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Il y a 2 ans et 335 jours

Avec Chryso et GCP, Saint-Gobain veut devenir numéro 2 mondial de la chimie de construction

"40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la construction, et on peut répondre à ces problèmes avec la chimie du bâtiment, un secteur en pleine croissance", a déclaré mardi à la presse David Molho, directeur général des Solutions hautes performances de Saint-Gobain lors d'une visite de presse du principal centre de recherche et site de production de Chryso, à Sermaises dans le Loiret.La chimie de la construction basée sur des adjuvants et des additifs permet à l'industrie du bâtiment d'imperméabiliser, de fixer, protéger, renforcer ou isoler aussi bien les façades que les fondations ou les enduits et mortiers, et de décarboner les ciments et bétons, très émetteurs de gaz à effet de serre.Sur un marché mondial estimé entre 80 et 90 milliards d'euros, en croissance de 6 à 8% par an, Saint-Gobain espère peser "environ 4 milliards d'euros" dans ces activités une fois intégré GCP, a indiqué M. Molho, contre près de 3 milliards actuellement.Soit derrière le numéro un mondial, le suisse Sika, qui vient lui de racheter l'ancien numéro deux, l'allemand Master Builders Solutions, en novembre 2021, pesant quelque 10 milliards d'euros au total."Il y a une incroyable consolidation dans le secteur", a commenté Thierry Bernard, directeur général de Chryso, créé il y a 80 ans, et passé dans le giron de Saint-Gobain en septembre 2021."Nous avions besoin d'investissements massifs à cause des thématiques de durabilité et j'ai considéré que c'était le moment de rejoindre un grand groupe", a dit M. Bernard qui dirigeait Chryso depuis 10 ans lors de la reprise, et est resté aux commandes opérationnelles.Dans les laboratoires Chryso, on teste toutes sortes de combinaisons de bétons, de ciments, auxquels sont ajoutés des adjuvants à base de polymères synthétisés industriellement sur place dans d'immenses réacteurs chauffés.Ces produits, ajoutés au béton frais, garantissent au client sa texture, son étalement, sa fluidité et permettent son transport en camion toupie jusqu'au chantier. Chryso en produit 60.000 tonnes par an.Béton durableLe groupe vient de participer à un essai grandeur nature après plus de deux ans de recherche et développement, d'un béton d'argile décarboné n'utilisant aucun clinker - l'élément du ciment dont la fabrication émet le plus de gaz à effet de serre - en lien avec la start-up Hoffmann Green et le groupe Bouygues construction.Les adjuvants de béton faits par Chryso, qui représentaient 76% de ses ventes en 2021, sont utilisés par les bétonniers mondiaux comme Holcim, Cemex ou USConcrete, ou constructeurs comme Bouygues, Heidelberg ou Vinci. Et se retrouvent aussi bien sur la route du littoral de l'île de la Réunion que sur les travaux du Grand Paris Express, ou le pont 1915 récemment inauguré en Turquie."Pendant 30 ans, on a surtout parlé amélioration de la performance (mécanique, chimique etc.) des matériaux et de leur productivité, en permettant de construire plus vite notamment", dit M. Bernard. "Maintenant il y a un troisième axe qui est en train de tout bousculer, le grand sujet c'est la réduction de l'empreinte carbone du ciment et du béton".En France, l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020 depuis le début de l'année, qui impose une limite de kilogrammes de CO2 par mètre carré construit, "pousse tout le secteur à bouger" ajoute M. Bernard, même si pour l'instant les grands acteurs sont encore en train d'affûter leur stratégie.Saint-Gobain compte sur Chryso pour faire évoluer l'ensemble des matériaux vers plus de "sustainability", le terme maison qui désigne durée de vie, bilan carbone et rentabilité. Saint-Gobain et Chryso prévoient notamment l'ouverture d'une nouvelle usine d'adjuvants en Inde fin 2023, et d'une en Côte d'Ivoire.Restera ensuite à décarboner la production elle-même des polymères utilisés comme additifs, pour l'instant largement issus du pétrole, alors que l'énergie des chaudières vient du gaz. "On est en train de regarder pour du chauffage électrique", indique Jean-Claude Maesano, directeur industriel de Chryso France.
Il y a 2 ans et 335 jours

Ski et trail au sommet... d'une usine de valorisation des déchets

Les troisièmes rencontres de la Frugalité heureuse et créative se tiendront du 24 au 26 juin 2022 à Bordeaux. Après Loos-en-Gohelle (Hauts-de-France), puis Langouët, Guipel et Hédé-Bazouges (Bretagne), et dans la continuité de la dizaines de visio-conférences « Métamorphoser l’acte de […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 338 jours

La finance verte s’infiltre dans les budgets locaux

Greenwashing, usine à gaz ou authentique outil de la transition écologique ? Toutes ces lectures de la finance verte se sont librement exprimées, le 16 juin à la journée annuelle de l’Agence France locale. Forte de ses 5 milliards d’euros de crédits qui la hissent au quatrième rang du prêt aux collectivités huit ans après sa naissance, la banque créée par et pour ces dernières conforte son statut de plaque tournante des débats sur la finance locale.
Il y a 2 ans et 338 jours

En France, les acteurs de l'éolien en mer attendent "l'accélération" promise

Au salon professionnel Seanergy du Havre, tous les grands développeurs du continent sont là: le marché français attire, 2e gisement européen par sa façade maritime et ses régimes de vents.Les chiffres auraient pourtant pu faire réfléchir les potentiels investisseurs: il faut aujourd'hui 10 ans en France pour mettre un site en service, cinq en Allemagne, six au Royaume-Uni... Sept parcs (3,6 gigawatts au total) ont à ce jour été attribués à des opérateurs, mais l'Hexagone vient juste de produire ses premiers électrons, avec son parc de Saint-Nazaire en cours d'achèvement.Or selon toutes les projections, pour atteindre en 2050 la neutralité carbone nécessaire et éviter les pires effets du réchauffement, la France devra massivement déployer l'éolien offshore, qu'elle relance le nucléaire ou pas. Pour RTE, le gestionnaire du réseau haute tension, il en faudra 22 à 62 GW, selon le bouquet choisi.Mais le pays pourra-t-il y arriver?"Le rythme des projets devra être plus soutenu et ce dès cette décennie", souligne Vincent Balès, DG France de l'énergéticien allemand wpd, appelant comme le reste du secteur à une planification, plutôt qu'au lancement de projets "au coup par coup".L'horizon de 40 GW (environ 50 parcs) évoqué pour 2050 par Emmanuel Macron "a donné une perspective à la filière, mais quelle sera la mise en oeuvre?", dit-il. "En Europe, les planifications qui ont marché identifient des zones propices. En France, nous sommes échaudés par les planifications par façade, qui définissent surtout des zones d'exclusion. Il y a une inquiétude de la filière sur la méthode".Dans les travées du salon, on cite l'Allemagne et sa cartographie "assez fine", aux zonages pour le court et le long terme."Trou d'air""La planification au niveau national, ce n'est pas le choix qu'on a fait en France, car il faut un dialogue avec les acteurs et les territoires", a répondu au Havre Eric Banel, directeur général des Affaires maritimes au secrétariat d'Etat chargé de la Mer, annonçant devant le Syndicat des énergies renouvelables (SER) la "relance d'un cycle de planification" par façade.Pour le SER, cela risque d'être beaucoup trop tard. L'association demande à l'Etat de prépositionner de grandes zones potentielles, avant de lancer les débats sur zones pour affiner. Au risque sinon d'un "trou d'air" après 2023, date des derniers appels d'offres prévus à ce jour, délétère pour le secteur, ses usines et ses sous-traitants.Elodie Martinie-Cousty, qui a participé pour France Nature Environnement (FNE) à tous les débats publics de l'éolien offshore, ne cache pas non plus sa frustration: l'Etat devra changer de méthode, sauf à générer de nouveaux recours et contestations, dit-elle.Cette vice-présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) lui reproche de ne pas considérer l'état global - "désastreux" - de la mer, notamment de ne pas mettre à plat aussi les impacts des activités traditionnelles, pêche et transports."L'éolien est nécessaire, il faut donner aux opérateurs une visibilité pour qu'ils puissent investir. Mais on ne peut planifier l'entrée d'une nouvelle activité industrielle massive sans avoir mesuré les impacts des activités +historiques+. On demande à l'Etat de faire son travail d'Etat stratège. En un an on peut faire cette planification si tout le monde se met autour de la table".Le SER, comme FNE, demandent aussi plus de moyens humains pour mettre les services de l'Etat "à la hauteur de l'enjeu": les agents chargés d'instruire les dossiers sont cinq fois moins nombreux qu'aux Pays-Bas, déplore le SER.Le secteur a malgré tout déjà bénéficié de simplifications, notamment avec la loi "Essoc" de 2018 et la prise en charge par l'Etat des concertations publiques, désormais organisées avant désignation des développeurs.Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le gouvernement doit encore présenter d'ici fin juillet au conseil des ministres un "projet de loi d'accélération" des renouvelables. Mais ce texte ne concernera qu'à la marge l'éolien en mer.
Il y a 2 ans et 339 jours

Isolant biosourcé : une importante subvention de l'Ademe pour Isonat

SOUTIEN FINANCIER. Isonat, filiale d'Isover depuis 2016, vient de se voir attribuer une subvention importante de la part de l'Ademe. Une enveloppe qui participerra à la réduction des émissions de CO₂ induite par la refonte de l'outil de production à l'occasion de l'agrandissement de son usine de Mably.
Il y a 2 ans et 339 jours

Création de la première capacité française de production d’aluminium bas carbone à même de trier tout type de déchet aluminium

Pour ce faire, les familles Corre (extrusion et thermolaquage de profilés aluminium) et Liébot (menuiseries, principalement aluminium, extrusion et thermolaquage de profilés aluminium), investissent ensemble pour l’avenir de la profession en créant le premier site français capable de trier tous les types de déchets aluminium et de les transformer en billettes d’aluminium à faible taux carbone.Des déchets aluminium actuellement perdus au profit d’autres marchésLa France compte à ce jour deux** fonderies produisant des billettes d’aluminium, uniquement à partir de déchets aluminium « blancs », c'est-à-dire d’aluminium brut. En l’absence de débouché, les chutes d’aluminium générées en usine (dans lesquelles l’aluminium est laqué et généralement barretté) et l’aluminium de fin de vie (issu de la déconstruction de produits ayant déjà vécu), quittent le territoire pour être recyclés à l’étranger. Ils reviennent rarement en France.Or dans les années à venir, la quantité d’aluminium de fin de vie, issu de la déconstruction, ne fera qu’augmenter sur le territoire, notamment en raison du Décret Tertiaire de juillet 2019, qui fixe des obligations de réduction de la consommation d’Energie dans les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m².Il y a urgence à mettre en place une véritable « boucle fermée » pour baisser le poids carbone des ouvrages en aluminium, notamment dans le cadre de la RE2020. Les produits aluminium en fin de vie (fenêtres, façades, garde-corps, cloisons…) seront ainsi recyclés pour devenir de nouveaux produits pour le bâtiment, l’ensemble des opérations étant réalisé en France.Demain, la première fonderie capable de traiter tout type de déchet aluminiumLes familles Corre et Liébot unissent leurs forces afin de créer la première fonderie française capable de trier tout type de déchet pour produire de l’aluminium bas carbone. Celle-ci aura vocation à couvrir les besoins propres de ces deux groupes mais également les besoins des professionnels du bâtiment.Elle verra le jour à Sainte-Hermine en Vendée. Une société, Coralium, a été créée pour permettre cette activité. Un terrain de 70 000 m2 a été identifié et accueillera une usine de 9.000 m2. Le projet, d’un montant total de 30 millions d’euros, entraînera la création d'une soixantaine d’emplois.Un processus industriel global et très élaboréCette fonderie sera la première en France à être capable de traiter tout type de déchet aluminium (pur, laqué, barreté, ou fin de vie). Cela suppose un processus de tri particulièrement élaboré, composé de nombreuses étapes et de machines performantes pour arriver à un alliage 6060 ou 6063 qualité Bâtiment. Des étapes de broyage, séparation magnétique, tamisage, tri par rayons X, délaquage, se succèdent pour obtenir un métal identique à une première fusion.Elle aura une capacité de production de 20.000 tonnes de billettes aluminium par an dans un premier temps.Un site conçu pour limiter son impact environnementalPour la première fois, ces installations de tri sont situées sur le même site que la fonderie, contribuant ainsi à réduire le bilan carbone lié au transport. Celle-ci sera dotée des technologies les plus récentes et performantes, notamment avec l’installation d’une centrale de production d'électricité qui fonctionnera grâce à la chaleur récupérée sur le site de production, et qui permettra de réduire la consommation nécessaire pour alimenter ce type d’industrie.* https://www.ecologie.gouv.fr/construction-et-performance-environnementale-du-batiment** hors fonderie à usage interne
Il y a 2 ans et 340 jours

Mitsubishi Electric investit en Turquie pour répondre à la demande de PAC en Europe

INVESTISSEMENT. Mitsubishi Electric annonce un investissement de près de 108 millions d'euros dans son usine MACT en Turquie. Objectif : améliorer les capacités de production, notamment des pompes à chaleur Air/Eau afin de répondre à la demande européenne.
Il y a 2 ans et 340 jours

Fisher lance une nouvelle génération de systèmes de rails insert

Disposant d’une ETE-18/0862 dans le béton fissuré, ce système de fixations complet est composé de rails et de tiges d’ancrage pré-montés en usine. [©Fischer] Fischer s’attache à développer des solutions d’ancrage innovantes, assurant une grande sécurité aux ouvrages. Pour les applications dans le domaine de la construction d’immeubles, de bâtiments industriels, de centrales électriques, de tunnels…, le spécialiste des fixations a conçu une nouvelle génération de rails insert, qui intègrent le processus BIM. Disposant d’une ETE-18/0862 dans le béton fissuré, ce système de fixations complet est composé de rails et de tiges d’ancrage pré-montés en usine. A savoir, des rails en forme de “C” matricés à froid ou laminés à chaud avec des tiges d’ancrage en forme de “I” ou cylindriques soudées au rail. De multiples avantages Les angles du rail sont renforcés, ce qui permet une tenue stable des ouvrages. Ce système offre une grande souplesse d’utilisation et un gain de temps de pose. Il évite d’endommager la structure existante et garantit des installations sûres. Les tiges d’ancrage solidaires du rail sont ancrées en profondeur dans la structure en béton pour supporter les charges. Le nouveau système de rails insert permet la fixation d’éléments de façade, d’autres de structures préfabriqués… Des trous sur le rail permettent sa mise en place sur le coffrage. Le rail est rempli par une mousse et dispose de capuchons à ses extrémités. Ceci, afin d’éviter que le béton frais n’obture le rail. La mousse se retire facilement lors du décoffrage grâce à une languette. Enfin, des boulons d’ancrage se glissent dans le rail pour connecter divers éléments et permettre le transfert des charges.
Il y a 2 ans et 340 jours

Caparol lance sa nouvelle gamme de peinture intérieure mono-produit fabriquée en France PERFORM 2 en 1

Pour une qualité de finition et un rendu parfait en un minimum de temps, Caparol annonce le lancement de sa nouvelle gamme de peinture PERFORM 2 en 1, à base de résine alkyde en émulsion en phase aqueuse. La recherche de la qualité est ancrée dans l’ADN de la marque et c’est aujourd’hui à travers cette nouveauté qu’elle propose toute son excellence pour apporter praticité, confort de travail et rendu exceptionnel. Pour réaliser facilement et rapidement les travaux de peinture en intérieur, la nouvelle peinture PERFORM 2 en 1 est idéale : 2 couches peuvent suffire pour un rendu optimal. Sa facilité d’application est exceptionnelle : la peinture glisse sur le support. Elle peut être appliquée en primaire ET en finition sur les murs, les boiseries et les plafonds. Finies également les longues heures entre 2 couches : la peinture PERFORM 2 en 1 de Caparol est applicable « frais dans frais » dès matage de la première couche. 1 journée suffit pour terminer son chantier ! Pour embellir les murs, les plafonds et les boiseries, ou leur redonner une seconde vie, PERFORM 2 en 1 est l’allié parfait grâce à son excellente adhérence et à son haut pouvoir couvrant, le tout en seulement 2 couches. L’autre atout de PERFORM 2 en 1 : son temps d’ouverture et son effet de reprise limité qui permettent un travail en toute sérénité, agréable et soigné.  La peinture Caparol PERFORM 2 en 1 est lessivable, quelles que soient les teintes. Elle contient également un anti-flash rusting pour une action antirouille sur les têtes de vis des plaques de plâtre. Conforme à l’Ecolabel et classée A+ pour ses émissions de composés organiques volatils (COV), cette nouvelle gamme Caparol est respectueuse de l’environnement et de la santé. Elle est fabriquée dans l’usine française de Caparol.
Il y a 2 ans et 341 jours

Nouvelle génération de système de rails insert pour plus de flexibilité et de facilité de mise en œuvre !

En tant que leader mondial des systèmes de fixation, fischer s’attache à développer des solutions d’ancrage innovantes, aux performances élevées et assurant une grande sécurité aux ouvrages. Pour les applications très exigeantes dans le domaine de la construction d’immeubles, de bâtiments industriels, de centrales électriques, de métros et voies ferrées, de tunnels, d’ouvrages d’art… fischer a conçu une nouvelle génération de système de rails insert qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet et économique, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. Il évite d’endommager la structure existante et garantit des installations parfaitement sûres. Une utilisation variée Le nouveau système de rails insert fischer répond à de nombreuses applications que ce soient dans le domaine industriel, de la construction, des travaux publics… Il permet la fixation d’éléments de façade, d’ascenseurs, de réseaux de plomberie, d’électricité, de panneaux de signalisation, d’échafaudages suspendus, de murs anti- bruit, de barrières de sécurité, de sièges de stades, d’éléments de structures préfabriqués, de machines… Adapté au béton fissuré, le système de fixation a été conçu selon les méthodes de calcul de performances EN 1992-4/EOTA TR047 et il dispose de l’ETE-18/0862. Un système simple et sûr Le système de rails insert fischer se compose d’éléments prémontés : des rails en forme de C (1) matricés à froid ou laminés à chaud avec des tiges d’ancrage en forme de I ou cylindriques (2) soudées au rail. Les angles du rail sont renforcés ce qui confèrent aux éléments de construction une tenue particulièrement stable. Des trous sur le rail permettent sa mise en place sur le coffrage. Le rail est rempli par une mousse et dispose de capuchons à ses extrémités afin d’éviter que le béton frais n’obture le rail. La mousse se retire facilement lors du décoffrage grâce à une languette. Enfin, des boulons d’ancrage (3) se glissent dans le rail pour connecter divers éléments et permettre le transfert des charges. Ce système complet offre de multiples avantages : – Une flexibilité de pose : il s’adapte à tous les types de constructions. – Un supportage fiable et sûr : les tiges d’ancrage solidaires du rail sont ancrées en profondeur dans la structure en béton pour supporter les charges. – Une installation qui n’a pas d’impact sur la structure existante. – Un gain de temps : les éléments du système pré-assemblés en usine rendent plus rapide et facile le montage de la structure. – Une réduction des coûts d’installation grâce à un support technique, lors du prédimensionnement de la construction, combiné au BIM. Une excellente résistance à la corrosion Les rails galvanisés à chaud sont plongés dans une solution de zinc fondu, ce qui les rend parfaitement adaptés aux applications en extérieur. Quant aux rails formés à froid, un alliage zinc-aluminium est projeté en surface. Quel que soit le revêtement et le procédé, les rails insert fischer bénéficient d’une excellente résistance à la corrosion. Les rails insert existent en version crantée et non crantée et sont disponibles dans de nombreuses longueurs de 100 mm à 6070 mm.  
Il y a 2 ans et 341 jours

Cacher ce sein… Les usines loin des yeux, loin du cœur !

Dans notre pays centralisé, nous avons perdu l’habitude de voir les centres de production. Les hydrocarbures viennent du diable Vauvert, les centrales nucléaires sont pour la plupart loin des agglomérations. Ne pas voir pour ne pas savoir ? La visibilité est une vertu ! La visibilité est une vertu quand il s’agit de fixer des objectifs, de […] L’article Cacher ce sein… Les usines loin des yeux, loin du cœur ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 341 jours

Les gros investissements de Socla, spécialiste du transport de l’eau

Socla produit des dispositifs de gestion de l’eau potable, des eaux de piscine, des eaux industrielles, de l’eau de mer et d’autres fluides et investit près d’un million d’euros dans son usine
Il y a 2 ans et 341 jours

Idéobain 2022 : lieu de toutes les réponses aux besoins des professionnels de la salle de bains

Une édition prometteuseOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles (Hall 2) de, du 3 au 6 octobre prochain, IDÉOBAIN est le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. L’édition 2022, qui s’annonce comme prometteuse pour le business, l’innovation et la convivialité, enregistre une participation forte des acteurs et leaders du marché avec 95 exposants, dont 66% d’exposants internationaux, prêts accueillir les visiteurs et leur présenter leurs innovations et nouvelles solutions. Parmi les exposants, on compte 39 nouveaux arrivants et 56 retours. 74% de la surface d’exposition est ainsi déjà vendue.Le carrefour des métiers de la salle de bainsRendez-vous de référence des professionnels du secteur de la salle de bains, IDÉOBAIN est le lieu où tous les acteurs peuvent trouver les produits répondant aux attentes des clients finaux des secteurs du logement, du tertiaire, des établissements recevant du public etc.Au-delà de l’offre de solutions proposée par les exposants, les différents profils de visiteurs du salon (installateurs, bainistes, vendeurs de salles d’exposition, architectes, décorateurs et maîtres d’ouvrage...) bénéficieront des temps forts et actions inédites imaginés par IDÉOBAIN pour leur permettre de trouver les réponses aux défis actuels et futurs du secteur de la salle de bains.1. Un lieu unique d’inspirationL’Espace Créateurs est un espace de rencontres des industriels, mis en place en 2019, qui a vocation à influencer les tendances de la décoration grâce à l’innovation ou à des collaborations artistiques remarquées. Il est construit autour de marques exclusives et de spécialistes de projets haut de gamme. À date, la majorité des exposants de 2019 se sont déjà réinscris comme Aquaelite, Bongio, Herbeau, Idea Group, ou encore Winckelmans. À leurs côtés, de nombreuses nouvelles marques font leur apparition comme Alpi, Burgbad, Burlington, Ceresa Spa Keuco et Laufen.2. Un programme de conférences richePrès de 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement extérieur. Le programme précis sera disponible sur le site IDÉOBAIN à partir de la fin du mois de mai.3. Des démonstrations produitsPrès de 50 stands présenteront des démonstrations de produits sur des espaces dédiés. Un parcours thématisé et en autonomie permettra de découvrir toutes ces démonstrations. Pour promouvoir en amont du salon ce nouveau dispositif, des influenceurs seront amenés à réaliser tous les mois une vidéo sur une des démonstrations prévues. Ces vidéos seront relayées sur les réseaux sociaux à partir du mois de juin.4. Valoriser les savoir-faire et les compétencesL’AFISB animera un espace Métiers, Formation & Compétences.Après plusieurs années de gestation, la Salle de Bains Académie sera lancée sur le prochain salon Idéobain (3 au 6 octobre 2022), avec des compétences qui s’articuleront autour de 4 grands piliers : la plomberie, le carrelage, l’électricité et la maçonnerie. Son ambition : faire connaître toutes les formations initiales et continues pour améliorer les compétences des professionnels du secteur.Toute la semaine, dans le cadre de l’Académie de la Salle de Bains, des speed-dating permettent à des formateurs, des installateurs et des concepteurs-vendeurs de se rencontrer. En outre, l’AFISB fera un focus sur les Salles de Bains Remarquables, qui récompensent les innovations du secteur. Le palmarès de la 6ème édition sera dévoilé le 9 mai, à l’occasion des Etats Généraux de la Salle de Bains. Les 12 projets récompensés seront présentés lors du prochain salon.IDÉOBAIN se mobilise pour faire venirPlus que jamais, IDÉOBAIN met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière. Le salon propose aux distributeurs et négociants de mettre à leur disposition des bus pour accompagner leurs clients sur le salon. Plus de 3.200 professionnels seront ainsi transportés vers Paris depuis différentes villes : Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen...
Il y a 2 ans et 341 jours

L'UE, l'Etat et la Région au soutien de l'usine de laine de roche Rookwool dans l'Aisne

L'UE, l'Etat et la Région vont financer à hauteur de 12,6 millions d'euros le projet d'usine du groupe danois Rockwool près de Soissons (Aisne), critiquée par des habitants qui craignent des pollutions.
Il y a 2 ans et 342 jours

L'industrie, menace ou solution pour la planète ? Une expo pour réfléchir

À la Cité des Sciences et de l'Industrie, où l'exposition "Évolutions industrielles" ouvre ses portes mardi, une bande son électro composée de bruits d'usines syncopés accueille le visiteur. Écrans numériques et installations artistiques l'accompagnent.Une gravure représentant la "révolte du poivre" en 1400, tirée d'un livre de Marco Polo succède à une photo de trieurs de déchets dans un centre de recyclage d'ordures ménagères du 21 siècle.Autour des thèmes "paysages transformés", "standardisation", "figures de travailleurs" ou "réseaux", des projections font découvrir l'histoire et l'actualité d'un monde devenu hyper-industrialisé bien qu'émaillé de poches de désindustrialisation.Pour Astrid Fontaine, commissaire de l'exposition, la priorité était "de proposer une réflexion sur ce qu'est le processus d'industrialisation dans la vie des hommes"."Nous avons voulu traiter de manière frontale la question de l'ambivalence de l'industrie, qui à la fois permet de vivre mieux et plus longtemps, et en même temps nous menace", résume-t-elle pour l'AFP.Les partenaires de l'opération, chercheurs de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et industriels de la métallurgie (UIMM), ont d'abord dû se mettre d'accord sur une définition. Celle de l'historien Philippe Braunstein a prévalu : L'industrie est "une production quantitativement importante, régulière, de qualité constante, qui dépasse le marché local".HybridationDans un appartement témoin reconstitué, au décor familier, un film est projeté sur un mur de verre high tech fourni par l'entreprise Saint-Gobain, ode au progrès et à la technologie.Il donne à réfléchir sur l'origine de chaque objet manufacturé du quotidien, sur la complexité des chaînes de valeur liées aux activités extractives ou aux transports internationaux : pour fabriquer un simple opercule de pot de yaourt, il a fallu d'abord trouver de la bauxite, puis la transformer en aluminium."L'idée était de montrer le déplacement des lieux de production" par rapport au consommateur final, dit Mme Fontaine.Sept petites salles "capsules" focalisent sur des objets-icônes issus de matières transformées, qui à leur tour nous transforment: la boite de conserve, le T-shirt en coton, la machine à laver, la pilule contraceptive, le drone, le smartphone et l'énergie au sens large.La fabrication de la boîte de conserve en acier recyclable à l'infini engendre des pollutions, mais elle a joué un rôle dans l'allongement de la vie humaine. La machine à laver a libéré la femme mais l'obsolescence programmée a suivi.Plus loin, Elon Musk, le patron du constructeur automobile Tesla, s'entretient avec le critique de la société industrielle Ivan Illitch, dans un joyeux débat en ligne, modéré par René Descartes et Francis Bacon. Tous deux ont fort à faire pour départager l'inventeur de Apple, Steve Jobs, vantant "la qualité" face au père du taylorisme, Frederick Taylor.Après les deux anciens symboles que sont la mine et l'usine, le parcours se termine sur un final grandiose et futuriste autour du nouvel emblème de l'industrie, la plateforme numérique.Câbles sous-marins, satellites et centres de données : les trois infrastructures lourdes, et bien physiques, du continent numérique qui nous entoure, y sont "révélées" alors qu'elles sont d'ordinaire "invisibles" et "cachées à la vue", souligne Mme Fontaine.Du coup, l'exposition dévoile aussi l'hybridation en cours "entre le monde réel et virtuel", et "entre l'industrie lourde et les services".Le tailleur et le casque-micro d'une téléconseillère voisinent avec la combinaison et le casque d'un ouvrier-marin qui pose des câbles de télécommunication au fond de l'océan.(Du 14 juin 2022 au 5 mars 2023 - Cité des sciences et de l'industrie )
Il y a 2 ans et 342 jours

Sto investit dans son usine vendéenne pour répondre à la croissance du marché

L’usine de La Copechagnière de Sto bénéficie d’une extension de 130 m2 avec 3 nouveaux quais niveleurs et un parking de 2 400 m2. Cet investissement de 400 000 € permet au site de se doter d’un parking privé de stationnement pour 10 camions et d’augmenter sa capacité de traitement de 8 jusqu’à 12 véhicules par jour. Les quais niveleurs facilitent le chargement de marchandises sur les camions et le déchargement : les chauffeurs ne sont plus sollicités pour la manutention et le traitement se fait plus rapidement. « Avec une production annuelle qui va dépasser cette année les 30 000 tonnes de peintures de façade pour près de 90 références, soit l’équivalent de 55 000 palettes et 2 000 camions, il était primordial d’investir dans notre usine de La Copechagnière pour accompagner notre stratégie de développement et répondre aux besoins grandissants du secteur de la construction et de la rénovation des bâtiments », précise Didier Sager, directeur de l’usine de La Copechagnière.
Il y a 2 ans et 342 jours

Atlantic double sa production de chauffe-eaux et glisse vers le thermodynamique

L’usine historique Atlantic de la Roche-sur-Yon subit un programme de modernisation et d’extension
Il y a 2 ans et 342 jours

Lidl ouvre la première plateforme logistique d’Europe ayant recours à l’hydrogène vert, grâce à ses partenaires Lhyfe et Plug Power

Lidl marque une nouvelle étape dans sa démarche de développement durableDepuis plus de 10 ans, Lidl investit pour moderniser ses infrastructures et accroître leurs performances environnementales. En 2021, l’enseigne choisit l’hydrogène vert pour assurer l’approvisionnement de ses engins de manutention et de levage sur la plateforme de Carquefou.Située au Nord de Nantes, Carquefou devient la première plate-forme logistique d’Europe à opter pour l’hydrogène vert pour faire fonctionner ses engins de manutention. Depuis le mois de janvier 2022 ce sont 98 engins de manutention (80% de la flotte logistique) qui sont alimentés par de l’hydrogène vert. Lidl s’approvisionne en hydrogène vert auprès de Lhyfe, pionnier dans la production d’hydrogène issu de sources d’énergies renouvelables et locales, puisque l’usine de Lhyfe est située à quelques dizaines de kilomètres de Carquefou. Produit à partir d’eau de mer et d’électricité renouvelable, la disponibilité de cet hydrogène vert était la condition pour réaliser ce projet, évitant ainsi le recours à une énergie fossile ou électrique pour alimenter les chariots. Lidl dispose ainsi d’une solution énergétique locale qui combine les avantages écologiques et la performance logistique.L'hydrogène pour optimiser la logistiqueLe plein pour un engin à hydrogène ne dure que de 2 à 3 minutes contre plusieurs heures pour la recharge d’une batterie plomb-acide. Une haute disponibilité des engins à hydrogène (97% du temps contre environ 50% avec la technologie plomb-acide) qui offre la possibilité à la plateforme d’optimiser le stationnement des engins en local de charge.3 bornes de recharge d’hydrogène suffisent à alimenter l’ensemble des engins de manutention du site. Il n’y a donc plus besoin d’espace dédié pour la recharge.La performance et l’autonomie des engins de manutention est constante tout au long de la vie de la pile hydrogène. La productivité des opérations logistiques n’est pas corrélée au vieillissement de la pile comme cela pouvait être le cas avec une batterie plomb-acide.Un hydrogène vert pour l'environnementL’hydrogène vert permet de décarboner significativement l’activité : il est produit à partir d’énergies renouvelables et ne rejette ni CO2, ni particules, que ce soit au moment de sa fabrication ou de son utilisation.La durée de vie des piles à combustible (10 ans) est supérieure à celle des engins à batteries plomb-acide (3 à 5 ans) ce qui induit une réduction de la fréquence de renouvellement des piles par rapport à une utilisation de batterie.Un projet ambitieux mené grâce à l'accompagnement de partenaires experts Pour accompagner Lidl dans la réalisation de ce projet, les entreprises Lhyfe, Plug Power, HRS et Jungheinrich ont étroitement collaboré afin d’adapter une solution sur mesure aux besoins de la plateforme de Carquefou (montage du dossier ICPE, design et implantation des équipements intérieurs et extérieurs, adaptation des engins aux piles à hydrogène, prévisions de la consommation en hydrogène).Plug Power est un pionnier de la pile à hydrogène pour le fonctionnement d’engins de manutention. Concrètement, Plug Power fournit, en collaboration avec HRS et Jungheinrich, les équipements nécessaires à la mise en place de la solution hydrogène. Plug Power réalisera également la maintenance de l’ensemble des équipements sur le site. Lhyfe est un pionnier mondial et pure player de l’hydrogène vert. En tant que producteur d’hydrogène vert, Lhyfe livre un hydrogène renouvelable et local produit à 75 km de la plateforme de Lidl. Pour cela, Lhyfe utilise du vent et de l’eau : un champ éolien voisin fournit l’électricité, tandis que l’eau de mer est pompée en très petites quantités, puis désalinisée et purifiée. L’électrolyseur sépare alors les éléments qui constituent l’eau (l’hydrogène et l’oxygène) pour produire l’hydrogène vert. Lhyfe sera garant de l’approvisionnement nécessaire au fonctionnement des engins de manutention, ce qui représente 75 kg/jour d’hydrogène vert au plus fort de l’activité de la plateforme. Ce volume d’achat important - 300 kg/jour à fin 2021 à 1 tonne/jour d'ici 2023 sont produits dans l’usine - permet à Lidl de contribuer au développement la première entreprise française productrice d’hydrogène vert. 2022 n'est que le point de départ de l'hydrogène vert chez Lidl En parallèle, Lidl étudie déjà la possibilité de développer l’hydrogène vert en tant que solution pour optimiser sa logistique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre. A moyen terme, Lidl envisage de déployer des engins à l’hydrogène vert sur d’autres plateformes logistiques ou encore de l’utiliser pour alimenter une partie de sa flotte de camions de livraison.Pour Gregory Podda, Responsable logistique, Lidl France : « Lidl est fière d’ouvrir à Carquefou la première plateforme logistique d’Europe fonctionnant à l’hydrogène vert grâce à ses partenaires Plug Power, qui a adapté les engins de manutentions, et Lhyfe dont l’usine de production d’hydrogène vert se trouve à 75km de notre site. Avec 98 engins de manutention opérationnel et un camion de livraison à venir en 2022, Lidl croit en l’avenir de l’hydrogène vert pour optimiser sa logistique et baisser ses émissions de CO2 conformément à ses engagements. »Pour Julien Saleix, Responsable des ventes régionales, Plug Power : « La technologie hydrogène pour chariots de manutention est mature, déployée sur 165 sites et 50 000 engins à travers le monde, choisie pour les gains de productivité qu’elle procure. Pour la première fois en Europe, l’hydrogène utilisé ici est un hydrogène vert, renouvelable : Lidl fait émerger un modèle énergétique plus durable. Ce site de Carquefou associe enjeux économiques et objectifs environnementaux ambitieux. »Pour Matthieu Guesné, Président Fondateur, Lhyfe : « Nous sommes ravis de ce partenariat qui illustre parfaitement l’intérêt multiple – à la fois engagé et pragmatique – des entreprises à passer à l’hydrogène renouvelable. Après le secteur de la mobilité, les acteurs publics, Lidl ouvre la voie de l’hydrogène renouvelable au monde de la logistique, du transport et des acteurs privés. C’est un tournant très prometteur pour la transition énergétique. »
Il y a 2 ans et 345 jours

La décarbonation de l'usine d'Isonat subventionnée par l'Ademe à hauteur de 850 000 €

Le fabricant d'isolants biosourcés en fibre de bois du groupe Saint-Gobain va refondre son outil de production à l'occasion du doublement de la capacité de son usine de Mably et réduire de 20% (1100 t/an) ses émissions de CO2.
Il y a 2 ans et 345 jours

Saint-Gobain va créer la première usine de plaques de plâtre net zéro carbone en Amérique du nord

Le géant des matériaux va investir 90 millions de dollars canadiens dans son usine située près de Montréal au Canada, pour accroître ses capacités de production d’environ 40% et transformer son usine pour en faire le premier site de production de plaques de plâtre neutre en carbone en Amérique du Nord. Les nouvelles installations seront opérationnelles en 2024.
Il y a 2 ans et 345 jours

Eiffage construira la première usine de dessalement du Sénégal

Eiffage Génie Civil et Eiffage Sénégal ont remporté en groupement le marché attribué par la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) pour la conception, la construction et l’exploitation durant 24 mois de la future usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles à Dakar au Sénégal. Le montant global du contrat s’élève à près de 146 millions d’euros.
Il y a 2 ans et 345 jours

Viliaprint, un projet d’impression 3D en béton

Le projet Viliaprint présente cinq habitations fabriquées grâce au procédé de l’impression 3D. [©AC Presse] Il y a quatre ans, Plurial Novilia dévoilait “Viliaprint”. Un projet comptant un ensemble de cinq maisons avec des murs en béton imprimé en 3D et des éléments préfabriqués hors site. Il est situé au cœur de l’éco-quartier Réma’vert à Reims (51). En janvier 2020, le bailleur social obtient le permis de construire et se lance dans la fabrication en avril 2021. Et puis, le 2 juin 2022, “Viliaprint” est livré et prêt à vivre. « Nous sommes très heureux du rendu final de notre projet, déclare Jérôme Florentin, directeur de la maîtrise d’ouvrage de Plurial Novilia. En un peu plus d’un an, nous avons réussi à concevoir, avec la technologie de l’impression 3D, cinq maisons familiales de plain-pied, du T3 au T5. Ces dernières sont à la fois une première en France, une prouesse technologique, mais aussi un modèle environnemental. » L’équipe derrière Viliaprint Pour la réalisation, Plurial Novilia a travaillé en partenariat avec plusieurs acteurs du bâtiment. Parmi eux, le cimentier Vicat a fourni un mortier formulé spécialement pour ce procédé d’impression. « Nous avons conçu une encre cimentière très particulière, explique Olivier Martinage, ingénieur R&D pour l’impression 3D chez Vicat. Une fois appliquée, elle durcit presque instantanément pour accueillir une autre couche par-dessus. » Par ailleurs, XtreeE, industriel spécialisé dans l’impression 3D, a joué un rôle majeur dans l’élaboration de “Viliaprint”. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE En effet, ce dernier a imprimé les murs en béton dans son usine située à Rungis (94). Leur procédé a d’ailleurs reçu la certification Appréciation technique d’expérimentation (Atex) de la part du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). « L’avantage de notre technologie, c’est de construire des éléments rapidement, et de qualité », souligne Alain Guillen, directeur général de XtreeE. Enfin, l’entreprise Demathieu Bard a procédé à l’assemblage sur le chantier des pièces fabriquées hors site. En tout, “Viliaprint” regroupe 470 m2 d’espaces habitables, dont la plus grande maison se développe sur 117 m2. En ce qui concerne la structure, 35 murs ont été imprimés en 3D béton. L’impression 3D au service de l’environnement La particularité des maisons de “Viliaprint” se remarque visuellement avec ses formes arrondies qui sortent de l’ordinaire. Mais ces habitations se distinguent aussi par leur faible impact environnemental. En effet, grâce au procédé d’impression 3D, l’empreinte carbone des maisons est fortement diminuée. « Cette technologie permet d’économiser entre 50 et 60 % de béton utilisé pour réaliser une structure, reprend Olivier Martinage. Cela évite donc le surplus de déchet et la surexploitation de matières premières. De plus, les murs sont composés à plus de 50 % de vide. La consommation de béton est ainsi réduite de moitié en comparaison à une construction traditionnelle. L’impact environnemental du matériau en lui-même se voit donc diminuer considérablement. » Du côté de l’isolation intérieure, elle a été traitée avec de la laine de roche. En outre, les membres du projet “Viliaprint” ont privilégié des matériaux bas carbone comme le bois, qui constitue la charpente et le bardage. Pour le moment, le surcoût est de l’ordre de 25 % en comparaison à une maison classique équivalente. Mais dans les années à venir, « nous voulons que ce projet soit le précurseur d’une nouvelle ère dans le bâtiment. Une ère où l’on construit vite, de qualité, avec un bon bilan environnemental et moins cher », conclut Jérôme Florentin.
Il y a 2 ans et 346 jours

Matériaux alternatifs au service de l’écoconstruction

EQIOM propose une offre complète de services et de produits parfaitement intégrés dans un modèle d’économie circulaire qui vise à préserver les ressources naturelles en valorisant les déchets et leur réemploi sur 5 priorités : – L’accueil et la valorisation de déblais inertes (dont déblais en dépassement de seuil) dans le cadre du réaménagement des carrières en activité, permettant de créer de nouveaux espaces post-industriels : boisements, remise en terres agricoles, zones humides… – La production de granulats recyclés destinés aux applications routières et béton ; – L’incorporation de gravillons recyclés dans les unités de production de bétons prêt à l’emploi et usines de préfabrication ; – La valorisation de terres polluées ; – La valorisation des déchets non inertes (hors terres polluées) EQIOM vient de lancer RESSOURCEO, une nouvelle offre de produits et de services conçue dans un modèle d’optimisation des ressources. Avec cette offre, l’entreprise renforce son engagement en faveur de l’économie circulaire, en contribuant à préserver les ressources naturelles, et à proposer des matériaux alternatifs au service de l’écoconstruction. Cet article Matériaux alternatifs au service de l’écoconstruction est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 346 jours

Le salon Eurobois dévoile son programme

A la hauteur de cette offre et au plus près des tendances du marché et des besoins de la filière, Eurobois proposera un programme de contenus riches et variés.Il abordera les enjeux actuels de la filière tels que l'emploi, la formation, la montée en compétences, le numérique et l'innovation. Et mettra en valeur plus particulièrement les secteurs de la 1ère transformation, de la 2nde transformation et de l'agencement aussi bien sur les stands des entreprises que dans le cadre des nombreuses animations et conférences.Ce programme, alliant animations, démonstrations pratiques et sujets prospectifs, proposera des contenus spécifiques et adaptés aux besoins des visiteurs professionnels : agenceurs, architectes d’intérieur, charpentiers, ébénistes, menuisiers, collectivités, négoce, ou encore des scieurs. Ils auront la possibilité de s'informer sur les dernières actualités de la filière, de découvrir les innovations présentées par les entreprises exposantes, de participer à des démonstrations et mises en pratique sur de nombreuses animations et stands, et enfin d’accéder facilement aux offres d'emplois proposées et formations existantes.L’innovation au cœur du salonVéritable vitrine de toutes les nouveautés, produits, services et technologies, EUROBOIS place l’innovation au cœur du salon avec de nombreux dispositifs permettant aux visiteurs professionnels de découvrir les nouveautés de la filière.Les EUROBOIS AWARDSPlateforme de lancement de produits et services, le concours EUROBOIS AWARDS récompense le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts. Les 28 innovations des 22 entreprises en lices seront jugées par un jury de professionnels de la filière, ainsi que par un jury d’étudiants issus d’écoles spécialisées de la filière bois.Nouveauté, les professionnels auront l’occasion de découvrir les innovations des entreprises à travers un pitch de 5 minutes sur le Plateau TV, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. La remise des prix aura lieu le 15 juin à 16h30, également sur le Plateau TV.Découvrez la liste des innovations présentées aux Eurobois AwardsEspace Wood Innovations – stand : 6M44Organisé par le Pôle de Compétitivité Xylofutur, La Wood Tech et Canopée Challenge, l’espace Wood Innovations proposera tout au long du salon de découvrir, d'échanger, de construire autour des thématiques d'innovation.Plusieurs ateliers seront proposés durant les 4 jours :Présentation des lauréats du Canopée ChallengeLes possibilités de l'innovation technique en lien avec les enjeux de la filièreL’intérêt d’intégrer du design dans le processus d’innovationPrésentation du Plan d'Investissement d'Avenir (PIA) 4 - Région Auvergne-Rhône-AlpesLes start-up de La Wood TechAtelier "Digital" : Innovation et Digital - Une convergence inéluctablePrésentation de projets labellisésRencontre adhérents Xylofutur - Les ponts entre recherche académique et industrielAtelier "Levée de fonds" : Financement de l'innovation - Suivez le guideLes acteurs de la filière Forêt-BoisPDI Programme de Développement à l'International 2023 - Région Auvergne-Rhône-AlpesAtelier "Pitch" : Comment bien présenter son innovationDes réponses concrètes aux problématiques liées à l’emploi et la formationDans un contexte de forte croissance due aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Manque d’attractivité des métiers, nouveaux enjeux liés à l’arrivée du numérique et du 4.0… Les raisons sont multiples. Et même si la situation tend à s’améliorer, les efforts doivent être maintenus, c’est pourquoi EUROBOIS s’engage pour la filière et propose des réponses concrètes.Le Campus EUROBOIS, espace spécialement dédié à l’emploi et la formation sur le salon, permettra de faciliter les rencontres entre les centres de formation, les étudiants et les professionnels en recherche de formation d’une part et les recruteurs et les demandeurs d’emploi d’autre part.Il sera organisé autour de deux espaces, l’un dédié à la formation, l’autre à l’emploi.L’espace formation, rassemblera une quinzaine de centres de formation, dédiés à la filière bois, proposant des formations continues ou initiales. Ils seront présents durant tout le salon pour renseigner, conseiller et accompagner les étudiants et/ou les professionnels en recherche de formation, mais également présenter les cursus existants, les nouvelles formations diplômantes, ainsi que les modalités pour y accéder. Les organismes présents sur le salon sont : L’ENSTIB, ESB, Fibois, CEGEP, Formabois, Le lycée Claude Mercier, CFPF, Master Sciences du Bois, GRETA CFA, le lycée forestier Sauges, Reinach formations, le Centre des Services Scolaire du Pays-des-Bleuets, le lycée Roanne Chervé Noirétable, Les Compagnons du Devoir, L’institut des métiers de Clermont-Ferrand, et enfin l’Ecole Technique du Bois.Au sein de l’espace dédié à l’emploi, les visiteurs auront accès à de nombreuses offres à pourvoir dans le secteur, sur le Mur de l’Emploi. Pôle emploi, partenaire de l’évènement, animera les 14 et 15 juin deux « journées de l’emploi » durant lesquelles l’organisme fournira des renseignements pratiques aux visiteurs.Par ailleurs, les thématiques de l’emploi, de la formation et de la montée en compétences seront également abordées sur le Plateau Bati-Journal TV au travers d’émissions dédiées :Mercredi 15 juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils15H00-15H45 La formation SmartisanPleins phares sur l’agencementCOHOME BELLEVILLE CLUB, l’histoire d’un coliving laboratoire de l’agencementOrganisé par les équipementiers de l'Ameublement Français, l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB propose aux visiteurs de découvrir de vraies inspirations pour l’agencement, des mises en situation de produits et de solutions disponibles pour leurs projets. Réalisé en collaboration avec l’agence Label Experience, COHOME BELLEVILLE CLUB met à profit les innovations du groupement pour créer un environnement accueillant, artistique et multi-fonctionnel.Sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB, une équipe de 11 marques représentera une large palette d’expertises, de services, ainsi que de produits complémentaires. Ces entreprises mettent à disposition des agenceurs et architectes d’intérieur un espace d’échange et de partage sur le stand des Equipementiers de l’Ameublement français.Véritable laboratoire de l’agencement, le stand des Equipementiers de l’Ameublement Français propose un projet de coliving appelé « COHOME BELLEVILLE CLUB ». L’espace collectif comprend un accueil, un atelier et une terrasse, un coin cuisine/restauration, une buanderie, une salle de jeux/cinéma, une pièce hybride, un espace coworking, une estrade…L’agencement présenté intègre les différentes innovations des équipementiers : Marche pied Space step et Aventos en cuisine de Blum Tablettes coulissantes en buanderie de Blum Prises plan de travail, lampe chauffe plat, prises suspendues de MSA FRANCE Rideaux d’armoire Rehau Parquet, cloisons amovibles et poignées de LMC Façades de cuisine en panneaux Pfleiderer Plan de travail en Corian Mobilier structurel en contreplaqué de Manufactures Février usiné sur des machines à bois Biesse Lit armoire Sedac Meral Coussins d’assise et rideau acoustiques de Sotexpro Meuble TV sur vérins élévateurs de Linak Conception 3D, réalisée avec la suite 2020 Design Sur cet espace sont également prévus une série d’ateliers et des moments d’échanges conviviaux.Thématiques traitées en ateliersPrésentation du projet COHOME BELLEVILLE CLUBQuelles sont les tendances revêtements, textures, couleurs, systèmes ?Comment gagner en productivité dans ma production d’agencement ?Quel agencement face au développement durable ?Quel parcours numérique idéal dans l’agencement ?Quelles solutions pour l’hybridation et la modularité dans les espaces de vie ?Parole aux agenceurs de la Région Rhône-Alpes : s’engager dans une entreprise d’agencement : les entreprises recrutent !Optimisation des petits espaces et ultra sur-mesure Émissions dédiées à l’agencement sur le Plateau TVUsages du sapin en construction et aménagementCO-HOME avec L’Ameublement FrançaisLa parole à la Chambre Française de l’agencement - RSEPro A avec la Chambre Française de l’agencementMoments d’échangesApéritif convivial entre équipementiers, agenceurs, distributeurs et architectes d’intérieur dans la cuisine grandeur nature du COHOME BELLEVILLE CLUBDéjeuner convivial : les équipementiers invitent le Club Chic sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB : agenceurs, distributeurs, architectes d’intérieur, industriels du meuble et designers.La construction bois mise en valeur à travers 2 animationsLes ateliers construction bois : conférences et retours d’expérience au programmeA l’occasion de ses 40 ans, l’Agence Qualité Construction proposera sur son stand un cycle de conférences dédié à la construction bois sur des retours d’expériences et points de vigilances.Les conférences porteront sur les sujets suivants : La Qualité de l’Air dans la constructionCatalogue Bois Construction : Assurez la performance et la qualité des constructions boisSimulateur bois et biosourcé, pilotez l’impact environnemental de votre constructionDéfauthèque, points de vigilance et REX sur les constructions boisRéversibilité des constructions, anticipez les évolutionsÉconomisez les ressources, réemployez ! Re.SourceLa préfabrication cela s’apprend !Panneaux acoustiques, les solutions boisL’atelier M.O.B : toutes les étapes en temps réel de la fabrication de panneaux, de la conception du projet 3D au départ sur chantier !Les visiteurs pourront s’immerger au sein d’un atelier de construction bois grandeur nature, au cœur du salon, mêlant techniques traditionnelles et numériques.Coordonnée par l’entreprise Mach Diffusion, pilotée par Charm’Ossature et en collaboration avec les entreprises exposantes du salon, l’animation permettra de découvrir en temps réel toutes les étapes de la reconstitution d’un atelier de fabrication, de la conception du projet 3D au départ sur chantier : conception, débit, assemblage, manutention, levage, transport et montage, ainsi que toutes les machines, équipements et outils nécessaires à la construction d’une maison !L'Atelier des Compagnons : valoriser les savoir-faire traditionnels et numériques au travers de la thématique de l’assemblageDes jeunes menuisiers en formation sur le Tour de France participeront à un atelier sur le salon organisé par les Compagnons du Devoir.Au travers de la thématique de l’assemblage, ils pourront interroger les évolutions qui transforment la pratique de leur métier.À l’aide de leurs scies, de leurs ciseaux et d’un bras robot, de jeunes professionnels pourront tailler dans le vif du sujet et tenter d’ébaucher des débuts de réponses en s’entraînant à réaliser des assemblages le temps du salon, en mêlant techniques et savoir-faire traditionnels et numériques.De multiples conférences, tables rondes et interviews sur le Plateau TVAnimé par Bati-Journal TV avec le soutien de France Bois Forêt, le Plateau TV accueillera durant 4 jours plus de 20 émissions autour des grandes thématiques d’actualités : l’agencement et le design, l’innovation, le 4.0, la robotique et l’automatisation, la formation et l’emploi, la construction bois, l’outillage et enfin la 1ère et 2ème transformation.Mardi 14 Juin10H00-12H00 Pitch Innovations Eurobois Awards12H30-13H30 Inauguration Eurobois 202214H00-14H45 La parole au Secimpac15H30-16H15 La parole à la Capeb16H45-17H30 Usages du sapin en construction et aménagementMercredi 15 Juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils10H30-11H30 CO-HOME avec L’Ameublement Français12H00-12H45 La parole à la Chambre Française de l’agencement - RSE13H45-14H30 Pro A avec la Chambre Française de l’agencement15H00-16H00 Les scieries de service - Maurice Chalayer16H30-18H00 Remise des Trophées Eurobois AwardsJeudi 16 Juin09H30-10H15 Solutions bois en acoustique10H45-11H30 La parole à Plantons pour l’Avenir12H00-12H45 Valorisation innovante du chataigner15H00-15H45 La formation Smartisan16H15-17H00 La main et le numérique avec les Compagnons du DevoirVendredi 17 Juin09H30-10H15 Prévention sécurité au travail10H45-11H30 Parole au SNAFOT12H00-12H45 Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur13H45-14H30 Présentation de la plateforme du metier.org - Compagnons du DevoirPlantons pour l'avenir et Eurobois : ensemble pour les forêts françaisesCette année Plantons pour l’avenir et Eurobois ont choisi de s’associer pour créer un mouvement solidaire en faveur des forêts françaises.Créé en 2014 par les coopératives forestières, le Fonds de dotation Plantons pour l'avenir accompagne plus de 350 reboisements sur tout le territoire ainsi que des projets de sensibilisation et d’innovation en lien avec la filière forêt-bois.Plantons pour l’avenir sera présent sur un stand dédié ainsi que chez ses mécènes exposants, et présentera ses actions lors de petits déjeuner les mercredi 15 et jeudi 16 juin de 9h à 10h30 sur le club VIP ainsi que sur le Plateau TV Batijournal.Grâce aux mécènes ce sont 2,3 millions d'arbres plantés et 2 100 hectares reboisés, dans le cadre de la gestion durable et de l'adaptation de nos forêts au changement climatique.
Il y a 2 ans et 346 jours

Bas-Rhin : un nouveau centre technique municipal en construction à Bischwiller

Le futur centre technique de la ville de Bischwiller (Bas-Rhin) regroupera ses ateliers municipaux sur le site de l’ancienne usine Metzeler Mousse, rue de Rohrwiller.
Il y a 2 ans et 346 jours

Des arbres face au béton : le nord de la France lutte pour préserver son sol

L'endroit, grillagé, ressemble encore à un terrain vague, au coeur de Quiévrechain (Nord). Jusqu'en 2011, les Fibres du Hainaut produisaient ici des plaques et des tubes en plastique.L'usine a été démolie. Sur ce sol, dont la moitié était bétonnée, ont été plantés de jeunes arbres de moins d'un mètre, plus adaptables que des arbres adultes, pour faire jaillir de terre une forêt urbaine... dans 15 à 20 ans."On se projette dans un temps long, avec une végétation qui va prendre le temps de se densifier", explique le maire Pierre Griner.Sa municipalité a investi 390.000 euros pour racheter la parcelle à l'établissement public foncier (EPF) des Hauts-de-France - dont la mission est de "recycler" ces terrains - et 100.000 pour les aménagements.Un réseau de branchages a été installé au sol pour "fixer de la matière organique" et servir "d'abri à une petite faune", détaille le paysagiste Damien Roidot, chargé du projet. "Sa décomposition nourrira aussi le sol pour le transformer de sol stérile en sol vivant."Travail de SisyphePortée par une volonté politique, cette renaturation est rendue possible par l'abondance de bâtiments abandonnés dans cette vieille commune industrielle.Quelques centaines de mètres plus loin, les corons de la cité minière du Corbeau attendent leur démolition.Les maisonnettes sont en zone inondable, près de la rivière qui marque la frontière avec la Belgique. La renaturation se fait donc plutôt par défaut mais M. Griner se réjouit de l'opportunité de rendre à la zone "sa fonction initiale de site naturel tampon".Entre 2010 et 2019, près de six terrains de foot d'espaces agricoles ou forestiers ont été consommés chaque jour par l'urbanisation dans les Hauts-de-France, selon un récent rapport de la préfecture. L'artificialisation s'est "stabilisée" depuis 2015 mais reste à un "niveau important".Très peuplé, l'ancien Nord-Pas-de-Calais est aussi l'un des territoires les moins boisés de France. Mais selon Guillaume Lemoine, ingénieur écologue à l'EPF des Hauts-de-France, "cette région, qui a historiquement sacrifié ses espaces naturels, a aussi créé depuis 30 ans, voire 50 ans, les outils pour corriger".Et de décrire un travail de Sisyphe: "En 30 ans, nous avons recyclé plus de 5.500 hectares de friches, dont 2.000 hectares de terrils". Environ 50% de cette surface ont été renaturés, le reste réaménagé. "Mais il y en a toujours autant, car le gisement se renouvelle", remarque-t-il.Habitants exaspérésLa loi "Climat et résilience", votée en 2021, fixe un objectif de "zéro artificialisation nette" en France d'ici à 2050. La reconversion des friches constitue un de ses leviers.Mais dans une étude de 2019, France Stratégie soulignait le faible nombre de vrais projets de renaturation, constatant que le processus, incluant dépollution et désimperméabilisation, coûte cher.Dans les Hauts-de-France, la rareté du foncier maintient une forte pression sur les sols. Entre autres projets controversés, une serre tropicale géante près de la Baie de Somme et un gigantesque entrepôt logistique au sud-ouest de Lille exaspèrent les défenseurs de l'environnement."Sur les terres les plus fertiles de la métropole, on va construire une nappe de béton de 100.000 m2, soit 16 terrains de football", s'indigne Pascal Peperstraete, du collectif d'opposants à l'entrepôt."On passe outre le zéro artificialisation, au motif qu'on a signé une promesse de vente et que ça va créer de l'emploi", peste-t-il. Sollicitée, la Métropole européenne de Lille n'a pas donné suite.Selon la préfecture, les nouvelles infrastructures logistiques sont plus consommatrices d'"espaces naturels, agricoles et forestiers" que "l'industrie, le commerce ou le bureau"."Cela coûte moins cher de construire de nouveaux bâtiments sur des terres agricoles où il y aura moins de surprises que dans des milieux perturbés, avec des couches de cailloux ou autres", déplore M. Lemoine.
Il y a 2 ans et 346 jours

Augmentation de capital de 20 millions d'euros pour la filiale du groupe Poujoulat Euro Energies

Le marché du bois énergie connaît une croissance en volume très forte portée par l'augmentation du parc d'équipements (poêles, inserts, chaudières, …) et le recours plus systématique à une énergie toujours plus compétitive au regard des tensions sur les marchés du gaz, du fioul et de l'électricité.La montée en gamme des appareils (labellisés Flamme Verte et Eco Design) nécessite, par ailleurs, une offre très qualitative de biocombustibles adaptés aux exigences de rendement énergétique et d'hygiène de combustion. Avec sa gamme haute performance (bois de chauffage certifié, granulés de bois, bois d'allumage, bûches densifiées) Euro Energies répond dès à présent à la nouvelle réglementation publiée au Journal Officiel de la République Française le 31 mars dernier.Dans ce contexte, les actionnaires d'Euro Energies ont décidé de souscrire à une augmentation de capital de 20 millions d'euros afin de préparer l'entreprise à la massification de son offre dans les meilleurs délais. D'ores et déjà leader français sur ses marchés, Euro Energies a pour objectif de tripler son chiffre d'affaires à l'horizon 2025.L'augmentation de capital permettra d'accroître les capacités des sites existants, de financer et/ou cofinancer de nouvelles unités de production pour accompagner les évolutions quantitatives et qualitatives du marché du bois énergie.Euro Energies va donc poursuivre ses investissements industriels et logistiques autour de ses deux marques de référence (Woodstock et Crépito) et renforcer ses partenariats stratégiques. Le retour d'expériences de ses 4 premières usines, les relations de confiance nouées avec ses fournisseurs depuis quinze ans et la rentabilité positive, en forte progression, sont des atouts décisifs pour accélérer la croissance.Cette nouvelle étape s'inscrit pleinement dans la stratégie de long terme et RSE du groupe Poujoulat s'appuyant sur la qualité, l'efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et la production locale.Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du groupe Poujoulat déclare : « depuis 15 ans notre ambition est de structurer un marché de biocombustibles haute performance. La qualité des combustibles est un gage indispensable pour répondre aux enjeux de la qualité de l'air et de la performance énergétique. Le bois énergie crée par ailleurs beaucoup de valeur et d'emplois dans les territoires. Nous remercions nos partenaires historiques, Océan Participations et Volney Développement, qui nous accompagnent fidèlement depuis plus de 10 ans. »Pierrick CHARROT et Bruno DESLANDES, pour Océan Participations, déclarent : « Nous sommes ravis de pouvoir accompagner Frédéric COIRIER et ses équipes dans cette nouvelle étape de développement du groupe. Ce partenariat illustre parfaitement notre volonté de soutenir les entrepreneurs qui font la dynamique de notre territoire. »Fabien POIRIER, pour Volney Développement, déclare : « Volney Développement, aux côtés d'Océan Participations, confirme sa vocation à accompagner les entreprises en fort développement. En particulier dans le contexte actuel, le projet de production d'énergie renouvelable d'Euro Energies et sa capacité à construire des partenariats dans le long terme prend tout son sens. »
Il y a 2 ans et 347 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires

INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des bâtiments tertiairesD’abord réservé aux logements collectifs neufs et maisons individuelles neuves en bandes, INTAIRIEUR®, étendait en mai 2021, le champ de son référentiel aux maisons individuelles diffuses, permettant ainsi aux futurs acheteurs de connaître la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) du bien qu’ils acquièrent et aux acteurs de l’immobilier neuf de valoriser leur engagement en matière environnementale et de santé publique.En cette année 2022, l’outil évolue pour permettre de valoriser la QAI des bâtiments réservés aux activités du tertiaire. Destinés à recevoir du public (bureaux, établissements de petite enfance, enseignement, hôtellerie, centres médico-sociaux) ces immeubles sont soumis à des normes strictes en matières de sécurité et d’environnement.Avec le label INTAIRIEUR®, les constructeurs, promoteurs du secteur peuvent désormais offrir à l’acquéreur professionnel le gage supplémentaire d’une démarche responsable et de qualité innovante de leur construction.La QAI résulte d’un équilibre fragile entres différents facteurs, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des équipements, du mobilier, des conditions d’aérations, des systèmes de ventilation…Afin de pouvoir afficher la labellisation INTAIRIEUR®, les promoteurs et constructeurs doivent tenir compte de l’ensemble de ces facteurs en s’inscrivant dans une véritable démarche vertueuse, et ce, dès la conception du projet jusqu’à sa livraison.Une exigence partagée par tous les acteurs impliquésParce qu’il répond parfaitement à une problématique incontournable de notre société, le label INTAIRIEUR® fédère unanimement les grands acteurs du bâtiment.Maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage privés et publics, entreprises du bâtiment, institutions et professionnels de santé publique œuvrent ensemble pour l’amélioration de la Qualité de l’Air Intérieur.Le label permet maintenant :aux maîtres d’ouvrage de valoriser leurs projets immobiliers et de se démarquer,aux AMO, d’accompagner leurs clients dans une démarche où la sécurité et le bien-être des occupants sont au cœur des préoccupations,aux institutionnels, collectivités et aménageurs de mettre en œuvre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air intérieur,aux architectes de se démarquer à travers des projets innovants et responsables,aux particuliers de choisir leur logement en exigeant un air intérieur de qualité pour leur famille,INTAIRIEUR®, un outils de référenceAvec presque 5 années d’existence, le label INTAIRIEUR® a su s’imposer comme une référence en matière de valorisation et de contrôle de QAI sur l’ensemble du territoire.Aujourd’hui de nombreux maîtres d’ouvrage ont obtenu la labellisation pour leurs projets (ou sont en cours d’obtention) : Bouygues Immobilier, CDC Habitat, Cogedim, Coop Immo, Covivio,, Coop Immo, Crédit Agricole Immobilier, Elgea Habitat, Franco Suisse, Green City Immobilier, Groupe Arcade, Groupe Duval, Habitalys, Icade Promotion, Immobilière 3F, Kermarrec Promotion, La Cité Jardins, Linkcity, Mairie de Courbevoie, Marignan, Nacarat, Nodi, Pitch Immo, Promeo, Promologis, Promomidi, Saint-Georges Promotion, Searim, Toulouse Métropole Habitat, Vinci Immobilier.En 2019 le label a obtenu une récompense à l’ESSEC Business School aux Trophées de la Transformation et de l’Innovation.La Qualité de l’Air Intérieur, une préoccupation de santé publiqueLes français passent en moyenne 90% de leur temps dans des espaces clos dont l’air est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur. La Covid et les confinements qui ont suivi n’ont guère inversé la tendance et ont pour effet une véritable prise de conscience des dangers liés à la qualité de l’air intérieur. Irritations, nausées, céphalées, pathologies respiratoires…Chaque année en France, cette pollution est responsable de près de 20 000 décès prématurés et on estime à 19 milliards d’euros son coût socio-économique (prise en charge des soins, perte de productivité...).L’ensemble de la population est concerné par le problème et plus que jamais, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est devenue un enjeu majeur de santé publique.Fruit d’une réflexion collective menée depuis plusieurs années entre pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens, le label INTAIRIEUR® permet au grand public de pouvoir choisir son logement en toute connaissance, avec la certitude que tout a été mis en oeuvre pour préserver la qualité de l’air intérieur de leur logement. Désormais, les usagers, gestionnaires et investisseurs pourront eux aussi choisir leurs locaux tout en tenant compte de ce paramètre.Le label INTAIRIEUR® propose un référentiel simple et fiable qui à l’image des autres certifications environnementales, permet de mettre en place un affichage clair et facilement reconnaissable par tous.
Il y a 2 ans et 347 jours

Une 3e site de production à Dunkerque pour HGCT

H3, le nom que portera l’unité de production d’Hoffmann Green à Dunkerque, aura une capacité de production de 250 000 t/an. [©HGCT] L’industriel Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé qu’il allait franchir une étape clef de son développement, en construisant son 3e site de production sur un terrain de 5 ha appartenant au Grand port maritime de Dunkerque. Idéalement situé (à proximité d’un embranchement ferroviaire et fluvial), le site offre un nouvel accès maritime qui fera la jonction avec les silos de stockage situés sur le port de La Rochelle. Une capacité de production de 250 000 t/an Cela correspond aussi à la stratégie du Grand port maritime de Dunkerque (GPMD) que de développer l’industrie génératrice de nouveaux flux maritimes sur ses terminaux portuaires. « Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité d’accueillir Hoffmann Green, un acteur de la transition énergétique qui contribue fortement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment. Cette implantation démontre nos engagements aussi bien dans l’innovation qu’en matière sociétale et environnementale », précise Maurice Georges, président du GPMD. H3, le nom que portera l’unité de production d’Hoffmann Green Cement à Dunkerque, aura une capacité de production de 250 000 t/an et pourra cibler les marchés des Hauts-de-France, de l’Ile-de-France mais aussi du Benelux. Le démarrage de la construction de l’usine H3 devrait débuter durant le 1er semestre 2023 pour une réception prévue à la fin de l’année 2024. Construit intégralement à partir de ciments décarbonés sans clinker Hoffmann Green Cement, H3 sera la copie du site vendéen H2. Dernier avantage : HGCT aura un accès direct à une de ses ressources. A savoir, le laitier de hauts fourneaux Ecocem, également produit sur la zone portuaire de Dunkerque.
Il y a 2 ans et 348 jours

Bilan du Carrefour International du Bois 2022 (16è édition)

L’interprofession Fibois Pays de la Loire, organisatrice de ce rendez-vous unique en Europe, a accueilli cette année 607 exposants (vs. 563 en 2018). Ces professionnels du bois venus de quelque 40 pays différents ont vu affluer 14 000 visiteurs, soit 20 % de plus que lors de la précédente édition. Avec un taux de fréquentation inédit et une forte progression du nombre de visiteurs étrangers, le Carrefour International du Bois a tenu toutes ses promesses et s’impose une fois de plus comme le temps fort incontournable de toute la filière bois. Le mot du Président Jean Piveteau“Cette édition 2022 est triplement exceptionnelle : le nombre d’exposants était déjà un record, que vient asseoir le taux de fréquentation en progression de plus de 20 % par rapport à la précédente édition; mais plus encore me stupéfait la montée en gamme des stands et de l’offre de produits. La filière bois s’est véritablement professionnalisée et n’a plus rien à voir à ce qu’elle était il y a 30 ans à la création du Carrefour International du Bois.”, confie Jean PIVETEAU, Président du Carrefour International du Bois.Le mot de Jean Bureau, Président de Fibois Pays de la Loire :Le bois, un matériau biosourcé porteur d’espoir et d’avenir“Cette édition est exceptionnelle par l’enthousiasme des exposants et des visiteurs, dont le plaisir de se retrouver après une si longue absence a été véritablement palpable durant ces 3 jours. Elle se clôture sous les meilleurs auspices : un marché du bois euphorique et de belles perspectives d’avenir pour le bois dans son aspect écologique”, atteste Jean Bureau, Président de Fibois Pays de la Loire. Le mot de Géraldine Cesbron, commissaire générale du Carrefour International du Bois : L’innovation et la montée en gamme des produits au coeur du Carrefour International du Bois 2022“Cela s’impose aux sens, c’est visuel, palpable, la qualité et la technicité actuelles des produits témoignent de la capacité qu’a la filière bois à répondre aux défis technologiques et écologiques de demain”, s’enthousiasme Géraldine CESBRON, commissaire générale du Carrefour International du Bois. Témoignages ExposantsMDP Finition, la PME nantaise qui participe pour la première foisPremière participation au Carrefour International du Bois pour cette PME 100 % locale (Haute Goulaine, 44), filiale dédiée au vernissage de bois du Groupe MDP et de la sous-traitance nautisme, agenceur et fabricant de panneaux. Détenteur de 2 chaînes de vernis de 1900 mm de largeur quasi uniques en Europe (seulement 2 machines en Europe), MDP Finition est venu en quête de nouveaux clients qui lui permettraient d’exploiter pleinement son bijou industriel qui ne l’est qu’à 40 % actuellement. “Nous sommes très satisfaits des rencontres que nous avons faites sur le salon, et nous entendons bien occuper un emplacement de choix sur la prochaine édition”, déclare Jacky Bourgeais, Responsable MDP Finition. Sierolam, 5ème édition pour l’industriel espagnol 5ème participation pour SieroLam, spécialiste de la première et deuxième transformation du bois, issu de ses propres forêts. Habitué de ce rendez-vous business unique en Europe, SieroLam participe avant tout pour fidéliser ses clients. “Cette édition a une saveur particulière pour nous, il nous tenait vraiment à coeur de recréer du lien avec nos clients, que nous avons presque tous réussi à voir en l’espace de 3 jours”, explique Alexandre Flambard, International Business Developement Manager.
Il y a 2 ans et 348 jours

Réseaux de chauffage urbain ,Mix énergétique Energies Renouvelables : proposition d’expertise de la Compagnie de Chauffage de Grenoble

Dans le cadre de vos articles ou dossiers, je vous propose l’expertise de la Compagnie de Chauffage de Grenoble (CCIAG) sur les sujets suivants :  Réseau de chauffage urbain local Usine d’incinération et de valorisation énergétique Mix énergétique Energies renouvelables Créée en 1960, la Compagnie de Chauffage, qui accompagne Grenoble-Alpes Métropole dans la transition énergétique du territoire, gère […]
Il y a 2 ans et 348 jours

L'UE, l’État et la Région au soutien d'une usine contestée de laine de roche dans l'Aisne

L'usine Rockwool recevra 10,6 millions de fonds européens et de l'Etat dans le cadre du plan France Relance, a annoncé jeudi le groupe dans un communiqué.La région Hauts-de-France avait déjà annoncé fin mai 2 millions d'euros de financement, sur un investissement total annoncé de 130 millions d'euros. Le projet d'usine a été sélectionné par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en raison de sa contribution à la "décarbonation de l'industrie" selon Rockwool.Mais le développement de cette usine est régulièrement contesté depuis plusieurs mois par des habitants, qui étaient encore plusieurs centaines à manifester fin mai. Ils craignent qu'elle devienne "une des plus polluantes de France", en raison notamment du rejet dans l'air de produits toxiques comme les phénols, les formaldéhydes et l'ammoniac.La laine de roche, comme la laine de verre, isolant efficace et peu coûteux, est décriée en raison des pollutions entraînées par son processus de production, et de la difficulté à la recycler.Le 31 mars 2021, le préfet de l'Aisne avait délivré à Rockwool, leader mondial de la fabrication d'isolants en laine de roche, une autorisation d'exploiter dans une Zone d'aménagement concertée (ZAC) du village de Courmelles, au sud de Soissons.Le projet avait pourtant reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur. L'enquête publique concluait que les nuisances, liées notamment à l'impact environnemental de cette usine qui emploierait quelque 130 personnes, l'emporteraient sur ses avantages.Le conseil municipal de Courmelles s'était lui aussi prononcé, à l'unanimité, contre cette implantation, et un collectif de médecins a alerté sur le rejet de substances toxiques dans l'atmosphère (particules fines, ammoniac, acide chlorhydrique...).Parmi les opposants au projet, le député LREM candidat à sa réélection Marc Delatte.Des recours ont été déposés au tribunal administratif contre l'arrêté préfectoral.
Il y a 2 ans et 348 jours

Ciments Calcia adhère au programme Fret 21

Tratel, filiale d’HeidelbergCement France est engagée dans les dispositifs Objectif C02 et EVcom de l’EVE. [©HeidelbergCement France] Le programme d’engagements volontaires pour l’environnement (EVE) vise à sensibiliser, former et accompagner les acteurs du transport et de la logistique à l’amélioration de leur performance énergétique et environnementale. Il intègre trois dispositifs d’engagements : l’objectif CO2 pour les transporteurs, le dispositif Fret 21 pour les chargeurs et EVcom pour les commissionnaires de transport. A la fin du mois d’avril dernier, Ciments Calcia a adhéré au Fret 21. Ainsi, HeidelbergCement France s’est positionné comme le seul groupe à s’engager triplement dans le programme EVE. Notamment avec ses deux autres filiales, Tratel (Objectif CO2) et Tratel Affrètement (EVcom). « Nous nous engageons dans la décarbonation sur l’ensemble de notre activité, explique Bruno Pillon, président des activités d’HeidelbergCement France. A l’échelle de l’industrie cimentière, la part de l’empreinte carbone de la logistique est mineure. Elle est pourtant réelle et nous devons actionner tous les leviers à notre disposition pour réduire nos émissions. » L’engagement de Ciments Calcia Dans le cadre de l’adhésion de Ciments Calcia au dispositif Fret 21, l’industriel entend déployer diverses mesures relatives à ses flux de transports pour réduire son empreinte carbone. Il vise ainsi à inciter Tratel Affrètement et ses partenaires à s’engager dans la démarche “Objectif CO2”. Cela, dans le but d’atteindre 50 % du tonnage transporté effectué par des transporteurs engagés et 30 % par des transporteurs labélisés. Lire aussi : Ligexia : La réponse de Ciments Calcia au bas carbone La filiale d’HeidelbergCement France souhaite aussi passer 60 % de ses transports routiers dans le ferroviaire pour le transfert des matières premières et du ciment dans les usines. Tandis que 40 % des voies routières seront cédéesau transport fluvial pour les livraisons en bord de Seine. L’objectif est de réduire de 5 % les émissions de CO2 sur 3 ans, avec pour ambition une diminution de 15 % d’ici 2030.
Il y a 2 ans et 348 jours

Inauguration de Viliaprint : l’impression 3D réussit son examen d’entrée dans la construction de logement social

Plurial Novilia inaugure le 2 juin les 5 premières maisons entièrement réalisées en mix impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site. Un modèle entièrement reproductible et qui sera partagé au sein d’Action Logement pour un déploiement élargi partout en France.Après 4 années d’expérimentation, le projet Viliaprint mixant impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site sort de terre ; Les 5 maisons locatives (T3 au T5) qui ont été réalisées au cœur de l’écoquartier de Réma’Vert ont permis de valider la pertinence de l’approche portée par Plurial Novilia et ses partenaires en phase opérationnelle ;Certifié ATEx par le CSTB, le processus ouvre de nouvelles perspectives en matière de construction de logements sociaux, même si certains points techniques doivent encore être affinés pour renforcer davantage l’efficacité de la démarche.Comme l’explique Alain Nicole, Directeur Général de Plurial Novilia, « au bout de 4 années d’un travail acharné, c’est une vraie satisfaction pour nous de voir le projet Viliaprint enfin concrétisé. Tous les objectifs que nous nous étions fixés tant en termes de technique constructive que de modèle économique sont en passe d’être atteints : l’impression 3D a fait ses preuves en phase opérationnelle et ouvre des perspectives réjouissantes pour notre secteur, en matière de performances comme de délais de réalisation ».Viliaprint a en effet permis de démontrer la pertinence de l’approche globale de Plurial Novilia et de ses partenaires, aussi bien en termes de souplesse architecturale (intégration de courbes, paraboles, ellipses...) que de performances (étanchéité, résistance aux chocs, performance énergétique...), que de délais de construction puisqu’à terme, l’industrialisation du processus permettra de réduire grandement la durée des projets. En outre, l’assemblage de murs préfabriqués en usine permet de réduire grandement la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Pour Jérôme Florentin, Directeur de la Maîtrise d’Ouvrage chez Plurial Novilia : « notre plus grande fierté dans le cadre de Viliaprint est que cette innovation a permis de démontrer que l’impression 3D est parfaitement compatible avec notre vision d’un habitat social de haute qualité, atypique, confortable et performant. Ce procédé demande évidemment une certaine acculturation des acteurs en phase de conception comme en phase de réalisation. Il faut former des entreprises, adapter les filières et renforcer les circuits courts. Mais les performances plaident en faveur de cette technologie : si la volonté politique suit et si les bailleurs se saisissent du procédé, l’impression 3D est promise à un bel avenir ».Parallèlement à la réalisation des 5 maisons sur Réma’Vert, Plurial Novilia a d’ailleurs mis au point un dossier technique complet qui peut être mis à disposition de l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement qui souhaiteraient à leur tour développer des opérations similaires.Le procédé ayant été par ailleurs certifié ATEx par le CSTB, tous les freins semblent désormais levés pour une adoption massive de ce procédé constructif par les acteurs du logement social.Un projet collectif aux multiples ambitions A travers Viliaprint, Plurial Novilia a souhaité repartir d’une feuille blanche et imaginer ce qu’il serait possible de faire en matière de logement social grâce à la technologie de l’impression 3D imaginée par XtreeE. Tous les curseurs ont ensuite été poussés au maximum, en conception comme en réalisation, dans une optique de reproductibilité et de partage d’expérience avec les autres bailleurs.L’outil de conception numérique offrant une grande liberté architecturale, un travail original a pu être mené avec le cabinet Coste Architectures autour de la conception des maisons.Parallèlement, un objectif de réduction de 40 à 70% du volume d’encre (béton spécifique) fournie par Vicat a été fixé, grâce à l’optimisation des vêtures et des structures, en produisant davantage de creux que de pleins.En phase de réalisation, assurée par les entreprises Demathieu Bard Construction, Le Bâtiment Associé et Soprema ainsi que leurs sous-traitants, plusieurs objectifs ont été fixés – et atteints - notamment la réduction des délais de construction.En outre, le déploiement de la solution a permis de réduire la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Enfin, de nombreux équipements ont été intégrés au bâti afin d’en renforcer encore les performances et la qualité d’usage à tous les niveaux tels que les pompes à chaleur Atlantic.Les dimensions de ViliaprintUn projet à dimension sociale, visant à mettre l’impression 3D au service de la fonctionnalité du logement, du confort de ses occupants et du développement des territoires.Un projet à dimension économique, ayant permis de certifier une nouvelle technique de construction avec la volonté de la rendre reproductible, à travers un modèle économique pérenne.Un projet durable, ayant permis de valoriser les atouts de l’impression 3D en phase de chantier, aussi bien sur un plan environnemental (économies de matière, filière sèche...) que sur un plan sociétal (réduction de la pénibilité pour les équipes, réduction des nuisances pour les riverains...).Les grandes étapes du projetMai 2018 : Viliaprint, multiple lauréat des appels à projets innovantsViliaprint a été sélectionné en mai 2018 par la Caisse des Dépôts et l’USH dans le cadre de l’appel à projets « Architecture de la Transformation 2018 ». Ouverte à tous les bailleurs sociaux, cette initiative vise à faire émerger de nouvelles réponses architecturales, techniques et organisationnelles au service du logement social et intermédiaire - des réponses réplicables et qui seront partagées avec l’ensemble des bailleurs sociaux. Choisi parmi plus de 40 projets, Viliaprint a d’abord bénéficié d’un premier accompagnement du Hack’Archi, un atelier d’innovation ouverte, mobilisant autour d’eux 70 étudiants de formations variées, puis est passé pendant 9 mois en phase d’incubation afin de tester les solutions et valider les modalités de leur généralisation au sein du LabCDC, l’incubateur de projets innovants du groupe Caisse des Dépôts. Le projet a également obtenu le coup de cœur du jury d’ALINOV, le fonds d’innovation d’Action Logement.Avril 2019 : impression des premiers prototypes de mursAfin de tester « in situ » la fiabilité du concept, Plurial Novilia et XtreeE ont imprimé plusieurs prototypes de murs en béton 3D. Un important travail a été mené sur le béton, fourni et spécialement développé par le groupe cimentier Vicat – un mortier haute performance directement transformé dans la tête d’impression du robot de XtreeE. Les différents prototypes ont permis d’affiner le mélange afin de renforcer l’étanchéité ou la résistance aux chocs des murs - mais aussi de valider l’essentiel des intuitions de départ.Novembre 2020 : obtention de la certification ATExLa législation ne permettant pas d’utiliser d’éléments imprimés 3D comme éléments intégrés à la structure porteuse d’une construction, Plurial Novilia et XtreeE ont demandé au CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) de valider le principe technique imaginé à travers la certification ATEx. L’avis favorable, rendu après de nombreux échanges et ajustements techniques, a également permis de valider l’assurabilité du projet immobilier et par effet direct la possibilité de mise en location des maisons imprimées.Juin 2021 : liaisonnage des murs et montage des maisonsAprès 3 années de tests et de préparation, Viliaprint est rentré en phase opérationnelle à l’été 2021 avec le premier liaisonnage de murs imprimés en béton - et donc le montage des premières maisons. Sur la parcelle, tout était prêt pour accueillir les murs imprimés : les fondations avaient été réalisées, tout comme le dallage et la structure de poteaux et de poutres. Ne restaient plus que la pose et le liaisonnage à effectuer. Outre le chef de chantier, un chef d’équipe et deux maçons coffreurs expérimentés ont supervisé cette opération nécessitant un grutage au millimètre. Le montage sur site des murs a pris à peine plus d’une demi-journée pour une maison de plain-pied.
Il y a 2 ans et 352 jours

Des subventions pour la future usine Rockwool, malgré des protestations

AIDES. Près de Soissons, la construction de l'usine de laine de roche du danois, Rockwool, va recevoir des subventions de la part de l'Etat, de l'Union européenne et de la région. Cette annonce intervient dans un contexte compliqué puisque des riverains contestent le projet.
Il y a 2 ans et 353 jours

Quatre usines de fabrication d'aluminium d'Hydro France certifiées ASI

Quatre des usines de fabrication d'aluminium d'Hydro en France sont désormais certifiées selon la norme ASI Chain of Custody.
Il y a 2 ans et 353 jours

Jonk : Avec le temps, va, tout s’en va…

Silo en béton, en Belgique. [©Jonk] Jonk s’est d’abord penché sur l’urbex1 pour photographier, dans des lieux abandonnés, des graffitis hors du commun, inédits et aboutis, que l’on ne trouvait pas dans les rues. « Là, les artistes ne sont pas dérangés, ils prennent leur temps. » Et au-delà des graffitis, il s’est rendu compte qu’il aimait ses lieux pour ce qu’ils étaient. Le fait que Dame Nature reprenne toujours ses marques lorsque l’humain a déserté l’a interpelé. « Ma passion pour ces graffitis s’est mue en passion pour ces friches abandonnées que se réapproprient la nature, jusqu’à devenir mon activité professionnelle. » Un travail optimiste Le photographe mêle ainsi dans ses œuvres l’esthétique et la poésie des ruines à une réflexion plus large sur l’homme et la nature. « Quoique l’homme fasse, s’il ne la maîtrise plus, la végétation finit par tout phagocyter. Avec le temps, ce que l’humain a construit disparaît. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est la dualité entre des constructions très brutes avec des murs en béton et la délicatesse d’une liane ou d’un lierre qui s’insinue partout, qui s’immisce, s’infiltre, inonde… C’est la reconquête du végétal. » Son travail se veut optimiste. L’artiste cherche « à faire prendre conscience au spectateur que nous ne sommes rien face à la nature. Qu’au lieu de poursuivre un processus de colonisation destructeur, nous devrions au contraire la respecter, lui permettre de s’épanouir pour que les bénéfices soient réciproques ». Alors que l’impact de la société sur son environnement n’a jamais été aussi fort, ces photographies cherchent aussi et surtout à éveiller les consciences. Jonk est un fondu d’urbex. Il parcourt le monde pour dénicher des lieux abandonnés où la nature reprend petit à petit, mais inexorablement, ses droits. [©Jonk]Usine, en Italie. [©Jonk]Ville fantôme, à Taïwan. [©Jonk]Réservoir, à Taïwan. [©Jonk]Construction inachevée, en Moldavie. [©Jonk]Théâtre, en Akbhazie. [©Jonk]Gymnase, en Akbhazie. [©Jonk] Jusqu’à l’enfouissement « Il est poétique, presque magique, de voir la nature reprendre ce qui a été sienne, réintégrer par des fenêtres cassées et des fissures les espaces construits, puis délaissés par l’homme, jusqu’à les engloutir totalement. » Pour faire simple, la nature est plus forte et, quoi qu’il advienne de l’homme, elle sera toujours là. « J’ai eu une conscience écologique dès mon plus jeune âge. Cela m’a rendu attentif à la nature qui m’entoure. Parfois, elle s’immisce dans des endroits inattendus et revient occuper des lieux, dont nous l’avions chassée. » Dans sa progression inexorable, elle commence par reprendre des éléments extérieurs comme une statue dans le parc d’un château français ou une camionnette, en Belgique. Ensuite, elle reprend l’extérieur d’une villa italienne avant d’infiltrer l’intérieur d’un château croate. Puis, elle pousse dans un théâtre cubain ou un palais polonais, avant d‘envahir un château monténégrin. Ensuite, avec plus de temps, elle emprisonne une villa taïwanaise de ses fortes racines. L’étape suivante ? L’écroulement, puis l’enfouissement. Ainsi, que restera-t-il de notre civilisation ? Dans l’exposition “Naturalia” qui se tient au 50 avenue Gambetta, 75020 Paris, sur les grilles du square Edouard Vaillant, retrouvez le long cheminement entre mémoire et oubli, ruines et végétation, modernité et antiquité. Muriel Carbonnet 1L’exploration urbaine, abrégée en urbex, est une pratique consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l’homme. Les expos de Jonk Grilles du square Edouard Vaillant Derrière la mairie du XXe arrondissement, Paris Expo solo en plein air Jusqu’au 26 juin L'impossible sauvage  Musée d'ethnographie de Neuchâtel (Suisse) Expo collective Du 18 juin au 25 février Exodes Villa Les Myrtes, Saint-Raphaël Expo collective Du 1er juillet au 30 septembre Château du Plessis-Macé Expo solo immersive Du 15 juillet au 6 novembre
Il y a 2 ans et 354 jours

Les entreprises d’isolation appellent le gouvernement à relancer la filière pour protéger le pouvoir d’achat et l’emploi des Français

La rénovation énergétique est d’ailleurs l’un des axes stratégiques du gouvernement, qui a inscrit en 2019 « l’urgence écologique et climatique » dans le code de l’énergie avec la loi énergie-climat, et que la loi dite Climat et Résilience, votée en 2021, définit l’isolation des murs, l’isolation des planchers bas, et l’isolation de la toiture comme trois des six postes de travaux prioritaires pour atteindre une rénovation énergétique dite « performante ».Suite à la crise du Covid-19, le plan de relance décidé par le gouvernement a par ailleurs alloué une enveloppe de 6,7 milliards d’euros dédiée à la rénovation énergétique des bâtiments pour 2021-2022, prévoyant en parallèle la création de 55 000 emplois sur la même période.Pourtant, depuis septembre 2021, cet élan a été freiné voire inversé par la conjonction de la baisse du pouvoir d’achat due aux prix de l’énergie, de la baisse de certaines aides, de la très forte baisse des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) frappés par des mouvements spéculatifs, puis de l’inflation sur les matières premières et les produits.Les entreprises de travaux d’isolation en première ligneEn 2022, le nombre de nouveaux chantiers d’isolation est en baisse car les Français n’ont plus les moyens d’effectuer ces travaux. Sous l’effet de la baisse des CEE, le « reste à charge » a trop augmenté, et beaucoup trop vite, notamment pour les ménages modestes, mais pas qu’eux.En février dernier, l’ECIMA et les acteurs de l’isolation alertaient déjà sur la baisse historique de près de 50% des ventes de certains isolants, donc des chantiers d’isolation les utilisant.Aujourd’hui, la situation empire et ce sont les entreprises de travaux d’isolation et leurs salariés qui sont directement touchés, notamment pour les chantiers d’isolation de combles. La plupart des sociétés historiques sont en difficulté : l’ECIMA estime que 10% à 20% d’entre elles ont été contraintes au dépôt de bilan et que plus de 50% des effectifs ont dû être licenciés.Il s’agit d’une perte catastrophique pour la filière, qui peine à recruter et à former du personnel à la fois qualifié et prêt à accepter la pénibilité du métier. Alors que la mise en place du label Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) misait sur une montée en compétences des entreprises de pose, nous assistons aujourd’hui à une fuite irréversible des compétences.Pendant ce temps, les Français qui vivent dans des logements mal isolés continuent de voir leur facture de chauffage exploser.Stabiliser le marché de l’isolation : un impératifLa filière sérieuse de l’isolation n’est pas d’une élasticité infinie. Les capacités des usines ont des limites et il faut des perspectives stables de marché pour les augmenter via des investissements de longue durée.D’autre part, les entreprises de pose doivent pouvoir stabiliser leurs effectifs pour avoir le bon niveau de compétences. Les à-coups trop importants à la baisse mènent à des pertes d’emploi et de compétences. Les à-coups trop importants à la hausse mènent à des importations massives et au travail dissimulé par les éco-délinquants, qui ont d’ailleurs déjà déserté le secteur de l’isolation pour se reconvertir dans les filières où les aides sont les plus importantes.Si nous voulons protéger les emplois durables et le pouvoir d’achat des Français, il est urgent de réagir et de relancer la filière de l’isolation dès maintenant. Le gouvernement doit plus que jamais travailler main dans la main avec les organisations professionnelles du secteur qui sont à même de proposer des solutions rapides et efficaces pour stabiliser et relancer la filière.Pour commencer à y travailler dès maintenant, le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose ECIMA demande un entretien avec la nouvelle Ministre de la Transition Energétique puis la mise en place d’une commission de travail de 3 semaines débouchant sur un Plan de sauvegarde de la filière de l’isolation.L’isolation, une filière d’avenirFace aux impératifs de transition écologique et d’indépendance énergétique, il va sans dire que l’isolation des bâtiments est incontournable et le sera de plus en plus à l’avenir.Les isolants biosourcés tels que la ouate de cellulose, mais aussi la fibre de bois ou encore le chanvre, sont les isolants de l’avenir, en ce sens qu’ils répondent particulièrement aux objectifs fixés par la RE2020 en termes de réduction carbone et de confort d’été. En effet, ils offrent une meilleure masse volumique et une meilleure résistance à l’écoulement de l’air que les isolants traditionnels et ont la capacité de stocker du carbone, bénéficiant d’un bilan carbone négatif. Autant d’arguments en faveur d’une relance active et immédiate de la filière de l’isolation.L'ECIMA adresse une lettre à la Ministre de la Transition ÉnergétiquePar Charles KIRIÉ Président de l’ECIMA :"Madame La Ministre, Pour rappel l'ECIMA est l'Association Française des Fabricants de Ouate de Cellulose, isolant à base de papier recyclé utilisé essentiellement pour les combles perdus et représentant 50% des tonnages d'isolant biosourcé sur le marché français. Je vous prie de trouver en pièce jointe le courrier envoyé à votre prédécesseure qui est resté sans réponse. Celui-ci annonçait l'hécatombe qui a eu lieu dans les effectifs de personnels dûment formés des professionnels historiques de l'isolation de combles. On peut estimer, de par notre contact étroit avec les professionnels du secteur, que 10% à 20% des entreprises historiques ont déjà fait faillite et que, sur les entreprises restant en activité, 50% du personnel formé et qualifié RGE a été licencié et travaille désormais dans des métiers moins pénibles. Il reste donc seulement 40% des effectifs, ce qui ne sera pas suffisant pour répondre aux besoins réels en isolation de combles perdus dans un contexte de crise énergétique qui va nécessiter une massification et une accélération des travaux. Dans le contexte actuel on peut raisonnablement penser que si le marché, bloqué artificiellement par le cours du CEE historiquement bas, ne reprend pas en septembre, il ne subsistera en 2023 que 20% des effectifs de la profession. Vous sachant proche des entreprises et aguerrie à leurs problématiques et à leur fonctionnement, nous sollicitons de toute urgence une entrevue auprès de vos services. Afin que celle-ci soit le plus efficace possible, il serait essentiel que nous soyons accompagnés par le Syndicat National de l'Isolation qui représente les entreprises de pose d'isolants soufflés. Espérant que ce courrier retiendra votre attention, nous restons à votre entière disposition pour convenir d'une date de rendez-vous. Nous vous adressons, Madame La Ministre nos cordiales salutations et nos meilleurs vœux de succès dans votre nouvelle fonction."
Il y a 2 ans et 354 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associent pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours d'une visite sur site le 17 mai 2022, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 354 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associe pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours de la visite que nous avons pu faire le 17 mai sur le chantier, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 355 jours

Une société proche de Toyota rachète Eurus (énergies renouvelables) pour 1,4 milliard d'euros

Toyota Tsusho va ainsi s'offrir les 40% du capital d'Eurus Energy Holdings qui n'étaient pas encore en sa possession et qui appartenaient jusqu'à présent à l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco), selon un communiqué.La transaction devrait être finalisée après juin, est-il précisé.Eurus est née dans les années 1980 sous un autre nom et faisait alors déjà partie de l'ancêtre de Toyota Tsusho. Tepco s'était introduit dans son capital à partir de 2002.Cette société développe plus d'une centaine de projets éoliens et photovoltaïques dans 15 pays, notamment aux Etats-Unis, en Europe et en Asie-Pacifique.Les grands groupes nippons intensifient leurs investissements et acquisitions dans les énergies renouvelables depuis quelques années, sur fond notamment de l'objectif du Japon formulé en 2020 d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.L'an dernier, Toyota avait déclaré vouloir atteindre la neutralité carbone pour ses usines mondiales d'ici 2035, contre 2050 jusqu'à présent.Mais comme la plupart des grands constructeurs automobiles mondiaux, Toyota ne s'est pas engagé quelques mois plus tard lors de la conférence sur le climat COP26 à ne lancer que des véhicules zéro émission d'ici 2035.Le numéro un mondial de l'automobile veut désormais clairement accélérer dans le segment des véhicules électriques, mais il continue aussi de miser lourdement sur les véhicules à essence ou hybrides selon les zones géographiques, en invoquant les rythmes et les stratégies très variables en matière de transition énergétique dans le monde.
Il y a 2 ans et 355 jours

Dans le nord de la France, des manifestations contre un projet d'usine Rockwool

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi dans le nord de la France contre un projet d'une usine de laine de roche du géant danois Rockwool, dénonçant notamment la pollution de l'air qu'il génèrerait.
Il y a 2 ans et 356 jours

En Nouvelle-Calédonie, un accord pour décarboner le nickel

L'ambition consiste en une inversion des proportions dans le mix énergétique du territoire : la part des énergies renouvelables, versus celle des sources carbonées, doit passer respectivement de 20/80% aujourd'hui à 70/30% à l'horizon 2030, selon l'accord.Cet accord-cadre pour une "évolution du paradigme énergétique de la métallurgie du nickel: décarbonation" constitue une avancée "historique", a indiqué Christopher Gygès, membre de l'exécutif calédonien chargé notamment de la transition énergétique, lors d'une conférence de presse.L'accord-cadre prévoit d'intégrer à terme la troisième usine de traitement du minerai de nickel implantée dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie, Koniambo Nickel (KNS), quand la société le souhaitera. Des discussions sont en cours.Cette conversion du modèle énergétique dans cet archipel du Pacifique Sud est devenue primordiale pour "la restauration de la compétitivité de l'activité métallurgique" d'après le document, mais aussi au regard du changement climatique.La trajectoire repose sur trois piliers: la mise en production d'énergies renouvelables d'origine photovoltaïque à hauteur de 100 mégawatts-crête (puissance maximale) par an, "soit cinq fois plus que la moyenne annuelle calculée depuis 2016", la création de moyens de stockage tels qu'une station de transfert d'énergie par pompage (Step), et des batteries à grande capacité, ainsi que l'installation d'unités de production d'électricité à base de moteurs au gaz afin de stabiliser le réseau.La société centenaire SLN, filiale d'Eramet, ne produira plus la majorité de son énergie sur son site. Et l'électricité issue du barrage de Yaté, jusqu'alors très largement orientée vers le métallurgiste, rejoindra le réseau.Des analyses techniques doivent désormais s'enchaîner, avec notamment l'intervention de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Des financements restent également à préciser.
Il y a 2 ans et 356 jours

SilverwoodⓇ lance Woodafix™, sa nouvelle solution innovante de revêtement décoratif en bois

Woodafix™ : un concept de pose très innovantToujours en accord avec son coeur de métier, Silverwood lance sa gamme de revêtement décoratif en bois, facile et rapide à poser : Woodafix™. Fort de sa capacité d’innovation, l’industriel du bois crée un tout nouveau produit au système de pose unique, répondant aux tendances actuelles du marché et aux besoins des consommateurs.Avec un revêtement décoratif fabriqué à partir de panneaux en contreplaqué certifiés FSCⓇ, imprimé en France avec des encres UV haute tenue, Silverwood joue la carte de la tendance Nature pour faire entrer le bois dans la maison tout en étant respectueux de l’environnement.Le système de pose Woodafix™ ne nécessitant ni trou, ni colle, ni vis, permet aux consommateurs de gagner du temps à l’installation et de changer facilement de décoration. Ce concept de pose ingénieux permet aussi une grande liberté d’utilisation : en tête de lit, en cadre, à la verticale ou à l’horizontale en pose décalé, les panneaux offrent des possibilités décoratives sans limite. Les nombreux décors disponibles à la vente subliment le bois et sont en parfait accord avec les tendances actuelles, pour répondre à toutes les envies décoratives et s’intégrer dans tous les intérieurs, des plus traditionnels aux plus contemporains.Tous les ingrédients sont réunis pour faire gagner du temps et privilégier le plaisir de décorer. Car, en plus d’être simple à poser, la gamme Woodafix™ est vendue en kit comprenant tous les accessoires de fixation et de finition, pour garantir la facilité de transport et la pose des produits.Brevet déposé pour ce concept uniqueL’innovation étant au coeur de l’ADN de Silverwood, le concept Woodafix™ vient en réponse aux besoins des consommateurs et apparaît comme une nouveauté significative dans le monde de la décoration. Dans une volonté de simplifier la pose, Silverwood a développé un système de clips et de patchs adhésifs se fixant directement sur les panneaux décoratifs et ne nécessitant que quelques secondes de pression pour garantir la fixation au mur. Aujourd’hui sous brevet déposé en France, et en cours de dépôt dans plusieurs autres pays, c’est le caractère innovant de ce système de pose et la créativité des équipes de Silverwood qui se voient récompensés.Notre ambition est d’offrir au consommateur une solution de décoration murale bois pertinente, innovante et en phase avec les tendances actuelles. Dès aujourd'hui, en France le concept Woodafix™ est disponible chez Mr Bricolage.4 collections, 4 univers exclusifsPour répondre à toutes les envies décoratives et s’associer à tous les intérieurs, la gamme Woodafix se décline en 4 collections uniques aux décors très variés, toutes plus tendances les unes que les autres. Chaque collection est composée de 4 décors et 2 motifs unis assortis pour permettre à chacun de composer sa décoration en fonction de ses goûts et de ses envies.Scandi-naturVéritable ôde aux matières naturelles, la collection Scandi-Natur s'intègre parfaitement dans les intérieurs aux tons naturels et aux styles scandinave et bohème.MinéralPour apporter des énergies positives dans les intérieurs, la collection Minérale s’inspire des éléments et des minéraux aux nombreuses vertus pour créer des motifs exclusifs rappelant la pierre fine, la terre cuite, les coquillages…FlashbackReprenant les codes art déco du début du 19ème siècle, les motifs des années rock’n roll ou encore les décors des sixties, la collection Flashback fait entrer les ambiances de ces années marquantes dans tous les intérieurs.TerritoiresInspirée du riche héritage des peuples primitifs, la collection Territoires séduit tous les aventuriers avec ses combinaisons de couleurs et ses formes incitant au voyage et à l’exploration.Les décors Woodafix™ sont dessinés en interne et les panneaux Woodafix™ sont, quant à eux, imprimés dans notre usine, à Rezé, à quelques kilomètres de Nantes (44).