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Résultats de recherche pour publication

(1239 résultats)
Il y a 1 ans et 72 jours

Domaines Skiables de France demande une rectification du rapport spécial de la cour des comptes sur « Les stations de montagne face au changement climatique »

À la suite de la publication du rapport spécial de la cour des comptes sur « Les stations de montagne face au changement climatique » le 6 février, qui comporte un certain nombre d’inexactitudes et d’appréciations discordantes, les opérateurs de remontées mécaniques et de domaines skiables ont adressé officiellement une demande de rectification à Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.
Il y a 1 ans et 77 jours

Crédit d'impôt industrie verte : le guichet est ouvert

INDUSTRIE VERTE. Adopté dans le cadre du volet financier de la loi industrie verte, le crédit d'impôt vient de faire l'objet de la publication d'un arrêté au Journal Officiel le 15 mars 2024 précisant les activités éligibles. Cet outil pour réindustrialiser la France devrait générer 23 milliards d'investissements et la création de 40.000 directs à l'horizon 2030.
Il y a 1 ans et 85 jours

Bretagne : faites figurer votre projet de construction ou rénovation dans un livre

OPPORTUNITÉ. Les architectes sont invités à présenter leurs projets de construction, rénovation de bâtiment, d'aménagement de territoire ou de revitalisation d'un espace public en Bretagne pour la publication d'un livre. L'objectif est de valoriser des opérations répondant à l'idée d'une architecture frugale.
Il y a 1 ans et 87 jours

RAPPORT 2023 SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE :IDEAL STANDARD FRANCHIT DES ÉTAPES MAJEURES

Ideal Standard International, fabricant de salles de bains de premier plan, annonce la publication de son dernier rapport sur le développement durable pour 2023, qui met en lumière les étapes importantes et les avancées réalisées par l’entreprise vers un avenir plus durable. Le rapport complet, intitulé Together for a better […] L’article RAPPORT 2023 SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE :IDEAL STANDARD FRANCHIT DES ÉTAPES MAJEURES est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 93 jours

loxam renforce son engagement en faveur de la s curit

Depuis plus de 50 ans, la sécurité - enjeu essentiel dans le secteur de la location de matériel - est une priorité absolue chez LOXAM. Plus qu’une bonne pratique, la mise en place de protocoles de sécurité est un prérequis pour protéger l'intégrité physique de ses collaborateurs et des utilisateurs qui louent ses matériels. À nouveau, le leader de la location de matériel et d'outillage en France et en Europe démontre son engagement pour la Prévention, la Santé, et la Sécurité avec la publication de trois nouvelles fiches sécurité. Ces documents viennent compléter la panoplie d'initiatives déjà mises en place par LOXAM pour garantir la sécurité de ses collaborateurs et de ses clients.
Il y a 1 ans et 114 jours

xella r duit de 35 son bilan carbone et publie ses nouvelles fdes

Réduire son empreinte carbone dans l’industrie de la construction, préserver les ressources et développer des solutions durables sont les enjeux majeurs dans la stratégie environnementale du groupe Xella. En matière de construction décarbonée, le béton cellulaire Xella est unique tant par ses qualités intrinsèques thermiques et mécaniques que par son process de fabrication. Recyclable et écoénergétique, il permet de construire de manière durable et contribue à l’efficacité énergétique des bâtiments. La publication des nouvelles Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) auprès de l’INIES pour les produits Xella viennent souligner les efforts fournis par le groupe pour diminuer son bilan carbone. À ce jour, Xella compte parmi les premiers industriels à bénéficier des nouvelles FDES depuis la publication du complément national de la norme avec l’obligation d’utiliser l’amendement A2.
Il y a 1 ans et 116 jours

Les catalogues SFA 2024

Les catalogues SFA 2024 schilling mar 06/02/2024 - 09:48 Des Solutions Diversifiées pour Tous SFA, reconnu pour ses innovations dans le domaine des broyeurs sanitaires, élargit son offre avec une série de catalogues destinés à différents publics, allant des professionnels du BTP aux particuliers bricoleurs. En 2024, SFA met en avant son savoir-faire français et européen à travers un large spectre de produits, incluant des broyeurs sanitaires, des WC avec broyeur intégré, des stations et des pompes de relevage, conçus pour faciliter la mise en œuvre de projets sanitaires sans contraintes. Catalogue SFA Broyeurs & Pompes Domestiques Ce catalogue de 144 pages s'adresse aux professionnels de la plomberie-sanitaire, proposant 9 nouveautés et 2 évolutions produits majeures, telles que le Saniflush et le Sanifloor+. Disponible en version papier et digitale, il est une ressource précieuse pour les négoces, artisans, et entreprises, désireux de découvrir les dernières solutions SFA. SFA Pocket Broyeurs & Pompes Domestiques Avec une augmentation de pages passant de 72 à 76, cette édition Pocket est spécialement conçue pour être un outil pratique pour les artisans et entreprises sur le terrain. Elle intègre également les 9 nouveautés et 2 évolutions de produits, rendant cette documentation indispensable au quotidien. SFA Projets Stations & Pompes Ce catalogue de 132 pages est destiné aux prescripteurs tels que les architectes et bureaux d’études, ainsi qu'aux professionnels du TP et de l’assainissement. Il facilite l'identification de la solution SFA la plus adaptée à chaque projet, enrichi de 8 nouveautés pour 2024, et est disponible tant en version papier qu'en ligne. Catalogue SFA GSB Dédié aux particuliers, ce catalogue de 12 pages offre une vue d'ensemble des solutions disponibles via le réseau des Grandes Surfaces de Bricolage (GSB). Il vise à simplifier les projets d'installation de WC, de salles d'eau, de cuisines, et d'évacuation de condensats, sans nécessiter de gros travaux. Les catalogues SFA 2024 incarnent l'engagement de l'entreprise à innover constamment dans le domaine des solutions sanitaires. En proposant un éventail de produits adaptés à chaque besoin et à chaque projet, SFA démontre sa capacité à répondre efficacement aux exigences des professionnels et des particuliers, consolidant ainsi sa position de leader dans le secteur. Catégorie : BTP et Aménagement IntérieurSous-catégorie : Plomberie et Sanitaire Choisir la Marque® - Associer l'article SFA Professionnels du BTP et particuliers bricoleurs : une cascade de nouveautés à découvrir dans les catalogues SFA 2024 L'année 2024 s'annonce riche en nouveautés pour SFA, leader dans les solutions de broyage sanitaire, avec la publication de ses nouveaux catalogues. Ces derniers promettent d'apporter des réponses innovantes et adaptées aux besoins variés des professionnels du BTP et des particuliers bricoleurs. Partager
Il y a 1 ans et 148 jours

Photovoltaïque : publication des tarifs et primes

TARIFS. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a publié ce mercredi 3 janvier, les nouveaux tarifs et primes relatifs aux installations photovoltaïques implantées sur bâtiment, hangar, ou ombrière, d'une puissance crête installée inférieure ou égales à 500 kW.
Il y a 1 ans et 176 jours

Travaux publics : publication d'un guide de prévention sur les plateformes de chantiers

MÉTIERS. L'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) vient de publier un guide consacré aux plateformes de chantiers, des équipements indispensables durant la construction des ouvrages. L'accent est mis sur la stabilisation des sols et la mise en accessibilité des infrastructures.
Il y a 1 ans et 193 jours

Publication du Bilan mondial de l’action climat 2023

Depuis cinq ans, l’Observatoire Climate Chance publie le Bilan mondial de l’action climat, un panorama unique des actions mises en œuvre par les acteurs non-étatiques du monde entier pour réduire les émissions de CO2 de la production d'électricité, des transports, des bâtiments, de l'industrie, des déchets et de l'usage des sols.
Il y a 1 ans et 196 jours

Loxone Config et App 14.2

Chaque jour, les développeurs Loxone travaillent dur pour améliorer et développer le logiciel et l'application Loxone Config. Pour garantir que leurs partenaires et tous les utilisateurs de Loxone Config puissent bénéficier d'améliorations encore plus rapidement, ils ont prolongé le cycle de publication des mises à jour de Loxone Config. Ce sont les nouvelles fonctionnalités de Loxone Config et App 14.2.
Il y a 1 ans et 200 jours

Le chiffre d'affaires d'Air Liquide en baisse au 3e trimestre, impacté par le reflux des prix de l'énergie

Le groupe de gaz industriels Air Liquide a confirmé ses objectifs annuels il y a quelques jours, après la publication d'un chiffre d'affaires en recul de 17,4% au troisième trimestre 2023, en raison de la "baisse des prix de l'énergie" et d'un "effet de change négatif".
Il y a 1 ans et 244 jours

« Architecture Studio en liberté », aux Éditions Hermann

L’ « agence-époque », c’est ainsi que va la définir le sociologue Jean-Louis Violeau tout au long de cette nouvelle publication. « Une histoire d’Architecture Studio de 1973 à 2023, 50 ans, de l’insouciance à l’inquiétude, un mélange de militantisme, de légèreté et d’attention aux autres. Au commencement était… le plaisir et l’excitation de démarrer une aventure dans un […] L’article « Architecture Studio en liberté », aux Éditions Hermann est apparu en premier sur Archi.
Il y a 1 ans et 262 jours

r novation nerg tique agn s pannier runacher annonce plus de contr les pour 2024

À l’occasion de l’ouverture du forum Renodays, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a inauguré le salon, annonçant notamment la publication imminente du décret concernant les Accompagnateurs Rénov’, mais aussi le lancement d’une nouvelle campagne de lutte contre la fraude à la rénovation énergétique, et le renforcement des contrôles en 2024.
Il y a 1 ans et 264 jours

« Si notre interprétation du décret est bonne, je devrai fermer mon entreprise », Thomas Contentin, président de l’Ifep

A la publication du décret Reut le 29 août, les Industriels français de l’eau de pluie (Ifep) ont cru à une mauvaise blague. Et pourtant,...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 264 jours

Reut : « Si notre interprétation du décret est bonne, je devrai fermer mon entreprise », Thomas Contentin, président de l’Ifep

A la publication du décret Reut le 29 août, les Industriels français de l’eau de pluie (Ifep) ont cru à une mauvaise blague. Et pourtant,...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 268 jours

Prix 2023 des diplômes et mémoires

La Maison de l’architecture Ile-de-France monte deux prix annuels qui récompensent le travail des étudiants des écoles franciliennes : le prix des diplômes et le prix des mémoires. Le dossier de candidature est à envoyer avant le 8 octobre 2023 ! Une exposition, une publication et une journée d’études permettront de rendre visible cette production […] L’article Prix 2023 des diplômes et mémoires est apparu en premier sur Archi.
Il y a 1 ans et 302 jours

wwf france publie un guide pour concilier panneaux solaires et biodiversit

Alors que la France doit accélérer dans le solaire photovoltaïque pour atteindre ses objectifs, WWF France annonce la publication d’un guide visant à mieux concilier installation de projets photovoltaïques au sol et biodiversité, destiné aux collectivités et aux porteurs de projets.
Il y a 1 ans et 303 jours

Les petites entreprises mieux reconnues par la justice, annonce la Capeb

La Capeb annonce que la justice reconnait à présent le champ des "jusqu'à 10 salariés". La Capeb demande au Gouvernement la publication d'un arrêté de représentativité des organisations syndicales.
Il y a 1 ans et 312 jours

La justice reconnait le champ des jusqu’à 10 salariés et demande au Gouvernement la publication d’un arrêté de représentativité des organisations syndicales

Après quatre ans de combat mené par la CAPEB pour une juste prise en compte des spécificités des petites entreprises du bâtiment et de leurs salariés, la CAPEB obtient de la justice la reconnaissance du champ des entreprises du bâtiment employant jusqu’à 10 salariés, comme périmètre de négociation. Une avancée majeure pour ces petites entreprises qui, rappelons-le, représentent 97% des entreprises du secteur.
Il y a 1 ans et 325 jours

Incendies sur des bâtiments bois : "Plusieurs sinistres en moins d'un an", A. Sabourdy

ENTRETIEN. Les récents sinistres touchant des immeubles bois rendent de plus en plus nécessaire la publication d'une réglementation spécifique et protectrice pour ce type de bâtiments, estime Aurélien Sabourdy, membre de la commission nationale prévention de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.
Il y a 1 ans et 359 jours

France Matériaux édite son catalogue "Aménagement extérieur"

L’arrivée des beaux jours est célébrée chez France Matériaux, groupement national de négoces en matériaux indépendants, par la publication de son premier catalogue dédié à l’aménagement extérieur.
Il y a 2 ans et 6 jours

Sobriété énergétique: comment l'immobilier tertiaire peut rattraper son retard dans la GTB

RÉGLEMENTATION. La publication du décret Bacs révisé, relatif à la gestion technique des bâtiments en vue de leur transition énergétique, impose aux acteurs de l'immobilier tertiaire de mettre les bouchées doubles. Plusieurs solutions ont été évoquées lors d'un colloque consacré au sujet.
Il y a 2 ans et 7 jours

Cerc : Emploi et formation dans l’industrie des matériaux

Dans sa dernière publication, le Cerc a réalisé différents tableaux de bord qui concernent l’industrie des matériaux dans la région Paca.
Il y a 2 ans et 7 jours

France Matériaux édite son catalogue « Aménagement extérieur »

L’arrivée des beaux jours est célébrée chez France Matériaux, groupement national de négoces en matériaux indépendants, par la publication de son premier catalogue dédié à l’aménagement extérieur.  Dans ce nouvel ouvrage, véritable guide de choix de 55 pages, les professionnels retrouvent toute l’offre du groupement pour aménager, embellir et protéger l’extérieur de l’habitat.  Il est […]
Il y a 2 ans et 18 jours

4 innovations pour le stockage de l’énergie : batterie à matière condensée, sodium-ion, organique ou zinc métal

Alors que certains s’obstinent à développer des énergies coûteuses et risquées, comme le nucléaire, partout dans le monde des chercheurs travaillent sur des nouvelles solutions de stockage, pour compenser le principal des défauts des énergies renouvelables. En voici 4 exemples, parmi tant d’autres, qui ont fait l’objet de publications dans des revues scientifiques de renom.  Une […]
Il y a 2 ans et 21 jours

d ploiement de la fili re rep b timent valdelia tient ses engagements

Dans le but de réduire les dépôts sauvages, de développer le recyclage, le réemploi et la réutilisation des déchets de la filière du bâtiment, la responsabilité élargie des producteurs (REP) dédiée aux produits et aux matériaux de construction du bâtiment (PCMB), est désormais opérationnelle depuis le 1er mai 2023. L’éco-organisme Valdelia annonce l’ouverture de ses 151 points de reprise, conformément à l’engagement qu’il avait pris auprès des pouvoirs publics, suite à la publication de l’arrêté du 28 février (annexé à l’arrêté du 10 juin 2022). Il revient également sur les actions concrètes qu’il a mis en place pour les acteurs du bâtiment : metteurs sur le marché, opérateurs de collecte et traitement, acteurs de la seconde vie et artisans.
Il y a 2 ans et 43 jours

Faible impact carbone pour les FDES collectives des partenaires VEKA

Faible impact carbone pour les FDES collectives des partenaires VEKA Après vérification et publication sur la base INIES, deux catégories de FDES sont désormais schilling mer 19/04/2023 - 15:49 En savoir plus sur Faible impact carbone pour les FDES collectives des partenaires VEKA Partager
Il y a 2 ans et 45 jours

Bien prescrire les bétons – saison 2 : les nouveautés de la norme NF EN 206+A2/CN

Les modifications normatives intervenues en novembre 2022 avec la publication de la norme NF EN 206+A2/CN et ses documents complémentaires nécessitent une actualisation des recommandations.
Il y a 2 ans et 50 jours

Unifier les pratiques pour massifier le réemploi

Le projet Spirou tente de définir des usages partagés par les acteurs du bâtiment et faciliter ainsi le dialogue avec les assureurs. Un travail qui devrait aboutir à la publication de guides méthodologiques en 2024.
Il y a 2 ans et 69 jours

Observatoire National des Contrats de Performance Energétique : bilan de six ans de travaux

Photo : Arnaud Bouissou / TerraL'ONCPE a récemment présenté les résultats de ses études quantitatives et qualitatives. Fruit de six ans de travaux, ces enseignements permettent d'avoir une cartographie plus précise des projets et des actions d'efficacité énergétiques mises en place. L'Observatoire National des Contrats de Performance Energétique (ONCPE) a été lancé par l'ADEME, le CEREMA et le CSTB en 2016 avec pour objectif de capitaliser les enseignements des contrats de performances énergétiques (CPE) sur l'ensemble du territoire national et de valoriser ces différentes expériences. Les principales missions de l'ONCPE sont de répertorier les projets de rénovation énergétique des bâtiments menés avec le CPE afin de dresser la cartographie du marché ainsi que de favoriser le développement d'une culture de la garantie de performance énergétique et la diffusion de cet outil contractuel auprès des acteurs du marché. Des économies d'énergie sur mesure avec le contrat de performance énergétique Le CPE est un contrat passé entre un maître d'ouvrage et un opérateur spécialisé dans les services énergétiques qui vise à améliorer la performance énergétique d'un ou plusieurs bâtiments. Il se distingue des autres opérations de rénovation par la contractualisation d'une garantie de diminution des consommations énergétiques. La réalisation des actions d'amélioration s'accompagne d'une période d'exploitation-maintenance pendant laquelle la performance est mesurée et vérifiée. L'atteinte des engagements conditionne la rémunération de l'opérateur, qui peut être un groupement d'entreprises. Grâce à sa garantie de résultats sur la performance énergétique, le CPE est ainsi un levier efficace pour l'intensification de la rénovation du parc immobilier français. Depuis six ans, l'ONCPE mène de concert deux actions majeures : Un recensement des CPE signés pour dresser une cartographie des projets publics et privés menés sur le territoire national. Cette action a conduit à caractériser le type de maître d'ouvrage, l'implantation des projets, la taille et les particularités des bâtiments, les actions d'efficacité énergétique mises en œuvre, les objectifs d'économies d'énergie, le coût des projets… ; la rédaction d'études de cas pour capitaliser et partager les bonnes pratiques des maîtres d'ouvrage publics et privés. Contrats de performance énergétique : les derniers chiffres-clés Un webinaire s'est tenu en novembre 2022, l'occasion pour l'ONCPE de présenter la synthèse des enseignements liés aux CPE publics et privés recensés par les équipes du CSTB, du CEREMA et de l'OID, ainsi que leur évolution. Les derniers chiffres clés de l'observatoire ont ainsi été dévoilés : 380 CPE publics ont été recensés entre 2007 et 2021, avec une tendance relativement stable depuis 2012, malgré des fluctuations lors des périodes électorales ou des confinements liés à la pandémie de COVID-19. Avec une quarantaine de nouveaux contrats signés et la publication de plus de 70 avis de marchés publics, l'année 2021 marque un rebond qui constitue vraisemblablement un rattrapage de 2020 ; Les bâtiments qui font l'objet d'un CPE sont, par ordre d'importance : 1/ les bâtiments d'enseignement, propriété des régions, des départements et des communes ; 2/ les divers bâtiments tertiaires des communes et intercommunalités ; 3/ les bâtiments résidentiels des bailleurs sociaux ; Les CPE visent des économies d'énergie de l'ordre de 30% en moyenne, pour une durée d'engagement souvent comprise entre 5 et 12 ans ; Si les CPE systèmes restent majoritaires, ceux correspondant à des rénovations globales représentent 36% des CPE recensés et permettent d'atteindre des gains énergétiques de l'ordre de 40% en moyenne, qui sont compatibles avec les objectifs de 2030 du décret éco-énergie-tertiaire ; Pour la seconde fois, les CPE du secteur privé ont fait l'objet d'une analyse spécifique par l'Observatoire de l'Immobilier Durable (OID) qui a collecté et étudié 124 CPE déclarés par ses membres. Les contrats de performance énergétique : quelques retours d'expérience Les retours d'expérience de plusieurs maîtres d'ouvrage ont également été présentés lors du webinaire de novembre 2022. Ils ont donné lieu à la publication de quatre études de cas produites par le CSTB et le CEREMA : Les stratégies des maîtres d'ouvrage après un premier CPE – Exemple des villes de Tours et de Courbevoie ; La massification des marchés de performance dans le cadre d'un groupement de commande - Exemple du Havre Seine Métropole ; Les caractéristiques des CPE dans les copropriétés et le retour d'expérience du bureau d'études PLENETUDE ; La mise en œuvre d'un CPE en réhabilitation globale - Cas du siège de la CARSAT Rhône-Alpes à Lyon. Ces études de cas ont complété celles déjà publiées en juin 2022 : Les impacts de la crise sanitaire sur les contrats de performance énergétique ; L'Intracing pour financer la rénovation du patrimoine immobilier – Cas de l'université Clermont Auvergne En complément, l'ONCPE a élaboré un guide pédagogique de « Découverte et mise en œuvre du Contrat de Performance Energétique » à destination des maîtres d'ouvrage qui souhaitent s'engager dans un CPE. Ce guide recense, aux différentes étapes de la réalisation d'un CPE, les ressources et documentations disponibles. Les perspectives de l'Observatoire National des Contrats de Performance Energétique Les travaux de l'ONCPE se poursuivent avec une troisième phase qui couvre la période 2023-2024. Ils s'orientent autour de deux axes majeurs : Un renforcement de l'analyse qualitative basée sur des études de cas conçues à partir d'entretiens avec les maîtres d'ouvrage et les titulaires des contrats. L'accent sera mis sur les CPE déjà achevés ou avec plusieurs années d'exploitation afin de mettre en avant les résultats réellement obtenus, mesurer l'atteinte des engagements contractuels de performance énergétique et identifier de potentiels facteurs de succès ou d'échec ; L'organisation de groupes de travail réunissant des acteurs clés du CPE autour de sujets actuels et prospectifs en lien avec la garantie de performance énergétique des bâtiments : CPE/contrats d'exploitation avec intéressement/travaux de rénovation avec suivi d'exploitation : quels atouts et limites des différentes options ? Garanties de performances énergétiques associées à des constructions neuves ou des réhabilitations complètes ; Nouveaux indicateurs de performances : émissions de gaz à effet de serre, qualité d'air intérieur, confort d'été ; Dynamiques régionales et relais locaux à accompagner pour dynamiser la diffusion du CPE. Le travail de cette phase 3 devrait conduire à objectiver les leviers à activer pour favoriser la réussite des futurs projets et améliorer la diffusion des CPE afin de tendre vers la massification recherchée. Les résultats de cette nouvelle phase de travaux seront présentés lors de deux restitutions prévues en novembre 2023 et 2024. En savoir plus : L'Observation National des Contrats de Performance Energétique Webinaire du 24 novembre 2022 Chiffres-clés de l'ONCPE – Novembre 2022 Études de cas
Il y a 2 ans et 73 jours

Isolation thermique par l'extérieur : zoom sur les défauts d'étanchéité à l'eau

Les systèmes d'isolation thermique par l'extérieur (ITE) posés en travaux neufs ou en rénovation sont constitués de panneaux isolants en polystyrène, recouverts d'un sous-enduit armé revêtu d'une peinture épaisse organique ou minérale ou d'une finition hydraulique. Le complexe est collé, calé, chevillé ou fixé mécaniquement sur la paroi, et assure l'isolation thermique, l'étanchéité et l'esthétique d'ensemble. Ces travaux peuvent donner lieu à des désordres importants tels que des infiltrations causées par un défaut d'étanchéité à l'eau, susceptibles de compromettre les performances du système. Un cas fréquent de désordre constaté par les experts se produit aux droits des rejingots relativement à la garde à l'eau. En effet, l'appui rapporté est supprimé, la réservation de la baie formant l'appui. Cet appui peut lui-même accuser une pente, mais le rejingot n'est rapporté que postérieurement car il ne peut être intégré au coulage de l'appui de par sa faible section. L'eau piégée à cette interface ne peut s'évacuer rapidement du fait de la présence de l'isolant. Le calfeutrement des menuiseries a aussi une incidence sur la durabilité de l'ITE. Les désordres sont nombreux et les calfeutrements énormément sollicités. De nouveaux produits sont apparus sur le marché tels que les mousses imprégnées qui doivent à elles seules assurer l'étanchéité. Mais ces mousses sont disponibles en plusieurs épaisseurs et il est rare de voir sur un chantier un entrepreneur disposer de tout le panel d'épaisseurs requis en fonction de l'espace du joint à combler. D'où des infiltrations en partie arrière des ITE. Quelle que soit la position de la menuiserie dans l'épaisseur du complexe paroi, il faut : préférer l'encastrement des relevés latéraux de la bavette basse dans l'épaisseur des retours ; proscrire l'étanchéité par joint souple soumis à stagnation de l'eau ; assurer la mise en place de la bavette basse contre le profil, y compris dans les angles, au niveau du jet d'eau bas de la menuiserie. En plus, le relevé arrière de la bavette basse ne doit pas être en contact avec la goutte d'eau du jet d'eau de la menuiserie ; ne pas créer de rétention d'eau au droit de la membrane. Les études doivent donner des préconisations sur la constitution de la paroi (pare-vapeur…), son niveau de perméance ou le type de ventilation associé afin de ne pas provoquer l'apparition de condensation et de moisissures. La mise en place d'une ITE doit en effet être accompagnée d'une ventilation adaptée pour éviter les risques de condensation et de moisissures à l'intérieur des locaux. Pour en savoir plus : Fiche Pathologie bâtiment de l'Agence qualité construction (AQC) : Systèmes d'isolation thermique par l'extérieur posés en travaux neufs Focus Isolation ITE finition enduit de l'AQC Solutions & Performances - Numéro 11 : « Produits isolants » Le numéro 11 de Solutions & Performances est consacré aux produits isolants. PDF 4.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 99 jours

publication du carnet de pose appuis de fenetre en beton

À la demande du Groupe Produits « Appuis de fenêtre » de la FIB, le « Guide de pose : Appuis de fenêtre préfabriqués en béton » a été élaboré conjointement par le CERIB et les industriels.
Il y a 2 ans et 106 jours

Retraites : Le gouvernement veut restaurer l'index seniors au Sénat

"Le gouvernement souhaite que cet article (instaurant un index des seniors) puisse être restauré lors de l'examen du texte au Sénat", a affirmé le représentant du gouvernement lors du compte-rendu du Conseil des ministres. "Ce vote (contre l'index) n'est pas compréhensible. Il est davantage politique et il démontre que l'objectif des oppositions Nupes et RN n'est pas de faire battre le chômage et les injustices mais de faire battre le gouvernement", a estimé M. Véran.Interrogé pour savoir si l'index, qui vise à mesurer l'emploi des salariés âgés par les entreprises, serait rétabli pour les entreprises de plus de 300 salariés ou de plus de 50 salariés, M. Véran a répondu que ce seuil serait "à déterminer dans les prochains jours".Le gouvernement souhaite rendre l'index obligatoire dès novembre 2023 pour les entreprises de plus de 1.000 salariés, pour celles de plus de 300 salariés à partir de juillet 2024, et celles de plus de 50 salariés à partir de juillet 2025, ce dernier seuil ayant été ajouté par des amendements venus de tous les bancs.Les employeurs doivent être passibles de sanctions financières en cas de non-publication de l'index, mais aucune obligation de résultat n'a été fixée en termes d'emploi des seniors.Sur les sanctions, le gouvernement "reste à l'écoute, ouvert à la fois à l'Assemblée nationale cette semaine encore, et puis ensuite à l'écoute des sénateurs lorsque le débat commencera là-bas" fin février, a ajouté M. Véran. Le gouvernement a subi un premier revers majeur avec le rejet de l'index des seniors, alors que la Première ministre Élisabeth Borne venait de dévoiler de nouvelles concessions aux Républicains sur les carrières longues. Après trois jours de débats marqués par de très vifs incidents, l'Assemblée nationale a rejeté l'article 2 instaurant cet index par 256 voix contre 203, et huit abstentions. Trente-huit députés LR ont voté contre, mettant ainsi la pression sur le gouvernement.
Il y a 2 ans et 107 jours

VTC, "dark stores"... des villes réclament plus de régulation à Bruxelles

Ces "nouvelles activités", qui suivent de précédentes vagues d'innovation issues de "l'économie de la flemme" (VTC, meublés touristiques, trottinettes électriques et vélos en libre-service...), "reposent sur une approche prédatrice du marché" et "sont destructrices du petit commerce", estiment les quatre cités dans une déclaration commune.Le développement des "dark stores" se fait en outre "au détriment de la qualité de vie" des habitants, soulignent-elles, en déplorant notamment "des nuisances générées par les ballets incessants de livreurs".Les quatre villes ont invité d'autres métropoles européennes (Bordeaux, Cologne, Nice, Rome, Munich, Varsovie, France Urbaine, Euro Cities) à les rejoindre pour réclamer que soit "mis à l'agenda du Parlement européen" un meilleur encadrement vis-à-vis du développement de "services numériques qui ne reposent pas sur un modèle économique effectif".Emmanuel Grégoire, adjoint à l'Urbanisme de la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, réclame notamment un "cadre juridique à l'échelle européenne en matière de droit du travail sur ces plateformes" afin d'y éviter une "régression des droits sociaux", a-t-il dit lors d'un point de presse."Les innovations créent de l'emploi, mais pour combien d'emplois détruits en face ?", s'interroge aussi l'élu parisien. "C'est un sujet qui touche au cadre de vie et nous n'avons aucun outil, aucune ressource pour y faire face", a ajouté auprès de l'AFP Rebecca Bernardi, adjointe chargée du Commerce de la mairie de Marseille. "Tout ce système d'+ubérisation+ transforme la ville vers laquelle nous souhaitons aller, une ville plus calme, plus apaisée", a-t-elle déploré. "La seule solution aujourd'hui, c'est de jouer au chat et à la souris en modifiant les plans locaux d'urbanisme ou avec la police municipale [pour verbaliser les livreurs en infraction]. Il nous faut des armes plus concrètes", a-t-elle poursuivi.En France, les grandes villes confrontées à l'implantation de ces enseignes attendent depuis septembre la publication d'un arrêté ministériel censé mettre fin au "flou" juridique entourant les "dark stores".Le texte doit les définir comme des entrepôts, et non des commerces, "qu'il y ait ou pas un point de retrait", avait alors indiqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire.Entretemps, début octobre dernier, deux enseignes, Frichti et Gorillas, avaient obtenu un premier succès judiciaire face à la mairie de Paris en faisant suspendre par référé neuf procès-verbaux d'infraction au code de l'urbanisme, le tribunal administratif leur reconnaissant un "intérêt collectif".
Il y a 2 ans et 111 jours

le smart guide de la re2020 est paru des solutions prefabriquees en beton pour construire conforme et durable

Répondre aux exigences de la RE2020 nécessite de s’inscrire dans une démarche globale de conception des bâtiments, performante et sobre. Les acteurs de la FIB (Fédération de l’Industrie du Béton) y apportent leur part, dans une démarche didactique avec la publication du « Smart Guide de la RE2020 » au service des acteurs de la construction, notamment les constructeurs de maisons individuelles, promoteurs et bureaux d’études thermiques et environnementaux ; et au niveau opérationnel avec la conception, la production locale et le développement de Smart Systèmes constructifs adaptés permettant de répondre aux exigences environnementales réglementaires d’aujourd’hui, et de se préparer à celles de demain.
Il y a 2 ans et 113 jours

Report d'un décret permettant de majorer la taxe d'habitation sur les résidences secondaires

La loi de finances pour 2023 élargit le nombre de communes classées en "zone tendue" autorisées à pouvoir voter, jusqu'au 28 février 2023, une majoration pouvant aller jusqu'à 60% de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires.Auparavant, seules les communes appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus "de 50.000 habitants" où un "déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraîne "des difficultés sérieuses d'accès au logement" étaient éligibles. La nouvelle loi élargit ce zonage en abandonnant le critère des 50.000 habitants.Dans un communiqué, l'Association nationale des élus du littoral (Anel) dénonce un "rétro-pédalage" du gouvernement qui "reporte sine die la taxe permettant de créer davantage de logements permanents"."Majorer la taxe d'habitation sur les résidences secondaires est le seul levier de fiscalité locale qui reste aux communes pour financer une politique volontariste en faveur des résidents permanents", ajoute l'Anel, qui appelle le gouvernement "à prendre le décret nécessaire, a minima sur une liste consensuelle de communes en attente de la liberté de voter une taxe d'habitation majorée".L'Anel dénonce notamment la façon dont la loi est rédigée, qui ne permet pas aux communes classées en zone tendue de cumuler les recettes de la taxe d'habitation sur les logements vacants et celles tirées d'une majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires.Cette majoration "est une mesure importante que l'on a soutenue dans le cadre du projet de loi de finances, on reste fortement mobilisés pour la mettre en œuvre", a assuré auprès de l'AFP le cabinet du ministre chargé du Logement, Olivier Klein."Les échanges avec les associations d'élus courant janvier ont mis en évidence l'impossibilité de trouver une position équilibrée sur l'extension du zonage pour une publication du décret mi-février, notamment vis-à-vis des craintes suscitées par les effets de bord de la mesure sur les communes qui ne pourraient plus lever la taxe d'habitation sur les logements vacants", a précisé le ministère.Interrogé sur le sujet à l'Assemblée nationale, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a promis un décret "d'ici la fin du printemps" afin de permettre aux communes entrantes de "délibérer avant le 1er octobre (...) pour majorer la taxe d'habitation sur les résidences secondaires à compter des impositions de l'année prochaine".Parmi les causes de ce retard figure le zonage proposé par le gouvernement, "dont plusieurs élus considèrent qu'il ne traite pas de façon adéquate certaines parties du territoire", a précisé le ministre.De plus, "une partie des communes perdront la taxe d'habitation sur les locaux vacants (...) et nous voulons éviter qu'il y ait des communes perdantes", a ajouté Gabriel Attal.Enfin, l'objectif recherché étant d'avoir un "effet incitatif sur les propriétaires", il y a "une certaine logique à ce qu'il y ait une forme de délai de prévenance (...) avant que cette imposition s'applique", a-t-il encore estimé.
Il y a 2 ans et 115 jours

Les points chauds des joutes sur les retraites à l'Assemblée

Plus de 20.000 amendements ont été déposés avant l'arrivée lundi de la réforme des retraites dans l'hémicycle, laissant peu d'espoirs d'un examen complet d'ici le 17 février, date limite avant sa transmission au Sénat.Le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ, tout comme l'allongement accéléré de la durée de cotisation à 43 ans, "ça n'est plus négociable", a déjà prévenu la Première ministre Elisabeth Borne, tout en laissant entrevoir quelques ouvertures sur d'autres points.Les 64 ans, "c'est non"Les groupes de la Nupes (LFI, PS, PCF, EELV) ont déposé quelque 13.000 amendements, où ils déclinent notamment leurs pistes alternatives de financements, comme le rétablissement de l'impôt sur la fortune ou la taxation des dividendes.Mais leur seul objectif, "c'est le retrait de la réforme", explique le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud, pour qui le recul de l'âge légal est un "impôt sur la vie". "S'ils mettent un peu plus de miel dans la cuillère, on s'en fout. S'ils maintiennent la mesure d'âge, c'est non".Le petit groupe indépendant Liot fait également de cette mesure le motif principal de son opposition, et propose à la place des mesures incitatives via des surcotes, ainsi qu'une hausse de la taxation du capital.Le recul à 64 ans sera aussi une cible privilégiée des députés du RN, qui plaideront par ailleurs pour une relance de la politique familiale.Carrières (trop) longuesC'est l'un des points de cristallisation: dans certains cas, des salariés ayant commencé à travailler avant 21 ans devront cotiser 44 ans pour une retraite pleine, et non 43 ans comme dans le cas commun d'ici 2027.Le groupe LR a fait de la correction de cette "injustice" sa demande centrale, devenue même une condition de certains de ses membres pour soutenir la réforme.Des députés du camp présidentiel ne verraient pas d'un mauvais œil un geste de l'exécutif sur ce point, malgré un coût financier élevé.Le cas des femmesAutre sujet majeur de contestation: le fait que les femmes, plus exposées à des parcours hachés, seront amenées à allonger davantage leur carrière en moyenne que les hommes avec le recul de l'âge légal. Des demandes vont affluer de nombreux bancs, y compris de la majorité, pour corriger le tir.Les députés Modem demandent que la prise en compte des indemnités de congés maternité dans le calcul des pensions, déjà possible pour les naissances après 2012, soient étendue aux cas antérieurs.Autres alliés des macronistes, malgré une poignée d'hésitants, les députés Horizons demandent des majorations des durées d'assurance pour les aidants familiaux et la facilitation des rachats de trimestres de cotisations pour les périodes de stages.Le gouvernement propose justement, via des amendements, d'allonger dans le temps cette possibilité de rachat, pour les années de stage ou d'études, et de prendre en compte les trimestres d'apprentissage dans les carrières longues.Emploi des seniorsLes mesures prévues pour améliorer l'emploi des seniors laissent beaucoup de députés sur leur faim, y compris dans le camp présidentiel. La réforme prévoit un "index" mesurant l'emploi des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, assorti d'une sanction financière, mais seulement en cas de non-publication.Les oppositions ont vivement critiqué cette absence de contrainte, qui rendra le dispositif inutile selon elles. Un amendement écologiste propose ainsi de le renommer "index feuille de salade".Elisabeth Borne a toutefois dit qu'il était possible "d'aller plus loin", vers d'éventuelles sanctions. Et s'est dite favorable à un seuil de 50 salariés, comme le demandent de nombreux députés, y compris Renaissance.Le Modem plaide aussi pour une modulation de certaines cotisations patronales en fonction des taux d'emploi des plus de 55 ans."Revoyure"Les députés Modem, Horizons et LR insistent en outre pour insérer une "clause de revoyure", pour un bilan de "mi-parcours" en 2027 des effets de la réforme.
Il y a 2 ans et 115 jours

Les ciments bas carbone, privilégiés en Irlande

Le centre de broyage Ecocem de Dunkerque offre une capacité de production de l’ordre de 750 000 t/an de laitier moulu de hauts fourneaux. [©ACPresse] A travers son “Climate Action Plan 2023”, le gouvernement irlandais a fait le choix d’engager les organismes publics du pays à utiliser des ciments à faible teneur en carbone dans leurs projets. « Une décision exemplaire… et reproductible », salue Ecocem dans un communiqué de presse. Et surtout, une première en Europe. A l’origine fournisseur de laitiers moulus de hauts fourneaux, Ecocem est très impliqué dans la massification des ciments et bétons bas carbone. A travers la décision du gouvernement irlandais, il voit ainsi son engagement conforté. En effet, cette annonce intervient après la publication de son rapport “Ciment : plus d’ambition pour moins d’émissions”. Cet évènement est aussi en phase avec le lancement de la nouvelle technologie Act, qui doit limiter l’utilisation de clinkers émissifs en carbone. Réduire la teneur en clinker du ciment Le gouvernement irlandais a publié son “Climate Action Plan 2023”. [©Gouvernement d’Irlande] La position officielle du gouvernement irlandais, dans son Climate Action Plan 2023, est de développer les ciments bas carbone. C’est une prise de conscience de l’urgence décisionnaire dans ce domaine. « Ce plan donne un exemple et un modèle à suivre dans les autres pays européens », déclare Conor O’Riain directeur général Europe et France d’Ecocem. Dans le secteur de la construction, ce Plan implique que, désormais, les organismes publics irlandais spécifient des méthodes de construction à faible teneur en carbone avec, en particulier, la réduction de la teneur en clinker du ciment. On parle de “remplacement des matériaux de construction par des produits à teneur en carbone faible ou nulle. Et réduction de la teneur en clinker du ciment lorsque cela est possible”. Lire aussi : Ecocem signe l’Act 1 de la décarbonation des ciments D’ailleurs, le paragraphe dédié à la reformulation de produits précise que : “En réduisant la teneur en clinker du ciment grâce à l’utilisation de nouveaux liants et fillers, nous pouvons réduire l’intensité carbone du ciment sans compromettre son intégrité. Cette action est techniquement réalisable et largement utilisée dans l’Union européenne. L’Irlande doit suivre et le secteur public montrera la voie, en spécifiant ciments et bétons à plus faible teneur en carbone pour les futurs projets de construction”. Soutenir les entreprises du secteur du ciment Remplacer une partie du clinker par du laitier moulu de hauts fourneaux permet de réduire l’empreinte carbone des ciments. [©Ecocem] Au-delà, l’Irlande s’engage à soutenir la recherche et le développement de solutions innovantes dans le secteur des matériaux de construction : « Le gouvernement soutiendra les entreprises du secteur du ciment et des matériaux de construction, engagées à développer de nouveaux matériaux cimentaires, des produits innovants et des technologies plus efficaces », reprend Conor O’Riain. Et Susan Mac Garry, directrice générale Ecocem Ireland, de poursuivre : « La politique publique sera désormais en phase avec la volonté du marché et l’ambition de décarbonation ». Lire aussi : Christian Clergue passe chez Ecocem Ainsi, Ecocem France continue d’informer et d’inciter les décisionnaires français à développer un encadrement nécessaire pour accroître un recours rationnel aux ciments et bétons bas carbone. L’industriel s’engage à travailler en étroite collaboration avec les producteurs de ciments et de bétons pour rendre la technologie aussi largement disponible que possible. Ceci, sur une base économique acceptable. Enfin, Ecocem met sa cellule prescription à disposition des maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage pour accompagner leurs futurs projets bas carbone. Ecocem impulse une R&D de premier plan, en collaboration avec des universités françaises (comme Toulouse et Saclay). Mais aussi étrangères pour proposer des solutions innovantes. Et reprend la déclaration du Climate Action Plan irlandais : « l’inaction n’est pas une option ! » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 117 jours

Henry Lossier : Un ingénieur suisse sorti de l’ombre

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. [©DR] Henry Lossier (1878-1962) suit les cours de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dont il sort major de promotion en 1901. Sept ans plus tard, il s’associe avec l’ingénieur français Armand Considère pour travailler dans son bureau d’études. Il y développe les applications du béton armé. Ensemble, en 1908-1909, ils conçoivent notamment trois ponts en arc pour la ligne de tramway des Alpes-Maritimes vers Saint-Martin-Vésubie, à partir de Levens-Vésubie. Puis, le pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière (50). En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. Lire aussi : Armand Considère : Pionnier du béton, en mal de reconnaissance Comme ingénieur conseil Pont du Martinet à Lantosque, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR]Pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR] Et la Première Guerre mondiale éclate. Henri Lossier s’engage en 1914, il est blessé en 1916. En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. Ce hangar s’inscrit dans un rectangle de 150 m x 24 m, soit une surface au sol de 3 600 m2. En forme de voûte en plein cintre de 12 m de rayon, le bâtiment culmine à 32,50 m. Il est le troisième plus important ouvrage en béton armé du début du XXe siècle. Par la suite, l’ingénieur français Paul Séjourné prévoit la construction d’un pont routier au-dessus des voies ferrées à 2 km au Sud de Randan (63). Il y associe Henry Lossier, qui fait l’étude de ce pont en forme de poutre Vierendeel, de hauteur constante et à deux travées de 23 m et 17,80 m. Par la suite, il conçoit les cinq hangars aéronautiques de l’aéroport de Paris-Le Bourget, réalisés en 1921-1922. Ils sont agrandis en 1932. Endommagés en 1944, ils sont reconstruits à l’identique. Lire aussi : Le dernier hangar à dirigeables En 1921, la Compagnie de chemin de fer du Midi lui confie l’étude du pont de Castelnaudary (11) pour franchir ses voies sans appui intermédiaire. Le pont en arc sous-tendu de type bow-string est réalisé par l’entreprise Mallet en 1921-1922. Il a une portée de 41,40 m. Puis, il fait les plans du silo à céréales de la gare d’Arenc (13), comprenant 96 cellules de 100 t, réalisé entre février 1926 et août 1927. Lire aussi : Villa Hennebique : Le manifeste du béton armé Mise au point de la “précontrainte réglable” En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. [©AAHDE] En 1927, il dessine le pont Louis-Saint ou pont de Souk-el-Arba, sur l’oued Mellègue, à Jendouba, en Tunisie. C’est un pont bow-string de 92 m qui détient alors le record du monde de portée pour ce type d’ouvrages. En 1930, associé avec les Établissements Fourré et Rhodes, il présente un projet d’autostrade entre la porte Maillot et la porte de Vincennes, à Paris. En 1935-1937, il conçoit le pont de Pouilly-sous-Charlieu (42), qui comprend trois arches de 63 m de portée. Il remporte en 1935 le marché de reconstruction du pont de Villeneuve-Saint-Georges (94). En 1937, associé avec l’architecte Georges Wybo, il réalise les plans du pont Cornudet, pour franchir l’Oise entre Neuville-sur-Oise et Jouy-le-Moutier (95). Ce dernier est inauguré le 2 juillet 1939. Le 9 juin 1940, il est dynamité par le Génie français. Après les premiers brevets d’Eugène Freyssinet sur la précontrainte, Henri Lossier va mettre au point ce qu’il a appelé la “précontrainte réglable”, système proche de ce qui a été plus tard appelé la “précontrainte extérieure”. Le second pont de Villeneuve-le-Roi/Villeneuve-Saint-Georges en voit la première application, en 1948-1950. En 1950, il étudie le pont de Saint-Julien-sur-Garonne, permettant de franchir la Garonne en une seule arche de 101 m. Henri Lossier est aussi l’auteur de très nombreuses publications techniques de référence en France, dont certaines ont été traduites. M. C. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 119 jours

La recherche révèle la raison de la longévité du béton romain

L’origine de la durabilité des édifices romains antiques vient d’être révélée dans une étude qui a fait l’objet d’une publication. Les capacités auto-cicatrisantes du  béton romain semblent en être la raison. Explications.    Si cette étude a été largement relayée par les média français, il nous semblait important de la graver dans le marbre béton, pour qu’elle […]
Il y a 2 ans et 119 jours

France Hydrogene lance le premier baromètre annuel du déploiement de l'hydrogène en France

Ces chiffres clés seront enrichis de nouvelles données chaque année.EmploiLa filière hydrogène française représente en 2022 5.800 emplois directs, soit 1.300 de plus qu’en 2021.Le développement de la filière est tel que des tensions dans le recrutement se font déjà sentir. France Hydrogène a engagé dans ce sens un travail structurant depuis 2021 sur les sujets compétences-métiers-formations, avec la publication d’un référentiel des métiers des compétences, et a noué plusieurs partenariats, notamment avec Adecco et l’Afpa.Usines19 usines sont actuellement en activité. Ces usines fabriquent des équipements clés tels qu’identifiés par la Stratégie nationale hydrogène : des électrolyseurs, des piles, des stations de recharge, des réservoirs ou des véhicules. De nombreuses autres usines font partie intégrante de la chaine de valeur, par exemple les fournisseurs de composants.Capacité d'électrolyseLa capacité d’électrolyse en 2022 est de 13 MW. Les capacités d’électrolyse correspondent aux capacités des stations de recharge avec production d’hydrogène sur site (comme à Pau, Houdain, Auxerre ou encore St Cloud) mais également au site dédié de production de Lhyfe en Vendée.Station de recharge58 stations sont ouvertes à date, 225 sont en projet à 2025 et 1.000 à l’horizon 2030. Optimiser le déploiement de l’infrastructure pour accélérer sur la mobilité hydrogène est une des grandes priorités d’action.Véhicules33 bus sont en circulation (à noter que plus de 700 sont en commande par des collectivités), 550 véhicules légers, 3 camions (des camions arrivent sur le marché en retrofit)… mais aussi des chariots élévateurs présents de longue date dans les entrepôts, et des vélos sur les routes.Concernant les usages dits « stationnaires », ils sont aujourd’hui principalement constitués par des groupes électrogènes à hydrogène.
Il y a 2 ans et 120 jours

Protégé : Avec KNX France, la GTB polyglotte

Il n’y a pas d’extrait, car cette publication est protégée. L’article Protégé : Avec KNX France, la GTB polyglotte est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 121 jours

Zéro Artificialisation Nette : quel avenir pour la maison individuelle ?

Rédigée par Vincent Le Rouzic, directeur des études de La Fabrique de la Cité, cette nouvelle note souligne la difficulté de concilier l’objectif de préservation des sols, les besoins de production de logement et les aspirations d’une majorité de Français à vivre en habitat individuel.Elle propose des pistes de solutions pour répondre à l’objectif de sobriété foncière. Une grande majorité des Français approuverait des mesures de rénovation du parc de logements existants malgré les difficultés qu’un tel projet représente. Par ailleurs les initiatives de densification douce progressent dans certains territoires.Pour Vincent Le Rouzic : « A rebours de certaines idées reçues, une large majorité de Français plébiscite les "tiny gardens", soit des jardins de moins de 500 m². Pourtant, en 2021, la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles était encore de 947 m². Réduire la taille des jardins dans les nouveaux projets de logements individuels ouvrirait donc des perspectives pour réinventer la maison individuelle à l'heure de la lutte contre l'artificialisation de sols. »Cette publication est la troisième note issue du chantier ouvert par La Fabrique de la Cité sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).Ce sujet d’étude se poursuivra en 2023.L’année 2022 aura-t-elle constitué un tournant historique pour la filière des maisons individuelles françaises ? Probablement oui. La liquidation judiciaire de Geoxia, le constructeur de l’emblématique maison Phénix, constitue certainement l’événement majeur symbolisant le brusque retournement de ce marché. En parallèle, l’objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) sème la zizanie. Les nouvelles dispositions réglementaires issues de la loi Climat et résilience viennent percuter l’imaginaire du pavillon avec jardin, considéré lui aussi comme surface artificialisée. Dès lors, quel est le champ des possibles pour les maisons individuelles à l’heure de la lutte contre l’artificialisation des sols ?La maison individuelle, première source de l’artificialisation des solsLa question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en oeuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon[1] , alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90% des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).[1] Discours de clôture d’Emmanuelle Wargon, 14 octobre 2021, pour les conclusions de la démarche « Habiter la France de demain: réconcilier les contraires » : https://www.youtube.com/watch?v=ZxTlBHq3DvoPour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols[2] retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.[2] L’article 192 de la loi Climat et résilience retient les fonctions biologiques, hydriques et climatiques, et le potentiel agronomique.Des Français partagés entre désir de maison individuelle et protection des solsLa Fabrique de la Cité a commandé auprès de l’institut Kantar Public un sondage d’opinion sur la perception de l’artificialisation des sols[3] . Il ressort des résultats que la lutte contre l’artificialisation des sols est un sujet d’importance pour 88% des Français. Une large majorité des Français (59%) considère le sujet comme prioritaire. Toutefois, les Français demeurent attachés à la maison individuelle : d’après le même sondage, 79% préféreraient dans l’idéal vivre dans ce type de logement, une constante depuis plusieurs décennies (autour de 75% à 80%).Ces résultats montrent l’expression d’aspirations en apparence contradictoires, tant il apparaît difficile de concilier la lutte contre l’artificialisation des sols avec le plébiscite de l’idéal de la maison individuelle. Est-ce à dire qu’une partie des Français aspirerait à concilier maison individuelle et sobriété foncière ? C’est en tout cas cette voie médiane que nous allons à présent chercher à explorer.[3] L’institut Kantar Public a réalisé en juin 2022, pour La Fabrique de la Cité, une enquête quantitative en ligne élaborée sur la base d’un échantillon global de 1 400 interviews représentatif de la population française. https:// www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2022/10/Etude-complete70CF24_Fabrique-de-la-cite-LesFrancais-et-les-villes-moyennes_0208.pdfQuelles marges de manœuvre pour concilier maison individuelle et sobriété foncière ?Miser sur le parc existant et la densification douce ?D’après le sondage réalisé par Kantar Public, la plupart des Français sont conscients de certaines mesures à prendre pour lutter contre l’artificialisation des sols. Une très large majorité est favorable à ce que la rénovation et l’installation dans des logements anciens soient encouragés (78%).Par ailleurs, des initiatives cherchent à mettre au goût du jour diverses formes de densification douce des maisons individuelles avec grand jardin. C’est par exemple le cas de l’expérimentation de la démarche BIMBY (« Build in my backyard ») visant à accompagner les propriétaires occupants à construire dans leur jardin un nouveau logement. Cette démarche a été testée avec un relatif succès à Périgueux, sur le territoire de l’agglomération du Creusot-Montceau ou des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) des Vosges Centrales et du Grand Nevers.Vers un plébiscite du tiny garden ?Considérer que la lutte contre l’artificialisation de sols est importante n’est pas ipso facto contradictoire avec l’idéal de la maison individuelle. Tout dépend de quelle maison il s’agit et notamment de son impact tant qualitatif que quantitatif sur les sols, plaçant le jardin au cœur de la réflexion.D’après les dernières données disponibles (Gadet, 2022), la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles s’élevait à 947 m² en 2021. Or, selon le sondage Kantar Public, dans l’idéal, il est suffisant pour 37% des Français d’avoir un petit jardin (inférieur à 250 m²), et pour 34% d’entre eux d’avoir un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²). Seuls 12% des Français déclarent vouloir un grand jardin (500 à 1.000 m²) et 8% un très grand jardin (supérieur à 1.000 m²). Il y aurait donc un décalage entre les aspirations des Français et les produits classiques proposés par les professionnels de la construction de maisons individuelles.Sur le plan qualitatif, une revue de littérature réalisée par Flégeau (2020) sur le lien entre formes urbaines et biodiversité révèle les nombreuses lacunes et imprécisions de la littérature scientifique consacrée à ce sujet. En l’état actuel de la littérature scientifique (Flégeau, 2020), il n’est pas possible d’établir un lien systémique entre taille des jardins et biodiversité : d’un côté, des études comme celle de R. Smith et ses co-auteurs (2006) sur l’agglomération de Sheffield, au Royaume-Uni, ont montré que les grands jardins pouvaient accueillir davantage d’arbres d’une hauteur supérieure à deux mètres, des potagers et des sites de compostage ; de l’autre, des études avancent que le critère le plus important est non pas la taille, mais la gestion qui est faite de la parcelle (Flégeau, 2020). Concernant le stockage carbone des jardins familiaux, cela dépend de nombreux paramètres. Toutefois, d’après l’INRAE (2020), la conversion de sols agricoles en jardins familiaux peut se traduire par une augmentation des stocks de carbone, en raison d’apports organiques généralement importants.Vers un continuum entre logements individuels et collectifs ?La distinction classique entre habitat individuel et logement collectif peut également être revisitée en la considérant non plus comme une opposition mais comme un continuum. Il existe en effet de nombreuses formes de logements intermédiaires, que cela soit les copropriétés plus ou moins horizontales, les diverses formes d’habitat participatif proposant de « vivre ensemble chacun chez soi », ou encore les petits collectifs proposant de généreux espaces extérieurs privatifs. Ces solutions peuvent contribuer à répondre aux enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols acceptables pour les Français.En effet, le sondage Kantar Public permet d’identifier trois leviers principaux à l’acceptation d’habiter en collectif chez ceux qui préfèrent le logement individuel: (1) ne pas être gêné par le voisinage (32%), (2) avoir accès à un espace extérieur privatif (24%) et (3) faire des économies de chauffage ou d’énergie (19%). Si le dernier levier pourrait progresser dans le contexte de l’actuelle crise énergétique, les deux autres leviers concernent au premier chef la qualité architecturale des logements proposés. Dans cette perspective, les différentes initiatives prises par le gouvernement[4] pour mettre à l’agenda politique la question de la qualité des logements sont cohérentes. Et des exemples existent pour traduire de façon opérationnelle des formes urbaines individuelles compatibles avec les objectifs de protection des sols.[4] On peut citer le Rapport Lemas sur la qualité des logements sociaux de janvier 2021, le Rapport Girometti-Leclercq de septembre 2021 sur le référentiel sur la qualité du logement, préfigurant le lancement du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » porté conjointement par le ministère de la Culture et le ministre chargé du Logement.Retrouvez la note complète ici.