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Résultats de recherche pour systeme

(9756 résultats)
Il y a 14 ans et 157 jours

Salmson expose au salon Artibat Rennes

Rendez-vous du 1er au 3 décembre 2010, au salon Artibat pour retrouver Salmson, spécialiste de la conception et de la fabrication des systèmes de pompage. Edito batipôle
Il y a 14 ans et 158 jours

Londres : cheminées de ventilation naturelle pour le studio de télévision de BSkyB

La chaîne de télévision britannique BSkyB construit Harlequin 1, ses nouveaux studios de télévision dans l'Ouest de Londres en les équipant de sources d'énergie renouvelables. Elle annonce des émissions de télévision consommant 35% moins d'énergie.Imaginé par Arup Associates le nouveau bâtiment, Harlequin 1, possède en effet des éoliennes de 80m de haut qui produiront 90% des besoins en éclairage, une unité de production réversible de chaud et froid utilisant la biomasse et qui réduira de 20% les émissions de CO2 du bâtiment, un système...
Il y a 14 ans et 158 jours

Une nouvelle plateforme Qualibois "Module Air" pour le département du Nord.

AGECIC Formation, spécialisée dans les installations de combustion et les énergies renouvelables, vient de créer une plateforme Qualibois " Module Air " à Tourcoing.Aujourd'hui, 85% des appareils bois énergie installés chez les particuliers sont des appareils indépendants (poêles, inserts et foyers fermés). La mise en oeuvre de ces systèmes doit être effectuée dans les règles de l'art, conformément à la réglementation en vigueur, pour la sécurité...
Il y a 14 ans et 158 jours

Les énergies renouvelables sont les amies des animaux

Des éoliennes protégeant les chauves-souris et des parcs photovoltaïques luttant contre la surmortalité des abeilles, le développement des énergies renouvelables apparaît compatible avec le maintien de la biodiversité.Les pales des éoliennes, du fait de la variation de pression à proximité des machines, peuvent constituer un danger mortel pour les chauves-souris. En étudiant le comportement des animaux, Biotope, un bureau d'études français a élaboré un système permettant de piloter l'arrêt des...
Il y a 14 ans et 158 jours

La Maison Bois Massif va plus loin dans l'isolation de la toiture

A l'occasion de l'édition 2010 du salon Maison Bois d'Angers, La Maison Bois Massif a présenté son tout nouveau système d'isolation de toiture ISOfutur.
Il y a 14 ans et 159 jours

Un pack complet pour la conception de toitures végétales

Réalisé en polypropylène expansé entièrement recyclable, Covertiss est un système de culture unique proposant en un seul module toutes les principales couches nécessaires à la conception d'une toiture végétale : isolation, protection, substrat, réserve d'eau et drainage. Ainsi la mise en oeuvre de la toiture végétale se trouve-t-elle considérablement facilitée.
Il y a 14 ans et 159 jours

Facile à transporter, c'est le générateur mobile d'air chaud

Loxam vous présente le générateur mobile d'air chaud, solution puissante et polyvalente de chauffage au fioul. Ce système professionnel mobile est facile à transporter. Doté d'une puissance de 45 kW (plus de 38 000 kcal/h), il se révèle particulièrement à l'aise dans l'industrie, le bâtiment ou l'événementiel.
Il y a 14 ans et 159 jours

Comment protéger les chauves-souris des pales des éoliennes ?

Les pales des éoliennes constituent un danger mortel pour les chauves-souris. Le bureau d'études Biotope a donc mis au point un système afin de faire face à ce constat et qui...
Il y a 14 ans et 160 jours

Aldes rachète le canadien Air2000

Aldes va renforcer sa position sur le marché nord-américain grâce à l'acquisition du fabricant canadien Air2000, spécialisé dans la conception, la fabrication et la commercialisation de systèmes de ventilation double-flux et...
Il y a 14 ans et 162 jours

ITE : systèmes collée, fixé-calé ou par rails ? (suite 1)

Solution n° 1 : Système collé Simple et rapide, cette technique consiste à coller directement l’isolant à l’aide d’un mortier colle, sur la paroi à isoler. Seuls les isolants en fibre de bois, en polystyrène expansé (PSE) blanc ou en polystyrène expansé graphité gris (performance thermique 20 % supérieure au PSE blanc) sont admis. La pose collée peut se réaliser de trois façons : - par plots (16 plots de colle minimum au m2 représentant a minima 20 % de la surface de la plaque) déposés à quelques centimètres du bord du panneau ; - en plein sur toute la surface du panneau (la colle est appliquée à la taloche crantée de 6 à 10 mm de profondeur en laissant une bande libre de 2 cm de large en périphérie du panneau pour éviter la pénétration de la colle au niveau des joints) ; - par boudins (la surface encollée doit représenter au moins 20% de la surface de la plaque) discontinus (pour éviter un effet ventouse à la pose), d’épaisseur régulière, déposés en périphérie du panneau (en laissant également une bande libre de 2 cm) et en deux bandes croisées au centre. Le collage en plein est conseillé sur un support de bonne planéité, le collage par plots étant plus adapté aux supports présentant des irrégularités de surface ou des écarts de planéité. Dans le cas d’une fixation collée de l’isolant, le support reprend en effet la charge propre du système d’isolation. La condition préalable au choix d’une pose collée est donc, de manière générale, d’avoir un support sain, cohésif et plan avec des défauts de planéité inférieurs à 10 mm sous la règle de 2 m. Sur un support revêtu, il est obligatoire d’effectuer un décapage en amont. Au­tres conditions d’application à respecter : la température extérieure doit être supérieure à 5 °C, inférieure à 30 °C ; les panneaux encollés doivent être appliqués sur le support en exerçant une pression et en contrôlant en permanence la planéité à la règle des 2 m ; lors de collage sur une grande hauteur dans une même journée, il est conseillé de fixer mécaniquement des rails horizontaux tous les 5 m environs pour éviter la mise en charge de l’isolant. À noter enfin que la consommation moyenne de colle est définie par l’ATE du mortier colle (Agrément technique Européen délivré par le Cstb) utilisé qui se présente sous la forme d’une poudre à gâcher, d’une pâte additionnée de ciment (avec pour avantage de pouvoir utiliser le même produit pour coller et réaliser le sous-enduit) ou d’un produit prêt-à-l’emploi (temps de séchage plus long donc à déconseiller en période hivernale ou humide). Intérêts :sur support brut, cette technique convient pour les 4 zones géographiques définies par les règles Neige et Vent 65 (février 2009). Limites : les panneaux en laine de roche ou laine de bois ne sont pas acceptés. Solution n° 2 : Système fixé calé Également appelé calé-chevillé, ce système de fixation a pour énorme avantage d’être compatible avec tous les types d’ITE quelle que soit la nature de l’isolant (PSE, laine de roche, fibre de bois) et du support, brut ou revêtu. Dans cette technique, la tenue de l’isolant sur la paroi est assurée à la fois par l’encollage du panneau isolant et, mécaniquement par fixations traversantes, à l’aide de chevilles à expansion (à tête large de 50 ou 60 mm de diamètre) positionnées au droit de ces plots. La densité au m2 des chevilles (8, 10 ou 12) et le plan de chevillage sont définis dans le DTA (Document technique d’application) du système d’ITE mis en œuvre. Une fois le mode de fixation ainsi déterminé, la mise en œuvre s’effectue en deux temps : calage de l’isolant avec le mortier colle puis, après séchage du mortier de calage, perçage des plaques et du support / mise en place de la cheville. Il existe deux sortes de chevilles qui doivent toutes bénéficier d’un ATE (Agrément technique Européen) et être conformes aux prescriptions définies dans le DTA du système ITE : - chevilles à frapper (cheville + clou nylon ou clou métal enfoncés au marteau caoutchouc) simples à mettre en œuvre, posées à fleur de l’isolant ; - cheville à visser (cheville enfoncée au marteau + vis métal vissée à la visseuse ou au perforateur) 3 fois plus performantes à l’arrachement selon les fabricants que les chevilles à frapper. Elles se posent à fleur ou à cœur (enfoncées de 10 à 15 mm dans l’isolant, la tête de cheville étant recouverte par une rondelle de même nature que l’isolant ce qui élimine les ponts thermiques et réduit l’apparition de spectres sous enduit au niveau de la tête de cheville). Pour limiter les ponts thermiques, les spectres et/ou fissures (pour un ITE sous enduit) au droit des fixations, la conductivité thermique de la cheville doit idéalement être la plus proche possible de celle du matériau isolant. Pour chaque modèle de cheville, le fabricant de cheville détermine la profondeur d’ancrage et l’épaisseur de l’isolant admissible. Le choix de la cheville dépend du type de support : chaque cheville est donc estampillée d’une lettre A, B, C, D et/ou E renvoyant à un type de support. A pour les supports en béton, B pour les matériaux pleins, C pour les matériaux creux, D pour le béton allégé et E pour le béton cellulaire. Retenez enfin que, pour connaître la longueur de la cheville à utiliser, il faut calculer la profondeur d’ancrage (donnée par le fabricant) + l’épaisseur de l’ancien revêtement éventuel + l’épaisseur du plot de calage + l’épaisseur de l’isolant. Intérêts : un système bien adapté aux travaux de rénovation sur supports peints ou enduits et aux épaisseurs d’isolants importantes allant jusqu’à 340 mm. Limites : des essais d’arrachements in situ du système de fixation sont à réaliser par le fabricant avant le démarrage de la mise en œuvre. Solution n° 3 : Système fixé mécaniquement par rails Ce mode de fixation n’est utilisable qu’avec un isolant en polystyrène expansé blanc (PSE rainuré sur le chant) et, de préférence, sur supports revêtus (enduit, peinture, revêtement plastique épais…) présentant une planéité quasi irréprochable. Le principe de mise en œuvre est simple : selon les performances recherchées, en fonction de la zone de dépression au vent normal (F1, F2 ou F3) dans laquelle se trouve le chantier, l’isolant (disponible en deux formats 500 x 500 mm ou 1 000 x 600 mm) est ceinturé par des rails de maintien en PVC sur 2 côtés (rails horizontaux fixés au support + profilés de jonction ou raidisseurs verticaux non fixés au support) ou sur 4 côtés (rails horizontaux + verticaux, tous fixés au support). Exemple… Pour obtenir le niveau de performance le plus élevé (niveau F3), il est conseillé de poser des plaques de 500 x 500 mm fixées sur les 4 côtés avec rails horizontaux et verticaux. A contrario, si une performance minimale (niveau F1) est suffisante, il est possible d’utiliser les mêmes plaques fixées seulement sur 2 côtés par rails horizontaux avec profilés de jonction verticaux, les rails (prépercés) sont fixés mécaniquement au support avec des chevilles à frapper. L’espacement du chevillage doit être inférieur à 30 cm et la première fixation être située à moins de 5 cm de chaque extrémité du rail. La longueur de la cheville se calcule en additionnant la profondeur d’ancrage + l’épaisseur de l’ancien enduit + l’épaisseur de l’isolant. Afin d’assurer la dilatation longitudinale des profilés de maintien, un espace de 2 à 3 mm est à respecter entre deux profilés horizontaux. Parmi les autres points de mise en œuvre à respecter, retenez qu’il est nécessaire de vérifier la rectitude des profilés et de compenser les différences de planéité par des cavaliers, qu’il faut gruger la face arrière des plaques de PSE pour compenser l’épaisseur des ailes du rail (certains panneaux sont déjà grugés lors de leur fabrication) et poser ces plaques à joints décalés d’au moins 10 cm. Le long des arêtes, dans les angles de bâtiment, aux angles de balcons… les panneaux isolants doivent être maintenus avec des chevilles PVC à tête circulaire d’au moins 50 mm de diamètre et à raison de 4 chevilles par mètre linéaire. Intérêts : la mise en œuvre est possible quelle que soit la situation géographique et la zone climatique. Limites : un domaine d’emploi relativement restreint, les limites de déformation du support étant fixées à 5 mm sous la règle des 2 m et pas de choix dans l’isolant, seul le PSE blanc étant autorisé. Le point sur la réglementation La mise en œuvre d’un système d’ITE doit respecter les préconisations prévues dans l’ATE (Agrément technique Européen) du complexe isolant et/ou de ses composants, les conditions de mise en œuvre du système rédigées dans le DTA (Documents technique d’application) qui accompagne l’ATE et intègre les spécificités réglementaires et celles définies par différents CPT (Cahier des prescriptions techniques) du Cstb (Centre scientifique et technique du Bâtiment), notamment le CPT1833 (mars 1983) “Conditions générales d'emploi des systèmes d'isolation thermique par l'extérieur”, le CPT 3035 (avril 1998), “Cahier de prescription technique d’emploi et de mise en œuvre des systèmes d’ITE avec un enduit mince sur polystyrène expansé” et son modificatif n° 1, le CPT 3399 (mars 2002). Mise en œuvre de l’isolant en partie courante : petit rappel des bonnes manières Si l’isolant ne descend pas jusqu’à la semelle de fondation, un profil de départ (avec goutte d’eau) est fixé à 15 cm du point le plus haut du sol. Les panneaux isolants (en plaque ou rouleau) sont ensuite collés ou fixés mécaniquement, horizontalement ou verticalement, bout à bout, de manière la plus jointive possible en ménageant juste un espace de 5 mm à la jonction du système avec les menuiseries (ou autres points durs) pour mettre en place un mastic de calfeutrement. Les isolants en plaques doivent être posés à joints décalés de plus de 10 cm façon “coupe de pierre” en partant depuis un angle (pose d’une demi-plaque) et en procédant de bas en haut. Lorsque des joints ouverts existe entre panneaux isolants, il est recommandé de les combler avec un produit type mousse polyuréthane mais en aucun cas avec le mortier-colle utilisé lors de la fixation de l’isolant dans le cas d’une pose collée ou fixée-calée ni avec un mortier de sous-enduit. Fixation mécanique : quel perçage choisir ? « On ne le dira jamais assez… » insiste Hervé Ravenet, chef produit ITE chez Saint-Gobain Weber, « la qualité du perçage est fondamentale pour la bonne tenue de la cheville. » Il est donc indispensable de respecter les prescriptions concernant les distances par rapport au bord du mur ainsi que les entraxes pour éviter tout risque d’éclatement ou de fissuration du matériau support, de réaliser une profondeur de perçage plus importante que la profondeur d’ancrage, de nettoyer le trou de perçage pour éviter que des résidus de poussière ne réduisent la capacité de charge de la cheville et, enfin, d’adapter son mode de perçage au matériau constituant le support à isoler. Au choix, perçage en rotation sans percussion (forêt au carbure, en acier ou spécial maçonnerie) pour les matériaux perforés ou à faible résistance, perçage par percussion (rapide, à faible intensité) ou au marteau perforateur (lent, à forte intensité) pour les matériaux de construction pleins à structure dense. À lire aussi • Bardages : 3 systèmes esthétiques et isolants (Solution-Technique/Facade/Bardages-3-systemes-esthetiques-et-isolants.html) • Enduit : 1, 2 ou 3 couches ? (Solution-Technique/Facade/Enduit-1-2-ou-3-couches.html) • 4 Solutions en béton pour un aspect pierre (Solution-Technique/Facade/4-solutions-en-beton-pour-un-aspect-pierre.html)
Il y a 14 ans et 162 jours

ITE : systèmes collée, fixé-calé ou par rails ? (suite 1)

Solution n° 1 : Système collé Simple et rapide, cette technique consiste à coller directement l’isolant à l’aide d’un mortier colle, sur la paroi à isoler. Seuls les isolants en fibre de bois, en polystyrène expansé (PSE) blanc ou en polystyrène expansé graphité gris (performance thermique 20 % supérieure au PSE blanc) sont admis. La pose collée peut se réaliser de trois façons : - par plots (16 plots de colle minimum au m2 représentant a minima 20 % de la surface de la plaque) déposés à quelques centimètres du bord du panneau ; - en plein sur toute la surface du panneau (la colle est appliquée à la taloche crantée de 6 à 10 mm de profondeur en laissant une bande libre de 2 cm de large en périphérie du panneau pour éviter la pénétration de la colle au niveau des joints) ; - par boudins (la surface encollée doit représenter au moins 20% de la surface de la plaque) discontinus (pour éviter un effet ventouse à la pose), d’épaisseur régulière, déposés en périphérie du panneau (en laissant également une bande libre de 2 cm) et en deux bandes croisées au centre. Le collage en plein est conseillé sur un support de bonne planéité, le collage par plots étant plus adapté aux supports présentant des irrégularités de surface ou des écarts de planéité. Dans le cas d’une fixation collée de l’isolant, le support reprend en effet la charge propre du système d’isolation. La condition préalable au choix d’une pose collée est donc, de manière générale, d’avoir un support sain, cohésif et plan avec des défauts de planéité inférieurs à 10 mm sous la règle de 2 m. Sur un support revêtu, il est obligatoire d’effectuer un décapage en amont. Au­tres conditions d’application à respecter : la température extérieure doit être supérieure à 5 °C, inférieure à 30 °C ; les panneaux encollés doivent être appliqués sur le support en exerçant une pression et en contrôlant en permanence la planéité à la règle des 2 m ; lors de collage sur une grande hauteur dans une même journée, il est conseillé de fixer mécaniquement des rails horizontaux tous les 5 m environs pour éviter la mise en charge de l’isolant. À noter enfin que la consommation moyenne de colle est définie par l’ATE du mortier colle (Agrément technique Européen délivré par le Cstb) utilisé qui se présente sous la forme d’une poudre à gâcher, d’une pâte additionnée de ciment (avec pour avantage de pouvoir utiliser le même produit pour coller et réaliser le sous-enduit) ou d’un produit prêt-à-l’emploi (temps de séchage plus long donc à déconseiller en période hivernale ou humide). Intérêts :sur support brut, cette technique convient pour les 4 zones géographiques définies par les règles Neige et Vent 65 (février 2009). Limites : les panneaux en laine de roche ou laine de bois ne sont pas acceptés. Solution n° 2 : Système fixé calé Également appelé calé-chevillé, ce système de fixation a pour énorme avantage d’être compatible avec tous les types d’ITE quelle que soit la nature de l’isolant (PSE, laine de roche, fibre de bois) et du support, brut ou revêtu. Dans cette technique, la tenue de l’isolant sur la paroi est assurée à la fois par l’encollage du panneau isolant et, mécaniquement par fixations traversantes, à l’aide de chevilles à expansion (à tête large de 50 ou 60 mm de diamètre) positionnées au droit de ces plots. La densité au m2 des chevilles (8, 10 ou 12) et le plan de chevillage sont définis dans le DTA (Document technique d’application) du système d’ITE mis en œuvre. Une fois le mode de fixation ainsi déterminé, la mise en œuvre s’effectue en deux temps : calage de l’isolant avec le mortier colle puis, après séchage du mortier de calage, perçage des plaques et du support / mise en place de la cheville. Il existe deux sortes de chevilles qui doivent toutes bénéficier d’un ATE (Agrément technique Européen) et être conformes aux prescriptions définies dans le DTA du système ITE : - chevilles à frapper (cheville + clou nylon ou clou métal enfoncés au marteau caoutchouc) simples à mettre en œuvre, posées à fleur de l’isolant ; - cheville à visser (cheville enfoncée au marteau + vis métal vissée à la visseuse ou au perforateur) 3 fois plus performantes à l’arrachement selon les fabricants que les chevilles à frapper. Elles se posent à fleur ou à cœur (enfoncées de 10 à 15 mm dans l’isolant, la tête de cheville étant recouverte par une rondelle de même nature que l’isolant ce qui élimine les ponts thermiques et réduit l’apparition de spectres sous enduit au niveau de la tête de cheville). Pour limiter les ponts thermiques, les spectres et/ou fissures (pour un ITE sous enduit) au droit des fixations, la conductivité thermique de la cheville doit idéalement être la plus proche possible de celle du matériau isolant. Pour chaque modèle de cheville, le fabricant de cheville détermine la profondeur d’ancrage et l’épaisseur de l’isolant admissible. Le choix de la cheville dépend du type de support : chaque cheville est donc estampillée d’une lettre A, B, C, D et/ou E renvoyant à un type de support. A pour les supports en béton, B pour les matériaux pleins, C pour les matériaux creux, D pour le béton allégé et E pour le béton cellulaire. Retenez enfin que, pour connaître la longueur de la cheville à utiliser, il faut calculer la profondeur d’ancrage (donnée par le fabricant) + l’épaisseur de l’ancien revêtement éventuel + l’épaisseur du plot de calage + l’épaisseur de l’isolant. Intérêts : un système bien adapté aux travaux de rénovation sur supports peints ou enduits et aux épaisseurs d’isolants importantes allant jusqu’à 340 mm. Limites : des essais d’arrachements in situ du système de fixation sont à réaliser par le fabricant avant le démarrage de la mise en œuvre. Solution n° 3 : Système fixé mécaniquement par rails Ce mode de fixation n’est utilisable qu’avec un isolant en polystyrène expansé blanc (PSE rainuré sur le chant) et, de préférence, sur supports revêtus (enduit, peinture, revêtement plastique épais…) présentant une planéité quasi irréprochable. Le principe de mise en œuvre est simple : selon les performances recherchées, en fonction de la zone de dépression au vent normal (F1, F2 ou F3) dans laquelle se trouve le chantier, l’isolant (disponible en deux formats 500 x 500 mm ou 1 000 x 600 mm) est ceinturé par des rails de maintien en PVC sur 2 côtés (rails horizontaux fixés au support + profilés de jonction ou raidisseurs verticaux non fixés au support) ou sur 4 côtés (rails horizontaux + verticaux, tous fixés au support). Exemple… Pour obtenir le niveau de performance le plus élevé (niveau F3), il est conseillé de poser des plaques de 500 x 500 mm fixées sur les 4 côtés avec rails horizontaux et verticaux. A contrario, si une performance minimale (niveau F1) est suffisante, il est possible d’utiliser les mêmes plaques fixées seulement sur 2 côtés par rails horizontaux avec profilés de jonction verticaux, les rails (prépercés) sont fixés mécaniquement au support avec des chevilles à frapper. L’espacement du chevillage doit être inférieur à 30 cm et la première fixation être située à moins de 5 cm de chaque extrémité du rail. La longueur de la cheville se calcule en additionnant la profondeur d’ancrage + l’épaisseur de l’ancien enduit + l’épaisseur de l’isolant. Afin d’assurer la dilatation longitudinale des profilés de maintien, un espace de 2 à 3 mm est à respecter entre deux profilés horizontaux. Parmi les autres points de mise en œuvre à respecter, retenez qu’il est nécessaire de vérifier la rectitude des profilés et de compenser les différences de planéité par des cavaliers, qu’il faut gruger la face arrière des plaques de PSE pour compenser l’épaisseur des ailes du rail (certains panneaux sont déjà grugés lors de leur fabrication) et poser ces plaques à joints décalés d’au moins 10 cm. Le long des arêtes, dans les angles de bâtiment, aux angles de balcons… les panneaux isolants doivent être maintenus avec des chevilles PVC à tête circulaire d’au moins 50 mm de diamètre et à raison de 4 chevilles par mètre linéaire. Intérêts : la mise en œuvre est possible quelle que soit la situation géographique et la zone climatique. Limites : un domaine d’emploi relativement restreint, les limites de déformation du support étant fixées à 5 mm sous la règle des 2 m et pas de choix dans l’isolant, seul le PSE blanc étant autorisé. Le point sur la réglementation La mise en œuvre d’un système d’ITE doit respecter les préconisations prévues dans l’ATE (Agrément technique Européen) du complexe isolant et/ou de ses composants, les conditions de mise en œuvre du système rédigées dans le DTA (Documents technique d’application) qui accompagne l’ATE et intègre les spécificités réglementaires et celles définies par différents CPT (Cahier des prescriptions techniques) du Cstb (Centre scientifique et technique du Bâtiment), notamment le CPT1833 (mars 1983) “Conditions générales d'emploi des systèmes d'isolation thermique par l'extérieur”, le CPT 3035 (avril 1998), “Cahier de prescription technique d’emploi et de mise en œuvre des systèmes d’ITE avec un enduit mince sur polystyrène expansé” et son modificatif n° 1, le CPT 3399 (mars 2002). Mise en œuvre de l’isolant en partie courante : petit rappel des bonnes manières Si l’isolant ne descend pas jusqu’à la semelle de fondation, un profil de départ (avec goutte d’eau) est fixé à 15 cm du point le plus haut du sol. Les panneaux isolants (en plaque ou rouleau) sont ensuite collés ou fixés mécaniquement, horizontalement ou verticalement, bout à bout, de manière la plus jointive possible en ménageant juste un espace de 5 mm à la jonction du système avec les menuiseries (ou autres points durs) pour mettre en place un mastic de calfeutrement. Les isolants en plaques doivent être posés à joints décalés de plus de 10 cm façon “coupe de pierre” en partant depuis un angle (pose d’une demi-plaque) et en procédant de bas en haut. Lorsque des joints ouverts existe entre panneaux isolants, il est recommandé de les combler avec un produit type mousse polyuréthane mais en aucun cas avec le mortier-colle utilisé lors de la fixation de l’isolant dans le cas d’une pose collée ou fixée-calée ni avec un mortier de sous-enduit. Fixation mécanique : quel perçage choisir ? « On ne le dira jamais assez… » insiste Hervé Ravenet, chef produit ITE chez Saint-Gobain Weber, « la qualité du perçage est fondamentale pour la bonne tenue de la cheville. » Il est donc indispensable de respecter les prescriptions concernant les distances par rapport au bord du mur ainsi que les entraxes pour éviter tout risque d’éclatement ou de fissuration du matériau support, de réaliser une profondeur de perçage plus importante que la profondeur d’ancrage, de nettoyer le trou de perçage pour éviter que des résidus de poussière ne réduisent la capacité de charge de la cheville et, enfin, d’adapter son mode de perçage au matériau constituant le support à isoler. Au choix, perçage en rotation sans percussion (forêt au carbure, en acier ou spécial maçonnerie) pour les matériaux perforés ou à faible résistance, perçage par percussion (rapide, à faible intensité) ou au marteau perforateur (lent, à forte intensité) pour les matériaux de construction pleins à structure dense. À lire aussi • Bardages : 3 systèmes esthétiques et isolants (Solution-Technique/Facade/Bardages-3-systemes-esthetiques-et-isolants.html) • Enduit : 1, 2 ou 3 couches ? (Solution-Technique/Facade/Enduit-1-2-ou-3-couches.html) • 4 Solutions en béton pour un aspect pierre (Solution-Technique/Facade/4-solutions-en-beton-pour-un-aspect-pierre.html)
Il y a 14 ans et 162 jours

ITE : système collé, fixé-calé ou par rails ?

Le cahier des charges peut être des plus divers… L’ITE offre une réponse spécifique à chaque situation en fonction de la nature du bâtiment et de ses contraintes techniques. Reste à choisir en connaissance de cause…
Il y a 14 ans et 162 jours

ITE : système collé, fixé-calé ou par rails ?

Le cahier des charges peut être des plus divers… L’ITE offre une réponse spécifique à chaque situation en fonction de la nature du bâtiment et de ses contraintes techniques. Reste à choisir en connaissance de cause…
Il y a 14 ans et 162 jours

ITE : système collé, fixé-calé ou par rails ?

Le cahier des charges peut être des plus divers… L’ITE offre une réponse spécifique à chaque situation en fonction de la nature du bâtiment et de ses contraintes techniques. Reste à choisir en connaissance de cause…
Il y a 14 ans et 162 jours

Une maison prêt-à-poser en acier (diaporama)

Un chantier pilote a vu le jour près de Lyon pour tester, expérimenter et peaufiner un système constructif complet en acier d'un nouveau genre pour le logement collectif. Ici, le bâti acier est associé à d'autres matériaux : plaques de plâtre, laine de roche et isolant. Le tout est assemblé en usine avant une pose sur le terrain. Découvrez ce...
Il y a 14 ans et 165 jours

Solyndra et Sika, une collaboration stratégique

Solyndra, fabricant de systèmes photovoltaïques cylindriques, vient d'annoncer la signature d'un nouveau contrat de vente pluriannuel avec Sika Services AG, fabricant de...
Il y a 14 ans et 167 jours

Uniflair passe dans le giron de Schneider Electric

L'industriel français a acquis l'italien spécialisé dans les climatiseurs et systèmes de refroidissement. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé, mais cela va permettre à Schneider de proposer désormais une gamme de produits de...
Il y a 14 ans et 167 jours

Une maison prêt-à-poser en acier (diaporama)

Un chantier pilote a vu le jour près de Lyon pour tester, expérimenter et peaufiner un système constructif complet en acier d'un nouveau genre pour le logement collectif. Ici, le bâti acier est associé à d'autres matériaux : plaques de plâtre, laine de roche et isolant. Le tout est assemblé en usine avant une pose sur le terrain. Découvrez ce procédé étape par étape.
Il y a 14 ans et 168 jours

Optimisation des systèmes de chauffage : un guide pour aider les pros

Energies et Avenir, l'association de la filière du chauffage à eau chaude, présente un outil méthodique pour accompagner les professionnels de la filière : un guide de dimensionnement des radiateurs à destination des professionnels.
Il y a 14 ans et 169 jours

Une construction BBC acier sur mesure et sans surcoût

Les objectifs de la Réglementation thermique 2012 imposent des enveloppes de bâtiment très performantes. Et un coût maîtrisé. Arcelor Mittal propose un système constructif sans surcoût. Tecoia a été testé et perfectionné sur un chantier “ maison ” de bureaux R + 2 au sud-est de Lyon.
Il y a 14 ans et 169 jours

Une construction BBC acier sur mesure et sans surcoût

Les objectifs de la Réglementation thermique 2012 imposent des enveloppes de bâtiment très performantes. Et un coût maîtrisé. Arcelor Mittal propose un système constructif sans surcoût. Tecoia a été testé et perfectionné sur un chantier “ maison ” de bureaux R + 2 au sud-est de Lyon.
Il y a 14 ans et 169 jours

Actus produits de la semaine : Bubendorff/ Profils Systèmes/ Soprofen/ Warema/ Fany Glass/ Millet

Activ'Home le volet roulant électrique qui fait respirer une maison/ Profils Systèmes : sa nouvelle gamme Toundra/ Chrono VX2 de Soprofen, de sérieux atouts au service du confort esthétique et phonique/ Les brises-soleil de Warema/ Fany Glass, du décor verrier/ Millet : une nouvelle porte-fenêtre...
Il y a 14 ans et 172 jours

Radiateurs à eau chaude : un guide pour optimiser les installations

Après la publication du guide sur l’entretien annuel des chaudières, l’association Energies et Avenir édite un nouvel outil pour aider les installateurs à optimiser le dimensionnement des systèmes de chauffage basé sur la boucle à eau chaude. Et met gratuitement à leur disposition un logiciel de dimensionnement.
Il y a 14 ans et 172 jours

Radiateurs à eau chaude : un guide pour optimiser les installations

Après la publication du guide sur l’entretien annuel des chaudières, l’association Energies et Avenir édite un nouvel outil pour aider les installateurs à optimiser le dimensionnement des systèmes de chauffage basé sur la boucle à eau chaude. Et met gratuitement à leur disposition un logiciel de dimensionnement.
Il y a 14 ans et 174 jours

Photovoltaïque : cet entrepreneur prédit la baisse du prix des installations

Le marché du solaire photovoltaïque a un bel avenir devant lui. C’est ce que pense Mathieu Debonnet, président d’Altus Energy, jeune PME qui conçoit des systèmes d’intégration. En 2 ans, l’entreprise a déjà fédéré 150 artisans partenaires pour la mise en œuvre de ses installations.
Il y a 14 ans et 174 jours

Photovoltaïque : cet entrepreneur prédit la baisse du prix des installations

Le marché du solaire photovoltaïque a un bel avenir devant lui. C’est ce que pense Mathieu Debonnet, président d’Altus Energy, jeune PME qui conçoit des systèmes d’intégration. En 2 ans, l’entreprise a déjà fédéré 150 artisans partenaires pour la mise en œuvre de ses installations.
Il y a 14 ans et 182 jours

La mairie de Valenciennes chauffée par les eaux usées

L'hôtel de ville de Valenciennes se chauffe désormais grâce à un système de transformation des eaux usées, qui devrait permettre de diviser par trois sa...
Il y a 14 ans et 183 jours

Réseaux d'eau chaude : bouclage ou cordon chauffant ? (suite)

Solution n° 1 : Le bouclage, sécurité sanitaire Véritable solution technique pour maintenir en température les réseaux d’eau chaude sanitaire, la solution bouclage nécessite un minimum de connaissances afin de bien la mettre en œuvre. Quand on parle bouclage ou recyclage d’une installation d’eau chaude sanitaire, on parle forcément équilibrage. Il ne s’agit pas simplement d’installer un circulateur (ou pompe de bouclage), mais aussi d’équilibrer correctement l’installation grâce à des organes d’équilibrage, qui permettent d’irriguer correctement toutes les antennes du réseau et d’éviter ainsi les bras morts, source parmi d’autres de prolifération des légionnelles. L’objectif à tenir est une température minimale de 50 °C en tout point de l’installation, à l’exception des canalisations terminales d’alimentation des points de puisage qui doivent avoir un volume inférieur ou égal à 3 litres, suivant l’arrêté du 30 novembre 2005. La conception est donc essentielle et les entreprises ainsi que les bureaux d’études spécialisés doivent s’intéresser de très près au sujet du bouclage qui se résume trop souvent à la vieille méthode de dire qu’un diamètre de bouclage est en général celui de l’aller diminué de deux diamètres ! Il est impératif de prendre en considération 5 paramètres essentiels qui sont liés, à savoir, le débit, le diamètre, la longueur, la perte de charge et le coefficient KV des organes de réglages. L’avantage de la solution bouclage est que l’on maintient l’eau en circulation en tous points du réseau, en effet, un des artifices pour lutter contre les développements bactériens étant d’éviter les eaux stagnantes. Intérêts : bonne circulation du fluide dans les réseaux. Sécurité contre les infections bactériologiques. Limites : le coût de l’installation de bouclage (tubes, pompe, équilibrage…). Solution n° 2 : Le cordon chauffant, pratique La pose d’un cordon chauffant le long des tuyauteries de distribution d’eau chaude ­sanitaire permet de compenser les déperditions en ligne en chaque point de l’installation. Son installation peut se concevoir dès la construction, mais se réalise également aisément en rénovation. Il permet de maintenir, dans les canalisations, une température d’eau suffisante pour ne plus à avoir à chasser l’eau immobilisée et refroidie dans les tuyauteries au moment de puiser de l’eau chaude. Un cordon chauffant est toujours installé avec un calorifuge pour le recouvrir. Les domaines d’applications sont divers même si l’on trouve des cordons chauffants sur des réseaux d’ECS dans des immeubles d’habitation neufs ou rénovés, des hôtels, maisons de retraite ou des hôpitaux. Pour ces deux dernières applications, il convient de s’assurer que la maintenance est bien réalisée car le remède pourrait vite être pire que le mal, si un cordon chauffant était en panne et que personne ne s’en apercevait. En effet, on a déjà vu sur des installations qui nécessitaient deux cordons chauffants pour les tuyauteries de diamètres important, et ne plus fonctionner qu’avec un seul ! N’ayant aucune maintenance sur ces systèmes, l’eau distribuée aux robinets était chaude, mais pas suffisamment pour endiguer le risque de développement bactérien, tel que des légionelles par exemple. Pour résumer, on peut dire que simplicité et investissement réduit sont les deux atouts liés à cette solution, en effet, pas de dédoublement de canalisation, ni de pompe de bouclage et pas non plus d’organes d’équilibrage avec tout ce que cela implique comme réglages au moment de la mise en service de l’installation. Intérêts : aucune maintenance, pas d’entretien. Rapidité d’installation. Pas de pompe de bouclage. Limites : ne permet pas une circulation suffisante dans les réseaux d’eau chaude. Pas de maintenance, donc impossibilité de s’apercevoir quand il est en panne. Infos pratiques Attention aux KV des vannes ! Le choix d’une vanne de réglage est une étape primordiale dans la conception d’un réseau d’eau chaude sanitaire. Dans le passé, trop de boucles présentaient des débits trop faibles, de l’ordre de 50 l/h. Aucun organe d’équilibrage n’était capable de régler correctement ce débit calculé. Une vanne de réglage habituellement installée en diamètre 15 mm a un passage de l’ordre de 0,10 mm pour laisser passer un débit aussi faible que 50 l/h. Ceci est “hors plage” d’utilisation si l’on se réfère aux documentations des fabricants. Pour éviter ces soucis, les textes réglementaires à venir vont imposer un diamètre minimum de 14/16 mm pour un piquage, ce qui obligera, pour une vitesse de 0,20 m/s, un débit de 110 l/h. Ce débit minimum induit donc un coefficient KV de 0,22, ce qui fait que l’installation deviendra équilibrable. 3 points essentiels pour éviter la légionellose Pour limiter le développement des légionelles, il est nécessaire d’agir à trois niveaux : • éviter la stagnation de l’eau et en assurer une bonne circulation ; • lutter contre l’entartrage et la corrosion par une conception et un entretien adapté à la qualité de l’eau et aux caractéristiques de l’installation ; • maîtriser la température de l’eau dans les réseaux, depuis la production et tout au long des circuits de distribution. À lire aussi (index.php?option=com_content task=view id=1861 Itemid=263) • Réduire la consommation d'eau jusqu'à 30 % (Solution-Technique/Equipements-sanitaires/Reduire-la-consommation-d-eau-jusqu-a-30.html) • Réseaux d'eau chaude : détruire les légionelles (Solution-Technique/Equipements-sanitaires/Reseaux-d-eau-chaude-detruire-les-legionelles.html)
Il y a 14 ans et 183 jours

Accessibilité des balcons, loggias et terrase : des règles enfin plus claires (suite 2)

Les différents types de handicap L’article 2 de la Loi n°2005-102 du 11 février 2005 redéfinit la notion de handicap comme étant « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. » Ci-dessous, un tableau inspiré de la brochure de la DHUP “Bâtir accessible, un enjeu pour tous” (mai 2009), répertoriant les différents types de handicap. Les dispositions relatives aux accès aux balcons, terrasses et loggias Les articles 14 et 26 de l’arrêté du 1er août 2006, modifiés par l’arrêté du 30 novembre 2007, précisent les dispositions à ­mettre en place pour l’accès aux balcons, terrasses et loggias : « Au sein des bâtiments d’habitation collectifs ayant fait l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter du 1er janvier 2008, tout balcon, loggia ou terrasse présentant une profondeur de plus de 60 cm et situé au niveau d’accès d’un logement situé en rez-de-chaussée, en étage desservi par un ascenseur ou pour lequel une desserte ultérieure par un ascenseur est prévue dès la construction, […] doit posséder au moins un accès depuis une pièce de vie respectant les dispositions suivantes : 1° Caractéristiques dimensionnelles : La largeur minimale de l’accès doit être de 0,80 m. 2° Atteinte et usage : Afin de minimiser le ressaut dû au seuil de la porte-fenêtre : • la hauteur du seuil de la menuiserie doit être inférieure ou égale à 2 cm ; • la hauteur du rejingot doit être égale à la hauteur minimale admise par les règles de l’art en vigueur pour assurer la garde d’eau nécessaire. Afin de limiter le ressaut du côté extérieur à une hauteur inférieure ou égale à 2 cm, un dispositif de mise à niveau du plancher, tel qu’un caillebotis, des dalles sur plots ou tout autre système équivalent, sera installé dès la livraison. Pour le respect des règles de sécurité en vigueur, la hauteur du garde-corps sera mesurée par rapport à la surface accessible. » Les mêmes dispositions sont à mettre en place dans les maisons individuelles. Infos pratiques Librairie • Brochure de la DHUP “Bâtir accessible, un enjeu pour tous” (mai 2009) • Principes constructifs pour l’Accessibilité des balcons, des loggias et des terrasses (décembre 2007) • Carnets de détails pour l’accessibilité des balcons, des loggias et des terrasses dans les constructions ­neuves (juin 2010) Textes de référence • Loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. • Décret n°2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation et modifiant le Code de la construction et de l’habitation. • Arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du Code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction. • Arrêté du 30 novembre 2007 modifiant l’arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du Code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction. • Circulaire interministérielle n° DGUHC 2007-53 du 30 novembre 2007 relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation. Les textes réglementaires sont disponibles gratuitement sur le site www.legifrance.gouv.fr. • NF DTU 20.1 : Travaux de bâtiment – Ouvrages en maçonnerie de petits éléments – Parois et murs. • NF DTU 36.5 : Travaux de bâtiment - Mise en œuvre des fenêtres et portes extérieures. • Cahier du CSTB n°3521 : Menuiseries en PVC sous Avis Techniques – Conditions générales de mise en œuvre en travaux neufs et sur dormants existants. Les normes sont disponibles auprès de l’Afnor (www.boutique.afnor.org) ou du CSTB (boutique.cstb.fr). À lire aussi (index.php?option=com_content task=view id=1861 Itemid=263) • Fiches FDES : mieux les comprendre (Normes-DTU/Reglementation/Fiches-FDES-mieux-les-comprendre.html) • RT dans l'existant : quelle réglementation ? (Normes-DTU/Reglementation/RT-dans-l-existant-quelle-reglementation.html)
Il y a 14 ans et 187 jours

Thierry Autric prend la tête de Qualit'EnR

L'association pour la qualité d'installation des systèmes à énergies renouvelables, Qualit'EnR, vient de nommer un nouveau délégué général. Thierry Autric devra notamment promouvoir l'engagement de la filière dans la qualité pour accompagner et...
Il y a 14 ans et 187 jours

La construction de maisons en bois massif en France

Concept très répandu en Belgique avec un système d'isolation par l'extérieur, les maisons en [...]
Il y a 14 ans et 187 jours

L'UE plaide pour l'enfouissement des déchets nucléaires

Jugeant que les systèmes actuels de gestion des déchets nucléaires sont trop vulnérables, l'Union européenne veut obliger les pays membres à enfouir leurs...
Il y a 14 ans et 194 jours

Réglementation : Qualité de l'air/ RT 2012/ Agents TP de l'Etat/ Bâtiments thermiques/ Architectes…

Surveillance de la qualité de l'air/ Caractéristiques thermiques et performance énergétique des constructions/ Système "Power-Pipe"/ Caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux/ Recrutement d'agent d'exploitation des travaux publics de l'Etat/ Convention collective nationale des...
Il y a 14 ans et 211 jours

Des contrats d'entretien pour simplifier la vie aux artisans

Pour leur simplifier les démarches administratives, la Capeb édite à l'attention des artisans cinq nouveaux contrats types pour l'entretien de couvertures, de pompes à chaleurs et de système de climatisation, d'assainissement non collectif et de chaudières fonctionnant au gaz et au fioul.
Il y a 14 ans et 211 jours

Des contrats d'entretien pour simplifier la vie aux artisans

Pour leur simplifier les démarches administratives, la Capeb édite à l'attention des artisans cinq nouveaux contrats types pour l'entretien de couvertures, de pompes à chaleurs et de système de climatisation, d'assainissement non collectif et de chaudières fonctionnant au gaz et au fioul.
Il y a 14 ans et 214 jours

L'écosystème du Danube menacé

Un flux toxique de boues rouges, provenant d'un réservoir d'une usine de bauxite-aluminium en Hongrie, menace très sérieusement...
Il y a 14 ans et 223 jours

Des vagues pour produire de l'électricité

Un système récupérant l'énergie des vagues pour produire de l'électricité pourrait voir le jour dans les années à venir. C'est en tout cas, le but du projet baptisé SEM-REV, qui devrait...
Il y a 14 ans et 228 jours

Une Box qui met tous les raccordements en boîte

Comme son nom l'indique, la Pro'Fil Box est une grande boîte dans laquelle sont rassemblés tous les branchements et raccordements des installations électriques, hydrauliques et de ventilation du bâtiment à construire ou en cours de rénovation. Ce produit breveté comprend un système...
Il y a 14 ans et 228 jours

Terra Spiral, une alternative au captage géothermique horizontal

Produit certifié et normé, le Terra Spiral est un système intermédiaire entre captage géothermique horizontal et sonde verticale....
Il y a 14 ans et 228 jours

Nouveau conduit de cheminée, mais pas seulement

La société Erlus AG, un des principaux fabricants allemands de matériaux pour toitures et de conduits de fumée en céramique, lance un nouveau système de conduit de fumée : Triva XL. Il s'agit d'un conduit monobloc qui comporte...
Il y a 14 ans et 235 jours

Intrasol Cl et Intrasol SR chez Renusol

La société Renusol a présenté lors du Salon des énergies renouvelables, ses deux nouveaux systèmes : l'Intrasol CL et l'Intrasol SR....
Il y a 14 ans et 242 jours

Aleo Solar présente le système Solrif

Emmanuel Desarmeaux, ingénieur commercial Sud-Est chez Aleo Solar France, nous présente le système Aleo Solrif, un panneau photovoltaïque à intégration véritable...
Il y a 14 ans et 281 jours

Une maison pour mettre l'énergie positive à portée de tous (diaporama)

Une villa contemporaine à énergie positive vient de voir le jour à Pélissane, près de Marseille. Outre le chant des cigales, ses futurs propriétaires pourront profiter de l'union de nouveaux produits et systèmes à la pointe du développement durable. Et cette "villa concept" se veut un prototype...
Il y a 14 ans et 292 jours

Jean-Charles Delplace , nouveau directeur général de SMIE

Jean-Charles Delplace vient d'être nommé directeur général de la SMIE, entreprise spécialisée dans les systèmes anti-collision pour grues. Son objectif est "de développer l'activité de l'entreprise grâce à l'amélioration de sa qualité de services, aussi bien pour ses clients directs que pour son...