Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour mobile

(2540 résultats)
Il y a 4 ans et 344 jours

BMW sollicite Colas pour ses infrastructures routières en République tchèque

La filiale locale, Colas CZ, construit le site d’expérimentation de l’entreprise allemande d'automobiles. Les travaux impliquent de recourir à des solutions géotechniques particulières.
Il y a 4 ans et 345 jours

L'économie française devrait mettre au moins deux ans à se relever de la pandémie

"L'économie française est en train de remonter assez rapidement du plongeon brutal de mars, mais nous sommes loin d'être sortis d'affaire", a estimé le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau sur France Info."Comme l'ensemble du monde, (elle) a subi un choc d'une ampleur inédite au premier semestre 2020" avec le confinement strict mis en place mi-mars et levé mi-mai, constate la Banque centrale française dans ses projections macroéconomiques jusqu'en 2022 publiées mardi.Le rebond de l'économie dès le troisième trimestre ne suffira donc pas a éviter une récession inédite de l'économie cette année. Évaluée à -10%, cette prévision est proche des -11% anticipés par le gouvernement dans le troisième projet de loi de finances rectificative qu'il présentera mercredi en Conseil des ministres.Après cela, "2021 et 2022 seraient des années de redressement net mais progressif", prédit la Banque de France, avec une croissance de 7% prévue l'an prochain, puis une progression de 4% du PIB en 2022.Mais "ce fort rebond apparent ne permettrait pas de retrouver le niveau d'activité de fin 2019 avant mi-2022", prévient la banque centrale française.En effet, l'économie française doit redémarrer à partir d'un niveau historiquement désastreux. Après le recul du PIB de 5,3% au premier trimestre, selon l'évaluation de l'Insee, l'économie devrait plonger d'environ 15% au deuxième trimestre, prévoit la Banque de France.Elle est un peu plus optimiste que l'Insee qui table sur une chute de 20%.Car, selon la banque centrale, l'activité a rebondi au mois de mai, avec une perte d'activité estimée à -17% sur une semaine-type de la fin mai par rapport à la normale, contre -27% en avril et -32% fin mars.Et le mois de juin devrait confirmer cette tendance, avec une perte d'activité ramenée à -12%.Déjà, les fermetures de sites dans l'industrie "sont devenues marginales" et le bâtiment reprend "de façon très dynamique", note la Banque de France.La situation est plus contrastée dans les services, avec des secteurs toujours en difficulté, comme l'hébergement ou la restauration encore en partie confinés, et d'autres qui ont nettement rebondi, comme les services à la personne, le travail temporaire ou les services automobiles.Chômage historique mi-2021Mais l'élément "essentiel" de la reprise sera le rythme du rebond de la consommation des ménages. Il est "probable que la montée attendue du chômage et le contexte global de forte incertitude continuent de peser sur les comportements d'achats", juge la BdF.Avec une épargne cumulée autour de 100 milliards d'euros, le taux d'épargne des ménages dépassera les 22% cette année et la consommation reculera de 9,3%.Si le dispositif massif de chômage partiel mis en place par le gouvernement va quelque peu ralentir l'impact de la crise sur l'emploi et le pouvoir d'achat cette année, le taux de chômage devrait dépasser les 10% fin 2020, et grimper jusqu'à un pic supérieur à 11,5% à la mi-2021, un niveau "au dessus des précédents historiques", projette la Banque de France.Et là encore, il faudra attendre 2022 pour le voir redescendre à 9,7%. Le pouvoir d'achat devrait lui légèrement reculer de 0,5% cette année, avant de repartir à la hausse mais à un rythme bien plus faible que l'activité.L'ensemble de ce scénario de reprise repose sur une circulation du Covid-19 sous contrôle et une économie qui s'adapte aux contraintes sanitaires. Et il ne tient pas compte des futures mesures de relance que le gouvernement devrait prendre.M. Villeroy de Galhau a notamment plaidé pour la mobilisation de 10 à 30 milliards d'euros pour soutenir les fonds propres des entreprises "fragilisées financièrement" et très endettées.Cette reprise pourrait aussi être plus rapide si une solution médicale pérenne arrivait mi-2021, et si l'épargne des ménages se réduisait plus rapidement, a estimé le gouverneur. Ou à l'inverse, encore plus lente en cas de rechute sanitaire.
Il y a 4 ans et 345 jours

Béton[s] le Magazine sort du confinement avec son numéro 88 !

Non, l’équipe d’ACPresse n’a pas chômé… Pendant les 3 mois d’activités confinées, mais non moins intenses, nous avons continué à vous informer régulièrement sur le site ACPresse. En parallèle, nous nous sommes consacrés à la préparation de ce nouveau numéro. Nous sommes donc heureux de vous présenter en format papier, ainsi que sous liseuse numérique, le petit dernier “Béton[s] le Magazine” consacré à l’esthétisme des bétons. Poli, soyeux, uni, rugueux, inégal, rude, noble… Tous les adjectifs peuvent être utilisés pour parler du béton. Preuve que ce matériau protéiforme est capable, grâce au savoir-faire des fournisseurs et aux techniques développées par les entreprises de BTP, de répondre aux desseins et aux exigences des architectes. Notre dossier de 19 pages vous propose de découvrir différents procédés de mise en œuvre de bétons architectoniques à travers cinq réalisations emblématiques. Ainsi que le who’s who des beaux bétons. Si l’offre des bétons s’étend… Le matériel s’adapte ! Vous découvrirez également la nouvelle offre des malaxeurs, avec un tour d’horizon des innovations du secteur. Le numéro arrive chez les abonnés. Et pour ceux qui n’ont toujours pas repris le chemin du bureau, nous vous proposons de profiter d’une lecture en ligne accessible à la fin de l’article : pour les abonnés avec votre compte premium et sur inscription pour ceux qui ne sont toujours pas abonnés Du coté des reportages, rendez-vous à Boulogne-Billancourt avec le bâtiment le plus haut d’Europe et ses huit niveaux en béton de chanvre. Et à Neuilly-sur-Seine pour suivre la rénovation des Maisons Jaoul imaginées par Le Corbusier. De plus, ce numéro sera l’occasion de faire un point sur le marché de la construction avec les derniers indicateurs économiques commentés. Vous y retrouverez aussi :• Du coté des acteurs, les interviews de Pierre Alexandre Cot d’Ingérop, de Michel Aron d’Adesol, d’Anne Labroille et de Rosella Cotti pour l’association Mémo ;• L’actualité des entreprises des régions ;• Le décryptage de la solution de protection des bétons Ultra Grip, développée par l’industriel autrichien Agru ;• Une présentation de Mobile STK, la centrale hyper compacte d’Imer ;• Quand le fragmentaire fait sens avec un “Esprit béton” consacré à l’œuvre en béton romain de Michel Carpentier. Bonne lecture ! Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr Cette iframe contient la logique nécessaire pour manipuler Gravity Forms avec Ajax. jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 4 ans et 349 jours

Le député européen Yannick Jadot attaque Bruno Le Maire sur Renault et la rénovation des bâtiments

"Les Français ne comprennent pas que l'État, une nouvelle fois mettent des milliards et des milliards dans l'automobile et que ça conduise à 5.000 suppressions de postes" chez Renault, s'est emporté M. Jadot au cours de l'émission politique "Vous avez la parole"."On a eu le scandale du diesel, l'explosion des SUV et là vous nous refaites le même plan de relance sans penser la relocalisation autour du recyclage de l'automobile et des services de l'automobile", a poursuivi le leader écologiste."Il faut savoir ce qu'on veut, si Renault ferme ou pas, Renault joue sa survie, et la responsabilité du ministre de l'Économie, c'est de lui apporter son soutien pour qu'elle puisse vivre", lui a rétorqué le ministre de l'Économie, qui a signé cette semaine une garantie de l'État pour un prêt de cinq milliards d'euros au constructeur automobile en difficulté."Nous avons demandé à Renault de faire des relocalisations, le moteur 100 kilowatts qui devait être produit en Chine sera produit à Cléon. Renault multipliera par 4 ou 5 le nombre de véhicules électriques produits en France", a assuré Bruno Le Maire."Dans votre parti, j'entends certains qui disent que les véhicules électriques ne sont pas l'avenir, alors c'est quoi, la trottinette?", a-t-il lancé à son détracteur.L'eurodéputé vert a ensuite déploré que sur la rénovation thermique du bâtiment, le gouvernement ait "réduit le budget, alors que c'est un sujet éminemment consensuel", selon lui."Il y a 12 % de notre population qui vit dans la précarité énergétique, on a six millions de passoires énergétiques. On a des bâtiments publics, des écoles notamment, qui ne sont pas rénovés", a dénoncé M. Jadot."On a là un potentiel extraordinaire de créations d'emplois, d'amélioration du pouvoir d'achat, d'aménagement du territoire", a-t-il répété.Bruno Le Maire a indiqué qu'il y aurait des mesures pour le bâtiment au sein des 40 milliards de dépenses supplémentaires destinées à soutenir les secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus. Elles seront présentées le 10 juin dans le projet de budget rectificatif, a-t-il précisé."La rénovation thermique des bâtiments, ça peut être le projet phare de la relance verte de la France", a estimé le ministre.
Il y a 4 ans et 351 jours

ONDULINE : Une toiture amiantée de 4 200 m2 rénovée avec ONDUCLAIR RENOV FC

Changer l’ensemble d’une toiture en fibrociment amianté prend du temps et exige souvent des investissements élevés. Pour rénover la toiture de leur concession automobile et éviter toute perte d’exploitation durant le chantier, les dirigeants de cette entreprise, située à Caudan dans le Morbihan, ont choisi une rénovation en sur-toiture avec le système ONDUCLAIR RENOV FC proposé par ONDULINE. La législation en termes de rénovation d’une toiture amiantée implique de nombreuses contraintes. Déposer une toiture amiantée peut vite devenir lourd d’un point de vue financier car il convient de faire appel à une société spécialisée et certifée sous section 3 du Code du travail. Celle-ci doit sécuriser l’ensemble du chantier, dans un cadre législatif très strict, ce qui dans le cas de cette concession automobile risquait de rendre inaccessible les locaux, le temps du démontage puis de l’installation d’une nouvelle couverture. Pourtant l’ancienneté de la toiture de ce bâtiment la rendait sujette à des problèmes d’infiltration, ce qui présentait des risques pour la santé des employés. Le bâtiment est composé de 3 halls, chacun recouvert d’une toiture ondulée en fibrociment amianté de 1 400 m2, soit une surface totale de 4 200 m2. Compte tenu de l‘importance de la surface à rénover et des contraintes économiques, il a été choisi de conserver l’ancienne toiture et de la recouvrir sans perçage avec un matériau adapté. Il a fallu opter pour une solution légère, qui puisse être supportée par la charpente existante. Romuald Bigot, responsable commercial de La Maison de l’Étancheur, et Michel Provost, dirigeant de l’entreprise de couverture CCBI agréé Onduline, en charge du chantier, ont proposé le système ONDUCLAIR RENOV FC, dont l’application revêt de nombreux avantages. ONDUCLAIR RENOV FC Solution économique et efficace Le système ONDUCLAIR RENOV FC est une solution de sur-toiture efficace, en termes d’étanchéité et d’isolation, qui permet un strict respect de la législation « amiante ». Le procédé consiste à couvrir, sans aucun perçage, la toiture ondulée en fibrociment des bâtiments. Posés sur les plaques existantes, les éléments ondulés et isolants (ép. 30, 50, 80 mm) en polystyrène expansé (version ONDUCLAIR FC PSE) seront eux-mêmes recouverts de plaques en polyester armé pour assurer une bonne étanchéité. Disponible en différentes couleurs et dans un large choix de profils, ONDUCLAIR RENOV FC s’adapte aux mesures de la couverture d’origine. Les attaches spécifiques viennent « pincer » sur leurs bords les plaques de fibrociment existantes, assurant ainsi leur recouvrement sans les altérer. Autres avantages : la simplicité et la rapidité de la mise en œuvre, qui permettent à un poseur de couvrir à lui seul 10 m2 par heure ; le poids très léger de 3 kg au m2 de la couverture et de son isolant (en ONDUCLAIR FC PSE), qui évite toute surcharge sur la charpente existante. Un système complet, facile à poser Les nombreux atouts d’ONDUCLAIR RENOV FC ont convaincu les intervenants de privilégier cette solution. Romuald Bigot, de La Maison de l’Étancheur, affirme : « Nous avons choisi ONDUCLAIR RENOV FC car, compte tenu de la surface, nous avions une grande contrainte relative à la charge sur la structure existante. Cette solution était largement la plus performante sur ce point. » La réalisation des travaux a pu s’effectuer dans des délais limités, sans suspendre les activités et sans déménager les infrastructures de la concession et de son atelier, ce qui aurait généré une perte financière importante. Par ailleurs, la longueur des plaques (jusqu’à 12 m) a permis de limiter le nombre de recouvrements sur la couverture initiale, pour une pose, une esthétique et une étanchéité optimisées. Michel Provost, de l’entreprise de couverture CCBI, ajoute : « Ce système est d’une grande facilité de pose. Les éléments, très simples à manipuler, permettent une exécution rapide du chantier. » La gamme ONDUCLAIR RENOV FC se compose en effet d’un large choix d’accessoires tels que faitières, raccords de murs, rives, plaques à châssis, entourage de cheminée… En outre, des plaques translucides sont proposées pour réaliser des puits de lumière. Pour Olivier Lafitte, chef d’équipe de l’atelier de la concession, ce type de rénovation rend le travail plus confortable : « Nous avons pu continuer à travailler pendant toute la durée du chantier. Nous profitons à présent d’une toiture complètement étanche, d’une meilleure luminosité grâce aux translucides qui ont été remplacés. Nous profitons aussi d’une meilleure isolation thermique et acoustique, ressentie en cas de forte pluie. » Avantage produits : • Évite le démontage et l’évacuation coûteuse des plaques en fibrociment amianté • 8 à 10 m2 à l’heure par poseur • Permet de restaurer facilement tous les bâtiments : s’adapte aux profils de la couverture initiale • Isolation par l’extérieur sans perçage de la couverture initiale • Pas de perte d’exploitation (commerces, industries, bureaux…) • Système léger : à partir de 3 kg/m2 pas de surcharge de couverture Caractéristiques • Épaisseurs : 30 mm* / 50 mm* / 80 mm • Profils : GO 92 (5 ondes 1⁄2 – 177 x 51) GO 110 (6 ondes 1⁄2 – 177 x 51), existe en PST, super onde ou maxi onde • Coloris : rouge foncé / ardoise / gris • Isolant : E • Résistance thermique : R(m2/°C/w) : 2.50 en PSE graphité, ép. 80 mm)
Il y a 4 ans et 352 jours

Après les bus Macron, une navette nommée Désir

En France on n’a pas de pétrole mais des énarques rarement capables, par formation, d’avoir une idée originale. Aussi le grand sauvetage du jour d’après ressemble à ce jour à un grand sauve-qui-peut : il faut sauver l’industrie automobile française, il faut sauver l’industrie aéronautique française, il faut sauver l’industrie de l’armement française, il faut […] L’article Après les bus Macron, une navette nommée Désir est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 352 jours

Le gouvernement prévient que l'économie française va se contracter de 11% cette année

"Je n'ai jamais caché que le plus dur est devant nous" parce que "le choc de la crise a été extrêmement brutal", a affirmé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, en annonçant mardi cette nouvelle prévision sur la radio RTL. "Nous avons un énorme trou d'air" avec cette crise.Le gouvernement entérinera cette nouvelle estimation de l'ampleur de la récession dans un nouveau projet de budget rectificatif qui doit être présenté en conseil des ministres le 10 juin.La semaine dernière, l'Insee avait indiqué que la chute du PIB serait largement supérieure au -8% anticipé par le gouvernement, car la reprise de l'activité depuis le début du déconfinement sera "au mieux progressive au second semestre".Au premier trimestre, le recul de l'activité a finalement atteint -5,3%, mais l'Institut national de la statistique anticipe un plongeon de -20% environ au deuxième trimestre.L'économie française "s'efforce (...) de reprendre son souffle", mais elle "refait surface dans un monde qui n'est plus exactement le même qu'avant la crise sanitaire", avait jugé l'institut national de la statistique.Si le déconfinement a débuté le 11 mai, et que le Premier ministre a annoncé la semaine dernière une accélération avec notamment la levée de l'interdiction de se déplacer à plus de 100 kilomètres de son domicile, la reprise de l'activité est lente. Tous les commerces n'ont pas encore rouvert et le redémarrage de certaines entreprises est ralenti par des perturbations persistantes dans les chaînes de production.Petite éclaircie: mardi, les restaurants et cafés peuvent rouvrir dans les départements "verts" et seulement leurs terrasses dans les départements "orange", dont Paris.C'est "un signal très positif", avec 300.000 établissements qui vont pouvoir rouvrir et un demi million d'employés qui vont pouvoir reprendre leur activité, a souligné M. Le Maire, même s'il estime que "pour nous redresser économiquement il en faudra beaucoup plus".Apprentissage, tech et aéronautique"J'ai la conviction absolue que nous allons rebondir en 2021", a-t-il toutefois avancé.Après le plan d'urgence de plus de 100 milliards d'euros mis en place depuis le début de la crise, le gouvernement prépare désormais des plans de soutien spécifiques pour les secteurs les plus affectés.Des efforts de 18 milliards d'euros pour le tourisme, de 8 milliards d'euros pour l'automobile ou de 4,5 milliards d'euros pour les collectivités ont déjà été annoncés, avant des mesures pour l'aéronautique, l'apprentissage, l'emploi des jeunes ou les start-up dans les prochains jours."Nous prenons toutes les mesures dans tous les secteurs", a assuré Bruno Le Maire qui a toutefois déjà prévenu que des faillites et licenciements seraient inévitables malgré le soutien public.Plusieurs entreprises du secteur de la distribution, comme Camaïeu, La Halle ou Conforama, sont ainsi d'ores et déjà en grandes difficultés, avec des milliers d'emplois menacés, tandis que le constructeur automobile Renault prévoit de supprimer 15.000 emplois dont 4.600 en France, la crise ayant renforcé des difficultés préexistantes.Alors que certains plaident pour une augmentation du temps de travail afin d'accélérer la reprise dans les entreprises, le ministre a lui estimé que le défi de l'économie sera surtout de lutter contre le chômage."C'est ça l'enjeu pour la France dans les mois qui viennent: travailler tous et essayer de contenir un chômage qui va augmenter", a-t-il déclaré.
Il y a 4 ans et 356 jours

Le Sénat vote la création d'un "dispositif spécifique" de chômage partiel

L'amendement voté lors de l'examen en première lecture d'un projet de loi portant des "dispositions urgentes face à l'épidémie de Covid-19", prévoit la possibilité d'un "régime d'activité partielle spécifique sous réserve de la conclusion d'un accord collectif ou de l'élaboration d'un plan d'activité réduite pour le maintien en emploi"."À défaut d'accord (...), un document élaboré par l'employeur après consultation du comité social et économique, lorsqu'il existe, fixe le contenu du plan d'activité réduite pour le maintien en emploi", précise l'amendement.Mardi, le gouvernement avait présenté un amendement qui entendait l'habiliter par ordonnance à créer un "dispositif alternatif" au chômage partiel avec contrepartie sur l'emploi. Mais il n'avait pas été adopté, les sénateurs jugeant sa rédaction "trop vague".En défendant le nouvel amendement, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a indiqué que le gouvernement avait "entendu" les craintes des sénateurs sur le renvoi à une ordonnance et avait donc décidé de présenter "un article en dur, précisant clairement le dispositif".Rappelant que 12 millions de salariés avaient bénéficié du chômage partiel, elle a souligné que "l'Etat ne peut pas durablement payer les salaires de millions de personnes du secteur privé".Des secteurs comme l'automobile ou l'aéronautique "vont être très impactés" et "il nous paraît nécessaire de mettre très rapidement de nouveaux dispositifs de préservation de l'emploi et des compétences qui vont permettre à ces entreprises d'ajuster la capacité de production à la baisse en fonction de la demande, de limiter les coûts économiques et sociaux tout en préservant l'emploi", a-t-elle poursuivi."Très concrètement, les entreprises pourront diminuer par accord avec les organisations syndicales le temps de travail, faire de la modération salariale, à condition de maintenir totalement l'emploi, avec une aide de l'Etat qui viendra en complément pour rattraper une partie de la perte du pouvoir d'achat", a-t-elle expliqué, jugeant le dispositif "gagnant pour tout le monde"."L'alternative, c'est de licencier une partie du personnel", a-t-elle insisté. Il vaut mieux "une réduction du temps de travail compensée en partie par un système d'activité partielle financé en partie par l'Etat".Elle a ajouté que via un décret le gouvernement souhaite "encourager" les entreprises à conclure des accords. Pour les entreprises qui auront "un accord majoritaire, le taux de prise en charge de l'Etat sera plus important", a-t-elle indiqué.Un autre amendement gouvernemental adopté vise à prolonger les droits à allocation de certains demandeurs d'emploi, notamment "jusqu'au 31 août 2021" pour les intermittents du spectacle.
Il y a 4 ans et 356 jours

2e édition du Baromètre Covid-19 Ingénierie : une reprise à la peine malgré le déconfinement

Un trou d'air qui se double d'une accentuation des difficultés de trésorerie : la 2e édition du baromètre Covid-19 réalisée par Syntec-Ingénierie auprès de ses membres révèle qu'1 entreprise sur 2 est désormais confrontée à des délais de paiement plus importants.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Les appels d'offres publics et privés repartent à la hausse un peu partout en France. Néanmoins, l'investissement est très loin d'avoir retrouvé un niveau d'avant-crise. De nombreux points de blocages subsistent, notamment au niveau local où les décisions restent conditionnées à la tenue du 2nd tour des élections municipales. Cela crée un trou d'air et impacte durement les entreprises d'ingénierie qui sont à l'avant-poste de la relance de l'activité économique. » Un ralentissement économique qui se poursuit malgré le déconfinementL'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets industriels et de construction (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.).Alors que le confinement a pris fin le 11 mai et que l'investissement repart légèrement à la hausse, les entreprises d'ingénierie sont toujours plus nombreuses à enregistrer une baisse de leur prise de commandes par rapport à l'année dernière : 86% des répondants contre 70% il y a deux semaines. Logiquement, elles sont également plus nombreuses (95%, vs. 90%) à anticiper une baisse de leur activité au second semestre 2020. Enfin, elles sont 36% (vs. 28% précédemment), à estimer que le redémarrage économique n'aura pas lieu avant au moins un an. La trésorerie des entreprises mise à malCe phénomène de trou d'air pèse sur la trésorerie des ingénieristes. Ceux-ci sont pris dans un double mouvement contradictoire : d'une part la diminution de la part de leurs collaborateurs en activité partielle (de 30% la semaine du 27 avril à 19% celle du 12 mai) ; et d'autre part, l'apparition de nouvelles difficultés financières. Dorénavant, plus d'une entreprise sur 2 est confrontée à un allongement des délais de paiement (en 2 semaines : + 15 jours en moyenne pour 30% d'entre elles).Elles doivent également prendre à leur charge les frais des mesures de sécurité sanitaire qui permettent le retour au bureau de leurs collaborateurs qui sont de moins en moins nombreux à télétravailler (de 54% à 45%). Adaptation des postes, fourniture de kits sanitaires, désinfection des locaux… les entreprises devront en moyenne débourser 800 euros par salarié en 2020 et pour 78% d'entre elles, ces frais seront à leur charge uniquement.Focus télétravail : du working office au meeting office ?Les entreprises d'ingénierie, qui ont fait preuve de responsabilité, ont massivement eu recours au télétravail dès le début de la crise. Si plus d'1 entreprise sur 2 pense que cette nouvelle modalité de travail peut faire gagner en performance, elles sont 60% à estimer que le télétravail en période de confinement a engendré une perte de productivité. A cela s'ajoutent des difficultés liées à l'isolement, au manque de communication entre collaborateurs et au management quotidien.Un constat en demi-teinte qui s'accompagne néanmoins de bénéfices, avec en top 3 : la fin du temps de trajet domicile-travail, un meilleur équilibre vie professionnelle/personnelle et une meilleure concentration.« La crise liée au Covid-19 a changé la donne concernant le télétravail. S'il est clair qu'il sera amené à se généraliser, il conviendra de trouver un nouveau point d'équilibre. Le passage brutal du tout bureau au 100% télétravail ne s'est pas fait sans heurt – absence de préparation, situations personnelles complexes, etc. -. Les semaines à venir seront déterminantes pour inventer les nouvelles modalités du travail de demain et opérer une transition sereine du working office au meeting office. »- Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 11 mai. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 357 jours

Covid-19 : mise à jour du guide de préconisations de sécurité sanitaire de L'OPPBTP

Outre les ajustements liés à la fin de la « période de confinement » et aux autorisations de déplacement qui ne sont, aujourd'hui, plus nécessaires, dans un rayon de moins de 100 km, cette mise à jour comprend notamment :La fin de la recommandation d'interdiction des chantiers pour les apprentis mineurs : avec la reprise de l'ensemble des activités, l'OPPBTP recommande le retour des stagiaires et apprentis sur les chantiers pour favoriser le maintien de la formation dans le respect des précautions sanitaires.L'introduction des écrans faciaux comme mesure alternative aux lunettes de protection : l'OPPBTP valorise l'utilisation de cet accessoire qui peut offrir un plus grand confort de travail.La mise à jour des directives pour les personnes à risque de santé élevé : le dispositif de déclaration et d'indemnisation pour les personnels à risque de santé élevé qui doivent stopper leur activité professionnelle a changé.Des précisions sur les mesures de prise de température à l'entrée des locaux et des chantiers : elles ne sont toujours pas recommandées par le Haut Conseil de Santé Publique, mais il est admis que les entreprises, par mesure de précaution, puissent organiser un contrôle de température des personnes entrant sur leur site ou sur leur chantier. Dans ce cas, elles doivent se référer aux recommandations du Protocole national de déconfinement.La simplification des procédures de nettoyage : les consignes initiales étaient calquées sur les consignes pour les environnements de soin, qui recommandaient donc une désinfection complète à une fréquence très élevée. L'avis du Haut Conseil de Santé Publique et le guide de déconfinement permettent d'alléger les procédures pour les activités du BTP. Sans présence avérée du virus, un nettoyage quotidien avec des produits détergents habituels suffit.La prise en compte du port du masque et des écrans étanches dans les véhicules si besoin : la nouvelle version du guide précise que l'emploi d'écrans étanches installés par ou selon une procédure fournie par des installateurs automobiles agréés permet de respecter la distance minimale d'un mètre.La possibilité de réemploi des cartouches de masques : quand elles sont utilisées uniquement contre le Covid-19, les cartouches peuvent être réutilisées. Elles sont alors nettoyées et stockées dans un sac propre, au sec, les orifices fermés avec l'opercule prévu à cet effet.« Ces mesures viennent compléter et préciser celles déjà présentes dans la version précédente du guide, qui ont globalement été remarquablement bien mises en place jusqu'ici au sein des entreprises, notamment grâce au travail des référents Covid-19. Les chefs d'entreprises du BTP ont compris les responsabilités qui sont les leurs concernant cette épidémie ainsi que la nécessité d'avoir du personnel affecté à temps plein à la supervision et l'application de ces mesures sanitaires. » commente Paul Duphil, Secrétaire Général de l'OPPBTP.La nouvelle version du guide est disponible sur le site internet de préventionbtp.fr.
Il y a 4 ans et 357 jours

Nouveau cylindre Satyx Twin® de Dény Security : une double sécurité pour les organigrammes complexes

Contribuant à assurer la protection des sites à forte implication sécuritaire, l’organigramme est une représentation schématique des autorisations d’accès de différentes personnes à des lieux définis. Acteur reconnu dans ce domaine avec près de 50.000 organigrammes ouverts depuis sa création en 1740, Dény Security enrichit sa gamme de cylindres mécaniques avec Satyx Twin®. Doté d’une fonction 2 en 1 ou clé de chantier, il offre une nouvelle dimension de sécurité aux organigrammes les plus complexes. SATYX Twin®, haute sécurité et réversibilité Répondant aux besoins de sécurisation des applications les plus exigeantes, le système de fermeture mécanique Satyx Twin® de Dény Security dispose de nombreux éléments techniques qui lui confèrent non seulement une protection optimale contre les copies illégales mais aussi une haute résistance face à tous types d’effraction (crochetage, bumping, perçage, arrachage…). Spécialement conçue pour résister aux attaques les plus violentes et à l’ouverture fine, la clé plate réversible intègre deux éléments mobiles indépendants. Breveté jusqu’en 2036, ce procédé, associé aux importantes découpes des rainures de la clé, réduit considérablement les risques de reproduction illégale. Doté de 10 goupilles montées sur ressorts, le cylindre mécanique européen comporte jusqu’à 24 éléments de codage différents offrant ainsi une puissance combinatoire très élevée. De quoi sécuriser les bâtiments les plus sensibles ! Grâce aux matériaux choisis pour leur fabrication (respectivement en maillechort et laiton massif nickelé), clé et cylindre bénéficient d’une haute résistance à la corrosion, à l’usure et aux températures extrêmes. Classé EN1303 :2018-28, le système de fermeture Satyx Twin® de Dény Sécurity présente enfin l’avantage d’être compatible avec les systèmes de contrôle d’accès électronique 125 Khz et Mifare. SATYX Twin®, un système 2 en 1 Spécialiste des organigrammes, Dény Security prévoit dès leur conception la possibilité de perte ou vol de clé. C’est la raison pour laquelle, le système Satyx Twin® est équipé, de série, de la fonction 2 en 1 ou clé de chantier. En cas de clé égarée, cette fonctionnalité permet de restaurer la sécurité de l’organigramme. A l’aide d’un nouveau jeu de clés qui annule et remplace toutes celles en circulation, il est possible de réencoder les cylindres. Astucieuse, la fonction 2 en 1 est également économique car elle évite de changer tout le système de contrôle d’accès : seules les clés nécessaires au recodage sont facturées. Cette fonction 2 en 1 s’avère particulièrement intéressante sur les chantiers. Pendant toute la construction, seul le passe général fonctionne pour permettre temporairement l’ouverture des cylindres déjà installés. Une fois le bâtiment achevé, tous les cylindres sont ré-encodés grâce au passe général définitif afin que toutes les clés de l’organigramme deviennent actives. La clé de chantier perd alors instantanément sa fonction. Pour répondre aux enjeux de sécurité de toutes les applications, y compris les organisations exigeant un niveau de sécurité élevé à un coût maîtrisé, Dény Sécurity propose aussi le nouveau système de fermeture Flat  Twin®. D’une grande fiabilité, cette solution dispose de nombreuses caractéristiques communes au Satyx Twin®, sans la fonction 2 en 1. http://www.deny-security.com
Il y a 4 ans et 358 jours

Les avantages d'un logiciel de gestion dans le cloud

L'intérêt d'un logiciel de gestion des devis et factures pour le bâtimentLes artisans et professionnels du BTP trouvent un intérêt certain aux logiciels de gestion dédiés au secteur du bâtiment. En effet, ces solutions leur permettent de dématérialiser les factures et de faciliter la gestion quotidienne des situations de chantiers. De fait, les logiciels de facturation intègrent les taux de TVA et réglementations diverses liées au secteur du bâtiment et réalisent instantanément et sans erreur les opérations les plus fastidieuses. Le temps gagné par l'artisan ou le professionnel du BTP grâce au logiciel de gestion lui permet ainsi de se consacrer à d'autres tâches concrètes pour le développement de son activité : relation client, stratégie de communication, ou encore prestations. Afin de rendre l'expérience du logiciel de facturation pour le bâtiment encore plus profitable aux professionnels du secteur et aux artisans, il est intéressant d'investir dans un logiciel de gestion en ligne. Ces solutions apportent en effet de nombreuses fonctionnalités qui sont autant de bénéfices pour l'utilisateur.Les avantages du logiciel de gestion pour le bâtiment en ligneLes logiciels de gestion pour le bâtiment qui sont intégrés au cloud représentent une version améliorée des classiques solutions de facturation et gestion des devis. De la sauvegarde à la sécurisation de vos données en ligne en passant par une accessibilité en tout lieu et à tout moment, une large compatibilité avec les autres services en ligne existant pour le bâtiment et leur coût satisfaisant, zoom sur les critères de choix en faveur du logiciel de gestion pour le bâtiment en ligne.Sauvegarde et synchronisation automatique des donnéesEn utilisant un logiciel dans le cloud spécialisé dans le bâtiment, comme Obat, pour votre gestion de documents, la sauvegarde de toutes vos entrées se fait instantanément. Création ou édition de devis, envoi de factures, organisation de vos situations de chantiers, enrichissement de votre portefeuille client : toutes ces données sont automatiquement stockées dans le cloud à chaque modification de votre part. Par ailleurs, l'intérêt d'un logiciel de gestion en ligne pour le bâtiment réside, en plus de la sauvegarde, dans la synchronisation de ses données. Si vous utilisez un logiciel de facturation dédié au BTP sur plusieurs appareils, vous êtes ainsi assuré de retrouver vos mises à jour les plus récentes immédiatement, quel que soit le support que vous consultez.Accessibilité sur tous les appareils et systèmes d'exploitationAinsi, un logiciel de gestion dans le cloud se veut accessible sur tous les appareils et tous les systèmes d'exploitation. Vous pouvez accéder à votre interface de facturation pour le bâtiment depuis l'ordinateur fixe ou portable de vos locaux, mais également dans votre voiture ou sur un chantier, depuis votre téléphone portable ou une tablette tactile. Un logiciel de facturation en ligne dédié au secteur du bâtiment vous suit partout, quel que soit la marque, le modèle ou le système d'exploitation. Obat par exemple, vous propose une interface identique et intuitive sur tous vos appareils et vos entrées les plus récentes sont synchronisées automatiquement et instantanément entre vos différents supports d'utilisation grâce au stockage dans le cloud, proposé par votre logiciel de gestion pour le bâtiment. Sécurisation des données en ligneAvec la sécurisation de vos données en ligne proposée par un logiciel de facturation et gestion de document à destination des artisans et professionnels du BTP, ne craignez plus la perte ou du vol de votre ordinateur ou appareil mobile ! En plus d'une protection classique de votre logiciel de gestion en ligne par mot de passe, vos données sont transférées et sauvegardées sur les serveurs sécurisés de la solution logicielle. Le logiciel de gestion pour le bâtiment Obat, par exemple, qui se destine à simplifier la gestion des devis et de la facturation des professionnels du BTP et des artisans, a ses propres serveurs en France. Les informations que vous entrez dans le logiciel en ligne y sont donc en sûreté, protégées par toutes les infrastructures et technologies de pointe, ainsi que par les lois françaises en vigueur de protection des données.Compatibilité avec d'autres logiciels en ligneUn autre des multiples avantages du logiciel en ligne est sa compatibilité avec d'autres services présents sur le cloud. Ainsi, une solution de facturation à destination des professionnels du bâtiment comme Obat peut être complétée par un second logiciel dans le cloud, aux fonctions différents. La compatibilité des logiciels cloud entre eux permet aux artisans de bénéficier d'une solution complète pour la gestion qualitative de leur activité, sur l'intégralité des projets clients. De la demande de ce dernier à l'envoi de la facture finale en passant par d'éventuelles modélisations, le pointage des heures sur les chantiers, ou des commandes de fournitures, passer par un logiciel en ligne pour le bâtiment offre un réel gain de temps pour la réalisation de tâches à valeur ajoutée !Partagez vos données avec vos partenairesAvec un logiciel de gestion en ligne pour le bâtiment, il est simple de donner l'accès de votre interface à vos partenaires pour leur partager les données dont ils ont besoin. Ainsi, le logiciel cloud Obat permet aux artisans et professionnels du BTP de partager leurs devis et factures ainsi que le statut de ceux-ci avec leur comptable. De cette manière, plus besoin de lui transmettre les documents : le comptable y a lui-même accès selon ses besoins pour la réalisation des opérations et études de comptabilité courantes liées à l'activité de l'entreprise spécialiste du bâtiment. Un service de qualité à petit prixEnfin, les logiciels de gestion pour le bâtiment dans le cloud proposent les multiples avantages énumérés pour un coût défiant toute concurrence. Généralement proposées sous forme d'abonnement, ces solutions logicielles en ligne se révèlent bien moins coûteuse qu'un logiciel en dur qui, pour sa part, sera limité en matière de flexibilité d'utilisation par rapport à une interface de devis et facturation dans le cloud. Ainsi le logiciel Obat propose deux offres d'abonnement à son service en ligne pour les professionnels du BTP et les artisans, à 19 € ou 25 € par mois avec un engagement annuel ou mensuel. Vous disposez ainsi d'une totale liberté de choix et d'un large panel de services de qualité ainsi qu'une assistance joignable en continu pour un prix imbattable !
Il y a 4 ans et 358 jours

Traxxeo ouvre ses premiers bureaux en France

Le nouveau bureau en France accueillera dans un premier temps une équipe commerciale ainsi qu'une équipe Customer Success dont la mission sera d'accompagner localement les clients dans leur transformation digitale. En tant que Country Manager, Charbel Azzam, fraîchement arrivé, aura pour objectif de développer le marché et les équipes. Avant d'intégrer TRAXXEO, Charbel a travaillé pendant quatre ans chez Finalcad après cinq ans d'expérience dans des sociétés d'ingénierie.« Les outils proposés par TRAXXEO sont uniques et s'intégreront parfaitement dans l'écosystème digital des sociétés du BTP françaises. Ils apportent des solutions durables à des problèmes profonds de contrôle des coûts et de maîtrise des délais et c'est précisément ce challenge qui m'a convaincu de rejoindre l'équipe. »- Charbel AzzamL'ouverture de ce bureau à Paris n'est pas une première pour TRAXXEO, qui depuis sa création en 2008 en Belgique a pu établir des relations avec son voisin. Pour Charles le Hodey, VP Sales & Marketing, cette nouvelle filiale vient renforcer la présence de l'éditeur en France, marché très stratégique dont la filière de la construction contribue pour près de 8% au PIB et la positionne au 2ème rang européen derrière l'Allemagne (source : INSEE).Le contexte actuel du COVID 19 et la reprise progressive de l'économie ne sont pas une contrainte selon Charles le Hodey ; bien au contraire, ils sont à ses yeux une opportunité pour TRAXXEO de prendre de l'avance dans son établissement en France et d'être aux premiers rangs quand le marché retrouvera sa vitesse de croisière. L'ambition de cette « Tech Company » est de devenir un des leaders de la transformation digitale du secteur du BTP dans l'Hexagone et en Europe.Très axé sur la numérisation des processus métiers complexes et chronophages, l'éditeur propose une plateforme mobile et Web qui permet d'optimiser la collecte et le traitement des heures travaillées, le planning des ressources matérielles et humaines et le contrôle des documents administratifs liés à la présence des travailleurs sur site. TRAXXEO propose également des solutions technologiques telles que la géolocalisation et le Bluetooth Low Energy (BLE) qui permettent de mieux contrôler les flottes de véhicules, les parcs matériels et les inventaires d'outils. Vous souhaitez en savoir plus sur TRAXXEO ? Charles et Charbel organisent le mardi 2 juin prochain à 13h30 un webinar durant lequel ils présenteront la société ainsi que la gamme de produits proposés.
Il y a 4 ans et 358 jours

Feu vert du Sénat à une modulation du dispositif de chômage partiel à partir du 1er juin

Le ministère du Travail avait annoncé lundi que la prise en charge de l'activité partielle par l'État et l'Unédic passerait de 100 à 85% de l'indemnité versée au salarié, dans la limite inchangée de 4,5 Smic, certains secteurs, qui seront définis par décret, comme le tourisme, la culture ou la restauration, pouvant toutefois continuer à bénéficier d'une prise en charge à 100%.L'amendement voté par le Sénat, dans le cadre de l'examen en première lecture d'un projet de loi portant des "dispositions urgentes face à l'épidémie de Covid-19", vise à permettre cette différenciation sectorielle dans une "phase d'accompagnement de la reprise", a indiqué la ministre du Travail Muriel Pénicaud."On ne coupe pas le chômage partiel, on est juste en train de l'accompagner par une dégressivité de la prise en charge de l'État vis-à-vis de l'entreprise", a précisé la ministre, assurant que "cela ne change rien pour les salariés"."On ne va pas mettre pour toujours sous perfusion l'économie française", a encore déclaré Mme Pénicaud, rappelant que le gouvernement avait voulu au début de la crise "agir de façon massive, immédiate"."C'est beaucoup d'argent, il faut le mobiliser là où on en a besoin", a-t-elle indiqué. Outre le maintien d'un "accompagnement massif" pour des secteurs qui sont toujours à l'arrêt, la ministre a cité le maintien des dispositions relatives au chômage partiel pour les parents d'enfants qui ne pourraient pas être accueillis à l'école, évoqué un peu plus tôt par le Premier ministre Édouard Philippe.La ministre a encore souhaité "pouvoir avoir une adaptation pour certains secteurs, dont l'automobile", afin d'"éviter des vagues de licenciements".Le Sénat a rejeté un autre amendement du gouvernement sur la création d'un "dispositif alternatif" au chômage partiel, dont la rédaction a été jugée "trop vague".Il a en revanche adopté, avec un avis favorable du gouvernement, un amendement de sénateurs LR permettant, par accord collectif, la mise en œuvre de deux mécanismes visant à compléter les revenus des salariés dans le cadre d'un placement en activité partielle.Le premier permet à l'employeur d'organiser une solidarité entre les salariés de l'entreprise, de façon à monétiser des jours de repos ou de congés payés de ceux qui n'ont pas subi de perte de rémunération vers ceux qui ont vu leur rémunération diminuer.Le second vise à permettre aux salariés qui ont subi une baisse de leur rémunération de compléter leurs revenus par la monétisation de jours de repos ou de congés payés.Le Sénat poursuivra en soirée l'examen des articles du projet de loi.
Il y a 4 ans et 358 jours

L'économie française repart mais la récession sera pire que prévu

Sur le seul deuxième trimestre, la chute du PIB pourrait atteindre "environ 20%", après -5,8% au premier, a estimé mercredi l'Insee dans son dernier point de conjoncture, ajoutant que sur l'ensemble de 2020, une récession de 8%, comme envisagé par le gouvernement, représente un scénario "peu réaliste".Il reposerait en effet sur un retour intégral à la normale dès juillet.Or "après près de deux mois au ralenti, comme en apnée, l'économie française s'efforce (...) de reprendre son souffle. Mais elle refait surface dans un monde qui n'est plus exactement le même qu'avant la crise sanitaire", explique l'Institut national de la statistique.La reprise sera "au mieux progressive au second semestre", estime l'Insee.Lundi, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, avait aussi affirmé que la période de déconfinement coûterait au moins trois points de PIB cette année."J'ai toujours indiqué que les 8% de chute de croissance étaient un chiffre provisoire (...) Il faut nous attendre à des chiffres de récession très dégradés pour 2020 en France", a commenté mercredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur Radio Classique.Il a jugé que les chiffres de l'Insee "confirment qu'il y a une reprise réelle mais progressive".Depuis le début du déconfinement, entamé le 11 mai, l'activité est en effet repartie "prudemment mais nettement" en France, selon l'Insee. L'économie française tournerait "à environ quatre cinquièmes de son niveau d'avant crise", contre deux tiers pendant le confinement.Avec la réouverture de la plupart des commerces et le retour au travail de nombreux Français, tous les secteurs ont vu leurs niveaux d'activité se redresser par rapport à la période du confinement.Dans les branches marchandes, les plus touchées par le confinement, la perte d'activité est de 25% contre 39% avant le déconfinement. Elle est de 38% dans la construction (contre 75% avant le 11 mai), et de 24% dans l'industrie (contre 38%).Les contraintes sanitaires et les perturbations persistantes des chaînes de production et d'approvisionnement freinent encore la reprise.Surtout, certains secteurs importants restent à l'arrêt ou presque, comme l'hôtellerie-restauration, l'événementiel ou la culture, même si cafés et restaurants vont pouvoir rouvrir dans les zones "vertes" dès le 2 juin selon des modalités attendues jeudi.Consommation repartieEn attendant, les ménages ont déjà profité de la réouverture des commerces, avec un rebond de la consommation durant la première semaine du déconfinement, avec un niveau seulement inférieur de 6% à son niveau d'avant-crise (contre -32% début mai).Mais, prévient l'Insee, "une partie de ce rebond est ponctuelle, correspondant à des achats qui avaient dû être reportés", ce qui ne "permet pas à ce stade de déduire ce que sera le +régime permanent+ de la consommation pendant les prochaines semaines".D'autant qu'avec les incertitudes sur l'avenir et les inquiétudes sur une hausse du chômage - Bruno Le Maire a déjà prévenu qu'il y aurait des faillites et des licenciements "dans les mois qui viennent" -, les ménages pourraient s'avérer prudents.En mai, le moral des ménages est ainsi resté en berne. L'indice de confiance publié par l'Insee a encore perdu 2 points par rapport à avril où il avait déjà chuté de 8 points.Or la reprise de la consommation, tout comme de l'investissement des entreprises, sera essentielle pour soutenir l'économie dans les prochains mois. Le Medef a d'ailleurs demandé des mesures "coup de fouet" avant l'été pour soutenir la demande.Après des plans de soutien dédiés aux secteurs les plus touchés, comme le tourisme, l'automobile et l'aéronautique, le gouvernement prépare un plan de relance global pour la rentrée.Alors que l'État va réduire à partir du 1er juin sa prise en charge du chômage partiel, l'organisation patronale demande un allègement très progressif de ce dispositif, et propose un système "temporaire" d'indemnisation des salariés pour les heures non travaillées.
Il y a 4 ans et 359 jours

Chronique du Geek – Les applications de mai 2020

Parce que le métier d’architecte est aussi très technique, de nombreuses applications permettent d’accompagner sa pratique lorsqu’il s’agit de définir des capacités, des contraintes, des pressions, des conversions et autres coûts. Ce mois-ci, le Geek propose cinq applications mobiles pour vous aider dans les calculs de conception de bâtiments aussi résistants et performants qu’esthétiques ! […] L’article Chronique du Geek – Les applications de mai 2020 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 360 jours

La France va devoir faire face à son tour aux faillites et licenciements

La crise du Covid-19 a mis un coup d'arrêt brutal à l'économie partout dans le monde. Et les conséquences ne se sont pas fait attendre dans certains pays.Exemple emblématique: les États-Unis où le taux de chômage a explosé, atteignant 14,7% en avril, contre 3,5% en février, soit son plus bas niveau depuis 50 ans. Au total, 38,6 millions de personnes ont demandé une allocation chômage depuis l'arrêt de l'économie mi-mars.En Amérique latine, 11,5 millions de personnes supplémentaires vont être au chômage en 2020, en raison de la pandémie, selon un récent rapport de deux agences onusiennes.La France semblait jusqu'à présent relativement épargnée. Le nombre de chômeurs a certes progressé de 7,1% sur un mois en mars, mais cela s'explique essentiellement par le non-renouvellement de CDD, missions d'intérim ou de reports/annulations d'embauches.Principal rempart de protection contre les vagues de licenciements: la prise en charge par l’État du chômage partiel, un dispositif dont 8,6 millions de salariés auraient bénéficié, selon une estimation du ministère du Travail."L’État n'a pas hésité à dépenser", il s'agit d'une "mesure très centrale du soutien à l'économie qui a permis de sauvegarder des emplois", a observé auprès de l'AFP Anne Eydoux, maîtresse de conférences d'économie au Cnam et membre des Économistes atterrés.Le gouvernement souhaite toutefois réduire progressivement à partir de juin ce dispositif de soutien au chômage partiel, une mesure à laquelle s'oppose notamment le Medef. De son côté, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) demande d'attendre septembre avant une réduction "sensible" de la prise en charge, s’attendant à des licenciements.Le sort du pays va en effet se noircir: "Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent", a prévenu sur Europe 1 le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Entreprises "non profitables"Les faillites vont se produire "petit à petit", mais il est "extrêmement compliqué" d'anticiper précisément à quoi s'attendre, a indiqué à l'AFP Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon lui, le nombre de disparitions d'entreprises dépendra notamment du retour ou non de la consommation et du soutien que le gouvernement proposera aux entreprises."La capacité de rebond de la demande est plus forte en France qu'ailleurs, puisque les ménages ont un revenu qui s'est mieux maintenu", grâce au chômage partiel, a relevé M. Heyer."La consommation va repartir dans certains secteurs qui pourront rattraper une partie du retard, mais pas dans d'autres où la facture va s'alourdir", a-t-il cependant expliqué.Le tourisme, l'hôtellerie et la restauration, encore à l'arrêt, sont particulièrement en danger, ainsi que certaines branches industrielles, telles que l'automobile et l'aéronautique, pour lesquelles le gouvernement doit présenter prochainement des plans de soutien spécifiques.Les petites entreprises sont menacées tout comme de grands fleurons français, à l'instar de Renault - qui "joue sa survie", selon les mots de Bruno Le Maire.Autre difficulté pour les sociétés: les mesures sanitaires entraînent des coûts supplémentaires et ralentissent la production. "Beaucoup d'entreprises - mais c'est très difficile à chiffrer aujourd'hui - vont devenir non profitables pour une durée que ni vous ni moi on sait estimer", a souligné lors d'une audition à l'Assemblée nationale le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, prévoyant également des faillites.Face à ces difficultés qui se profilent, les syndicats sont déjà en alerte.La CFDT, qui s'attend à ce que la crise soit sévère, appelle notamment à une "mobilisation générale sur l'emploi". De son côté, FO réclame "un contrôle strict des procédures de suppressions d'emplois, afin d'empêcher les licenciements quand une entreprise a bénéficié ou bénéficie d'aides publiques en particulier".
Il y a 5 ans et 0 jours

Reprise économique: le gouvernement à l'heure des choix

Face à l'ampleur du choc, certains estiment que l'économie d'après ne pourra plus ressembler à celle d'avant, avec une occasion inespérée de concilier croissance et environnement, ou de pousser à plus de "made in France".A plus court terme, le chômage et, comme l'a dit le Premier ministre Edouard Philippe, "l'appauvrissement" qui se profile pour une partie de la population remettent en débat l'organisation du temps de travail et les choix fiscaux du quinquennat.(Re)taxer les plus richesEmmanuel Macron avait baissé les impôts pour les plus riches au début de son quinquennat, espérant les voir financer l'économie.Mais la crise et les dépenses engagées par l'Etat relancent le débat sur un rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), remplacé en 2018 par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il est réclamé par la gauche et le Rassemblement national. Une sorte "d'impôt de guerre", pour le numéro un du PCF Fabien Roussel."Le pouvoir politique aura du mal à y échapper d'une manière ou d'une autre", a aussi jugé l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, dans Les Echos, évoquant plus largement la taxation du capital.Pour le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ce serait toutefois "un très mauvais signal".Le gouvernement a martelé qu'il ne voulait pas d'augmentation d'impôts, quitte à laisser filer le déficit et la dette du pays, avec le blanc seing de Bruxelles.Travailler plus ?Comment relancer la production après deux mois de confinement et avec des entreprises dans une situation financière fragile? Comment redonner du travail aux centaines de milliers de personnes que la crise va mettre au chômage?A gauche et au sein des organisations syndicales, on défend un partage du temps de travail, et une réflexion pour "travailler autrement" et "mieux", selon le patron de la CFDT Laurent Berger.A droite, on plaide pour en finir avec "le carcan des 35 heures"."Dans certains secteurs, la demande peut-être soutenue, mais les contraintes sanitaires font que la productivité baisse: c'est là que la question du travailler plus peut se poser", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux.Il avait auparavant évoqué une réduction de jours de congés ou de jours fériés pour "faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire".Dans les entreprises, syndicats et direction peuvent conclure des accords de "performance collective" pour renégocier le temps de travail et la rémunération des salariés en cas de difficultés, a rappelé la ministre du Travail Muriel Penicaud.Une relance vertePour les défenseurs de l'environnement, les plans de relance sont une opportunité pour lancer la transition vers une économie bas carbone que l'on a peiné jusqu'ici à enclencher.Même le ministre de l'Economie Bruno Le Maire estime que la France doit devenir la "première économie décarbonée de la planète", en investissant dans les véhicules électriques, la rénovation des bâtiments... Le plan de relance qu'il présentera à la rentrée et les soutiens spécifiques aux filières automobile et aéronautique pourraient concrétiser cette ambition, avec des contreparties environnementales réclamées aux industriels.Mais certains milieux économiques réclament une pause dans l'application de nouvelles règles environnementales, le temps de surmonter la crise.Relocaliser les usinesPénurie de masques, de médicaments: l'épidémie a conduit l'exécutif à défendre une plus grande indépendance économique dans des secteurs clés, comme la santé. Plus largement, elle fait s'interroger sur l'éclatement mondial des chaînes de production."Le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant, nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne", a affirmé le président Emmanuel Macron.Bruno Le Maire a aussi demandé aux constructeurs automobiles de "relocaliser certaines productions" en contrepartie du soutien public.Mais relocaliser des usines en France pourrait s'avérer difficile, alors que la compétitivité va rester capitale pour les industries fragilisées par la crise."Un mouvement de relocalisation ne pourra s'enclencher sans une réflexion sur notre compétitivité et nos coûts de production", a prévenu sur Twitter le président du Medef.Le gouvernement planchait avant l'épidémie sur une baisse des impôts de production, souvent une charge fixe pour les entreprises. Il ambitionne toujours de mener à bien cette réforme, malgré les faibles marges de manœuvre financières et l'opposition des collectivités qui en tirent une partie de leurs recettes.
Il y a 5 ans et 0 jours

L'apprentissage risque un coup d'arrêt brutal à la rentrée

Il y a trois mois seulement, la ministre du Travail Muriel Pénicaud célébrait "la dynamique exceptionnelle" de l'apprentissage avec 368.000 contrats signés l'année dernière, un bond de 16%, conséquence de la bonne conjoncture et des premiers effets de la réforme de 2018 qui "a supprimé les freins" à l'essor de cette formation en alternance.Si cette hausse restait tirée par l'enseignement supérieur, l'apprentissage avait enfin redémarré, après une décennie difficile, dans le secondaire, du CAP au Bac Pro, signe d'un changement d'image auprès des jeunes et de leurs familles.Cet essor aurait dû se poursuivre en 2020, porté par l'ouverture de nombreux centres de formation d'apprentis (CFA) par les entreprises elles-mêmes, une des nouveautés de la réforme qui a libéralisé le secteur.Mais le confinement a complètement changé la donne.Certes, des mesures ont été prises pour que les apprentis gardent leur formation et leur contrat de travail (cours à distance, examens en contrôle continu, accès au chômage partiel).Mais se profile maintenant la rentrée avec la perspective d'un coup d'arrêt brutal des offres des entreprises."Les processus de recrutement dans les entreprises sont à l'arrêt, ça va être difficile de signer des contrats d'apprentissage en juin-juillet pour septembre", redoute Aurélien Cadiou, président de l'Association nationale des apprentis de France(Anaf).Si les grands groupes continueront à prendre des apprentis, souvent de l'enseignement supérieur, "les TPE vont être davantage frappées par la crise alors qu'elles emploient beaucoup d'apprentis de niveau inférieur au bac, là où l'effet de l'alternance sur l'insertion dans l'emploi est le plus fort", souligne-t-il.Face à l'incertitude, "certains collégiens et lycéens préféreront se replier sur la voie technologique ou générale", craint M. Cadiou alors que "l'apprentissage est déjà rarement le premier choix d'orientation".Les CFA, qui ont dû annuler leurs journées portes ouvertes ou salons de recrutement au printemps, ne notent cependant pas de baisse d'intérêt."On a organisé des journées virtuelles qui ont très bien marché", témoigne Jean-Claude Bellanger, secrétaire général des Compagnons du Devoir.A défaut d'une hausse de 37% de ses effectifs comme en 2019, M. Bellanger table sur "un même niveau de recrutement, ce qui serait déjà très bien. Ce qui va nous pénaliser, c'est l'emploi".Extension de l'aideMême constat préoccupant dans les branches professionnelles, qui ont vu leur rôle renforcé avec la réforme."On est sur le même niveau de candidatures côté jeunes. Notre inquiétude est côté entreprises: si aucune mesure n'est prise, nous projetons une baisse de 20 à 40% des alternants", rapporte David Derré, directeur emploi-formation de l'UIMM (métallurgie), qui comprend les filières particulièrement touchées de l'automobile et l'aéronautique.La branche, qui emploie 50.000 alternants (35.000 apprentis et 15.000 contrats de professionnalisation) avait prévu d'augmenter ce chiffre de 50% d'ici 2023, un objectif "qui n'est plus d'actualité", admet M. Derré.Pour éviter "une situation critique" à la rentrée, l'UIMM demande l'adoption de "mesures choc" d'ici juin.L'une d'elle est l'extension de l'aide unique à l'apprentissage, réservée aux entreprises de moins de 250 salariés et aux niveaux bac et inférieur.Cette aide, de 4.125 euros pour la première année d'un contrat, doit "être doublée et généralisée, quels que soient l'entreprise et le diplôme".De son côté, l'Anaf demande la prolongation de la période, actuellement de trois mois, pendant laquelle un jeune peut intégrer un CFA sans contrat. "Un allongement à un an laisserait à un jeune jusqu'à l'été 2021 pour trouver une entreprise", souligne M. Cadiou.Cela permettrait, selon lui, de résoudre un autre problème, le financement des CFA qui, depuis la réforme, dépend de leur nombre d'apprentis et serait en péril en cas de chute des effectifs.Des revendications auxquelles Muriel Pénicaud, fortement engagée sur l'apprentissage, devrait être sensible."Il faut un grand élan national sur l'apprentissage, ce sera une des priorités du plan de relance", assure la ministre, qui en discute mardi avec les partenaires sociaux.
Il y a 5 ans et 1 jours

Nomination de Laurent Germain au poste de directeur général d'Egis

Au terme de cette démarche, la Caisse des Dépôts, actionnaire majoritaire d'Egis, a décidé de proposer la nomination de Laurent Germain, actuellement directeur général du groupe Segula Technologies, au poste de directeur général du Groupe Egis. Celle-ci sera confirmée lors d'un prochain Conseil d'Administration et Laurent Germain rejoindra le Groupe le 2 juillet.Nicolas Jachiet, Président-directeur général d'Egis, déclare : « Je suis fier du parcours de développement et d'internationalisation accompli par l'ensemble des équipes d'Egis au cours des 15 ans où j'ai dirigé le groupe. Alors que j'ai fait le choix personnel d'un départ en retraite, je me réjouis d'accompagner Laurent Germain au cours des prochains mois, posant ainsi les bases solides d'une succession réussie pour Egis. Notre première priorité sera bien sûr de poursuivre les actions engagées pour faire face à la crise sanitaire et économique actuelle, en assurant la sécurité de nos collaborateurs et la continuité de notre activité pour nos clients. Et le groupe fera tous ses efforts pour reprendre le chemin d'un développement ambitieux au service d'un futur durable pour les populations, conformément à sa vocation »La Caisse des Dépôts proposera également la nomination de Paul-Marie Chavanne, déjà administrateur d'Egis, comme président non exécutif du Conseil d'administration d'Egis. Après une carrière diversifiée dans l'industrie, Paul-Marie Chavanne dirige depuis 20 ans le groupe Geopost, dont il va prochainement quitter la présidence. Laurent Germain, 48 ans, est actuellement Directeur général de Segula Technologies. Diplômé de l'ESSEC ('Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales) et de l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Paris, il est ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration (promotion 2000). Après avoir exercé différentes fonctions au sein du Ministère de l'Economie et des Finances, il devient en 2004 Conseiller du Ministre délégué à la Recherche, M. François d'Aubert, en charge des affaires budgétaires. Un an après, il est nommé Directeur financier du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), où il a fortement contribué à transformer la gestion des projets. Il a également assuré la présidence du conseil d'administration de CLS, filiale du CNES, qu'il a contribué à développer et où il a piloté l'entrée au capital d'Ardian. En 2014, il rejoint Segula Technologies, groupe mondial d'ingénierie et de conseil en technologies. Directeur général, il y a mené une forte croissance du Groupe (plus du doublement de la taille en 6 ans), notamment internationale, en portant une attention particulière à l'innovation.Paul-Marie Chavanne, 68 ans, est actuellement Président du groupe Geopost. Ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris, ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration, il est Inspecteur des Finances et a débuté sa carrière au Ministère de l'Economie et des Finances, où il a passé près de onze ans. Paul-Marie Chavanne a occupé, pendant 31 ans, des fonctions de Direction Générale dans plusieurs groupes industriels (Autodistribution, Strafor Facom ou encore Automobiles Citroën). En 2001, il devient PDG de Geopost, la filiale de colis Express du Groupe La Poste, qui est devenu sous sa présidence le deuxième acteur de l'Express en Europe.
Il y a 5 ans et 1 jours

Une nouvelle charte d’Athènes pour penser l’urbanisme (2ème volet)

Elle voulait moderniser la ville européenne quitte à la raser partiellement. La Charte d’Athènes n’aura, au bout du compte, fait que justifier en grande partie son américanisation. En convenir relève du droit d’inventaire. Reste à construire autre chose : une nouvelle Charte d’Athènes. Depuis l’avènement de la civilisation automobile, la ville européenne n’a jamais été […] L’article Une nouvelle charte d’Athènes pour penser l’urbanisme (2ème volet) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 1 jours

Covid-19 : les propositions de l'ingénierie pour concevoir dès maintenant le monde d'après

Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humain à travers leur fédération professionnelle Syntec-Ingénierie, les ingénieristes – qui interviennent dans tous les domaines d’activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) - sont sur le pied de guerre pour proposer un nouveau modèle de croissance fondé sur 3 piliers.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « La pandémie de Covid-19 a profondément bouleversé notre société, notre économie, nos modes de vie. Alors que la menace sanitaire persiste, il nous revient de réfléchir dès maintenant à l’après, à ce que nous nous devons de modifier pour mettre sur pied un monde plus vivable, plus résilient. Tout notre environnement est impacté : nos logements (comment les rendre compatibles avec un recours plus fréquent au télétravail ?), les bâtiments de bureaux (comment les rendre modulaires en fonction du niveau de risque ?), nos modes de transports (comment réorganiser et sécuriser les différents flux ?). Les entreprises d’ingénierie, qui interviennent à la racine de tout projet, ont les talents, l’expertise et l’intelligence collective pour concevoir les solutions qui feront advenir demain. »Pour une souveraineté de la France et de l’Europe dans les secteurs clésLa crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène la dépendance de la France à la production étrangère en matière de matériel médical, de protection et de médicaments. Relocaliser les activités industrielles stratégiques. Cette relocalisation doit s’appliquer au médical, mais également aux secteurs stratégiques de la chimie, pétrochimie, sidérurgie, mécanique… pour lesquels la dépendance de la France peut être problématique en cas de crise d’une autre nature. Ce retour à la souveraineté industrielle doit notamment s’appréhender à travers le développement d’un nouveau mix énergétique associant un nucléaire renouvelé avec le développement des énergies vertes et renouvelables, le renforcement de nos capacités industrielles dans le domaine des infrastructures numériques et le retour d'activités dans le secteur pétrochimie et chimie notamment pour les nouveaux matériaux et les bases pharmaceutiques. Les entreprises d’ingénierie sont en capacité de jouer un rôle d’accélérateur par la réalisation d’études filières et la mise en œuvre de plateformes industrielles locales. Accompagner les entreprises industrielles pour les faire gagner en agilité en utilisant la flexibilité de leur outil de production et en investissant davantage dans l’industrie 4.0. L'industrie française a su montrer sa flexibilité pendant la crise. L'ingénierie peut l'aider à capitaliser sur ce succès en l’aidant à déployer les dernières technologies robotique-cobotique dans les usines ; et en développant en France la production de machines et automates, pour réaliser cette révolution industrielle 4.0 sans augmenter notre dépendance. Accélérer les démarches de simplification relatives à l’implantation de nouveaux sites industriels. Les durées trop longues des dossiers administratifs en vue d’installations industrielles sont un frein réel à l’investissement en France. Elles sont le fruit de nombreux facteurs, notamment de la multiplicité des acteurs intervenant dans leurs instructions. Une meilleure organisation et le développement de véritables plateformes industrielles mutualisant toutes les fonctions support et les agréments administratifs sont à notre portée avec le soutien des ingénieristes.Pour un monde plus résilient et plus responsableLa pandémie de Covid-19 a révélé de trop nombreuses fragilités dans l’organisation globale de nos sociétés et notre modèle de croissance.Repenser les territoires pour faire face aux chocs pandémiques. Il est urgent d’adopter une approche systémique qui conjugue sécurité sanitaire, technologie et durabilité. Pour les ingénieristes, cela doit notamment passer par de nouvelles mobilités du quotidien, dans un contexte où le télétravail sera amené à rester à un niveau élevé, le réaménagement des espaces publics pour respecter la distanciation sociale ou encore l’adaptation des infrastructures hospitalières, pour absorber les éventuels pics de pandémie. S’engager vers un modèle plus durable et plus sobre en carbone. Le maintien d’un haut niveau d’ambitions environnementales et climatiques est une condition indispensable à la réussite du plan de relance de l’après-Covid. Les entreprises d’ingénierie préconisent en priorité d’engager un vaste plan de relance en faveur des bâtiments sobres en carbone qui prennent en compte l’évolution des comportements ; et d’investir dans des projets d’infrastructures durables et adaptées au changement climatique, ainsi que de s’appuyer sur une digitalisation des process en vue de faire converger transition écologique et transition numérique avec la dématérialisation des procédures, le BIM et le déploiement accéléré de la technologie 5G.Pour une nouvelle organisation du travail et un investissement dans le capital humainRepenser l’organisation du travail en trouvant un nouveau point d’équilibre entre télétravail et retour au bureau. De même, l’usage de la formation à distance doit être encouragé. Les entreprises d’ingénierie sont volontaires pour repenser aussi bien les bâtiments privés que tertiaires pour prendre en compte l’évolution des modes de vie. Investir dans le capital humain pour mieux anticiper et gérer les transformations de l’économie. Au vu des inquiétudes fortes concernant les secteurs aéronautique ou automobile, il est essentiel d’anticiper et d’organiser les dispositifs de transferts massifs de compétences (formation, reconversion). La construction de passerelles professionnelles permettra non seulement de préserver l’emploi hautement qualifié, mais aussi de mettre les compétences des professionnels au service du redressement de l’activité industrielle du pays.Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie au plan de relance économique de l'après Covid-19.
Il y a 5 ans et 1 jours

KOZ Architectes choisi pour une résidence étudiante résiliente sur le Campus urbain de Paris-Saclay

A travers cette consultation, l'EPA Paris-Saclay portait l'ambition de proposer une résidence innovante afin de répondre aux besoins des établissements d'enseignement supérieur du campus urbain de Paris-Saclay, notamment à travers les enjeux suivants :une diversité dans les typologies de logements étudiants avec notamment, une majorité de logements en colocation ;une exemplarité environnementale avec, entre autre, la réalisation de la résidence en construction bas carbone et dans un objectif de sobriété énergétique pour atteindre le label énergie carbone niveau E3C2 et du label biosourcé niveau 2 ;une offre de service complémentaire avec celle disponible sur le Campus.DEMATHIEU BARD Immobilier, en partenariat avec le gestionnaire COLONIES, a été sélectionné dans un premier temps, en tant que maître d'ouvrage dans le cadre de ces objectifs.Puis, le jury, composé de représentants de l'Établissement public d'aménagement (EPA) Paris-Saclay, de DEMATHIEU BARD Immobilier, de la mairie d'Orsay, de la Communauté d'agglomération Paris-Saclay (CPS), de l'Université Paris Saclay et d'un collège d'experts, a choisi parmi les 4 candidats* au concours, l'agence KOZ Architectes.Le projet a été retenu pour sa capacité à développer une véritable identité, avec un esprit de « fabrique » industrielle et technique, qui trouve sa place au sein du cluster Paris-Saclay.Dense et résilient // Sauvage et urbainSituée au sein du quartier de Moulon à proximité de CentraleSupélec, du Lieu de Vie et du futur pôle de Biologie-Pharmarcie-Chimie, la résidence développée par DEMATHIEU BARD Immobilier sur un terrain de 5.451 m² dont le cœur boisé est conservé, se veut un concept hybride et pensé sur mesure pour répondre aux besoins du Campus urbain de Paris-Saclay. Il alliera co-living (150 chambres) et colocation (160 chambres).La stratégie du projet architectural de KOZ est guidée par deux ambitions fortes :créer un bâtiment résilient, construit en bois sur le système le plus économe en matière et le plus léger : le Poteau-Poutre, capable de s'adapter à des évolutions programmatiques dans le temps court et le temps long, pouvant être démonté en évitant la démolition ;créer un bâtiment dense et compact, dont l'impact au sol soit le plus réduit possible afin de préserver la belle masse végétale existante et maximiser les espaces de terres perméables.Le projet proposé par KOZ compose intelligemment avec le « déjà là » tout en s'insérant dans le projet urbain en cours de formalisation.Afin de mettre en avant la végétation présente en cœur d'îlot, de vastes rez-de-chaussée majoritairement transparents, sont construits sur la plus grande longueur. Cette façade soulevée permet ainsi de dégager de larges vues sur la forêt existante et sur le projet paysager.Des espaces partagés et des « HOMES »En rez-de-chaussée, les cuisines ainsi que la laverie sont équipées et jumelées à une salle de sport. Sont également prévus des salons équipés de bibliothèques ou de dispositifs de projection. Des rooftop seront également accessibles à tous.Les espaces partagés sont libres d'accès avec une grande capacité d'accueil. Sur le long court, ils peuvent être repensés, modifiés en fonction de leurs usages grâce à une conception des espaces qui se veut flexible et mobile.Les logements, dénommés « HOMES » par COLONIES, le gestionnaire de la résidence, sont distribués par 4 escaliers. Chaque palier d'étage distribue 2 « HOMES » et se transforme, côté forêt, en balcon partagé.100% des « HOMES » sont traversants et la majorité sont ouverts sur la forêt en cœur d'îlot. Les espaces partagés sont situés à l'entrée de chaque « HOMES ». Largement ouverts sur l'extérieur, ils sont distribués par de larges plateformes ; ces « plongeoirs » sont en balcon sur la forêt. Chambre et communs sont clairement séparés afin de garantir une vraie intimité. Une résidence à haute qualité environnementaleL'enveloppe du projet révèle sans artifice la rationalité de la trame structurelle et le soin particulier apporté aux baies. Ce systématisme, allié à une structure bois, permet de participer à l'atteinte des objectifs définis par l'EPA Paris-Saclay, notamment le label énergie carbone niveau E3C2 et le label biosourcé niveau 2.La haute qualité environnementale du projet sera garantie par l'obtention de la certification NF Habitat HQE « Excellent ».La résidence sera également rattachée au réseau de chaleur et de froid du Campus urbain.
Il y a 5 ans et 2 jours

2M26 : La Petite Maison

Nichée dans la prairie, La Petite Maison de 2M26 n’a pourtant rien du logement de Charles Ingalls et de sa famille. Résidence secondaire perdue dans la verdure, l’ensemble utilise le bois d’une façon résolument contemporaine. Retour sur un petit édifice qui a tout d’un grand. Conçue par le studio de création basée à Kyoto, La Petite Maison est une maison d’hôtes située en Charente Maritime, dans la petite commune de Guitinières. Un site bucolique où coexistent des champs, un bois et un verger que les architectes ont tenu à préserver au maximum grâce à une empreinte réduite et l’usage de matériaux locaux et recyclables. Construite sur site – avec l’aide des propriétaires – à partir d'un socle de béton, la structure est réalisée à base de planches de Douglas. La maison de bois d'une surface de 35 mètres carrés est fermée par deux couches de portes et de volets coulissants, protégeant des vents parfois violent de la région. Une présence massive d’ouvertures sur le paysage qui promet également de nombreuses variations de vues sur l’environnement.« Dans un espace minimum, nous offrons de nombreuses possibilités pour ouvrir la maison aux alentours, au soleil et à l’air. » 2M26A l’intérieur de cette résidence pensée pour deux personnes, quatre pièces cloisonnées par des écrans mobiles comprennent notamment un patio sans toit couvert, offrant à cet espace de vie un éclairage zénithal sans pareil. Dans la partie salon, le mobilier, également signé 2M26, fait la part belle au bois de sapin Douglas de la région grâce à une interprétation contemporaine de ce matériau plein de possibilités.Une invitation à la contemplation. Pour en savoir plus, visitez le site de 2M26Photographies : DRZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 2 jours

Le bâtiment comme symbole de reprise économique, le pari risqué du gouvernement

Le bâtiment "est un secteur absolument vital pour l'économie française", affirmait Bruno Le Maire au premier jour du déconfinement, le 11 mai. "Ça peut être le symbole du redémarrage économique français."C'était le premier déplacement du ministre de l’Économie après deux mois de strict confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus, et son choix fut emblématique: un chantier, aux environs de Paris.Pourquoi le bâtiment plutôt que l'automobile, lourdement frappée par la crise et en quête de subventions, ou les commerces, largement contraints à fermer pendant le confinement ?Il y a d'abord le symbole concret de la reprise des chantiers, en grande majorité interrompus depuis la mi-mars. L'activité avait redémarré sur 72% d'entre eux dimanche, et le gouvernement veut qu'ils aient tous repris à la fin mai, même si le secteur n'y croit guère.La reprise du bâtiment est un moteur crucial. Son activité représente plus de 5% de l'économie française. Et au-delà, la santé du secteur est garante d'une offre suffisante en logements, essentielle au bon fonctionnement de toute l'économie.Son redémarrage n'a rien d'évident car il dépend de l'attitude de ses trois grandes catégories de clients: les particuliers, les acteurs publics - État et collectivités locales - et les groupes privés, dont les promoteurs qui construisent les logements.Ces derniers tentent encore d'appréhender l'avenir immédiat du marché.Depuis le début de la crise, il n'y a plus de chiffres mensuels sur les permis de construire. Le coup d'arrêt devrait se révéler brutal, bien que le gouvernement ait pris des mesures pour assurer une rapide reprise de leur examen après le confinement.Les promoteurs, qui évoquaient déjà une chute des permis avant la crise, craignent notamment que les blocages persistent avec les incertitudes autour des municipales, interrompues entre les deux tours par le confinement.Des clients "ont tout perdu"Au moins "la demande de logements, tirée par la démographie et le déficit d'offre structurel, ne disparaît pas: elle se reporte", soulignait début mai Alain Dinin, PDG de Nexity, premier promoteur français."Je ne crois pas à un retour à la normale avant la fin de l'année", prévenait-il toutefois dans la dernière édition du Journal du Dimanche. "Pour la promotion immobilière, l'année 2020 sera en baisse importante, d'au moins 100.000 logements."Et difficile d'être optimiste pour les autres grandes catégories de clients du bâtiment. Les particuliers, notamment, voudront-ils toujours refaire leur cuisine, après, pour certains, des mois de chômage partiel voire d'inactivité totale ?"Les clients sont inquiets pour la suite: certains ont fait des économies, mais d'autres ont tout perdu", rapporte à l'AFP Patrick Liébus, président de la Capeb, l'organisation qui domine les artisans du bâtiment, particulièrement touchés par le sujet."On a quand même pas mal de clients qui sont dans le commerce, l'hôtellerie, la restauration", ajoute-t-il. "Ils ne sont pas forcément en état de nous faire des devis."A un autre niveau, les inquiétudes sont semblables dans le secteur des travaux publics. Dans quel état les collectivités locales sortiront-elles de la crise et seront-elles en mesure d'engager des travaux ?Selon la FNTP, principale organisation des entreprises de travaux publics, la crise pourrait coûter jusqu'à neuf milliards d'euros aux collectivités locales, notamment parce que l'arrêt du marché immobilier les a privées des impôts locaux qu'elles prélèvent sur ces transactions.La fédération fait déjà état d'un "trou d'air" dans les appels d'offres et estime que de nombreuses entreprises du secteur pourraient ne pas y survivre avant même la fin de l'année."Sans attendre les plans de relance qui seront discutés une fois la crise sanitaire passée, il convient de soutenir immédiatement la commande publique locale qui menace de s'effondrer", pressait-elle fin avril dans un communiqué.
Il y a 5 ans et 2 jours

Avec +87% de factures impayées, la trésorerie est à nouveau un enjeu crucial pour les entreprises

Pour la première fois, l'étude « Culture cash : enjeux et perspectives de la Direction Financière » combine la perception des Directions Financières avec des données concrètes issues des comportements de paiement de plus de 1,3 million d'entreprises en France. Cette étude sur la culture du cash apporte plusieurs grands enseignements pour le Directeur Financier post-Covid-19 en France :Environ 3,5 factures sur 10 sont échues avec plus de 10 jours de retard, versus environ 2 sur 10 avant le confinement ;Le nombre de factures payées de manière hebdomadaire chute à environ 680,000 factures versus une moyenne de 780.000 avant la période du confinement, soit 12% de baisse ;Les entreprises fournissant des services et de la prestation intellectuelle subissent des retards de paiement plus importants. A l'inverse, les entreprises délivrant des biens ou du transport ont des délais plus courts ;Une meilleure implication des fonctions opérationnelles ainsi qu'une utilisation plus poussée des technologies d'automatisation et d'intelligence artificielle figurent parmi les principales pistes pour optimiser la culture cash.A l'évidence, la crise économique due au Covid-19 aura donné à la Direction Financière une nouvelle dimension. Habituellement garante de la performance de l'entreprise, elle concentre, plus que jamais, ses ressources sur la pérennité de son activité par un ajustement quotidien de la trésorerie.« La crise économique sans précédent que nous traversons replace la culture cash au centre des préoccupations des entreprises et de leurs dirigeants, à l'heure où l'accès au crédit se tend et où les organisations cherchent à préserver leurs liquidités. L'étude que nous avons conduite met en lumière le nouveau rôle que sont amenées à jouer les Directions Financières au sein de leur organisation, véritables partenaires stratégiques du dirigeant d'entreprise dans ce contexte exceptionnel », analyse Baréma Bocoum, Associé Restructuring / Deal Advisory chez KPMG France.« Trop longtemps considéré comme une variable d'ajustement du ressort exclusif d'une poignée de spécialistes, le cash doit, lui aussi sortir de son long confinement. Alors que nous assistons à une véritable crise de confiance clients-fournisseurs dans toute l'Europe, il est désormais urgent que toute l'entreprise s'empare de ce sujet hautement stratégique. La capacité des Directeurs Financiers à diffuser les outils de pilotage collaboratifs de la relation client, en s'appropriant notamment les technologies d'analyse prédictive et d'automatisation, sera un atout capital pour éviter d'amplifier l'onde de choc de cette période inédite. Cette étude sans précédent arrive à point nommé pour les y aider », observe Olivier Novasque, PDG de Sidetrade.11 jours : c'est le retard moyen constaté en matière de délai de paiementL'étude KPMG France et Sidetrade révèle une vision fine des comportements de paiement inter-entreprises sur la période de janvier 2017 à février 2020 :Près d'un tiers des factures émises sur la période ont une échéance à 30 jours, et seulement 13,2% une échéance à 60 jours ;Le délai contractuel moyen de paiement des clients (ou DSO) est de 37 jours et le retard moyen constaté de 11 jours.Or, la crise du Covid-19 et l'impact du confinement ont d'ores et déjà des conséquences majeures sur les délais de paiement, qui viennent remettre la gestion du cash au centre de la stratégie globale de l'entreprise. Les chiffres présentés ci-dessous sont issus des données transactionnelles extraites de la plateforme Sidetrade et forment un échantillon de 15 millions de factures entre le 30 décembre 2019 et le 11 avril 2020.Augmentation de 4 points du nombre de factures impayées à plus de 10 jours ou payées avec plus de 11 jours de retard ;Chute de 12% du nombre de factures payées de manière hebdomadaire durant la période de confinement.Dans ce contexte, KPMG a modélisé une étude d'impact présentant, pour une entreprise industrielle avec des clients BtoB, la situation de trésorerie durant les 3 phases identifiées de la crise (confinement, reprise d'activité post-confinement et sortie de crise modélisée à partir de novembre 2020). Les scénarios envisagés permettent d'identifier 4 enjeux majeurs pour les entreprises :Des impacts financiers et opérationnels ;Un pilotage du cash minutieux ;Des leviers clés à activer ;Des axes d'amélioration de la performance à plus long terme.Top 3 des secteurs les plus impactés par les retards de paiement : L'Éducation, l'Hébergement et la RestaurationSur la période de janvier 2017 à février 2020, certains secteurs de l'économie sont plus sensibles aux problématiques de recouvrement et d'optimisation du poste client par essence. Les termes de paiement accordés tendent majoritairement vers 30 jours, ce qui est conforme à la LME et la Loi Macron.Le délai de paiement de 60 jours nets ne concerne qu'environ 11% des entreprises étudiées. Cette pratique se raréfie, même auprès des grands comptes.Le délai de paiement de 60 jours nets est plus fréquemment utilisé par les secteurs tels que : services administratifs, industries manufacturières, ventes de biens et matériels pour l'automobile.Néanmoins, les termes de paiement se contractent mais le comportement de paiement reste stable, créant un retard de paiement moyen de 11 jours.Côté fournisseurs, certains secteurs (comme celui des entreprises délivrant des biens ou du transport) bénéficient de délais plus courts. Cela tient au pouvoir de négociation / blocage plus important dans leur cas, ainsi qu'à la réglementation (Loi Gayssot). En revanche, ce sont les secteurs de l'Éducation, de l'Hébergement et de la Restauration qui subissent des retards de paiement plus importants.Côté acheteurs, ce sont les secteurs de la Production et distribution d'énergie, ainsi que les Services financiers qui subissent des retards de paiement significatifs.Quelles pistes pour optimiser sa culture cash ?L'intégration des fonctions opérationnelles au sein des Comités Cash est un facteur clé de succès. Celles-ci permettent d'anticiper les risques de tensions de trésorerie et améliorent sensiblement la qualité des prévisions, ainsi que l'accélération du cash. Ainsi, 50% des Directions Financières interrogées déclarent posséder des prévisions de cash intégrant les fonctions opérationnelles et 70% justifient la qualité de la culture cash de leur entreprise par le niveau d'implication des opérationnels.« Les entretiens menés avec les Directions Financières confirment l'importance de l'implication des opérationnels pour atteindre un bon niveau de performance cash. Paradoxalement, seulement 25% des Directions interviewées indiquent réaliser des « Comités Cash » réguliers et structurés. Une meilleure implication de l'ensemble des acteurs opérationnels de l'entreprise, couplée à l'appui des outils technologiques, représentent un levier puissant qui permet d'améliorer la stratégie économique de l'entreprise », complète Charles Durand, Directeur de Missions Restructuring / Deal Advisory chez KPMG France.L'étude met en avant 4 best practices pour une diffusion de la culture cash optimale au service de l'efficacité financière :S'inscrire dans la stratégie de la direction générale ;Mettre en place des indicateurs expliqués, partagés et communiqués ;Créer un système d'incentive financier aligné avec l'objectif ;Mettre en place des Comités Cash structurés au bon niveau et à la bonne fréquence.Enfin, et dans un contexte désormais post-covid-19, le Directeur Financier doit s'appuyer sur le numérique pour partager la culture du cash.L'analyse des données transactionnelles via les nouvelles technologies (process mining et data analytics) permet de mettre en lumière les gisements d'opportunités et de répondre aux besoins des Directions Financières (digitalisation du processus de facturation et robotisation du processus de recouvrement, mise en place d'un outil intégré permettant d'optimiser les prévisions de trésorerie…).Les technologies Cloud contribuent également à une digitalisation rapide du processus de gestion du poste client et à une diffusion accélérée de l'information auprès de tous les acteurs en charge d'un client.
Il y a 5 ans et 2 jours

Prysmian Group lance une application mobile pour sélectionner le câble adapté à son installation

PRYSMIAN CONFIRME SA VOLONTE DE FACILITER LE METIER DES INSTALLATEURS Sens, le 19 mai 2020 – Prysmian Group, leader mondial de l’industrie des câbles et des systèmes pour l’énergie et les télécommunications, lance sur le marché français CableApp, son application gratuite pour la configuration et le choix du câble nécessaire pour les installations électriques. Cette application est d’ores et déjà disponible et téléchargeable sur App Store et Google Play. Elle permet aux installateurs électriciens actifs sur le marché du bâtiment (résidentiel, tertiaire) et de l’industrie de déterminer très vite et sans risque d’erreur le câble et la section les plus appropriés à leurs chantiers. L’application est facile à utiliser, intuitive, et le calcul est immédiat. Une fois le câble et sa section déterminés, l’utilisateur peut en outre calculer les émissions de CO² ou les économies d’énergie liées au choix de la bonne section. Il peut également accéder directement aux fiches techniques des produits. CableApp inclut tous les câbles d’énergie de basse tension utilisés dans le bâtiment. Tous les câbles proposés sont conformes au RPC. « CableApp est un outil supplémentaire qui s’intègre parfaitement dans la stratégie plus globale du groupe Prysmian pour apporter une valeur ajoutée à l’ensemble de la filière. Prysmian group pense non seulement au produit et à sa qualité, mais aussi aux clients installateurs pour leur permettre d’identifier facilement la meilleure solution de câblage pour leurs projets » explique Francesco Zecchi, Directeur MID Europe du Sud pour Prysmian. Cette démarche s’inscrit dans la logique de Prysmian Group de faciliter le métier de l’installateur électrique. Prysmian a d’ailleurs lancé en 2016, le Prysmian Club (www.prysmianclub.fr), une plateforme web gratuite pour les professionnels de l’électricité. Il permet de bénéficier de toutes les informations utiles à leur métier: évolution des normes, informations techniques, cours en ligne, tutos… Précédemment dédié aux métiers de l’énergie, le site Prysmian Club France s’est récemment enrichi pour s’adresser aux professionnels des télécommunications : le Prysmian Club dispense désormais des informations sur ce marché, sur les normes et les métiers de la fibre optique.  
Il y a 5 ans et 2 jours

Thermor présente sa nouvelle gamme de climatisation réversible connectée Nagano

Choisir le bon climatiseur pour se sentir bien chez soiAvec NAGANO, Thermor se donne pour mission d'améliorer le confort thermique de ses clients en toutes saisons.Les raisons de s'équiper ne manquent pas tant cette gamme présente des atouts indéniables en termes de performances et de fonctionnalités.Les climatiseurs connectés NAGANO bénéficient d'une large plage de fonctionnement : de -20°C à +43°C en été et de -20°C à + 24°C en hiver. Quelles que soient les températures extérieures, même aussi exceptionnelles soient-elles, le bien-être des occupants est assuré.Les climatiseurs connectés NAGANO mono ou multi-split (bi/tri/quadri) sont dimensionnés pour s'adapter aux petits comme aux grands espaces (jusqu'à 4 pièces).Disponibles dans des puissances allant de 2.600 W à 7.000 W en mono et de 4.000 W à 7.800 W en multi-split, ils chauffent ou refroidissent l'habitation très rapidement. Un confort absolu très appréciable.Affichant un niveau sonore de seulement 20dB(A), les climatiseurs connectés NAGANO savent se faire discrets afin de garantir la tranquillité de tous les utilisateurs.En plus d'être très efficace, la gamme de climatisation NAGANO est particulièrement esthétique avec son design élégant aux lignes épurées. Grâce à sa finition blanc mat, coloris intemporel et moderne à la fois, elle s'intègre harmonieusement à tous les styles d'intérieurs.La température parfaite en toutes saisonsLa souplesse de configuration et l'intégration de fonctionnalités innovantes offrent, incontestablement à l'utilisateur, une grande liberté et un niveau de contrôle extrêmement précis lui permettant de mieux maîtriser le confort thermique de son domicile tout en réduisant ses consommations d'énergie.la température s'ajuste au degré près, en fonction des habitudes de vie des occupants et des différents espaces de vie,la fonction Silence (quiet) bascule le ventilateur en petite vitesse et délivre un débit d'air plus faible,la fonction Intelligente (smart) mesure la température de la pièce pour adapter le confort automatiquement et garder une maison et confortable en toute circonstance,la fonction Sleep régule la température nocturne afin d'éviter un rafraîchissement ou un chauffage excessif la nuit,la fonction Timer permet aux particuliers de définir à leur guise une heure de déclenchement ou d'arrêt, un mode, une température de consigne et une vitesse de ventilation (au nombre de 3),le capteur ECOPILOT ajuste le débit d'air pour suivre ou pour éviter tout contact direct avec l'utilisateur en fonction de sa demande,le balayage à flux verticaux et horizontaux permet de répartir au mieux la fraîcheur ou la chaleur pour une homogénéité de température dans chaque pièce.Une simple pression sur les boutons de la télécommande permet de paramétrer avec une grande simplicité les commandes de l'affichage digital. Mais, l'utilisateur peut également, à distance, à partir d'un smartphone ou d'une tablette, allumer et éteindre l'appareil, modifier les réglages ou moduler la température, pièce par pièce. Il suffit pour cela de télécharger l'application Smart Clima depuis l'App Store ou Google Play.Cap sur les économies d'énergieAussi économique qu'efficace, la gamme de climatisation réversible connectée NAGANO affiche un haut niveau de classe énergétique en mode chauffage (A+++ et SCOP jusqu'à 4,6) comme en climatisation (A++ et SEER jusqu'à 8,50).Enfin, les climatiseurs NAGANO sont capables de détecter automatiquement la présence de l'utilisateur à 120° et jusqu'à 10 m. Ainsi, lorsque le capteur constate que la pièce est inoccupée, les fonctions chauffage ou refroidissement passent en mode économie (de + ou – 2°C).Installation, Formations et Stations SAV agrééesLa gamme de climatisation NAGANO s'installe très facilement. La mise en service quant à elle doit être effectuée par une entreprise disposant d'une attestation de capacité à manipuler les fluides frigorigènes. Si l'entreprise qui installe la climatisation de dispose pas de cette attestation, Thermor s'appuie sur un réseau de 120 stations SAV agréées pouvant assurer la mise en service et le dépannage des produits Thermor.Et pour accompagner encore davantage la filière professionnelle Thermor propose des formations, une assistance technique, un SAV sous 24 H, et une aide au dimensionnement. A ce sujet, Thermor vient de mettre en ligne une application mobile totalement gratuite (disponible sur l'App Store et Google Play via les mots clés « Thermor » ou « Climatisation » permettant de dimensionner précisément une installation de climatisation réversible.Une promotion exclusive pour les installateurs jusqu'au 31 Juillet 2020Enfin, pour compléter son dispositif de lancement, Thermor propose jusqu'au 31 Juillet 2020, une offre à destination des installateurs, soit 150€ TTC remboursés sur la 1ère installation d'une climatisation NAGANO.Une marque connue et reconnue, des fonctionnalités innovantes, un design réussi et un bouquet de services pour accompagner ses clients : autant d'atouts qui devraient permettre à Thermor de faire une belle entrée sur le marché de la climatisation !
Il y a 5 ans et 3 jours

Bouygues annonce une perte nette trimestrielle creusée par la pandémie

Le groupe a signé une perte trimestrielle de 204 millions d'euros, nettement creusée par rapport aux 59 millions enregistrés un an plus tôt. Ses revenus ont décliné de 9% à 7,22 milliards.Ces résultats "reflètent les premiers effets de la pandémie de Covid-19", souligne Bouygues dans un communiqué.Il n'est certes pas rare que le groupe soit dans le rouge au premier trimestre, car l'activité de sa filiale Colas, spécialisée dans les travaux routiers et ferroviaires, est très saisonnière.Mais, par rapport à un an plus tôt, sa perte est d'une autre ampleur en raison de la crise du coronavirus qui a privé le groupe de 750 millions d'euros de revenus.Les effets sont surtout violents dans la construction, dont les revenus chutent de 12% alors que les chantiers français sont tombés au "quasi-arrêt" mi-mars avec le début du confinement décrété contre la propagation du coronavirus.Désormais, "depuis la mi-avril, les activités de construction redémarrent progressivement leurs chantiers en France", mais "le rythme de reprise est conditionné notamment à l'accord des clients", détaille le groupe, soulignant le coût élevé des mesures sanitaires.Pour l'heure, Bouygues, qui prévient que ses résultats souffriront plus lourdement au deuxième trimestre, ne donne pas de nouvelle prévision annuelle, après avoir renoncé en mars à ses précédents objectifs dans les premières semaines de la crise en France.Le groupe obtient néanmoins un soutien relatif de son autre grande branche, les télécoms, dont les revenus ont progressé (+2,5%) et où il a gagné de nouveaux abonnés dans le fixe comme le mobile."Les résultats commerciaux et financiers de Bouygues Telecom sont faiblement affectés par le Covid-19 au premier trimestre 2020", souligne le groupe, même si la crise lui a coûté une vingtaine de millions d'euros dans le secteur à cause surtout de la fermeture de boutiques.Contrairement à ses deux grands concurrents, Eiffage et Vinci, Bouygues est actif dans les télécoms alors qu'il n'exploite quasiment pas d'autoroutes ou d'aéroports, des secteurs particulièrement exposés aux restrictions sur les déplacements.
Il y a 5 ans et 6 jours

Covid-19 : l'ingénierie alerte sur un risque de l'effondrement de l'économie

Alors que 70% des entreprises d'ingénierie enregistrent une chute de leurs prises de commandes publiques et privées, 90% d'entre elles anticipent un ralentissement durable de leur activité et craignent un effondrement économique global. L'ingénierie intervient dans tous les domaines d'activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, BTP, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) et dès les phases d'études et de conception.« "Quand le bâtiment va, tout va." Qui n'a jamais entendu cette phrase ? Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est que quand l'ingénierie ne va pas, c'est l'économie toute entière qui n'ira pas, à moyen et long terme. L'ingénierie intervient à toutes les étapes des projets industriels et de construction et ce, dès leur genèse. 50% de projets d'ingénierie en moins aujourd'hui, c'est 50% de construction et d'installations en moins demain dans le BTP, l'industrie, l'énergie, etc. Notre secteur est un indicateur avancé de tendance de l'activité économique et du monde de demain. » explique Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.Une profession touchée de plein fouet par la crise…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets. Gel des contrats, suspension des appels d'offres en cours, report du second tour des élections municipales… Le baromètre révèle que 90% des entreprises d'ingénierie anticipent une baisse de leur activité au second semestre 2020 et plus d'1 entreprise sur 2 estime que cette contraction excédera 50%. Cela s'explique principalement par la baisse des commandes aussi bien dans le secteur privé que public, qui touche 70% des répondants.Pour préserver l'emploi et maintenir leur force de frappe, les entreprises d'ingénierie ont recouru massivement au télétravail, chaque fois que cela était possible. 54% de leurs collaborateurs sont ainsi en télétravail, mais avec un taux d'occupation qui s'amenuise au fil des mois. Et 30% d'entre eux sont désormais au chômage partiel.Le baromètre met également en lumière des problématiques de trésorerie pour les ingénieristes, qui sont des sociétés de services intellectuels sans réserve financière et qui ne peuvent pas stocker leur production. 62% des répondants ont demandé des délais de paiement pour les échéances sociales et/ou fiscales, 33% ont eu recours aux fonds de solidarité et 23% au prêt garanti par l'État. Plus d'1 entreprise sur 2 sera en difficulté de trésorerie sous 6 mois, sans reprise de l'activité économique.Notons que la mise en place des mesures de sécurité sanitaire en vue de la reprise entrainera des coûts supplémentaires, pouvant atteindre pour une entreprise 200€ par salarié par mois.…qui alerte sur les risques d'une reprise trop lente de l'activité économiquePartenaires des donneurs d'ordre publics et privés, les entreprises d'ingénierie sont mobilisées pour préparer l'après-crise et 60% d'entre elles ont déjà préparé un plan de relance. Dans ce contexte d'incertitudes et de gel des commandes, elles anticipent néanmoins un redémarrage économique lent et étalé sur plusieurs mois. Pour plus d'un tiers des entreprises, celui-ci n'aura pas lieu avant au moins un an. Une reprise jugée bien trop lente par la profession et qui mettrait en danger l'ensemble des filières économiques.Pierre Verzat explique : « Maîtres d'ouvrages et industriels doivent à tout prix maintenir leurs projets d'investissement, sous peine d'asphyxier l'ensemble du tissu économique de nos territoires et d'entrainer la disparition de beaucoup d'entreprises, souvent des PME, qui créent de l'emploi en local. »Pour un plan de relance qui garantisse le maintien de l'activité économique et soutienne la santé économique des entreprises Pour amorcer la relance, les entreprises d'ingénierie appellent à travers leur fédération professionnelle à :Garantir un maintien de l'activité économique, à travers :La mise en place des conditions de soutien à la commande publique : Relever le seuil de dispense de procédure pour la passation des marchés publics de prestations intellectuelles actuellement à 40K€, à 100K€ HT, jusqu'à la fin de la crise sanitaire.Garantir le bon fonctionnement des Commissions d'appels d'offres.Proroger d'un an les accords-cadres signés avec les acheteurs publics, expirant dans le courant de l'année 2020La simplification et l'accélération des procédures administratives pour favoriser la relance économiqueAssouplir de manière transitoire la règle du plafonnement des évolutions de contrats de prestations intellectuelles.Accélérer l'adaptation de l'administration au télétravail et plus largement la dématérialisation des procédures administrativesSoutenir la santé économique des entreprises en garantissant un niveau suffisant de trésorerie et un accompagnement vers la repriseProtéger la trésorerie des entreprises pour absorber le choc lié à la crise du Covid-19Garantir l'application de la réglementation concernant les délais de paiement afin d'alimenter la trésorerie des entreprisesPoursuivre les projets en phase travaux en autorisant les surcoûts de travaux liés à la réorganisation des chantiers, du fait du Covid-19 Accompagner les entreprises vers la reprise d'activitéPrévoir des modalités de sortie graduelle du dispositif exceptionnel d'activité partielle après le 31/12/20.Proposer des outils d'accompagnement aux entreprises en difficulté ou souhaitant être coachées pour la reprise.Développer l'innovation pendant la période de crise sanitaire à travers des mécanismes dédiés comme le Crédit impôt recherche (CIR).Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 27 avril. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 5 ans et 7 jours

Covid-19 : l'immobilier à l'épreuve ?

Pour Pierre Mattei, Président de Keys REIM et Claire Flurin, Directrice R&D de Keys AM, le développement des tendances people-centric, à l'œuvre avant la crise, devraient se poursuivre.Au sein de son véhicule R&D « Curiosity is Key(s) » notamment, le groupe Keys AM travaille à mieux comprendre les utilisateurs et leurs usages. Il tente ainsi d'anticiper les façons que nous aurons d'habiter, de travailler, d'apprendre, de nous déplacer, pour inventer des formules immobilières qui créent plus de valeurs, plus de performances. Des missions qui apparaissent essentielles aujourd'hui.Le groupe Keys AM livre ainsi son analyse sur les marchés des bureaux et commerces, de l'hôtellerie et de l'habitat.1. De nouvelles façons de travailler, produire et consommer pour l'immobilier en général ?Cette crise sanitaire démontre plus que jamais notre intérêt à observer et comprendre les comportements humains, afin de faire évoluer avec justesse et coordonner bâti en besoins des utilisateurs. Cela semble évident mais il faut le rappeler : dans l'immobilier le client final est bien l'humain.Plus de télétravailleurs à l'avenirL'expérimentation actuelle du télétravail en masse influencera probablement la demande en bureaux post Covid-19. Déjà en 2017, la France comptait en moyenne 5 à 6 % de travailleurs à distance quand le Luxembourg en totalisait 10 %. Des chiffres qui semblent croître de 20 % tous les cinq ans selon Eurostat. En revanche, les salariés sont plus nombreux à télétravailler occasionnellement : 25 % en 2017 et 29 % en 2019 selon une enquête Ifop pour Malakoff Médéric Humanis.La pandémie et le confinement à l'œuvre devraient confirmer cette tendance : il est désormais raisonnable de penser qu'à court terme une part plus importante de Français auront recours au télétravail, en particulier ceux qui travaillent loin de leur domicile.Cette donne, incitera sans doute les employeurs à ajuster leurs besoins en surface locative dans la période d'après crise sanitaire. A court terme au moins, on peut s'attendre à ce que de plus en plus de bureaux se composent de moins d'un poste physique par salarié.De manière générale, on peut s'attendre à un renforcement des typologies d'aménagement de type co-working ou flex-working. Mais attention, tout le monde n'est pas en capacité de travailler de façon flexible, encore moins à distance, ces évolutions ne sonneront donc pas la fin du bureau plus traditionnel.Cela renforce les exigences d'investissement des fonds gérés par Keys REIM, société de gestion de portefeuille du groupe Keys AM en matière de localisation évidemment, mais aussi de capacités et d'adaptabilité à des besoins différents, et donc de réversibilité des actifs. Plus que jamais nos immeubles doivent devenir des lieux de destination dans lesquels on a envie de se rendre.Inclure dans les attentes ESG de nouveaux critèresLe groupe Keys AM anticipe une réflexion plus poussée de la part de tous les professionnels de l'immobilier sur la qualité « sociale » des bâtiments, et donc sur la manière dont ils sont exploités, ou dont ils facilitent, ou protègent, les interactions par exemple. En matière environnementale, on pourrait imaginer que les métiers de l'immobilier intègrent des mesures systématiques de l'empreinte carbone de leurs actifs par exemple. Nous évaluerons peut-être aussi l'impact direct de la centralisation de notre économie sur la capitale et les grandes villes. A ce sujet, l'économiste de l'Ecole Supérieure des Professions Immobilières (ESPI) Carmen Cantuarias, pointe le lien causal entre l'exode urbain durant la crise sanitaire et la perte de la biodiversité.Enfin, l'impact des actifs sur la santé, l'environnement, l'économie locale va certainement préoccuper les utilisateurs finaux et donc les investisseurs. Le secteur de l' « impact investing », explicite et concret, pourrait ainsi gagner en attractivité.D'autres façons de construire l'immobilier ?En matière de production du parc immobilier lui-même, il faut se projeter mais nuancer : oui la construction modulaire, hors-site et le bois vont continuer à se développer car ils présentent des qualités intrinsèques importantes. Et selon Radmila Pineau, également économiste à l'ESPI, ces secteurs bénéficieront sûrement de la crise car ils sont porteurs de résilience pour le secteur de la construction dans le contexte actuel. On peut donc s'attendre à une montée en puissance du bâti réversible ou modulable. Néanmoins, tous les bâtiments ne seront pas demain imprimés en 3D, ni construits par des robots.Et les typologies commerciales ?Déjà en 2019, quelques pure players « online », comme Casper, Warby Parker, AMPM ou Made.com, avaient décidé d'ouvrir des magasins physiques pour une expérience de marque plus palpable. Cette tendance du « retour au street retail » pourrait se confirmer voire même s'accélérer. Le marché espère donc un regain d'intérêt pour le commerce « brick & mortar » en sortie de crise.2. Le segment hôtelier : des valeurs qui rassurentRebond escompté pour le tourisme d'affairesCertains affirment que les déplacements professionnels pourraient bien être impactés par le déploiement rapide et généralisé des technologies de visioconférence, engendrant une baisse des réservations hôtelières. Il faut néanmoins nuancer cette déclaration, car si les milieux des affaires s'organisent, en 2018 et 2019, le marché des business travelers était en plein boom alors que les solutions de visioconférence existaient déjà. Selon l'édition 2019 du Baromètre + Européen du Voyage d'Affaires réalisé par American Express Global Business Travel, les dépenses liées aux voyages d'affaires ont crû de 3,4% en 2018, après avoir augmenté de 3,1% en 2017.A ce jour encore, la rencontre humaine reste un accélérateur de business, en particulier entre entreprises de cultures différentes. Le contact direct reste essentiel pour finaliser un projet ou un contrat. Dans les prochaines années, la demande en hôtellerie pour les voyages d'affaires connaîtra donc quelques évolutions, mais le groupe Keys AM reste confiant sur le maintien d'une bonne dynamique.Les enseignes hôtelières reconnues seront plus résilientes face à cette crise sanitaireLa démocratisation du télétravail associée à la modernisation récente des concepts d'hébergement moyens et longs séjours devrait contribuer à booster le mouvement nomade en France, déjà développé chez les anglo-saxons. Un fonds conseillé par Keys REIM a d'ailleurs investi dans Outsite un opérateur d'hébergements de co-living et co-working dédiés aux travailleurs mobiles et digital nomades, dont les réservations reprennent déjà leur cours, avec, certes, une clientèle plus locale qu'internationale pendant cette phase de confinement généralisé.La crise met en valeur l'importance et le pouvoir des marques qui donnent confiance et affichent des valeurs auxquelles les utilisateurs se raccrochent. A cet égard les particuliers qui louent ou sous-louent leurs biens sur des plateformes comme Airbnb souffrent durement de la période de confinement, car beaucoup ont peu de moyens de rassurer le client voyageur sur leur capacité à mettre en œuvre des règles d'hygiène strictes. Les hôtels reconnus et leur politique sanitaire pourraient rassurer davantage les clients. A court terme, on imagine que ces locations meublées en « peer-to-peer » muscleront leurs standards de gestion et insisteront sur la richesse des possibilités de rencontres qu'elles proposent. Entretemps, les résidences de tourisme et appart-hôtels pourraient permettre de maintenir la distanciation sociale en vacances.Une industrie du voyage plus écolo ?On peut enfin se demander si la prise de conscience environnementale généralisée en 2019 ancrera des habitudes de voyage plus écologiques : voyager moins et moins loin, privilégier des hôtels engagés en matière d'ESG, décarboner ses voyages, etc. A ce stade, tout est imaginable.3. Le marché de l'habitat : vers une plus grande diversification de l'offreUne chose est sûre : la crise sanitaire souligne l'importance d'un habitat de qualité, dans sa forme spatiale mais aussi sociale. Et parce que, dans le sillon du progrès technologique, les usages évoluent et ce de plus en plus vite, la diversification de l'offre « habitat » se faisait déjà ressentir ces dernières années. Deux constats majeurs valent le coup d'être soulignés : (i) la problématique grave de l'accessibilité au logement face aux prix en hausse, et (ii) la grande rigidité de l'offre disponible face aux exigences de mobilité de notre époque.L'opportunité de développer de nouveaux produitsCes marqueurs et la crise sanitaire en cours créent donc une réelle opportunité pour développer de nouveaux produits. Le groupe Keys AM porte son attention sur quatre gammes de produits très concrètes, qui si elles réussissent le pari de l'accessibilité à tous, sauront vraisemblablement répondre aux trois enjeux phares de coût, flexibilité et lien humain :les typologies partagées dans le résidentiel, de type co-living, résiliente à la crise et donc que l'on attend renforcées en sortie de crise;les solutions d'hébergement mixtes où l'on vit, travaille et se divertit, avec, par exemple, un café co-working au rez-de-rue et une crèche ou salle de sport au rez-de-jardin; les solutions contractuelles qui ne sont ni des baux résidentiels ni des actes de propriété mais qui donne accès à un usufruit plus flexible, comme la dissociation de propriété, le co-investissement, le crédit-bail logement, ou le viager collaboratif.les résidences locatives gérés comme les built-to-rent ou PRS anglosaxons qui allient offre servicielle et qualité du bâti pour une expérience résidentielle réussie.Développement des zones rurales : vers un renforcement de la demande ?Beaucoup s'expriment sur l'exode urbain qui suivrait cette crise du Covid-19. Conduira-t-elle vraiment certains citadins à quitter les grandes villes et leurs logements parfois étroits pour aller vivre en milieu plus rural ? Peut-être, mais dans quelle proportion ? La crise renforcera-t-elle l'attractivité des métropoles régionales ? Beaucoup plus probable, d'autant plus que déjà en 2011, l'INSEE recensait 29% de jeunes Parisiens et 27% des plus de 60 ans de la capitale comme pratiquant la double résidence.Selon l'économiste de l'ESPI Carmen Cantuarias, la demande sociale de « néo-ruraux » génère des difficultés environnementales, car la population se déplace avec les mêmes habitudes de consommation et crée des pressions dans les milieux ruraux. Il faudra donc veiller à ne pas céder à la tentation de développer, en milieu rural, des morceaux de villes à la façon « éco-quartiers ». Car même si ces derniers présentent beaucoup de qualités, l'artificialisation accrue des sols non urbanisés français aurait des conséquences graves sur notre biodiversité.Quoiqu'il en soit, les politiques de développement urbain comme les formes d'habitat devront demain prendre en compte les apprentissages ou les failles que nous révèlent aujourd'hui la crise sanitaire.
Il y a 5 ans et 8 jours

Covid-19 : L'activité en France plonge de 27% en avril, selon la Banque de France

Début mars, la banque centrale avait estimé la croissance de l'économie française à 0,1% au premier trimestre 2020. La chute de 27% de l'activité s'entend par rapport au niveau qui aurait été atteint si elle avait continué à croître à ce rythme en avril."Alors qu'il y a un mois nous avions estimé à -32% la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en mars, notre nouvelle estimation pour une semaine-type de confinement en avril se situe aux alentours de -27%", selon le point de conjoncture publié par la banque centrale.Elle ne donne pas d'estimation pour l'ensemble du trimestre comme c'est le cas habituellement. "Avec un mois plein de confinement en avril, l'activité économique a atteint un niveau particulièrement bas", avec un taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie qui passe de 77% en février à 56% en mars, puis à 46% en avril "soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête", souligne la Banque de France.En avril, ce taux d'utilisation varie de 77% dans l'industrie pharmaceutique à 8% dans l'automobile.Mais toujours dans l'industrie, le nombre de jours moyen de fermeture exceptionnelle est de cinq jours pour la totalité du mois d'avril, autant que pour la moitié du mois de mars.Les entreprises se sont "adaptées et ont mis en place différentes mesures de protection sanitaire des salariés. Ceci a permis de limiter les fermetures de sites et de redémarrer la production", relève la Banque de France.Dans les services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril varie entre 24 pour la restauration et l'hébergement et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage.L'ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l'industrie hors agroalimentaire, la construction, et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, ont vu leur activité réduite de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars."Pour le mois de mai et l'après-confinement, les entreprises anticipent un début de reprise de l'activité, à l'exception de l'hébergement et de la restauration", mais cette reprise "serait loin d'effacer les baisses des deux mois précédents", prévient encore la note.
Il y a 5 ans et 9 jours

Hidalgo envisage la circulation alternée à Paris en cas de trafic automobile intense

"Si nous devions nous retrouver avec un trafic automobile trop intense, je demanderai des mesures de circulation alternée. Il en va de la santé des Parisiens et des habitants de la métropole", déclare-t-elle."Un afflux massif de véhicules motorisés augmenterait le niveau de pollution atmosphérique, laquelle est déjà responsable de 48.000 morts par an en France et 6.500 dans le Grand Paris", justifie Anne Hidalgo. "En plus, des études ont montré que la pollution aux particules entraînait une accélération de la propagation du coronavirus", insiste l'édile, convaincue qu'"on aggraverait la crise sanitaire si on laissait les voitures revenir".Pour favoriser l'usage du vélo, la maire de Paris avait annoncé il y a plusieurs jours la création de 50 km de pistes cyclables provisoires.En outre, plusieurs rues seront totalement piétonnisées, comme "Petits-Champs, Monsigny, Mouffetard, Faubourg-Saint-Denis, Aligre, ou au Carrousel du Louvre", détaille-t-elle auprès du JDD.D'autres auront "une ou deux files de stationnement" supprimées pour "élargir les trottoirs"."Les rues autour des écoles pourront aussi être fermées aux voitures, aux heures d'entrée et de sortie des enfants, ou de façon permanente", annonce la maire de Paris, mettant ainsi en application un de ses projets abordé lors de la campagne des municipales.Elle juge également "indispensable" pour les entreprises qui le peuvent de poursuivre le télétravail et, si ce n'est pas possible, d'instaurer des "horaires de travail décalés".En dépit de la demande de la maire de Paris pour leur réouverture, les parcs et jardins resteront fermés lundi en Ile-de-France, particulièrement touchée par le Covid-19."Je poursuis les discussions afin d'obtenir une dérogation adaptée pour Paris", indique Anne Hidalgo au JDD."Nous pouvons prendre des mesures pour éviter les pique-niques, les regroupements sur les pelouses ou l'accès aux aires de jeu. Nous pouvons aussi mettre en place un système avec des jauges maximales pour limiter le nombre des promeneurs. Le port du masque y serait obligatoire", esquisse l'édile, qui redoute "des attroupements dans les rues ou sur les trottoirs" si on ne rouvre pas "rapidement les parcs et les jardins".
Il y a 5 ans et 9 jours

Covid-19 : la vie économique reprend en France sous contraintes

"Nous rentrons dans un monde qui est nouveau, dans lequel il faut que nous apprenions à conjuguer activité économique, travail et circulation du virus, et le succès de ce défi que nous avons à relever, il dépendra de chacun d'entre nous", a affirmé lundi matin le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur BFM Business.Loin du rebond en fanfare de l'activité envisagé au début de la crise, la reprise sera lente et "progressive" a déjà rappelé l'Insee, même si elle a noté un redémarrage dans l'industrie et le bâtiment dès fin avril.Certes, une partie des commerces fermés vont pouvoir rouvrir, mais avec des contraintes de sécurité sanitaire importantes, tandis que certains salariés vont devoir poursuivre le télétravail, parfois en gardant encore leurs enfants.Le dispositif de chômage partiel va d'ailleurs se poursuivre, par exemple pour les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l'école.Sans parler des transports, qui ne vont reprendre que partiellement."Il y a beaucoup de contraintes, ça vient percuter la manière de travailler", comme l'achat d'équipements de protection, la distanciation ou la désinfection des espaces de travail, a détaillé le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises François Asselin, invité lundi matin sur RTL.Il a notamment évoqué un "coût direct" pour protéger les salariés d'"à peu près 10 euros par jour hors taxes par salarié". "Prenez une petite entreprises de 10 salariés, c'est 2.000 euros par mois ou 20.000 euros à l'année, c'est quand même pas rien", a-t-il insisté.Les dirigeants d'entreprises s'attendent d'ailleurs encore à des mois difficiles. Selon une enquête du cabinet Xerfi réalisée fin avril, ils sont "plutôt inquiets sur l'allure de la reprise".La plupart (42%) retiennent le scénario le plus pessimiste d'une reprise très lente, en particulier dans le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration, alors que les cafés et restaurants vont encore rester fermés pendant plusieurs semaines.Au final, seuls 40% des dirigeants d'entreprises pensent qu'ils auront retrouvé la totalité de leurs capacités de production d'ici à la fin de l'année.Plans de soutienOutre la reprise de la production, l'inconnue sera le rythme de rebond de la consommation, qui a diminué d'un tiers durant le confinement.Les ménages, qui ont beaucoup épargné en deux mois - environ 60 milliards à fin mai selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau - pourraient notamment tarder à retourner dans les magasins et à reprendre leur niveau de dépenses habituel.Côté industriels, certains secteurs, "risquent de continuer à souffrir de rupture dans leurs chaînes de production durant le déconfinement, étant donné leur dépendance vis-à-vis de composants venus de l'étranger et du (faible) niveau de leurs stocks", selon l'assureur crédit Euler Hermes, qui estime que le commerce international restera très affecté d'ici à la fin de l'année.La France pourrait aussi redémarrer plus lentement que d'autres pays, en particulier l'Allemagne, dont l'activité a moins ralenti durant son confinement.Ainsi dans le commerce, les ventes y ont chuté de moins de 6% en mars, contre plus de 14% en France, selon des données compilées par ING.Et plusieurs pays européens avaient déjà rouvert en avril certains point de vente, contrairement à la France."Tous (les pays européens) sont durement freinés, mais la France l'est davantage que l'Allemagne. Même l'Espagne et l'Italie auraient vu leur secteur du bâtiment moins touché qu'en France", a affirmé le gouverneur de la Banque de France, auditionné la semaine dernière par les députés."L'État continuera d'être présent" pour les entreprises, a d'ailleurs promis Bruno Le Maire, qui doit dévoiler prochainement des plans de soutien pour les filières les plus touchées, comme l'aéronautique et l'automobile. Avant un plan de relance de l'économie à la rentrée.
Il y a 5 ans et 13 jours

Rénovation d’une toiture amiantée sans dépose

Déposer une toiture amiantée peut vite devenir lourd d’un point de vue financier car il convient de faire appel à une société spécialisée et certifée sous section 3 du Code du travail. Celle-ci doit sécuriser l’ensemble du chantier, dans un cadre législatif très strict. Pour rénover la toiture de leur concession automobile et éviter toute perte d’exploitation durant le chantier, les dirigeants de cette entreprise, située à Caudan dans le Morbihan, ont choisi une rénovation en sur-toiture avec le système ONDUCLAIR RENOV FC proposé par ONDULINE. Le bâtiment est composé de 3 halls, chacun recouvert d’une toiture ondulée en fibrociment amianté de 1 400 m2, soit une surface totale de 4 200 m2. Compte tenu de l‘importance de la surface à rénover et des contraintes économiques, il a été choisi de conserver l’ancienne toiture et de la recouvrir sans perçage avec un matériau adapté. Il a fallu opter pour une solution légère, qui puisse être supportée par la charpente existante.
Il y a 5 ans et 15 jours

Covid-19 : Avec le déconfinement, le télétravail appelé à jouer les prolongations

"Le télétravail doit se poursuivre", a répété le Premier ministre Édouard Philippe lundi au Sénat. Il est "raisonnable de dire" qu'il restera massif jusqu'à l'été, a prévenu Muriel Pénicaud, la ministre du Travail.De quoi parle-t-on ?Facilité par internet, les ordinateurs et les téléphones portables, le télétravail permet de pratiquer son activité professionnelle à distance, régulièrement ou occasionnellement, chez soi ou dans n'importe quel lieu différent de l'endroit ordinaire de travail, comme des espaces de coworking.Depuis 2017, un simple accord écrit ou oral entre le salarié et son employeur suffit pour télétravailler. Mais un accord d'entreprise négocié avec les représentants du personnel ou une charte élaborée par l'employeur peuvent préciser les conditions d'exercice.Et sauf événement exceptionnel, comme l'épidémie de Covid-19 en cours, un employeur ne peut pas imposer le télétravail à un salarié.Combien de télétravailleurs confinés ?"Il y a aujourd'hui 5 millions de Français" qui télétravaillent, a précisé lundi Mme Pénicaud. "Certains le faisaient déjà un peu" avant l'épidémie; "pour beaucoup" d'autres, "c'est une expérience nouvelle", a-t-elle relevé.Ils sont salariés d'entreprises privées, publiques ou encore fonctionnaires.Tous ne télétravaillent pas à plein temps. Certains alternent avec une présence sur leur site habituel de travail. Chez Renault, depuis début avril, "une très grande majorité des cols blancs" partagent leur temps entre télétravail et chômage partiel, indique une porte-parole du constructeur automobile.Un télétravail dégradé ?Le brusque passage à la mi-mars à un télétravail de masse, imposé, non-stop, avec les contraintes du confinement, le stress de la pandémie, pendant des semaines, a brouillé les cartes du télétravail classique."Le télétravail en confinement n'est pas une situation de télétravail normale", résume le cabinet Secafi. Dans des entreprises, tous les salariés, "le manager lui-même", se retrouvent jusqu'à "cinq jours" par semaine en télétravail, après sa mise en oeuvre "précipitée", "subie", parfois "improvisée", sans matériel adapté, énumère ce cabinet qui conseille les représentants du personnel.Le télétravail normal est au contraire voulu, préparé, exercé généralement un ou deux jours par semaine, sans s'isoler durablement des collègues.Autre impact du confinement: la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle devient très poreuse. Des télétravailleurs doivent s'occuper des enfants et du suivi scolaire, partager espace de travail et accès à internet. Leurs conditions de télétravail peuvent être dégradées."On n'est pas dans une situation véritable de télétravail", "le télétravail, c'est travailler à la maison sans avoir des enfants à s'occuper", souligne le leader de la CGT, Philippe Martinez.Quid du moral des salariés ?Selon un sondage BVA paru lundi, une grande majorité des télétravailleurs s'accommodent de ce scénario inédit: près de sept sur dix jugent "facile" de travailler chez eux et d'y veiller sur leurs enfants.Mais OpinionWay a livré la semaine dernière un sondage bien plus sombre, avec deux télétravailleurs sur dix "en détresse psychologique élevée".Dans une enquête de la fédération de cadres Ugict-CGT publiée mardi, deux tiers des télétravailleurs "se plaignent d'une anxiété inhabituelle".Quelles règles demain ?Syndicats et gouvernement sont d'accord: il faut encadrer le télétravail pour éviter les dérives.Dans les entreprises "où il y a eu des accords de télétravail, ça se passe bien; dans toutes les autres boîtes, ça pose beaucoup de questions", avait rapporté la semaine dernière le président de la CFTC, Cyril Chabanier. Ces prochains jours, les partenaires sociaux vont plancher sur des "consignes fortes, pour parer aux problématiques urgentes", avait-il ajouté.Définir "les bonnes pratiques" est nécessaire, avait confirmé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.Quant à la ministre du Travail, elle a approuvé lundi une telle négociation entre partenaires sociaux, en prônant une issue rapide, avec un résultat "opérationnel" pour le déconfinement.
Il y a 5 ans et 19 jours

Après le déconfinement, tous à vélo ?

Avec le confinement, le trafic automobile s'est réduit comme peau de chagrin. Bogota, Berlin, Oakland, New York et d'autres en ont profité pour aménager des pistes cyclables provisoires, fermer des axes au trafic motorisé non résidentiel ou encourager leurs habitants à se déplacer en petite reine pour respecter la distanciation sociale.Plusieurs agglomérations françaises veulent suivre leur exemple pour l'après-déconfinement."Les gens vont avoir psychologiquement du mal à s'agglutiner dans les trams, bus ou métros" par crainte de transmission du virus, relève Pierre Serne, président du Club des villes cyclables, une association de collectivités locales qui promeut l'usage du vélo.Le recours à la voiture individuelle serait une mauvaise solution, créant une congestion des villes et relançant la pollution atmosphérique.La pollution aux particules fines, issue notamment du trafic routier, augmente la mortalité liée au coronavirus, selon des chercheurs de l'université Harvard (États-Unis). D'autres se demandent si ces particules peuvent transporter le virus.Espaces piétons et pistes cyclablesEn région parisienne, où l'usage du vélo a bondi depuis la grève qui a paralysé les transports publics fin 2019, il serait possible "de passer de 400.000 à 800.000" personnes à vélo par jour, estime la présidente de la région Valérie Pécresse.Pour y parvenir, elle travaille "avec le RER-vélo", un collectif d'associations qui a imaginé neuf lignes cyclables, jusqu'à Mantes-la-Jolie ou Melun, des villes situées à 50 km de la capitale. L'idée est d'"expertiser tout ce qu'on peut faire, très rapidement", explique Mme Pécresse.Paris, qui a déjà multiplié les pistes cyclables, compte "favoriser les déplacements domicile-travail" à vélo après le déconfinement, indique l'adjoint à la mairie en charge des transports, Christophe Najdovski.Cela passera par "des aménagements légers, peu coûteux, rapides à mettre en oeuvre, sécurisés et réversibles" sur la chaussée d'habitude réservée aux voitures et aux deux-roues motorisés, poursuit-il.La métropole de Lyon (est) veut aménager "de nouveaux espaces piétons et de nouvelles pistes cyclables" avec des "modulations possibles en fonction des horaires", dit David Kimelfeld, président de la métropole.Grenoble (est), Montpellier (sud) ou Rennes (ouest) prévoient aussi d'accélérer leurs plans vélo.Concrètement, le centre d'études Cerema suggère de "réduire le nombre de voies motorisées", de quatre à deux par exemple, d'"élargir les aménagements cyclables existants" et de "modifier le plan de circulation".L'enjeu ne concerne pas que les centres-villes mais aussi "des voiries plus interurbaines ou périurbaines", souligne Pierre Serne, qui prend l'exemple d'hôpitaux excentrés où des soignants vont travailler à vélo.Pour la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), il est primordial d'installer ces pistes cyclables provisoires sur des axes entiers, pas seulement des tronçons isolés, de les accompagner de parkings à vélo provisoires et d'en installer qui suivent le tracé de lignes de métro."Il faut vraiment sécuriser les infrastructures" pour que les cyclistes se sentent en sécurité, insiste Olivier Schneider, président de la FUB, et pas seulement avec un simple marquage au sol.Réparer les vieux vélosUn autre enjeu est d'équiper les gens en vélos. En plus des primes existantes pour acheter des vélos électriques et des vélos cargo, la FUB défend l'idée d'un chèque de 100 euros pour "financer la remise en état de vélos" qui sommeillent aujourd'hui dans des caves ou de bourses à vélos d'occasion, dans le respect des gestes barrière.Pourquoi ne pas rendre gratuits les systèmes de vélo en libre-service "et les étendre encore plus", suggère Joël Hazan, expert au Boston Consulting Group (BCG), pour qui le maintien du télétravail fait également partie de la solution.En attendant, les déplacements à vélo sont autorisés pendant le confinement, sauf pour du sport, rappelle le président de la FUB. Il demande aux préfets qui ont fermé des pistes cyclables pendant le confinement de les rouvrir.
Il y a 5 ans et 20 jours

Récession confirmée pour l'économie française après un premier trimestre désastreux

Le produit intérieur brut français s'est contracté de 5,8% au premier trimestre, selon une première estimation dévoilée jeudi par l'Institut national de la statistique (Insee).Début avril, la Banque de France avait évalué ce recul à environ 6%.Il s'agit en tout état de cause de la baisse la plus forte dans l'historique des évaluations trimestrielles du PIB débuté en 1949. Et elle dépasse largement les reculs du premier trimestre de 2009 (-1,6%), dans la foulée du début de la crise financière de 2008, ou du deuxième trimestre de 1968 (-5,3%), marqué par les mouvements sociaux du mois de mai, précise l'Insee.Après le recul de 0,1% enregistré au dernier trimestre 2019, ce nouveau chiffre confirme que la France est bien entrée en récession.La chute de l'activité "est principalement liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars", pour endiguer l'épidémie de Covid-19, explique l'Insee.L'économie est comme "un organisme placé sous anesthésie" et qui "n'assure plus que ses fonctions vitales", indiquait la semaine dernière l'Institut. "La moitié des salariés se trouvaient, fin mars, dans une entreprise dont l'activité s'est arrêtée ou a diminué de plus de moitié"."Les mesures de confinement mises en place le 17 mars se sont traduites par une chute sans précédent de la consommation de l'investissement et du solde commercial en mars", analyse l'assureur-crédit Euler Hermes dans une note.A premier trimestre, et malgré un début d'année plutôt positif, la consommation des ménages a ainsi reflué de 6,1%, alors que de nombreux commerces, les restaurants ou encore les cafés, ont été fermés sur décision du gouvernement. Sur le seul mois de mars, elle a plongé de 17,9%.L'investissement a reculé de 11,8% et le commerce extérieur s'affiche lui aussi en repli: -6,5% pour les exportations et -5,9% pour les importations.L'Insee ne publie pas de prévision pour l'ensemble de l'année 2020 mais elle a estimé que chaque mois de confinement amputerait la croissance de 3 points sur un an.Le gouvernement table lui à ce stade sur une chute du PIB de 8% cette année, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ayant répété que la crise aurait un impact comparable à la grande dépression de 1929."Il faut être lucide sur le fait qu'une fois que le choc a été absorbé" il y a un risque de "multiplication des faillites" d'entreprises, d'impact "sévère" sur l'emploi, et de perte de marchés à l'export de la France, a-t-il prévenu mercredi.Déjà, les inscriptions à Pôle emploi ont connu une hausse historique en mars, après seulement deux semaines de confinement."cataclysmique"Le recul du premier trimestre "est un chiffre très impressionnant mais c'est presque une mise en bouche malheureusement qui nous prépare à un deuxième trimestre cataclysmique avec un mois et demi de confinement (...) et un déconfinement très progressif", a déclaré à l'AFP Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.Pour tenter de limiter les dégâts, le gouvernement a lancé un plan de soutien massif de 110 milliards d'euros pour les entreprises et les salariés, ainsi qu'un dispositif de garanties de crédits jusqu'à 300 milliards.Malgré cela, le Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde contre "le risque de l'écroulement" de l'économie française en annonçant mardi un déconfinement progressif à partir du 11 mai.Ce déconfinement est attendu avec une certaine impatience par de nombreuses entreprises, malgré les difficultés qui s'annoncent pour garantir des conditions de sécurité maximales.Le ministre de l'Economie a lui appelé "un maximum de Français" à reprendre le travail dès le 11 mai.La reprise "prendra du temps" en l'absence d'un retour à la normale immédiat de l'activité et de la prudence attendue de la part des ménages et des entreprises, a de son côté prévenu l'Insee.Le gouvernement planche déjà sur un plan de relance pour la rentrée, afin de stimuler la consommation et apporter une aide spécifique aux secteurs les plus touchés par la crise, en particulier le transport aérien, l'automobile ou le tourisme.
Il y a 5 ans et 21 jours

Radiateurs électriques Acova Zenia : un design révolutionnaire pour une nouvelle vision du sèche-serviettes

Dernier né de la collection Signature rassemblant les appareils de la marque aux designs les plus contemporains, originaux et aux fonctionnalités innovantes, le radiateur sèche-serviettes électrique Acova Zenia allie gain de place et discrétion. Conçu sous la forme d’un « meuble sèche-serviettes chauffant » avec 3 configurations d’installation, il sèche les serviettes dissimulées dans leur rangement et offre une chaleur douce et réactive dans la salle de bains par un double système de chauffage. Un concept inédit « trois-en-un » Grâce à sa conception révolutionnaire, Acova Zenia est bien plus qu’un sèche-serviettes. Au design épuré et moderne, Acova Zenia est un meuble chauffant : deux barres porte-serviettes sur la surface intérieure de la porte permettent de dissimuler les serviettes et de les maintenir à bonne température tout en chauffant la salle de bains. Solution trois-en-un élégante, il remplit alors 3 fonctions : rangement, chauffage et porte-serviettes. Un double système de chauffe pour une chaleur douce et réactive Ingénieux, Acova Zenia intègre un double système de chauffage : . un soufflant (1000 Watts) totalement intégré et invisible pour le chauffage de la salle de bains, . et une porte chauffante en verre de sécurité (225 W) à rayonnement infrarouge , qui peut s’ouvrir à droite ou à gauche suivant le modèle choisi. Pour un confort de chauffe absolu, le soufflant peut être allumé selon les besoins et assure une montée en température de plusieurs degrés en quelques minutes. Chaleur douce et réactive sont ainsi obtenues dans la pièce avec Acova Zenia. Trois configurations d’installation Caméléon, le meuble sèche-serviettes électrique Acova Zenia, aux dimensions compactes (H 100 x L 45 cm), offre 3 configurations d’installation : . en applique sur un mur, . encastré dans une cloison sur un châssis pour allier discrétion et gain de place, . intégré dans le meuble de salle de bains de la collection Sana de Burgbad (colonne de 1,76 m ou mi-colonne de 1,02 m de haut). Disponible en blanc et en noir, Acova Zenia se marie harmonieusement avec le meuble Sana de Burgbad, proposé dans plus de 70 finitions. Pratique : le pilotage au doigt et à l’œil Le réglage du chauffage et du séchage s’effectue via une interface de commande tactile intégrée sur la façade avant de la porte ou via l’application mobile Acova Connect (Bluetooth). 4 modes sont disponibles au choix : . confort : chauffage de la surface frontale, . Boost : chauffage en marche forcée grâce au soufflant, . préchauffage : seul le soufflant fonctionne pour bénéficier de serviettes agréablement préchauffées en quelques minutes à la sortie du bain ou de la douche, . séchage rapide et hygiénique des serviettes à l’aide du soufflant. http://www.acova.fr
Il y a 5 ans et 21 jours

Comment bien entretenir sa toupie au quotidien ?

Une toupie véhicule toujours l’image du producteur du béton. C’est pourquoi elle doit être propre et en parfait état. [©ACPresse] 1 – Pourquoi une toupie doit-elle être dans un parfait état ? Une toupie est un véhicule industriel destiné au transport du béton, une matière première d’une densité de 2,4 t/m3, soit une cargaison de 18 t pour un volume de 7,5 m3… Le poids total en charge d’un tel véhicule atteint donc les 32 t sur la route. Il est donc essentiel qu’il soit parfaitement sûr. Son bon état en est la garantie première. Une toupie véhicule en même temps l’image de l’entreprise de production de béton prêt à l’emploi à laquelle elle est rattachée. C’est elle que le client voit en premier quand elle arrive sur le chantier avec sa cargaison. Le parfait état de ce véhicule est donc le gage de la qualité du matériau qu’il contient. Et, de facto, du producteur de BPE.  2 – Quels sont les vérifications et les entretiens que doit effectuer le chauffeur d’une toupie avant de prendre son service ?  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule et de ses organes de sécurité. [©ACPresse] Le chauffeur de la toupie a l’obligation professionnelle de faire un check-up complet de son véhicule avant de commencer sa tournée.  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule. Cela va de l’état des pneumatiques à la propreté des organes de sécurité, comme les rétroviseurs, la caméra de recul ou le panonceau “Interdiction de doubler par la droite”. La propreté générale du véhicule est confirmée en même temps.  Ce contrôle commence par une vérification visuelle du véhicule et de ses organes de sécurité. [©ACPresse] Vient ensuite le test des organes de sécurité : plaques minéralogiques, caméra de recul, feux flash de recul ou encore de l’avertisseur de recul sonore. Si besoin, le chauffeur peut se faire aider par le centralier pour confirmer le bon fonctionnement de tel ou tel organe. Le bon fonctionnement et la propreté de l’éclairage général (feux avant et arrière, clignotants…) sont aussi contrôlés durant cette étape.  Le plein de la bombonne à eau est fait à l’issue de ces vérifications et, surtout, la cuve de la toupie est mise en mode “vidange” pour s’assurer qu’elle est bien vide et sèche (il peut pleuvoir durant la nuit…). Enfin, il ne faut pas oublier un coup d’œil sur le niveau de carburant. 3 – Une fois le béton livré sur site, y a-t-il des opérations à réaliser immédiatement ? La situation idéale est quand le chantier dispose d’une aire de lavage équipée d’un big bag. Dans ce contexte, le chauffeur peut réaliser un nettoyage rapide de sa toupie et vidanger les résidus de béton frais encore présents dans la cuve.  Mais le cas le plus courant est l’absence, sur chantier, de ces dispositifs. A ce moment-là, la seule chose possible est de vider, dans la cuve, l’essentiel de la bombonne d’eau pour délayer les résidus de béton. Cela permet de pré-rincer la cuve, qui sera vidangée, puis lavée dès le retour à la centrale.  En revanche et quelle que soit la situation, le chauffeur a l’obligation de nettoyer la goulotte avant de quitter le chantier, histoire de ne pas perdre de résidus de béton sur le chemin du retour… Les toupies les plus récentes disposent de goulotte anti-pertes, ce qui n’interdit pas de veiller à leur propreté. 4 – Que doit faire le chauffeur lorsqu’il est de retour à la centrale ?  Le lavage de la cuve est absolument obligatoire dès lors qu’un béton spécial a été transporté. [©ACPresse] Laver la cuve constitue l’étape indispensable. Cela pallie les risques de pollution entre deux types de bétons différents (celui qui a été transporté et celui qui le sera à la tournée suivante). En même temps, cette action réduit le volume des dépôts de béton durci, qui finissent toujours par s’accumuler un peu dans la cuve.  Le lavage de la cuve est absolument obligatoire dès lors qu’un béton spécial a été transporté. Par spécial, le transporteur entend béton peu hydraté, béton à projeter, par exemple.  Lors de son passage à la centrale, le chauffeur ne doit surtout pas oublier de refaire le plein de sa bombonne d’eau. De même que vérifier la propreté de la toupie dans son ensemble  Le cas échéant, le chauffeur peut profiter de son temps d’attente pour parfaire la propreté de sa toupie, car cette dernière représente le producteur de BPE tout le temps 5 – Quelles sont les opérations d’entretien complémentaires à réaliser en fin de service ?  La toupie doit rejoindre son stationnement en parfait état et être prête pour le service. [©ACPresse] A vrai dire, les opérations de fin de service sont les mêmes que durant le service : propreté de la toupie, propreté de la cuve, plein d’eau. La laitance du béton s’élimine très bien, quand elle est fraîche et beaucoup moins bien une fois sèche…  La toupie doit rejoindre sa place de stationnement pour la nuit en parfait état et être prête pour le service du lendemain (ce qui ne supprimera pas les étapes de contrôle d’avant service). 6 – Quels sont les risques si l’entretien courant est mal effectué ? Trois risques majeurs peuvent être identifiés : surcharge de la toupie, dégradation de l’image véhiculée et, enfin, capacité financière à la baisse au moment de la revente.  Un poids lourd en surcharge constitue un danger sur la route, car ses dispositifs de sécurité (système de freinage en particulier) sont sur-sollicités. Le moteur est aussi mis à contribution au-delà de ses limites. La surcharge potentielle est due aux résidus de béton, qui sont pris au fond de la cuve au fil des tournées. Aussi, la rigueur du nettoyage opérée par le chauffeur est essentielle pour limiter ces dépôts. Pour sa part, le locatier JMS pèse chacune de ses toupies une fois tous les trois mois pour vérifier qu’il n’y a pas de dérive au niveau de leur poids à vide. Si la présence de béton durci est constatée dans la cuve, une opération de déplombage est organisée.  Cette intervention trimestrielle est aussi le moment choisi pour réaliser une vérification complète de l’état de la toupie, pour effectuer les graissages complémentaires… Sujet réalisé en collaboration technique avec Raphaël Guiller, responsable exploitation et logistique de Bétons Solutions Mobiles et Jean-Marc Ségué, directeur de JMS Services
Il y a 5 ans et 23 jours

Covid-19 : comment profiter de la crise pour optimiser les compétences numériques dans le BTP ?

Comment le futur de la construction s'appuiera sur les compétences numériques ?En cette période particulière d’épidémie sanitaire liée au COVID-19, lors de laquelle de nombreux chantiers tournent au ralenti voire même sont fermés, il est important de repenser les modes d’organisation du travail dans le secteur de la construction et de réfléchir à l’optimisation des compétences numériques pour permettre au secteur d’être toujours plus performant.En effet, le COVID-19, phénomène totalement imprévisible a placé l’industrie du BTP face à une courbe d'apprentissage numérique abrupte. Tout le secteur s’en trouve impacté. Cependant, pour les nombreux travailleurs, dans l'impossibilité de se rendre sur leur chantier ou au bureau, perfectionner leurs compétences numériques pendant cette période de confinement peut constituer une véritable opportunité. Agir immédiatement pour accélérer le parcours de transformation numérique aidera l'industrie à combler ses lacunes et se préparer aux tendances qui marqueront les prochaines années, parmi lesquelles la construction durable et le développement des villes intelligentes.Une pénurie de compétences avérée en France et en EuropeÀ l'instar de nombreux autres pays, le secteur de la construction française fait face à une pénurie de compétences. Le taux de vacance européen de la construction a augmenté depuis 2009 et le manque de compétences disponibles a une réelle incidence sur les développeurs et les entreprises du bâtiment. Une pénurie de main-d'œuvre peut nuire grandement à la livraison de projets en allongeant les délais nécessaires à leur achèvement et en pesant sur les marges. De surcroît, dans la plupart des pays, la construction n'a pas fondamentalement évolué depuis plus d'un siècle, et ce secteur présente des décennies de retard en termes de transformation numérique. C'est pourquoi, il devient de plus en plus difficile d'attirer et de former une nouvelle génération d'employés.Les causes de la pénurie de compétencesComme pour la plupart des pénuries de compétences, il s'agit d'une combinaison de différents facteurs. Dans le secteur de la construction, on compte trois éléments clés :Fidélisation du personnel : Le turnover dans ce secteur est important. Les salariés changent régulièrement d’emploi et d’entreprise. C'est pourquoi les sociétés de construction doivent constamment recruter de nouveaux collaborateurs pour les remplacer. Oui, attirer de nouveaux employés dans ce secteur constitue un défi, car il est souvent perçu comme à la traîne sur le plan technologique.Personnel vieillissant : En Europe, le nombre d'employés de 25 à 49 ans travaillant dans la construction a diminué de près de 4% entre 2008 et 2015, tandis que les 50 à 64 ans ont augmenté de 6%. En raison de la grande proportion de travailleurs de plus de 50 ans sur la plupart des chantiers, on peut s'attendre à de nombreux départs en retraite à brève échéance.Évolution des compétences : Alors que nous dirigeons vers un avenir de construction durable et de villes intelligentes, de nombreuses nouvelles compétences deviennent vitales. Les personnes possédant des connaissances numériques et techniques sont de plus en plus demandées, car les villes intelligentes nécessitent la création d'une « empreinte » numérique ainsi que la capacité à mieux gérer les données.Préparons-nous à l'avenirEn devenant un secteur axé sur le numérique, la construction peut constituer une proposition de carrière attrayante pour des effectifs jeunes parfaitement préparés à pallier la pénurie de compétences. Tandis que la construction évolue en s'orientant vers les villes intelligentes et les méthodes durables, la prochaine génération d'employés dotés de compétences numériques sera cruciale pour développer des bâtiments intégrés plus efficaces. Les compétences de gestion de l'information seront également essentielles : on estime que 80.000 travailleurs devront être formés en France au bâti immobilier modélisé (BIM) rien qu'en 2020.Prouver que ce secteur est innovant, collaboratif et tourné vers l'avenir le rendra plus attrayant pour les nouveaux entrants, et aidera à pallier la pénurie de compétences avant que la situation ne devienne plus grave à l'avenir. Les « natifs » numériques souhaitent travailler dans un domaine dynamique, visionnaire et passionnant. C'est pourquoi l'adoption d'outils et de technologies numériques est un moyen de démontrer que ce domaine avance dans la bonne direction.L’exemple à suivre : la construction numérique dans la région APACBien que la construction ait pris du retard par rapport à d'autres secteurs tels que la finance et la distribution en termes de transformation numérique, une région enregistre une tendance inverse : la région Asie-Pacifique (APAC). Grâce aux investissements de grande ampleur dans la 5G et la numérisation de manière générale, l'infrastructure de la région favorise une approche de la construction davantage axée sur le numérique. Dans des pays tels que le Japon et Singapour, ce secteur est déjà hautement numérisé. À titre d'exemple, l'ITM (Industry Transformation Map) de Singapour étudie l'utilisation des technologies numériques pour « intégrer les procédures de travail et connecter les acteurs travaillant sur projet ». Toutes les équipes sont équipés d'appareils mobiles, qui sont devenus une seconde nature pour communiquer via une plateforme numérique, effectuer un contrôle des anomalies à l'aide d'un outil numérique, ou transmettre les données d'un incident de sécurité à leurs collègues. Il s'agit là d'un parfait exemple de ce que le secteur de la construction européenne devra numériser pour parer à la détérioration de sa pénurie de compétences.Comme dans le reste du monde, elle devra suivre les traces de la région APAC en adoptant un modèle numérique axé sur les données. Dans le cas contraire, elle risquera une aggravation de sa pénurie de compétences et la perte de ses clients au profit des entreprises de la région APAC ayant déjà achevé leur transition numérique. Pour attirer et conserver les effectifs, pallier une main-d'œuvre vieillissante et garantir la disponibilité des compétences nécessaire à l'avenir de la construction, la numérisation constitue la meilleure réponse.
Il y a 5 ans et 23 jours

Covid-19 : La France dans la dernière ligne droite pour présenter son plan de déconfinement

Ce plan sera présenté mardi après-midi à l'Assemblée nationale par le Premier ministre Édouard Philippe, avec un vote dans la foulée malgré les protestations de partis d'opposition. Ils réclamaient un report du vote à mercredi, alors que seuls 75 des 577 députés peuvent se rendre dans l'hémicycle.C'est "une brutalité de plus", a dénoncé sur Twitter Jean-Luc Mélenchon (LFI), tandis que le patron des députés LR Damien Abad demande "24 heures de plus pour un travail de fond en commission et la consultation de nos collègues qui ne pourront siéger".C'est un véritable exercice d'équilibriste auquel le gouvernement doit se livrer: relancer l'économie sans relancer l'épidémie.La crise s'est traduite très concrètement dans les chiffres du chômage en mars, avec une hausse record de 7,1% sur un mois (+246.100 personnes).Résultat, le ministère du Travail dit vouloir engager "une réflexion avec les partenaires sociaux" pour "adapter rapidement" les règles d'assurance chômage. Les syndicats réclamaient unanimement, dès avant la crise sanitaire, que le gouvernement abandonne entièrement sa réforme de l'assurance chômage.Il a suspendu jusqu'en septembre un volet qui durcit le calcul de l'allocation pour les travailleurs précaires, alternant contrats courts et périodes de chômage, et qui devait entrer en vigueur au 1er avril. Ce sont eux qui se sont inscrits à Pôle emploi en mars.1er bilan après six semaines de confinementCela fait presque six semaines que le pays est confiné pour freiner la propagation du nouveau coronavirus qui a fait depuis le 1er mars 22.856 morts dans le pays, dont 242 nouveaux décès en 24 heures.Parmi les morts : l'ancien sénateur Henri Weber, cofondateur de la Ligue communiste révolutionnaire, figure de la gauche et de mai 68, décédé à 75 ans.La situation dans les hôpitaux s'améliore encore un peu avec 152 décès en 24 heures, le bilan quotidien le plus faible en cinq semaines, et une baisse continue depuis dix-huit jours des patients en réanimation pour Covid-19 (4.682 personnes).Mais les services de réanimation/soins intensifs, qui comptaient 5.000 lits avant la crise, restent sous pression avec encore 7.553 hospitalisés, toutes causes confondues.Le groupe Korian, pointé du doigt pour sa gestion dans ses maisons de retraite en France, a comptabilisé 606 décès liés au Covid-19 sur 23.000 résidents.A deux semaines du début du déconfinement, les questions sont nombreuses: où rendre les masques obligatoires ? Quels tests et pour qui ? Réouverture des commerces partout ou par régions ? Quid des entreprises ? Et les vacances d'été ?Le Conseil scientifique chargé d'éclairer le gouvernement a livré samedi soir ses recommandations pour une "levée progressive et contrôlée du confinement".Casse-tête des écolesDivergence notable avec les choix gouvernementaux, il préconise que crèches et établissements scolaires restent fermés jusqu'en septembre mais a pris "acte de la décision politique" de les rouvrir progressivement dès mai, en "prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques"."Le conseil scientifique est là pour donner un certain nombre d'informations mais c'est le pouvoir politique qui décide", a expliqué à l'AFP son président, Jean-François Delfraissy."Sur le plan sanitaire, si vous demandez à des gens qui gèrent une épidémie, ils aimeraient que tout le monde reste à domicile jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un cas. Bien évidemment ce n'est pas possible", a souligné Franck Chauvin, président du Haut conseil de la santé publique.Pour la rentrée scolaire, qui doit être progressive, le conseil préconise notamment le port obligatoire d'un masque antiprojections dans les collèges et lycées, pour le personnel et les élèves.Les experts suggèrent aussi le déjeuner en classe, la prise de température à la maison chaque matin avant l'école et des stratégies pour éviter les brassages d'élèves. Mais ils écartent la faisabilité et l'intérêt d'un dépistage massif.Cette note devrait servir de "base", a jugé Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale.Au-delà des questions scolaires, le Conseil scientifique préconise d'autoriser les déplacements entre régions par transports en commun si les mesures de précaution sont respectées. Il déconseille cependant "fortement" les déplacements internationaux pendant encore quelques mois.Les principaux syndicats de la SNCF et de la RATP s'inquiètent des conditions du déconfinement dans les trains, RER et métro. "On veut des masques, des protections, un certain nombre de dispositions, pour être sûr qu'on ne se contaminera pas", qu'"on ne contaminera pas les usagers, les familles", a réclamé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe ferroviaire sur BFMTV.Pourra-t-on alors partir en vacances cet été ? "Les deux mois qui viennent sont cruciaux", a expliqué Franck Chauvin. "Si le nombre de nouveaux cas par jour commence à ré-augmenter, c'est que l'épidémie va repartir, et donc il va falloir reprendre des mesures".Vote mardi ou mercredi, selon Braun-PivetLe vote sur le plan de déconfinement qui sera présenté mardi à l'Assemblée nationale par Edouard Philippe aura lieu mardi ou mercredi, selon ce que décidera la conférence des présidents, a annoncé lundi La présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivet (LREM)."Nous allons pouvoir voter soit le jour même, soit le lendemain, la conférence des présidents se réunit tout à l'heure à 9 heures 30 et elle va pouvoir en décider après avoir écouté tous les groupes politiques et le ministre en charge des relations avec le Parlement" Marc Fesneau, a expliqué sur Sud Radio la députée LREM.Selon elle, un vote mardi ou mercredi, "c'est un peu l'écume des choses", "c'est un faux débat", alors que les oppositions se sont insurgées contre le manque de temps entre la discussion à l'Assemblée et le vote."Je n'ai aucune préférence sur le moment du vote, ce qui est important, c'est que le débat ait lieu, qu'il y ait un vote et que le Premier ministre présente le plan de déconfinement, c'est ça l'essentiel", a-t-elle ajouté.Édouard Philippe présentera mardi à 15H00 devant l'Assemblée nationale "la stratégie nationale du plan de déconfinement" qui doit débuter le 11 mai.Depuis cette annonce samedi, les oppositions réclament davantage de temps pour la juger. Mais même au sein de La République en marche, des députés, comme Martine Wonner, avaient contesté le délai trop court pour se prononcer.Yaël Braun-Pivet a également confirmé qu'il n'y aurait finalement pas de vote spécifique sur l'application de traçage des données mobiles "StopCovid"."Demain, ça fera partie du débat global, c'est ce que moi j'appelais de mes vœux et c'est ce que un certain nombre d'interlocuteurs, la CNIL, le conseil national du numérique appelait, parce que ce tracking ne peut être pris en compte que dans le cadre d'une stratégie globale", a-t-elle expliqué."Une Appli toute seule n'est pas magique n'est pas miraculeuse et ne fera pas le job, il faut que ça s'insère dans un plan global et le Premier ministre demain va pouvoir nous dire si il entend l'utiliser, comment il va l'utiliser et comment cette brique va s'insérer dans le mur de la stratégie globale", a-t-elle précisé.
Il y a 5 ans et 27 jours

Covid-19 : comment accompagner les entreprises lors de la sortie de la crise sanitaire ?

Le Covid-19 bouleverse durablement le rapport au travail des Français et il est source d'enseignements pour les entreprises. Elles ont fait un certain nombre de constats dans ce moment si particulier. Renforcer l'usage du télétravail45% des actifs ne travaillent plus du tout, seulement 1 sur 4 se rend encore au travail, les autres exercent en télétravail. Si sa pratique explose, une fracture territoriale demeure : 41% des actifs télétravaillent en Ile-de-France contre seulement 11% en Normandie, par exemple. Plus généralement, le télétravail a maintenu l'activité des cadres, alors que les employés et salariés l'ont soit perdu, soit se trouvent contraints à exercer en « présentiel ». La crise met donc en lumière les capacités, mais aussi les disparités technologiques de nos entreprises à s'adapter à leur environnement. En sortie de crise, une réflexion de fond devra être engagée pour aider les différents secteurs à s'équiper, donc à pousser plus loin, les dispositions de la Loi PACTE qui a donné un cadre légal au télétravail. En effet, il est probable qu'il s'imposera comme une pratique beaucoup plus généralisée ; les trois-quarts des Français souhaitant qu'il se développe davantage à l'avenir (76%).La solidarité entre les acteurs économiques Dans une économie intégrée où les entreprises sont pour la majorité, exposées au contexte international tant sur le plan de l'approvisionnement, de la circulation des biens, des personnes et des flux monétaires, la solidarité doit s'exercer. C'est-à-dire, qu'elles devront partager et développer l'effet réseau entre elles. Des solutions par secteur ?Si le 11 mai pourrait être une date de redémarrage des activités en France, toutes les entreprises ne vont pas répondre immédiatement et de concert. Leur activité sont de nature complémentaire d'un point de vue macroéconomique. Pour autant, chacune à ses spécificités propres. Par ailleurs, la mise en place de la distanciation sociale et des gestes barrières vont générer des adaptations et des nouvelles charges. Notamment dans le secteur du BTP, déjà touché par le blocage des matières premières aux frontières et l'arrêt des chantiers. Près de 90 % des chantiers seraient ainsi à l'arrêt en France, selon la Fédération Nationale des Travaux Publics (8.000 entreprises et 300.000 salariés). Leur logistique va être également perturbée, comme pour toutes les PME et ETI en général, encore plus spécifiquement dans le commerce et l'automobile. Enfin, s'agissant, du e-commerce, les négociants ou commerçants qui s'étaient déjà digitalisés ou qui ont opté pour ce processus durant la crise, bénéficieront d'une nette avance dans la poursuite de l'activité. Les avantages du e-commerce, de la dématérialisation, des flux et des outils collaboratifs ne seront alors plus à prouver. Dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, dont la date de reprise est inconnue à ce jour, les précautions sanitaires devraient être très lourdes là aussi, alors que les coûts fixes resteront inchangés, voire massifs. Par conséquent, l'économie peut se réactiver mais son fonctionnement habituel ne pourra être restauré en partie que par une souplesse propre à chaque secteur d'appartenance. Enfin, le COVID-19, source de risques psycho-sociologiques ne disparaîtra pas des consciences du jour au lendemain. 7 actifs sur 10 disent avoir peur d'attraper le virus en retournant au travail (71%). Cette tendance pèsera sur la reprise.Quel plan de trésorerie ?Au delà des aspects sanitaires qui priment sur tout, la sortie de crise imposera de nouveaux plan de gestion pour les entreprises. En plus des aides de l'Etat, du prêt sans garanties et des dispositifs de soutien, il sera indispensable de mettre en place un plan prévisionnel de trésorerie dans chaque structure économique. Il visera indéniablement à la survie de l'entité et à son redressement en sortie de crise. Ce plan de trésorerie risque toutefois d'être complexe à élaborer, dans la mesure où l'augmentation de l'endettement de chacun, se traduira probablement, dans certains secteurs, par une augmentation des primes de risque. Les imprévus vont se multiplier. Il convient donc de réaliser 3 scénarios : pessimiste, réaliste et optimiste. De plus, de bonnes pratiques, comme le report à l'amiable ou la négociation d'un échéancier, donnera une vision claire des fluctuations possibles. Une seule certitude pour l'heure : cette crise bouleverse la manière dont les entreprises s'organisent, travaillent, interagissent. Mais une chose est certaine : le digital, la dématérialisation et les outils de gestion en ligne seront en mesure d'apporter des réponses à ces immenses défis, en rapprochant les individus et en créant de nouveaux services entre les acteurs économiques. Le programme de stabilité pour 2020 (PSTAB) sur lequel travaillera la Commission européenne fin avril, devrait être de nature à éclairer le dirigeants et les pouvoirs publics. Du moins, espérons-le.