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Il y a 2 ans et 243 jours

L’AFGC met à l’honneur le pont de Plougastel – Albert Louppe

La commission Histoire et Patrimoine de l’AFGC organise une journée technique “Pont de Plougastel-pont Albert Louppe”. [©AFGC] Près de Brest, le pont Albert Louppe ou pont de Plougastel, inauguré en 1930, est un monument unique de l’histoire de la construction. Ainsi qu’une illustration exceptionnelle du génie créatif d’Eugène Freyssinet. Mais faute d’entretien, le pont est menacé de destruction en raison des fragments qui se détachent des tabliers qui reposent sur les 3 arches en bon état de conservation. Le 11 octobre dernier, la nouvelle commission Histoire et Patrimoine du génie civil de l’Association française de génie civil (AFGC) organise une journée technique. dédiée à la découverte et à la valorisation de cet ouvrage. Une opération menée en partenariat avec les associations Capi, Les Amis de la Maison des Kerhorres, Eugène Freyssinet, le musée de la Fraise et du Patrimoine et la Société d’études de Brest et du Léon. La commission en question « La commission Patrimoine et Histoire du génie civil de l’AFGC a été créée pour valoriser les hommes, les techniques et les matériaux. Mais aussi les ouvrages de génie civil, ainsi que leur histoire. Sans oublier la sauvegarde des ouvrages présentant un intérêt patrimonial », indique Patrick Guiraud, membre de la commission et de l’Association Eugène Freyssinet, à l’initiative du projet. Cette commission de conseils et d’expertise met au service des acteurs du patrimoine la richesse et le savoir-faire des adhérents de l’AFGC. Et ce, à destination des acteurs des services du patrimoine. « Nous allons couvrir tous les matériaux, toutes les époques et tout type d’ouvrages, ponts, barrages…. A court terme, le site Internet de l’AFGC va être enrichi de données sur le patrimoine, de nouveaux articles et photos. Puis, dans un second temps, nous allons mettre en avant, lors des prochaines Journées du Patrimoine, ce week-end, la sauvegarde du pont de Chazelet, le premier pont en béton armé au monde. Enfin, nous allons organiser une journée technique, le 11 octobre prochain, pour faire connaître le pont Albert Louppe. » De l’intérêt du pont de Plougastel Dans les années 1980, le pont Albert Louppe, en deux fois une voie, connaît un trafic moyen de 28 000 véhicules/j. Il y a de fréquents embouteillages qui gênent pour aller travailler à Brest les habitants de Plougastel et des alentours. C’est ainsi que le “second pont de Plougastel”, le pont de l’Iroise, est construit et inauguré en 1994. A la mise en service de ce dernier, le pont Albert Louppe est déclassé pour la circulation automobile. Il est alors réservé aux deux-roues, aux tracteurs et aux piétons. « Selon les décisions ministérielles d’origine, ne peuvent pas circuler sur le pont de l’Iroise les piétons, les véhicules sans moteur, les cyclomoteurs et les animaux, ni les tracteurs et les matériels agricoles. De ce fait, ces usages sont assurés par le pont Albert Louppe. Il n’est donc pas possible de s’en passer sauf à construire un nouvel ouvrage ! », insiste Patrick Guiraud.insiste Patrick Guiraud. Une journée pour convaincre de sa sauvegarde C’est au travers de conférences et d’échanges avec les participants à l’événement que la commission Histoire et Patrimoine de génie civil de l’AFGC veut faire davantage connaître cet ouvrage pour le faire sauvegarder. Pour cela, pendant cette journée du 11 octobre, sera démontré son intérêt patrimonial et technique. Seront aussi présentées les expériences internationales, les techniques et les matériaux innovants pour rénover cette structure. Enfin, « nous analyserons le champ des possibles pour assurer les usages actuels et les enrichir. Le pont de Plougastel est en effet un vecteur de nouvelles mobilités. C’est aussi un outil de valorisation du paysage et du patrimoine local dans la continuité d’itinéraires touristiques… », reprend Patrick Guiraud. Et de conclure : « Sont déjà inscrits 50 étudiants de l’IUT en génie civil de Morlaix et de Brest. C’est de notre devoir de léguer aux générations futures ce monument de notre patrimoine, symbole de la créativité française et du génie d’Eugène Freyssinet ». S’inscrire ici. Présentation du livre de Françoise Sioc’Han, “Le pont Albert Louppe – Une œuvre monumentale d’exception”, éditions Parapluie Jaune, 2022.
Il y a 2 ans et 243 jours

Le biofioul, alternative au fioul domestique, sera disponible partout dans l’Hexagone

Après plus de quatre années de travail collaboratif mené sous l’impulsion de la Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage (FF3C) et comme le prévoit le décret du 5 janvier 2022 – selon lequel les nouveaux équipements de type chaudière sont autorisés en fonctionnement exclusivement avec un biocombustible liquide tel que le biofioul[1] – le biofioul F30 alimentera dès la saison de chauffe 2022-2023 toutes les nouvelles chaudières (installées sur la base d’un devis engagé à partir du 1er juillet 2022).En effet, avec l’entrée en vigueur le 1er juillet dernier du décret n°2022-8 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, l’installation de matériels utilisant à titre principal un combustible émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI tout au long de son cycle de vie n’est plus autorisée :L’installation de chaudières neuves utilisant un combustible liquide[2] reste autorisée à la condition d’utiliser du biofioul F30, dont le niveau des émissions tout au long du cycle de vie est inférieur à 300g CO2eq/kWh PCI. Une cinquantaine de références d’équipements biocompatibles Biofioul F30 sont d’ores et déjà disponibles.Les chaudières actuellement en service et installées suivant des devis signés jusqu’au 30 juin 2022 peuvent continuer à fonctionner avec du fioul domestique traditionnel (limité à 7% d’énergie renouvelable selon les spécifications actuelles).Les chaudières actuellement en service peuvent également fonctionner au biofioul F30, à condition d’une adaptation permettant la biocompatibilité du matériel.En conséquence, si le fioul traditionnel peut continuer à être utilisé par plus de 3 millions de résidences principales recourant à cette énergie stockable, toute installation neuve doit désormais fonctionner avec un biofioul F30, lequel répond à l’exigence du plafond d’émission de 300 g CO2eq/kWh PCI fixé par le décret. Du biofioul F30 en 2022 au F55 en 2028La distribution du biofioul F30 débutera d’ici quelques jours, avec la publication imminente d’un arrêté ministériel[3] « relatif aux caractéristiques du fioul domestique F30 », autorisant sa mise sur le marché. Elle s’appuiera sur un réseau de distribution d’ores et déjà en ordre de marche pour servir les usagers concernés sur l’ensemble du territoire. Plus de 300 points de vente couvrant tous les départements de l’Hexagone sont ainsi engagés dans la mise sur le marché du biofioul F30. Leur liste sera accessible dès publication de l’arrêté sur le site internet www.biofioul.info.La mise du marché du biofioul F30 s’accompagne de perspectives d’évolution ambitieuses : le biofioul a vocation à se généraliser progressivement, avec le lancement en 2028 d’un biofioul « F55 » contenant plus de 50% d’énergie renouvelable. Une démarche européenne qui s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route 2050 pour un chauffage décarboné inclusif et durable pour les zones rurales et hors réseaux, annoncée le 9 septembre 2022 par Eurofuel, association des acteurs européens du fioul et des combustibles liquides pour le chauffage domestique.Les consommateurs convaincus par le biofioul mais soucieux de leur budget énergieUn sondage a été réalisé́ par Opinion Way en juillet 2022 auprès d’utilisateurs de fioul afin de recueillir leur avis sur leur mode de chauffage actuel et leur intérêt vis-à-vis d’un biocombustible liquide de chauffage. Parmi les principaux enseignements de ce sondage, marqué par le contexte de crise énergétique et d’inflation :96% des répondants trouvent le chauffage au fioul efficace et procurant une chaleur confortable.61% souhaitent conserver leur mode de chauffage ; 27% réfléchissent à un changement d’ici 2 à 5 ans.Plus de 80% seraient prêts à opter pour du biofioul en remplacement du fioul domestique et 51% pourraient faire adapter leur chaudière dès à présent, en changeant le brûleur, pour pouvoir utiliser du biofioul F30. Mais dans le contexte actuel d’inflation, seuls 38% des utilisateurs de fioul se disent prêts à payer plus cher leur énergie.Les perspectives d’évolution du biofioul séduisent : 67% des utilisateurs de fioul domestique déclarent être prêts à utiliser les différents produits qui seront mis sur le marché dans les années à venir (F55 puis F100).Pour Eric Layly, Président de la FF3C :« Le décret du 5 janvier dernier signant la naissance du biofioul F30 et l’arrêté ministériel qui en autorise la mise sur le marché marquent l’aboutissement d’un long travail collectif de toute une filière – constructeurs de matériels de chauffage, agriculteurs producteurs de colza, installateurs, producteurs et distributeurs d’énergies.»« Ce travail, mené en lien avec les services de l’Etat, nourrit une ambition forte sur le plan environnemental, prenant en compte à la fois le libre choix et les contraintes des consommateurs des territoires périurbains et ruraux. »« Aujourd’hui, la filière est fin prête pour la nouvelle saison de chauffe et pleinement en mesure de livrer du biofioul F30 comme de continuer à distribuer normalement du fioul traditionnel. »Pour Frédéric Plan, Délégué Général de la FF3C :« L’arrivée du biofioul est une solution concrète et immédiatement disponible pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel. Reste que pour inciter les Français à se tourner vers le biofioul, il faut que la fiscalité le rende attractif. »« En effet, les chaudières actuellement en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est une opportunité d’aller plus vite et plus loin sur le front de la décarbonation du chauffage au fioul. Et c’est au législateur d’en prendre l’initiative. »« Si le gain de consommation d’une chaudière neuve à haute performance énergétique, de 25 à 30 %, permet de gommer le surcoût lié à l’usage du biofioul, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »Le biofioul, énergie des territoiresLe biofioul est une énergie liquide stockable, composée d’une part d’énergie renouvelable, prioritairement sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). Le choix du colza tient aux nombreux atouts de cette plante dont la France est l’un des premiers producteurs en Europe: 100.000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire. Sa graine, composée à parts équivalentes d’huile (notamment valorisée en biofioul) et de matière riche en protéines (notamment valorisée pour l’alimentation animale), offre des réponses prometteuses et complémentaires aux enjeux des transitions agroalimentaire, énergétique et environnementale, dont celui de la souveraineté protéique de la France.Le fioul domestique, 3e énergie de chauffage en FranceLe fioul domestique est la 3e énergie de chauffage en France. Il équipe plus de 3,5 millions de logements, dont 3,1 millions de résidences principales, sur un total de 29,8 millions, soit 12% du parc, principalement dans des territoires ruraux et périurbains que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas (sources Ceren et Ademe, 2017). En France, 25.000 communes sur un total de 35.000 ne sont pas raccordées aux réseaux de gaz, ce qui représente, sur l’ensemble du territoire, 13,4 millions de Français et 20% de la population française (sources GRDF et Insee, 2018).[1] https://www.ecologie.gouv.fr/gouvernement-adopte-decret-limiter-emissions-gaz-effet-serre-des-nouveaux-equipements-chauffage[2] La norme AFNOR publiée le 11 mai 2022 détermine les caractéristiques de ce nouveau biocombustible liquide: https://norminfo.afnor.org/norme/xp-m15-040/combustibles-liquides-fiouls-domestiques-f30-exigences-et-methodes-dessai/200017[3] Le code de l’énergie conditionne la mise sur le marché de tout produit énergétique à un arrêté ministériel dont la parution est imminente.
Il y a 2 ans et 243 jours

Mondial du bâtiment 2022 : KAWNEER dévoile ses dernières innovations

Spécialiste des structures architecturales en aluminium, KAWNEER place ces tendances au coeur de sa stratégie d’innovation en proposant une offre de menuiseries et de services complète et pertinente, au plus près des attentes des professionnels. Au Mondial du Bâtiment, du 3 au 6 octobre 2022 à Paris Expo, l’entreprise présentera en exclusivité ses derniers développements, […]
Il y a 2 ans et 244 jours

Bordeaux veut augmenter fortement son autonomie énergétique

"Nous n'avons pas attendu cette crise pour travailler sur l'autonomie énergétique de nos bâtiments les plus énergivores, a déclaré l'élu écologiste lors de sa conférence de presse de rentrée. Bordeaux va passer de 7 à 41% d'autonomie énergétique d'ici 2026. C'est un pas de géant que notre ville va franchir"."L'équipe municipale travaille depuis deux ans à la réduction de nos consommations énergétiques et au développement des énergies renouvelables", a-t-il poursuivi.La Ville doit ainsi livrer avant la fin 2023 dix installations solaires et compte couvrir 27% de sa consommation annuelle d'électricité avec du photovoltaïque d'ici la fin de la mandature en 2026. Elle prévoit aussi de se débarrasser du gaz pour l'alimentation de ses piscines qui seront raccordées à des réseaux de chaleur (géothermie ou bois).Par ailleurs, elle va abaisser le chauffage à 19 degrés dans les établissements culturels et les écoles, et même 12 degrés dans les grands gymnases. Dans les piscines, la température de l'eau comme de l'air "sera baissée", indique aussi la municipalité sans plus de précision. A partir de janvier, "la Ville éteindra 55% de ses points lumineux de 01H00 à 05H00 du matin", a ajouté M. Hurmic, qui prévoit également "d'éteindre l'illumination de 90% des bâtiments publics"."L'État nous demande de faire 10% d'économies d'énergie. A Bordeaux nous sommes plus ambitieux, nous réduisons de 12% les consommations énergétiques de la ville et nous réduisons de 20% notre facture d'éclairage public", a-t-il assuré."C'est un effort important et nécessaire pour réduire la facture énergétique de la Ville, dont l'augmentation pourrait s'élever à environ 20 millions d'euros", a avancé le maire. Ce montant est le "pire" scénario envisagé par la municipalité, selon l'adjointe chargée des finances, Claudine Bichet.Face à ce surcoût, M. Hurmic a appelé l'État à aider les collectivités. "Comme d'autres maires de grandes villes, je demande aujourd'hui à l'État d'ériger un bouclier tarifaire pour les services publics du quotidien en régulant un marché volatile et spéculatif, à l'instar du bouclier tarifaire qui protège aujourd'hui les ménages de la flambée de l'énergie", a-t-il plaidé.
Il y a 2 ans et 244 jours

La FFB revoit à la baisse ses prévisions pour 2023

« Une rentrée très chargée économiquement et socialement pour le bâtiment », déclare Olivier Salleron, président de la FFB. [©ACPresse] “Soyons Ambitieux !” C’est le slogan lancé par la Fédération française du bâtiment (FBB), le mardi 13 septembre 2022, lors de la présentation de la dernière conjoncture. « On veut construire plus durable, on veut être innovant. Nous avons aussi négocié les salaires pour que les métiers restent attractifs. Nous voulons voir plus loin à l’avenir », déclare Olivier Salleron, président de la FFB. Le secteur de la construction connaît à l’heure actuelle une belle envolée. Les chiffres sont au beau fixe et il faut remonter à 2014 pour en trouver de meilleurs. L’investissement est nécessaire pour atteindre un objectif : celui de la transition écologique, aussi bien pour les constructions neuves que pour la rénovation. Le secteur du bâtiment a progressé de + 3,9 % au premier semestre de cette année par rapport à la même période de 2021. Les carnets de commandes des entreprises demeurent élevés, affichant 7,1 mois d’activité en moyenne à fin août 2022, voire 8,7 mois pour les entreprises de plus de dix salariés. Une conjoncture économique inquiétante Malheureusement, la crise sanitaire a laissé place à la guerre en Ukraine, conduisant ainsi à une envolée du coût de l’énergie. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 244 jours

Les Journées européennes du patrimoine célébrent le patrimoine durable

Du 16 au 18 septembre 2022, les Journées européennes du patrimoine célébrent le patrimoine durable. Le patrimoine a un rôle à jouer pour un avenir plus sobre et écologique. En réinterrogeant les pratiques, les enseignements tirés des traditions, la continuité des savoir-faire, les acteurs du patrimoine (monuments historiques publics et privés, sites archéologiques, musées, services d’archives, détenteurs de pratiques reconnues comme patrimoine culturel immatériel…) agissent dès aujourd’hui pour renforcer la durabilité du patrimoine. Les professionnels du patrimoine privilégient par exemple les restaurations utilisant le réemploi et les matériaux naturels (pierre, bois, terre, etc.), au plus près des exigences environnementales. Le patrimoine contribue également à la redynamisation et au développement économique et touristique des territoires ainsi qu’à la promotion des savoir-faire présents sur tout le territoire ; il constitue en outre une ressource d’emplois locaux non délocalisables. Autant d’enjeux au cœur de ces Journées européennes du patrimoine 2022. Dès vendredi, le public scolaire va participer à l’opération « Levez les yeux ! » en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse. Les élèves découvriront ou redécouvriront le patrimoine de leur région en s’éveillant à l’importance de sa protection et de sa valorisation. Les Journées européennes du patrimoine sont organisées par le ministère de la Culture. Placées sous le patronage du Conseil de l’Europe et de la Commission européenne, elles reçoivent le concours des propriétaires publics et privés de monuments historiques. Elles bénéficient de l’implication du Centre des monuments nationaux, du réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire, de la Fondation du Patrimoine, du réseau des Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement, et des associations de sauvegarde du patrimoine présentes depuis la toute première édition : les Vieilles Maisons françaises et La Demeure Historique.   https://journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr  
Il y a 2 ans et 245 jours

Plan Destination France : Hervé Berville annonce 30 millions d'euros pour soutenir des projets dans les ports de plaisance maritimes

Dans le cadre de ce plan, l’Etat mobilise 30 millions d’euros pour soutenir des projets globaux de modernisation et d’excellence environnementale entre 2022 et 2024, dans les ports de plaisance maritimes et les bases nautiques.Les ports de plaisance et les bases nautiques sont l'interface d'un grand nombre d'usagers de la mer, visiteurs, pratiquants d'activités nautiques et navigateurs de plaisance. Ils sont les moteurs économiques et sociaux des territoires littoraux dont ils forgent une part de leur identité.Le secrétariat d'Etat chargé de la Mer accompagne ces derniers dans leur transition écologique et énergétique, leur résilience face au changement climatique, l'offre de nouveaux services et le renforcement de la qualité de l'offre touristique dans une perspective d'exemplarité environnementale. Pour ce faire, le plan Destination France est doté d’une enveloppe de 30 millions d’euros entre 2022 et 2024, dont une enveloppe de 10 millions d’euros en 2022 consacrée à la transition écologique des ports de plaisance et le lancement d'un appel à projet ports de plaisance exemplaires, ainsi qu'une enveloppe de 5 millions d’euros en accompagnement des bases nautiques d'avenir.Le secrétariat d'Etat à la Mer assure le pilotage de ce programme d'accompagnement pour le verdissement et la modernisation des ports de plaisance et des bases nautiques et a confié sa mise en œuvre opérationnelle au Cerema. La direction générale des affaires maritimes de la pêche et de l’aquaculture s'est aussi appuyée sur l'expertise d'un comité consultatif qui associe les principaux partenaires de ces mesures, dont la fédération française des ports de plaisance, les fédérations sportives du nautisme, l'école nationale de voile, la confédération du nautisme et de la plaisance, l'OFB…Pour Hervé Berville : « Franchir le pas de la décarbonation du secteur maritime passera aussi par la transformation de nos infrastructures et de nos ports. Avec ce plan de 30 millions d’euros sur 3 ans, nous allons accélérer la transition écologique de nos ports, moderniser les infrastructures, offrir de nouveaux services aux plaisanciers et anticiper la montée des eaux ou le recul du trait de côte pour nous permettre de nous adapter au changement climatique. »Plus d’informations sur les règlements d’intervention des mesures, les dates limite de dépôt des dossiers de candidature et les modalités de dépôt :Pour les ports de plaisancePour les bases nautiques
Il y a 2 ans et 245 jours

La santé des quartiers populaires, enjeu du renouvellement urbain

En présentant lundi 12 septembre la démarche "Quartiers résilients" qui vise à favoriser l'adaptation des quartiers populaires au réchauffement climatique, le ministre délégué à la Ville et au logement Olivier Klein a aussi évoqué la prise en compte de la santé."Un quartier résilient, c'est aussi un quartier qui aide ses habitants à rester en bonne santé, qui lutte contre la pollution, qui permet l'activité physique, qui promet la pratique des sports de chacun, des petites filles et des petits garçons jusqu'aux seniors", a-t-il déclaré.Aux Journées nationales de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à Paris, un atelier était consacré à "l'urbanisme favorable à la santé"."Le Covid a précipité (cette prise de conscience), avec un nombre de morts extraordinaire dans les quartiers prioritaires", a expliqué Luc Ginot, directeur santé publique à l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France.Car les habitants des quartiers prioritaires sont en moyenne en plus mauvaise santé que les autres.Selon la dernière Enquête santé et protection sociale, qui remonte à 2014, ils étaient moins nombreux à déclarer un bon état de santé en général que le reste de la population (54% contre 69%).Ils étaient aussi plus fréquemment en surpoids ou obèses, et plus nombreux à avoir renoncé dans l'année à se soigner pour des raisons financières (40% contre 26% hors quartiers prioritaires).Et pourtant, le problème est encore peu pris en compte dans le renouvellement urbain, déplore Alain Gaulon, secrétaire confédéral de la Confédération nationale du logement (CNL), qui représente des locataires de logements sociaux. "A chaque fois que je vois passer un projet Anru, on parle toujours des commerces, éventuellement de services publics si on est dans une ville qui y est attachée, mais la santé n'est pas prise en compte."Bruit et pollution"Il y a des leviers qui vont être de l'ordre de l'aménagement des espaces publics, comment on travaille sur le confort acoustique, l'îlot de chaleur urbain", égrène Stéphanie Gaucher, architecte urbaniste au cabinet Inddigo, qui travaille avec l'Anru sur la transition écologique.Par exemple, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le nœud du problème est la route nationale 1, très fréquentée, qui traverse le quartier Joncherolles-Fauvettes, dont les habitants subissent le bruit et la pollution."Il est montré que le bruit, notamment la nuit, génère des complications du sommeil, crée de la fatigue et des troubles psychiques à terme", explique Colin Debroise, chef de projet renouvellement urbain à l'intercommunalité Plaine Commune dont fait partie Pierrefitte.Le renouvellement urbain va donc consister à "aménager les espaces verts présents sur le quartier, repenser la question de l'isolation phonique des équipements et des logements qui seront le long de la RN1, améliorer la ventilation des logements qui sont exposés à des polluants", détaille-t-il.Et aussi à promouvoir les mobilités actives, avec des infrastructures cyclables, afin de diminuer la pollution et de lutter contre la sédentarité.A Dunkerque (Nord), ville industrielle, dans une opération de démolition-reconstruction, certains bâtiments vont être reconstruits avec une orientation légèrement différente, pour faire barrage aux vents chargés de particules polluantes et éviter qu'ils ne pénètrent dans le quartier.Reste le défi du curatif : attirer des médecins."On peut faire des locaux, mais les locaux ne sont pertinents qu'à partir du moment où il y a un projet santé, avec des professionnels", craint Gilles Leproust, président de l'association d'élus Ville et Banlieue et maire (PCF) d'Allonnes (Sarthe).Or, "il y a une pénurie de médecins généralistes". Et attirer dans les quartiers populaires des médecins qui manqueront ailleurs reviendrait, dit-il, à "déshabiller Jacques pour habiller Paul".
Il y a 2 ans et 245 jours

La CAPEB, IRIS-ST et Knauf renouvellent leur partenariat

Ce renouvellement de partenariat a été signé par Jean-Christophe REPON, Président de la CAPEB, via sa filiale Béranger Développement, Christine MUSCAT, Directeur Général de KNAUF et David MORALES, Trésorier d’IRIS ST. Il vise à continuer de proposer aux artisans du bâtiment des solutions produits, systèmes et services de rénovation globale, dans les domaines d’expertise de KNAUF : l’aménagement intérieur et l’isolation thermique de l’enveloppe des bâtiments. La proposition veut accompagner les évolutions des marchés, en répondant en particulier aux attentes de confort dans l’habitat, à la gestion des déchets de chantiers, à l’amélioration des conditions de travail sur chantier et à la formation. Ce partenariat participera également à améliorer leurs performances des artisans en les sensibilisant sur les risques sur les chantiers.Dans le cadre de cet accord, la CAPEB s’engage à informer les entreprises artisanales du bâtiment de l’offre de KNAUF, spécialement adaptée aux rénovations énergétiques de qualité, à contribuer aux contenus des fiches solutions techniques de KNAUF ainsi qu’à la promotion de celles-ci auprès des entreprises artisanales du bâtiment. La CAPEB participera également à la conception des contenus de formation réalisés par KNAUF et les promouvra auprès des entreprises adhérentes. Ces formations, dispensées en régions, seront proposées aux entreprises artisanales du bâtiment qui pourront bénéficier d’un tarif spécifique.KNAUF s’engage, de son côté, à élaborer et à communiquer sur des outils et des services en ligne pour accompagner le choix et la mise en œuvre de ses solutions. KNAUF élaborera, en collaboration avec la CAPEB, des fiches sur les solutions techniques et les services proposés et assurera une assistance technique spécifique accessible aux entreprises adhérentes.Enfin, KNAUF mettra en œuvre des actions en faveur de la prévention des risques professionnels avec l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST). Ces actions pourront, par exemple :consister à diffuser auprès des clients les « Mémos santé-sécurité » réalisés par l’Institut pour les différentes familles de métier de l’artisanat du bâtiment (diffusion sur les centres de formation et sur le site web de KNAUF) ;associer la CAPEB et IRIS-ST pour faire évoluer des produits KNAUF, notamment par le biais de tests réalisés par des entreprises artisanales du bâtiment ;·étudier la possibilité d’intégrer dans les formations techniques KNAUF une composante « prévention », à partir d’éléments fournis par IRIS-ST.De son côté, IRIS-ST s’engage à :sensibiliser les entreprises artisanales du bâtiment, clients de KNAUF, à la prévention des risques professionnels, par la mise à disposition du contenu des mémos santé /sécurité réalisés par IRIS-ST (format papier, numérique) ;mettre en place et animer des démarches de test d’équipements et/ou de matériaux (rédaction cahier des charges, constitution d’un groupe d’artisans volontaires, rédaction questionnaire, animation de réunions d’échanges, rapport de test...) ;sensibiliser et promouvoir auprès des entreprises artisanales les innovations de KNAUF.Jean-Christophe REPON, Président de la CAPEB, déclare :« Heureux de pouvoir signer le renouvellement de ce partenariat avec KNAUF et IRIS-ST. Il est en effet essentiel de pouvoir proposer aux entreprises que nous représentons les meilleures solutions en termes d’innovation et de sécurité. La promotion de la performance énergétique des bâtiments ne se fera pas sans l’entreprise artisanale que je représente. C’est notre activité. C’est notre mission. »Christine MUSCAT, Directeur Général de KNAUF ajoute :« KNAUF se réjouit de contribuer à relever aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment les enjeux de la rénovation globale, tant sur le plan de la sobriété énergétique que du confort dans l’habitat. Ensemble avec la CAPEB, nous continuerons à développer les actions les plus appropriées pour donner aux artisans les moyens de relever ces défis. »David MORALES, Trésorier d’IRIS ST, explique : « La santé et la sécurité au travail sont des enjeux essentiels dans le quotidien des métiers du BTP. En tant qu’organisme de référence sur ces sujets auprès des artisans, IRIS-ST est très heureux de nouer ce partenariat et de pouvoir ainsi mettre en avant des solutions innovantes, adaptées aux besoins des petites entreprises et répondant aux exigences de prévention des risques professionnels. »
Il y a 2 ans et 245 jours

Vicat : Carat, un bijou carbo-négatif

A l’état frais, le béton Carat présente une teinte presque noire… [©ACPresse] Carat constitue la nouvelle offre de liants carbo-négatifs, tout juste développée par le groupe cimentier Vicat. Carat, en référence à l’unité de mesure de masse des pierres précieuses, dont le diamant – carbone pur cristallisé – est la référence absolue. Ce nouveau matériau constitue une rupture technologique et n’entre pas dans le champ d’application des normes ciments NF EN 197-1 et NF EN 197-5… « Nous avons fait une demande d’Appréciation technique d’expérimentation ou Atex de type A pour les bétons formulés sur la base des liants Carat », souligne Damien Rogat, directeur innovation appliquée et systèmes constructifs de Vicat. Le cimentier devrait l’obtenir à la mi-2023…Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 246 jours

Une mission lancée pour la création de France Travail qui doit remplacer Pôle emploi

Confiée au Haut-commissaire à l'emploi et à l'engagement des entreprises, Thibaut Guilluy, la mission "de concertation et préfiguration" doit s'achever "fin 2022", selon la lettre de mission, consultée par l'AFP et initialement dévoilée par le journal Les Echos."La création de France Travail suppose une transformation de Pôle Emploi et de tous les acteurs du service public de l'emploi, ainsi qu'une mise en commun des compétences de l'État, des collectivités locales et de l'ensemble des acteurs économiques et associatifs pertinents, en lien notamment avec les partenaires sociaux", selon le document.Il s'agit, avec la mission, de "partager le diagnostic, élaborer des propositions concrètes pour la transformation du service public de l'emploi, et préfigurer la transformation de Pôle Emploi en France Travail", dont le ministre a dit la semaine dernière souhaiter une mise en place progressive "à partir de 2024".Pour nourrir ses propositions, M. Guilluy pourra s'appuyer sur "des groupes de travail thématiques associant les acteurs concernés, parmi lesquels les représentants des collectivités locales (...), les partenaires sociaux, ainsi que les administrations et services déconcentrés, les opérateurs, les acteurs associatifs".La mission comprend aussi le lancement d'une expérimentation notamment en ce qui concerne la réforme de l'accompagnement du RSA, qui vise à conditionner son versement à 15 à 20 heures d'activité par semaine. Cette expérimentation "pourrait être lancée en octobre dans quelques territoires (...) en vue d'un démarrage opérationnel" en 2023.A l'issue d'une réunion visant à présenter la feuille de route du ministère du Travail, plusieurs responsables syndicaux et patronaux ont pointé du doigt lundi l'absence de projet "précis" sur France Travail, soulignant à l'instar de la CFE-CGC qu'il s'agit "un peu encore d'une nébuleuse".
Il y a 2 ans et 246 jours

Bureau Veritas met la main sur une entreprise de services de construction en Floride

ACQUISITION. Spécialiste de la certification, Bureau Veritas, annonce une prise de participation majoritaire dans CAP, une entreprise spécialisée dans les services de construction en Floride aux Etats-Unis.
Il y a 2 ans et 246 jours

Mewa pour la première fois au salon BATIMAT : Louer ses vêtements professionnels plutôt que les acheter

Déléguer les tâches d’organisation dès que c’est possible génère des ressources supplémentaires. Alors, pourquoi ne pas confier l’habillement de ses collaborateurs à un prestataire de services textiles ? Mewa présentera pour la première fois au salon BATIMAT 2022 à Paris (stand 4 — FO74) le concept de Textilsharing (textiles en partage) qui permet à la […]
Il y a 2 ans et 247 jours

Face à la sécheresse les Canalisateurs alertent sur l’urgence de renouveler et de sécuriser les réseaux d’eau

À l’heure où préserver la ressource en eau est devenu un enjeu écologique crucial, directement lié au changement climatique, un gaspillage d’1 milliard de m 3 chaque année n’est plus soutenable. Les Canalisateurs rappellent que des solutions existent pour mieux préserver ce patrimoine, qui invisible, n’en ait pas moins précieux et se doit d’être transmis aux générations futures.L’impératif de renouveler plus rapidement les réseaux d’eauLe taux de renouvellement annuel du réseau d’eau potable en France est de 0,67%, soit, en moyenne, un renouvellement tous les 160 ans, alors que la durée de vie d’une canalisation est bien inférieure, de l’ordre de 80 ans. Le rendement moyen des réseaux de distribution d’eau potable évalué pour l’année 2020 à 80,1% n’est pas satisfaisant, d’autant plus que le rythme de recharge des nappes phréatiques est relativement faible.À l’échelle « France entière », cela représente 20% du volume d’eau potable perdu, soit sur cinq litres d’eau distribués dans le réseau, qui ont été captés et traités, un litre qui n’arrive jamais jusqu’au robinet du consommateur, du fait des fuites dans les réseaux de canalisations qui tardent à être rénovés, sécurisés ou remplacés.Le devoir d’une meilleure gestion et connaissance patrimonialeC’est une réelle gestion patrimoniale, à commencer par l’inventaire détaillé des réseaux, qui permet, notamment, de cibler les investissements les plus efficaces et rentables. Mais, avec un indice de connaissance et de gestion patrimoniale (ICGP) qui s’élève à 100 points sur 120 pour les réseaux d’eau potable, la connaissance n’est que parcellaire.Cette moyenne cache aussi des disparités : toutes années confondues, environ la moitié des services d’eau potable, qui ne sont à priori pas ceux qui ont la meilleure connaissance et gestion de leur patrimoine, n’ont pas renseigné l’ICGP dans la base de données Sispea, et 10% des services d’eau potable disposent d’un indice inférieur à 40 points (le plus souvent des petites collectivités rurales).Une dépréciation du patrimoine plus rapide que son renouvellementCes dernières années, bien que la capacité d’autofinancement des collectivités soit restée stable, les investissements se sont, eux, orientés à la baisse, créant une dépréciation du patrimoine plus rapide que son renouvellement. Le déficit d’investissement pour les réseaux d’eau et d’assainissement est estimé à près de 2 Mds € par an. Et, si l’on n’agit pas très rapidement, les travaux de renouvellement coûteront à l’évidence plus cher.Les Canalisateurs, des acteurs engagés pour inscrire la problématique de l’eau au cœur du changement climatiqueIl y a urgence à investir pour les territoires en matière de réseaux de manière curative et préventive, pour réduire enfin les fuites, diminuer ainsi les prélèvements sur le milieu aquatique naturel, éviter de gaspiller de l’énergie (pompage de l’eau, traitement pour la rendre potable) et de consommer inutilement des produits pour le traitement. Qui plus est, l’eau destinée à la consommation humaine provient de ressources de plus en plus difficiles à exploiter, parce qu’elles sont plus lointaines, plus polluées ou déjà très sollicitées.Pourtant, les entreprises de canalisations mettent en œuvre toute une panoplie de solutions pour renforcer la performance et la résilience des réseaux, leur capacité à anticiper et à s’adapter au changement climatique, à limiter les prélèvements sur la ressource, en particulier sur les territoires où elle est soumise à un stress hydrique important.Travaux de remplacement des canalisations défaillantes, déploiement de l’interconnexion de l’eau potable pour relier et sécuriser les réseaux de distribution entre les communes, et réduire ainsi les inégalités entre les territoires, nouveaux moyens de stockage de l’eau ou de réutilisation des eaux usées traitées, adaptation et dépollution des réseaux d’eaux pluviales, construction d’adducteur…, c’est une multitude de solutions efficientes qui sont mises en œuvre par les entreprises de canalisations.Les Canalisateurs soutiennent et développent aussi des innovations technologiques pour mieux surveiller les réseaux d’eau, par un système de canalisations connectées à l’aide de puces, pour faciliter la détection de fuites et anticiper une détérioration complète. Pour repérer les fuites, d’autres dispositifs sont également déployés, dont la recherche par gaz traceur, par électroacoustique ou par des chiens renifleurs.Mais, trop de ces travaux, qui permettraient de lutter efficacement contre les fuites, tardent toujours à être réalisés. Et ce, malgré l’engagement de longue date des Canalisateurs, notamment, pour accompagner la mise en place des inventaires du patrimoine et des Chartes qualité de l’Astee et pour sensibiliser toutes les parties prenantes du secteur de l’eau à cette problématique.Pour Pierre Rampa, président des Canalisateurs : « Le combat mené par les Canalisateurs pour prioriser les travaux de renouvellement et de sécurisation des réseaux d’eau fait aujourd’hui particulièrement sens et ne manque pas de relancer le débat. Nos entreprises, nos métiers ont un rôle de premier plan à jouer pour améliorer leur gestion patrimoniale, assurer un fonctionnement hydraulique optimal, pour maintenir la qualité et pérenniser les infrastructures de canalisations. Espérons qu’à l’épreuve de cette sécheresse historique toutes les solutions, qui concourent à offrir aux citoyens un approvisionnement de qualité en eau, seront enfin durablement déployées sur tous les territoires. La Profession publiera prochainement les résultats des travaux réalisés par ses 80 délégués territoriaux, avec l’association La Fresque du Climat, pour agir face au changement climatique. »
Il y a 2 ans et 247 jours

La croissance devrait atteindre 0,3% au troisième trimestre, selon les prévisions de la Banque de France

En dépit d'un niveau très élevé d'incertitude lié notamment à la crise énergétique, "l'activité continue globalement de résister", selon les résultats de la dernière enquête de conjoncture réalisée par la banque centrale.L'Insee a de son côté prévu mercredi une croissance légèrement inférieure, de 0,2%, au troisième trimestre."L'activité a été un peu meilleure qu'attendu au cours du mois d'août", a déclaré le directeur général de Banque de France, Olivier Garnier, lors d'une présentation à la presse.L'activité progresse dans les services marchands, les loisirs et la restauration, tout comme le conseil et la programmation. Mais la location de matériels et d'automobiles recule en raison de problèmes d'approvisionnement, détaille la note de conjoncture.Dans le bâtiment, l'activité est "quasi-stable" et elle progresse légèrement dans l'industrie, où elle connaît une évolution contrastée selon les secteurs.L'activité progresse ainsi dans les produits informatiques et électroniques, tout comme dans l'habillement, mais elle recule dans les industries chimique, pharmaceutique, le bois et le papier.L'agro-alimentaire progresse aussi légèrement. Les chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France "ne mentionnent pas à ce stade d'impact significatif des mauvaises conditions climatiques", à savoir la sécheresse, "sur la production au cours du mois d'août" pour ce secteur.Pour le mois de septembre, "les chefs d'entreprise s'attendent à une progression de l'activité dans la plupart des secteurs", selon la note.La situation des carnets de commande est stable dans l'industrie et "se dégrade dans le bâtiment", en restant cependant supérieure à sa moyenne sur quinze ans.Les difficultés d'approvisionnement diminuent mais concernent encore une entreprise sur deux dans l'industrie (51%) et un peu moins dans le bâtiment (43%)."Ce repli correspond à ce qu'on voit au niveau mondial", commente Olivier Garnier.À l'inverse, au niveau des difficultés de recrutement, le directeur de la Banque de France n'observe "pas de baisse significative".Enfin, la pression inflationniste diminue mais "le tassement que l'on voit dans les prix à la production va mettre du temps à se voir dans les prix à la consommation", estime M. Garnier.La Banque de France révisera le 15 septembre sa projection de croissance pour l'ensemble de l'année 2022, ainsi que pour 2023 et 2024.
Il y a 2 ans et 247 jours

Avant 1ère Interclima 2022 : Evolution & révolution avec testo 300 nouvelle génération et testo 316

Nécessitant des process de plus en plus complexes, le travail quotidien des professionnels du chauffage et de la climatisation est de plus en plus exigeant. Pour les aider, TESTO a souhaité rendre la technique de mesure encore plus simple. C’est ainsi que le leader mondial des appareils de mesure dévoile au salon INTERCLIMA deux innovations majeures au service de la facilité et de l’efficacité de travail des acteurs du génie climatique. Intuitif, le nouvel analyseur de combustion testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION réalise à l’aide des Smart Probes sans fil du fabricant des mesures de combustion, en un temps record, pour déterminer jusqu’à 4 paramètres en même temps (pression, température, …). Sans alternative sur le marché, la nouvelle série testo 316, avec son modèle révolutionnaire testo 316-2-EX, assure, quant à elle, la détection fiable et combinée des fuites de gaz et des gaz réfrigérants dans les installations de chauffage et de pompes à chaleur. testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION, des mesures sans fil en simultané et en un temps record. Doté des mêmes qualités de précision et de robustesse que testo 300 (écran tactile intuitif Smart-touch, …), l’analyseur de combustion testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION bénéficie d’évolutions technologiques majeures au service de l’efficacité. Le nouveau connecteur testo Bluethooth® permet au testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION de réaliser, parallèlement à l’analyse de combustion, des mesures sans fil de quatre paramètres supplémentaires en se connectant en même temps aux trois Smart Probes suivantes : • testo 115i pour la mesure des températures aller-retour, • testo 510i pour la mesure de la pression de gaz dynamique et statique, • testo 915i pour la mesure de la température de l’air comburant. Toutes les données s’affichent à l’écran et sont lancées et arrêtées simultanément. Pratique, testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION se connecte automatiquement à l’Appli mobile testo Smart, via Bluetooth, sur smartphone et tablette afin de dupliquer en direct sur le terminal mobile, des valeurs de mesure, y compris celles des Smart Probes. Grâce à cette fonction de double écran et à la documentation aisée via l’App testo Smart, le technicien dispose de toutes les mesures importantes, même en cas de distance élevée entre l’appareil et la commande du brûleur. Les données pour la documentation et la création ainsi que l’envoi des protocoles par e-mail sont intégrés dans l’App testo Smart. Evitant des erreurs de transfert, toutes les valeurs enregistrées sur l’analyseur testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION sont envoyées dans le logiciel spécifique de l’utilisateur à l’aide du nouveau QR code, par l’interface programmée au préalable. Plus rapide et plus simple à utiliser, l’analyseur testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION facilite la mesure de combustion dans les installations de chauffage. testo 316-2-EX, premier capteur au monde, deux-en-un, pour la détection combinée des fuites de gaz et fluides frigorigènes Toujours dans un même souci d’efficacité, Testo lance sa nouvelle série de détecteurs de fuite de gaz testo 316 composée de 4 appareils couvrant tous les besoins et domaines d’utilisation, de la petite à la grande installation industrielle. Dans cette nouvelle gamme, testo propose une innovation révolutionnaire : le premier capteur au monde deux-en-un testo 316-2-EX qui localise, sans changer de détecteur, aussi bien les fuites de gaz combustibles que celles des fluides frigorigènes présents dans les pompes à chaleur. testo 316-2-EX offre aux professionnels des fonctions de pointe : • dotée d’une protection antidéflagrante certifiée ATEX, il est particulièrement adapté aux milieux dont les exigences en matière de sécurité sont élevées. • en cas de fuite, des alarmes sonores et visuelles se déclenchent grâce notamment à l’indicateur à LED multicolore (vert, jaune, rouge) sur la tête du capteur. • grâce au mode de précision et à l’identification automatique des types de gaz et fluides les plus courants, testo 316-2-EX rend la détection des fuites encore plus simple et fiable. • la sonde flexible facilite la mesure même dans les endroits difficilement accessibles. • les valeurs de concentration des gaz en ppm ou en pourcentage LEL (limite inférieure d’explosivité) peuvent être appelées, documentées et affichées sur Smartphone et tablette via l’App testo Smart. testo 316, une gamme de détecteurs de fuite de gaz polyvalente Complète, la série testo 316 se compose de trois autres appareils adaptés à chaque besoin : • testo 316 i, connecté et tout simplement SMART, idéal pour localiser des fuites au niveau des conduites de gaz ; • testo 316-1, équipé d’un écran et tout simplement EASY, pour faciliter l’identification, la localisation des fuites et même la lecture des valeurs de concentration en ppm ou en pourcentage LEL ; • testo 316-1-EX, tout simplement SAFE, doté de fonctions avancées et adaptées aux installations de gaz combustibles dans lesquelles les exigences en matière de sécurité sont élevées : protection antidéflagrante (UE) certifiée selon ATEX. Grâce à ses nouveaux appareils connectés testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION et testo 316 qui augmentent l’efficacité des brûleurs et des chaudières par une combustion optimale et sans perte de gaz, Testo offre à tous les acteurs du génie climatique de précieux avantages. Les installateurs et les spécialistes de la maintenance bénéficient ainsi de techniques de mesure simplifiées. Les exploitants, quant à eux, réalisent des économies, ce qui est indispensable à l’heure où le coût de l’énergie et des matières premières explosent. Parallèlement au lancement de ces nouveautés, testo accompagne les professionnels par de nombreux services : formations, réparation, maintenance et étalonnage. http://www.testo.com
Il y a 2 ans et 247 jours

Une nouvelle pompe à chaleur air/eau Daikin pour préparer l'hiver sans énergie fossile

Cette gamme présente la particularité d'être compacte, performante et silencieuse.Venant remplacer la gamme Daikin Altherma M en taille 5 et 7, cette solution est idéale pour les projets de construction neuve (notamment pour les petites tailles) comme pour les programmes de rénovation lors du remplacement/relève des chaudières non condensation (gaz ou fioul) et le remplacement d'une ancienne PAC Air/Eau Monobloc.Groupe Monobloc tout en unLe groupe extérieur de la nouvelle gamme Daikin Altherma 3 M disponible de la taille 4 à 8 dispose d'une grille de ventilation avec un habillage blanc.La pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Moyenne Température à 55°C est disponible en chauffage seul ou en version réversible (chauffage et rafraîchissement), uniquement en version monophasée. La gamme dispose aussi d'un appoint électrique 3kW integré de série.Elle peut être connectée à des radiateurs basse et moyenne température, à un plancher chauffant ou chauffant/rafraîchissant (en cas de solution réversible) ou à des ventilo-convecteurs (qui fonctionnent en chauffage et en rafraîchissement).Tous les composants nécessaires au fonctionnement de ce système sont intégrés dans le groupe extérieur, libérant l'espace intérieur de toute installation, à l'exception d'un ballon d'eau chaude sanitaire ou d'un chauffe-eau thermodynamique ou solaire si cette option est retenue.Daikin offre la possibilité d'installer le groupe extérieur en-dessous d'une fenêtre pour gagner encore davantage en discrétion. Grâce à son monoventilateur dissimulé et ses couleurs sobres, l'appareil se fond aisément dans le décor, et se fait également oublier sur le plan acoustique avec une pression sonore à partir de 36 dB(A) à 5 m.Compact et discret, il présente aussi l'avantage de faciliter les opérations de maintenance des installateurs grâce à l'intégration d'une plaque rotative sur le devant du groupe afin de simplifier l'accès à la platine électronique.Réponds aux objectifs de neutralité carboneEn fonctionnant en mode chauffage l'hiver comme en mode rafraîchissement l'été, la nouvelle série de la gamme Daikin Altherma 3 M est proposée avec le label énergétique allant jusqu'à A+++ (fonctionnement à 35°C). Le confort est aussi assuré en hiver, avec une température de sortie d'eau à 55°C jusqu'à des températures extérieures de -15°C, et un fonctionnement garanti jusqu'à -25°C.Le système fonctionne au réfrigérant R-32, fluide ayant un potentiel de réchauffement planétaire 3 fois plus faible que le R-410a (ancien fluide équipant les PAC Daikin Altherma) et favorisant la décarbonisation de nos équipements de chauffage. De plus, le R-32 permet également de réduire la quantité de fluide nécessaire au fonctionnement du système, comparativement au R-410a.De tels atouts permettent à la gamme Daikin Altherma 3 M de correspondre en tous points aux exigences de la Règlementation Environnementale 2020 pour favoriser les constructions bas carbone. De plus, le système est éligible aux aides en faveur de la rénovation énergétique, qui sont cumulables et fonction des revenus des foyers (Ma Prime Renov' – CEE – des aides régionales…).Contrôle et connectivitéComme pour l'ensemble de sa gamme de pompes à chaleur air/eau Daikin Altherma de 3 ème génération, la solution monobloc bénéficie des mêmes avantages grâce à sa connectivité au Cloud Résidentiel Daikin. Grâce à une carte WLAN (livrée de série) et une connexion sans fil sécurisée, l'utilisateur final à un accès simplifié à différents services connectés.Il peut aisément piloter sa pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Monobloc depuis son smartphone ou sa tablette, à domicile ou à distance, au moyen de l'application « Onecta ». Elle permet de faire fonctionner le système de chauffage, de définir des programmations, de commander les températures en temps réel et de suivre les consommations.Un des services connectés permet aussi le pilotage par la voix via les assistants vocaux « Amazon Alexa » et « Google Assistant » grâce à des consignes claires telles que « OK Google, allume la pompe à chaleur ».Daikin s'est associé avec Somfy, Niko et Sowee afin de renforcer son eco-système de maison connectée. Le contrôle et le pilotage du système de chauffage (marche/arrêt – fonction mode boost ECS…) s'effectuent très facilement.Avec l'achat de la PAC Daikin Altherma 3 M, le particulier est invité à s'inscrire sur la plateforme standbyme.daikin.fr (http://standbyme.daikin.fr/), développée par Daikin, pour lui offrir la possibilité de souscrire à la garantie 10 ans pièces.L'installateur peut, quant à lui, souscrire à un nouveau service : DCS Residential. Une fois l'installation du client utilisateur reliée au cloud résidentiel Daikin et l'enregistrement de l'unité sur Stand By Me, l'installateur peut, par la suite modifier les paramètres à distance (fonction Marche/Arrêt, activation du mode boost ou alors réglage de la température de sortie d'eau).A l'intérieur du logement, la télécommande design « Madoka » (disponible en blanc, gris ou noir) se fixera facilement et discrètement au mur (85 x 85 mm) et permettra de contrôler un large nombre de fonctionnalités.
Il y a 2 ans et 247 jours

Le plâtre à la trace

Pari Plâtre est une nouvelle unité de recyclage des plaques de plâtre collectées par Bennes Services et le réseau Placo Recycling, en vue d'une réintroduction du gypse dans le cycle de production d'une usine Placo.
Il y a 2 ans et 247 jours

Resideo présente la maison intelligente et connectée de 2022

Chacun et chacune rêve d’un avenir meilleur. Smart Home, où en sommes-nous en 2022 ? Et pour améliorer ce futur, les consommateurs, en France comme à travers le monde, ont besoin de pouvoir vivre et travailler au sein de maisons et bâtiments sains et sûrs. Chez Resideo, nous créons des produits et des services qui automatisent […]
Il y a 2 ans et 247 jours

Réalités sécurise le projet de rénovation du mythique stade Bauer et démarre la construction de la Bauer Box

Le stade Bauer, qui reste ouvert tout au long du chantier, accueillera le premier match du Red Star FC lundi 12 septembre 2022. Le chiffre d’affaires prévisionnel du projet est supérieur à 250 M€, dont 45 M€ consacrés à la rénovation du stade Bauer. Un lieu mythique depuis 1924... et pour les années à venir Lieu emblématique du football francilien, le stade Bauer va permettre au Red Star FC, au fil de sa réhabilitation, de bénéficier d’un nouvel équipement sportif plus adapté à ses ambitions. Durant l’été 2022, une nouvelle pelouse hybridée a ainsi été posée et la rénovation des tribunes, qui débute en septembre 2022, permettra à terme d’accueillir 9.700 personnes. En 2024, 100 ans après les derniers Jeux Olympiques de Paris, le stade Bauer accueillera à nouveau les Jeux en tant que terrain d’entraînement officiel. Bauer Box : une nouvelle destination attractive pour Saint-Ouen En 2026, Bauer sera bien plus qu’un stade ! Le projet de REALITES prévoit en effet la construction de la Bauer Box, une nouvelle destination expérientielle, dont les travaux démarrent également en septembre 2022. Sur plus de 30.000 m2, ce nouveau lieu dont la programmation est toujours en cours entremêlera sport, éducation, cultures urbaines et de nombreux services de proximité pour toutes les Audoniennes et les Audoniens. La Bauer Box prévoit notamment d’accueillir une offre de coliving, des bureaux réversibles en établissement d’enseignement supérieur, un pôle médical ainsi que plusieurs restaurants et boutiques. La livraison de la Bauer Box est prévue pour début 2026.
Il y a 2 ans et 250 jours

Sobriété énergétique : réunion du groupe de travail "Industrie"

Pour bâtir ce plan, la méthode du gouvernement s’est appuyée sur deux piliers : l’anticipation et la concertation. La Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le 23 juin dernier, lors d’un déplacement dédié à la crise énergétique, le lancement d’un plan de sobriété énergétique pour réduire de 10% notre consommation, première marche avant une réduction de 40% d’ici 2050.Pour y parvenir, plusieurs groupes de travail ont été initiés par le ministère de la Transition énergétique, en mobilisant l’ensemble du Gouvernement : « Etat exemplaire » (29 juin avec Stanislas Guérini), « Entreprises et organisation du travail » (1er juillet avec Olivier Dussopt), « Etablissements recevant du public et les grandes surfaces commerciales » (7 juillet avec Olivia Grégoire), « Logement » (27 juillet avec Olivier Klein), « Collectivités territoriales » (28 juillet avec Christophe Béchu et Caroline Cayeux), « Numérique et télécommunications (28 juillet avec Jean-Noël Barrot),« Sports » (30 août avec Amélie Oudéa-Castéra) et « Transports » (6 septembre avec Clément Beaune).Le lancement du groupe « Industrie » s’inscrit dans ce cadreA cette occasion, les ministres Agnès Pannier-Runacher et Roland Lescure ont rappelé la nécessité d’une mobilisation collective pour faire la chasse au gaspillage énergétique. Dans le contexte de crise que nous traversons, la réussite du plan de sobriété permettra d’éviter les mesures contraignantes. A plus long terme, la sobriété énergétique sera fondamentale pour atteindre nos objectifs climatiques.Les pistes évoquées par le groupe de travailLes premières réflexions issues du groupe de travail « Entreprises et organisation du travail », qui a été lancé le 1er juillet et réunit les organisations syndicales et patronales, ont été partagées par le Medef dans la perspective de diffuser les bonnes pratiques parmi les industriels. Ces mesures de bon sens concernent, au premier chef, le chauffage qui doit être fixé à 19°. Elles portent également sur les outils de mesure, de suivi et de pilotage des consommations énergétiques. Elles concernent enfin la gestion de l’éclairage, dont l’optimisation peut entraîner jusqu’à 70% de dépenses en moins ; les transports, pour favoriser la mobilité durable ; mais également la sensibilisation aux écogestes, notamment en matière d’usages numériques.Au-delà des mesures transverses sur les bâtiments tertiaires discutées dans d’autres groupes de travail, les mesures de sobriété énergétique propres au secteur industriel portent sur les processus industriels mais aussi les chaînes logistiques ou encore l’organisation du travail au sein des entreprises.Concernant les processus industriels, le comité stratégique de filière « Nouveaux systèmes énergétiques » a présenté l’initiative « IDécarbone » qui réunit les porteurs de solutions capables d’organiser la sobriété des industriels. L’initiative vise à référencer des solutions de décarbonation et à mettre en relation les professionnels et les entreprises souhaitant décarboner leurs sites industriels. La 1ère rencontre nationale entre les porteurs de solution et les industries est prévue le 10 octobre 2022.La Fédération des Industries Ferroviaires (FIF) a souligné, de son côté, que l'innovation pouvait être source de sobriété, prenant l’exemple du TGV du futur, plus économe, qui optimise et récupère l’énergie de freinage.Plusieurs acteurs du secteur ont également fait part de leur volonté de mieux partager les bonnes pratiques, dont l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) auprès des 42 000 entreprises qu’elle représente.Enfin, France Logistique a présenté plusieurs axes de travail pour optimiser les distances parcourues dans les entrepôts, mutualiser les moyens de transport, tout en rappelant l’urgence de décarboner les véhicules en investissant davantage dans la transition des flottes diesel de poids-lourds.Hausse des prix de l’énergieAu-delà du plan de sobriété énergétique, cette réunion a aussi permis aux ministres de partager le plan du gouvernement de sécurisation des approvisionnements en gaz et en électricité pour cet hiver, et de rappeler leur volonté de protéger les industries.Pour faire face au choc de l’énergie, un diagnostic fin des enjeux est nécessaire. Les industriels ont été invités à préciser dans quelle mesure ils sont exposés à la hausse des prix, en particulier au regard de la perte de compétitivité à l’international.Les ministres ont rappelé les premières mesures de soutien aux industriels affectés par cette hausse des prix, notamment la prolongation et la simplification de l’aide « gaz et électricité » destinée aux entreprises grandes consommatrices de gaz et d’électricité. Les services déconcentrés de l’Etat sont mobilisés pour accompagner les entreprises qui rencontrent des difficultés.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Comme l’Etat, les entreprises - y compris industrielles - prendront toute leur part dans la réduction de notre consommation d’énergie. Mais je le rappelle : la sobriété, c’est la chasse au gaspillage, c’est l’attention au chauffage, à l’éclairage, ce n’est pas demander aux entreprises de baisser leur production ou leur activité. Il s’agit d’efforts collectifs, proportionnés et raisonnables. La réussite de ce plan nécessitera la mobilisation de tous. »Pour Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie : « Ce diagnostic sera particulièrement précieux pour renforcer l’action des autorités française auprès de l’Union européenne pour protéger l’industrie française et européenne, et pour se doter des outils en France qui permettront de soutenir au plus juste l’appareil productif. »
Il y a 2 ans et 250 jours

Les prévisions de croissance pour le deuxième semestre revues à la baisse par l'Insee

Dans sa dernière note de conjoncture, l'Institut national de la statistique table sur une croissance de 0,2% au troisième trimestre, puis une stagnation (+0,0%) pour les trois derniers mois de l'année, contre +0,3% prévu pour chacune de ces périodes lors du point réalisé en juin.Toutefois, à la faveur d'un deuxième trimestre bien meilleur que préalablement estimé (0,5% de croissance), reflété par les résultats financiers des entreprises, la prévision de croissance de l'Insee pour l'ensemble de 2022 est revue en hausse, à +2,6%, contre +2,3% précédemment.L'institut a par ailleurs révisé en baisse sa prévision d'inflation à 5,3% pour 2022, contre +5,5% lors de son dernier point en juin, prenant en compte le renforcement de la remise à la pompe pour les carburants décidée au cours de l'été, qui allège la pression sur les prix de l'énergie."Des effets de rattrapage, notamment dans le tourisme, ont soutenu la croissance au deuxième trimestre", a expliqué Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'institut, lors d'un point de presse.Les activités de services devraient continuer à soutenir la croissance au troisième trimestre, mais "les effets de rattrapage s'amenuiseraient" en avançant vers la fin de l'année, prévoit l'Insee.En parallèle la consommation des ménages devrait continuer à rebondir dans les services au troisième trimestre, soutenue par l'hébergement et la restauration.Les premiers chiffres disponibles indiquent qu'en juillet, la consommation des ménages s'est repliée de 0,8% après deux mois de léger rebond, en raison principalement d'un nouveau repli de la consommation en biens fabriqués.Forte incertitudeSur l'ensemble de l'année 2022, l'Insee estime que le pouvoir d'achat individuel baisserait d'environ 0,5% (selon l'indicateur par unité de consommation). Il s'était nettement contracté au premier semestre mais devrait être soutenu par les actions publiques en fin d'année (revalorisation du smic, du point d'indice de la fonction publique, de diverses prestations sociales, de la baisse des prélèvements fiscaux et sociaux au dernier trimestre...).Et la production manufacturière devrait se contracter au troisième trimestre, sous l'effet de fortes contraintes sur l'offre et de stocks de produits finis à un niveau élevé.Pour la fin de l'année, les incertitudes sont nombreuses. "Certaines entreprises commencent à avoir ponctuellement des problèmes de production", observe M. Pouget.Des entreprises ont en effet d'ores et déjà annoncé des interruptions d'activité liées à la hausse des tarifs de l'énergie, comme la célèbre verrerie Duralex qui va mettre son four en veille pendant au moins quatre mois à partir de novembre et placer l'ensemble de ses salariés en chômage partiel.La fin de l'année sera aussi marquée par le resserrement monétaire poursuivi par les banques centrales, en particulier aux États-Unis. Un relèvement abrupt des taux d'intérêt pourrait peser sur la croissance, rappelle l'Insee.La Banque centrale européenne se réunit jeudi et pourrait accélérer le resserrement de sa politique monétaire alors que les prix ont grimpé en août de 9,1% sur un an dans la zone euro, un record depuis la création de la monnaie unique et bien plus que les 2% visés à terme par la BCE.Interrogé sur les conséquences de la sécheresse de ces derniers mois, Julien Pouget a indiqué que l'Insee relevait pour l'instant des "effets contrastés" sur l'agriculture avec, selon de premières indications, une baisse de la production de céréales et des inquiétudes sur le fourrage pour le bétail et, à l'inverse, de bonnes récoltes pour certains fruits.Il a rappelé que le poids de l'agriculture dans le PIB français est limité, à 1,6%.La sécheresse a eu aussi des conséquences sur la production d'énergie et la navigabilité du Rhin, grande artère du commerce européen, note l'Insee.
Il y a 2 ans et 250 jours

Franck Vandenberghe est nommé Directeur du réseau Lorenove Agences Intégrées et Concessions

Franck Vandenberghe a débuté sa carrière dans le retail, au sein du marché de la distribution d’articles de sport. Responsable d’exploitation d’un grand magasin Décathlon au Havre, durant 6 ans, il est ensuite recruté par Intersport pour le poste de Directeur Réseau qu’il dirigera pendant 5 ans. Rompu au marché du BtoC, il se tourne vers le monde industriel et le marché de l’optique ophtalmique pour occuper consécutivement le poste de Directeur des Ventes chez Carl Zeiss, durant 6 ans et la Direction Commerciale chez Essilor durant 7 ans. Fort d’expériences et de compétences multiples, formé à différentes structures de marché, Franck Vandenberghe complète ses compétences et fait évoluer sa carrière vers la menuiserie. Il prend alors la Direction des Opérations chez Gypass, qu’il mènera durant 5 ans. Mais ses connaissances vont au-delà de ses attributions, ce qui le poussera également à développer une stratégie novatrice de distribution via un nouveau canal, avec à l’appui, une offre commerciale spécifique, un package marketing jusqu’au déploiement territorial de l’offre. Il est manifeste que Franck Vandenberghe est un entrepreneur dans l’âme doté d’un sens pointu de la stratégie. Des compétences et capacités qui font écho aux besoins du Groupe Lorillard qui le recrute il y a quelques mois. Devenir une marque A l’aube de ses 40 ans, Lorenove peut s’honorer d’être une entreprise française pérenne qui fait partie des premiers réseaux de distributeurs BtoC du marché de la menuiserie. Mais l’enseigne que l’on qualifie aussi de marque – la marque Lorenove et ses services associés – a l’ambition d’être plus qu’une référence au sein d’un marché concurrentiel. Franck Vandenberghe est entre autres, l’initiateur d’une stratégie nouvelle qui vise à donner à l’entreprise plus de représentativité, asseoir son utilité, affirmer son identité et valoriser sa raison d’être. Et précisément, la raison d’être de Lorenove et de son réseau n’est pas de compter de plus en plus de concessions mais d’être LA marque préférée des Français. Cultiver la singularité de Lorenove L’objectif est simple : servir le marché de la rénovation avec la plus grande efficacité pour une satisfaction optimale des clients. Et par clients, Franck Vandenberghe ne perçoit pas seulement le client final mais aussi le concessionnaire. Dans un marché à très forte concurrence, Franck Vandenberghe mise sur la singularité de la nouvelle stratégie commerciale qu’il façonne et sur l’expérience client, pour la rendre encore plus attrayante. Pour le client final, une couverture territoriale devra permettre aux particuliers de trouver un magasin Lorenove à moins de 50 km de leur domicile. De nouvelles offres, construites à l’appui des points forts du Groupe Lorillard seront proposées, avec notamment des particularismes locaux. Des solutions, assorties d’offres commerciales inédites sur le marché, concilieront un équilibre parfait entre performance, qualité et prix. Incarner le changement Pour qu’il soit efficace, le changement a besoin d’être incarné et possédé par ses différents acteurs. Il est donc fondamental qu’il soit élaboré dans un travail participatif d’intelligence collective. Ainsi, Franck Vandenberghe a initié ce changement stratégique en co-construction avec les concessionnaires. Déjà, des points de différenciation ressortent : les forces industrielles internes serviront une production locale, valorisant le bilan carbone, minimisant les coûts de transports et offrant des délais beaucoup plus intéressants. L’équipe de la tête de réseau s’étoffera au fur et à mesure que le réseau avancera dans ses objectifs de performance. Une liste restreinte de partenaires fournisseurs est en cours de sélection. Cette liste doit s’inscrire dans le rapport performance/qualité/prix/délais défini dans le cadre de la stratégie commerciale ; stratégie qui se fonde sur un engagement tripartite entre Lorenove, les concessionnaires et les industriels. A l’approche de ses 40 ans – en 2023 – l’enseigne Lorenove fonde de nouvelles ambitions et aspire à devenir bien plus qu’une enseigne de menuiseries. L’arrivée de Franck Vandenberghe incarne ce changement. Des améliorations différenciantes vont être portées sur les matériaux, les techniques, les garanties et les services. Franck Vandenberghe souhaite que le clivage provienne également de ces aspects pour que le consommateur comprenne directement ce qu’il achète et que la préférence soit immédiate. De l’ambition à la stratégie, le nouveau Directeur du réseau Lorenove prend les rênes d’un challenge conséquent, déjà mis en mouvement, et qui se coconstruira jusqu’à horizon 2027. Partager la publication « Franck Vandenberghe est nommé Directeur du réseau Lorenove Agences Intégrées et Concessions »
Il y a 2 ans et 251 jours

"Biens mal acquis" : Rifaat al-Assad définitivement condamné en France

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l'ancien vice-président syrien, aujourd'hui âgé de 85 ans, rendant définitive la peine d'emprisonnement et la confiscation des biens prononcées à Paris en première instance le 17 juin 2020, puis en appel le 9 septembre 2021.Rifaat al-Assad a été reconnu coupable de blanchiment en bande organisée de fonds publics syriens et de blanchiment de fraude fiscale aggravée entre 1996 et 2016. Il a en outre été condamné pour le travail dissimulé d'employés de maison.La présidente de l'association Sherpa, dont la plainte a entraîné l'ouverture de l'instruction en 2014, a salué une "décision historique"."Quand nous avons initié cette procédure il y a presque 10 ans, le scepticisme, y compris des magistrats, était grand. La preuve est faite que plus de 30 ans après des détournements massifs d'argent public, leurs bénéficiaires, les blanchisseurs, ne sont plus à l'abri", s'est félicité Me William Bourdon, président fondateur de l'ONG."Nous ne pouvons que déplorer cette décision qui nous apparaît totalement injuste et incompréhensible", ont réagi une partie de l'équipe de défense, Me Jacqueline Laffont, Pierre Cornut-Gentille, Benjamin Grundler et Julien Visconti."Monsieur al-Assad continuera à mener toute action visant à rétablir la vérité au sujet de l'origine parfaitement licite de son patrimoine en saisissant notamment la Cour européenne des droits de l'Homme", ont-ils déclaré.Ancien pilier du régime de Damas, Rifaat al-Assad a été le chef des forces d'élite de la sécurité intérieure, les Brigades de défense, qui ont notamment réprimé dans le sang une insurrection islamiste en 1982 dans la ville de Hama. Cela lui a valu un surnom, "le boucher de Hama". En 1984, il a quitté la Syrie après un coup d'État manqué contre son frère, Hafez al-Assad, rejoignant la Suisse puis la France, où il se présentait depuis comme un opposant au régime. A l'automne 2021, l'octogénaire est retourné en Syrie après 37 ans d'exil, a annoncé un média progouvernemental.Restitution des avoirsRifaat al-Assad n'a pas assisté à ses deux procès, sa défense invoquant de graves problèmes de santé. Ses avocats ont soutenu que sa fortune provenait de dons d'Abdallah, prince héritier puis roi d'Arabie saoudite, et non des caisses de l'État syrien.La justice française a au contraire estimé qu'il existait suffisamment d'éléments pour conclure qu'il avait bien reçu 300 millions de dollars de la part de son frère au moment de son départ en 1984, dans le cadre d'un "exil négocié".Décoré de la Légion d'honneur en France en 1986 pour "services rendus", Rifaat al-Assad est menacé d'un procès en Espagne pour des soupçons bien plus vastes concernant un patrimoine évalué à 600 millions d'euros.Il est par ailleurs poursuivi en Suisse pour des crimes de guerre commis dans les années 1980.Dans ce dossier, deux hôtels particuliers, des dizaines d'appartements dans les quartiers cossus de la capitale, un domaine avec château et haras, des bureaux et une propriété à Londres ont, entre autres, été saisis. Après la décision de mercredi, leur valeur devrait théoriquement être rendue à la Syrie dans le cadre du nouveau mécanisme de restitution des avoirs frauduleusement acquis par des dirigeants étrangers, adopté par le Parlement en 2021.Transparency international, qui avait elle aussi porté plainte en 2014, s'est félicitée dans un communiqué "de cette condamnation définitive qui ouvre le chapitre de la restitution à la population syrienne".Cette restitution, un défi de taille dans le contexte actuel du pays, pourrait être la première réalisée par la France, selon l'ONG, avant celle des biens confisqués à Teodorin Obiang.Dans la première affaire de "biens mal acquis" jugée dans l'Hexagone, le fils aîné du président de la Guinée équatoriale a été définitivement condamné en juillet 2021 à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende, pour un patrimoine estimé à 150 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 251 jours

Paul Meyer devient délégué général de l’Union Nationale des Aménageurs (UNAM)

Paul Meyer a été maire du quartier Centre-ville, adjoint au tourisme, commerce et numérique notamment. Familier des territoires et passionné par leurs transformations, Paul Meyer a été associé-directeur de Radio Territoria, Webradio dédiée aux acteurs des territoires. Grâce à son expertise, il enseigne en MBA à l’institut Léonard de Vinci Paris sur les questions d’attractivité des territoires. Il a aussi mené des activités entrepreneuriales : dans les affaires publiques,le développement territorial et le numérique (création d’une start-up).Dans un contexte marqué par l’inflation, les conséquences du changement climatique et la crise énergétique, la nomination d’un acteur de terrain comme délégué général est un choix stratégique en faveur des enjeux de transition urbaine et écologique des territoires. Pour François Rieussec, Président de l’Union Nationale des Aménageurs, cette arrivée marque un tournant majeur en faveur de la coopération avec les acteurs locaux et nationaux. La nomination de Paul Meyer « doit permettre de dynamiser notre réseau d’entrepreneurs adhérents, d’animer une équipe interne avec tous les services aux adhérents, mais surtout de développer les relations des aménageurs auprès des pouvoirs publics tant au niveau national que dans les régions et de mettre en lumière l’importance du rôle central et essentiel des aménageurs dans la transition écologique que nous traversons » confirme le Président.Paul Meyer, nouveau délégué général de l’UNAM affirme « Je suis honoré et fier de rejoindre cette belle institution et heureux de pouvoir m’engager auprès des acteurs et partenaires de la transition environnementale des territoires que sont les aménageurs ».
Il y a 2 ans et 252 jours

Les "dark stores" sont bien des entrepôts, tranche le gouvernement

Le gouvernement, au terme d'une concertation avec les élus locaux, va prendre un arrêté dans les prochains jours pour mettre fin au "flou" sur les "dark stores".Dans cet arrêté à venir, "les dark stores sont considérés en termes de sous-destination comme des entrepôts, qu'il y ait ou pas un point de retrait", a indiqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire à l'issue d'une réunion avec les élus concernés à Paris.En devenant des entrepôts, et non plus des commerces, ces lieux pourront être contraints de fermer si le Plan local d'urbanisme (PLU) interdit ce type d'activité à leur adresse.Concernant une autre activité, les "dark kitchens" qui préparent des repas qui seront ensuite livrés à domicile, "il a été acté avec les élus de créer une nouvelle catégorie spécifique", a précisé le gouvernement dans un communiqué.Fermetures administratives en vue ?Le texte devra être un "outil pour que les collectivités locales et maires puissent réguler, les interdire ou pas en fonction de leurs souhaits", a résumé Olivia Grégoire qui assure que "ce n'est pas la fin des dark stores" pour autant.Le "quick commerce", dont les grands acteurs sont Cajoo, Gorillas, Getir, Flink ou encore Gopuff, a émergé à la faveur des confinements et de l'épidémie de Covid-19 depuis 2020 et propose la livraison de produits du quotidien, semblables à ceux à la vente dans une supérette de centre-ville, en quelques minutes.Mais cette activité est critiquée par de nombreux élus à travers le monde, qui dénoncent pêle-mêle, l'arrivée de "villes-entrepôts", les nuisances pour les riverains, voire "l'économie de la flemme".En mars dernier, la mairie de Paris avait demandé la fermeture de 45 "dark stores" qui ont été "créés illégalement" dans la capitale, les services de l'urbanisme les considérant comme des entrepôts alors qu'ils s'étaient installés dans des locaux commerciaux.Mi-août, elle avait dénoncé un projet d'arrêté ministériel qui leur aurait permis d'être considérés comme des lieux de commerce ou de restauration, pour peu qu'ils disposent d'un point de collecte pour le public.Finalement, ils sont bien des entrepôts et les entreprises qui n'auront pas effectué les changements de destination des locaux seront en infraction et devront "très probablement" fermer au terme de la procédure judiciaire, selon Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement. Des procédures qui peuvent toutefois prendre un certain temps.Les mauvais élèves "n'ont plus aucune échappatoire aujourd'hui", s'est réjoui l'adjoint à l'urbanisme à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, très critique aussi vis-à-vis de leur modèle social.Activité en progressionEn France, l'activité du "quick commerce" est en progression, explique à l'AFP Emily Mayer, experte en produits de grande consommation chez IRI, avec un chiffre d'affaires global de 224 millions d'euros sur la période août 2021-juillet 2022, contre 146 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année civile 2021.A noter toutefois que sur ces 224 millions d'euros de ventes, 125 sont, selon la spécialiste, réalisés par Frichti, qui fait également de la livraison de repas, mais qui a été racheté par Gorillas en mars dernier. Le Turc Getir, lui, a publié sur l'année 2021 un chiffre d'affaires de 2,4 millions d'euros, pour des pertes de 22,5 millions d'euros, comme l'avait révélé début août le média spécialisé LSA.Malgré ces chiffres peu spectaculaires - l'ensemble du secteur vendant en France l'équivalent d'un seul gros hypermarché, estimait un autre média spécialisé, Linéaires -, et malgré une difficulté nouvelle à lever des fonds auprès d'investisseurs privilégiant désormais des activités rentables à plus court terme, les spécialistes se montrent plutôt optimistes quant au fait qu'une demande existe.Dans un communiqué mardi soir à l'AFP, Gorillas préfère attendre de connaître "la teneur des arrêtés" et entend "poursuivre les échanges avec le ministère", "avant de prendre toutes décisions sur une éventuelle évolution de son modèle".
Il y a 2 ans et 252 jours

Plafonds et habillages bois haut de gamme pour la rénovation de plusieurs Halls de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle

Chaque solution, par son design et son aspect technique, a permis de répondre aux exigences qui étaient extrêmement élevées. Retour sur les enjeux de ces projets et sur les solutions livrées. Des transformations impressionnantes, pour une hospitalité aéroportuaire améliorée L'aéroport Paris-Charles vient d'être élu meilleur aéroport européen par l'organisme anglo-saxon Skytrax, en matière de qualité de l’offre de produits et de services axée sur le client. C’est donc sans surprise que le premier aéroport d’Europe fasse régulièrement l’objet de projets d’amélioration. Karine Droit-Mijoule, Architecte responsable d'agence au sein du Groupe ADP, explique : « Un aéroport est un organisme vivant : ses usages, les attentes de ses usagers et les normes auxquelles il est soumis évoluent sans cesse. Son architecture ne cesse donc d’être interrogée. » Aussi, deux des halls du Terminal 2E ont dernièrement été complètement revisités : les Hall L et K ont en effet fait l’objet de divers travaux d’aménagement, à quelques années d’intervalle. Lorsque les études pour la réhabilitation du Hall L ont été lancées en 2016, les objectifs étaient clairs : il s’agissait de gagner en satisfaction client, grâce à la qualité de l’offre globale pour les passagers. Karine Droit-Mijoule détaille : « Le but était en fait d’offrir à nos clients un espace plus en adéquation avec des standards nouveaux et avec une vision globale pour la prochaine décennie. » Les modifications qui ont été entreprises, ont donné lieu à une véritable transformation : amélioration de la lisibilité du parcours, revitalisation et désencombrement de la zone d’embarquement et amélioration de l’expérience des passagers étaient les priorités. En effet, le Terminal 2E Hall L porte les ambitions du Groupe ADP en matière d’hospitalité aéroportuaire : « Il a été réalisé avec un objectif très spécifique : celui de créer un lieu unique. Le Groupe ADP fait d’ailleurs régulièrement appel à des designers extérieurs renommés, pour mettre certains de ses espaces en valeur. » Les travaux ont été lancés en 2018. En 2016, la zone de commerce du Hall K a été l’objet d’une réhabilitation complète : « La volonté était de développer et de renouveler l’offre. De plus, l’image était obsolète : elle n’était pas en relation avec les concessionnaires luxe que l’on souhaitait attirer », explique Marc Angély, Architecte d’intérieur directeur d’agence chez le Groupe ADP. « Il y a eu un travail de recomposition de l’espace et de l’ambiance pour créer un écrin permettant aux marques de luxe, telles que Cartier, Hermès, Chanel, Dior, Tiffany ou Gucci, de s’exprimer dans le respect de leurs propres concepts. » Des solutions qui répondent aux exigences esthétiques Après trois années de travaux de réhabilitation, le Terminal 2E Hall L affiche un tout nouvel aspect : le mobilier, le sol, les murs, les éclairages et le plafond sont bien différents de ceux d’autrefois. Côté plafond, le changement est stupéfiant : d’un acier sombre, on passe à des lames blanches en bois. Conçu et fabriqué par Hunter Douglas, le nouveau plafond est en effet composé de 8.000 m2 de grilles en bois massif, avec un laquage blanc mat sélectionné parmi plusieurs échantillons de blanc proposés par le fabricant. Bien qu’étant ouvert à 50%, le défilement des lames donne l’illusion d’un plafond fermé lorsque le regard se porte au loin. Magnifiquement complété par un sol fait de béton coulé avec agrégat de marbre blanc, il permet à la zone d’embarquement d’être plus visible. Karine Droit-Mijoule commente : « Avant, cette zone était sombre : en plus du plafond acier, tout le sol était en moquette de couleur foncée. À présent, l’association du sol et du plafond crée une ligne directrice claire. » Côté mur, le bois s’exprime dans toute sa splendeur. 1.000 m 2 de lames en bois de noyer blanc, délimitées et nano-perforées, avec vernis incolore, ont été installées en remplacement de murs équipés de miroirs ; une réalisation « remarquable graphiquement parlant » pour Marc Angély. Pour compléter les nouveaux aménagements du Hall, des luminaires installés au plafond mettent en valeur les nouveaux éléments : en plus de créer un éclairage transversal, ils soulignent la ligne directrice. Une partie d’entre eux visent aussi à mettre en valeur les murs tout en harmonisant la visibilité des zones, en évitant une alternance de zones lumineuses (écrans led et enseignes) et de zones sombres (murs sans écrans). Pour Karine Droit-Mijoule, les travaux ont porté leurs fruits : « Toute l’ambiance a été refaite : entre l’agencement intérieur et les nouveaux matériaux, on a redonné de l’éclat. » Le Hall K, rénové quelques années plus tôt, bénéficie de solutions similaires : Hunter Douglas a livré 1.200 m2 de grille de plafond en bois massif à lames, dont les couleurs, blanc et marron, ont été sélectionnées parmi des échantillons réalisés pour le projet ; les lames sont superbement soulignées par un placage bois installé tel un système de nervation. Le fabricant a également fourni 650 m2 de parements muraux en bois de noyer d’Amérique ramageux avec nano-perforations. « Le système de nervation finit et accompagne le plafond ; il le rend solidaire avec l’habillage de bois qui vient draper le mail. » précise Marc Angély. Pour l’architecte d’intérieur, l’ambiance est incontestablement améliorée, le design réussi : « Auparavant, la zone était peu lumineuse ; le plafond métallique n’était plus aux standards. Pour ce qui est de l’habillage, il y a un vrai sujet de finition et une parfaite réussite à ce niveau-là : un jeu graphique est créé par les panneaux qui ne sont jamais les mêmes, et cette différence donne la vérité à l’ambiance et au matériau. » Des solutions pratiques, pour répondre aux contraintes techniques Si l’aspect esthétique était primordial pour le choix des nouveaux éléments, l’aspect pratique était également essentiel. En effet, pour les deux Halls, il était notamment nécessaire de mettre en place un faux plafond qui allait pouvoir permettre un accès aisé au plénum, pour des besoins de sécurité et de maintenance. Karine Droit-Mijoule commente : « Dans le Hall L par exemple, l’ancien plafond suspendu était composé de grilles en acier et permettait l’accès au plénum. Nous avons privilégié un nouveau plafond avec une ouverture à 50%, tout comme l’ancien ; c’est une nécessité, en particulier pour le désenfumage. » Pour ces projets, Hunter Douglas a su livrer des solutions adaptées aux contraintes techniques existantes. Compte tenu des délais stricts et de l’exploitation continue du site, le fabricant a notamment dû réutiliser la structure primaire existante avec un format de cadre spécifique, pour supporter le nouveau faux plafond du Hall L. Par ailleurs, la solution conçue permet également de remédier à une problématique posée par les trappes du projet initial. « Elles étaient trop lourdes et donc difficilement manipulables », explique Karine Droit-Mijoule, « le défi était donc de conserver des trappes ouvrantes et de les alléger. » Hunter Douglas a réalisé près de 2.500 m2 de trappes, alignées sur plusieurs rangées pour permettre à un intervenant de faire aisément l’entretien. Olivier Tordjman, Responsable Grands Comptes chez Hunter Douglas Architectural France, précise : « Pour réaliser cela, nos ingénieurs ont dû retravailler les cadres des trappes habituelles. De plus, nous avons habillé les grilles en bois sur les trappes avant livraison. » Dans le Hall K, la solution de plafond installée comprend également des trappes et répond donc aussi aux enjeux de démontabilité et d’accès. Côté revêtement mural, les solutions ont été sélectionnées pour leurs excellentes propriétés acoustiques. Olivier Tordjman précise : « Avec les nano-perforations, on atteint une valeur d’absorption acoustique de 0,90 à 0,95. » Pour Karine Droit-Mijoule les parements nano-perforés du fabricant permettent indiscutablement d’assurer un confort acoustique, elle souligne : « Dans le Hall L, bien que l’on soit passés de la moquette au sol dur, le confort acoustique s’est sensiblement amélioré. » Pour le Hall K, Marc Angély fait le même constat : « Il était nécessaire de garantir un confort acoustique d’un excellent niveau, digne d’un espace intérieur. La technologie et la capacité d’Hunter Douglas à répondre à cette problématique a été extrêmement déterminante dans le choix du produit. » Pour le Hall K, un défi supplémentaire, selon Olivier Tordjman, était posé par les hublots des façades de l’isthme : « Il fallait être extrêmement précis pour fabriquer des parements qui puissent habiller les hublots de façon parfaite. » Le bois, matériau mis à l’honneur Pour ces deux projets, Hunter Douglas a livré des solutions de plafond et de revêtement mural en bois. Pour les architectes du Groupe ADP, ce matériau représente en effet des avantages indéniables. En matière d’esthétique tout d’abord. Le bois est réputé pour la chaleur qu’il dégage. « Il s’agit d’un matériau très enveloppant qui fait sens dans un intérieur», affirme Marc Angély, « de plus, historiquement le Terminal 2E travaille énormément avec le bois ; nous avons un fil conducteur avec l’utilisation du noyer, une essence un peu signature du Groupe ADP, aussi employé dans le Hall M. » En matière de propriétés mécaniques ensuite. L’architecte Responsable d’agence souligne notamment la résistance du matériau : « Nous savions que le plafond allait être soumis à plusieurs opérations d’entretien, ce qui signifiait donc des démontages et remontages réguliers. Or, le bois est un matériau plus résistant que l’aluminium, il n’y a donc pas de risque de déformation. » L’enjeu environnemental a également joué un rôle dans le choix des solutions. Karine Droit-Mijoule explique : « C’est le gros défi lancé par la RE2020. Nous prenons tout cela très au sérieux depuis plusieurs années déjà, mais il est certain que l’enjeu environnemental est de plus en plus important. » Marc Angély confirme : « Le Groupe ADP a pour ambition un objectif 2050 à 0 émissions carbone. Les normes environnementales, dans le traitement du placage, des colles, etc., tout cela entre en compte. Il faut donc que nos fournisseurs proposent des solutions adaptées. » Hunter Douglas Architectural : des services et une offre de qualité Pour les deux architectes, l’accompagnement de l’entreprise sur ces projets était extrêmement important. Un prérequis pour permettre de développer rapidement des solutions optimales : « La collaboration étroite avec Hunter Douglas nous a permis de visualiser non seulement les aspects esthétiques, mais aussi les aspects techniques », explique Karine Droit-Mijoule, « et ce, via des prototypes et échantillons. Ceci nous a permis de très vite valider notre choix. » Marc Angély confirme : « La collaboration a été extrêmement fructueuse car Hunter Douglas nous a permis d’aller au bout des ambitions en termes de qualité. On a eu la possibilité de choisir ce qui nous convenait. Le fabricant a en effet organisé une visite aux Pays-Bas, pour permettre au designer de faire son choix parmi différents lots, puis d’en réserver le nombre nécessaire. Pour Karine Droit-Mijoule et Marc Angély, l’entreprise a pu démontrer son savoir-faire sur ces projets. L’architecte d’intérieur explique : « L’offre de produits nous a permis de trouver des solutions et de réaliser des aménagements et ambiances intérieurs de très grande qualité. » Pour la façade notamment, Hunter Douglas a su développer un produit permettant de balayer les craintes du designer : « Étant quasi invisible, la nano-perforation ne remet absolument pas en cause la vérité du bois, de la veine. Tout cela m’a beaucoup satisfait. » C’est justement la qualité des produits mis en place dans le Hall K qui a orienté le choix de Karine Droit-Mijoule : « Le retour positif du projet avec Hunter Douglas développé dans ce Hall a permis de s'orienter vers la même gamme de produit, même si les concepts étaient différents. » La capacité du fabricant à proposer des solutions capables de remédier à des problématiques techniques est également fortement appréciée. « Il y a une réelle expertise technique qui mérite d’être saluée », conclut Marc Angély. En fournissant des systèmes de plafonds et de revêtements muraux en bois pour l’aéroport Paris-Charles de Gaulles, Hunter Douglas Architectural démontre une fois de plus sa capacité à concevoir et fabriquer des solutions capables de répondre aux exigences les plus élevées. Pour Marc Angély comme pour Karine Droit-Mijoule, les projets menés avec le fabricant sont une réussite. Marc Angély précise : « Pour la Direction client, le Hall K du Terminal 2E est la référence en matière de qualité. Luis Vuitton vient d’y installer une boutique ; la première dans un aéroport du Groupe ADP. C’est une preuve de la réussite de ce projet et de la qualité qu’il véhicule. » Karine Droit-Mijoule conclut : « Le résultat pour les deux projets est tout à fait à la hauteur des enjeux qualitatifs que nous attendions. »
Il y a 2 ans et 252 jours

RE2020 : formation certifiée offerte à COLMAR

La « RENCONTRE PRESCRIRE » propose de découvrir les dernières innovations de trois partenaires industriels du bâtiment : OLIMPIA SPLENDID, TRIFLEX et STO. Ils répondront à toutes vos interrogations concernant la réglementation, la mise en oeuvre et les évolutions de leurs produits ou services. Pour compléter cette information produit, une formation de 4 heures* sur le thème « RE2020 : LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION ENVIRONNEMENTALE » sera dispensée par un organisme formateur datadocké et certifié OPQF. À l’issue de la réunion, deux attestations seront remises, une attestation pour 4h de formation structurée et une attestation pour 2h de formation complémentaire. HOTEL l’EUROPE – COLMAR – 15 Rte de Neuf-Brisach, 68180 Horbourg-Wihr, le jeudi 29 septembre à partir de 9h30. https://rencontreprescrire.com/events/colmar/  
Il y a 2 ans et 253 jours

Ingérop innove en lançant sa série de podcasts

Entretien avec une collaboratrice s’exprimant sur un sujet lié l’innovation lors de l’enregistrement d’un podcast d’Ingérop. [©Ingérop] Depuis de nombreuses années, le groupe d’ingénierie et de conseil, Ingérop a acquis une solide notoriété dans l’ensemble des métiers de la construction. Ceci en s’appuyant sur son expertise technique, sa proximité avec ses clients et sa capacité à se renouveler. « Nous sommes plutôt fiers des résultats que nous avons obtenus, de cette dynamique que nous avons et qui s’accélère. Nous voulons la partager et aussi communiquer notre vision », déclare Françoix Lacroix, directeur scientifique et technique d’Ingérop. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 253 jours

CIM / Jumeau numérique urbain : l'utilisation des données au service des projets d'aménagement urbain

EPA Euroméditerranée, Opération Les FabriquesLe CSTB développe son expertise CIM via des expérimentations et des projets de recherche menés avec des aménageurs. Lors d'une opération d'aménagement urbain, de nombreux intervenants – aménageurs, urbanistes, bureaux d'études, promoteurs, architectes, entreprises, services de la collectivité, etc. – créent et échangent une multitude d'informations. Une meilleure utilisation de ces données permettrait d'améliorer le pilotage de l'opération et d'évaluer le résultat au regard des objectifs fixés. Elle faciliterait aussi la coordination entre les acteurs du projet, ainsi que la compréhension et l'appropriation de celui-ci. Enfin, elle permettrait de capitaliser l'information pour la transmettre à la collectivité. Nicolas Naville - Chef de mission numérique pour la performance environnementale des villes et bâtiments Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 253 jours

Auvent en rez-de-chaussée revêtu d’une peau blanche en Alucobond Plus pour la Tour Eria à La Défense

Le projet porté par ALTAREA et conçu par l’architecte Christian de Portzamparc, est né d’une volonté d’adaptation optimale du bâtiment à la forme du terrain pour créer des plateaux de bureaux de haute qualité et incarner une vision du bureau de demain et des nouveaux modes de travail. Sa façade en rez-de-chaussée prolonge le front urbain et installe des commerces et un espace de coworking. Elle est revêtue par 900 m2 de panneaux ALUCOBOND Plus de teinte Pure White 100, posés en casquette. L’immeuble de grande hauteur se positionne sur la commune de Puteaux au pied du quartier de La Défense et à l’angle des rues Bellini et Arago. Dans ce quartier où les ouvrages se caractérisent par leur verticalité, la tour ERIA se différencie par une originalité architecturale d’une audace unique en son genre, s’adaptant de manière optimale à son terrain d’accueil. Le bâtiment compte des bureaux, des services internes tels qu’un restaurant inter-entreprises, un espace de coworking et des parkings et ajoute 160 m² de commerces. Le choix du plan en éventail, « un cœur et trois pétales », permet d’offrir trois ailes parfaitement éclairées et des vues lointaines. Cette structure en pétale démultiplie la surface de façade et garantit une économie des espaces de circulation. Entre chaque pétale, un jeu de terrasses plantées en cascade marque une progression verticale et laisse voir la beauté naturelle du ciel. Les trois petites tours sont habillées de dièdres de verre qui réfléchissent la lumière. Certaines zones, quant à elles, sont composées de deux peaux de verre différentes. La silhouette singulière composée de trois fines ailes est un repère urbain bien visible depuis le boulevard circulaire et la dalle de la Défense. 900 m2 de panneaux ALUCOBOND Plus ont été posés en casquette sur l’auvent de façade en rez-de-chaussée de la tour. L’auvent a nécessité le cintrage et la reconstitution des panneaux. La façade a été calepinée très facilement et rapidement grâce à la solution du logiciel HICAD-ALUCOBOND de modélisation 3D. Fiche techniqueAdresse : 5 rue Belline, 92800 Puteaux - La DéfenseSurface : 25.000 m² de bureaux et 500m² de commercesHauteur : 55m - 13 étagesLabels visés : HQE Excellent, BREEAM Excellent, Well Silver, Effinergie +Maître d’ouvrage : ALTAREAArchitecte : Christian de PortzamparcEntreprise : EIFFAGE| Façadier : RINALDIFabricant des panneaux ALUCOBOND : ACODI | Poseur : SORECOB
Il y a 2 ans et 254 jours

"Biens mal acquis" : décision mercredi 7 septembre en cassation pour Rifaat al-Assad

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français dira vers 14H00 si elle fait droit aux arguments soulevés par le frère cadet de l'ancien président syrien (1971-2000) Hafez al-Assad, ou si elle rejette son pourvoi, ce qui rendrait alors la peine définitive.Rifaat al-Assad, ancien vice-président de Syrie aujourd'hui âgé de 85 ans, a été reconnu coupable en appel, le 9 septembre 2021, de blanchiment en bande organisée de fonds publics syriens entre 1996 et 2016, se voyant infliger quatre ans d'emprisonnement, comme en première instance.La cour d'appel de Paris l'a en outre condamné pour blanchiment de fraude fiscale aggravée et pour le travail dissimulé d'employés de maison, ordonnant la confiscation de l'ensemble de ses biens immobiliers frauduleusement acquis.Lors des deux procès, auxquels Rifaat al-Assad n'a pas assisté pour des raisons de santé, sa défense a soutenu que sa fortune provenait de dons d'Abdallah, prince héritier puis roi d'Arabie saoudite, et non des caisses de l'État syrien.Il s'agit de la deuxième affaire de "biens mal acquis" jugée en France, après celle de Teodorin Obiang, le fils aîné du président de la Guinée équatoriale, définitivement condamné en juillet 2021 à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende.Empire immobilierRifaat al-Assad fut le chef des forces d'élite de la sécurité intérieure, les Brigades de défense, qui avaient notamment réprimé dans le sang une insurrection islamiste en 1982 dans la ville de Hama.L'octogénaire est retourné en Syrie à l'automne après plus de trois décennies d'exil, avait annoncé un média progouvernemental.En 1984, Rifaat al-Assad avait en effet quitté la Syrie après un coup d'État manqué contre son frère, Hafez al-Assad, rejoignant la Suisse puis la France.Lui qui n'avait aucune fortune personnelle en Syrie avait alors bâti un empire immobilier en Europe, principalement en Espagne mais aussi en France et en Grande-Bretagne.Après des plaintes des associations Transparency international et Sherpa, la justice française avait ouvert une enquête en 2014 : deux hôtels particuliers, des dizaines d'appartements dans les quartiers cossus de la capitale et des bureaux ont notamment été saisis.Compte tenu de son âge et de son état de santé, il est dans tous les cas improbable que Rifaat al-Assad soit un jour placé en détention en France.Si la Cour de cassation rejetait le pourvoi, ses biens saisis seraient en revanche définitivement confisqués.La Syrie pourrait alors faire partie des premiers pays susceptibles de bénéficier du nouveau mécanisme de restitution des avoirs frauduleusement acquis par des dirigeants étrangers, adopté par la Parlement en 2021.Haras près de ParisDécoré de la Légion d'honneur en France en 1986 pour "services rendus", Rifaat al-Assad est menacé d'un procès en Espagne pour des soupçons bien plus vastes de "biens mal acquis" concernant quelque 500 propriétés.Il est par ailleurs poursuivi en Suisse pour des crimes de guerre commis dans les années 1980.Parmi les propriétés gelées dans cette affaire figurent un domaine d'une quarantaine d'hectares avec château et haras, situé à Bessancourt (Val d'Oise), près de Paris, à l'orée d'une forêt.Près de 80 Syriens, anciens employés de Rifaat al-Assad, y vivent toujours, jusqu'à récemment sans eau ni électricité, les factures n'étant plus payées par ce dernier."Si la confiscation des biens est définitive, l'État va se tourner vers nous et avec la ville de Taverny nous allons proposer un projet de lieu dédié à la forêt", a expliqué à l'AFP Jean-Christophe Poulet, maire de Bessancourt."Ceux qui vivent sur le domaine ont obtenu des compteurs électriques mais cela reste précaire, nous allons proposer des solutions de relogement", a-t-il ajouté, promettant de "travailler le plus humainement possible".
Il y a 2 ans et 254 jours

Le nombre d’apprentis formés dans l’artisanat atteint un niveau inégalé depuis 2010

Hausse des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieurCette forte dynamique, consécutive à la réforme de l’apprentissage issue de la loi de septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, bénéficie à l’ensemble des secteurs, en particulier ceux de la fabrication et des services (+19%). La croissance remarquable du nombre d’apprentis dans l’artisanat est corrélée à la hausse des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieur, notamment les BTS, qui attirent de plus en plus de jeunes. À l’échelle des régions, la hausse des effectifs est plus marquée dans les territoires où l’apprentissage est pourtant moins développé, notamment l’Île-de-France.Le nombre d’apprentis de l’artisanat grimpe de 14% en 2020-2021Durant l’année scolaire 2020-2021, 175.950 jeunes ont été accueillis et formés par des entreprises artisanales en France.Ce chiffre est en hausse de 14% (+21.830 apprentis formés) par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Le nombre d’apprentis de l’artisanat atteint son plus haut niveau depuis 2010.Pour Marielle Vo-Van Liger, Directrice Marketing et Communication MAAF : « L’artisanat demeure un bastion historique de l’apprentissage en France : il forme 28% de l’ensemble des apprentis. Globalement, on compte un apprenti pour sept entreprises dans les entreprises artisanales de moins de 20 salariés. À travers la très forte dynamique observée durant l’année scolaire 2020-2021, nous percevons les effets de la réforme de l’apprentissage initiée par la loi de septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel. La simplification des conditions d’exécution du contrat, la revalorisation de la rémunération des apprentis et la mise en place d’une aide unique de l’État pour les entreprises d’accueil ont permis de renforcer l’attractivité d’une voie déjà plébiscitée. »Forte hausse de l’apprentissage dans les secteurs de la fabrication et des servicesLa hausse des effectifs en apprentis concerne l’ensemble des secteurs de l’artisanat, aussi bien ceux qui accueillent historiquement les cohortes les plus importantes, tels que le bâtiment et l’alimentation, que ceux qui, auparavant, étaient moins investis dans cette filière de formation.Dans le détail, ce sont les secteurs de la fabrication et des services qui enregistrent la plus forte croissance du nombre d’apprentis : +19% par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Une tendance favorable portée par des activités en fort développement (telles que la fabrication de bières artisanales ou le nettoyage de bâtiments) ou en regain d’attractivité (notamment la fabrication d’articles en cuir et de vêtements).En volume, c’est toujours le secteur du bâtiment qui forme le plus grand nombre d’apprentis (67.730 apprentis formés en 2020-2021). Viennent ensuite les secteurs des services (50.840), de l’alimentation (40.950) et de la fabrication (15.630).Les inscriptions augmentent dans l’enseignement supérieur, le profil des apprentis évolueLa croissance du nombre d’apprentis s’explique par la progression des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieur. En effet, si en 2019-2020, 11% des apprentis inscrits en 1ère année l’étaient dans un diplôme de l’enseignement supérieur, cette part passe à 18% pour l’année scolaire 2020-2021. Pris dans leur ensemble, le nombre total d’apprentis inscrits dans un diplôme de l’enseignement supérieur passe de 16.200 en 2019-2020 à 25.300 en 2020-2021.La dynamique est remarquable pour les BTS, principal diplôme post-bac préparé par les apprentis de l’artisanat. On enregistre en effet une augmentation de 69% des apprentis inscrits en BTS en 2020-2021. En revanche, si le CAP attire la moitié des apprentis entrants, leur nombre diminue (-5%).La relance de l’apprentissage dans les diplômes de l’enseignement supérieur s’accompagne en conséquence d’une évolution du profil des apprentis au profit de jeunes plus diplômés et plus âgés.Pour Catherine Élie, directrice des études de l’Institut Supérieur des Métiers : « Avec la hausse du niveau de diplôme préparé par les apprentis de l’artisanat et la réforme de l’apprentissage, qui autorise désormais l’entrée en apprentissage jusqu’à 29 ans, le profil de l’apprenti a évolué en 2020-2021. Le nombre d’apprentis de plus de 25 ans est ainsi passé de 2.580 en 2019-2020 à 3.920 en 2020-2021. Globalement, l’âge moyen des apprentis progresse, ce qui est lié à plusieurs facteurs. D’abord, l’augmentation de la fréquence de la poursuite d’études. 42% des apprentis de l’artisanat enchaînent en effet plusieurs diplômes de formation, soit pour monter en niveau de qualification, soit pour se former à plusieurs métiers et spécialités connexes. Par ailleurs, on observe de plus en plus d’entrées tardives en formation professionnalisante : de nombreux jeunes se réorientent en cours de lycée ou d’études supérieures. »Une progression plus marquée dans les territoires où l’apprentissage est pourtant moins développéLe nombre d’apprentis formés en entreprise artisanale progresse dans toutes les régions. Les hausses sont davantage perceptibles dans les régions où l’apprentissage est pourtant moins développé.En Île-de-France, le nombre d’apprentis de l’artisanat progresse ainsi de 22%. Il s’agit de la progression la plus forte enregistrée à l’échelle nationale. Le taux de déploiement de l’apprentissage y est pourtant le plus faible de France (7 apprentis pour 100 entreprises artisanales contre 12 en moyenne).Dans la moitié sud du territoire, l’augmentation des effectifs en apprentis est forte en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+19%) et en Occitanie (+14%). Les taux de déploiement de l’apprentissage dans les entreprises artisanales y sont respectivement de 9% et de 10%.La Normandie, 2ème région par son taux de déploiement (19%, soit 1 apprenti pour 5 entreprises) enregistre également une forte progression du nombre d’apprentis (14%).Méthodologie de l’étude Le « baromètre de l’artisanat » est réalisé par l’Institut Supérieur des Métiers avec le soutien de MAAF. Publié 4 fois par an, ce baromètre met en avant les grandes tendances d’évolution du secteur de l’artisanat dans ses différentes composantes économiques et sociales (caractéristiques des dirigeants, des entreprises, des emplois, selon les secteurs et les territoires). Sources : les données du baromètre sont issues de l’exploitation, par l’ISM, de fichiers de données nationaux du Ministère de l’Éducation Nationale (Enquête SIFA et INSER JEUNES).
Il y a 2 ans et 256 jours

UNE IDÉE INNOVANTE ? KNAUF INSULATION LA CONCRÉTISE ! LA NOUVELLE PLATEFORME KINNOVATION DE KNAUF INSULATION POUR LES IDÉES DE DEMAIN

 La plateforme KINNOVATION s’adresse à tous les utilisateurs des solutions de la marque Knauf Insulation : les collaborateurs, les clients, les partenaires, les installateurs et les particuliers.  KINNOVATION offre la possibilité aux personnes ayant l’ébauche de nouveaux produits, de services ou d’accessoires susceptibles d’améliorer le quotidien et de révolutionner le métier, de soumettre leur idée […]
Il y a 2 ans et 257 jours

Évaluation immobilière et expertise immobilière : quelles différences ?

L'évaluation immobilièreL’estimation immobilière est une opération cruciale qui permet de connaître la valeur vénale précise d'un bien immobilier. Elle est importante puisqu'un vendeur n’a pas intérêt à proposer un prix trop élevé, ni à sous-évaluer son bien si il veut le vendre rapidement. Pour cette évaluation, deux possibilités existent :Réaliser son estimation immobilière en ligne avec un professionnel via une plateforme spécialisée.Depuis la loi Hoguet, cette méthode est gratuite quand elle est réalisée via une plateforme en ligne et souvent quand elle est faite par une agence immobilière. Elle évite de sous-évaluer ou de surévaluer la valeur de son bien immobilier en l'évaluant soi-même.Évaluer son bien soi-même.Avec cette méthode, pas de frais ou d'honoraires mais un risque de mauvaise évaluation. En effet, un propriétaire peut être biaisé dans son estimation par l'avis qu'il se fait de son bien.Trois méthodes existent pour calculer la valeur de son bien immobilier soi-même :La méthode par comparaison : La plus simple des trois, elle est aussi la plus prompte aux erreurs. En effet, il faut mettre en place des critères de comparaison précis pour déterminer la valeur du bien. On peut se baser sur la valeur d'un bien similaire ou avec des caractéristiques proches. Les critères peuvent inclure la localisation, la superficie, le nombre de pièces, etc... La méthode par capitalisation de revenu : Pour cette méthode il faut calculer la valeur du bien concerné par rapport aux revenus qu'il peut dégager. Il faut pour cela diviser le montant des revenus dégagés par le taux de rendement du marché.La méthode par le coût de remplacement : cette méthode est adaptée pour l'estimation des immeubles. La valeur du bien est défini en calculant les coûts impliqués par son remplacement à l'identique.L'expertise immobilièreSelon la FNAIM, le premier syndicat d'agences immobilières de France, « l'expertise consiste à apprécier la valeur vénale ou locative d’un bien ».La valeur vénale étant le prix pouvant être obtenu par le jeu de l'offre et de la demande dans un marché réel et la valeur locative, le loyer auquel un bien pourrait être loué dans des conditions réelles.L'expertise est par exemple nécessaire pour évaluer la valeur vénale d'un bien dans le cas des droits de succession ou de l'impôt sur la fortune immobilière.Cette expertise peut être demandée par un propriétaire, un assureur, un juge ou même les services fiscaux. L'expertise est évidemment payante et est réalisée par un expert immobilier. Ses honoraires sont libres mais se calculent souvent sur la base de la vacation horaire et des frais engagés pour mener à bien la mission, comme les frais de déplacements. À noter que la profession d'expert immobilier n'est pas une activité réglementée mais qu'il existe la certification européenne REV qui reconnaît la compétence et le sérieux des experts.Les méthodes d'évaluation de la valeur sont bien plus complexes que l'évaluation immobilière et prennent en compte de multiples paramètres, tant sur le plan juridique que sur le plans financiers, techniques, urbanistiques, etc... Comme l'estimation immobilière, la superficie, la localisation et l'état du bien sont pris en compte mais l'architecture, les matériaux utilisés pendant la construction, l'état des risques naturels, l'analyse des diagnostics, l'état du marché et d'autres critères sont également à rajoutés à la liste pour une expertise. De plus, la valeur fixée par une expertise varie dans le temps, à la hausse comme à la baisse.
Il y a 2 ans et 257 jours

L’Afcab garantit la fiabilité des constructions

La construction de la Route du Littoral de l’Île de La Réunion a été réalisée par des entreprises certifiées par l’Afcab. [©ACPresse] Créée en 1990, l’Association française de certification des armatures du béton (Afcab), délivre des attestations de conformité à des entreprises et industriels.   Donneurs d’ordre, négociants et entreprises générales, producteurs d’aciers pour béton, armaturiers, laboratoires/organismes d’audits et bureaux de contrôle représentent l’ensemble des acteurs intervenant dans ce domaine. Les référentiels de certification sont basés sur des normes françaises s’appuyant sur leurs pendants européens, internationaux, ou sur des spécifications techniques représentant l’état de l’art. Élément essentiel au béton armé, noyé donc invisible, l’armature n’en reste pas moins une partie structurante et technique du processus de construction. Sa qualité de production et de pose dépend aussi de la pérennité d’un ouvrage. Des mesures à respecter  L’Afcab est un organisme de certification de produits et services indépendants. [©ACPresse] Mais suite à plusieurs drames survenus ces dernières années, la fiabilité et la durabilité des constructions en béton ont été remises en cause. La chute d’un balcon à Angers (49), en 2016, a montré l’importance de la mise en œuvre des armatures du béton. Par conséquent, l’Afcab souhaite sensibiliser les professionnels du BTP et les pouvoirs publics à recourir à la certification des armatures. Ainsi que les entreprises de pose de ces produits. Cette certification doit être opérée par des professionnels qualifiés et obéir à des règles strictes.  Outre la construction des logements, l’effondrement du pont Morandi à Gênes, en Italie, en 2018, a mis en lumière l’inquiétude grandissante concernant les infrastructures de transport. Le patrimoine français en la matière est en émoi. Cette catastrophe a relancé le débat sur la sécurité des ouvrages d’art en France. En 2019, un rapport sénatorial avait ainsi comptabilisé 25 000 ouvrages d’art dans un état inquiétant. Chiffre depuis révisé à la hausse : environ 35 000 sont recensés aujourd’hui.
Il y a 2 ans et 258 jours

Lancement de l’IGEDD, l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable

Les missions de l'IGEDDL'Inspection générale de l'environnement et du développement durable est placée sous l'autorité du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.L’IGEDD intervient dans les domaines "de l'environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l'urbanisme, de la politique de la ville, de l'aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l'énergie, des transports, des risques naturels et technologiques et de la mer".Elle contribue ainsi à la prospective, à la conception, au suivi de la mise en œuvre et à l'évaluation, à toutes les échelles géographiques, de ces politiques publiques. Elle assure également les missions d’audit et d’inspection des services du ministère.L’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) exerce en outre la mission d’autorité environnementale par sa formation nationale (l’Ae-IGEDD) et ses missions régionales (MRAe).Indépendance et impartialitéCes évolutions s'inscrivent dans le cadre de la réforme de la haute fonction publique, et notamment celle des services d’inspection générale et de leurs emplois, qui résulte du décret du 9 mars 2022. Elles assurent la qualité, l’indépendance et l’impartialité des travaux des membres de l’inspection.Décrets publiés au journal officiel :Le décret du 20 juillet 2022, précise que l’Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) succède au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD).Le décret du 20 août 2022 définit l'organisation et les missions de cette inspection.
Il y a 2 ans et 258 jours

Matterport révolutionne les jumeaux numériques avec la caméra Pro3 et sa nouvelle plateforme cloud

Matterport, Inc. (Nasdaq : MTTR), a présenté le 30 août sa toute nouvelle caméra Matterport Pro3 ainsi que des mises à jour majeures de sa plateforme cloud de jumeaux numériques, leader du secteur. La Pro3 représente une avancée majeure dans la technologie de capture 3D, permettant de numériser chaque aspect du monde physique, à l'intérieur comme à l'extérieur. La plateforme de jumeaux numériques de nouvelle génération de Matterport s'appuie sur les expériences virtuelles immersives révolutionnaires de la société pour permettre une collaboration et une productivité avancées, se traduisant par des économies et une augmentation des revenus pour les organisations de toutes tailles, des petites entreprises aux multinationales.Ces nouvelles offres arrivent alors que la demande mondiale de jumeaux numériques - des modèles 3D interactifs et visuellement immersifs de bâtiments et d'espaces - continue d'augmenter. Selon Forrester Research, 55 % des décideurs mondiaux en matière de technologie logicielle ont déjà adopté les jumeaux numériques[1]. En tant que leader du secteur, Matterport a enregistré une croissance de 52 % de son nombre total d'abonnés au deuxième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente, et sa plateforme de jumeaux numériques est utilisée par déjà 23 % des entreprises du classement Fortune 1000.Pour RJ Pittman, président-directeur général de Matterport : « Ce jour est un tournant pour la technologie 3D avec l'introduction des produits les plus puissants que Matterport ait jamais créés. Notre nouvelle caméra Pro3 et notre plateforme cloud créent des jumeaux numériques parmi les plus précis, immersifs et époustouflants au monde. L'opportunité n'a jamais été aussi grande pour les entreprises d'embrasser la puissance des jumeaux numériques de Matterport pour transformer leur activité. »Les solutions « Enterprise » de MatterportLes jumeaux numériques permettent aux chefs d'entreprise de naviguer en toute confiance dans un environnement économique incertain tout en accélérant la productivité d'une main-d'œuvre mobile et globale. 79% des chefs d'entreprise citent les économies de coûts et 71% les gains d'efficacité opérationnelle comme les principaux moteurs de leurs investissements dans les jumeaux numériques[2]. C'est la raison pour laquelle la nouvelle caméra Pro3 et la plateforme cloud ont été conçues pour répondre aux exigences des entreprises en matière de flexibilité, de fiabilité et de sécurité, faisant de la plateforme de jumeaux numériques de Matterport l'une des plus fiables du secteur.Les avancées de la nouvelle caméra Pro3 et de la plateforme cloud facilitent plus que jamais la création de jumeaux numériques immersifs pour les clients. Des clients de tous les secteurs - usines, détaillants, hôtels et compagnies aériennes - indiquent que les jumeaux numériques ont permis de réduire la durée des projets de 30% et de diminuer les frais de déplacement jusqu'à 50% grâce à une meilleure collaboration à distance. Un client du secteur de l'immobilier commercial a déclaré avoir conclu des ventes jusqu'à 85% plus rapidement. Les clients du secteur de l'hôtellerie constatent que les réservations et les taux d'occupation augmentent de 14% dans les établissements dotés d'un jumeau numérique.Et les avantages ne sont pas réservés aux grandes entreprises : les agents immobiliers qui utilisent des jumeaux numériques obtiennent jusqu'à 74% de biens en plus et 71% des acheteurs particuliers se déclarent aujourd’hui prêts à acheter une maison sans l'avoir vue si elle dispose d'une visite numérique en 3D.La plateforme pour jumeaux numérique de MatterportMatterport a imaginé une nouvelle plateforme logicielle cloud qui permet de créer, publier et gérer les jumeaux numériques de bâtiments et d’espaces de toute taille et forme, en intérieur comme en extérieur. Toutes ces nouvelles fonctionnalités s’intègrent de manière harmonieuse afin de permettre aux clients de créer en toute sécurité des environnements immersifs à explorer et où collaborer pour leurs employés, clients et partenaires.Parmi les fonctionnalités phares, il est possible :D’optimiser la productivité à partir d'un jumeau numérique unique grâce à un nouvel outil de travail collaboratif appelé Views, pour permettre aux groupes et aux grandes organisations de créer des flux de travail distincts, grâce à un système d’autorisations, pour gérer différentes tâches avec différentes équipes, telles que : les inspections virtuelles, la formation à distance, l'aménagement de l'espace, les visites virtuelles personnalisées, et bien plus encore.D’augmenter l'engagement des clients, la productivité et le taux de conversion avec les toutes nouvelles visites guidées et les étiquettes qui améliorent l'expérience des visiteurs. Désormais, les équipes de marketing et de vente peuvent créer des visites virtuelles de tout espace commercial ou résidentiel adaptées aux intérêts de leurs visiteurs, et les équipes d'exploitation peuvent créer des formations en ligne guidées pour les travailleurs à distance.D’aller plus loin en recourant aux services de capture « à la demande » de Matterport, disponible dans les grandes villes du monde et toujours plus performants avec la nouvelle caméra Pro3, et ainsi d’obtenir un jumeau numérique professionnel de la plus haute qualité, réalisé par un technicien de capture. Capture Services for Enterprise permet de numériser un seul espace ou un portefeuille de milliers de bâtiments, à l'intérieur comme à l'extérieur. Qu'il s'agisse de chaînes de magasins, de groupes hôteliers ou de campus d'entreprises, il n'a jamais été aussi facile d'obtenir un jumeau numérique Matterport photoréaliste et dimensionnellement précis pour gérer ses propriétés en ligne.D’accéder à l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme, où que l’on soit, grâce à une solution mobile entièrement activée qui rassemble les capacités de capture, de personnalisation, de visualisation, de modification, de publication et de restauration des jumeaux numériques avec la nouvelle application Matterport pour les appareils iOS et Android.La caméra Matterport Pro3La caméra Matterport Pro3 est le dispositif de capture 3D Matterport le plus avancé, avec une puissante combinaison de capteurs travaillant en harmonie pour créer des images étonnantes, à l'intérieur comme à l'extérieur. Aucune autre caméra ne combine l'incroyable puissance de cet appareil à ce prix, rendant la capture 3D plus largement accessible.Grâce à un capteur personnalisé de 20 mégapixels et à un objectif à 12 éléments couvrant un angle ultra large, la caméra Pro3 produit des jumeaux numériques précis et détaillés aux couleurs vibrantes et réalistes. Les avancées du capteur LiDAR haute précision permettent de capturer des millions de mesures dans diverses conditions, de la lumière tamisée à la lumière directe du soleil, jusqu'à une portée de 100 mètres, en moins de 20 secondes par balayage.La caméra Pro3 révolutionne la capture 3D, établissant de nouvelles normes en matière de vitesse, de fidélité, de polyvalence et de précision. Alors que le maillage interactif était auparavant limité à 50.000 polygones, il est désormais illimité et le maillage des grands espaces peut facilement dépasser un million de polygones. De nouveaux jumeaux numériques sont désormais diffusés à la demande, au fur et à mesure que l'utilisateur se déplace dans un espace, disponibles sur les plateformes mobiles et web pour tous les utilisateurs avec des temps de chargement plus rapides, des fréquences d'images plus rapides et beaucoup plus de détails sans compromettre les performances.Le moteur Cortex AI de Matterport est mis à niveau pour capturer une portée 5 fois supérieure, permettant aux clients de transformer leurs espaces intérieurs et extérieurs, même lorsqu'ils rencontrent des zones denses comme des feuillages, des éclairages et des surfaces réfléchissantes difficiles. La puissance combinée de la nouvelle plateforme Matterport Digital Twin, de la caméra Pro3 et du moteur Cortex AI amélioré permet d'obtenir des jumeaux numériques parmi les plus précis, immersifs et étonnants jamais créés.Pour Lou Marzano, vice-président de la Recherche et du Développement et de la fabrication : « La caméra Pro3 est le fruit d'années de recherche avancée et d'une écoute attentive de nos clients. Le résultat est une véritable révolution dans la technologie de capture 3D. Les exigences de l'industrie du numérique poussent les normes de nos produits à de nouveaux niveaux, rendant la précision, la portée et la mobilité essentielles au succès de nos clients. Nous avons réuni tout cela dans un appareil portable qui atteint un nouveau palier en termes de rapport prix/performance pour la capture LiDAR commerciale. Certaines de nos plus grandes entreprises clientes ont déjà mis la Pro3 à l'épreuve en capturant de grands sites extérieurs, des stades aux campus, avec une vitesse et une précision jamais vue auparavant. Comme les Pro1 et Pro2 qui l'ont précédée, la caméra Pro3 est dans une classe à part et je suis très fier de l'équipe qui est à l'origine d'une autre première dans le secteur. »Dotée d'un nouveau design saisissant, propre à Matterport, la Pro3 regorge de fonctionnalités révolutionnaires, notamment :Un capteur de 20 mégapixels et un objectif à 12 éléments fabriqués sur mesure pour une capture ultra large de grands espaces ;Une capacité de capture de 100k points par seconde à des profondeurs allant de 0,5m à 100m ;Un capteur LiDAR haute précision pour une précision inégalée dans diverses conditions de lumière ;Un temps de démarrage de la caméra de moins de 40 secondes ;Des blocs de batteries amovibles pour un balayage continu, les batteries se rechargent complètement en 3,5 heures ;Un poids plume de moins de 2 kilos 5 - la Pro3 est 30 % plus petite et 35 % plus légère que la caméra Pro2 ;Une nouvelle fixation de trépied conçue pour la Pro3 et de nouveaux étuis pour une portabilité et une protection maximales.Prix et disponibilitéLa caméra Pro3 de Matterport est disponible sur matterport.com/pro3 ou chez les revendeurs partenaires de Matterport dont Amazon, B&H Photo et Video ou encore Adorama.La caméra Matterport Pro3 est vendue au prix de 5695 euros et comprend :Une caméra Pro3 dans une mallette de transport ;Un support de trépied ;Une batterie et un kit de chargement ;Un an de garantie.Le kit Matterport Pro3 Accélération, au prix de 7695 euros. Il comprend tout ce qui est nécessaire pour une journée complète de capture :Une caméra Pro3 dans une mallette de transport10 fichiers de nuages de points haute densité Matterport E57 pour réaliser rapidement de grands projets;10 MatterPaks pour extraire des plans d'étage, des fichiers de nuages de points et des fichiers OBJ à partir de jumeaux numériques ;Un support de trépied ;Deux piles avec un kit de chargement ;Un trépied, un chariot à roulettes, deux butées de porte, une valise rigide et un sac à dos ;Une garantie de 3 ans sur la caméra Pro3 et le support de trépiedLes accessoires sont disponibles séparément aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne via Amazon. Pour obtenir des informations sur les prix, rendez-vous sur le site Web de Matterport.Disponibilité de la caméra Pro3 en fonction des régions :Amérique du Nord : commandes ouvertes dès aujourd'hui, date d’expédition estimée à début septembre 2022.EMEA/Asie Pacifique : ouverture des commandes imminente (date à confirmer), date d’expédition estimée à début octobre 2022.
Il y a 2 ans et 259 jours

Rénover une copropriété, galère à tous les étages

Quand Esther, propriétaire d'un appartement en Seine-Saint-Denis, a découvert que son syndic de copropriété prévoyait de faire un ravalement de façade sans y adjoindre les moindres travaux de rénovation énergétique, elle s'est insurgée et s'est heurtée à un mur.Ses rencontres avec les membres du conseil syndical n'ont suscité que l'hostilité, ses e-mails, raconte-t-elle, "tombaient dans un trou"...Avec sa vie personnelle et professionnelle qui ne lui permet pas de s'impliquer comme elle le voudrait dans le dossier, elle regrette d'avoir "toujours un temps de retard" sur les décisions du syndic."Je pourrais faire ma super militante, aller choper les coordonnées de tout le monde et aller embêter la terre entière, mais j'ai pas le temps", confie-t-elle, découragée.Olivier (prénom modifié à sa demande), cadre parisien dans la transition écologique, s'est retrouvé dans la même situation, d'un conseil syndical qui approuve des travaux sans rénovation énergétique, comme c'est pourtant obligatoire depuis 2015. "Je suis tombé sur un syndic +old school+, à trois ans de la retraite, qui était en mode +c'est pas comme ça qu'on fait et de toute façon ça marchera pas+", raconte-t-il à l'AFP.Il est parvenu à stopper le projet, à ses yeux une "incurie climatique", en attaquant la décision en justice."C'est un choix personnel que j'ai fait, d'engager des frais juridiques pour mes convictions", dit-il. "J'ai ce luxe. Je suis un cadre supérieur, pas un ménage en précarité énergétique". "Si des gens comme moi ne le font pas, qui le fera ?"Des années de procédureLeur cas est symptomatique des embûches pour réussir une rénovation énergétique en copropriété, qui représentent 28% des bâtiments en France.La difficulté vient d'abord de la forme même des copropriétés, où les décisions, qui se prennent en votant en conseil syndical, peuvent être longues et fastidieuses à adopter, surtout quand elles engagent des sommes importantes."Entre le moment où on rentre en relation avec une copropriété et le moment où les travaux sont votés, il se passe quatre ou cinq ans en moyenne", témoigne Christophe Dujardin, président de l'agence régionale Ile-de-France Energies.Difficile de mettre tout le monde d'accord avec des propriétaires qui ont des projets, explique également Sébastien Catté-Wagner, expert en copropriétés à l'Agence nationale de l'habitat (Anah). "Vous avez des copropriétaires qui comptent vendre, des bailleurs-investisseurs qui n'ont pas envie de faire des travaux, des jeunes endettés pour qui ce n'est pas facile de payer 15.000 euros..."A quoi s'ajoute le peu de lisibilité des différentes aides.Contraintes et incitationsPour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, pilier majeur de la transition écologique, l'Etat a en effet multiplié les mesures. Les propriétaires de logements sont obligés d'effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) s'ils souhaitent les mettre en vente ou en location.Et pour les plus énergivores (étiquetés F et G), il est déjà interdit, depuis le 24 août, d'augmenter les loyers. A partir de 2023, ce sont des interdictions pures et simples de louer qui frapperont progressivement les passoires thermiques.Côté incitatif, le dispositif-phare de l'Anah, lancé en juillet 2021, s'appelle MaPrimeRénov' Copropriétés. Il peut subventionner 25% du montant des travaux, à condition que les gains de performance énergétique soient conséquents (35% au moins).Quelque 12.000 logements ont bénéficié du dispositif en 2021 pour un coût d'environ 70 millions d'euros.Les agences régionales de l'énergie proposent également des prêts et jouent un rôle d'"ensemblier", soit de pilote global des chantiers. "C'est de plus en plus discuté et vous allez voir pas mal de nouveaux services et acteurs. Je pense que les gros énergéticiens y réfléchissent", explique à l'AFP Carine Sebi, professeure à Grenoble Ecole de Management."Ce sujet de la rénovation énergétique, ça ne vient pas par conscience environnementale. Ça vient uniquement parce qu'on est contraint, soit parce que notre logement devient insalubre ou parce que notre facture d'énergie va exploser", ajoute-t-elle. "Il faut qu'on se saisisse de la crise actuelle liée à l'inflation pour valoriser les économies d'énergie engendrées par la sobriété mais surtout l'efficacité énergétique".
Il y a 2 ans et 259 jours

Action Logement et la Fnaim s'engagent pour le déploiement de la garantie Visale

LOGEMENT LOCATIF. L'organisme paritaire, dont la Garantie Visale constitue désormais l'une des politiques phares en termes de services aux salariés, a conclu avec le réseau d'agences immobilière un accord permettant d'améliorer la connaissance du dispositif et sa promotion auprès des publics bénéficiaires.
Il y a 2 ans et 259 jours

Interview de Jean-Gabriel Niel, co-dirigeant et CEO de Graneet

Batinfo : Pouvez-nous faire un résumé de l'histoire de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Graneet est un projet que j'ai démarré avec mes associés en 2020. En 2019, alors que j’accompagnais une PME du BTP pour acheter un logiciel de gestion, j’ai découvert à quel point le suivi administratif et financier des chantiers était complexe et chronophage de part les spécificités métiers du secteur. En étudiant l’offre d’équipement disponible pour des PME, nous avons réalisé que les solutions existantes étaient généralement inadaptées, compliquées à mettre en place et à utiliser, et souvent très coûteuses. Pour toutes ces raisons, plus de 50% des sociétés utilisent encore Excel aujourd’hui pour gérer leur activité... Pour Véronique Combès, Gérante de Combès Bâtiment : « Graneet c'est très bien, c'est très simple et on va vite à l'essentiel. Je ne me suis jamais adaptée aux autres outils, pourtant j'en ai essayé plusieurs. » Forts de ce constat, nous y avons vu une opportunité unique d’apporter une solution 100% adaptée aux besoins de ces PMEs. Nous étions convaincus que la clé pour réussir était de construire un produit simple à prendre en main, mais très puissant et flexible. Et pour cela, nous avions besoin d’écouter les futurs utilisateurs. Nous avons passé près de 2 mois avec Enzo Dozias, co-fondateur et CPO de Graneet, à faire des entretiens avec une centaine de patrons d'entreprises du BTP pour mieux cerner leurs besoins. Nous avons pu construire lors de ces échanges l’ébauche de ce que serait la solution Graneet et cela nous a permis de signer nos 3 premiers clients. Avec cette validation en main, début 2020, nous avons décidé de créer l’entreprise et avons convaincu Raphaël Moulin, co-fondateur et CTO, de nous rejoindre. Après 6 mois de travail acharné, nos premiers clients commencent à utiliser Graneet en juin 2020. Les choses s'accélèrent pour nous à partir de là : nous rejoignons le Founders Program de Station F, l’équipe grossit et passe à 10 personnes, et forts de nos premiers succès et de la confiance de nos clients, nous réalisons une levée de fonds qui nous permet d’accélérer le développement du logiciel en recrutant de nouveaux talents, et de nous installer dans nos propres bureaux dans le XIème arrondissement à Paris.Nous sommes aujourd’hui une équipe de 20 personnes, les deux tiers travaillant à la construction du produit Graneet, le tiers restant étant en charge du commercial et de l’accompagnement des nouveaux clients. Convaincus de l’importance de construire une solution très puissante mais ultra simple d’utilisation, nous passons énormément de temps à travailler les composants et l'interface de notre solution. Nous co-construisons notre logiciel avec nos clients et nous réalisons par conséquent systématiquement des tests utilisateurs des nouvelles fonctionnalités sur lesquelles nous travaillons. Les professionnels du BTP ont peu de temps en dehors du terrain pour gérer le suivi financier et administratif de leurs projets et nous voulons les aider à mettre en place de meilleures pratiques de gestion pour maximiser leur marge en tant que partenaire de confiance. Pour Arnaud Mercier, Associé de Innovative & Smart Buildings : « Graneet est un logiciel simple à utiliser et agréable en plus d’être ergonomique. Le support est très réactif, l’équipe est super disponible en cas de problème et on sent qu’il y a un réel accompagnement derrière. D’autre part, son développement est co-construit avec l’équipe. »Batinfo : Actuellement quel est le positionnement de votre produit et de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Nous adressons les PME du BTP de tous les corps d’état qui font au moins 1 millions d'euros de chiffre d'affaires. Pour des entreprises de plus petite taille, notre solution est sans doute un peu trop poussée pour leurs besoins. Contrairement à la majorité des solutions de gestion commerciale BTP, notre solution est “cloud”, accessible en ligne par abonnement, et construite sur les dernières technologies avec une attention toute particulière portée à l'expérience utilisateur. Nous faisons attention à ce que l'accès aux données soit le plus simple et intuitif possible et, que les interfaces soient les plus performants. Nos clients apprécient particulièrement les tableaux de bord d’activité dans Graneet qui en sont un très bon exemple. Nous nous différencions également sur notre méthode de commercialisation : nous ne passons pas par des revendeurs mais vendons uniquement en direct à nos clients, ce qui permet un lien fluide entre nos équipes et les utilisateurs. Lorsqu’un de nos clients a un problème, il a accès à un canal de communication direct avec nos équipes techniques. Enfin, avec notre volonté d'être proches et réactifs pour aider nos clients rapidement, nous investissons aussi beaucoup dans l'accompagnement et le support qui sont au cœur de l'ADN de Graneet. Le temps de réponse moyen à un client est de 5 minutes et le temps de traitement moyen d'une demande est de moins de 30 minutes. Chiffres clés :8500 situations de travaux créées directement via GraneetPlus de 3000 chantiers gérés actuellement dans le logiciel500 millions d'euros facturés l'année dernière par les clients de GraneetBatinfo : Quel est l'avenir de Graneet ?Jean-Gabriel Niel : Notre objectif est de démocratiser l'utilisation de solutions de gestion par les PME du BTP, les aider à mieux appréhender le suivi financier de leur activité et à booster leurs marges en leur fournissant une visibilité et une transparence sur leur business, en temps réel. Nous sommes en train de finaliser le développement d’un groupe de fonctionnalités permettant le contrôle de gestion des projets pour pouvoir gérer l'allocation des différentes dépenses projet par projet : édition des bons de commandes, suivi des achats et des heures de main d’œuvre, analyse du budget. Nous cherchons à aller plus profond dans la chaîne de valeur du BTP et voulons intégrer le plus de services possibles à notre solution qui peuvent être utiles à nos clients et nous allons donc à partir de là travailler sur les connexions à des services externes au travers de partenariats. Pour pouvoir mettre en place ce plan ambitieux, nous continuons d'ailleurs à recruter dans toutes les équipes et serons une trentaine de personnes d’ici à la fin de l’année. Vos lecteurs pourront également nous retrouver pour la première fois sur le salon Batimat en octobre prochain !
Il y a 2 ans et 259 jours

Saur : croissance à tous les étages au premier semestre

En progression sur le marché français comme à l’international, le spécialiste des services de l’eau dévoile un bilan positif sur les six premiers mois de l’année. Une période qui vient également confirmer la forte dynamique des activités à destination de l’industrie.
Il y a 2 ans et 260 jours

Dans les cendres de l'incendie du Caire, la difficile question des églises d'Egypte

Dimanche, quand un générateur en surchauffe a mis le feu à un climatiseur, 200 fidèles assistaient à la messe en l'église d'Abu Sifine, raconte à l'AFP le père Yohanna.En tout, 41 personnes sont mortes, asphyxiées par la fumée alors que les secours tardaient à venir.Le père Yohanna a perdu dans l'incendie six proches, dont des jumeaux de cinq ans et leur petit frère de quatre ans.Règles de sécurité, service d'urgences adéquats, locaux adaptés... Il reste beaucoup à faire, reconnaît le prêtre.Mais construire ou rénover une église est "devenu plus simple" grâce à une loi votée en 2016, assure-t-il.L'Etat affirme que ce texte a permis de "légaliser" 1.077 églises et se targue d'être un "modèle multiconfessionnel unique de coexistence et d'unité nationale".Un argument d'autorité qui permet de taxer les militants qui dénoncent des discriminations à l'encontre des coptes "de comportement anti-patriotique", accuse l'historienne Amy Fallas."Pas pratique", "inadéquat"L'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR), l'ONG des droits humains la plus en vue d'Egypte, accuse même cette nouvelle loi d'avoir creusé un peu plus le fossé.Selon elle, seules 40% des demandes de construction ou de rénovation d'église ont obtenu un accord préliminaire des autorités et 20% un accord définitif.L'église Abou Sifine incarne ces déboires: nichée dans un immeuble du dédale de ruelles du quartier d'Imbaba, à peine assez large pour laisser passer une voiture, elle n'avait qu'une entrée, rapidement barrée par les flammes, selon les témoins.Dans les étages, les escaliers étroits qui menaient aux salles pour l'enseignement et autres services proposés par l'église sont rapidement devenus des nasses forçant des fidèles à se "jeter par les fenêtres", a raconté un témoin à l'AFP.L'église ne faisait "que 120 mètres carrés", a rapporté le pape Tawadros II, chef de l'Eglise copte orthodoxe.Il faut "la relocaliser dans un espace plus grand", a-t-il plaidé, parce que nombre des 10 à 15 millions de Coptes d'Egypte vivent à Imbaba.Mais dans une mégalopole de plus de 20 millions d'habitants, la tentation est grande de construire là où il y a de la place: dans la grande banlieue."Ce n'est pas pratique", répond le père Yohanna. "Les lieux de culte doivent être proches des zones où habitent" les coptes, majoritairement installés dans les quartiers anciens du centre du Caire. Tawadros II lui-même --pourtant partisan déclaré du président Abdel Fattah al-Sissi-- l'a reconnu: les coptes doivent souvent faire avec "de petites églises dans des endroits inadéquats", souvent des maisons ou des immeubles des quartiers populaires sans détecteur de fumée ni issue de secours.Surtout les quartiers pauvresAprès Abou Sifine, deux autres églises ont été endommagées par des incendies nés de court-circuits."A chaque fois, c'est une question de vie ou de mort qui touche de façon disproportionnée des églises de quartiers pauvres", affirme Mme Fallas à l'AFP.Mais évoquer la discrimination des coptes, qui se plaignent régulièrement d'être tenus à l'écart en Egypte, n'est pas sans risque.En janvier, neuf coptes sont sortis de trois mois de prison pour avoir réclamé la reconstruction de la seule église de leur village, Ezbet Faragallah, au sud du Caire.En 2016, l'église Saint Joseph était partie en fumée dans un incendie --"volontaire" selon l'EIPR, alors que les coptes subissaient aussi des attaques d'islamistes radicaux notamment après le renversement par l'armée en 2013 du président islamiste Mohamed Morsi.Largement endommagée, Saint Joseph a été officiellement démolie en 2021 mais les autorités n'ont toujours pas délivré de permis de reconstruire alors qu'elles devaient répondre, selon la loi de 2016, sous quatre mois.L'église Abou Sifine d'Imbaba, elle, a obtenu un traitement différent. Avec tous les regards braqués sur les petits cercueils des victimes emportées dimanche par le feu, le génie militaire a annoncé qu'il la rénoverait --sur ordre de M. Sissi en personne.D'ici là, comme à Ezbet Faragallah, ses fidèles risquent de devoir se contenter d'une maison ou d'un appartement. Ces fameuses "petites églises dans des endroits inadéquats".
Il y a 2 ans et 260 jours

Carnet de commandes "record" et nette hausse du bénéfice pour Spie

Le groupe de services techniques aux entreprises Spie affirme son rebond post-confinements avec un bénéfice net en hausse de 26,8% et continue sa politique d'acquisitions, a annoncé le groupe.