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Il y a 2 ans et 218 jours

La gauche parisienne toujours fracturée sur l'urbanisme

"C'est une déclaration de guerre contre la porte de Montreuil, un des quartiers les plus populaires de Paris". L'élue communiste Raphaëlle Primet n'a pas goûté le vœu de ses alliés écologistes, assis juste à côté d'elle dans l'hémicycle du Conseil de Paris.Un vœu adopté jeudi grâce aux voix de l'opposition de la droite et du centre... contre les socialistes et communistes, autres composantes de la majorité de gauche d'Anne Hidalgo.Le texte, juridiquement non contraignant, demande la remise à plat du projet à 100 millions d'euros porté par la mairie pour cette entrée inhospitalière de l'est de la capitale.Ce projet prévoit la transformation d'un rond-point routier, situé au-dessus du périphérique, en "place" végétalisée de 3,5 hectares, mais surtout la construction d'une dizaine d'immeubles rassemblant "toutes les formes de l'économie actuelle, plus durable, plus équitable, plus solidaire", selon la mairie.Pour ou contre les bureauxEn somme, une vision idéalisée de l'attractivité au service des habitants. "Il faut des bureaux à l'est" pour un rééquilibrage avec l'ouest parisien, insiste l'adjoint à la construction Jacques Baudrier, élu du XXe arrondissement qui porte depuis des années ce projet pour le "coin le plus moche de Paris".L'élu communiste est donc particulièrement remonté contre ses collègues de la majorité. "Les Verts n'ont rien dit pendant dix ans" et une remise à plat reviendrait à "repartir pour dix ans" de concertations, peste-t-il, alors que les travaux doivent réellement démarrer en 2023 pour aboutir en 2029."Ce n'est pas vrai", répond Nathalie Maquoi, élue écologiste de l'arrondissement, qui défend un "aménagement plus sobre" avec des bâtiments "bas" et une "préservation des arbres", alors qu'environ 180 devaient être abattus à l'origine.Pour Mme Maquoi, le projet porté par la maire Anne Hidalgo et son équipe est "un projet de rupture plutôt que de faire du lien", une "belle muraille entre Paris et Montreuil alors qu'il y a déjà des immeubles très haut".Les écologistes s'opposent en particulier aux "60.000 m2 de bureaux" prévus, inutiles selon Nathalie Maquoi et qui "vont augmenter le phénomène d'îlots de chaleur" et "empêcheront la mutation future du périphérique".La transformation de l'anneau routier en "nouvelle ceinture verte" de la capitale est un objectif partagé des écologistes et socialistes.Mais là aussi, ils ne sont pas d'accord sur la manière d'y parvenir. Les premiers ont demandé l'interdiction des constructions dans un rayon de 150 m pour préserver les habitants de la pollution, et la nature.Les seconds, qui voient aussi le foncier comme un moyen d'accélérer la mutation de l'axe rapide en "boulevard" urbain, ont accepté de revoir tous les projets à ses abords.L'héritage de MissikaOpposés aux grands projets de l'ex-adjoint à l'urbanisme Jean-Louis Missika, situés principalement aux abords du périphérique, là où se situent les dernières opportunités foncières, les écologistes ont le vent en poupe. Si les tours Duo (XIIIe) ont vu le jour, et que le chantier de la Tour Triangle (XVe) a démarré après des années de retard, celui de Mille Arbres (XVIIe) a été retoqué par la justice. En interne, les écologistes ont obtenu la remise à plat de deux autres zones à aménager, Bercy-Charenton (XIIe) et Bruneseau (XIIIe)."Les tours de hauteur, c'était une aberration écologique", estime le conseiller EELV Emile Meunier, pour qui "la ville de demain ne pourra plus être densifiée comme elle a pu l'être jusqu'à présent".Le président de la commission urbanisme et logement du Conseil de Paris égratigne aussi les petits projets urbains de la majorité, dès lors qu'ils densifient un îlot et grignotent un coin de verdure."Ce ne sont pas les standards qu'on veut pour Paris", a-t-il ainsi dit jeudi, au sujet d'un projet dans le XVIIIe.Les écologistes "ne veulent plus rien construire", soupire Jacques Baudrier. "Ne défendre que les arbres... les habitants, c'est aussi du vivant", soutient l'adjoint à la construction.
Il y a 2 ans et 218 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.
Il y a 2 ans et 219 jours

Bosch Thermotechnologie et elm.leblanc préparent les énergies d’avenir

 Nouvelles solutions pompes à chaleur, climatisation et hydrogène  Bosch Thermotechnologie :  CAP vers l’électrification  Dans une ambiance industrielle, le stand de Bosch Thermotechnologie s’articule autour de trois pôles qui mettent à l’honneur l’offre électrification : PAC Air/Eau, PAC Air/Air et pôle tertiaire, complétés par un îlot dédié à la connectivité.  ▪ Pompe à chaleur Air/Eau monobloc […]
Il y a 2 ans et 219 jours

yutaki h et h combi la nouvelle gamme air eau a liaisons hydrauliques hitachi

Découvrez la nouvelle pompe à chaleur hydro-split par Hitachi Cooling & Heating ! La nouvelle PAC air/eau à liaisons hydrauliques est disponible de 11 à 16kW en version monophasée et triphasée pour le chauffage seul ou réversible, avec ou sans ECS.
Il y a 2 ans et 219 jours

Îlots de chaleur : "Il faut s'inspirer des constructions du Sud", Franck Boutté

RÉFLEXION. Le Grand prix de l'urbanisme 2022 considère que c'est la morphologie des bâtiments et la géographie d'une ville qui permettent de la rafraîchir. Il dessine plusieurs pistes pour s'adapter au réchauffement climatique et refroidir les édifices.
Il y a 2 ans et 220 jours

Interclima 2022, solaire thermique, réseaux de chaleur et apparition de l’hydrogène

À Interclima, il n’y a pas que des pompes à chaleur. Les industriels continuent de développer des chaudières gaz, des sous-stations pour réseaux de chaleur et des solutions à base de solaire thermique.
Il y a 2 ans et 220 jours

Un hiver rigoureux, l'allié espéré par Moscou face aux Européens

Un hiver particulièrement froid et prolongé ferait à coup sûr les affaires du président russe Vladimir Poutine, estiment certains analystes, après que Moscou a drastiquement réduit ses livraisons de gaz à l'Europe en représailles contre le soutien occidental à Kiev.Ces dernières années, l'Europe occidentale a connu une saison hivernale particulièrement rigoureuse en 2010/2011 ainsi qu'un froid sibérien en 2018, lequel avait fait plusieurs dizaines de morts et provoqué de fortes perturbations dans les transports.Si cela se reproduit, dans le contexte de raréfaction du gaz russe, qui représente une part non négligeable de l'approvisionnement énergétique de certains pays européens, cela pourrait causer d'importantes difficultés avec pour possible conséquence d'émousser la détermination de l'UE à soutenir l'Ukraine."L'énergie est une arme à un coup et elle vient juste de tirer", déclare à l'AFP Eliot A. Cohen, historien de la guerre et expert en sécurité au Center for Strategic and International Studies de l'université américaine Johns-Hopkins.Pour tenter de prendre les devants, de nombreux gouvernements ont appelé ménages et entreprises à baisser le chauffage et à économiser l'énergie, dans le cadre d'un plan européen visant à réduire la consommation de gaz cet hiver d'au moins 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.Prévisions dans le viseurLes Vingt-Sept ont aussi procédé au remplissage accéléré de leurs réserves stratégiques, quitte à devoir payer le gaz au prix fort à l'Algérie, au Qatar, à la Norvège ou aux États-Unis.Avec environ 90% des réserves remplies, l'UE s'estime désormais pourvue pour garantir la sécurité énergétique à ses citoyens.D'autant que les conditions météorologiques s'annoncent "normales", estime auprès de l'AFP Alireza Nahvi, chercheur associé au sein du cabinet spécialisé dans l'énergie Wood Mackenzie.Cette sécurité n'en reste pas moins précaire et un hiver plus rigoureux que d'ordinaire représente une épée de Damoclès.Face à cet enjeu, beaucoup de regards - dans les cercles industriels et politiques - sont tournés vers le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).Doté de super-ordinateurs capables de compiler les données des différents services météo nationaux, cet organisme est notamment chargé de produire – via son Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) - des prévisions roulantes sur trois mois."Cette année, cette question revêt clairement un intérêt géopolitique", a déclaré à l'AFP Carlo Buontempo, directeur du C3S, à l'approche de la publication jeudi des prévisions pour la période novembre-janvier.S'il est encore trop tôt pour faire un pronostic parfaitement fiable, les premières indications disponibles esquissent un hiver globalement doux, avec toutefois un risque de vagues de froid précoces en novembre et décembre.La direction du vent"C'est la direction du vent qui compte. Si, de la mi-novembre à décembre, nous avons certains de ces vents forts en provenance de l'est et de la neige sur l'Europe, cela aura certainement un impact sur la demande de gaz, les prix et la géopolitique", explique M. Buontempo.En revanche, après un été marqué par des chaleurs record en Europe, l'océan Atlantique est plus chaud que d'habitude, et les phases de vent d'ouest pourrait préserver la douceur des températures.En cas de températures moyennes et en supposant une réduction de la demande de gaz d'environ 9% cette année, l'Europe s'en sortira sans perturbation majeure, a récemment calculé l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Cependant, si "nous avons un hiver environ 10% plus froid que la moyenne, le système gazier européen se retrouvera sous pression", prévient Gergely Molnar, analyste gazier de l'AIE.Un facteur à ne pas négliger sera le niveau des stocks, principalement détenus dans des champs de gaz épuisés ou des nappes aquifères.Ces réserves ont beau être remplies à environ 90%, elles sont difficilement accessibles, car au fur et à mesure que les stocks s'épuisent, la pression diminue, rendant les derniers 30% difficiles à extraire.Une vague de froid tardive, en février ou mars, lorsque la pression sera faible, constitue le "talon d'Achille de la sécurité de l'approvisionnement en gaz européen", a mis en garde l'AIE.
Il y a 2 ans et 220 jours

A Nice, face à l'explosion de sa facture de gaz, une copropriété coupe le chauffage

Entre le campus universitaire Valrose et la colline résidentielle de Cimiez, le Parc Lubonis, ancienne cité HLM pour enseignants construite dans les années 50, est un ensemble propret d'une centaine d'appartements et cinq villas individuelles.Dans ces logements, certains avec terrasse et vue mer, la vie coulait tranquillement... jusqu'à la crise énergétique.L'an dernier, d'octobre à mai, avec le fournisseur d'énergie russe Gazprom, la facture de gaz pour la copropriété était montée à 89.100 euros ; mais les devis, consultés par l'AFP, ont explosé pour cette année, entre 684.000 euros pour SEFE Energy (NDLR: ex-filiale allemande de Gazprom) et un million d'euros pour TotalEnergies, juste pour faire fonctionner le chauffage central par le sol sur ces huit mois de 2022-2023."L'an dernier j'ai payé 150 euros par mois pour le chauffage, cette année j'aurais dû débourser plus de 1.000 euros par mois, c'est tout simplement impossible", a confié Philippe Lorenzi, 70 ans, ingénieur à la retraite, qui occupe un T6 avec son épouse: "La seule solution était de couper le chauffage".Et c'est cette proposition que les quelque 95 copropriétaires ont votée mardi soir, en assemblée générale. Plus exactement, ils ont décidé de ne pas allumer le chauffage au 15 octobre, comme prévu initialement, et ce jusqu'en janvier et une prochaine assemblée générale."Nous aurons alors de nouveaux devis et des informations sur le bouclier tarifaire auquel nous avons droit", a ajouté M. Lorenzi.Saluée par des applaudissements, cette décision est "un soulagement", indiquait à la sortie de la réunion Sébastien, en souhaitant rester anonyme: "Accepter des devis si élevés aurait mis en danger la copropriété, trop de gens n'avaient tout simplement pas les moyens de payer"."Soulagé temporairement", Arthur, la trentaine, reste "inquiet", car sa compagne attend leur premier bébé pour décembre: "Même si nous avons acheté quelques radiateurs électriques d'appoint, j'espère qu'il ne fera pas trop froid"."Passoire énergétique"Si la note de gaz flambe, c'est aussi, explique Camille Daubeze, à la tête de Forimmo, le syndic de copropriété, parce que le système de chauffage par le sol est ancien et que la résidence est "une passoire énergétique"."Entre la chaudière centrale et les appartements, la déperdition de chaleur atteint 40%", explique-t-elle: "On pourrait envisager d'installer une pompe à chaleur ou des panneaux solaires, mais le coût est élevé, malgré les aides, et cela prendra du temps".Alors que les logements sont équipés de chauffe-eau individuels pour les sanitaires, certains disposent aussi de climatisations réversibles. Les autres vont devoir se tourner vers "le système D", explique Florence, la quarantaine, qui a acheté deux chauffages à bain d'huile mais s'inquiète pour ses deux adolescentes: "Dans quelles conditions vont-elles faire leurs devoirs ?"Hervé Maestri-Pieri loge ses parents de 90 et 85 ans dans son appartement de 80 m2: "Si on allumait le chauffage, ma facture de gaz serait passée de 80 à 500 ou 600 euros. Comment faire ?" s'interroge-t-il, estimant que "l'on va peut-être vers un arrêt définitif de la chaudière centrale et des solutions individuelles".Dans un courrier à la Première ministre Elisabeth Borne, le député LR niçois Eric Ciotti a dénoncé l'exclusion de certaines copropriétés du bouclier tarifaire. La mairie de Nice a elle indiqué à l'AFP que les services de la métropole en charge du guichet de la rénovation énergétique "ont pris contact avec la copropriété dès septembre"."Quelques mois sans chauffage, on va bien survivre", souriait une copropriétaire retraitée, souhaitant rester anonyme: "Il y a des choses bien plus graves, des gens à la rue et une menace de guerre nucléaire".
Il y a 2 ans et 220 jours

Les travaux de rénovation énergétique envisagés par 76% des ménages pour contrer la hausse des prix de l'énergie

Deux enquêtes successives réalisées en ligne par Hellio, acteur de la maîtrise de l'énergie, auprès de ménages propriétaires et locataires de maisons individuelles et logements collectifs, la première entre le 1er février et le 11 mars 2022 et la seconde entre le 1er juin et le 31 août 2022, apportent des éclairages sur l'impact financier de la hausse des prix de l'énergie, les solutions envisagées et la nécessité de déployer des solutions de financement du reste à charge.MéthodologieDeux enquêtes réalisées en ligne auprès de ménages propriétaires (94%) et locataires (6%) de maisons individuelles (91%) et logement collectif (9%) répartis sur toute la France :1ère enquête réalisée entre le 1er février et le 11 mars 2022 à laquelle 371 personnes ont répondu.2e enquête réalisée entre le 1er juin et le 31 août 2022 à laquelle 769 personnes ont répondu.Plus de 100€ d'augmentation annuelle pour 60% des ménages malgré le bouclier tarifairePrès de 9 répondants sur 10 constatent une hausse des prix de l'énergie sur leurs factures de chauffage. En effet, en 2021, avant la mise en place du bouclier tarifaire, le prix du gaz a augmenté de 57% entre janvier et octobre 2021 (pour les tarifs réglementés de vente) et celui du fioul a bondi de 53% en un an.Quant au coût de l'électricité, il a augmenté de 4% le 1er février 2022.Cette hausse des prix se ressent nettement sur les factures : plus de la moitié des répondants (60%) déclarent constater une hausse d'au moins 100€ par an. La part de ceux qui payent plus de 200€ a bondi de 9% entre le début et le milieu d'année : elle représente désormais 34% des sondés (vs 25% en début d'année). En 2022, sans le gel des prix du gaz et la hausse plafonnée à 4% pour l'électricité, les tarifs réglementés de vente auraient respectivement dû augmenter de 60% et 40%. Le gouvernement a d'ores et déjà annoncé la prolongation et les nouvelles dispositions du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie pour 2023. La hausse des tarifs de gaz et d'électricité sera limitée à 15%, une limitation supérieure à celle de 2022 pour l'électricité. Cette mesure implique :une augmentation moyenne des factures de l'ordre de 25€ par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz. L'augmentation serait d'environ 200€ par mois sans bouclier tarifaire;une augmentation moyenne de l'ordre de 20€ par mois pour les ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180€ sans bouclier tarifaire. Au-delà des travaux de rénovation énergétique, cœur de métier de Hellio, l'acteur prône la sobriété énergétique comme levier complémentaire à actionner. Le spécialiste en économies d'énergie préconise par exemple, dans la mesure du possible, de baisser d'un degré son chauffage pour réduire la facture de 5 à 10%.Des postes de travaux de rénovation énergétique plus efficaces envisagésDans ce contexte, à la question « Envisagez-vous de réaliser des travaux de rénovation énergétique ? », 64% des répondants ont répondu oui en début d'année et 76% en milieu d'année ! Cette progression de 12% laisse entrevoir une prise de conscience certainement liée à la crainte de l'explosion des prix de l'énergie une fois l'arrêt des boucliers tarifaires, avec en ligne de mire un risque de coupure cet hiver. Alors que ces dernières années, il était davantage question de « petits » gestes, comme le changement de fenêtres ou l'installation d'une chaudière gaz à très haute performance énergétique, les ménages semblent désormais davantage s'orienter vers des travaux plus efficaces en termes d'économies d'énergie. Ainsi, l'isolation de l'enveloppe (murs et combles) est le type de travaux le plus plébiscité, suivie de la pompe à chaleur et des panneaux photovoltaïques. Preuve que la chasse aux déperditions énergétiques, les énergies renouvelables et l'autoconsommation sont des solutions envisagées par les ménages français face à la hausse des prix de l'énergie.À noter, la progression de certains modes de chauffage entre le début et le milieu d'année : la pompe à chaleur a bondi de 11% (32%), la chaudière biomasse de 5% (19%). Des résultats probablement liés au bonus Coup de pouce Chauffage de 1.000 € instauré le 15 avril 2022 en faveur des énergies renouvelables. La chaudière gaz est encore plus délaissée (- 4%), conséquence du conflit ukrainien, avec la restriction des approvisionnements pour cet hiver.La nécessité de financer le reste à charge Force est de constater que les nombreuses primes existantes (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie, aides locales, etc.) ne suffisent pas toujours à convaincre tous les Français de rénover. Le reste à charge demeure parfois trop élevé, sans solution pour obtenir la somme suffisante.Au regard des travaux assez conséquents majoritairement envisagés par les répondants (isolation des murs, panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur), le recours aux solutions de financement (prêt, facilité de paiement) s'avère incontournable pour 52% des ménages en début d'année et pour 62% en milieu d'année.L'éco-PTZ, dont les plafonds ont été relevés en 2022 à 50.000 € pour les travaux de rénovation performante (30.000 € pour les autres types de travaux), semble représenter la meilleure solution de financement aux yeux d'un grand nombre de répondants (plus de 1 répondant sur 2). Ce type de prêt bénéficie d'une communication du Gouvernement et d'une simplification administrative du cumul désormais possible avec MaPrimeRénov' depuis le 1er juillet 2022.Sont ensuite plébiscitées les facilités de paiement (39%), qui permettent de pouvoir régler le coût des travaux en plusieurs mensualités.Pour Pierre Maillard, PDG du groupe Hellio : « Accompagner nos clients tout au long de leur projet pour un triptyque économies d'énergie (et donc réduction des dépenses), valorisation patrimoniale et amélioration du confort, tel est notre ADN. Si nous souhaitons massifier la rénovation énergétique dans l' intérêt de tous, il faut impérativement que les institutions financières puissent être plus agiles et réactives. Chacun des maillons de cette chaîne de valeur sera gagnant : le ménage, l'entreprise de travaux, l'établissement financier, l'État et l'environnement. »
Il y a 2 ans et 221 jours

Bas-Rhin : Achatmat décroche le label “Alsace Excellence”

Achatmat a décroché de label “Alsace Excellence”. [©Achatmat] Le label “Alsace Excellence” a été créé par l’agence de développement d’Alsace Adira pour consolider l’attractivité, la compétitivité et le rayonnement de la région. Les entreprises labellisées doivent toutes être capables d’exceller dans trois domaines. A savoir, la performance économique, l’éthique sociale et sociétale, et la responsabilité environnementale. Sur les 85 907 sociétés d’Alsace, seulement 109 sont reconnues “Alsace Excellence”. Et la dernière en date n’est autre qu’Achatmat, qui devient ainsi le premier site e-commerce de matériels de construction à décrocher cette distinction. Un partenariat avec Heppner « Nous avons été décrits par le label comme une entreprise dynamique, avec une équipe chaleureuse vouée à la satisfaction de ses clients, soulignent Frédéric Guillotin et Yannick Adam, co-fondateurs d’Achatmat. Nous nous reconnaissons dans “Alsace Excellence”, car il englobe les trois piliers fondamentaux. En tant qu’êtres humains, gérants et aussi parents, ces trois sujets nous touchent directement. » Achatmat se distingue par ses actes et à travers certaines collaborations. En particulier avec Heppner, qui forme les conducteurs de poids lourds à rouler en consommant moins et de manière moins polluante. On peut aussi citer les partenariats avec Colibri Forest pour la plantation de forêts. Ou encore Elise Strasbourg, pour le recyclage des déchets. Des actions qui montrent l’engagement d’Achatmat à respecter les trois piliers du label.
Il y a 2 ans et 221 jours

Dans les entreprises, des idées pour économiser le gaz ou l'électricité

Agro-alimentaire :Fleury-Michon construit des ombrières photovoltaïques sur les parkings de toutes ses usines. "Cela fera de l'ombre l'été et nous permettra de produire une partie de notre consommation d'électricité", indique le groupe qui dit avoir diminué de 30% sa consommation de Kwh par kilo de produit en une dizaine d'années.Distribution :Toutes les enseignes de l'alimentaire - Carrefour, Intermarché, système U, Auchan, Casino et Leclerc - se sont engagées à éteindre à compter du 15 octobre leurs enseignes lumineuses à la fermeture des magasins, à réduire l'intensité lumineuse avant l'arrivée du public et abaisser la température ambiante des points de vente d'un degré. Ces mesures du quotidien représentent 6% d'économie sur la facture énergétique. Leclerc, notamment, a commencé le 12 septembre.Quand il fera très froid, en cas de pic de la demande énergétique, des mesures exceptionnelles ont été proposées, comme de ramener la température à 17 degrés pendant les heures d'ouverture, ce qui permet un "effacement de 740 MW" soit "une "petite centrale nucléaire", souligne la fédération technique de la distribution Perifem.Ce protocole est étendu aux autres commerces. Pour l'instant dans le non-alimentaire, la température à 17 degrés ne passe pas, en raison des cabines d'essayage, mais "si c'est pour deux heures et pour éviter un blackout général lors d'un pic, ça doit pouvoir se réfléchir", souligne Perifem.Deuxième initiative lourde, l'installation de portes vitrées sur les linéaires de produits réfrigérés, qui permet de réduire de 25% la facture énergétique. Le processus est encore en cours : 70% des distributeurs sont équipés mais il en reste donc encore 30% qui doivent l'être. Le coût de l'installation - environ un million d'euro pour un magasin de taille moyenne - fait hésiter ceux qui ne sont pas encore passé à l'acte.Industrie :Le spectre de coupures de gaz cet hiver accélère la course aux solutions : Récupération de la chaleur, passage à l'éclairage LED ou installation de panneaux solaires.Ainsi l'usine Toyota de Onnaing a deux projets : la récupération de la chaleur des compresseurs pour chauffer les bains de traitement de surface avant l'application de l'anti-corrosion sur les véhicules et la mise en place de panneaux solaires sur cinq hectares sur les parkings. Une telle mesure permet d'atteindre 10% d'économie d'énergie, a calculé Toyota.La fonderie d'aluminium de Saint-Jean Industrie (Belleville-en-Beaujolais) récupère la chaleur de ses fours pour chauffer tout un secteur de l'usine. Depuis la fin 2021, le groupe a gagné "entre 10 et 15%" en électricité et gaz, surtout en surveillant en temps réel sa consommation.Michelin, qui a baissé de 18% sa consommation d'énergie entre 2010 et 2021 poursuit ses efforts cet hiver. Pour économiser le gaz de ses fours à pneumatiques, le groupe développe les renouvelables et en particulier les chaudières biomasse (à Cholet et Bourges), le photovoltaïque (au Puy-en-Velay) et achète de la chaleur biomasse (à Vannes et Clermont-Ferrand).À Troyes et Bassens, le groupe achète aussi de la chaleur, mais issue de l'incinération de déchets ménagers. Par ailleurs, cet hiver, la température de chauffage des bureaux et des ateliers "n'ira pas au delà de 19 degrés", et tombera même à 17 degrés dans les ateliers où l'on produit des "efforts physiques".Le groupe dispose aussi un plan d'isolation de ses sites tertiaires, installe des leds dans ses ateliers et sur les éclairages extérieurs de son centre de recherche.Veolia baisse la température de ses locaux et mesure la consommation de chaque dépôt de collecte de déchets et de chaque camion pour identifier les mesures correctives et déployer des formations de conduite économe en fuel.Transports :La SNCF, grande consommatrice d'électricité, a intensifié depuis plusieurs mois ses actions en mettant l'accent sur "l'écoconduite", une technique plus souple de conduite des trains, par exemple en tirant profit des reliefs. Celle-ci permet de réduire jusqu'à 10% la consommation d'énergie "sans réduire (la) vitesse et donc sans pénaliser les voyageurs", relève le ministère des Transports. la SNCF fait aussi la chasse au gaspi dans les bâtiments industriels et tertiaires, installe des lampes LED à grande échelle et joue sur l'éclairage et le chauffage des gares.Mais, la sobriété énergétique, à la SNCF, la RATP et chez d'autres opérateurs de transports, "ce n'est pas un plan pour faire moins de trains, même cet hiver" a assuré le ministre des Transports Clément Beaune, réagissant à des rumeurs sur la suppression de trains pour économiser l'énergie.
Il y a 2 ans et 222 jours

Interclima 2022 voit le triomphe des solutions thermodynamiques

Pompes à chaleur, chauffe-eaux thermodynamiques, mini-DRV et DRV, les industriels oublient presque leurs chaudières en faveur de la thermodynamique en maison individuelle et en tertiaire.
Il y a 2 ans et 222 jours

Sunlight : la pergola toit en verre qui fait tomber les frontières entre l'intérieur et l'extérieur

La nouvelle pergola toit en verre Sunlight s’avance sur le marché comme étant la première structure fixe, certifiée à la charge de neige aussi légère. Avec son design cubique, elle pousse le concept d'osmose avec le paysage à l'extrême. Son aspect tout verre, au charme absolu, permet une vue étendue à 360 degrés sur l'extérieur. Adossée ou autoportante, elle est la solution adaptée pour les terrasses mal exposées ou pour ceux qui souhaitent créer un espace fait de chaleur et de lumière naturelle, un jardin d’hiver, une extension de salle à manger ou un abri de piscine par excellence. Sa principale nouveauté : un toit en panneaux de verre feuilleté blanc stratifié et durci de 10 ou 12mm, transparent ou opaque, soutenu par des traverses (pannes) en aluminium, renforcés au moyen de profilés acier. Tant de caractéristiques qui ont permis de créer une surface tout verre avec le moins d’éléments d’encadrement possibles pour gagner en luminosité et en légèreté. Le pas moyen entre ces pannes est de 80 ou 95cm. Pour maintenir une protection solaire, la pergola toit en verre Sunlight peut également être équipé du store horizontal à toile enroulable Tensionata au-dessus et en-dessous du toit en verre. Dans la version ROOF TENS, la toile est complètement protégée dans un coffre moderne, en harmonie avec la structure.Comme pour nos autres produits, Sunlight peut être équipée de fermetures latérales type Vertika ou Line Glass.Elle dispose également d’un éclairage interne grâce à un système de bandeaux LED intégrés dans les traverses (pannes) du toit en verre comme sur le périmètre supérieur, qui rendent Sunlight fonctionnelle à toute heure.Son installation s’adapte à tous les types d’environnement grâce à 3 systèmes différents de fixation au sol. Son toit plat (incliné à seulement 2% pour un écoulement de l’eau à l’avant de la structure) et sa hauteur standard de 2500mm permettent d’adosser facilement la structure à la maison.Ses différences avec les pergolasSunlight est une pergola au toit en verre fixe, plus cosue. Les profils supérieurs sont, en effet, plus importants et les dimensions d’un module réalisables en 4 poteaux plus restreintes. Cela s’explique par un toit en verre plus lourd et la possibilité d’intégrer, sans dénaturer l’esthétique de base du produit, un store vertical Vertika et/ou vitrage panoramique Line Glass pour fermer complétement la pergola et assurer à son nouvel espace une protection au vent, au soleil latéral ou vis à vis.Structure principalement fixe et certifiée à la charge de neige, elle nécessite une demande d’autorisation. Pourquoi choisir la pergola toit en verre Sunlight ?Sa structure fixe en aluminium présente des performances exceptionnelles pour un usage annuel même en cas d’intempéries, assurant une résistance à la charge et une structure étanche. En effet, le toit étant fixe, des joints en dessous et au dessus du verre sont posés tout le long du périmètre et des systèmes anti-goutte, égouttoir et anti éclaboussures permettent un acheminement régulier de l’eau vers les gouttières, intégrées en façade. L’évacuation de l’eau est ensuite assurée par une colonne tubée de 80mm. L’ajout de joints et de profils spécifiques verrouillent les verres.Ce toit en verre fixe certifie la structure à la charge de neige et améliore le confort thermique par rapport à une pergola classique, limitant le passage de l’air.En cela, Sunlight se présente comme la première structure fixe modulable et évolutive. Sunlight est une pergola toit en verre qui peut être fermée par les systèmes de fermetures latérales habituelles comme le vitrage panoramique coulissant Line Glass ou le store Vertika. La grande variété de tissus (transparent, filtrant et occultant) permet d'obtenir le niveau de protection/intimité souhaité. Une fois fermée, Vertika disparaît complètement à l'intérieur de la structure, soutenant un design linéaire.Ce qui en fait l’intermédiaire idéal entre la pergola et la véranda, répondant à un besoin de luminosité et de confort thermique.Une réponse à une forte demande du marchéEn effet, ouvrant à 360° sur le panorama, sa structure fixe et son toit en verre, constitué de panneaux conçus dans les plus grandes dimensions techniquement possibles, permettent une haute résistance et une perception importante de luminosité. Ce qui en fait l’aménagement adapté pour créer une extension de maison sur une terrasse mal exposée ou encore un abri de piscine économiquement plus fiable. Le toit en verre, laissant passer les rayons du soleil, permet de maintenir efficacement la chaleur de l’air ou de l’eau.La protection solaire et l’intimité sont également des points importants conservés par l’intégration du store horizontal et verticaux en toile micro perforée dans la structure de la pergola au toit en verre.
Il y a 2 ans et 223 jours

Edilians enrichit sa gamme d’isolants avec FLEXIClean et SKINReflex, deux nouvelles solutions alliant économies d’énergie et confort d’été

Compte tenu de l’évolution des enjeux énergétiques et environnementaux, l’amélioration de la performance des bâtiments et leur adaptation, en neuf comme en rénovation, s’impose comme une priorité pour les rendre moins énergivores, préserver le confort d’été des occupants et limiter le recours systématique à la climatisation. Pour atteindre cet objectif, EDILIANS, soucieux de l’impact du changement climatique, enrichit aujourd’hui sa gamme d’isolants pour les couvreurs avec deux nouvelles solutions au service d’un écohabitat. FLEXIClean, l’alternative responsable pour l’isolation entre les chevrons Fabriquée en France, la laine de polyester FLEXIClean est un isolant écoresponsable obtenu grâce à la revalorisation de bouteilles plastiques d’origine européenne et française, post consommation. Outre une véritable traçabilité de la matière première utilisée, elle participe ainsi au recyclage d’une grande quantité de déchets plastiques puisque 250 bouteilles sont nécessaires à la production d’1 rouleau de FLEXIClean. FLEXIClean possède d’excellentes performances thermiques et acoustiques, certifiées par l’ACERMI et le CSTB, grâce à : – une faible conductivité thermique qui permet de réaliser des économies d’énergie, – un coefficient d’absorption acoustique α = 1 (1 correspondant à un matériau parfaitement absorbant) pour un confort optimal. Doté de propriétés imputrescible et hydrophobe, ce nouvel isolant écoresponsable possède, en outre, une excellente tenue mécanique qui évite son tassement et sa déformation dans le temps. De quoi garantir une isolation efficace et durable (durée de vie annoncée jusqu’à 50 ans par le CSTB) ! Afin de s’adapter aux profondeurs usuelles des chevrons en rénovation de toiture, FLEXIClean est disponible sous forme de rouleaux de 1,20 x 5,4 (6,48 m2) en deux épaisseurs de 80 et 105 mm. Léger, non irritant et sans dégagement de poussière, facile à découper, sa mise en œuvre s’effectue de façon simple, rapide et offre un véritable confort de pose aux artisans. Totalement sain, non toxique, et sans allergène grâce à son processus de fabrication dépourvu d’adjuvant et de liant chimiques, il bénéficie des classifications OEKO-Tex et A+ et contribue ainsi à réduire les émissions de Composés Organiques Volatils à l’intérieur des habitations et donc, à améliorer la qualité de l’air intérieur. SKINReflex, un isolant mince réfléchissant, complément d’isolation pour un confort absolu été comme hiver Produit de haute technologie breveté, SKINReflex est un complément d’isolation HPV respirant et réfléchissant destiné à améliorer les performances des isolants entre chevrons et le confort d’été. Il se compose : – d’un parement extérieur en aluminium pur réfléchissant, microperforé et armé d’un tissu de verre renforcé, – d’une membrane d’étanchéité, – d’une nappe isolante en filaments continus de verre de type E, – d’un parement intérieur en aluminium pur réfléchissant microperforé, – et d’une bande adhésive intégrée qui rend son installation facile et rapide. Cette conception unique confère à ce véritable produit respirant HPV et réflecteur de chaleur des propriétés exceptionnelles au service d’un véritable gain d’économie d’énergie, quelle que soit la période de l’année : – l’été, il laisse respirer la structure sans risque de condensation de par sa perméabilité élevée à la vapeur d’eau (Sd 0,06 m) et réfléchit jusqu’à 95% du rayonnement solaire, – l’hiver, ses fibres sont faiblement conductrices (0,029 W/mK, R = 1,70 m2.K/W selon EN 16012), – en toute saison, il protège et renforce l’isolant en sous-face (résistance à la traction R3) et assure l’étanchéité à l’eau et au vent (W1). Autant de caractéristiques qui permettent à SKINReflex de réduire les ponts thermiques jusqu’à 25% ainsi que la surchauffe de l’habitat (jusqu’à 3 fois moins de chaleur dans les combles). Proposé en épaisseur de 13 mm avec une résistance thermique de 1,7 m2.K/W, il convient à tous les types de bâtiments (maison individuelle, immeuble, construction bois). Ecran isolant, pare-pluie et non combustible (A2-s1,d0) sous avis technique du CSTB, SKINReflex d’EDILIANS constitue la seule solution pour pouvoir fermer au faîtage et à l’égout ainsi qu’autour des conduits de cheminées, et former ainsi une enveloppe continue et isolante autour de la toiture. Associés aux panneaux sarking de la gamme Sarkeo, FLEXIClean et SKINReflex permettent une rénovation performante avec un niveau de résistance thermique donnant droit aux aides de l’état, dès lors que leur résistance thermique combinée est ≥ 6. Fruit des études réalisées par EDILIANS sur l’influence de la couleur des tuiles sur la température en sous face de couverture, ces nouvelles solutions d’isolation illustrent la mission du récent Pôle Edilians Energie Environnement : créer des synergies entre les différents éléments de la toiture en développant une offre complète de systèmes. EDILIANS montre ainsi plus que jamais sa volonté de placer la toiture au cœur de l’écohabitat. www.edilians.com
Il y a 2 ans et 223 jours

Foisonnement d’innovations dans les réseaux chauds et froids

Des offres nouvelles stimulent l’engouement des collectivités pour les réseaux de chaleur et de froid. En lissant l’impact de la flambée...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 223 jours

En Californie, les batteries deviennent incontournables face aux vagues de chaleur

Dans son centre de Long Beach, occupé par des rangées de milliers de batteries ressemblant à une ferme de serveurs informatiques, Weikko Wirta a vu son installation de 400 mégawatts, l'une des plus importantes de l'Etat, tourner à plein régime pendant la canicule."Les batteries sont intervenues et (...) ont joué un rôle essentiel" lors de la dernière vague de chaleur, explique à l'AFP le directeur des opérations du fournisseur d'électricité AES, aux commandes de cette nouvelle usine depuis 2021.Grâce à elles, l'entreprise a pu stocker l'énergie solaire produite en journée et la redistribuer en soirée pour "combler le trou entre 16-17H00 et 22H00", lorsque la chute de l'offre photovoltaïque au coucher du soleil et la demande record de climatisation risquaient de provoquer un effondrement du réseau électrique.En août 2020, une vague de chaleur brutale touchant l'ensemble de l'Ouest américain avait forcé la Californie, pionnière des énergies renouvelables, à couper le courant à 800.000 foyers et entreprises sur certaines plages horaires pendant deux jours. Du jamais-vu depuis quasiment 20 ans.Face au retour des températures extrêmes cette année, de telles coupures volontaires ont été évitées de justesse début septembre, notamment grâce à la course lancée pour remplir les objectifs climatiques de la Californie.L'Etat vise une production d'énergie 100% neutre en carbone d'ici 2045. Entre 2020 et 2022, il a multiplié par dix sa capacité de stockage d'énergie sur batteries, selon sa commission de l'énergie.Le 5 septembre, au pic de la vague de chaleur, les batteries ont ainsi pu produire 3.300 mégawatts en soirée, selon le régulateur du réseau électrique California ISO."C'est plus que la centrale nucléaire de Diablo Canyon, qui est la plus grosse centrale électrique de l'Etat et produit environ 2.200 mégawatts", analyse Mike Ferry, chercheur à l'université de San Diego.Technologie du "futur""A peine perceptible" lors de la précédente canicule en 2020, cette technologie s'est imposée comme "une clé pour permettre à l'Etat d'éviter les coupures de courant", en fournissant la marge d'énergie manquante au réseau. Elle représente "le futur de ce à quoi va ressembler notre réseau électrique", insiste-t-il.La Californie reste encore très dépendante du gaz naturel, et a dû importer de l'électricité d'autres Etats américains pour supporter la dernière vague de chaleur. Les autorités ont aussi multiplié les alertes pour réduire la demande.Plusieurs soirs d'affilée, les habitants ont été priés de ne pas régler la climatisation sous 25,5°C ou d'éviter de recharger leurs véhicules électriques pendant la plage horaire la plus critique.De quoi relancer le débat sur la transition énergétique aux Etats-Unis. Nombre de responsables républicains ont raillé l'Etat démocrate, en attribuant la faiblesse du réseau californien aux énergies renouvelables et à leur production intermittente."La transition énergétique à marche forcée met en danger la fiabilité du réseau électrique", a taclé sur Twitter, Kevin McCarthy, le chef du parti conservateur à la Chambre des représentants."Au lieu de critiquer les énergies renouvelables, nous devrions mettre en avant la valeur du stockage sur batteries", rétorque Eric Fournier. Chercheur à UCLA, l'universitaire souligne l'intérêt de cette technologie capable d'emmagasiner l'énergie propre produite par le solaire et l'éolien.Alors que les vagues de chaleur et les phénomènes météorologiques extrêmes sont appelés à devenir de plus en plus fréquents avec le réchauffement climatique, "s'attaquer à la source du problème, en arrêtant d'émettre des gaz à effet de serre, est la seule solution rationnelle", plaide-t-il.Pour lui, l'autre enseignement de cette vague de chaleur reste la facilité avec laquelle les Californiens ont volontairement réduit leur usage d'électricité en soirée. Un constat d'autant plus intéressant que l'Etat développe actuellement des programmes pour rétribuer les consommateurs qui limitent leur consommation.Plutôt que de chercher à équiper le réseau avec suffisamment de batteries pour gérer des pics de demande passagers, "payer les gens pour ne pas demander d'électricité pendant un petit nombre d'heures pourrait être une meilleure option dans de nombreux cas".
Il y a 2 ans et 224 jours

Comment choisir un radiateur d’appoint pour sa maison ? 

Les périodes hivernales sont généralement caractérisées par un froid extrême. Il est alors important de se doter d’un système de chauffage d’appoint en vue de compléter votre chauffage principal. Comment bien choisir donc votre chauffage d’appoint ? Découvrez ci-après quelques conseils et astuces qui vous aideront dans ce sens. Tenir compte du type de chauffage d’appoint Avant de choisir un chauffage d’appoint, le premier critère à prendre en compte est son type. De manière générale, il existe trois types de chauffage d’appoint. Il s’agit notamment des radiateurs d’appoint électriques et de ceux qui fonctionnent au gaz ou au fioul. Toutefois, il est important de préciser qu’un radiateur à bain d’huile est également très efficace pour lutter contre la chaleur. Ici, notez que le choix d’un type de radiateur doit être fait en fonction de vos réels besoins. Prendre en compte l’efficacité du radiateur d’appoint L’efficacité du radiateur constitue aussi un facteur très important au cours du choix. En réalité, vous devez savoir que les chauffages d’appoint qui fonctionnent au gaz et au fioul produisent une chaleur durable. Quant aux radiateurs d’appoint électriques, ils émettent une chaleur moins durable que les modèles précédents.  Cependant, le principal avantage de ces chauffages d’appoint électriques est leur capacité à produire très rapidement de la chaleur. Ainsi, si vous souhaitez utiliser votre chauffage d’appoint pendant de très courtes périodes, il serait préférable d’opter pour un appareil électrique. Par contre, si vous priorisez une chaleur durable, tournez-vous vers les modèles de radiateur qui fonctionnent au fioul ou au gaz.  Tenir compte de la consommation énergétique La consommation énergétique des appareils est un critère qui préoccupe les utilisateurs de chauffages d’appoint. Ici, il faut préciser que les systèmes de chauffage d’appoint sont généralement énergivores. Toutefois, les modèles électriques demeurent jusqu’à nos jours ceux qui consomment le plus d’énergie. Il faudra donc bien prendre en compte ce critère, surtout si vous envisagez d’acquérir un chauffage d’appoint électrique. Tenir compte de l’effet esthétique de l’appareil L’esthétique joue également un rôle déterminant dans le choix d’un appareil électroménager. En réalité, l’esthétique prend en compte deux volets importants. Il s’agit des réglages que propose l’appareil ainsi que de sa forme physique.  Pour ce qui est des réglages de l’appareil, il faut savoir que ces derniers sont très simples à manier sur les appareils électriques. Cela étant dit, les radiateurs au gaz et au fioul présentent des réglages qui ne sont pas toujours très faciles à utiliser. Du point de vue de la forme de l’appareil, vous devez savoir que les radiateurs électriques sont généralement conçus avec une multitude de design. Cela vous permet de trouver l’appareil qui pourra se camoufler aisément avec votre décoration intérieure. Par contre, les radiateurs d’appoint qui fonctionnent au fil ou au gaz sont très peu discrets. Ils sont habituellement volumineux et parfois bruyants. Tenir compte de l’effet environnemental de l’appareil Le choix de radiateur d’appoint doit également tenir compte de l’effet environnemental de l’appareil. De manière générale, les appareils électriques n’émettent pas d’énergie polluante dans l’environnement. A contrario, les modèles qui fonctionnent à base de fioul, de gaz émettent du dioxyde de carbone au cours de leur utilisation. Il faudra donc y penser avant d’effectuer un choix.
Il y a 2 ans et 225 jours

Plan de sobriété énergétique : le gouvernement décrète une mobilisation générale

Cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. C'est le sens du plan de sobriété énergétique présenté ce jeudi 6 septembre, en présence de la Première ministre, Élisabeth Borne, des membres du Gouvernement, et des représentants des différents secteurs d'activité.Neufs groupes de travail sectoriels ont travaillé tout au long de l'été pour bâtir des plans d'action sobriété sur-mesure, à partir des propositions remontant du terrain. Chaque groupe a pu aboutir sur des mesures simples et opérationnelles, applicables à très court terme. Garant du plan sobriété énergétique, l’État doit être à la fois exemplaire et levier. Il prendra toute sa part afin d'impulser un engagement collectif et solidaire, qui nous permettra d'atteindre l'objectif de réduire de 10% nos consommations énergétiques au niveau national sur les deux prochaines années. Plan d'action pour une organisation du travail qui prend mieux en compte l'objectif de sobriété énergétiqueDans un contexte marqué par l'accélération du changement climatique, la raréfaction des ressources et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais la priorité. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d'énergie d'ici 2050. Cela suppose notamment de transformer durablement nos habitudes et nos comportements.Vous souhaitez participer à cette transformation collective et engager votre entreprise dans une démarche de sobriété énergétique avec l'objectif de réduire de 10 % d'ici 2024 les consommations.L'État vous accompagne sur la plateforme Les entreprises s'engagent www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr/agir-pour/sobriete. Vous pouvez ainsi souscrire de manière volontaire à la mise en œuvre d'un plan en 15 actions de court ou moyen terme destinées à :économiser les consommations d'énergie dans le fonctionnement quotidien ;piloter les installations énergétiques ;soutenir et rationaliser toutes les mobilités durables liées à l'activité de l'entreprise ;animer vis-à-vis de toutes les parties prenantes internes (partenaires sociaux) et externes sur l'ensemble de la chaine de valeur (des prestataires aux clients) - cette démarche de sobriété énergétique qui devient incontournable dans tous les modèles d'affaires.Pour chaque action, l'engagement de l'entreprise, adapté à son contexte particulier, son activité et mobilisé dans le cadre du dialogue social, lui permet d'accéder à des ressources, guides, dispositifs d'appui et d'accompagnement, ainsi que d'être mise en relation avec des interlocuteurs conseils.La plateforme permet également de renseigner et d'actualiser périodiquement vos engagements en indiquant la trajectoire suivie pour chaque action à l'aide des indicateurs de référence proposés.La plateforme a également vocation à servir de centre de partage des bonnes pratiques que chaque entreprise est invitée à présenter et qui pourront servir d'exemples et de source d'inspiration à d'autres entreprises engagées dans cette démarche.Les actions anti-gaspillage1. J'applique les consignes de température dans mes locauxEn respectant des consignes strictes de température dans vos locaux et bâtiments professionnels et en démarrant au bon moment la période de chauffe, vous favorisez les économies d'énergie de votre entreprise : 19 °C pour le chauffage, 26 °C pour la climatisation, 16 °C pour un bâtiment inoccupé pendant 48 h (le week-end), 8 °C pour un bâtiment inoccupé plus de 48 h.2. J'agis sur l'éclairage de mes bâtimentsVous pouvez le faire de deux façons : en éteignant l'éclairage intérieur des bâtiments dès qu'ils sont inoccupés ; en réduisant l'éclairage extérieur (notamment publicitaire) et en l'éteignant au plus tard à 1 h conformément à la réglementation.3. Je réalise un diagnostic de performance énergétique de mes bâtimentsEn procédant ainsi, vous identifiez les postes où vous pouvez agir, comme l'isolation des infrastructures (sols, fenêtres, murs, etc.). Vous pouvez également installer des dispositifs de gestion technique de vos bâtiments.4. J'effectue un suivi précis de mes consommations d'énergieSi vous installez des outils de pilotage, de suivi, de mesure en temps réel des consommations énergétiques (eau chaude, gaz, électricité, etc.), vous en aurez une connaissance plus fine et vous pourrez faire le nécessaire pour les optimiser. Les actions en faveur de l 'efficacité énergétique5. Je favorise les solutions techniques moins énergivoresVous pouvez mettre en place des mesures à plusieurs niveaux : dans vos matériels (machines, équipements) ; pour vos télécommunications (terminaux, gestion des messageries) ; avec un éclairage basse consommation.6. Je développe des clauses de sobriété dans mes contrats avec toutes les parties prenantesVous pouvez engager vos fournisseurs, sous-traitants, clients dans des plans d'actions de sobriété énergétique via la contractualisation de clauses spécifiques.7. Je développe un système de chauffage autonomeVous pouvez mettre en place des dispositifs de chauffage autonome ou de récupération de la chaleur et installer, quand cela est possible, des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques sur les surfaces de toitures ou des éoliennes.TélétravailPour les situations de crise énergétique, prévoir avec les partenaires sociaux une organisation en télétravail. Le télétravail pourrait être déclenché dans les situations d'urgence en cas de tension importante sur le réseau électrique, afin de maximiser les économies d'énergie liées à l'activité dans les bâtiments.Les actions en faveur de la mobilité durable8. J'encourage les mobilités doucesCette action peut se faire à plusieurs niveaux : en incitant en priorité à la négociation sur des mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail, à défaut en optimisant ou en créant avec les organisations syndicales un plan de mobilité employeur (PDME) ; en privilégiant les véhicules électriques à faibles émissions pour la flotte de votre entreprise ; en proposant des équipements de mobilité douce en alternative à la voiture ou en les mettant à disposition de vos salariés ; en prévoyant des installations nécessaires sur le lieu de votre entreprise et une formation à l’écoconduite pour les salariés, en les encourageant à réduire la vitesse lors de leurs déplacements professionnels ; en mettant en place des dispositifs de covoiturage et en encourageant le vélo.9. Je déploie les dispositifs d’incitation à la mobilité durable, en particulier le forfait mobilités durablesEn développant le forfait mobilités durables, vous pouvez inciter les salariés de votre entreprise à favoriser les moyens de transport en commun, le covoiturage, ou encore le vélo pour leurs déplacements domicile-travail. Vous pouvez aussi proposer aux salariés ayant droit à un véhicule de fonction un crédit mobilité leur permettant un usage professionnel et privé de modes de transport alternatifs (train, taxi, vélo).10. J’optimise tous les déplacements professionnelsVous pouvez regrouper les déplacements et supprimer ceux qui sont inutiles. Il est aussi fortement recommandé de donner des consignes claires de déplacement, comme de n’utiliser la voie aérienne que lorsque le temps de trajet par voie ferroviaire est supérieur à 4h pour un trajet simple ou 6h pour un aller-retour dans une même journée. Vous pouvez également privilégier les vols commerciaux à l’usage des avions privés.Les actions pour dynamiser la démarche de sobriété11. Je désigne un ambassadeur ou référent au sein de mon entreprise ou établissementDans chacun de vos établissements, vous pouvez nommer un ambassadeur ou une personne référente de la sobriété énergétique qui sera en charge de l’animation, du conseil, du contrôle des mesures décidées.12. Je sensibilise et forme les salariés aux écogestesPlusieurs actions peuvent être mises en place facilement, comme éteindre les appareils en veille, notamment les écrans ; optimiser les usages numériques pour limiter la consommation des appareils et des serveurs (privilégier l’audio à la vidéo lors des visio, l’archivage des messageries, la libération de l’espace sur les serveurs, dark mode, etc.) ; privilégier la recharge des appareils électriques en heures creuses.13. Je définis en concertation avec les partenaires sociaux une trajectoire de réduction de la consommation d’énergieL’objectif est de présenter une trajectoire de réduction de la consommation d’énergie de l’entreprise et le plan d’actions menées en faveur de la sobriété énergétique au comité social et économique ou aux délégués syndicaux. Vous pouvez prévoir une politique de sobriété sur les télécommunications, notamment avec des terminaux moins énergivores et une politique de gestion des messageries (éviter de trop stocker de messages, trier et nettoyer régulièrement sa boîte). Enfin, vous pouvez également engager l’entreprise de façon volontaire dans le dispositif ÉcoWatt.14. J’engage des plans d’actions pour réduire les pertes de matières par nature énergivoresCes pertes de matières sont une source de consommation d’énergie inutile. Elles sont également coûteuses dans le contexte actuel de hausse du prix des matières premières.
Il y a 2 ans et 225 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une nouvelle formule couronnée de succès

Une mobilisation sans précédentOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles, le nouveau Mondial du Bâtiment a enregistré une importante augmentation du nombre de ses visiteurs (+15%), marquée par une hausse des visiteurs français (+25%) venus de différentes régions.Top 5 des régions Françaises venues au Mondial du Bâtiment : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.La présence de visiteurs internationaux était quant à elle en légère baisse (-15%). Néanmoins, le Mondial a de nouveau accueilli de nombreuses et fidèles représentations internationales telles que la Délégation marocaine, l'Ordre National des architectes du Bénin, l'Ordre National des ingénieurs du Cameroun, la Délégation sénégalaise, la Délégation algérienne, des Délégations tunisiennes (Chambre de Commerce et d'Industrie du Sud-Est, CCI de Sfax, CCI du Nord-Ouest, CCI du Centre), Délégation ivoirienne.Les organisateurs se réjouissent du climat d'affaires positif qui a régné durant les 4 jours de l'événement, grâce à la présence de nombreux décideurs et de visiteurs particulièrement qualifiés. Accueillis par 1720 exposants, tous les métiers du Bâtiment et de la construction étaient ainsi fortement représentés : Prescripteurs (20%), Installateurs (36%), Distributeurs (17%), Fabricants (14%), Organismes (13%).De l'avis général, tous les participants ont retrouvé ce qu'ils appréciaient sur les anciennes éditions parisiennes de BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN : une grande convivialité et une ambiance décrite par tous comme chaleureuse, renforcée par la possibilité de profiter de soirées organisées à Paris.La décarbonation du bâtiment placée au coeur des débatsSi le bâtiment est le premier secteur concerné pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Mondial du Bâtiment 2022 en a été assurément son lieu d'expression pour le secteur de la construction.Seul événement d'envergure internationale dédié au secteur, le Mondial du Bâtiment s'est imposé comme le rassemblement incontournable des décideurs et acteurs clés de la décarbonation du secteur.Grâce à de très nombreux temps forts et de multiples rencontres d'envergure, le sujet de la décarbonation a ainsi été placé au coeur des débats :Avant l'ouverture officielle du salon, le « Sustainable Builders 50 » a été inauguré, en présence de François Hollande. Ce « Think & Do-tank » a réuni plus de 50 décideurs, experts et personnalités guidés par la recherche de l'impact et de changements concrets afin d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050.Mobilisés par les organisateurs du Mondial du Bâtiment, des représentants des pouvoirs publics ont pu rencontrer de nombreux chefs d'entreprise de l'industrie du bâtiment et échanger avec eux leur regard sur les enjeux de la transformation profonde de la filière : Olivier Klein, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement a inauguré le Mondial du Bâtiment ;A l'occasion de son discours lors de l'Assemblée Générale du Plan Bâtiment Durable, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a remis en perspective les grands éléments de la politique publique et démontré son attachement à la réussite de la transformation du secteur ;Olivia Grégoire, Ministre Déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme a pu échanger avec les futurs professionnels du bâtiment et les Compagnons du devoir, et souligner avec eux l'engagement de l'état auprès des petites et moyennes entreprises.Pour la première fois, le Mondial du Bâtiment a enregistré la visite de deux commissions parlementaires démontrant l'importance des enjeux de la transformation du secteur pour les territoires : la Commission parlementaire des affaires économiques, présidée par Guillaume Kasbarian et la Commission parlementaire du développement durable, présidée par Jean-Marc Zulesi.La transition énergétique de la France était tellement au coeur des débats de cette semaine, que le dernier jour du Mondial du Bâtiment, la Première Ministre Elisabeth Borne est venue au Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour présenter le plan de sobriété de l'Etat en présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.Un observatoire unique de l'avenir du secteurPour la première fois réunis ensemble à Paris, les salons BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN ont mobilisé 1720 exposants et enregistré le retour de plus de 140 leaders et 45% de nouveaux exposants.L'innovation, présente partout dans le Mondial du Bâtiment et portée par un remarquable cru des Awards de l'Innovation, aura été une nouvelle fois l'un des principaux marqueurs de l'édition, illustrant le dynamisme de la filière.Parallèlement, les nouveaux formats de conférences ont été plébiscités. D'une ampleur inédite, avec la présence de plus de 90 experts sociétaux tels que Cynthia Fleury, Jean-Marc Jancovici, Bernard Amsellem, Navi Radjou, Yamina Saheb…, les Batitalks ont enregistré un fort taux de participation. Ce programme d'analyses et de décryptages était enrichi par une grande diversité de conférences et rendez-vous organisés par les partenaires du salon. L'ensemble du dispositif a réuni au total plus de 1 000 intervenants avec 450 conférences.Les organisations professionnelles telles que la Fédération Française du Bâtiment et la Capeb se sont également mobilisées et ont fait part de leur satisfaction quant à la réussite de cette édition qui leur a permis de délivrer leurs messages sur tous les sujets liés aux enjeux économiques du secteur et l'évolution des métiers.Les jeunes a l'honneurLe recrutement des jeunes et la formation étaient deux sujets essentiels que le Mondial du Bâtiment entendait mettre à l'honneur. Force est de constater que l'objectif a été atteint.Une délégation de près de 400 apprenants des CFA d'Ile-de-France et près de 600 jeunes en formation du Lycée Raspail se sont rendus sur le salon à la découverte des innovations. Ils ont pu avoir un temps d'échange avec la Ministre Olivia Grégoire, partageant avec eux le dynamisme de la filière et des métiers du bâtiment.Le nouvel espace Job Connect d'INTERCLIMA a permis de faire connaître les métiers du génie climatique au cours de rencontres quotidiennes. Du côté d'IDÉOBAIN des séances de job datings entre formateurs, installateurs et concepteurs-vendeurs qui se sont tenues. Sur BATIMAT plusieurs animations ont eu lieu dont la finale du concours du Meilleur Artisan de France.Un salon exemplaireLe Mondial du Bâtiment ne pouvait pas mettre en avant le sujet de la décarbonation sans s'approprier lui-même le sujet et faire preuve d'exemplarité. Cette nouvelle édition s'est donc placée sous le signe de plus grande sobriété et une meilleure maîtrise des dépenses. Un grand nombre d'exposants ont ainsi fait le choix d'une stand éco-conçus de leur stand en cohérence avec la stratégie du Mondial.De leur côté, les organisateurs du salon se sont engagés à réaliser un bilan carbone prévisionnel en passant l'ensemble de l'activité au crible selon la méthode scientifique de l'ADEME : transport, énergie, alimentation, hôtel... grâce à l'expertise du cabinet ECOACT qui est spécialisé dans ce type de démarche.Deux prochains rendez-vous a noterD'ores et déjà, les organisateurs travaillent sur l'évolution du prochain Mondial du Bâtiment tenant compte des tendances qui émergeront rapidement et toucheront en profondeur la filière. Le rendez-vous est donc pris, du 30 septembre au 3 octobre 2024, à Paris Expo Porte de Versailles.Cependant, le thème de la rénovation énergétique ayant été un des principaux sujets abordés pendant le Mondial du Bâtiment, RX annonce le lancement de RenoDays, un nouveau rendez-vous dédié au sujet et organisé en 2023, les 3 et 4 octobre, toujours à Paris.Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment se réjouit de ce succès : « La proposition que nous avons faite aux exposants comme aux visiteurs les a indéniablement séduits. Le retour à la Porte de Versailles est évidemment un atout important. La réussite du salon tient aussi à sa parfaite adéquation avec un état d'esprit plus général qui tend à plus de sobriété et d'homogénéité. Au-delà, nous avons surtout réalisé, avec nos partenaires, un véritable travail de fond qui a permis de donner à la filière le leadership du thème de la décarbonation du bâtiment. Lancé il y a 2 ans, le pari est donc réussi. Au nom de la filière, je suis également fier de constater que le Mondial du Bâtiment est, en période post-Covid, le seul évènement européen ayant enregistré un tel succès avec une croissance à deux chiffres de son nombre de visiteurs. »
Il y a 2 ans et 226 jours

AÉROLIA – la solution pompe à chaleur air – eau optimale en rénovation

AÉROLIA Pompe à chaleur air-eau L’avenir de la rénovation énergétique passe par les solutions bas carbones. Depuis sa création à Orléans en 1932, la marque Thermor n’a eu de cesse de proposer des solutions pour améliorer le confort dans l’habitat des Français avec un fil conducteur : l’énergie électrique complétée depuis plusieurs années par les […]
Il y a 2 ans et 227 jours

Crises climatique, démographique et énergétique : comment chaque pays redéfinit ses priorités pour construire la ville de demain ?

Si en France, le secteur de la construction a déjà entamé sa propre transformation, qu’en est-il des autres pays européens et outre-Atlantique ? Comment envisagent-ils ces défis ? Quelles sont leurs priorités et leurs bonnes pratiques en matière de construction et d’habitat pour façonner la ville de demain ?Pour répondre à ces questions, PlanRadar, plateforme européenne de digitalisation des projets de construction et d’immobilier dans le Cloud, a étudié les principales tendances de construction de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient. L’entreprise livre aujourd’hui les résultats du premier volet de son enquête en trois parties, intitulée l’« Architecture du futur », et révèle les principales similitudes et divergences observées entre les pays dans le secteur de la construction. Les deux autres chapitres concerneront l’habitat et les bureaux de demain.Les 12 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni et SlovaquieRendre la construction plus durable et résiliente : un objectif partagé par une majorité de paysDans le monde, près de 2/5 des émissions de CO2 sont émis par le secteur du bâtiment (construction, usage et démolition). D’après l’enquête de PlanRadar, la plupart des pays étudiés considèrent la question environnementale comme une tendance moteur pour l’avenir du secteur. Ainsi tous les pays à l’exception des Etats-Unis et de la Hongrie, estiment qu’atteindre la neutralité carbone dans le secteur de l’habitat est un levier prioritaire. Pour y parvenir, ils misent majoritairement sur la réduction des émissions de CO2 lors du processus de construction et croient, dans une plus faible mesure, à l’accélération de l’intégration des énergies renouvelables dans les bâtiments par le biais de l’installation de panneaux solaires ou encore de pompes à chaleur géothermiques.Du côté de l’urbanisation, dans 10 pays sur 12, les architectes considèrent le développement de la piétonnisation au cœur des villes comme une tendance forte et voient en l’installation des infrastructures de proximité, une mesure efficace pour réduire l’utilisation de la voiture, à l’instar du concept de la ville « du quart d’heure » étudié par de nombreuses capitales.Seuls la Pologne et les Etats-Unis ne semblent pas considérer le potentiel piétonnier comme une bonne pratique pour rendre l’urbanisation plus durable. Aux États-Unis, cela pourrait être une simple question de faisabilité : la plupart des villes du pays ont été historiquement conçues pour l’utilisation de la voiture. Ainsi, la facilité d’accès à pied n’est souvent pas une option réaliste compte tenu de leur disposition préexistante.Si la plupart des pays ont pris conscience de l’urgence d’œuvrer en faveur de la réduction de l’impact carbone du secteur, les solutions identifiées par chaque pays en vue de sa réalisation, différent.…mais des moyens différents pour y parvenirFace au changement climatique, 5 pays sur 12 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France et Italie) considèrent la résilience du secteur de la construction comme une tendance à prioriser. Un choix qui s’explique notamment par la position géographique de ces pays qui les rend davantage vulnérables aux catastrophes naturelles. Ces pays préconisent ainsi d’intégrer davantage les nouveaux bâtiments dans leur environnement (optimisation de l’orientation de l’habitat, utilisation de la lumière naturelle) tout en considérant ses potentiels risques.Cette résilience passe également, pour 6 d’entre eux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque), par la réhabilitation ou la réutilisation de l’existant. Cette pratique reconnue pour diminuer le bilan carbone du secteur est donc loin d’être généralisée sur le globe. En cause, la rénovation nécessite des compétences complémentaires à celles nécessaires à la construction neuve, qui ne sont pas acquises de manière uniforme selon les pays.Seuls les États-Unis encouragent les architectes à se concentrer majoritairement sur la durabilité des chaînes d’approvisionnement. Les Émirats Arabes Unis sont quant à eux les seuls à considérer que des bâtiments plus petits et de moindre hauteur contribueront à rendre l’urbanisation plus durable ; un constat issu d’une expérience éprouvée dans la construction et la gestion d’immeubles de grande hauteur.L’utilisation de nouveaux matériaux : une tendance clé pour réduire l’impact carbone de la constructionÀ elle seule, la production de béton neuf représente aujourd’hui environ 7% des émissions mondiales de CO2. L’enquête de PlanRadar met en évidence un engouement pour 7 pays autour de l’utilisation de matériaux recyclés (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Emirats arabes unis, Autriche, Pologne, République tchèque). Une tendance qui s’accélère et qui permet d’éviter les émissions liées à leur extraction et leur fabrication initiales.Alors que 8 pays manifestent leur intérêt pour les matériaux tels que le bois, le chanvre, ou encore la paille, 3 autres pays (Espagne, Italie et Pologne) estiment que l’utilisation du mycélium (champignons) est une tendance d’avenir.L’Italie est d’ailleurs le pays le plus en avance de phase, puisque c’est l’endroit où les experts envisagent le plus grand nombre de nouveaux matériaux à utiliser par les architectes dans la construction du futur. Il s’agit, entre autres, d’éléments tels que le graphène, les peintures photocatalytiques écologiques, le nylon régénéré, les matériaux composites et le béton renforcé de fibres de carbone. De son côté, la France est l’unique pays des 12 à citer le lin comme matériau d’avenir pour la construction.De son côté, le Royaume-Uni est le seul pays à manifester un intérêt pour le béton biosourcé et la France est la seule à s’intéresser au béton translucide.D’autres pays sont, à l’inverse, plutôt réticents en matière d’expérimentation de nouveaux matériaux. Par exemple, selon la Hongrie, le bois et le bois lamellé-croisé sont les seuls « nouveaux » matériaux qui seront utilisés au cours des prochaines années. A contrario, les Émirats arabes unis ne manifestent leur intérêt que pour les « matériaux intelligents ».Retrouvez l’étude complète de ce premier volet à ce lien.*Etude menée par PlanRadar en juin 2022 sur les tendances et priorités des architectes concernant la construction, l’habitat et les bureaux du futur dans 12 pays Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Emirats arabes unis et Pologne. Les sources proviennent principalement des données publiques d’experts, d’instituts indépendants et d’organismes professionnels et gouvernementaux. En France, il s’agit principalement du Conseil national des architectes, du Ministère de la Transition écologique et de l’UNSFA.
Il y a 2 ans et 228 jours

Solution « dépose totale » Louineau pour la rénovation de menuiseries

La dépose totale est la technique qui possède le plus d’avantages pour les particuliers. Se rapprochant d’une pose en neuf, elle consiste à démonter entièrement l’ancien cadre de la fenêtre, porte, porte-fenêtre ou baie coulissante y compris les systèmes de fixation, pour retrouver le support initial.Apporteur de solutions avant-gardistes et certifiées, LOUINEAU a développé des systèmes de fixation uniques pour ce procédé : Patte de Rénovation, Patte Renforcée de Rénovation et Cornière Filante de Rénovation en Dépose Totale. Conformes au DTU 36.5, ils maintiennent les dormants des menuiseries Aluminium, Bois et PVC dans l’isolant en applique intérieure. Ils peuvent être fixés sur tous les types de supports constructifs (parpaing, brique...) et dans des épaisseurs d’isolation de 60 à 200 mm. Les travaux sont concentrés uniquement sur les ouvertures sans avoir besoin de reprendre les finitions et la décoration des murs. Conçue pour répondre aux dimensions toujours plus importantes et aux vitrages toujours plus lourds, l’offre « Dépose Totale » LOUINEAU contribue au gain de lumière naturelle et au confort intérieur des occupants. Les nouvelles menuiseries fixées avec les solutions LOUINEAU sont sous garantie décennale.Des travaux réduits, des coûts maîtrisésLes systèmes de fixation LOUINEAU, conformes au DTU 36.5, assurent un perçage de biais directement dans le doublage isolant. Plus besoin de réaliser des saignées dans la plaque de plâtre synonyme par la suite d’enduit de finition, de peinture ou de papier peint. Coûts maîtrisés et aucun dommage intérieur !Des pièces inondées de lumière naturelleÀ l’inverse d’une rénovation partielle ou sur cadre existant, pour laquelle le vitrage sera nécessairement plus petit pour s’adapter à l’ancien cadre, la dépose totale permet, elle, de conserver des dimensions identiques voire supérieures. Par exemple, pour une fenêtre aluminium L. 1,6 x h. 2 m, le clair de vitrage sera de 2,08 m2 en rénovation partielle ou sur cadre existant alors qu’il atteindra 2,53 m2 en dépose totale. L’offre « Dépose Totale » de LOUINEAU renforce cet apport de lumière dans les pièces de vie en garantissant l’intégration de menuiseries aux dimensions XXL. Les propriétaires ne sont plus contraints par des tailles prédéfinies et peuvent profiter pleinement d’une source lumineuse naturelle et généreuse.Le bien-être intérieur en toute saisonLes solutions « Dépose Totale » LOUINEAU assurent une mise en œuvre fiable et durable. Conçues pour maintenir des ouvertures possédant des vitrages de plus en plus lourds et performants, elles participent au confort thermique et acoustique de l’habitat. En hiver, les factures énergétiques sont réduites, en été petits et grands peuvent dormir paisiblement sans être ennuyés par la chaleur de la journée. Toute l’année ils profitent d’un intérieur où la quiétude est de mise...À l’instar d’une pose en neuf, la dépose totale permet de reprendre totalement l’étanchéité. L’isolation à l’air et à l’eau est maximisée, les risques d’infiltration ou de pont thermique sont supprimés. Les menuiseries conservent leur finesse esthétique en s’affranchissant d’un large couvre-joint grâce au vissage en biais et non de face des fixations LOUINEAU.Les + LouineauDans le respect des normes de construction pour l'accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite (PMR), LOUINEAU a développé une patte à clipper permettant de fixer la traverse basse d'une porte d'entrée ou d'une baie coulissante adaptée au passage d'un fauteuil roulant (respect du DTU 36.5).
Il y a 2 ans et 228 jours

"Il faut arrêter de subventionner les rénovations par gestes" (T. Rieser, Enertech)

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Pour atteindre les objectifs de performance du parc de logements, il faut multiplier par 20 les rénovations globales. Pour l'association Négawatt, cela impose de les encourager fortement, et de cesser de subventionner les rénovations par gestes dans MaPrimeRénov'. Le cas des pompes à chaleur installées dans des logements non rénovés pose particulièrement problème, selon un expert.
Il y a 2 ans et 228 jours

Rénovation énergétique : accélérer le chantier des copropriétés

Chaudière au gaz dernière génération, nouvelle isolation, renouvellement de la ventilation: les lourds travaux de rénovation ont déjà apporté leurs premiers résultats, un an après la fin du chantier."Nous souhaitions refaire le ravalement, mais nous en avons profité pour opérer une rénovation thermique", déclare Jean-Jacques Lauriaux, le président du conseil syndical de la résidence. "Résultat, nous consommons 60% d'énergie en moins et la performance énergétique de l'immeuble est passée de E à B".Ambition gouvernementale, avec un financement qui a légèrement augmenté dans le projet de budget 2023, la rénovation énergétique est aussi une priorité de la mairie de Paris, qui compte 47.000 copropriétés.Objectif de la ville: rénover 25.000 logements supplémentaires d'ici la fin de la mandature, en multipliant par trois, à hauteur de 58 millions d'euros, les budgets alloués par rapport à la première édition en 2016.Entre un été caniculaire et un contexte de flambée des prix de l'énergie causé par la guerre en Ukraine, "on a été rattrapés par une réalité que certains pensaient réservée à d'autres pays lointains", juge Fatoumata Koné, présidente de l'Agence parisienne du climat (APC) et élue écologiste au Conseil de Paris.Fin août 2022, l'APC avait reçu déjà reçu plus de demandes de nouvelles copropriétés que sur toute l'année 2021.SensibilisationDans sa copropriété, M. Robichez parle d'une concertation "de plusieurs mois" entre membres du conseil syndical, mais des débats "plutôt simples"."On a beaucoup expliqué lors de nos réunions la nécessité de rénover en profondeur les 80 appartements de la résidence", décrit le copropriétaire, la cinquantaine, devant la façade rénovée de sa tour d'habitation."On ne regrette rien: avec cette nouvelle isolation, l'hiver dernier, on a eu moins froid, et cet été, on n'a pas été écrasés par la chaleur".Côté financement, la copropriété a pu bénéficier du dispositif Eco-rénovons Paris, qui encourage les copropriétés privées parisiennes à la rénovation énergétique de leur immeuble."50% du coût total de 1,6 million d'euros pour la copropriété a été financé par cette aide et nos biens ont pris 10 à 15% de valeur immobilière", se réjouit Jean-Gérard Robichez, estimant le reste à charge par propriétaire à 20.000 euros en moyenne.Mais dans certaines copropriétés, les débats sont souvent plus longs, avec des propriétaires plus récalcitrants à l'idée d'engager des sommes importantes, ou moins au fait des aides existantes."Entre le retour sur investissement, de plusieurs dizaines d'années et la crainte de nuisances liées aux travaux, des copropriétaires trouvent encore des raisons de bloquer des projets", analyse Florence Lievyn, responsable des affaires publiques de Sonergia, spécialiste de la rénovation énergétique.La ville de Paris annonce des réunions publiques dans tous les arrondissements à l'automne pour convaincre des copropriétaires de se lancer.Dispositifs pas assez ambitieuxA l'échelle de tout le territoire, les copropriétés représentent 28% des bâtiments et l'État multiplie les initiatives pour accélérer leur rénovation, indispensable pour respecter les objectifs climatiques de la France.Les propriétaires de logements sont désormais obligés d'effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) s'ils souhaitent les mettre en vente ou en location.Pour les plus énergivores (étiquetés F et G), il est déjà interdit, depuis le 24 août, d'augmenter les loyers. A partir de 2023, ce sont des interdictions pures et simples de louer qui frapperont, progressivement, les "passoires thermiques".Le dispositif-phare de l'Anah, MaPrimeRénov' Copropriétés, a été lancé en juillet 2021 et permet de subventionner 25% du montant des travaux, à condition que les gains de performance énergétique soient conséquents (35% au moins).Des mesures insuffisantes selon certains spécialistes du secteur."Les aides pour les copropriétés sont trop faibles", regrette Manuel Domergue auprès de l'AFP, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre. "L'État devrait être bien plus ambitieux pour donner de vraies perspectives à long terme, à l'aube d'un hiver critique".Seulement 12.000 logements ont pu bénéficier du mécanisme en 2021, pour un coût d'environ 70 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 229 jours

Leçons d’architecture tirées des canicules de l’été 2022

Les problèmes urbains liés aux canicules ont des causes multiples qui sont surdéterminées par l’action humaine, ce qui les rend hétérogènes dans l’espace et imprévisibles dans le temps. Face aux vagues de chaleur, l’aménagement urbain, un enjeu de société vital ? La canicule de cet été est dans toutes les mémoires. Ses effets et les conditions […] L’article Leçons d’architecture tirées des canicules de l’été 2022 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 229 jours

Réseau de chaleur et de froid géothermique à Nice

Une véritable technopole en développement à l’ouest de la ville, pensée dès sa conception dans une dimension environnementale avec le raccordement de l’ensemble des bâtiments à un réseau de chaleur et de froid géothermique. L’éco quartier Nice Méridia s’inscrit ainsi dans la politique de transition écologique de la métropole qui continue de gagner en autonomie énergétique grâce à la chaleur renouvelable.
Il y a 2 ans et 230 jours

L’IGN cartographie l’anthropocène et l’avenir de la forêt

L’été 2022 a été marqué par l’intensité et la succession de records de chaleur, sécheresse, grands feux de forêts, inondations et épisodes de vents violents. Face à ces bouleversements et pour permettre à la Nation toute entière d’agir, l’IGN s’est engagé en 2021 à développer une capacité d’observation en continu du territoire en appui aux politiques publiques. C’est dans ce cadre que l’institut publie son premier Atlas des cartes de l’anthropocène. Le document publie une cartographie dont le suivi de l’état des forêts et met en avant des initiatives d’observatoires thématiques (observatoire de l’artificialisation des sols, observatoire de la forêt…) auxquelles participe l’IGN et qui visent à établir des diagnostics partagés et à offrir des outils mobilisables pour parler un langage commun entre acteurs concernés et relever les défis environnementaux majeurs. Depuis plus d’un siècle, la superficie forestière augmente. Avec 10 millions d’hectares recensés en 1908, elle couvrait 19 % du territoire. Elle en couvre désormais 31 % avec 17 millions d’hectares. La forêt française va faire face à des bouleversements importants dans sa composition en essences et la répartition géographique de celles-ci. Les contextes climatiques et sanitaires qui affectent actuellement certaines forêts (dépérissement dû aux épisodes répétés de sécheresse, d’incendies, ou la crise des scolytes) placent la question de l’adaptation des forêts au changement climatique au centre des discussions concernant les stratégies à adopter (renouvellement forestier, ressources forestières, zones à protéger, etc.). Les forêts « produisent » des services économiques, sociaux et écologiques à préserver. Pour Manuel Fulchiron (directeur adjoint à la direction des opérations et des territoires, responsable opérationnel forêt de l’IGN), il est important de mieux connaître ces espaces pour aider la forêt à être plus résiliente et à conserver un écosystème fonctionnel. Derrière ces chiffres encourageants se dissimule une perspective plus noire. « On s’aperçoit depuis quelques années que la forêt augmente moins vite en volume », précise Manuel Fulchiron. En cause, notamment, la vitalité des arbres qui se détériore. Entre les incen- dies, la succession des sécheresses qui freinent la croissance des individus, et les bioagresseurs, qui corrompent leur santé, les massifs forestiers sont sous pression. « Les parasites qui attaquent les arbres sont connus. Un arbre en bonne santé arrive facilement à se défendre. Mais quand les arbres ont trop chaud, sont trop secs, les parasites finissent par pulluler. On parle d’ailleurs de tempête silencieuse, qui met à terre un grand nombre d’arbres sans qu’on entende de grand bruit, comparé à une tempête ou un ouragan. » Source : IGN  
Il y a 2 ans et 232 jours

A Paris, les trucs et astuces d'une piscine qui recycle les énergies

Inquiet, un homme demande à l'accueil si la piscine est bien ouverte le vendredi 9 septembre, pendant qu'un groupe scolaire barbote dans le bassin d'apprentissage. "C'est une rentrée compliquée", admet Christophe Gripon, le directeur de la piscine Yvonne-Godard (XXe) à qui "plusieurs dizaines" d'usagers ont demandé depuis lundi si la crise énergétique n'avait pas eu raison de l'établissement flambant neuf.En cause, l'annonce par Vert Marine, gestionnaire privé de piscines publiques pour les collectivités, de la fermeture brutale d'une trentaine de piscines lundi, l'entreprise affirmant ne plus pouvoir faire face à l'explosion des coûts de l'énergie."Cela a un vrai impact psychologique sur les gens", assure Christophe Gripon. Séchant ses cheveux bruns, Florence Saint-Marcoux confirme : "j'étais à un vernissage hier, tout le monde ne parlait que de cela, demandait: +et toi, tu vas où?+"Cette habitante de l'est parisien, qui se rend à cette piscine quatre fois par semaine, juge la situation "grave". "On pourrait peut-être fermer 20% des piscines, les plus anciennes, les moins performantes" sur le plan énergétique, juge-t-elle.Dans Le Parisien, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra rappelle que "la piscine est un service public essentiel" et que si, les exploitants, privés ou publics, "sont aujourd'hui dans une situation précaire", une enveloppe de 100 millions d'euros de l'Agence nationale du sport a permis, en 2021, à 30 piscines de faire des travaux et réduire leurs consommations moyennes de 40%.A Yvonne-Godard, les factures d'énergie, que M. Gripon estime à 180.000 euros par an, sont à la charge de Récréa, un concurrent de Vert Marine qui exploite le site sous une délégation de service public (DSP) et bénéficie de contrats de fourniture d'énergie bloqués jusqu'en 2023.Équipée du toit au sous-solMais c'est par un ensemble de petits "plus" que le bâtiment, réalisé par un groupement d'entreprises pour un coût de 12 millions d'euros, a reçu le "niveau exceptionnel" du label haute qualité environnementale (HQE).Ainsi des capteurs de présence permettent-ils d'optimiser le recours à la lumière, souligne M. Gripon dont la piscine a pour objectif d'accueillir pas loin de 200.000 visiteurs en 2022.Sur le toit, les 550 m2 de panneaux photovoltaïques produisent 150 mégawatt-heure par an d'électricité utilisée pour la piscine. Exposée à l'est et au sud avec ses baies vitrées, elle est baignée de lumière, ce qui "permet de moins chauffer le bassin", selon Christophe Gripon.Pour éviter une déperdition de chaleur la nuit, des couvertures thermiques recouvrent les bassins. Mais c'est surtout la chaufferie, avec son module de cogénération, qui permet de récupérer la chaleur produite par le gaz.Ce système en sous-sol "va d'abord chauffer le réseau d'eau, qui va alimenter à la fois le bassin et l'air, et le générateur qui tourne en même temps produit de l'électricité", vulgarise Zakaria Hezhaz, le responsable maintenance du site.Des pompes à chaleur permettent d'optimiser la climatisation l'été et, inversement, de déshumidifier l'air l'hiver, via une centrale d'appoint, et "une climatisation condense l'eau récupérée dans un bac tampon pour alimenter les toilettes", explique le technicien.Moitié moins d'eau nécessaireRésultat, selon la mairie : une consommation d'eau réduite de moitié, celle d'énergies réduite de 40% par rapport aux autres piscines parisiennes, et un recours aux énergies renouvelables ou de récupération à hauteur de 31%.Après avoir délégué la construction de ses deux piscines dernier cri, la mairie a débloqué 27,5 millions d'euros pour rénover 6 de ses 42 piscines, afin de faire baisser de 30 à 35% les consommations."C'est l'investissement le plus efficace", se félicite l'adjoint à la construction Jacques Baudrier (PCF), mais "on ne peut pas toutes les rénover en même temps, sinon il n'y aurait plus de piscines pour les Parisiens".
Il y a 2 ans et 232 jours

Chauffage, mobilité, électricité, Europe… : les propositions d’Équilibre des Énergies pour le climat

Pour Brice Lalonde, président d’Équilibre des Énergies : « Nous avons à rester concentrés sur notre devoir d'êtres humains : mettre fin à la double malédiction de la guerre et du changement climatique. Les mesures que la guerre nous impose ne doivent pas ralentir ou contrecarrer celles que réclame la protection du climat. En fait, ce sont les mêmes. » La position d’Équilibre des Énergies reste donc centrée sur l’objectif fondamental de décarbonation des activités, principal moyen de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane etc.). Équilibre des Énergies prône des mesures fortes qui, à court terme, sont de nature à réellement orienter la société française vers une véritable décarbonation de sa consommation tout en sauvegardant l’activité économique et le niveau de vie des Français. L’urgence sociale justifie les aides auprès des plus précaires mais les décisions de soutien à la consommation des produits fossiles ne vont pas dans le bon sens. Le signal prix reste essentiel et une augmentation du pouvoir d’achat pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie serait plus efficace et ne fausserait pas les arbitrages en faveur de la décarbonation. Dans la période de crise que nous traversons, l’activité économique doit être soutenue et beaucoup de nos entreprises sont en péril. Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposée par la Commission pour contenir les prix de l’énergie mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Il convient dès que possible de prendre des dispositions qui permettent d’éviter les fluctuations erratiques des prix et de faire en sorte qu’ils soient représentatifs des coûts d’approvisionnement. En parallèle les mutations structurelles telles que celles vers la pompe à chaleur et la mobilité électrique doivent être accélérées.C’est dans ce contexte qu’Équilibre des Énergies présente les cinq grandes priorités pour le climat, qui, selon elle, sont autant de chantiers à mener de front dès aujourd’hui.Les 5 grandes priorités pour le climat selon Équilibre des ÉnergiesEn préambule, s’il est primordial de se fixer des objectifs, Équilibre des Énergies souligne la nécessité de faire preuve d’efficacité et non de volontarisme de papier. Selon l’association, il faut accélérer la sortie des énergies fossiles mais ne pas, à nouveau, resserrer les objectifs déjà irréalistes de réduction des consommations d’énergie fossile qui faussent complétement la lecture des efforts faits par la société française. Sans pour autant s’abstenir de donner un signal fort sur la nécessité de développer tous les moyens pour faire face au défi climatique, il est souhaitable de s’en tenir à des calendriers et à des mesures crédibles. Il est plus contraignant mais plus efficace de se donner des objectifs atteignables que des cibles irréalistes.Les pompes à chaleur (PAC) : Pour le lancement d’un grand plan PAC !Les PAC sont encore trop peu répandues puisque qu’en 2020, seules 7% des résidences principales étaient chauffées en France grâce à des PAC. Or, cet équipement est le premier à pouvoir immédiatement réduire les consommations d’énergie fossile en s’appuyant sur un tissu industriel national. Équilibre des Énergies préconise le lancement d’un grand plan PAC, allant au-delà des objectifs avancés par la Commission européenne et visant à un triplement de son rythme de déploiement. Mais il y a encore des freins économiques et réglementaires à lever et, sur le plan économique, il faut améliorer le dispositif d’aide en élargissant les bénéficiaires et en indexant la prime consentie par MaPrimRénov’ sur le résultat en termes de performance énergétique mesurée par le DPE. Un obstacle réglementaire majeur subsiste avec ce classement qui, établi en énergie primaire, pénalise l’électricité et ne traduit pas l’effet réel des efforts consentis. Il faut que ces critères tiennent compte de l’énergie consommée, seule traduction tangible des changements énergétiques réalisés.La mobilité électrique : le développement des bornes et des infrastructures de recharge et l’élargissement aux poids lourds La migration vers l’électrique ne doit pas être ralentie. Beaucoup d’actions ont été engagées mais d’autres restent à parachever :finaliser le dispositif permettant, enfin, d’équiper les copropriétés en bornes de recharge ;lancer un grand programme d’équipement des voies rapides en infrastructures de recharge au-delà de 2023 et allant jusqu’à 2030 ;soutenir le développement de bornes de recharge pilotables afin de disposer, le moment venu, du moyen de flexibilité dont on aura besoin ;élargir la transition vers l’électrique aux poids lourds, notamment en accélérant l’étude des solutions de recharge en continu (les ERS : Elecric Road Systems).La décarbonation de l’aérien : les SAF, la mise en place d’un nouvel écosystème industrielLes études d’Équilibre des Énergies, comme celle de la profession, le montrent : la décarbonation du secteur aérien est possible mais difficile. Elle implique des efforts à mener dans les trois décennies qui viennent pour parvenir en 2050 à la neutralité climatique du secteur. Ces efforts se répartissent en plusieurs directions, en continuant à augmenter l’efficacité des aéronefs. Mais le défi majeur est incontestablement celui de passer du kérosène fossile à des carburants durables pour l’aviation. Ces carburants, qu’on appelle SAF, sont fabriqués en combinant de l’hydrogène au carbone, l’un et l’autre étant issus de filières neutres en carbone : électricité bas-carbone et carbone issu de la biomasse voire de la récupération directe du CO2 dans l’air. Il faut pour cela identifier et collecter les ressources primaires décarbonées (les feedstocks), mettre en place les filières industrielles, organiser les circuits de distribution et faciliter l’incorporation des SAF au kérosène classique, dans des proportions de plus en plus importantes, sans porter atteinte à la compétitivité des compagnies aériennes. L’Europe s’y attelle mais la France se doit d’être aux avant-postes. C’est une mutation majeure qui doit être menée comme un grand projet industriel.La production d’électricité décarbonée : autant le nucléaire que les énergies renouvelablesLes difficultés actuellement rencontrées montrent que les efforts dans ces deux domaines doivent s’intensifier. Concernant le nucléaire, la remise en production du parc de centrales est une priorité absolue. L’ASN a donné son accord sur les orientations à suivre. Le problème est à présent un défi industriel et, pour y faire face, il faut donner aux entreprises toutes les libertés d’horaires, de rémunération et d’accompagnement pour faire face le plus rapidement possible aux difficultés rencontrées ou qui pourraient surgir. On le fait à juste titre pour les énergies renouvelables dans le cadre du projet de loi qui arrive au Parlement. On doit le faire également pour le nucléaire, nouveau et existant, dans le respect bien sûr des règles de sécurité.C’est à ce prix que notre production d’électricité décarbonée reprendra toute la place qui doit lui revenir et pourra peser sur les coûts globaux d’alimentation énergétique.Les règles européennes de formation du prix des énergies : une réforme de fond est nécessaireLa très forte hausse des prix du gaz naturel, liée notamment au conflit ukrainien, a eu un effet de ricochet considérable sur le marché européen de l’électricité et sur les prix rendus consommateur. La préservation des tarifs réglementés de l’électricité a permis de faire bénéficier les consommateurs domestiques français d’un bouclier tarifaire efficace, mais au prix de surcharges considérables pesant sur l’opérateur historique et sur les finances publiques.Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour stabiliser les prix mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Une réforme de fond reste à construire qui passe vraisemblablement par un encadrement du marché de gros de l’électricité et une régulation des prix pratiqués pour tous ceux qui n’y ont pas accès. L’objectif doit être que les prix reflètent les coûts d’approvisionnement, en assurant de façon stable le financement des investissements plus que jamais nécessaires.
Il y a 2 ans et 233 jours

Malgré la crise, les professionnels spécialisés en travaux de rénovation énergétique font preuve d'optimisme

Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et helloArtisan, plateforme de mise en relation entre particuliers et professionnels du bâtiment, ont souhaité prendre le pouls de l'activité des professionnels.Analyse des grandes tendances qui se dégagent : baisse du chiffre d'affaires, pénurie de matériaux, prix des devis, diversification de leur activité et besoins pour pérenniser leur activité… Méthodologie de l'enquête Enquête réalisée en ligne entre le 1er juillet et le 9 septembre 2022 auprès de professionnels du bâtiment répartis sur toute la France à laquelle 122 personnes ont répondu.Le profil des répondants concerne une majorité de TPE qualifiées RGE spécialisées dans les travaux de rénovation énergétique.L'activité des professionnels du bâtiment bouleversée par la conjoncture énergétique et géopolitiquePremier constat : 70% des répondants déclarent constater une baisse de leur chiffre d'affaires, celle-ci atteignant même 44% pour certains artisans ! Une dégradation économique qui s'explique notamment par l'augmentation des devis pour les ménages, considérée comme un frein à leur signature par 73% des artisans.La majorité des artisans (78%) ont en effet été contraints d'augmenter leurs prix, répercutant la baisse des primes des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) au 1er semestre 2022 couplée à l'inflation qui touche le secteur du bâtiment, conséquence du Covid-19 et du conflit russo-ukrainien : hausse du coût des matières premières, problèmes d'approvisionnement, etc.La réévaluation des devis reste cependant mesurée, majoritairement comprise entre 5% et 15%, soit légèrement en deçà de la tendance actuelle : selon la FFB, au 28 juillet 2022, la hausse des moyennes subies est de 15% à 25% sur l'ensemble des métiers du bâtiment.78% des artisans subissent la pénurie des matériaux : rupture de la chaîne d'approvisionnement des composants chinois pendant la crise sanitaire, amplifiée par la guerre en Ukraine impactant la production de menuiseries, métal, zinc, alliages en aluminium. Les aides de l'État délaissées par les artisansHormis la difficulté d'approvisionnement en matériaux que la crise sanitaire a engendrée, celle-ci a eu très peu d'impact sur l'activité des professionnels, bien au contraire ! Seulement 24% des artisans ont eu recours au Prêt Garanti par l'État (24%). Pour ceux y ayant eu recours, la somme représente moins de 15% de leur chiffre d'affaires (55%).En effet, le Covid-19 a permis aux ménages de révéler leurs besoins en termes de réalisation de travaux, avec pour conséquence une activité soutenue.Des artisans confiants dans l'avenir : 1/3 des artisans constatent une hausse des demandes de travauxEn dépit de ce contexte morose, les artisans restent optimistes.Malgré la crise en Ukraine, ils sont près de 1/3 des répondants à constater une hausse de la demande des travaux, effet boomerang d'une prise de conscience par les particuliers de prendre le pas de la transition énergétique ?Pour Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel et les professionnels du bâtiment : « La rénovation et l'efficacité énergétique sont des solutions durables pour de réelles économies d'énergie. Hellio encourage et accompagne les ménages dans cette voie et apporte son soutien à ses artisans partenaires, maillons indispensables de la rénovation énergétique. Nous jouons un rôle d'accompagnant pour les entreprises du bâtiment que nous aidons à se mettre en conformité, ainsi qu'à détecter les gisements, les nouveaux marchés et les opportunités intéressantes pour un professionnel. Hellio avance également les aides auprès des particuliers, un frein au démarrage des travaux pour beaucoup d'entre eux. »Autre enseignement intéressant : la rénovation globale semble enfin devenir un choix prioritaire chez les ménages (55%), une nouvelle positive au regard des économies qu'elle permet de générer. Les autres types de travaux les plus souvent demandés concernent les technologies de chauffage bénéficiant actuellement d'un Coup de pouce de l'État de 1.000 euros supplémentaires (MaPrimeRénov') : pompe à chaleur (42%) et chaudière à granulés de bois (24%).La fin de MaPrimeRénov' pour le remplacement d'une chaudière gaz le 31 décembre 2022 n'a pas suscité de sursaut des demandes chez les consommateurs. Le contexte géopolitique et la hausse des prix de l'énergie défavorables au gaz ont sans doute contribué à transférer les demandes vers d'autres modes de chauffage.Les nombreux changements réglementaires ne semblent pas être perçus comme un frein pour les artisans, ils représentent plutôt une opportunité : près de 40% des artisans déclarent vouloir faire évoluer leurs métiers, gage de la volonté de pérenniser la bonne santé de leur activité, et ce malgré un effort d'investissement financier et un besoin de formation. Les artisans plébiscitent la pompe à chaleur (53%) et la rénovation globale (47%). Un résultat en adéquation avec les demandes des particuliers.Autre signal positif : la diversification de l'activité de l'entreprise est la solution privilégiée par 45% des artisans pour faire face à la baisse de leur chiffre d'affaires, devant le licenciement du personnel (31%).Pour pérenniser leur activité, les professionnels du bâtiment expriment plusieurs besoins. En tête du classement, 55% d'entre eux attendent plus de clients. Conséquence logique : 42% souhaitent davantage d'aides pour financer les travaux de rénovation énergétique, dont le coût du chantier est un frein à sa signature.Le besoin de solutions de financement est également plébiscité par 37% des artisans, d'où l'intérêt pour les professionnels d'être accompagnés par des partenaires avec une solidité financière pour pouvoir avancer les aides à la rénovation énergétique.L'expérimentation du tiers financement de la rénovation globale à l'étude chez HellioLes équipes R&D Hellio travaillent sur une expérimentation d'un nouveau modèle économique pour financer les rénovations globales à grande échelle : le tiers financement de la rénovation globale.Sur la base d'une note d'octobre 2020 de France Stratégie[1], il s'agirait de déployer “des opérateurs ensembliers”, soient des structures capables de préfinancer l'ensemble des travaux permettant de diminuer la consommation d'énergie. Une fois le chantier terminé, le gain réalisé sur la facture d'énergie sera récupéré par l'opérateur mensuellement, jusqu'au remboursement complet des avances sur les travaux d'économies d'énergie réalisés.Un modèle économique qui permet ainsi de lever le frein financier du reste à charge et celui de l'inefficacité des travaux financés. Deux projets d'expérimentation, tant en maisons individuelles qu'en copropriétés, sont sur le point d'être lancés par Hellio en 2022.[1] https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-na95-renovation-energetique-logements-octobre_0.pdf
Il y a 2 ans et 233 jours

Quelles solutions techniques pour les pompes à chaleur en immeuble collectif ?

Au salon Interclima 2022, plusieurs exposants dont Atlantic, Daikin et Panasonic mettront en avant des pompes à chaleur pour le collectif. La solution Daikin fait appel à des pac sur boucle d’eau.
Il y a 2 ans et 233 jours

Mécontentement chez les fabricants d’isolants en laines minérales

L’orientation des aides publiques à la rénovation favorisant les pompes à chaleur, les ventes d’isolant baissent. Les industriels de l’isolation en laines minérales demandent un rééquilibrage rapide.
Il y a 2 ans et 234 jours

Quels sont les avantages d’isoler une toiture par l’intérieur ?

Le confort thermique d’un logement tient en grande partie à la qualité de l’isolation du toit. Il est estimé que près du tiers des déperditions de chaleur que subit une habitation sont imputables aux failles dans la toiture. Il est donc essentiel de réaliser des travaux de qualité quand l’on souhaite maîtriser son budget énergétique. Et parmi les méthodes réalisables, une bonne isolation de la toiture par l’intérieur est le moyen d’éviter bien des désagréments et de profiter de bénéfices conséquents. Voici l’essentiel sur cette technique courante d’isolation. Comprendre le principe de l’isolation d’un toit par l’intérieur Cette technique consiste en la pose d’un matériau isolant directement sous la toiture de l’habitation. Pour ces travaux, l’artisan procède par le grenier de l’habitation ou par les combles. Lorsqu’elle est réalisée par des professionnels d’expérience, l’isolation d’une toiture par l’intérieur peut impacter de manière très significative la qualité de vie dans le logement concerné. Le confort thermique qui en découle s’apprécie en saison hivernale comme en été. Quels avantages pour cette technique d’isolation Procéder à l’isolation d’un toit par l’intérieur est une option prisée par bien des propriétaires, tout d’abord en raison de la nature des travaux à engager. Passer par les combles ou l’intérieur permet d’éviter la réalisation de gros travaux. L’isolation par l’intérieur revient pour cela bien moins chère que les travaux nécessaires lorsqu’il faut isoler depuis l’extérieur. La nature des travaux implique également une plus grande rapidité de mise en œuvre, pour moins de gêne pour les habitants.Au-delà de la question du budget, la pose d’un isolant par l’intérieur a des répercussions directes sur les performances acoustiques du logement. Cela peut être précieux dans les logements situés en zone urbaine ou en milieu bruyant.Une isolation de la toiture par l’intérieur permet par ailleurs de conserver à votre habitation son aspect initial, sans aucune répercussion sur l’apparence.Enfin, des combles aménagés sont très souvent un point positif par rapport à la surface habitable supplémentaire. L’importance de choisir des artisans experts Il existe différentes techniques d’isolation de toit par l’intérieur. Il sera important pour chaque projet de définir la méthode la plus adaptée. La forme du toit, le budget alloué à votre projet d’isolation toiture, ou encore l’existence de combles aménageables : ce sont autant de points qui aideront à définir la méthode d’isolation à retenir. On distingue notamment l’isolation sous rampant qui est appréciée pour sa simplicité de mise en œuvre, et pour le peu de place nécessaire sous les combles pour sa réalisation. L’isolation des combles et l’isolation des toitures-terrasses sont les deux autres techniques possibles pour optimiser votre confort thermique. Pour profiter de l’expérience d’un artisan en mesure de faire les bons choix, il vaut au préalable veiller à le choisir avec soin. Pour réaliser votre projet, il sera judicieux de prendre les renseignements nécessaires sur les différentes aides disponibles. Faire isoler sa toiture par l’intérieur est dans tous les cas un investissement qui est très rapidement rentabilisé, pour un confort accru et un habitat valorisé.
Il y a 2 ans et 234 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 234 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 234 jours

VYROSA les petits formats collection mi- cheminées mi – poêles 2022 2023

Les petits formats de VYROSA. Collection « mi-cheminées mi-poêles » à adosser à un mur, ce sont des poêles et des cheminées fermées qui permettent une combustion optimale pour une faible émission de CO2, une chaleur diffuse qui se prolonge une fois le feu éteint, l’absence de fumée… et leurs larges parois vitrées permettent de […]
Il y a 2 ans et 234 jours

Somfy ajoute une fonctionnalité à sa commande TaHoma switch pour aider ses utilisateurs à réaliser des économies d'énergie

L’efficacité des protections solaires automatisées est désormais reconnue ; mais Somfy va plus loin en proposant dès aujourd’hui à tous ses utilisateurs de TaHoma de bénéficier d’une nouvelle fonction leur permettant de maximiser les économies d’énergie.Automatiser ses protections solaires pour renforcer l’isolation des fenêtresLes pouvoirs publics ont récemment rappelé l'impact significatif d'écogestes aussi simples que baisser la température de 1 °C. Pour autant, il semble idéaliste de croire que chaque individu puisse manuellement et à plusieurs reprises, adapter la température de chaque pièce. La clé d'une véritable évolution de nos façons de consommer l'énergie réside dans la simplicité des usages et leur automatisation, grâce à des solutions connectées qui interagissent entre elles pour maximiser les économies d’énergie.Automatiser ses protections solaires permet de moduler l’apport de chaleur en fonction des besoins, sans avoir à y penser. En hiver, les volets ou les stores s’ouvrent pour laisser rentrer le rayonnement solaire et ainsi chauffer naturellement l’intérieur du logement : la fenêtre agit ainsi comme un véritable radiateur, apportant une quantité importante d’énergie gratuite et écologique ! Les protections solaires se ferment automatiquement à la tombée de la nuit pour conserver la chaleur. Grâce à cette automatisation, l’utilisateur peut gagner en moyenne 10%* sur sa consommation de chauffage par rapport à des protections solaires manuelles.* Moyenne obtenue selon les résultats de 3 études : TBC/FFB ; Bastide Bondoux et Incidence 8/INCUB.Rendre les économies d’énergie accessibles à tousPour accompagner les particuliers dans leur quête d’économies d’énergie, Somfy lance une nouvelle fonction à sa commande TaHoma switch, pour permettre à tous les utilisateurs de bénéficier d’une gestion automatique de leurs protections solaires.Ceux-ci peuvent désormais bénéficier d’un scénario préconfiguré « Confort thermique », directement intégré à l’interface TaHoma. Ce scénario est accessible à tous les utilisateurs équipés de protections solaires connectées, sans qu’ils n’aient à rajouter de capteur. Ils sont guidés pas à pas pour configurer un scénario qui va leur permettre de réaliser des économies d’énergie toute l’année.En hiver, les protections solaires s’ouvrent en journée pour profiter des calories gratuites du soleil et réchauffer le logement, puis se ferment au crépuscule pour conserver la chaleur.En été, les protections solaires se ferment lorsque le soleil tape pour conserver la fraîcheur ; puis elles s’ouvrent à la tombée de la nuit pour rafraîchir naturellement le logement aux heures les moins chaudes.Ces données peuvent être personnalisées selon les besoins ou les habitudes de vie de chacun.Ainsi, les particuliers peuvent réaliser des économies d’énergie en toute simplicité, sans avoir à y penser, et même lorsqu’ils ne sont pas à leur domicile.Les protections solaires au service de la performance énergétique, quelques chiffres clés :La fenêtre représente 60% des apports calorifiques ou des déperditions de chaleur. (Ademe)En été : - 7°C de diminution de la température intérieure lors des pics de chaleur, avec des solutions automatisées vs (TBC/FFB : analyse de l’apport énergétique du volet roulant – 2010)En hiver : 10% en moyenne sur la consommation de chauffage avec des solutions automatisées vs manuelles (Moyenne obtenue selon les résultats de 3 études : TBC/FFB ; Bastide Bondoux et Incidence 8/INCUB)Un thermostat programmable permet d’économiser en moyenne 15% d’énergie, soit une baisse annuelle de 210 euros (Ademe)Un chauffage automatisé & connecté à des protections solaires automatisées permet de diminuer jusqu’à 32% la consommation de chauffage en hiver
Il y a 2 ans et 234 jours

La crise de l’énergie accélère-t-elle la transition énergétique des logements des particuliers ?

Pourtant la question du budget ralentit encore la transformation des logements. HomeServe, spécialiste des réparations et des travaux de la maison, a interrogé les ménages sur leur vision quant à l’habitat durable, en collaboration avec Odoxa. L’étude décrypte les habitudes des Français en matière d’écologie à la maison, leurs intentions pour réduire leur facture et révèle les principaux freins pour passer à l’habitat durable.Comment les Français s’adaptent-ils à ce contexte de crise énergétique ?La conscience écologique et les enjeux de sobriété énergétique gagnent du terrain dans les foyers : 88% des Français ont à cœur d’habiter un logement durable plus respectueux de l’environnement et ils sont même près d’un quart (22%) à y être déjà convertis.Parmi les facteurs moteurs en faveur du logement durable, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, la maîtrise des coûts reste centrale : 57% des Français comptent même réaliser des travaux pour optimiser leur budget mensuel, dont 40% pour réduire leur facture d’énergie quand 27% des répondants le font pour des motivations écologiques. Dans le même sens, 53% des répondants se disent prêts à réaliser des travaux d’isolation si ceux-ci ont un impact sur leur consommation d’énergie.À la maison, certains gestes ont d’ailleurs déjà trouvé leur place : 60% des répondants ont déjà réduit leur consommation d’eau et d’électricité et plus de 20% déclarent y être de plus en plus vigilants. La performance énergétique et l’isolation des biens, qui sont les facteurs prédominants dans la détermination d’un logement dit durable, font désormais parties des points de vigilance des Français dans le choix d’un futur logement : encouragés par les récentes mesures, l’étude révèle que 79% des répondants jugent important le DPE dans le choix de leur logement.…Des Français encore frileux à réaliser des travaux en faveur d’un logement plus durableAvec une place prépondérante du logement dans la vie des Français, plus de la moitié des répondants (55%) ont l’intention d’effectuer des travaux ces 12 prochains mois. En moyenne, ils comptent allouer un budget de 3 403 € pour l’entretien et la rénovation de leur habitat.Alors qu’ils pourraient avoir de vrais impacts sur leur confort et leur facture et malgré une prise de conscience des Français, parmi ceux qui ont l’intention de réaliser des travaux : seulement 16% d’entre eux privilégieront des travaux pour optimiser l’isolation de leur logement et 10% des travaux sur leur système de chauffage alors que près de 40% des Français qui ont l’intention de réaliser des travaux comptent privilégier la peinture des murs.Aujourd’hui, les Français sont seulement 1 tiers à avoir déjà réalisé des travaux d’isolation pour optimiser leur consommation d’énergie (33%), 31% à faire le choix d’un fournisseur d’énergies vertes et 28% à installer des appareils pour limiter sa consommation d’eau.Les obstacles qui freinent la conversion des Français au logement durableLe facteur prix ralentit l’enthousiasme des Français en faveur d’un habitat plus vert. En effet, pour plus de 8 Français sur 10 (84%), avoir un logement respectueux de l’environnement coûte cher.L’étude révèle par exemple que si 50% des Français seraient favorables à l’installation d’une pompe à chaleur, pour ses qualités écologiques et économiques, seulement 20% ont déjà sauté le pas, quand les 30% restants hésitent encore, en majorité car ils ne disposent pas du budget suffisant. Par ailleurs, pour 81% des répondants, avoir un logement respectueux de l’environnement demande de faire beaucoup de travaux, impliquant parfois un investissement initial significatif.Parmi les autres freins des Français pour accélérer la performance énergétique de leur habitat : la méconnaissance des démarches. En effet, 6 répondants sur 10 souhaiteraient avoir un logement respectueux de l’environnement mais ne savent pas par où commencer.Un manque de connaissance qui s’applique aussi sur les aides mises en place pour soutenir le logement durable. Parmi les Français qui envisagent des travaux de rénovation, 2 tiers ne savent pas de quelles aides publiques ils peuvent bénéficier.
Il y a 2 ans et 235 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres float à empreinte carbone réduite

Cette amélioration permettra à AGC – l’un des plus grands producteurs de verre plat au monde – de réduire de plus de 40 %[1] les émissions de carbone du processus de production de ce verre float. Pour parvenir à une production de verre carboneutre d’ici 2050, tous les éléments de la chaîne de valeur sont à prendre en considération : la décarbonisation du processus de production du verre proprement dit, mais aussi l’élimination des émissions de CO2 en amont, dans la chaîne d’approvisionnement, ainsi que des autres émissions indirectes. S’attaquant à l’ensemble des émissions dans la chaîne de valeur, AGC est aujourd’hui en mesure d’annoncer une première grande avancée sur son trajet vers la neutralité carbone grâce au lancement, fin 2022, d’une nouvelle gamme de verres float à moindre empreinte carbone. Une approche holistique pour la production de verre bas carboneAGC adopte une approche holistique de la durabilité pour produire du verre bas carbone :Approvisionnement durable en matières premièresUtilisation de fours de fusion à haute efficacitéUsage accru du groisil (verre recyclé)Recours aux énergies vertesOptimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition Optimisation du transport des produits finisApplication de l’approche holistique pour une première production bas carbone à MoustierL’usine de production d’AGC Glass Europe à Moustier en Belgique sera le premier site AGC à produire du verre bas carbone, après avoir opéré une conversion réussie en vue de répondre aux conditions rigoureuses qui sont nécessaires pour cela. De plus, la localisation de l’usine de Moustier la met en situation idéale pour un approvisionnement en matières premières durables et constitue un atout stratégique pour assurer une livraison aux clients dans des conditions optimales de durabilité. 1. Approvisionnement durable en matières premièresMoustier, l’usine historique de production de verre float d’AGC en Europe continentale, bénéficie notamment de la disponibilité locale d’un sable très pur, ne nécessitant qu’un traitement léger avant de pouvoir être utilisé pour la production de verre float. Depuis plusieurs années, 75 % de ses matières premières – non seulement le sable, mais aussi d’autres matières premières – sont transportées par péniches jusqu’à l’usine située le long de la rivière de la Sambre pour y être déchargées sur le site même. Le carbonate de sodium est une matière première essentielle pour la fabrication du verre en raison de sa capacité à réduire la température de fusion de l’ingrédient principal, le sable. L’empreinte CO2 du carbonate de sodium varie considérablement selon le procédé utilisé pour sa production. Pour la fabrication de verre bas carbone, l’usine de Moustier aura recours à du carbonate de sodium ayant une faible empreinte carbone.2. Utilisation de fours de fusion à haute efficacité L’un des fours de Moustier tire déjà parti d’améliorations apportées lors d’une récente réparation à froid (les fours de fusion font l’objet d’une révision générale tous les 15 à 18 ans), par l’intégration de nouvelles technologies telles que l’électro-boosting, qui recourt à l’énergie électrique pour la fusion du sable et permet ainsi de réduire la dépendance vis-à-vis du gaz naturel importé. Ce processus de production novateur représente un important pas en avant sur la feuille de route vers la neutralité carbone à l’échelle de l’entreprise.3. Usage accru du groisil (verre recyclé)Implantée dans une région comptant un grand nombre de transformateurs, de clients de longue date et de filiales du Groupe, l’usine de Moustier tire parti depuis de nombreuses années de différentes solutions de recyclage pour accroître la quantité de groisil utilisée dans la production de son verre. Pour ce nouveau verre float à moindre empreinte carbone, de nouvelles sources de groisil permettront d’augmenter de plus de 50 %[2] la quantité de verre recyclé en production.4. Recours aux énergies vertesAGC compte accroître au maximum sa propre production d’électricité. En Belgique, le pays d’origine du Groupe, celle-ci a pu réduire considérablement son empreinte carbone grâce à la présence de panneaux photovoltaïques sur tous les toits de ses usines de production, sites administratifs et bureaux. AGC dispose même de sa propre éolienne sur son site de Seneffe, à quelques kilomètres de Moustier.L’usine de Moustier bénéficiera d’un nouvel apport d’électricité renouvelable fourni grâce à des installations sur site et hors site (dont une installation de cogénération (production combinée de chaleur et d’électricité ou PCCE) et des panneaux solaires).5. Optimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition La logistique fait elle aussi partie intégrante de la stratégie holistique d’AGC. Afin de favoriser autant que possible les synergies entre production et finition de façon à réduire les opérations de transport et les émissions de CO2, l’assemblage en verre feuilleté pour la fabrication du verre de sécurité est réalisé sur le site de Moustier même, l’application des couches étant réalisée dans l’usine spécialisée de Lodelinsart située à 25 km à peine.6. Optimisation du transport des produits finisLa situation stratégique de l’usine de Moustier lui vaut des distances de transport optimales pour la livraison des produits finis. Les régions environnantes – le nord de la France, les pays du Benelux et l’ouest de l’Allemagne constituent des territoires densément peuplés, totalisant des millions de clients se trouvant dans un rayon de moins de 250 km.Le verre bas carbone se prête à de multiples possibilités de transformationD’ici la fin 2022, le Groupe lancera sa nouvelle gamme de produits verriers float bas carbone, basés sur du verre float clair dont l’empreinte carbone a pu être réduite de plus de 40 % (par comparaison avec la valeur de référence d’AGC Glass Europe), à moins de 7 kg de CO2 par m2 pour le verre clair (épaisseur 4 mm). Ce verre float bas carbone sera utilisé dans les principales gammes de vitrages fonctionnels d’AGC :verre de sécurité : gammes Stratobel et Stratophoneverre pour l’isolation thermique : gamme iplusverre de contrôle solaire : gammes Stopray, ipasol et EnergyCes nouveaux verres bas carbone offriront le même aspect, la même qualité et les mêmes performances techniques que les verres float classiques d’AGC. AGC compte généraliser l’expérience acquise à Moustier en étendant progressivement sa stratégie bas carbone à d’autres sites, à commencer par l’usine de Seingbouse en France début 2023. Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC, conclut : « Notre première gamme de verres bas carbone constitue un jalon important sur le trajet de décarbonisation d’AGC. Nous sommes très heureux de proposer à nos clients un verre qui, de l’extraction des matières premières à l’installation finale, génère environ 40 % de CO² en moins que notre verre standard. C’est une réduction significative, et un grand pas en avant vers la neutralité carbone dans le secteur de la construction. »[1] Par comparaison avec la référence AGC Glass Europe : FDES du Planibel dans la base de données INIES[2] La quantité totale de groisil ajoutée dans le four float pour la production de verre clair est généralement d’environ 20 %.
Il y a 2 ans et 235 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres float à empreinte carbone réduite

Cette amélioration permettra à AGC – l’un des plus grands producteurs de verre plat au monde – de réduire de plus de 40 %[1] les émissions de carbone du processus de production de ce verre float. Pour parvenir à une production de verre carboneutre d’ici 2050, tous les éléments de la chaîne de valeur sont à prendre en considération : la décarbonisation du processus de production du verre proprement dit, mais aussi l’élimination des émissions de CO2 en amont, dans la chaîne d’approvisionnement, ainsi que des autres émissions indirectes. S’attaquant à l’ensemble des émissions dans la chaîne de valeur, AGC est aujourd’hui en mesure d’annoncer une première grande avancée sur son trajet vers la neutralité carbone grâce au lancement, fin 2022, d’une nouvelle gamme de verres float à moindre empreinte carbone. Une approche holistique pour la production de verre bas carboneAGC adopte une approche holistique de la durabilité pour produire du verre bas carbone :Approvisionnement durable en matières premièresUtilisation de fours de fusion à haute efficacitéUsage accru du groisil (verre recyclé)Recours aux énergies vertesOptimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition Optimisation du transport des produits finisApplication de l’approche holistique pour une première production bas carbone à MoustierL’usine de production d’AGC Glass Europe à Moustier en Belgique sera le premier site AGC à produire du verre bas carbone, après avoir opéré une conversion réussie en vue de répondre aux conditions rigoureuses qui sont nécessaires pour cela. De plus, la localisation de l’usine de Moustier la met en situation idéale pour un approvisionnement en matières premières durables et constitue un atout stratégique pour assurer une livraison aux clients dans des conditions optimales de durabilité. 1. Approvisionnement durable en matières premièresMoustier, l’usine historique de production de verre float d’AGC en Europe continentale, bénéficie notamment de la disponibilité locale d’un sable très pur, ne nécessitant qu’un traitement léger avant de pouvoir être utilisé pour la production de verre float. Depuis plusieurs années, 75 % de ses matières premières – non seulement le sable, mais aussi d’autres matières premières – sont transportées par péniches jusqu’à l’usine située le long de la rivière de la Sambre pour y être déchargées sur le site même. Le carbonate de sodium est une matière première essentielle pour la fabrication du verre en raison de sa capacité à réduire la température de fusion de l’ingrédient principal, le sable. L’empreinte CO2 du carbonate de sodium varie considérablement selon le procédé utilisé pour sa production. Pour la fabrication de verre bas carbone, l’usine de Moustier aura recours à du carbonate de sodium ayant une faible empreinte carbone.2. Utilisation de fours de fusion à haute efficacité L’un des fours de Moustier tire déjà parti d’améliorations apportées lors d’une récente réparation à froid (les fours de fusion font l’objet d’une révision générale tous les 15 à 18 ans), par l’intégration de nouvelles technologies telles que l’électro-boosting, qui recourt à l’énergie électrique pour la fusion du sable et permet ainsi de réduire la dépendance vis-à-vis du gaz naturel importé. Ce processus de production novateur représente un important pas en avant sur la feuille de route vers la neutralité carbone à l’échelle de l’entreprise.3. Usage accru du groisil (verre recyclé)Implantée dans une région comptant un grand nombre de transformateurs, de clients de longue date et de filiales du Groupe, l’usine de Moustier tire parti depuis de nombreuses années de différentes solutions de recyclage pour accroître la quantité de groisil utilisée dans la production de son verre. Pour ce nouveau verre float à moindre empreinte carbone, de nouvelles sources de groisil permettront d’augmenter de plus de 50 %[2] la quantité de verre recyclé en production.4. Recours aux énergies vertesAGC compte accroître au maximum sa propre production d’électricité. En Belgique, le pays d’origine du Groupe, celle-ci a pu réduire considérablement son empreinte carbone grâce à la présence de panneaux photovoltaïques sur tous les toits de ses usines de production, sites administratifs et bureaux. AGC dispose même de sa propre éolienne sur son site de Seneffe, à quelques kilomètres de Moustier.L’usine de Moustier bénéficiera d’un nouvel apport d’électricité renouvelable fourni grâce à des installations sur site et hors site (dont une installation de cogénération (production combinée de chaleur et d’électricité ou PCCE) et des panneaux solaires).5. Optimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition La logistique fait elle aussi partie intégrante de la stratégie holistique d’AGC. Afin de favoriser autant que possible les synergies entre production et finition de façon à réduire les opérations de transport et les émissions de CO2, l’assemblage en verre feuilleté pour la fabrication du verre de sécurité est réalisé sur le site de Moustier même, l’application des couches étant réalisée dans l’usine spécialisée de Lodelinsart située à 25 km à peine.6. Optimisation du transport des produits finisLa situation stratégique de l’usine de Moustier lui vaut des distances de transport optimales pour la livraison des produits finis. Les régions environnantes – le nord de la France, les pays du Benelux et l’ouest de l’Allemagne constituent des territoires densément peuplés, totalisant des millions de clients se trouvant dans un rayon de moins de 250 km.Le verre bas carbone se prête à de multiples possibilités de transformationD’ici la fin 2022, le Groupe lancera sa nouvelle gamme de produits verriers float bas carbone, basés sur du verre float clair dont l’empreinte carbone a pu être réduite de plus de 40 % (par comparaison avec la valeur de référence d’AGC Glass Europe), à moins de 7 kg de CO2 par m2 pour le verre clair (épaisseur 4 mm). Ce verre float bas carbone sera utilisé dans les principales gammes de vitrages fonctionnels d’AGC :verre de sécurité : gammes Stratobel et Stratophoneverre pour l’isolation thermique : gamme iplusverre de contrôle solaire : gammes Stopray, ipasol et EnergyCes nouveaux verres bas carbone offriront le même aspect, la même qualité et les mêmes performances techniques que les verres float classiques d’AGC. AGC compte généraliser l’expérience acquise à Moustier en étendant progressivement sa stratégie bas carbone à d’autres sites, à commencer par l’usine de Seingbouse en France début 2023. Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC, conclut : « Notre première gamme de verres bas carbone constitue un jalon important sur le trajet de décarbonisation d’AGC. Nous sommes très heureux de proposer à nos clients un verre qui, de l’extraction des matières premières à l’installation finale, génère environ 40 % de CO² en moins que notre verre standard. C’est une réduction significative, et un grand pas en avant vers la neutralité carbone dans le secteur de la construction. »[1] Par comparaison avec la référence AGC Glass Europe : FDES du Planibel dans la base de données INIES[2] La quantité totale de groisil ajoutée dans le four float pour la production de verre clair est généralement d’environ 20 %.
Il y a 2 ans et 235 jours

Lorenove renouvelle ses nuanciers PVC et Aluminium et intègre un plaxage à l’effet mixte bois/alu

Une étude de TBC Innovations indique qu’en 2021, les Français ont été de plus en plus nombreux à être séduits par les menuiseries colorées avec une progression des ventes de profilés colorés.Ainsi, 43% des menuiseries – tous matériaux confondus- étaient en couleur. Dans 50% des cas, les menuiseries aluminium sont colorées dont 20 % en gris anthracite (7016) et les 30% restants en différentes autres couleurs. Pour ce qui est du bois, le blanc reste donc majoritaire.L’étude qui trace les contours d’une tendance du marché vient conforter les nouvelles orientations des nuanciers PVC et Aluminium Lorenove.Commercialisée depuis le mois de juin 2022, la nouvelle offre des nuanciers aluminium et PVC intègre des teintes inédites et différentes textures. L’enseigne appuie notamment la personnalisation avec une proposition de plaxage effet mixte bois/alu ! Du gris sablé, au brun métallisé, en passant par le chêne doré, le nuancier aluminium joue sur tous les constrates. Le nuancier aluminium a été entièrement revu. La précédente offre rassemblait des tons vert, bleu, rouge qui aujourd’hui ne sont plus plébiscités ; à l’inverse des tons gris clair, gris foncé et noir, ainsi que des finitions sablées et texturées ont fait leur entrée dans le nuancier.25% des volumes Lorenove sont relatifs à la couleur gris anthracite, un succès dû à sa tonalité tout à la fois élégante et intense. Par conséquent, un autre ton de gris a été ajouté au nuancier, le Gris 2900. Sombre et métallisé ce coloris prend le pas sur la tendance. Sa finition sablée agrée les intérieurs comme les extérieurs et offre une alternative à l’anthracite tendance.Les coloris Mars 2525, Brun 2650, Gris 2500 ainsi que deux bleus sablé/satiné sont ajoutés et composent une gamme aux aspects sablé, pailleté. Ces coloris donnent de la texture et jouent avec la lumière. Ils procurent à la fenêtre en aluminium un effet de matière, renforcé par l’aspect métallisé de certaines teintes, notamment pour le Gris 2900 et le Mars 2525.A l’opposé de ces tons modernes, le nuancier aluminium accueille une finition Chêne Doré qui est obtenue par le procédé de sublimation.Ce procédé qui consiste à imprimer des motifs colorés sur les profils aluminium, permet d’obtenir un aspect proche d’une menuiserie en bois, avec une finition texturée, tout en bénéficiant des avantages de l’aluminium : finesse des profils et entretien facilité.Cette finition est particulièrement plébiscitée par les particuliers qui remplacent leurs menuiseries bois par de l’aluminium, tout en veillant à conserver l’aspect chaleureux de leurs anciennes fenêtres.Ce nouveau nuancier est disponible pour toutes les gammes Lorenove de fenêtres et coulissants en aluminium. Le nuancier PVC tend vers des coloris modernes et matiéristes et se différencie avec la bicoloration.L’offre plaxée pour le PVC a également été retravaillée dans la lignée de l’offre alu afin de proposer des coloris et styles identiques pour les différents matériaux. Un nouveau noir profond Midnight Black Mat fait son entrée dans le nuancier, suivi d’un nouveau Noir 2100, d’un Blanc Cérusé Veiné, d’un beige foncé Sage Lisse, d’un Brun Sépia Mat, d’un Gris Argent Mat et Gris Quartz Mat ainsi que d’un Bronze Mat.Des coloris modernes que l’on retrouve habituellement sur des menuiseries en aluminium et qui ici, donnent du caractère à la menuiserie PVC. Entre modernité et sobriété, on sort du blanc, du beige classique pour afficher des coloris matiéristes. Autre nouveauté dans ce nuancier, la bicoloration qui offre une proposition de plaxage avec effet mixte bois/aluminium pour une personnalisation sur-mesure des menuiseries PVC.Dans la rénovation, l’engouement pour la bicoloration des menuiseries joue un rôle esthétique de différenciation qui ne se dément pas. Pour l’intérieur, 3 nouveaux tons bois Turner Oak Malt, Sheffield Oak Concrete et Sheffield Oak Alpine sont proposés en finition mat avec un grain marqué reproduisant véritablement l’aspect et le toucher du bois. Pour l’extérieur, 9 tons aluminium mat unis sont proposés. L’ensemble affiche un nuancier habilement harmonisé pour que chacun puisse personnaliser ses menuiseries et apporter du cachet dans un style différent en extérieur comme en intérieur.Ce nouveau nuancier est disponible pour la gamme PVC Evasion et la gamme HPC Lomnia en fenêtres. Pour rappel, les nuances de coloris proposées par Lorenove présentent toutes les garanties de robustesse, de stabilité dans le temps de la coloration, et de résistance à la corrosion (laquage), certifiées selon les termes des directives des labels Qualicoat, Qualimarine et Qualideco.
Il y a 2 ans et 235 jours

Mécontentement chez les fabricants d’isolants en laines minérales

L’orientation des aides publiques à la rénovation favorisant les pompes à chaleur, les ventes d’isolant baissent. Les industriels de l’isolation en laines minérales demandent un rééquilibrage rapide.
Il y a 2 ans et 235 jours

La gamme intérieur bois de PROTAC accueille un nouvel aspect vieux bois

Les revêtements intérieurs bois séduisent toujours plus de décorateurs et de particuliers pour leurs atouts écologiques, leur aspect chaleureux et leurs possibilités esthétiques. Au coeur des tendances décoratives, la collection Intérieur Bois de Protac s’enrichit et accueille un nouvel aspect vieux bois au rendu brut qui s’intègre à tous les styles d’intérieurs. UNE DÉCO BOIS […]
Il y a 2 ans et 236 jours

Grande promotion sur le blanc ! Et pour la Ville Rose ?

Le blanc renvoie la chaleur. Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! Pour lutter contre l’îlot de chaleur urbain, peignons tous les toits en blanc. En plus, cette solution réduit la température des toits, et donc celle des étages en dessous. Bon pour lutter contre le réchauffement climatique, et bon pour les occupants, un double dividende […] L’article Grande promotion sur le blanc ! Et pour la Ville Rose ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.