% de l'énergie requise pour la fabrication d'aluminium primaire, et affiche jusqu'à 95% d'émissions de carbone en moins.« L'accord conclu avec Novelis constitue notre second partenariat stratégique de l’année dans le domaine de l'aluminium, alors même que nous accélérons la décarbonation de nos produits et de notre chaîne de valeur, a déclaré Nikolaj Cederquist, Vice President, Global Procurement du Groupe VELUX. Nos émissions de carbone de scope 3 sont les plus importantes et ce sont également celles que nous avons le plus de difficultés à réduire. C'est pourquoi des partenariats de ce type nous permettront d’aller plus vite et plus loin. »Alors que plus de 94% de l'empreinte carbone du Groupe VELUX provient des matériaux utilisés dans la fabrication de ses produits, la collaboration au sein de la chaîne de valeur est essentielle pour réduire de moitié ses émissions de scope 3 et celles de ses produits d'ici à 2030. Ces objectifs viennent s’ajouter à l'objectif du Groupe de réduire de 100% ses émissions de scope 1 et 2 toujours à l’horizon 2030.« Nous sommes ravis de pouvoir aider VELUX à atteindre ses objectifs ambitieux de réduction des émissions de carbone, en lui proposant des produits en aluminium durables et à faible teneur en carbone, a déclaré Stephen Boney, Vice President, Specialty Products de Novelis Europe. En tant que leader de la durabilité de l'aluminium, Novelis est convaincu que l'innovation des matériaux et la collaboration sur l’ensemble de la chaîne de valeur permettront d’accroître la décarbonation, de soutenir l’économie circulaire et d’atteindre notre ambition de neutralité carbone. »Le Groupe VELUX et Novelis ont convenu de poursuivre leur partenariat, afin d'améliorer la réduction des émissions de carbone liées à l'aluminium et de développer des systèmes de revêtement plus durables, en contribuant à promouvoir une industrie des matériaux plus circulaire. Ce dernier point constitue un objectif commun sur lequel les deux entreprises progressent également dans le cadre d'autres partenariats à long terme.
Il y a 2 ans et 178 jours

WICONA a présenté au salon BATIMAT sa façade nouvelle génération : la WICTEC 50 NG

WICONA a présenté au salon BATIMAT une nouvelle façade, très attendue des clients : la WICTEC 50 NG. Techniquement avancée, WICTEC 50 NG traverse égale montant est l’alliance réussie des points forts du système WICTEC (technologie et performances) et du système MECANO (facilité de fabrication). Cette nouvelle référence en aluminium recyclé Hydro CIRCAL® concentre de nombreuses innovations au niveau de la fabrication, et notamment de l’assemblage et de l’étanchéité. Elle viendra enrichir le catalogue de la marque début 2023. Crédit photo : Patrick Loubet Une fabrication et un système d’assemblage ingénieux Le mur-rideau WICTEC 50 NG se distingue par une conception ingénieuse dont l’objectif est de concilier hautes performances, esthétique, facilité de fabrication et compétitivité. Pour satisfaire ces ambitions, WICONA a conçu une solution économique selon laquelle la même référence de profilé est utilisée en traverse et en montant, ce qui permet d’économiser 25% de matière par rapport à une façade où les profils de montant et de traverse sont différents. L’usinage en coupe droite simplifie également la fabrication. Pas de programmation nécessaire au niveau des bancs d’usinage, ni besoin de recourir à un outil de délardage. Le profilé est scié à la verticale à la dimension adéquate. La traverse et le montant sont ensuite assemblés à sec en atelier via un accessoire d’étanchéité. Ce dernier est mis en oeuvre en pose de face, ce qui renforce la facilité de fabrication. Cet accessoire auto-étanche est prééquipé d’une pièce d’étanchéité qui évite le recours au butyle. La façade WICTEC 50 NG peut intégrer du double ou du triple vitrage jusqu’à une prise de volume de 62 mm d’épaisseur. Cela se traduit par des performances thermiques maximales conformes avec le label Passive House, acoustique et d’étanchéité élevées (jusqu’à 1 500 Pa). En termes de sécurité, la façade présentera dès sa commercialisation un classement retard à l’effraction de niveau 2 ou 3 selon les applications. Deux solutions d’assemblage sont proposées, selon les dimensions et les besoins de poids de vitrage : Pour des reprises de charge allant jusqu’à 200 kg (vs 100 kg avec le système MECANO), un support de cale de vitrage standard est utilisé, associé au raccord pose de face, fixé mécaniquement à l’aide de vis. Cette solution autorise des vitrages allant jusqu’à 50 mm d’épaisseur. Pour des reprises de charges lourdes allant jusqu’à 500 kg (vs 300 kg avec la façade MECANO), la cale de vitrage standard est remplacée par une version tubulaire, associée à 2 goupilles et un pièce anti-rotation, qui supporte aisément des remplissages de vitrages allant jusqu’à 62 mm (vs 32 mm auparavant). L’étanchéité intérieure du système est assurée par la mise en oeuvre d’un nouveau joint bidensité. Cette innovation brevetée WICONA admet des tolérances d’épaisseur de remplissage accrues jusqu’à +/- 2 mm. Elle permet de réaliser des angles et des facettes plus importantes (+/- 10°) et des jonctions auto-étanches, par compression des sur longueurs au niveau des angles, garantissant une étanchéité dans des conditions climatiques extrêmes, sans avoir besoin de recourir à du mastic à base de butyle. L’étanchéité extérieure est quant à elle assurée par la pose d’un joint sur le serreur filant ou le serreur ponctuel. Là aussi, deux solutions sont proposées : soit le recours au joint EPDM, solution éprouvée par les clients, soit le recours à une autre innovation WICONA : le joint TPE, 100% recyclable, compatible avec le nouveau service de prémontage industriel proposé par la marque. WICONA proposera de livrer des serreurs filants prêts à l’emploi, déjà équipés de joints TPE, afin de limiter les manipulations et ainsi d’optimiser l’espace de stockage et le temps de pose. Crédit photo : Patrick Loubet Des dimensions conditionnées au demi-périmètre de 5 mètres Économique et facile à fabriquer, le mur-rideau WICTEC 50 NG permet d’aller chercher des reprises de charges de vitrage importantes, allant jusqu’à 500 kg et autorise de grandes dimensions, à la condition de respecter des demi-périmètres de 5 mètres. Pour répondre aux différentes configurations de mur-rideaux, WICONA propose une gamme de traverses allant de traverses simples, dotées d’une toile standard à des traverses charges lourdes. Pour ces dernières, WICONA a créé une série des traverses renforcées comprenant une toile épaissie, une gorge pour les goupilles et un ergot permettant l’insertion de renforts en acier. L’ensemble de ces accessoires augmente l’inertie et permet de supporter des tailles et des poids de vitrages supérieurs. Esthétique soignée Le mur-rideau WICTEC 50 NG offre un vaste choix de solutions esthétiques, qui démultiplient les possibilités lors de la conception d&rsquo;une façade. Ce système est disponible dans différentes applications : aspect grille, trames verticales et horizontales et un capot discret extra plat offrant un rendu lisse proche d’un vitrage VEC&#8230; Il crée des formes d’enveloppes originales, avec des angles ou encore des facettes sortants ou rentrants, des trames asymétriques, qui se distinguent dans le paysage urbain. Les solutions techniques permettent une grande variété d’esthétiques. Une collection de capots est proposée pour signer l’identité de chaque façade. Des formes en « T » ou en « U », avec des profondeurs comprises entre 17 mm et 100 mm, pour accentuer les lignes géométriques ou en arrondir l’écriture. Le tout étant compatible avec les nouveaux serreurs filants et les serreurs ponctuels qui ont été développés. L’ensemble pouvant être laqué ou anodisé dans la teinte souhaitée. Plus d’écoconception, moins d’impact carbone Ce mur-rideau est fabriqué en Hydro CIRCAL®. Constitué d’au minimum 75 % d’aluminium post-consommation recyclé, ce matériau garantit une empreinte carbone de 2,3 kg de CO2e/kg d’aluminium, soit la plus basse du marché. L&rsquo;énergie nécessaire pour fondre cet aluminium est 95 % inférieure à celle de l&rsquo;aluminium primaire obtenu à partir de l&rsquo;extraction de la bauxite. La marque travaille également plus largement sur les matériaux avec des solutions de ruptures thermiques fabriquées en XPET à partir de bouteilles plastiques qui permettent d’atteindre la certification Passive House, ou encore des joints d’étanchéité extérieure TPE 100% recyclables. La réintroduction dans le cycle de vie de tonnes de matériaux déjà utilisés réduit significativement les déchets. Les composants du mur-rideau facilitent l’assemblage en atelier puis le démontage lorsque celui-ci arrive en fin de vie. Leur démantèlement est aisé, simplifiant le recyclage.
Il y a 2 ans et 179 jours

Ondi+, la nouvelle gamme de peintures décoratives lessivables destinée aux professionnels de Zolpan

Grâce à leur haute résistance à l’abrasion humide (capacité d’une peinture à résister à l’eau et à des lavages répétés), les peintures Ondi+ sont totalement lessivables.Un coup d’éponge suffit pour nettoyer les taches du quotidien. Leur lessivabilité leur confère un aspect durable dans le temps. En effet, elles garderont leur éclat pour de longues années.Polyvalentes, elles s’adaptent à toutes les pièces et tous les supports : murs, plafonds, menuiseries bois et métal.Technique mais aussi décorative, la nouvelle gamme Ondi+, est disponible dans trois finitions (mate, velours et satin) et dans toutes les teintes du nuancier Cromology peintures intérieures. La gamme Ondi+ est composée de quatre produits, un primaire et trois finitions :* En blanc et pastel uniquement pour le 12L Ondi+ Prim prépare le support à l’application de la peinture. Elle régule l’absorption des fonds et amène une première couche opacifiante pour offrir une très belle finition et un résultat final uniforme. Avec sa fonction antibactérienne, Ondi+ Velours limite la prolifération des moisissures et des bactéries. La gamme Ondi+ assure un grand confort d’application grâce à son adhérence sur tous les supports et son excellente glisse. Elle est classée A+ en ce qui concerne les émissions dans l’air intérieur. L’ensemble de la gamme est déjà disponible dans les 140 points de vente Zolpan partout en France, à partir de 21,75€ TTC le litre en blanc.
Il y a 2 ans et 187 jours

Baromètre 2022 de la base INIES : toujours plus de données environnementales pour accompagner la RE2020

INIES, base de référence de la RE2020Entrée en vigueur depuis janvier 2022, la RE2020 est une étape majeure dans la décarbonation du secteur de la construction française. Son objectif est d’améliorer la performance environnementale des bâtiments neufs afin de diminuer leur impact sur le climat.Outil de référence pour l’application de la RE 2020 la base INIES permet à tous les acteurs de la construction d’évaluer l’empreinte environnementale des bâtiments neufs. Elle est aujourd’hui la plus grande base de données environnementales des produits et équipements de la construction (FDES, PEP Ecopassport®, DED et DES) et s’impose comme la seule source de données aussi riche en Europe pour permettre d’alimenter les logiciels d’ACV Bâtiment.Conscient de leur rôle central pour la mise en application de la RE2020, les fabricants de produits de construction et d’équipements se sont d’ailleurs une nouvelle fois engagés activement dans une démarche volontaire des déclarations de leurs solutions, 100% vérifiées, numérisées puis mises à disposition gratuitement..Ainsi, au 31 août 2022, la base INIES compte un total de 5 389 données (en hausse de 28% par rapport au baromètre 2021) dont :3 190 FDES (+29% par rapport au 31 décembre 2021) représentant 676 086 références commerciales599 PEP (+14% par rapport au 31 décembre 2021)1 495 DED dont 1009 produits de construction et 486 équipements105 données conventionnelles dont 33 lots forfaitaires et 72 données conventionnelles de services (DES)343 organismes déclarants de FDES et 51 organismes déclarants de PEP (dont 100 nouveaux déclarants de FDES et 5 pour les PEP depuis 2022)Cette très forte croissance du nombre de déclarants témoigne de la démocratisation de la réalisation des déclarations environnementales accompagnant la RE2020.Côté famille de produits et équipements, le Baromètre 2022 INIES donne une vision précise des différentes familles représentées. Tout comme dans le Baromètre 2021, on note que l’isolation enregistre toujours le plus grand nombre de FDES (1202), devant le secteur des produits pour le cloisonnement et les plafonds suspendus (493) et ceux pour la structure/maçonnerie/gros oeuvre/charpente (356), secteur qui occupe la troisième place exæquo avec les revêtements de sols et murs/peinture/produits de décoration (356).Pour les PEP, les appareillages d’installation pour le secteur des réseaux d’énergie électrique et de communication dominent toujours le classement côté équipements avec 313 documents renseignés et vérifiés, suivis par les équipements de génie climatique (146) puis ceux dédiés à la sécurité du bâtiment (41).Il est important de rappeler que la Base INIES fournit les informations nécessaires pour le calcul de l’impact environnemental global du bâtiment. Ainsi elle va au-delà de l’indicateur « carbone » et intègre également des informations sur le stockage du carbone biogénique présent dans l’atmosphère pendant la durée de vie des bâtiments ; la quantité de matériaux issus de ressources renouvelables, recyclées ou recyclables qui leur sont incorporées pour l’économie circulaire ; des informations sanitaires pour renseigner sur la contribution du produit à la qualité de l’air intérieur du bâtiment. C’est la prise en compte de l’ensemble de ces indicateurs qui permet d’évaluer la performance environnementale et sanitaire du bâtiment.INIES : les nouveautésPour permettre à tous d’accéder facilement à la base de données INIES, un nouveau site a été mis en place depuis fin 2021. Ce dernier s’est enrichi de 5 nouveaux motions design à vocation pédagogique. Des courtes vidéos sont accessibles dans l’objectif de partager, de façon simple et ludique, les informations clés concernant la base INIES, les FDES et les PEP.Concernant les équipements du génie climatique, la base de données de déclarations environnementales du programme PEP a été entièrement repensée et offre désormais une nouvelle interface d’enregistrement et de consultation avec de nouvelles fonctionnalités.À la demande des spécialistes de l’ACV bâtiment en charge de contrôler la qualité des ACV de bâtiments, une nouvelle interface à été mise à disposition afin de faciliter le contrôle du calcul de la contribution des composants du bâtiment selon la RE2020.Les données manquantes pour la RE2020Malgré la progression constante de la base INIES depuis bientôt 20 ans et une forte mobilisation des fabricants, certaines données manquent encore à l’appel pour la RE2020.Afin d’encourager les fabricants à fournir les déclarations environnementales de leurs produits, la base INIES publie dans son Baromètre 2022 la liste prioritaire des familles de produits et d’équipements pour lesquelles les déclarations sont manquantes.#FaistaFDESAppuis de baieBoisseaux et Conduits de fumisterieCharpentes aluminium et bétonComplexes de doublage : plâtre + polystyrène extrudéColles (charpente, réparation), masticsCuves et réservoirsÉviers, lavabos et receveurs de douche en matériaux de synthèse et acier inoxydableEscaliers et mains courantesÉléments de couverture en petits et grands éléments : PVC, bois, fibre ciment, pierre, zinc…Fondations bois massif et préfabriquées bétonIsolants acoustiques pour cloisons : fibre de coton, de lin, laine de mouton, laine et fibre de boisIsolants thermiques et acoustiques : laine, liège expansé, sous-vide, verre cellulaire, chenevotte, perlite…Isolation répartie non porteuse : torchisGaines et fourreauxGarde-corps en bois, PVC, polycarbonate…Membranes pour façade légère : parevapeurMousse PUPlafonds suspendus / plafonds tendus PVCPortes bois reconstitué, portes PVCProduits de finition/décoration : plinthes, papiers peints, pierres naturelles…Primaires de préparation de supportProduits d'étanchéité et d'imperméabilisation pour murs enterrésRéseaux d’évacuation et d’assainissement (acier, béton, PE)Réseaux adduction gaz (PE, acier)Système de drainage (PVC et PP)Tomettes en terre cuite#FaistonPEPBatteriesBlocs multiprisesCaissons de ventilation, centrale doux flux, filtresChaudières gaz, fioul, hybrideCoffrets VDI, coffrets étanches, connectiqueCogénérateurs photovoltaïques, convertisseurs, régulateursCoudes et accessoiresCheminent de câbles : goulottes, boîtes…Convecteurs, unités de confortDiffuseurs d’air : terminaux, entrées, bouches d’extractionDisjoncteurs divisionnaires, fusibles, interrupteurs, variateurs, délesteurs, minuterieFibre optiqueFils et Câbles non isolés ou chauffants, câbles Haute tensionMatériels d’éclairage : encastrés, appliques, projecteurs, luminaires/bornes extérieurs…Motorisations d’ouverturePoints d’accès wifi, répartiteursSystème de désenfumage (grilles, volets, caissons…)Systèmes de diffusion sonore : sonnettes, haut-parleursSystèmes de sécurité incendie, éclairages de sécurité et vidéosurveillanceLa base INIES regroupe :les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour les produits de la construction ;les Profils Environnementaux Produits (PEP) pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique.des données environnementales par défaut (DED)des données conventionnelles de service (DES).Télécharger le Baromètre INIES 2022
Il y a 2 ans et 190 jours

Pathologie : Les réactions sulfatiques – Partie I

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Les réactions sulfatiques entraînent des désordres parfois sévères, dus à la formation d’ettringite expansive.[©Lerm Setec] 1 &#8211; Quels sont les différents types d’ettringite ? On distingue trois catégories d’ettringite selon le moment et les conditions de sa formation1: • l’ettringite de formation primaire (a), qui ne provoque pas d’expansion&nbsp;; • l’ettringite de formation secondaire (b), qui peut provoquer une expansion&nbsp;; • l’ettringite de formation différée (c), consécutive à une élévation de température subie par le béton pendant les premières heures ou jours après coulage, qui peut aussi provoquer une expansion. a &#8211; L’ettringite de formation primaire correspond à un produit normal issu de l&rsquo;hydratation des ciments. Elle se forme par réaction entre les sulfates présents dans le régulateur de prise (gypse, hémihydrate, anhydrite) et les aluminates de calcium. De faciès aciculaire, ces cristaux précipitent à partir de la solution interstitielle dans la porosité du béton et ne provoquent pas de gonflement. Ils revêtent même un caractère bénéfique, puisqu’ils contribuent à la cohésion de la pâte de ciment au jeune âge. L’ettringite primaire constitue même l’hydrate principal de certains types de liants comme les ciments sursulfatés et sulfo-alumineux. Ettringite primaire non expansive dans la porosité de la pâte de ciment, vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] b &#8211; L’ettringite de formation secondaire correspond à une ettringite qui cristallise dans le béton durci. Il peut s’agir de l’ettringite formée par dissolution et recristallisation de l’ettringite pré-existante (notamment l’ettringite primaire). Ceci, à la faveur de circulation d’eau à l’intérieur d’un béton exposé à un environnement humide. Ce type d’ettringite, bien cristallisée, n’a pas de caractère expansif, car elle précipite aussi dans les espaces libres (porosité, bulles d’air, interfaces pâte-granulats). Elle est à distinguer de l’ettringite secondaire qui se forme en lien avec des apports externes de sulfates (sols riches en sulfates, eau de mer, ouvrages d’assainissement…), lorsque le béton est formulé avec un liant non résistant aux sulfates, souvent riche en aluminate tri-calcique (C3A). On parle alors de réaction sulfatique externe (RSE). Les sulfates peuvent toutefois aussi avoir une origine interne (granulats naturels ou artificiels riches en sulfates, forte teneur en régulateur de prise, pollution éventuelle). Ce cas s’apparente à une forme de réaction sulfatique interne (RSI). Ce type d’ettringite secondaire précipite sous forme d’amas massifs au droit des sites réactifs, dans un milieu confiné. Elles peuvent alors provoquer un gonflement à l’origine d’une fissuration et d’une perte de cohésion du matériau, plus ou moins important. Ettringite secondaire massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] c &#8211; L’ettringite de formation différée est issue d’une réaction sulfatique interne (RSI) consécutive à un échauffement du béton aux jeunes âges. Les bétons susceptibles d’être concernés sont ceux ayant subi, au jeune âge (après coulage), un échauffement à une température supérieure à 65-70 °C, non compatible avec la composition minéralogique et chimique de leur liant et avec leur exposition ultérieure à un environnement humide. De telles conditions de température peuvent se produire au cours d’étuvage d’éléments préfabriqués ou dans le cas de pièces massives coulées en place. Au-delà d’environ 65 °C, l’ettringite primaire ne peut pas se former ou alors elle se décompose. Une part importante des sulfates et des aluminates se retrouve dans les C‑S-H sous forme d’ions (SO42-) adsorbés et sous forme de nanocristaux de mono-sulfo-aluminates. L’exposition du béton à un milieu très humide favorise la remobilisation des ions sulfates qui réagissent avec les aluminates disponibles pour former de l’ettringite dans un milieu confiné au sein de la matrice hydratée, générant des pressions de gonflement élevées et des désordres pouvant être importants. Ettringite différée massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] 2 &#8211; Quelles peuvent en être les conséquences ? A &#8211; Les désordres dus à la RSE se manifestent par une (micro)fissuration, un accroissement de la porosité et une perte de cohésion du béton. Ces désordres sont évolutifs selon la progression du front de sulfates à l’intérieur du béton depuis la surface exposée. En cas de progression significative de ce front d’agression, la protection des armatures vis-à-vis du risque de corrosion peut être fortement diminuée. b &#8211; La RSI provoque un phénomène d’expansion dans la masse du béton. A l’échelle macroscopique, les désordres induits sont assez similaires à ceux causés par l’alcali-réaction2. Ils se manifestent par une fissuration sous forme de faïençage à maille décimétrique, souvent&nbsp;anarchique, mais parfois régulière suivant plus ou moins les mailles d’armatures. Les fissures sont superficielles, de quelques centimètres de profondeur, mais elles peuvent être plus profondes dans des structures massives. Les propriétés mécaniques du matériau sont affectées. Au niveau de la structure ou de l’élément de structure, les contraintes de gonflement, combinées aux contraintes mécaniques dues aux sollicitations normales, peuvent induire des tensions internes supérieures à la résistance à la traction du béton et des surtensions au niveau des aciers passifs ou de précontrainte. La résistance structurale (capacité portante) peut s’en retrouver impactée. En somme, la RSI peut entraîner des conséquences sur les caractéristiques du matériau, sur la résistance structurale (capacité portante), mais aussi sur la protection des armatures du fait de la fissuration. En général, les désordres apparaissent au bout de quelques années (entre 5 et 10 ans environ, parfois plus) et peuvent être plus ou moins évolutifs selon l’importance du phénomène et les conditions d’exposition de la structure. Béton de revêtement d’un tunnel soumis à une agression par les sulfates transportés via une fissure de retrait.[©Lerm Setec] Le sel de Candlot La dégradation des bétons par les sulfates, principalement liée à la formation d’ettringite, peut conduire à l’apparition de désordres sévères. Depuis plus de soixante-dix ans, de nombreux cas d’altération du béton par les sulfates ont été signalés : fondations en béton au contact de sols enrichis en sulfates, ouvrages en béton exposés au milieu marin... Vers 1890, Edouard Louis Candlot (1858 - 1922) identifie pour la première fois la présence d’ettringite dans la pâte de ciment hydratée, conduisant ainsi à sa première appellation de “sel de Candlot”. Un peu plus tard, Henri Le Châtelier écrit que l’ettringite est la cause principale, sinon exclusive, de la dégradation chimique de la pâte de ciment par l’eau de mer. Néanmoins, ce n’est qu’en 1970, que A. E. Moore et H. F. W. Taylor déterminent la structure cristalline de l’ettringite. 1Grandubé &#8211; Grandeurs associées à la durabilité des bétons – chapitre 1.4 Réactions Endogènes, Presses de l’école Nationale des Ponts et Chaussées, 2007.2Béton[s] n°101. L’alcali-réaction, juillet/août 2022. Abdelkrim AmmoucheDirecteur technique et scientifiqueLerm* (groupe Setec) *En tant que laboratoire et société d’études et conseil faisant partie de Setec, groupe d’ingénierie indépendant et pluridisciplinaire, le Lerm (laboratoire d&rsquo;études et de recherches sur les matériaux) est spécialisé dans l’étude des matériaux de construction et la durabilité des ouvrages. Les réactions sulfatiques font partie des sujets étudiés et maitrisés par le laboratoire. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 198 jours

Analyse du marché immobilier au 2e trimestre 2022 par les Notaires de France

AtterissageAprès 15 mois d’évolution positive sur un an, pour un pic à plus de 1,2 million de ventes en septembre 2021, les volumes ont entamé leur lente décrue (-3,7% en juin et -5,6% en août sur un an), même s’ils restent exceptionnellement hauts, signe de deux années hors du commun laissant présager une fin d’année autour de 1,1 million de ventes. Particulièrement, les notaires ont pu ressentir une décélération sur les mois de septembre et octobre accompagnée de délais de vente plus longs. Parallèlement, le ralentissement de la hausse des prix s’est enclenché quand bien même la baisse n’est pas pour tout de suite. La diminution des volumes intervient avant la baisse des prix, mais les notaires constatent déjà des négociations sur les prix qui n’existaient pas il y a encore quelques mois.Le fléchissement atteste d’une année 2023 qui sera objectivement moins remarquable en termes de volumes, mais l’atterrissage devrait s’effectuer en douceur, comme annoncé par les notaires.À contre-courant d’ailleurs, spécifiquement dans la Capitale, on y note une reprise forte des volumes et un assèchement des stocks, susceptibles d’engendrer une forte tension sur les prix.Néanmoins, le contexte économique et géopolitique reste dominé par les incertitudes dans des temps d’instabilité. Le marché immobilier n’y est pas imperméable. À ce titre, la nette augmentation des taux sur les crédits à l’habitat à 1,72% en septembre pour 1,1% en janvier implique une baisse de la capacité moyenne d’endettement qui devrait se poursuivre et s’amplifier. Sur les durées longues, les taux sont à présent de plus de 3%. Si le taux d’usure a pu être un problème au cours des derniers mois, son relèvement au 1er octobre redonne une bouffée d’oxygène. Mais il est à noter une crainte de certains acquéreurs recherchant une signature rapide afin d’échapper à une hausse des taux programmée. Depuis plusieurs mois, les marges de manœuvre des banques commerciales diminuent par cette réduction de l’écart entre le taux d’usure en vigueur et le taux des OAT à 10 ans. L’offre de crédit se trouve, dès lors, automatiquement limitée et fait d’un outil de protection nécessaire du consommateur un outil de raréfaction du crédit, voire d’exclusion du crédit, y compris pour de bons profils qui n’atteignent pas le taux d’endettement maximal de 35%. Une hausse insuffisante ou trop espacée dans le temps des taux d’usure, à un rythme différent de la hausse des taux bancaires, crée ainsi un goulet d’étranglement qui complique paradoxalement l’accès au crédit immobilier et exclut donc, de fait, certains ménages.Interrogés lors de la première quinzaine d’octobre [1] , les notaires de France constatent que dans 18,1% des rendez-vous concernant des projets immobiliers, le taux d’usure est un enjeu de concrétisation susceptible de différer la signature. Ils remarquent aussi que dans 19% des cas, cette question du taux d’usure peut conduire à compromettre la réalisation d’une vente. Ces résultats sont encore plus marqués dans les grands offices des métropoles. Les notaires considèrent pour 93,4% d’entre eux que le taux d’usure est un enjeu davantage présent dans leurs échanges avec leurs clients depuis la hausse des taux, et pour 95,8% d’entre eux que son impact sur la viabilité des projets immobiliers est plus sévère.Nonobstant cette remontée des taux, il convient de rappeler que les taux d’intérêt réels n’ont jamais été aussi bas depuis les années 1970, ce qui reste incitatif pour une partie des acquéreurs, notamment au regard de l’inflation (à 6,2% en octobre, niveau inédit depuis 1985), de sorte que le prêt constitue un placement. Par ailleurs, la garantie du taux fixe évite d’être dépendant des fluctuations de marché, par la décorrélation du prêt à la valeur du bien, garde-fou nécessaire.Le marché immobilier n’est pas et ne sera pas étranger aux soubresauts et fluctuations des paramètres macro-économiques. Mais il est inutile d’être alarmiste à cette heure, même si l’inflation et les coûts de l’énergie impacteront grandement le pouvoir d’achat des Français dans les mois à venir. À ce titre, les Français sont de plus en plus regardants sur la valeur verte des biens et la qualité du DPE proposé; ils influent de plus en plus les négociations, particulièrement sur le marché des maisons ou dans le locatif.Mais les fondamentaux du marché immobilier de l’ancien sont là, qui reste alimenté par les utilisateurs, loin de toute bulle immobilière. Dans des temps incertains, la pierre demeure plus que jamais une valeur refuge dans un environnement indécis et imprévisible.Au 2e trimestre 2022, les prix des logements anciens décélèrent légèrement En France métropolitaine, au 2e trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens se poursuit malgré une légère inflexion avec +1,3% par rapport au 1er trimestre 2022 (données provisoires corrigées des variations saisonnières).Sur un an, la hausse des prix se poursuit avec +6,8%, après +7,3%. La hausse reste plus marquée pour les maisons (+8,5% sur un an au 2e trimestre 2022) que pour les appartements (+4,5%), comme depuis le 4e trimestre 2020.En province, au 2e trimestre 2022, les prix des logements anciens augmentent de +1,7% sur un trimestre. Sur un an, les prix restent très dynamiques: +8,6% au 2e trimestre 2022, après +9,2%. Depuis le début de l’année 2021, les prix des maisons en province (+9% sur un an au 2e trimestre 2022) augmentent plus fortement que ceux des appartements (+7,6%), ce qui ne s’était pas produit en 2019 et 2020.En Île-de-France, au 2e trimestre 2022, les prix des logements anciens augmentent pour le deuxième trimestre consécutif avec +0,3% sur un trimestre, après +1,1% et -0,2% aux deux trimestres précédents. Sur un an, les prix augmentent également avec +2,2% au 2e trimestre 2022. Cette hausse est nettement plus marquée pour les maisons (+5,4% sur un an, après +5,9% au 1er trimestre 2022 et +6,6% au 4e trimestre 2021) que pour les appartements (+0,7%, après +0,9% et +0,3%). Ce plus fort dynamisme des prix des maisons en Île-de-France s’observe depuis le 4e trimestre 2020. À Paris, les prix des appartements évoluent très peu sur un trimestre avec +0,1% au 2e trimestre 2022, après une stabilité au 1er trimestre 2022 et -1% au 4e trimestre 2021. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont en baisse (-0,8%).Avant-contratsEn France métropolitaine, d’après les projections issues des avant-contrats à fin décembre 2022, le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens perdure: +5,7% sur un an à fin décembre 2022 (contre +6,8% au 2e trimestre 2022).Ce ralentissement serait très marqué sur les prix des maisons anciennes (+6,4% contre +8,5% au 2e trimestre) alors que ceux des appartements anciens augmenteraient au même rythme (+4,8% contre +4,5% au 2e trimestre).D’après les prix issus des avant-contrats, le prix au m² des appartements dans la Capitale devrait être de 10620 € en décembre 2022, au même niveau qu’un an auparavant. Comme c’est le cas depuis de nombreux mois, les évolutions de prix restent donc très modérées, très loin des fortes variations parfois annoncées. De décembre 2020 à décembre 2022, les prix évoluent entre 10.500 et 10.800 € le m², avec de légers mouvements de hausses puis de baisses.La hausse des coûts du bâtiment, liée à l’inflation et à celle des matières premières, aux nouvelles normes environnementales et à la raréfaction du foncier poussée par la Zéro Artificialisation Nette (ZAN) fixée pour 2050, sans compter la perte progressive d’attractivité du dispositif Pinel, entraîne le marché du neuf dans une impasse économique. Le développement du marché du logement ancien suit logiquement celui du marché du neuf, avec un certain décalage. Il est en effet alimenté majoritairement par les reventes des accédants à la propriété.[1] - Enquête en ligne menée par le CSN du 12 au 14 octobre 2022 auprès de l’ensemble des notaires de France; 2295 questionnaires complétés retournés représentant 14% des notaires dans 30,8% des offices notariaux.Les caractéristiques des logements vendus en étiquettes énergie F et G en France métropolitaine (hors Corse)Les récentes modifications des règles de calcul du DPE (méthode 3CL, prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans le calcul de l’étiquette énergie), entraînant une redistribution des logements au sein de l’échelle des performances énergétiques, rendent difficile l’interprétation des évolutions intervenues en 2021 sur la répartition et les caractéristiques des logements vendus selon l’étiquette énergie [1]. La suite de cette analyse portera donc uniquement sur les constats relevés sur l’année 2021, sans comparaison avec une période antérieure.En France métropolitaine (hors Corse), la répartition des transactions de logements anciens selon l’étiquette énergie est quasiment stable sur un an. Les logements les plus économes (classes A et B) représentent toujours 7% des transactions effectuées en 2021. Il en est de même pour les logements les plus énergivores (classes F et G) qui rassemblent 11% des transactions, quand bien même l’analyse de cette répartition par trimestre montre une légère hausse de la part des transactions de logements de classe G sur le 4e trimestre 2021 (5%) par rapport au 4e trimestre 2019 (3%). Par ailleurs, il convient de noter que la part des logements de classe G construits avant 1947 et vendus au 4e trimestre 2021 augmentent: 33% contre 18% d’entre eux au 4e trimestre 2019. Si ce phénomène se constate sur l’ensemble des transactions, cela reste dans une moindre proportion (17% au 4e trimestre 2021 contre 14% au 4e trimestre 2019). À ce titre, l’interdiction à la location annoncée en 2021 d’une partie des logements de classe G dès 2023 (ceux dont la consommation d’énergie primaire est supérieure à 450 kWh/m²/ an, qualifiés comme indécents dans la législation), a pu accélérer la décision de vendre chez les détenteurs de ce type de logement.41% des transactions sont réalisées dans les zones « rurales » [2] . Elles y sont tout particulièrement sur-représentées car cette proportion est de 30% toutes étiquettes confondues. Les logements d’étiquettes A-B se distinguent également, dans une moindre mesure, avec une part plus importante de transactions réalisées en « banlieue » (40% contre 36% sur l’ensemble des transactions), au détriment des « villes-centre ». On peut noter que la part des transactions de logements les plus récents (construits après 2000) est de 19% dans les « villes-centre », 25% en « banlieue » et monte jusqu’à 28% dans les zones « rurales ».66% des transactions concernent des maisons (contre 59% sur l’ensemble des transactions).83% des logements ont été construits avant 1980 (contre 56% sur l’ensemble des transactions), bien avant la mise en place des premières réglementations thermiques avec objectifs imposés (début 2000). En particulier, 37% ont été construits lors de la période d’après-guerre de 1948 à 1969 (contre 22% sur l’ensemble des transactions). La forte et urgente demande de logements durant cette période n’a pas été sans conséquence sur le choix et la qualité des matériaux utilisés.43% des transactions ont une surface comprise entre 60 et 100 m². Cette part est équivalente à celle enregistrée sur l’ensemble des transactions. Néanmoins, les plus petites surfaces (moins de 30 m²) sont sur-représentées parmi les transactions de logements d’étiquettes F-G: 12% contre 5% toutes étiquettes confondues. Les consommations d’eau chaude et de chauffage, ramenées au m² y sont plus importantes, faisant des petites surfaces les logements les plus gourmands en termes de charge énergétique.51% des logements F et G sont vendus par des « retraités » (contre 37% sur l’ensemble des transactions). Ce résultat s’explique, en partie, par la typologie des biens vendus par les « retraités ». Il s’agit notamment de biens plus anciens (63% des biens vendus par des « retraités » ont été construits avant 1980 contre 56% toutes CSP confondues). Ces vendeurs détiennent également leur bien plus longtemps (ils sont 55% à les revendre plus de 15 ans après l’achat contre seulement 29% toutes CSP confondues). Ces caractéristiques peuvent avoir une incidence sur « l’état général » du bien ainsi que sur l’étiquette énergie attribuée au moment de la vente: 79% des ventes réalisées par des « retraités » concernent des biens nécessitant des « travaux à prévoir » ou « à rénover » contre 67% toutes CSP confondues.[1] - Les informations disponibles dans la base immobilière des Notaires de France ne permettent pas d’identifier les transactions aux DPE « nouvelle définition ». Si le nouveau calcul est applicable depuis le 1er juillet 2021, on peut penser qu’il reste une part non négligeable de DPE « ancienne définition » sur les ventes du 2e semestre 2021.[2] - Le découpage utilisé repose sur la notion d’unités urbaines de l’Insee (www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1441).
Il y a 2 ans et 206 jours

Cermibitum, les nouveaux revêtements bitumineux pour l’étanchéité des fondations signés Cermix

Cermibitum, la protection des fondations prête‐à‐l’emploiCermix conçoit, développe et fabrique des mortiers industriels depuis 1963. Aujourd’hui, Cermix propose une toute nouvelle gamme de revêtements bitumineux Cermibitum développée pour répondre de façon pérenne à toutes les problématiques de protection et d’imperméabilisation des fondations. Avec Cermibitum, Cermix offre des solutions qui permettent d’intervenir dès les premières étapes du chantier. C’est aussi pour la marque, une expansion de gamme des mortiers spéciaux qui traduit sa détermination à être présent dans toutes les familles des métiers de la construction au travers de solutions toujours plus expertes, ciblées et efficaces.Cermibitum est une gamme composée de trois produits (IMP, FIBER et TIX) qui répondent aux critères les plus exigeants des donneurs d’ordre en termes de performances et de durée de vie.Destiné aux ouvrages et constructions enterrés dans les domaines de l’industrie et du bâtiment, Cermibitum se distingue par ses performances techniques (haut pouvoir couvrant, haute étanchéité et élasticité), son confort d’usage (produits sans solvant et sans odeur) et son confort d’application (produits prêts à l’emploi et faciles à appliquer). Cermibitum couvre de nombreux domaines d’emploi et permet de réaliser des imperméabilisations durables et flexibles.A noter également, Cermibitum est conditionné de manière à faciliter le transport (pots dotés d’une large poignée pour une meilleure prise en main).Cermibitum IMPDestiné à empêcher l’humidité de pénétrer dans un ouvrage en béton, en plâtre et en maçonnerie, Cermibitum IMP est un revêtement bitumineux prêt à l’emploi, sans solvant, fluide et facilement applicable au rouleau. Son haut pouvoir couvrant permet une application de faible épaisseur (1 mm). Il peut être utilisé pur comme peinture de protection contre l’humidité du sol ou dilué avec de l’eau en tant que primaire d’accrochage. Disponible en seaux de 10 L et 25 L.Cermibitum FiberDans le cadre d’une imperméabilisation de fondations, de caves et de murs de soutènement, Cermix propose sa nouvelle solution Cermibitum Fiber.Couche bitumineuse épaisse et monocomposante, mise au point à base d’une émulsion de bitume, fibrée et améliorée par des résines, Cermibitum Fiber est immédiatement prête à l’emploi et particulièrement facile à spatuler. Cette souplesse de mise en œuvrepermet aux professionnels de travailler plus rapidement. Cermibitum Fiber protège efficacement les fondations ou les parties extérieures d’un bâtiment en terre-plein par exemple, contre toute infiltration d’eau.Disponible en seau de 25 L.Cermibitum TIXCermibitum TIX est une innovation Cermix élaborée pour intervenir dans l’imperméabilisation des soubassements enterrés. Il s’agit d’un des premiers revêtements étanches bitumineux de sa catégorie, conçu en version allégée. Sa formulation innovante, à base de billes de polystyrène et d’une émulsion de bitume, lui offre une légèreté qui contribue à améliorer sensiblement le confort de travail de l’applicateur. Bénéficiant de l’expertise Cermix, ce produit d’étanchéité est une barrière efficace contre toute infiltration.Parmi ses autres atouts, notons :Prêt à l’emploiSans gâchageHaute élasticitéDisponible en seau de 30 L.
Il y a 2 ans et 212 jours

NOUVEAU PRIM UNIV’ PLASTOR : PRÉPARER SON SUPPORT EN UN TEMPS RECORD 

Plastor &#8211; Prim Univ&rsquo; Le primaire sablé polyvalent qui sèche en 30 minutes seulement ! Un parquet peut être posé sur différents types de supports : un carrelage, un parquet existant, une chape béton, ciment, Epoxy&#8230; La préparation du support est une étape essentielle car elle va conditionner la réussite de la pose et la pérennité du parquet. Une fois les surfaces lisses, planes, propres et sèches, l&rsquo;artisan a plusieurs possibilités qui s&rsquo;offrent à lui en fonction de la porosité du support : poncer ou dérocher pour un sol fermé, ou trouver la bonne sous-couche pour réguler une porosité trop importante. Il terminera par appliquer une colle pour la pose de son parquet. Pour simplifier cette étape de préparation et garantir aux artisans un chantier rapide et réussi, quel que soit le support, PLASTOR, spécialiste dans la fabrication des finitions pour la protection de sols parquet et béton, lance un nouveau primaire polyvalent pour sols poreux et fermés : PRIM UNIV&rsquo;.  Hautement polyvalent, ce primaire sablé en phase aqueuse à séchage rapide a été spécialement conçu pour offrir un véritable gain de temps aux artisans sur les chantiers de pose de parquets. Plus besoin de poncer ou dérocher le carrelage existant, ou de réaliser un sablage sur une barrière anti-remontée d&rsquo;humidité pour que la colle adhère, le PRIM UNIV&rsquo; élimine toutes ces étapes et remplace tous les types de primaires d&rsquo;accrochage. Séchage rapide, adhérence optimale sur tous les supports Le PRIM UNIV&rsquo; Plastor pour sol est une résine sablée monocomposante en phase aqueuse&nbsp;qui convient en neuf comme en rénovation, en intérieur ou extérieur. Elle s&rsquo;utilise avant l&rsquo;application des ragréages de sols, des chapes, des mortiers-colles, des enduits mortiers.&nbsp; Un primaire tout-terrain La résine qui compose le primaire PRIM UNIV&rsquo; a été spécifiquement choisie pour son accroche et son exceptionnelle dureté. En effet,&nbsp;elle assure une excellente adhérence des mortiers et colles à parquet sur tous les supports :&nbsp;carrelages, faïences, peintures de sol, peintures façade (acrylique, alkyde), béton, terre-cuite, pierre, enduits, béton cellulaire, carreau de plâtre, dalles en plastique rigide, panneaux de bois (CTBX, CTBH, OSB), chapes liquides anhydrite et ciment, et primaire Epoxy. Un gain de temps sur les chantiers Efficace, le primaire sablé PRIM UNIV&rsquo; Plastor garantit non seulement une meilleure adhérence en recouvrement mais il offre aux artisans un véritable gain de temps sur les chantiers, car il s&rsquo;applique directement sur les supports poreux et non poreux. Il élimine toutes les étapes de préparation du support qui peuvent être contraignantes (odeur, poussière, bruit&#8230;) telles que la dépose de carrelage, le dérochage, le ponçage, le sablage pour l&rsquo;application d&rsquo;une barrière anti-remontée d&rsquo;humidité base epoxy&#8230; De plus, grâce à sa formule à séchage rapide, il est recouvrable en 30 minutes ! Une pose réussie La formulation de PRIM UNIV&rsquo; limite le risque de faïençage&nbsp;car elle réduit le retrait des mortiers ou des enduits. En régulant la porosité des supports,&nbsp;elle diminue le risque de bullage. Résultat, le primaire PRIM UNIV&rsquo; limite les phénomènes qui pourraient provoquer le décollement du parquet.&nbsp; Prêt à l&#8217;emploi et classé A+, le PRIM UNIV&rsquo; est simple d&rsquo;utilisation et sans odeur pour un meilleur confort d&rsquo;application en intérieur. Il ne nécessite pas de mélange et peut être réutilisé à tout moment.Enfin, pratique, sa couleur verte permet un contrôle visuel pendant et après application. https://www.plastor.fr
Il y a 2 ans et 213 jours

Cermibitum, nouveaux revêtements bitumeux pour l’étanchéité des fondations

La gamme Cermibitum signée Cermix comprend trois revêtements bitumineux techniques : IMP, Fiber et Tix. [©Cermix] Cermix présente Cermibitum, une gamme de revêtements bitumineux, développée pour la protection et l’imperméabilisation des fondations en béton. Cermibitum comprend trois produits : IMP, Fiber et Tix. Ces derniers sont tous à haut pouvoir couvrant, à grand confort d’usage (sans solvant et sans odeur) et d’application (prêts à l’emploi et faciles à appliquer). Cette gamme est destinée aux ouvrages et constructions enterrés dans les domaines de l’industrie et du bâtiment. Avec Cermibitum, Cermix offre des solutions qui permettent d’intervenir dès les premières étapes du chantier. C’est aussi pour la marque, un élargissement de gamme des mortiers spéciaux qui traduit sa détermination à être présente dans toutes les familles des métiers de la construction. Enfin, la gamme Cermibitum est conditionnée de manière à faciliter le transport. En effet, les pots sont dotés d’une large poignée pour une meilleure prise en main. Cermibitum IMP Destiné à empêcher l’humidité de pénétrer dans un ouvrage en béton, en plâtre ou en maçonnerie, Cermibitum IMP est un revêtement bitumineux prêt à l’emploi, sans solvant, fluide et facilement applicable au rouleau. Son haut pouvoir couvrant permet une application de faible épaisseur (1  mm). Il peut être utilisé pur comme peinture de protection contre l’humidité du sol. Ou dilué avec de l’eau en tant que primaire d’accrochage. Cermibitum Fiber Dans le cadre d’une imperméabilisation de fondations, de caves et de murs de soutènement, Cermix propose Cermibitum Fiber. C’est une couche bitumineuse épaisse et mono-composante, mise au point à base d’une émulsion de bitume, fibrée et améliorée par des résines. Ce produit est prêt à l’emploi et particulièrement facile à spatuler. Cette souplesse de mise en œuvre permet aux professionnels de travailler plus vite. Cermibitum Tix Cermibitum Tix est une innovation Cermix élaborée pour intervenir dans l’imperméabilisation des soubassements enterrés. Il s’agit de l’un des premiers revêtements étanches bitumineux de sa catégorie, conçu en version allégée. Sa formulation, à base de billes de polystyrène et d’une émulsion de bitume, offre une légèreté, qui contribue à améliorer le confort de travail de l’applicateur. Ce produit d’étanchéité constitue une barrière efficace contre toute infiltration.
Il y a 2 ans et 220 jours

Accord des 27 membres de l'UE pour doper la rénovation énergétique alors que Paris et Berlin souhaitent un texte plus ambitieux

Alors que la position des Etats membres, adoptée à la majorité qualifiée au Luxembourg par les ministres de l'Energie, fera désormais l'objet de négociations avec le Parlement européen, les pays déçus misent sur ces futures discussions pour muscler les exigences du projet.Basé sur une proposition législative de la Commission européenne, le texte adopté mardi vise à ce qu'à partir de 2030, tous les bâtiments neufs soient neutres en carbone (dès 2028 pour les bâtiments publics), grâce à une consommation modérée et en étant alimentés et chauffés par des énergies décarbonées.Les bâtiments existants, eux, devraient être transformés pour devenir à zéro émission d'ici 2050. Des normes minimales de performance énergétique (avec un seuil maximal de consommation annuelle d'énergie primaire par m2) seraient introduites afin d'encourager les rénovations.Des exceptions sont ménagées pour les bâtiments historiques, religieux ou militaires.Selon le texte, chaque pays devrait se fixer des objectifs intermédiaires entre 2025 et 2050 pour la réduction de la consommation moyenne d'énergie primaire dans l'ensemble de son parc immobilier résidentiel, avec l'idée que celle-ci "soit au moins équivalente au niveau de la classe de performance énergétique D d'ici 2033".Les États devraient publier des plans nationaux détaillant leurs objectifs aux horizons 2030, 2040 et 2050 concernant le taux annuel de rénovation énergétique et la consommation d'énergie totale du parc immobilier.Et d'ici 2029, tous les bâtiments neufs devraient être conçus "de manière à optimiser leur potentiel de production d'énergie solaire" sur leurs toits et façades.Ce texte est un élément-clé du plan climat européen: les bâtiments représentent dans l'UE 40% de la consommation d'énergie et 36% des émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes liées à l'énergie.Dans une déclaration commune, six pays (France, Belgique, Allemagne, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas) ont jugé que "les ambitions pour les standards minimaux de performance énergétique devaient être relevés substantiellement" et réclamé des objectifs intermédiaires constituant une "trajectoire linéaire" vers 2050.Faute d'avoir convaincu les autres Etats, ils comptent sur les négociations, courant 2023, avec les eurodéputés pour "renforcer l'ambition" du projet."Compte tenu de normes minimales de performance différentes dans chaque pays, le texte est amené à repousser les premières étapes contraignantes à 2040: c'est dangereux, ça nous met en risque par rapport à nos objectifs climatiques", a plaidé la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 220 jours

Accord des 27 états membres de l'UE pour doper la rénovation énergétique malgré des réticences de Paris et Berlin

Alors que la position des Etats membres, adoptée à la majorité qualifiée au Luxembourg par les ministres de l'Energie, fera désormais l'objet de négociations avec le Parlement européen, les pays déçus misent sur ces futures discussions pour muscler les exigences du projet.Basé sur une proposition législative de la Commission européenne, le texte adopté mardi vise à ce qu'à partir de 2030, tous les bâtiments neufs soient neutres en carbone (dès 2028 pour les bâtiments publics), grâce à une consommation modérée et en étant alimentés et chauffés par des énergies décarbonées.Les bâtiments existants, eux, devraient être transformés pour devenir à zéro émission d'ici 2050. Des normes minimales de performance énergétique (avec un seuil maximal de consommation annuelle d'énergie primaire par m2) seraient introduites afin d'encourager les rénovations.Des exceptions sont ménagées pour les bâtiments historiques, religieux ou militaires.Selon le texte, chaque pays devrait se fixer des objectifs intermédiaires entre 2025 et 2050 pour la réduction de la consommation moyenne d'énergie primaire dans l'ensemble de son parc immobilier résidentiel --avec l'idée que celle-ci "soit au moins équivalente au niveau de la classe de performance énergétique D d'ici 2033".Les Etats devraient publier des plans nationaux détaillant leurs objectifs aux horizons 2030, 2040 et 2050 concernant le taux annuel de rénovation énergétique et la consommation d'énergie totale du parc immobilier.Et d'ici 2029, tous les bâtiments neufs devraient être conçus "de manière à optimiser leur potentiel de production d'énergie solaire" sur leurs toits et façades.Ce texte est un élément-clé du plan climat européen: les bâtiments représentent dans l'UE 40% de la consommation d'énergie et 36% des émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes liées à l'énergie.Dans une déclaration commune, six pays (France, Belgique, Allemagne, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas) ont jugé que "les ambitions pour les standards minimaux de performance énergétique devaient être relevés substantiellement" et réclamé des objectifs intermédiaires constituant une "trajectoire linéaire" vers 2050.Faute d'avoir convaincu les autres Etats, ils comptent sur les négociations, courant 2023, avec les eurodéputés pour "renforcer l'ambition" du projet."Compte tenu de normes minimales de performance différentes dans chaque pays, le texte est amené à repousser les premières étapes contraignantes à 2040: c'est dangereux, ça nous met en risque par rapport à nos objectifs climatiques", a plaidé la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 221 jours

weber éco mortier intègre 20% de résidus de production

La formulation de weber éco mortier fait appel à 20% de résidus de production d’autres mortiers, qui, s’ils n’étaient pas ainsi revalorisés, termineraient en décharge. Weber a investi pour adapter son outil industriel de Sorgues (84) afin de récupérer ces résidus et les réintroduire dans la fabrication de weber éco mortier. Au total, pas moins de 600 tonnes par an de résidus de production pourraient ainsi réinjectées dans le process, ce qui au-delà de limiter les déchets, réduit également la consommation de matières premières primaires. Par rapport à un mortier traditionnel (comme le weber mortier), la production de weber éco mortier éco permet une diminution de 35 % des émissions de CO2. Weber confirme également sa démarche de proximité et sa volonté de limiter l’empreinte carbone liée au transport en proposant ce nouvel éco-engagé au marché local du Sud-Est de la France. Les performances environnementales de ce dernier né de la gamme GO TP se doublent de performances techniques optimales. Polyvalent, il s’utilise pour les travaux de maçonnerie, le montage de blocs et briques, le rebouchage de trous ou encore le scellement de poteaux, boîtes aux lettres, clôtures… Sa faible absorption d’eau garantit une excellente durabilité. Cet article weber éco mortier intègre 20% de résidus de production est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 226 jours

rehabilitation des facades du groupe scolaire simone veil a evreux

Inauguré en janvier dernier, le groupe scolaire Simone Veil d&#039;Evreux (27) est une construction neuve pouvant accueillir près de 300 élèves de primaire, répartis en 15 classes. Situé dans un environnement verdoyant, le long de la rue du bois des Communes, l&#039;établissement se connecte aux équipements pré-existants (accueil périscolaire et plateau sportif) et a été conçu avec un maximum de matériaux naturels et les dernières avancées technologiques en matière d&#039;éco-construction. Ce qui permet au bâtiment une basse consommation énergétique et garantit par la même occasion le confort et la santé des jeunes élèves.
Il y a 2 ans et 232 jours

Cosentino présente son rapport RSE

Dans ce nouveau cadre, l'entreprise continue de remplir son engagement de transparence et de responsabilité en matière de durabilité économique, sociale, environnementale et éthique envers ses employés et les autres parties prenantes. De plus, conformément au standard international de la Global Reporting Initiative (GRI), le document prend également en considération la performance de l’entreprise dans sa contribution aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030.L’engagement majeur de Cosentino, est d’avoir le meilleur impact possible sur les personnes et le minimum d'impact sur la planète. Cosentino expose dans le rapport les leviers stratégiques, les jalons et ses réalisations dans les domaines sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance. Ces piliers sont dirigés par un modèle d'entreprise bien établi avec une solidité financière - comme en témoignent les résultats financiers 2021 - et basé sur l'innovation et la R&D, une production efficace, l'économie circulaire, la formation, l'action sociale et surtout, la force et le haut professionnalisme des équipes qui constituent l'entreprise.Environnement : Durabilité et gestion environnementaleCosentino démontre son engagement en faveur de l'économie circulaire et la réduction de son empreinte carbone à travers une série d’actions tels que l'utilisation de 99% d'eau réutilisée, zéro perte d’eau (traitement et recirculation quotidiens de 800 000 m3 d'eau), l'utilisation de 100% d’énergie électrique renouvelable et le développement de produits durables tels que Dekton®, un produit neutre en carbone sur l'ensemble de son cycle de vie, et la technologie HybriQ+® pour les produits Silestone®.Rien qu'en 2021, Cosentino a investi près de 30 millions d'euros dans des actifs environnementaux et des coûts d'amélioration environnementale.Parmi les actions complémentaires mises en place, citons la production de plus de 3 millions de m2 de dalles à partir de matériaux recyclés ou récupérés (près d'un tiers de la production totale de l'entreprise) uniquement pour 2021. Cela a été rendu possible grâce à l’usine de traitement des déchets du groupe, qui a permis à l'entreprise de gérer 400 000 tonnes de déchets solides en 2021, dont 13% ont été récupérés, augmentant ainsi la part de matières premières recyclées utilisées à 26%.L'année dernière, Cosentino a mis en place un nouveau modèle énergétique industriel basé sur les sources d'énergie renouvelables et l'autoconsommation, qui couvre également la gestion des ressources en eau. Durant les prochaines semaines, Cosentino mettra en place la plus grande centrale photovoltaïque d'autoconsommation au sol en Espagne. La centrale aura une puissance crête de 20 MW et une capacité de production d'énergie d'environ 34 GWH/an, qui sera complétée par l'installation de panneaux solaires sur les toits des usines. Dans le même temps, Cosentino construit sa propre usine de récupération des eaux usées. Cette usine, qui devrait être opérationnelle cette année, réutilisera les eaux usées rejetées par les communes voisines.Social : Création d'emplois et contribution à la sociétéOutre l'innovation et la durabilité, l’engagement humain est la valeur fondamentale de Cosentino. Pour l'entreprise, le capital humain est son atout le plus important. En 2021, Cosentino reste attaché à l'emploi de qualité et a créé près de 700 nouveaux postes, terminant 2021 avec un effectif de 5 425 employés. L'effectif de l'entreprise est composé de 76 nationalités différentes et le pourcentage de CDI est de 91%.Cet engagement envers la prospérité et la croissance s'étend également aux communautés où Cosentino est présent, en particulier dans son environnement immédiat, dans les régions d'Almanzora et d'Almería en Espagne. Cosentino apporte une contribution pionnière à l'éducation et à la formation en faisant la promotion de programmes de formation professionnelle en alternance menés dans ses installations et à travers les activités menées par sa Fondation Eduarda Justo. L'entreprise soutient également les domaines de l'architecture, du design, du sport et de la gastronomie à travers une série de partenariats et de parrainages, et promeut l'art et la culture à travers la Fondation d'art Ibáñez Cosentino. Enfin, l'entreprise a fait de multiples dons directs à diverses organisations et associations pour un total de plus d'un million d'euros, soit 20% de plus qu'en 2020.Gouvernance : Gestion responsable et transparenteLa feuille de route de Cosentino est basée sur des critères ESG et avance sur la base d'une intégration et d'une communication transparente avec ses employés et toute sa chaîne de fournisseurs, clients et collaborateurs. Une instance de gouvernance responsable qui encourage le développement des talents à travers des programmes de recrutement et de management comme Acelera, Ingenia ou Impulsa, qui investit de plus en plus dans la santé et la sécurité et qui promeut l'égalité et la diversité, avec 22% de femmes dans les postes de direction et 50% dans son Conseil d'administration en 2021.Cette année encore, cette performance a contribué de manière proactive à l'atteinte de certains Objectifs de Développement Durable (ODD) majeurs, primaires et secondaires, tels que l'ODD 3 (Bonne santé et bien-être), l'ODD 8 (Travail décent et croissance économique) , ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure), ODD 12 (Consommation et production responsables), ODD 13 (Action pour le climat) ou ODD 17 (Partenariats pour les objectifs), entre autres.
Il y a 2 ans et 246 jours

Chauffage, mobilité, électricité, Europe… : les propositions d’Équilibre des Énergies pour le climat

Pour Brice Lalonde, président d’Équilibre des Énergies : « Nous avons à rester concentrés sur notre devoir d'êtres humains : mettre fin à la double malédiction de la guerre et du changement climatique. Les mesures que la guerre nous impose ne doivent pas ralentir ou contrecarrer celles que réclame la protection du climat. En fait, ce sont les mêmes. » La position d’Équilibre des Énergies reste donc centrée sur l’objectif fondamental de décarbonation des activités, principal moyen de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane etc.). Équilibre des Énergies prône des mesures fortes qui, à court terme, sont de nature à réellement orienter la société française vers une véritable décarbonation de sa consommation tout en sauvegardant l’activité économique et le niveau de vie des Français. L’urgence sociale justifie les aides auprès des plus précaires mais les décisions de soutien à la consommation des produits fossiles ne vont pas dans le bon sens. Le signal prix reste essentiel et une augmentation du pouvoir d’achat pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie serait plus efficace et ne fausserait pas les arbitrages en faveur de la décarbonation. Dans la période de crise que nous traversons, l’activité économique doit être soutenue et beaucoup de nos entreprises sont en péril. Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposée par la Commission pour contenir les prix de l’énergie mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Il convient dès que possible de prendre des dispositions qui permettent d’éviter les fluctuations erratiques des prix et de faire en sorte qu’ils soient représentatifs des coûts d’approvisionnement. En parallèle les mutations structurelles telles que celles vers la pompe à chaleur et la mobilité électrique doivent être accélérées.C’est dans ce contexte qu’Équilibre des Énergies présente les cinq grandes priorités pour le climat, qui, selon elle, sont autant de chantiers à mener de front dès aujourd’hui.Les 5 grandes priorités pour le climat selon Équilibre des ÉnergiesEn préambule, s’il est primordial de se fixer des objectifs, Équilibre des Énergies souligne la nécessité de faire preuve d’efficacité et non de volontarisme de papier. Selon l’association, il faut accélérer la sortie des énergies fossiles mais ne pas, à nouveau, resserrer les objectifs déjà irréalistes de réduction des consommations d’énergie fossile qui faussent complétement la lecture des efforts faits par la société française. Sans pour autant s’abstenir de donner un signal fort sur la nécessité de développer tous les moyens pour faire face au défi climatique, il est souhaitable de s’en tenir à des calendriers et à des mesures crédibles. Il est plus contraignant mais plus efficace de se donner des objectifs atteignables que des cibles irréalistes.Les pompes à chaleur (PAC) : Pour le lancement d’un grand plan PAC !Les PAC sont encore trop peu répandues puisque qu’en 2020, seules 7% des résidences principales étaient chauffées en France grâce à des PAC. Or, cet équipement est le premier à pouvoir immédiatement réduire les consommations d’énergie fossile en s’appuyant sur un tissu industriel national. Équilibre des Énergies préconise le lancement d’un grand plan PAC, allant au-delà des objectifs avancés par la Commission européenne et visant à un triplement de son rythme de déploiement. Mais il y a encore des freins économiques et réglementaires à lever et, sur le plan économique, il faut améliorer le dispositif d’aide en élargissant les bénéficiaires et en indexant la prime consentie par MaPrimRénov’ sur le résultat en termes de performance énergétique mesurée par le DPE. Un obstacle réglementaire majeur subsiste avec ce classement qui, établi en énergie primaire, pénalise l’électricité et ne traduit pas l’effet réel des efforts consentis. Il faut que ces critères tiennent compte de l’énergie consommée, seule traduction tangible des changements énergétiques réalisés.La mobilité électrique : le développement des bornes et des infrastructures de recharge et l’élargissement aux poids lourds La migration vers l’électrique ne doit pas être ralentie. Beaucoup d’actions ont été engagées mais d’autres restent à parachever :finaliser le dispositif permettant, enfin, d’équiper les copropriétés en bornes de recharge ;lancer un grand programme d’équipement des voies rapides en infrastructures de recharge au-delà de 2023 et allant jusqu’à 2030 ;soutenir le développement de bornes de recharge pilotables afin de disposer, le moment venu, du moyen de flexibilité dont on aura besoin ;élargir la transition vers l’électrique aux poids lourds, notamment en accélérant l’étude des solutions de recharge en continu (les ERS : Elecric Road Systems).La décarbonation de l’aérien : les SAF, la mise en place d’un nouvel écosystème industrielLes études d’Équilibre des Énergies, comme celle de la profession, le montrent : la décarbonation du secteur aérien est possible mais difficile. Elle implique des efforts à mener dans les trois décennies qui viennent pour parvenir en 2050 à la neutralité climatique du secteur. Ces efforts se répartissent en plusieurs directions, en continuant à augmenter l’efficacité des aéronefs. Mais le défi majeur est incontestablement celui de passer du kérosène fossile à des carburants durables pour l’aviation. Ces carburants, qu’on appelle SAF, sont fabriqués en combinant de l’hydrogène au carbone, l’un et l’autre étant issus de filières neutres en carbone : électricité bas-carbone et carbone issu de la biomasse voire de la récupération directe du CO2 dans l’air. Il faut pour cela identifier et collecter les ressources primaires décarbonées (les feedstocks), mettre en place les filières industrielles, organiser les circuits de distribution et faciliter l’incorporation des SAF au kérosène classique, dans des proportions de plus en plus importantes, sans porter atteinte à la compétitivité des compagnies aériennes. L’Europe s’y attelle mais la France se doit d’être aux avant-postes. C’est une mutation majeure qui doit être menée comme un grand projet industriel.La production d’électricité décarbonée : autant le nucléaire que les énergies renouvelablesLes difficultés actuellement rencontrées montrent que les efforts dans ces deux domaines doivent s’intensifier. Concernant le nucléaire, la remise en production du parc de centrales est une priorité absolue. L’ASN a donné son accord sur les orientations à suivre. Le problème est à présent un défi industriel et, pour y faire face, il faut donner aux entreprises toutes les libertés d’horaires, de rémunération et d’accompagnement pour faire face le plus rapidement possible aux difficultés rencontrées ou qui pourraient surgir. On le fait à juste titre pour les énergies renouvelables dans le cadre du projet de loi qui arrive au Parlement. On doit le faire également pour le nucléaire, nouveau et existant, dans le respect bien sûr des règles de sécurité.C’est à ce prix que notre production d’électricité décarbonée reprendra toute la place qui doit lui revenir et pourra peser sur les coûts globaux d’alimentation énergétique.Les règles européennes de formation du prix des énergies : une réforme de fond est nécessaireLa très forte hausse des prix du gaz naturel, liée notamment au conflit ukrainien, a eu un effet de ricochet considérable sur le marché européen de l’électricité et sur les prix rendus consommateur. La préservation des tarifs réglementés de l’électricité a permis de faire bénéficier les consommateurs domestiques français d’un bouclier tarifaire efficace, mais au prix de surcharges considérables pesant sur l’opérateur historique et sur les finances publiques.Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour stabiliser les prix mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Une réforme de fond reste à construire qui passe vraisemblablement par un encadrement du marché de gros de l’électricité et une régulation des prix pratiqués pour tous ceux qui n’y ont pas accès. L’objectif doit être que les prix reflètent les coûts d’approvisionnement, en assurant de façon stable le financement des investissements plus que jamais nécessaires.
Il y a 2 ans et 250 jours

Behnisch Architekten et l’Atelier 2A+ au lycée franco-allemand de Buc

À Buc (Yvelines), les agences Behnisch Architekten et l’Atelier 2A+ ont livré pour le département, la restructuration et l’extension du lycée franco-allemand (16 044 m²). La cité scolaire de 1980 devient un lieu d’apprentissage attrayant pour 1&#160;300 élèves. Communiqué. L’objectif était de moderniser un site scolaire comprenant un lycée bilingue franco-allemand, une école primaire, un [&#8230;] L’article Behnisch Architekten et l’Atelier 2A+ au lycée franco-allemand de Buc est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 250 jours

SIPE, centrales à béton SELF pour la distribution en libre service

Sipe propose SELF, centrale à béton en libre service SIPE,&nbsp;producteur italien de&nbsp;malaxeurs et centrales à béton&nbsp;actif sur le marché depuis 1979, propose des solutions pour&nbsp;toute l’industrie du béton&nbsp;: chantiers de toute taille, fournisseurs de BPE, préfabricants, laboratoires, producteurs de réfractaires et de pavés.&nbsp; La présence de SIPE en France&nbsp;est en fort développement, avec plusieurs centrales livrées et en cours de livraison cette année. Notamment les modèles mobiles &#8211; à trémies et à rayon raclant &#8211; et les centrales fixes qui sont de plus en plus nombreux dans l’Hexagone.&nbsp; Parallèlement, l&rsquo;industriel continue le développement et la promotion de ses&nbsp;centrales SELF&nbsp;pour la production de béton en&nbsp;libre-service, avec une gamme de solutions conçues pour servir les particuliers, carrières à agrégats et négoces de matériaux, fournisseurs de BPE, chantiers de grande taille et producteurs de blocs. La gamme proposée par SIPE s’appuie sur la&nbsp;connaissance du béton&nbsp;et&nbsp;l’innovation technologique,&nbsp;qui mènent à l’objectif primaire – qui est aussi le slogan de l&rsquo;industriel italien&nbsp;: permettre à ses clients de produire du&nbsp;béton de qualité.&nbsp; SIPE sera présent au salon&nbsp;BAUMA&nbsp;à Munich, du 24 au 30 octobre, stand 208, hall C1.&nbsp;Découvrez la gamme complète des centrales à béton SIPE :&nbsp;www.sipeitalia.com/fr/
Il y a 2 ans et 250 jours

Doka : L’échafaudage en ligne de mire

Doka se lance dans l’échafaudage&#8230; [©Doka] L’un des clous du stand Doka est la présentation de sa toute nouvelle activité d’échafaudage. Ceci, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’industriel américain At-Pac mis en place depuis 2020. Sachant qu’At-Pac est né en 1995.&nbsp; A Bauma est mis en avant l’échafaudage multi-directionnel Ringlock, qui s’articule autour d’un nœud à huit départs. L’offre compte tous les éléments nécessaires pour répondre aux besoins de la construction, quelle qu’en soit la nature. Doka présente en même temps le logiciel de gestion d’échafaudage Hi-Vis. L’univers du coffrage – raison d’être de l’entreprise – profite aussi de nombreuses innovations. Doka annonce ainsi&nbsp;«&nbsp;l’inauguration d’une nouvelle ère dans le coffrage de planchers, avec l’arrivée d’une famille de systèmes sans précédent&nbsp;». Mais il faudra se rendre sur place pour en savoir plus&#8230; En revanche, on sait déjà que le coffrage-cadre Framax Xlife profite de plusieurs améliorations. Dont le lancement d’un panneau de 3 m de haut, parfait pour la construction résidentielle. Le Doka Xlight évolue de la même manière et voit la présentation de nouveaux composants permettant une utilisation du système aussi bien en coffrage de voiles que de planchers.&nbsp;&nbsp; Le génie civil est, lui, le terrain de jeu du Doka UniKit. Poutres métalliques primaires, secondaires et tour 480 en constituant les composants de base. A assembler à loisir entre eux et/ou à intégrer à tous les autres systèmes de mâts porteurs de la marque.&nbsp; Doka invite les visiteurs à tester ses solutions logicielles, dont la première s’appelle Easy Formwork Planner. Cette application mobile est destinée à rendre la planification de l’utilisation du coffrage presque intuitive. Smart Assistants, Smart Planning et Smart Site sont, elles, des solutions numériques visant à optimiser les opérations de chantier et à contribuer à l’augmentation de la productivité.&nbsp; Enfin, Doka dévoile une dernière solution, lumineuse&#8230; SiteLight n’est autre qu’un support constitué de panneaux à Leds permettant l’affichage de panneaux publicitaires sur les chantiers.&nbsp; Bauma &#8211; Zone extérieure FN – Stand 421 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 251 jours

Isotex : Total Green

Isotex intègre désormais un isolant issu de matières premières renouvelables. [©Isotex] Depuis 1985, Isotex a réalisé près de 400 000 logements éco-soutenables dans toute l’Europe. «&nbsp;Depuis 30 ans, nous sommes leader dans le secteur du bois béton, point de référence pour la réalisation de bâtiments et maisons parasismiques, en éco-construction et en accord avec les nouvelles règles de bâtiment », indique la marque.&nbsp;La nouvelle gamme de blocs éco-durables avec insert isolant thermique Isotex Total Green (100 % dérivé des ressources renouvelables) est une innovation qui permet de réduire les émissions de CO2 de 42 %. Et de remplacer jusqu’à 100 % des sources primaires par des matières premières renouvelables, durables et certifiées. Mais aussi d’obtenir un excellent niveau d’éco-efficacité. Et enfin, d’encourager l’économie circulaire. L&rsquo;insert Isotex Total Green est fabriqué avec une isolation Made of Neopor BMBcert de BASF, dérivé des sources renouvelables, et qui caractérise la gamme Isotex de produits bois-béton (blocs et planchers). Neopor BMBcert est la version Biomass Balance du polystyrène expansible graphité Neopor de BASF. Batimat &#8211; Hall 1 – Stand T107 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 256 jours

Renouvelables : les filières éolienne et pompes à chaleur en plein essor

ANALYSE. Les énergies renouvelables ont représenté 13% de la consommation d'énergie primaire et 19,3% de la consommation d'énergie finale brute de la France en 2021, selon des données compilées par le ministère de la Transition énergétique. Le poids des ENR dans l'économie tricolore s'accroît progressivement, certaines connaissant un développement plus marqué que d'autres.
Il y a 2 ans et 256 jours

Renouvelables : les filières éolienne et pompes à chaleur en plein essor

ANALYSE. Les énergies renouvelables ont représenté 13% de la consommation d'énergie primaire et 19,3% de la consommation d'énergie finale brute de la France en 2021, selon des données compilées par le ministère de la Transition énergétique. Le poids des ENR dans l'économie tricolore s'accroît progressivement, certaines connaissant un développement plus marqué que d'autres.
Il y a 2 ans et 256 jours

Réouverture du bâtiment B de l’université de Caen

L’université de Caen occupe une place à part dans l’histoire des universités françaises. Fondée au 15e siècle, elle est l’une des universités les plus anciennes. Détruite entièrement pendant la seconde guerre mondiale en 1944, sa reconstruction qui s’est étalée sur presque 10 ans a été l’occasion de repenser son organisation. Ainsi, Henry Bernard, son architecte urbaniste, avait décidé de rebâtir une université monumentale sur le modèle des « campus » à l’anglo-saxonne. Ce pari audacieux symbolisait la renaissance de la cité normande. 64 ans plus tard, la rénovation du bâtiment B, classé au titre des monuments historiques depuis 1962, est une nouvelle étape de l’évolution de l’université de Caen. La restauration du bâtiment B qui vient de se terminer, après 6 ans de travaux et 29 millions d’euros de budget, permet d’offrir aux étudiants des conditions d’apprentissage optimales grâce à de nombreuses innovations pédagogiques et à un cadre de vie de qualité, tout en mettant en place des innovations technologiques. Cette rénovation intégrale du bâtiment B, première grande étape des rénovations du Campus 1, témoigne de la stratégie de l’université de Caen en matière de gestion immobilière tournée vers l’avenir : des bâtiments connectés, performants énergétiquement, vecteurs de vie étudiante et d’animation et ouverts aux nouvelles manières d’enseigner en relation avec l’utilisation du numérique.Pour Lamri Adoui, président de l’université de Caen Normandie : « La rénovation intégrale du bâtiment B est un condensé de l’ambition écologique et technique de l’université en matière de gestion de son patrimoine immobilier et témoigne de la permanence de cette vision novatrice du célèbre architecte, Henri Bernard. Projet très ambitieux, cette rénovation vise à la fois l’excellence thermique et la modularité des espaces dans un patrimoine classé. »Histoire : Tel le Phénix, l’université de Caen renaît de ses cendresLe Bâtiment B du campus 1, classé monument historique, a été conçu après la deuxième guerre mondiale par le grand architecte Henri Bernard dans le cadre de la reconstruction du centre-ville de Caen après sa destruction pendant la bataille de Normandie. Achevé en 1967 et ayant subi de multiples modifications, le bâtiment était en mauvais état et nécessitait une rénovation complète pour retrouver son dessin initial et être en phase avec les usages contemporains.Les travaux entre traditions et innovationsFermé entre 2016 et 2022, le bâtiment B a été intégralement vidé pour n’en conserver que la structure primaire. En accord avec les architectes des Bâtiments de France et selon le projet initial d’Henri Bernard, des modifications des façades ont été opérées afin d’ouvrir le bâtiment sur le campus et sur la ville, de faire entrer plus largement la lumière naturelle et d’en faciliter la circulation.L’opération a duré 6 ans durant lesquels jusqu’à 25 corps d’état se sont succédés sur le chantier. Le budget total, hors équipements, est de l’ordre de 29 M€ apportés par l’université de Caen, la Région Normandie, le département du Calvados et le Plan de relance (France Relance). Malgré les « surprises » comme la présence d’amiante qui a nécessité un désamiantage complet (15.000 m2) et les retards générés par la crise sanitaire, le planning initial a été respecté. Le bâtiment B est prêt pour la rentrée de septembre 2022 grâce, notamment, à la maîtrise de la technologie BIM (modélisation des données du bâtiment) par les équipes de l’Université.Des innovations technologiques...Afin de répondre à l’ambition de l’université en termes de développement durable, le bâtiment intègre les impératifs écoresponsables actuels. Ainsi, en choisissant la pose de fenêtres ultraperformantes alliées à une chaudière biomasse bois-gaz, l’université́ anticipe le durcissement de la règlementation en matière de consommation énergétique. De plus, le recours à des matériaux biosourcés a été privilégié par l’architecte ; ainsi, les menuiseries (tablettes, chaises) sont en hêtre, un bois local. Par ailleurs, un système de récupération de l’eau de pluie assure une part significative de la consommation du bâtiment....Aux innovations pédagogiquesL’innovation pédagogique est au cœur de la restauration du bâtiment. C’est pourquoi, l’équipe du CEMU, le service d’appui à la pédagogie de l’université qui accompagne les enseignants dans leur démarche pédagogique et l’intégration du numérique dans leurs enseignements, va prendre ses quartiers au 3ème étage du bâtiment B. Dès à présent, les enseignants peuvent utiliser tous les outils digitaux à leur disposition et compter sur les ingénieurs pédagogiques du CEMU pour les épauler dans leur démarche pédagogique, notamment dans l’intégration du numérique dans leurs enseignements.Afin de mettre les étudiants dans les meilleures conditions d’apprentissage, un ensemble de 18 salles de travail connectées d’une capacité de 8 et 12 personnes facilitant le travail collaboratif autour d’un écran sont réparties dans le bâtiment. Cela permet aux étudiants de se retrouver, d’échanger et de se poser. L’idée est de favoriser le travail collaboratif en mode projet. Les salles de cours intègrent tous les outils numériques (prises réseaux, WiFi) et les équipements audiovisuels (vidéoprojecteurs, écrans, casques, etc.). Certaines salles de cours sont modulables et peuvent, si nécessaire, devenir des grandes salles d’examen grâce à un jeu de cloisons mobiles, spécialement étudiées pour offrir une isolation phonique adéquate lorsqu’elles séparent les salles.Le bâtiment possède même son propre plateau d’enregistrement vidéo et son studio audio de qualité professionnelle.
Il y a 2 ans et 262 jours

Plan de réhabilitation des écoles à Marseille : une méthodologie multicritère développée par le CSTB

École primaire Ruffi à MarseilleUne mission de recherche dédiée à l'élaboration d'une méthodologie de réhabilitation globale et performante des écoles marseillaises a été proposée par le CSTB et validée par la Ville de Marseille et l'État. Elle vise à étudier quatre typologies d'écoles représentant la majorité des établissements scolaires du parc marseillais, et même du parc national. À partir d'un diagnostic multicritère sur un échantillon d'écoles représentatives de ces typologies, l'objectif est de pouvoir proposer des stratégies de réhabilitation globale permettant d'agir sur l'ensemble des critères pertinents pour ces types d'établissements. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 263 jours

Sto déploie Sto'n'Go, une offre de produits essentiels ITE et ravalement pour la maison individuelle

Après la nouvelle organisation mise en place fin 2021 pour le marché de la maison individuelle, avec à sa tête Julien Velar, Sto France franchit une nouvelle étape dans son développement avec Sto'n'Go. Plus de 300 articles toujours en stock dans les agences StoSystème d'ITE complet (avec sous-enduit, colle, isolant en polystyrène, fixation), accessoires, nettoyants et décontaminants, primaires et revêtements de façade, éléments décoratifs et modénatures, laques, préparation et finitions intérieures, outillage… La sélection Sto'n'Go, c‘est plus de 300 articles pensés pour les chantiers en maison individuelle.Disponibles en enlèvement ou en livraison, ces produits essentiels sont toujours tenus en stock dans les 18 agences du réseau Sto pour répondre rapidement aux différents besoins du marché de la rénovation énergétique.Des enduits de finition pré-teintésCôté finition, Sto tient en stock jusqu'à 15 teintes incontournables, disponibles immédiatement et faciles à réassortir, en Stolit K1.5 et StoSilco K1.5.Nuances de blanc, de beige et de gris, cette sélection réalisée par le service StoDesign, expert de l‘esthétique en façade, permet de répondre largement aux besoins de rénovation des maisons individuelles, quelles que soient les spécificités locales.Et pour les artisans qui ne trouveraient pas leur bonheur parmi ces 15 teintes incontournables, les agences Sto peuvent teinter jusqu‘à 6 seaux dans les 32 couleurs du nuancier Maison Individuelle, pour un enlèvement immédiat.Un service dédié à la constitution des dossiers CEEDans le cadre du dispositif de demande de subvention de la prime CEE en maison individuelle, Sto met à disposition de ses clients un interlocuteur dédié pour les accompagner dans la constitution de leur dossier. Sto se positionne comme un guichet unique, collecteur de CEE à la place des artisans auprès de la plateforme de son partenaire mandataire, EBS.Résultat : des démarches administratives simplifiées, les primes CEE étant déduites de la prochaine commande auprès de Sto.Les agences Sto recentrées sur le marché de la maison individuelleFace à l'explosion du marché de la rénovation énergétique, Sto a décidé d'adapter son organisation logistique pour mieux servir ses clients.Une plateforme régionale dédiée aux plus gros clients nationaux a été mise en place dans la région lyonnaise afin de décharger les agences. Celles-ci peuvent désormais se concentrer sur les besoins des artisans locaux en maison individuelle, en quête de rapidité et de réactivité.« Avec un plan de développement sur 5 ans pour le marché de la maison individuelle, Sto se donne les moyens pour s'inscrire comme un acteur de la transition écologique. Avec cette offre, nous souhaitons fluidifier les travaux de rénovation énergétique de nos clients en maison individuelle, dont les carnets de commande sont pleins sur un an ! Notre accompagnement permet de répondre à leurs besoins rapidement, ils peuvent ainsi se concentrer sur la réalisation de leurs chantiers », souligne Julien Velar, coordinateur national maison individuelle Sto France.
Il y a 2 ans et 268 jours

SARNAFIL TG 76 FSA DE SIKA :une membrane auto-adhésive pour complexe « tout collé » de toiture

Spécialiste de l’étanchéité de toitures, Sika innove avec Sarnafil® TG 76 FSA, une nouvelle génération de membrane auto-adhésive, conçue pour assurer une mise en œuvre simple et rapide, sans primaire ni colle.&nbsp; Sarnafil® TG 76 FSA est aujourd’hui agréée pour être utilisée avec le complexe « tout collé » réunissant le pare-vapeur auto-adhésif Sarnavap 5000 E SA [&hellip;]
Il y a 2 ans et 269 jours

Plafonds et habillages bois haut de gamme pour la rénovation de plusieurs Halls de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle

Chaque solution, par son design et son aspect technique, a permis de répondre aux exigences qui étaient extrêmement élevées. Retour sur les enjeux de ces projets et sur les solutions livrées. Des transformations impressionnantes, pour une hospitalité aéroportuaire améliorée L'aéroport Paris-Charles vient d'être élu meilleur aéroport européen par l'organisme anglo-saxon Skytrax, en matière de qualité de l’offre de produits et de services axée sur le client. C’est donc sans surprise que le premier aéroport d’Europe fasse régulièrement l’objet de projets d’amélioration. Karine Droit-Mijoule, Architecte responsable d'agence au sein du Groupe ADP, explique : « Un aéroport est un organisme vivant : ses usages, les attentes de ses usagers et les normes auxquelles il est soumis évoluent sans cesse. Son architecture ne cesse donc d’être interrogée. » Aussi, deux des halls du Terminal 2E ont dernièrement été complètement revisités : les Hall L et K ont en effet fait l’objet de divers travaux d’aménagement, à quelques années d’intervalle. Lorsque les études pour la réhabilitation du Hall L ont été lancées en 2016, les objectifs étaient clairs : il s’agissait de gagner en satisfaction client, grâce à la qualité de l’offre globale pour les passagers. Karine Droit-Mijoule détaille : « Le but était en fait d’offrir à nos clients un espace plus en adéquation avec des standards nouveaux et avec une vision globale pour la prochaine décennie. » Les modifications qui ont été entreprises, ont donné lieu à une véritable transformation : amélioration de la lisibilité du parcours, revitalisation et désencombrement de la zone d’embarquement et amélioration de l’expérience des passagers étaient les priorités. En effet, le Terminal 2E Hall L porte les ambitions du Groupe ADP en matière d’hospitalité aéroportuaire : « Il a été réalisé avec un objectif très spécifique : celui de créer un lieu unique. Le Groupe ADP fait d’ailleurs régulièrement appel à des designers extérieurs renommés, pour mettre certains de ses espaces en valeur. » Les travaux ont été lancés en 2018. En 2016, la zone de commerce du Hall K a été l’objet d’une réhabilitation complète : « La volonté était de développer et de renouveler l’offre. De plus, l’image était obsolète : elle n’était pas en relation avec les concessionnaires luxe que l’on souhaitait attirer », explique Marc Angély, Architecte d’intérieur directeur d’agence chez le Groupe ADP. « Il y a eu un travail de recomposition de l’espace et de l’ambiance pour créer un écrin permettant aux marques de luxe, telles que Cartier, Hermès, Chanel, Dior, Tiffany ou Gucci, de s’exprimer dans le respect de leurs propres concepts. » Des solutions qui répondent aux exigences esthétiques Après trois années de travaux de réhabilitation, le Terminal 2E Hall L affiche un tout nouvel aspect : le mobilier, le sol, les murs, les éclairages et le plafond sont bien différents de ceux d’autrefois. Côté plafond, le changement est stupéfiant : d’un acier sombre, on passe à des lames blanches en bois. Conçu et fabriqué par Hunter Douglas, le nouveau plafond est en effet composé de 8.000 m2 de grilles en bois massif, avec un laquage blanc mat sélectionné parmi plusieurs échantillons de blanc proposés par le fabricant. Bien qu’étant ouvert à 50%, le défilement des lames donne l’illusion d’un plafond fermé lorsque le regard se porte au loin. Magnifiquement complété par un sol fait de béton coulé avec agrégat de marbre blanc, il permet à la zone d’embarquement d’être plus visible. Karine Droit-Mijoule commente : « Avant, cette zone était sombre : en plus du plafond acier, tout le sol était en moquette de couleur foncée. À présent, l’association du sol et du plafond crée une ligne directrice claire. » Côté mur, le bois s’exprime dans toute sa splendeur. 1.000 m 2 de lames en bois de noyer blanc, délimitées et nano-perforées, avec vernis incolore, ont été installées en remplacement de murs équipés de miroirs ; une réalisation « remarquable graphiquement parlant » pour Marc Angély. Pour compléter les nouveaux aménagements du Hall, des luminaires installés au plafond mettent en valeur les nouveaux éléments : en plus de créer un éclairage transversal, ils soulignent la ligne directrice. Une partie d’entre eux visent aussi à mettre en valeur les murs tout en harmonisant la visibilité des zones, en évitant une alternance de zones lumineuses (écrans led et enseignes) et de zones sombres (murs sans écrans). Pour Karine Droit-Mijoule, les travaux ont porté leurs fruits : « Toute l’ambiance a été refaite : entre l’agencement intérieur et les nouveaux matériaux, on a redonné de l’éclat. » Le Hall K, rénové quelques années plus tôt, bénéficie de solutions similaires : Hunter Douglas a livré 1.200 m2 de grille de plafond en bois massif à lames, dont les couleurs, blanc et marron, ont été sélectionnées parmi des échantillons réalisés pour le projet ; les lames sont superbement soulignées par un placage bois installé tel un système de nervation. Le fabricant a également fourni 650 m2 de parements muraux en bois de noyer d’Amérique ramageux avec nano-perforations. « Le système de nervation finit et accompagne le plafond ; il le rend solidaire avec l’habillage de bois qui vient draper le mail. » précise Marc Angély. Pour l’architecte d’intérieur, l’ambiance est incontestablement améliorée, le design réussi : « Auparavant, la zone était peu lumineuse ; le plafond métallique n’était plus aux standards. Pour ce qui est de l’habillage, il y a un vrai sujet de finition et une parfaite réussite à ce niveau-là : un jeu graphique est créé par les panneaux qui ne sont jamais les mêmes, et cette différence donne la vérité à l’ambiance et au matériau. » Des solutions pratiques, pour répondre aux contraintes techniques Si l’aspect esthétique était primordial pour le choix des nouveaux éléments, l’aspect pratique était également essentiel. En effet, pour les deux Halls, il était notamment nécessaire de mettre en place un faux plafond qui allait pouvoir permettre un accès aisé au plénum, pour des besoins de sécurité et de maintenance. Karine Droit-Mijoule commente : « Dans le Hall L par exemple, l’ancien plafond suspendu était composé de grilles en acier et permettait l’accès au plénum. Nous avons privilégié un nouveau plafond avec une ouverture à 50%, tout comme l’ancien ; c’est une nécessité, en particulier pour le désenfumage. » Pour ces projets, Hunter Douglas a su livrer des solutions adaptées aux contraintes techniques existantes. Compte tenu des délais stricts et de l’exploitation continue du site, le fabricant a notamment dû réutiliser la structure primaire existante avec un format de cadre spécifique, pour supporter le nouveau faux plafond du Hall L. Par ailleurs, la solution conçue permet également de remédier à une problématique posée par les trappes du projet initial. « Elles étaient trop lourdes et donc difficilement manipulables », explique Karine Droit-Mijoule, « le défi était donc de conserver des trappes ouvrantes et de les alléger. » Hunter Douglas a réalisé près de 2.500 m2 de trappes, alignées sur plusieurs rangées pour permettre à un intervenant de faire aisément l’entretien. Olivier Tordjman, Responsable Grands Comptes chez Hunter Douglas Architectural France, précise : « Pour réaliser cela, nos ingénieurs ont dû retravailler les cadres des trappes habituelles. De plus, nous avons habillé les grilles en bois sur les trappes avant livraison. » Dans le Hall K, la solution de plafond installée comprend également des trappes et répond donc aussi aux enjeux de démontabilité et d’accès. Côté revêtement mural, les solutions ont été sélectionnées pour leurs excellentes propriétés acoustiques. Olivier Tordjman précise : « Avec les nano-perforations, on atteint une valeur d’absorption acoustique de 0,90 à 0,95. » Pour Karine Droit-Mijoule les parements nano-perforés du fabricant permettent indiscutablement d’assurer un confort acoustique, elle souligne : « Dans le Hall L, bien que l’on soit passés de la moquette au sol dur, le confort acoustique s’est sensiblement amélioré. » Pour le Hall K, Marc Angély fait le même constat : « Il était nécessaire de garantir un confort acoustique d’un excellent niveau, digne d’un espace intérieur. La technologie et la capacité d’Hunter Douglas à répondre à cette problématique a été extrêmement déterminante dans le choix du produit. » Pour le Hall K, un défi supplémentaire, selon Olivier Tordjman, était posé par les hublots des façades de l’isthme : « Il fallait être extrêmement précis pour fabriquer des parements qui puissent habiller les hublots de façon parfaite. » Le bois, matériau mis à l’honneur Pour ces deux projets, Hunter Douglas a livré des solutions de plafond et de revêtement mural en bois. Pour les architectes du Groupe ADP, ce matériau représente en effet des avantages indéniables. En matière d’esthétique tout d’abord. Le bois est réputé pour la chaleur qu’il dégage. « Il s’agit d’un matériau très enveloppant qui fait sens dans un intérieur», affirme Marc Angély, « de plus, historiquement le Terminal 2E travaille énormément avec le bois ; nous avons un fil conducteur avec l’utilisation du noyer, une essence un peu signature du Groupe ADP, aussi employé dans le Hall M. » En matière de propriétés mécaniques ensuite. L’architecte Responsable d’agence souligne notamment la résistance du matériau : « Nous savions que le plafond allait être soumis à plusieurs opérations d’entretien, ce qui signifiait donc des démontages et remontages réguliers. Or, le bois est un matériau plus résistant que l’aluminium, il n’y a donc pas de risque de déformation. » L’enjeu environnemental a également joué un rôle dans le choix des solutions. Karine Droit-Mijoule explique : « C’est le gros défi lancé par la RE2020. Nous prenons tout cela très au sérieux depuis plusieurs années déjà, mais il est certain que l’enjeu environnemental est de plus en plus important. » Marc Angély confirme : « Le Groupe ADP a pour ambition un objectif 2050 à 0 émissions carbone. Les normes environnementales, dans le traitement du placage, des colles, etc., tout cela entre en compte. Il faut donc que nos fournisseurs proposent des solutions adaptées. » Hunter Douglas Architectural : des services et une offre de qualité Pour les deux architectes, l’accompagnement de l’entreprise sur ces projets était extrêmement important. Un prérequis pour permettre de développer rapidement des solutions optimales : « La collaboration étroite avec Hunter Douglas nous a permis de visualiser non seulement les aspects esthétiques, mais aussi les aspects techniques », explique Karine Droit-Mijoule, « et ce, via des prototypes et échantillons. Ceci nous a permis de très vite valider notre choix. » Marc Angély confirme : « La collaboration a été extrêmement fructueuse car Hunter Douglas nous a permis d’aller au bout des ambitions en termes de qualité. On a eu la possibilité de choisir ce qui nous convenait. Le fabricant a en effet organisé une visite aux Pays-Bas, pour permettre au designer de faire son choix parmi différents lots, puis d’en réserver le nombre nécessaire. Pour Karine Droit-Mijoule et Marc Angély, l’entreprise a pu démontrer son savoir-faire sur ces projets. L’architecte d’intérieur explique : « L’offre de produits nous a permis de trouver des solutions et de réaliser des aménagements et ambiances intérieurs de très grande qualité. » Pour la façade notamment, Hunter Douglas a su développer un produit permettant de balayer les craintes du designer : « Étant quasi invisible, la nano-perforation ne remet absolument pas en cause la vérité du bois, de la veine. Tout cela m’a beaucoup satisfait. » C’est justement la qualité des produits mis en place dans le Hall K qui a orienté le choix de Karine Droit-Mijoule : « Le retour positif du projet avec Hunter Douglas développé dans ce Hall a permis de s'orienter vers la même gamme de produit, même si les concepts étaient différents. » La capacité du fabricant à proposer des solutions capables de remédier à des problématiques techniques est également fortement appréciée. « Il y a une réelle expertise technique qui mérite d’être saluée », conclut Marc Angély. En fournissant des systèmes de plafonds et de revêtements muraux en bois pour l’aéroport Paris-Charles de Gaulles, Hunter Douglas Architectural démontre une fois de plus sa capacité à concevoir et fabriquer des solutions capables de répondre aux exigences les plus élevées. Pour Marc Angély comme pour Karine Droit-Mijoule, les projets menés avec le fabricant sont une réussite. Marc Angély précise : « Pour la Direction client, le Hall K du Terminal 2E est la référence en matière de qualité. Luis Vuitton vient d’y installer une boutique ; la première dans un aéroport du Groupe ADP. C’est une preuve de la réussite de ce projet et de la qualité qu’il véhicule. » Karine Droit-Mijoule conclut : « Le résultat pour les deux projets est tout à fait à la hauteur des enjeux qualitatifs que nous attendions. »
Il y a 2 ans et 275 jours

Une rentrée chargée pour le secteur de la rénovation énergétique

Menace de coupure d'approvisionnement en gaz russe, projet de loi de finances et nouveaux montants d'aides financières allouées aux travaux de rénovation énergétique et aux énergies renouvelables, annonces sur la stratégie climatique du prochain quinquennat, plan de sobriété, nouveau report de l'audit énergétique des logements mis en vente, interdiction d'augmentation des loyers pour les passoires thermiques…Hellio acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, fait le point sur les nombreux enjeux de la rentrée.Audit énergétique obligatoire en cas de vente d'une passoire thermique : un nouveau report au 1er avril 2023Initialement prévu par la Loi Climat et résilience pour le 1er janvier 2022, puis reporté une première fois au 1er septembre 2022, l'audit énergétique obligatoire des maisons et appartements en mono propriétés classés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique va faire l'objet d'un nouveau report par décret. Il deviendra obligatoire pour toute vente au 1er avril 2023. Réaction Hellio :Défendu par la plupart des fédérations du secteur de l'immobilier, le report de l'audit énergétique s'explique par le manque de formation et de préparation des professionnels chargés de la réalisation des audits qui pourrait entraîner une défaillance dans les résultats et obliger à réaliser des rénovations inadaptées aux réelles problématiques du logement.En effet, la fiabilité des audits est indispensable puisqu'ils visent à déterminer le prix de vente et à informer le futur acheteur du bien sur les travaux de rénovation énergétique à entreprendre ainsi que les frais à engager[1]”.[1] Cela concerne les DPE réalisés à partir du 1er janvier 2018. Si le DPE date d'avant cette date, il doit être refait.Passoires thermiques : le blocage des loyers depuis le 24 août 2022 pour les logements classés F ou G au DPESelon la loi du 22 août 2021[2] portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets, les loyers des logements classés F et G au DPE, qualifiés de “passoires énergétiques”, ne peuvent plus être augmentés depuis le 24 août 2022. Cette mesure concerne les nouveaux contrats de location et les contrats en cours, renouvelés ou tacitement reconduits, pour lesquels aucune hausse ne pourra être appliquée.[2] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Aides financières aux travaux d'économies d'énergie: vers une hausse des budgets ?Prochaine loi de finances 2023 : vers une refonte de MaPrimeRénov' et un budget en hausse ?Pour rappel, le projet de loi de finances voté au dernier trimestre par le Parlement vise à déterminer chaque année l'ensemble des recettes et dépenses de l'État pour l'année suivante. Ce projet de loi contient le montant, la nature et l'affectation des ressources et des charges de l'État, il est présenté chaque année à l'automne par le Gouvernement.Il devrait figurer dans le projet de loi de finances pour 2023 :Le niveau du budget de MaPrimeRénov', de MaPrimeRénov'Sérénité, du chèque énergie si reconduit, etc. Ainsi que celui des autres aides dédiées aux économies d'énergie ;Le niveau de budget et de ressources humaines dédiées aux administrations compétentes en matière de transition énergétique : Ademe, Anah, France urbaine, etc.Réaction Hellio : « Afin d'atteindre les objectifs du Gouvernement en matière de rénovation énergétique des bâtiments et de diminuer drastiquement leur consommation d'énergie, outre l'augmentation du budget dédié à MaPrimeRénov', il serait pertinent de prioriser les financements dédiés aux bouquets de travaux et aux rénovations très performantes afin de garantir l'efficacité de l'opération. Hellio souligne également l'importance de renforcer certains effectifs d'agences d'État indispensables à la distribution de ces aides. »Une augmentation des montants des primes énergie versées pour les travaux d'économies d'énergieDans le cadre du plan de sobriété et de l'objectif de réduction de la consommation d'énergie de 40% d'ici 2050, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé un renforcement dès la rentrée du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE). Première aide financière dédiée aux économies d'énergie en France, elle est estimée aujourd'hui à près de 5 milliards d'euros par an versés sous forme de primes aux travaux par les énergéticiens (chauffage, isolation des murs, etc).Dispositif CEE d'aides aux travaux : une réhausse de l'objectif prévue pour septembre pour plus d'1,5 milliard d'euros de primes énergie par anUn projet de décret prévoit ainsi une réhausse de l'objectif de plus de 25%, correspondant à peu près à 1,5 milliard d'euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour des ménages en situation de précarité[3].Enfin, dans le but de mieux encadrer le prix du marché issu du dispositif des CEE, le ministère de la Transition énergétique lancera, dès septembre 2022, une concertation avec les acteurs de la rénovation énergétique.Extension de la prime énergie Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs :L'arrêté du 12 juillet 2022[4] prévoit une extension de l'aide existante Coup de pouce Chauffage aux logements collectifs financée par le dispositif des CEE pour tous les travaux de remplacement de chauffage par des équipements à énergies renouvelables en habitat collectif – chaudière biomasse, pompe à chaleur collective et surtout raccordement aux réseaux de chaleur – pour tous travaux signés au 1er septembre 2022.Hellio fait partie des signataires de la charte d'engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.[3] https://www.ecologie.gouv.fr/agnes-pannier-runacher-annonce-renforcement-des-dispositifs-soutien-aux-projets-defficacite[4] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Exemple : Dans le cadre du raccordement d'un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n'a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l'opération ;Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération. Dans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m² s'élève à 49.500 €.La mise en exécution du plan de sobriété énergétique dès la rentrée pour faire face à la menace d'un hiver sans gaz russeAfin de faire face à la menace d'une rupture des approvisionnements de gaz en Europe, la Commission européenne a présenté en urgence, le 20 juillet 2022, un plan de réduction de 15% de la consommation de gaz dans l'Union européenne. Au niveau national, le gouvernement a mis en place un plan de sobriété visant à réduire la dépendance de la France aux importations de gaz russe – même si celles-ci ne représentent que 17% -, favoriser les économies d'énergie et accélérer le déploiement des énergies renouvelables.Parmi les mesures arrêtées :Réduire de 10% la consommation d'énergie d'ici deux ans, par rapport à 2019 ;Faire appliquer les règles déjà en vigueur, notamment le respect des consignes de température : 19°C maximum pour le chauffage et 26°C pour la climatisation.Exécuter le volet du plan de sobriété dédié aux grandes surfaces commerciales à partir du 15 octobre 2022 : extinction des enseignes lumineuses et réduction de l'éclairage dans les surfaces de vente…Lancement de la concertation quinquennale sur la stratégie Énergie Climat du GouvernementLe 6 juillet 2022, Elisabeth Borne avait annoncé, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le lancement d'une concertation large dès le mois de septembre en vue de la préparation de la loi d'orientation énergie-climat.Cette concertation s'inscrit dans le cadre de l'élaboration de la loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat, prévue pour 2023, et qui viendra fixer les priorités d'action de la politique climatique et énergétique nationale en tenant compte des objectifs du plan climat européen.Réaction Hellio :« Cette loi d'orientation permettra de donner de la visibilité aux professionnels de la filière de l'efficacité énergétique pour investir, former et anticiper : Hellio appelle à ce que cette législation fixe un volume d'aides financières dédiées à la rénovation énergétique sur les 5 ans. »MonAccompagnateurRénov' : des modalités encore à préciser avant son extension au 1er janvier 2023Le décret MonAccompagnateurRénov' a été publié le 23 juillet 2022 au Journal officiel[5] et vient rendre obligatoire, à partir du 1er janvier 2023, l'accompagnement par l'organisme MonAccompagnateurRénov' pour les travaux de rénovation énergétique bénéficiant des aides de l'Anah conditionnées à une amélioration de la performance énergétique globale du logement.Le décret a d'ores et déjà précisé le contenu de la mission d'accompagnement. Les nécessaires conditions d'indépendance de l'accompagnateur au regard de l'exécution des travaux ainsi que les possibilités de sous-traitance seront détaillées dans un prochain arrêté.[5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046081405Projet de loi sur les énergies renouvelables : une présentation au Conseil des ministres prévue pour septembreLe projet de loi sur les énergies renouvelables vise à permettre l'accélération d'installation d'énergies renouvelables sur le territoire. Selon Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, le texte est construit autour de trois enjeux : l'accélération des procédures, la libération du foncier et la planification[6].Cette future loi s'inscrit dans le sillon du plan européen RepowerEU. Emmanuel Macron, président de la République, avait annoncé, dans la traditionnelle interview du 14 juillet 2022, la présence de mesures relatives à l'accélération du déploiement des pompes à chaleur et du photovoltaïque dans le cadre de ce projet de loi[7].[6] http://videos.senat.fr/video.2967284_62df191b6eb96.audition-de-mme-agnes-pannier-runacher-ministre-de-la-transition-energetique?timecode=7691000[7] REPLAY – Interview d'Emmanuel Macron : “La France doit continuer d'investir pour son armée” : https://youtu.be/w6g054tLxgQEurope : La République Tchèque prend la présidence du Conseil de l'Union européenneLa Présidence française de l'Union européenne (PFUE) a pris fin le 30 juin 2022 et la République Tchèque a pris cette présidence tournante le 1er juillet dernier.Bouleversée par le conflit sur le territoire ukrainien, la PFUE a été marquée par une réelle prise de conscience des enjeux de la sobriété énergétique puisque la Russie a engagé un conflit énergétique, menaçant l'Union européenne de rompre ses approvisionnements en gaz.À l'agenda politique de la présidence Tchèque figurent des priorités centrées sur l'Ukraine et sur la préservation de la sécurité énergétique de l'Union, en s'affranchissant de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures russes.Les directives efficacité énergétique (DEE) et performance énergétique des bâtiments (DPEB) devraient être adoptées au cours de cette présidence.Les révisions de ces directives prévoient :La réhausse des objectifs de réduction de la consommation énergétique primaire et finale à 39% et à 36% d'ici 2030 pour la DEE ;La mise en place d'une stratégie pour une vague de rénovation multipliant au moins par deux le taux annuel de rénovation énergétique d'ici à 2030 dans le cadre de la DPEB.
Il y a 2 ans et 277 jours

« Espace Océan », le cœur à l’ouvrage, pas les architectes

En août 2022, Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis à La Réunion a fièrement annoncé le projet de parc lauréat qui doit voir le jour sur le site de l’ancien «&#160;Espace Océan&#160;», sonnant le glas d’une arlésienne dionysienne. A la manœuvre, les enfants de l’école primaire. Au jury, des passants. Même les baleines qui dansent au [&#8230;] L’article « Espace Océan », le cœur à l’ouvrage, pas les architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 319 jours

« Le Square » : nouveau lieu de référence pour les solutions « menuiserie métal » signé Reynaers Aluminium et Forster

Un showroom unique en plein centre de ParisSitué en plein centre de Paris, au 46 rue Chanzy dans le 11ème, ce lieu de découvertes et d’échanges est une vitrine ouverte sur les gammes de Reynaers Aluminium, de Forster et de celles de marques partenaires qui ont fait le choix de s’associer à la démarche.Plus de 300m2 ouverts aux Architectes et aux Professionnels Situé à proximité des plus grands cabinets d’architecture, « LE SQUARE » est un lieu d’exposition, de conception et d’échange de plus de 300m2 dédié aux architectes, bureaux d’études, et autres professionnels de la construction. Dès son arrivée, le visiteur est plongé dans un espace lumineux, structuré, chaleureux et rassurant qui invite à la découverte. L’espace organisé autour de circuits de visite clairs où la mise en scène des produits garantit une excellente compréhension de l’offre. Spacieux et convivial ce showroom permet d’orienter les visiteurs vers deux zones dédiées, l’une pour les menuiseries en aluminium et l’autre vers les menuiseries acier. Maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études, économistes et professionnels découvriront tout un univers de solutions constructives et d’aide à la décision pour le bâtiment tertiaire, le commerce, l’habitat individuel et collectif, en neuf comme en rénovation. « LE SQUARE » met en valeur le savoir-faire des deux sociétés à travers de menuiseries exposées en configuration réelle valorisant les tendances actuelles en termes de clair de vitrage, de finesse des structures, de fonctionnalité et de sécurité. Au croisement des tendances architecturales et des solutions techniques Conscient que l’exigence est multiple, le SQUARE a été conçu dans l’objectif de proposer un large panel de solutions qui répondent en tous points aux exigences architecturales actuelles et à venir. Les visiteurs pourront profiter des conseils et des solutions présentées pour obtenir les réponses adéquates en termes de clair de vitrage, de grande dimension, de performances thermique et acoustique, de réglementation énergétique 2020, de protection des biens et des personnes, de retardement au feu et de protection contre les incendies.Lieu d’échanges et de travail Pensé pour faciliter la découverte des produits et en réponse aux besoins des architectes, « LE SQUARE » comprend différentes zones telles que des espaces de présentation, un atelier de conception et des salles de réunion permettant d’échanger et de travailler sur les projets architecturaux les plus variés. Le bâtiment combine expression du savoir-faire et exposition des produits, en toute subtilité et élégance. Ces différents espaces permettent d’offrir une totale polyvalence de configuration pour l’organisation de différents événements.Lieu dédié à un univers de solutions techniques et de services multi dimensionnel Afin d’apporter une réponse complète aux différents intervenants dans l’acte de construire, Reynaers Aluminium et Forster ont pensé et ouvert les portes de cet espace à des industriels complémentaires. Sur simple demande de rendez-vous, les prescripteurs et les professionnels pourront venir à la rencontre des spécialistes de Reynaers Aluminium, de Forster et des partenaires associés, tous spécialistes de leur domaine d’activité. Que ce soit pour le vitrage, les finitions, la protection solaire et la sécurité, les architectes, les bureaux d’études, les économistes de la construction et les maitres d’ouvrage peuvent bénéficier d’un espace de démonstration et d’échanges permettant d’étudier les projets les plus audacieux.Liste des partenaires avec leurs spécialités :AGC – vitrages résistants au feu Assa Abloy – solutions d’ouvertures de portesAxalta – technologie de peintures hautes performancesBandalux – solutions de contrôle solairedormakaba – solutions pour sécuriser l’accès aux bâtimentseffeff Assa Abloy – solutions de verrouillage et de gestion de portesRiou Glass – vitrages design et de sécuritéSonolaque – solutions de traitement de surface des métauxVitrumGlass – vitrages chauffants et intelligentsVetrotech – vitrages de sécuritéLieu de vie et de partage Outre sa fonction primaire, « le Square » ambitionne également de créer une certaine dynamique au travers de manifestations et d’événements sur des thématiques telles que l’art, le sport, la gastronomie, l’environnement ou encore la musique.L’idée sous-jacente à cette approche est d’associer le monde de la construction à différents univers culturels afin de positionner Reynaers Aluminium et Forster en tant qu’acteurs engagés et éclectiques.
Il y a 2 ans et 323 jours

Près de 1000 collèges et lycées engagés dans le challenge d'économies d'énergie CUBE.S !

Au total, 71 collectivités ou organismes de gestion d’établissements privés ont ainsi rejoint l’aventure et ont vu leurs consommations et leurs factures baisser, sans travaux !Mis en œuvre par l’IFPEB et le Cerema, sous le haut patronage des ministères de la Transition écologique et de l’Éducation nationale, CUBE.S met en lice les collèges et lycées participants sur les économies d’énergie réalisées dans leurs établissements. Au-delà des actions concrètes et des économies d’énergies mesurées, l’approche permet d'éduquer et sensibiliser les élèves et de les intégrer dans une démarche collective avec toutes les parties prenantes : collectivités, personnels techniques et équipes pédagogiques de l’établissement…Jusqu’à 30% d’économies d’énergie obtenues dès la première année sans travaux !Avec le challenge CUBE.S, financé par le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), le Cerema et l’IFPEB proposent aux collectivités et établissements scolaires de bénéficier :d’un suivi des consommations énergétiques pendant 5 ans ;d’un accompagnement pendant 1 an avec une animation inter-établissements, des formations et un appui opérationnel (aide à l’organisation d’un évènement de sensibilisation, réalisation d’un diagnostic participatif, appui aux enseignants…) ;de nombreuses ressources : matériel de mesure, outils pédagogiques, plateforme numérique.L'agendaLancement du championnat de France des économies d’énergie, au stade Arena le 13 décembre 2022.Remise des prix de la saison 2021-2022 en avril 2023.Remise des prix de l’année 2022-2023 en décembre 2023 ou janvier 2024.Les nombreuses actions mises en place ont fait l’objet d’un cahier de retour d’expériences, intégré au kit établissement des nouveaux candidats, disponible également en ligne !L’aventure CUBE continue avec le challenge CubeEcoles pour les écoles primaires.Retrouvez les cartes des départements & organismes de gestion d'établissements privés et des régions engagés dans le challenge sur le site internet du Cerema et dans la pièce jointe.
Il y a 2 ans et 323 jours

Paschal : Emballé, c’est coffré !

Les travaux de gros œuvre ont été achevés en cinq mois. [©Paschal] En Allemagne, près d’Europapark, se situe Ringsheim, une commune de 2 000 habitants. Là, un complexe hôtelier de style méditerranéen a été construit entièrement en béton. Les travaux de gros œuvre ont été achevés en cinq mois. L’ouverture de l’hôtel est prévue fin 2022. En forme de “L”, comptant cinq étages pour une hauteur totale de 16 m, il comprendra 110 chambres et un parking souterrain. Le bâtiment est entouré de bungalows à un ou deux étages, soit 40 logements supplémentaires. Malgré sa taille imposante, le complexe offrira aux visiteurs d’Europapark une nouvelle possibilité d’hébergement confortable de proximité. Pour la construction, l’entreprise Weisenburger Bau a fait confiance aux matériels de coffrage Paschal. Paschal assure le coffrage de l’hôtel La solution Logo.3 de l’industriel a pu démontrer tous ses avantages dans ce projet. Avec seulement 430 m2 de coffrages, les compagnons ont pu réaliser toutes les surfaces verticales. Y compris les trémies d’escalier et d’ascenseur, grâce aux panneaux d’une hauteur de 3,70 m. Mais pour les murs du rez-de-chaussée, des éléments de coffrage d’une hauteur de 1,35 m ont été utilisés, en complément, en tant que coffrage de rehausse. Pour la réalisation des dalles d’étages, environ 1 300 m2 du coffrages de dalles flexibles Paschal Deck avec des poutrelles primaires et secondaires ont été utilisés sur le chantier. Lire aussi : Rhône : Paschal, l’Ile O en symbiose avec le fleuve Par ailleurs, la voie d’accès arrondie du parking souterrain a été traitée avec 112 m2 de coffrages circulaires à poutres trapézoïdales d’une hauteur de 4,50 m. D’ailleurs, les banches de coffrage ont été pré-arrondies et livrées prêtes à l’emploi sur le chantier. Enfin, Paschal a veillé à ce que toutes les exigences soient satisfaites et que les délais soient respectés. Pour cela, le service technique d’application de Steinach, où est située l’usine, a élaboré un plan de coffrage sophistiqué pour les murs, les cages d’ascenseur, les dalles et la rampe. Permettant ainsi d’obtenir une structure uniforme en qualité apparente, avec une réalisation ordonnée des joints de bétonnage.
Il y a 2 ans et 326 jours

Les établissements de santé à l’heure du défi de la transition énergétique et digitale

Besoin primaire, la santé repose sur un système complexe alliant savoir-faire, innovation et transmission avec une tolérance zéro face aux aléas et accidents. La pandémie de Covid rappelle l’importance de cet enjeu qui nécessite la conjugaison de l’humain et de la technologie. Leader mondial des services multi-techniques, EQUANS est le partenaire privilégié des établissements de [&hellip;]
Il y a 2 ans et 327 jours

JO-2024 : touchée mais pas coulée, la piscine d'entraînement d'Aubervilliers validée par la justice

"Le projet sur lequel la Cour s'est prononcée avait très nettement évolué par rapport au projet initial", a estimé la cour administrative d'appel de Paris dans un communiqué."Deux permis modificatifs sont intervenus, qui ont profondément modifié le projet d'origine en supprimant d'abord le restaurant initialement prévu, puis les équipements qui devaient empiéter sur le périmètre des jardins ouvriers", a-t-elle justifié.Pour obtenir ce feu vert, la ville d'Aubervilliers, sommée de revoir sa copie, a présenté au juge une nouvelle version du projet, délesté de certains équipements annexes.Elle a pour cela exclu l'objet central des crispations: la construction d'un "solarium", sorte de terrasse minérale grignotant 4.000 m2 de parcelles vivrières sur les 2,5 hectares (25.000 m2) des Jardins des Vertus.Les opposants voyaient dans cet équipement un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie davantage les villes, à rebours selon eux de l'urgence écologique.Les travaux auraient causé "des conséquences difficilement réversibles" dans ce "noyau primaire de biodiversité", avait estimé le juge des référés en mars, sommant la ville d'arrêter cette partie du chantier.Les jardins concernés avaient déjà été détruits par les tractopelles."Le projet a été abandonné. Le solarium ne se fera pas", a affirmé jeudi la Ville d'Aubervilliers à l'AFP.Des engins de chantiers sont toujours présents sur site, a constaté l'AFP."Conformément à la décision du juge, il y a eu une remise en état pour éviter l'effondrement" du secteur, impliquant le comblement de fontis, des effondrements du sol en surface, a expliqué la Ville.Il reviendra à Grand Paris Aménagement, propriétaire du lieu, de décider de l'utilisation de ce terrain, accolé à d'autres parcelles de verdure demeurées intactes, a-t-elle ajouté."Cette décision est une victoire car elle prend acte du fait que les jardins sont sanctuarisés, le permis ne touche plus à ces espaces verts", a réagi auprès de l'AFP Ziad Maalouf, un des jardiniers à l'origine des recours, aux côtés de deux associations de défense de l'environnement."J'appelle Grand Paris Aménagement à pendre acte de cette décision et à reconstituer ces jardins détruits", a-t-il ajouté.Calendrier serréAprès deux interruptions par la justice, le chantier va donc pouvoir reprendre sur la partie autorisée."Deux grues se sont installées courant juin pour préparer la reprise des travaux", a d'ailleurs dévoilé la Ville. Le terrassement est "en cours d'achèvement" et le gros-oeuvre doit démarrer "d'ici fin juillet".La livraison de l'équipement est prévue en "avril 2024", juste à temps pour les Jeux (26 juillet-11 août).La tenue du calendrier est d'autant plus cruciale que le comité d'organisation de Paris-2024, sollicité à maintes reprises sur ce projet, a indiqué qu'il trouverait un autre site pour l'entraînement des nageurs si la piscine d'Aubervilliers ne voyait pas le jour dans les temps.Aubervilliers, qui rêve d'un bassin olympique depuis longtemps, bénéficie d'une enveloppe de 10 millions d'euros de la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Soit environ un tiers du budget total de la piscine, réévalué à 32 millions d'euros, la nouvelle version sans solarium faisant baisser la facture d'un million d'euros, a indiqué la Ville.A deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la Seine-Saint-Denis tente d'engranger le maximum d'infrastructures pérennes qu'elle veut constituer en "héritage".La carte des sites a encore bougé fin juin, puisque les épreuves de tir quittent le département, qui accueillera en échange les phases de qualifications du tournoi de boxe.
Il y a 2 ans et 339 jours

Isolation des sous-faces par projection de laine de verre

Knauf Insulation présente une solution améliorée et plus adaptée pour une parfaite isolation des sous-faces de plancher. La laine minérale de verre à projeter JETSPRAY All In One Thermal est un produit d’isolation thermique par projection pneumatique de laine minérale de verre avec liant sur parois horizontales, poutres ou structures de bâtiment. Le procédé est constitué du produit isolant JETSPRAY All In One Thermal, associé au primaire d’accrochage JetSpray Primer Plus. Le Système est destiné à l’isolation thermique et à l’absorption acoustique des parkings ouverts ou fermés de bâtiments commerciaux et d’habitations, des bâtiments de stockage y compris agricole, des passages couverts ou balcons fermés, mais également des vides sanitaires de constructions normalement ventilés, ainsi que des caves et garages de maisons individuelles. Le nouveau système proposé par Knauf Insulation permet d’optimiser l’action et la pose car le liant a été intégré dans les sacs directement sur la ligne de fabrication. Désormais, il y a 2 réferences au lieu de 3. Cet article Isolation des sous-faces par projection de laine de verre est apparu en premier sur Planète Bâtiment.