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Il y a 2 ans et 91 jours

Lafarge ouvre sa 2e ligne de production d’argile activée

Site industriel de la cimenterie Lafarge France de Saint-Pierre-la-Cour, en Mayenne. [©ACPresse] Depuis le début du mois de février 2023, une nouvelle ligne de cuisson est entrée en service au cœur de la cimenterie Lafarge de Saint-Pierre-La-Cour, en Mayenne. Résultat d’un investissement de 40 M€ du groupe Holcim et lauréat d’un financement France Relance, cet équipement met en œuvre la technologie Holcim ProximA Tech. Ainsi, il est prévu pour la production à grande échelle d’argile activée, qui vient se substituer au clinker dans la constitution des nouveaux ciments EcoPlanet (CEM II/C et CEM IV). Ce qui contribue à réduire de moitié leur empreinte carbone par rapport à un ciment Portland traditionnel CEM I. La majorité du CO2 lié au ciment provient de sa fabrication. Traditionnellement, la calcination du mélange argile-calcaire à 1 450 °C est très émissive de CO2 (décarbonatation du calcaire). Dans ce processus, 40 % du total des émissions sont liés à l’énergie nécessaire à la calcination et 60 %, à la réaction chimique naturelle de décarbonatation. Pour sa part, l’additif ProximA TechZéro est obtenu par cuisson à température beaucoup moins élevée. Environ 800 °C et qui génère très peu de CO2. Lire aussi : Lafarge France lance Concrete Direct L’installation de Saint-Pierre-la-Cour va aujourd’hui encore plus loin, grâce à un processus industriel inédit n’émettant quasiment aucun carbone. Ceci, grâce à la réutilisation de la chaleur fatale du four principal de la cimenterie. Et à l’emploi exclusif de combustibles alternatifs non fossiles. En majorité, de la biomasse issue de boucles locales d’économie circulaire… ProximA Tech, une technologie d’argile activée brevetée Cette étape est rendue possible par une toute nouvelle technologie propriétaire développée par les équipes de Lafarge France et du Holcim Innovation Center, installé près de Lyon. Baptisée ProximA Tech, la technologie permet la transformation de l’argile kaolinique, une ressource locale abondante, en un additif décarboné pour la production des ciments. Lorsque les conditions de production sont optimisées comme à Saint-Pierre-la-Cour, les émissions de carbone sont proches de zéro, offrant un additif très fortement décarboné : l’argile activité ProximA TechZero. Lire aussi : L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse Outre Saint-Pierre-la-Cour, l’usine de La Malle dans les Bouches-du-Rhône assure aussi cette production. L’installation existante a aussi fait l’objet d’investissements importants. Au total, avec ses deux unités, Lafarge France va pouvoir produire, dès 2024, plus de 2 Mt de ciments “ProximA inside”. Des ciments pour l’Ile-de-France et la façade Ouest Les ciments EcoPlanet produits à Saint-Pierre-la-Cour alimenteront le marché de la construction de la façade Ouest, ainsi que l’Ile-de-France. « En industrialisant ce nouveau composant des ciments bas carbone EcoPlanet, Lafarge France et le groupe Holcim poursuivent leur engagement. Celui de faire progresser le secteur de la construction vers des modes constructifs moins carbonés, conclut François Petry, directeur général de Lafarge France. Pour répondre aux enjeux écologiques de nos clients, nous réinventons le ciment. En valorisant des ressources abondantes localement et à faible empreinte carbone. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 91 jours

Plus d'énergie solaire en France mais avec quels panneaux ?

La loi d'accélération des énergies renouvelables votée cette semaine au Parlement fixe le cap à plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050, cinq fois plus qu'aujourd'hui: "c'est très bien du point de vue citoyen", "un bon signal", "de toute façon favorable", applaudissent les industriels interrogés par l'AFP."Mais la loi n'offre pas de différenciation pour les industriels locaux", redoute Paul Toulouse, directeur général de Systovi, fabricant de modules à Carquefou près de Nantes. Il résiste grâce à de l'innovation, des certifications et le soutien d'un actionnaire militant, le groupe Cetih. Il vient d'inaugurer une nouvelle ligne de production. Mais avec 90 salariés, 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, il reste un nain en comparaison des sites chinois qui produisent en un jour ce qu'il fabrique en une année."Ce sont donc surtout les industriels asiatiques, en l'occurrence chinois, qui vont disposer d'opportunités de ventes additionnelles en France", dit-il.Marché totalement ouvertComme ses collègues, il espère voir arriver rapidement des règles et des aides pour s'affranchir de la domination chinoise et ne pas rester à la traîne face aux Etats-Unis et à l'Inflation Reduction Act, le plan climat de Joe Biden aux mesures favorisant l'industrie américaine.La Chine réalise déjà 95% des panneaux photovoltaïques distribués en Europe.L'Asie, en général, réalise aussi la majeure partie de la première étape de fabrication des panneaux solaires, à savoir la production dans des fours très chauds du cristal de silicium qui, une fois épuré et découpé en fines tranches, donne naissance à des cellules capables de transformer des photons provenant de la lumière en électrons.La dernière étape de fabrication, l'assemblage du module dans lequel les cellules sont protégées par des couches de colles liquides, un verre de face et un cadre aluminium, est encore effectuée sur le sol européen. Avec les prix de l'électricité qui s'envolent, le marché européen n'a jamais été aussi porteur."On est sur une dynamique qui s'est redressée après les années noires 2015-2017", observe Ian Bard, directeur technique et commercial chez Solarwatt France, filiale d'un fabricant allemand qui a doublé son chiffre d'affaires en 2022. Solarwatt produit à Dresde en Allemagne pour le haut de gamme, et en Asie.Il prévient: "Si les législateurs restent sur la position d'avoir un marché totalement ouvert, à l'inverse de ce que font les Etats-Unis, on restera sur le schéma d'aujourd'hui, avec des fabricants européens qui seront doublés sur les gros volumes par des fabricants plus attractifs en terme de prix".Derniers des MohicansCela se joue au centime près. Et pour le Lyonnais Pierre-Emmanuel Martin, qui porte avec des associés le projet Carbon d'une giga-usine de panneaux à 1,3 milliard d'euros, il y a également danger.Outre "la Chine qui domine outrageusement" et les Etats-Unis "qui émergent", il cite la concurrence de l'Inde, et dans une moindre mesure l'Indonésie et la Turquie."Installer des panneaux, ce n'est pas les fabriquer" et "la loi ne traite pas la question industrielle, c'est le prochain combat", dit-il en référence au projet de loi Industrie verte préparé par le gouvernement.Le texte "Industrie verte" est censé faire les beaux jours du "made in France" avec tout un arsenal de mécanismes fiscaux, réglementaires et de critères d'achat.Du protectionnisme à peine déguisé ? La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'en défend mais estime "loyal" de se passer des usines chinoises qui ont bénéficié d'aides d'Etat.A Carquefou, Paul Toulouse qui se décrit comme "l'un des derniers des Mohicans" a dans ses cartons un plan d'investissement de 17 millions d'euros. Cela permettrait de multiplier par huit les capacités de production de Systovi : "mais la visibilité n'est pas suffisante pour que ce soit un investissement prudent", juge-t-il pour l'instant.
Il y a 2 ans et 91 jours

Base de Données Nationale des Bâtiments : une fiche d’identité de chaque bâtiment pour suivre l'évolution du parc existant et aider à sa rénovation

Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la Base de Données Nationale des Bâtiments établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles.Elle constitue une photographie exhaustive et « haute définition » de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc.Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 millions de logements et près d’1 milliard de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent.Il est dès lors nécessaire, vu les enjeux techniques et économiques, que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puissent élaborer leur stratégie de rénovation, suivre son exécution et mesurer ses effets.Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle : le programme GO-Rénove, dont le maitre d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment, ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux.Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes, et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, notamment sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée.En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB® renseigne notamment son histoire administrative, sa morphologie, les matériaux utilisés pour sa construction, ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE (en l’état et après rénovation), sa valeur verte…La BDNB® intègre également les consommations énergétiques publiées en open-data (SDES, données locales de l’énergie).Les règles d’accessibilité aux données de la BDNB® sont établies en plein accord avec les exploitants des bases de données et dans le strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).Il existe trois niveaux d’accès à la BDNB® :La BDNB open qui regroupe toutes les données publiques libres d’accès intégrées à la BDNB®. Son téléchargement est en accès libre depuis le portail data.gouv.fr ;La BDNB ayants-droits dont l’accès est conditionné aux règles de diffusion fixées par les propriétaires de certaines données ;La BDNB expert accessible dans le cadre de travaux de recherche et d’expertise conduits avec le CSTB.Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB® constitue, en la matière, la première base publique et ouverte de référence.Les services apportés par la BDNB®Pour l’élaboration de politique publique :Simuler le DPE sur l’ensemble des bâtiments résidentiels du parc, selon la nouvelle méthode 2021.Eclairer l’élaboration de politiques publiques et faciliter leur déploiement (référence : caractérisation du parc de logements localisé dans chaque Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) en support à l’ANRU) ;Contribuer aux observatoires publics : en produisant des données complémentaires (référence : Mission « Connaissance », service public de la connaissance territoriale initié par le Ministère de la Transition écologique) - production des DPE resimulés ;en opérant des calculs d’indicateurs à la maille élémentaire du bâtiment (référence : participation au projet TRELO en support au Service des Etudes Statistiques (SDES) et en lien avec l’Observatoire National de la Rénovation Energétique (ONRE)) ;Pour accompagner les territoires, les bailleurs et les propriétaires dans leur stratégie :Constituer le socle de données des services d’aide à la décision de rénovation (références : services publics en ligne Go-rénove Go-rénove-particuliers, Go-rénove-bailleurs, et prochainement Go-rénove collectivité et Go-rénove-tertiaire) ;Caractériser le parc de bâtiments : statistiques (âge, typologie constructive, vecteurs énergétiques, etc…), empreinte énergie/carbone, scores DPE, gisement d’économie d’énergie ... (référence : contribution à la construction d’un cadre stratégique de patrimoine en support au groupe Action Logement).Les services qui pourraient être apportés demain par la BDNB® :Simuler l’impact de scénarios de politiques publiques ; Suivre les évolutions du parc et appréhender ainsi l’impact des actions de politique publique ou le déploiement d’une stratégie patrimoniale ; Identifier et valoriser les aménités d’un parc.
Il y a 2 ans et 91 jours

Technima renforce sa présence et son périmètre dans le secteur des sprays techniques

Le groupe SOLKEM produit et distribue un large éventail de produits chimiques à usage professionnel et domestique sous la marque FAREN : produits d'entretien et pour procédés industriels (fluides de travail des métaux, lubrifiants, traitement des eaux) mais aussi produits nettoyants, désinfectants, gel lavant pour les mains, colles et produits de protection et de traitement de surface.Fabriqués par SK SOLKEM Industries dans une usine de 38 000 m2 située à Solaro (à la périphérie de Milan), ces produits sont distribués en Italie, en Espagne, en Suisse et en Grèce par des sociétés affiliées au groupe, et par des distributeurs dans d'autres pays européens.Par cette acquisition, le groupe TECHNIMA étend son offre de produits bien au-delà de son périmètre habituel de la peinture en aérosol, tout en renforçant sa présence dans le secteur des sprays techniques.TECHNIMA conçoit, produit et distribue une large gamme de peintures aérosol de marquage, de retouche, ou de décoration, ainsi que des aérosols techniques commercialisés sous ses propres marques et sous les marques de ses clients. L'entreprise a été fondée en 1962 sous le nom de SOPPEC par Christian de Maillard à Angoulême. À cette époque, l'entreprise produisait des peintures et des vernis pour la réparation et la décoration de mobilier. Dans les années 90, l'entreprise s'est réorientée vers la production de sprays de marquage dans le domaine de l'exploitation forestière et de la construction, et est devenue le leader actuel du marché européen de ce segment.À partir de 2009, SOPPEC met en place une stratégie de croissance externe, par le rachat d'entreprises européennes, puis devient le groupe TECHNIMA. TECHNIMA propose désormais des peintures de retouche en aérosol pour la décoration ou pour l'industrie ainsi que des aérosols techniques pour le nettoyage, la lubrification ou la protection de pièces pour équipements industriels ou automobiles. L'entreprise accompagne également les artistes de street-art avec ses marques LOOP et KOBRA. En 60 ans, Technima est passée d'une start-up spécialisée dans le vernis et la peinture pour bois à une entreprise qui conçoit et produit des peintures de marquage, des solutions d'entretien et de maintenance et des produits de décoration à vocation artistique.« Technima, c'est l'agilité d'une PME et la solidité d'un groupe international avec une gouvernance forte. À ce titre, nous avons pour ambition d'être le partenaire de choix de nos clients, partout dans le monde, dans le respect de la simplicité, de la confiance et de la satisfaction. » - Éric Piveteau, Directeur Général Groupe TechnimaAvec 6 sites de production en Europe, une proximité clients assurée par ses filiales commerciales en Europe et en Amérique du Nord, un chiffre d'affaires de 110 millions d'euros, 400 collaborateurs et 4 centres de R&D, Technima s'impose aujourd'hui parmi les 3 plus gros acteurs du marché européen des produits chimiques fonctionnels.
Il y a 2 ans et 92 jours

prix tensions et perspectives 2023 la filiere du granule de bois fait le point

Malgré les tensions qui ont agité la filière française du granulé de bois en 2022, tous les signaux ont été au vert. Selon les derniers chiffres présentés par l’association Propellet, production et consommation ont augmenté cette année, et devrait continuer de croître en 2023.
Il y a 2 ans et 92 jours

WCA : une année compliquée pour les cimentiers

Ian Riley est à la tête de la World Cement Association. [©WCA] Lors de la 6e assemblée générale de la World Cement Association (WCA), Emir Adiguzel, directeur de l’association a présenté ses perspectives pour l’année 2023. En comparaison aux deux années qui ont suivi la pandémie de Covid, et sa forte hausse de la demande, l’année 2023 devrait être une année difficile pour l’industrie cimentière. En particulier, sous l’influence d’une inflation mondialisée, l’augmentation des prix du fret maritime. Et les fortes fluctuations du marché de l’énergie. Cela devrait conduire les producteurs de ciments à augmenter, de manière graduelle, leurs prix de vente. Lire aussi : Carbon Upcycling Technologies rejoint la WCA Dans un second temps, Emir Adiguzel a insisté sur le fait que de nombreux acteurs majeurs internationaux allaient continuer à diversifier leurs investissements sur des marchés émergents. Ce qui, à l’inverse, devrait créer des opportunités pour les acteurs de ces marchés émergents, Chine incluse. A commencer par la possibilité de s’établir sur le marché européen. En investissant dans les entreprises les plus abordables ou en montant des partenariats. GCP comme membre corporate associé En parallèle, les entreprises européennes de taille intermédiaire auront eu l’opportunité de développer leur portefeuille industriel, en investissant dans les actifs délaissés par les majors. Contraints par les régulateurs de la concurrence lors d’opérations massives de rachat. « Nous ne nous attendons pas à une progression du volume global de ciment produit. Mais nous nous attendons à des prix en hausse à des taux à deux chiffres. Puisque le prix de l’énergie aura un impact fort sur le coût de production du ciment », explique Emir Adiguzel, directeur de la WCA. En marge de son assemblée générale, la WCA a annoncé qu’elle accueillait en tant que membre corporate associé l’industriel GCP. « Cet adjuvantier partage avec la WCA la volonté d’aider les producteurs de ciment et de béton tout autour du monde. Son but est d’atteindre le zéro émission, ce qui est une énorme priorité pour nos membres, explique Ian Riley, Pdg de la WCA. Avec l’intégration récente de GCP au sein de Saint-Gobain Construction, nous espérons pouvoir travailler ensemble. A l’expansion du rôle que peut jouer la chimie dans la réduction de l’impact environnemental du secteur de la construction. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 92 jours

Un modeste ranch se transforme en une lumineuse maison moderniste

La façade avant est loin d’être fade : revêtue de briques blanches peintes et équipée de grandes fenêtres, son esthétique évoque l’élégance du milieu du siècle, tout en offrant une certaine intimité par rapport à la rue. À l’arrière, une série de baies vitrées, disposées sur toute la longueur de la maison, donne sur la cour et crée un lien avec le paysage ; le positionnement des fenêtres offrant une transparence vers la nature environnante. Le revêtement en bois Kebony encadre et accentue la présence des vitres à l’arrière de la maison, tout en reprenant les accents boisés de l’intérieur.« L’usage du bois Kebony m’a donné l’occasion d’explorer les bâtiments en bois d’ici, dans le Tennessee, et de puiser dans l’esprit des structures agraires qui auraient existé dans les environs il y a 200 ans. Ces lattes que j’utilise souvent créent une atmosphère et une qualité lumineuse qui ne sont pas sans rappeler les nombreuses vieilles granges que l’on peut trouver dans la région », explique Goorevich.Les clients, de jeunes mariés, souhaitaient s’offrir une maison moderne entièrement rénovée. Mais après une discussion concernant les coûts de réalisation, ils ont décidé de suivre les conseils de Goorevich et de rénover plutôt un ranch existant, datant des années 1950.« Avec leur agencement en deux parties, avant et arrière, et l’accès aux services par le haut et le bas, il est relativement facile de moderniser ces ranchs pour qu’ils répondent mieux aux exigences de la vie moderne. Dans le cas de ce projet, nous avons proposé un ajout sous la forme d’une “baie vitrée” qui s’étend sur toute la longueur de la maison et donne sur la cour et le paysage environnant », poursuit Goorevich.Cette disposition a permis de proposer deux types de façades. Sur la façade avant, l’aménagement imaginé par Goorevich conserve les ouvertures ainsi que l’esprit originel du ranch. Les espaces privés ont été stratégiquement placés le long de ce côté de la maison. Les espaces publics restants et les porches ont été déplacés.Dans la cuisine, le plafond a été surélevé pour récupérer l’espace sous-utilisé du grenier. L’un des problèmes avec les ranchs typiques est la hauteur standard de huit pieds des plafonds et les petites ouvertures des fenêtres. En relevant le plafond, il a été possible d’ajouter une grande fenêtre à l’extrémité de la maison, ce qui a permis d'apporter de la lumière et de la profondeur à l'espace. Une fenêtre placée au-dessus de la table de cuisson complète la cuisine et en fait un espace incontournable. Dans cette conception, la maison conserve intimité et anonymat depuis la rue, tout en ouvrant l’intérieur à la transparence avec un pavillon en bois et en verre le long de la façade arrière.Ce projet puise dans le potentiel d’un ranch existant afin de créer des espaces intérieurs lumineux offrant une transparence vers le paysage. Le projet est échelonné dans le temps et se complètera prochainement d’une terrasse de piscine et d’un pavillon.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.Les deux sites de production Kebony sont situés à Skien, au sud d'Oslo et à Anvers, en Belgique. La marque dispose de bureaux de vente régionaux en Europe ainsi qu’aux États-Unis.
Il y a 2 ans et 92 jours

Le développement durable au cœur des actions de Cemex

Cemex obtient de nouveau la certification environnementale ISO 14001 pour 262 sites au sein de ses activités bétons et granulats. [©Cemex] Depuis plusieurs décennies, Cemex se mobilise en faveur du développement durable. En 2014, la totalité des sites de BPE et de production de granulats du groupe cimentier était certifiée ISO14001. Et cette année, pour la 4e fois, cette performance a été rééditée avec une nouvelle certification environnementale pour 262 de ses sites. « Les derniers audits ont confirmé notre engagement durable en matière d’environnement, souligne Quentin Saivet, responsable environnement chez Cemex. Nous avons mis en place des actions ambitieuses en matière de RSE et de biodiversité. Des améliorations significatives sur la gestion des déchets ont aussi été apportées. De plus, la bonne tenue et la propreté des sites audités sont tout aussi indispensables pour nous. » La création du CAP1 dès 1995 et le partenariat historique avec LPO2 depuis 2003 illustrent l’engagement de Cemex en faveur de la biodiversité. De plus, l’industriel poursuit ses actions au sein du Label Engagement Biodiversité proposé par Ecocert. « Cette certification récompense notre implication de longue date sur ce sujet, précise Johanna Moreau, responsable biodiversité chez Cemex. C’est une garantie indispensable dans la poursuite de nos actions, en particulier vis-à-vis du dispositif Entreprises Engagées pour la Nature. » Lire aussi : Cemex s’empare de l’Axe Seine Répondre aux exigences du Label RSE Cemex s’implique dans les démarches portées par l’association Unicem Entreprises Engagées. Et ce, dès sa création en 1992. Depuis 2017, les adhérents de la Fédération peuvent évaluer leur entreprise en matière de responsabilité sociétale. Cette norme ISO 26000 permet la réception du Label RSE. En valeur avec sa politique d’entreprise, Cemex n’a pas hésité à s’y engager. Fin 2021, à la suite de l’évaluation menée par le Cérib et après validation par un comité de parties prenantes externes de l’Unicem, l’industriel a renouvelé sa labellisation RSE au niveau “exemplarité”. « Nous sommes très fiers du niveau atteint, se réjouit Louis Natter, directeur du développement durable chez Cemex. Il est essentiel pour nous de répondre à toutes les exigences de ce label. Cela représente des efforts continus de la part de nos équipes, en particulier de celles de nos sites industriels. » A ce jour Cemex est la seule entreprise au niveau international à avoir obtenu cette distinction pour l’ensemble de ses activités. Elle porte ainsi, une démarche ambitieuse nommée Future in Action. Une stratégie globale qui constitue une feuille de route pour les prochaines années en matière d’action climatique, d’économie circulaire et de biodiversité. 1Collectif des Associations Partenaires. 2 Ligue de Protection des Oiseaux. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 92 jours

KP1 et Trimble France renouvellent leur partenariat

« La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients », souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. [©KP1] L’industriel du béton KP1 et Trimble France, éditeur de logiciels, consolident leur contrat de partenariat stratégique signé en 2021. Et le prolongent ainsi jusqu’au 31 décembre 2027. Cette collaboration renouvelée confirme l’accélération de l’utilisation des nouvelles technologies de modélisation au sein des différentes activités de KP1 (dont sa filiale Bâtiments). Les solutions logicielles mises en œuvre, basées sur les modèles, tels que Tekla Structures et Trimble Connect, couvrent l’ensemble du processus de conception, d’ingénierie et d’exécution. Lire aussi : Trimble : Tekla passe en version 2022  Optimisation des process de production de KP1 Ces outils permettent de modéliser des systèmes préfabriqués complets, comprenant les éléments béton, leurs ouvertures et réservations, les armatures, les systèmes de levage, d’étaiement… Tout en intégrant les contraintes de fabrication et de chantier. Ils optimisent et rationalisent aussi les process de production de KP1, depuis la conception des modèles jusqu’à la fourniture des données pour les machines à commande numérique dans les unités de préfabrication. En passant par les informations nécessaires pour les achats et la facturation. Lire aussi : Gard : Des villas aux planchers chauffants/rafraîchissants pour KP1 et ThermAK  « La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients, souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. Nos deux équipes travaillent en étroite collaboration pour développer des fonctionnalités spécifiques aux process de KP1, à sa méthodologie et à ses produits. Les objectifs : gagner en performance industrielle à partir des plans transmis par nos bureaux d’études. Mais aussi faciliter la mise en œuvre et le suivi de chantier des entreprises grâce à des plans de qualité détaillés et explicites qui simplifieront leur compréhension. Ces solutions logicielles sont complètes assurant une parfaite liaison entre le bureau d’études, le site industriel et le client. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 94 jours

le smart guide de la re2020 est paru des solutions prefabriquees en beton pour construire conforme et durable

Répondre aux exigences de la RE2020 nécessite de s’inscrire dans une démarche globale de conception des bâtiments, performante et sobre. Les acteurs de la FIB (Fédération de l’Industrie du Béton) y apportent leur part, dans une démarche didactique avec la publication du « Smart Guide de la RE2020 » au service des acteurs de la construction, notamment les constructeurs de maisons individuelles, promoteurs et bureaux d’études thermiques et environnementaux ; et au niveau opérationnel avec la conception, la production locale et le développement de Smart Systèmes constructifs adaptés permettant de répondre aux exigences environnementales réglementaires d’aujourd’hui, et de se préparer à celles de demain.
Il y a 2 ans et 95 jours

Evolution de la facture d’électricité des Français

Le prix de l’électricité en hausseLe prix de l’électricité sur les marchés a beaucoup augmenté, obligeant le Gouvernement à mettre en place un bouclier tarifaire. Les causes de ces augmentations sont multiples :Forte hausse de la demande en lien avec la reprise économique mondialeHausse du prix de l’électricité indexée sur une hausse du prix du gaz liée à la guerre en UkraineFaible production nucléaire liée à des problèmes de corrosion sur plusieurs centrales[1] INSEE, Les dépenses des Français en électricité depuis 1960 [2] Commission de Régulation de l’ÉnergieMalgré l’augmentation, les Français restent bien lotis en EuropeEvolution de la facture d’électricitéVoici l'impact sur la facture de 3 ménages types suite à la hausse du prix de l’électricité de 15% TTC en février 2023.La hausse de 15% résulte d'une hausse du prix de l'abonnement de 3 à 5% selon la puissance, et d'une hausse du prix du kWh de 18,5% en moyenne. Ainsi, un ménage consommant beaucoup d'électricité pourra constater une hausse supérieure à 15%. A contrario, les ménages consommant très peu pourront connaître des hausses inférieures à 15%.[1] Simulation pour une consommation annuelle de 2400 kWh, compteur 6 kVA, option Base [2] Simulation pour une consommation annuelle de 8500 kWh, compteur 9 kVA, option Base [3] Simulation pour une consommation annuelle de 14.000 kWh, compteur 9 kVA, option heures pleines / heures creuses Comment réduire sa facture d’électricité ?-277 €[3] (-9%) Choisir un fournisseur alternatif compétitif, avec une offre à prix fixe ou bloquée.-416 €[4] (-14%) Suivre sa consommation en ligne, par exemple depuis l application Hello Watt, fondé sur les données de Linky.-500 €[5] (-17%) Isoler son logement, en commençant par ses combles perdus et ses murs grâce aux aides de l’État.-833 €[6] (-28%) Passer à l’autoconsommation grâce à l installation de panneaux solaires photovoltaïques.-833 €[7] (-28%) Installer une pompe à chaleur air/air en remplacement du chauffage électrique.[1] Estimation Hello Watt pour une maison de 100 m² tout électrique occupée par une famille type de 4 personnes. Prix de l électricité au TRV d'EDF (tarifs de février 2023). [2] Appareils électriques, électroménagers et éclairage. [3] Estimation pour une offre de marché avec une remise de 10% par rapport au prix HT du tarif réglementé de vente. [4] Source : Étude Hello Watt sur 170.000 utilisateurs de l application [5] Estimation pour une réduction de 30% sur la consommation de chauffage. [6] Estimation pour une maison dans le Centre de la France et répondant au critère définis en (1), avec une installation solaire de 6 kWc, soit 16 panneaux, 30 m² . [7] Estimation pour une réduction de 50% sur la consommation de chauffage.
Il y a 2 ans et 96 jours

“Avec l’Industrie”, une campagne de communication fédératrice

Grosse campagne de communication de l’industrie à destination des jeunes, des demandeurs d’emploi et des salariés en reconversion. [©Opco 2i] Réunies au sein d’Opco 2i, les 32 branches de l’industrie ont pris l’initiative de parler d’une seule et même voix pour valoriser leurs métiers. Consciente de l’urgence de dessiner un nouveau projet de société, l’industrie prend la parole pour expliquer sa contribution à l’avenir. Et pour communiquer sur ses métiers, en particulier auprès des jeunes, desc demandeurs d’emploi et des salariés en reconversion. Dans cet objectif, la campagne de communication d’Opco 2i lance « “Avec l’Industrie”. Une marque courte, simple, percutante et facilement identifiable pour rendre visible et mémorisable l’ensemble des actions de l’industrie. “Avec l’Industrie” porte un ensemble fédérateur et engagé. Qui permet de représenter une variété de métiers industriels sous une bannière commune », peut-on lire dans le communiqué de presse de l’Opco 2i La campagne “Avec Industrie” débutera le 19 février 2023 C’est ainsi qu’une campagne de communication multimédia et multicanal s’installera à partir du 19 février 2023, à la télévision, au cinéma, en affichage et en numérique. Elle sera complétée par un dispositif événementiel qui prendra place dans plusieurs grandes villes de France, sur 2023 et 2024. Au cœur du dispositif, un film publicitaire décliné en 45, 30 et 20 secondes. Il sera diffusé sur les grandes chaînes nationales de télévision, relayé sur les plates-formes de replay et dans 500 salles de cinéma. « Ce film a été entièrement conçu, tourné et réalisé en France. Il met en avant des acteurs de la transformation de l’industrie (soudeurs, designers, créateurs, ingénieurs R&D, agents de laboratoire…), dont le métier va au-delà de la simple production d’un bien manufacturé. Son existence même projette les spectateurs dans l’imaginaire de tous leurs instants de vie avec une réelle force émotionnelle. » Le film sera accompagné d’une campagne d’affichage, qui se déploiera dans 65 villes avec plus de 6 000 panneaux. Une déclinaison des messages sera aussi diffusée sur les plates-formes numériques et les réseaux sociaux. Que ne ferait-on pas pour mettre en avant ces beaux métiers ? Quelque 15 M€ seront dépensés sur trois ans. Il faut espérer que le message passera, en particulier auprès des jeunes… Et redorera le blason de l’industrie, en général et de l’industrie des matériaux de construction, en particulier. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 96 jours

Humidistop : le spécialiste français des problèmes d’humidité et d’ondes électromagnétiques

Une activité que le groupe développe également sous forme de MDD, auprès des plus grands distributeurs mondiaux. Inverseurs de polarité : l’évaporation naturelle de l’humiditéLa société Humidistop propose depuis plusieurs années maintenant des solutions innovantes permettant de résoudre les problèmes récurrents d’humidité, qu’il s’agisse de murs humides, de remontées capillaires, de moisissures, de salpêtre, et bien d’autres encore. L’entreprise française a ainsi développé deux innovations majeures, avec un inverseur de popularité électromagnétique STOP ONE prenant la forme d’un petit boitier à venir fixer directement sur une zone humide, et un inverseur de polarité géomagnétique du nom de GEOSTOP, sous forme de boitier cylindrique.Pouvant couvrir jusqu’à 200 mètres carrés, ces deux appareils peuvent être installés dans tous types de bâtiments, que ce soit des appartements, des maisons ou des bâtiments anciens, des bureaux, des bâtiments publics, ou encore des églises. Grâce à l’utilisation de ces inverseurs de polarité, les particuliers n’ont alors aucun travaux à réaliser ; soit un gain de temps considérable, et de vraies économies réalisées. ATELC 30 : le traitement des remontées capillaires électriquesFace au succès de son activité, la maison mère Humidistop a lancé une seconde filiale nommée Soft Ondes. Spécialisée dans l’amélioration de l’habitat et du bien-être, ainsi que dans les innovations à forte valeur ajoutée, cette société commercialise des appareils anti-tartre et anti-calcaire à destination des particuliers, mais aussi des appareils contre les ondes électromagnétiques présentes au sein des logements (wifi, téléphone portable), et notamment au niveau des tableaux électriques. La société commercialise depuis peu un tout nouvel appareil nommé ATELC 30 (Assistant Technique Électronique Low Cost) capable de traiter l’ensemble des remontées capillaires électriques et électroniques dans un rayon de 15 mètres, disponible à un prix défiant toute concurrence. Une marque spécialisée dans la revente d’inverseurs de polaritéHumidistop travaille également au quotidien avec des professionnels et des artisans souhaitant proposer ces technologies à leur propre clientèle. L’entreprise a ainsi créé Help Humidité : une branche entièrement dédiée aux professionnels et à la revente d’inverseur de popularité électromagnétique et d’inverseur de polarité géomagnétique.Pour William Coignard, le fondateur d’Humidistop : « Nous travaillons énormément en MDD (marque de distribution). Concrètement, les clients peuvent faire appel à nos services pour nous demander de concevoir des produits entièrement sur mesure, selon leurs demandes précises, et sous leur nom d’enseigne. Notre cabinet d’ingénierie situé à Toulouse sera alors en charge de développer ce produit de façon personnalisée, pour une production à grande échelle. »À travers cette activité, l’entreprise collabore à ce jour avec de nombreux acteurs de la grande distribution, que ce soit en France, mais aussi en Europe et dans le monde entier.Une fabrication « Made in France » et à prix d’usineL’ensemble des produits de l’entreprise Humidistop et de ses différentes filiales sont aujourd’hui conçus en France au sein de l’usine Syselec située à Castres. Cette fabrication exclusivement française offre aux clients de véritables garanties, que ce soit en termes de qualité des produits finaux, de traçabilité, ou encore de transparence.Avant même leur commercialisation, les appareils ont tous pu être testés par l’un des deux laboratoires de contrôle indépendants avec lesquels travaille la société : Nexio et Emitech.Pour William Coignard : « Cette fabrication française permet également de garantir à nos clients des produits de haute qualité disponibles à prix d’usine, à travers des tarifs très accessibles ! »Alors que près d’un logement sur deux serait concerné par des problèmes d’humidité en France, la société Humidistop fait aujourd’hui figure de référence dans ce secteur d’activité. Un haut niveau d’expertise que le groupe dirigé par William Coignard a su diversifier au fil du temps, en travaillant sur de nouvelles technologies, comme par exemple dans le domaine des ondes électromagnétiques.Grâce à la fiabilité de ses appareils « Made in France », l’entreprise touche désormais de plus en plus d’acteurs, qu’il s’agisse de particuliers ou bien de grands groupes internationaux spécialisés dans les travaux et l’aménagement d’intérieur.
Il y a 2 ans et 96 jours

Corse, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Martinique, Mayotte : accélération des projets d'énergie solaire

Les modifications des cahiers des charges portant sur la réalisation et l'exploitation d'installations solaires de production d'électricité à partir de l'énergie solaire situées dans des zones non interconnectées (ZNI) visent à "permettre la mise en œuvre rapide" de 212 MW en Corse, Guadeloupe, Guyane, à La Réunion, en Martinique et à Mayotte, précise la CRE.L'objectif de cette mise à jour du cahier des charges est de "prendre en compte l'augmentation des coûts des matières premières et du transport" ainsi que "la hausse des taux d'intérêt auxquelles sont confrontés les porteurs de projets depuis plusieurs mois", précise la CRE.La décision intervient le même jour que l'adoption définitive au Parlement de la loi d'accélération des énergies renouvelables, portée par la crise énergétique et l'urgence climatique.La loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Les zones non interconnectées au réseau électrique métropolitain français sont régies par une législation spécifique.Outre la Corse, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte, elles comprennent aussi Saint-Pierre et Miquelon, Saint Martin, Saint Barthélemy, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna ainsi que la Nouvelle Calédonie et les îles du Ponant et Chausey.Fin 2021, les énergies renouvelables couvraient en moyenne 32% du mix électrique de ces zones non interconnectées (contre 29% en 2020).La hausse du rythme du développement de ces énergies observée ces dernières années demeure "insuffisante" pour atteindre les objectifs fixés par la loi, soulignait la CRE dans une délibération du 8 septembre 2022.
Il y a 2 ans et 97 jours

Loi Energies renouvelables : les supermarchés veulent être aidés pour pouvoir s'adapter

Rassemblant l'ensemble des acteurs de la distribution (comme Carrefour, Decathlon, E. Leclerc, Intermarché, Ikea, Metro ou Picard) pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux, Perifem alerte sur les "conséquences économiques lourdes" de la loi ENR, qui a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Mais la fédération n'en conteste pas le fond.Dans le détail, elle note que "l'installation d'ombrières photovoltaïques" pourrait concerner "l'intégralité des places de stationnement pour les parkings de plus de 1.500 mètres carrés", contre 2.500 prévus dans le texte avant le débat parlementaire. Ce qui a pour conséquence d'élargir le dispositif à 21.000 magasins concernés par l'obligation."Les obligations sur les sites neufs sont aussi devenues plus exigeantes avec une obligation de couvrir 50% de la toiture en panneaux photovoltaïques d'ici 2027 (contre 30% précédemment), et ce de façon rétroactive pour l'ensemble des toitures existantes", dit encore Perifem.Selon les professionnels, ces mesures coûteront au secteur 2 d'euros chaque année, un montant qui, pour les plus petits, pourrait être rédhibitoire. Perifem demande donc "des mesures d'incitation", comme l'aide à l'emprunt, "un dispositif de suramortissement" ou encore "le recours à des certificats d'économie d'énergie".En outre, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques sur certains parkings de supermarchés "excéderont les besoins propres des sites", la production dépassant parfois "le seuil d'obligation d'achat", au-delà duquel "les conditions de vente des surplus d'énergie produites ne sont pas claires et difficiles à mettre en œuvre".Dernier point, la "mise en œuvre difficile de certains aspects de la loi" selon Perifem, qui évoque "des contraintes techniques s'appliquant aux parkings ou aux toitures" qui ne sont pas prises en compte. La fédération rappelle aussi que l'obligation de couverture des parkings doit "cohabiter avec les obligations de diversité et de végétalisation des parkings, mais aussi d'infiltration de l'eau dans les sols".La loi ENR entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.
Il y a 2 ans et 97 jours

L'économie française attendue tout juste dans le vert au premier semestre 2023

L'année 2023 devrait commencer comme s'est finie 2022, anticipe mardi l'Institut national de la statistique (Insee), avec une croissance "modeste".Après avoir progressé d'un timide 0,1% au quatrième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) enregistrerait ainsi une hausse de 0,2% au premier trimestre puis de 0,2% à nouveau au second trimestre, contre respectivement 0,1% et 0,3% pronostiqués précédemment."On est dans une situation conjoncturelle plutôt hésitante, ni franchement favorable, ni franchement défavorable", a résumé Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse. C'est "une conjoncture hésitante et, somme toute, relativement résistante", a-t-il estimé, faisant toutefois état d'une "forte dichotomie" entre les entreprises et les ménages."Plateau" d'inflationMoteur traditionnel de l'économie française, la consommation des ménages rebondirait "modestement" après un net repli fin 2022, portée par la consommation d'énergie si l'hiver s'avère normalement froid. Le relèvement de 15% des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité pourrait toutefois inciter à la sobriété.Alors que les achats de véhicules continueraient à progresser, ceux de produits alimentaires pourraient rester pénalisés par des envolées des prix à deux chiffres, avec jusqu'à 13,7% sur un an dans ce secteur attendus en février, selon l'Insee.Dans son ensemble, la hausse des prix à la consommation demeurerait sur "un plateau", autour de 6% sur un an en février, des niveaux inédits en près de quatre décennies, avant de refluer progressivement à 5% en juin."Cela ne veut pas dire que le niveau des prix baisserait, cela veut dire que globalement, l'indice des prix évoluerait moins vite qu'il y a un an", a souligné Julien Pouget.Si les chocs passés, liés notamment à la guerre en Ukraine, continueraient à produire leurs effets et à alimenter la progression des prix, la normalisation progressive des approvisionnements mondiaux ainsi qu'un prix du pétrole en repli joueraient à la baisse.La contribution de l'alimentation pesant désormais davantage que l'énergie dans cet indicateur, l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires frais) se maintiendrait toutefois au-dessus de ce niveau, à 5,7% mi-2023.GrèvesLe soutien à l'économie proviendra surtout de la production industrielle qui pourrait "légèrement progresser" au premier trimestre, d'après l'institut.Elle bénéficiera du rebond dans la cokéfaction-raffinage qui avait pâti des grèves d'octobre, de difficultés d'approvisionnement moindres et d'une production électrique en hausse avec la remise en service de réacteurs nucléaires.Dans les services, l'activité devrait toujours afficher "un rythme modéré".Ces prévisions ne tiennent cependant pas compte de l'impact éventuel des grèves contre la réforme des retraites qui pourraient affecter plus fortement certains secteurs comme les transports.Les mobilisations massives contre de précédentes réformes des retraites avaient coûté environ 0,2 point de PIB trimestriel, a rappelé Julien Pouget. "Depuis, le télétravail s'est beaucoup développé pour des raisons sanitaires au départ, ce qui est éventuellement de nature à amoindrir l'impact macroéconomique de ces grèves."En résumé, ce sont "des facteurs de soutien qui sont assez modestes mais qui suffiraient quand même à garder la croissance en territoire légèrement positif", a-t-il souligné, tout en notant que le contexte international restait "incertain".L'Insee n'a pas fourni de prévision pour l'ensemble de l'année 2023 alors que le gouvernement table sur une croissance de 1%.
Il y a 2 ans et 97 jours

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables

En pleine crise énergétique et sous la pression de l'urgence climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard en la matière.Le vote a été acquis par 300 voix "pour" et 13 voix "contre" (10 sénateurs LR - dont le président du groupe Bruno Retailleau - et trois centristes).Le projet de loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW."L'enjeu de ce texte est de lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets, ni plus ni moins", a déclaré la ministre de la Transition énergétique, qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche.Avec des résultats parfois surprenants: le texte qui a fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs a été voté par la grande majorité des sénateurs LR, alors que les députés du même parti avaient, eux, voté contre. Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.Mais l'écologiste Ronan Dantec dit craindre un dispositif "bloquant et ralentissant". Son groupe, comme le groupe CRCE à majorité communiste, s'est abstenu."Usine à gaz"Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a indiqué qu'il "attendait de l'État une très forte mobilisation des services". Engie s'est pour sa part félicité que le texte "prévoie notamment des délais d'instruction et de développement raccourcis dans les zones d'accélération dédiées".En revanche, des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz"."Si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre", estime Greenpeace France, tandis que le WWF appelle les maires, "au cœur du dispositif", à se mobiliser "pour donner un véritable coup d'accélérateur".Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie."Avec cette loi, l'agrivoltaïsme devient une filière à part entière de l'énergie solaire", a salué France Agrivoltaïsme qui estime qu'il pourrait représenter "près de 60% des volumes de panneaux photovoltaïques déployés d'ici 2050".Fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Et le pays ne devrait pas atteindre les objectifs qu'il s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023, selon une étude publiée fin janvier.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 GW de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note le baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...), le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie, dont le nucléaire.
Il y a 2 ans et 97 jours

Ce que contient la loi énergies renouvelables, définitivement adoptée par le Parlement

MESURES. Le projet de loi relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables a été définitivement voté ce 7 février 2023 par le Parlement. Tour d'horizon des principales mesures adoptées.
Il y a 2 ans et 97 jours

Geplast s'inscrit dans une démarche écoresponsable avec la création de sa marque GEKO

Entrée en vigueur au 1er janvier 2022, la RE2020 est apparue comme un levier d'action majeur en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Cette nouvelle réglementation a pour objectifs d'améliorer les performances des bâtiments, le confort des habitants, mais aussi de prendre en compte l'impact carbone du bâtiment sur l'ensemble de son cycle de vie.Depuis sa création en 2003, Geplast travaille pour répondre à ces problématiques en proposant des produits innovants s'inscrivant dans une démarche durable.Symbole de l’engagement de GeplastConscient de l'importance de réduire son empreinte environnementale pour le bien de la planète, Geplast a recours au maximum aux ressources dites “renouvelables”.Le projet GEKO est donc né d'une volonté de créer une identité visuelle pour regrouper tous les projets mis en place et à venir qui s'inscrivent dans une démarche d'“éco-conception”.À la manière d'un “gecko”, type de lézard présent dans plusieurs parties du monde, les produits de la gamme répondent à trois fondamentaux :l'éco-responsabilité → naturela qualité de produit → agilitéles solutions personnalisées → grande adaptabilité.La matière n'est jamais “première”Dès leur conception, les produits de la marque GEKO rentrent dans un cycle de vie décarboné et durable. Par principe, et autant que possible, la matière n'est jamais “première”. Toutes les chutes sont triées, broyées et réextrudées. Chez Geplast, en 2022, 35% de leurs matières transformées sont des matières recyclées.En plus de la matière recyclée, GEKO utilise également des composites alternatifs, issus de ressources agricoles quasi inépuisables ou encore des matières bio-sourcées composées à 60% de matière naturelle, la cosse de riz appelé aussi Loryza®.Depuis 2008, le recyclé est utilisé en sous couche pour la réalisation de profils d'habillages et menuiseries PVC. Aujourd'hui 95% des cornières, plats, bavettes sont réalisés en coextrusion. La part de matière recyclée dans ces produits est supérieure à 80%, celle-ci étant située sur la partie non visible du profilé.Certains autres de nos produits rentrent dans cette démarche : coffre IrYs conçu à partir de 98% de matières recyclées ou encore la nouvelle collection Oryzon de la gamme Eclipse composée en Loryza®.Réduire l'empreinte carboneL'éco-conception des produits Geplast passent également par la réduction de notre impact carbone. Depuis 2018, le service R&D de Geplast et le cabinet EVEA calculent les coûts carbones de leurs matières recyclées et mesurent la consommation d'énergie de certaines de leurs lignes d'extrusion afin d'établir des Analyses de Cycle de Vie (ACV) pour réaliser des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) par produit et qui seront publiées dans la base Inies et vérifiées par les organismes de contrôle.Geplast s'est ensuite soumit à l'audit de prévention des pertes de GPI (Granulés Plastiques Industriels dans l'environnement). Depuis le 1er janvier 2022, tous les sites de production, de manipulation et de transport de granulés de plastiques industriels doivent mettre en œuvre des mesures de prévention pour éviter des pertes et rejets dans l'environnement.Après l'audit effectué auprès du cabinet LNE, Geplast a obtenu une attestation valable 3 ans. Elle démontre sa démarche de prévention des pertes des GPI (de l'arrivée de la matière à l'extrusion et le recyclage de celle-ci) et les risques environnementaux afin d'être en conformité avec la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) décret n°2021_461.
Il y a 2 ans et 97 jours

daikin multi la solution 3 en 1 chauffage rafraichissement et ecs

Face à l'augmentation du coût des énergies, la gamme Multi+ de Daikin couvre les besoins en production d'Eau Chaude Sanitaire, de rafraîchissement et de chauffage pour les petits foyers ou tertiaires, qu’il s’agisse de projets neufs ou en rénovation énergétique, pour garantir de faibles consommations toute l’année...
Il y a 2 ans et 97 jours

Retraites : moins de grévistes mardi, pour le 3e jour de grèves

Unis contre le report de l'âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent continuer à mettre la pression sur l'exécutif, après avoir réussi à mobiliser les 19 et 31 janvier plus d'un million de manifestants dans les rues selon les autorités, le double selon les syndicats, alors que les députés ont entamé lundi l'examen du texte à l'Assemblée nationale.Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février. EducationLe taux d'enseignants grévistes était de 14,17%, dont 14,60% dans le primaire et 13,75% dans le secondaire (collèges et lycées), selon le ministère de l'Education nationale.Ces chiffres ne prennent pas en considération la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), déjà en vacances scolaires.Les syndicats enseignants n'ont pas donné à ce stade de chiffres de mobilisation.Le 31 janvier, le taux d'enseignants grévistes avait été de 25,92%, selon le ministère, bien en deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50% de grévistes.Aux universités de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi.TransportsLe trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF mardi, mais moins que lors des deux journées d'action précédentes, la mobilisation semblant reculer, avec 25% de grévistes contre 36% le 31 janvier et 46% le 19, de direction estimait le taux de grévistes à plutôt 56% des opérateurs des équipes du matin, contre 55% le 31 janvier et 65% le 19.Les expéditions de carburants sont bloquées, mais TotalEnergies dit disposer de stocks dans les dépôts pour éviter des pénuries dans les stations-service.Engie relevait mardi en milieu de journée 24,6% de grévistes sous statut spécifique d'électriciens et gaziers, contre 40% le 19 janvier et 34,3% le 31, sans conséquences prévisibles pour ses clients.Côté électricité, il y avait 30,3% de grévistes parmi l'effectif global à la mi-journée chez EDF selon la direction, en nette baisse (40,3% le 31 janvier).La production électrique était réduite de 4.120 MW en fin de matinée, l'équivalent de quatre réacteurs nucléaires débranchés, mais sans provoquer de coupures, selon le site internet du groupe.La CGT en Loire-Atlantique a revendiqué une mise "en sobriété énergétique" d'une vingtaine de radars routiers du département. Fonction publiqueUn peu plus de 11% des fonctionnaires étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 19,4% lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites, et 28% lors de la première, selon le ministère de la Fonction publique.Autres secteursA La Poste, la direction relevait 4,69% de grévistes à la mi-journée.A l'usine Bel de Sablé-sur-Sarthe, qui produit notamment Kiri, Boursin et Cousteron, les lignes de production "tournent au ralenti: "On est mobilisés", a indiqué Xavier Darondeau, élu CFDT au CSE.
Il y a 2 ans et 98 jours

Agrivoltaïsme : "le tout début" d'une filière mondiale, assure un chercheur

Ces installations, répandues au Japon ou en Corée du Sud, suscitent un engouement croissant dans le monde mais des réticences du monde agricole qui redoute ses conséquences sur les prix du foncier et pour la productivité des exploitations.Fervent partisan, Christian Dupraz, 64 ans, chercheur à Montpellier à l'Institut national de recherche pour l'agriculture et l'environnement (INRAE) et ex-élu régional EELV, assure au contraire que cela apporte de "vrais outils agricoles au même titre que les systèmes d'irrigation".QUESTION : Pourquoi des panneaux solaires dans les champs et pas ailleurs ?REPONSE : "L'idée nous est venue car on constate, comme agronomes, que les plantes n'utilisent qu'une faible fraction du rayonnement du soleil: elles ne capturent en gros que 30% du rayonnement solaire.Donc, à condition de laisser la lumière aux plantes au moment où elles en ont besoin, il y a là un gisement très important d'énergie solaire sans pénaliser l'agriculture.Les simulations montrent qu'avec moins de 2% de la surface agricole utilisée en France (30 millions d'hectares), on pourrait produire autant d'électricité que le parc nucléaire français actuel, ce n'est donc pas anecdotique et à mon avis, ce sera un des composants majeurs du mix énergétique du futur.J'insiste: aujourd'hui, il y a un million d'hectares consacrés aux agrocarburants et qui sont en compétition avec la production alimentaire. Si on remplace ça par de l'électricité agrivoltaïque, on prendra moins de surface et ce sera plus efficace."Q : Ces installations font-elles débat ? R : "Aujourd'hui, il y a des débats techniques sur où on l'autorise, comment on l'autorise et comment on évite que cela crée de la spéculation sur les terres agricoles.La loi est très intéressante en ce qu'elle interdit les panneaux photovoltaïques au sol sur les terrains agricoles, sauf pour des friches de très longue durée, à savoir des terrains agricoles qui seraient abandonnés depuis très longtemps. C'est très important.La loi n'autorise que l'agrivoltaïsme qui est défini comme un outil au service de la production agricole pour la protéger contre le changement climatique.C'est quasiment imperceptible dans le paysage. C'est pour cela qu'il n'y avait pas de raison de restreindre l'implantation des centrales agrivoltaïques à des +zones d'accélération+ définies par les maires comme le fait la loi. C'est la porte ouverte à toutes les embrouilles."Q : Quel est l'intérêt agricole de ces installations ? R : "Dans un vrai projet agrivoltaïque, la culture produit autant qu'avant voire mieux.C'est une activité à la fois commerciale (NDLR : portée par des industriels comme EDF Renouvelables, Engie Green, TSE, Valeco, Valorem, Solar Cloth, Urbasolar, Technique Solaire, etc.) et en faveur des cultures.Cela permet jusqu'à 30% de réduction d'évapotranspiration sous les panneaux selon leur densité, leur orientation, leur pilotage, et une protection contre le gel en mettant les panneaux horizontaux la nuit. L'été, la baisse de température au sol peut aller jusqu'à 20°C degrés.On peut faire pousser des arbres fruitiers sous les panneaux, avec du maraîchage, et entourer les projets de haie.Donc c'est vraiment agricole, au même titre que des filets contre la grêle, des systèmes d'irrigations ou des ombrières.Il y a plein d'innovations: des panneaux qui bougent, se plient, se déplacent, servent de haies, s'adaptent aux serres ou à la culture en plein champ, ou qui ne laissent passer que la longueur d'onde de la photosynthèse et transforment le reste en électricité.Il existe déjà une cinquantaine de centrales agrivoltaïques en France en service ou en construction, et qui font en général deux à trois hectares. Ca reste une installation coûteuse, la loi donne un coup de fouet, c'est le tout tout début."
Il y a 2 ans et 98 jours

Analyse du marché immobilier au 3ème trimestre 2022 par les Notaires de France

Le ralentissement observé depuis le 4e trimestre 2021 s’accélère particulièrement ces derniers mois pour atteindre - 6% sur un an depuis août 2022, preuve que la baisse est désormais tendancielle.Certes, les évolutions enregistrées d’avril 2021 à février 2022 avaient été très fortes mais le surcroît d’activité – avec un pic à +23% sur un an en août 2021 – est maintenant bel et bien terminé : les notaires avaient déjà décelé à cette époque, outre un effet de rattrapage post-confinements, un phénomène d’anticipation des mutations immobilières à venir sur un temps d’ordinaire plus long, la crise sanitaire ayant joué un rôle de catalyseur et d’accélérateur dans la prise de décision immobilière. Le récent ajustement des volumes, auquel nous assistons, traduit cette prévision.Si la baisse des volumes est enclenchée, ce n’est pas le cas, loin de là, des prix. La tendance à la hausse observée les trimestres précédents perdure, qu’il s’agisse des appartements anciens ou des maisons anciennes. Néanmoins, on peut noter qu’au 3e trimestre 2022, l’amplitude des évolutions de prix est davantage contenue. Les notaires notent le retour de la négociation sur les prix, signe d’un assagissement de la hausse et d’un cadre plus équilibré des discussions entre les vendeurs et les acquéreurs.Les performances énergétiques entrent de plus en plus dans les argumentaires aidant à la négociation sur les prix. Le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens serait d’ailleurs significatif à fin février 2023, en particulier pour les maisons anciennes qui avaient augmenté de manière plus prononcée à la sortie du confinement. La « réaction psychologique » postconfinement semble doucement s’estomper. D’ailleurs, si fin 2021 la part des acquéreurs franciliens augmentait dans la majorité des départements français, le constat est différent fin 2022, où leur part s’est stabilisée ou réduite dans presque l’ensemble des départements. Les plus fortes baisses sont principalement observées dans les départements limitrophes ou proches de l’Île-de-France, là où la part des acquéreurs franciliens était la plus importante et où elle avait plus fortement augmenté il y a un an.Le marché immobilier, après avoir connu des sommets, se rééquilibre, tant par la fin de l’effet de souffle apparu par suite de la crise sanitaire que par la hausse continue des taux immobiliers qui, par leur extrême faiblesse, avait largement dopé le marché. À noter que l’inflation pourrait continuer à venir altérer la demande et donc faire baisser les volumes encore plus fortement, d’autant qu’elle est de nature à peser sur le « reste à vivre » des potentiels acquéreurs, surtout si le décalage entre hausse des salaires et hausse des prix est important. Par ailleurs, si le taux d’usure a pu susciter des crispations ces derniers mois, la prise de décision par la Banque de France, en accord avec le ministère de l’Économie et des Finances, de sa révision mensuelle à compter du 1er février et jusqu’au 1er juillet 2023 est à saluer, car elle permettra certainement de mieux garantir l’accès au crédit, si toutefois les banques sont enclines à prêter. Nonobstant cette mesure technique, la remontée continue des taux d’intérêt exclut un nombre grandissant de personnes du marché immobilier, face à une demande d’apport plus importante. Les notaires constatent d’ailleurs une augmentation du nombre de refus de prêt et notamment, comme le révèlent les chiffres de la Banque de France, une diminution de la part des primo-accédants dans la production de crédits à l’habitat pour l’acquisition d’une résidence principale depuis décembre 2021 [1].Il est de coutume de dire que l’année immobilière se fait au printemps et le mois de mars sera décisif dans la trajectoire que prendra le marché. L’amorce confirmée de la baisse actuelle des volumes et la décélération des prix ne pourraient être que le signe d’un ajustement semestriel et d’un retour à la normale, en miroir d’une année 2022 qui a connu un déroulement en deux temps avec un premier semestre très actif et un second marqué par des paramètres macroéconomiques assombris et une confiance des ménages en berne. En toute hypothèse, le marché immobilier pourrait tout aussi bien poursuivre sa décrue, au regard d’un nombre conséquent de nuages qui s’amoncellent au-dessus de lui, alors même que l’appétence des Français pour la pierre-refuge ne se dément pas.Au 3e trimestre 2022, les prix des logements anciens décélèrent légèrementAu 3e trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens en France métropolitaine se poursuit avec +1,5% par rapport au 2e trimestre 2022 (données provisoires corrigées des variations saisonnières). Sur un an, les prix décélèrent légèrement avec +6,4%. La hausse reste plus marquée pour les maisons (+8,2% sur un an) que pour les appartements (+4%) et ce depuis le 4e trimestre 2020.En province, la hausse des prix des logements anciens se poursuit à un rythme comparable aux deux derniers trimestres. Au 3e trimestre 2022, ils augmentent de +1,8%. Sur un an, les prix restent très dynamiques avec +8,1%. Depuis le début de l’année 2021, les prix des maisons en province (+8,6% sur un an au 3e trimestre 2022) augmentent plus fortement que ceux des appartements (+7,1%), alors que c’était l’inverse en 2019 et 2020.En Île-de-France, les prix des logements anciens augmentent sur un trimestre pour le 3e trimestre consécutif avec +0,6%. Sur un an, les prix augmentent également avec +2%. Cette hausse régulière est nettement plus marquée pour les maisons (+5,7% sur un an) que pour les appartements (+0,2%). Ce plus fort dynamisme des prix des maisons en Île-de-France s’observe depuis le 4e trimestre 2020. À Paris, les prix des appartements restent quasi stables sur un trimestre pour le 3e trimestre consécutif avec –0,1%. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont néanmoins en baisse (–1,2%).Avant-contratsEn France métropolitaine, d’après les projections à fin février 2023 issues des avant-contrats, le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens serait significatif à fin février 2023 : +4,6% sur un an. Les prix des maisons anciennes augmenteraient toujours davantage que ceux des appartements anciens, mais les écarts seraient moins importants, avec respectivement +5,5% et +3,3% à fin février 2023 (contre +8,2% et +4% au 3e trimestre 2022).D’après les prix issus des avant-contrats, on attend un prix au m² des appartements de 10.500 € en février 2023 à Paris. La très légère érosion des valeurs se prolongerait donc dans la Capitale mais sans s’intensifier.La hausse des coûts du bâtiment, liée à l’inflation et particulièrement à celle des matières premières, aux nouvelles normes environnementales, à la raréfaction du foncier poussée par la Zéro Artificialisation Nette (ZAN) fixée pour 2050, sans compter la perte progressive d’attractivité du dispositif Pinel, entraînent le marché du neuf dans une impasse économique.Le crédit - Données Banque de FranceEn novembre, le flux CVS des nouveaux crédits à l’habitat s’élève à 18,3 Mds€ (après 18,6 Mds€ en octobre), tandis que les taux d’intérêt continuent leur remontée, avec un taux effectif au sens étroit –TESE –, c’est-à-dire hors frais et assurances, de 1,91% en moyenne (après 1,77% en octobre). Le taux de croissance annuel de l’encours des crédits à l’habitat s’inscrit à +5,7% en novembre, après +5,9% en octobre. Le taux de croissance des crédits à la consommation s’établit à +4,0%, après +4,3% en octobre.L’estimation avancée sur décembre pour les nouveaux crédits à l’habitat indique une poursuite de la remontée du taux d’intérêt moyen, qui atteindrait 2,04%, et une production mensuelle CVS de ces crédits à 15 Mds€. Sur l’année, le taux de croissance de l’encours des crédits à l’habitat s’établirait à +5,5%. Hors renégociations, en rajoutant les toutes premières estimations pour décembre, la production de crédits nouveaux cumulée sur l’année ressortirait à 218,4 Mds€, soit un plus haut historique en dehors de l’exceptionnelle année 2021, à laquelle 2022 est inférieure de 3% seulement.Les locaux d'activité en France métropolitaine : un marché hétérogène concentré dans les aires d'attraction des villesLe marché des locaux d’activité en France métropolitaine est très hétérogène. Il se compose majoritairement de commerces, avec 45% des transactions intervenues en 2021. Viennent ensuite les bureaux (16%), les entrepôts ou garde-meubles (15%), les activités artisanales (12%) puis les activités médicales (5%). Le reste des transactions concernent aussi bien des stations-service et garages (3%) ou encore de l’hôtellerie (3%). Cette répartition selon l’usage est restée stable depuis 2017.Seulement 6% des transactions de locaux d’activité s’effectuent en dehors des aires d’attraction des villes (AAV)[1]. Comparée à 2017, la part des transactions de locaux d’activité réalisées dans les aires d’attraction des villes a légèrement diminué dans les communes centres (40% contre 43% en 2017) au profit de celles réalisées dans les couronnes (34% contre 32% en 2017). Les Sociétés civiles immobilières représentent 60% des acquéreurs de locaux d’activité.En 2021, dans les aires d’attraction des villes, 50% des bureaux sont acquis dans les communes centres (contre 43% pour l’ensemble des locaux d’activité). Comparée à 2017, la part des bureaux acquis dans les communes centres et dans le reste du pôle a légèrement diminué au profit des couronnes, à 23% en 2021 contre 20% en 2017.Par rapport à 2019, les prix des bureaux acquis en province en 2021 ont bien davantage augmenté dans les communes centres (+21%) que dans le reste des aires d’attraction des villes (+8%). Sur la même période, la surface médiane du local principal a également progressé dans les communes centres (de 106 à 113 m² en 2021), alors qu’elle est restée quasi stable dans le reste des aires d’attraction des villes.Les prix des bureaux sont davantage hétérogènes en 2021. Dans les communes centres, la moitié des bureaux étaient vendus entre 90.000 et 300.000 € environ en 2017 et 2019 contre 100.000 à 390.000 € en 2021. Ce phénomène est également constaté dans le reste des aires d’attraction des villes dès 2019.[1] Découpage défini par l’Insee (www.insee.fr/fr/information/4803954) Les communes ont été regroupées en 4 groupes à partir des catégories définies dans le zonage en Aires d’Attraction des Villes (AAV) 2020 de l’Insee:Centres: communes « Centres » (la plus peuplée au sein de chaque pôle des AAV)Reste pôle: autres communes du pôle principal et des pôles secondaires de l’AAVCouronne: communes de la couronne des pôles de l’AAVHors attraction: autres communes n’appartenant pas à une AAV
Il y a 2 ans et 98 jours

Énergies renouvelables : les principales mesures du texte qui devrait être définitivement adopté

En pleine crise énergétique et sous la pression du réchauffement climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Après avoir fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs, il doit être adopté dans l'après-midi, au cœur d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Il entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche."Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé devant les députés qui ont donné la semaine dernière leur dernier feu vert.Le texte s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets."Idéologie anti-éolienne"Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Pour Greenpeace France, "si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre"."L'idéologie anti-éolienne a trop influencé cette loi", a souligné un de ses représentants dans un communiqué.Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.A fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Une étude publiée fin janvier a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie.Un dernier texte qui prendra en compte le débat public sur le nucléaire, mais que les parlementaires auraient souhaité examiner avant les deux textes techniques d'accélération.Les principales mesures du texteAlléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroute et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables doit permettre à la France de rattraper son retard.Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en-deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les maires pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables.Pour la validation de ces zones "propices", l'avis conforme des communes sera requis. Et seuls les territoires qui donnent leur feu vert pour ces zones d'accélération pourront également définir certains "secteurs d'exclusion", sans énergies renouvelables.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des élus LR pour l'ensemble du territoire. À l'exception de procédés de production en toitures, les zones d'accélération ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne. Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer pour améliorer la planification et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionLes parlementaires ont retoqué un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Ils ont privilégié des mesures territoriales plus larges, laissant aux communes et intercommunalités la possibilité de financer des projets en faveur de la transition énergétique ou pour aider les ménages dans la lutte contre la précarité énergétique.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 98 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 98 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 98 jours

René Foinel, Responsable Marché Energies de Dény Security

Dény Security annonce la création d’un poste de Responsable Marché Energies confié à René Foinel. Cette nomination vise à positionner l’acteur français reconnu dans l’organisation des sites à forte implication sécuritaire sur un marché où des développements importants s’annoncent dans les années à venir, en particulier dans le secteur nucléaire. Bénéficiant d’une expérience de plus de 20 ans dans le domaine de la sécurité, René Foinel, 56 ans, a débuté sa carrière en 1992 en tant que conseiller technique. Il a ensuite intégré différentes sociétés comme Responsable de Secteur avant de rejoindre Dény Security où il a été successivement Animateur des Ventes pour l’agence de Bordeaux, Responsable des Ventes puis Responsable Régional des Ventes Ouest. Aujourd’hui, René Foinel prend donc la fonction de Responsable Marché Energies. Sous la responsabilité d’Antoine Douville – Directeur des Ventes, il aura pour mission à l’échelle nationale : – de promouvoir auprès des institutions (EDF…) et des acteurs clés du secteur, l’ensemble des solutions du fabricant français dédiées à la mise en sécurité des sites de production d’énergies hydro-électriques, solaires, éoliens et nucléaires, – d’identifier et de prendre en charge les projets de construction ou de rénovation d’envergure sur lesquels Dény Security peut légitiment se positionner grâce à des produits à très forte valeur ajoutée (cylindre mécanique DÉNY, gamme de serrures électriques) mais aussi à la conception de produits spécifiques pour lesquels l’entreprise a réalisé ces deux dernières années des investissements en Recherche & Développement qui se comptent en centaines d’heures. Citons par exemple une serrure à éjection de pènes automatique disponible en version mécanique et également électromécanique à double canon, IP 56, qui vient de passer avec succès les tests pour obtenir la certification NFS 61-937. « La nomination de René Foinel ainsi que la mobilisation en permanence de notre bureau d’études illustrent la volonté de Dény Security de devenir le partenaire incontournable en sécurisation des accès du marché de l’énergie dans son ensemble » déclare Franck Chevalier, Directeur Général de Dény Security. www.deny-security.com
Il y a 2 ans et 98 jours

L’impression 3D Béton de Cobod s’exporte dans l’Ohio

L’imprimante de construction 3D Cobod a été livrée à l’Ohio State University. [©Cobod] Afin de surmonter la crise du logement, le CDME1 de l’Ohio State University collabore avec une entreprise de fabrication additive Pantheon3D. Les étudiants pourront ainsi développer de nouvelles compétences. Celles de travailler avec une technologie de pointe :  l’impression 3D Béton Bod2 de Cobod. Cette dernière permettra de proposer diverses offres de maisons à des prix abordables. « L’utilisation de l’impression 3D Béton pour bâtir des édifices apporte un souffle nouveau dans le secteur de la construction, indique Vincent Albanese, responsable des partenariats pour Cobod International. Nous avons déjà de solides coopérations avec des universités du monde entier. Fournir une autre imprimante 3D Béton à une université aussi réputée renforce encore la position de Cobod en tant que spécialiste de la construction 3D. »  Lire aussi : Emergent 3D imprime sa première maison en Californie Développer la main-d’œuvre de la construction Pantheon3D vise à fournir aux universités, aux syndicats et aux inspecteurs de la construction de l’Ohio un accès à une recherche multidisciplinaire. Elle comprendra des tests, des démonstrations d’impression, des expériences d’étudiants. Mais aussi l’élaboration de programmes pour le développement de la main-d’œuvre et l’apprentissage des étudiants. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec CDME et Cobod, déclare Ryan Kelly, président de Pantheon3D. Ce partenariat nous aidera à créer un modèle pour réinventer, recycler et recruter la future main-d’œuvre de la construction. Nous pensons que c’est essentiel pour l’expansion du portefeuille de logements de l’Ohio. De plus nous voulons faire de cet Etat, le foyer de l’innovation aux Etats-Unis. » 1Center for Design and Manufacturing Excellence (Centre pour la conception et la production d’excellence). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 98 jours

Retraites : quelques baisses de production d'électricité dans les centrales à la veille de la journée nationale de grèves

Les centrales de Chinon (Indre-et-Loire) et Paluel (Seine-Maritime) "sont mobilisées ce matin", a indiqué la fédération CGT de l'énergie, selon laquelle le mouvement "devrait s'accroître en fin de journée" contre cette réforme qui vise notamment à reporter de 62 à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite et dont l'examen démarre lundi après-midi à l'Assemblée nationale.Le mouvement entraînait une baisse de production de près de moitié au réacteur numéro 2 de Paluel, avec "700 MW disponibles" contre 1.330 MW de puissance maximale, selon un message diffusé par EDF.Mardi dernier, jusqu'à l'équivalent de cinq réacteurs nucléaires avait été perdu en production d'électricité en France.Ces ralentissements, strictement encadrés par RTE, n'entraînent normalement pas de coupures de courant pour les usagers.RTE, chargée d'assurer la sécurité de l'approvisionnement en électricité, peut envoyer des messages de sûreté aux grévistes si elle estime que les baisses de production font courir le risque de coupures. A charge ensuite pour les salariés de les respecter.Concernant la centrale de Chinon, les grévistes ont à l'inverse retardé le débranchement prévu de son réacteur numéro 1 pour maintenance. Ce qui va décaler la période de travaux, prévue jusqu'en octobre.Les fédérations CGT de l'Énergie, de la Chimie, des ports et docks et de cheminots ont formalisé vendredi dans un tract leur volonté de mener ensemble la grève et des actions communes sur le terrain, mardi et mercredi.La Fédération CGT de l'énergie a toutefois appelé à de nouvelles actions dès ce lundi.
Il y a 2 ans et 99 jours

Blard nomme Philippe Louet comme directeur général

Philippe Louet a été nommé directeur général de Blard. [©Bœuf Phlippe] L’industriel du béton Blard annonce la nomination de Philippe Louet au poste de directeur général. « Avec le développement du groupe, il fallait quelqu’un pour diriger Blard. Et c’est tout naturellement que j’ai fait le choix de Philippe. Depuis 22 ans, il maîtrise la fonction commerciale et il s’est toujours intéressé aux autres secteurs de l’entreprise, dont la production. Notre relation de confiance est forte et elle permettra à Blard de continuer à progresser. Je lui souhaite de réussir dans ce nouveau challenge », commente Vincent Hémery, président H2D et ex-directeur général de Blard. Tel un chef d’orchestre Dans son nouveau rôle, Philippe Louet aura pour mission de poursuivre la croissance de l’entreprise et la diversification de ses activités. « Ma charge est d’emmener Blard vers la réussite, en permettant à chacun de s’épanouir dans son métier. La réussite individuelle permet la réussite collective et inversement. Je me vois un peu comme un chef d’orchestre. Je ne peux rien faire sans les musiciens, mais eux aussi ont besoin de moi pour pouvoir jouer ensemble », a déclaré Philippe Louet, nouveau directeur général de Blard. Lire aussi : L’Autobloc de Blard : un dispositif de sécurité en béton C’est dans la chimie puis, dans la vente que Philippe Louet a commencé sa carrière. En 2000, il rejoint Blard en tant que chargé d’affaires avant d’évoluer dans la fonction des ventes. Il a ensuite été promu directeur des ventes où il a dirigé la stratégie commerciale, ainsi qu’un service de dix collaborateurs. Quatre ans plus tard, il devient directeur commercial. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 99 jours

Les ciments bas carbone, privilégiés en Irlande

Le centre de broyage Ecocem de Dunkerque offre une capacité de production de l’ordre de 750 000 t/an de laitier moulu de hauts fourneaux. [©ACPresse] A travers son “Climate Action Plan 2023”, le gouvernement irlandais a fait le choix d’engager les organismes publics du pays à utiliser des ciments à faible teneur en carbone dans leurs projets. « Une décision exemplaire… et reproductible », salue Ecocem dans un communiqué de presse. Et surtout, une première en Europe. A l’origine fournisseur de laitiers moulus de hauts fourneaux, Ecocem est très impliqué dans la massification des ciments et bétons bas carbone. A travers la décision du gouvernement irlandais, il voit ainsi son engagement conforté. En effet, cette annonce intervient après la publication de son rapport “Ciment : plus d’ambition pour moins d’émissions”. Cet évènement est aussi en phase avec le lancement de la nouvelle technologie Act, qui doit limiter l’utilisation de clinkers émissifs en carbone. Réduire la teneur en clinker du ciment Le gouvernement irlandais a publié son “Climate Action Plan 2023”. [©Gouvernement d’Irlande] La position officielle du gouvernement irlandais, dans son Climate Action Plan 2023, est de développer les ciments bas carbone. C’est une prise de conscience de l’urgence décisionnaire dans ce domaine. « Ce plan donne un exemple et un modèle à suivre dans les autres pays européens », déclare Conor O’Riain directeur général Europe et France d’Ecocem. Dans le secteur de la construction, ce Plan implique que, désormais, les organismes publics irlandais spécifient des méthodes de construction à faible teneur en carbone avec, en particulier, la réduction de la teneur en clinker du ciment. On parle de “remplacement des matériaux de construction par des produits à teneur en carbone faible ou nulle. Et réduction de la teneur en clinker du ciment lorsque cela est possible”. Lire aussi : Ecocem signe l’Act 1 de la décarbonation des ciments D’ailleurs, le paragraphe dédié à la reformulation de produits précise que : “En réduisant la teneur en clinker du ciment grâce à l’utilisation de nouveaux liants et fillers, nous pouvons réduire l’intensité carbone du ciment sans compromettre son intégrité. Cette action est techniquement réalisable et largement utilisée dans l’Union européenne. L’Irlande doit suivre et le secteur public montrera la voie, en spécifiant ciments et bétons à plus faible teneur en carbone pour les futurs projets de construction”. Soutenir les entreprises du secteur du ciment Remplacer une partie du clinker par du laitier moulu de hauts fourneaux permet de réduire l’empreinte carbone des ciments. [©Ecocem] Au-delà, l’Irlande s’engage à soutenir la recherche et le développement de solutions innovantes dans le secteur des matériaux de construction : « Le gouvernement soutiendra les entreprises du secteur du ciment et des matériaux de construction, engagées à développer de nouveaux matériaux cimentaires, des produits innovants et des technologies plus efficaces », reprend Conor O’Riain. Et Susan Mac Garry, directrice générale Ecocem Ireland, de poursuivre : « La politique publique sera désormais en phase avec la volonté du marché et l’ambition de décarbonation ». Lire aussi : Christian Clergue passe chez Ecocem Ainsi, Ecocem France continue d’informer et d’inciter les décisionnaires français à développer un encadrement nécessaire pour accroître un recours rationnel aux ciments et bétons bas carbone. L’industriel s’engage à travailler en étroite collaboration avec les producteurs de ciments et de bétons pour rendre la technologie aussi largement disponible que possible. Ceci, sur une base économique acceptable. Enfin, Ecocem met sa cellule prescription à disposition des maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage pour accompagner leurs futurs projets bas carbone. Ecocem impulse une R&D de premier plan, en collaboration avec des universités françaises (comme Toulouse et Saclay). Mais aussi étrangères pour proposer des solutions innovantes. Et reprend la déclaration du Climate Action Plan irlandais : « l’inaction n’est pas une option ! » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 99 jours

Toute la filière hydrogène était réunie au salon Hyvolution 2023 à Paris

Hyvolution 2023, le salon consacré à toute la filière de l’Hydrogène s’est tenu Porte de Versailles à Paris, les 1er et 2 février 2023 : production, distribution et utilisation en mobilité ou en statique dans les bâtiments. A court terme, le développement des usages de l’hydrogène porte avant tout sur la mobilité. Le salon Hyvolution grandit. […]
Il y a 2 ans et 99 jours

Cylindre de porte, lequel choisir ?

Si vous souhaitez changer votre cylindre de porte et obtenir les meilleurs conseils pour trouver un produit de qualité et durable, vous êtes au bon endroit ! Dans cet article nous vous présenterons les différents types de cylindres sur le marché ainsi que leurs avantages respectifs. Nous vous conseillerons également sur le choix du cylindre approprié à vos besoins spécifiques. Quel cylindre pour sécuriser mon foyer ? Il existe différentes classifications pour les cylindres, toutefois la distinction la plus populaire est d’opposer cylindres mécaniques et cylindres électroniques. Les cylindres mécaniques Les cylindres mécaniques sont les plus courants, fonctionnant avec une clé classique tel qu’on le conçoit au quotidien. Parmi ces cylindres on retrouvera des produits certifiés A2P 1, 2 ou 3 étoiles tels que le cylindre RADIALIS par exemple. Cette certification permet d’identifier la résistance des cylindres face aux tentatives d’effraction (respectivement 5, 10 et 15 minutes). Néanmoins cela n’est valable qu’en combinaison avec la serrure et la gâche testées avec ledit cylindre. Alors comment se repérer dans le choix de son cylindre quand on veut uniquement changer ce dernier ? Pas de panique, certains éléments de protection vont vous permettre de choisir la plus haute sécurité pour votre lieu de vie. En effet, un premier type de protection repose sur une carte de propriété associée à votre cylindre afin de limiter les risques de reproduction illicite de vos clés. Vous aurez également des éléments de protection physiques avec des protections anti-casse, anti-crochetage ou encore une barre anti-perçage. Ces éléments vont ainsi vous assurer une plus haute sécurité pour votre porte d’entrée d’appartement ou de maison. Les cylindres électroniques L’alternative la plus connue aux cylindres mécaniques est l’usage de cylindre électroniques remplaçant les clés classiques par des badges, cartes ou applications mobiles auxquels on a accordé des droits d’accès. Pour le moment cette option reste principalement utilisée en entreprise en raison de leur coût élevé et de leurs spécificités.En effet, ils sont pratiques pour attribuer différents niveaux d’accès à des collaborateurs, activer ou désactiver instantanément un accès via une application, ou encore éviter les pertes de clés physiques dans le cas des applications pour smartphone. Pour un usage standard de sécurisation de votre domicile, nous vous recommanderons donc de rester sur un cylindre mécanique. Les marques reconnues Il existe un grand nombre de marques sur le marché de la sécurité préventive et de la serrurerie, alors comment s’y repérer ? Vous trouverez des marques avec des spécificités techniques, des appellations différentes … Cependant nous vous conseillons de rester sur les marques renommées telles qu’ABUS, ASSA ABLOY VACHETTE, BRICARD, ISEO, DORMAKABA ou encore TESA. Un cylindre oui mais s’il est fiable ! En fonction de vos besoins, vous avez donc un large choix pour protéger votre chez vous.Néanmoins, un cylindre mécanique de marque reconnue telle que celles citées précédemment, disposant de protections anti-casse, anti-perçage et anti-crochetage sera une très bonne option dans un grand nombre de cas.
Il y a 2 ans et 100 jours

Outinord : Une B10000 déclinée en deux versions

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Banche-outil B10000 Integra d’Outinord. [©Outinord] Dernière-née des banches métalliques Outinord, la B10000 se décline en deux variantes, compatibles entre elles. Mais aussi avec la gamme B8000. Ainsi, la B10000 Integra est la banche de production. Elle se caractérise par sa tôle de fermeture arrière amovible, pour faciliter l’entretien. Elle peut bénéficier d’une puce Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 100 jours

Rhône : Gonin TP se lance dans le béton de chaux

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. A l’aide de sa toupie Schwing Stetter, Gonin TP Carrières & Béton a livré 11 m3 de béton de chaux Saint-Astier pour rénover la ferme de Chatonday, à Saint-Pierre-de-Chandieu. [©Olivier Mermoz-Gonin TP] « Chaux devant ! Gonin TP arrive dans la production et la livraison de béton de chaux ! Notre objectif ? Répondre aux demandes et exigences de rénovation du bâti ancien. » Voilà ce qu’a déclaré avec entrain Olivier Mermoz, commercial chez Gonin TP Carrières & Béton. Spécialisée depuis 70 ans dans les travaux publics, la société s’est développée en se lançant, il y a 5 ans, dans le béton prêt à l’emploi. « Notre centrale de Saint-Clair-de-la-Tour, en Isère, produit des bétons de chaux depuis août 2022. Et nous ne comptons pas nous arrêter là ! » Ainsi, début décembre 2022, les propriétaires de la ferme de Chatonday à Saint-Pierre-de-Chandieu ont bénéficié de ses services. Dans le cadre de la réhabilitation d’un ancien corps de ferme en pisé et une grange datant de 1820. Il s’agit d’une éco-rénovation en matériaux biosourcés. Pour les accompagner dans ce projet, Gonin TP a livré 11 m3 de béton de chaux de consistance S3. Formulé sur la base de la chaux Saint-Astier NHL5, il intégrait des granulats de type 0/10. Le matériau a permis de couler une dalle sur l’ensemble du rez-de-chaussée. Dans un second temps, au premier étage, une autre dalle va être réalisée pour pouvoir créer d’autres pièces. Toutefois, à ce jour, aucune entreprise n’a été mandatée pour effectuer ces travaux. La métamorphose complète du bâti devrait s’achever d’ici la fin de cette année. Lire aussi : Rhône : Paschal, l’Ile O en symbiose avec le fleuve Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 100 jours

Calvados : Drive Béton revient vers le futur

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. “Robi”, le patron de Drive Béton, a fait décorer par le graffeur Déco Real sa nouvelle toupie évoquant le thème du film “Retour vers le futur”. [©Drive Béton] A l’origine, Robert Gantzer, dit “Robi”, était chaudronnier, spécialisé dans la réparation de centrales à béton sans les arrêter… Mais en 2012, il franchit un nouveau cap en ouvrant sa propre unité de production de BPE, à deux pas de Caen. L’outil fonctionne super bien et le chiffre d’affaires suit, mais on n’en saura pas plus… Amateur de fast-foods, Robi intègre sur sa centrale un distributeur automatique de béton, en juillet dernier. Ce service est accessible entre 16 h 00 et 22 h 00 la semaine et le week-end. Ce distributeur est à destination des particuliers et des professionnels, à partir de seulement 100 l de béton. Lire aussi : Calvados : L’Esitc de Caen annonce la réalisation d’un chantier éco-responsable Dans un souci d’originalité, Robi demande au graffeur Déco Real de customiser son installation. En grand fan du film du “Retour vers le futur”, mais aussi parce que dans l’opus 2, les héros font un voyage temporel en 2015 et découvrent des technologies de pointe, “Robi” l’a fait décorer autour de ce thème. Mais le “voyage” ne s’est pas arrêté là… « J’ai aussi acheté un Arocs 3245 8×4 gréé en malaxeur-pompe par le carrossier Cifa au lieu de le louer. » Rien d’original dans cet équipage : moteur Mercedes 6 cylindres en ligne type OM 471 de 12,8 l de cylindrée et d’une puissance de 330 kW/449 ch. Nettement plus fun est la décoration choisie, puisqu’elle reprend le même thème. Un logo Drive Béton orangé sur la proue, mais aussi et surtout Doc sur la porte-conducteur et un… hoverboard sur celle du passager. Une chose est sûre : à Caen et ses alentours, tout le monde connaît désormais Drive Béton et son camion ! Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 100 jours

Initiales BB par A2C Matériaux

Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Pose d’une Dalle BB d’A2C Matériaux sur le chantier de la tour Wood’Up, à Paris. [©ACPresse] C’est un futur décarboné que propose A2C Matériaux avec sa Dalle BB. Cette solution constructive inédite utilise le meilleur du béton et du bois. D’où ses initiales BB ! Le premier argument est de permettre aux utilisateurs de profiter de la construction hors site. En effet, la Dalle BB est préfabriquée en usine. Elle s’articule autour d’une dalle nervurée réalisée sur mesure. Pour réduire au maximum l’empreinte carbone, l’industriel met en œuvre une formulation de béton bas carbone et des armatures en acier recyclé. Entre les nervures prend place un isolant biosourcé à base de fibres de bois : le panneau Pavawall GF d’une capacité de 130 kg/m3, issu de l’offre Pavatex (groupe Soprema). En plus d’alléger et d’isoler l’ensemble de la structure, les panneaux autorisent l’intégration de réseaux (électricité, eau…). En usine, toutes les réservations sont pré-découpées dans l’isolant. Sur chantier, il ne reste plus qu’à positionner les câbles et autres conduites, et à les connecter les uns aux autres. La Dalle BB est livrée sur camion. Il suffit juste de la reprendre et de venir la positionner à son emplacement définitif dans le bâtiment. Comme on le ferait avec m’importe quelle prédalle classique. L’opération finale est le coulage de la dalle de compression, d’une épaisseur de 5 cm. Le béton préconisé est, ici encore, une formulation bas carbone. Mais un béton standard reste aussi utilisable. Une marque sous licence L’offre de Dalles BB se décline en une gamme complète d’épaisseurs oscillant entre 20 et 35 cm (dalle de compression incluse). Sous DTA depuis juillet 2022, elle affiche un bilan carbone final intéressant, de l’ordre de 27 kg.éqCO2/m2. A comparer aux 53,5 kg d’un plancher béton de référence… D’un poids de 350 kg/m2, la Dalle BB offre une portée allant de 6 à 10 m. L’année 2022 a été un excellent cru pour son développement. Pas moins de 33 000 m2 ont été préfabriqués et posés. Dont 7 000 m2 prévus sur e chantier de construction de la tour Wood’Up, dans le quartier Massena, à Paris. Une opération à découvrir en détail dans Béton[s] le Magazine n° 105 – Mars/Avril 2023 Enfin, Dalle BB est aussi une marque, dont A2C Matériaux propose des licences. A ce jour, les industriels Capremib, Rector et Techni Préfa ont signé un accord pour en assurer la préfabrication et la commercialisation. Des offres qui devraient être opérationnelles dans les mois qui viennent, le temps d’adapter les outils de production. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 101 jours

Société francilienne de béton : Savoir dépasser le contexte local

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Zakia Benrezkallah est le responsable QSE de la Société francilienne de béton. [©SFB] A l’origine PME familiale créée en 1991, la Société francilienne de béton (SFB) connaît une croissance régulière. Elle emploie 35 personnes au niveau de ses unités de production de BPE. Mais fait aussi appel à des prestataires extérieurs pour assurer la livraison du béton, ce qui représente en moyenne 80 chauffeurs. Au même titre que le personnel salarié, ces prestataires sont sensibilisés et formés aux problématiques de sécurité et de prévention, tant au niveau des sites que sur la route ou lors des phases de livraisons sur chantier. Sur ce dernier point, le client envoie un protocole de chargement/déchargement. Ce qui permet de filtrer, de poser des questions complémentaires, afin de s’assurer que les procédures de sécurité sont compatibles avec la zone de livraison. Chaque unité de production dispose d’un plan de circulation, évitant ainsi toute co-activité entre les toupies, les engins de manutention et les piétons. D’une manière plus globale, on retrouve chez SFB la plupart des actions mises en œuvre par la profession, basées pour la plupart sur des recommandations éditées depuis plusieurs années par l’Unicem. Lire aussi : Val-de-Marne : La SFB ambitieuse et engagée Avoir un œil critique Le turn-over est faible, l’ancienneté importante, mais l’entreprise accueille chaque année des intérimaires, indispensables pour faire face aux périodes de forte production. Ces collaborateurs ponctuels sont accueillis, sensibilisés aux risques et formés à leur poste de travail, en suivant les mêmes procédures que les salariés intégrés : « Je les reçois en premier, afin de les informer sur les risques les plus importants, précise Zakia Benrezkallah, responsable QSE de SFB. Nous visitons ensemble le site et je leur remets un livret d’accueil. Ensuite, ils sont pris en charge par un salarié qui va les assister au début dans leur fonction. En parallèle, j’assure un suivi régulier les premiers jours… » L’ensemble du personnel, salariés et intérimaires, reçoit un package d’EPI, avec des tenues différenciées été/hiver. Des quarts d’heure sécurité sont organisés à intervalles réguliers. SFB a mis en place une procédure d’audit externe, mais aussi interne, en faisant visiter les centrales aux salariés des bureaux, en leur demandant d’avoir un œil critique, dans un contexte qui n’est pas leur lieu habituel de travail. Les retours d’expérience sont positifs pour tous. Gérard Guérit Une politique environnementale assumée Chaque barge de livraison de granulats évite les rotations d’environ 40 semi-remorques. Pour la plupart, les granulats sont issus de carrières situées en Ile-de-France. [©SFB] La prise de conscience environnementale de SFB passe par plusieurs actions au niveau des différents sites de production. La plus importante reste le partenariat signé avec Hoffmann Green Cement, producteur de liants ultra décarbonés. Il s’agit là d’un moyen simple pour améliorer le bilan carbone de l’entreprise… Autre évolution notable, la livraison des granulats se fait par barges pour les sites implantés en bord d’eau. Un transport fluvial de 1 200 t représentant l’équivalent de 40 semi-remorques. De plus, les granulats sont pour la plupart issus de carrières proches situées en Ile-de-France. Les eaux de process et de nettoyage suivent un cycle de retraitement en circuit fermé. L’évolution du climat et le développement récent de phénomènes de précipitations violentes ont poussé les dirigeants de SFB à investir dans des cuves de rétention de grande capacité. Ceci, afin d’éviter tout risque de débordement des eaux. L’implantation d’unités de production dans des sites urbains implique aussi une gestion spécifique vis-à-vis du bruit et des émissions de poussières. Les convoyeurs à bande sont capotés, les pistes régulièrement arrosées, le personnel est équipé de bouchons d’oreille sur mesure et intégrant des filtres. Des mesures de bruit et d’émissions de poussières sont réalisées à intervalles réguliers, des registres d’observations, de remarques, voire de plaintes, sont mis à la disposition des riverains. Un lieu de travail durable et solidaire Dans le prolongement de l’engagement au label RSE, SFB a adhéré au Pacte mondial des Nations Unies, qui définit 17 objectifs à atteindre à l’horizon 2030. [©SFB] Face aux défis environnementaux et sociétaux actuels, SFB décide d’aller plus loin et s’engage dès 2018 dans deux démarches volontaires : le label RSE de l’Unicem et le Global Compact des Nations Unies. « L’engagement dans la démarche RSE de l’Unicem nous a d’abord aidés à établir un état des lieux. Mais aussi à valider ce qui relevait déjà d’une RSE, sans même parfois en avoir conscience. Il nous a permis d’aller plus en avant sur les thèmes que sont la gouvernance, les droits de l’homme, les relations et les conditions de travail. Tout comme l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local », détaille Zakia Benrezkallah. Et de poursuivre : « Cette première démarche nous a fait prendre conscience des enjeux mondiaux d’une entreprise, même à l’échelle d’une PME comme la nôtre. Dans le prolongement de notre engagement au label RSE, nous avons ainsi adhéré au Pacte mondial des Nations Unies, qui définit 17 objectifs à atteindre à l’horizon 2030 ». Ces objectifs aident à contribuer à une économie plus viable et plus ouverte. Ils sont souvent interdépendants et dépassent les problématiques basiques et immédiates d’une entreprise. Par exemple, ils visent à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’homme. A veiller à ne pas se rendre complices de violations des droits de l’homme. A préserver la liberté d’association. A contribuer à l’élimination de toutes formes de travail forcé, de toute discrimination en matière d’emploi et de profession. A appliquer une approche de précaution face aux problèmes liés à l’environnement. A favoriser l’usage de technologies respectueuses de l’environnement. Ou, enfin, à agir contre la corruption sous toutes ses formes. De la théorie aux faits concrets Sur plusieurs sites, SFB a mis en place des ruches. Une contribution à la lutte contre l’extinction des abeilles et pour la préservation de la biodiversité. [©SFB] S’engager dans de telles démarches implique de les traduire dans des actions concrètes… En 2021, SFB fait appel à une entreprise “adaptée” pour traiter la gestion de ses déchets. Une réelle participation à la réduction des inégalités. « Ce n’est pas une action de communication et elle n’a pas été relayée auprès du grand public, souligne Zakia Benrezkallah. Nous faisons cela par conviction. » Toujours dans le cadre d’une démarche sociale, l’industriel du BPE a noué un partenariat avec le concept “Nos Quartiers ont du Talent”, un dispositif qui accompagne et parraine des jeunes issus de milieux modestes en recherche d’emploi. Ce partenariat permet de reprendre confiance en son avenir, mais aussi d’acquérir les codes du monde du travail, de valoriser ses compétences… A l’heure où nombre d’entreprises peinent à recruter du personnel qualifié et que le taux de chômage reste élevé dans notre pays, de telles actions ne peuvent qu’aider à améliorer une situation de l’emploi qui reste complexe. De même, SFB s’est engagé dans la récupération et la revente des bouchons de bouteilles en plastique. Opération destinée à financer l’achat de fauteuils roulants. Un partenariat a été finalisé en période de Noël avec le Secours Populaire. Il proposait aux salariés de l’entreprise de constituer des coffrets-cadeaux comprenant un vêtement chaud, un produit d’hygiène, une gourmandise, un mot ou une carte d’accompagnement, et destinés aux sans-abris. Cette politique environnementale et sociale passe enfin par des journées Portes ouvertes qui visent à sensibiliser les non-professionnels à la fabrication, à l’usage et à l’intérêt des ouvrages en béton. L’occasion de montrer au grand public quelques initiatives originales, comme la mise en place de ruches, afin du lutter contre l’extinction des abeilles. Ou encore la création de prairies florales favorisant la biodiversité… Des démarches qui étonnent souvent ce public, dans un environnement qu’il perçoit a priori comme uniquement industriel ! Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 101 jours

Charente-Maritime : Un port agrandi par Vinci Construction

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Le 7e port de pêche français bénéficie désormais d’un 3e bassin portuaire accessible 24 h/24. [©Département de la Charente-Maritime] Situé sur l’île d’Oléron, le port de pêche de La Cotinière a été réhabilité et agrandi. Rénovée en 1987, l’infrastructure portuaire s’est révélée trop petite pour accompagner la croissance de la production locale. Le programme de réaménagement a été porté par le département de la Charente-Maritime. Il a nécessité le coulage de plus de 11 000 m3 de béton. Débutés en février 2019, les travaux se sont achevés en mars 2022. Des opérations menées par plusieurs filiales de Vinci Construction (GTM Bâtiment Aquitaine, Vinci Construction Terrassement et Vinci Construction Maritime et Fluvial). Le défi principal était de créer un nouveau bassin portuaire de 4,3 ha. Un chantier soumis au rythme des marées a commencé dans un espace protégé. « Face à l’interdiction de recourir au minage, nous avons procédé par fracturation et extraction mécanique », explique Antoine Blandin, chef de service travaux chez Vinci Construction Terrassement. Pendant cette phase, 250 000 m3 de matériaux ont ainsi été excavés sous 1 à 5 m d’eau. Lire aussi : Nouvelle-Aquitaine : Une région dynamique La pièce maîtresse du projet concerne le nouveau quai de déchargement optimisé pour les bateaux de pêche. Long de 250 m et haut de 11 m, il est constitué de près de 500 pièces en béton préfabriqué, conçues par des partenaires locaux puis, assemblées sur site. « Les plongeurs sont intervenus pour les mettre en place, précise Nicolas Marsaud, directeur travaux chez Vinci Construction Maritime et Fluvial. C’est une responsabilité énorme, car les éléments en béton doivent être empilés avec des joints de 10 mm d’épaisseur. Il est essentiel de respecter une tolérance de plus ou moins 3 mm sur les 11 m de hauteur du quai… » En plus de l’infrastructure, le projet de modernisation du port de La Cotinière comprend la réalisation d’une nouvelle criée, un bâtiment de 11 000 m2. Sur deux étages, il permet de transformer, conditionner, stocker, vendre et exporter le poisson. Un atout qui permet ainsi de faire de La Cotinière, un port industriel et touristique majeur. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 101 jours

Val de Loire : Cerc, emploi et formation

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Dans la région Centre – Val de Loire, près de 123 entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 282 M€. [©ACPresse] 2 812 C’est le nombre de salariés et d’intérimaires de l’industrie des matériaux en 2021. Un chiffre en hausse depuis 2013. Une tendance qui se confirme sur les deux dernières années (+ 5,6 %). Elle place ainsi le Centre – Val de Loire comme la région le plus dynamique de France… 46 % Indique le pourcentage de salariés dans l’industrie des matériaux qui sont des agents de production. Les fonctions techniques et encadrements représentent 21 % des effectifs. Les fonctions administratives et commerciales affichent le même résultat. Enfin, les conducteurs et les agents de maintenance reflètent, eux, 7 % et 5 % des salariés. Lire aussi : Ile-de-France, d’après le Cerc, le secteur du bâtiment reste debout 103 Désigne le nombre de jeunes qui se sont initiés en 2021/2022 aux métiers de l’industrie des matériaux dans des centres de formation. Un chiffre en nette augmentation et qui représente près du double de l’année scolaire précédente (61 individus). Le métier de mécanicien d’engins a attiré 78 étudiants, et celui de la pierre et du marbre, 25. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 101 jours

Loiret : BLM remplace une de ses trois centrales

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Basée à la Ferté-Saint-Aubin, la nouvelle centrale de BLM sera en mesure de produire 400 000 m3/an de BPE.[©Béton Logistique Maréchal] Fondé en 2008 et aujourd’hui filiale du groupe Nivet, Béton Logistique Maréchal poursuit son essor. En effet, l’industriel du BPE va inaugurer au printemps 2023 sa nouvelle centrale à béton. Située à la Ferté-Saint-Aubin, elle remplace l’ancienne devenue obsolète. Plus sûr en termes de sécurité, plus performant, cet outil industriel offrira davantage de produits spéciaux. Ce sera l’aboutissement d’un travail commencé en 2019 avec la recherche d’un nouveau terrain… « Nous tenions à rester sur la commune de la Ferté-Saint-Aubin, déclare Laurent Viton, chef de la centrale. Nous avons pu compter sur le soutien de la mairie durant toute cette étape. Nous sommes fiers et satisfaits d’avoir mis les moyens dans la construction de notre troisième centrale à béton. Une évolution qui permet de répondre aux problématiques d’aujourd’hui. » Lire aussi : Maine-et-Loire : Partenariat Hoffmann Cement et les Carrières Nivet Un malaxeur Teka TPZ Débutés en 2021, les travaux ont été confiés à l’industriel Stimm. La nouvelle centrale s’articule autour d’un malaxeur planétaire Teka TPZ de 2 m3, qui permettra une production annuelle estimée à 400 000 m3. Côté granulats, BLM a mis les moyens, puisque l’installation intègre 10 cases primaires au sol et 9 trémies secondaires sur la centrale, pour un volume global de stockage de 450 t. Une flotte de 7 toupies aux couleurs de BLM complète le dispositif. « Avec cette centrale, nous souhaitons développer notre présence dans le domaine des matériaux de construction autour d’Orléans. Nous faisons de nos clients, notre préoccupation première. » Implantées à proximité des zones urbaines, les 3 centrales à béton BLM répondent aux besoins des artisans et des entreprises du bâtiment situés dans un rayon de 35 à 40 km. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 102 jours

Le Mexique invite "tous les pays" à investir dans sa transition énergétique

Plusieurs dizaines d'ambassadeurs ont été invités sur le site de Puerto Peñasco, dans un paysage désertique au bord du golfe de Californie, pour voir le déploiement de milliers de panneaux solaires fabriqués en Chine."Nous voulons inviter tous les pays du monde, toutes les entreprises du monde" à "participer, investir, faire partie de l'avenir du Mexique" a déclaré Marcelo Ebrard devant, entre autres, les représentants des États-Unis, de l'Union européenne, de la France, de l'Italie et de la Suisse.La première partie de la centrale solaire doit être inaugurée en avril par président Andres Manuel Lopez Obrador, d'après les autorités mexicaines. "Dans son étape finale" le parc aura une capacité de 1.000 mégawatts", d'après la Comission fédérale d'électricité (CFE, publique). Une fois terminée, la centrale pourra alimenter 1,6 millions d'usagers, et la CFE chiffre cet investissement à un total de 1,6 milliard de dollars.M. Ebrard et l'envoyé spécial des États-Unis pour le climat John Kerry ont avaient fait des annonces communes lors de la dernière COP27 en Égypte. Le Mexique partage avec les Etats-Unis l'objectif de décarboner son économie d'ici 2035.Lors de la COP le gouvernement mexicain a présenté un "plan d'investissement préliminaire" en faveur des énergies renouvelables à hauteur de "48 milliards de dollars d'investissements".Mais les les Etats-Unis, principal partenaire du Mexique, s'opposent publiquement à la nouvelle politique énergétique du Mexique, qui prévoit de renforcer la part des entreprises publiques dans la production électrique. Cette réforme menace des milliards d'investissements privés étrangers selon les États-Unis, qui ont appelé à des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d'Amérique du Nord.
Il y a 2 ans et 102 jours

Secatol : « Innover est dans notre ADN »

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, l’équipe dirigeante de Secatol : Pierre-André Gilles, directeur général, Guillaume Gilles, directeur commercial, et Bertrand Gilles, directeur général et technique. [©ACPresse] Trois quarts de siècle. Voici le cap que vient de franchir Secatol. Fondée en 1947 à Poitiers (86), l’entreprise est aujourd’hui dirigée par la 3e génération de Gilles : Bertrand, Guillaume et Pierre-André. L’anniversaire est pourtant resté discret. « La situation géopolitique, la crise des matières premières, celle de l’énergie ne constituaient pas un contexte favorable pour organiser une fête », explique Pierre-André Gilles, directeur général de Secatol. Qu’à cela ne tienne, l’industriel a misé sur des journées techniques. De quoi permettre aux utilisateurs invités de découvrir les nouveautés du moment, et même un show-room inédit. Rien de tel que de pouvoir toucher le matériel. Un anniversaire est aussi l’occasion de faire un bilan sur le chemin parcouru. « Dans le fond, nous sommes fiers de ce que nous ont transmis nos aînés. Et nous avons su conserver l’ADN d’origine, témoigne Bertrand Gilles, directeur général et technique de Secatol. En même temps, nous avons réussi à saisir les nouvelles opportunités pour continuer à faire évoluer l’entreprise. » Il est vrai que les frères Gilles investissent en permanence dans leur outil de production. 3 500 m2 de panneaux photovoltaïques Située à Saint-Benoît, juste à côté de Poitier, l’usine Secatol se développe sur une superficie couverte de l’ordre de 10 000 m2. [©ACPresse]Secatol a beaucoup renouvelé son outil industriel : ici, une plieuse à commande numérique. [©ACPresse]La découpe laser est aujourd’hui la norme dans l’usine Secatol. [©ACPresse] Ainsi, 2021 a vu l’arrivée de deux Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 102 jours

CERTIFICATION NF EN VUE POUR LA PORTE CYBÈLE EI60 DE MAF ATLANTIQUE

MAF Atlantique s’apprête à recevoir officiellement la certification NF, délivrée par l’AFNOR, pour sa porte va et vient coupe-feu en acier : Cybèle EI60. Seul industriel Français à obtenir le PV DAS et le PV feu sur ce type de porte, MAF Atlantique s’ouvre de nouvelles opportunités pour équiper les Établissements Recevant du Public (ERP), pour lesquels la norme NF est obligatoire sur les portes à grand trafic et avec accès PMR. La porte Cybèle EI60 est la dernière innovation de MAF Atlantique lancée en 2021. Cette porte va et vient vitrée motorisée 2 vantaux en acier coupe-feu (EI 60) peut mesurer jusqu’à 3 m de hauteur et 3,40 m en coupe-feu ½ heure (EI30). Elle répond au mode 2 des cahiers des charges pour les ERP, à savoir que sa position d’attente est généralement ouverte et qu’elle est équipée d’un système de retenue et d’un système de fermeture. La porte Cybèle EI60 se distingue aussi par une motorisation indépendante des vantaux (également certifiée). Elle répond à des critères de robustesse, de garantie du constructeur et de résistance au feu. La pérennité de la structure lui confère une bonne tenue dans le temps en adéquation au grand trafic et à la forte sollicitation.  Norme NF : tests réussis avec un essai coupe-feu du premier coup 12 mois de tests chez MAF Atlantique ont été nécessaires à l’obtention de la certification NF sur la porte Cybèle EI60. Chez le fabricant, la bonne anticipation de la part du bureau d’étude et la rigueur de fabrication par l’atelier ont permis à la porte Cybèle EI60 de passer les tests avec succès du premier coup : au niveau mécanique : PV DAS qui correspond au Dispositif Actionné de Sécurité. Sollicitée principalement sur les pivots, la porte répond parfaitement aux nombreuses actions d’ouverture et de fermeture maximale ; au niveau sécurité incendie : PV feu pour sa résistance au feu pendant 1 heure (60 mn = EI60). 1er industriel Français certifié NF sur une porte acier vitrée va et vient, motorisée résistante au feu Pour MAF Atlantique, l’obtention de la norme NF pour la porte Cybèle EI60, lui laisse entrevoir de belles perspectives pour équiper des établissements qui reçoivent de nombreux visiteurs et exigent aussi des accès PMR (hôtels, hôpitaux, établissements publics, aéroports, halls d’exposition…). La norme NF est obligatoire depuis 2004 dans les ERP pour les portes devant supporter un grand trafic de visiteurs. Elle n’est pas obligatoire pour les portes en mode 1. Elle l’est en revanche, pour les portes en mode 2, (généralement laissées ouvertes avec système de retenue et de fermeture) motorisées et résistantes au feu. MAF Atlantique devient ainsi le premier fabricant à proposer une porte acier vitrée va et vient, résistante au feu et motorisée certifiée NF. Retrouvez la vidéo des tests de la porte Cybèle EI60 par MAF Atlantique « La norme NF est une démarche volontaire de notre part. Son obtention pour la Cybèle EI60 nous ouvre des belles opportunités pour travailler en confiance avec nos clients sur des chantiers de construction ou de rénovation d’ERP.  En tant que fabricant Français, spécialisé dans les portes coupe-feu, nous sommes très attachés à la mise en conformité de nos produits avec les normes de sécurité et de technicité. Notre point fort est la motorisation et plus précisément la motorisation indépendante des vantaux. Être certifié NF a donc du sens pour nous et devient un gage de qualité de nos produits pour nos clients. »Guillaume Leborgne, Directeur de MAF Atlantique Porte Cybèle EI60 de MAF Atlantique – Équipe de la société Efectis devant la porte Cybèle mise en situation pour les tests.© MAF Atlantique Parmi ses spécificités, sans équivalent en France, la porte Cybèle EI60 se distingue par : – un PV DAS pour la version motorisée classique et pour la version motorisation indépendante des vantaux (accès PMR induit) ; – un PV Feu pour une résistance au feu pendant 60 mn (EI60) ; – une solution anti-pince doigts ; – les plus grandes dimensions du marché : 3 m de hauteur en EI60 et 3,40m en EI30 ; – des profilés assemblés par soudure par souci de solidité, de pérennité et d’esthétisme. La norme NF apporte les cautions suivantes : – Traçabilité : les caractéristiques de performance sont marquées sur la porte (sticker avec numéro de dossier de certification). – Qualité constante : la fabrication des portes est garantie par un système qualité contrôlé. – Information : le certificat ainsi que les notices techniques et de pose sont toujours fournis avec le produit. – Reconnaissance : le certificat est reconnu par les prescripteurs et contrôleurs techniques. À PROPOS DE MAF ATLANTIQUE Implantée depuis 18 ans à Guérande, en Loire-Atlantique, MAF Atlantique fabrique tous types de menuiseries – acier, bois et aluminium – vitrées prêtes à poser, avec une forte expertise dans le domaine des menuiseries coupe-feu. Dirigée par Guillaume Leborgne, l’entreprise dispose d’un bureau d’études intégré qui réalise des plans et des solutions uniques à chaque projet. Dotée d’outils industriels performants, MAF Atlantique fabrique avec précision des ouvrages de haute qualité. Destinées à la protection des personnes et des biens, les menuiseries produites par MAF Atlantique sont particulièrement adaptées aux établissements recevant du public (ERP). Filiale depuis 2015 du Groupe ACIEO (400 collaborateurs, 7 sociétés, 90 M€ de CA), MAF Atlantique possède la force d’un groupe industriel et la souplesse d’une PME. EN CHIFFRES : Créée en 2004 3 M€ de chiffre d’affaires en 2021et 3,5 M€ de prévisionnel en 2022. Outil de production de 1 500m2 Marquage NF disponible sur 18 références Membre de la French Fab Contact presse – Agence COM4 Sébastien CRUZ – scruz@com-4.fr Tél : 02 40 73 50 51 / 3 quai de Tourville – 44000 Nantes