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Il y a 2 ans et 194 jours

Veolia signe un accord à Abu Dhabi pour traiter les déchets de l'industrie pétroliere

Aucun chiffre officiel n'a été dévoilé mais selon une estimation d'expert, le contrat représente un milliard d'euros de chiffre d'affaires sur 30 ans pour la société qui va exploiter deux centres de déchets dans ce complexe d'Al Ruways, d'une capacité annuelle cumulée d'environ 70.000 tonnes.Le groupe français, en consortium (à 50,1%) avec la holding saoudienne Vision Invest et la société d'investissement basée à Abu Dhabi ADQ (24,95% respectivement), a signé un contrat d'acquisition de ces deux usines de traitement des déchets auprès d'ADNOC Refining.A partir de 2023, il pilotera ainsi la gestion des déchets de la plus grande raffinerie du Moyen-Orient, et quatrième plus grande au monde, qui traite plus de 900.000 barils de brut et condensat chaque jour."Accompagnant ADNOC dans sa transformation écologique", le numéro un mondial des services à l'environnement doit notamment maximiser la récupération des ressources (eau et pétrole) à partir des déchets de l'industrie pétrolière et gazière, pour les réutiliser sur des sites industriels à proximité. Un programme d'énergies renouvelables (récupération de chaleur et photovoltaïque) est aussi prévu.Traiter ces déchets est "un facteur clé pour protéger la ressource en eau, et la qualité de l'air", souligne la directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff. Outre les déchets de la raffinerie, le site devrait aussi traiter les boues de forage issues des puits de pétrole, et Veolia espère peu à peu ouvrir son activité par exemple au port voisin.Pour le groupe, il s'agit d'un accord "historique", qui fera plus que doubler son activité de déchets dangereux au Moyen-Orient.Veolia affiche dans cette zone "des ambitions sur tous ses segments", qu'il s'agisse de dessalement de l'eau de mer, de traitement de déchets dangereux ou d'efficacité énergétique des bâtiments, explique à l'AFP Mme Brachlianoff. "Car cette région se donne des objectifs de transition écologique, elle a besoin de nos services, et d'ailleurs beaucoup de clients viennent nous voir", explique-t-elle.L'activité du traitement des déchets dangereux, à forte valeur ajoutée, est aussi un axe de développement de Veolia partout dans le monde. Le groupe devrait ainsi tenir son objectif de doubler en quatre ans son chiffre d'affaires sur ce segment, à 4 milliards d'euros à fin 2023.
Il y a 2 ans et 194 jours

Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République

Dans le cadre de la discussion du projet de loi « Production d’énergies renouvelables » actuellement en première lecture au Sénat, et en raison de l’amendement proposé par la commission Développement durable du Sénat, visant à la suppression de l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les opérations d’installations photovoltaïques et d’installations thermiques dans les secteurs protégés et les Sites Patrimoniaux Remarquables, Martin Malvy, Stéphane Bern et plusieurs présidents d’associations patrimoniales ont co-signé une lettre à l’attention du Président de la République, Emmanuel Macron. Monsieur le Président de la République, Revient avec force la perspective d’un amendement parlementaire au texte du Projet de loi « Production d’énergies renouvelables » aboutissant à supprimer l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les implantations d’équipements producteurs d’électricité, en centres historiques. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables. Comment ne le serait-on pas ? Mais les secteurs qui sont placés sous contrôle des Services de l’Etat et par l’entremise des Architectes des Bâtiments de France ne représentent que 6% de l’espace national. Portion infime sur laquelle ne pourraient être exposés que des équipements mineurs. Si la perspective qui consiste à fournir, à partir du patrimoine national, une vitrine aux producteurs d’électricité est effrayante, elle est donc – énergétiquement – purement symbolique et culturellement, esthétiquement, dramatique. Reprenons toutes et tous le discours de Malraux en 1962, défendant sa loi. Il a marqué l’histoire de notre Patrimoine et allons au passage où il imagine les quais de la Seine, en face de Notre-Dame, livrés sans règles aux promoteurs. Qu’il soit nécessaire d’engager le dialogue et de rechercher collectivement des solutions à l’adaptation de l’environnement – d’une manière générale – aux contraintes qui sont désormais les nôtres, bien sûr. Passer en force déboucherait sur une situation critique. Nous demandons avec insistance et détermination l’abandon pur et simple d’un tel projet à celles et ceux dont nous partageons le souci du développement durable mais dont l’adhésion à cette malheureuse idée nous ramènerait à une époque où la presse parlait de ” la France défigurée”. Elle aurait vite fait de renouer avec cette virulente critique. Monsieur le Président de la République, nous sommes convaincus que vous partagez ce sentiment et nous comptons sur votre soutien. Croyez Monsieur le Président de la République à l’assurance de nos sentiments les plus respectueux. Les Premiers signataires : Martin MALVY, Président de Sites & Cités remarquables de France, ancien Ministre Stéphane BERN, Chargé de mission pour le patrimoine en péril Gilles ALGLAVE, Président de Maisons Paysannes de France Jean-François CARON, Président des Biens Français du Patrimoine Mondial Yves DAUGE, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France, ancien sénateur et maire de Chinon, ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Alain DI STEFANO, Président des Plus Beaux Villages de France Françoise GATEL, Présidente des Petites Cités de caractère Philippe HUPPE, Président de Ville et Métiers d’Art Maître Alain de LA BRETESCHE, Président de Patrimoine-Environnement Julien LACAZE, Président de Sites et Monuments Christian LAPORTE, Président des Architectes du Patrimoine Christine LECONTE, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes Jean-Pierre LELEUX, Maire Honoraire de Grasse et ancien sénateur des Alpes- Maritimes, Ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Olivier de LORGERIL, Président de la Demeure Historique Hervé MARITON, ancien Ministre, maire de Crest et Président des Plus Beaux Détours de France Marie-Georges PAGEL-BROUSSE, Présidente de REMPART Jean ROUGER, ancien député, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France Fabien SENECHAL, Président des Architectes des Bâtiments de France Philippe TOUSSAINT, Président de Vieilles Maisons Françaises Louis VILLARET, Président du Réseau des Grands Sites de France
Il y a 2 ans et 194 jours

Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République

Dans le cadre de la discussion du projet de loi « Production d’énergies renouvelables » actuellement en première lecture au Sénat, et en raison de l’amendement proposé par la commission Développement durable du Sénat, visant à la suppression de l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les opérations d’installations photovoltaïques et d’installations thermiques dans les secteurs protégés et les Sites Patrimoniaux Remarquables, Martin Malvy, Stéphane Bern et plusieurs présidents d’associations patrimoniales ont co-signé une lettre à l’attention du Président de la République, Emmanuel Macron. Monsieur le Président de la République, Revient avec force la perspective d’un amendement parlementaire au texte du Projet de loi « Production d’énergies renouvelables » aboutissant à supprimer l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les implantations d’équipements producteurs d’électricité, en centres historiques. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables. Comment ne le serait-on pas ? Mais les secteurs qui sont placés sous contrôle des Services de l’Etat et par l’entremise des Architectes des Bâtiments de France ne représentent que 6% de l’espace national. Portion infime sur laquelle ne pourraient être exposés que des équipements mineurs. Si la perspective qui consiste à fournir, à partir du patrimoine national, une vitrine aux producteurs d’électricité est effrayante, elle est donc – énergétiquement – purement symbolique et culturellement, esthétiquement, dramatique. Reprenons toutes et tous le discours de Malraux en 1962, défendant sa loi. Il a marqué l’histoire de notre Patrimoine et allons au passage où il imagine les quais de la Seine, en face de Notre-Dame, livrés sans règles aux promoteurs. Qu’il soit nécessaire d’engager le dialogue et de rechercher collectivement des solutions à l’adaptation de l’environnement – d’une manière générale – aux contraintes qui sont désormais les nôtres, bien sûr. Passer en force déboucherait sur une situation critique. Nous demandons avec insistance et détermination l’abandon pur et simple d’un tel projet à celles et ceux dont nous partageons le souci du développement durable mais dont l’adhésion à cette malheureuse idée nous ramènerait à une époque où la presse parlait de ” la France défigurée”. Elle aurait vite fait de renouer avec cette virulente critique. Monsieur le Président de la République, nous sommes convaincus que vous partagez ce sentiment et nous comptons sur votre soutien. Croyez Monsieur le Président de la République à l’assurance de nos sentiments les plus respectueux. Les Premiers signataires : Martin MALVY, Président de Sites & Cités remarquables de France, ancien Ministre Stéphane BERN, Chargé de mission pour le patrimoine en péril Gilles ALGLAVE, Président de Maisons Paysannes de France Jean-François CARON, Président des Biens Français du Patrimoine Mondial Yves DAUGE, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France, ancien sénateur et maire de Chinon, ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Alain DI STEFANO, Président des Plus Beaux Villages de France Françoise GATEL, Présidente des Petites Cités de caractère Philippe HUPPE, Président de Ville et Métiers d’Art Maître Alain de LA BRETESCHE, Président de Patrimoine-Environnement Julien LACAZE, Président de Sites et Monuments Christian LAPORTE, Président des Architectes du Patrimoine Christine LECONTE, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes Jean-Pierre LELEUX, Maire Honoraire de Grasse et ancien sénateur des Alpes- Maritimes, Ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Olivier de LORGERIL, Président de la Demeure Historique Hervé MARITON, ancien Ministre, maire de Crest et Président des Plus Beaux Détours de France Marie-Georges PAGEL-BROUSSE, Présidente de REMPART Jean ROUGER, ancien député, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France Fabien SENECHAL, Président des Architectes des Bâtiments de France Philippe TOUSSAINT, Président de Vieilles Maisons Françaises Louis VILLARET, Président du Réseau des Grands Sites de France Cet article Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 195 jours

Assa Abloy annonce l’acquisition d’Alcea et renforce sa position sur le marché des infrastructures critiques

ASSA ABLOY développe son activité Critical Infrastructure avec l’acquisition d’ALCEAASSA ABLOY a récemment annoncé avoir reçu l’ensemble des approbations réglementaires nécessaires permettant clôturer l’acquisition de la société française ALCEA. La fusion des opérations d’ALCEA dans l’activité Critical Infrastructure d’ASSA ABLOY Global Solutions peut désormais se poursuivre.Pour Jorma ISSAKAINEN, vice-président Senior de l’activité Critical Infrastructure d’ASSA ABLOY Global Solutions : « Grâce à l’acquisition d’ALCEA, nous complétons notre offre logicielle et concrétisons ainsi notre stratégie autour des solutions centrées sur le contrôle d’accès. Notre objectif est de renforcer notre expertise et de devenir le leader mondial dans les environnements de protection des infrastructures critiques. »Pour Pascal LENGLART, Fondateur d’ALCEA : « ALCEA a été fondée en 1995 et emploie aujourd’hui 120 personnes. Il était important pour ALCEA, et donc pour ses clients, que la motivation première de cette acquisition soit la dimension industrielle du projet. »Pour Bruno ALSINA, Directeur des opérations d’ALCEA : « Nous sommes ravis que les solutions, relations et services d’accompagnement que nous avons développés avec nos clients s’inscrivent dans la continuité et bénéficient de la dynamique d’un des principaux groupes de sécurité au monde. »ALCEA, le concepteur français de solutions de sûretéALCEA, qui réalise un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, est un fabricant de logiciel de supervision de sûreté et de matériel de commande électronique associé. ALCEA propose une offre complète et évolutive pour répondre aux besoins de sécurisation des sites publics comme privés.Pour Dominique JARDIN, Directeur d’activité Critical Infrastructure France chez ASSA ABLOY Global Solutions : « ALCEA dispose d’une forte expertise en matière de contrôle d’accès, notamment dans les secteurs des télécommunications et des transports. Cette expertise s’inscrit parfaitement dans l’offre que nous proposons à nos clients. Grâce à cette acquisition, nous proposons désormais une offre complète et sur-mesure pour répondre aux besoins des infrastructures critiques. »La solution de surveillance ALWIN, le produit phare d’ALCEAALWIN est une solution de supervision sûreté et le produit phare d’ALCEA. Cette solution est certifiée par l’Agence Nationale de la Cybersécurité en France (ANSSI). Le système ALWIN est un logiciel modulaire et ouvert qui pilote différents dispositifs : des accès, des caméras de surveillance, des capteurs de détection d’intrusion. La solution ALWIN intègre déjà les solutions Aperio et CLIQ d’ASSA ABLOY et prochainement ABLOY BEAT.ExpoprotectionALCEA et Critical Infrastructure participeront à la prochaine édition du salon Expoprotection, du 15 au 17 novembre à Paris, porte de Versailles.
Il y a 2 ans et 195 jours

Les effectifs de l'ONF ne baisseront pas en 2023, promet Christophe Béchu

"Pour la première fois depuis vingt ans, les effectifs ne baisseront pas en 2023", a répondu le ministre au quotidien bordelais Sud Ouest, interrogé sur l'évolution des effectifs de l'ONF."Ils seront stabilisés sur la totalité du pôle écologie (Ademe, Météo France, Office français de la biodiversité, etc.) et sur l'ONF", a-t-il ajouté.Les effectifs de l'Office, déficitaire, ont fondu ces vingt dernières années, passant de 12.800 personnes en 2000 à près de 8.000 actuellement, chargées de gérer les 11 millions d'hectares des forêts publiques françaises.Un nouveau contrat d'objectifs et de performances (2021-2025) prévoit la suppression de 475 postes supplémentaires, et cinq organisations syndicales ont déposé en juin un recours en justice pour demander son annulation.En août, un rapport sénatorial recommandait au gouvernement de "revenir sur les 500 suppressions de postes de l'ONF prévues": il faut pour les sénateurs "prévenir l'embrasement" des massifs et pour cela, de "rétablir les postes d'agents de protection de la forêt méditerranéenne supprimés ces dernières années" et "déployer plus de postes" hors région méditerranéenne.En juillet, la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR), qui représente plus de 12.000 propriétaires de forêts, et une association de maires ruraux ont réclamé des "services publics forestiers forts" face aux feux monstres et à l'ampleur du défi climatique."L'Etat va s'appuyer sur son expertise, mais ce n'est pas seulement l'Etat, c'est toute la Nation qui est appelée à s'engager avec ses associations et ses professionnels dans les forêts publiques comme dans les forêts privées", a souligné Christophe Béchu à Sud Ouest."Nous devrons nous assurer qu'il n'y a pas d'espaces forestiers délaissés et, dans le cas contraire, réfléchir aux moyens de nous substituer aux propriétaires", a-t-il ajouté. "Le réchauffement climatique ne se préoccupe pas de savoir si un arbre est public ou privé."Il compte en particulier "définir la marche à suivre" d'ici l'été prochain pour obliger les propriétaires privés à débroussailler leurs parcelles.M. Béchu doit se rendre jeudi en Gironde, département dévasté par des incendies de forêts cet été. Le ministre doit notamment en dire plus sur le plan de plantation d'un milliard d'arbres d'ici dix ans -sur 11 milliards actuellement- annoncé vendredi par le président Emmanuel Macron.
Il y a 2 ans et 195 jours

Rénovation énergétique des bâtiments : la Cour des comptes étrille le gouvernement

"La Cour constate une cohérence insuffisante dans l'articulation" des politiques publiques de rénovation énergétique des bâtiments, souligne-t-elle dans ce texte dont l'AFP a reçu copie.La notion même de rénovation reste "imprécise" et les "réformes fréquentes" du secteur ont nui "à la lisibilité" des dispositifs mis en place, ajoute la Cour des comptes.Elle pointe notamment des "incohérences" entre administrations, comme par exemple "les règles d'urbanisme" qui conduisent les services déconcentrés du ministère de la Culture ou certaines collectivités territoriales à "interdire les travaux de rénovation énergétique dans les centres-villes ou aux abords des monuments historiques"."Il manque à la politique de rénovation énergétique des bâtiments un pilotage fort et efficace et un service public de l'accompagnement efficient sur l'ensemble du territoire national", déplore la Cour.Dans sa réponse écrite, mise en ligne par la Cour, la Première ministre Elisabeth Borne fait valoir le resserrement du pilotage effectué depuis janvier avec le lancement d'un service public de la rénovation de l'habitat France Renov', qui offre selon elle "une information, un conseil et un accompagnement neutres et indépendants"."1.800 conseillers France Renov', répartis dans plus de 500 Espaces conseil, accueillent nos concitoyens partout sur le territoire national pour répondre à leurs questions et les aider dans leurs projets", affirme Mme Borne.La Cour des comptes estime pour sa part que cette nouvelle entité "n'a pas encore permis de clarifier les rôles et les missions des différentes structures"."Des efforts doivent encore être réalisés afin de poursuivre la simplification du cumul des aides entre elles, et consolider la cohérence du système dans son ensemble autour des aides à l'investissement axées vers les travaux les plus efficaces et privilégiant les ménages les plus modestes", admet d'ailleurs la Première ministre dans sa réponse.Elle promet le déploiement d'un "parcours simplifié" pour fin 2022, permettant de "coupler le bénéfice de MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéro" et assure que son gouvernement compte "aboutir en 2024 sur un système encore plus simple, plus lisible, et qui incite davantage à la réalisation de rénovations énergétiques performantes et globales".Cet échange intervient après la dénonciation par la Défenseure des Droits le 17 octobre de "graves dysfonctionnements sur le mécanisme public d'aide" à la rénovation énergétique MaPrimeRénov', mis en place en 2020 et piloté par l'Agence nationale de l'habitat (Anah).Ce dispositif vise à aider les Français modestes à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de CO2, mais les démarches en ligne sont émaillées de nombreux dysfonctionnements dénoncés par la Défenseure des Droits.
Il y a 2 ans et 195 jours

avec l ouverture d un 3eme comptoir a vichy bc auvergne accelere son deploiement

Partenaire exclusif de la marque Hitachi Cooling & Heating, BC Auvergne poursuit son développement en ouvrant son 3ème comptoir à Vichy, en complément de l’ouverture récente du local de Nevers. Grâce à ces deux nouveaux points de vente, BC Auvergne souhaite développer son offre commerciale via un accompagnement de qualité, offrant services et proximité.
Il y a 2 ans et 196 jours

En Afrique du Sud, une ville échappe à la crise énergétique

Les 2.500 habitants d'Orania, en plein désert du Karoo (centre) à plus de 600 km au sud-ouest de Johannesburg, visent l'autosuffisance à tous les niveaux pour s'isoler d'un pays devenu décadent à leurs yeux.Ces descendants de Néerlandais et Français huguenots principalement, arrivés à la pointe de l'Afrique dès le 17e siècle, ont lancé un ambitieux projet solaire qui devrait leur permettre de produire au-delà de leurs besoins.La route goudronnée laisse place à une piste, qui mène à un portail cadenassé. Derrière, un hectare de panneaux photovoltaïques. Le soleil brille ici toute l'année, parfois plus de douze heures par jour.Les travaux de ce projet estimé à plus de 600.000 euros ont commencé en juin 2021. Aujourd'hui, l'installation produit 841 KW par heure. Presque assez pour approvisionner la ville et les exploitations agricoles autour. Le bourg afrikaner vise l'autonomie complète d'ici trois ans alors que le pays est plongé depuis près de quinze dans une grave crise énergétique, entre centrales au charbon vieillissantes, grèves et corruption au sein d'Eskom, l'entreprise publique qui produit 90% de l'électricité en Afrique du Sud."C'est l'idée simple de l'autosuffisance qui nous à poussés à faire ça", confie à l'AFP François Joubert, qui a conçu le projet. Car Eskom a "échoué lamentablement"."Ici, on ne peut compter sur personne pour la fourniture de services de base", explique l'ingénieur de 69 ans. "On est très loin de Johannesburg, très loin du Cap, donc on doit prendre les choses en main. Et ça nous va plutôt bien".Autonomie "vitale"Le terrain de 8.000 hectares au bord du fleuve Orange où fut fondée Orania en 1991, après l'abolition des lois raciales, avait été acheté par le gendre d'Hendrik Verwoerd, ancien Premier ministre considéré comme l'architecte de l'apartheid, et quelques familles afrikaners.La localité, tolérée par le gouvernement sud-africain, s'appuie sur un article de la Constitution qui défend le droit à l'autodétermination du peuple."L'exploitation solaire change sérieusement la donne pour nous. Elle apporte une stabilité énergétique à la ville", explique son maire Gawie Snyman. "Notre rêve serait même d'exporter de l'électricité".En juillet, les coupures de courant programmées, aggravées par les insuffisances du réseau national, ont plongé les Sud-Africains dans le noir plus de six heures par jour, affectant les entreprises et la croissance.Le président Cyril Ramaphosa a annoncé un train de mesures urgentes, appelant le secteur privé, particulier et entreprises, à investir dans l'énergie solaire "sur tous les toits" pour alimenter le réseau national.A Orania, à quelques kilomètres de l'installation solaire, Annatjie Joubert, l'épouse de l'ingénieur, récolte des noix de pécan sur sa ferme au petit matin. Une machine secoue les troncs pour les faire tomber dans une bâche rouge.Pour irriguer ses plantations, elle a régulièrement besoin d'énergie pour pomper de l'eau du fleuve. Quand Eskom programme des délestages, ses arbres ont soif. La nouvelle énergie solaire assure une continuité. "C'est vital, surtout pour les noix de pécan qui boivent beaucoup", explique cette ex-informaticienne de 66 ans.Alors que la guerre en Ukraine fait flamber le prix des cérales, "nous devons aussi produire autant que possible notre alimentation", souligne M. Joubert, casquette plate et doudoune sans manches, dans son champs de panneaux solaires.La prochaine étape de la production solaire à Orania sera l'installation de batteries de stockage d'ici quelques années. Pour permettre enfin à la ville de se libérer complètement du réseau national.
Il y a 2 ans et 202 jours

Sophie Sabot-Barcet première femme élue à la tête du Conseil supérieur du notariat

Notaire à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire), la nouvelle présidente remplace à ce poste le notaire isérois David Ambrosiano, pour un mandat de deux ans."Je souhaite (...) que l'on continue à tirer davantage les conséquences de notre mission de service public dans le monde d'aujourd'hui, dans une relation de confiance avec l'État, mais aussi que l'on conforte les fondements des entreprises notariales", a déclaré Mme Sabot-Barcet, âgée de 51 ans, citée dans un communiqué.Le CSN est l'organisation professionnelle du notariat en France, seule habilitée à s'exprimer au nom de tous les notaires. Il représente la profession auprès des pouvoirs publics, détermine sa politique générale, donne son avis sur les projets de lois et fournit des services aux notaires.La France compte plus de 17.000 notaires pour quelque 5,48 millions d'actes établis chaque année, selon le CSN, établissement d'utilité publique créé en 1941.Les notaires sont délégataires de l'autorité de l'État et participent à ce titre au service public de la publicité foncière ainsi qu'à la collecte de la recette fiscale.
Il y a 2 ans et 202 jours

3 exemples d’outils numériques indispensables à l’organisation de l’entreprise 

Les pratiques managériales et organisationnelles en entreprise n’ont jamais été aussi bouleversées depuis l’avènement d’Internet. Effectivement, de nombreuses entreprises ont, avec brio, réussi à effectuer leur transition numérique. Désormais, ces dernières se sont totalement adaptées à ce nouvel environnement et ont développé de nouvelles compétences ainsi que de nouveaux modes de fonctionnement. Découvrons ensemble les principales modifications entraînées par la transition numérique des entreprises.  Les logiciels de gestion des ressources humaines et de paiement  Parmi les nombreux logiciels disponibles, qu’ils s’adressent au service marketing, comptables, ceux ayant le plus bouleversé les entreprises restent les logiciels réservés aux services des Ressources Humaines. Outre les logiciels de paiement comme Payfit, qui facilitent grandement le travail des gestionnaires de paie, de nombreux logiciels de ged (ou Gestion Électronique des Documents) permettent de trier, de stocker et d’extraire plus facilement des dossiers et des informations.  Ces logiciels de paiement ou de gestions électroniques représentent un gain de temps considérables pour les ressources humaines et autres services de gestion. Ils évitent de laisser s’entasser des dossiers interminables et permettent un accès plus rapide aux informations voulues. Enfin, les bases de données de salariés et d’employables, à l’image d’un réseau social professionnel comme LinkedIn facilitent, là encore, le travail des chasseurs de tête.  Les logiciels et applications de gestions de projets  La deuxième grande modification impliquée par la transition numérique des entreprises est l’apparition de multiples logiciels de gestion et de suivi de projet. Nous pouvons par exemple citer Monday, ClickUp, Zoho, Asana ou encore Trello.  Ces logiciels de gestion de projet permettent d’organiser l’ensemble d’une entreprise, d’un service, ou d’une équipe autour d’un projet particulier. Il est alors beaucoup plus simple de savoir qui fait quoi, depuis combien de temps le projet est-il lancé et dans combien de temps le projet doit-il être terminé. Ces logiciels ou applications sont de formidables outils de management, car ils permettent de structurer un projet, de l’étaler sur le temps et de suivre son bon déroulement. C’est non seulement un gain de temps pour le manager et ses équipes, mais également un moyen de créer des rapports afin que les clients aient une visibilité sur l’avancement de leur projet.  Dans la majorité des entreprises, particulièrement dans les agences, ces outils sont tout simplement indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise. Leur efficacité est telle qu’on se demande bien comment on pouvait y arriver avant.   Quand le travail s’invite à la maison : comment le numérique a sauvé les entreprises ?  Le dernier changement provoqué par le virage des entreprises concernant le numérique porte évidemment sur le télétravail. Difficile de ne pas aborder cet aspect, tant il aura été essentiel ces 3 dernières années. Avec la pandémie de covid19, le travail à la maison, qui était jusque-là un privilège réservé à certains employés s’est totalement démocratisé, confinement oblige.  C’est notamment grâce à des nombreuses applications dédiées à l’organisation des entreprises et à la communication, comme Slack, Zoom, Teams, Discord, que ce système a pu être mis en place dans de nombreuses entreprises.  Même si le confinement est terminé et que le gros de la crise sanitaire semble être dernière nous, le télétravail s’est bien installé, et ce, de manière durable dans de nombreuses entreprises. Pour certains, il s’agit d’un moyen de permettre de concilier vie professionnelle et vie personnelle. Pour d’autres, il s’agit d’un moyen d’être plus productif. Enfin, à l’heure où les mots transitions écologiques sont sur toutes les lèvres, il s’agit également d’un moyen de ne pas polluer en prenant sa voiture. Une mesure bienvenue quand les prix de l’essence à la pompe ne font qu’exploser depuis plusieurs semaines. 
Il y a 2 ans et 203 jours

Action cœur de ville à Brignoles : NGE Immobilier pose la 1ere pierre du projet Cours Liberté

Ces ouvrages sont édifiés dans une opération d’aménagement confiée par la Ville de Brignoles à la SEM Var Aménagement Développement (VAD), relevant du dispositif Action Cœur de Ville. Ils symbolisent le renouveau du centre-ville de la sous-préfecture varoise.Conçu par l’architecte toulonnais Thierry Ami (Agence Flex Architectes) et construit par NGE BATIMENT, cet ensemble immobilier d’environ 8.200 m2 labellisé NF Habitat HQE comportera à sa mise en exploitation en 2024 :une emblématique offre culturelle avec un complexe cinématographique de six salles (848 fauteuils), grand public et art et essai, exploité par Cinéwest – 8ème opérateur français ;un établissement pour personnes âgées dépendantes et une résidence pour séniors avec services (92 chambres/logements au total), exploité par le Groupe Korian ;des commerces et un parc de stationnement de 250 places accessible au public.Générateur d’emplois et d’insertion, le chantier mobilise le réseau d’entreprises locales avec 150 compagnons attendus pour sa réalisation et participe au développement économique du territoire. Une opération d’insertion professionnelle menée en collaboration avec les Apprentis d’Auteuil du Var est en cours pour une POEI (préparation opérationnelle à l'emploi individuelle) aides maçons coffreurs bancheurs est en cours. A l’issue de leur cursus, un contrat à durée indéterminée sera proposé aux 11 stagiaires.Pour David Taglioni, Directeur Général de NGE Immobilier : « Nous sommes particulièrement fiers de contribuer au rayonnement de Brignoles et tout particulièrement de donner vie au futur pôle culturel de son centre-ville. Voilà un projet immobilier démonstrateur des engagements patrimoniaux, sociétaux et environnementaux de NGE Immobilier : Avec la conservation du fronton historique de l’ancien collège Liberté, le projet s’insère dans un site particulièrement riche de bâtiments remarquables. Il contribue à son rayonnement touristique. Particulièrement engagé sur le volet environnemental, le projet est mené dans une démarche « chantier faible nuisance » avec un ambitieux objectif de réemploi. Il concrétise l’engagement de NGE Immobilier en matière d’opérations à faible impact environnemental. »
Il y a 2 ans et 203 jours

Le groupe Legendre s’implante en Suisse

Clement Jacob va diriger l’agence du groupe Legendre en Suisse. [@Legendre] Le groupe Legendre continue son internationalisation. Après la Grande-Bretagne, l’île de Jersey et le Portugal, c’est en Suisse que le groupe s’implante. Cette extension de ses activités s’inscrit dans l’objectif principal de l’entreprise. A savoir réaliser d’ici 2030 un quart de son chiffre d’affaires à l’étranger. « La Suisse est un pays qui dispose de vrais atouts tels que sa compétitivité, son esprit d’entrepreneuriat ou son multiculturalisme. Ajoutés au fait que ce pays est géographiquement proche de nos terres, c’est tout cela qui nous a convaincu de nous y implanter », explique Olivier Roualec, directeur général du groupe Legendre. Clément Jacob prend la direction de cette nouvelle agence. Une internationalisation pour une croissance plus rapide  C’est à Londres que Legendre a commencé son internationalisation. En 2015, le groupe a réhabilité la Parker Tower pour BNP Parias Real Estate. EN 2022, l’agence londonienne, qui compte 32 collaborateurs, a effectué la réhabilitation de la Shelley House, un bâtiment de 11 étages.  En 2017, Legendre a étendu ses activités à l’île de Jersey. L’entreprise y construit actuellement un complexe immobilier de 280 appartements. En 2023, le groupe devrait également livrer des espaces de bureaux et d’autres commerciaux. En 2019, Legendre s’est installé au Portugal. Le groupe a mis en place des missions avec ses trois secteurs d’activités. Un programme de logements et services a déjà été livré et une résidence de 43 appartements est en cours de construction à Lisbonne. Legendre Energie a aussi mis en service une centrale solaire près de Porto. 
Il y a 2 ans et 203 jours

La Finlande veut interdire les transactions immobilières russes

"La Finlande doit s'occuper de sa propre sécurité en toutes circonstances", a affirmé à l'AFP le ministre de la Défense Antti Kaikkonen.Mais "la nécessité de poursuivre les travaux a également été identifiée" et le ministère étudie si une interdiction totale des achats immobiliers par les ressortissants et les entreprises russes est nécessaire.La Première ministre Sanna Marin a déclaré dimanche à la chaîne publique Yle qu'elle était "prête à envisager" une interdiction totale et à "la soutenir si les autorités le jugent nécessaire".Le gouvernement finlandais avait déjà proposé la semaine dernière un projet de loi visant à restreindre les transactions immobilières pour les étrangers qui pourraient menacer la "sécurité nationale".Le texte proposé est un amendement visant à renforcer une loi de 2020 qui impose que les transactions effectuées par des particuliers ou des entreprises hors Union européenne ou Espace économique européen (EEE) soient approuvées par le ministère de la Défense.Bien que la loi s'applique à tous les ressortissants non-issus de l'Union européenne, "elle concerne principalement les transactions immobilières effectuées par des citoyens russes et les risques de sécurité qui y sont associés", a expliqué à l'AFP Jonas Kontta, un parlementaire du Parti du Centre et membre de la commission de la Défense.En l'état, le ministère ne peut intervenir que si une transaction compromet la défense nationale, l'intégrité territoriale ou la sécurité des frontières.Le nouveau texte "élargit le rayon" de ce mécanisme, explique à l'AFP Joona Lapinlampi, du département juridique du ministère de la Défense.Ainsi, la nouvelle loi pourrait viser un particulier qui chercherait à acheter une propriété dans les environs immédiats "d'un ministère ou d'une garnison".Le nouveau texte accorderait davantage de pouvoirs à l'État pour enquêter de plus près sur le financement des transactions immobilières potentielles.Les médias finlandais ont évoqué la semaine dernière une transaction dans laquelle un citoyen russe cherchait à acheter une vieille maison de retraite avec une centaine de chambres à proximité de la garnison de Niinisalo dans le sud-ouest du pays.Les services de sécurité et de renseignement finlandais (Supo) ont averti que des propriétaires agissant pour le compte d'un État étranger pourraient permettre que leurs biens soient utilisés pour abriter des troupes étrangères.
Il y a 2 ans et 203 jours

La ville change de nature : l’avenir est aux « avenues du XXIe siècle »

Le désamour des villes présente un vrai danger, celui de les voir décliner, dénaturées, alors qu’elles doivent faire l’objet de toutes nos attentions face aux restrictions énergétiques et au réchauffement de la planète. Concevoir la ville de demain est d’abord retrouver la mixité perdue. Les attentes sont fortes : services publics, mobilité, espace, nature… et […] L’article La ville change de nature : l’avenir est aux « avenues du XXIe siècle » est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 203 jours

Les châteaux de la Loire face à l'augmentation du coût de l'énergie

A l'approche de l'hiver, le propriétaire du château de Meung-sur-Loire (Loiret) Xavier Lelevé s'inquiète pour sa facture de chauffage, gaz et électricité, qui tourne d'habitude autour de 15.000 à 20.000 euros. Mais pas cette année..."Ca va être multiplié entre cinq et dix. Ce n'est pas envisageable d'exploser le budget énergétique de cette manière", se désole-t-il.Des hausses qui, comme dans beaucoup d'entreprises, "impactent immédiatement le fonctionnement" et freinent les investissements dans la conservation. Tout comme le dialogue parfois compliqué avec les services publics du patrimoine, comme la Direction régionale des affaires culturelles (Drac).Dans une partie interdite au public de ce château classé aux Monuments historiques, Xavier Lelevé détaille les fenêtres. Certaines sont en très mauvais état et le ruban adhésif sur les boiseries n'offre qu'un rempart très limité face aux assauts du froid. Mais d'autres sont neuves. Fruits d'intenses tractations avec la Drac, elles ont été fabriquées avec un cahier des charges ultra précis pour respecter l'esthétique du bâtiment."Une fenêtre coûte à peu près 10.000 euros, on en a 148, donc vous voyez ce que le budget fenêtres peut représenter", explique-t-il.Loin des obstacles administratifs, Charles-Antoine de Vibraye a choisi de ne rien faire. Et tant pis si la facture grimpe, le succès du château de Cheverny (Loir-et-Cher), inspiration du Moulinsart d'Hergé, lui permet d'absorber l'augmentation du fioul, dont il consomme 30.000 à 40.000 litres par an.Le châtelain n'envisage pas non plus d'isolation: "Si vous emprisonnez la chaleur, vous faites du bien aux champignons potentiels et aux insectes qui vont vous bouffer votre bois. Je crois qu'il faut limiter le chauffage au strict minimum pour ne pas contrarier ce cycle sain d'échanges thermiques à l'intérieur d'un monument."Reste que les meubles d'époque se conservent mieux dans une atmosphère contrôlée: "C'est un peu la limite de mon raisonnement. Il faut faire en sorte d'avoir une chaleur minimale. Le château est chauffé sur les deux tiers de sa superficie, mais en particulier dans les pièces visitées, avec mobilier historique.""Chauffage la nuit à 8°C"Non loin de là, Chambord allume ses cheminées. Au pied de l'escalier de Léonard de Vinci, quatre grosses bûches alimentent doucement l'âtre, seule source de chaleur pour le visiteur.Mais les bureaux, boutiques, la quarantaine de maisons du domaine, ainsi que les pavillons forestiers sont chauffés."La facture a doublé en deux ans. On est passé de 260.000 euros à plus de 600.000 dans le budget prévisionnel 2023", regrette le directeur du Domaine national Jean d'Haussonville. Sur un budget de 30 millions d'euros par an, cette somme représente l'équivalent de deux expositions temporaires et d'un festival.Pour le directeur, la montée des prix ne fait qu'accélérer "la réflexion sur les sources vertueuses d'énergie". Chambord a donc rapidement lancé deux études pour se verdir: une sur l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des hangars techniques, l'autre sur la géothermie et le chauffage par biomasse, histoire de profiter de la forêt.Dès les prochains mois, le domaine entend investir dans sa forêt de 50 km2 en installant une scierie, ouvrant la possibilité à plus long terme d'utiliser son bois pour se chauffer.En attendant, le château appartenant à l'Etat tente dès aujourd'hui de réduire la facture grâce à un système informatique de gestion technique des bâtiments."C'est un logiciel qui permet par exemple d'éteindre les lumières s'il n'y a plus d'occupant dans une pièce et de réduire le chauffage la nuit à 8°C", apprécie le directeur."Nous n'avons aucun doute sur notre capacité à faire 10% de réduction d'énergie dès 2023", assure-t-il.
Il y a 2 ans et 204 jours

ONDULINE renforce sa présence à l’international et élargit son offre pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tous les temps

Depuis sa création en 1944, Onduline n’a cessé d’évoluer et d’étoffer ses gammes de produits. Son expertise et ses nombreuses innovations lui ont permis de devenir le leader mondial des solutions de toitures légères avec un éventail de produits performants : éléments de toiture, bardages, sous-toitures, écrans de sous-toitures, panneaux en polycarbonate… Qu’il s’agisse de maisons individuelles, de petits immeubles collectifs, de bâtiments publics ou privés, industriels ou agricoles, partout dans le monde, Onduline offre aux professionnels du bâtiment et aux bricoleurs un résultat de haute qualité avec des produits innovants, robustes et fiables très simples à mettre en œuvre. Autour d’Onduline, Ondura accélère sa croissance et son développement international Onduline France appartient au groupe international Ondura crée en 2021. Propriétaire d’alwitra, spécialisé dans les membranes hautes performances pour les toits plats et de l’entreprise polonaise CB, l’un des leaders européens des écrans de sous-toiture et d’accessoires de couverture pour toits en pente, Ondura dispose d’une grande expertise dans l’étanchéité à l’eau et à l’air des bâtiments et développe ses activités sur les cinq continents. Dirigé par Patrick Destang, Ondura est présent dans plus de 100 pays et emploie 1 600 personnes.S’appuyant sur la puissance d’Onduline sur les cinq continents, l’objectif du groupe est de renforcer sa présence à l’international. Ces 3 entités opèrent de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe Ondura assure la distribution des solutions alwitra. Avec les solutions de toitures légères Onduline, les écrans de sous-toitures COROTOP® et ONDUTISS®, les membranes d’étanchéité alwitra, et les solutions d’éclairement en polycarbonate d’ONDUCLAIR®, Ondura maîtrise les technologies nécessaires aux toits en pente ou plats et elle apporte aux distributeurs une réponse unique à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels. Son offre de produits permet de toucher des applications en DIY et des applications professionnelles avec une plus forte composante technique, où elle s’appuie sur des couvreurs et des étancheurs via le réseau des négociants en matériaux et distributeurs spécialisés couverture.Ondura aborde aujourd’hui une nouvelle étape en rejoignant le groupe Kingspan, leader mondial de solutions hautes performances pour l’isolation et l’enveloppe du bâtiment. Le rapprochement, annoncé en février 2022 , vient en effet de recevoir la validation des autorités réglementaires. Le groupe entend accélérer les plans de croissance et d’investissement dans les pays à fort potentiel, et renforcer l’innovation des produits et services. Onduline : Une approche environnementale forte et visibleLes produits Onduline contiennent environ 50 % de matières premières recyclées et leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Certaines usines de production Onduline, dont ONDUCLAIR® à Comines, sont certifiées ISO 14001, avec une gestion environnementale claire et un système de production propre : matières premières recyclées, circuit d’eau fermé, faible consommation d’énergie, pas de déchets dangereux, système de traitement des émissions gazeuses… De plus, les émissions de CO2 sont considérablement réduites grâce au poids allégé des matériaux, qui limite l’impact lors du transport.Pour limiter son bilan carbone et développer une production respectueuse de l’environnement, Onduline a mis en place un processus de recyclage de haute technologie qui permet de récupérer 80 000 tonnes de fibres de cellulose chaque année.La cellulose est une ressource naturelle végétale et non fossile. La transformation de cette fibre est connue pour sa faible empreinte carbone, produisant ainsi 4 à 6 fois moins d’émissions de CO2 que le métal ou le plastique. C’est pourquoi Onduline a fait le choix de cette matière première pour la base de ses tôles et tuiles. Toutes ces initiatives ont permis à l’entreprise de réduire l’empreinte carbone à 4 066 g de CO2/m2, soit bien moins que tout autre fournisseur de solutions de toiture selon Pure Projet, une entreprise française spécialisée dans les questions environnementales, en particulier dans la lutte contre la déforestation.Onduline a également développé des Déclarations Environnementales de Produit (EPD) – ISO14025 & EN15804. L’EPD fournit des données quantifiées et requises pour réaliser l’ACV (analyse du cycle de vie) des produits et ainsi quantifier l’impact du produit sur l’environnement depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à la sortie des usines.
Il y a 2 ans et 205 jours

Pour la CAPEB Rhône et Grand Lyon, la prévention de la santé du chef d’entreprise s’impose comme une nécessité

En cette rentrée 2022 et face au contexte économique de plus en plus stressant, la CAPEB Rhône et Grand Lyon alerte sur le nombre croissant de chefs d’entreprise en situation proche du burn out et son incidence sur le plan économique et social.Un contexte de plus en plus stressantRelations de travail, relations avec les clients, pression des délais... les artisans du bâtiment ont toujours été confrontés à des situations de stress.Mais, directe conséquence de la récente pandémie, elles se révèlent de plus en plus nombreuses avec :la pénurie des matériaux : bois, acier, aluminium mais aussi colle, plâtre, matériel électrique, de plomberie... tous les corps d’état sont désormais touchés par des stocks qui diminuent ,l’allongement des délais d’approvisionnement et de livraison jamais atteints.Avec pour résultats une augmentation des coûts qui peuvent atteindre jusqu’à + 30%, les entreprises du bâtiment se retrouvent pris en étau entre :des prix démesurés et incontrôlables qui, étant injustifiables aux clients et difficilement reportables, imposent souvent au professionnels d’absorber ces hausses et d’impacter ainsi leurs margesdes chantiers qui, dans l’incapacité d’être finis dans les temps impartis, génèrent des indemnités de retard et rencontrent de grande difficultés pour rembourser les PGE émis pendant les différents confinements.Lié :aux grands sujets de société induits par la prise de conscience de l’environnement : qualité de l’air, rénovation énergétique, problèmes de stationnement et plus récemment l’arrivée des Zones à Faibles Emissions dans les grands centres urbains...à la pénurie de main d’œuvre :Déjà sensible dès 2019, ce phénomène est encore amplifié par :un ralentissement de la formation, ce qui a fortement réduit le mécanisme de renouvellement de main d’œuvre,le blocage de la main d’œuvre venant de l’étranger,les mouvements de main d’œuvre liés aux chantages à la rémunérations,au poids des démarches administratives : outre les 142 jours de travail en moyenne consacrés chaque année dans les PME, l’annonce de nouveaux dispositifs tels Prime Rénov s’avère conçus plus pour les grands groupes que pour les artisans, le phénomène va croissant et d’autant que l’on s’approche d’une situation de quasi plein emploi avec les 6,5% de chômage déclarés dans le Rhône en août.Les solutions propres au bâtimentAujourd’hui, la CAPEB Rhône et Grand Lyon se retrouve de plus en plus confrontée à des adhérents en souffrance et constate une forte augmentation des appels de chefs d’entreprises demandant des informations en vue d’arrêter leur activité.Depuis septembre 2022, ces appels ont même été multipliés par deux.Outre les moyens existant tels :les travaux de l’Observatoire Amarok qui, au travers d’un numéro vert gratuit (0800 501 201), permet une pris en charge rapide des Travailleurs Non Salariés avec son réseau de psychologues cliniciens et prévient le risque de développer un Etat de Stress Post-TraumatiqueIris, l’Institut de Rechercher et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail, dédié aux artisans du BTP-Paysage, qui développe des solutions et des outils adaptés et innovants pour la prévention des risques professionnelsPro BTP et ses sessions de formation ainsi que sa cellule psychologiqueLa CAPEB Rhône et Grand Lyon met ainsi en place une succession d’outils et d’accompagnement :au travers de l’ensemble de tous ses services service d’aide juridique et sociale, service emploi, service formation, service économique, service qualificationavec la présence d’administrateurs au sein de toutes les caisses sociales et autres organismes paritaires.En termes de prévention, se faire accompagner sur le plan personnel s’avère incontournable: c’est là que la plus grande force de l’organisation du bâtiment, la plus puissante du département, demeure avec l’entraide entre tous les adhérents du réseau. Les artisans et petites entreprises du bâtiment ont toujours su faire preuve d’adaptation, et encore plus ces deux dernières années. Toutefois, outre le rappel de ses revendications portées, depuis le printemps 2022, par la CAPEB Rhône et Grand Lyon rappelle que le besoin de trésorerie pour les artisans et les TPE CAPEB s’élève désormais en moyenne à 20.000 € pour le 2ème trimestre consécutif, ce qui, hors confinement n’était pas arrivé depuis 7 ans.Les revendications de la CAPEBFace aux difficultés d'approvisionnement et aux hausses de prix qui en résultent et face à la flambée des prix de l'énergie et des carburants, le Réseau CAPEB se mobilise.Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place parle gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière(solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 2 ans et 207 jours

La Finlande va restreindre les transactions immobilières pour les étrangers

Le texte proposé est un amendement visant à renforcer une loi de 2020 qui impose que les transactions effectuées par des particuliers ou des entreprises hors Union européenne ou Espace économique européen (EEE) soient approuvées par le ministère de la Défense."Bien sûr, le contexte derrière ça est la guerre de la Russie contre l'Ukraine", a dit à l'AFP Joonas Kontta, un parlementaire du Parti du Centre et membre de la commission de la Défense.Bien que la loi s'applique à tous les ressortissants non-issus de l'Union européenne, "elle concerne principalement les transactions immobilières effectuées par des citoyens russes et les risques de sécurité qui y sont associés", a ajouté M. Kontta.En l'état, le ministère ne peut intervenir que si une transaction compromet la défense nationale, l'intégrité territoriale ou la sécurité des frontières.Le nouveau texte "élargit le rayon" de ce mécanisme, explique à l'AFP Joona Lapinlampi, du département juridique du ministère de la Défense.Les raisons de sécurité nationale "n'exigent pas que la sécurité soit compromise immédiatement", a-t-il expliqué.Ainsi, la nouvelle loi pourrait viser un particulier qui chercherait à acheter une propriété dans les environs immédiats "d'un ministère ou d'une garnison".Le nouveau texte accorderait davantage de pouvoirs à l'Etat pour enquêter de plus près sur le financement des transactions immobilières potentielles.Les médias finlandais ont évoqué cette semaine une transaction récente dans laquelle un citoyen russe cherchait à acheter une vieille maison de retraite avec une centaine de chambres à proximité de la garnison de Niinisalo dans le sud-ouest du pays.Les services de sécurité et de renseignement finlandais (Supo) ont averti que des propriétaires agissant pour le compte d'un Etat étranger pourraient permettre que leurs biens soient utilisés pour abriter des troupes étrangères.Selon le ministère de la Défense, l'amendement devrait entrer en vigueur début 2023.
Il y a 2 ans et 209 jours

Comment trouver du financement pour son projet de construction ?

Tout projet de construction requiert un financement conséquent. En général, les porteurs de tels projets ont recours au crédit bancaire, mais ce n’est pas toujours aussi simple d’en trouver aux bonnes conditions. Comment trouver du financement pour son projet de construction ? Découvrez nos conseils et astuces dans cet article. Bâtir un plan de financement Il fonctionne comme une feuille de route du financement de votre projet. Il fait le point des diverses dépenses à engager dans le cadre de votre projet, fait le point de vos ressources actuelles et futures et évalue les conditions optimales pour un emprunt bancaire. Pour un plan de financement fiable, vous devez absolument consulter un professionnel de la construction, pour avoir un devis clair et détaillé. Ainsi vous saurez ce que vous coûtera votre projet dans sa globalité. En pratique, commencez par faire le point de l’intégralité de vos apports personnels. Les économies que vous avez de côté et les ressources qui devraient venir à court terme ou sur la durée du chantier. Comme le salaire par exemple, des revenus de vos investissements ou encore des loyers si vous avez un appartement en location, etc. Ensuite, vous pourrez en déduisant ce montant des dépenses totales du chantier, savoir avec exactitude, le montant en crédit à aller chercher auprès des banques. Obtenir un crédit immobilier Un comparatif banque peut vous permettre de trouver en seulement quelques clics, une offre intéressante de crédit pour votre projet. Toutefois, il est recommandé en la matière de recourir aux services d’un courtier en prêt. Il connaît l’univers de la finance et des établissements de crédit. De plus, il dispose d’un réseau relationnel qui lui permettra de vous obtenir des conditions que vous auriez du mal à négocier par vous-même avec votre banque. Notez que le montant que vous devez aller chercher devrait prendre également en compte les frais liés au processus d’obtention du crédit immobilier, notamment les frais de dossier, assurance, garanties, les honoraires du courtier, etc. À défaut de prendre cela en compte, vous risquez de prélever une partie du crédit obtenu à cette fin, et cet imprévu peut compliquer le financement de votre projet. Négocier de bonnes conditions Le taux d’intérêt de votre emprunt bancaire doit être suffisamment intéressant, pour que le remboursement se fasse en accord avec vos possibilités. Si vous êtes personnellement en charge des négociations, vous devez vous montrer pertinent, quitte à mettre votre banque en concurrence avec les autres institutions sur le marché. En vous renseignant sur les conditions des autres banques, vous aurez des arguments solides et fiables pour pousser votre banque à vous offrir de bonnes conditions. Cela dit, ne surestimez pas votre capacité d’emprunt. Vous ne devez pas avoir un taux d’endettement supérieur à 33 % de vos revenus actuels. Ainsi vous évitez de vous mettre dans une situation intenable sur le long terme et pourrez rembourser d’autant plus aisément votre prêt. En prenant en compte ces précautions, vous pourrez financer aisément votre projet de construction.
Il y a 2 ans et 209 jours

la modernisation schindler l efficience energetique au service de la fiabilite

Que l'on soit gestionnaire ou usager (et souvent les deux), les ascenseurs font partie de notre vie quotidienne. Moderniser son parc d’ascenseurs, c'est aller vers plus d'écologie, plus de fiabilité et de services, tout en faisant des économies. Autant de points sur lesquels Schindler propose des réponses adaptées.
Il y a 2 ans et 210 jours

Yvelines : la nouvelle résidence services seniors Espace & Vie à Meulan-en-Yvelines ouvrira ses portes en 2023

À Meulan-en-Yvelines (Yvelines), une résidence services seniors de 107 appartements devrait voir le jour d’ici à...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 210 jours

En France, il ne peut pas être établi de lien entre l'extraction en mer et l'évolution du trait de côte

Leur extraction comme toutes autres activités anthropiques peut avoir des impacts. Connus de longue date, ils sont pris en considération dans la réglementation française au travers d’une législation spécifique relevant à la fois du code minier et du code de l’environnement. Cette activité est strictement contrôlée par les services de l’État. La publication d’une étude récente (2021) indique que, grâce au respect de critères* établis scientifiquement depuis les années 80, il n’est pas constaté d’impact avéré des sites d’extractions existants sur l’évolution du littoral français.L’amélioration et le partage des connaissances : une ambition forte pour la professionDepuis plus de 40 ans, les professionnels de l’extraction de granulats en mer se sont engagés dans des partenariats scientifiques afin de mieux connaître et maîtriser les impacts de leur activité sur l’environnement. Plus spécifiquement, dès les années 1980, ils ont co-financé des études confiées au Laboratoire Central d’Hydraulique de France (LCHF), portant sur l’effet d’une cavité d’extraction sur le trait de côte. Celles-ci ont conclu à la nécessité d’interdire toute concession à l’intérieur de la zone littorale comprenant les espaces dunaires, les plages et les avant-plages sous-marines.Plusieurs projets de recherche européens et internationaux ont permis à l’Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer) de généraliser les conclusions précédentes et d’initier la rédaction d’un premier guide paru en 2007 émettant des recommandations nationales pour limiter les effets des extractions sur le trait de côte. Ces éléments ont été appliqués par la profession au fur et à mesure de l’évolution des connaissances scientifiques et ils sont aujourd’hui repris dans des modélisations numériques qui permettent de quantifier l’effet des extractions par comparaison entre l’état de référence des sites et l’état après exploitation. En outre, des suivis périodiques des fonds de la concession et de ses abords sont prescrits dans les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux miniers.Un focus nécessaire sur l’activité d’exploitation de granulats en mer et érosion côtièreLa profession s’est aussi engagée depuis 2012 dans les discussions portant sur la «Stratégie nationale de gestion durable des granulats marins et terrestres et des matériaux et substances de carrières» et a participé au groupe de travail sur les granulats marins qui a rédigé un guide méthodologique pour l’élaboration des Documents d’Orientation pour une Gestion Durable des Granulats Marins (DOGGM) publié en novembre 2016 par le ministère en charge de l’Environnement.À la lecture de ce guide, il apparaissait que le sujet de l’impact de l’activité d’exploitation de granulats en mer sur l’érosion du trait de côte méritait un focusL’Union Nationale des Producteurs de Granulats (UNPG), au travers de la commission granulats marins, a souhaité mettre à la disposition de tous un document scientifique, technique et pédagogique qui fait le point sur le lien entre extractions de granulats marins et évolution du trait de côte.L’UNPG s’est rapprochée de l’établissement public Cerema et de la société de conseil et d’ingénierie Artelia pour réaliser un état des connaissances disponibles.Le rapport en résultant est organisé en quatre chapitres : Évolution du trait de côte : présentation générale du sujet, Synthèse des connaissances sur certaines provinces sédimentaires des façades de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique, Synthèse des connaissances scientifiques sur les différents processus hydrosédimentaires pouvant amener un impact des extractions de granulats marins sur le trait de côte, Retours d’expérience en France.Cette étude réalisée en 2021 par Artelia et le Cerema indique que, grâce au respect de critères établis scientifiquement dans les années 80 pour éviter les impacts potentiels sur le trait de côte, les concessions exploitées en France ces quarante dernières années ont été positionnées correctement. De ce fait, on ne constate pas aujourd’hui d’impact avéré des sites existants sur l’évolution du littoral français.L’UNPG a souhaité aller plus loin après la publication de cette étude et, s’est rapprochée du ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion Territoriale (MTECT) pour la compléter par la rédaction et la publication d’un guide méthodologique soumis à la validation d’un comité de lecture composé d’experts sur le sujet. Il s’agit de mettre à disposition une méthodologie unifiée d’évaluation des impacts potentiels sur l’évolution du trait de côte, transposable à tous types de concessions, en fonction de leur contexte (côtier, estuarien, secteurs de falaises…). Cette méthodologie permettra aux porteurs de projet de mieux cibler leurs études, aux services instructeurs de vérifier la conformité des études d’impact à ce référentiel et aux parties prenantes de disposer en toute transparence d’un outil d’évaluation reconnu collégialement par des experts du sujet.L’étude complète est à retrouver ici.Pour Amélie Roche, directrice de projet en gestion des territoires littoraux : « Le Cerema est le seul établissement public à embrasser l’ensemble des enjeux littoraux, maritimes et fluviaux, pourvoyeur d’expertise et de solutions au niveau national et territorial. Nous avons apporté dans le travail avec l’UNPG notre expertise sur le trait de côte et l’impact des activités sur le milieu marin. Nous participons au comité d’experts sollicités par le MTECT pour suivre la rédaction du guide méthodologique d’évaluation des impacts de l’extraction de granulats sur le trait de côte. Cela rejoint nos missions en faveur de la planification spatiale maritime, qui doivent permettre de concilier les usages et de limiter les pressions sur l’environnement. »Pour Luc HAMM, consultant en hydraulique maritime, ancien directeur technique d’Artelia Branche Maritime : « Ce travail de synthèse a permis de rassembler et diffuser l’ensemble des connaissances actuellement disponibles au niveau national et européen. Il met en évidence la mise en place précoce en France de recommandations pratiques permettant d’éviter tout impact sur le trait de côte qui ont servi de base depuis 40 ans aux projets de concessions en France. Ces recommandations ont ensuite régulièrement évolué pour suivre les progrès scientifiques et notamment le développement des simulations numériques toujours en cours. »Pour Laëtitia Paporé, présidente de la commission granulats marins de l’UNPG : « Cette étude vient clarifier l’implication de la profession dans l’acquisition de connaissances sur l’impact potentiel de l’extraction en mer sur le trait de côte. Elle montre l’évolution du traitement du sujet dans les études d’impacts des dossiers de demande d’exploitation de granulats marins en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques. Il s’agit d’une première étape importante en matière de partage de données et de connaissances suivi par l’élaboration en cours du guide méthodologique. »
Il y a 2 ans et 211 jours

L’ANRU lance la démarche « Quartiers résilients »

Lors de son dernier conseil d’administration, l’ANRU a détaillé la démarche « Quartiers résilients » annoncée, le 12 septembre 2022, par le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein. En finançant l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments ou des dispositifs d’innovation grâce à des fonds du SGPI, l’ANRU a fait du développement durable un objectif intrinsèque du NPNRU. Cela permet de baisser la consommation énergétique des logements (divisée par 2 pour des logements rénovés et par 4 pour des logements neufs). Ces actions ont permis à 80% des habitants de logements rénovés dans le cadre du NPNRU de sortir de la précarité énergétique ; le taux passe à 100% des ménages en ce qui concerne les constructions neuves. C’est dans ce contexte que la démarche « Quartiers résilients » est née, avec l’ambition de s’assurer que les 14 milliards du NPNRU soient résilients. Pour cela, l’ANRU propose d’intervenir spécifiquement sur deux volets. Tout d’abord, un dispositif transversal pour l’ensemble des quartiers du NPNRU pour permettre la montée en qualité des projets mis en œuvre dans tous les quartiers du NPNRU. Le dispositif prévoit notamment un catalogue de ressources mobilisables, des webinaires thématiques dédiés, une journée nationale annuelle. L’objectif de résilience sera par ailleurs inscrit dans toutes les lettres d’objectifs des Préfets de département pour l’année 2023. Ensuite, un accompagnement renforcé pour 50 quartiers : les quartiers sélectionnés devront être en phase opérationnelle et présenter des fragilités territoriales significatives au regard des enjeux climatiques et énergétiques notamment. Un comité de sélection sera chargé d’examiner les projets afin d’établir la liste des 50 territoires qui seront accompagnés de manière renforcer. Ces derniers pourront bénéficier de missions d’appui territorialisées, mais également de financements d’investissements complémentaires par l’ANRU, ses partenaires (Action logement, USH, la Caisse des dépôts) ou d’autres agences et services de l’Etat, engagées pour la résilience des quartiers (ADEME, ANAH, ANCT). L’ANRU a pour sa part réservé une enveloppe de 100 millions d’euros pour accompagner ces projets. Cet accompagnement permettra de renforcer la résilience des quartiers en renouvellement urbain en travaillant par exemple sur le traitement des îlots de chaleur urbain, la gestion du cycle de l’eau, la dépendance aux énergies fossiles des immeubles de logement social, la promotion de l’économie circulaire, etc… Cet article L’ANRU lance la démarche « Quartiers résilients » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 211 jours

Avec 8.950 défaillances enregistrées au troisième trimestre 2022, la barre des 38.000 défaillances sur 12 mois est franchie

Avec 8.950 procédures collectives ouvertes entre le 1er juillet et le 30 septembre, le niveau des défaillances augmente de 69% comparé à l’été 2021, un taux jamais observé depuis 25 ans. Sur 12 mois glissés, la barre des 38.000 défauts a été franchie. Avec 10.000 procédures de plus sur un an (+34%), la France renoue avec les niveaux de défaillances de l’été 2020, mais reste encore loin des 53.500 procédures observées fin septembre 2019.Dans le détail des secteurs, les activités B2C (commerce de détail, restauration, services à la personne) sont toujours durement fragilisées. Des signaux préoccupants émergent dans le bâtiment (second œuvre, fabrication et négoce de matériaux). Du côté des régions, si tous les territoires sont dans le rouge, la région PACA semble le mieux résister. A l’inverse, les Hauts-de-France - où les défauts ont doublé durant l’été - retrouvent une situation équivalente à 2019. Enfin, la hausse de la sinistralité chez les PME de moins de 50 salariés fait flamber le nombre d’emplois menacés, qui approche désormais 33.000.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le nombre des défaillances d’entreprises augmente très vite. Les difficultés, qui se concentraient ces derniers mois sur les activités B2C se propagent et n’épargnent plus les PME. Le contexte économique très tendu mine la confiance des acheteurs et la montée des risques fait trembler les directions financières. Les mauvais chiffres du mois d’août (+ 98% vs. Août 2021), période pourtant traditionnellement plus calme, témoignent de l’urgence de certaines situations. Nous sommes encore loin des 50.000 procédures annuelles mais l’accélération très forte de ces derniers mois pourrait impacter les fournisseurs qui peineraient à gérer la démultiplication soudaine des défauts de clients, a fortiori de PME. 10.000 défaillances de plus sur un an, ce sont aussi de nombreuses factures qui resteront impayées. »Le nombre de défaillances en hausse de 69%, un taux jamais observé en plus de 25 ansLes records se suivent d’une année à l’autre, mais pour des raisons diamétralement opposées. Avec moins de 5500 défaillances, le niveau de sinistralité du 3ème trimestre 2021 était le plus bas jamais observé en 25 ans. Cet été 2022, 8950 entreprises ont défailli entre le 1er juillet et le 30 septembre 2022, c’est 68,5% de plus qu’un an plus tôt. Une hausse record, jamais observée jusqu’à aujourd’hui. Si l’on ne franchit pas encore le seuil des 10.000 procédures de l’été 2019, le retour aux standards d’avant Covid s’accélère.A titre de référence, au cours des 25 dernières années, des hausses de plus de 20% n’ont été observées qu’à trois autres reprises : lors de la crise financière de 2008 (+ 22% au 4ème trimestre 2008 et au 1er trimestre 2009) et au 1er trimestre 2002 (+25%) en comparaison d’un 1er trimestre 2001 perturbé par la grève des juges des tribunaux de commerce.Sur 12 mois glissés, la barre des 38.000 ouvertures de procédure collective est dépassée pour la première fois depuis l’été 2020. Une augmentation de 10.000 défaillances sur un an, qui ne ramène pas pour autant la France à ses niveaux de défauts de septembre 2019 (53.500).Les procédures de sauvegarde restent toujours peu nombreuses (229) au regard de l’ensemble des ouvertures mais en ce 3e trimestre 2022, leur nombre dépasse les seuils d’avant crise. C’est même la valeur estivale la plus haute depuis 2016.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) sont en hausse rapide de 63,2% avec 2109 jugements prononcés. Elles représentent toujours moins d’un jugement sur quatre (24%), un taux inférieur aux 30% relevés avant Covid.Les liquidations judiciaires directes (LJ), concentrent encore près des trois quarts (74%) des jugements d’ouverture. Ce taux est nettement supérieur à celui constaté avant la crise sanitaire (68%). Elles ont concerné 6612 entreprises, soit une augmentation de 71,3%.Les entreprises les plus jeunes de plus en plus vulnérablesLes entreprises âgées de zéro à cinq ans concentrent 45% de l’ensemble des ouvertures de procédure. Parmi elles, celles de moins de trois ans, nées avec la crise sanitaire sont durement impactées (+70,6%), un phénomène encore plus marqué chez les entreprises de trois à cinq ans (+81,6%). L’essentiel (86%) des jeunes entreprises défaillantes sont des sociétés commerciales créées sous le statut de SARL ou, de plus en plus, de SAS (dont SASU) peu capitalisées (capital social médian de 2000 euros). Les défaillances de PME accélèrent et retrouvent les seuils de 2019 Les trois quarts des procédures concernent des TPE de moins de trois salariés (6720 sur un total de 8950). Les TPE de trois à neuf salariés comptent 1500 défaillances. Ce sont donc elles qui donnent la tendance trimestrielle. La situation se complique pour les PME de moins de cinquante salariés. 439 PME de dix à dix-neuf salariés ont défailli cet été, c’est 77% de plus qu’il y a un an et désormais plus qu’à l’été 2019 (381). Les PME de vingt à quarante-neuf salariés font face à une accélération encore plus marquée. Ce trimestre, le nombre de défauts a plus que doublé (+111%) pour atteindre 186 ouvertures, soit un niveau approchant celui de l’été 2019 (193). Ces PME défaillantes se situent dans de nombreux secteurs, en particulier le BTP, le transport, la restauration, l’industrie ou le commerce automobile. La plus forte vulnérabilité de ces PME fait flamber le nombre d’emplois menacés, qui approche désormais 33.000. A l’opposé, les sociétés défaillantes de plus de cinquante salariés sont relativement peu nombreuses (55) et tentent de résister (+22%). Les défaillances en hausse dans tous les secteursToutes les régions « dans le rouge » : la PACA résiste mieux, les Hauts de France à la peineLes Hauts de France, seule région à retrouver la sinistralité de 2019 La région enregistre son douzième mois consécutif de hausse du nombre de défaillances d’entreprises et les mois de cet été n’ont pas donné de signes d’amélioration. Les ouvertures de procédure ont plus que doublé (+116%) et dépassent désormais le niveau du 3e trimestre 2019 (875 vs 828).La Corse accuse la plus forte augmentation du nombre de défautsLa région compte 54 entreprises en défaillance ce 3e trimestre contre 21 un an plus tôt soit une augmentation de +157%. Aucune autre région ne présente une dégradation aussi rapide.Dans quatre autres régions, l’augmentation des défaillances d’entreprises dépasse + 80%En Occitanie, les ouvertures de procédure sont en hausse continue depuis neuf mois. L’été marque même une accélération avec un bond de plus de 130% en août. Sur le trimestre ; la région enregistre 814 défauts (+91%).En Auvergne-Rhône-Alpes, la hausse des défaillances, ininterrompue depuis novembre 2021, est plus forte encore cet été 2022 (+87%). La région compte 1050 ouvertures de procédures.En Pays de la Loire, les défauts ont explosé de 314% en août. Sur trois mois la hausse est de 87% (360 procédures).La Normandie a enregistré un mois de juillet très dégradé (+138%) qui a pesé sur la tendance trimestrielle (82%).Trois régions enregistrent une dégradation comprise entre +60% et +80%La Bretagne a enregistré une augmentation de 103% du nombre de défaillances d’entreprises en juillet et 206% en août. A la faveur d’un bien meilleur mois de septembre, la région limite la hausse trimestrielle à +77% ;Le Centre Val de Loire a stabilisé les ouvertures de procédures en septembre mais sur le trimestre l’augmentation reste sensible (+71%).La Bourgogne-Franche-Comté fait à peine mieux que la moyenne nationale (+64%).Trois régions passent juste sous 60% En Nouvelle-Aquitaine, Ile-de-France et Grand Est, l’évolution du nombre de défaillances est comprise entre 58 et 59%.Provence-Alpes-Côte d’Azur, la meilleure performance régionale La région a contenu la hausse des défauts à 31% en août et sous les 5% en septembre. Dans ces conditions, sur trois mois, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur contient l’augmentation à « seulement » 37%. Pour Thierry Millon : « L’hypothèse d’un volume de défaillances d’entreprises contenu sous la barre symbolique des 40.000 en 2022 reste à ce stade plausible mais compromise. Le risque de pénurie d’énergie et l’envolée des prix complexifient fortement l’équation budgétaire des prochains mois pour de très nombreuses entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. D’autant qu’au-delà des factures qui flambent, s’ajoute la problématique du remboursement des dettes (classiques et/ou PGE) ou auprès des Urssaf. Ces dernières ont joué un rôle tampon durant la crise mais, à l’instar du reste de l’économie, le retour à la normale prévaut et avec lui les échéances de règlement qu’il va falloir tenir. Par conséquent, en début d’année prochaine, les tribunaux pourraient retrouver davantage d’assignations déposées par l’organisme en action en recouvrement. La remontée des défaillances d’entreprises qui semble donc bien irréversible se poursuivra en 2023. Anticipation et prévention, resteront les mots d’ordre. »
Il y a 2 ans et 212 jours

Face à la pénurie d'essence, la FFB demande des mesures d'urgences

Depuis une dizaine de jours, le mouvement de grève qui touche plusieurs raffineries et dépôts de carburants français entraîne des ruptures d'approvisionnement dans les stations-services.
Il y a 2 ans et 214 jours

La Russie ordonne la réparation du pont de Crimée avant le 1er juillet 2023

Le gouvernement "détermine la date limite pour la fin des contrats d'Etat pour l'exécution des travaux au 1er juillet 2023", selon un arrêté signé par le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine.Le pont de Crimée, symbole de l'annexion de la péninsule ukrainienne éponyme et crucial pour le ravitaillement des troupes russes engagées en Ukraine, a été partiellement détruit par une attaque au camion piégé, selon Moscou.Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé que cette "attaque terroriste" a été organisée par les renseignements militaires ukrainiens, assurant qu'un agent de Kiev avait coordonné le transit des explosifs à travers plusieurs pays et avait été en contact avec différents intermédiaires.En réponse, la Russie a mené lundi et mardi des bombardements massifs à travers l'Ukraine, visant notamment des infrastructures énergétiques civiles qui ont provoqué de nombreuses coupures d'électricité et d'eau. Mercredi, le FSB a dit avoir arrêté huit personnes - cinq Russes et "trois citoyens ukrainiens et arméniens" - suspectées de participation dans cette attaque.La circulation routière et ferroviaire a toutefois repris partiellement depuis plusieurs jours sur le pont.
Il y a 2 ans et 215 jours

Ille-et-Vilaine : de nouveaux locaux pour les services départementaux de prise en charge sociale à Dol-de-Bretagne

Les agents du Centre d’action sociale du département d’Ille-et-Vilaine et ceux de l’Espace social commun de Dol-de-Bretagne ont investi...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 215 jours

Big Bag’n Go devient EndLess

Le changement de marque et d’identité était une évidence à l’heure où tout évolue. [©EndLess] Septembre 2022 marque un nouveau tournant pour le groupe Big Bag’n Go qui devient EndLess1. Cette appellation « incarne bien sa mission : rendre accessible l’économie circulaire, en alliant pragmatisme et technologie. Ceci, pour faciliter la valorisation des déchets. Représentant un processus continu sans point final, telle la boucle vertueuse de l’économie circulaire. C’est aussi le reflet de la persévérance de ce groupe », peut-on lire dans le communiqué de presse de la marque. Un changement d’identité évident  Ce changement d’identité était une évidence à l’heure où tout évolue. Tant au niveau de l’entreprise, qui a fait l’acquisition, en 2021, de SOS Bennes et propose désormais une nouvelle offre globale. Qu’au point de vue du secteur, en pleine transformation, porté par de nouvelles règlementations et de nouvelles pratiques. Le groupe EndLess est une société française spécialisée dans la collecte, le tri et la valorisation de déchets de chantier. Son siège est situé à Montreuil-sous-Bois (93). Le groupe est co-dirigé par Arnaud Rongier et Thibaut D’Hau Décuypère. EndLess gère la collecte de plus de 155 000 m3/an de déchets (données 2021), en bennes ou en big bags. Et aussi les flux de déchets non dangereux et dangereux produits par les chantiers. Afin d’optimiser les flux logistiques et la chaîne de traitement, EndLess s’est doté d’un système propriétaire d’optimisation et de traçabilité des déchets. Qui permet des gains de productivité. Une démarche vertueuse qui contribue à la décarbonation des circuits de collecte. 1Qui signifie “sans fin”.
Il y a 2 ans et 215 jours

comment proteger votre batiment contre l un des risques les plus couteux le risque d inondation

Comprendre les risques inondations qui pèsent sur votre bâtiment vous aidera à bâtir un plan inondation, et à lister les tâches à réaliser. En cas d’inondation, ne sous-estimez pas l’impact que vous pouvez avoir en termes de réduction des dommages et de l’interruption d’activité. 2 L’Eau Protection, expert inondation, propose des services et des équipements pour réduire le risque d’inondation. Nos experts vous accompagnent pour protéger votre site, en projet neuf ou en rénovation.
Il y a 2 ans et 216 jours

Var : un nouvel espace France Services à Hyères

À Hyères (Var), un nouvel espace France Services a été créé par la...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 216 jours

Un hiver rigoureux, l'allié espéré par Moscou face aux Européens

Un hiver particulièrement froid et prolongé ferait à coup sûr les affaires du président russe Vladimir Poutine, estiment certains analystes, après que Moscou a drastiquement réduit ses livraisons de gaz à l'Europe en représailles contre le soutien occidental à Kiev.Ces dernières années, l'Europe occidentale a connu une saison hivernale particulièrement rigoureuse en 2010/2011 ainsi qu'un froid sibérien en 2018, lequel avait fait plusieurs dizaines de morts et provoqué de fortes perturbations dans les transports.Si cela se reproduit, dans le contexte de raréfaction du gaz russe, qui représente une part non négligeable de l'approvisionnement énergétique de certains pays européens, cela pourrait causer d'importantes difficultés avec pour possible conséquence d'émousser la détermination de l'UE à soutenir l'Ukraine."L'énergie est une arme à un coup et elle vient juste de tirer", déclare à l'AFP Eliot A. Cohen, historien de la guerre et expert en sécurité au Center for Strategic and International Studies de l'université américaine Johns-Hopkins.Pour tenter de prendre les devants, de nombreux gouvernements ont appelé ménages et entreprises à baisser le chauffage et à économiser l'énergie, dans le cadre d'un plan européen visant à réduire la consommation de gaz cet hiver d'au moins 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.Prévisions dans le viseurLes Vingt-Sept ont aussi procédé au remplissage accéléré de leurs réserves stratégiques, quitte à devoir payer le gaz au prix fort à l'Algérie, au Qatar, à la Norvège ou aux États-Unis.Avec environ 90% des réserves remplies, l'UE s'estime désormais pourvue pour garantir la sécurité énergétique à ses citoyens.D'autant que les conditions météorologiques s'annoncent "normales", estime auprès de l'AFP Alireza Nahvi, chercheur associé au sein du cabinet spécialisé dans l'énergie Wood Mackenzie.Cette sécurité n'en reste pas moins précaire et un hiver plus rigoureux que d'ordinaire représente une épée de Damoclès.Face à cet enjeu, beaucoup de regards - dans les cercles industriels et politiques - sont tournés vers le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).Doté de super-ordinateurs capables de compiler les données des différents services météo nationaux, cet organisme est notamment chargé de produire – via son Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) - des prévisions roulantes sur trois mois."Cette année, cette question revêt clairement un intérêt géopolitique", a déclaré à l'AFP Carlo Buontempo, directeur du C3S, à l'approche de la publication jeudi des prévisions pour la période novembre-janvier.S'il est encore trop tôt pour faire un pronostic parfaitement fiable, les premières indications disponibles esquissent un hiver globalement doux, avec toutefois un risque de vagues de froid précoces en novembre et décembre.La direction du vent"C'est la direction du vent qui compte. Si, de la mi-novembre à décembre, nous avons certains de ces vents forts en provenance de l'est et de la neige sur l'Europe, cela aura certainement un impact sur la demande de gaz, les prix et la géopolitique", explique M. Buontempo.En revanche, après un été marqué par des chaleurs record en Europe, l'océan Atlantique est plus chaud que d'habitude, et les phases de vent d'ouest pourrait préserver la douceur des températures.En cas de températures moyennes et en supposant une réduction de la demande de gaz d'environ 9% cette année, l'Europe s'en sortira sans perturbation majeure, a récemment calculé l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Cependant, si "nous avons un hiver environ 10% plus froid que la moyenne, le système gazier européen se retrouvera sous pression", prévient Gergely Molnar, analyste gazier de l'AIE.Un facteur à ne pas négliger sera le niveau des stocks, principalement détenus dans des champs de gaz épuisés ou des nappes aquifères.Ces réserves ont beau être remplies à environ 90%, elles sont difficilement accessibles, car au fur et à mesure que les stocks s'épuisent, la pression diminue, rendant les derniers 30% difficiles à extraire.Une vague de froid tardive, en février ou mars, lorsque la pression sera faible, constitue le "talon d'Achille de la sécurité de l'approvisionnement en gaz européen", a mis en garde l'AIE.
Il y a 2 ans et 216 jours

A Nice, face à l'explosion de sa facture de gaz, une copropriété coupe le chauffage

Entre le campus universitaire Valrose et la colline résidentielle de Cimiez, le Parc Lubonis, ancienne cité HLM pour enseignants construite dans les années 50, est un ensemble propret d'une centaine d'appartements et cinq villas individuelles.Dans ces logements, certains avec terrasse et vue mer, la vie coulait tranquillement... jusqu'à la crise énergétique.L'an dernier, d'octobre à mai, avec le fournisseur d'énergie russe Gazprom, la facture de gaz pour la copropriété était montée à 89.100 euros ; mais les devis, consultés par l'AFP, ont explosé pour cette année, entre 684.000 euros pour SEFE Energy (NDLR: ex-filiale allemande de Gazprom) et un million d'euros pour TotalEnergies, juste pour faire fonctionner le chauffage central par le sol sur ces huit mois de 2022-2023."L'an dernier j'ai payé 150 euros par mois pour le chauffage, cette année j'aurais dû débourser plus de 1.000 euros par mois, c'est tout simplement impossible", a confié Philippe Lorenzi, 70 ans, ingénieur à la retraite, qui occupe un T6 avec son épouse: "La seule solution était de couper le chauffage".Et c'est cette proposition que les quelque 95 copropriétaires ont votée mardi soir, en assemblée générale. Plus exactement, ils ont décidé de ne pas allumer le chauffage au 15 octobre, comme prévu initialement, et ce jusqu'en janvier et une prochaine assemblée générale."Nous aurons alors de nouveaux devis et des informations sur le bouclier tarifaire auquel nous avons droit", a ajouté M. Lorenzi.Saluée par des applaudissements, cette décision est "un soulagement", indiquait à la sortie de la réunion Sébastien, en souhaitant rester anonyme: "Accepter des devis si élevés aurait mis en danger la copropriété, trop de gens n'avaient tout simplement pas les moyens de payer"."Soulagé temporairement", Arthur, la trentaine, reste "inquiet", car sa compagne attend leur premier bébé pour décembre: "Même si nous avons acheté quelques radiateurs électriques d'appoint, j'espère qu'il ne fera pas trop froid"."Passoire énergétique"Si la note de gaz flambe, c'est aussi, explique Camille Daubeze, à la tête de Forimmo, le syndic de copropriété, parce que le système de chauffage par le sol est ancien et que la résidence est "une passoire énergétique"."Entre la chaudière centrale et les appartements, la déperdition de chaleur atteint 40%", explique-t-elle: "On pourrait envisager d'installer une pompe à chaleur ou des panneaux solaires, mais le coût est élevé, malgré les aides, et cela prendra du temps".Alors que les logements sont équipés de chauffe-eau individuels pour les sanitaires, certains disposent aussi de climatisations réversibles. Les autres vont devoir se tourner vers "le système D", explique Florence, la quarantaine, qui a acheté deux chauffages à bain d'huile mais s'inquiète pour ses deux adolescentes: "Dans quelles conditions vont-elles faire leurs devoirs ?"Hervé Maestri-Pieri loge ses parents de 90 et 85 ans dans son appartement de 80 m2: "Si on allumait le chauffage, ma facture de gaz serait passée de 80 à 500 ou 600 euros. Comment faire ?" s'interroge-t-il, estimant que "l'on va peut-être vers un arrêt définitif de la chaudière centrale et des solutions individuelles".Dans un courrier à la Première ministre Elisabeth Borne, le député LR niçois Eric Ciotti a dénoncé l'exclusion de certaines copropriétés du bouclier tarifaire. La mairie de Nice a elle indiqué à l'AFP que les services de la métropole en charge du guichet de la rénovation énergétique "ont pris contact avec la copropriété dès septembre"."Quelques mois sans chauffage, on va bien survivre", souriait une copropriétaire retraitée, souhaitant rester anonyme: "Il y a des choses bien plus graves, des gens à la rue et une menace de guerre nucléaire".
Il y a 2 ans et 216 jours

INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, lance une nouvelle version de son site internet

Après plusieurs mois de travail, INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, vient de finaliser son site Internet dédié à ses adhérents du secteur de l’entretien, du bricolage, de l’aménagement extérieur, du jardinage et de l’amélioration de l’habitat : www.inoha.org Véritable vitrine des engagements et services qu’INOHA met à la disposition de ses adhérents, le nouveau site Internet d’INOHA a été conçu comme une plateforme web généraliste plus moderne. Grâce à une navigation intuitive, il est plus pratique et plus simple à utiliser. Il regroupe toutes les informations nécessaires pour les adhérents d’INOHA et pour les publics externes autour de six grandes rubriques :• Nous connaître : présentation de la Gouvernance et de l’équipe d’INOHA, l’annuaire des adhérents, les missions et les valeurs d’INOHA ainsi que la stratégie 2025 de l’association.• Expertise : déclinaison du savoir-faire et de l’accompagnement d’INOHA en matière de connaissance marché, d’études, du cadre juridique, de la RSE et de la supply chain management…• Evénements : annonce de tous les événements organisés par INOHA pour ses adhérents tout au long de l’année (Matinées de la Distribution, Commissions thématiques, Inohadays, journée de réflexion prospective sur une thématique clé pour la filière, …).• Partenaires : présentation des membres associés d’INOHA.• Presse : publication des derniers communiqués de presse, du rapport d’activité annuel d’INOHA.• Devenir adhérent pour tous les industriels du secteur souhaitant rejoindre INOHA. Un espace privé est réservé aux adhérents. Ils peuvent y retrouver des informations sur leur marché, de la veille et prospective régulières sur leur secteur, des actualités juridiques et réglementaires, … Cette rubrique sera complétée, dès le mois de novembre prochain, par la nouvelle plateforme « Observatoire des Marchés » qui mettra à leur disposition l’ensemble des données qui leur sont utiles pour éclairer leur prise de décision, construire et piloter leur stratégie et leurs plans de développements pour mieux appréhender leur marché. www.inoha.org
Il y a 2 ans et 217 jours

Ambitieux programme de requalification urbaine "Chelles-Foch" en entrée de ville de Chelles

En lieu et place d’une friche présente depuis plus de 10 ans située avenue du Maréchal Foch, en entrée de ville, à seulement 600 mètres de la gare du RER E qui relie Paris et de la future ligne 16 du métro, du centre-ville historique de Chelles et à proximité de nombreux commerces, l’opération Chelles-Foch s’intègre dans un environnement urbain dynamique.Programme mixte ambitieux répondant aux besoins du territoire, l’opération s’étendra sur 8.750 m² SDP et accueillera :Un bâtiment de 33 logements gérés par in’li et dotés d’une double exposition (et pour certains d’une triple) offrant une grande luminosité. Chaque logement bénéficiera d’un espace extérieur (balcon ou terrasse).Une résidence pour séniors de 117 logements (T1, T2 et T3), pour le compte de l’OPPCI Esprit Pierre Résidences (Groupe Spirit), qui sera gérée par Les Girandières, filiale du Groupe Réside Etudes. Adaptée aux besoins spécifiques des séniors autonomes, elle offrira une large palette de services : restaurant, coiffeur, salon de massage, salle polyvalente, salle de gym, services de linge… Un jardin d’agrément permettra aux résidents de partager des moments de convivialité et de profiter des espaces verts. Un programme à la croisée de l’hôtel, de la résidence gérée et du logement traditionnel, issu d’une réflexion approfondie autour des usages et du bien-être. Cette résidence pour séniors, souhaitée par la Ville, vient opportunément compléter le parcours résidentiel des Chellois.Un commerce en pied d’immeuble viendra compléter l’offre de services de proximité du quartier pour le compte d'AVM Holding.Une conception architecturale dans la pure tradition chelloiseL’architecte, MAIREA Architecture a su répondre aux attentes de la Ville en reprenant les codes de l’architecture chelloise traditionnelle (toitures en pente, façades en brique et pierre, modénatures) dans la continuité du tissu urbain local tout en respectant les contraintes du terrain. Trois axes ont guidé l’écriture architecturale : marquer l’entrée de la ville, créer un profil urbain et séquencer les bâtiments.Les labellisations environnementales visées par ce projetLa résidence services pour les séniors sera labellisée E2C1 et atteindra le niveau de performance énergétique RT2012-17%, et les logements seront eux certifiés NF Habitat HQE. Ces critères environnementaux s’inscrivent dans la démarche RSE de Linkcity et de l’ensemble de ses partenaires.Pour David MARQUET, Directeur Général Adjoint Linkcity Ile-de-France : « C’est un travail de longue haleine qui a été mené, intégrant notamment la réhabilitation complète des sols. Ce projet symbolise l’esprit partenarial de Linkcity : architecte, investisseurs, exploitant, entreprises, tous associés pour satisfaire la commune de Chelles et réaliser un projet ambitieux porteur pour le territoire. »Pour Benjamin STUTZMANN et Alexandre PARVEZ, respectivement Président et Directeur des Acquisitions chez SPIRIT REIM SERVICES : « Nous sommes très heureux de cette première acquisition pour le compte de notre fonds ESPRIT PIERRE RESIDENCES. Cette résidence correspond parfaitement à notre cible, à savoir un actif de qualité, sécurisé sur le long terme avec un exploitant de premier ordre. Elle répond aux exigences de la labellisation ISR du fonds, notamment en matière de réversibilité, qui se valorisera dans la durée grâce à la transformation en cours à l’entrée de Chelles et la desserte prochaine par le Grand Paris Express. »Pour Damien ROBERT, Président du directoire d’in’li : « In’li poursuit son engagement en faveur du développement de l’offre en logements intermédiaires en zones tendues, en Ile-de-France. Le partenariat avec la ville de Chelles est en ce sens exemplaire. Il s’inscrit dans une logique territoriale alliant offre de transport, développement urbain raisonné, services et logements. C’est grâce à ce type de démarche que nous répondrons aux défis du Grand Paris de demain ! »
Il y a 2 ans et 217 jours

Mewa mise sur la durabilité et la préservation des ressources

L'élimination des déchets est soumise à une multitude de lois et de décrets qui posent régulièrement de nouveaux défis aux petites et moyennes entreprises. Il n'est pas facile de s'y retrouver. Ce qu'il faut entendre par recyclage et qui relève des autorités régionales compétentes, est régi par la directive européenne sur les déchets. Avec l'utilisation de lavettes industrielles, les petites et moyennes entreprises de l'industrie et de l'artisanat misent donc de plus en plus sur la réduction des déchets et sur l'expertise de prestataires de services textiles comme Mewa.
Il y a 2 ans et 217 jours

Le CSTB'Lab a cinq ans !

Le CSTB'Lab célèbre aujourd'hui ses cinq ans d'existence. Incubateur d'entreprises innovantes, il aide les start-up à développer des produits ou des services à forte valeur ajoutée pour le secteur de la construction. Depuis sa création, 55 jeunes entreprises ont pu bénéficier un écosystème scientifique et technique dédié, pour affiner, accélérer et fiabiliser leurs innovations. Solutions concrètes et prometteuses, elles sont en cohérence avec l'approche systémique développée par le CSTB, intégrant l'ensemble des enjeux du bâtiment et de la ville, et couvrent ses quatre domaines d'action stratégique de la Recherche : Bâtiments et quartiers pour bien vivre ensemble Bâtiments et villes face au changement climatique Rénovation, fiabilisation de l'acte de construire, innovation Économie circulaire et ressources pour le bâtiment En savoir plus : Zoom sur Nooco, l'une des seize start-up actuellement accompagnées par les équipes du CSTB Le CSTB'Lab Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 218 jours

Salon de la Copropriété, Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant

Les 8 et 9 novembre 2022, Lorenove Grands Comptes sera exposant du salon de la copropriété, au parc des expositions de la Porte de Versailles. Exposant assidu du salon de la copropriété, Lorenove Grands Comptes est une entité du Groupe Lorillard, qui rappelons-le, se dédie aux besoins spécifiques des copropriétés et des regroupements de copropriétaires.C’est un interlocuteur de choix pour évoquer l’ensemble des problématiques rencontrées sur ce sujet. Durant ces 2 jours, à son accoutumé, sur un stand de 36m², Lorenove Grands Comptes se tiendra à la disposition des acteurs de la copropriété. L’omniscience de la Copropriété Que ce soient les essais acoustiques, le respect de l’architecture des façades, la gestion des travaux, la complexité en milieu occupé, les difficultés d’intervention en IGH, etc. l’ensemble de ces notions, et bien d’autres encore, font partie des services et compétences de Lorenove Grands Comptes. L’entité va même plus loin et, est en capacité de fournir – en partenariat avec Lorillard Façades – l’établissement de diagnostic énergétique de façades afin de proposer un plan de rénovation énergétique de façade par l’extérieur. Ces travaux d’efficacité énergétique sont notamment aidés par le dispositif MaPrimeRénov, désormais accessible aux copropriétés pour les travaux réalisés dans les parties communes. MaPrimeRénov s’adresse à toutes les copropriétés achevées depuis 15 ans, au moins à la date de la notification de la décision d’octroi de subvention, qu’elles se situent en secteur diffus ou programmé et qu’elles présentent ou non des signes de fragilité ou de difficultés. Pour bénéficier de cette aide, les travaux des copropriétés doivent être réalisés à 75% minimum sur des résidences principales et permettre un gain énergétique de 35%.Pour les propriétaires bailleurs (personnes physiques ou titulaires d’un droit réel immobilier conférant l’usage d’un logement pour financer les dépenses en faveur de la rénovation énergétique du logement qu’ils mettent en location), les plafonds de ressources sont appréciés en tenant compte de la composition de leur ménage et de la localisation du logement qu’ils occupent à titre de résidence principale. Par ailleurs, les copropriétés fragiles et les copropriétés en difficultés peuvent bénéficier d’une prime complémentaire à l’aide MaPrimeRénov’ Copropriétés. Le montant de l’aide est égal à 25 % du montant des travaux et l’accompagnement à maîtrise d’ouvrage est également pris en charge à hauteur de 30% de la prestation. Depuis plus de 15 ans Lorenove Grands Comptes accompagne au quotidien les copropriétés dans la rénovation de leurs menuiseries, l’isolation des façades y compris lorsque ces projets nécessitent une intervention de désamiantage ou de déplombage via Protectéa. Cette antériorité et l’expérience des chantiers leur ont permis de constituer un ensemble complet de prestations, allant du diagnostic à la fabrication des menuiseries – dans les ateliers du Groupe Lorillard – puis à leur pose par des compagnons qualifiés RGE, jusqu’à la réalisation éventuelle d’essais acoustiques in situ pour justifier des performances annoncées. La force du Groupe Lorillard Lorenove Grands Comptes, simultanément fabricant et installateur, bénéficie de souplesses commerciales et industrielles qui lui permettent de limiter les impacts négatifs qui s’imposent dans la conjoncture actuelle. Sur le plan tactique, Lorenove Grands Comptes est à même de mener des opérations “coup de poing” lors desquelles le temps d’exécution de la pose est réduit grâce à la mobilisation d’un effectif important sur un temps réduit. Il leur est notamment possible de poser plus de 80 fenêtres en une seule journée. L’entité a également développé une ingénierie de chantier adaptée aux milieux habités ou aux chantiers en cœur de ville avec des particularités d’accessibilité et d’organisation délicates (stationnement et base de stockage réduits, coactivité, limitation des nuisances pour les résidents et l’environnement immédiat, etc.) Sur le plan technique, les menuiseries sont performantes et dotées des capacités thermiques et phoniques les plus efficientes. À ce titre, deux modèles seront exposés sur le stand. Une menuiserie aluminium à ouvrant caché qui offre des lignes très fines et apporte un maximum de lumière naturelle dans la pièce. Cette menuiserie est équipée de profils à rupture de pont thermique avec des barrettes isolantes sur le dormant et l’ouvrant, pour réduire les échanges de température intérieurs et extérieurs. Ceci évitant la condensation et le ruissellement d’eau. Menuiserie aluminium à ouvrant caché Également, un verrouillage par galets champignons constitue une sureté supplémentaire contre l’effraction et assure une protection efficace contre le levage par force de levier. Cette menuiserie possède également 3 joints pour une parfaite étanchéité et une meilleure isolation thermique.Pour plus d’harmonie et d’originalité, il est possible de choisir la bicoloration pour coordonner la menuiserie à la fois aux intérieurs et aux extérieurs. Une bicoloration qui est particulièrement pertinente pour les immeubles des années 1970 – dont les tons bois des menuiseries correspondent à la majorité des cahiers des charges – et qui offre alors aux propriétaires la possibilité de personnaliser le coloris intérieur de leurs menuiseries. Un coulissant monobloc en aluminium, équipé d’une tapée de doublage intégrée qui facilite le travail de pose en neuf, offre également une meilleure rigidité au cadre et une étanchéité parfaite. Ce coulissant est doté d’une excellente robustesse grâce à un dormant monobloc à rupture de pont thermique, assemblé en coupe droite par équerres collées et serties. Sa crémone multipoints à crochets et son dispositif anti-fausse manoeuvre lui garantissent un bon niveau de sécurité.Côté design, la finesse de son montant central de 38 mm et ses profils ultra fins offrent un rendu épuré et minimaliste avec un clair de vitrage maximum. Conforme à la norme PMR, ce coulissant est doté d’un seuil extra-plat, d’une hauteur de 25mm, ou proposé avec un dormant bas doté d’un recueil d’eau intégré et de drainages cachés.Enfin, son vitrage de 28 mm avec une couche basse-émissivité, un intercalaire isolant Warm-Edge et du gaz Argon (à très faible conductivité thermique) offre une isolation thermique optimale (coefficient Uw =1,6W/m².K). Ce coulissant sera disponible en 2 vantaux, 3 vantaux et jusqu’à 4 vantaux, pour des baies vitrées de grande largeur (jusque 6 mètres) selon les besoins et la configuration du lieu. C’est à l’appui de son expertise que Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant, le mardi 8 novembre à l’agora – de 11h30 à 12h – sur le thème « Remplacement des menuiseries :de l’approvisionnement aux bénéfices clients, un cycle de vie durable ».Cet atelier sera dirigé par Aurélien Hoellinger, responsable commercial Lorenove Grands Comptes. Cette intervention qui sera filmée pourra être visionnée par la suite sur les réseaux sociaux ; et amorcera la première étape vers une série de webinaires consacrés à la rénovation énergétique !
Il y a 2 ans et 218 jours

La croissance française moins forte qu'estimée au 3e trimestre, selon la Banque de France

"Les premières indications suggèrent une légère hausse du PIB en octobre", prévoit également la note."Cela confirme la bonne résilience de l'activité au 3e trimestre et cela conforte nos prévisions 2022 (2,6%, NDLR)", a relevé Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, Études et international à la Banque de France."Nous prévoyons une activité stable au quatrième trimestre", a de son côté déclaré, lors d'un forum des entreprises organisé par la Banque de France, son gouverneur François Villeroy de Galhau.La croissance de septembre a été "stable" par rapport à août, en dépit d'une légère hausse de l'activité dans la construction par rapport à l'industrie et aux services, distingue le rapport."Au total, sur le trimestre qui vient de s'achever en septembre, l'activité aurait plutôt bien résisté, portée par le dynamisme de certains services marchands, mais aussi par une hausse de la valeur ajoutée dans l'industrie pendant l'été", poursuit la Banque de France."Dans un contexte fortement incertain, notamment sur le coût et la disponibilité de l'énergie", les "entreprises anticipent pour octobre que l'activité évoluerait peu dans l'industrie et le bâtiment et augmenterait à nouveau dans les services marchands, mais plus légèrement que les mois précédents", anticipe l'enquête.La banque centrale relève également que les prix des produits finis sont repartis à la hausse en raison d'un fort rattrapage saisonnier après l'été et des incertitudes liées à la crise énergétique qui "s'étendent à tous les secteurs", selon M. Garnier. "29% des chefs d'entreprise dans l'industrie manufacturière déclarent avoir augmenté leur prix de vente en septembre. Cette proportion est particulièrement élevée dans l'agroalimentaire (où 43% des entreprises indiquent avoir augmenté leurs prix), l'industrie chimique, et le bois, papier, imprimerie. Elle s'élève à 49% pour les entreprises du bâtiment et à 21% pour les services marchands", indique la note.Les augmentations, qui devraient légèrement se tasser en octobre dans l'industrie (23%), les services (20%) et le bâtiment (44%), portent tout spécialement sur les services aux particuliers (hébergement, restauration, réparation automobile) et le transport.Les difficultés d'approvisionnement continuent de s'éloigner du "pic d'avril", selon M. Garnier mais restent élevées (49% dans l'industrie, 40% dans le bâtiment).En matière de trésorerie, l'industrie continue de souffrir, tant les grandes entreprises que les PME, en raison du coût des matières premières et de l'énergie."Cette dégradation touche plus particulièrement certains secteurs industriels comme l'industrie pharmaceutique, la chimie, le bois, papier, imprimerie et les équipements électriques", toujours selon la Banque de France."Il commence à y avoir des différences assez fortes selon les secteurs. Les services continuent à bien résister (...) par contre l'industrie commence à souffrir, ça c'est le phénomène un peu nouveau qui n'est pas très surprenant parce qu'il est lié à la forte augmentation des factures énergétiques qui comptent beaucoup plus sur l'industrie", a commenté lundi sur France Culture François Villeroy de Galhau.Selon lui, une récession n'est pas à exclure en 2023, à -0,5%, même si ce n'est pas le scénario le plus probable. "S'il devait y avoir une récession, nous pensons qu'elle serait limitée et temporaire (...) au passage ceci justifie qu'il ne faille pas aujourd'hui un nouveau quoi qu'il en coûte", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 221 jours

L'économie française sur la corde raide cet automne

L'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision d'une croissance de 2,6% pour l'année 2022, contre 2,7% prévus par le gouvernement.Pour y parvenir, l'Insee prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) modeste au troisième trimestre (+0,2%, comme annoncé dès septembre), après un second trimestre dynamique (+0,5%), est-il précisé dans la note intitulée "Un automne lourd de menaces pour l'Europe".Mais l'incertitude plane sur les trois derniers mois de l'année en raison d'un "scenario international qui s'assombrit", a déclaré Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse."Ralentissement du commerce international d'ici la fin de l'année, l'inflation qui reste élevée, des inquiétudes spécifiques à l'Europe sur les approvisionnements énergétiques, un resserrement des politiques monétaires en toile de fond avec une volatilité accrue sur les marchés", a-t-il énuméré pour illustrer les menaces qui pèsent sur la croissance française mais aussi mondiale.Rebond de l'inflationLa prévision d'une stagnation du PIB français au quatrième trimestre est donc un "scenario intermédiaire" qui inclut "la résilience" de certains indicateurs mais aussi les "craintes associées à d'éventuels arrêts de production" dans l'industrie.L'inflation, qui avait reculé en septembre à 5,6% sur un an grâce à la remise à la pompe notamment, devrait à nouveau diminuer légèrement en octobre puis "repartirait à la hausse" en novembre avec la fin progressive de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment), selon l'Insee.Sur l'année, la prévision d'inflation passe de 5,3% à 5,2%, bien plus maîtrisée que pour d'autres pays européens grâce aux "fixations des prix de l'énergie, leurs modalités et les politiques publiques mises en place", affirme M. Pouget.La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d'achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l'indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement).Sur le second semestre, le pouvoir d'achat devrait en revanche rebondir, selon l'Insee, à la faveur des revalorisations de salaires, de minima sociaux et des mesures de soutien. La consommation des ménages ne devrait progresser que très modérément, au profit d'un redressement du taux d'épargne.Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l'énergie, c'est l'alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d'année sur les produits alimentaires.L'Insee a enfin revu à la baisse ses prévisions pour l'emploi. Alors qu'il tablait sur une légère baisse du taux de chômage en 2022, l'Institut prévoit désormais une stagnation à 7,4%, liée en partie "au ralentissement de l'activité"."Les tensions succèdent aux tensions"L'incertitude sur l'activité au quatrième trimestre repose sur les craintes liées à l'approvisionnement en énergie, conséquences de la guerre en Ukraine et de la réduction par Moscou de ses livraisons de gaz à l'Europe."Les tensions succèdent aux tensions", a résumé Julien Pouget, énumérant une détente des cours du bois, du nickel ou du blé mais un accroissement des pressions sur le pétrole, notamment après la dernière réunion de l'Opep+, et sur le gaz.L'Insee n'exclut pas "un éventuel repli de l'activité en cas par exemple de contraintes fortes sur les approvisionnements" qui pourraient entraîner des arrêts de production.On observe ainsi une baisse "plus marquée" du moral des chefs d'entreprise dans les branches industrielles les plus dépendantes de l'énergie (chimie, métallurgie, papier, etc.).L'Institut prévoit un repli de l'industrie manufacturière et un ralentissement pour les services, qui pèseront dans le ralentissement général de l'activité au quatrième trimestre, après un troisième trimestre dynamique, selon les derniers indicateurs.L'Insee, qui ne fait pas encore de prévisions pour 2023, prévoit enfin que l'acquis de croissance pour l'année prochaine (la croissance en 2023 si le PIB trimestriel reste au niveau de fin 2022) serait de +0,2%, contre +2,3% fin 2021.
Il y a 2 ans et 222 jours

Nouveau catalogue de marques Mewa 2022/2023 pour les EPI

Le nouveau catalogue comprend un large choix d’EPI, pensés et développés pour chaque métier et chaque situation de travail. Les produits sont classés en cinq catégories : « Chaussures de sécurité », « Gants de travail », « Vêtements », « Protection cutanée et hygiène » et « Protection de la tête ». Il devient très simple de trouver le complément optimal aux vêtements de travail et de protection.Ce vaste catalogue d’articles EPI complète l’offre de services de location entretien textiles de Mewa.De nouveaux articles et des produits innovants pour élargir la gammeMewa propose de nouveaux modèles issus des dernières collections de fabricants renommés tels que U-Power, Puma, Toworkfor, Helly Hansen et Elten. Au-delà de ces marques Mewa a également élargi le choix pour les gants de travail en accueillant la nouvelle gamme Korsar Kori-Dex et la marque réputée Grippaz pour les gants à usage unique. Côté innovations, Mewa propose pour affronter des étés de plus en plus chauds les textiles rafraîchissants de E.Cooline Powercool. Il suffit de les activer avec de l’eau pour qu’ils agissent jusqu’à 20 heures comme un climatiseur à enfiler. Le catalogue présente notamment les gilets rafraîchissants, les t-shirts, les bandanas et les bandeaux de la marque.Une livraison rapide dans toute l’EuropeMewa s’engage à répondre à toutes les questions sur ces nouveaux produits par téléphone ou par e-mail. L’entreprise propose également de gérer complètement le projet d’achat de chaussures : préconisation, mise à disposition de produit, prise de pointure et envoi. Enfin, le service de personnalisation - broderie et impression - de Mewa permet de communiquer en apposant un logo sur les textiles commandés.
Il y a 2 ans et 222 jours

Le Groupe EDILIANS finalise l’acquisition de La Escandella

Dardilly, France, le 5 octobre – Le Groupe EDILIANS annonce qu’il a finalisé l’acquisition de la société La Escandella, située à Alicante (Espagne) le 4 octobre 2022. La Escandella est un fabricant de tuiles terre cuite qui fournit des produits et services en Espagne, ainsi qu’à plus de 80 marchés d’exportation. La Escandella continuera à opérer à travers l’ensemble de ses marques, et à délivrer à tous ses clients des produits et services de haute qualité. Le Groupe EDILIANS est déjà présent en Espagne par le biais de sa filiale Tejas Borja, située à Valence, qui continuera elle aussi à opérer avec ses marques existantes, offrant des produits et services de haute qualité à ses clients. www.edilians.com
Il y a 2 ans et 222 jours

Pour son prochain budget, le gouvernement français table sur une croissance mondiale de 3,1% en 2023

Pour la zone euro, le Rapport économique, social et financier prévoit 1,5%, contre un maigre 0,3% dans les dernières prévisions de l'OCDE datant de fin septembre.Pour la France, le projet de budget 2023 du gouvernement est bâti sur un scénario de 1% de croissance."Les aléas autour de ce scénario économique sont particulièrement élevés", notamment en raison du conflit en Ukraine, souligne le gouvernement dans ce rapport transmis au Parlement dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2023.Dans un contexte international difficile, "la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB serait nulle en 2022 et 2023", prédit le gouvernement, alors que le déficit commercial devrait se creuser à 156 milliards d'euros cette année, avant de se stabiliser à 154 milliards l'an prochain, en raison de l'envolée de la facture énergétique de la France.Le solde négatif des biens et services se dégraderait moins, passant de 73 milliards d'euros en 2022 à 68 milliards en 2023, grâce à un excédent des services qui augmenterait de 62 à 65 milliards.Le salaire moyen par tête accélérerait de 3,6% cette année, puis de 4,1% en 2023, rattrapant presque le niveau de la hausse des prix à la consommation projeté pour l'an prochain (4,2%)."Taux d'épargne toujours élevé"La consommation des ménages continuerait à progresser, mais moins vite, passant de 2,5% à 1,4% en 2023."Les comportements de précaution resteraient toutefois importants, ce que traduirait le maintien d'un taux d'épargne toujours élevé", à 16,3%, nettement au-dessus de la moyenne de la période de 2010 à 2019 (14,8%).Le rapport met en avant que, sans bouclier tarifaire ni remise carburants, la hausse des prix en France serait plus élevée de deux points de pourcentage cette année et de plus de 3,5 points en 2023.L'ensemble des mesures de soutien ont permis de stabiliser le pouvoir d'achat des ménages cette année, qui aurait sinon baissé de 3,5 points de pourcentage. Pour 2023, le pouvoir d'achat devrait augmenter de 0,9% contre une baisse supérieure à 3,5 points en l'absence de mesures.Parmi les soutiens au pouvoir d'achat figure aussi la suppression progressive de la taxe d'habitation, qui sera achevée l'an prochain.Le ratio de dépense publique devrait diminuer d'un point, passant de 57,6% du PIB cette année à 56,6% l'an prochain, la dépense publique reculant de 1,5% en volume (une fois retranchée l'inflation) "avec la quasi-extinction des dépenses de soutien d'urgence et la réduction des dépenses de relance".Le taux de prélèvements obligatoires diminuerait lui d'une demi-point de pourcentage pour s'établir à 44,7% du PIB en 2023.Sur le front de l'emploi, 2022 se terminerait avec 320.000 créations nettes. Le rythme ralentirait l'an prochain, avec seulement 115.000 créations nettes.Côté entreprises, le taux de marge progresserait légèrement l'an prochain, passant de 31,9% à 32,1%, soutenu par la suppression de la première partie d'un impôt de production, la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).L'investissement devrait continuer à augmenter, mais sa progression ralentirait de 1,4% cette année à 0,9% l'an prochain.
Il y a 2 ans et 223 jours

Un projet d'école commune entre Clichy et Saint-Ouen adopté

Après Saint-Ouen lundi, c'est le conseil municipal de Clichy, ville limitrophe, qui a approuvé mardi soir le projet décrit comme inédit."Dans les deux cas, on a voté pour à l'unanimité, nos villes sont déjà en phase", se réjouit Rémi Muzeau, le maire LR de Clichy.Le groupe scolaire d'environ 10.000 m2 a été conçu pour les habitants de deux ZAC proches, celle des Docks à Saint-Ouen et la ZAC Seine-Liberté à Clichy."Ce sont des quartiers qui sont isolés par rapport à leur centre-ville. Il fallait que les habitants aient des services publics de proximité et on s'est dit qu'il fallait mieux mutualiser nos moyens", analyse Rémi Muzeau."J'ai eu cette idée en 2016-2017 au début de la création de la ZAC, mais nous n'avons pas pu nous entendre sur ce sujet avec la précédente municipalité de Saint-Ouen [UDI]. Maintenant nous travaillons très bien avec le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, alors qu'il est PS et moi LR", poursuit l'élu clichois.Même son de cloche du côté de Saint-Ouen, où la mairie souligne "une vision partagée avec le maire de Clichy" et "une intelligence collective au profit des habitants, malgré les différences politiques".Surtout, ce projet efface une barrière entre l'un des départements les plus riches de France, le 92, et le plus pauvre de l'Hexagone, le 93."Nos populations sont à peu près les mêmes entre Saint-Ouen et Clichy", rappelle M. Muzeau.Dans le détail, le groupe scolaire, qui accueillera 500 élèves, sera construit sur le territoire de Clichy, qui en sera propriétaire.La ville des Hauts-de-Seine financera à 70% ce projet estimé à une trentaine de millions d'euros, les 30% restant échouant aux Audoniens.L'école devrait dépendre de l'académie de Versailles qui couvre le département des Hauts-de-Seine.Sur les 18 classes prévues, 11 devraient répondre aux besoins de la commune de Saint-Ouen.En contrepartie, "Saint-Ouen va construire un conservatoire auquel les enfants de Clichy auront accès", explique Rémi Muzeau.La livraison est prévue à la rentrée 2027.
Il y a 2 ans et 223 jours

L'acquisition géante d'Equans par Bouygues finalisée

Le géant du BTP aura payé 6,5 milliards d'euros pour cette acquisition, soit 6,1 milliards de titres d'Equans, plus la reprise de la dette de la société à Engie (800 millions d'euros), moins 400 milions d'euros de trésorerie positive, explique-t-il.Engie indique pour sa part que "cette opération (lui) permet de réduire sa dette nette d'environ 7,1 milliards d'euros".L'accord était intervenu entre les deux groupes en novembre 2021.Ce rachat, le plus important par son montant jamais réalisé par la société Bouygues depuis sa création en 1952 par Francis Bouygues, lui permet "de devenir un leader mondial sur le marché porteur des services multi-techniques dont les activités sont au coeur des transitions environnementale, industrielle et numérique", souligne-t-il mardi dans un communiqué.Le nouvel ensemble, qui garde le nom Equans et intègre aussi le pôle Energies & Services de Bouygues, représentera environ 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires.Il regroupera environ la moitié des collaborateurs du groupe Bouygues, soit 97.000 personnes (dont 75.000 venus d'Equans) dans plus de 20 pays, sur des services incluant le génie électrique, climatique, mécanique, les systèmes d'information et de télécommunication, la gestion des installations ainsi que la "ville intelligente"."L'acquisition d'Equans constitue une étape majeure dans l'histoire de Bouygues. Nous devenons un leader mondial des services multitechniques, et renforçons la résilience du groupe", a commenté Martin Bouygues, le président du conseil d'administration, cité dans le communiqué.Le groupe Bouygues voit ainsi son chiffre d'affaires total porté de 38 milliards d'euros à près de 51 milliards d'euros. Ses effectifs atteindront environ 200.000 collaborateurs dans plus de 80 pays.Historiquement connu pour la construction, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.Du côté du géant français de l'énergie Engie, "la finalisation de cette cession est une étape majeure dans le recentrage d'Engie, et permet au groupe d'investir dans la croissance de ses métiers clés pour continuer d'accélérer la transition énergétique", a commenté sa directrice générale, Catherine MacGregor, dans un communiqué distinct.Face à Bouygues, d'autres candidats au rachat s'étaient présentés, dont l'entreprise de BTP Eiffage et le fonds américain Bain Capital allié au financier Marc Ladreit de Lacharrière via sa holding Fimalac, ainsi que Spie."L'offre de Bouygues était la mieux-disante au regard de l'ensemble des critères retenus par Engie, y compris sur le plan financier", avait expliqué en novembre l'énergéticien, détenu à 23,64% par l'Etat français et qui souhaite se concentrer notamment sur les énergies renouvelables et les réseaux.