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Résultats de recherche pour fonds

(3424 résultats)
Il y a 3 ans et 242 jours

La Banque des Territoires et SMABTP entrent au capital d’Impulse Partners

La Banque des Territoires, SMABTP, des cadres dirigeants et des entrepreneurs entrent au capital d’Impulse Partners qui réalise une levée de fonds de 3 millions d’euros.
Il y a 3 ans et 243 jours

Ouverture à Lyon lundi du procès d'un important réseau de marchands de sommeil

L'instruction judiciaire estime que plus d'une centaine de personnes ont été victimes de cette organisation, logées dans des conditions indignes entre 2012 et 2017.La méthode de ce réseau de marchands de sommeil consistait à découper des logements en plusieurs parties réduites, afin de multiplier les locations, en proposant les logements à des personnes ou des familles en situation de vulnérabilité, souvent en situation irrégulière.A Vaulx-en-Velin, en banlieue de Lyon, par exemple, deux appartements ont été modifiés pour créer 17 logements d'une surface de 10 à 15 m2. Créé par plusieurs membres d'une même famille d'origine tunisienne, le réseau a acquis plusieurs immeubles et appartements, à Lyon, Saint-Fons, Saint-Priest, Vaulx-en-Velin, Vénissieux.L'affaire a révélé l'utilisation de plusieurs SCI et de sociétés de bâtiment destinées à blanchir les fonds perçus dans les locations. Les suspects proposaient par ailleurs aux étrangers en situation irrégulière des "packs" de faux contrats de travail et fiches de paies, d'un prix de 900 euros, afin d'obtenir des prestations sociales.Une quarantaine de personnes ont bénéficié de ce système frauduleux, selon l'enquête.Le contrôle d'un salon de coiffure a déclenché toute l'affaire en 2014. La justice lyonnaise a découvert l'existence d'une douzaine de salons de coiffure complètement clandestins, pratiquant des prix très bas à 10 euros la coupe, et employant des coiffeurs sans titre de séjour. Non déclarés, les établissements auraient rapporté 500.000 euros par an à l'organisateur principal, suspecté d'avoir ensuite investi l'argent dans les logements clandestins.Les prévenus, âgés de 21 à 54 ans, sont poursuivis pour "soumission de personnes vulnérables à des conditions d'hébergement indignes", "escroquerie en bande organisée", "blanchiment", "travail dissimulé" et "aide au séjour irrégulier".La métropole de Lyon est constituée partie civile au procès, ainsi qu'une banque, victime d'un non remboursement de prêt.
Il y a 3 ans et 246 jours

Naissance d'un fonds mondial pour financer les infrastructures stratégiques d'hydrogène

ÉNERGIE. Afin d'accélérer le développement de l'hydrogène, de grands industriels internationaux s'associent pour créer un fonds mondial dédié à ces infrastructures. Et ce sont trois champions français qui en sont à l'initiative.
Il y a 3 ans et 246 jours

Un fonds mondial pour les infrastructures d’hydrogène décarboné

Ce fonds initié par Vinci, Air Liquide et TotalEnergies investira dans l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène renouvelable et bas carbone, dans les régions les plus prometteuses d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Les engagements pris à l’égard du fonds s’élèvent déjà à 800 millions d’euros, sur un objectif d’environ 1,5 milliard prévu à la signature.
Il y a 3 ans et 246 jours

Poujoulat lauréat du fonds d'accélération des investissements industriels dans les territoires

Leader européen de la fabrication de conduits de cheminée pour tout type d'équipement de chauffage dans le secteur résidentiel, Poujoulat est lauréat du fonds d'accélération des investissements industriels dans les territoires dans le cadre du plan de relance.Le projet récompensé permettra à l'entreprise de :renforcer sa compétitivité et conforter sa position de leader européen en améliorant la productivité sur les biens et produits les plus techniques (conduits performants pour le raccordement des équipements de production d'énergie à partir de biocombustibles) et de diversifier sa production vers de nouveaux marchés du secteur énergétique (caches esthétiques pour pompe à chaleur et climatisation).pérenniser le haut niveau de qualification de ses opérateurs et d'anticiper la transition générationnelle (pyramide des âges). L'école de formation doit permettre d'accompagner la montée en compétences de 60 à 70 opérateurs par an notamment de jeunes.Des recrutements seront réalisés en 2021 et 2022 dans le cadre de ces investissements.accélérer la transition écologique du process industriel (chaîne de peinture plus écologique) et accentuer la performance thermique du site de production (isolation) dans un contexte où le site est d'ores et déjà chauffé à la biomasse, équipé de LED et bientôt alimenté partiellement par de l'électricité solaire photovoltaïque.Les investissements nécessaires dépasseront 6 millions d'euros sur 2021 et 2022. Le soutien de France Relance se situant à environ 10 % du montant des investissements présentés.Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du Groupe Poujoulat déclare : « Nous sommes très honorés de la reconnaissance et du soutien de l'État et de la Région Nouvelle-Aquitaine concernant ce nouveau projet d'investissements. Le groupe, à capital familial, s'inscrit dans une relation durable avec les territoires dans lesquels il opère et reste très attaché à son ancrage local. Depuis 10 ans, nous avons, en effet, investi près de 50 millions d'euros sur notre site de Granzay-Gript. Par ailleurs, ce projet porte plusieurs enjeux fondamentaux pour l'entreprise : la compétitivité industrielle d'abord, le verdissement de nos process ensuite et la pérennisation des savoir-faire les plus techniques, enfin. »
Il y a 3 ans et 247 jours

Après les crues des Alpes-Maritimes, l'enjeu d'une reconstruction "rapide mais exemplaire"

Question: A combien sont évalués les dégâts, et quel est le montant des aides publiques pour la reconstruction ?Réponse: "Le rapport d'instruction de la dotation de solidarité retient 727 millions d'euros de dégâts sur les infrastructures publiques, sur les 1,09 milliard déclarés par les collectivités territoriales. La différence tient au fait qu'en plus des dégâts, les collectivités ont ajouté le financement d'infrastructures qui n'existaient pas avant la tempête, comme le tunnel dans la Vésubie et dans la Roya. Les assurances, sur le volet des biens privés, ont réévalué les dommages à 217 millions d'euros. Nous sommes donc sur un total de l'ordre d'un milliard d'euros.L'appui financier exceptionnel de l'Etat, conforme aux engagements du président de la République, s'élève à 572 millions d'euros, avec notamment 143 millions au titre de la dotation de solidarité, 59,3 millions de crédits du Fonds de solidarité de l'Union européenne et 50 millions réservés à l'accompagnement de projets de développement et d'attractivité pour les vallées. De plus, 120 millions d'euros sont apportés par le Fonds de prévention des risques naturels majeurs, qui permet d'indemniser les propriétaires de biens immobiliers détruits ou exposés au risque".Q: Quelles ont été les priorités de reconstruction et où en sont les travaux ?R: "La priorité a été le rétablissement de l'ensemble des fonctionnalités permettant le retour à une +vie normale+ -- mobilités, raccordement à l'eau, électricité, assainissement--, tout en assurant la protection des biens et des personnes à travers la redéfinition des zones à risques. A la fin de l'année 2022, 90% des travaux de reconstruction seront achevés. Mais certains projets d'aménagement nécessitent plus de temps, comme la réalisation des tunnels basse Vésubie et de Paganin dans la Roya.Concernant les biens privés, plus de 420 sont éligibles au fonds de prévention des risques naturels majeurs. 220 biens sont en cours de traitement. Les premières acquisitions sont intervenues en juillet. D'ici la fin de l'année, 35 autres biens seront acquis, dont 12 avec démolition".Q: Le président Macron avait promis que cette reconstruction irait vite. La promesse est-elle tenue ?R: "L'enjeu de cette reconstruction est qu'elle soit rapide mais aussi exemplaire. Et elle va vite, grâce à la mobilisation des collectivités et des opérateurs privés, avec l'aide des associations. L'Etat a tenu ses engagements en cofinançant, en étant facilitateur sur les procédures réglementaires, mais également en assurant son rôle premier de protection à travers les plus de 2.500 maisons expertisées et en redéfinissant la cartographie des risques. Les premières indemnisations des biens exposés aux risques ont démarré en juillet. C'est bien sûr toujours trop long, quand on est sinistré.Concernant la relation avec les assurances, grâce à la cellule d'appui mise en place au sein de la préfecture et le partenariat mené avec la Fédération française de l'assurance, nous avons accompagné plus d'une centaine de sinistrés. Il reste des situations qui ne nous ont pas été signalées. J'invite les personnes en difficulté, qui rencontrent des problèmes avec leur dossier d'assurance, à se rapprocher de la préfecture des Alpes-Maritimes."
Il y a 3 ans et 247 jours

Lafarge en Syrie: un ex-gestionnaire des risques mis en examen

Ahmad Jaloudi, "risk manager" - soit gestionnaire des risques - pour l'usine Lafarge de Jalabiya, au nord de la Syrie, a été placé sous contrôle judiciaire à l'issue de son interrogatoire par les magistrats du tribunal judiciaire de Paris chargés de cette enquête."Il est incontestable que M. Jaloudi a lutté toute sa vie contre les extrémismes. Je ne peux que regretter sa mise en examen, que je trouve particulièrement injuste", a déclaré à l'AFP son avocate, Me Noémie Saidi-Cottier.Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI.Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés".Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.Selon l'Obs et le quotidien britannique The Guardian, l'usine de Lafarge aurait servi de "hub régional" pour les services de renseignement de plusieurs pays.Ancien membre des forces spéciales jordaniennes, Ahmad Jaloudi "aurait collecté des renseignements sur une trentaine d'otages, notamment sur le journaliste américain James Foley, le photographe britannique John Cantlie mais aussi sur le pilote jordanien Moaz al-Kasasbeh", mort brûlé vif dans une cage en 2015, écrit l'Obs.Dans un document d'enquête des douanes datant de 2019 consulté par l'AFP et récapitulant les échanges électroniques saisis, Ahmad Jaloudi est présenté comme "en relation constante" avec le groupe Etat islamique.Ahmad Jaloudi "informe systématiquement Bruno Pescheux puis Frédéric Jolibois", deux anciens directeurs de la filiale syrienne, "ainsi que Jean-Claude Veillard", directeur de la sûreté du groupe, "de ses contacts avec les islamistes" et "relaye (leurs) exigences", ajoute le document.Tous trois sont déjà mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 3 ans et 247 jours

Saint-Gobain a bouclé l'acquisition de Chryso

4 mois après l'annonce de négociations exclusives avec le fonds d'investissement Cinven pour le rachat de cet acteur mondial de premier plan sur le marché de la chimie de la construction, Saint-Gobain a finalisé l'opération.
Il y a 3 ans et 247 jours

La Caisse des dépôts veut céder Egis sa filiale spécialisée dans l'ingénierie

La Caisse des dépôts est entrée en négociation exclusive avec le fonds Tikehau Capital pour lui céder 42% d'Egis, sa filiale spécialisée dans l'ingénierie de la construction
Il y a 3 ans et 248 jours

Relance de la construction neuve : Jean Castex fait plusieurs annonces

Jean Castex, Premier ministre, a annoncé plusieurs mesures pour la relance de la construction neuve. [©DR] A l’occasion du 81e congrès HLM, à Bordeaux (33), le Premier ministre Jean Castex a fait plusieurs annonces pour la construction neuve. En effet, ces derniers mois, les professionnels du bâtiment n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de ce segment. La FFB craignant une crise sociale d’ici deux à cinq ans… Les nouvelles mesures du gouvernement interviennent quelques jours après la remise du premier Tome de recommandations de la Commission Rebsamen. Et devraient, en partie, être inscrites dans le Projet de la loi finance (PLF) 2022. Ainsi, Jean Castex a annoncé que « l’exonération des taxes foncières sur les propriétés bâties fera l’objet d’une compensation de la part de l’Etat pendant 10 ans pour les logements sociaux agréés à partir de 2021 et jusqu’en 2026. » Cette mesure se cale sur les mandats municipaux et dispose d’une clause de revoyure à mi-parcours. Lire aussi :– Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve– Construction neuve : 2021, péril en la demeure « Il faut engager une simplification des agréments des logements sociaux », a ajouté le Premier ministre. De plus, pour dynamiser les investissements institutionnels et encourager le développement de logements intermédiaires, le gouvernement entend supprimer l’exonération pour ce type de constructions. « Elle sera remplacée par un crédit d’impôt d’un montant équivalent pour les porteurs de projets, détaille Jean Castex. Il sera pris en charge par le budget de l’Etat. » Dans son discours, le Premier ministre a affirmé vouloir assouplir les conditions, afin de favoriser ce type de constructions. Il indique aussi vouloir renforcer les relations avec les préfets pour développer le logement dans les zones tendues et mieux utiliser les 175 M€ d’aides prévues par France Relance pour les maires “densificateurs”. Libérer le foncier « L’aide n’a pas eu le succès escompté, nous voulons la redéployer immédiatement vers les maires-bâtisseurs. » Au niveau du foncier disponible, le gouvernement souhaite doubler l’enveloppe et pérenniser des “Fonds friches”. Il demande aux préfets de favoriser les projets de création de logements ambitieux. Par ailleurs, l’Etat compte mener une opération de “libération du foncier”. Notamment avec un inventaire actualisé en temps réel du foncier public disponible. Enfin, Jean Castex a aussi évoqué l’importance de la RE 2020 « désirable et écologique » pour accompagner la construction durable. « Tournée vers le bas carbone, elle représente un défi technique. » Et rappelle l’investissement de 70 M€ dans les Pia1, afin de développer les filières, à l’image du biosourcé et des solutions mixtes. Lire aussi : – Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Suite à ces annonces, la FFB accueille plutôt favorablement les mesures, même si la fédération espère que le gouvernement ira plus loin… « Je salue ces premières avancées notables découlant des travaux de la Commission Rebsamen, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Elles marquent un début de retour en grâce du logement dans le discours politique. Et viennent renforcer l’effort collectif en faveur du parc social, mais aussi le redéploiement du parc privé par capillarité. La FFB pousse maintenant pour que le “Tome II” du rapport Rebsamen permette d’amplifier le travail de simplification, comme l’accélération des procédures d’urbanisme et de lever les freins locaux à la construction. » 1Programme d’investissements d’avenir.
Il y a 3 ans et 249 jours

Un an après les crues en Alpes-Maritimes, des plaies encore visibles

Le 2 octobre 2020, un déluge s'abat sur l'arrière-pays de Nice et Menton, provoquant des crues dévastatrices dans les vallées de la Vésubie, la Roya et la Tinée. Des tonnes de terre, matériaux et autres arbres dévalent les lits des rivières, emportant tout sur leur passage.Bilan: dix morts, dont le capitaine de sapeurs-pompiers Bruno Kohlhuber, 49 ans, emporté aux premières heures de la catastrophe avec un jeune pompier volontaire, Loïc Millo ; huit personnes toujours portées disparues ; et des dégâts d'au moins un milliard d'euros."Le mariage diabolique de la tempête Alex avec un phénomène méditerranéen": c'est ainsi que Xavier Pelletier, préfet délégué chargé de la reconstruction des vallées, contraint de remonter à la guerre de 39-45 pour constater de tels ravages matériels, décrit cet apocalypse.Routes, eau, électricité et télécommunications coupées, maisons détruites ou menaçant de s'effondrer: les quelque 13.000 habitants des trois vallées se retrouvent totalement démunis, certains ont tout perdu. "Pendant 48 heures on a été coupés du monde, puis on a été enfermés pendant des mois", témoigne Jean-Pierre Vassalo, le maire de Tende, auprès de l'AFP."Enfermés pendant des mois""Il a fallu aider des habitants qui n'avaient plus que les vêtements qu'ils portaient sur eux. Ils n'avaient plus de maison, plus de voiture, plus aucun papier", explique Jean Stellittano, responsable local du Secours Populaire. La priorité est alors de reloger ceux qui n'ont plus de toit, soit quelque 800 personnes.Un an plus tard, 135 ménages sont encore hébergés de façon provisoire. Et "nous commençons à voir arriver de nouveau des sinistrés sans solution" d'hébergement, souligne ce militant associatif: "Il y a une grande détresse chez beaucoup, d'autant que la saison estivale n'a pas été à la hauteur pour ceux qui vivent du tourisme ou de l'agriculture. La reconstruction psychologique aussi sera très longue".Au lendemain de la catastrophe, un vaste élan de solidarité se met en place. La métropole Nice Côte d'Azur recueille environ 2 millions d'euros, le département 2,7 millions. Le chanteur Julien Doré lance une tombola qui permet de récolter 930.000 euros au profit du Secours populaire.Un an plus tard, l'activité a partiellement repris. "Grâce à une grange de famille, j'ai pu recréer mon entrepôt, car j'ai tout perdu", témoigne, au bord des larmes, Jean-François Roux, patron d'une entreprise de maçonnerie à Saint-Martin-Vésubie, devant sa maison détruite: "On a mis quatre à cinq mois pour racheter du matériel, se relever et repartir, mais aujourd'hui on travaille quasiment dans des conditions normales".Hélène Rey, elle, n'a toujours pas rouvert ses deux supérettes à Breil-sur-Roya, tant l'offre de l'assurance était "ridicule".Comme l'ouragan IrmaL'estimation globale des dégâts fait débat.750 millions d'euros pour les équipements publics non assurés sur l'ensemble des trois vallées, selon le préfet Pelletier. Au moins 800 millions pour la Vésubie et la Tinée seulement, rétorque Christian Estrosi, président de la Métropole, à laquelle appartiennent ces deux vallées: "Nous ne sommes pas d'accord avec les évaluations des services de l'Etat", assène à l'AFP le maire de Nice.A cela s'ajoutent les 217 millions d'euros de dégâts assurés concernant les particuliers (habitations, voitures...) et les professionnels.Au total, selon la Préfecture, 85 km de routes ont été impactés, 20 ponts détruits ou rendus inutilisables. Quant aux habitations, sur 2.500 maisons expertisées, 420 ne pourront pas être réhabitées."Nous avons comparé la catastrophe à l'ouragan Irma", qui avait balayé les îles françaises de Saint-Barthélémy et Saint-Martin en 2017, confie Pascal Dassonville, directeur régional d'Enedis, qui continue à reconstruire 50 kms de son réseau électrique.Pressé par des élus qui estimaient les aides trop limitées et trop lentes, le président Emmanuel Macron a annoncé en juin une augmentation des fonds alloués, ordonnant à ses ministres de lever les blocages administratifs.L'enveloppe globale des aides publiques atteint désormais 572 millions d'euros, dont 59 millions de l'Union européenne. Et M. Pelletier l'assure: "L'essentiel de la reconstruction aura lieu d'ici la fin 2022". "En un an, c'est incroyable ce qui a été fait, mais ce sont des travaux colossaux", confirme M. Vassalo, à Tende.Un an après le cauchemar, un hameau reste encore isolé, celui de Casterino, dans la Roya. A 6 kms du but, la route a disparu.
Il y a 3 ans et 249 jours

France Relance : un soutien inédit aux PME engagées pour la transition écologique

La ministre a également valorisé le bilan du guichet « tremplin pour la transition écologique des PME », créé dans le cadre de France Relance et qui a permis d'accompagner plus de 1650 entreprises dans la transformation de leur activité à hauteur de 23 millions d'euros.Enfin, le ministère de la Transition écologique publie aujourd'hui un dossier de presse de bilan sur le déploiement du plan France Relance, un peu plus d'un an après sa présentation.« 30 milliards de France Relance sont dédiés à la transition écologique. C'est la marque de la volonté du Gouvernement de préparer notre pays face au dérèglement climatique. Mais au-delà des milliards, toute la question est de savoir si ces dépenses sont efficaces, si elles aident véritablement nos entreprises à changer de modèle. C'est ce que nous voulons montrer aujourd'hui : oui, grâce à l'expertise de l'Ademe, opérateur de mon ministère, et grâce au dynamisme de dirigeants d'entreprises à travers le pays, nous transformons notre économie. Dans toutes les régions, tous les départements, des entrepreneurs se sont lancés grâce à France Relance. Et cela concerne aussi bien de jeunes entreprises qui se lancent d'emblée sur le marché de l'économie verte, par exemple dans le reconditionnement, l'écoconception, ou les énergies renouvelables, que des entreprises plus traditionnelles qui souhaitent évoluer. Certaines hésitaient à investir dans des machines moins polluantes, à mettre en place des procédures de recyclage de leurs déchets, à industrialiser une bonne idée écologique qui était encore à l'état de prototype : avec le soutien de l'Etat elles ont franchi le pas. Ce que je veux faire comprendre, c'est que la transition n'est pas réservée à des start-ups. Au contraire, la transition a besoin de toutes les entreprises pour réussir. Chacun à un rôle à jouer. » déclare Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Appel à projets « Entreprises engagées pour la transition écologique » : 9,6 millions d'euros pour accompagner 96 entreprisesCet appel à projets accompagne des petites et moyennes entreprises commercialisant des produits et solutions innovantes en lien avec la transition écologique. Il propose des aides de 100 000 euros par entreprise afin de soutenir les dépenses nécessaires à l'industrialisation et à la mise sur le marché de leur offre : conception et mise en place du processus de fabrication, investissements permettant l'industrialisation, préparation de la levée de fonds, commercialisation de la solution.Cette aide intervient à une étape déterminante où il est parfois délicat pour les entreprises de réunir les ressources nécessaires à un déploiement à grande échelle de leurs solutions, une fois la phase de développement terminée.Face au succès rencontré par la première vague de cet appel à projets, Barbara Pompili avait annoncé en mai une augmentation de 8 millions d'euros du budget dédié à ce dispositif, permettant le financement d'une deuxième vague. Au total, 96 entreprises ont été sélectionnées et recevront chacune 100 000 euros, pour un budget de 9,6 millions d'euros.Les entreprises lauréates sont basées sur l'ensemble du territoire et particulièrement en Auvergne-Rhône-Alpes et en Île-de-France. Deux projets en Outre-Mer (Guyane, Mayotte) ont également été sélectionnés. Les projets lauréats visent principalement les secteurs du Bâtiment, des Transports et de la mobilité ainsi que l'Économie circulaire, mais également les Énergies renouvelables, l'Agriculture et l'Industrie éco-efficientes. Cette deuxième vague de l'appel à projets est un véritable succès, à l'image de la première en mai dernier. Au total, près de 700 dossiers ont été reçus entre janvier et avril 2021 et 230 entreprises accompagnées dans l'industrialisation et la commercialisation de leurs solutions innovantes pour un total de 23 millions d'euros (15 millions d'euros d'enveloppe initiale, réabondée de 8 millions d'euros).Quelques exemples de projets sélectionnésProjet de l'entreprise Nenufar en Ile-de-France et Bretagne. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser et commercialiser sa couverture pneumatique de récupération du biogaz produit dans les fosses à lisiers, pour valorisation en autoconsommation dans les exploitations.Projet de l'entreprise Circouleur en Nouvelle-Aquitaine. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser son procédé innovant permettant de créer des peintures acryliques recyclées à partir de restes de peintures inutilisées. Projet de l'entreprise Insectosphère en Auvergne-Rhône-Alpes. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser sa production de coccinelles, vendues comme solution de biocontrôle dans le secteur agricole.Projet de l'entreprise Ciel & Terre International dans les Hauts-de-France. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser et commercialiser la nouvelle gamme de son système photovoltaïque flottant.La liste complète des lauréats est disponible en cliquant sur ce lien. Appel à projets « Perfecto » : 3,1 millions d'euros engagés pour accompagner 15 entreprises, une nouvelle session à l'automne 2021Les résultats de l'appel à projets « Perfecto : Mettre en œuvre une démarche d'écoconception dans un projet de R&D pour améliorer la performance environnementale » ont également été annoncés par la ministre de la Transition écologique. Les 15 entreprises lauréates bénéficient d'un accompagnement dans la mise en œuvre d'une démarche d'écoconception basée sur l'analyse de cycle de vie, lors de l'étape de R&D visant à mettre sur le marché un produit, un procédé ou un service à haute performance environnementale. Le montant d'aide par entreprise varie entre 50 000 et 480 000 €.Au total, 42 projets ont été déposés, et 15 retenus au terme du processus de sélection. Tous ces projets se fondent sur la même méthode : l'analyse du cycle de vie, qui permet de réduire les impacts environnementaux les plus significatifs du produit et les risques de transfert d'impact associés. Ces projets permettent aux entreprises de bénéficier d'un appui technique et financier de la part de l'ADEME, de conseils pour l'écoconception de leurs prochains produits ou services afin de réduire le risque lié à l'innovation et d'améliorer leur rentabilité.Le ministère de la Transition écologique se félicite de la réussite de cet appel à projets. Forte de ce succès, l'ADEME publiera dans le cadre de France Relance une nouvelle session de l'appel à projets Perfecto dès Novembre 2021, avec une clôture prévue en février 2022. Il sera également ouvert aux grandes entreprises.La liste complète des lauréats est disponible en cliquant sur ce lien.Guichet « Tremplin pour la transition écologique des PME » : 23 millions d'euros engagés pour accompagner plus de 1650 entreprisesCe guichet propose des aides de 5 000 à 200 000 € pour financer des études et des investissements environnementaux dans des domaines très variés : climat, bâtiment, mobilité, économie circulaire, éco-conception. Il s'agit d'un guichet de financement simplifié et en ligne, permettant à des PME de bénéficier de subventions forfaitaires sur une liste d'actions simples qu'elles peuvent choisir dans un catalogue dans différentes thématiques (climat, bâtiment, mobilité, économie circulaire, éco-conception).Avec plus de 1500 bénéficiaires en un semestre, il a fait preuve de son efficacité comme dispositif d'appel permettant de toucher une cible nouvelle, puisque 96% des entreprises bénéficiaires sont financées pour la première fois par l'ADEME. Parmi ces entreprises, 85% ont moins de 50 salariés. Elles sont réparties sur tout le territoire métropolitain et en Outre-Mer (40 entreprises ultramarines accompagnées). Pour moitié, ces entreprises appartiennent aux secteurs du commerce et de l'industrie (370 PME industrielles accompagnées), les autres se répartissant dans tous les secteurs d'activité.Ces 1650 projets correspondent à 3000 actions pour un investissement total de 80 M€. L'aide totale de l'ADEME s'établit à 24,5 M€, toutes les entreprises ayant déjà perçu une avance de 30%. Au final, pour 1€ de financement public, 3 € privés sont investis.Les actions tremplin plébiscitéesDes études structurantes pour que les PME puissent engager dans la durée des actions de transition écologique, qui pourront être aidées par d'autres dispositifs France Relance/ADEME. Plus de 200 entreprises ont initié un Bilan GES et plus de 30 ont initié une démarche stratégie carbone ACT beaucoup plus ambitieusePlus de 100 entreprises ont initié une démarche d'éco-conception et une dizaine se sont lancées dans la labellisation numérique responsableUne trentaine ont lancé un audit énergétique de leurs bâtiments et une quinzaine se font accompagner pour la mise en œuvre de leurs travaux d'économie d'énergieDes investissements quick-win pour s'engager concrètement dans la transition écologique :Près de 400 entreprises ont réalisé des actions de relamping LED et/ou d'éclairage naturelPlus de 300 entreprises ont amélioré ou changé leurs équipements de froid commercial, pour utiliser du liquide frigorique moins impactant sur le climat ;425 entreprises se sont dotées de matériel de gestion des déchets, dont une cinquantaine d'entreprises du BTP pour leurs déchets de chantier ;270 entreprises se sont dotées de vélos-cargo électriques pour leur logistique urbaine, correspondant à environ 800 vélos ;150 entreprises ont investi dans des véhicules électriques, majoritairement des fourgons et fourgonnettes Plus de 130 entreprises industrielles ou agricoles ont investi dans l'isolation thermique des murs et toits de leurs bâtiments, ainsi que dans leur ventilation
Il y a 3 ans et 249 jours

130 millions d'euros seront versés aux communes en novembre pour soutenir la construction de logements

Cette aide était prévue dans le cadre du plan de relance au titre de la "densification et du renouvellement urbain" et de "l'aide à la relance de la construction durable".Son montant sera calculé sur la base des permis de construire délivrés entre septembre 2020 et août 2021.La subvention est de 100 euros par mètre carré bâti au-delà du seuil de densité moyen de la commune, a précisé le ministère à l'AFP.De même source, on indique que le Premier ministre Jean Castex présentera mardi les mesures retenues par le gouvernement au sein des propositions du rapport de la commission Rebsamen pour favoriser la construction de logements dans les zones qui en manquent.Le rapport propose notamment d'accélérer la cession de foncier public pour le logement, ainsi que la pérennisation du fonds friches, visant à rentabiliser des opérations d'aménagement sinon déficitaires.Cette dernière proposition est reprise par la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon qui a déclaré au journal Les Echos que le fonds friches serait "pérennisé pour aider les maires".La commission Rebsamen défend en outre "le besoin d'une réforme fiscale structurelle permettant de lutter contre la rétention foncière", en taxant moins les achats et les ventes de terrains et davantage leur détention.
Il y a 3 ans et 249 jours

La Caisse des dépôts s'apprête à privatiser Egis auprès de Tikehau Capital

La Caisse des dépôts, bras financier de l'État, détient aujourd'hui 75% d'Egis et deviendra donc minoritaire.Les cadres partenaires, qui détiennent 19%, auront la possibilité de céder ou d'acquérir 2% auprès de Tikehau Capital.À l'issue de l'opération, le fonds détiendra donc entre 40% et 44% d'Egis. Le reste sera détenu, comme aujourd'hui, par des salariés du groupe."L'arrivée de Tikehau Capital représenterait une étape majeure pour la réalisation du plan stratégique d'Egis, prioritairement axé vers le grand international, et visant, avec un doublement du chiffre d'affaires à horizon cinq ans, à positionner le groupe dans le top 10 mondial de l'ingénierie", explique le communiqué.En 2020, le chiffre d'affaires d'Egis s'est élevé à environ un milliard d'euros et le groupe se positionne actuellement plutôt autour du vingtième rang mondial.Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé et celle-ci "pourrait être réalisée d'ici fin 2021, sous réserve de l'approbation des autorités administratives et réglementaires compétentes", précise le texte.
Il y a 3 ans et 250 jours

Brésil : Holcim s’en va…

Jan Jenisch est le directeur général d’Holcim. [©Holcim] Holcim a signé un accord avec Companhia Siderúrgica Nacional (CSN) pour la vente de la totalité de ses actifs au Brésil. L’ensemble a été valorisé à 866 M€. Ce désinvestissement du groupe suisse inclut cinq cimenteries, quatre stations de broyage. Ainsi que six exploitations de granulats et dix-neuf centrales de BPE. Ce désengagement permet à l’entreprise d’améliorer sa balance des dépenses. Et de réduire de manière significative son taux d’endettement. Holcim devrait réutiliser une partie de ces fonds pour les investir dans son projet lié à l’acquisition de Firestone.  « Ce désinvestissement est un autre pas dans notre transformation pour devenir le leader mondial des solutions pour la construction innovante et durable, se réjouit Jan Jenisch, directeur général d’Holcim. Cela nous donnera les moyens et la flexibilité pour continuer à investir dans des opportunités de développement. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé un acheteur solide avec CSN, qui va développer le marché brésilien sur le long terme. » Malgré ce désengagement au Brésil, l’Amérique latine reste, pour le groupe, un marché stratégique. Il y a peu, Holcim a investi dans une ligne de clinker additionnelle à Malagueno, en Argentine. Et aussi, dans un nouveau broyeur dans la région du Yucatan, au Mexique. 
Il y a 3 ans et 253 jours

Une bibliothèque consacrée à l'écrivain Haruki Murakami va ouvrir à Tokyo

Officiellement baptisé Maison internationale de la littérature de l'Université Waseda où l'écrivain, aujourd'hui âgé de 72 ans, a fait ses études dans la capitale nippone, le lieu dévoilé mercredi et déjà surnommé "bibliothèque Haruki Murakami" doit ouvrir au public le 1er octobre.Agencée en partie comme un café littéraire, cette bibliothèque, qui sera également vouée à l'étude de la littérature japonaise mais aussi internationale, contient notamment une réplique du bureau de l'écrivain et un studio de radio.Elle est située sur le campus de Waseda dans un bâtiment abritant autrefois des amphithéâtres et dont la reconversion a été confiée à l'architecte japonais de renommée mondiale Kengo Kuma, à l'origine du bâtiment du Musée d'art Suntory à Tokyo, du Fonds régional d'art contemporain (FRAC) de Marseille ou plus récemment du Stade olympique des Jeux de Tokyo-2020.Vêtu de manière décontractée d'une veste bleue marine sur un t-shirt jaune et d'un pantalon beige, l'écrivain, qui ne se montre d'habitude quasiment jamais en public - et a refusé d'être filmé - a évoqué ce lieu chargé de souvenirs pour lui.Racontant comment il séchait les cours à l'époque des manifestations étudiantes qui ont secoué le Japon à la fin des années 1960, il a fait le voeu que cette bibliothèque puisse aussi servir de lieu d'échange entre le monde académique, les étudiants et le grand public."Les enseignants enseignent, et les étudiants reçoivent cet enseignement", a-t-il déclaré. "C'est important. Mais j'espère malgré tout que les étudiants se sentiront libres d'exposer leurs propres idées et de les développer sous forme de projets concrets.""Honnêtement, j'aurais aimé que (ce bâtiment, NDLR) soit construit après ma mort. Maintenant qu'il est fini alors que je suis toujours en vie, je suis un peu nerveux. Et si je commets un crime? Cela causerait du tort" à l'université, a-t-il ajouté en plaisantant.
Il y a 3 ans et 255 jours

La Caisse des dépôts, locomotive de la relance décarbonée

Avec 40 % des fonds de son plan de relance engagés au 30 juin 2021, la Caisse des dépôts « dépasse les attentes », selon son directeur général Eric Lombard. L’établissement public veut doubler la mise d’ici à la fin 2022, pour atteindre 20 milliards d’euros, sur les 26 provisionnés en fonds propres dans le plan lancé en septembre 2020 pour une période qui s'étend jusqu'à 2024.
Il y a 3 ans et 255 jours

Impulse Partners se rapproche de la Banque des territoires et de SMABTP

Grâce à une levée de fonds, l'accélérateur de jeunes pousses spécialisé dans la construction veut renforcer son action en direction des collectivités et à l'international.
Il y a 3 ans et 257 jours

A Lyon, un chantier casse-tête dans le dédale des réserves de la bibliothèque

Ce chantier de 13,6 millions d'euros, entamé en 2018, doit s'achever à la mi-2023. Au programme, désamiantage, remise à neuf de l'isolation thermique, de la sécurité incendie, de l'éclairage et du système de traitement de l'air - pour contrôler température (entre 18 et 20 degrés) et hygrométrie (45 à 55% d'humidité).L'objectif est triple: protéger le personnel, faire des économies d'énergie et améliorer les conditions de conservation. L'endroit recèle de véritables trésors, parmi lesquels figurent quelque 500 manuscrits médiévaux remontant jusqu'au Ve siècle, un important fonds, ou une collection de plusieurs dizaines de milliers de disques vinyles.Les travaux ont commencé sous l'ancienne mandature, mais pour les derniers étages, la municipalité EELV, élue en 2020, a souhaité recourir à un isolant "plus compatible avec les limites planétaires", a expliqué le maire, Grégory Doucet, mardi lors d'une visite des lieux. Fini le polystyrène, place à de la laine de chanvre produite dans la Nièvre.Le bâtiment datant de 1972, il a fallu également remplacer, à chaque niveau de 700 mètres carrés, 320 néons fluorescents par 172 tubes à LED, d'autant plus économes en électricité qu'ils fonctionnent désormais avec des détecteurs de présence.Parce qu'il n'était pas question de fermer la bibliothèque pendant cinq ans, le chantier a été phasé de façon à maintenir l'accès aux documents. Certains ont quitté temporairement l'endroit, mais la plupart ont été déplacés d'un étage à l'autre, pour faire de la place le temps des travaux, et repérés à l'aide d'outils de traçage numérique.Les collections sont ainsi restées disponibles pour le public et les chercheurs : un colloque sur le premier imprimeur de Rabelais, le Lyonnais Claude Nourry, s'est tenu récemment.Dix millions d'euros supplémentaires doivent être engagés pour rénover le bâtiment d'accueil, fréquenté par un million de personnes chaque année. Un habitant sur cinq est abonné au réseau des 16 bibliothèques de la ville.Faisant de la lecture une priorité, la municipalité voudrait les dispenser de pass sanitaire : "nous défendons le libre accès à ce service-là", fait valoir l'adjointe à la Culture, Nathalie Perrin-Gilbert. La demande a été faite au préfet.
Il y a 3 ans et 260 jours

Le nouveau Bauhaus européen se précise

Le nouveau Bauhaus européen confère une dimension culturelle et créative au pacte vert pour l'Europe, visant à démontrer que l'innovation durable se traduit par des expériences concrètes et positives dans notre vie quotidienne.En ce qui concerne le financement, quelque 85 millions d'euros seront consacrés à des projets de nouveau Bauhaus européen dans le cadre des programmes de l'UE pour la période 2021-2022. De nombreux autres programmes de l'UE intégreront le nouveau Bauhaus européen en tant qu'élément contextuel ou priorité, sans budget spécifique prédéfini.Le financement proviendra de différents programmes de l'UE tels que le programme Horizon Europe pour la recherche et l'innovation (notamment les missions d'Horizon Europe), le programme LIFE en faveur de l'environnement et de l'action pour le climat et le Fonds européen de développement régional. En outre, la Commission invitera les États membres à appliquer les valeurs fondamentales du nouveau Bauhaus européen dans leurs stratégies de développement territorial et socio-économique et à mobiliser les volets concernés de leurs plans pour la reprise et la résilience, ainsi que les programmes relevant de la politique de cohésion, afin de bâtir un avenir meilleur pour tous.La Commission mettra en place un Lab du nouveau Bauhaus européen, groupe de réflexion et d'action chargé des processus de co-création, de prototypage et de test des outils, solutions et recommandations stratégiques. Ce Lab s'inscrira dans la continuité de l'esprit collaboratif du mouvement, qui rapproche des horizons différents et s'adresse à la société, à l'industrie et aux décideurs politiques afin de mettre les acteurs en relation et de trouver de nouveaux moyens de créer ensemble.La communication s'inspire des contributions reçues dans le cadre de la phase de co-conception qui s'est déroulée de janvier à juillet et au cours de laquelle la Commission a reçu plus de 2 000 contributions de toute l'Europe et au-delà.Favoriser un mouvement croissantEn janvier 2021, la phase de co-conception du nouveau Bauhaus européen a été lancée en vue de recenser et d'examiner des solutions esthétiques, durables et inclusives pour nos espaces de vie et de contribuer à la mise en œuvre du pacte vert pour l'Europe. Lors de cette première étape du développement, tout un chacun a été invité à prendre part au débat visant à repenser la manière dont nous vivons ensemble. Ces échanges ont contribué à la communication adoptée aujourd'hui concernant le nouveau Bauhaus européen.La co-création demeurera essentielle et évoluera en fonction des premiers résultats concrets, au moyen d'évaluations et de réexamens. Aussi la Commission approfondira-t-elle encore les travaux menés avec la communauté du nouveau Bauhaus européen, qui compte toujours plus de citoyens, d'organisations et d'autorités soutenant l'initiative. Ce mouvement s'inspire également de lieux et projets esthétiques, durables et inclusifs, existant en Europe. La première édition du prix «nouveau Bauhaus européen» célébrera ces réalisations en décernant des prix dans dix catégories, allant des «produits et art de vivre» aux «lieux réinventés pour se rencontrer et partager». Le volet «étoiles montantes du nouveau Bauhaus européen», ouvert exclusivement aux moins de 30 ans, soutient la jeune génération et l'encourage à continuer de développer des idées et concepts novateurs. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 16 septembre.Plusieurs membres du Collège se sont exprimés à ce sujet:La présidente de la Commission, Mme Ursula von der Leyen, a fait la déclaration suivante: «Le nouveau Bauhaus européen associe la grande vision du pacte vert pour l'Europe à des changements concrets sur le terrain. Des changements qui améliorent notre vie quotidienne et que tout un chacun peut percevoir non seulement dans les bâtiments et les espaces publics, mais aussi dans la mode ou l'ameublement. Le nouveau Bauhaus européen vise à créer un nouvel art de vivre qui allie durabilité et bonne conception, qui nécessite moins de carbone et qui soit inclusif et abordable pour tous.»La commissaire chargée de l'innovation, de la recherche, de la culture, de l'éducation et de la jeunesse, Mme Mariya Gabriel, a ajouté pour sa part: «En jetant des ponts entre la science et l'innovation, d'une part, et l'art et la culture, d'autre part, et en adoptant une approche globale, le nouveau Bauhaus européen créera des solutions qui sont non seulement durables et innovantes, mais aussi accessibles, abordables et bénéfiques pour nous tous.»La commissaire à la cohésion et aux réformes, Mme Elisa Ferreira, s'est exprimée en ces termes: «Grâce à son approche transdisciplinaire et participative, le nouveau Bauhaus européen renforce le rôle des collectivités locales et régionales, des industries, des innovateurs et des esprits créatifs qui coopèrent pour améliorer notre qualité de vie. La politique de cohésion permettra de transformer les idées nouvelles en mesures concrètes au niveau local».
Il y a 3 ans et 260 jours

Le plan pour les indépendants annoncé par Macron risque-t-il d'aggraver le déséquilibre entre artisans et microentreprises ?

Pour la FFB, ce plan accroit le déséquilibre en faveur de la microentrepriseLa FFB, première organisation représentative du secteur en matière artisanale, prend acte d’un certain nombre d’avancées en faveur des indépendants formulées dans le projet de loi « indépendants » dévoilé ce matin par le gouvernement.Ainsi la modulation des cotisations en temps réel, l’absence de pénalité en cas de revenu sous-estimé ou la neutralisation des effets de la crise sur le calcul des indemnités journalières sont incontestablement des mesures à saluer.Néanmoins, dans sa contribution fournie au ministre Griset en mars, la FFB appelait à un plus grand équilibre entre artisan et microentrepreneur afin d’éviter les dérives concurrentielles constatées ces dernières années. La FFB prônait notamment l’encadrement dans le temps du régime de la microentreprise pour renouer avec l’esprit initial du dispositif, celui d’un « tremplin » vers l’artisanat.Non seulement le projet présenté n’apporte aucune solution pour rétablir cet équilibre mais, pire, il accroît le déséquilibre au désavantage des artisans. Ainsi par exemple, alors qu’aucun contrôle et garde-fou réel n’est apporté, le texte prévoit un accès à l’ensemble des droits sociaux pour les microentrepreneurs, dès leur inscription au régime. Là où auparavant, un délai de 90 jours était nécessaire.Il paraît pourtant indispensable d’encourager la création d’entreprises artisanales dans cette période de relance. En 2020, la création d’entreprise a augmenté de 4% en dépit de la crise. Mais dans le détail, les microentreprises ont connu une croissance de 9% alors que dans le même temps la création d’entreprise artisanale chutait de 13%. Or ce sont les entreprises artisanales qui créent de l’emploi, forment des apprentis et alimentent les comptes sociaux du pays.La FFB appelle les parlementaires à rétablir cet équilibre lors de l’examen du texte.Une étape historique pour l'U2PLes mesures annoncées par le président de la République lors des Rencontres de l'U2P répondent aux attentes formulées par l'U2P, qui soulignait la nécessité d'apporter plusieurs axes d'amélioration pour les travailleurs indépendants :Une meilleure sécurisation des travailleurs indépendants, avec la protection de leur patrimoine personnel en cas de faillite de l'entreprise. Sur ce point, l'extension de l'insaisissabilité à l'ensemble du patrimoine personnel en cas de défaillance est un excellente nouvelle pour les travailleurs indépendants.Une réduction de la fiscalité lors de la transmission de l'entreprise : le nouveau plan acte à la fois pour les repreneurs d'entreprise la déduction fiscale de l'amortissement du montant de la reprise, et pour les cédants, l'augmentation des plafonds d'exonération partielle et totale des plus-values.Des mesures visant à développer l'accès à la formation continue des travailleurs indépendants, tant il est vrai que se former est souvent la condition nécessaire au développement de leur activité professionnelle. Le plan prévoit ainsi de doubler le crédit d'impôts pour la formation des dirigeants d'entreprise de moins de 10 salariés.« Les mesures annoncées sont ambitieuses et de bon sens. Elles répondent à nos demandes et nous donnent confiance en l'avenir. Depuis 27 ans et la loi "Madelin" du 11 février 1994 relative à l'initiative et à l'entreprise individuelle, il n'y avait pas eu de texte dédié à tous les travailleurs indépendants. Ce plan constitue donc une étape historique ! », salue Dominique Métayer, Président de l'U2P.Le réseau des CMA accueille très positivement le plan en faveur des indépendants, présenté par le Président de la République Le Président de la République a dévoilé aujourd’hui les grandes orientations du plan indépendants, tant attendu par les artisans. Le réseau des CMA est satisfait car, tout en reconnaissant les vertus de l’entrepreneuriat et le rôle essentiel dans notre société des TPE qui créent de la richesse et de la vitalité dans les territoires, elles répondent aux problématiques soulevées par les artisans. Ce plan en faveur des indépendants vient renforcer les bonnes perspectives de sortie de crise et pourra contribuer à la relance durable de l’économie de proximité et à l’avenir des entreprises artisanales. La plupart des propositions du réseau des CMA transmises dans le cadre des nombreuses consultations organisées par les ministres Bruno Le Maire et Alain Griset ont été reprises que ce soit, en matière de transmission d’entreprise, de protection du patrimoine, de protection sociale ou encore de formation continue. Avec la fin progressive des aides et la mise en place du sur-mesure, le réseau des CMA multiplie ses interventions et propose de nouveaux outils pour accompagner chaque entreprise et être au plus proche de ses besoins. L’annonce du plan en faveur des indépendants participe à une plus grande justice économique et sociale. Ce que nous souhaitons tous : inciter les Français, notamment les jeunes, les salariés, toute personne en reconversion professionnelle à entreprendre ! Placer la reprise d’entreprise et la transmission comme un enjeu prioritaire pour l’avenir de l’Économie de Proximité, c’est partager les efforts du réseau des CMA et de ses conseillers d’entreprises, qui agissent chaque jour, pour la sauvegarde et le maintien de l’emploi dans tous les territoires. Les CMA estiment à 300.000, le nombre d’entreprises artisanales à reprendre dans les 10 ans à venir, soit entre 30 et 40.000 chaque année. Par ailleurs, la reprise d’entreprise donne plus de chance à l’artisan de réussir (plus de 80%), comparée à la création d’entreprise (60%). C’est pour ces raisons que le réseau des CMA se mobilise pour encourager la reprise par des salariés mais aussi pour faciliter la transmission familiale, qui donnent de très bons résultats. Élargir la protection du patrimoine des indépendants à l’ensemble de leurs biens personnels, c’est répondre à l’enjeu de sécurisation et de protection de la création d’entreprise, et garantir une égalité de traitement entre tous les entrepreneurs. Assouplir les conditions d’accès, aujourd’hui trop strictes, à l’assurance-chômage constitue également un signal important pour les artisans indépendants. Enfin, traiter le sujet de la formation, c’est vouloir pérenniser le secteur de l’artisanat. Le réseau des CMA est favorable à cet objectif de sécuriser et simplifier l’accès au financement de la formation des travailleurs indépendants qui répond notamment aux problématiques de reconversion professionnelle mais aussi à celles du développement économique de l’activité. Joël Fourny a déclaré : « En tant que Président de CMA France et représentant des 1,7 million d’artisans, j’accueille très positivement ces annonces et je me réjouis de l’orientation donnée à ce plan indépendants. Si les artisans se portent plutôt bien et sont confiants en l’avenir, ils ont la volonté de profiter pleinement de la relance, et ont besoin de mesures adaptées. S’emparer du sujet de la protection du patrimoine, de la transmission, de la formation et de la protection sociale, c’est se saisir des vrais sujets. ».
Il y a 3 ans et 260 jours

CECIL PROFESSIONNEL – PEINTURE AÉROSOL BLANC MAT PA MTD : Le blanc malin pour bloquer et couvrir les taches difficiles, les traces et les chocs sur les murs…

Les peintures aérosol sont très pratiques à utiliser pour de nombreux petits travaux et elles permettent de réaliser avec précision des retouches ou des raccords sur des zones bien définies. Cecil Professionnel, marque référente en négoce sur le marché de la peinture, a mis au point une offre de peintures en aérosol de haute qualité. Bénéficiant de formulations pointues à forte durabilité, les peintures en aérosol Cecil Professionnel offrent des solutions techniques accessibles à tous et qui répondent aux travaux courants comme aux chantiers spécifiques ou industriels. Ainsi auréoles d’humidité liées à un dégât des eaux, traces de nicotine ou de fumée, taches de gras, coups ou traces de meubles… sont autant de marques qui peuvent salir, abîmer ou nuire à l’esthétique et à l’aspect des murs et des plafonds. Pour éviter d’avoir à repeindre tout le pan de mur ou le plafond, qui peut être un travail fastidieux et couteux, Cecil Professionnel a développé la peinture en aérosol PA MTD. Cette peinture de rénovation répond aussi bien aux besoins des artisans que des bricoleurs, et s’utilise en sous-couche ou en finition. La peinture PA MTD présente une alternative simple et efficace pour retoucher les taches difficiles du quotidien ou couvrir les traces de chocs de dernières minutes sur un chantier, tout en assurant une haute qualité de finition.   BLANC MAT – PREPARATION/FINITION : PA MTD Haute qualité pour des retouches rapides et ultra-couvrantes Anti-tache, la peinture PA MTD Cecil Professionnel permet de réaliser efficacement des retouches rapides sur les surfaces tachées ou abîmées des murs et des plafonds intérieurs en plaques de plâtre, plâtre, béton, briques… Grâce à son pouvoir couvrant, elle peut être également appliquée en sous-couche, avant une mise en peinture puisqu’elle évite la réapparition des taches en cas d’humidité et stoppe les remontées de tanins. Sa formulation à base de résines acryliques de haute qualité en phase solvant assure une parfaite adhérence sur les fonds difficiles. Isolante, d’une très bonne opacité et d’un haut pouvoir couvrant, elle masque les traces d’humidité, de suie, de crayon, de dégâts des eaux.. et peut être utilisée pour des petites retouches sur des murs peints abîmés par un choc. Aucune tache ou trace ne reste visible dès la première couche de PA MTD. Ce blanc mat malin ne jaunit pas et offre un beau tendu. Enfin, avec sa bombe ergonomique, elle est très facile à utiliser. L’application de la peinture est agréable et le séchage rapide. Conditionnement : 400 ml Prix de vente conseillé : 12,50 euros TTC Points de vente : Négoces en matériaux Retrouvez la liste des distributeurs sur www.cecil.fr rubrique «points de vente». Gamme de peintures en aérosol : 5 références essentielles – La PA RAL : une peinture universelle tous matériaux avec un large choix de teintes RAL, –  La PA MTD : une peinture de rénovation pour bloquer et couvrir les taches difficiles, –  La PA MARK : une peinture de marquage temporaire toutes surfaces, –  La PA 650 : une peinture technique résistante aux fortes températures jusqu’à 650° C, –  La PA GALVA : une peinture de protection anti-corrosion pour tous les métaux.
Il y a 3 ans et 261 jours

Friches industrielles: le programme de réhabilitation est pérennisé

Les réhabilitations de friches industrielles ou urbaines financées par le plan de relance vont se poursuivre au delà de 2022 avec la "pérennisation du fonds friche", annoncée par le président de la République.
Il y a 3 ans et 263 jours

La "nationalisation" des autoroutes se réinvite dans le débat de la présidentielle

Dénonçant "une véritable spoliation des Français", Marine Le Pen (RN) estime qu'une telle "nationalisation" permettrait de faire baisser de 10 à 15% le prix des péages et de livrer un milliard et demi d'euros supplémentaires par an au budget de l'État.Cela "permettrait de mettre fin au vol organisé que constituent les péages", abonde le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon.La mesure serait même la "première décision" du candidat Arnaud Montebourg, qui veut rediriger les recettes vers des investissements écologiques. Tout comme le candidat à la primaire des écologistes Eric Piolle, pour qui "les infrastructures de réseau doivent être publiques".Une proposition "bien populiste et bien démagogique", a répondu mardi le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari sur Franceinfo."Les concessions autoroutières (...) arrivent à échéance dans dix ans. Les plus grosses en 2031 et la majorité en 2036, a ajouté le ministre. Il y aura un sujet effectivement de savoir ce qu'on fait après. Mais si on nationalise maintenant, par le droit des contrats, par l'État de droit, on devrait indemniser les sociétés d'autoroute à hauteur de 45 à 50 milliards."En 2014, un rapport d'information de l'Assemblée nationale évoquait le chiffre de 44 milliards."Alors que si on attend dix ou quinze ans, (...) on peut récupérer ces autoroutes pour zéro euro", a affirmé lundi Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, en réponse à la proposition de Marine Le Pen, dénonçant au passage le "désert des idées" de l'opposition.Pouvoir d'achatLes 18 sociétés concessionnaires d'autoroutes en France (APRR, Cofiroute...), chargées de les gérer, les entretenir et les moderniser via des contrats à durée déterminée, sont régulièrement accusées d'engranger des profits massifs depuis la "privatisation" du réseau, tout en augmentant chaque année les tarifs aux péages.Ces derniers avaient été des lieux de revendication sociale autour du pouvoir d'achat en 2018, lors du mouvement des "gilets jaunes".Leur "privatisation" avait été réalisée en 2006 pour dégager des fonds et éponger de la dette par le gouvernement de Dominique de Villepin. Celui-ci a toujours défendu "une bonne affaire", pourtant très décriée par la suite pour avoir privé l'État de recettes.En 2019, les sociétés avaient versé 3,1 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires et réalisé un chiffre d'affaires de 10,6 milliards, selon un rapport de l'Autorité des transports.Elles ont aussi versé 50 milliards d'euros d'impôts et investi 20 milliards dans le réseau entre 2006 et 2018, rappelle le ministère des Transports.En 2014, un rapport de l'Autorité de la concurrence faisait état de la "rente" des sociétés autoroutières depuis la privatisation.La ministre Ségolène Royal avait tenté, sans succès, de geler les tarifs aux péages, et 152 députés socialistes avaient demandé au gouvernement Valls le rachat des concessions d'autoroutes. "Il s'agirait là d'un puissant acte de gauche, dont votre gouvernement pourrait être crédité", écrivaient-ils dans un courrier.Un symboleEn effet, à gauche, "le mot +nationalisation+ a une charge symbolique très forte, car il y a eu 1981", explique l'économiste François Morin, ancien conseiller à Matignon cette année-là pour nationaliser le secteur bancaire, promesse phare du programme de François Mitterrand, nouvellement élu.A l'époque, il s'agissait de rendre au pays la maîtrise de l'émission monétaire et du crédit. Paribas, Suez, CIC, seront entre autres nationalisées.Mais l'échec fut rapide, rappelle l'économiste: cinq ans plus tard, les entreprises sont massivement reprivatisées.En cause, selon François Morin, une gouvernance déséquilibrée qui n'a pas poussé au bout la démocratisation de l'entreprise. "Très vite, les entreprises publiques sont devenues un peu comme les autres."Tirant les leçons de 1981, l'ancien conseiller à Matignon préconise la codétermination, y compris pour les autoroutes: un partage paritaire de la gouvernance de l'entreprise entre citoyens et actionnaires. Un principe par ailleurs défendu par Arnaud Montebourg dans son discours de candidature.
Il y a 3 ans et 263 jours

Feu vert des autorités boursières espagnoles à l'OPA partielle sur Naturgy

L'autorité boursière (CNMV) "a autorisé l'offre publique d'achat partielle" portant sur 22,69% de Naturgy, formulée par IFM qui "a accepté toutes les conditions" fixées par le gouvernement, a-t-elle annoncé dans un communiqué.Le fonds australien nécessitait l'aval du gouvernement de gauche de Pedro Sanchez, donné début août, car ce dernier a renforcé en mars 2020 les règles sur les investissements étrangers.En vertu de cette réforme, les entreprises étrangères voulant acquérir plus de 10% d'une entreprise espagnole jugée stratégique comme Naturgy doivent obtenir le feu vert du conseil des ministres.IFM s'est donc engagé à maintenir le siège et l'activité du groupe en Espagne et à garantir une gestion financière prudente, l'appui aux investissements fondamentaux pour la transition énergétique et le maintien de la cotation en Bourse.Le ministère de l'Economie réclamait également qu'une "partie significative des effectifs du groupe" reste en Espagne et que le groupe ne perde pas le contrôle de ses filiales.Le prix de l'offre a été fixé à 22,07 euros par action.IFM avait annoncé en janvier sa volonté de lancer une offre publique d'achat (OPA) sur 22,69% du capital du géant énergétique espagnol Naturgy, pour un montant maximum de 5 milliards d'euros.Naturgy possède notamment 49% du gazoduc Medgaz, qui relie l'Espagne à l'Algérie, son principal fournisseur de gaz.L'ex-Gas Natural Fenosa s'est rebaptisé Naturgy en 2018, marquant sa volonté de devenir un opérateur énergétique mondial hors du seul secteur gazier, et de se diversifier notamment dans les énergies renouvelables.Naturgy a notamment investi dans l'éolien et le solaire en Espagne, en Australie et au Chili.
Il y a 3 ans et 263 jours

Hunter Douglas Architectural livre un plafond en bois massif ondulé pour une église paroissiale

Rénovation complète d’une chapelle : un projet peu commun pour Hunter Douglas ArchitecturalC’est en plein confinement, durant l’été dernier, que le spécialiste des produits architecturaux Hunter Douglas Architectural a livré un plafond en bois massif pour un projet de rénovation à Madrid. Pour le fabricant, au-delà du contexte sanitaire, la particularité du projet était constituée par le lieu dans lequel il se tenait : une église. En l’occurrence, l’église paroissiale Nuestra Señora de los Dolores (Notre Dame des Douleurs). Francisco Dominguez Garcia, Responsable Commercial chez Hunter Douglas España, explique « c’était seulement la seconde fois que nous livrions un plafond pour une église. »Le nouveau plafond a été installé dans le cadre de la rénovation de la chapelle. Cette dernière est située à l'intérieur de la résidence sacerdotale de San Pedro (Saint Pierre), qui forme, avec la paroisse de Nuestra Señora de los Dolores, un complexe datant de 1902. La résidence et la paroisse appartiennent toutes deux à la Congrégation de San Pedro Apostol (Saint Pierre, l’Apôtre).Le but du projet de rénovation visait à fournir aux prêtres résidents une chapelle digne d'une vie de service, mais aussi une chapelle agréable pour le personnel, les congréganistes et tous les visiteurs. Et ce, notamment en la rendant plus accessible et plus sûre d'utilisation. L'installation électrique, l'éclairage et le chauffage ont notamment été entièrement rénovés ; mais, pour la congrégation, il s’agissait également de magnifier l’édifice, afin qu’il apporte sa contribution à l'art liturgique du diocèse et à la spiritualité du lieu, en lui apportant une « beauté pour les sens. »Un plafond en bois ondulé sur mesure, pratique, design et à l’aspect symboliquePour ce projet, Hunter Douglas Architectural a donc fourni 70 m² de plafond grille en bois de pin européen. Lors d’un projet tel que celui-ci, au sein d’une église, impossible de ne pas prendre en compte l’aspect symbolique des choses. Ainsi, le faux plafond fourni par Hunter Douglas Architectural répond, entre autres, à des objectifs pratiques tels que celui d’amélioration acoustique et l’intégration aisée de solutions d’éclairage ; mais il devait aussi être en harmonie avec les autres éléments et participer à la symbolique du lieu.C’est pourquoi le cabinet d’architecture JGB Arquitectura recherchait une solution spécifique, trouvée chez Hunter Douglas Architectural. Francisco Dominguez explique : « Nous avons été choisi, car l’architecte souhaitait un plafond en bois massif réalisant des ondulations particulières, et nous étions les seuls à pouvoir le créer ». En matière de teinte, le bois du plafond est de la même couleur que celui des bancs et du pupitre ; le tout, en harmonie avec les teintes présentes sur les murs qui ont été repeints. En matière de design, pour élaborer les ondulations telles que voulues par l’architecte, Hunter Douglas Architectural a créé trois différents types de courbes avec des grilles composées de lames de 90 mm de hauteur et 20 mm de largeur, espacées de 75 mm entre elles.Pour la congrégation, le bois des bancs, ainsi que le bois ondulant au plafond, symbolisent le parcours que l'homme effectue par la main de Dieu. L’ondulation rappelle également les vagues peintes sur l’un des murs et représentant une scène religieuse, dans laquelle Saint Pierre est secouru de la noyade par Jésus. Les éclairages, ainsi que la peinture blanche sur certains pans de murs, apportent une certaine lumière au lieu ; faisant écho à la lumière symbolique.Si le projet, impliquant de fournir un plafond pour une église, est assez insolite pour Hunter Douglas, il n’est pour autant pas unique : en Espagne, le fabricant a déjà livré un plafond en feutre HeartFelt® pour une autre église. Par ailleurs, Hunter Douglas a fourni des solutions de plafonds et revêtement mural pour des édifices religieux, dans d’autres pays du globe.
Il y a 3 ans et 267 jours

Critiques et soupçons s'amoncèlent pour Jean-Luc Boch, porte-voix de l'industrie du ski

Le Savoyard, qui préside depuis 2020 la puissante Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), est un visage connu des médias. Partisan du tout-ski en montagne, il défend vigoureusement les stations, notamment auprès du gouvernement.Cet édile de 54 ans dirige depuis 2014 la mairie de La Plagne-Tarentaise, mais il est également patron d'une entreprise du bâtiment sur sa commune.Une double casquette qui lui a déjà valu l'annulation d'une délibération par la justice administrative. Mais d'autres signalements, dont un au pénal, le mettent directement en cause.Au printemps 2017, l'enfant du pays fraîchement nommé à la tête de France Montagnes, l'outil de défense et de promotion de l'or blanc en France, faisait voter au conseil municipal la vente de parcelles au coeur de la station à un promoteur qui fera appel à Boch et Frères, entreprise dont il est président, pour le terrassement du terrain.La justice administrative a définitivement reconnu au printemps 2021 l'illégalité de cette décision, jugeant le maire personnellement "intéressé" par ce vote dont il ne s'est pas écarté. Une "erreur" admise par M. Boch, qui assure ne pas avoir été au courant que son entreprise allait intervenir sur le projet.Erreurs d'écriture ?Cet épisode, révélé par Marianne en juillet, résulte d'un recours déposé en 2019 par un ancien membre de sa majorité, Joël Ougier-Simonin.L'ancien élu dénonce de multiples incohérences dans la gestion municipale de ce projet immobilier des "Lodges" et la justice a ouvert une enquête à l'origine d'une série de perquisitions menées fin 2020 à la mairie ainsi qu'au siège de l'entreprise et au domicile de Jean-Luc Boch, qui n'a pas encore été entendu.Des témoins ont toutefois confirmé à l'AFP avoir été auditionnés par des enquêteurs lyonnais, mais le parquet de Lyon n'est pas disponible à ce stade pour commenter ces informations.M. Ougier-Simonin dénonce, aux côtés de l'association Anticor, des faits de prise illégale d'intérêt, de trafic d'influence, de faux en écriture publique et de détournements de fonds publics.Si la délibération municipale a été annulée, la vente des parcelles n'a pas fait l'objet de recours et a donc pu être validée pour un million d'euros.Mais l'Etat, via son service des Domaines, avait approuvé en 2017 ce prix de vente pour une surface bien plus réduite que le terrain effectivement vendu : 2.328 mètres carrés, contre environ 3.300 dans l'acte de vente notarié dont l'AFP a obtenu copie."La collectivité a été pénalisée de plusieurs centaines de milliers d'euros", au moins 400.000, soutient M. Ougier-Simonin. Et ce au bénéfice du promoteur, qui engagera ensuite l'entreprise du même M. Boch pour le terrassement du chantier.Interrogé sur ce volet, ce dernier explique la différence de surface par "des erreurs d'écriture", à la fois côté Domaines et côté mairie.Tout le projet était "mal emboité dès le départ", fustige l'ancien maire et opposant Bernard Broche, qui affirme ne jamais avoir "eu tous les éléments concrets sur le dossier" ni "de réponses" à ses questions, "sauf lorsque la justice a commencé" à s'y intéresser."Conflit d'intérêts"Les détracteurs de M. Boch glissent que le maire avait été averti des risques de mélange des genres dès le début de son mandat, en 2014.À l'époque, il avait reconduit les marchés de déneigement liant sa commune et son entreprise, à l'encontre des recommandations de la préfecture car, se défend-t-il aujourd'hui, il était trop tard pour changer de prestataire avant l'hiver.La Cour régionale des Comptes estimera dans un rapport de 2018 qu'en connaissance de cause, le maire avait alors "maintenu une situation de conflit d'intérêt".Dans le cadre d'une autre opération immobilière de luxe, l'entreprise du maire est également accusée, dans un signalement transmis aux services de l'Etat, d'avoir déversé en 2019 plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de remblais de terrassement sur une piste de ski sans aucun permis de la mairie.Jean-Luc Boch reconnaît que son entreprise "aurait peut-être dû demander des autorisations" mais assure que "la piste n'a pas été modifiée".Des photos prises à différentes époques ainsi que des témoignages permettent d'affirmer, au contraire, que la piste a été durablement modifiée. Le directeur général de la Société d'Aménagement de La Plagne (SAP, filiale de la Compagnie des Alpes), qui gère le domaine skiable, est visiblement embarrassé."Nous, en tout cas, on n'a pas été donneur d'ordre", assure Nicolas Provendie, sans démentir l'impact sur la piste de ski. Le SIGP, syndicat public intercommunal qui confie la gestion de la station à la SAP, est depuis 2020 présidé par Jean-Luc Boch... dont l'entreprise avait noué de nombreux marchés avec la SAP.Boch et Frères a aussi déversé des monceaux de gravats sur un autre terrain où ils s'entassent, par endroits, jusqu'à la cime des arbres. Pour ces dépôts, l'entreprise bénéficie d'un "accord oral" avec la mairie depuis 2009, soutient M. Boch. Une enquête de gendarmerie a été ouverte après un signalement transmis à la direction régionale de l'environnement (Dreal), a rapporté à l'AFP la préfecture de Savoie.Économie "gangrénée""À chaque fois, on me cherche des noises", s'agace l'édile face à ces multiples signalements. Il y voit surtout une "vengeance" de Joël Ougier-Simonin, qui selon lui "essaye absolument d'avoir (s)a tête."M. Boch réfute catégoriquement tout enrichissement personnel. "Au contraire, (mon élection) m'a fermé beaucoup de marchés", soutient l'élu.Pour nombre d'habitants, ces affaires illustrent les failles d'une économie locale complètement tournée vers le ski et "gangrénée par l'immobilier," selon les mots d'un élu de la vallée, qui salue les signalements de ceux qui "en ont marre de voir la montagne se faire détruire."À la Plagne, le nombre de forfaits vendus est stable depuis dix ans. Mais celui des lits croit encore, de 53.000 sur la station en 2011 à 55.000 aujourd'hui.La construction "de nouveaux bâtiments va s'arrêter d'ici très peu de temps", coupe Jean-Luc Boch. "Un ou deux grands projets et après c'est terminé."
Il y a 3 ans et 267 jours

L'Unafo dénonce une année 2020 noire pour la production de logement social et fait des propositions

Dans ce contexte de recul marqué de la production, l’Unafo souhaite que la feuille de route pour développer la production des résidences sociales dévoilée au printemps par le gouvernement connaisse une mise en œuvre rapide et qu’elle se traduise par une relance effective de la construction.La production de résidence sociale encore en recul en 2020Le bilan publié par la DHUP fait état de 5799 logements agréés en résidences sociales en 2020, en recul de 7,4% par rapport à 2019. Au sein de cette production, 3.908 logements sont destinés aux publics jeunes ou issus du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants. La production nouvelle d’une offre « généraliste » est donc de moins de 1.900 logements.Le Plan de Traitement des FTM en fort ralentissementPour l’année 2020, le nombre de logements agréés au titre du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants (PTFTM) chute à 2.275, soit une baisse de 28% par rapport à 2019, qui repousse d’autant la perspective de voir le PTFTM (près de 20.000 logements restant à traiter) mené à son terme dans un avenir proche.Le logement jeune en hausse modesteLa production de logements relevant des « dispositifs » jeunes (FJT, résidences jeunes actifs…) est en hausse à 1.633 logements (+11%) et représente 28% de la production totale de logements en résidences sociales. Cette production reste toutefois en deçà de ce qui est indispensable à l’atteinte de l’objectif présidentiel de 80.000 logements pour étudiants et jeunes actifs sur la mandature, alors que les besoins sont patents.La production des pensions de famille bien qu’en hausse, reste insuffisanteAvec 1575 logements agréés en pensions de famille, l’année 2020 marque une hausse de 11,5% pour ce dispositif. Bien que cette hausse soit régulière, le nombre de logements agréés reste bien en deçà des 2.000 agréments par an qui auraient été nécessaires pour atteindre l’objectif de 10.000 logements supplémentaires sur le quinquennat. En outre, la part de logements agréés en résidence accueil (17%) reste très en dessous de l’objectif (33%) alors que les besoins d’accueil pour les personnes en souffrances psychiques restent importants.Le PLAI Adapté en majorité fléché vers l’habitat collectifLe PLAI Adapté, destiné à financer des logements au profit des ménages les plus précaires, poursuit son développement avec 2176 logements agréés en 2020, soit une hausse de la production de 80% par rapport à 2019. Ces agréments portent pour près de 80% sur des opérations de résidence sociale ou de pensions de famille, malgré la volonté de l’Etat de rééquilibrer le produit au bénéfice du logement social familial.Un équilibre des opérations toujours plus difficile à atteindreEnfin, les évolutions du plan de financement moyen d’un logement PLAI en dispositif collectif en 2020 ne sont pas favorables : le coût au logement est en légère hausse (+3%) à près de 82.000 € et la structure du plan de financement se dégrade avec une hausse du recours à l’emprunt qui passe à 65% (+3 pts), un recul de la part financée en subvention à 28% (-2 pts) et une quasi-stabilité de la part financée par fonds propres à 7%.Dans ce contexte de faiblesse historique de la production de logement social, l’Unafo formule 3 propositions pour relancer la construction de résidences sociales à la hauteur des besoins :Définir des objectifs nationaux de production, d’ici à 2027, de 20.000 logements en résidences sociales (hors PTFTM) et de 10.000 logements en pensions de familles, tout en concrétisant le plan de 80.000 logements pour les jeunes (foyers de jeunes travailleurs, étudiants et résidences jeunes actifs). Ces objectifs nationaux devront être déclinés en objectifs territorialisés pour garantir un maillage efficient.Accélérer le PTFTM pour le terminer d’ici à 2027 par une programmation publique volontariste avec des moyens financiers dédiés à hauteur minimum de 50 millions d’euros par an, en incluant les foyers de travailleurs migrants déjà transformés et ceux nécessitant de travaux lourds.Mobiliser l’ensemble des acteurs pour atteindre ces objectifs en lançant, par exemple, des campagnes régulières de communication et de sensibilisation auprès des élus locaux dans l’objectif de souligner la souplesse du logement accompagné pour répondre aux besoins de leurs concitoyens.
Il y a 3 ans et 267 jours

Le programme de réhabilitation des friches industrielles étendu au delà de 2022

Reconversion d'une ancienne usine, d'un garage ou d'une gare abandonné(e), le "fonds friche", initialement doté de 300 millions d'euros dans le plan de relance, a rencontré tellement de succès auprès des collectivités que Matignon avait plus que doublé son montant au printemps, à 650 millions d'euros.L'annonce de sa pérennisation, probablement jusqu'en 2026 selon la Gazette des Communes, a été faite par le président de la République mardi lors d'une rencontre à la Cité de l'architecture à Paris, portant sur le suivi du programme de revitalisation des centre-villes baptisé "Action coeur de ville".L'Elysée a par la suite détaillé mercredi dans un tweet l'ensemble des autres mesures prises pour soutenir l'aménagement des villes moyennes, notamment en poursuivant "la décentralisation des services publics".Selon le bilan marquant le premier anniversaire du plan de relance diffusé lundi par Matignon, le "fonds friche" a pour sa part déjà concerné plus de 500 projets en France, soit "1.365 hectares qui seront réhabilités et dépollués, l'équivalent de 2.500 terrains de football".Avec pour l'Etat un double objectif, soutenir financièrement les élus locaux dans des projets de reconversion de sites industriels, destinés à accueillir de nouveaux logements, entreprises ou équipements publics, et lutter contre l'artificialisation des terres.Parmi les projets retenus, le fonds a notamment permis de lancer la reconversion de l'ancienne usine à gaz de Blois, celle d'Annonay, des mines de fer de Caen, une caserne à Verdun ou un garage à Lamballe.En juin, un rapport parlementaire avait proposé la pérennisation de ce fonds pour "accélérer le rebond économique post covid" dans les zones en déprise économique.Il présentait alors ce fonds comme un "bouclier anti-déclin" dans la "France des gilets jaunes".La reconversion des friches est aussi l'un des leviers actionnés par le gouvernement pour atteindre son objectif de "zero artificialisation nette", inscrit en 2018 par Nicolas Hulot dans le plan biodiversité et repris par la loi Climat et résilience avec un horizon à 2050.En France, 20 à 30.000 hectares d'espaces naturels, agricoles ou forestiers sont artificialisés chaque année, une des causes premières du changement climatique, de l'érosion et de la perte de biodiversité.
Il y a 3 ans et 268 jours

Macron annonce de nouvelles mesures pour revitaliser les villes moyennes

"Nos compatriotes ne veulent pas juste de grands débats théoriques sur l'identité (...) Ils veulent retrouver le contrôle et la possession de leur vie, de leur ville, de leur paysage, de leur destin", a déclaré le chef de l'Etat en clôturant les 4e rencontres d'Action Coeur de ville, auxquelles ont participé des élus venus des quatre coins du pays.A sept mois de la présidentielle et alors que plusieurs candidats déclarés mettent en avant leur enracinement, Emmanuel Macron a affirmé que les Français demandaient "de la proximité, de l'efficacité et de l'ambition".Accompagné de la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault, il a ainsi cité comme "modèle de l'action publique d'aujourd'hui et de demain" Action Coeur de ville, une opération lancée en 2018 avec une triple ambition: "revitaliser les centres des villes moyennes, améliorer les conditions de vie de leurs habitants et conforter le rôle moteur de ces villes dans le développement du territoire".Ce plan a été doté de 5 milliards d'euros - dont trois ont déjà été engagés et les deux autres le seront dans les prochains mois - pour intervenir dans 234 villes de la métropole et de l'Outre-mer, alors que près d'un quart des Français vivent dans une ville moyenne (20.000 à 100.000 habitants).Quelque 6.000 actions ont été engagées pour revitaliser les espaces publics, les commerces de proximité ou les lieux culturels, selon l'Elysée.Emmanuel Macron a confirmé que le plan serait prolongé jusqu'en 2026, au lieu de 2022, et a annoncé que 350 millions d'euros supplémentaires, issus des fonds européens, allaient être consacrés aux projets de redynamisation des centres-villes. Il a en outre prolongé les fonds pour remettre en état les friches et le programme de défiscalisation, dit "Denormandie", au delà de 2022 pour la réhabilitation de logements.Caroline Cayeux, présidente de l'Agence nationale de la cohésion des territoires et maire DVD de Beauvais, a souligné que les villes moyennes avaient "tous les atouts" pour répondre "aux attentes des Français après la crise du Covid-19", en particulier pour "la qualité de vie".Le prix de l'immobilier, longtemps en berne, a d'ailleurs commencé à remonter dans certaines d'entre elles.
Il y a 3 ans et 268 jours

Smart Buildings : une valeur ajoutée pour les services publics et l'éducation face à la nouvelle norme

La manière dont nous utilisons les espaces intérieurs publics et commerciaux s'en trouve profondément modifiée, ce qui met en lumière la nécessité d'optimiser l'hygiène, la sécurité et l'efficacité énergétique des bâtiments.Les finances publiques vont être mises à rude épreuve par les conséquences économiques de la pandémie. Gouvernements, services d'urgences, services sociaux, infrastructures de loisirs et secteur du divertissement sont tous à pied d’œuvre pour identifier de nouveaux modes de fonctionnement, sûrs, efficaces et durables, pour aborder la «nouvelle norme». Les bâtiments du secteur public ont été adaptés ces derniers temps pour mieux soutenir les communautés et aider à faire face à la crise. Cette adaptabilité sera toujours nécessaire pour améliorer l'accès des citoyens et accroître l'efficacité à long terme.¹Dans le cas de l'éducation, les infrastructures scolaires ont longtemps joué un rôle central dans le soutien aux études et à la recherche, mais récemment, une approche combinée de cours en ligne et de cours en présentiel a été adoptée comme moyen de faire face aux défis de la crise. Partout dans le monde, les prestataires de services éducatifs se rendent compte que l'apprentissage virtuel ne peut pas remplacer l’enseignement en classe.² Néanmoins, le domaine de l'éducation n'est pas adapté aux nouvelles restrictions imposées par la pandémie, et ce à bien des égards.³ Des capacités intelligentes seront nécessaires pour garantir la sécurité des enseignants et des élèves tout en proposant des programmes éducatifs efficaces et performants. Rendre les bâtiments intelligents permet une flexibilité, que ce soit du point de vue des changements d'utilisation, de la sécurité et de la sûreté, ou de la capacité accrue à se transformer en circonstances exceptionnelles, telles que celles provoquées par la crise sanitaire.En effet, il y a une "tempête parfaite" de facteurs qui se conjuguent pour conduire simultanément le changement et rendre les bâtiments intelligents. Tout d'abord, les pressions économiques résultant de la pandémie focalisent les esprits sur les moyens de réaliser des économies dans la gestion des bâtiments (en particulier grâce à l'efficacité énergétique).4 En même temps, COVID-19 a introduit de nouvelles règles et méthodes de travail pour garantir l'hygiène, le contrôle des infections et la sécurité dans les bâtiments.5 Parallèlement à ces pressions actuelles, nous observons des exigences réglementaires existantes et émergentes qui rendent obligatoires les mises à niveau en matière d'incendie et de sécurité.6 De plus, diverses politiques dans le monde entier fixent des objectifs pour atteindre des normes environnementales plus élevées dans les bâtiments.Les bâtiments intelligents déploient une technologie automatisée et numérisée pour permettre une gestion et des capacités de construction plus efficaces et plus performantes. Les données générées par les capteurs IdO (internet des objets) fournissent des informations en temps réel pour une réaction rapide. La technologie intelligente permet de faire passer le bâtiment d'une charge financière à un partenaire actif - un nouveau membre de l'équipe - pour gérer un établissement et faire face à la « nouvelle norme ».Cette toute nouvelle perspective amène les propriétaires et les gestionnaires d'immeubles à jeter un regard neuf sur la base des coûts opérationnels sous-jacents de leurs actifs. La valeur ajoutée offerte par les bâtiments intelligents a déjà été largement reconnue par les analystes experts. Selon le rapport de la Commission européenne sur les avantages macroéconomiques et autres de l'efficacité énergétique,7 un bâtiment intelligent et plus performant peut, de manière conservatrice, ajouter jusqu'à 11,8 % à la valeur de location et peut, en fin de compte, générer des valeurs de vente de 5 à 35 % plus élevées.Faire face aux répercussions de la pandémie mettra les finances publiques à rude épreuve. Les bâtiments intelligents permettent de fournir des services publics de meilleure qualité et plus efficaces, en utilisant les flux de données numériques pour réduire les coûts administratifs et introduire une meilleure utilisation des fonds publics. Les initiatives en matière d'efficacité énergétique des bâtiments, soutenues par un financement intelligent provenant de capitaux privés, créent une capacité budgétaire supplémentaire pour assurer une conversion intelligente dans les villes, les régions et les infrastructures nationales.Dans les écoles du monde entier, les bâtiments intelligents ont déjà permis d'améliorer la compréhension et la capacité de concentration. Ils gèrent désormais l'occupation des espaces et la sécurité des élèves. En améliorant divers facteurs tels que la température, la qualité de l'air et l'éclairage, les bâtiments intelligents sauront non seulement quelles sont les conditions d'apprentissage idéales, mais ils adapteront automatiquement l'environnement de la salle de classe pour créer le lieu d'apprentissage parfait. Ils contribueront également à la gestion à distance et automatisée des élèves pour garantir que les taux d'infection soient réduits au minimum et que les enfants reprennent leur scolarité.Si la nécessité de rendre les bâtiments intelligents fait l'objet d'un large consensus, tous les pays et secteurs doivent trouver un moyen de rendre cette conversion financièrement viable. Comment y parvenir ?Le point de départ est d'utiliser une technologie intelligente pour réduire la consommation d'énergie dans les bâtiments. Cela permet de réaliser des économies substantielles qui, grâce à des accords de financement intelligents, peuvent être utilisées pour subventionner, voire payer, la conversion globale des bâtiments intelligents. Cela peut se faire au niveau de l'entreprise ou par petites étapes, chacune d'entre elles prouvant son retour sur investissement.Les techniques de financement intelligentes pour permettre la conversion de l'efficacité énergétique et la mise en œuvre intelligente se divisent en deux camps principaux. Tout d'abord, il y a les arrangements de bâtiments entiers, où les économies d'énergie sont exploitées pour financer le coût d'une rénovation complète. Dans de nombreux cas, cependant, les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments veulent procéder à la transformation de l'efficacité énergétique et des technologies intelligentes par étapes plus petites et progressives. Les techniques de financement qui facilitent la trésorerie et répartissent la charge en capital de la conversion sont donc tout aussi importantes - un financement qui est disponible pour les propriétaires/gérants de bâtiments, des plus grandes aux plus petites.Le dernier livre blanc de Siemens Financial Services (SFS) établit l'urgence et la valeur de la conversion des bâtiments intelligents, ainsi que les facteurs obligatoires qui attirent l'attention sur la conversion des bâtiments existants vers une plus grande efficacité énergétique.À l'heure où les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments doivent investir dans des mesures visant à rendre leurs bâtiments sûrs et occupables, étant limités dans la densité d'occupation, les bâtiments intelligents présentent une proposition attrayante. Dans un contexte de restrictions budgétaires, les économies d'efficacité énergétique sont de plus en plus considérées comme le point de départ idéal pour la transformation des bâtiments intelligents (soit sous la forme d'un investissement unique, soit sous la forme d'une série de projets progressifs), les techniques de financement intelligentes jouant un rôle majeur pour permettre à ces économies futures de financer le coût de la conversion.Tribune de Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France (Linkedin)1 World Economic Forum, This is how public buildings can serve this crisis and be ready for the next one (13 Oct 2020) https://www.weforum.org/agenda/2020/10/this-is-how-public-buildings-can-serve-this-crisis-and-get-ready-for-the-next-one/2 Voir, par exemple : The Hindu, Coronavirus lockdown, COVID-19 widened educational divide: UNESCO,24 juin 2020; Daily Telegraph, Two thirds of children have not taken part in online lessons, 20 avril 2020; Pew Research, Some US students lack home internet or computer for homework, 16 mars 20203 Smart Buildings Magazine, What role can smart buildings pay when we come out of lockdown, 5 mai 20204 Bloomberg NEF, Liebreich: Energy Efficiency Key to COVID Recovery, 26 Jun 20205 Architectural Digest, How the COVID-19 Pandemic Will Change the Built Environment, 18 Mar 20206 Modern Building Alliance, EU Pilot project on fire safety, 27 May 20207 https://ec.europa.eu/energy/sites/ener/files/documents/final_report_v4_final.pdf, pp. 63-66
Il y a 3 ans et 269 jours

Lafarge en Syrie: la Cour de cassation rouvre le débat sur la "complicité de crimes contre l'humanité"

Dans un arrêt très attendu, la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire a invalidé la décision d'annuler ces poursuites, prononcées dans l'enquête sur les activités du groupe en Syrie jusqu'en 2014.Elle a aussi cassé la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui", et renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente, afin qu'elle se prononce à nouveau.Les magistrats de cette chambre pourront ainsi décider de maintenir ou d'annuler ces poursuites contre le groupe.La Cour a en revanche confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme"."La décision prise aujourd'hui par la Cour de Cassation ne présume en aucun cas d'une éventuelle culpabilité de Lafarge SA", a réagi le groupe dans une déclaration adressée à l'AFP, assurant qu'il continuait "de coopérer pleinement avec la justice"."Nous avons pris des mesures immédiates et fermes pour nous assurer que des événements similaires ne puissent plus se reproduire", a-t-il assuré, précisant que Lafarge n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010."En connaissance de cause"Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés".Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes."L'on peut être complice de crimes contre l'humanité même si l'on n'a pas l'intention de s'associer à la commission de ces crimes", a expliqué la Cour de cassation dans un communiqué."Dans cette affaire, le versement en connaissance de cause de plusieurs millions de dollars à une organisation dont l'objet est exclusivement criminel suffit à caractériser la complicité, peu importe que l'intéressé agisse en vue de la poursuite d'une activité commerciale", a-t-elle détaillé."La Cour de cassation donne raison au magistrat instructeur sur deux points essentiels, en confirmant les poursuites pour financement du terrorisme et en rouvrant le débat sur la complicité de crimes contre l'humanité, qui sera maintenue compte-tenu des éléments accablants du dossier", a réagi Me William Bourdon, fondateur de l'ONG Sherpa."A l'échelon mondial, ces poursuites, qui déboucheront sur un procès de Lafarge et ses dirigeants pour les crimes les plus graves, sont une première et nous rappellent l'impératif absolu que constitue le devoir du législateur de responsabiliser de gré ou de force les plus grandes entreprises de la planète", a-t-il poursuivi.Dans son arrêt, la Cour de cassation a par ailleurs estimé que seule l'ONG European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR) pouvait se constituer partie civile et uniquement à l'égard de l'infraction de "complicité de crimes contre l'humanité" reprochée à la société.Sherpa et l'association Life for Paris se sont vues pour leur part déboutées de leur demande de se constituer partie civile."Sherpa reste fière d'avoir initié cette procédure. Si le rejet de notre pourvoi est singulier, il ne l'est que pour des raisons techniques qui pourront être corrigées rapidement", a estimé l'avocat.
Il y a 3 ans et 269 jours

Spie dépose une offre pour acheter Equans, filiale d'Engie

Les candidats à l'acquisition de cette entité ont jusqu'à lundi soir pour se déclarer. Jusqu'ici, outre Spie, Eiffage et Bouygues notamment ont fait connaître leur intérêt.Engie a lancé cette entité fin juin pour faire sortir de son giron cette structure regroupant la majorité de ses activités de services techniques (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...).Pour Spie, qui intervient dans les mêmes secteurs, ce rapprochement permettrait de créer "le champion européen, pure player des services multi-techniques", explique-t-il dans son communiqué.Soutenu par Bpifrance et le fonds Clayton Dubilier & Rice, Spie, qui n'évoque pas de montant, prévoit "une structure de financement équilibrée, associant dette et fonds propres", avant une augmentation de capital.Ce groupe de 45.000 salariés (6,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020) fournit des services de génie électrique et mécanique, notamment dans l'efficacité énergétique, la mobilité verte, la communication: raccordement de parcs éoliens ou photovoltaïques, équipement de centres de données, éclairage public...Equans, avec 74.000 salariés (26.000 en France) et 17 pays couverts, représente une activité de près de 12 milliards d'euros, selon Engie."Nous n'avons pas encore décidé si nous allons vendre à un (groupe) stratégique ou des (groupes) stratégiques, ou à un fonds, ou des fonds, ou même mettre sur le marché l'entité", avait indiqué la directrice générale de l'ex-GDF Suez Catherine MacGregor, lors d'une audition à l'Assemblée nationale, fin juin.Engie, qui a déjà vendu ses parts dans Suez à Veolia en octobre 2020, souhaite se recentrer sur l'énergie et les infrastructures (réseaux de chaleur...).
Il y a 3 ans et 269 jours

Achat d’un immobilier ancien : évaluer le coût des travaux

L’immobilier ancien offre généralement de nombreuses opportunités. Cependant, quelques travaux s’avèrent parfois nécessaires avant d’occuper la maison. Alors que vous envisagez de demander un crédit immobilier, il est important d’estimer non seulement le prix du bien, mais aussi le coût des réparations. Profitez d’une estimation réaliste de la somme adaptée à votre projet immobilier avec un outil de simulation de crédit immobilier en ligne. Les travaux sur un bien immobilier ancien L’achat d’un immobilier ancien engage souvent à réaliser des travaux de rénovation partielle. Il est important de rendre visite aux lieux pour repérer les réparations nécessaires avant d’occuper la maison ou l’appartement. Les points à évaluer Le propriétaire de la maison ou de l’appartement peut avancer quelques idées sur les travaux qui vous attendent. Par contre, l’inspection de chaque recoin de toutes les pièces s’avère non négligeable.  Retenez les éléments à contrôler :  Les murs, des différents piliers et de la toiture. Le sol. Les systèmes électriques. La ventilation et l’aération. Les chauffages et l’isolation. La plomberie. Les équipements sanitaires. Les mobiliers de cuisine. Les escaliers. Les ouvertures (fenêtres, etc.). Il convient de bien vérifier les sources d’humidité, les fissures et les parties dégradées. Pour une maison qui présente majoritairement des infrastructures en bois, le spécialiste doit vérifier les planchers, le plafond et tous les chevrons. Même avec des murs en bon état, vous avez intérêt à réserver un budget spécifique pour la peinture et la décoration intérieure.  Établir un devis Le coût des travaux dépend principalement de l’état global de la propriété immobilière. Avec une structure entièrement à rénover, les dépenses pour les réparations peuvent dépasser le prix d’achat du bien. Trouvez une construction ancienne bien entretenue qui ne requiert que des réparations à moindre coût.  Comptez en moyenne 200 à 500 euros par mètre carré pour des travaux simplistes. Si vous devez réviser le sol, les murs et d’autres éléments importants de votre future résidence, la fourchette de prix se situe entre 500 et 800 euros par mètre carré.  N’oubliez également pas de penser à la rénovation du jardin, du garage et des clôtures.  Trouver un expert en BTP Engagez un expert polyvalent en BTP pour lister les travaux à entreprendre. Certains artisans ne pourront donner que les devis sur des réparations des structures en béton et en bois. Vous aurez ainsi à engager d’autres professionnels : plombier, électricien, peintre, etc.  Un devis valable devrait inscrire l’immatriculation du/des professionnel(s). Avant de signer un contrat, il faut s’assurer que le professionnel est bel et bien immatriculé au répertoire des métiers. Il devrait en même temps disposer d’une assurance. Engagez un expert ou un groupe d’experts de bonne notoriété. La plupart des artisans acceptent une négociation de leur tarification. N’hésitez pas à comparer les prestations de quelques professionnels avant de prendre une décision.  Simuler le prêt immobilier Une fois que vous avez un devis sur les réparations, il est temps d’envisager d’envoyer les dossiers complets auprès de quelques établissements bancaires.  Définir la somme à emprunter Le montant total de la somme à emprunter doit afficher le prix du bien immobilier et aussi celui des travaux. Toutefois, il faut considérer que la mensualité ne devrait pas dépasser 35 %. Le taux idéal s’avère à 33 %. La banque évalue votre profil en fonction de vos revenus. Avec des pièces justificatives, il est possible de citer à la fois votre salaire fixe mensuel ainsi que vos gains supplémentaires (revenus fonciers, loyer, commerce, etc.). Vous devez garder une bonne partie de votre argent pour vos charges quotidiennes.  Il est bon de retenir que divers frais sont obligatoires. Il s’agit des frais de dossiers, les intérêts bancaires, les assurances ainsi que les frais de notaire. Ces données se révèlent d’une grande importance lors de la simulation de crédit immobilier.  Prévoir un apport personnel Certaines banques, comme BNP, accordent un prêt sans apport. Toutefois, afin d’éviter le refus de crédit, l’apport personnel devrait afficher 10 % du montant total du projet. La banque apprécie les liquidités que vous avez déjà en main, surtout si vous souhaitez miser sur un prêt de courte durée. La liste des travaux peut encore être additionnée pendant la rénovation. Il convient de prévoir une marge de 5 à 10 %.   Si vous souhaitez débloquer les fonds le plus vite possible, confiez-vous à un courtier immobilier. Ce professionnel négocie auprès de la banque pour obtenir de bons résultats. Il propose des consignes importantes lors de la préparation de votre dossier, surtout pour la présentation des devis des travaux. 
Il y a 3 ans et 270 jours

A Tunis, le centre-ville à l'européenne menacé de disparition

Ces bâtiments d'architecture européenne ont été construits au XIXe et XXe siècles aux portes de la médina, vieille ville traditionnelle arabe, pour constituer un centre-ville "moderne" adapté aux besoins de l'industrialisation.Ils ont été habités par des colons jusqu'à leur départ précipité après l'indépendance de la Tunisie en 1956.Mais 65 ans plus tard, beaucoup de bâtiments délabrés sont menacés de destruction, faute de stratégie de rénovation de l'Etat, qui a saisi une partie des bâtiments.Au moins 160 présentent des risques d'effondrement, selon le dernier recensement officiel de 2019.Certains habitants ont effectué des réparations qui ont dénaturé le patrimoine architectural tandis que d'autres bâtisses abandonnées font office de décharges ou de squats.Enfin, certains bâtiments sont menacés par des promoteurs immobiliers qui tentent de leur mettre la main dessus pour les raser et les remplacer par des constructions modernes.Perles d'Art déco"Je résiste depuis longtemps", affirme Imed Tahenti, dernier habitant d'un immeuble déserté, situé à un jet de pierre de la principale avenue de la capitale, bordée de bâtiments de style haussmannien.Il dénonce la pression d'un intermédiaire immobilier qui a annoncé aux locataires avoir racheté l'immeuble dans les années 1970 et souhaite désormais faire évacuer les lieux.M. Tahenti, sexagénaire et boulanger de métier, craint que l'objectif du propriétaire soit de démolir le bâtiment, jamais entretenu, pour mieux valoriser le terrain avec des bureaux modernes.Et il regrette surtout de ne pas avoir été informé de la vente du bien, rappelant que la loi faisait pourtant de lui, en tant que locataire depuis 1956, un acquéreur potentiel prioritaire.Volutes fantaisistes, hauts plafonds, faïences et carrelages artisanaux, escaliers en colimaçon: l'immeuble en question est une perle du mouvement Art déco, né dans les années 1910.Construits par des architectes et des entrepreneurs italiens et français, ces constructions pâtissent cependant de leur association à la colonisation française et son lot d'exploitation.Mais "on ne peut pas parler de la ville arabe sans évoquer en même temps la ville européenne qui constitue le centre de Tunis, ce sont les deux côtés du même coeur" de la ville, estime l'architecte Dhouha Al-Jalasi.PatrimoineLes Européens constituaient une bonne partie de la population tunisienne au début du XXe siècle. Et, après l'indépendance, la Constitution de 1857 leur a permis de posséder des terres et de construire des maisons.Les quartiers européens se sont développés ainsi dans différentes villes, comme Tunis.Cependant, beaucoup des premiers propriétaires ont finalement quitté le pays pour l'Europe, après la déclaration d'indépendance du pays et en plein conflit israélo-arabe.Selon les statistiques officielles communiquées fin 2020, le nombre de biens étrangers en Tunisie s'élève à 12.305, dont 7.645 ont été cédés aux autorités tunisiennes dans le cadre de contrats immobiliers franco-tunisiens.L'Association Édifices et mémoires a appelé récemment à une "stratégie constructive" pour "préserver le paysage architectural historique".Mais ces défenseurs du patrimoine ont peu d'espoir de faire bouger les choses, au moment où le pays traverse une des crises économique et politique parmi les plus graves de son histoire.Bertrand Ficini, directeur adjoint de l'Agence française de développement (AFD) ne se montre pas plus optimiste."Compte tenu du financement relativement faible que nous avons pu collecter ces dernières années, la conservation du patrimoine, notamment européen, n'est pas une priorité pour nos partenaires", déplore-t-il.Fin 2020, l'AFD s'est tout de même engagée à hauteur de 12 millions d'euros pour un projet de rénovation de vieilles villes, dont des quartiers européens, a affirmé M. Ficini à l'AFP.Mais la ville européenne de Tunis reste menacée par un projet de loi sur les "bâtiments en ruine à détruire", présenté au Parlement en 2018 et concernant 5.000 bâtiments. Le projet a seulement été reporté sous la pression de la société civile.
Il y a 3 ans et 270 jours

Fonds d'investissement ou groupe de construction : qui remportera Equans ?

ACQUISITION. C'est fait ! Les offres de reprise pour la jeune filiale d'Engie, Equans, ont été déposées. L'énergéticien s'est félicité " du grand intérêt du marché". En compétition : des groupes de BTP et des fonds d'investissement.
Il y a 3 ans et 271 jours

Premiers prêts « avance rénovation » dès début 2022

Afin que tous les Français puissent s’engager dans la rénovation énergétique de leur logement, le Gouvernement propose MaPrimeRenov dont la dynamique a été amplifiée grâce au plan France Relance. Néanmoins, certains ménages, souvent modestes ou âgés, peuvent éprouver des difficultés à accéder à des crédits bancaires classiques, y compris bonifiés, tels que l’éco-prêt à taux zéro, pour financer le « reste à charge » des travaux de rénovation. Faisant suite aux recommandations du rapport d’Olivier Sichel, directeur général délégué de la Caisse des dépôts et consignations sur la rénovation énergétique des logements, le Gouvernement a souhaité promouvoir la distribution d’un nouveau type de prêts, les « prêts avance rénovation », pour accompagner les ménages souhaitant engager une rénovation énergétique de leur logement. C’est un prêt hypothécaire qui permet au ménage un remboursement du reste à charge in fine, lors de la vente du logement ou lors d’une succession. Les intérêts peuvent quant à eux être remboursés au fil de l’eau ou in fine. A travers son article 169, la loi Climat et Résilience ouvre la possibilité d’apporter une garantie publique aux banques qui distribueraient ces prêts, via le Fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE). Le Crédit Mutuel et La Banque Postale ont pris l’engagement de proposer le « prêt avance rénovation » à leurs clients dès le début de l’année 2022. Cet engagement fait suite à un travail conjoint entre le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, le Ministère de la Transition écologique et les banques concernées afin de préciser les paramètres de la garantie publique qui pourra être apportée à ces prêts. Cette garantie publique sera fixée à hauteur de 75% de la perte éventuellement encourue afin de responsabiliser la banque prêteuse tout en diminuant le risque qu’elle encourt en cas de défaut de remboursement (si le produit de la vente du bien à sa mutation ne permet pas de rembourser le « reste à charge » des travaux de rénovation). L’ensemble des modalités encadrant le prêt avance rénovation sera fixé d’ici la fin de l’année 2021 par un décret en Conseil d’Etat et un arrêté pris en application de la loi Climat et Résilience.
Il y a 3 ans et 274 jours

Éclipsée pendant la crise, la formation veut être un pilier de la relance

"A l'arrêt", "éclipsée", perçue comme une "variable d'ajustement": la formation professionnelle n'a pas été une priorité dans les entreprises pendant la crise du Covid-19, montre le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq) dans une étude parue en juillet et portant sur l'année 2020 (*)."Les responsables interviewés ont déclaré que tenir à flot l'activité et éviter de licencier a été leur première préoccupation, former étant passé au second plan", constate le Cereq. Dans les trois quarts des entreprises interrogées, le plan de formation "a été mis entre parenthèses".Le Cereq relativise l'impact des mesures de soutien décidées par les pouvoirs publics.Le dispositif d'activité partielle devait notamment permettre aux entreprises de faire face à une réduction d'activité en réduisant le temps de travail de leurs salariés et en les formant sur les heures non travaillées grâce à l'aide pour la formation du Fonds national pour l'emploi (FNE-Formation).Or, l'étude estime que "fin 2020, 16% des entreprises du secteur privé de plus de dix salariés ont accédé à la formation, et pour seulement 6% d'entre eux cela a pu être le cas grâce à une convention FNE-Formation".Apprentissage à distanceL'étude distingue, d'une part, "les entreprises en pleine croissance pendant la crise (où) l'urgence était de fixer à leur poste les personnels afin de garantir les volumes de production pour satisfaire la demande". "Pour notre plan de formation, l'année 2020, c'est une catastrophe (...) On a tous été très occupés pendant le confinement (...) et on n'a pas eu le temps pour former", témoigne auprès du Cereq le DRH d'un gros producteur de farine.D'autre part, il y a les entreprises "frappées par la récession, les plus nombreuses, (où) le gel de leur plan annuel de formation a été la conséquence des fermetures administratives ou du fort ralentissement des affaires". Pour le responsable d'une société de commerce de détail contrainte à la fermeture pendant le confinement, "la crise pourrait être une opportunité, après, le souci ce sont les moyens".Pour maintenir une formation continue en dépit des circonstances, des entreprises ont encouragé les apprentissages à distance. "On voulait faire du chômage technique un moment positif pour nos commerciaux qui en ont profité pour se former", explique ainsi le DRH d'une entreprise de transformation charcutière.Le Cereq souligne à ce propos que "la question du coût des apprentissages en ligne, lié à l'achat d'équipements informatiques pour les personnels, a été (...) un frein à leur mise en oeuvre, surtout dans les TPE/PME" (très petites et moyennes entreprises).Pourtant, selon la Fédération de la formation professionnelle (FFP), "les investissements en compétences sont plus que jamais nécessaires afin d'anticiper la reprise économique"."Il y a un investissement fort sur la formation" parmi les priorités du second semestre 2021, confirme l'Association nationale des DRH (ANDRH).Selon des chiffres du ministère du Travail, 8.594 dossiers de formation ont été déposés en moyenne par jour en mars 2021 contre 4.548 en juillet 2020.Un "plan plus global" sur la formation pour apaiser les tensions sur le recrutement dans de nombreux secteurs est au menu des rencontres organisées entre le Premier ministre Jean Castex et les partenaires sociaux jusqu'à vendredi à Matignon.(*)https://www.cereq.fr/en-2020-la-crise-sanitaire-met-larret-la-formation-en-entreprise.La formation professionnelle doit "accompagner les transitions" (FFP)La secteur de la formation professionnelle a été "réactif" pendant la crise sanitaire et doit désormais "accompagner les transitions" vers les métiers d'avenir, insiste Pierre Courbebaisse, président de la Fédération de la formation professionnelle (FFP).Question : Quel a été l'impact de la crise sanitaire sur la formation professionnelle ?Réponse : "L'ampleur et la soudaineté de la crise, qui a été massive, n'ont pas arrangé les choses pour faire des plans de formation. De gros efforts ont été faits. Il y a eu la prime pour débloquer ou maintenir l'offre en contrats d'apprentissage. Le dispositif du Fonds national pour l'emploi FNE-Formation pour aider les salariés en activité partielle a eu un succès relatif: on n'a pas la même culture qu'en Allemagne où on fait de la formation quand on est en période de chômage, notamment en activité partielle. Il faut que ces mesures soient simples d'accès pour les entreprises, ce qui n'est pas toujours le cas."Q : La mise en place d'outils de formation à distance est-elle durable ?R : "L'activité des organismes de formation, que cela concerne l'apprentissage, les demandeurs d'emploi ou les salariés, a retrouvé son niveau d'avant la crise après une chute de 30% en moyenne. Le secteur a été très réactif et s'est déployé en formation distancielle. On s'inscrit dans une accélération de ce "digital learning". Mais vous ne pouvez pas tout faire à distance. L'avenir est aux formations hybrides."Q : En quoi la formation professionnelle peut être un pilier de la relance ?R : "La formation doit accompagner les transitions, aussi bien la transformation numérique, l'exigence de nouvelles compétences de plus en plus diversifiées, que la transformation écologique, avec l'arrivée de nouveaux métiers dans les économies d'énergie par exemple. L'enjeu est aussi d'accompagner les secteurs en pénurie de main d'oeuvre."
Il y a 3 ans et 275 jours

Bouygues également sur les rangs pour Equans, filiale d'Engie

Engie a lancé sa nouvelle entité fin juin, afin de faire sortir de son giron cette structure qui regroupe la majorité de ses activités de services techniques, couvrant de nombreux métiers (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...)."Nous nous intéressons à Equans", a indiqué Olivier Roussat, directeur général du groupe Bouygues en marge de la présentation des résultats d'entreprises."Géographiquement les marchés d'Equans, Europe et Etats-Unis, correspondent aux endroits où l'on souhaite se développer", a argumenté ensuite M. Roussat lors d'une rencontre avec des analystes."Sur le marché, quand on est chez un client et que le travail est délivré correctement, les positions sont gardées: le taux de récurrence est assez élevé", explique-t-il, privilégiant donc "la croissance externe" pour intégrer plus en profondeur le marché et sa promesse de taux de marge "de 5%".Avec 74.000 salariés, Equans représente un chiffre d'affaires de près de 12 milliards d'euros, selon Engie.Sur le premier semestre 2021, le chiffre d'affaires du pôle Energies & Services du groupe Bouygues s'est élevé à 1,9 milliards d'euros."Entre quatre milliards" de chiffre d'affaires annuel pour cette branche de Bouygues, "et 12 milliards, il y a une différence mais la mécanique est la même", a poursuivi M. Roussat.Equans, qui fonctionne comme une entité autonome au sein d'Engie depuis le 1er juillet, a vocation à sortir du giron de l'énergéticien, qui souhaite se recentrer sur les énergies renouvelables et les infrastructures."Nous n'avons pas encore décidé si nous allons vendre à un (groupe) stratégique ou des (groupes) stratégiques, ou à un fonds, ou des fonds, ou même mettre sur le marché l'entité", avait indiqué la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'une audition à l'Assemblée nationale, fin juin.
Il y a 3 ans et 276 jours

Amiante : le Fiva rejette le projet gouvernemental de fusion avec l'Oniam

Réuni ce mardi 31 août en conseil d'administration extraordinaire, le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) a exprimé sa « totale opposition » au projet de fusion avec l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam). Un camouflet pour le gouvernement.
Il y a 3 ans et 277 jours

Logement, école, trafics, transport: les plaies de Marseille

ÉcolePréfabriqués parfois installés depuis 17 ans, et, dans certains établissements, rats dans les cours, toit qui s'effondre ou punaises de lit dans les dortoirs: l'état des écoles marseillaises a été régulièrement pointé du doigt. "Certaines sont dans un état pitoyable", reconnaît le recteur de l'académie Aix-Marseille.Élue en juin 2020, la nouvelle municipalité de gauche avait fait campagne en promettant de consacrer un milliard d'euros pour leur rénovation. Après 30 millions d'euros pour des travaux d'urgence, 85 millions ont ensuite été engagés lors du vote du premier budget, en avril, pour un programme de réhabilitation de 11 des 472 écoles de la ville --des travaux qui devraient débuter en 2022.Le maire Benoît Payan explique avoir travaillé avec l'Etat à un "grand plan de rénovation" estimé à 1,2 milliard d'euros pour "rénover, requalifier ou reconstruire" environ 200 écoles de la ville. "Ce chantier, c'est comme si on avait à reconstruire une ville de 20.000 habitants de A à Z", avait-il plaidé début juin.TransportVille où le "tout voiture" prédomine, qui compte de très rares rues piétonnes, Marseille est très en retard dans son offre de transports en commun --la ville est même classée par Greenpeace comme la lanterne rouge en France en termes de solutions de mobilité alternatives à la voiture.La deuxième ville de France ne compte que 1.129 kilomètres de lignes de bus, tramway et métro, contre 3.886 à Lyon par exemple, selon l'Union des transports publics. Dotée de deux lignes de métro, trois lignes de tramways --dont les parcours sont parfois parallèles--, et 93 lignes de bus, la cité phocéenne n'offre aucune liaison directe entre les quartiers pauvres du Nord et ceux plus aisés du Sud. Et les projets avancent au ralenti: il a fallu cinq ans pour mettre en service, en décembre 2019, une extension du métro M2 de... 900 mètres.La ville méditerranéenne est aussi classée bonne dernière et "très défavorable" pour la pratique du vélo par la Fédération des usagers de la bicyclette, avec seulement 130 km de pistes cyclables sur la métropole, contre 750 pour l'agglomération lyonnaise.Trafic de drogueAvec 156 "plans stups", soit "deux fois plus que des bureaux de poste", Marseille est gangrénée par le trafic de drogue. Derrière ce chiffre révélé par le quotidien La Provence, des dizaines de milliers de personnes vivent notamment dans des conditions souvent infernales dans une quarantaine de cités des quartiers populaires de la ville.Ces trafics génèrent des sommes considérables, jusqu'à 80.000 euros par jour dans la cité des Oliviers A, attisant les convoitises et des guerres de territoire, avec des victimes de plus en plus jeunes: le 18 août, un tireur arrosait de balles de Kalachnikov un point de deal, tuant un adolescent de 14 ans.Depuis, trois personnes ont été tuées, portant à 15 le nombre des victimes des règlements de compte depuis le début de l'année.Pour lutter contre ces réseaux, le ministre de l'Intérieur a promis 300 policiers supplémentaires à Marseille d'ici 2023, dont 100 sont arrivés cette année dans les Bouches-du-Rhône, en plus de deux compagnies de CRS (120 personnels) désormais basées en permanence dans la ville. Selon le maire Benoît Payan, 800 policiers nationaux manquent encore.LogementDès 2015, le rapport Nicol dénombrait 40.000 taudis à Marseille, soit 100.000 personnes concernées sur 860.000 habitants. En novembre 2018, la mort de huit personnes dans l'effondrement d'un immeuble rue d'Aubagne, à deux pas du Vieux-Port, avait illustré de façon dramatique l'état de délabrement avancé d'une partie du parc immobilier, plombant les derniers mois de Jean-Claude Gaudin à la mairie.La situation est critique dans le coeur historique et populaire de Marseille, mais aussi dans certains ensembles périphériques. L'incendie, sans doute criminel, d'un immeuble de la cité des Flamants et la mort de trois des migrants nigérians qui y squattaient, avaient jeté en juillet une lumière crue sur ces "bidonvilles verticaux" dénoncés par la Fondation Abbé Pierre.Autre écueil: le manque de logements sociaux, avec 41.000 dossiers sans réponse. Et si Marseille approche du seuil légal de 25% fixé par la loi SRU, ces logements sont quasiment absents dans les quartiers aisés du Sud ou au centre. Résultat: dans tout le centre ancien, ce sont des logements insalubres qui jouent le rôle de logements sociaux de fait, selon l'association Un centre ville pour tous.Après la rue d'Aubagne, Etat et collectivités ont signé un plan d'action pour répartir les 600 millions d'euros promis contre l'habitat indigne, avec une stratégie à 15 ans pour 1.000 hectares du centre-ville, soit 200.000 habitants. Mais la première phase de ce projet, de 217 millions d'euros, vise quatre îlots dégradés seulement, soit 7 hectares."Il faut que Marseille se recouse, se relève", plaide son maireIl faut que Marseille "se recouse, se relève", car la deuxième ville de France "n'est pas à la hauteur" de ce qu'elle devrait être, a plaidé mardi auprès de l'AFP son maire, Benoît Payan, avant une visite du président Emmanuel Macron.Question: Pourquoi Marseille appelle-t-elle l'Etat à l'aide?Réponse: "C'est une ville bouleversante, merveilleuse, une ville de résilience. Mais c'est une ville dans une situation financière exsangue, qui n'est pas à la hauteur de ce qu'elle devrait être. Ca fait longtemps qu'elle rate ses rendez-vous. Elle doit avoir un rôle dans le pays, en Méditerranée. Pour ce faire, il faut qu'elle se reconstruise, qu'elle se recouse, qu'elle se relève. On a une situation dans les services publics, dans les écoles, les équipements publics, sportifs, culturels qui ne va pas du tout. Les écoles sont indignes de la République, la situation du logement ne correspond pas à la sixième puissance du monde.Marseille, qui est une ville qui fait cinq fois Lyon en surface, a deux lignes de métro inaugurées il y a 40 ans. Une grande métropole en Europe n'a pas été capable de faire une ligne de métro (de plus) en 40 ans!"Q: Qu'attendez-vous de l'Etat exactement?R: "L'Etat a un rôle à jouer, pas pour venir nous faire l'aumône ou sauver Marseille, mais pour qu'on fabrique quelque chose ensemble. On a commencé à travailler à un grand plan de rénovation des écoles car c'est là que tout commence. On a fabriqué un plan à 1,2 milliard d'euros, c'est ce qu'il faut pour rénover, requalifier ou reconstruire. Au moment où je vous parle je n'ai pas la participation de l'Etat mais personne ne peut imaginer, au vu des attentes colossales et au vu de la réalité, que le président de la République vienne jeter de la poudre de perlimpinpin. Les gens imaginent que c'est une ville qui vit sous oxygène de la République, sous financement de l'Etat (...) mais dans la réalité, c'est une ville qui est parfois moins dotée que les autres grandes villes françaises. Je ne veux pas de chèque, parce que je veux (l'Etat) comme partenaire, pas comme financeur. Comme partenaire pour montrer qu'on avance, pour être transparent dans la manière dont je fais les choses, pour pas qu'on dise l'argent est englouti je ne sais où."Q: Mais les mairies successives, de gauche comme de droite, n'ont-elles pas une responsabilité dans cette situation?R: "Marseille a souffert d'un personnel politique, droite et gauche confondues, qui n'a pas peut-être su ou trouvé l'ambition nécessaire. Quand l'Etat fait le choix, il fait le choix du projet le plus pertinent (à soutenir financièrement) et Marseille a rarement eu des projets pertinents, de la part des administrations de droite ou de gauche.On a eu pendant des années une incapacité à aller récupérer des fonds à l'Agence nationale pour la rénovation urbaine par exemple, à porter des projets, à consommer des crédits, évidemment que ça désespère l'Etat.Quand on est un minot à Marseille et qu'on est du mauvais côté de la barrière, c'est-à-dire dans des quartiers qui n'ont jamais été regardés par les élus pendant de trop nombreuses décennies, quand on a cette malchance, la mairie n'était pas là, mais quelque part aussi, la République n'était pas là."
Il y a 3 ans et 277 jours

Madrid donne son feu vert sous conditions à une OPA partielle sur Naturgy

"Les conditions fixées ont pour objectif principal de protéger l'intérêt public à travers le maintien du siège et de l'activité en Espagne, la garantie d'une gestion financière prudente, l'appui aux investissements fondamentaux pour la transition énergétique et le maintien de la cotation en Bourse", a indiqué le ministère de l'Economie dans un communiqué.IFM devra s'assurer qu'une "partie significative des effectifs du groupe en Espagne" soient "maintenus" et que le groupe ne perde pas le contrôle de ses filiales, a ajouté le ministère.Le fonds australien nécessitait l'aval du gouvernement de gauche de Pedro Sanchez car ce dernier a renforcé en mars 2020 les règles sur les investissements étrangers.En vertu de cette réforme, les entreprises étrangères voulant acquérir plus de 10% d'une entreprise espagnole jugée stratégique doivent obtenir le feu vert du conseil des ministres.IFM devra désormais obtenir le feu vert de l'autorité boursière espagnole.Le fonds avait annoncé en janvier sa volonté de lancer une offre publique d'achat (OPA) sur 22,69% du capital du géant énergétique espagnol Naturgy, pour un montant maximum de 5 milliards d'euros.Naturgy possède notamment 49% du gazoduc Medgaz, qui relie l'Espagne à l'Algérie, son principal fournisseur de gaz.L'ex-Gas Natural Fenosa s'est rebaptisé Naturgy en 2018, marquant sa volonté de devenir un opérateur énergétique mondial hors du seul secteur gazier, et de se diversifier notamment dans les énergies renouvelables.Naturgy a notamment investi dans l'éolien et le solaire en Espagne, en Australie et au Chili.
Il y a 3 ans et 278 jours

Relance : fini le "quoi qu'il en coûte", le Fonds de solidarité va disparaître

ÉCONOMIE. Bercy avait prévenu depuis quelques temps, la politique du "quoi qu'il en coûte" lancée au début de la crise du Covid touche à sa fin, reprise économique oblige. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a détaillé ce matin l'évolution des dispositifs de soutien : pendant que certains, comme les PGE, vont être pérennisés, d'autres, comme le Fonds de solidarité, seront arrêtés.
Il y a 3 ans et 278 jours

Les artisans sont confiants pour la rentrée

"L'artisanat va bien, mais le monde reste quand même fragile", a lancé Joël Fourny en ouverture de la conférence de presse de rentrée des CMA. "Nous entrons dans une période de transition (...) pendant laquelle nous devons être extrêmement vigilants", a-t-il ajouté.Plus des trois quarts des artisans estiment que leurs activité "va se stabiliser voire s'améliorer" dans les six prochains mois, selon un sondage Qualitest réalisé en août auprès de 2.000 artisans pour CMA France. Une progression de près de 13 points par rapport au printemps.CMA France sera "prudent" sur la fin des dispositifs d'accompagnement mis en place pour faire face à la crise liée à la pandémie: "certains secteurs restent encore fragiles et il faudra garder les dispositions nécessaires pour leur permettre de pouvoir passer cette période", a prévenu M. Fourny.D'autres freins à la reprise de l'activité sont aussi dans le radar des artisans: les risques de pénurie de main-d'oeuvre, qui perdurent et poussent CMA France à "travailler sur le recrutement et l'accompagnement au recrutement", notamment par "le biais de l'apprentissage".Les artisans dans les secteurs du bâtiment et de la production industrielle sont par ailleurs particulièrement exposés aux problèmes d'approvisionnement et de coûts des matières premières.Enfin, CMA France promet de rester vigilant sur les problèmes de trésorerie. Pas seulement sur le remboursement des prêts garantis par l'Etat, sollicités par environ 20% des entreprises artisanales, mais aussi pour celles qui n'y ont pas eu recours et ont puisé dans leurs fonds propres, "ce qui a fragilisé leur trésorerie", a souligné Joël Fourny.Les défis de la rentrée : la transmission, le numérique et la formationL’utilité des CMA est plus que jamais une réalité puisqu’il ressort très nettement que ¾ des artisans interrogés sont satisfaits de l’accompagnement de la CMA, et ceux qui ne le sont pas souhaitent d’abord avoir davantage de contacts avec leur chambre. Les attentes des artisans sont grandissantes : des contacts encore plus fréquents avec les chambres locales et un accompagnement face aux difficultés et dans la recherche de financement.« La crise a accéléré le besoin de conseil et d‘accompagnement des chefs d’entreprise artisanale. Les artisans nous disent avoir besoin de réponses encore plus pointues et adaptées à leur situation. C’est tout l’enjeu de la régionalisation, réforme majeure que le réseau a mené à son terme pour améliorer la qualité de service au plus près des artisans dans tous les territoires », précise Julien GONDARD, directeur général de CMA FranceParmi les priorités de développement des entreprises artisanales, le numérique se hisse au premier rang, car la crise a accéléré la prise de conscience sur les enjeux du numérique mais également sur l’usage pratique de ces nouveaux outils. Le développement durable continue de figurer à un niveau d’intérêt élevé, ce qui montre que beaucoup d’artisans souhaitent de plus en plus s’inscrire dans cette transition écologique.Deux autres priorités se dégagent en cette rentrée : la formation et la transmission.Les entreprises artisanales proposent des opportunités pour lutter contre le chômage des jeunes, pour former à un métier passion et redonner du sens à leur travail, voire à leur vie. L’artisanat est plus que jamais la voie royale pour devenir chef d’entreprise.Les CMA enregistrent un taux d’insertion dans l’emploi de 80% dans les 7 mois post-diplôme, et entendent faire encore mieux en 2021. 100 000 jeunes sont formés chaque année, à travers les 137 CFA du réseau des CMA, tous certifiés Qualiopi, et grâce à tous les organismes de formation partenaires. Sans oublier, les 130 000 adultes formés en 2020 dont 40 000 demandeurs d’emploi. L’apprentissage pour les CMA représente un cycle permanent, pour toutes générations confondues.« Un enjeu majeur pour cette rentrée 2021 : la formation des apprentis sur les 6 prochains mois. ¼ des entreprises artisanales se disent prêtes à accueillir un ou plusieurs apprentis. Les secteurs de l’alimentation et du bâtiment figurent en première ligne sur le sujet de la formation des apprentis », selon Joel FOURNY, président de CMA France.La formation constitue un véritable levier pour pallier le manque de main d'œuvre qualifiée que les entreprises rencontrent aujourd’hui. De nombreux métiers sont en tension, 8% des entreprises, près de 130 000 entreprises sont à reprendre dans les deux prochaines années, une situation qui paralyse le développement de certaines entreprises.