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Résultats de recherche pour fonds

(3423 résultats)
Il y a 3 ans et 210 jours

Batibig devient big

Bâtiment - Le spécialiste francilien de la maintenance et de la rénovation des bâtiments absorbe l'accélération de sa croissance externe grâce à l'accompagnement du fonds Siparex ETI.
Il y a 3 ans et 210 jours

Bouygues formalise son offre pour acheter Equans, filiale d'Engie

Un conseil d'administration doit avoir lieu cette semaine chez Engie pour débattre des offres présentées."Ce projet de rachat d'Equans s'inscrit dans la démarche stratégique de Bouygues visant à faire émerger un acteur majeur des services multitechniques", précise le groupe dans un bref communiqué, ajoutant qu'il ne compte pas recourir à une augmentation de capital pour financer cette acquisition.Bouygues avait annoncé fin août être intéressé par le rachat d'Equans, qui regroupe la majorité des activités de services techniques d'Engie (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...)."Géographiquement, les marchés d'Equans, Europe et Etats-Unis, correspondent aux endroits où l'on souhaite se développer", avait alors argumenté Olivier Roussat, directeur général du groupe.Engie, détenu à 23,64% par l'Etat français, a lancé début septembre le processus de vente de sa filiale, sous l'oeil vigilant du gouvernement à l'approche de la présidentielle.Plusieurs offres sont en lice, dont celles du groupe français Eiffage et du fonds Bain Capital, allié au financier français Marc Ladreit de Lacharrière, fondateur du holding diversifié Fimalac.Spie, groupe de services multitechniques aux entreprises et collectivités, s'est retiré de la course mi-octobre.Avec 74.000 salariés, Equans représente un chiffre d'affaires de près de 12 milliards d'euros, selon Engie, qui espère tirer cinq à six milliards d'euros de cette opération.Sur le premier semestre 2021, le chiffre d'affaires du pôle Energies & Services du groupe Bouygues s'est élevé à 1,9 milliard d'euros.
Il y a 3 ans et 212 jours

Le fonds américain Bain Capital s'associe à Fimalac pour tenter de briguer Equans

ACQUISITION. L'étau se resserre autour d'Equans, filiale d'Engie spécialisée dans les services à l'énergie. Aujourd'hui, ce sont trois offres de reprise qui sont en lice. Parmi elles, figure celle du fonds américain Bain Capital, qui vient de s'associer à la holding Fimalac détenu par Marc Ladreit de Lacharrière.
Il y a 3 ans et 214 jours

Quel budget pour la rénovation de maison ancienne?

Les travaux de rénovation sont indispensables dans les maisons anciennes. Cependant, avant de foncer dans les travaux, il est crucial de préparer le budget nécessaire pour que tout se déroule sans encombre. Rénovation de maison ancienne : le prix au m² L’estimation du prix au m² d’un projet de rénovation de bâtiment ancien se base sur des diagnostics effectués préalablement. Pour cela, il est mieux de faire appel à un professionnel comme ce spécialiste rénovation de maison dans l’Oise comme sur ce site : https://www.renovation-60.fr/  . Cela permettra de prioriser les travaux les plus urgents. La rénovation complète coûte entre 1 500 et 2 500 € par m2 si la bâtisse nécessite une rénovation complète. Il faut prévoir entre 1 500 et 3 200 € par m² pour les travaux de rénovation impliquant la modification de la structure de la maison. La rénovation d’une maison ancienne de 100 m² peut varier de 150 000 € à 320 000 €. Il s’agit d’une fourchette de prix. Le coût dépendra bien évidemment de l’ampleur de travaux à faire. Le prix de rénovation de la maison ancienne : une donnée importante pour la réussite de votre projet Le coût de rénovation d’une maison ancienne est aussi important que les assurances, les démarches administratives, et les autorisations. Il s’agit d’un critère important et décisif dans la réussite d’un projet de restauration d’une maison ancienne. L’évaluation des coûts de rénovation permet d’avoir un meilleur contrôle du budget, surtout s’il est difficile de trouver une source de financement stable. Entreprendre les travaux et définir les priorités permet de mener le projet à bien. Le prix de la rénovation varie d’un projet à un autre. Il y a de nombreux critères qui entrent dans l’évaluation des prix tels que la nature du projet, la taille des surfaces à travailler, les matériaux à utiliser et l’état du bien immobilier. Le niveau de rénovation : un élément décisif dans l’évaluation des prix La rénovation basique concerne les chantiers ne nécessitant pas de gros œuvres. Les travaux peuvent concerner les projets de rafraîchissement intérieurs (travaux de peinture, le changement des revêtements La rénovation complète qui consiste à mettre aux normes les travaux effectués dans la bâtisse. Des travaux de plomberie, d’isolation, d’électricité sont à prévoir. La modification de la structure intérieure de la maison [créer une nouvelle pièce, ajouter de nombreuses ouvertures, etc.]. La réhabilitation exige des travaux lourds : assainissement, isolation, couverture, renforcement des murs, etc. La durée des travaux : un facteur décisif dans l’évaluation du prix des rénovations La durée des travaux est influencée par l’ampleur des travaux. Le chantier peut nécessiter plusieurs jours, plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les artisans qui devront intervenir sur le chantier doivent planifier leur intervention pour coordonner l’avancée des travaux, surtout lors en cas de rénovation complète. Il arrive donc que certaines interventions ne puissent démarrer que quand la précédente est complètement achevée. Rafraîchir les plafonds, le sol et le mur nécessite environ deux mois de travaux. S’il s’agit de travaux de second œuvre, il faut doubler la durée des travaux. Pour les travaux de rénovation lourds, il faut au minimum deux ans de travaux pour réaliser les travaux de gros œuvre à la finition.
Il y a 3 ans et 217 jours

Zehnder Breeze, nouveau diffuseur d’air invisible pour les plafonds climatiques Zehnder

En ayant recours à des modes constructifs peu émissifs et à des équipements toujours plus performants prenant en compte le confort d’été, la RE2020 bouleverse les habitudes du secteur du bâtiment. Dans ce contexte, les architectes et maîtres d’ouvrage restent extrêmement sensibles à l’intégration esthétique des équipements techniques. Pour répondre à ce double enjeu, Zehnder complète sa gamme de plafonds chauffants rafraîchissants pour les bâtiments tertiaires avec un nouveau diffuseur d’air intégré. Invisible, il garantit un renouvellement d’air confortable et hygiénique. Zehnder Breeze, un échange d’air assuré en toute discrétion Invisible, le nouveau diffuseur d’air Zehnder Breeze, qui garantit le renouvellement d’air dans les bâtiments tertiaires, s’intègre dans toutes les solutions de plafonds chauffants rafraîchissants métalliques avec cassettes perforées du fabricant. Raccordé au système de ventilation double flux, il utilise l’effet Coanda pour éviter tout inconfort aux occupants. L’air soufflé prend ainsi la température ambiante et limite tout courant d’air dans la zone d’occupation. Le diffuseur d’air Zehnder Breeze offre une distribution homogène de la température et assure une classe de confort A selon la norme DIN EN ISO 7730 relative à l’ergonomie des ambiances thermiques. Avec un débit de 50 à 300 m3/h selon les modèles (pour manchettes de 80, 100, 125 et 160), Zehnder Breeze garantit un renouvellement d’air hygiénique. http://www.zehnder.fr/
Il y a 3 ans et 217 jours

Enquête rénovation énergétique : plus de la moitié des répondants n'envisage pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.
Il y a 3 ans et 217 jours

Enquête rénovation énergétique : 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.
Il y a 3 ans et 218 jours

Face à l'avancée de l'Océan, des petites villes du Sud-Ouest prêtes à battre en retraite

La station balnéaire, comme celle de Lacanau ou d'autres sur le littoral atlantique, est prête à battre en retraite et faire reculer les bâtiments menacés par l'érosion marine - phénomène naturel enclenché depuis des siècles- mais réclament des outils juridiques et financiers pour y parvenir.Giflée par les vagues et les vents de l'Atlantique, la plage de Biscarrosse (16.000 habitants) est grignotée chaque année de 2 mètres en moyenne, jusqu'à 5 mètres en cas de fortes tempêtes l'hiver.Selon les chercheurs de l'Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine, l'érosion pourrait faire reculer le littoral sableux du golfe de Gascogne de 50 mètres d'ici à la moitié du siècle, auxquels pourraient potentiellement s'ajouter 20 mètres de repli supplémentaire, en prenant en compte les effets du changement climatique.Sur la dune, au sommet de la plage centrale, seules trois bâtisses "en dur", - deux villas d'une vingtaine d'appartements et un hôtel haut de gamme - construites au début du XXe siècle, subsistent après le démontage automnal.La commune landaise cherche à les racheter pour les reconstruire en arrière, dans les terres, au grand dam de certains propriétaires.Le Grand Hôtel de la Plage est "enraciné sur 14 mètres de profondeur" depuis sa remise à neuf en 2013, défend Alexandre Michel, directeur de cet établissement quatre étoiles, auprès de l'AFP."Il n'y a pas de risque que ça s'effondre. En 2045, on sera encore là", parie le gérant, écartant l'idée du repli.A l'inverse, pour Vincent Bawedin, géographe et ingénieur chargé de la gestion du trait de côte à Biscarrosse, ces bâtiments pourraient s'écrouler en "5 à 10 ans", en cas de puissantes tempêtes hivernales.EffondrementSelon le Groupement d'intérêt public Littoral (GIP), principal acteur des stratégies locales de gestion de l'érosion, sans aucun ouvrage de protection ou politique active de préservation, près de 6.500 logements et commerces côtiers seraient menacés d'effondrement d'ici 2050, du Médoc au Pays basque.Mais pour réussir le pari de la "relocalisation", les communes réclament des outils juridiques et financiers à l'Etat.Car "on a parfois l'impression que le législateur avance moins vite que l'érosion", se désole M. Bawedin, au pied d'un poste de secours en bois, reconstruit 15 mètres en arrière sur la dune cette année.La nouvelle loi Climat et Résilience, promulguée cet été, permet néanmoins désormais aux élus locaux de préempter un logement en cas de mise en vente sur les zones menacées.Des mesures pour faire baisser le coût à supporter, comme la "décote administrée" des biens à relocaliser, devraient aussi être prises les mois à venir, indique Stéphanie Dupuy-Lyon, à la tête de la Direction de l'aménagement du logement et la nature au ministère de la transition écologique.Ainsi, plus la menace de l'érosion "se rapprochera" d'un bâtiment, "moins sa valeur sera importante", explique-t-elle à l'AFP.Mais qui dit acquisition, ou expropriation - en cas de menace urgente- dit paiement.Pour Laurent Peyrondet, maire (Modem) de Lacanau, qui évalue à 400 millions d'euros la valeur des biens menacés sur son territoire, les communes n'ont "clairement pas les moyens" d'engager "seules" les rachats nécessaires au repli.Comme d'autres élus du littoral, il réclame à l'Etat la création d'un mécanisme de financement, en suggérant des ponctions sur les assurances, "sans que le contribuable ne soit touché".Sa ville de 5.000 habitants, pionnière dès 2012 dans les stratégies de repli, a finalement opté pour la construction d'un enrochement de blocs de pierres qui devrait fixer la dune sur un kilomètre jusqu'en 2050, avant d'enclencher "le scénario de relocalisation". Seuls les parkings d'accès à la plage et les postes de secours reculeront à court terme.Actuellement co-financée par les collectivités, l'Etat et les fonds européens, cette protection en dur coûtera, à terme, "plus de 30 millions d'euros", soit l'équivalent du budget annuel de la commune.Une solution écartée par Biscarrosse, car "les points durs" bloquent "le transfert de sédiments" et creusent encore plus la plage de part et d'autre des ouvrages, indique M. Bawedin.En attendant, sa ville recharge chaque hiver sa dune fragilisée avec du sable acheminé par des camions depuis une plage sauvage à proximité. Mais "jouer la montre est extrêmement dangereux", avertit le géographe, en constatant que les volumes de sable nécessaires augmentent d'année en année.
Il y a 3 ans et 218 jours

Sérignan : réaménagement du parking Valessie et de la rue Marie-Curie

Ces deux projets bénéficient d’un fonds de soutien de la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée (CABM).
Il y a 3 ans et 220 jours

Premier « Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP »

Elle permet de s’adapter aux nouveaux besoins et également de repenser les problématiques liées à la prévention et de toujours améliorer la performance des entreprises. Avoir une vision claire des tendances d’innovation est ainsi devenu une nécessité stratégique pour l’ensemble des acteurs du secteur du BTP.Dans cette optique, Impulse Partners, CCCA-BTP et l’OPPBTP, acteurs engagés au service du secteur du BTP, se sont associés pour réaliser et publier un « Observatoire des tendances d’innovation du BTP ». Celui-ci décrypte les grandes tendances d’innovation, leurs impacts sur les métiers, la sécurité, la prévention et la formation.Son objectif est de permettre à tous les acteurs de la filière, qu’ils soient industriels, constructeurs, entreprises, grandes ou petites, mais aussi centres de formation, fédérations et organisations professionnelles, de comprendre et d’appréhender au mieux les principaux champs d’innovation à l’oeuvre dans le secteur, pour en faire un vecteur de transformation positive et durable. Pour cela, il sera enrichi régulièrement et diffusé chaque année.Les objectifs majeurs de l'innovationGrâce à une étude approfondie des acteurs de l’innovation dans le BTP, l’Observatoire révèle que les grandes tendances d’innovation se concentrent autour de trois objectifs majeurs :Accroître la productivité des entreprisesTrois tendances majeures transforment les métiers du BTP : les solutions de construction hors site permettent de réaliser 80 % de la production en usine, ce qui fait évoluer massivement les métiers, les méthodes de production et les risques qui y sont associés. Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages (capteurs IoT, plateformes BOS…) offrent l’opportunité de saisir de nouveaux marchés dans le smart building avec une très haute valeur ajoutée pour les métiers concernés. Enfin, les outils d’édition et de partage du jumeau numérique constituent l’un des leviers de la modernisation des métiers et renforcent la sécurité sur les chantiers.Réaliser des ouvrages de meilleure qualitéLa qualité des ouvrages repose sur leur conformité au cahier des charges, leur performance et l’impact environnemental des chantiers. Les solutions favorables à l’emploi du matériau bois, de plus en plus sollicité, bouleverse les chaînes de valeur traditionnelles et exigent des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…). Les plateformes et outils pour le réemploi constituent également un levier de transformation majeur, en particulier pour la filière déconstruction. Par ailleurs, les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité accompagnent les professionnels dans une démarche de lean management et de contrôle qualité continu, vecteurs de productivité et de prévention des risques.Améliorer la sécurité sur les chantiersEnfin, l’amélioration de la sécurité sur les chantiers exige une anticipation des risques en amont ainsi qu’une gestion de ceux-ci au cours des travaux. Pour y parvenir, les EPI connectés et les dispositifs de détection des accidents (capteurs, robots caméra, intelligence artificiels) mobilisent un grand nombre d’acteurs de l’innovation, du fait de leur très fort impact sur la réduction du risque d’accident. En outre, les outils digitaux pour la formation des professionnels, tels que les outils e-learning ou utilisant la réalité virtuelle, permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.Un Observatoire de l’innovation qui s’inscrit dans les missions du CCCA-BTP et de l’OPPBTPAfin de s’adapter aux évolutions majeures qui impactent le secteur (transition écologique, digitalisation…), l’innovation est au coeur des enjeux du BTP. Le CCCA-BTP et l’OPPBTP sont tous deux mobilisés pour accompagner son développement et aider l’ensemble des acteurs à s’en saisir pour en tirer tous les bénéfices. D’une part, le CCCA-BTP, premier acteur de l’apprentissage en France, a pour mission d’anticiper les métiers de demain et l’évolution des compétences pour adapter les parcours de formation et ainsi mieux répondre aux besoins des entreprises de la construction. D’autre part, en tant qu’organisme de branche, l’OPPBTP se positionne comme un moteur pour détecter, accompagner et promouvoir l’innovation au profit de l’ensemble des acteurs du secteur. L’analyse des tendances d’innovation sous l’angle de la santé-sécurité lui permet d’adapter les actions de prévention à mener au plus proche des problématiques émergentes. Dans ce cadre, l’Observatoire des tendances d’innovation du BTP représente un précieux outil de veille pour décrypter les tendances de la filière. Il permet à la fois de mettre en lumière le rôle de la formation dans l’évolution des compétences et d’apprécier les conséquences de l’innovation sur les métiers et les problématiques de sécurité. Sa promotion auprès de tous les acteurs est essentielle pour leur permettre d’évoluer collectivement vers une plus grande performance opérationnelle.Une méthodologie basée sur une étude des acteurs de l’innovation dans le BTPLe CCCA-BTP, l’OPPBTP et Impulse Partners ont décidé d’appuyer cet Observatoire sur les 222 start-up recensées au sein de l’écosystème d’Impulse Partners. En effet, celles-ci se développent depuis plusieurs années à un rythme accéléré et leurs champs d’action constituent un précieux révélateur des transformations en cours dans le BTP. L’ensemble des start-up a été regroupé en 41 champs d’innovation. Pour chacun de ces champs d’innovation, l’observatoire détaille les enjeux majeurs et les principaux outils et solutions développés par les innovateurs pour y répondre. La dynamique économique de chaque champ d’innovation a également été mesurée selon trois indicateurs clefs : le nombre de start-up, le chiffre d’affaires cumulé des acteurs et le volume de fonds levés par ceux-ci. Par ailleurs, l’observatoire donne une estimation du potentiel de transformation pour la filière, sur le plan des métiers, de l’impact en matière de prévention, ainsi qu’en termes de besoins nouveaux de formation pour les professionnels.Enfin, les partenaires ont également interrogé plusieurs professionnels représentant des grandes entreprises, entreprises de tailles intermédiaires, fédérations ou organisations représentatives de toute la profession :David Amadon, Directeur technique de la CAPEB Nationale ;Guillaume Bazouin, Responsable start-up et programme intrapreneuriat au sein de Leonard ;Mathieu Boussoussou, Responsable innovations durables au sein d’Eiffage Construction ;Valérie Cassous, Membre du directoire et directrice communication du groupe Cassous ;Jonathan Chemouil, Directeur innovation technique au sein de Demathieu Bard ;Dominique Chevillard, Directeur technique et de la recherche de la FNTP ;Christian Cremona, Directeur technique et R&D au sein de Bouygues Construction ;Isabelle Dubois-Brugger, R&D et Innovation Manager au sein de LafargeHolcim ;Marc Esposito, Directeur du Lab GSE ;Antoine Gibour, Directeur stratégie, marketing et innovation au sein de Léon Grosse ;Claire Guidi, Chargée de mission FFB ;Philippe Robart, Directeur technique de l’OPPBTP.Ces interviews ont largement guidé la structuration de l’observatoire et ont permis de collecter l’avis du marché sur les innovations recensées.Des tendances structurées autour de trois principaux objectifs : la productivité, la qualité et la sécuritéL’étude des 41 champs d’innovation et les échanges avec les entreprises ont permis aux trois partenaires de mettre en évidence trois objectifs majeurs à toutes démarches d’innovation dans le BTP, non exclusifs les uns des autres : atteindre un plus haut niveau de productivité, de qualité et de sécurité. Pour avancer dans chacune de ces directions, les acteurs peuvent mettre en oeuvre différents leviers d’action qui rassemblent plusieurs champs d’innovation complémentaires.Une plus grande productivité des entreprisesL’un des principaux défis pour le secteur du BTP est sa faible productivité. Il s’agit de l’un des seuls secteurs de l’économie dont la productivité n’a pas augmenté ces 20 dernières années, mais a au contraire baissé en Europe. Sur l’ensemble de la chaîne de valeur, industriels, concepteurs, constructeurs, exploitants de bâtiments et d’infrastructures cherchent à réduire leurs coûts pour consolider leurs marges. La productivité est donc le premier objectif majeur qui pousse à innover dans le secteur.L’observatoire fait ressortir six principaux leviers d’action : la maîtrise des coûts du foncier, des matières premières, de la main-d’oeuvre, des frais généraux des entreprises, des coûts d’usage des ouvrages, ainsi que la réduction du poids économique des équipements et de la logistique. Il révèle également que les trois champs d’innovation en faveur d’une plus grande productivité des entreprises les plus dynamiques sur le plan économique sont :✓ Les outils d’édition et de partage du jumeau numérique, qui permettent de partager l’information entre les différentes parties prenantes d’un projet de construction et d’assurer un suivi continu de l’information sur le cycle de vie d’un ouvrage. Ils s’imposent sur les grands projets de construction depuis plusieurs années et constituent l’un des principaux leviers de la transformation digitale et industrielle du secteur.✓ Les outils digitaux collaboratifs de suivi de chantier. Simples, mobiles et adaptés aux process et méthodes actuelles, ces outils digitaux permettent de digitaliser et d’optimiser le travail du chef ou du directeur de chantier pour assurer un suivi de l’avancement des tâches et partager les informations entre tous les acteurs.✓ Les dispositifs de pilotage intelligent des équipements et ouvrages, tels que les capteurs IoT ou les plateformes Building Operating Systems. Ces dispositifs permettent d’optimiser les consommations énergétiques, d’organiser une meilleure gestion des déchets, d’assurer un confort aux usagers et de réduire les coûts d’exploitation. Ils ont également un fort potentiel de transformation des métiers du BTP vers des métiers à très haute valeur ajoutée.✓ Par ailleurs, l’observatoire fait ressortir les solutions de construction hors site parmi les champs d’innovation à fort potentiel de transformation des métiers du secteur, puisqu’elles permettent de réaliser 80 % de la production, ce qui développe fortement la productivité.Des ouvrages de meilleure qualitéLe deuxième enjeu majeur pour le secteur est l’amélioration de son niveau global de qualité. Les exigences de la maîtrise d’ouvrage se renforçant dans de nombreux domaines, cette exigence de qualité ne s’évalue plus seulement sur la simple conformité à un cahier des charges fonctionnel, mais aussi sur un nombre croissant de critères de performance (dont l’impact environnemental). Cette qualité s’évalue bien sûr sur l’ouvrage lui-même sur toute sa durée de vie, mais aussi au travers de critères propres aux chantiers (impact sur l’environnement, nuisances…).✓ Les outils de suivi d’avancement et de contrôle de conformité apparaissent comme étant à la fois les solutions innovantes les plus dynamiques et parmi les plus transformatrices du secteur. Elles permettent de détecter les erreurs de mise en oeuvre éventuelles, pour les corriger rapidement, afin d’en réduire les coûts et d’assurer que le construit est conforme au conçu.Parmi les champs d’innovation pour une meilleure qualité des ouvrages les plus dynamiques économiquement, on trouve également :✓ Les solutions pour la qualité de l’air : pour améliorer la santé et le confort des occupants, des capteurs IoT, des plateformes d’analyse des données et de simulation de la qualité de l’air se développent. Cette dynamique a par ailleurs été renforcée par le contexte de la crise sanitaire qui a placé cette problématique au coeur des enjeux du bâtiment.✓ Les solutions pour l’usage de nouvelles énergies sur les chantiers tels que les solutions hydrogène, les biocarburants ou l’électrification des engins et matériels, qui permettent de réduire les consommations d’énergie non renouvelables et les émissions de gaz à effet de serre.Enfin, les champs d’innovation pour la qualité au plus haut potentiel de transformation du secteur sont :✓ Les solutions favorables à l’emploi du matériaux bois, de plus en plus sollicité du fait de ses atouts écologiques et environnementaux. La construction bois est souvent synonyme de construction industrialisée et bouleverse à ce titre les chaînes de valeur traditionnelles. Le chantier bois exige par ailleurs des compétences nouvelles (logistique, levage, réglage…) pour des acteurs qui historiquement ont une meilleure maîtrise de la construction en béton.✓ Les plateformes et outils pour le réemploi. Le réemploi constitue un challenge important pour les fabricants de matériaux et leurs distributeurs, mais aussi un levier de transformation majeur pour la filière déconstruction, afin de permettre un démontage propre et sélectif des matériaux pouvant être réemployés.Un accroissement de la sécurité sur les chantiersLa sécurité sur les chantiers est un enjeu de progrès continu pour toutes les entreprises du BTP. Le secteur comporte en effet encore de nombreux risques contre lesquels des politiques de prévention, renforcées par l’innovation, peuvent être efficaces. Plusieurs champs d’innovation favorables à la productivité et à la qualité ont aussi un impact positif sur la sécurité. De plus, certains champs d’innovation peuvent être totalement focalisés sur ces enjeux de sécurité. Les deux leviers d’action identifiés pour accroître la sécurité sur les chantiers sont l’anticipation des risques en amont, ainsi que leur gestion pendant les travaux.L’observatoire fait ressortir trois champs d’innovation, qui sont à la fois les plus dynamiques et les plus transformateurs pour le secteur en matière de sécurité :Les EPI connectés : les équipements de protection individuelle sont de plus en plus connectés, afin de renforcer la sécurité des compagnons au-delà des protections dites classiques. Ils permettent, par exemple, d’alerter en cas de situations de danger (fuites de gaz, éboulement, etc.), de réduire les accidents Homme/machine, ou d’effectuer un suivi en temps réel des compagnons.Les dispositifs de détection des accidents : grâce à des outils tels que des capteurs, des robots caméras ou l’intelligence artificielle, de nombreux dispositifs permettent de réduire les accidents sur site en analysant les situations à risque, ou d’intervenir rapidement s’ils ont lieu.Les outils digitaux pour la formation des professionnels : on estime aujourd’hui à 430 000 les besoins annuels en formation initiale et continue. Ces nouveaux outils ont pour objectif de massifier la formation et de la rendre la plus impactante possible au travers de nouvelles méthodes pédagogiques (outils e-learning, formations en réalité virtuelle et augmentée, outils d’ancrage qui cumulent présentiel et digital…). Ils permettent de former les collaborateurs aux bonnes pratiques et de les sensibiliser aux différents risques du chantier.« Innover aujourd’hui dans notre secteur c’est aussi repenser les enjeux de prévention et de sécurité pour en faire des atouts pour la performance des entreprises. C’est aussi intégrer très tôt les besoins de formation et d’évolution de compétences. C’est le sens de notre partenariat avec l’OPPBTP et le CCCA-BTP dans la réalisation de cet observatoire. » Antoine Thuillier, Associé Impulse Partners.« En tant qu’Organisme de prévention des risques du BTP, nous sommes convaincus que la performance des chantiers rime avec prévention et que l’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail. Sachons-nous saisir collectivement de cet observatoire des tendances d’innovation dans le BTP pour faire grandir la performance opérationnelle de nos chantiers et de nos opérateurs. » Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.« Le digital est un facilitateur, un accélérateur. Il est d’une aide précieuse dans le parcours de formation des jeunes et des professionnels qui se forment tout au long de leur vie professionnelle. Mais au-delà de la transformation intrinsèque des métiers, le digital peut être également un facilitateur de l’articulation et de la coordination dans la réalisation des projets : un catalyseur de productivité. Il favorise le décloisonnement entre les métiers, pour gagner en polyvalence et en transversalité et contribue également à une plus grande ouverture entre les sujets (smartcity, bien être, etc.) » Franck Le Nuellec, Directeur Marketing, Développement et Innovation Stratégique de CCCA-BTP.Le rapport complet de l’Observatoire des tendances d’innovation dans le BTP est disponible ici.
Il y a 3 ans et 223 jours

Les propositions de plusieurs candidats à l’élection présidentielle pour résoudre la crise du logement

Anne Hidalgo veut décentraliser les investissements publics dans le logementLa candidate socialiste souhaite attribuer une partie des fonds du plan de relance au logement et miser sur la "décentralisation des investissements"."Si je suis présidente de la République, je reprends ce plan de relance et je mets le paquet sur l'investissement dans la construction de logements et dans la lutte contre les passoires thermiques à travers les collectivités locales", a affirmé la maire de Paris.Arnaud Montebourg: accompagner un "retour à la terre"Le candidat de la "Remontada" propose qu'un "préfet constructeur" puisse répondre, dans chaque département aux besoins en logement insatisfaits.Il souhaite également accompagner un "retour à la terre" pour "10 millions de Français qui rêvent de quitter les métropoles", d'après lui.Il propose que l'Etat acquière à faibles coûts des logements anciens pour les attribuer gratuitement à "ceux qui rêvent de quitter les métropoles", pour qu'ils puissent les rénover eux-même.Fabien Roussel: 10 milliards d'euros sur 5 ans pour la rénovation énergétiqueLe candidat du Parti communiste propose d'investir 10 milliards d'euros sur cinq ans pour engager un plan de rénovation énergétique des maisons et des logements collectifs.Il a affirmé le "droit de se loger pour tous" et notamment de construire des maisons individuelles, après une polémique en fin de semaine dernière autour de propos de la ministre du logement Emmanuelle Wargon - qui avait qualifié les maisons individuelles de "non sens écologique, économique et social"."Les mairies doivent avoir les moyens de donner des permis de construire; huit personnes sur 10 que je reçois dans ma permanence viennent pour des problèmes de logement", s'est justifié le candidat communiste pour expliquer pourquoi revenir sur l'objectif de zéro artificialisation nette des sols.Yannick Jadot: 10 milliards d'euros pour le logementLe candidat des écologistes a rappelé son programme prévoyant un plan d'investissement dont 10 milliards seraient consacrés au logement et au bâtiment.Il a également évoqué une "prise en charge globale des frais de rénovations de logements" pour 1,7 millions de familles les plus pauvres.Marine Le Pen: "priorité nationale" pour l'accès au logementLa candidate du Rassemblement national prévoit d'accorder la priorité nationale pour l'accès au logement social.Réduire la crise du logement passe par le "rétablissement de la sécurité" qui doit freiner la réticence des maires à construire des logements sociaux face au "risque de communautarisation", a-t-elle argumenté.Valérie Pécresse: "lutter contre l'enfer bureaucratique" dans le logementLa candidate à l'investiture Les Républicains a déclaré vouloir "lutter contre l'enfer bureaucratique" pour diminuer les contraintes administratives qui pèsent sur la construction."Je mettrai en place un comité de la hache qui devra réduire de moitié les codes juridiques" a-t-elle affirmé.La Présidente de la région Ile-de-France souhaite également généraliser les prêts à taux zéro pour les primo-accédants en fonction de leurs revenus et des prix de l'immobilier sur le territoire français.Xavier BertrandLe candidat à l'investiture Les Républicains souhaite revenir sur l'objectif de zéro artificialisation nette des sols et baisser les impôts sur la production.
Il y a 3 ans et 223 jours

Litige financier soldé entre l'architecte Jean Nouvel et la Philharmonie de Paris

La Philharmonie de Paris réclamait 170 millions d'euros à l'architecte, en raison des surcoûts survenus lors du chantier.Jean Nouvel avait porté plainte en octobre 2019, puis obtenu l'ouverture d'une information judiciaire en février dernier pour "favoritisme, prise illégale d'intérêts, détournements de fonds publics, concussion, faux et usage de faux" par le parquet financier.Désormais, "il est mis fin de manière pleinement satisfaisante pour chacune des parties à la totalité de leurs différends, tous domaines confondus, notamment sur les coûts et les délais", écrivent l'architecte et la Philharmonie."Les parties, qui reconnaissent que ces différends étaient la conséquence de divergences et de malentendus, ont décidé de les surmonter en engageant un dialogue aux fins de voir respecter et protéger l'intérêt public culturel", ajoutent-elles.La maîtrise d'oeuvre, assurée par Jean Nouvel et la société Ateliers Jean Nouvel (AJN), et l'établissement public de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris "n'ont plus aucune revendication, de quelque nature qu'elle soit, l'un envers l'autre, y compris au titre des droits de propriété intellectuelle résultant de la réalisation de la Philharmonie de Paris", poursuivent les parties.M. Nouvel, AJN et la Philharmonie de Paris "se désistent et renoncent définitivement à toute réclamation, instance et action, devant quelque juridiction que ce soit".Les deux parties annoncent également "s'être accordées sur la réalisation d'un programme de travaux complémentaires, arrêté dans le cadre d'une enveloppe de 15 millions d'euros décidée en accord avec l'État", qui seront réalisés sous la maîtrise d'oeuvre d'AJN et de Jean Nouvel.
Il y a 3 ans et 223 jours

L'École des Ponts ParisTech lance sa bibliothèque numérique en partenariat avec la BnF

Cette plateforme permet la consultation de plus de 15.000 documents de toutes natures, conservés dans les collections et fonds de l'École ayant trait à son histoire, à son enseignement et à des travaux majeurs en sciences et techniques, ainsi que des ressources additionnelles (articles de synthèse, présentation de documents, informations biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées), en français et en anglais.Fruit du partenariat entre la BnF et l'École des Ponts ParisTech, L'Héritage des Ponts et Chaussées est une bibliothèque numérique réalisée dans le cadre du programme « Gallica Marque blanche ». Le site bénéficie ainsi de l'infrastructure et des fonctionnalités de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, tout en déployant sa propre identité graphique et ses axes d'éditorialisation. Le principe de la marque blanche permet à la fois une mutualisation des investissements techniques et informatiques réalisés par la BnF et la constitution d'une collection numérique nationale.
Il y a 3 ans et 223 jours

KKR rachète l'observatoire Edge à New York pour plus de 500 millions de dollars

Inauguré en 2020, Edge est une terrasse géante ouverte au public et située à 335 mètres de haut, soit plus haut que la pointe de l'antenne de la Tour Eiffel (324 m).Elle fait partie d'un immeuble de 395 m de haut, situé dans le nouveau quartier d'Hudson Yards, construit au-dessus de voies ferrées, dans l'ouest de Manhattan.Selon le site Traded, KKR a acquis 75% des parts de l'observatoire, dont une partie du plancher est en verre et à travers lequel les visiteurs peuvent voir le bas de la tour.Le siège de KKR, qui a réalisé l'acquisition via ses fonds d'investissement, se trouve au 30 Hudson Yards, bâtiment qui abrite Edge.Après la destruction du World Trade Center, New York n'a de nouveau compté, durant près de 15 ans, que deux points d'observation très élevés, à savoir l'Empire State Building et le 30 Rockefeller Plaza (initialement RCA Building), chacun datant des années 1930.Mais depuis 2015, ont successivement ouvert l'observatoire du One World Trade Center, immeuble construit sur le site du World Trade Center, Edge en 2020, puis le "Summit One Vanderbilt", qui sera accessible au public à partir de jeudi, dans le nouveau bâtiment adjacent à la garde de Grand Central.
Il y a 3 ans et 224 jours

A Noisy-le-Sec, réhabiliter les friches mais pour faire quoi?

Bientôt, d'anciens bâtiments inoccupés de la SNCF vont être rasés pour construire 77 logements privés, une place et prolonger une rue. Les travaux sont en partie financés par une subvention de 975.000 euros allouée par l'Etat via le "fonds friches".Ce fonds a été déployé dans le cadre du plan de relance économique du gouvernement. L'enveloppe, de 300 millions d'euros à l'origine, a été pérennisée début septembre et dotée de 350 millions supplémentaires.Anciennes stations services, locaux inoccupés, usines désaffectées... L'ambition est de donner une seconde vie aux friches industrielles et commerciales disséminées aux quatre coins de l'Hexagone, dont le nombre est toujours inconnu mais qui se comptent par milliers.A Noisy-le-Sec, cette manne est une bouffée d'air bienvenue. "Dans le domaine de l'aménagement, on court après toutes les subventions", soupire Olivier Sarrabeyrouse, maire communiste de la ville.Une aide néanmoins limitée, estime Laurent Chateau, chargé de mission à l'Ademe, l'agence de la transition écologique qui coordonne une partie des appels à projets. Mais il concède la difficulté de déterminer quel montant déployer et où."Des friches, il y en a partout, et il s'en crée malheureusement tous les jours", poursuit M. Chateau.Or reconvertir une friche induit parfois des coûts vertigineux, notamment pour des sites très pollués qu'il faut décontaminer.Pour tenter d'équilibrer les comptes, les élus penchent alors souvent pour la construction de logements privés, plus rentable. A Noisy, c'est ce qui soutient financièrement la transformation des abords du canal de l'Ourcq.Avec parfois à la clef des projets étonnants: 450 logements étudiants devaient ainsi voir le jour à 15 mètres de l'autoroute A86. Un projet stoppé par la nouvelle municipalité. "A la place, on veut un lieu d'activité, de loisirs, de culture. Mais ça ne fait pas rentrer d'argent dans les caisses", soupire M. Sarrabeyrouse.Densification intérieure, étalement extérieurEt pourtant, le besoin de logements est considérable dans des secteurs en tension comme la région parisienne. Pour concilier construction et écologie, l'Etat mise sur la densification du bâti, un objectif énoncé dans la loi Climat et Résilience qui prévoit "zéro artificialisation nette" de sols d'ici à 2050.Dans cette optique, le "fonds friches" permet de donner une seconde vie à des terrains ou des bâtiments inutilisés, souvent au coeur des villes."Jusqu'à présent, on étendait sur les territoires agricoles. Maintenant, il faut s'intéresser à ce qu'il y a au sein de la ville", explique M. Chateau.Guillaume Faburel, urbaniste et enseignant à SciencesPo Lyon, nuance pourtant: "Le processus de métropolisation que nous connaissons, c'est-à-dire le grossissement des grandes villes, est simultanément une densification intérieure et un étalement extérieur."Paradoxal? Non. "Parce que la ville devient trop dense, des populations fortunées choisissent aussi d'aller habiter en périphérie pour avoir plus d'espace", explique M. Faburel.Parallèlement, les populations les plus précaires doivent souvent quitter les quartiers réhabilités car les promoteurs répercutent sur le prix des logements les coûts parfois élevés engendrés par les travaux et l'acquisition des terrains.Dans la commune historiquement ouvrière et cheminote de Noisy, c'est donc toute une partie de la population qui risque de devoir déménager si la réhabilitation des friches fait bondir les loyers.Car ce ne sont pas les 975.000 euros reçus du fonds friches qui vont changer la donne dans la construction à Noisy, "l'une des trois communes de l'Est parisien les plus pauvres", souligne le maire de Noisy. L'élu regrette que cet argent "ne serve pas à construire du logement social", mais plutôt à développer le parc privé.Pour Guillaume Faburel, la solution de l'équation réside dans la mise en place d'une "politique de plafonnement des loyers" et de construction de logements sociaux "pour répondre aux besoins".Et ce, afin que les nouveaux éco-quartiers gagnés sur les anciennes friches ne soient pas réservés aux plus aisés.
Il y a 3 ans et 224 jours

Des élus de gauche alertent sur la "catastrophe" du logement en Ile-de-France

Dans les villes les plus populaires de l'Ile-de-France, "un maire ne peut plus sortir de la mairie sans rencontrer des dizaines de personnes qui s'adressent à lui" pour demander une accélération de sa demande de logement, relève Patrick Jarry, le maire (DVG) de Nanterre, président de la commission logement de la Métropole du grand Paris.Fin 2020, 743.000 personnes étaient demandeurs d'un logement social en Ile-de-France, selon le comité régional de l'habitat cité par ces élus, alors que chaque année, environ 70.000 logements sont attribués, 60.000 en 2020."Si on reste comme ça, la crise va s'aggraver", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse organisée à Malakoff, commune communiste des Haut-de-Seine, pour annoncer cette prise de position de 95 élus d'Ile-de-France, dont 17 maires.Ils appellent à manifester le 10 novembre à 18H00 devant le ministère du Logement, pour que "les rues de Paris entendent le cri de ces familles qui attendent un logement social ou ceux qui veulent accéder à la propriété", a lancé le maire de Nanterre.La maire (PCF) de Malakoff Jacqueline Belhomme veut défendre, face à la gentrification, "le droit de vivre aux portes de Paris sans se couper un bras, voir deux."Selon les élus, en 2010, 400.000 personnes demandaient un logement social, et le chiffre pourrait monter jusqu'à un million si "on ne bouge pas dans le comportement politique", poursuit Michel Leprêtre, président de l'intercommunalité Grand Orly Seine Bièvre, dans le Val-de-Marne."Nous voulons que cette question devienne l'une des premières du débat pour l'élection présidentielle", a ajouté M. Leprêtre, qui propose à l'ensemble des élus de la région à rejoindre leur appel.Au passage, M. Jarry a critiqué le gouvernement "arrivé au pouvoir sans politique de logement" et qui a "asséché les fonds propres des bailleurs sociaux".Ces élus proposent d'inclure des logements sociaux dans des immeubles privés, car "personne ne veut qu'on reconstruise de grands ensembles dans un coin et des quartiers plus résidentiels dans un autre", a souligné le maire de Nanterre, selon qui "l'avenir des métropoles, c'est le mélange".Ces élus appellent aussi à limiter la spéculation foncière par la limitation des ventes de terrains aux enchères et à réaménager les bureaux vacants en logements "pour construire sans aller utiliser de nouvelles terres agricoles."
Il y a 3 ans et 224 jours

L'Etat et EDF lancent le fonds d'investissement "France Nucléaire"

La création de ce fonds était prévue dans le cadre du plan France Relance destiné à redynamiser l'économie française après la crise liée à la pandémie de Covid-19. Ce plan prévoyait une enveloppe globale de 470 millions d'euros pour la filière nucléaire française.Dans des communiqués distincts, le gouvernement et EDF ont annoncé le lancement du "Fonds France nucléaire" avec une souscription à part égale. Cela "pour un montant de 50 millions d'euros chacun et avec pour cible un investissement total de 200 millions d'euros à horizon 2023", détaille EDF.Le fonds "a pour objectif de réaliser des investissements destinés à accompagner la croissance des PME et des ETI de la filière nucléaire", précise EDF.Une société de gestion indépendante (Sigefi Private Equity) a été choisie et elle donnera la priorité aux "investissements dans les entreprises françaises possédant un savoir-faire important pour l'industrie nucléaire nationale".Le gouvernement a par ailleurs annoncé 61 nouveaux projets lauréats du volet nucléaire du plan France Relance, dont 43 portant sur la modernisation de l'outil industriel et l'innovation et 18 en matière de compétences et de formation professionnelle."Au total, ce sont désormais 95 projets de la filière nucléaire qui sont soutenus par France Relance à hauteur de 110,5 millions d'euros, pour un montant total d'investissements pour l'industrie de près de 366 millions d'euros", souligne le gouvernement.Le nucléaire bénéficie aussi d'une enveloppe dans le plan "France 2030" récemment annoncé par le président Emmanuel Macron. Il prévoit un investissement d'un milliard d'euros dans l'énergie nucléaire d'ici 2030 pour développer des "technologies de rupture", notamment les petits réacteurs (dits SMR).
Il y a 3 ans et 224 jours

Goran Ostojic, nouveau directeur du développement de Wizzcad

Goran Ostojic est le nouveau directeur du développement de Wizzcad. [©Wizzcad] Goran Ostojic rejoint Wizzcad à la direction du développement. Cette nomination illustre la stratégie du spécialiste du conseil des acteurs de l’immobilier et de la construction dans leur transformation digitale à renforcer ses équipes. Ceci, pour accélérer son engagement auprès des acteurs du BTP. Mais aussi de tous les acteurs qui franchissent le cap du numérique. Le recrutement de talents se poursuivra sur les prochains mois, dans toutes les lignes métiers. Goran Ostojic aura pour mission d’accélérer la trajectoire de croissance de l’entreprise vers la scale-up1. « C’est l’âge d’or du numérique en France et dans le monde entier d’ailleurs, alors ceux qui savent que je n’aime pas m’arrêter sur ce que je sais ne sont pas du tout surpris de mon choix pour Wizzcad ! Leur plate-forme technologique est la plus avancée d’Europe en matière de BIM et leur solution digitale utilisée par bon nombre d’acteurs différents m’a séduit dès le départ. Elle dispose en outre d’un track2 record sans égal dans ce domaine d’avenir. L’entreprise est moderne et le bonheur au travail s’y ressent dès l’intégration. Je me réjouis donc de rejoindre cette équipe dynamique où il fait bon travailler et innover ensemble pour un monde de demain plus efficient ! », déclare Goran Ostojic. Son parcours Goran Ostojic dispose d’une solide expérience de plus de 20 ans dans le management, la stratégie, le commerce, le marketing et les technologies du numérique. Après des études de commerce, d’audit et de gestion d’entreprise, puis de management, il a débuté sa carrière chez Ecus, un fabricant français de solutions de protection électrique data center. Il décide ensuite de s’orienter vers un marché en pleine croissance et rejoint le premier fournisseur d’accès Internet, c’était alors les débuts du digital en France en 1998. Il est séduit quelques années plus tard par un éditeur de logiciels Alpi France, grâce auquel, en tant que membre du directoire, il oriente la stratégie vers l’automatisation des documents et le processus BIM. Depuis ce jour, sa perception de la modélisation des données du bâtiment et son souhait d’aller vers les solutions digitales n’a cessé de grandir. « Les seules limites que je vois à la digitalisation sont celles de notre vision », conclut Goran Ostojic. 1La scale-up est une start-up passée à l’étape numéro 2. D’où le mot anglais “Scale”, qui signifie “échelle” en français. De la start-up à la scale-up, le changement d’échelle se manifeste à tous les niveaux, car l’entreprise adopte volontairement une stratégie de croissance. A ce stade, l’offre et le business model sont validés. L’objectif d’une scale-up est donc d’être capable de changer d’échelle pour faire croître son business et son chiffre d’affaires de façon significative. 2Le track record désigne l’historique de vie d’une entreprise ou d’un fonds de placement.
Il y a 3 ans et 224 jours

La Métropole lilloise va devoir revoir sa copie pour l'aménagement de la Friche Saint-Sauveur

Le tribunal avait été saisi par deux associations qui réclamaient l'annulation de ces deux délibérations de 2018 et 2019. Elles contestent ce projet qui prévoit notamment la construction de 2.400 logements, de commerces et d'une piscine olympique sur un terrain vague de 23 hectares en plein centre-ville.Suivant le rapporteur public, la justice leur a fait droit, annulant pour des "vices de procédure" ces deux délibérations, a indiqué le tribunal administratif dans un communiqué.En octobre 2018, rappelle le tribunal, le juge des référés "avait suspendu l'exécution de la délibération initiale" du 15 juin 2018 de la Métropole européenne de Lille (Mel) en raison "des insuffisances de l'étude d'impact quant aux incidences du projet sur la qualité de l'air", ainsi "que de ses inexactitudes concernant l'état d'avancement du projet d'implantation d'une piscine olympique".Pour y remédier, la Mel avait "organisé une enquête publique dite complémentaire" en 2019, puis par une nouvelle délibération, "déclaré à nouveau d'intérêt général le projet Saint-Sauveur".Le tribunal a estimé que la Mel aurait dû organiser "une nouvelle enquête publique de droit commun" et "pas seulement une enquête complémentaire".Il a en revanche "écarté la contestation par les associations requérantes du caractère d'intérêt général du projet au regard des enjeux environnementaux, en s'appuyant notamment sur les conclusions du commissaire enquêteur, qui a émis à deux reprises un avis favorable".Pour Me Muriel Ruef, l'avocate des requérants --PARC Saint-Sauveur et ASPI (Association pour la suppression des pollutions industrielles)-- cette décision est "une victoire des associations".Cela "signifie que le projet doit être abandonné. Du moment que l'étude d'impact est jugée insuffisante, on ne peut pas savoir si l'intérêt général existe ou pas", a-t-elle analysé pour l'AFP.Si "la Mel et la mairie persistent nous irons jusqu'au bout", a-t-elle ajouté."Pour nous il n'y a plus de projet (...) il faut absolument conserver cet espace comme espace naturel" a fait écho la co-présidente de l'association Parc, Bénédicte Vidaillet, dénonçant une "politique mortifère de densification urbaine"."L'essentiel est que l'intérêt général du projet est reconnu par le tribunal (...) , que le fonds du projet est acté", a pour sa part réagi auprès de l'AFP Mme Aubry."Nous allons nous mettre en conformité avec les demandes du tribunal, traiter les problèmes de procédure qu'il a relevés", a-t-elle ajouté et "le projet sera, comme fait jusqu'à présent, réalisé en concertation avec les habitants", a-t-elle ajouté. La Mel n'entend pas faire appel, selon une source proche du dossier, qui estime à environ deux ans le délai pour mener à bien une nouvelle enquête publique.Stéphane Baly, président du groupe d'opposition municipal "Lille Verte", s'est pour sa part félicité "de la suspension du projet", "obsolète au regard des urgences climatiques et sanitaires", prônant une "remise à plat en co-construction avec les habitants".
Il y a 3 ans et 225 jours

Cession de Cromology : DuluxGroup sur les rangs

Le fonds d'investissement Wendel, actuel propriétaire de Cromology, a reçu une offre de l'acteur nippo-australien.
Il y a 3 ans et 225 jours

Le fonds Antin investit dans les renouvelables aux Etats-Unis

C'est sa première annonce de rachat depuis son entrée en Bourse le 23 septembre, opération au cours de laquelle le fonds avait levé 632,5 millions d'euros au total.Antin Infrastructure Partners indique dans un communiqué avoir racheté une partie de la participation détenue par le PDG d'Origis Energy Guy Vanderhaegen et par Global Atlantic Financial Group.M. Vanderhaegen, qui continuera à diriger l'entreprise et "en conservera une part importante", s'est félicité de pouvoir ainsi "participer à la forte croissance du marché américain des énergies renouvelables, qui bénéficie d'un environnement réglementaire porteur, de politiques d'entreprise favorables et de fondamentaux technologiques solides".La clôture de l'opération, dont le montant n'est pas précisé, est prévue pour la fin 2021, après l'obtention des autorisations réglementaires usuelles.Fondée en 2008, Origis Energy est spécialisée dans les projets solaires et le stockage d'énergie par batterie à grande échelle, ainsi que des projets de production décentralisés. L'entreprise à réalisé 130 projets solaires et de stockage.Depuis sa création, Antin gère 19,9 milliards d'euros actifs et a réalisé des investissements dans 28 entreprises.
Il y a 3 ans et 225 jours

Saint-Gobain à Dubaï : Une contribution à l’Exposition universelle

Saint-Gobain a contribué à la construction de Terra, du pôle « Durabilité” grâce à ses produits. [©Saint-Gobain] Pour l’Exposition universelle de Dubaï, Saint-Gobain a fourni des matériaux de construction pour la réalisation de monuments emblématiques. Démarré le 1er octobre, l’événement s’achèvera le 31 mars 2022. L’Exposition sera animée par 3 pôles : “Durabilité”, “Mobilité” et “Opportunité”. De son côté, les filiales de Saint-Gobain, notamment Weber, Kimmco-Isover et Gyproc, basées aux Emirats arabes unis, y ont collaboré pour apporter des matériaux durables et responsables de l’environnement. Lire aussi : Saint-Gobain finalise l’acquisition de Chryso Cette contribution comprend de nombreuses solutions, comme des revêtements de murs et de plafonds, des produits d’isolation ou encore des vitrages. « Nous mettons l’accent sur le développement durable et la création de bâtiments, grâce à des solutions efficaces pour chaque étape de la construction, déclare Paul Button, Pdg de Saint-Gobain aux Emirats arabes unis. De la conception à la construction, en passant par la déconstruction et la réutilisation. Avec plus de 350 années de connaissances et d’expériences, c’est notre ADN. Making the world a better home, c’est-à-dire en français : Faire du monde une maison commune plus belle et plus durable. » Ainsi, Saint-Gobain a participé à l’élaboration de 61 pavillons. Saint-Gobain et ses innovations « En tant qu’entreprise mondiale, nous avons acquis une expertise qui sera démontrée aux visiteurs », explique Paul Button. Parmi les sites que Saint-Gobain a marqué de son empreinte, certains se démarquent des autres.  Lire aussi : Placo enclenche sa boucle environnementale A commencer par Terra, le pavillon “Durabilité”. Grimshaw Architects a réalisé cette structure de 130 m de large. Elle prend en compte les dernières techniques de conception durable à faible consommation d’énergie, pour en produire plus qu’elle n’en utilise. Les concepteurs visent la certification Leed Platine, basée sur des solutions écologiques pour les bâtiments. Ainsi, les produits utilisés ont un faible impact sur l’environnement. A signaler aussi, le dôme Al Wasl. D’un diamètre de 130 m, ce monument s’avère être le plus grand de ce type au monde. Il constitue une pièce majeure de l’Exposition. Avec un vitrage Sheerfill SGM-30 Tan de Saint-Gobain Films and Fabrics, la structure laisse entrer la lumière naturelle. Offrant une luminosité et une température chaleureuse et confortable à l’intérieur.
Il y a 3 ans et 226 jours

Le groupe zehnder acquiert 75% de la société française Caladair basée à mâcon (71)

Mardi 12 octobre 2021 – Le groupe Zehnder, spécialiste de la ventilation, du rafraîchissement, du chauffage et de la purification d’air, vient de prendre le contrôle de Caladair, entreprise française de ventilation, avec une prise de participation de 75%. L’acquisition permet au groupe Zehnder de renforcer sa présence dans le domaine des bâtiments collectifs et tertiaires. En effet, les centrales de traitement d’air Caladair et l’offre de plafonds chauffants et rafraîchissants Zehnder apportent une solution complète de génie climatique particulièrement pertinente en tertiaire dans le cadre de la nouvelle réglementation environnementale RE2020 pour le marché français. Fondée en 1979 et basée à Mâcon (Saône et Loire), Caladair fabrique et commercialise des centrales de traitement d’air à haut rendement énergétique et des systèmes thermodynamiques pour une meilleure qualité de l’air intérieur et un plus grand confort climatique. Avec 80 employés, l’entreprise familiale de deuxième génération a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros en 2020, dont un tiers à l’export. « Hervé Nuzzo, Président de Caladair, détient désormais une participation de 25% et continuera à déployer ses activités depuis le site de production de Mâcon » précise Zehnder. A propos de Zehnder A travers ses marques Acova et Zehnder, le groupe suisse Zehnder (618 millions d’euros de chiffre d’affaires) commercialise en France des radiateurs et des solutions de ventilation double flux pour le logement, ainsi que des plafonds chauffants et rafraîchissants et des systèmes de purification d’air pour le tertiaire et l’industrie. Acova est une marque française de radiateurs et sèche-serviettes de chauffage central et chauffage électrique destinés aux marchés de l’habitat, en neuf et rénovation. Son unité de fabrication historique est basée à Vaux Andigny dans l’Aisne (02).
Il y a 3 ans et 226 jours

Le fonds IFM a acquis 10,83% de l'espagnol Naturgy au terme de son OPA

Selon l'autorité boursière (CNMV), le groupe australien n'est parvenu à acquérir que "47,74% des actions ciblées" par l'offre publique d'achat (OPA), correspondant à "10,83%" du capital de l'entreprise.Le fonds de pension, qui espérait récupérer 22,69% de Naturgy, a néanmoins maintenu l'opération, renonçant ainsi "à la condition minimale d'acceptation" de 17% du capital qu'il s'était fixée, précise la CNMC dans un communiqué.Le prix de l'offre était de 22,07 euros par action.Le gendarme de la Bourse espagnole avait donné son feu vert début septembre à l'OPA partielle sur Naturgy (ex-Gas Natural Fenosa), qui avait également obtenu l'accord du gouvernement du socialiste Pedro Sanchez.En 2020, ce dernier a renforcé les règles sur les investissements étrangers de façon à protéger les activités jugées stratégiques de l'appétit des grands groupes étrangers.En vertu de cette réforme, les entreprises étrangères voulant acquérir plus de 10% d'une entreprise espagnole jugée prioritaires par l'exécutif doivent obtenir le feu vert du conseil des ministres.Pour ce faire, IFM s'était engagé à maintenir le siège et l'activité du groupe en Espagne et à garantir une gestion financière prudente, en appuyant les investissements fondamentaux pour la transition énergétique.Naturgy possède notamment 49% du gazoduc Medgaz, qui relie l'Espagne à l'Algérie, son principal fournisseur de gaz. Le groupe a également investi dans l'éolien et le solaire en Espagne, en Australie et au Chili.L'ex-Gas Natural Fenosa s'est rebaptisé Naturgy en 2018, marquant sa volonté de devenir un opérateur énergétique mondial hors du seul secteur gazier, et de se diversifier notamment dans les énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 230 jours

Rencontre avec Paulo de Freitas, Responsable des réseaux bâtiments professionnels – HELLIO

« Notre activité, c’est d’intervenir dans la partie financière de la rénovation énergétique en utilisant les fonds des certificats d’économies d’énergie … » Artibat 2021 / Intervenant : Paulo de Freitas, Responsable des réseaux bâtiments professionnels – HELLIO Interrogé par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 230 jours

Rencontre avec Paulo de Freitas, Responsable des réseaux bâtiments professionnels – HELLIO

« Notre activité, c’est d’intervenir dans la partie financière de la rénovation énergétique en utilisant les fonds des certificats d’économies d’énergie … » Artibat 2021 / Intervenant : Paulo de…Cet article Rencontre avec Paulo de Freitas, Responsable des réseaux bâtiments professionnels – HELLIO est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 230 jours

Les émissions de polluants atmosphériques en baisse en France depuis le début des années 2000

Élaboré par le Commissariat général au développement durable (CGDD), avec la participation de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA) et des Associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA), ce bilan confirme des progrès significatifs en termes de réduction des polluants atmosphériques sur la période 2000-2020, à l’échelle nationale et locale. Le bilan note également que les dépassements des seuils règlementaires de qualité de l'air pour la protection de la santé affectent moins de zones. Cette réduction des émissions de polluants fait suite à la mise en œuvre de plans d’actions en matière de qualité de l’air, notamment dans les secteurs de l’industrie, des transports, du chauffage résidentiel, et de l’agriculture.Les mesures prises en 2020 pour lutter contre la pandémie de Covid-19, notamment les limitations des déplacements et de l’activité économique, ont également conduit à une forte baisse complémentaire des émissions des secteurs des transports et de l’industrie. 2 300 décès ont ainsi été évités grâce à cette baisse des niveaux de polluants présents dans l’air ambiant, selon une enquête de Santé publique France, s’appuyant sur le lien inévitable entre exposition aux polluants atmosphériques et effets néfastes sur la santé. Des actions en matière de qualité de l'air dans les secteurs les plus polluantsLes transports, notamment le trafic routier, représentent la première source d'émissions d'oxyde d'azote. En application de la loi d'orientation des mobilités (LOM) de 2019, plusieurs collectivités se sont dotées de zones à faibles émissions mobilités (ZFE-m) : la ville de Paris, les métropoles du Grand Paris, de Lyon et de Grenoble, et plus récemment la métropole de Rouen et la ville de Reims. D’ici 2025, la loi Climat et résilience prévoit la mise en place de ZFE-m dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Le dispositif ZFE-m s'appuie sur la vignette Crit’Air, qui est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité. À date, 20 millions de vignettes ont été délivrées. Pour accompagner les usagers dans leur transition, l’État a également mis en place des aides à l'acquisition de véhicules peu polluants (le bonus écologique et la prime à la conversion, les aides pour la recharge des véhicules électriques) et a renforcé les soutiens au déploiement de l’usage du vélo.Par ailleurs, l'État a sorti en juillet dernier un plan pour réduire de moitié d’ici 2030 les polluants atmosphériques induits par le chauffage au bois, première source d'émissions de particules fines en France. Les usagers sont accompagnés dans le remplacement de leurs appareils avec les dispositifs MaPrimeRénov' (aide pour les travaux de chauffage) et le fonds Air Bois, qui vise à augmenter de 3% par an le renouvellement des appareils de domestiques de chauffage au bois. Plusieurs actions sont en préparation au sujet de la qualité du combustible utilisé, essentiel pour limiter les émissions de polluants.
Il y a 3 ans et 232 jours

JO-2024: des élus réclament plus d'équipements sportifs à Paris

Depuis le passage de relais avec Tokyo cet été, la capitale est entrée dans la "dernière ligne droite pour l'organisation des Jeux" olympiques et paralympiques (JOP), s'est réjouie Mme Hidalgo au premier jour du conseil municipal.Les JOP seront réussis "s'ils permettent de réinventer notre ville", a souligné la candidate à l'élection présidentielle qui a voulu des Jeux "sobres", avec 95% des équipements déjà existants ou temporaires.Mais pour Nicolas Bonnet-Oulaldj (PCF), "la priorité, c'est l'héritage pour les futures générations, c'est-à-dire ce que nous aurons construit entre 2017 et 2024".Or, pour l'élu communiste, une seule nouvelle piscine est prévue dans la capitale d'ici la fin de la décennie et les stades d'athlétisme parisiens sont "dans l'incapacité d'accueillir des championnats interclubs". Il faut "au moins étudier la création de 3 nouvelles piscines", a-t-il insisté, soutenu par Nathalie Maquoi (Génération.s).Les 300 millions d'investissements prévus dans la mandature pour les infrastructures sportives, selon M. Bonnet-Oulaldj, seraient "un non-sens historique" comparés aux 500 millions de la précédente mandature."Comment pouvez-vous vendre avec autant d'aplomb aussi peu d'équipements durables aux Parisiens?", a abondé Samia Badat-Karam (LR). Rachida Dati, maire LR du VIIe arrondissement, a fustigé le Grand Palais Ephémère aménagé sur le Champ-de-Mars, projet "anti-écologique" et qui "coûte une fortune".Bâtiment temporaire ouvert en juin comme lieu d'exposition avant d'accueillir les épreuves de judo et de lutte, ce dernier "est financé aux deux tiers" par le comité d'organisation des JO (COJO) "sur des fonds privés", le dernier tiers étant financé par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais (RMN-GP), a répondu Tony Estanguet, président du Cojo invité pour le débat."Si nous pouvons aller plus loin sur la construction de nouvelles infrastructures, nous le ferons", a répondu Anne Hidalgo.Située Porte de La Chapelle, l'Arena, salle multisports dont Mme Hidalgo et M. Estanguet ont symboliquement posé la première pierre début octobre, est le seul équipement neuf prévu pour les JO sur le territoire parisien.Pierre-Yves Bournazel (groupe indépendant, pro-Macron) a rappelé sa proposition "d'élargir la mise à disposition des locaux" scolaires et municipaux le soir et le weekend "afin de renforcer la pratique sportive du plus grand nombre".
Il y a 3 ans et 232 jours

Le fonds Montefiore entre au capital du groupe de BTP NGE

Le fonds Montefiore va acquérir 28% du capital de NGE, le quatrième groupe français de BTP, ont annoncé les deux sociétés dans un communiqué.
Il y a 3 ans et 233 jours

Production de bois : Mutares cède Norsilk

CESSION. Le fonds d'investissement allemand, Mutares, annonce avoir vendu sa filiale Norsilk, spécialisée dans la production de bois, à Protac, filiale du groupe Rose.
Il y a 3 ans et 233 jours

Comment "horizontaliser" une tour, selon l'architecte du futur plus haut gratte-ciel de France

Baptisé "The Link" ("le Lien"), il accueillera le nouveau siège du géant français du pétrole TotalEnergies et culminera à 242 mètres.Un projet à un milliard d'euros imaginé par l'architecte Philippe Chiambaretta, du cabinet PCA-Stream, habitué de l'immobilier professionnel, et connu entre autres pour son projet de réaménagement des Champs-Elysées."J'ai hésité à me lancer, car j'étais persuadé que le modèle de la tour de bureaux à La Défense était tout ce qu'il ne fallait pas faire", expliquait à l'AFP l'architecte, sourire aux lèvres, sur le chantier jeudi.Ce modèle de la tour reste difficile à dépasser. "Cela permet de concentrer sur la même unité beaucoup de personnes", concède Roland Cubin, directeur opérationnel chez Groupama Immobilier, financeur du projet.Pas de table rase, donc, mais une "tour nouvelle génération", argue M. Cubin.Car pour son premier projet de ce type, l'architecte n'ambitionne rien de moins qu'un aggiornamento. "Le défi architectural a été de mettre de l'horizontalité dans cette forme de tour, par essence verticale", poursuit M. Chiambaretta.Pour étirer la tour en largeur, "The Link" est en fait deux tours, de 228 et 165 mètres de hauteur, qui seront reliées entre elles par pas moins de 30 larges passerelles, en grande partie végétalisées.Les liens entre les deux bâtiments permettront de créer des "plateaux" de 3.000 mètres carrés. Voire de 6.000 mètres carrés, car les étages de chaque tour seront reliés par paire par des escaliers ouverts: le but est de permettre aux salariés de rejoindre le plus possible de collègues sans jamais prendre l'ascenseur."Une surface inédite pour une tour de La Défense", se félicite Roland Cubin. Au total, The Link accueillera jusqu'à 12.000 occupants sur 130.000 mètres carrés.Le travail post-Covid"The Link est le fruit de dix ans de réflexion autour des évolutions du monde du travail", explique M. Chiambaretta, dont la revue qu'il dirige publiait en 2012 un numéro intitulé "After Office" (après le bureau).Le secteur tertiaire est marqué par de profonds changements, explique-t-il. "Nous ne sommes plus dans l'administration de l'industrie, mais dans un capitalisme de la connaissance. L'intelligence collective est le moteur de la réussite", affirme l'architecte.Une émulation favorisée selon lui par les rencontres et les échanges impromptus entre salariés: "Il faut que les espaces intérieurs fabriquent ces liens."Les passerelles et jardins de "The Link" seront autant d'espaces pensés pour favoriser ces rencontres. "L'agora" au pied de l'immeuble et le "club panoramique" au milieu des tours sont pensés comme des "places de villages".Des aménagements que l'architecte a déjà expérimentés ailleurs, notamment au #Cloud sur les Grands Boulevards qui abrite les bureaux de Facebook, Instagram et BlaBlaCar, ou dans les nouveaux bureaux de la banque d'affaire Lazard.Si le projet a été conçu avant le Covid, il n'épouse pas moins les contours du monde du travail post-pandémie, selon Philippe Chiambaretta: "La crise du Covid a accéléré des tendances de fond comme le besoin d'extérieur et d'horizontalité."10.000 mètres carrés d'espaces extérieurs sont ainsi prévus.Après des mois de télétravail, "venir au bureau doit être désirable" explique-t-il, "pour attirer les talents"."On cherche à donner du sens au siège", complète Roland Cubin.Dans cette optique, le bien-être des salariés devient crucial. Pour l'assurer, l'architecte a par exemple aménagé des espaces végétalisés (2.800 m2 au total) accessibles à moins de 30 secondes de n'importe quel poste de travail.Les bureaux sont alors pensés comme des outils de productivité pour les salariés, et non plus seulement comme un simple toit."Ce sujet est à présent pris en charge par les ressources humaines. Ce n'est plus seulement un mal nécessaire, appréhendé au prisme financier du coût par poste", dit M. Chiambaretta.
Il y a 3 ans et 233 jours

Le fonds Montefiore entre au capital de NGE

Credit Mutuel Equity et Bpifrance, actionnaires depuis dix ans avec 35% des parts, ont pour leur part cédé leur participation.Après validation par l'Autorité de la concurrence, le capital de NGE sera donc détenu à hauteur de 72% par ses fondateurs, managers et collaborateurs, dont la part augmente."Avec Montefiore Investment à son capital, NGE se donne les moyens d'accélérer son développement, de saisir des opportunités de croissance et de renforcer son engagement de longue date en matière sociale et environnementale", ont souligné les deux sociétés dans le communiqué.NGE a fortement grossi ces dernières années, réalisant 2,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020 (+12% de croissance annuelle moyenne) et comptant 14.500 collaborateurs répartis dans 18 pays.Active dans la fibre optique à Liverpool (Angleterre) ou les travaux souterrains sur le tunnel Lyon-Turin, la société a été retenue par l'Etat comme "concessionnaire pressenti" pour l'A69, autoroute de 54 km entre Castres et Toulouse.
Il y a 3 ans et 234 jours

Graneet lève 2,4 M€ pour aider les PME du BTP à mieux gérer leur entreprise

Le BTP représente près de 10% du PIB en Europe pour 3 millions d'entreprises, majoritairement des PME, et est une des industries les moins digitalisées. Si la construction est un secteur clé de l'économie, chaque année en France, 10.000 entreprises du BTP mettent la clé sous la porte. Graneet a vu le jour en 2020 avec pour objectif de résoudre ce problème.Graneet a développé la première solution de gestion commerciale à destination des PME du BTP qui les aide à booster leurs marges et à fiabiliser leur facturation tout en leur faisant gagner un temps précieux.Concrètement, la solution permet aux entreprises de chiffrer leurs projets en débours, de créer des devis, de suivre leurs opportunités commerciales, et de générer leurs factures d'avancement sans erreurs en gérant tous les paramètres spécifiques au BTP. Elles sont par ailleurs payées plus rapidement grâce à un meilleur suivi de l'activité via des tableaux de bord. Toute l'entreprise peut collaborer au sein de la même plateforme, ce qui permet des gains considérables en efficacité.Graneet adresse tous les corps d'état du BTP, avec des clients dans le Gros Oeuvre, le Second Oeuvre ou les Travaux Publics."Cette levée de fonds valide nos succès initiaux et va nous donner les moyens d'accélérer le développement de notre solution. Nous allons ajouter des fonctionnalités clés pour nos clients, telles que la relance automatique des factures impayées, la génération des bons de commande fournisseurs, la consultation des sous-traitants, ou encore la digitalisation du processus collaboratif de validation des situations de travaux entre l'entreprise et son client. Nous développons ces fonctionnalités en co-construction avec nos clients, afin de nous assurer qu'elles vont simplifier leur quotidien et les aider à gérer leurs entreprises de manière encore plus efficiente." explique Jean-Gabriel Niel, le CEO de Graneet.“Chez Point Nine, nous avons investi dans des SaaS dédiés à une industrie spécifique depuis plus de 10 ans, et nous avons toujours gardé un oeil sur l'industrie du BTP. Graneet adresse le problème majeur de la gestion financière et de manière plus générale de la santé financière des PME du BTP. Les PME représentent la quasi-totalité du marché de la construction en Europe et génèrent la majeure partie du volume d'activité du secteur. Le produit que l'équipe Graneet développe va permettre à ces entreprises de mieux planifier et suivre leur activité, de réduire les délais de paiements et de mieux contrôler leurs marges en s'assurant de générer les bénéfices qu'ils attendent de leurs opérations.” affirme Ricardo Sequerra, Partner chez Point Nine.“Nous assistons à une tendance de fond sur plusieurs marchés mondiaux au développement de solutions qui simplifient la gestion des activités des PME. Graneet est idéalement positionnée pour profiter de cette tendance en Europe. La capacité d'exécution de l'équipe nous a impressionnés et a une trajectoire similaire aux solutions leaders de gestion pour PME que l'on peut voir aux Etats-Unis et en Asie.” détaille Patric Hellermann, General Partner de Foundamental.
Il y a 3 ans et 234 jours

Nucléaire : les petits réacteurs modulaires au coeur du plan "France 2030" ?

ÉNERGIE. Emmanuel Macron envisagerait de réorienter l'industrie nucléaire en direction des petits réacteurs modulaires, ou SMR. Une décision qui s'inscrirait dans le cadre du plan d'investissements "France 2030", et qui ferait suite au fonds de soutien au secteur atomique mis en place par France Relance, dont les premiers lauréats ont d'ailleurs été annoncés.
Il y a 3 ans et 234 jours

"Construire le NGE de demain avec Montefiore et cultiver notre différence" Antoine Metzger

ENTRETIEN. Le groupe de BTP NGE vient de faire évoluer la composition de son capital. Alors que deux partenaires se retirent, un fonds français prend la relève tandis que la participation des salariés progresse. Le président du groupe, Antoine Metzger, revient pour Batiactu sur ces changements au sein de l'actionnariat.
Il y a 3 ans et 234 jours

Strasbourg : un espace de coworking et des locaux d’entreprises financés par le Fonds Européen de Développement Régional

À Strasbourg, le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) a permis de construire de nouveaux locaux d’entreprises. Il s’agit d’un espace de coworking et de 2 800 m2 de locaux pour Sistra.
Il y a 3 ans et 237 jours

Le fonds friches tient ses promesses

599 friches ont bénéficié de 337 millions d’euros de subventions, à l’issue de la première édition du fonds d’Etat piloté par deux chefs d’orchestres : l’Agence de la transition écologique (Ademe) pour les anciens sites industriels, et les préfets de région pour les autres emprises éligibles. Mi-novembre, l’Etat dévoilera les lauréats de la seconde vague d’appels à projets, clôturée ce 8 octobre.
Il y a 3 ans et 237 jours

Le marché des matériaux de construction revient à des niveaux d'activité d'avant crise

Cette “normalisation” des tendances, en partie liée à l'atténuation des effets de base, est commune à bon nombre de matériaux et s'accompagne d'un contexte conjoncturel qui demeure porteur. Côté Bâtiment, les carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés (9,5 mois) même si les contraintes d'approvisionnement pèsent sur le bon déroulement des chantiers. La confiance des professionnels du secteur reste de mise en ce début d'automne, y compris dans TP, bien que le niveau des prises de commandes soit encore poussif. Mais les carnets actuels devraient encore alimenter l'activité de la fin 2021 et d'une partie de 2022.Atterrissage des tendancesD'après les premiers résultats des enquêtes mensuelles, la production de granulats se serait redressée entre juillet et août (+3,3%) mais serait en repli par rapport à août 2020 et août 2019 (-4,3% et -1% respectivement, données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, la tendance se contracte de -4,2% par rapport au trimestre précédent, une baisse plus modérée si on ramène la comparaison à la même période de 2020 (-2,7%) et de 2019 (-2%). Le jeu des effets de base se régule peu à peu et la progression du cumul sur les huit premiers mois de l'année revient à +15,5%, au regard de 2020 (+9,4% en cumul sur les douze derniers mois). Ces évolutions sont en fait le reflet d'un retour des volumes d'activité aux niveaux d'avant crise (-0,2% et -0,5% en progressions respectives par rapport à 2019). Côté BPE, les constats diffèrent peu. En recul de -3,4% sur juillet, les livraisons de BPE ont cédé -13,1% par rapport à août 2020 et -3,2% sur août 2019 (données CVS-CJO). Sur les trois mois allant de juin à août, les cubages ont perdu -6,3% au regard des trois mois précédents et -7,7% comparé à ceux de l'an passé. Pour autant, ils n'affichent qu'un repli de -2% sur la même période de 2019. Au total, pour les huit premiers mois de 2021, l'activité BPE affiche une hausse de +16,6% et de +11,9% en cumul sur douze mois. Ces progressions masquent toutefois un très léger repli des niveaux d'activité en référence à 2019 (-1,2% sur huit mois et -1,4% sur douze mois). Notre indicateur matériaux décrit les mêmes freinages : après un rebond de +25,1% sur un an au premier semestre 2021 (CJO), le rythme d'activité reviendrait à +14,8% sur huit mois soit un niveau encore un peu supérieur à celui constaté sur la même période de 2019 (+1,2%).Bâtiment : une offre contrainteInterrogés en septembre par l'INSEE, les professionnels du bâtiment gardent confiance dans leur activité future et leurs carnets de commandes, les soldes d'opinion correspondants continuant de grimper, surplombant leur moyenne de long terme. Dans le même temps, leur opinion sur l'activité passé s'effrite un peu, et ce, bien que les capacités de production frôlent leur taux d'utilisation maximal (93,2% contre 87,9% en moyenne). Le maintient de tensions élevées dans le recrutement et l'approvisionnement peuvent expliquer cette érosion, plus de la moitié des entreprises du gros oeuvre (55,9%) ne pouvant produire plus, faute de personnel (pour 68% d'entre eux) ou faute de disponibilité de certains matériaux (pour 14,5% des entrepreneurs du bâtiment). Côté construction neuve, s'il est vrai que le segment du non-résidentiel peine à se relever du choc sanitaire (avec des mises en chantier qui, en cumul à fin août, sont encore -12,3% sous leur niveau des huit premiers mois de 2019, et des autorisations à -14,2%), l'activité côté résidentiel s'est quant à elle nettement raffermie. En effet, à fin août et en cumul depuis janvier, les mises en chantier dépassaient de 3,4% leur niveau de 2019 (+16,8% au regard de 2020), un constat valable dans le collectif (+4,9% comparé à 2019 et +17% comparé à 2020) comme dans l'individuel (+1,5% et +16,5% respectivement). Cette dynamique pourrait perdurer dans les mois à venir, notamment dans l'individuel si l'on en croit les dernières données sur les permis. Ainsi, sur les huit mois de 2021, les autorisations de logements grimpaient de +26,9% sur un an (+4,5% comparé à 2019), dont +36,1% dans l'individuel (+17,3%). Dans le collectif, les difficultés structurelles qui pèsent sur l'offre (pénurie de foncier, freins locaux, procédures d'urbanisme, acceptabilité sociale en zone tendue…) freinent le rebond des projets. Ainsi, les permis, en hausse de +19,9% sur un an au cours des huit premiers mois de 2020 restent en dessous des niveaux de 2019 (-4,5%), et ce, en dépit d'un besoin pérenne en logements neufs et de conditions financières qui sont historiquement attractives. Ce constat, qui rejoint les premières conclusions du Rapport Rebsamen (1er tome remis le 22 septembre) a conduit le Premier ministre à s'engager sur des pistes de relance de la construction neuve en zone tendue. L'annonce de la prise en charge par l'Etat de l'exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux pourrait inciter les maires (jusqu'ici privés de ces ressources fiscales) à délivrer plus de permis.De même le recentrage du Plan de relance sur des « contrats locaux » entre Etat et collectivités (175 millions d'euros) pourrait favoriser la construction de logements collectifs en zone tendue tandis que la mobilisation du foncier public (via le fonds friche du Plan de relance dont l'affectation sera priorisée sur la création de logements) devrait permettre la construction de 21 000 logements dès 2022 et 50 000 autres dans les années à venir selon Matignon.Prochainement inscrites dans le PLF2022, ces mesures devraient soutenir le secteur locatif social et lever certains freins à la construction de logements dans les grandes agglomérations. Enfin, côté travaux publics, la concrétisation du Plan de relance en investissements est toujours attendue. Après le rebond du premier semestre lié à l'achèvement de chantiers en cours et/ou stockés pendant la pandémie, les carnets peinent encore à se regarnir. Pour autant, les entrepreneurs demeurent plutôt optimistes sur leur activité future.Perspectives 2021-2022Les tensions d'approvisionnement devraient encore peser sur l'activité en cette fin d'année, la demande restant solide dans le bâtiment et plus modérée dans les TP. En dépit d'un second semestre en repli, la production de granulats de 2021 serait 9% supérieure à celle de 2020 mais proche de celle de 2019 (-0,5%, données brutes). Côté BPE, les livraisons gagneraient elles aussi +7,5% par rapport à 2020, mais seraient inférieures de -1,5% à celles de 2019. Le niveau actuel des carnets dans le gros oeuvre, freiné dans leur réalisation par les difficultés d'offre, permettrait au moins de stabiliser l'activité BPE en 2022 tandis que le réveil graduel de la demande publique et privée, côté TP, ainsi que la mise en place des projets du Plan de relance, pourraient soutenir un peu plus l'activité granulats.
Il y a 3 ans et 239 jours

L'ONU appelle à mettre le paquet sur des énergies propres et accessibles à tous

"Nous avons un double impératif: mettre fin à la précarité énergétique et limiter le changement climatique", a asséné Antonio Guterres à l'occasion du Dialogue de haut niveau sur l'énergie organisé en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Et il existe une solution: les énergies propres.Plus de 35 États, des organisations et des entreprises comme TotalEnergies, Schneider Electric et Google, ont détaillé vendredi leur feuille de route dans ce domaine, dans des "Energy Compacts" dont le montant total s'élève à plus de 400 milliards de dollars.Ces engagements, déjà connus pour la plupart, visent aussi bien à travailler sur des technologies comme l'hydrogène qu'à étendre l'accès à l'électricité dans les pays émergents.Plusieurs d'entre eux, comme ceux du Malawi ou du Danemark, ont fait de l'accès à des procédés de cuisson des aliments non polluants, autres que le charbon de bois, le bois ou le kérosène, une priorité.Selon l'ONU, près de 760 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'électricité et environ 2,6 milliards ne cuisinent pas avec des énergies propres.Dans le même temps, les émissions provenant de l'énergie représentent 75% des émissions de gaz à effet de serre.Réduire les subventions au pétrole"L'an dernier, la part des énergies renouvelables dans la production mondiale d'électricité s'est hissée à 29%", a rappelé M. Guterres à l'entame de ce Dialogue de haut niveau, le premier consacré à l'énergie depuis 40 ans. Et "dans la plupart des pays, le solaire photovoltaïque est désormais la source d'énergie la moins chère".Mais les progrès sont encore trop lents. Il faudrait d'ici 2025 diviser par deux le nombre de personnes sans accès à l'électricité et apporter des solutions propres pour cuisiner à un milliard de personnes, a avancé le responsable.Pour décarboner les énergies, il faudrait multiplier par quatre les énergies solaires et éoliennes d'ici 2030 et arrêter dès cette année de construire des centrales à charbon.Autre objectif: tripler les investissements dans les énergies renouvelables et les économies d'énergies à 5.000 milliards de dollars par an, en utilisant par exemple les subventions aux énergies fossiles pour les renouvelables.Selon une étude publiée vendredi par le Fonds monétaire international (FMI), les subventions directes et indirectes aux combustibles fossiles se sont élevées à 5.900 milliards de dollars en 2020 dans le monde, soit environ 6,8% du PIB mondiale.Pour les économistes de l'organisation, ces subventions "entraînent une surconsommation de combustibles fossiles".Il faut mettre en place des prix qui reflètent "pleinement" les coûts réels de ces énergies fossiles, mais aussi les coûts environnementaux, a recommandé Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI.Augmenter les coûts du carburant est "bien évidemment très difficile", a reconnu la responsable. "Mais ne rien faire va poser des problèmes bien plus importants."Afin de ne pas creuser les inégalités, les investissements dans les énergies propres doivent aussi s'accompagner de formations aux nouveaux métiers des énergies renouvelables et de protection sociale pour ceux affectés par la transition énergétique, a souligné M. Guterres.Pour Jennifer Layke de l'ONG World Resources Institute, la présentation des "Energy Compacts" permet de proposer à d'autres États et organisations un exemple sur lequel s'appuyer et "s'engager dans une action collective". Elle permet aussi à la société civile de demander plus facilement des comptes sur l'avancée des projets.Mais "pour vraiment faire une différence pour le climat", souligne-t-elle auprès de l'AFP, "on a encore un long chemin à parcourir pour atteindre le niveau de transformation nécessaire en matière de transition énergétique".
Il y a 3 ans et 239 jours

Le gouvernement annonce des mesures pour soutenir une croissance "maîtrisée" de l'éolien en France

"Les énergies renouvelables, dont l'éolien, sont vitales pour garantir la sécurité énergétique de la France et lutter contre le dérèglement climatique. Mais mon devoir est de trouver les moyens d'un développement maîtrisé et responsable", a dit lors d'une conférence de presse la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.Etat et industriels, qui expliquent vouloir "dépassionner le débat" sur cette énergie, veulent renforcer encore la "co-construction des projets": consultation obligatoire du maire, création de "comités régionaux de l'énergie", soutien à l'essor de parcs citoyens... Les préfets, chargés de produire des cartographies des zones propices, devraient commencer à remettre leurs travaux d'ici novembre. Un "médiateur de l'éolien" sera installé au ministère pour travailler sur les projets "potentiellement problématiques".Contre les nuisances, il y aura un "bridage sonore en cas de dépassement des seuils autorisés", avec "contrôles systématiques du bruit" à partir du 1er janvier.Pour réduire l'impact lumineux, l'orientation des lumières vers le ciel sera généralisée à compter de fin 2021. A partir de mi-2022, les signaux seront, comme en Allemagne ou aux Etats-Unis, allumés uniquement lors du passage d'avions, le temps que parcs et aéronefs s'équipent de transpondeurs leur permettant de communiquer.La filière financera, sur ses ventes d'électricité, un "fonds de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel" des territoires, doté de 30 à 40 millions d'euros par an.La France a accru en 2020 ses capacités de production éoliennes de 8%, avec 1,3 gigawatt (GW) et 477 éoliennes supplémentaires, portant la totalité du parc à 18 GW, selon France énergie éolienne (FEE). L'éolien a ainsi assuré 7,9% de la production électrique nationale (6,3% en 2019), ce qui en fait la 3e source derrière le nucléaire (environ 70%) et l'hydroélectricité.Néanmoins, cette croissance "marque le pas", note le secteur, loin du "rythme de croisière" espéré de 2 GW additionnels par an. En cause, pointe-t-il, les retards des procédures d'autorisation, qu'il s'agisse de recours quasi systématiques ou de blocages administratifs.La programmation de l'énergie (PPE) de la France vise entre 33,2 et 34,7 GW d'éolien terrestre en 2028.
Il y a 3 ans et 239 jours

Éolien en France : des mesures pour soutenir une croissance "maîtrisée"

"Les énergies renouvelables, dont l'éolien, sont vitales pour garantir la sécurité énergétique de la France et lutter contre le dérèglement climatique. Mais mon devoir est de trouver les moyens d'un développement maîtrisé et responsable", a dit lors d'une conférence de presse la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.Etat et industriels, qui expliquent vouloir "dépassionner le débat", veulent renforcer encore la "co-construction des projets": consultation préalable obligatoire du maire, soutien à l'essor de parcs citoyens, création de "comités régionaux de l'énergie" co-présidés par l'Etat et la région pour fixer des objectifs locaux...Les préfets, chargés de cartographier les zones propices, devraient remettre d'ici novembre leurs travaux, qui seront publics. Un "médiateur de l'éolien" sera installé au ministère pour travailler sur les projets "potentiellement problématiques".Loin du rythme de croisièreContre les nuisances, il y aura un "bridage sonore en cas de dépassement des seuils autorisés", avec "contrôles systématiques du bruit" à partir du 1er janvier.Contre l'impact lumineux, l'orientation des lumières vers le ciel sera généralisée à compter de fin 2021. A partir de mi-2022, les signaux seront, comme en Allemagne ou aux Etats-Unis, allumés uniquement lors du passage d'avions, le temps que parcs et aéronefs s'équipent de transpondeurs leur permettant de communiquer.La filière financera, sur ses ventes d'électricité, un "fonds de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel" des territoires, doté de 30 à 40 millions d'euros par an.La France a accru en 2020 ses capacités de production éoliennes de 8%, avec 1,3 gigawatt (GW) et 477 éoliennes supplémentaires, portant la totalité du parc à 18 GW, selon un bilan de France énergie éolienne (FEE) publié mardi. L'éolien a assuré 7,9% de la production électrique nationale (6,3% en 2019), 3e source derrière le nucléaire (environ 70%) et l'hydroélectricité.Mais cette croissance "marque le pas", note le secteur, loin du "rythme de croisière" espéré de 2 GW additionnels par an. En cause, pointe-t-il, les retards des procédures d'autorisations, qu'il s'agisse de recours quasi systématiques ou de blocages administratifs.La programmation de l'énergie de la France vise entre 33,2 et 34,7 GW d'éolien terrestre en 2028. La France compte faire passer à cette date la part de l'éolien dans la production électrique à 20%, l'éolien en mer représentant un quart de cet objectif.Le premier parc offshore, celui de Saint-Nazaire, devrait être mis en service en 2022, après 10 ans de retard."En France, les 2/3 de la consommation finale d'énergie reposent encore sur le pétrole et le gaz", a rappelé Mme Pompili mardi: pour décarboner, il faudra électrifier les usages (transports, chauffage...) et donc "augmenter dès maintenant notre production d'électricité renouvelable".Relevant, à l'occasion du bilan de FEE, la "virulence du débat" en cours sur l'éolien, entre "désinformation" et "préoccupations sincères de riverains", elle s'en est pris aux "contre-vérités" circulant sur cette énergie, qu'elles concernent ses matériaux (recyclables à 90%, a-t-elle pointé) ou son intermittence (maîtrisable).Elle a aussi souligné que le nucléaire ne pourrait seul, quelles que soient les décisions prises à son sujet, répondre au boom de la demande électrique attendu sur ces 10-15 ans. "Opposer renouvelables et nucléaire n'a aucun sens: pour les décennies qui viennent nous aurons besoin de toutes les sources de production d'électricité décarbonée et donc à la fois de nucléaire et de toutes les énergies renouvelables," a-t-elle dit.Alors que la campagne présidentielle s'élance, les acteurs de la filière ont mis en avant leurs propositions, jugées "responsables", et appelé à un débat "rationnel"."Nous devons réintroduire de la cohérence, de la vérité et des faits pour éviter que l'immobilisme nostalgique paralyse notre transition énergétique", a dit le président de FEE, Nicolas Wolff, rappelant aussi le vivier d'emplois de l'éolien: plus de 22.600 emplois directs, "six nouveaux par jour" en 2020.
Il y a 3 ans et 240 jours

Ouverture d'une collecte de dons pour la restauration du mobilier Pierre Paulin du Palais d'Iéna

Chef d'œuvre architectural construit par l'architecte Auguste Perret en 1937 à l'occasion de l'exposition universelle, le Palais d'Iéna abrite le CESE depuis plus de soixante ans.Afin de le réhabiliter et de préserver son patrimoine architectural et mobilier, le CESE s'est doté le 10 décembre dernier d'un outil innovant avec la création du Fonds de dotation Co-construire. Ce fonds a pour objet la réalisation et le financement d'actions d'intérêt général à caractère culturel et scientifique visant la restauration, la préservation et la modernisation du Palais d'Iéna et de son mobilier. Aujourd'hui, le travail doit se poursuivre avec la rénovation des espaces intérieurs et notamment de la salle hypostyle qui a subi les outrages du temps.Pour meubler cette salle, le Palais d'Iéna a bénéficié dans les années 80 d'une importante commande publique du Ministère de la Culture à Pierre Paulin dont le travail s'harmonise avec la vision de l'architecte Auguste Perret. Ces œuvres, qui font partie des collections du Mobilier national, sont aujourd'hui considérées comme des pièces majeures du design du XXe siècle. Elles ont été conçues en concertation avec le Mobilier national et son Atelier de Recherche et de Création (ARC). Soutien des métiers d'art et de la création depuis le XVIIème siècle, le Mobilier national a pour mission première l'ameublement des palais de la République, qui constituent une vitrine de prestige pour valoriser la richesse de ses collections et l'excellence des savoir-faire des métiers d'art français.Ce mobilier a aujourd'hui besoin d'une restauration d'ampleur qui sera conduite sous le contrôle du Mobilier national : les éléments clés d'une série de 8 salons s'intégrant dans la salle hypostyle, soit 64 fauteuils, 32 lampadaires et 8 tapis retrouveront leur état d'origine.C'est pourquoi le CESE, d'abord avec le soutien de la Fondation du patrimoine et ensuite en partenariat avec le Mobilier national, annonce l'ouverture d'une collecte de dons en ligne en vue de la restauration du mobilier Paulin, auquel chaque citoyen qui le souhaite pourra participer au financement de la restauration grâce à des dons déductibles fiscalement : https://www.fondation-patrimoine.org/77811Jean Grosset, Président du Fonds Co-Construire, déclare « Devenir mécène du fonds Co-Construire dans le cadre juridique légal du mécénat, c'est participer à la restauration du mobilier signé par le designer Pierre Paulin pour le Palais d'Iéna. C'est aussi soutenir l'action d'une assemblée représentative de l'ensemble des Français favorisant dialogues et compromis. »Hervé Lemoine, Directeur du Mobilier national, déclare : « Je me réjouis que cet ensemble de mobilier ayant subi les outrages du temps puisse, aujourd'hui, bénéficier d'une vaste opération de restauration et de rénovation, en lien constant avec l'expertise des ateliers et manufactures du Mobilier national. »
Il y a 3 ans et 240 jours

La Banque des Territoires et SMABTP entrent au capital d’Impulse Partners

La Banque des Territoires, SMABTP, des cadres dirigeants et des entrepreneurs entrent au capital d’Impulse Partners qui réalise une levée de fonds de 3 millions d’euros.