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Il y a 3 ans et 281 jours

Un parc d'attractions à l'abandon raconte les maux de la Turquie

Au lieu de cela, les coûteux manèges, qui rouillent depuis la fermeture du parc moins d'un an après son ouverture en mars 2019, sont devenus le symbole de la gabegie et de l'hubris de certains responsables du parti présidentiel, l'AKP.L'indignation suscitée par la construction de ce méga-projet aussi inutile qu'onéreux a contribué à mettre un terme au long règne des islamo-conservateurs sur Ankara, ville remportée par l'opposition lors des dernières élections municipales en 2019.Ce revers, inédit pour M. Erdogan, a aussi servi d'avertissement pour le chef de l'Etat qui se dirige vers un double scrutin présidentiel et législatif délicat en 2023, sur fond de difficultés économiques.L'étendue des problèmes affectant Wonderland Eurasia est apparue très vite. Deux jours après l'inauguration du parc, un train est resté bloqué au sommet d'une montagne russe. Les passagers ont été contraints de descendre du manège à pied.Les visiteurs ont aussi eu la mauvaise surprise de découvrir des sanitaires en piteux état, des attractions à moitié construites et des zones du parc interdites d'accès pour cause de chantier en cours.En 2020, Wonderland Eurasia a baissé le rideau, laissant sur place des statues et des manèges en proie à la rouille et un vif sentiment d'amertume."Ce dont Ankara avait besoin, ce n'était pas d'un parc d'attractions. C'était (d'une amélioration) des transports", regrette Tezcan Karakus Candan, présidente de la Chambre des architectes d'Ankara."C'était un projet extravagant", ajoute-t-elle, soulignant qu'il existait déjà un autre parc d'attraction d'envergure dans la capitale turque."Caprice"La municipalité a poursuivi en justice l'entreprise responsable de Wonderland Eurasia dans l'espoir d'en gagner le contrôle et de mettre le vaste terrain sur lequel il a été construit à profit. Une décision est attendue le 13 septembre.Selon l'actuel maire issu de l'opposition, Mansur Yavas, ce projet hérité d'un de ses prédécesseurs, Melih Gökçek, a coûté plus de 680 millions d'euros.M. Gökçek, qui a dirigé Ankara de 1994 à 2017, conteste ce chiffre, évoquant un coût de 420 millions d'euros.Mais l'ancien édile, qui a été relevé de ses fonctions par M. Erdogan avant la fin de son dernier mandat, reste associé à plusieurs projets de construction controversés.Wonderland Eurasia, qui fut d'abord appelé "Ankapark", était censé développer le tourisme à Ankara, une ville avant tout administrative, loin de posséder les charmes d'Istanbul ou des stations balnéaires du sud du pays.M. Gökçek avait affirmé que le parc attirerait 10 millions de visiteurs annuels dans la capitale. Elle en a reçu la moitié en 2019.Pour Güven Arif Sargin, professeur d'architecture à l'Université technique du Moyen-Orient, à Ankara, vouloir faire de la capitale un pôle touristique relevait d'un "caprice puéril".Héritage d'AtatürkPour les opposants de M. Erdogan, ce projet est aussi devenu le symbole du fossé qui existe selon eux entre la classe dirigeante et les préoccupations de la population."Melih Gökçek illustre la manière dont les administrations locales de l'AKP trahissent les villes, et la manière dont elles agissent pour mettre en place un processus de pillage" des fonds publics, estime Mme Candan.Mais pour nombre d'habitants d'Ankara, le principal tort de M. Gökçek n'est pas de s'être livré à une coûteuse fantaisie. C'est d'avoir détruit un espace naturel associé au fondateur de la République, Mustafa Kemal Atatürk, dont il portait d'ailleurs le nom.La "ferme de la forêt d'Atatürk", aménagée en 1925, accueillait un zoo et des potagers. Le fondateur de la République l'avait créée pour qu'elle puisse répondre aux futurs besoins de la capitale en produits agricoles.Pour les détracteurs de M. Erdogan, la construction d'un parc d'attractions sur ce lieu symbolique participe de l'entreprise d'effacement de l'héritage d'Atatürk dont ils accusent le pouvoir.Pour Mme Candan, seule une solution "radicale" permettrait de tourner la page."Il faut donner les manèges (du parc) aux régions qui en ont besoin, réclamer des indemnités à Melih Gökçek pour les sommes gaspillées et utiliser cet argent pour reboiser" la zone, dit-elle.
Il y a 3 ans et 281 jours

Concours Archi’bois : les dix finalistes de l’édition 2021

Premier concours d’architecture bois destiné aux étudiants architectes, ingénieurs et paysagistes en France, le concours Archi’bois est coorganisé depuis 2019 par le Fonds Archimbaud pour l’Homme et la Forêt et l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Val de Seine. Les dix projets finalistes de l’édition 2021. « Du cidre, au bois normand » – Pierre Adam et […] L’article Concours Archi’bois : les dix finalistes de l’édition 2021 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 281 jours

Le gouvernement veut étendre le label bas carbone pour favoriser les projets

Lancé fin 2018, ce label concerne par exemple aujourd'hui une centaine d'initiatives forestières (boisement ou reboisement), ainsi financées par des entreprises ou encore des collectivités souhaitant soutenir ce type de projets, financer une compensation carbone à leurs activités, l'inclure dans leurs plans de RSE etc.Ce label repose sur des méthodes de réduction d'émissions et de calcul d'impact validées par les pouvoirs publics, permettant de guider les porteurs de projets mais aussi les acteurs publics ou privés désireux d'investir.C'est "un bon dispositif pour développer les projets" favorables au climat, selon le ministère, qui veut "ouvrir ce label à un maximum de domaines d'application", a-t-on expliqué mercredi: aux grandes cultures (couverture des sols, inter-cultures), amélioration de l'alimentation des bovins laitiers, moindre recours aux intrants (les intrants azotés étant très émetteurs).Le label concernerait aussi le bâtiment pour valoriser l'utilisation de matériaux issus du réemploi, bas-carbone ou biosourcés dans des projets de rénovation énergétique.Une plateforme doit être mise en place présentant projets labellisés ou en cours, permettant une mise en relation avec les candidats au financement.L'Etat ira aussi chercher des entreprises ou autres acteurs volontaires afin de lancer un "fonds d'amorce" de 30 millions d'euros, ajoute le ministère: "la ministre Barbara Pompili va rencontrer tout un panel d'entreprises pour leur expliquer".Elle doit dans l'immédiat se déplacer jeudi en Ardèche, où une forêt a ainsi pu être reboisée après deux incendies successifs.
Il y a 3 ans et 282 jours

Les plaques en polycarbonate ONDUCLAIR PC Crystal ONDULINE éclairent un atelier d’artiste

La lumière joue un rôle essentiel dans la création artistique en favorisant la perception des éléments, des reliefs et des couleurs. Jean-Marie BLANCHET, artiste peintre, tenait à avoir un maximum de lumière naturelle dans son nouvel atelier. À Villeneuve sur Lot (47), un artiste peintre a réalisé une extension neuve de 75 m2 pour en faire son atelier. Ce chantier en autoconstruction sur fondation pneu (technique qui consiste à poser des pneus usagés et à les remplir de gravier) a nécessité la pose de 40 plaques translucides en polycarbonate ONDUCLAIR PC ONDULINE. « J’ai découvert ce matériau il y a une trentaine d’années au travers des réalisations des architectes Lacaton & Vassal, notamment la maison Latapie. J’ai tout de suite eu un coup de cœur pour ce matériau qui offre une lumière naturelle si importante pour la création artistique. Ce qui est particulier dans cet atelier, c’est que mon projet s’est construit autour de ce matériau ONDULINE et non pas l’inverse. J’ai cherché une structure bois esthétique pouvant se marier avec cet élément tout en laissant entrer un maximum de lumière. » précise Jean-Marie BLANCHET. Reconnue pour sa grande résistance aux chocs et aux grands écarts de température, et pour sa formulation qui lui confère une transparence proche du verre (90%), la plaque polycarbonate ONDUCLAIR PC ONDULINE éclaire cet atelier d’artiste qui s’ouvre complètement sur le jardin.   ONDUCLAIR PC Des plaques hautes performances Jean-Marie BLANCHET développe : « J’apprécie également les économies réalisées avec ONDUCLAIR. En effet, le prix de ce produit est très abordable. De plus, le polycarbonate est un matériau qui optimise la diffusion de la lumière naturelle, ce qui réduit l’utilisation de l’éclairage. » Une solution lumineuse La conception et la transparence de la plaque ONDUCLAIR PC favorise un éclairage naturel. La plaque offre une excellente transmission de la lumière et conserve durablement ses propriétés optiques grâce à son traitement anti-UV appliqué sur la surface extérieure par une technique de co-extrusion. Son mode de fixation est particulièrement simple grâce au kit de fixation proposé par ONDULINE. Ce kit comprend, selon le modèle de plaque choisi, les pontets plastiques spécifiques qui viennent épouser la forme de la plaque et les monovis bois ou les tirefonds à bourrer selon le type de support. ONDUCLAIR PC peut être utilisée dans toutes les zones géographiques car elle résiste aux températures très élevées (130°C) comme les plus basses (-30°C). Sa grande solidité et sa résistance aux chocs lui valent d’être recommandée dans les régions régulièrement touchées par la grêle. Elle revêt de nombreux avantages en termes de coûts et de rapidité d’exécution des chantiers que ce soient pour la couverture et le bardage de serres, de pergolas, d’auvents, de carports, de bâtiments agricoles… Avantages produits : • Excellente tenue à la température : – 30 à 130 °C • Résistance au feu optimale B-s1,d0 • Haute résistance aux impacts et à la grêle 75m/s • Garantie 10 ans Caractéristiques • Épaisseurs : 0.8 mm – 1 mm • Masse volumétrique 1,20g/cm3 • Coloris : Cristal (transparent : 90% de transmission) / Blanc Opaque / Opalin (66% ou 46% de transmission lumineuse) www.onduline.fr
Il y a 3 ans et 282 jours

Gestion des déchets : Ecodrop poursuit son déploiement national

Ecodrop, start-up créée en 2017, spécialisée dans la gestion des déchets via une application digitale, se développe à grande vitesse, après sa levée de fonds d’envergure fin 2020.
Il y a 3 ans et 282 jours

Kinedo met le cap sur la croissance made in France

Si le site de La Ciotat (13) se spécialise, avec 150 personnes sur 16.000 m² couverts, dans la fabrication de solutions douche/bain, balnéo, spas et coques de baignoires, Aquaproduction, avec ses deux unités implantées à Chaumes en Retz (44), s’impose comme le centre de compétence Kinedo pour la production de douches et de solutions de remplacement de baignoires et d’accessoires.Deux sites à Chaumes en Retz pour une même dynamique et un unique credo, la qualitéHistoriquement spécialisés en cabines et parois, les deux sites de Loire-Atlantique (sur 32.000 m² couverts pour 230 personnes avec une répartition femmes/hommes 40/60), au-delà d’accroître leurs capacités annuelles, se sont largement diversifiés. Ils comptent désormais de nouvelles productions en conception et fabrication (en biocryl ou biotec) de receveurs, vasques et panneaux muraux, avec une véritable expertise en découpe, perçage, cintrage et encollage des profilés aluminium pour les cabines et parois.Parfaitement maîtrisées et testées puisque Aquaproduction dispose de son propre laboratoire d’essais pour évaluer la conformité des produits (achetés en externe ou fabriqués sur site) aux normes en vigueur. Une exigence qualité poussée à l’extrême puisque Aquaproduction réalise même une batterie de tests non imposés par la réglementation.La démarche qualité s’avère omniprésente tout au long du process. Aquaproduction revendique, en effet, une véritable culture d’entreprise orientée satisfaction client qui s’incarne tant dans la conception (évaluation du produit à chaque stade), que dans la production (autocontrôle à chaque poste) ou bien encore en sortie de chaîne de production avec des audits réguliers sur la qualité des produits finis.Ainsi, 3 techniciens disposent d’un espace dédié de 350 m² et équipé de 6 automates, 9 bancs d’essais pour mener plus de 50 tests, allant de l’endurance sur receveur avec charge dynamique à 100 kg, à la résistance à la glissance, au frottement de surface, à la résistance aux chocs thermiques, en passant par la résistance aux rayures (pointe de diamant) ou encore résistance aux produits chimiques…Les techniciens Aquaproduction éprouvent également les parois verre avec le test d’impact d’un sac de 50 kg simulant une chute ou l’usure de porte avec 30.000 cycles d’ouverture/fermeture. Perfectionnistes, les validations Aquaproduction vont même jusqu’à tester les matériels en simulant leurs conditions de transport (vibration, chute)…Une politique qualité reconnue et appréciée tant des clients BtoB Aquaproduction, qu’il s’agisse des réseaux grossistes professionnels (Algorel, Comafranc, Richardson…), des GSB (Grandes surfaces de bricolage Lapeyre, Leroy-Merlin, Castorama,…) ou encore industriels (fabricants de mobilhomes ou de modules de salles de bains) que ces consommateurs BtoC qui apprécient les références de la marque Kinedo…Coté industriel, le site n°1 se spécialise dans la fabrication des receveurs de douche kinesurf et kinestart réalisés en Biotec (plaque abs/PMMA Thermoformé, renfort acier et renfort biotec) et celle des receveurs en Biolith (plaque ABS/PMMA thermo, résine PU + fibres et renfort Biolith) ainsi que le montage des colonnes et panneaux des cabines hydromassantes.Quant à la seconde unité, elle affiche une expertise pour la transformation du verre (coupage, usinage, trempe thermique et traitement anticalcaire), l’usinage et équipement des profilés aluminium ainsi que le montage et l’emballage des parois et fonds de cabines.Précisons que la partie logistique dispose d’une surface dévolue de quelque 8.500 m² pour 8.800 emplacements de palettes. L’assurance d’un stock conséquent pour toujours plus de disponibilités et de délais courts, exigés par le marché.Côté chiffres, notons que si les sites de Chaumes-en-Retz expédient annuellement aux alentours de 300.000 produits, des investissements réguliers leurs assurent une capacité encore supérieure permettant d’anticiper les croissances à venir.Coté SAV, même exigence de qualité et Service client puisque, outre une hotline en support technique, Kinedo assure un envoi rapide de la pièce adaptée et propose une intervention possible d’un technicien chez le client. D’ailleurs, le Service client peut se prévaloir d’un taux de livraison de 92 % livrés dans le délais annoncé et 85 % livrés dans les 3 jours ouvrés.Les derniers investissements industriels, d’un montant total représentant 2,50 % du CA net prévu pour 2021 ont concerné tant les chaînes de fabrication de parois de douche que celles de receveurs avec notamment une 4ème ligne utilisant un tout nouveau procédé de fabrication qui accroit de plus de la moitié la capacité de production annuelle de la ligne receveurs.Depuis plus de 2 ans, une salle de formation a vu le jour au cœur même du site 2, permettant ainsi d’accueillir les clients professionnels installateurs ou vendeurs Cette clientèle après la visite du site de production peut ainsi bénéficier d’une formation technique animée par une équipe de formateurs-monteurs dédiée.Enfin, soulignons le dernier investissement, d’un montant de 200.000 euros, qui dote le site d’un show-room Kinedo de 400 m² proposant un superbe écrin, digne reflet du savoir-faire, de l‘esprit d’innovation et de design chers à l’industriel français pour une quarantaine de solutions présentées in situ.Une découverte de toutes les possibilités Kinedo, allant des receveurs aux parois, en passant par les cabines ou encore les panneaux muraux. Et aussi une belle mise en avant de l’innovation comme l’incarne le concept Modulo, qui permet d’intégrer rapidement et sans gros travaux une salle d’eau complète n’importe où dans la maison.À défaut de pouvoir profiter pleinement de ce showroom à cause du contexte sanitaire actuel, une version virtuelle en ligne est proposée sur kinedo.com. Kinedo.com qui propose au passage de plus en plus d’expériences interactives comme par exemple le configurateur Kocoon qui offre à l’utilisateur la possibilité de définir lui-même en ligne son espace douche personnalisé en quelques clics (soit plusieurs milliers de combinaisons de parois, receveurs ou panneaux muraux possibles).
Il y a 3 ans et 282 jours

Amiante : ce projet de fusion qui inquiète...

Souhaité par le gouvernement, le rapprochement entre le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) et l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) est contesté par l'association qui défend les victimes de l'amiante.
Il y a 3 ans et 288 jours

Inondations : L'Allemagne affecte 30 milliards d'euros à la reconstruction

Cette somme sera partagée entre l'Etat fédéral et les 16 régions allemandes, a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse, soulignant qu'il s'agissait "d'un signe de solidarité nationale".Les aides adoptées lors du conseil des ministres du 18 août, devront être entérinées probablement la semaine prochaine par le Bundestag, la chambre basse du parlement, a précisé la chancelière.Au moins 190 personnes sont mortes dans des crues dévastatrices les 14 et 15 juillet, essentiellement dans deux Länder, la Rhénanie-Palatinat et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie.Le chef de gouvernement de cette dernière, Armin laschet, également chef de fil des conservateurs pour les législatives du 26 septembre, avait déjà annoncé ce paquet de "20 à 30 milliards d'euros", chiffrant les besoins à long terme dans sa seule région "à quelque 13 milliards d'euros selon les premières estimations".L'Allemagne avait déjà alloué des aides d'urgence d'un montant total de 400 millions d'euros le 21 juillet pour soulager les sinistrés et parer au plus pressé, comme le rétablissement de l'eau potable et de l'électricité.Les responsables ont également décidé de dégager des fonds pour améliorer le système d'alerte catastrophe, dont 88 millions d'euros pour reconstituer le réseau de sirènes d'ici 2023.Une polémique a suivi le sinistre, relative à l'anticipation des événements météorologiques par les autorités, au fonctionnement du système d'alertes et aux mesures d'évacuation.La justice allemande a annoncé le 6 août une enquête pour "homicide par négligence" contre le chef de l'arrondissement d'Ahrweiler (ouest), très touché par les inondations.
Il y a 3 ans et 290 jours

Monter un hangar agricole sans permis de construire

Lorsque les récoltes deviennent abondantes, il est impératif d’accroître votre capacité de stockage. Ainsi, la construction d’un hangar agricole s’avère nécessaire. A l’image de toute construction, cela doit respecter les règles établies par la loi avec une demande de permis de construire. Toutefois, il est possible de construire un hangar agricole sans permis. Découvrez les contours de cette alternative à travers cet article. Quelles sont les conditions requises pour construire un hangar sans permis de construire ? Vous avez besoin d’un petit espace de plus pour mieux contenir vos récoltes ou stocker l’alimentation de vos bêtes (foin, céréales etc..) ? Cependant, vous avez en horreur de devoir reprendre toutes les formalités administratives d’obtention d’un permis de construire. Dans le respect strict de certaines dispositions, vous serez épargné de cette corvée. En effet, selon les articles R 421-1 et le code de l’urbanisme  (en vigueur depuis le 1er janvier 2016), certains types de constructions sont exempts de permis de construire. C’est le cas d’un hangar agricole dont l’emprise au sol est inférieure à 20 m2. Si l’emprise en revanche est supérieure à 20 m² il vous faudra vous affranchir d’une déclaration au PLU et d’un permis de construire. Il est de même pour des serres de production de moins de quatre mètres de hauteur et d’une surface au sol inférieure à 2000 m2. Dans ce dernier cas et pour un hangar de moins de 800 m2 de surface du plancher, le recours à un architecte n’est nullement nécessaire (tout comme le permis). Quelles sont les dispositions légales en vigueur pour la construction de hangar agricole ? Toute nouvelle construction doit s’inscrire dans la dynamique de l’urbanisme et de la sécurité. Il existe pour cela des directives administratives à suivre et des règles de sécurité à respecter pour la construction de vos hangars agricoles. Les directives administratives Elles varient considérablement selon la superficie occupée au sol par votre hangar. Pour une surface au sol de moins de 20 m2, l’obligation avant construction se résume à une simple déclaration. Par contre, l’acquisition d’un permis de conduire s’avère indispensable pour la construction d’une surface de plus de 20 m2. Il peut être ainsi judicieux de juxtaposer plusieurs petits hangars plutôt qu’un gros. Les règles de sécurité dans un hangar agricole La question de sécurité doit faire partie intégrante de votre projet de construction. Outre le côté prudence, il est plus judicieux de l’inclure au départ que d’y penser plus tard. Pour un hangar agricole répondant aux normes de sécurité et d’hygiène, il vous faut des dispositifs adaptés. Principalement dans la prévention des incendies et le respect d’un certain nombre de mesures recommandées. Afin d’éviter l’accumulation des matières susceptibles d’interagir entre elles, il est conseillé de disposer distinctement vos unités de stockage. Il est fortement recommandé de respecter une distance d’au moins 20 m entre de hangars adjacents, ce qui permettra d’éviter la propagations des incendies. L’objectif est de circonscrire au plus vite un éventuel foyer incendiaire. En fonction de la direction et de la force des vents dits dominants, les hangars de grandes hauteurs sont plus éloignés que la marge de 20 m. Il est également conseillé d’utiliser les revêtements de murs, de plafonds, de plancher et de toitures en matière non-combustibles. Avant la mise en service de votre hangar, vous devez faire contrôler l’installation électrique par un autre professionnel. Cela permet de lutter contre les incendies dues à un sous ou surtension électrique. Comme tout bâtiment, le système de ventilation de votre hangar doit être optimal. La construction d’un hangar agricole sans permis de construire est bien possible lorsqu’il respecte les normes en matière d’urbanisme. Solutions mobiles et structures légères pour vos hangars agricoles La société Polplan est spécialisée depuis de nombreuses années dans la construction de hangars et structures mobiles de stockage. Vous pouvez consulter leur catalogue pour vous faire une idées des possibilités offerts par ces constructions légères et pratiques. Les bâtiments agricoles fournis par Polpan peut notamment faire office de : abris pour l’élevage des animaux (étables, poulaillers, porcheries) entrepôts de récoltes (chambres froides, salles de congélation) salle de tris de fruits et légumes garages d’équipement agricole Les possibilités sont multiples et de nombreuses exploitations agricoles se tournent aujourd’hui vers ce type de structures.
Il y a 3 ans et 296 jours

Bpifrance accompagne la transmission et le développement du groupe de construction bois Socopa

Créé en 1967, le Groupe Socopa est un acteur historique de la construction à ossature bois aussi bien sur les marchés des maisons individuelles que des immeubles résidentiels et bâtiments publics et tertiaires.Socopa construit près de 175 maisons par an (principalement en bois) à travers plusieurs marques en France (Maisons Socopa et Maisons Oxeo) et au Luxembourg (Tradilux et Maisons Georges Beaumont). Socopa développe également une très forte activité de construction d’immeubles à ossature bois auprès de promoteurs ou d’aménageurs pour de l’habitat groupé, des résidences, des bureaux ou des établissements recevant du public.Afin d’apporter une réponse rapide aux nouveaux enjeux sociétaux et règlementaires (demande d’habitat plus respectueux de l’environnement, mise en place de la Réglementation Environnementale 2020 et de la réduction de l’impact carbone dans la construction), le groupe vient également d’investir plus de 1 millions d’euros pour moderniser son site de production de Vagney, permettant d’améliorer les conditions de travail et d’accroître sa capacité de production. Grâce à son expérience et à ses nouveaux outils industriels, le Groupe a ainsi la capacité d’apporter une réponse concrète aux enjeux de la construction hors site et bas carbone.Cette opération de transmission permet à Pierre Castien et aux managers du Groupe de se renforcer au capital de la société, aux côtés du Fonds Bois et Eco-Matériaux de Bpifrance et du Groupe ILP. A cette occasion, le fonds Développement & Partenariat présent depuis 2013 cède ses parts.Pierre Castien, Président du Groupe Socopa : « Je me réjouis de cette nouvelle phase de l’aventure entrepreneuriale du groupe. Avec la présence de nouveaux partenaires financiers impliqués tant dans le développement de la filière que le développement régional, le groupe peut aborder sereinement les années charnières qui s’annoncent pour la construction hors site et bas carbone. »Vanessa Giraud, Directrice du Fonds Bois et Eco-Matériaux chez Bpifrance : « Nous nous réjouissons que le Fonds Bois & Eco-Matériaux puisse accompagner la transmission managériale et le développement du Groupe Socopa, groupe emblématique de la construction à ossature bois en France. Cette opération permettra d’assurer la pérennité d’un acteur clé de la filière. » Maxime Liegeois, Chargé d’affaires au sein du Groupe ILP : « La région Grand Est, au travers du Groupe ILP, se réjouit d’accompagner Pierre Castien et ses cadres dans la croissance de Socopa aux côtés du Fonds Bois & Eco-Matériaux. Cet investissement s’inscrit totalement dans la stratégie et les objectifs du groupe ILP qui, en participant à cette opération, permet à Socopa de maintenir son centre de décision dans les Vosges tout en renforçant l’actionnariat salariés dans l’entreprise. »Intervenants :Management : Pierre CastienCédants : Développement et PartenariatInvestisseurs :Bpifrance Investissement (Vanessa Giraud, Pierre-Eddy Sastre, Sophie Perette, Yassine Rochd, Thibaut Cambuzat)Groupe ILP (Benoît Voinot, Maxime Liegeois)Conseils Investisseurs :Conseil et Due Diligence Juridique, Sociale et Fiscale : Lexicube (Thibault Ricome)Due Diligence financière : Odéris (Aurélien Vion, Nicolas Boucher)Conseils Société :Conseil Juridique : Lamartine (Stéphane Rodriguez, Victoire Bertin)Banques :Banque CIC EstBanque Populaire Alsace Lorraine Champagne
Il y a 3 ans et 302 jours

Smart building : nouvelle levée de fonds pour Enerbrain

JEUNE POUSSE. La start-up, Enerbrain, spécialisée dans les solutions de smart building, annonce une levée de fonds de 5,2 millions d'euros. Une enveloppe qui servira à son développement international et à sa R&D.
Il y a 3 ans et 305 jours

Le Gouvernement signe un engagement avec les principaux acteurs de l’immobilier logistique

La crise sanitaire de la COVID-19 et ses conséquences économiques ont mis en évidence l'importance des chaînes logistiques. A contrario, des contestations locales subsistent à l'installation de certains nouveaux sites logistiques, notamment ceux de plus grande taille lorsqu'ils conduisent à une artificialisation des sols.Dans ce contexte, le Gouvernement a missionné Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique, et Gilles de Margerie, Commissaire Général de France Stratégie, pour mener une concertation avec les acteurs de la logistique et faire émerger les conditions du développement d'une filière de l'immobilier logistique plus responsable. Ce processus de concertation, mené en partenariat avec l'AFILOG, a permis d'aboutir à une charte d'engagement signée conjointement par le Gouvernement et une trentaine d'acteurs de l'immobilier logistique.Avec cette charte, les entreprises signataires s'engagent à mettre en œuvre des actions ambitieuses, précises et quantifiables afin de proposer des entrepôts performants sur le plan environnemental, pertinents sur le plan économique et à même de répondre aux besoins des territoires en termes d'immobilier logistique. En parallèle, l'État accompagne leurs efforts en facilitant l'accueil et la bonne intégration de ces entrepôts dans les territoires.Cette charte prévoit notamment que les acteurs de l'immobilier logistique :couvrent 50 % de leur surface de toiture avec des panneaux photovoltaïques afin de contribuer aux objectifs de développement des énergies renouvelables tout en limitant leur impact sur l'artificialisation des sols ;privilégient l'installation d'entrepôts sur les friches existantes plutôt que sur des terres non artificialisées afin d'apporter leur contribution à la lutte contre l'artificialisation des sols ;infiltrent 100% des eaux pluviales, au plus près de leur lieu de chute, afin de limiter la saturation des réseaux d'eaux pluviales et d'éviter des ruissellements qui peuvent aggraver les inondations ;plantent des haies champêtres composées d'arbres et d'arbustes sur un linéaire au moins équivalent à 50% de la limite de propriété et dont la majorité sont composées d'essences favorables aux pollinisateurs. Cet engagement s'inscrit dans le cadre du plan de protection des pollinisateurs proposé par le Gouvernement ;remettent préalablement à l'autorisation administrative, pour les entrepôts de plus grande taille (supérieurs à 20 000 m²), une étude écologique du site réalisée par un écologue. Ils s'engagent également à en mettre en œuvre les recommandations tout au long de la vie du projet.De son côté, l'État s'engage à :accompagner les acteurs de l'immobilier logistique dans l'atteinte de leurs engagements, en particulier lors de l'instruction de la demande d'autorisation environnementale ;mettre à disposition de tous un inventaire des friches, et à mettre en lumière les sites susceptibles d'accueillir des activités logistiques parmi les sites « clés en main » et ceux qui bénéficient du fonds friches du plan France Relance ;clarifier le droit applicable aux porteurs de projets, notamment au regard des simplifications apportées par la loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP) et en réponse aux interrogations remontées par les professionnels de la logistique ;initier des conférences régionales de la logistique d'ici fin 2021 pour mieux répondre aux besoins des territoires en immobilier logistique tout en conciliant les enjeux environnementaux et économiques.Cette charte d'engagements s'inscrit en cohérence avec la stratégie du Gouvernement en matière de compétitivité logistique mise en œuvre dans le cadre du Comité Interministériel de la Logistique (CILOG). La mise en œuvre de la présente charte s'inscrira dans un processus d'évaluation confié à France logistique et une restitution sera menée dans le cadre du CILOG.Retrouvez en ligne la Charte d'Engagement
Il y a 3 ans et 309 jours

L'économie française retrouve la croissance avec la levée des restrictions

Au printemps, l'économie a d'abord été freinée par le troisième confinement mais l'activité s'est nettement reprise avec la levée progressive des restrictions sanitaires à partir de la mi-mai.Cette première estimation publiée vendredi par l'Insee est légèrement supérieure au +0,7% que l'Institut de la statistique anticipait. La Banque de France tablait elle sur un rebond de 1%.La France signe la plus faible croissance des grands pays de la zone euro, l'Allemagne ayant progressé de 1,5%, l'Espagne de 2,8% et l'Italie de 2,7%. Mais l'économie française n'avait pas fléchi comme ses voisines au premier trimestre (+0%, selon une nouvelle estimation de l'Insee, contre -2,1% en Allemagne par exemple).Par ailleurs, le PIB français "se rapproche de son niveau d'avant-crise", a souligné l'Institut national de la statistique, puisqu'il n'est plus inférieur que de 3,3% à son niveau du quatrième trimestre 2019."C'est une performance exceptionnelle de l'économie française", s'est félicité le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, sur France inter.Cela renforce ainsi la prévision de l'Insee, comme du gouvernement, de voir la croissance atteindre 6% cette année, une des plus élevées de la zone euro, et l'économie française retrouver quasiment son niveau d'avant-crise dès la fin 2021, après une récession record de 8% l'an dernier.La France "a encore quelques points de retard (par rapport à l'avant-crise) mais on va plus vite que prévu et ça va nous permettre d'engager maintenant rapidement le troisième temps de notre stratégie économique", avec le futur plan d'investissement, a insisté Bruno Le Maire.Enjeu: maîtriser l'épidémieL'Insee ne se prononce pas à ce stade sur l'impact potentiel de la quatrième vague de l'épidémie que connaît la France cet été.Mais début juillet, il avait considéré que même en cas de résurgence de l'épidémie, le déploiement de la vaccination pourrait empêcher l'imposition de restrictions trop contraignantes pour l'économie.C'est aussi ce que soutient le gouvernement, Bruno Le Maire ayant estimé dans une récente interview au Journal du dimanche que "le pass sanitaire ne devrait pas affecter le chiffre d'affaires des secteurs concernés", qui continuent d'être aidés par le fonds de solidarité cet été en cas de besoin.Une réunion est toutefois prévue le 30 août avec les professionnels de la culture, du tourisme, etc, pour faire le point sur d'éventuelles pertes d'activité cet été."Revanche des services"En attendant, au deuxième trimestre, la consommation a accéléré (+0,9% après +0,2% au premier trimestre), en particulier pour les services d'hébergement-restauration et de transports, du fait de la réouverture des bars et restaurants et de la reprise des déplacements.La consommation reste toutefois "nettement en deçà de son niveau d'avant-crise", précise l'Insee, les fermetures de commerces dits non essentiels ayant fait reculer les achats de biens fabriqués."C'est la revanche des services", quand l'industrie montre des signes plus contrastés, constate Selin Ozyurt, économiste chez l'assureur crédit Euler Hermes.L'investissement a aussi fortement accéléré (+1,1% après +0,4%), dépassant ainsi "largement" son niveau d'avant-crise, un élément encourageant sur la poursuite de la reprise."Il y a clairement un rebond de l'investissement des ménages, en lien avec l'accélération dans la construction, et de celui des administrations publiques, sans doute du fait de la mise en œuvre du plan de relance", détaille Emmanuel Jessua, économiste à l'Institut Rexecode.En revanche, "il y a plutôt un ralentissement de l'investissement des entreprises et carrément une baisse de l'investissement dans l'industrie manufacturière", nuance-t-il.Du côté de l'activité, les services marchands ont fortement accéléré, en particulier dans l'hôtellerie-restauration. La production de biens a rebondi, tandis que la construction poursuit son redressement.Mais le rattrapage de l'industrie manufacturière est "plus modéré", constate l'Insee."C'est peut-être lié aux problèmes de chaines de valeur, de fret maritime, qui ont finalement pesé sur notre industrie", estime Selin Ozyurt, citant notamment les pénuries de matières premières.Le commerce extérieur a lui continué de peser sur la croissance, les importations progressant toujours plus vite que les exportations.
Il y a 3 ans et 312 jours

Le gouvernement présente un plan d'action pour réduire de 50% les émissions de particules fines du chauffage au bois domestique

Si les buches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable et neutre en carbone qu’il faut encourager, dans de mauvaises conditions, leur combustion peut également constituer une part significative de la pollution aux particules fines. Ainsi, en 2018, le chauffage au bois domestique était responsable de 43% des émissions nationales en PM 2,5, ainsi que plus de la moitié des très fines émissions en PM 1,0. Or, les particules fines sont responsables de 40.000 décès par an en France selon Santé Publique France, dont 17.000 pourraient être évitées en respectant les valeurs limites recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé.Les principaux facteurs qui influencent sur la qualité de la combustion du chauffage au bois, et donc sur les émissions de particules fines, sont :la performance de l’appareil : il faut utiliser un appareil récent, correctement dimensionné et bien entretenu ;l’utilisation d’un combustible de bonne qualité avec un faible taux d’humidité, qui permet une combustion plus performante et plus économe pour le consommateur ;les pratiques d’utilisation : il est préférable d’utiliser une méthode d’allumage par le haut, d’éviter une allure de fonctionnement ralentie et de s’assurer que l’apport d’air est suffisant.Ainsi, pour les équipements les plus anciens et les moins performants, la prise en compte de ces trois facteurs peut permettre de diviser par 10 les émissions de particules fines.Dans le cadre de la loi Climat et Résilience, le parlement a voté un objectif d’une baisse de 50 % des émissions de particules fines entre 2020 et 2030 dans les territoires les plus pollués, à savoir ceux couverts par un plan de protection de l’atmosphère. Le plan d’action « chauffage au bois domestique performant » permettra de répondre à cet objectif en accélérant le renouvellement des vieux poêles et des vielles cheminées au profit d’équipements performants, en développant l’utilisation de combustibles de qualité et en rappelant les bonnes pratiques d’utilisation des appareils. Puisque le chauffage au bois présente un intérêt écologique (il s’agit d’un mode de chauffage neutre en carbone), l’objectif du plan présenté n’est pas d’abandonner ce mode de chauffage mais de le rendre plus performant.Ainsi, le plan d’action est décliné autour des axes suivant :sensibiliser le grand public à l’impact sur la qualité de l’air d’un chauffage au bois avec des appareils peu performants ou un combustible de mauvaise qualité. A ce titre, la vétusté d’un appareil de chauffage au bois sera désormais indiquée dans le nouveau diagnostic de performance énergétique. Les ramonages, rendus obligatoires une fois par an, seront l’occasion de rappeler les subventions disponibles pour remplacer un appareil peu performant et fortement émetteur de particules fines. Enfin, une campagne de communication annuelle et nationale sera menée par le ministère de la Transition écologique avant chaque période de chauffe, au mois octobre ;renforcer et simplifier les dispositifs d’accompagnement pour accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois. 600 000 appareils seront remplacés d’ici 2025 grâce aux aides à la rénovation énergétique des logements (MaPrimeRenov) et aux fonds air bois mis à disposition par les collectivités territoriales et l’ADEME. Ces aides peuvent atteindre jusqu’à 90% du coût d’un nouvel équipement pour les ménages les plus modestes.améliorer la performance des nouveaux équipements de chauffage au bois en faisant évoluer le label flamme verte au-delà du seuil « 7 étoiles » pour définir des niveaux de performance plus protecteurs pour la qualité de l’air ;promouvoir l’utilisation d’un combustible de qualité en développant un label pour attester de la qualité du combustible (faible taux d’humidité) et de son origine (issu de forêts gérées durablement). Par ailleurs, le ministère de la Transition écologique déterminera un seuil maximal d’humidité auxquels devra répondre le bois de chauffage mis à la vente afin de réduire les émissions de particules lors de sa combustion ;encadrer l’utilisation du chauffage au bois dans les zones les plus polluées, en prenant des mesures adaptées aux territoires pour réduire les émissions de particules fines. La loi Climat & Résilience prévoit désormais que les préfets prennent les mesures locales nécessaires avant le 1er janvier 2023 pour atteindre une réduction de 50% des émissions de particules fines du chauffage résidentiel biomasse entre 2020 et 2030 dans les zones couvertes par un plan de protection de l’atmosphère (PPA).Le SFCB approuve le plan d'actionAlors que le Gouvernement a lancé son plan d'action, pour réduire de 50% les émissions de particules fines issues du chauffage au bois sous 10 ans, Eric Vial secrétaire général du SFCB (Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse) partage sa première réaction :« Ce plan de réduction des émissions de particules fines, mis en consultation au printemps dernier, est une excellente avancée pour la filière du chauffage au bois. Il va dans le sens de nos actions et du message que nous défendons fermement depuis maintenant quelques années : Un appareil performant, moderne, bien installé et bien utilisé n'émet qu'un très faible taux de particules fines au contraire d'un appareil ancien et mal entretenu. Tous les modes de chauffages au bois sont concernés ! Poêles, chaudières ou encore inserts : Ce nouveau plan gouvernemental va permettre d'accélérer le renouvellement des appareils non performants. Le bois est la première source d'énergie renouvelable de France, nous devons agir pour soutenir son développement et encourager ainsi un chauffage durable et responsable. » - Eric Vial, Secrétaire Général du SFCB
Il y a 3 ans et 313 jours

Jean Castex annonce 100 millions d'euros supplémentaires pour soutenir la filière bois

"Dans le cadre du plan de relance, nous allons déployer 100 millions d'euros de plus pour abonder ces différents fonds (de la filière bois) dès cette année 2021-2022", a déclaré le chef du gouvernement, lors de la visite d'une scierie, Piveteaubois, un des leaders français du bois de construction."Il faut booster" la filière, a-t-il fait valoir, alors que 200 millions d'euros étaient déjà prévus dans le cadre du plan de relance, dont 150 pour l'amont, dédiés au reboisement, et 50 millions pour l'aval, afin de moderniser le secteur."Nous devons passer la surmultipliée", a-t-il lancé à l'intention de professionnels du secteur réunis aux Essarts en Bocage.Des assises se tiendront "à la rentrée": "tout le monde sera réuni sous l'égide du ministère de l'Agriculture, de l'Industrie et de la Transition écologique sur la forêt et le bois dès le mois de septembre", a indiqué M. Castex, soulignant qu'"il faut que les professionnels s'organisent et prennent leur responsabilités".Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie s'est félicité de ces moyens supplémentaires "très importants". "Ces financements additionnels ne font sens que si on arrive à faire en sorte qu'ils ne soient pas cloisonnés entre l'amont et l'aval", a relevé le ministre, présent aux côtés du ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester de la secrétaire d'Etat à la Biodiversité Bérangère Abba.Jean Castex a également précisé que la filière bois "aura sa part" dans le plan d'investissements "pour bâtir la France de 2030" annoncé pour la rentrée par Emmanuel Macron le 12 juillet.Avec un marché mondial en tension suite à la reprise économique et à la décision de certains pays comme la Russie de ne plus exporter leur bois, de nombreuses scieries françaises manquent de matière première.Le gouvernement français a saisi vendredi la Commission européenne pour qu'elle prenne "des mesures de sauvegarde au titre de la compétence commerciale, de façon à éviter le pillage de nos ressources forestières", a-t-on expliqué à Matignon.Le Premier ministre a déclaré samedi "ne pas exclure des mesures conservatoires entre-temps", si l'UE ne réagissait pas "avant le 1er janvier".Plus tôt dans la matinée, Jean Castex avait demandé à l'Office national des forêts (ONF) de développer au maximum des contrats d'approvisionnement avec les scieries françaises pour "éviter" que les productions de bois ne soient vendues aux enchères, s'exposant à l'"action de traders" exportant hors d'Europe.La filière du bois, qui représente 400.000 emplois en France, est une priorité du gouvernement et du BTP pour réduire les émissions de CO2.Piveteaubois a signé en mai un contrat de deux ans avec le géant du béton Bouygues, pour fournir jusqu'à 25.000 m2 par an de bois d'ici 2025.
Il y a 3 ans et 313 jours

Plan ministériel pour réduire de 50% les émissions de particules fines du chauffage au bois

Dans de mauvaises conditions, la combustion du bois peut constituer une part significative de la pollution aux particules fines. Ainsi, en 2018, le chauffage au bois domestique était responsable de 43% des émissions nationales en PM 2,5, ainsi que plus de la moitié des très fines émissions en PM 1,0. Or, les particules fines sont responsables de 40 000 décès par an en France selon Santé Publique France, dont 17 000 pourraient être évitées en respectant les valeurs limites recommandées par l’OMS. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a publié le plan d’action qui voudrait permettre de réduire de 50% d’ici 2030 les émissions de polluants du chauffage au bois domestique. Il permettra de répondre à cet objectif en accélérant le renouvellement des vieux poêles et des vielles cheminées au profit d’équipements performants, en développant l’utilisation de combustibles de qualité et en rappelant les bonnes pratiques d’utilisation des appareils. Puisque le chauffage au bois présente un intérêt écologique (il s’agit d’un mode de chauffage neutre en carbone), l’objectif du plan présenté n’est pas d’abandonner ce mode de chauffage mais de le rendre plus performant. Les dispositifs d’accompagnement pour accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois seront renforcés. 600 000 appareils seront remplacés  d’ici 2025 grâce aux aides à la rénovation énergétique des logements (MaPrimeRenov) et aux fonds air bois mis à disposition par les collectivités territoriales et l’ADEME. Ces aides peuvent atteindre jusqu’à  90% du coût d’un nouvel équipement pour les ménages les plus modestes. Le label flamme verte évoluera au-delà du seuil « 7 étoiles » pour définir des niveaux de performance plus protecteurs pour la qualité de l’air. Un label attestera de la qualité du combustible (faible taux d’humidité) et de son origine (issu de forêts gérées durablement). Par ailleurs, le ministère de la Transition écologique déterminera un seuil maximal d’humidité auxquels devra répondre le bois de chauffage mis à la vente afin de réduire les émissions de particules lors de sa combustion. L’utilisation du chauffage au bois dans les zones les plus polluées, sera encadré en prenant des mesures adaptées aux territoires pour réduire les émissions de particules fines. La loi Climat & Résilience prévoit désormais que les préfets prennent les mesures locales nécessaires avant le 1er janvier 2023 pour atteindre une réduction de 50% des émissions de particules fines du chauffage résidentiel biomasse entre 2020 et 2030 dans les zones couvertes par un plan de protection de l’atmosphère (PPA).
Il y a 3 ans et 313 jours

Le crowdfunding immobilier retrouve au premier semestre 2021 un rythme d'avant crise

« Si on se réfère aux principaux chiffres et enseignements de ce nouveau baromètre, le secteur du crowdfunding immobilier a connu une belle dynamique durant ce premier semestre, retrouvant celle qui était la sienne avant la crise sanitaire. Au-delà de la forte croissance de la collecte, les principaux indicateurs financiers montrent une stabilité de la durée moyenne de placement et un rendement annuel moyen toujours au-dessus de 9%. Le projet moyen financé est en hausse et se rapproche peu à peu du million d'euros, une progression qui va dans le sens de l'histoire.Les plateformes ont démontré leur capacité à lever d'importantes sommes dans des délais très courts, en phase avec les attentes d'acteurs immobiliers de taille plus conséquente et portant des projets de plus grande ampleur. Autre signe positif, cette augmentation de la taille des projets s'accompagne également d'un nombre d'opérations financées plus important, témoignant de l'installation du crowdfunding immobilier dans le paysage des outils de financement de projets immobiliers pour les professionnels. Ce semestre a également été marqué par le rapprochement entre de grandes banques et des plateformes de financement participatif pour déployer des offres de financement communes. Un nouveau signal très encourageant sur la reconnaissance du crowdfunding immobilier comme une solution de financement complémentaire aux prêts bancaires traditionnels. Si les grands indicateurs du marché sont positifs, il convient toutefois de rester prudent dans l'analyse de l'ensemble des chiffres. Le second semestre apportera des réponses à quelques questions, et notamment la durabilité de cette reprise alors que la crise sanitaire n'est pas encore totalement derrière nous. Les promoteurs ont encore parfois certaines difficultés à lancer de nouvelles opérations, avec un foncier rare et cher dans certaines zones et des collectivités qui peinent parfois à accorder les autorisations nécessaires. Il sera également intéressant de surveiller dans les mois et années qui viennent les impacts de la crise sur la nature des opérations financées, que ce soit en termes de localisation ou de prise en compte des critères environnementaux toujours prégnants pour toutes les parties prenantes du marché » analyse Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de Fundimmo.Les records de collecte et de remboursements à nouveau battus408,1 millions d'euros collectés sur les 6 premiers mois de l'année 2021, soit plus du double des sommes investies en crowdfunding immobilier par rapport à la même période l'an dernier (184 millions d'euros). Ce montant record illustre le dynamisme du secteur durant le premier semestre, tout comme la très forte croissance du nombre d'opérations immobilières financées (468 au total, en hausse de +104%).Les montants remboursés sont également en hausse : 115,2 millions d'euros au S1 2021 contre 76,6 millions d'euros au S1 2020, soit une hausse de 50%. Le nombre de projets remboursés est également en hausse, passant de 139 au S1 2020 à 188 en au S1 2021 (+35%).Un produit qui poursuit sa démocratisationLe montant moyen financé par projet au S1 2021 était de 872 074 euros, contre 803 570 euros au S1 2020. Cette augmentation de 8,5% s'explique par un recours grandissant au crowdfunding immobilier par des opérateurs de taille plus importante, avec des projets de plus grande ampleur. Les projets compris entre 5 et 8 millions d'euros représentent 17% de la collecte total au premier semestre 2021, contre 15% sur l'année 2020.La durée moyenne de placement reste quant à elle globalement stable, 20,5 mois au S1 2021 contre 21 mois au S1 2020.En se basant sur les données publiées par 40 plateformes*, on constate que les investisseurs sont en moyenne 302 par collecte, avec un placement moyen de 2.888 euros.Le taux de rendement moyen reste globalement stable (9,2% par an contre 9,4% au S1 2020).*sur les 40 plateformes étudiées, 11 d'entre elles n'ont pas collecté d'argent et ont uniquement procédé à des remboursementsIle-de-France, Région Sud, Auvergne-Rhône-Alpes : toujours orienté sur le résidentiel, la concentration du marché se confirme dans trois régionsSi l'Ile-de-France est toujours en tête des régions ayant enregistré les plus fortes collectes (179 millions d'euros, en hausse de +101% par rapport au S1 2020), c'est bien un trio qui se détache assez nettement dans ce classement. La Région Sud (77,9 millions d'euros) se retrouve en deuxième position du classement grâce à une croissance de +419%, doublant la région Auvergne-Rhône-Alpes (65,2 millions d'euros, +179%). La hausse importante enregistrée dans la région Sud s'explique notamment par le financement de plusieurs grosses opérations concernant des villas de luxe sur la côte méditerranéenne.Si elles sont plus loin dans le classement, d'autres régions ont enregistré des hausses de collecte assez spectaculaires par rapport au premier semestre 2020. C'est notamment le cas du Centre-Val-de-Loire (collecte multipliée par 15), de la Bretagne (+136%) ou encore de la Bourgogne-Franche-Comté qui passe de 0 au S1 2020 à 3,6 millions d'euros sur les 6 premiers mois de 2021. Parmi les 468 projets financés au S1 2021, 76,6% étaient des projets orientés sur le résidentiel, loin devant les bureaux (8,5%), les commerces (6,3%), les hôtels (3,9%), les projets d'aménagement (2,8%), et la logistique/activité (1,5%).Les opérations de marchands de biens (achat de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value) continuent leur montée en puissance : elles représentent 52,1% de la collecte totale sur le premier semestre 2021, contre 38,8% en 2020, et 23% en 2019.En 2020, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 43 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d'affaires d'environ 11 millions d'euros.Une solution pour permettre aux professionnels de l'immobilier de continuer à développer leur activitéDans une période marquée par un allongement de la durée des opérations immobilières en lien avec la crise sanitaire, la capacité des plateformes de crowdfunding immobilier à lever des sommes importantes sur des durées très courtes séduit de plus en plus de professionnels de l'immobilier. Avantages perçus : la capacité à dégager de nouveaux fonds propres nécessaires au lancement de chaque nouvelle opération, et continuer à développer leur activité sans peser sur leur trésorerie. C'est ainsi que 961 opérateurs se sont laissé convaincre par ce mode de financement depuis la création du marché, dont 181 nouveaux sur ce premier semestre 2021.Le marché du financement participatif de l'immobilier reste à date concentré autour de 3 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent plus de la moitié de la collecte totale du marché. Suivent ensuite 5 plateformes de taille intermédiaire qui en représentent environ 1/3. 13 plateformes représentent 15% de part de marché, et 3 plateformes moins de 1%. Les plateformes restantes n'ont pas fait de collecte sur le semestre, uniquement des remboursements.Légère hausse des retards de remboursements, stabilité du taux de défaut moyenComme anticipé, à la suite des confinements et ralentissements du marché, le taux de retard augmente de façon significative pour les retards de moins de 6 mois passant de 4,4% pour l'année 2020 à 7,1% sur ce premier semestre et de façon plus maitrisée pour les retards de plus de 6 mois (de 5,7 à 6,2%). Il s'agit toutefois de moyennes qui recouvrent des disparités significatives, dans le détail quelques acteurs concentrent des retards conséquents. Rappelons que les investisseurs qui subissent ces retards bénéficient des intérêts additionnels correspondants.Le taux de défaut moyen, calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,10%, est en baisse de 0,06 point par rapport à l'année 2020. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.*Plateformes ouvertes ou ayant financé des projets immobiliers, et immatriculées auprès de l'AMF ou de l'ACPR (données analysées sur la période de janvier à juin 2021) : Anaxago, Axymo, Baltis Capital, Beefordeal, Citesia, Clubfunding, Credit.fr, Crowdstone, Euroraiser, Feedelios, Find_and_Fund, Finple, Fundimmo, Gwenneg, Hexagone, Homunity, Immocratie, Immovesting, Inidev, Koregraf, La_première_brique, Lendopolis, Les entrepreteurs, Lita.co, Look_and_fin, Lymo, Monego, My_capital_immo, October, Pretup, Proximea, Raizers, Stoneraise, Tributile, Tylia, Upstone, Vatel_direct, Weeximmo, Wesharebonds, Wiseed.
Il y a 3 ans et 316 jours

Retour sur le succès de Mano Mano en trois infographies

INFOGRAPHIE. Née en 2013, Mano Mano a réussi à s'imposer sur le marché du bricolage et de la maison en moins de 10 ans. Mieux, la marketplace est récemment devenue la 17ème licorne française, suite à une levée de fonds de près de 300 millions d'euros. Focus sur une ascension impressionnante.
Il y a 3 ans et 320 jours

Lafarge accusé de crimes en Syrie: la Cour de cassation reporte ses décisions au 7 septembre

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire devait initialement se prononcer ce jeudi sur six pourvois déposés dans cette enquête.D'un côté, l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) ainsi que onze anciens salariés de Lafarge en Syrie, contestent depuis novembre 2019 l'annulation par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité", une très lourde qualification pénale, notamment en termes d'image publique.Les associations s'élèvent aussi contre le rejet de leurs constitutions de parties civiles, qui les empêche d'avoir accès au dossier, de demander des actes d'enquête aux juges d'instruction et d'espérer une indemnisation en cas de condamnation.De l'autre, le cimentier, qui reste mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie d'autrui" et "violation d'un embargo", et deux anciens responsables du groupe, l'ex-directeur Sûreté de l'entreprise Jean-Claude Veillard et l'un des ex-directeurs de la filiale syrienne, Frédéric Jolibois, se sont pourvus contre l'ensemble des poursuites à leur encontre.Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des mouvements terroristes, dont le groupe Etat islamique, et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité de son site en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés".Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.
Il y a 3 ans et 320 jours

Alphi réorganise son capital pour mieux se développer

« […] Nos équipes sont désormais dynamisées par la perspective d’une nouvelle étape de croissance », déclare Alexandre Souvignet, président d’Alphi. [©Alphi] Spécialiste du coffrage et de l’étaiement, Alphi réorganise son capital à l’occasion d’une nouvelle levée de fonds. Et ce, auprès de Bpifrance, Garibaldi Participations et Crédit Agricole Alpes Développement. Ceci, pour poursuivre son développement. L’équipe dirigeante fait son entrée au capital à l’occasion de cette nouvelle opération. Alphi a pour objectif de se doter de moyens additionnels pour continuer son développement en France et en Europe. Et pour s’orienter vers le statut d’entreprise de taille intermédiaire (ETI). Sous l’impulsion des dirigeants familiaux et d’une équipe dirigeante très impliquée, l’entreprise qui approchait 15 M€ de chiffre d’affaires en 2017. L’a doublé en 3 ans pour atteindre 28 M€.  Une nouvelle levée de fonds Une progression qui repose sur la création d’une agence et d’un pôle logistique en Ile-de-France. Mais aussi une offre diversifiée et la qualité des systèmes proposés. Ainsi qu’un développement actif à l’international. Entrés au capital d’Alphi en 2017, à l’occasion de ce plan de croissance, Bpifrance, Garibaldi Participations et Crédit Agricole Alpes Développement réinvestissent. Tout en restant minoritaires aux côtés d’Alexandre et Philippe Souvignet. De plus, une dette structurée arrangée par la Banque Populaire est mise en place. Ceci, avec participation de l’ensemble des partenaires bancaires du groupe. Cette levée de fonds dote Alphi de moyens financiers, répondant à ses ambitions. Comme en Europe, plus particulièrement en en Suisse où l’entreprise réalise déjà près de 15 % de son chiffre d’affaires. Alphi pourrait se développer via par de potentielles opérations de croissance externe. En juillet 2021, afin d’intégrer une part supplémentaire de sa chaîne de valeur, Alphi a fait l’acquisition de la société aixoise Damois. Qui est spécialisée dans le travail sur mesure des métaux. « La confiance que nous accorde l’ensemble de nos partenaires financiers est précieuse et nous les en remercions, conclut Alexandre Souvignet, président d’Alphi. Leur engagement renouvelé nous offre les conditions optimales pour nous permettre de poursuivre notre stratégie de développement sur les cinq ans à venir. Nous en sommes honorés et nos équipes sont désormais dynamisées par la perspective d’une nouvelle étape de croissance. »
Il y a 3 ans et 320 jours

Les résultats du promoteur Capelli explosent malgré la crise sanitaire

Le groupe lyonnais a dégagé un résultat net (part du groupe) de 4,3 millions d'euros, contre seulement 0,1 million un an plus tôt, selon un communiqué.C'est la conséquence de la forte progression de son chiffre d'affaires (+39,1% à 280,5 millions d'euros), qui s'est à son tour répercutée sur l'excédent brut d'exploitation (+37,6%, à 27,6 millions d'euros).Capelli explique ces hausses par sa décision d'intensifier les ventes "en bloc" d'appartements aux institutionnels, même si ces cessions se font à des niveaux de marges inférieurs à ceux obtenus lors de la vente au détail à des particuliers.Dans le contexte économique incertain qui prévaut, cette stratégie permet de générer de la trésorerie et de maintenir les stocks d'appartements terminés à des niveaux raisonnables, relève-t-il.L'endettement net a légèrement reculé à 179,8 millions d'euros, mais représente encore plus du double des fonds propres (78 millions), en légère hausse, eux. Le groupe juge néanmoins son endettement "maîtrisé" au regard de sa forte croissance.Pour l'exercice en cours, Capelli table sur une poursuite de sa "croissance rentable", avec une hausse de l'activité de l'ordre de 20%. Les projets en cours ("backlog") représentent ainsi un chiffre d'affaires potentiel de plus de 700 millions d'euros.En particulier, sa stratégie de développement au Luxembourg et en Suisse - marchés à forte marge et où les permis de construire sont plus faciles à obtenir - devrait générer du chiffre d'affaires "de manière conséquente", note-t-il.
Il y a 3 ans et 323 jours

Rénovation : la Cour des comptes exhorte à rénover la Coupole de l'Institut de France

PATRIMOINE. De nombreux travaux sont nécessaires pour protéger certains sites de l'Institut de France, dont fait partie l'Académie française. Or, l'institution a peu de fonds pour faire face à l'ampleur des rénovations nécessaires.
Il y a 3 ans et 323 jours

Hydrogène de France fait son entrée à la Bourse de Paris

L'entreprise, valorisée jeudi 425,7 millions d'euros, a levé 132,2 millions d'euros. Le prix des actions a été fixé à 31,05 euros.Créée en 2012, Hydrogène de France ambitionne de devenir un leader mondial dans le développement de centrales de production d'électricité continue ou à la demande, à partir d'hydrogène et d'énergies solaires et éoliennes.Son introduction à la Bourse de Paris doit lui permettre de poursuivre sa stratégie de développement, axée notamment sur l'essor de ses capacités de fabrication et sur son avantage technologique dans les piles à combustible de forte puissance.Selon Euronext, l'offre a connu jeudi "un succès retentissant auprès des investisseurs institutionnels, internationaux et individuels".Le placement global adressé aux investisseurs institutionnels a été sursouscrit 1,5 fois, et l'offre destinée aux actionnaires particuliers a été sursouscrite 3,1 fois."13.000 comptes particuliers se sont inscrits, ce qui représente un nombre très important", s'est félicité Damien Havard, PDG et fondateur de Hydrogène de France, dans un entretien auprès de l'AFP.Jeudi soir au marché gris, avant la première cotation qui interviendra vendredi, les titres apparaissaient en hausse de 4,5% par rapport au prix d'introduction, a-t-il ajouté."Avec cette opération, la société s'est dotée de moyens financiers pour accélérer son développement sur le marché de l'hydrogène-électricité, en plein essor dans toutes les régions du globe", a-t-il ajouté.L'entreprise a notamment signé des "partenariats stratégiques" avec Rubis et Teréga Solutions, qui comptent désormais parmi ses actionnaires.Rubis, spécialiste des infrastructures de stockage et de distribution d'énergie, est même devenu le deuxième actionnaire de HDF (17% du capital) en investissant 78,6 millions d'euros.Il "bénéficiera, pour une durée de cinq ans, d'une priorité pour investir majoritairement dans les projets que HDF Energy envisage de développer en Afrique/océan Indien, dans les Caraïbes et en Europe", a-t-il précisé dans un communiqué distinct.Projets de piles à combustibleLe site industriel de Blanquefort dans la banlieue bordelaise, abandonné par Ford après la fermeture de son usine en 2019, doit servir de base pour la première usine de fabrication d'électricité du groupe à partir d'hydrogène vert, dès 2023."C'est la première usine au monde à faire ça, nous allons industrialiser un procédé de pile à combustible développé par le canadien Ballard Power System, notre fournisseur sous licence, qui est le leader mondial des piles à combustibles permettant de produire des énergies renouvelables non intermittentes", a ajouté M. Havard.Hydrogène de France a négocié un contrat d'exclusivité pendant sept ans avec le canadien."Nous sommes pionniers mondiaux sur le stockage longue durée, nous venons ouvrir un nouveau marché de l'énergie, celui des énergies renouvelables non intermittentes", a-t-il dit. Pour l'instant, seuls des stockages au lithium existent pour l'énergie éolienne ou solaire. "Ce sont des stockages à très court terme".M. Havard a indiqué travailler aussi sur des projets de piles à combustible pour "les bateaux, les trains et les data centers".Côté emploi, il estime que les levées de fonds vont permettre immédiatement d'employer une centaine de personnes sur le site de Blanquefort. "Ensuite, cela peut aller très vite, cela dépendra de la volonté politique de créer des emplois industriels autour de l'hydrogène, liés à l'exportation", a dit M. Havard.Au Mexique, en Australie, en Indonésie et aux Philippines notamment, le groupe travaille surtout sur l'élaboration et la construction de centrales d'énergies renouvelables stables et en continu, grâce aux piles à combustible."Grâce à des parcs photovoltaïques, et à l'électrolyse, nous produisons de l'hydrogène pendant huit heures le jour, et pendant 14 à 16 heures d'obscurité, les piles à combustible produisent de l'électricité", a expliqué M. Havard."Nous avons un modèle atypique pour la France, nous avons choisi d'industrialiser des procédés technologiques fiables plutôt que de repartir sur de la recherche et développement, il sera intéressant de voir si nous pouvons obtenir un soutien public dans le cadre des plans de relance afin de développer l'emploi industriel tourné vers l'exportation", a ajouté le dirigeant.
Il y a 3 ans et 324 jours

A Lyon, les résidences secondaires désormais davantage taxées

La majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires va passer de 20% à 60%, "le maximum qui est permis par la loi", a précisé lors d'une conférence de presse la première adjointe au maire, Audrey Hénocque.Il s'agit "d'une mesure de justice sociale" et "d'un signal de notre volonté politique" pour que ces logements deviennent des résidences principales dans une ville qui connaît "une pénurie importante de logements", a ajouté l'élue, estimant l'effort moyen pour les propriétaires à "environ 210 euros par an".Et à défaut de revenir dans le giron des résidences principales, que ce soit à la vente ou à la location, ce sera "environ 3,3 millions d'euros de recettes supplémentaires" pour la ville, selon Mme Hénocque."La ligne est claire : on veut faciliter le logement abordable", a renchéri le maire EELV de Lyon Grégory Doucet.15.000 résidences lyonnaises sont concernées par cette mesure.D'autres villes appliquent déjà la majoration maximale à 60% de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, à l'instar de Paris ou Saint-Nazaire.La mesure doit être votée mercredi à Lyon lors du conseil municipal, qui entérinera également une subvention de 10 millions d'euros pour l'installation dans la ville de la future académie de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).Les élus lyonnais seront aussi amenés à voter plusieurs délibérations concernant la culture, dont le budget a été "sanctuarisé", selon M. Doucet, le fonds d'intervention culturel connaissant même une augmentation de 320.000 euros.
Il y a 3 ans et 326 jours

Lafarge accusé de crimes en Syrie: décision cruciale de la Cour de cassation jeudi

D'un côté, l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) ainsi que onze anciens salariés de Lafarge en Syrie, contestent depuis novembre 2019 l'annulation par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de la mise en examen du groupe pour cette très lourde qualification pénale.Les associations se lèvent aussi contre le rejet de leurs constitutions de parties civiles, qui les empêche d'avoir accès au dossier, de demander des actes d'enquête aux juges d'instruction et d'espérer une indemnisation en cas de condamnation.De l'autre, le cimentier, qui reste mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie d'autrui" et "violation d'un embargo", et deux anciens responsables du groupe, l'ex-directeur Sûreté de l'entreprise Jean-Claude Veillard et l'un des ex-directeurs de la filiale syrienne, Frédéric Jolibois, se sont pourvus contre l'ensemble des poursuites à leur encontre.Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'EI, et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité de son site en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes."Poursuite de l'activité"Un rapport interne commandé par LafargeHolcim, né de la fusion en 2015 du français Lafarge et du suisse Holcim, avait mis en lumière des remises de fonds de LCS à des intermédiaires pour négocier avec des "groupes armés". Mais Lafarge SA a toujours contesté toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes.Lors de l'audience, le 8 juin devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, Me Patrice Spinosi, avocat au conseil de Lafarge, a souligné que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie".D'après lui, cela "suffit largement pour justifier l'absence d'adhésion de Lafarge à un plan concerté d'élimination d'un groupe de population civile par des attaques généralisées et systématiques", qui définit la complicité de crimes contre l'humanité.De son côté, l'avocat général a préconisé le rejet du pourvoi des ONG et des parties civiles : comme l'avait souligné la chambre de l'instruction, il a observé que l'utilisation des sommes versées à l'EI, qui aurait pu constituer l'élément matériel de la complicité, "demeurait indéterminée".En revanche, il a estimé que la société "ne pouvait ignorer le caractère terroriste des organisations bénéficiaires des versements", proposant aussi le rejet du pourvoi de Lafarge contre sa mise en examen pour "financement d'une entreprise terroriste".La Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, doit rendre ses décisions sur six pourvois au total.Les dates clés de l'affaire"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie, "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation État islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Économie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité": l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR). Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut pour sa part dans son rapport que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que la cimenterie continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, et le directeur de la sûreté du groupe Jean-Claude Veillard sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel Christian Herrault sont mis en examen.Au total, huit cadres et dirigeants sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.La Cour de cassation se prononceLa Cour de cassation examine le 8 juin 2021 notamment les pourvois formulés par l'ONG Sherpa, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR) et onze anciens salariés, pour contester l'annulation de la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité". Sa décision est attendue jeudi.
Il y a 3 ans et 327 jours

Eiffel Investment Group présente son rapport d’impact 2020 et une stratégie Climat & ESG ambitieuse

Articulé autour d’objectifs ambitieux et d’outils innovants, tels que le « Pack Eiffel », ce nouveau plan réaffirme la vocation d’investisseur responsable d’Eiffel au service des entreprises et de la société. Pour renforcer la contribution positive de ses investissements à la transition environnementale, Eiffel s’engage notamment à déployer dès 2022 la mesure de l’empreinte carbone sur l’ensemble de ses portefeuilles et à annoncer un objectif d’alignement bas carbone à horizon 2030. Enfin, Eiffel effectuera une mesure de la part verte de ses fonds, alignée avec la taxonomie européenne et correspondant aux exigences des Articles 8 et 9 du SFDR, et intégrera les enjeux de biodiversité dans le processus d’investissement de certains de ses fonds.Pour Fabrice Dumonteil, président et fondateur d’Eiffel : « Notre mission est d’investir pour un monde durable. En apportant aux entreprises les ressources financières nécessaires à leur croissance, notre responsabilité est de faire en sorte que cette croissance ait des impacts positifs sur l’environnement et la société. C’est pourquoi nous avons décidé de proposer un « Pack Eiffel » à toute nouvelle entreprise financée par Eiffel, comportant un ensemble d’outils permettant à l’entreprise de se former aux enjeuxESG, de piloter sa performance extra-financière et d’intégrer les impacts sociaux et environnementaux dans la considération de sa performance. Cet engagement majeur et très concret est au cœur de la nouvelle stratégie Climat & ESG dont nous nous dotons aujourd’hui et qui renouvelle notre ambition d’être un leader sur les stratégies d’investissement à fort impact. »Une stratégie Climat & ESG dédiée pour ancrer notre approche et jalonner nos ambitionsEiffel Investment Group est un investisseur responsable par nature dont la mission est de financer un monde durable : le groupe a toujours fait de la prise en compte des enjeux ESG l’une des composantes capitales de son métier d’investisseur. Fort de son ADN entrepreneurial qui le pousse à mettre en place des solutions pragmatiques et innovantes produisant des résultats concrets, Eiffel est notamment le premier acteur européen à avoir mis en place dans un fonds de dette privée des covenants d’impact : la performance extra financière est placée au même niveau que la performance financière, les entreprises financées sont encouragées à avoir un impact positif sur l’environnement, sur l’emploi, sur la santé...Au regard de l’ampleur des besoins et plus que jamais convaincu par la pertinence de ses stratégies d’investissement à fort impact social et environnemental, synonymes de création de valeur ajoutée forte et durable, Eiffel Investment Group a aujourd’hui choisi de se doter d’une stratégie Climat & ESG dédiée qui lui permet d’ancrer son approche et de jalonner ses ambitions. Cette stratégie se décline en trois volets :Accompagner les sociétés investies dans leurs transitions, pour renforcer la contribution positive de nos investissements à la transition environnementale et nous positionner dès 2022 sur un objectif d’alignement bas carbone à horizon 2030 ;Poursuivre le développement de stratégies innovantes à impact selon une démarche renforcée et alignée sur les exigences des travaux de place et leur définition de l’investissement d’impact ;Renforcer l’intégration des enjeux ESG en interne, en termes de gouvernance, de formation des collaborateurs, de mesure et de pilotage de l’exposition du Groupe aux risques ESG ou enfin de déclinaison des pratiques ESG à chacune de nos classes d’actifs.Un engagement fort et pratique : proposer à chaque entreprise nouvellement investie un « Pack Eiffel » pour l’aider à transitionner vers un modèle bas carbone Pour soutenir ses ambitions et en ligne avec sa conviction selon laquelle l’investissement responsable est aujourd’hui une affaire d’actions concrètes, Eiffel Investment Group s’engage à proposer à chaque entreprise nouvellement investie un « Pack Eiffel ». La mise à disposition de ce « Pack Eiffel » vise à offrir à l’entreprise un ensemble d’outils pour l’accompagner dans le pilotage de sa performance extra financière et ses impacts sociaux et environnementaux, afin que le travail de collecte de données extra financières ne s’inscrive pas uniquement dans une exigence de reporting. Concrètement, le « Pack Eiffel » intègre la prise en charge ou l’accompagnement dans la réalisation d’un bilan d’émission de Gaz à Effet de Serre (BEGES) pour les entreprises aux enjeux matériels, un tableau de bord comprenant les principaux indicateurs ESG, le calcul d’indicateurs plus complexes comme l’empreinte emploi, un business plan d’impact, des ressources documentaires et des formations sur les enjeux extra-financiers.Le déploiement de ce pack d’outils permettra à Eiffel d’ancrer l’accompagnement de ses investissements dans un alignement progressif avec les objectifs de l’Accord de Paris, permettant ainsi aux entreprises investies de transitionner vers des modèles d’affaires bas carbone. Dès 2021, Eiffel fera le choix d’une méthodologie d’alignement bas carbone et l’appliquera sur un périmètre pilote comprenant les fonds les plus en pointe dans ce domaine. A la vue des résultats en 2022, Eiffel s’engage à annoncer un objectif d’alignement bas carbone à horizon 2030, sur l’ensemble de ses portefeuilles, avec des déclinaisons par stratégie d’investissement.Elargir notre couverture des enjeux climatiques : mesurer la part verte et intégrer les enjeux liés à la biodiversitéDès 2021, Eiffel effectuera une mesure de la part verte, alignée avec la taxonomie européenne, de ses fonds correspondant aux exigences des Articles 8 et 9 du SFDR. En 2021, Eiffel formalisera un système de collecte et de mesure de l’exposition de ses actifs d’infrastructures aux enjeux liés à la biodiversité. Cet outil fera partie intégrante des processus d’investissement des fonds infrastructures et aura vocation à s’étendre aux autres stratégies d’Eiffel, en particulier le private equity. L’objectif est d’aider les participations à se familiariser avec les enjeux liés à la biodiversité, les impacts qu’elles peuvent avoir et les actions concrètes à engager.Une année 2020 déterminante, illustrée par un nouveau rapport d’impactL’année 2020 aura été une année déterminante dans le parcours d’Eiffel puisqu’elle aura été marquée par une collecte record de plus d’1 milliard d’euros portant les actifs du groupe nettement au-delà des 3milliards sous gestion. Ces nouveaux engagements se sont portés principalement sur 5 nouveaux fonds ; Eiffel Gaz Vert, Eiffel Energy Transition II, Eiffel Impact Debt, Eiffel Essentiel, Nov Santé Dette Privée. Ces fonds partagent des caractéristiques communes propres à Eiffel : ils sont innovants, la plupart du temps sans équivalent, et placent la recherche d’impact positif au cœur de leur stratégie d’investissement en s’appuyant sur des expertises sectorielles très fortes et reconnues.Ces créations ont fourni une matière riche au rapport d’impact d’Eiffel, élaboré concomitamment à la stratégie ESG-Climat dont il a vocation, dans les prochaines années, à rendre compte de manière claire et transparente. Ce rapport est publié aujourd’hui et disponible sur le site.
Il y a 3 ans et 329 jours

Maison 100% bois ou la vie de château à Montlouis-sur-Loire, signée LOCAL

Dans le parc du Château de la Bourdaisière, à Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire), l’agence parisienne LOCAL (Matthieu Boustany, Benoist Desfonds) et Suphasidh Studio ont livré en 2020 un prototype de logement individuel 100% bois de 55 m². Communiqué. La maison 100% bois est le résultat d’un appel à projet initié par le Château de la Bourdaisière dans […] L’article Maison 100% bois ou la vie de château à Montlouis-sur-Loire, signée LOCAL est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 330 jours

Le grand virage des gaz verts et renouvelables

Clap de fin annoncé pour le gaz naturelLa programmation pluriannuelle de l'énergie, qui définit le cap permettant à la France d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, est claire quant à l'avenir du gaz naturel : « Le gaz naturel est une énergie fossile qui, à ce titre, devra être supprimée du mix énergétique de 2050 ». Parallèlement à la réduction de la consommation, l'atteinte de cet objectif devra nécessairement passer par le développement des gaz renouvelables. Biogaz, biométhane, hydrogène vert… les efforts de décarbonation poussent à explorer toutes les voies. Si toutes ces technologies sont soutenues par une politique incitative (tarifs d'achat, appels à projets…), elles avancent en ordre dispersé.Le biogaz progresse à un rythme relativement régulier, notamment pour sa valorisation sous forme d'électricité, qui représente aujourd'hui l'essentiel des unités de production. Mais le nombre de sites injectant du biométhane dans les réseaux de gaz naturel explose. En un peu plus d'un an, le parc d'installations a doublé. Parallèlement, le gaz naturel véhicule (GNV), et son équivalent biosourcé (bioGNV) devient une véritable alternative aux carburants classiques pour la mobilité lourde et séduit de plus en plus transporteurs et opérateurs de la mobilité. Quant à l'hydrogène renouvelable, tout reste à faire. Son développement est pour l'instant anecdotique mais les initiatives se multiplient. Plus de 120 projets sont en phase de montage ou de construction (source VIG'HY), avec des applications principalement dans la mobilité.Changer d'échelleL'avenir de ces filières repose sur leur compétitivité prix. Et pour l'instant on n'y est pas. Tous les acteurs sont engagés dans une course de vitesse, alimentée par l'arrivée des gros énergéticiens, pour massifier leur production et réduire leurs coûts. L'objectif est de préempter le marché et d'attirer des fonds, en particulier les subventions. La CRE anticipe plus de 500 M€ d'aides à l'injection de biométhane en 2021, soit le double de 2020. Pour l'hydrogène décarboné, la stratégie nationale prévoit une enveloppe de 7 milliards d'euros d'ici 2030.Les marges de réduction de coûts sont réelles dans le biométhane, mais relativement étroites car la taille des installations est limitée. La marche est haute et le temps compté… avant un éventuel tour de vis. En revanche, pour l'hydrogène, les leviers sont bien plus importants. La fabrication d'électrolyseur n'est pas encore entrée en phase industrielle et la course aux projets de gigafactories est lancée.Risque d'emballementCette manne financière augure de prometteuses opportunités pour la multitude d'acteurs qui s'intéressent à ces filières. Pourtant, certaines ambitions pourraient bien être contrariées.Dans le biométhane, les perspectives sont très bonnes. Les objectifs de 2023 seront, vraisemblablement, largement dépassés. Mais un scénario comparable à celui du photovoltaïque n'est pas à écarter. A la phase d'emballement et d'accélération du marché que nous vivons actuellement pourrait succéder un ralentissement brutal provoqué par un durcissement du soutien public pour limiter l'inflation de l'enveloppe budgétaire.Concernant l'hydrogène, la plupart des perspectives font état d'un développement rapide et très important. Certes, c'est une énergie qui a de véritablement atouts environnementaux et les soutiens sont massifs. Mais les incertitudes et les défis à relever sont également importants. Techniquement, les technologies décarbonées sont immatures. Elles doivent faire leurs preuves. Économiquement, l'hydrogène décarboné est loin de la compétitivité. Pour certains usages, notamment pour la mobilité légère, l'hydrogène arrive tardivement…
Il y a 3 ans et 332 jours

Avec la fin de la trêve hivernale, les associations s'inquiètent des expulsions

"On risque d'aller vers des moments très difficiles", a alerté lors d'une conférence de presse Christophe Robert, délégué général de la fondation Abbé Pierre et porte-parole du CAU (collectif des associations unies), qui rassemble une trentaine d'organisations."Nous demandons à la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon de réaffirmer auprès des préfets que tout doit être mis en oeuvre pour éviter au maximum les expulsions locatives", a-t-il ajouté, préoccupé par la "multiplication des accords" d'expulsion entre les préfectures et les forces de l'ordre.A ce jour, quelque 30.000 ménages locataires et 20.000 habitants de lieux de vie informels (squats et bidonvilles) "risquent potentiellement de perdre leur logement ou leur abri dans les semaines et mois à venir", a alerté le CAU dans un communiqué.Depuis le 1er juin, date de la fin de la trêve hivernale, le collectif a identifié une soixante de ménages ayant reçu une notification d'expulsion locative.Une centaine d'expulsions dans les lieux de vie informels ont également été comptabilisées, selon cette même source. Face à cette situation, les associations plaident pour une application stricte des instructions ministérielles, prévoyant que toute expulsion soit assortie d'une proposition de relogement ou d'hébergement.Le collectif demande également l'instauration d'un "moratoire des expulsions des lieux de vie informels sans solutions jusqu'au 31 octobre 2021".La CAU a toutefois "salué" les efforts du gouvernement en matière de politique d'hébergement depuis le début de la crise sanitaire."Une majorité de personnes ont été hébergées et ont pu se stabiliser dans leur hébergement sur cette période et c'est une satisfaction très forte", a souligné Florent Guéguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).Fin mai, le gouvernement avait annoncé qu'il gardait ouvertes jusqu'à fin mars 2022 les 43.000 places d'hébergement d'urgence créées depuis le premier confinement.Trente millions d'euros supplémentaires ont par ailleurs été alloués aux fonds de solidarité logement (FSL) des départements, destinés à financer des aides pour prévenir les impayés. En 2020, 3.500 ménages ont été expulsés de leur logement, contre près de 17.000 en 2019, a rappelé Christophe Robert
Il y a 3 ans et 332 jours

Sanction de 250.000 euros contre la société de gestion de fonds immobiliers Perial AM

L'affaire portait sur une série de manquements liés à la valorisation des immeubles gérés par Perial AM, sa campagne de commercialisation, sa gestion des conflits d'intérêts et la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT).La sanction prononcée est deux fois inférieure au montant requis en juin par le collège de l'AMF.La commission des sanctions a estimé que la procédure d'évaluation des immeubles de Perial était "lacunaire et peu opérationnelle", selon un communiqué de l'AMF.Elle a par ailleurs relevé que "certains des documents promotionnels diffusés par la société (plaquette commerciale, vidéos promotionnelles et communications sur les réseaux sociaux) comportaient des informations peu claires, inexactes ou trompeuses", mettant en avant les avantages de l'investissement dans les SCPI au détriment des risques.Il est également reproché à Perial AM de n'avoir notamment "pas traité les situations de conflits d'intérêts qui existaient avec des sociétés de son groupe qu'elle avait choisies comme prestataires".Enfin, la Commission a jugé que plusieurs manquements liés au dispositif de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (LCB-FT) de la société de gestion étaient caractérisés.La société, qui gérait au moment des faits 2,755 milliards d'euros répartis dans des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et des organismes de placement collectif immobilier (OPCI), a rappelé dans un communiqué séparé, que "la totalité des constats relevés par l'AMF, qui portaient sur la période 2016-2019, sont aujourd'hui corrigés"."La décision de l'AMF souligne également qu'aucun profit tiré des manquements susvisés n'a été identifié ni aucun préjudice d'investisseur signalé", ajoute Perial AM.
Il y a 3 ans et 333 jours

Les candidats à la Présidentielle doivent donner la priorité à la formation et à la jeunesse, selon le Cercle des économistes

Pour le fondateur de ce groupe de réflexion Jean-Hervé Lorenzi, la pandémie de Covid-19 "aura eu un mérite", celui de "faire apparaître aux Français leurs carences et leurs dénis", en particulier ceux sur la "faiblesse de la qualification et de la formation" et la "précarité financière" d'une partie de la jeunesse dans le pays.La priorité doit être donnée à l'éducation dès la petite enfance, "où se créent les inégalités", en formant et rémunérant mieux les enseignants, puis à la formation "tout au long de la vie" en intégrant les entreprises "dans le processus de développement des qualifications", selon un communiqué publié par le Cercle à l'issue des 21èmes Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.Cet événement a réuni plusieurs dizaines de chercheurs et de dirigeants d'entreprises, ainsi que des responsables politiques de vendredi à dimanche.Ce texte qui liste dix propositions économiques "n'a rien de révolutionnaire", indique M. Lorenzi, dont l'objectif est "de forcer les candidats à la présidentielle à sortir du bois" sur ces thématiques.La Garantie jeunes, aide mensuelle de 484 euros maximum actuellement allouée à des jeunes sans emploi, ni étude ni formation, doit être étendue à "tous les étudiants, les apprentis, les jeunes travailleurs précaires, (...) indépendants financièrement", réclame le Cercle des économistes.Son financement doit se faire par un transfert de fonds, via des économies dégagées par une réforme des retraites réalisée grâce à "l'augmentation du nombre d'annuités" travaillées, et non avec une élévation de l'âge de départ, source de freins "psychologiques et sociologiques", plaide M. Lorenzi.Les économistes veulent aussi augmenter les bas salaires des branches professionnelles en "première ligne" durant la pandémie, citant les secteurs de la distribution, la restauration, le nettoyage, la santé ou l'agroalimentaire, mais aussi de la fonction publique (soignants, enseignants et chercheurs).Autre proposition pour renforcer l'investissement productif: instaurer une garantie publique de l'épargne des ménages français lorsqu'elle va être investie dans les fonds propres des TPE et PME, sous condition de niveau de patrimoine.L'ensemble de ces mesures générera des dépenses publiques supplémentaires, préviennent les économistes, qui appellent à une "réallocation" des dépenses mais ne veulent pas augmenter le niveau des prélèvements obligatoires.Le Cercle redit enfin qu'il faut "revoir les critères de déficit et de dette de Maastricht" qui "ne correspondent plus à la réalité européenne", et se prononce pour un élargissement du marché européen des quotas d'émission de CO2 "à tous les secteurs d'activités de production", pour réussir la neutralité carbone de l'UE en 2050.
Il y a 3 ans et 333 jours

Grâce à sa nouvelle levée de fonds, Mano Mano devient une licorne française

LEVEE DE FONDS. La marketplace dédiée au bricolage et à la maison, Mano Mano, annonce une levée de fonds de 355 millions de dollars (environ 300 millions d'euros). Elle rejoint le cercle fermé des licornes de la French tech.
Il y a 3 ans et 334 jours

Syndicats et parlementaires réaffirment leur opposition à la "désintégration herculéenne" d'EDF

"L'acte politique que nous posons aujourd'hui (jeudi) est de dire que ce front commun syndical et politique dans sa diversité (LFI, PCF, PS, LR) tient bon face à l'absence de réponses sur les garanties d'un service public de l'énergie intégré, sur l'unicité d'EDF, les enjeux de la distribution, la péréquation tarifaire constitutive du service public français", a déclaré Sébastien Jumel (PCF).Côté syndical, l'interfédérale CGT, CFE-CGC, CFDT, FO a adressé un courrier à Emmanuel Macron lui demandant de "renoncer à la désintégration herculéenne d'EDF", en référence au projet de réforme baptisé initialement "Hercule" puis "Grand EDF", a indiqué Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME-CGT.Dans ce courrier de quatre pages, rendu public jeudi, les syndicats dénoncent les "zones d'ombre" sur l'état des négociations avec la Commission européenne, garante de la concurrence. Ils réclament une "concertation et un dialogue social exemplaires", un "véritable débat démocratique avec la Nation" concernant l'avenir de l'électricien et "des moyens d'investir".Ils déplorent aussi l'absence de référence aux "10 milliards (d'euros) de soutien public" pourtant "promis" début avril par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, en vue d'une "recapitalisation" qui permettrait de "renforcer les fonds propres d'EDF et donc sa capacité d'investissement".Les syndicats interpellent aussi M. Macron sur l'avenir d'Enedis (distribution) qui "mérite lui aussi un débat de fond pour sécuriser son monopole national et son modèle économique afin de renforcer ses missions de service public".La réforme vise à réorganiser le groupe, fortement endetté, en trois entités pour lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.Enlisée dans les échanges entre la direction du groupe, l'Etat et Bruxelles, elle est contestée depuis près de deux ans par les syndicats unis qui ont trouvé de nombreux soutiens d'élus locaux et dans l'opinion publique.
Il y a 3 ans et 336 jours

Le Togo inaugure la plus grande centrale solaire en Afrique de l'Ouest

"S'inscrivant dans notre ambition de faciliter un accès universel à l'électricité et de desservir tous les ménages togolais en énergie propre et renouvelable, cette centrale va desservir 158.333 ménages togolais et permettra d'économiser plus d'un million de tonnes d'émissions de CO2 tout au long de sa durée de vie", a déclaré mardi soir le président Faure Gnassingbé sur son compte Twitter. "Je me réjouis de cette réalisation effectuée en un temps record (18 mois, ndlr)", a-t-il ajouté.Construite par AMEA Togo Solar, une filiale d'AMEA Power, géant des Emirats arabes unis, cette centrale solaire est érigée sur une superficie de 92 hectares, se compose de 127.344 panneaux solaires pour une puissance installée de 50 MW et une production d'environ 90.255 MWh d'énergie par an. Il s'agit pour l'instant de la plus grande centrale solaire de la région, devant la centrale de Kita au Mali, et elle s'inscrit dans une série d'investissements du groupe AMEA Power en Afrique et dans la politique de développement de l'énergie solaire au Togo.Baptisée "Cheikh Mohammed Bin Zayed" (nom du prince héritier d'Abou Dabi), elle a été financée à plus de 35 milliards de francs CFA (53.356 millions d'euros) par des prêts concessionnels de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et par le fonds d'Abu Dhabi Fund pour le Développement (ADFD).20 MW supplémentaires devraient être construits sur le même site, avant la fin de l'année. Cette centrale photovoltaïque sera exploitée pendant 25 ans par AMEA Togo Solar. Le Togo, qui importe plus la moitié de l'énergie dont il a besoin du Nigeria et du Ghana, mise notamment sur le solaire pour développer avec des start-up l'accès à l'électricité de ses huit millions d'habitants jusque dans les zones les plus reculées du pays.
Il y a 3 ans et 337 jours

Quand les petites îles "vertes" de Grèce veulent donner l'exemple sur l'autonomie énergétique

"C'est l'avenir de ne plus dépendre du pétrole", s'exclame Vassilis Oikonomou, dans son café bar du port. Comme la plupart des 780 habitants de Tilos, le quadragénaire se félicite que son "île soit autonome" pour ne plus "dépendre des îles alentours" en énergie.Dans l'archipel du Dodécanèse, face aux côtes turques, cette terre reculée de 65 km2 est la première de Méditerranée à produire la quasi-totalité de son électricité à partir d'énergies renouvelables, grâce à 11 millions d'euros de fonds européens et 4 d'investisseurs privés grecs.Tilos a remporté cette semaine le 3e prix européen de la meilleure transition énergétique après des îles danoise et espagnole."Tilos a donné l'exemple et c'est la solution pour les petites îles de notre pays", s'enorgueillit la maire de Tilos, Maria Kamma. "Tous les habitants sont gagnants, le coût de l'énergie est réduit et il y a moins de coupures électriques qu'avant", dit-elle à l'AFP.Reliée par un câble sous-marin à l'île voisine de Kos, Tilos est "100% indépendante énergétiquement la majorité du temps, mais au pic de la saison touristique, on est plutôt à 70%", reconnaît l'édile.Bénéficiant du soleil et du vent, Tilos, dotée "officiellement de la première centrale électrique hybride" de Grèce, "produit et stocke l'énergie", se félicite Spyros Aliferis, ingénieur d'Eunice Energy, spécialiste grec des renouvelables qui a fourni l'éolienne et les panneaux solaires.Avec ses panneaux d'une capacité de 400 kilowatts et son éolienne d'une puissance de 800 kW, "le projet fonctionne parfaitement depuis deux ans", estime l'ingénieur, en désignant les batteries de stockage."C'est l'exemple qu'une petite île peut fonctionner uniquement avec des énergies renouvelables", dit-il à l'AFP.Astypaléa et bientôt ChalkiA une centaine de km à l'ouest, l'île d'Astypaléa a relevé le défi, espérant atteindre "70% de ses besoins énergétiques d'ici 3 à 4 ans", explique à l'AFP le vice-ministre grec des Affaires étrangères Kostas Fragkogiannis, initiateur du projet gouvernemental.Sur cette terre en forme de papillon, à cheval entre l'archipel du Dodécanèse et celui des Cyclades, les quelque 1.300 insulaires doivent à terme être débarassés des générateurs diesel qui alimentent encore leurs foyers, et être dotés d'éoliennes et de panneaux solaires.Mais à la différence de Tilos, le projet de 10 millions d'euros, dont 6 de fonds gouvernementaux, prévoit de passer à une circulation automobile tout électrique, en partenariat avec l'allemand Volkswagen.Au pied de la citadelle vénitienne et des petites maisons blanches qui dévalent vers le port, on trouve déjà des bornes de rechargement pour les premières voitures électriques."Un modèle pour le monde"L'ensemble du projet prévoit une réduction des émissions de CO2 de 70% et une baisse des coûts d'énergie de 25%. "A nos yeux, c'est un modèle pour le monde", renchérit M. Fragkogiannis.Le parti d'opposition Syriza a critiqué cette "campagne publicitaire" de Volkswagen sur la "scène exotique" d'Astypalea."Ce n'est pas une île Volkswagen", insiste le vice-ministre, "tous les constructeurs automobiles peuvent s'impliquer et vendre leurs propres véhicules". L'homme politique assure qu'"il n'y aura pas d'exclusivité, ni à Astypaléa ni à Chalki".Car la prochaine étape du plan vert du gouvernement grec se situe sur la minuscule île de Chalki, à l'ouest de Rhodes, avec des fonds européens, en collaboration cette fois avec le constructeur automobile français Citroën, selon des sources au ministère grec de l'Energie et de l'Environnement.Volkswagen comme Citroën cherchent à tourner la page du scandale des moteurs diesel truqués.Le français Vinci Energie et le grec Akuo Energy doivent également participer à l'installation d'une centrale hybride sur l'île de 26 km2 bordée de maisons aux couleurs de l'arc en ciel.L'accord franco-grec à Chalki doit être dévoilé vendredi prochain mais "l'idée est de suivre les pas de Tilos et Astypaléa", selon les mêmes sources.Objectif ici aussi: devenir autonome en énergies renouvelables.Même si pour l'instant, les îles qui se mettent au vert n'ont guère de recul.Pour Prodromos Trikilis, un cafetier de Tilos, "c'est un peu tôt pour juger de cette tentative de rendre l'île énergétiquement indépendante". "Il faut être patient", dit-il à l'AFP, "cela finira par avoir des résultats".
Il y a 3 ans et 337 jours

Le "Hangar Y" de Meudon va être réaménagé en centre artistique et culturel

"Un bail a été signé pour 35 ans avec l'Etat. Le chantier commencera dès le 15 juillet quand la société Vinci engagera le curage du bâtiment. Nous prévoyons d'ouvrir le 1er septembre 2022", a annoncé M. Jousset à l'AFP.Le projet couvre le hangar et le parc de dix hectares qui l'entoure.Construit en 1878 pour l'exposition universelle, ce "Hangar Y" avait été démonté puis reconstruit sur les bords d'un bassin hexagonal de trois hectares dessiné par André Le Nôtre dans la perspective de l'ancien Château de Meudon.Lieu témoin de l'aventure aéronautique, il avait accueilli en 1884 le premier vol en circuit fermé.Laissés à l'abandon au cœur de la forêt de Meudon, le hangar et son parc vont être réhabilités pour un budget de 20 millions d'euros financé pour un tiers sur fonds propres et deux tiers grâce à un emprunt bancaire. "C'est un espace qui ne coûtera rien à l'Etat", a assuré M. Jousset.Le principal volet est la mise en état et aux normes de l'immense hangar: 3.900 m2 qui pourront accueillir jusqu'à 2.500 personnes assises, où se tiendront spectacles, défilés, expositions.Le projet prévoit la construction d'un restaurant et d'un pavillon des arts, où auront lieu séminaires et activités artistiques et éducatives pour enfants.Le parc présentera des parcours de sculptures, notamment celles nombreuses que proposent à Art Explora les galeries parisiennes, et offrira des activités ludiques."Il y a une volonté d'Art Explora de toucher des publics loin de la culture. Nous voulons offrir un équipement familial, populaire: un lieu pas intimidant, facile d'accès, qui ne soit pas un simple musée", a expliqué le propriétaire de la revue Beaux Arts."Ce qui nous anime est assez proche des débuts du Centre Pompidou: décloisonner les différentes pratiques artistiques". La halle, a-t-il souhaité, sera "un mélange entre le Grand Palais pour l'aspect événementiel et le Palais de Tokyo pour la partie artistique."Figure du monde de l'art parisien, Frédéric Jousset, qui est aussi mécène, membre du conseil d'administration du Louvre et cofondateur du groupe Webhelp, a créé en 2019 Art Explora pour financer des actions visant à réduire la fracture culturelle.
Il y a 3 ans et 338 jours

En Russie, entreprises et autorités commencent à se tourner vers l'éolien

Mercredi, le géant de l'internet russe Yandex a ainsi annoncé avoir signé un contrat de cinq ans pour la fourniture d'énergie issue de parcs éoliens finlandais.Cette énergie, qui sera fournie par le groupe finlandais Ilmatar Energy à partir de janvier, est destinée à couvrir 100% des besoins d'un centre de données du groupe russe en Finlande.Toujours mercredi, le fonds souverain russe a annoncé le rachat par sa co-ntreprise avec le groupe finlandais d'énergie Fortum de deux champs éoliens en Kalmoukie (sud de la Russie). Cette coentreprise avait déjà annoncé en mars la construction d'une centrale solaire photo-voltaïque dans cette même région.Si ces initiatives impliquent des entreprises finlandaises, c'est que la Russie dispose de peu de structures de ce type et surtout du savoir-faire qui va avec, qu'elle va chercher en Europe.Parmi les principaux acteurs du secteur, l'agence nucléaire Rosatom a lancé plusieurs grands parcs éoliens depuis 2020 avec le fabricant néerlandais d'éoliennes Lagerwey.Longtemps au deuxième plan, le changement climatique est devenu un sujet récurrent dans le discours public russe ces derniers temps. Les régions russes de Sibérie et de l'Arctique sont parmi les plus exposées au monde au réchauffement.Elles ont enregistré ces dernières années des records de chaleur, mais aussi de gigantesques et inhabituels feux de forêts. Mais la Russie voit aussi du positif à ce réchauffement, à commencer par le développement d'une route commerciale maritime reliant Europe et Asie par l'Arctique, plus praticable grâce à la fonte des glaces.La Russie figure aujourd'hui au 4e rang des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde et Vladimir Poutine, après des années d'hésitations, a ratifié en octobre 2019 l'accord de Paris sur le climat.
Il y a 3 ans et 340 jours

Maintenance d'ascenseurs : WeMaintain poursuit son ascension

LEVÉE DE FONDS. Start-up de la maintenance d'ascenseurs, WeMaintain annonce avoir effectué une levée de fonds de 30 millions d'euros afin de poursuivre son développement à l'international.
Il y a 3 ans et 341 jours

La Fondation Luma inaugure un vaste campus artistique et une tour Gehry à Arles la Romaine

Concepteur du musée Guggenheim de Bilbao enrobé de titane ou du Walt Disney Concert Hall à Los Angeles, Frank Gehry, 92 ans, a enveloppé de 11.000 panneaux d'inox cette tour ceinte à sa base d'un vaste rotonde en verre, le "drum". Elle abrite des expositions d'art contemporain, une bibliothèque, des bureaux...De loin, l'édifice torsadé reflète les lumières changeantes de cette ville qui inspira le peintre Van Gogh et prend les teintes calcaire du massif des Alpilles. Sa structure, rappelant un amas de bloc rocheux, s'embrase d'orangé au soleil couchant."C'est une ville qui connaît la monumentalité architecturale depuis qu'elle a été fondée", rappelle le directeur de Luma Arles Mustapha Bouhayati en évoquant les arènes et le théâtre antique romains. La tour Luma est "une continuité de cette monumentalité architecturale (...) on construit ici un peu le patrimoine de demain".Comme souvent, lorsque l'architecture moderne rencontre le patrimoine ancien, les discussions sont allées bon train entre partisans et détracteurs de la tour, même si après des années de construction, elle semble désormais "entrée dans le paysage" arlésien."Le désir est que les gens viennent s'emparer de ce lieu et que les récalcitrants puissent venir voir aussi ce qui s'y passe", déclare à l'AFP Maja Hoffmann, mécène suisse, qui voit l'édifice comme un "phare" de son complexe Luma Arles qu'elle inaugure samedi sur onze hectares d'une friche industrielle située sur les anciens ateliers SNCF du XIXe siècle."On franchit une étape importante dans ce projet (...) c'est un chantier de sept ans et dix ans, même plus, d'années de réflexion", ajoute-t-elle.Outre sa tour, Luma compte des espaces d'exposition et de performance dans les anciens ateliers des Forges, de la Mécanique générale ou au "magasin électrique". Mais aussi un skatepark phosphorescent, créé par l'artiste coréenne Koo Jeong A, et un vaste parc public conçu par le paysagiste belge Bas Smets et réalisé en partenariat avec la ville d'Arles."Arles m'a choisie"Richissime co-héritière du géant pharmaceutique suisse Roche, Maja Hoffmann navigue depuis des années dans le monde de l'art contemporain, dans la lignée de sa grand-mère. "Productrice" d'oeuvres, collectionneuse, elle détient des archives des photographes Annie Leibovitz ou Diane Arbus, des oeuvres de la peintre et écrivaine libanaise Etel Adnan, raconte avoir côtoyé Jean-Michel Basquiat à New York.Une partie de sa collection est présentée de manière "éphémère" dans une des salles de la tour, dont un amusant "Théâtre d'ombres" de l'Allemand Hans-Peter Feldmann associant aussi bien un fouet de cuisine qu'un canard ou une statue de la liberté en plastique.Combien lui a coûté la création de lieu où elle voudrait que se croisent "l'écologie, les droits de l'homme et l'art"? "Je ne parle pas d'argent dans cette interview", élude-t-elle.Pourquoi à Arles, ville de 53.000 habitants? "Ce n'est pas moi qui ai choisi Arles, c'est Arles qui m'a choisie", dit celle qui a pu compter sur le soutien indéfectible de l'ancien maire communiste Hervé Schiavetti et qui rappelle être arrivée dans la ville "à l'âge de 15 jours" avec sa famille.Son père, l'ornithologue Luc Hoffmann, co-fondateur du Fonds mondial pour la nature (WWF), y a créé une réserve destinée à préserver la biodiversité de la Camargue, ce delta formé entre les bras du Rhône et la Méditerranée, connu pour ses flamants roses. Elle a grandi là et, dans la tour, le sel de Camargue est utilisé en panneaux muraux et les algues du delta en tuiles ou teinture textile.Son père avait protégé l'habitat pour préserver les espèces, Maja Hoffmann a voulu créer un "écosystème pour la création", estime Mustapha Bouhayati.Elle affirme vouloir par le projet Luma "augmenter le nombre de visiteurs l'hiver" dans cette ville de contrastes sociaux où près d'un quart des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Cet été environ 190 personnes travailleront à Luma, selon son directeur, une partie en contrat saisonnier.Le secteur culturel offre depuis longtemps une bouffée d'oxygène à la ville, des Rencontres de la photographie, un des festivals les plus réputés au monde depuis 1970, à la maison d'édition Actes Sud.
Il y a 3 ans et 344 jours

Teksial dévoile ses propositions pour lever les freins à la rénovation énergétique multi-travaux

Et il y a encore beaucoup de chemin à faire avec encore près de 5 millions de logements considérés comme passoires thermiques. En tant qu’acteur de la transition énergétique depuis plus de 30 ans qui œuvre aux côtés des pouvoirs publics pour rendre le marché des certificats d’économies d’énergie (CEE) plus efficace et robuste, TEKSIAL salue ces perspectives, mais y apporte aussi quelques bémols et propositions pour que les foyers Français, y compris les plus modestes, ne soient pas les laissés-pour-compte de ce grand chantier.Afin d’atteindre cet objectif, il est nécessaire de simplifier et de faciliter la maîtrise de l’énergie pour contrôler l’impact sur le budget des ménages, en particulier les précaires énergétiques, ainsi que sur la compétitivité des entreprises, des industries et des collectivités. Si dans ce contexte, 45% des Français considèrent la rénovation énergétique comme nécessaire dans leur logement*, cet intérêt ne se traduit pourtant pas par des actions concrètes. Quels sont donc les freins à la rénovation multi-travaux ?Des freins budgétaires, la complexité de la démarche, la peur des éco-délinquantsBudget, complexité de la démarche, peur des éco-délinquants ? Ce sont trois freins à la fois. Avec un budget moyen de 3 071 euros, c’est un montant encore insuffisant pour effectuer des travaux efficaces lorsque le coût d’un chantier est compris entre 35.000 et 70.000 euros.« Prenons pour exemple, un logement de 100m² classé F qui devra réaliser 6 opérations de travaux, ce projet aura un coût de 56.000€. Pour un ménage dit modeste, le reste à charge peut atteindre plus de 40.000€. Or ce reste à charge dépasse les revenus annuels de cette famille de 4 personnes » présente Alice Monnet, Responsable des Affaires Publiques de TEKSIAL. Si 56% des Français disposent de plus de 1.000 euros pour les financer, 37% déclarent disposer de moins de 1.000 euros pour les financer et même 18% ne disposent d’aucune enveloppe budgétaire. Le corolaire de cette situation est la nécessité absolue de réduire, une fois les aides existantes déduites, le reste à charge des ménages, en particulier pour les plus modestes.Deuxième frein aux travaux de rénovation, la complexité des démarches et des travaux. Côté complexité, rappelons que 71% des Français méconnaissent encore les aides* et 87% pointent du doigt la lourdeur des démarches administratives. Sur la lourdeur des travaux, 63% des Français estiment que ces chantiers prennent trop de temps et même 74% jugent les travaux de rénovation énergétique anxiogènes. **Alors que 85% des Français sont convaincus de l’intérêt de la rénovation énergétique pour réduire la facture et l’impact environnemental, 23% d’entre eux ont été confrontés à des malfaçons lors de la réalisation de leurs travaux d’efficacité énergétique. Des malfaçons qui conduisent 25% des Français à ne pas avoir confiance envers les artisans pour réaliser des travaux de qualité.Des solutions pour une rénovation massive à la portée de tousPour atteindre l’objectif de la neutralité carbone d’ici à 2050, la rénovation doit être réalisée massivement et par tous. A ce titre, Teksial souhaite encourager les ménages à réaliser des travaux de rénovation énergétique en impliquant du pragmatisme plus que des grandes idées : à chacun selon sa situation et ses ressources. « Il ne s’agit donc ni de rendre les aides pour les « opérations uniques » trop faibles, ni de rendre inapplicable la rénovation multi travaux, mais de rendre possible une rénovation pour tous. » explique Jean-Baptiste Devalland DG de Teksial.Objectifs : des résultats et un nombre de postes à la cartePour éviter de se retrouver face à un mur, Teksial propose que les ambitions d’une rénovation multi-travaux s’en tiennent aux conditions de résultat :Avançons en étape avec un premier objectif en 2028 soit l’éradication totale des passoires thermiques. Puis 2050 pour atteindre un niveau de performance BBC. Soyons pragmatique pour inclure le plus grand nombre de Français dans cette démarche de performance dans les 28 années à venir, sans nécessairement imposer un nombre incalculable de postes de travaux à réaliser.Pour les logements ne pouvant atteindre un niveau BBC, nombreux sont les foyers qui ne pourront pas se permettre de réaliser une opération à 70 000€. Pour avoir des foyers moins énergivores demain et réduire les émissions de gaz à effet de serre, il faut donc favoriser les résultats en arrêtant cette course à l’ambition qui est au détriment de la faisabilité sur le terrain.D’autre part, en imposant 6 postes de travaux obligatoires, ceux qui ont d’ores et déjà réalisé quelques travaux ponctuels d’économies d’énergie se trouveraient exclus de fait des aides à la rénovation multi-travaux, car certaines opérations obligatoires ont déjà été réalisées. Une isolation qui a été faite il y a 2 ou 3 ans ne va pas être réalisée de nouveau. Teksial préconise ainsi de permettre un nombre de postes de travaux à la carte.Des aides libérées à chaque étapeLes aides n’intervenant majoritairement qu’à la fin du chantier, contraignant ainsi les particuliers à libérer les fonds nécessaires au préalable, Teksial préconise que la réalisation de bouquets de travaux soit étalée sur une période suffisamment longue, avec, pourquoi pas, des aides libérées à chaque étape. Une solution qui permettrait d’aider les particuliers à payer les artisans et donc à ne pas abandonner à mi-chemin, car tout le monde ne peut pas se passer de sa résidence plusieurs semaines, voire plusieurs mois.Une charte professionnelle d’engagement pour renforcer la lutte contre la fraude et des garanties pour une meilleure qualité des chantiersDans ce contexte, afin de sécuriser et d’accompagner ces objectifs massifs de rénovation, Teksial dévoile une nouvelle charte professionnelle d’engagement inédite, la première dans le secteur des CEE, à destination de ses partenaires professionnels du bâtiment. Un contrat moral et administratif pensé pour sécuriser toutes les étapes du projet des travaux de rénovation énergétique et ainsi lever les freins des Français encore inquiets à l’idée de se lancer dans des travaux.*source : baromètre Monexpert-Rénovation-Energie / OpinionWay 2020**Source : IFOP-Quelenergie.fr – 2021
Il y a 3 ans et 348 jours

Notre-Dame: appel de fonds pour réaménager l'intérieur de la cathédrale

Le diocèse de Paris a lancé un appel de fonds, à hauteur de 5 à 6 millions d'euros, pour financer les aménagements intérieurs de Notre-Dame, non couverts par la souscription nationale.
Il y a 3 ans et 348 jours

Ravalement, ITE, bardage : la triple expertise de Sto pour la réhabilitation des façades du Président au Touquet

Au programme des 12 prochains mois : une isolation thermique par l’extérieur, un ravalement et la réhabilitation de 477 balcons. Au total, ce sont 3 000 m² de façades qui seront traitées en ravalement et 2 600 m² en ITE. La résistance thermique visée par cette rénovation est R = 3,70 m².K/W.Au Touquet Paris Plage, dans le Pas-de-Calais, la résidence « Le Président » s’apprête à bénéficier d’un profond lifting. Situé sur le littoral, aux abords dela mer, ce bâtiment historique de la station balnéaire construit dans les années 70 subit régulièrement les assauts de la pluie, du vent, du sable, du sel et des embruns. Résultat : ses façades sont soumises à rude épreuve et se dégradent plus rapidement qu’en circonstances ordinaires. Il y a 10 ans, l’immeuble fait l’objet d’une première rénovation avec des pierres agrafées et collées mais celles-ci se détériorent très vite. En 2017, le conseil syndical décide de prévoir une nouvelle rénovation.À la genèse du projet : le bardage StoVentec Glass pour reproduire la mosaïque existanteLa copropriété se met alors en quête d’une solution rapide à mettre en œuvre et pérenne, capable de se rapprocher des mosaïques en pâte de verre existantes. En effet, les Architectes des Bâtiments de France (ABF) veulent reprendre certains codes historiques de la station balnéaire et avoir au moins un rappel de ces mosaïques. Le service prescription de Sto intervient alors pour proposer sa solution de bardage StoVentec Glass qui offre toutes les qualités requises : une souplesse graphique à souhait qui lui permet de reproduire n’importe quel dessin et une grande durabilité.Trois choix esthétiques successifs sont proposés : le 3ème sera le bon, validé par la copropriété et les ABF.La première idée était de reproduire la Grande Vague japonaise de Kanagawa.La 2ème proposition, issue d’un concours de designers, dont l’un a été épaulé par le service StoDesign, consistait en un dégradé de couleurs.Le choix final se porte sur le projet imaginé par l'architecte Pascal Morchain, à l’origine de la 1ère idée : un modèle qui reprend les basiques de son dessin de la vague et ceux du dégradé de couleurs bleu, la couleur du Touquet, avec une impression d’ondulation dans l'horizontalité et des variations de hauteur. Un important travail de recherche esthétique est mené quant à l'agencement des carreaux afin d'éviter une répétition successive identique.« Il y a eu un gros travail pour rassurer la copropriété sur la pertinence du système StoVentec Glass, cette dernière ayant été un peu échaudée par la rénovation précédente. Il a fallu faire preuve de beaucoup de pédagogie et démontrer que cette solution réunissait toutes les qualités en termes de vitrage, de tenue et garantie dans le temps, d'émaillage, de sérigraphie, de pérennité du collage et de protections périphériques (encollage). Nous avons monté un dossier technique qui a été remis au bureau de contrôle APAVE pour valider notre système complet en front de mer, avec la prise en compte du risque d'érosion (sable et vent projetés sur le StoVentec Glass), de corrosion des rails... Tout a été passé à la loupe ! », raconte Lionel Guerin, chargé de prescription du secteur des Hauts-de-France chez Sto.Le choix de la solution, et donc du fabricant, s'est appuyé sur des prototypes. Sto a proposé une solution en verre émaillé en face interne d'un vitrage. Le verre émaillé en face interne du vitrage a fait la différence tant en termes de rendu esthétique que de pérennité dans le temps.Avec le soutien du service technique, un prototype a été conçu : celui-ci a été mis en place sur l’un des balcons, faisant office de façade témoin. À souligner que chaque panneau est fabriqué sur-mesure : il n'y a pas de dimension standard ni de découpe répétée égale de balcon à balcon, en raison de la conception originelle.Avril 2021 : coup d’envoi du ravalement et de la pose de l’ITEL’une des forces de Sto est de pouvoir proposer une triple expertise en façade, soit, en plus du bardage, des solutions pour le ravalement et l’ITE.Démarré en février 2021, le chantier devrait durer un an. Après la dépose de l’existant en février 2021, le chantier est entré dans sa première phase : depuis début avril 2021 et pour environ 6 mois, plusieurs opérations seront menées de front, sur les 216 mètres de longueur et les 11 étages de l’immeuble.L’entreprise spécialisée en rénovation énergétique, les ECO-Isolateurs Pro, en sous-traitance de l’entreprise générale Cabre, œuvre actuellement à la préparation des supports, à la réhabilitation des bétons et à la décontamination pour éliminer les couches de peintures existantes. Pour ce faire, l’entreprise a fait le choix d’utiliser Sto-Décap Protect, un décapant qui agit en profondeur tout en étant très respectueux des applicateurs et de l’environnement.Une isolation thermique par l’extérieur sera en parallèle retenue sur les pignons et les fonds de loggias, de manière à améliorer la performance énergétique de la résidence. Les pignons seront isolés à l’aide du systèmeStoTherm Mineral 1, utilisant comme isolant des panneaux en laine de roche mono-densité ininflammable Sto-Panneau Minéral (λ de 0,036 W/m.K) pour garantir la bonne résistance au feu de ce bâtiment R+11. Les panneaux seront calés-chevillés et fixés mécaniquement par chevilles sur le support en béton. Le sous enduit hydraulique mince armé StoLevell Uni, produit de calage et de marouflage, sera appliqué directement sur les panneaux isolant.La finition sera ensuite assurée par un enduit grésé ignifugé StoSilco K 1,5, à base de résines micro-siloxanes en phase aqueuse, appliqué à la taloche, de couleur bleu ciel, toujours dans le respect des codes du Touquet. En fonds de balcons, pour éviter une emprise trop importante du complexe isolant et offrir un gain de place maximal, le système StoTherm Minéral 1 est remplacé par StoTherm Resol. Au lieu de la laine de roche, ce sont des panneaux rigides de mousse phénolique qui assurent l’isolation. La conductivité thermique λ certifiée par Acermi de ce matériau est de 0,022W/m.K, ce qui en fait l’isolant le plus performant du marché. On atteint la même résistance thermique avec une épaisseur d’isolant moins importante.Le même enduit de finition StoSilco K 1,5 sera également mis en œuvre pour le ravalement du reste des façades pour une homogénéité parfaite avec les parties traitées en ITE.Depuis mi-avril, l’entreprise générale Cabre, a également démarré la mise en œuvre des ossatures métalliques qui serviront à fixer le bardage StoVentec Glass. En juin, les panneaux du StoVentec Glass seront livrés et la grande partie du chantier sera entamée.
Il y a 3 ans et 351 jours

Données environnementales produits : nouvelle levée de fonds pour Vizcab

START-UP. Le spécialiste des solutions numériques pour calculer l'empreinte carbone du secteur de la construction, Vizcab annonce une nouvelle levée de fonds. Celle-ci servira au lancement d'une plateforme autour des données environnementales produits.
Il y a 3 ans et 352 jours

Le centre de formation Sto certifié Qualiopi pour la qualité de ses formations

Avec quelques mois d’avance, Sto vient de recevoir la certification Qualiopi (CertificatN° FP 2021/0026-0) pour la qualité de ses formations dans le domaine de la façade (ITE, ravalement, bardage) dispensées dans son centre de Bezons (95).Situé au sein de son siège social à Bezons, le centre de formation de Stoentend soutenir ses partenaires en mettant à leur disposition toutes les clés pratiques et théoriques pour faire monter leurs équipes en compétences.La certification Qualiopi, gage de qualité des formationsObtenir la certification Qualiopi était un enjeu de taille puisque cette qualification permet aux clients Sto de faire financer leurs formations par lesOPCO (OPérateur de Compétences, organisme agréé par l'État chargé d’accompagner la formation professionnelle). Beaucoup de fonds de formations auxquels adhèrent ses clients favorisent déjà cette certification, avant même 2022.Pour obtenir la certification, d’une durée de validité de 3 ans, le référentie ldu centre de formation et son équipe pédagogique ont été passés à la loupe, selon sept critères :Information au public des formations proposéesIdentification précise des objectifsAdaptation aux publics bénéficiaires des prestations et modalités d’accueilAdéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement Qualification des formateurs Investissement du prestataire dans son environnement professionnelLe centre a enfin été audité sur place pendant une journée.Un centre de formation boosté par la rénovation énergétiqueDepuis 2019, le centre de formation de Sto ne désemplit pas ! A l’image de la forte activité, les demandes en formations sont très nombreuses, surtout pour le marché de la maison individuelle. Il faut dire que le secteur de l’isolation thermique par l’extérieur bénéficie d’un contexte réglementaire actuel très porteur (plan de relance, MaPrimeRénov’, etc.).Toutefois, les travaux de façade nécessitent un savoir-faire pour livrer des projets de qualité, dans les règles de l’art. Qui dit pose de qualité, dit nécessité de se former ! Un sujet d’autant plus d’actualité pour faire face aux malfaçons constatées en 2020 qui ont donné lieu à une diminution des aides de MaPrimeRénov’ pour les travaux d’isolation thermique par l’extérieur en juillet 2020. L'acquisition et le rappel des bonnes pratiques s’avèrent plus que jamais nécessaires.En outre, la qualification RGE, obligatoire pour la réalisation de travaux d’ITE afin de pouvoir bénéficier des aides de l’État, demande, depuis 2021, des attestations de formations, comme celles délivrées par Sto.« Nos sessions de formations pour mai et juin sont déjà complètes, celles de juillet se remplissent très vite et nous avons déjà des demandes pour les mois de septembre à novembre ! », constate Laurent Girardey, responsable des Techniciens d'application et du Centre de formation et d'animation.Face à cette activité soutenue, Sto a décidé de renforcer son équipe avec le recrutement d’un deuxième concepteur / formateur. Le centre sera ainsi en capacité d’ouvrir de nouvelles sessions.Les formations au programme de 2021 / 2022 Au vu du contexte sanitaire actuel, les formations ont été adaptées et se déroulent selon un protocole strict : gestion des flux, distanciation sociale, masques obligatoires, effectifs limités, etc.Les formations en présentiel : Chantier école ITE enduit mince sur isolant et bardage ventiléFormation phare de son programme, le « Chantier école ITE enduit mince sur isolant » est dispensée sur 2 jours. Elle porte sur l’apprentissage de la pose dans les règles de l’art d’un système d’enduit mince sur isolant, jusqu’à l’application de l’enduit de finition, en passant par le traitement des points singuliers (encadrement de fenêtre).Autre module en présentiel, exercices pratiques obligent : le « Chantier école ITE bardage ventilé ». A l’issue de cette formation, les stagiaires professionnels seront en mesure de mettre en œuvre un projet de bardage ventilé avec le système à enduire StoVentec R.Ce parcours de 14 heures réparties sur 2 jours allie théorie et pratique, pour bien identifier les différents éléments d’un système de bardage, maîtriser les étapes d’un chantier et acquérir les bons gestes pour mettre en œuvre le système.Les formations mixtes présentiel / digital : entretiens et rénovations d’ITE et pathologies de façade et solutions en ravalementAu programme de la formation « Entretiens et rénovations d’ITE » à partir de juin 2021 : la compréhension des principales causes de désordres d’un enduit mince sur isolant, la connaissance des règles professionnelles pour l’entretien et la rénovation des systèmes, l’assimilation des différents procédés ainsi que leur mise en œuvre. A l’issue d’une ½ journée en e-learning et d’une journée en présentiel, les professionnels (architectes, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, et entrepreneurs) sauront appliquer les bonnes pratiques pour les projets de rénovation d’ITE dans le respect de la réglementation.Une nouvelle formation sur les pathologies de façade et l'aide au diagnostic sera également proposée à partir de novembre 2021. Dispensée sur ½ journée en e-learning et sur une journée en présentiel, elle s’adresse aux techniciens et ingénieurs des maîtres d’ouvrage et des bureaux d’études, responsables chargés du suivi des travaux de rénovation des façades, commerciaux, conducteurs de travaux et dirigeants. A l’issue de la formation, les apprenants seront en mesure d’identifier les pathologies d‘une façade et d’y apporter la solution adaptée. Une formation 100 % digitale : la réglementation incendieEn parallèle des formations en présentiel, Sto a inauguré en novembre2020 une formation digitale : la formation Réglementation incendie (ITE, bardage et ravalement). Au programme : le rappel des fondamentaux, la préconisation des solutions Sto conformes à la réglementation incendie sur maçonnerie et béton, et la mise en œuvre des solutions constructives d’ITE avec isolants PSE.« Avec un contenu plutôt théorique sans nécessité de recourir à des travaux pratiques, cette formation se prête bien au format digital. Celle-ci se déroule en deux temps : un e-learning pour l’assimilation des prérequis, suivi de deux classes virtuelles de 2h réparties sur deux semaines pour ancrer les compétences, délivrer des conseils techniques et répondre aux questions. Nous privilégions les quiz, les jeux et les animations afin de rendre vivante cette classe virtuelle et faire participer au maximum les stagiaires », décrit Laurent Girardey.Des outils pédagogiques et une équipe dédiéeLe Centre de formation de Sto se caractérise par des outils pédagogiques et efficaces, pensés pour faciliter l’acquisition des savoirs et savoir-faire :une expertise métiers des formateurs qui sont tous des professionnels de la façade (les formations Chantier école sont dispensées par des techniciens d’application terrain ; les formations Techniques par des ingénieurs du service technique),une méthode éprouvée : exercices pratiques, quiz interactifs, études de cas et application concrètes,280 m² de plateforme pratique sur le site de Bezons.En contribuant à développer les compétences des hommes, compagnons et encadrants chez ses partenaires, Sto entend participer à un cercle vertueux. Des collaborateurs reconnus pour leur savoir-faire font la satisfaction des clients et s'épanouissent plus longtemps au sein de leur entreprise.Toutes les dates de formation et l’intégralité des parcours sont à retrouver sur sto.fr / Rubrique formation.