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Il y a 2 ans et 356 jours

Podcast #13 – Comment recycler les retours de béton ?

Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine – Publié le 28/05/2021 1 – Quelles sont les différentes méthodologies pour traiter les retours de béton frais ? Aujourd’hui, le BPE et la préfa peuvent profiter de différentes méthodologies pour assurer le recyclage et la valorisation de leurs retours de béton frais.  Historiquement, les bassins de décantation sont la première technique de traitement. La toupie déverse le béton dans un premier bassin, dans lequel les retours décantent. Les eaux chargées se clarifient par débordement vers un second bassin, puis un troisième, et ainsi de suite. Lorsqu’un bassin initial est plein, il faut effectuer un curage, réalisé par un sous-traitant ou par les équipes de la centrale BPE. Quant à l’eau du dernier bassin, elle est propre à une réutilisation en la fabrication et peut être envoyée via une bascule dans le process de production. Cependant, ce système implique un fort génie civil, une surface au sol importante et une adaptabilité limitée en cas de forte affluence.   Bibko propose un système complet comprenant le recycleur Comtec 30, la roue à godets pour la vidange de la pompe à béton, le bassin d’agitation et le filtre presse. [©Bibko] Une autre solution consiste à utiliser des bennes ou des moules, les retours béton étant tout simplement vidés, puis laissés là pour qu’ils fassent prise. Dans le cas des bennes, le béton est concassé. Dans celui des moules, le béton est ensuite commercialisé sous forme de “Lego”, notamment pour des retenues de terrassement.  Dernière solution, la mécanisation. Cela consiste en la mise en place d’un recycleur, qui va être alimenté par les eaux souillées de lavage du malaxeur, par des retours béton, provenant du lavage de la pompe à béton et du nettoyage de la zone de process. Les déchets sont alors séparés de l’eau. Les fines de sable et les résidus de ciment sont réutilisés dans le process de production sous forme d’eau chargée brassée dans un bassin par un agitateur. Cette agitation permet de maintenir les matières en suspension. Les systèmes de recyclage permettent de valoriser les retours de béton. Ici, le système RWS de Bibko. [©Bibko] Le process consiste à passer par une bascule, afin de charger et de réintégrer l’eau au circuit de production. En cas de besoin, un complément en eau claire est fait par automatisme, en fonction de la formulation. Pour les formulations excluant les eaux chargées, comme les bétons sous norme NF, celles-ci passent par un filtre-presse qui permet d’obtenir une eau claire et filtrée. 2 – Pourquoi opter pour le “système de recyclage automatisé” ? Le système de recyclage automatisé permet de séparer les granulats de l’eau chargée. Il peut être adapté aux besoins des clients, en taille et en volume de traitement, comme en accessoires. Par exemple, le filtre-presse qui permet de séparer les boues de l’eau et de compresser cette matière en galettes. On obtient ainsi une eau claire et filtrée, utilisable en production, sans aucune limitation. Et l’on recycle les déchets de production du béton.  Le filtre-presse permet de passer d’une eau chargée, à une eau recyclée industrielle. [©Bibko] 3 – Comment cela fonctionne-t-il ? Revenue à sa base, la toupie s’approche de la station de lavage. Le nettoyage de la cuve est effectué avec une canne spécifique. La quantité d’eau est définie en fonction de la quantité de matière en retour. Le but étant de noyer le béton, pour obtenir un coulis plus facile à introduire dans le système.  Les eaux de lavage de sous centrale, de même que les nettoyages de pompes à béton et de retours de lavage des bandes transporteuses sont déversés dans l’unité de traitement via un entonnoir amovible. Puis, elles sont remontées via une vis d’Archimède ou une roue à aubes. Bibko propose un système de retraitement de retours toupies et de ceux provenant de la vidange des pompes à béton. [©Bibko] Pour leur part, les retours de chape anhydrite doivent suivre un chemin spécifique, leurs eaux ne devant pas être mélangées avec celles destinées aux formulations à base cimentaire. Le passage dans le recycleur spécifique permet d’envoyer l’eau chargée dans un bassin dédié.  D’une manière générale, les fines de sables et ciments sont récoltées dans une coupure inférieure à 200 μm. Entraîné par l’eau dans unbassin dédié, l’ensemble reste en agitation grâce à une hélice et un arbre propulsé par un moto-réducteur. Ce système de brassage des boues évite la prise du ciment. Et élimine la fastidieuse activité de curage mécanique.  Les bassins d’agitation peuvent prendre deux formes : une première bétonnée et une seconde, métallique. Dans ce cas, les bassins sont posés au sol, ils peuvent être mobiles et s’intégrer à une plate-forme de lavage complète et transportable.  Des systèmes de recyclage pour la préfabrication sont disponibles, comme ici, pour le traitement des eaux d’un atelier de polissage. [©Bibko] Si l’utilisateur ne souhaite obtenir que de l’eau chargée, le process s’arrête ici. Au-delà, l’eau passe dans le filtre-presse. Ce dispositif secondaire permet d’obtenir une eau destinée à une utilisation industrielle. Elle est ainsi réinjectée dans le circuit industriel de production ou dans le système de lavage. En cas d’excédent d’eau claire, l’eau peut aussi être neutralisée en pH et en métaux lourds et rejetée dans la nature suivant les normes correspondantes.  4 – Quels peuvent être les accessoires complémentaires ?  Bien entendu, les systèmes de recyclage automatisés peuvent être complétés d’une série d’accessoires et d’options : Une gamme d’options sécuritaires et de mise en route ;Le vidangeur de pompes à béton ;Une trémie-tampon peut aussi être placée en amont du recycleur, afin de gérer les éventuels afflux de matière et de diminuer les temps d’attente pour vider les toupies ; Le crible à la sortie du recycleur réalise des coupures gravillonaires différentes ;Des moyens d’hivernage ;Le déferisateur permet, par aimantation, de récolter les fibres métalliques ;Le tamis récupère les fibres plastiques ;La gestion des chapes anhydrite. Bien dimensionné, un système de recyclage permet de gérer les eaux industrielles en circuit fermé. [©Bibko] Afin de répondre aux besoins de chaque utilisateur. Sujet réalisé en collaboration avec Jean-Marc Lotz, directeur général de Bibko Système Bibko, plus de 35 ans d’expérience Depuis 1985, Bibko est un précurseur du traitement du béton résiduel et des eaux de lavage. Dans l’industrie du BPE comme dans celle de la préfabrication. L’entreprise compte plus de 2 600 installations en fonctionnement dans le monde entier.  Le système de recyclage Bibko propose une solution performante et complète pour le recyclage du béton résiduel, qui préserve la nature. Grâce à celui-ci, les granulats et l’eau contenue dans le béton sont récupérés et réutilisables dans les processus de production. Cela crée une solution “zéro déchet” très respectueuse de l’environnement. De quoi éviter les principales problématiques du béton résiduel et de l’évacuation des eaux de lavage. En plus des centrales à béton, les systèmes de recyclage peuvent aussi être utilisés dans les usines de mortier et d’anhydrite. Une équipe d’ingénieurs et de commerciaux avec de nombreuses années d’expérience est disponible pour trouver une solution adaptée aux besoins de chaque client. Bibko assure un support technique complet avant et après l’installation. En 2014, la fusion avec Platz a créé une autre division, qui propose des solutions spécifiques aux clients pour les pompes, les systèmes et services de lavage. Plus d’information ici Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 356 jours

CCB Greentech : La technologie TimberRoc

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine De gauche à droite, le staff de direction de CCB Greentech : Cédrik Longin, directeur exécutif et associé, François Cochet, président fondateur, et Laurent Noca, cofondateur et directeur technique. [©CCB Greentech] Comment est né l’idée de CCB Greentech ? Cédrik Longin : A l’origine de cette aventure, il y a un homme. François Cochet. Il a fait tout sa carrière dans le bois : bûcheron, exploitation forestière, commerce. Puis lancement et direction d’une des plus importantes scieries de France. Très vite, il avait constaté que le bois de trituration, c’est-à-dire toute la partie ne pouvant servir de bois d’œuvre, n’était pas exploitée à sa juste valeur. Alors même que cette partie représente près de 50 % du volume total traité. L’essentiel partait vers l’industrie de la pâte à papier ou du bois de chauffage. François Cochet voulait aller plus loin, trouver une voie permettant d’exploiter le côté “puits de carbone” du bois. Cette réflexion l’a conduit à fonder, dès 2006, CCB Greentech, pour développer une technologie inédite de granulats de bois à destination du béton, mais dans une utilisation structurelle. Quinze années de recherche & développement et 60 bâtiments prototypes plus tard, la solution est là, fonctionnelle. Elle permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. Et auto-portants autour d’une ossature poteaux-poutres jusqu’à R + 10. Personne n’a jamais proposé cela auparavant. C’est cela la technologie TimberRoc ? Exclusivement destiné à l’industrie du béton, le TimberRoc de CCB Greentech offre une résistance à la compression de 4 MPa. [©CCB Greentech] Absolument. TimberRoc est notre béton de bois, dont 60 % de la masse est constituée de granulats additivés. Nous attendons aujourd’hui quatre Atex de cas A. Le TimberRoc offre une résistance à la compression de 4 MPa. Il est exclusivement destiné à l’industrie du béton, la construction hors site. L’emploi en BPE n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. La formulation de base s’est faite autour d’un ciment de type CEM II, mais les préfabricants peuvent choisir un autre ciment, s’ils le souhaitent. En quoi consiste le processus de “bois additivé” ? Il s’agit tout simplement d’un traitement spécial permettant de rendre compatible nos granulats avec d’eau et le ciment, de manière à former un béton stable et durable. Il n’y a rien de chimique dans ce processus. Ainsi traité et emprisonné dans sa matrice cimentaire, le bois additivé reste sain, conserve son CO2, qui n’est pas relâché, est insensible à l’humidité. Les éléments préfabriqués peuvent être stockées en extérieur. Le TimberRoc est aussi stable au feu. Des essais menés au Cérib et au CSTB ont démontré une excellente résistance au feu avec un REI de plus de 4 h, dans le cas d’une prédalle. Qu’en est-il du bilan carbone ? Des performances énergétiques ? Acoustiques ? Et autres ? Le béton de bois TimberRoc de CCB Greentech permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. [©CCB Greentech] Notre béton de bois TimberRoc absorbe davantage de CO2 qu’il n’en émet pour sa fabrication et celles de ses matières premières. A vrai dire, en fonction du principe constructif choisi, son bilan carbone, toujours négatif, oscille entre – 40 et – 70 kg de CO2/m2. Côté résistance technique, un mur de 30 cm, préfabriqué en TimberRoc, affiche un R de 2 m2.K/W. Il fonctionne comme un système d’isolation thermique répartie, ce qui limite les points froids. Quant à son déphasage thermique, autrement dit sa capacité à retarder le moment où la chaleur extérieure en été entre dans la maison, il est de 18 h 00, toujours pour une paroi de 30 cm d’épaisseur. Le matériau est aussi perspirant. Son acoustique est remarquable : cela fait des années qu’on utilise le béton de bois pour réaliser des murs anti-bruits. Enfin, d’un point de vue technique, il est sciable, malgré son importante dureté et présente une masse volumique de 800 kg/m3, ce qui est faible pour un matériau structurel. En quoi le TimberRoc se distingue-t-il de solutions à base de granulats de bois déjà existantes sur le marché ? C’est une solution totalement structurelle et non un simple matériau de remplissage. Des brevets ont été déposés pour son utilisation en construction de bâtiments. Une utilisation de nos granulats additivés pour la préfabrication de blocs béton ne fait pas partie de notre scope actuel. Nous ne pouvons pas être présents sur tous les fronts. Mais la question mérite d’être posée… Par qui et où est fabriqué le granulat de bois ? Avec quelle matière première ? Nous possédons notre propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. Nous ne travaillons qu’avec les exploitants forestiers de la région Rhône-Alpes, bénéficiant d’une certification PEFC1. De même, nous ne choisissons que quelques essences particulières pour fabriquer nos granulats. Quelle est votre stratégie de développement à venir ? CCB Greentech possède sa propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. [©CCB Greentech] Déjà, François Cochet a très vite été rejoint au sein de CCB Greentech par Laurent Noca, en qualité de cofondateur. Cet ingénieur des Arts & Métiers est à l’origine des principes constructifs que nous proposons aujourd’hui. Pour ma part, j’ai rejoint cette équipe en 2021 pour m’occuper du développement commercial de l’entreprise. Quelques investisseurs privés complètent l’actionnariat de l’entreprise. Le développement actuel est opéré à travers des cessions de licence à des industriels du béton. Spurgin Léonhart en a acquis une pour une première usine affectée à la production d’éléments en béton de bois. A terme, quatre autres sont envisagées. R-Technologies, une filiale de Préfa du Léman, monte aussi aujourd’hui sa première unité de production dédiée. Et dont la mise en service effective doit intervenir début 2023. Il y aura d’autres industriels du béton partenaires, afin de former un véritable réseau. Mais nous souhaitons privilégier la qualité à la quantité. Enfin, nous avons aussi des velléités à l’international. En effet, notre technologie s’avérant être une des moins impactantes qui soit pour l’environnement, nous sommes très sollicités, y compris par de potentiels partenaires étrangers. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Certification forestière privée qui promeut la gestion durable des forêts. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 356 jours

Vinci Construction France : Le bas carbone comme feuille de route

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Voussoir préfabriqué en béton Exegy de Vinci Construction, dans l’usine Stradal d’Aubergenville (78). [©ACPresse] Le béton est un matériau d’avenir, à condition de réduire son empreinte carbone globale. En tant qu’entreprise du BTP, Vinci Construction en a très tôt pris conscience. « Depuis 2016, nous avons focalisé nos recherches sur la baisse de nos émissions carbone. Le béton se situe naturellement au centre de cette approche », résume François Cussigh, expert béton de Vinci Construction France. Le résultat s’appelle aujourd’hui Exegy. Un nom tiré d’une ode d’Horace : “Exegi monumentum” (“J’ai érigé un monument”)… Exegy constitue une gamme complète de solutions bas carbone. Mais sur quels critères se base Vinci Construction ? En effet, le béton bas carbone n’a pas encore de définition officielle et consensuelle ? L’entreprise a fait le choix de standards techniques, qui lui sont propres, mais qui restent, malgré tout, assez proches de la classification proposée par le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE). On ne parle pas ici d’un pourcentage de réduction par rapport à une “formule standard équivalente”, mais d’empreintes carbone concrètes, exprimées en kg CO2 éq/m3 de béton. Ceci, en fonction de la classe de résistance : C20/25 à C30/37, C35/45 à C45/55 et C60/60 et plus. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 358 jours

Somme : Capremib crée une forêt de poteaux pour un entrepôt

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Daylicer France fait construire son nouveau site de stockage à partir d’éléments préfabriqués de Capremib. [©Capremib] A Faverolles, une installation industrielle en remplace une autre. Souhaitant rapprocher son site de stockage de produits finis de son unité de fabrication, Daylicer France reconvertit la friche industrielle de l’ancienne usine Nutrimaine/Banania. Pour mener ce projet à bien, le maître d’ouvrage a confié à AConstruct la mission de réaliser un bâtiment de stockage de grande capacité (pour 41 000 palettes). Ce dernier est constitué de deux cellules attenantes de 4 230 m2, auxquelles s’ajoutent une cellule de transition transtockeur/expédition, appelée Buffer, haute de 26,40 m et se développant sur 1 650 m2. Mais aussi un bâtiment quais/expédition/bureau, haut de 11,80 m, pour de 955 m2 et un local technique, culminant à 11,80 m, d’une superficie de 420 m2. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Hauts-de-France D’une hauteur unitaire de 34,15 m, les poteaux sont constitués de deux éléments superposés : une partie basse de 12,50 m, rehaussée d’un segment de 23 m. L’ensemble est liaisonné à l’aide du système Bolda de Peikko, aussi utilisé pour fixer les poteaux sur les massifs de fondation. La hauteur plus faible de la cellule Buffer a permis à Capremib de réaliser des poteaux de 27,50 m (33 t) d’un seul tenant. Pour les parties verticales, c’est un béton armé C50/C60 qui a été mis en œuvre. Au total, la structure verticale du transtockeur compte 95 poteaux de 56 t chacun, en béton armé bas carbone. Cette ossature est complétée par des éléments de remplissage coupe-feu (2 h ou 4 h) en béton préfabriqués par TechniPrefa. En partie haute, une charpente béton (C6075 précontraint), toujours signée Capremib, supporte la couverture des bâtiments. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 358 jours

Saône-et-Loire : KP1 recycle son bois localement

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Grâce à l’association Tremplin, KP1 va pouvoir recycler 30 t de bois chaque année. [©KP1] KP1 travaille sur ses engagements RSE sur son site industriel de Ciel. Cette usine de 1 ha produit des dalles alvéolées, des prédalles et des pré-linteaux en béton précontraint. Pour faciliter le stockage, les produits sont disposés sur des palettes, des chevrons et des traverses, avant d’être empilés les uns sur les autres. Après plusieurs utilisations, ces éléments en bois s’abîment. Ils sont déclassés et doivent être recyclés. Afin de récupérer et revaloriser ces déchets, KP1 a conclu un partenariat avec Tremplin, une association d’insertion locale, située à Pierre-de-Bresse. Mis en place depuis fin 2021, cet accord permettra de recycler 30 t de bois chaque année. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne – Franche-Comté Trois bennes sont mises en place directement à l’usine pour le tri des palettes, des chevrons et des traverses. Elles sont enlevées par Tremplin toutes les trois semaines, en fonction des besoins. « Les déchets bois sont collectés par camion et revalorisés dans notre atelier par 11 de nos salariés en insertion professionnelle, indique Jean-Baptiste Bois, directeur de l’association. Les traverses en chêne sont réutilisées pour le bardage de cabanes dans le cadre d’éco-pâturage. Les chevrons en sapin sont broyés pour le paillage des espaces verts. Les palettes peuvent être démantelées pour les fagots d’allume-feu ou être utilisées en l’état pour créer des meubles. » Une démarche durable et humaine soulignée par Emmanuel Vernay, responsable technique de l’usine de Ciel. « Jusqu’alors ces éléments usagés étaient mélangés aux autres déchets. Aujourd’hui, nous réalisons de réelles économies sur ce poste. Le partenariat avec Tremplin est aussi un vivier pour le recrutement. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 358 jours

Mapei : « Nous allons poursuivre l’essor »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Christophe Jeauneau est le directeur général de Mapei France depuis 2015. [©ACPresse] L’année 2022 est celle du 85e anniversaire de la naissance de Mapei. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par cette entreprise ? On pourrait dire que c’est vieux… Mais pour un groupe familial, c’est l’âge de la maturité, de l’engagement et de la pérennité. Rodolfo Squinzi a fondé Mapei, en 1937, à Milan et a développé le marché italien. Son fils Giorgio en a assuré l’internationalisation et la diversification. Au fil des ans sont apparues les gammes “Adjuvants”, “Chimie de la construction”, “Etanchéité” et “Sols industriels”. Aujourd’hui, la 3e génération à la tête de l’entreprise a pour objectif d’en poursuivre l’essor. Mapei reste une des rares entreprises familiales du secteur de la construction. Mais le véritable évènement ne sera-t-il pas le 40e anniversaire de la création de Mapei France, fêté en 2024 ? Depuis son arrivée sur le territoire français en 1984, puis en 1989, avec le siège et l’usine de Toulouse Saint-Alban, Mapei a connu un important développement. Pour moi, les 40 ans marqueront une étape où Mapei ne sera plus seulement vue comme un industriel de la colle et du carrelage. Mais comme un acteur légitime de l’ensemble des secteurs du gros œuvre et du second œuvre. Toutefois, il reste encore un peu de travail à accomplir… D’autant plus que nous devrions atteindre d’ici là les 150 M€ de chiffre d’affaires ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 359 jours

Joseph Bertrand Vicat : Capitaine d’industrie

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine En 1853, Joseph Vicat se lance dans la fabrication industrielle du ciment artificiel, avec la création de la cimenterie Vicat du Genevrey. [©Vicat] 1853, vallée de la Gresse près de Grenoble, en Isère. Sous la conduite du jeune ingénieur Joseph Vicat, âgé de 32 ans, des ouvriers construisent à flanc de montagne de petits fours d’essai, en forme de biberons. Ce jeune ingénieur entreprend de cuire dans ces fours les calcaires argileux qu’il a analysés. Ceci, pour lancer la fabrication industrielle du ciment artificiel. Invention de son illustre père, Louis Vicat. En 1857, les résultats sont concluants. L’histoire du groupe Vicat commence… Mais qui était Joseph Vicat ? De brillantes études Joseph Bertrand Vicat naît le 1er décembre 1821, à Souillac (46). Après de brillantes études, il réussit le concours d’entrée à Polytechnique en 1841. Sorti officier d’artillerie un an plus tard, il débute par une carrière juridique après avoir obtenu sa licence de droit en 1846. Mais rapidement, sur les conseils de son père Louis Vicat, il s’établit à Champoléon (05), dans le Haut Champsaur où il exploite des mines de cuivre gris argentifère. Il en cède ensuite la concession pour se consacrer à aider Louis Vicat dans ses recherches autour du ciment artificiel. Ceci le conduit en 1853 à se lancer dans la fabrication industrielle du matériau avec la création de l’usine de Genevrey-de-Vif (38). C’est dans cette unité qu’il met au point, en 1857, la méthode dite “de double cuisson”, dont il est l’inventeur. Ce process industriel par voie sèche consiste à cuire comme un ciment naturel le calcaire argileux, puis à le moudre. Et enfin, à mélanger ce produit cuit avec du calcaire à forte teneur en carbonate de chaux pour obtenir le dosage voulu. L’approche permet la fabrication d’un ciment très homogène et très régulier. Jusque-là, selon les régions, les filons des carrières exploitées ou les types de fours, les ciments présentaient souvent des variations notables d’un sac à l’autre. Variations qui étaient le cauchemar des maçons… Désormais, le ciment Vicat leur garantit une qualité et une homogénéité constantes. Un esprit entrepreneurial Joseph Vicat a construit à flanc de montagne des petits fours d’essai, en forme de biberons, toujours debout à ce jour. [©Etienne Leroux-Wikipedia] Joseph Vicat a l’âme d’un créateur d’entreprise. En 1867, avec Alphonse Rallet, Marcelin Brotte et Napoléon Nayral, ses nouveaux associés, il transforme son entreprise en société en nom collectif Joseph Vicat et Cie. En 1868, il obtient la concession de l’usine d’Uriage-les-Bains (38) qu’il développe pour produire du ciment artificiel et dont il augmente le capital en 1873. Petite anecdote : Alphonse Rallet était un jeune et brillant industriel qui, dans les années 1850, créa une société de fabrication de parfums. Le célèbre n° 5 de Chanel est issu d’une formule élaborée par sa société… En 1875, après de nombreuses recherches, Joseph Vicat découvre un banc de “pierre à prompt” dans le massif de la Chartreuse, ensemble montagneux des Préalpes, à la limite des départements de l’Isère et de la Savoie. Il construit alors l’usine de La Pérelle (38) destinée à la fabrication du ciment prompt. Joseph Vicat veut ainsi diversifier ses fabrications. La source importante de profits qu’est le ciment prompt à cette époque lui permet de résister à la crise économique de 1882. Et de poursuivre ses travaux sur la fabrication du ciment artificiel. Joseph Vicat fut reconnu de son vivant comme l’un des grands industriels du Dauphiné, avec la préoccupation toujours présente du développement économique de sa région. Il fut même président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Isère. Joseph Vicat a eu deux filles. A la fin de sa vie, il se consacre à aider son gendre Maurice Merceron-Vicat à assurer la continuité de son œuvre. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 359 jours

96% des Français veulent que les entreprises agissent pour avoir une consommation énergétique la plus basse possible

Quid des ampoules basse consommation ?Si elles sont de plus en plus prisées par les Français dans leur habitation, il semble que l’utilisation des ampoules basse consommation dans les entreprises et les usines ne soit pas encore une évidence. En effet, plus de 37% des Français déclarent que dans leur cadre professionnel ces ampoules ne sont pas utilisées ou alors ne savent pas si c’est le cas à 36%. Seulement 27% pensent que les éclairages ont effectivement été adaptés pour être moins énergivores. Inoccupés… mais quand même allumés ! Encore aujourd’hui, il semble que très peu d’entreprises ou d’usines soient sensibles aux gestes simples pour réduire leur consommation d’énergie. Ainsi, 38% des Français avouent que les espaces inoccupés dans leur société ou leur usine restent allumés continuellement et 41% seulement durant les heures de travail. Uniquement 21% déclarent que les espaces inoccupés sont éteints. « Grada…quoi ? » En fonction de la journée, les besoins en luminosité sont logiquement différents. Mais seulement 1% des personnes interrogées savent que leur entreprise a mis en place un système de gradation en fonction de la lumière naturelle et 3% seulement dans certains espaces. En revanche, 39% ignorent si c’est le cas et 57% savent que non. Éteindre : un geste compliqué ? Dans leur habitation, les Français semblent avoir de bons réflexes quant à la réduction de leur consommation d’énergie. En revanche, au travail, les gestes simples ne sont pas du tout automatiques. En effet, lorsqu’ils quittent un espace de travail, uniquement 11% des Français éteignent l’éclairage et 19% le font de temps en temps. De ce fait, plus de 54% des Français n’y pensent même pas. Heureusement, 16% disposent de détecteurs qui le font à leur place.71% des entreprises sont-elles énergivores ? A l’heure où les questions environnementales sont clairement vitales, il paraît aberrant que seulement 29% des entreprises et des usines aient une infrastructure globale non-énergivore. Ainsi, 26% des Français estiment que leur société est totalement énergivore et 45% modérément. 71% des Français estiment que leur entreprise est énergivore.On verra demain…Afin de résoudre cette problématique et réduire leur consommation d’énergie, 7% des entreprises ont déjà réalisé un audit ou une procédure et 26% sont en cours de le faire. Pour les autres, 38% des Français déclarent que rien n’a été fait mais que cette démarche est en prévision et 29% que ce n’est malheureusement pas du tout d’actualité… Halte au gaspillage ! Pourtant, l’avis des Français sur les entreprises ou les usines qui ont une politique laxiste ou inexistante sur leur consommation d’énergie et qui laissent leurs éclairages allumés est sans appel : 85% estiment que c’est un vrai gaspillage énergétique et 77% que c’est une pollution lumineuse. Seulement 36% pensent que cette pratique est nécessaire à leur activité et 22% que cela est un moyen complémentaire de communication. De plus, à la question « Pensez-vous que toutes les entreprises doivent agir pour avoir la consommation énergétique la plus basse possible ? », la très grande majorité des Français est sans appel : plus de 96 % des personnes interrogées répondent « oui » !* Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 156 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 26 avril au 4 mai 2022. Répartitions des répondants par tailles des entreprises : 28% de TPE, 67% de PME, 4% de ETI et 1% de GE. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 2 ans et 359 jours

Bas-Rhin : Schwing Stetter, acteur au cœur de son territoire

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Dans le Bas-Rhin, Schwing Stetter est au cœur de l’un de ses principaux marchés. [©Schwing Stetter] Début avril, Schwing Stetter a livré à la société Kroely, installée en Alsace, un malaxeur-pompe de 24 m, assemblé dans les ateliers de Souffelweyersheim. « Notre atelier d’assemblage fournit l’ensemble des commandes pour les pays francophones, explique Pierre Bach, directeur général de Schwing Stetter. L’ensemble des pièces sont produites dans nos usines allemandes. Nous réalisons, dans nos murs, le carrossage et la mise aux normes pour les différentes réglementations françaises. Nous nous occupons de créer une machine sur mesure pour nos clients, en installant les options spécifiques à leur cahier des charges, ainsi que la peinture. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Grand-Est Dans l’atelier de 3 500 m2, une vingtaine de personnes œuvrent chaque année pour carrosser environ 350 à 400 machines sur les différentes lignes d’assemblage. « Bien entendu, nous avons les monteurs et les soudeurs. Ainsi que les équipes de soutien logistique et technique. Dans le même espace, il y a aussi celles du SAV, ce qui nous permet d’avoir une synergie et des échanges de compétence. Ce site constitue aussi notre siège social pour la France. Sur place, il y a donc les équipes de direction et commerciales. » Dans le Bas-Rhin, Schwing Stetter est au cœur de l’un de ses principaux marchés. « Ce n’est sans doute pas le bassin le plus actif, puisque nous travaillons beaucoup en Ile-de-France, mais le Grand Est, et l’Alsace en particulier, reste l’un de nos bassins d’activité privilégié. C’est aussi un laboratoire, car nous avons des liens étroits avec des clients historiques de la région, avec qui nous développons et testons des solutions. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

Wefound et Enogrid permettent à tous les citoyens de contribuer à la transition énergétique

Le marché de l’autoconsommation collective est prometteur. Ce modèle se différencie de l’autoconsommation individuelle par son inclusivité permettant à tous les citoyens, aussi bien particuliers que professionnels, entités publiques ou privées, propriétaires comme locataires, de participer à la transition énergétique, sur tout le territoire français, à travers des projets de production d'électricité verte et décentralisée.Forte de son expérience, Enogrid facilite la mise en place et l’exploitation des projets d’autoconsommation collective. La startup accompagne des porteurs de projet de l’idéation à la mise en œuvre de leur autoconsommation collective et propose une plateforme digitale pour gérer simplement l’exploitation.Wefound offre à Enogrid un accompagnement humain sur du long terme. Quotidiennement les équipes transverses du studio apportent leur expertise en stratégie d’entreprise, communication, marketing, business development, product management, etc. En outre, un investissement financier du studio offre à Enogrid la possibilité de croître et de renforcer sa position de leader sur le marché prometteur de l’autoconsommation collective. Enfin, Enogrid bénéficie de l’écosystème de startups et d’investisseurs du studio.Wefound complète, par ce partenariat, son portefeuille d’investissement et prend part au développement d’un métier qu’il considère comme essentiel dans la transition écologique de nos modes de consommation. Habitué à faire naître des startups, le studio se lance un challenge avec cette prise de position dans une startup plus mature. Il complète son offre et éprouve son modèle sous une nouvelle forme.Benjamin Berthou, co-fondateur d’Enogrid, se félicite de ce partenariat : “L’accompagnement de Wefound va nous aider à créer des synergies avec leur écosystème, avec la garantie d’une relation équilibrée qui préserve notre indépendance.”Gilles Debuchy, fondateur et CEO de Wefound, revient sur cette intégration : “En accueillant Enogrid, nous confirmons notre ambition d’élargir notre portefeuille aux startups dédiées à la production et à la consommation d'énergie en communauté.”
Il y a 2 ans et 361 jours

Eurobois Awards : le concours qui valorise les innovations et l’ensemble des acteurs de la filière bois

28 innovations en lice pour devenir lauréate de l’édition 2022Cette année, le concours évolue ! Afin d’offrir une meilleure visibilité aux innovations et aux acteurs de la filière, les entreprises pourront présenter leur candidature à travers un pitch sur le plateau TV Eurobois. Autre nouveauté 2022 : la création d’un jury étudiant, qui décernera le prix « Coup de cœur des étudiants ». Autant d’éléments qui font de cet événement un rendez-vous incontournable du salon pour les professionnels de la filière.Qu’est-ce que les Eurobois Awards ?Plateforme de lancement de produits, les Eurobois Awards récompensent le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts.Cette année, le processus d’inscription, ouvert à tous les exposants, a été simplifié pour faciliter la participation des entreprises. Participer au concours offrira aux candidats une visibilité accrue auprès des professionnels de la filière en amont et pendant le salon, avec la présentation de l’ensemble des innovations sur le site web, les réseaux sociaux du salon ainsi que sur l’application Eurobois Connect.Sur le salon, les visiteurs pourront facilement identifier les innovations grâce à une signalétique dédiée.Rendez-vous le 15 juin en fin de journée sur le plateau TV pour la remise des prix.Des pitch et visites des stands pour promouvoir les innovations et défendre les projetsPour valoriser leur candidature, les entreprises auront l’opportunité de présenter leur innovation à travers un pitch de 5 minutes, sur le plateau TV du salon, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. Cette présentation permettra à la fois aux entreprises de rencontrer leur public, mais également de séduire le jury en démontrant leur capacité à défendre leur innovation.Le lendemain, au 2ème jour du salon, le jury se rendra sur les stands des innovations présélectionnées. Ses membres pourront ainsi échanger avec les candidats et découvrir en détail les nouveautés.Les lauréats élus par un jury de professionnels et d’étudiantsComme chaque année, le jury est composé de professionnels de la filière bois (ébénistes, agenceurs, menuisiers, charpentiers…). Dans le but de représenter au mieux tous les publics, la grande nouveauté cette année réside dans la création d’un jury étudiant composé de jeunes en école d’architecture, menuiserie, agencement ou ingénieur.La création de ce jury étudiant permet une appréciation différente et nouvelle des innovations en compétition. C’est également l’occasion pour Eurobois d’intégrer les générations futures dans la filière, qui seront les professionnels de demain. Cette immersion dans le monde professionnel est tout aussi bénéfique aux étudiants, dont la présence sur le salon constitue une première mise en réseau avec les acteurs de la filière. Ce jury remettra un prix spécifique à une entreprise qui sera élue « Coup de cœur des étudiants ».Membres du jury professionnel : Président du jury professionnel : ARNAUD GODEVIN, Directeur de l’ESB – Ecole Supérieure du Bois Membres du jury professionnel : Jérôme CARRAZ Responsable de l'Institut de la Charpente et Construction bois - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceVincent CHARROIN Président - SAS CHARROIN TOITURES, Président de la Chambre Professionnelle « Charpente Toiture » de BTP RHONE – FFBJean-Denis FORTERRE Responsable du service Technique à la CAPEB Auvergne-Rhône-AlpesRaphael HOUSSET Gérant - ATELIER RAPHAELMathieu HUGON Responsable de l'institut européen de la menuiserie, l'agencement et l'ébénisterie - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceLaurent JACQUET Créateur de contenu vidéo, web/Domaine bâtiment, bricolage, maison - BICHON PRODUCTIONJean-François JAILLET Gérant, Jaillet Menuiserie – Membre de la Chambre Française de l‘AgencementXavier LUGINBUHL Directeur Général - Groupe HASAP • Herve MARECHAL Dirigeant agenceur - APPORT ANSELes membres du jury étudiant :Diana ALMERI, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAnge CHARPENTIER, en 2ème année de cycle ingénieur de l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisMathilde DE COURCY, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAmandine FONTAINE, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurFantine KOCH, en 2ème année à l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisCécile SOULIER, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurGéraldine VINCENT, en formation « Architecte d’intérieur designer global de niveau 7 » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurEUROBOIS, sensible à l’avenir de la filière bois Le salon est particulièrement engagé auprès des jeunes générations car elles représentent les professionnels de demain. Conscient que la problématique de l’emploi et la formation est centrale pour la filière bois, le salon accueille le Campus Eurobois. Il s’agit d’un espace ouvert à tous les professionnels, sur lequel les visiteurs pourront rencontrer de potentiels recruteurs et professionnels du secteur. Plus largement, le salon abordera la thématique de l’emploi et de la formation à travers des conférences sur le plateau TV.Zoom sur les innovations présentées cette année Les entreprises candidates ainsi que leurs innovations pour les EUROBOIS AWARDS 2022 sont :PAPERSTONEPremier matériau composite à être fabriqué à partir de papier et de carton 100% recyclés certifiés FSC et imprégnés d’une résine appelée PetroFree. Celle-ci est obtenue en pressant des coquilles de noix de cajou et ne contient donc aucun composé chimique dérivé du pétrole.HI-MACS ASKA BUGATOOL PAPERSTO – Stand : 6L62THERMOFORMING STATION DUO CROSSLOW La station de thermoformage Duo cross-flow de Global est une solution novatrice « Tout-en- un » pour le préchauffage, le thermoformage et les applications de travail du bois. La machine combine une presse sous vide à membrane et un four de préchauffage dans un seul appareil. GLOBAL VACUUM PRESSES – Stand : 6K88MAXIPRESS M Système de piston avec filetage protégé. Le seul serre-joint de marqueterie au monde utilisant ce système Manche ergonomique interchangeable et multiposition Surface de pression avec rainure en V pour tubes et profils Recommandé pour travaux de soudure, plâtre, etc.INDUSTRIAS PIQUERAS SA - Stand : 6G29CLOUEUR AUTONOME PKT Cloueur autonome sans fil pour des pointes jusqu'à 100mm. ALSAFIX - Stand : 6E41STATION D'ENERGIE MOBILE SYS-POWERSTATION La station d'énergie mobile SYS-PowerStation fournit du courant en permanence et en tout lieu. Elle permet d'alimenter tous les outils filaires, toutes marques confondues.FESTOOL France - Stand : 6E51LAMEO Le profilé hybride BRISEO combine l'aspect du bois composite LAMEO renforcé par un insert aluminium. Mixant toutes les caractéristiques de la formulation LAMEO, ses applications sont exponentielles : habillage décoratif de façade, claire-voie, brise-soleil, mobilier urbain, cache bloc technique... BRISEO - Stand : 6J54ELEVATEUR POUR ETAU D'ETABLI ELV ET ELVP Remplace la base tournante grâce à sa rotation possible sur 360 ° - Permet un ajustement de la hauteur de l’étau pour adapter la hauteur de celui-ci à la taille de l’utilisateur - Lutte contre les Troubles Musculo-Squelettiques et évite tout problème de dos dans le cadre d’une utilisation prolongée. VP DOLEX – Stand : 6E60EXEDRA 2 Très innovant et performant, Exedra2 est une évolution du système pour portes escamotables Exedra qui, grâce à une solution de mouvement novatrice, permet l’ouverture simultanée de deux portes jointes. Le système permet ainsi de fermer des espaces de largeur jusqu'à 3m sans rail bas. SALICE France - Stand : 6H44SAFEDETECT Système de capteurs sans contact pour la sécurité de l'opérateur - présenté pour la première fois au public lors de l'EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PLAN DE TRAVAIL VISE LED Solution LED unique pour le positionnement des ventouses - présentée au public pour la première fois à EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PROFIMAT 50 Le moment est venu pour la génération suivante. La nouvelle Profimat : Rabotage et profilage avec la qualité WEINIG. WEINIG – Stand : 5A14 MAXIPRESS E INDUSTRIAS PIQUERAS SA – Stand : 6G29 TEVA 3D Plateforme web de visualisation et validation 3D pour les agenceurs, les cuisinistes et les menuisiers. CABINET VISION France - Stand : 6G12 ASSISTANT PRODUCTION DE WEBCAB L'ASSISTANT PRODUCTION de WEB CAB est un MES consistant à garantir l'exécution effective des opérations de fabrication et à améliorer le rendement de la production.CABINET VISION France - Stand : 6G12 LE TIROIR AVANTECH YOU AVEC SIGNATURE LUMINEUSE Le tiroir AvanTech YOU donne au meuble sa propre signature lumineuse à LED. La mégatendance de personnalisation qui ne cesse de progresser renforce le souhait d’une liberté d’agencement individuelle des meubles de cuisine et des meubles de salon en général. HETTICH France - Stand : 6G60 SECHAGE SOUS ATMOSPHERE CO2 Cette technologie disruptive de séchage permet de sécher avec du CO2 tout type d’essence de bois en quelques jours, en respectant la structure du matériau tout en augmentant significativement sa durabilité. Le bois sera de meilleure qualité, stable et séquestrera naturellement des quantités de CO2. WAYS INDUSTRIE - Stand : 5F44 CRENO CLT-ONE : MACHINE D'USINAGE DE PANNEAUX CLT La CRENO CLT-ONE est dédiée à l'usinage des panneaux CLT, avec une productivité inégalée : en moyenne 30min pour un plancher et 45min pour un mur. Elle permet d'usiner les 6 faces grâce à une architecture innovante combinant tête 5axes, agrégats additionnels et posages flexibles automatisés. LE CRENEAU INDUSTRIEL - Stand : 6B96 BROYEUR DE FEUILLARDS Présentation du programme 3R inventé par La Croix Noble ! LA CROIX NOBLE - Stand : 6F83 DUAL MIXTE OC Le système DUAL MIXTE OC permet la réalisation de menuiseries mixtes bois - aluminium à ouvrant caché au design épuré et avec un vitrage déporté sur l’extérieur. La gamme de tapées compatibles facilite la pose et permet d’augmenter l’apport solaire.JOINT DUAL – Stand : 6E88 OPTICORE AI Un scanner prend une image de la planche à l'aide de caméras, analyse la planche informatiquement et une fois la planche analysée, la solution de découpe la plus profitable pour le client est décidée. C'est pendant la phase d'analyse de la planche que l'IA va rentrer en jeu. WEINIG - Stand : 5A14 ARTEMIS - FRAISES MONOLÈVRES Fraises de haute technicité à destination des enseignistes, menuiseries et des professionnels de la PLV. PRACARTIS GROUPE - Stand : 5F46 COLLECTION CRYSTAL Allier l’élégance du Crystal et le rangement d’intérieur avec notre collection Crystal. Elle mêle nos panneaux de surface RAUVISIO crystal, nos bandes de chants RAUKANTEX et nos systèmes de rideaux d'armoire RAUVOLET crystalline pour créer un design unique.REHAU - Stand : 6H72 LAMES DE SCIES ACCUCUT AccuCut désigne des lames de scie spéciales à largeur de coupe réduite et disposant des développements les plus récents en termes de matériaux de coupe. Ces innovations offrent une durée de vie accrue des batteries des machines électroportatives sans fil. LEITZ France – Stand : 5C20 VIKING ARM Le viking Arm est une troisième main idéale pour le levage, l'abaissement et le serrage d'objets lourds. SCAB - Stand : 6B113 MERIVOBOX Avec MERIVOBOX, il n’a jamais été aussi facile d’offrir de la diversité. Fabriquer des meubles plus facilement et offrir tout de même de la diversité, tel est l’objectif de la plateforme de tiroir métallique MERIVOBOX ! BLUM France – Stand : 6K72 HNC 47.82 Une créativité sans fin et une précision CNC professionnelle pour les amateurs, les bricoleurs, les petites entreprises, les modélistes et les écoles. FELDER GROUP – Stand : 6C114 SUPERFICI MINI P Superfici mini p est un système de pulvérisation à brancher et prêt à l'utilisation (machine plug&play) qui peut être positionné au sein d'une ligne ou utilisé en tant que machine seule. SCM GROUP France – Stand : 5F22 STEFANI X Industrial edgebander designed to offer the highest edgebanding quality on any type of panel and material and to fully meet the needs of a digital, connected and integrated factory. SCM GROUP France - Stand : 5F22
Il y a 2 ans et 361 jours

Campa présente de nouveaux radiateurs d’exception au design épuré

Depuis plus de 40 ans Campa a su imposer un véritable parti-pris dans la conception de ses radiateurs électriques haut de gamme. La sélection et la mise au point de matériaux les plus nobles adaptés à la fois aux exigences de la décoration d’intérieurs mais aussi à celle du confort thermique le plus précis sont au cœur de l’univers CAMPA. Conçus et fabriqués en France, ces radiateurs sont intelligents et 100% connectés (sans aucun accessoire supplémentaire) grâce à la technologie Muller’ Intuitiv pour une consommation adaptée au rythme de vie des utilisateurs. Une connectivité qui permet d’associer la performance technologique aux lignes remarquables de ces radiateurs. KERAMOS, le radiateur issu de la terre et du feu Cette nouvelle ligne de radiateur CAMPA valorise les qualités de la céramique, l’inertie, la conductivité thermique et la résistance élevée aux chocs. Le confort apporté par la seule façade et ses éléments chauffants intégrés est tel qu’il peut être suffisant pour couvrir l’essentiel des besoins durant la saison de chauffe. Il associe l’action d’éléments chauffants les mieux adaptés aux qualités thermo-physiques uniques de la céramique. Sa conception privilégie l’inertie et le rayonnement d’un matériau noble qui émet une chaleur d’ambiance douce, régulière et bien repartie dans la pièce, avec une finesse de réglage extrêmement précise. Comme tous les radiateurs d’exception CAMPA, les KERAMOS sont des modèles de référence du confort thermique bas carbone. Le style KERAMOS aux effets rouille, associe sa texture brute à une sensation de chaleur et confort unique. Née du mariage de la terre et du feu, la céramique s’affirme aujourd’hui comme une véritable tendance dans l’aménagement de l’habitat contemporain. Caractéristiques techniques :KERAMOS3 dimensions horizontales et 4 puissances : 84,4cm x 58,9cm à 1000W: 1460€ / 112,2 x 58,9cm à 1500: 1659€ / 112,2cm x 71,4 à 2000w : 1964€Épaisseur : 128mm1,546 x 45,1cm en 1100W : 1675€ et 1600W : 1911€Épaisseur : 125mm CAMPAVER Dépoli, un radiateur au caractère bien trempé Le radiateur Campaver Dépoli émet une chaleur d’ambiance douce, sans à-coup et bien répartie dans la pièce, avec une finesse de réglage extrêmement précise. L’élément rayonnant interne apporte un complément immédiat de chaleur en cas de besoin. La façade en verre trempé dépoli est déclinable en blanc et ficelle (beige) et permet une diffusion de la chaleur sur toute la surface avec une véritable inertie. CAMPAVER combine l’action de deux corps de chauffe associés aux qualités thermo-physiques de la glace de verre et au dessin de sa ligne. Avec sa façade transparente ou à effet miroir, le radiateur en verre ne sert pas seulement à chauffer une maison, mais il est également un élément de décoration à part. Ses lignes élégantes et épurées rehaussent tous les types d'aménagement. Il est très discret grâce à son faible encombrement et sa façade ultra-fine. Caractéristiques techniques :CAMPAVER DEPOLIDéclinable en deux couleurs : Dépoli blanc et Dépoli ficelle (beige)3 dimensions horizontales et 4 puissances :82cm x 56,5cm à 750W : 1225€ / 82 x 56,5cm à 1000W : 1264€ / 109,8cm x 56 ,5 à 1500w : 1450€ / 109,8CM X 69cm à 2000W : 1604€Épaisseur : 121mm 2 dimensions verticales et 2 puissances :1,522m x 42,7CM en 1100W : 1294€ et 1600W : 1450€Épaisseur : 121mm Une fabrication française qui garantit qualité, sécurité et traçabilitéCampa a défini comme une priorité d'intégrer l'ensemble des processus depuis la conception jusqu'à la fabrication sur le territoire national. La conception, le prototype, les opérations de préparation, de transformation et de conditionnement se déroulent en France, dans l’usine de Fismes en Champagne avec leurs réseaux de sous-traitants locaux. Toute la chaîne de production des créations est ainsi maitrisée. Cette volonté lui permet également de participer activement au développement du tissu économique régional et national. Une philosophie industrielle exigeante La notion de “design technologique” décrit la volonté dont Campa a toujours fait preuve pour imposer l’idée qu’un radiateur haut de gamme se définit par les qualités esthétiques de ses lignes mais également par des performances remarquables. Tous les modèles de la gamme CAMPAVER sont certifiés Origine France Garantie, qui contrairement aux mentions auto déclaratives «fabriqué en France» atteste, par un audit extérieur, que le produit prend ses caractéristiques essentielles en France et que 50 % à 100% du prix de revient unitaire du produit est acquis sur le territoire. La connectivité au service de l’efficacité énergétique Analyse des rythmes d’occupation, détection de fenêtre ouverte et d'absence, anticipation, auto-programmation, indicateur comportemental, consultation au jour le jour sur graphique, pilotage par la voix par assistants vocaux, verrouillage par code PIN, ... toutes ces fonctions à économies d'énergie sont accessibles via l’application et sont simples d’utilisation.
Il y a 2 ans et 362 jours

Du bois énergie à très haute performance avec l’usine Bois Factory 70 du groupe Poujoulat

Cette usine de production de combustible bois haute performance, située à Demangevelle en Haute-Saône (70), a nécessité un investissement de 27 millions d’euros de la part du groupe. (Photo © Poujoulat)
Il y a 2 ans et 362 jours

Acova renouvelle son nuancier et investit dans son usine de l'Aisne

Nouveau nuancier de 46 teintes, dont 25 inédites, pour la marque française du groupe suisse Zehnder. 4,5 M€ sont investis sur le site industriel de Vaud-Andigny pour améliorer le process et réduire l’empreinte environnementale.
Il y a 2 ans et 362 jours

Louis-Emile Durandelle, photographe au service de l’architecture

Son premier chantier est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. [©Wikimedia Commons] Grâce à la thèse de Charlotte Leblanc réalisée à l’Ecole pratique des hautes études, l’immense corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle (1839-1917) est enfin remis à l’honneur. La docteure en histoire de l’art est par ailleurs chargée de la protection des Monuments historiques au ministère de la Culture. « C’est la conservatrice de la BnF, Sylvie Aubenas, qui m’a parlé de ce photographe. Il y avait beaucoup de fonds, de collections, mais son œuvre était peu étudiée », confie Charlotte Leblanc. On découvre ainsi dans son étude que, durant la seconde moitié du XIXe siècle, l’amélioration des techniques photographiques offre de nouveaux outils aux architectes. Ainsi qu’au monde de la construction ou de la restauration d’édifices. Demande des architectes de l’époque La thèse de Charlotte Leblanc met en lumière le corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle. [©Kévin Bevelacqua] Dans ce contexte, Louis Emile Durandelle, actif à Paris entre 1860 et 1890, illustre cette adaptation de certains photographes à la demande des architectes de l’époque. « Son premier chantier important est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. Au XIXe siècle, la photographie était considérée comme une preuve irréfutable de la réalité. Je pense ainsi que les prescripteurs l’utilisaient pour régler des problèmes sur chantier. Ce fut peut-être le cas pour la tour Eiffel. Gustave Eiffel devait prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides en béton. Ainsi, le constructeur lui a commandé quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Hors de prix ! C’était de vrais documents de travail, pas destinés au grand public, qui sécurisaient, en quelque sorte, la pratique de Gustave Eiffel. Pour montrer tout le dispositif de chantier. Il y avait un véritable enjeu autour de ces photos. » Une photographie documentaire avant tout Né à Verdun en 1839, « on ne sait rien de sa formation. Probablement, un autodidacte ». Louis-Emile Durandelle commence sa carrière de photographe à Paris vers 1860. Et ce, en se spécialisant dans la « reproduction artistique industrielle et commerciale ». Il ne réalise pas seulement des portraits, mais utilise aussi la photographie pour mettre en valeur des objets d’art, des tableaux, des usines, des maisons ou des édifices publics. En se déplaçant sur les divers chantiers de construction grâce à une « voiture laboratoire », il enregistre les différentes étapes des constructions parisiennes du Second Empire et du début de la Troisième République. On lui doit ainsi de célèbres photographies de la construction du Sacré-Cœur de Montmartre, de la gare Saint-Lazare, du Comptoir d’Escompte, de l’Hôtel-Dieu ou encore des restaurations du Mont Saint-Michel. En effet, dans la thèse de Charlotte Leblanc, on découvre que la représentation architecturale de l’époque connaît alors elle-même une transition importante. Bouleversée notamment par la rapidité d’exécution des photographies. Plus de 10 00 photos « Louis-Emile Durandelle a réalisé plus de 10 000 photographies de reproductions d’objets d’art et d’architecture et un nombre difficile à évaluer de portraits-cartes. Il joue, par l’abondance de sa production et sa présence sur des chantiers parisiens majeurs, un rôle important dans l’évolution des usages de la photographie par le monde de la construction. » La docteure en histoire de l’art a ainsi mis en avant sa biographie, son activité de photographe de chantier, d’édifices achevés et de décors monumentaux. Ceci, depuis sa réalisation des clichés jusqu’à leurs usages variés faits par ses commanditaires. Sa thèse replace l’activité du photographe parmi celles de ses pairs, à une époque où le métier de photographe d’architecture nécessite une importante maîtrise technique. Notamment pour lutter contre la parallaxe1 et les distorsions de la perspective. Louis-Emile Durandelle effectuait presque toujours ses prises de vue en grand format, sur des plaques au collodion. Frappante de modernité Ce qui donne à ses photographies « une frappante modernité ». Ses épreuves étaient tirées sur papier albuminé qui fait ressortir « une beauté particulière ». Charlotte Leblanc analyse aussi la manière, dont certains architectes, certaines administrations ou certains entrepreneurs du bâtiment ont fait usage des clichés de Louis-Emile Durandelle pour servir leurs intérêts économiques et professionnels. Et ce, aussi bien lors de la conception architecturale qu’au cours du chantier de construction ou pour promouvoir leur réalisation, une fois l’édifice achevé. Gustave Eiffel a dû prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides. Ainsi, le constructeur a commandé à Louis-Emile Durancelle quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Etat des travaux en 1888. [©Wikimedia Commons]Construction de l’opéra Garnier. [©Wikimedia Commons] Photo de l’opéra Garnier en cours d’achèvement en 1866. [©Wikimedia Commons] 1La parallaxe est l’effet du changement de position de l’observateur sur ce qu’il perçoit. M. C.
Il y a 2 ans et 362 jours

Le groupe Poujoulat inaugure BF 70, sa plus importante unité de production française de bois bûche

Ces trois usines « nouvelle génération » au process exclusif ont été conçues par le groupe pour garantir la production de biocombustibles de qualité constante toute l'année et ainsi répondre à la demande croissante du marché.Car en une décennie, tout a changé…Les équipements de chauffage ont gagné en performance et en design, les appareils les plus récents ne tolèrent plus de bois de chauffage de mauvaise qualité… et c'est tant mieux pour la qualité de l'air !Les nouvelles générations veulent des produits prêts à consommer, sans avoir besoin de « faire » son bois de chauffage le week-end ! Et là encore, c'est une bonne nouvelle, car le bois « brut », non écorcé et mal séché, n'est pas le meilleur des combustibles, contrairement à l'idée encore trop répandue.Le bois se positionne désormais comme un vrai combustible, le plaisir de la flambée en plus !Acteur central du marché des conduits de cheminée, équipant 50 % des 7 millions de foyers français, le Groupe Poujoulat a décidé, dès la première heure, de s'investir pour lever les principaux freins existants au premier rang desquels la qualité des combustibles.Son objectif : obtenir la qualité, le volume et la disponibilité qui font défaut sur ce marché encore peu structuré.Poujoulat s'est ainsi doté d'une gamme complète de combustibles bois de qualité, certifiés NF biocombustibles, vendue sous les deux marques Woodstock® et Crépito®. Le Groupe a organisé une distribution effi cace et a lancé un produit entièrement nouveau, le bois bûche haute performance.Avec BF 70, Poujoulat poursuit sa stratégie d'implantation au cœur des régions de production et des bassins de consommation. La Haute-Saône est réputée pour sa gestion sylvicole en futaie régulière, qui donne des bois de très belle qualité, conformes au cahier des charges du bois bûche haute performance.BF 70 vise une production de 150 000 stères de bois bûche, 20 000 m³ de bois d'allumage et 10 000 tonnes de bûches densifiées par an, ce qui en fait le 1er site du groupe en termes de capacité.
Il y a 2 ans et 363 jours

Le projet d'usine de laine de roche Rockwool près de Soissons toujours contesté

CONSTRUCTION D'USINE. Près de Soissons, la construction d'une usine de laine de roche du danois Rockwool continue de faire des remous. Ils étaient plusieurs centaines à manifester samedi dernier leur désaccord concernant cette implantation.
Il y a 2 ans et 363 jours

EurObserv’ER publie le Baromètre Photovoltaïque 2022

Principaux enseignements du baromètre photovoltaïque 2022 d'EurObserv'ERSelon EurObserv'ER, la puissance maximale nette de l'UE à 27 a augmenté d'au moins 22 807,6 MW en 2021 (correspondant à une puissance nouvellement installée de 22 868,7 MW et une puissance mise hors service de 51,1 MW). Ce chiffre est en augmentation de 25,3 % par rapport à 2020. La puissance cumulée de l'Union européenne a ainsi atteint 158,91 GW fin 2021, en croissance de 17 % par rapport à 2020. La forte augmentation des capacités raccordées s'est logiquement traduite par une croissance significative de la production d'électricité solaire. Selon EurObserv'ER, la production d'électricité solaire de l'Union européenne a atteint 157,5 TWh en 2021, soit une croissance de 12,4 % par rapport à 2020.Tendances de l'énergie éolienne mondialeAu cours des premiers mois de 2022, la guerre en Ukraine et la dépendance vis-à-vis du gaz russe ont conduit les pays de l'Union européenne à réorienter leur politique énergétique en accélérant le déploiement des énergies renouvelables. Des questions géopolitiques se posent également concernant la dépendance de l'Europe vis-à-vis des chaines d'approvisionnement chinoises. Une renaissance de l'industrie photovoltaïque européenne Chiffres clés du secteur du PV dans l'Union européenne en 2021 22,8 GW Nouvelles capacités photovoltaïques installées dans l'UE en 2021 (18,2 GW en 2020) 158,9 GW Capacités photovoltaïques cumulées dans l'UE fin 2021 (136,1 GW en 2020) 157,5 TWh Production à partir de photovoltaïque dans l'UE en 2021 (140,1 TWh en 2020) est une idée qui prend de l'ampleur de par l'importance grandissante des critères environnementaux et des émissions de CO2 tout au long de la chaîne de production, sans compter le coût de transport des panneaux provenant de Chine, représentant environ 10 % du prix. Ainsi plusieurs industriels européens ont déjà fait le choix de sauter le pas en annonçant des augmentations de leur capacité de production sur le sol européen avec des projets de « GigaUsines ». Téléchargez le rapport “L'état des énergies renouvelables en Europe”, 20ème édition
Il y a 2 ans et 363 jours

Le GROUPE ATLANTIC lance son « Plan électronique 2024 » et investit 4,3 millions d’euros dans l’extension de son usine de production de cartes électroniques « Made in France » dans le cadre de France Relance

Dans le cadre de son « Plan électronique 2024 », le GROUPE ATLANTIC investit 4,3 millions d’euros dans l’extension de son site historique de La Roche-sur-Yon afin de porter sa production de cartes électroniques de 4 millions à 6 millions d’unités chaque année d’ici deux ans. Compte tenu de son caractère stratégique, ce projet est soutenu par […]
Il y a 2 ans et 363 jours

En stockant les calories, Wienerberger réduit l’impact carbone de son site de production de Pontigny

Poursuivant ses engagements environnementaux, Wienerberger France s’associe avec l’entreprise Eco-Tech Ceram pour l’installation d’un Eco-Stock® sur son site historique de Pontigny (89), spécialisé dans la fabrication des tuiles de la marque Aléonard. Véritable innovation dédiée à la transition énergétique dans le secteur industriel, l’Eco-Stock® permet de récupérer et de stocker la chaleur fatale rejetée par les six fours intermittents de l’usine. Cette chaleur accumulée dans l’Eco-Stock® sera ensuite réorientée vers les séchoirs eux aussi intermittents. Ils n’auront plus besoin de gaz pour fonctionner. Le site réduira considérablement son impact carbone en supprimant l’émission de l’équivalent en Co2 de 6 000 000 de kms de voiture . L’Eco-Stock® est un système de stockage thermique pouvant aller jusqu’à 1 000 °C et permettant de gérer l’intermittence et la variabilité des gisements et des consommations énergétiques. Il est capable de capter, stocker et restituer une énergie décarbonée moins coûteuse que celle issue de la combustion de matières fossiles (gaz naturel, pétrole…) en contrôlant la durée, la puissance, la température et le débit des flux d’énergie. Cet article En stockant les calories, Wienerberger réduit l’impact carbone de son site de production de Pontigny est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 1 jours

La Nouvelle-Calédonie en quête d'un label "nickel vert"

"On ne sera jamais moins cher que nos concurrents indonésiens ou philippins, c'est pourquoi on veut se poser en champion du nickel +vert+, qui sera pour nous un avantage sur le marché mondial", explique Christopher Gygés, membre du gouvernement calédonien chargé de la transition énergétique.Cette semaine, il doit présenter une révision du Schéma de transition énergétique de Nouvelle-Calédonie (Stenc), qui prévoit à horizon 2030 le recours à 50% d'énergies renouvelables dans la métallurgie.Un objectif ambitieux, alors que les trois usines du territoire fonctionnent actuellement avec des centrales au fuel ou au charbon, émettrices de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, pour un seul barrage hydraulique, source d'énergie climatiquement compatible.A cause de son industrie minière, poumon de l'économie, l'archipel français de l'océan Pacifique affiche l'un des taux d'émission de CO2 par an et par habitant les plus élevés au monde (29,6 tonnes), selon la direction des mines et de l'énergie néo-calédonienne.L'opérateur métallurgique le plus avancé dans le domaine du "nickel vert" est Prony Resources, qui a repris en 2020 le complexe industriel du géant brésilien Vale, alimenté par le richissime gisement de Goro (sud).L'unité produit un nickel peu raffiné destiné au marché des batteries de véhicules électriques. Elle a pour principal client le N.1 mondial du secteur, le groupe Tesla, avec un mégacontrat de 42.000 tonnes sur cinq à sept ans."Neutralité carbone""Prony Resources s'est engagé dans une démarche ambitieuse de décarbonation de sa production et vise la neutralité carbone en 2040", a indiqué Gabriel Bensimon, responsable marketing et vente de l'entreprise, aujourd'hui adossée à une centrale thermique au charbon.En décembre, l'industriel a conclu un partenariat avec TotalEnergies pour la construction d'une méga-centrale photovoltaïque d'une puissance de 160 MGW et d'une capacité de stockage de 340 mégawattheures.La centrale (168 millions d'euros) entrera en service en 2025 et couvrira près de deux tiers des besoins en électricité du site."Nos émissions de CO2 liées à l'énergie seront ainsi réduites de moitié, à 230.000 tonnes par an", a indiqué M. Bensimon, précisant qu'une première tranche de la centrale photovoltaïque venait d'être autorisée par le gouvernement (40 MGW) et fonctionnerait en 2023.Prony Resources - qui a bénéficié d'un solide soutien financier de l'Etat lors de son rachat par des intérêts calédoniens publics et privés – investit par ailleurs 300 millions d'euros pour stocker ses résidus miniers à sec et non sous forme humide, dangereuse pour l'environnement.A la traîneOpérateur historique du nickel calédonien, la Société Le Nickel (SLN), filiale du français Eramet, est plus à la traîne.Son usine métallurgique de Doniambo, à Nouméa, est essentiellement alimentée par une centrale au fuel en fin de vie et très polluante, qui va être remplacée à compter de juillet et jusqu'en 2025 par une centrale "temporaire" au fuel de 200 MGW, ancrée dans la rade.Une solution provisoire née des années de tergiversations des autorités pour remplacer la centrale thermique SLN.L'option récemment retenue reposera sur des grands projets photovoltaïques, des unités de stockage, trois petites centrales à gaz et une station de transfert d'énergie par pompage.La SLN n'obtiendra le feu vert environnemental de la province sud de Nouvelle-Calédonie, compétente en matière d'environnement, pour sa centrale flottante que "si elle s'engage clairement dans une démarche visant 70% d'énergies renouvelables à l'horizon 2030", prévient toutefois Christopher Gyges.Le troisième site métallurgique de l'île, Koniambo Nickel (KNS), est le moins avancé en matière de transition énergétique."Dans le nickel vert, il y a une locomotive Prony Resources, un wagon, la SLN, et une vache qui regarde passer le train, Koniambo Nickel (KNS)", tacle Hubert Géraux, directeur du WWF (Fonds mondial pour la nature) en Nouvelle-Calédonie.Opérée par Glencore et un mineur local, cette usine située dans le nord, fonctionne avec sa propre centrale au charbon.L'unité a été confrontée à des problèmes de montée en production et de flambée des coûts qui sont en passe d'être résolus, selon les récentes déclarations de ses dirigeants."On a commencé à discuter pour dimensionner les énergies renouvelables en intégrant KNS, qui se raccorderait dans le futur au réseau public", espère M. Gygès sans mention d'objectif précis ni de date.
Il y a 3 ans et 1 jours

Eiffage construit une gigafactory de batteries électrique dans les Hauts-de-france

Eiffage a remporté en groupement le marché attribué par ACC pour la construction de sa future usine dédiée à la production de cellules et modules de batteries pour véhicules électriques, près du site PSA au sein du Parc des industries Artois-Flandres, à Douvrin/Billy-Berclau dans les Hauts-de-France. Le montant global des travaux s’élève à près de 75 M€ dont 48,7 pour Eiffage.
Il y a 3 ans et 1 jours

Double nomination chez Ecominéro

A gauche, François Demeure dit Latte, directeur général, et à droite, Mathieu Hiblot, directeur technique. [©Ecominero] Président de l’éco-organisme Ecominéro, Michel André annonce les nominations de François Demeure dit Latte et de Mathieu Hiblot. Avec cette double prise de postes, Ecominéro confirme sa volonté de se développer. Ainsi, François Demeure dit Latte devient le premier directeur général. Il aura pour mission de développer les solutions les plus efficaces, afin d’augmenter le recyclage des déchets inertes. Par ailleurs, l’objectif de la nouvelle équipe dirigeante sera d’agir pour permettre d’atteindre collectivement les objectifs nationaux de valorisation et de recyclage. Quant à Mathieu Hiblot, il prend le poste de directeur technique innovations et relations institutionnelles. Il accompagnera les acteurs de la filière dans l’atteinte des objectifs nationaux bas carbone. Rappelons qu’Ecominéro a pour objectif de valoriser 90 % des déchets inertes du bâtiment d’ici 2028, en France. Une démarche qui s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et d’éco-conception. Parcours de François Demeure dit Latte Diplômé de l’ESTP et titulaire d’un Executive MBA obtenu à HEC Paris, François Demeure dit Latte débute sa carrière, en 1999, comme auditeur financier dans le cabinet Arthur Andersen. En 2004, il devient contrôleur des finances, puis directeur financier au sein du groupe Suez. Il prend ensuite la direction financière de Citeo, premier éco-organisme français. En 2014, il est nommé directeur général d’Adelphe, filiale spécialisée, de Citeo dans le recyclage des emballages des vins et spiritueux, et des médicaments. En 2018, il réintègre le groupe Suez en tant que directeur administratif et financier de la Business Unit “Recyclage”. C’est à partir de juillet 2022 qu’il prendra ses nouvelles fonctions au sein d’Ecominéro. Parcours de Mathieu Hiblot Mathieu Hiblot est diplômé d’un master en management des associations professionnelles obtenu à la Sorbonne. Il est aussi spécialiste de l’évaluation environnementale et de la sûreté des systèmes industriels. Il débute sa carrière, en 2005, en tant que chargé de mission pour l’Unicem Champagne-Ardenne. Pendant 5 ans, il y évoluera à différents postes. En 2015, Mathieu Hiblot est nommé secrétaire général de l’UNPG, poste qu’il a occupé jusqu’en avril 2022.
Il y a 3 ans et 1 jours

Recours devant le tribunal administratif contre le projet de l'hôpital Grand Paris-Nord

Les requérants, SUD Santé Solidaires AP-HP, le collectif Inter-Hôpitaux, le Collectif Inter-Urgences, le collectif de riverains "Pas ça, pas là, pas comme ça !" et des représentants des usagers ont demandé d'annuler l'arrêté du 14 mars du préfet de Seine-Saint-Denis Jacques Witkowski, d'après le recours déposé vendredi et consulté par l'AFP.Ils estiment que l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) "n'a pas apporté de réponse satisfaisante aux trois réserves" émises par les commissaires enquêteurs dans leur avis.Elles portent sur "la capacité d'accueil de l'hôpital", "les conditions d'accès pour les véhicules d'urgence" et "la présence d'un service de maternité dans l'hôpital".D'une capacité de 900 lits, le futur hôpital Grand Paris-Nord remplacera les actuels hôpitaux Bichat à Paris et Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) et abritera également des activités d'enseignement et de recherche.Porté par l'AP-HP et l'Université de Paris pour un coût estimé à 1,3 milliard d'euros, le campus est prévu pour 2028 et sera installé sur le site de l'ancienne usine PSA de Saint-Ouen."Comment considérer d'utilité publique un projet qui conduira à la disparition de centaines de lits par rapport à l'offre actuelle ?", s'insurge Olivier Milleron, cardiologue à Bichat et membre du collectif Inter-Hôpitaux.Les opposants appellent "le nouveau ministre de la Santé à prendre position rapidement sur ce dossier emblématique et prouver que sauver l'hôpital public devient enfin une priorité du gouvernement".Sollicité par l'AFP, les maîtres d'ouvrage Université de Paris et l'AP-HP n'étaient pas en mesure de faire de commentaire "sans connaître le contenu exact" du recours.
Il y a 3 ans et 2 jours

Ilot mixte - La préfabrication quadrille la gare

Un ancien site ferroviaire breton accueille désormais un ensemble de 25 000 m² aux éléments conçus en usine.
Il y a 3 ans et 2 jours

Une politique soutenue d’investissements pour le site de production Watts/Socla de Virey-le-Grand (71)

Présentation du site de production Créée en 1951 par la famille Trémeau Jambon à Chalon-sur-Saône, l’unité de production SOCLA est implantée aujourd’hui à Virey-le-Grand, au cœur de la région Bourgogne Franche Comté, sur un site d’une surface de 20.600 m2. Filiale du groupe WATTS Water Technologies Inc. depuis 2011, l’entreprise, dont le nom signifie SOciété des CLApets, a développé son savoir-faire au fur et à mesure de différentes acquisitions pour devenir la marque leader dans les domaines de l’eau et du contrôle des fluides en mouvement. Son expertise s’articule autour de 4 thématiques principales : – la protection des réseaux d’eau potable au travers d’une large gamme de clapets anti-pollution avec dispositifs de contrôle d’étanchéité et de vidange de l’installation, mais surtout de disconnecteurs hydrauliques à la pointe de la technologie, dont l’un des modèles s’est imposé comme une référence sur le marché (BA2860). Des solutions pour lesquelles Socla associe un service dédié, le CRAN ou encore l’application DigiscoTM, afin de répondre aux exigences de la réglementation qui impose l’entretien annuel obligatoire des disconnecteurs. – le non-retour grâce à une offre complète de clapets allant de 15 à 800 mm, d’une fiabilité à toute épreuve et proposant différentes technologies (16 systèmes d’obturation intérieurs) pour s’adapter aux contraintes liées à chaque installation (pression, étanchéité, perte de charge, type de fluide…), – la régulation au travers d’une large gamme de vannes de régulation automatiques, de réducteurs de pression, ventouses, dispositifs anti-bélier destinés à contrôler ou réguler la pression, niveau de l’eau et de l’air dans les réseaux de distribution d’eau potable, – l’obturation grâce à la richesse d’une offre de vannes papillon proposées en standard et sur-mesure, les seules sur le marché à disposer d’un papillon flottant sur un axe traversant, garantie d’étanchéité et de maintenance facilitées. Elles équipent les réseaux afin de réguler ou d’interrompre le débit qu’il s’agisse d’eaux ou de fluides industriels. Autant de produits phares qui bénéficient d’agréments reconnus (NF, ACS, Bureau Veritas, WRAS, Kiwa, VA, Uni, Belgaqua) et d’une garantie de 5 ans. D’une capacité de production de plus de 9,5 millions de produits, le site de Virey-le-Grand dispose d’un laboratoire d’analyse à la pointe de la technologie, d’une surface de 620 m2. Equipé d’une piscine d’une capacité de 340 m3, il permet à l’entreprise de réaliser une multitude de tests tels que des essais d’endurance ou encore de résistance au brouillard salin pour mesurer la durabilité de ses solutions à la corrosion. Fonctionnant en circuit fermé, le débit maximum de ces installations est de 3400 m3/heure soit l’équivalent de 5,5 baignoires (170 litres) par seconde. Par ailleurs, dans une véritable démarche d’amélioration continue, le site de production de Virey-le-Grand est certifié ISO 9001 (management de la qualité), 14001 (management environnemental) et 45001 (management de la santé et de la sécurité au travail). Une politique soutenue d’investissements Afin de moderniser son site de production et ce, dans une volonté d’augmenter l’engagement qualité et d’optimiser la sécurité des équipes sur le site, SOCLA a investi près de 900.000 € à raison de : – 450.000 € pour automatiser la production des clapets incorporables afin de gagner en productivité sur certaines opérations (montage des joints, tests d’étanchéité, marquage) et d’améliorer le process en remplaçant l’utilisation des encres à solvant par des cartouches d’impression, – 300.000 € pour l’usinage des vannes papillon de gros diamètre (supérieur à 400 mm) afin d’améliorer la sécurité des opérateurs, d’optimiser la flexibilité de la ligne de production et ainsi de gagner en réactivité pour répondre aux demandes des clients, – 140.000 € pour maîtriser son empreinte carbone via la récupération de chaleur du compresseur situé dans le laboratoire d’analyse pour chauffer en autonomie différents locaux (service maintenance, laboratoire), mais aussi en remplaçant dans les bâtiments de grande surface les anciens éclairages par des lampes LED dimmables qui captent la lumière naturelle et s’ajustent en fonction. En plus d’offrir un meilleur confort visuel et de chauffe à ses collaborateurs, cette démarche environnementale a permis au site d’économiser 548.516 kWh par an. La protection de l’environnement s’inscrivant au cœur de la stratégie de SOCLA, d’autres investissements sont d’ores et déjà à l’étude avec pour objectifs, d’ici 2023-2024, de : – récupérer la chaleur des fours de l’activité poudrage pour chauffer une partie de l’usine, – mettre en place des panneaux photovoltaïques sur les parkings et ainsi produire de l’énergie verte, – tondre naturellement les espaces verts grâce à des ovins. Un site en constante évolution qui participe au dynamisme de la région Après une première campagne de recrutements initiée en 2021 qui lui a permis de passer de 180 à 204 collaborateurs, SOCLA propose actuellement une quinzaine de postes supplémentaires à pourvoir immédiatement en CDI afin d‘accompagner son évolution. En parallèle, plaçant l’inclusion au cœur de sa démarche RSE, le site de production de Virey-le-Grand accorde sa confiance à des travailleurs handicapés issus des Etablissements ou Services d’Aide par le Travail depuis  bientôt 10 ans. Grâce à son partenariat avec l’ESAT Georges Fauconnet, une équipe d’une vingtaine de personnes en situation de handicap travaille au sein de l’usine pour assurer des opérations telles que le contrôle et le conditionnement de certaines solutions du fabricant (réducteurs de pression, robinets de purge, clapets), la soudure de composants sur des machines semi-automatiques ou encore le test de produits finis. Un peu d’histoire 1951 : Création de la société à Chalon sur Saône par la famille Trémeau Jambon 1973 : Introduction du nom de SOCLA (SOciété des CLApets TJ) 1992 : Rachat de la société par le Groupe Danfoss 1996 : Acquisition de Oreg, ajout de la gamme des vannes papillon 2003 : Acquisition de la société Desbordes, ajout de la gamme des réducteurs de pression 2006 : Acquisition de la société BAR, actionneur pneumatique 2008 : Acquisition de la société Valpes, actionneur électrique 2011 : Rachat de la société par le groupe Watts Quelques chiffres clés – plus de 70 ans d’expérience – plus de 77 pays utilisateurs des produits SOCLA – plus de 25.000 références – plus de 6 millions de vannes papillons en service – plus de 8 millions de réducteurs de pression installés http://www.wattswater.fr/
Il y a 3 ans et 2 jours

Un nouveau sommet dédié à l’innovation béton s’ouvre à Berlin

Luxatia International organise sur deux jours un nouveau sommet dédié au béton, aux matériaux à base cimentaire et à leurs évolutions. [©Luxatia International] Sur deux jours, les 9 et 10 juin prochains, Luxatia International organise un nouveau sommet dédié au béton, aux matériaux à base cimentaire et à leurs évolutions. Baptisé Innovative Concrete Design & Application, ce sommet se concentre sur les dernières innovations du secteur. En particulier, sur l’impression 3D, la préfabrication, la durabilité, le bas carbone, le digital ou encore sur le recyclage du béton. Le nouveau rendez-vous sera présidé par Frédéric Ljung, président d’Australe Concrete et Nova Crete. Et sera rythmé par de nombreuses conférences et tables rondes. « L’évènement se veut le plus interactif possible pour favoriser l’échange, détaille Frédéric Ljung. Il rassemblera un large spectre de profils : architectes, ingénieurs, fabricants… » Empreinte béton bas carbone à l’honneur Parmi les intervenants, Thorsten Hahn, président d’Holcim Allemagne, animera la conférence “Comment peut-on construire plus avec moins ?” Troels Dam Madsen, directeur associé chez Henning Larsen Architects, interviendra sur la prochaine génération d’imprimantes 3D béton. Ou encore, Riccardo Stoppa, Dg marketing, et Helen Frape, business analyste innovation et changement chez GCP Applied Technologies, échangeront sur la place des solutions digitales et chimiques pour Lire aussi : Impression 3D béton : La genèse de la construction durable ? réduire l’empreinte carbone du béton. Au total, une quinzaine de conférences sont prévues. Toutes ces interventions seront ponctuées par des espaces de rencontre et de discussion. Pour ceux qui ne pourraient pas faire le déplacement jusqu’à la capitale allemande, une retransmission en distanciel des rendez-vous est prévue. Infos pratiques : Du 9 au 10 juinHôtel Riu PlazaMartin-Luther-Strasse 110777 Berlin, Allemagne Le programme et plus : ici
Il y a 3 ans et 2 jours

Innovations – Nouveaux Avis Techniques

Photo : PREFADéveloppement de nouveaux matériaux pour les couvertures métalliques à joint debout Avec la raréfaction de certains minerais et les fluctuations sur les prix des matériaux, des alternatives aux métaux traditionnels ont émergé ces dernières années pour la réalisation de couvertures en feuilles métalliques à joint debout serti, posées sur platelage bois continu (voliges). Ainsi, pour remplacer les matériaux historiques comme le zinc, le cuivre, l'acier inoxydable et le plomb, qui disposent de règles de l'art approuvées et éprouvées, des solutions utilisent de l'acier galvanisé “souple” prélaqué ou de l'aluminium prélaqué. Leur mise en œuvre, si elle est très proche des règles appliquées aux matériaux traditionnels, nécessite quelques précautions liées aux spécificités de ces produits et à leur comportement mécanique et physique. Dans les deux cas, la prise en main par le couvreur et la souplesse du matériau ne sont pas exactement les mêmes, et la résistance au vent du procédé doit être réévaluée. Les soudures sont également plus complexes et techniques sur l'acier prélaqué (décapage, peinture de retouche...) ou l'aluminium (soudure TIG-MIG) que sur le zinc. Ainsi, le traitement des points singuliers nécessite une vigilance accrue et des particularités propres à chaque procédé, avec notamment l'utilisation d'accessoires spécifiques préfabriqués en usine. Enfin, l'acier prélaqué n'est pas résistant par nature à la corrosion sans son revêtement. Un vrai travail sur la souplesse des revêtements prélaqués a ainsi été réalisé pour parvenir à des revêtements capables de résister aux contraintes de pliage très sévères lors du sertissage du joint debout. Toutes les exigences spécifiques à ces produits sont détaillées dans leur Document Technique d'Application. Des surfaces de plus en plus étendues pour le photovoltaïque En matière de photovoltaïque, l'innovation concerne principalement l'augmentation de la taille des modules, qui génère de nouveaux défis pour dimensionner les systèmes de montage. Cette innovation pose donc deux problèmes techniques majeurs. Les reprises de charge sont plus importantes, notamment lorsque les modules sont couverts de neige. Il y a donc un enjeu de dimensionnement des tôles d'acier qui constituent l'élément porteur sous le complexe d'étanchéité servant de support aux modules. Par ailleurs, des modules de grande dimension sont beaucoup plus sensibles aux effets du vent et donc au risque d'arrachement. Ce type d'installation concerne principalement les bâtiments commerciaux et logistiques supérieurs à 1 000 m² qui ont généralement des structures porteuses dimensionnées au plus juste, ne permettant pas de compenser les sollicitations potentielles par des ancrages dans des systèmes massifs. Des systèmes surimposés au-dessus d'une couverture en tuiles ou en ardoises se développent également. Ils nécessitent que les modules photovoltaïques soient fixés sur une ossature, elle-même fixée sur un système qui traverse la couverture pour s'appuyer sur la charpente. L'enjeu est alors que ce système de fixation complexe ne dégrade pas l'étanchéité de la toiture et soit en capacité de résister aux charges de neige et de vent. En savoir plus : DTA Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 2 jours

Oknoplast s’associe à Cofidis pour proposer des solutions de financement à tous ses partenaires premium

Une expertise métierEn choisissant le groupe Cofidis, OKNOPLAST s’est appuyé sur un acteur majeur du crédit en Europe, et ce depuis 40 ans maintenant. Rattaché à de très grands noms et enseignes commerciales, ce nouveau partenaire est également un grand habitué du secteur de l’habitat et de la rénovation. « Nous voulions un organisme de financement leader bénéficiant d’une bonne notoriété auprès des professionnels et des particuliers, mais aussi capable de déployer ce service à l’échelle nationale. De son côté, Cofidis était en quête d’un nouveau réseau majeur du domaine de l’amélioration de l’habitat. Ce partenariat est naturellement devenu une évidence pour les deux entités. » explique Romain Somet, Directeur Commercial France OKNOPLAST.Proposer une offre de financement est loin d’être une démarche aisée, c’est pourquoi il était essentiel pour OKNOPLAST de s’associer à un partenaire qui serait à même d’apporter un accompagnement constant et de proximité pour chacun de ses revendeurs. Ces derniers sont en contact direct avec les responsables commerciaux Cofidis de leur région pour bénéficier de formations auprès de leurs équipes. Au travers de cet accompagnement l’objectif est simple : faire monter en compétence les équipes commerciales sur l’intégration de dispositif de financement dans chacun de leurs projets clients. Un accompagnement sur mesure Soucieux d’accompagner au mieux ses clients dans ce nouveau dispositif, OKNOPLAST et Cofidis offrent la possibilité à chaque Partenaire Premium de bénéficier d’outils marketing afin d’animer leur point de vente. Pour cela, des affiches, des stickers et des roll-up vont être réalisés afin de permettre une mise en avant au sein de chaque showroom, mais également lors d’évènements externes de type salons, foires, portes ouvertes…« Notre but est de simplifier la démarche des Partenaires Premium OKNOPLAST et de démocratiser le financement auprès des clients finaux. Les avantages sont multiples : Pour les particuliers, une simplification du parcours client et la possibilité de réaliser la totalité des travaux envisagés en une seule opération.Pour les Partenaires Premium, l’amélioration du panier moyen et l’augmentation du taux de transformation des devis.Pour OKNOPLAST, l’apport d’un service compétitif au réseau Premium et l’augmentation des ventes de menuiseries à forte valeur ajoutée (Pack, options, finitions…). » reprend Romain Somet.Grâce à ce partenariat, les revendeurs Premium disposent d’une offre sur mesure négociée avec OKNOPLAST définissant une enveloppe budgétaire projet, un éventail de mensualités adapté, un parcours 100% dématérialisé, des outils de simulation et souscription simplifiés et un suivi personnalisé pour chaque dossier. Delphine Tricoire, Responsable Commerciale de la société A4 Rénovation (14) collabore avec Cofidis depuis janvier 2022 et partage son expérience : « Sensibilisés en novembre 2021 lors des Roadshow OKNOPLAST, nous étions très demandeurs de la mise en place d’un tel partenariat. C’est donc tout naturellement que nous avons lancé ce projet début janvier 2022. Solidement accompagnés par les équipes Cofidis, réactives et force de proposition, il a été simple et rapide pour nous de mettre en place ce dispositif. Nous allons prochainement intégrer un onglet financement à notre outil de chiffrage pour nous permettre d’informer plus facilement le client final sur les solutions qu’il est possible de leur proposer. Nous enregistrons déjà de beaux projets, notamment avec le 10 fois sans frais qui séduit énormément le client final et qui est devenu pour nous un vrai atout pour la conversion de nos devis. ». Arnaud Le Gall, Directeur des partenariats Cofidis France, ajoute sur l’expertise Cofidis : « Nous sommes ravis d’accompagner OKNOPLAST et ses équipes commerciales dans l’élaboration d’offres sur mesure pour l’animation des points de vente de leurs clients. Le virage de l’omnicanalité demande une forte expertise tant le marché du paiement à distance exige une innovation constante, à la fois sur les produits et services que dans la qualité de la relation. Cela nécessite une solide maîtrise de l’expérience digitale. Chez Cofidis, nous développons cette expertise depuis de nombreuses années pour accélérer le business de nos partenaires ».
Il y a 3 ans et 2 jours

L’usine Viessmann de Faulquemont a 50 ans et hâte l’avènement d’un monde tout ENR

Viessmann investit résolument dans les énergies renouvelables, dans le stockage d’électricité en batterie et renforce la capacité son usine de Faulquemont.
Il y a 3 ans et 2 jours

La construction hors site en plein essor

Prémur préfabriqué en usine et prêt à l’emploi. [©AC Presse] La construction hors site permet de fabriquer et de pré-assembler des composants de bâtiments, en usine, pour une installation sur l’emplacement final. C’est ce que l’on appelle “préfabrication” dans le secteur du béton. Et ce, depuis les années 1920. La société BTP Consultants1 a observé l’évolution et l’impact du hors site dans le secteur de la construction. En effet, ce dernier représenterait 20 % des bâtiments construits dans le monde d’ici 2030, selon le cabinet McKinsey. L’essor de cette technique s’explique notamment par les avantages économiques ou écologiques qu’offrirait la construction hors site par rapport à la construction traditionnelle sur chantier. En effet, l’association UFC-Que Choisir démontre que cette dernière est soumise à des retards de livraisons d’en moyenne 5 mois sur près de 30 % des programmes immobiliers. D’après l’institut Xerfi, elle subit aussi la baisse de 19,3 % de la productivité des ouvriers sur les chantiers depuis 2001. De plus, elle jette l’équivalent de 1,5 Md€ de produits et matériaux non utilisés. De son côté, la construction hors site propose des avantages au niveau de la gestion des ressources. Elle facilite l’emploi de matériaux recyclés ou réutilisés, limitant ainsi le gaspillage de matières premières. L’impact de la construction hors site D’après une étude de l’université d’Aalto, en Finlande, cette technique permet aussi une productivité quatre fois supérieure à un chantier classique. En outre, les coûts des transports sont divisés par cinq, car les matériaux sont stockés en usine. Par ailleurs, le développement de « la construction hors site révolutionne le secteur et impacte tous les acteurs impliqués dans l’acte de construire », déclare Elia Abou Chaaya, directeur de l’activité hors site de BTP Consultants. Les bureaux de contrôle, qui contribuent à la prévention des aléas techniques dans la réalisation des ouvrages sont en particulier touchés. Lire aussi : La préfabrication à la mode du bas carbone « Le rythme classique d’un contrôleur technique n’est pas adapté à l’industrialisation, ajoute Elia Abou Chaaya. C’est tout un état d’esprit qui évolue. » Leur mission est de vérifier la faisabilité de la conception et la conformité des solutions industrielles. Tout en détectant les techniques non traditionnelles ou innovantes nécessitant des certifications spéciales de type Atex2. Les coordonnateurs SPS, qui évaluent les risques sur le chantier, sont aussi concernés par ce changement. Ils doivent adapter leur vision pour prendre en compte le risque d’accident en usine, la réduction de la phase chantier, le traitement des livraisons et du mode de montage des modules. 1 BTP Consultants est un bureau de contrôle technique de construction et de coordination SPS. Il est le premier à être certifié Iso 9001 et Iso 14001.2Procédure d’évaluation technique formulée par un groupe d’experts sur un produit ou un procédé innovant. 
Il y a 3 ans et 3 jours

La mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" en Syrie confirmée

La chambre de l'instruction parisienne était invitée à se prononcer une nouvelle fois sur les demandes du groupe Lafarge d'annulation de ses mises en examen pour l'infraction, rarissime pour une entreprise, de "complicité de crimes contre l'humanité", et pour celle de "mise en danger de la vie d'autrui".En novembre 2019, cette chambre d'appel avait accédé à la première demande du groupe, estimant que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie", tout en rejetant la seconde. Mais en septembre dernier, la Cour de cassation l'avait invitée à revoir sa copie.Sa chambre criminelle avait estimé que, pour que cette complicité de crimes contre l'humanité puisse être retenue, il suffisait que l'auteur de l'infraction "ait connaissance de ce que les auteurs principaux commettent ou vont commettre un tel crime contre l'humanité et que par son aide ou assistance, il en facilite la préparation ou la consommation".Après un retour à la chambre de l'instruction et une longue audience en mars, la cour d'appel de Paris a donc décidé de maintenir la "complicité de crimes contre l'humanité" et la "mise en danger de la vie d'autrui" au dossier pour le groupe cimentier.Ses avocats n'ont pas souhaité commenter la décision.Faits "cachés" à Holcim ?Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, le groupe désormais filiale d'Holcim est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête a évalué que ces versements pourraient avoir atteint entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction du site de Jalabiya, achevé en 2010.Une représentante de l'association ECCHR (European Center for Constitutional and Human Rights), dont le statut de partie civile dans ce dossier a été confirmé par la cour d'appel mercredi, a salué auprès de la presse "une décision emblématique". "On espère que les juges d'instruction vont pouvoir finir leur travail", a-t-elle ajouté."C'est un pas de plus contre l'impunité des auteurs des pires crimes d'acteurs économiques: aujourd'hui, il n'est plus possible de se cacher derrière le petit doigt de l'ignorance organisée", a applaudi Me Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens."C'est un soulagement et une étape importante pour les anciens salariés syriens", "exposés (...) à un risque immédiat de mort et de blessure grave par des groupes armés (...) alors même que l'ensemble des salariés expatriés étaient évacués de manière définitive en 2012", ont aussi relevé Me Mathieu Bagard et Elise Le Gall, avocat d'une cinquantaine d'autres salariés syriens parties civiles."Il faut désormais faire la lumière sur les responsabilités et le degré de connaissance de cette complicité de crime contre l'humanité des acteurs publics", a demandé Me Arié Alimi, avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH).Deux des qualifications pénales retenues contre le groupe Lafarge, "complicités de crimes contre l'humanité" et "financement d'une entreprise terroriste", sont très lourdes en termes d'image publique.Dans un interrogatoire de novembre révélé mardi par Le Parisien, le président du conseil d'administration d'Holcim, Beat Hess, a accusé les anciens dirigeants de Lafarge d'avoir "caché" leurs activités en Syrie lors de la fusion en 2015 des deux groupes. Holcim a été "trahie", a-t-il asséné.Dans ce dossier, huit cadres et dirigeants, dont l'ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont, mais aussi un intermédiaire syro-canadien ou un ex-gestionnaire des risques jordanien sont mis en examen.Les dates clés de l'affaire Lafarge"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, quand l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Economie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité" : l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR).Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut dans un rapport d'enquête que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que son site continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, ainsi que le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel, Christian Herrault, sont mis en examen.Au total, huit cadres sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.Mises en examen confirméesEn septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, casse la décision de la cour d'appel d'annuler les poursuites pour"complicité de crimes contre l'humanité".Elle casse parallèlement la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui" et renvoie ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Selon des sources proches du dossier, la cour d'appel de Paris a confirmé ce mercredi 18 mai la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité" et maintenu celle pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 3 ans et 3 jours

"Le bois-énergie est la calorie la moins chère", F. Coirier, PDG de Poujoulat

ENTRETIEN. En cette période de crise majeure des prix de l'énergie, le bois pourrait tirer son épingle du jeu, assure Frédéric Coirier, PDG du groupe Poujoulat. La société, en pleine croissance, vient d'inaugurer sa plus grande usine de production de bois bûche, en Haute-Saône, "Bois factory 70".
Il y a 3 ans et 3 jours

VEKA Spectral : une offre exclusive pour des menuiseries PVC architecture contemporaine de haute qualité

Grâce à ces nombreux atouts, VEKA SPECTRAL est donc en mesure de séduire architectes, maîtres d’ouvrage, fabricants de menuiseries, poseurs et amoureux de design à la recherche de produits durables. Ainsi, pour le fabricant, VEKA SPECTRAL s’impose comme une véritable opportunité : différenciation et exclusivité sur son marché, création de valeur ajoutée, le tout sans avoir à investir dans un nouveau processus d’assemblage. Pour l’installateur/artisan, cette finition VEKA SPECTRAL, en plus d’apporter un design unique et abouti, se veut résistante et incomparable. Enfin, le particulier y trouvera un rendu inédit visuellement et étonnant par le toucher, le tout associé à des menuiseries VEKA performantes et recyclables. VEKA SPECTRAL : 10 teintes disponibles pour habiller profilés PVC et produits complémentaires S’appuyant sur une technologie maîtrisée, associant laquage et plaxage, VEKA propose VEKA SPECTRAL. Cette finition couleur exclusive allie design et technologie et s’inscrit parfaitement dans les tendances architecturales actuelles, ainsi que dans la progression des menuiseries couleurs sur le marché.VEKA SPECTRAL séduit immédiatement par ses qualités esthétiques et sensorielles, inédites dans le monde de la menuiserie. Sa technologie brevetée génère un aspect ultramat qui absorbe la lumière, plutôt que de la réfléchir. Son interaction avec la lumière crée une qualité de couleur particulièrement dense et riche, pour un aspect unique. Son apparence interpelle également et incite à tester de ses propres mains, pour expérimenter un toucher velours exceptionnel ; une sensation inhabituelle et très agréable.VEKA SPECTRAL se décline en un large éventail de coloris, idéal pour accompagner des projets modernes et élégants, et d’ores et déjà riche d’une dizaine de possibilités : Blanc Pur, Blanc, Gris, Anthracite, Noir Graphite, Umbra, Vert Sapin, Vert Noir, Bleu Acier ou encore le tout nouveau Bordeaux. Cette palette couleur s’enrichit régulièrement de nouveaux tons pour répondre aux dernières évolutions et tendances du marché.Mentionnons aussi que VEKA SPECTRAL propose la possibilité de réaliser des menuiseries plus personnelles, en bicoloration, pour une plus grande harmonie avec la décoration intérieure et l’architecture extérieure.Par ailleurs, l’étendue de la gamme de profilés PVC proposés en VEKA SPECTRAL ainsi que les accords noués avec de nombreux partenaires* de produits complémentaires à la menuiserie (portes d’entrée, portes de garage, bardages, coffres de volet roulant, panneaux de remplissage, habillages et croisillons…) permettent de proposer une collection complète et harmonisée de produits destinés à l’habitat.Une finition haute qualité répondant aux exigences de durabilité et de stabilité Si cette nouvelle technologie de colorisation s’adapte particulièrement aux architectures contemporaines de haute qualité, le rendu haut de gamme des profilés VEKA SPECTRAL s’allie à des qualités techniques appréciées aujourd’hui tant en neuf qu’en rénovation. Ainsi, le film de plaxage laqué associé à une résine de protection Radcure®, durcie par faisceaux d’électrons, rend la surface des profilés VEKA SPECTRAL particulièrement résistante aux variations de température comme à l’humidité, aux rayures ou à l’abrasion. Cette surface s’avère d’ailleurs plus globalement insensible à toutes les influences climatiques, chimiques et mécaniques de l’environnement extérieur. Ce traitement exclusif, antistatique et très résistant, prodigue aussi stabilité et durabilité des teintes et de leur aspect.Les films exclusifs VEKA SPECTRAL sont certifiés QB33-CSTB et RAL et sont produits dans l’usine CELOTEC du groupe VEKA (20 000 m² spécialement dévolus à la fabrication des films VEKA SPECTRAL ; un marché d’ailleurs ouvert à d’autres acteurs du bâtiment, comme les industriels du bardage PVC).Pour continuer d’accompagner ses clients dans leurs activités, VEKA propose également des kits complets pour rénover les surfaces qui auraient subi des dégradations (que ce soit en atelier durant la phase de production comme lors de la mise en œuvre in-situ). Gommes pour effacer les marques surfaciques, stylos de peinture pour faire disparaître les rayures, Celotape pour restaurer les surfaces plus abîmées : toutes les situations trouvent une solution simple, efficace et durable dans l’exhaustivité de l’offre VEKA SPECTRAL.Une gamme étendue sans changement du process industriel pour les fabricants VEKA propose un large choix de profilés PVC pour fabriquer des menuiseries VEKA SPECTRAL. Cette gamme étendue et les accords noués avec de nombreux partenaires* permettent de répondre à tout type de marché, en neuf comme en rénovation.Solution industrielle par excellence, VEKA SPECTRAL rime avec simplicité et valeur ajoutée pour les fabricants de menuiseries. Rappelons en effet que VEKA SPECTRAL ne nécessite aucune modification des processus de fabrication. Usinage, soudure et ébavurage sont standards. Les performances thermique, acoustique et mécanique de la fenêtre PVC restent par ailleurs inchangées.Une finition couleur 100 % recyclableLes films VEKA SPECTRAL sont conçus et développés par la filiale CELOTEC du groupe VEKA. Intégrant une ligne de production et une ligne de découpe, le site CELOTEC de 20 000 m² est situé à Sendenhorst, près du siège social du leader allemand. Il respecte parfaitement l’engagement environnemental de la marque VEKA avec des films qui sont totalement recyclables.Le groupe VEKA intègre en effet les enjeux de développement durable dans sa stratégie d’entreprise depuis plus de 30 ans. Conscient de l’impact de ses activités sur l’environnement et sur l’homme, il prend en compte le cycle de vie de ses produits et s’attache à utiliser des matières premières de manière responsable. Par ailleurs, le Groupe compte pas moins de 3 unités de recyclage en Europe, dont VEKA Recyclage en France, à Vendeuvre-sur-Barse (10).Une large panoplie de supports d’aide à la vente disponibleParce que VEKA se tient toujours aux côtés de ses clients directs ou indirects pour les accompagner dans leur démarche commerciale, l’entreprise a conçu de nombreux outils d’aide à la vente destinés aux maîtres d’œuvre, fabricants de menuiseries, entreprises de pose ou encore au grand public.Alliant outils numériques (site internet, galerie virtuelle**, vidéos), supports physiques (brochure B2B, documentation grand public, nuanciers, coffrets d’échantillons, signalétique pour showroom) et argumentaires commerciaux adaptés à chaque équipe commerciale, la panoplie des supports d’aide à la vente de VEKA SPECTRAL répond là-encore à chaque besoin.Précisons aussi que cette démarche d’accompagnement se double d’un fort investissement de VEKA dans les médias digitaux et traditionnels, et d’un effort particulier pour la mise en avant de VEKA SPECTRAL dans les points de vente du réseau Fenétrier® VEKA.Pour en savoir plus et découvrir de façon interactive les caractéristiques et possibilités de la finition couleur VEKA SPECTRAL, rendez-vous sur la galerie virtuelle dédiée : www.veka.fr/experience-spectral* EURADIF, ISOSTA, VOLMA, Novatech Europe, Rodenberg, Frager Fralu, Europlacage, Sunclear, Indupanel, Elibois, Profiline, SPPF, Geplast, Coprodex, PBI, SDA, Vnylit… ** Rendez-vous sur la galerie virtuelle pour découvrir de façon interactive les caractéristiques et possibilités de la finition couleur VEKA SPECTRAL : www.veka.fr/experience-spectral Ce qu’en disent les fabricants VEKA Une source de nouveaux chantiers pour BIASON FENÊTRES « Depuis quelques années, la part de marché représenté par le PVC plaxé chez BIASON FENÊTRES était supérieure à celle du marché français. Néanmoins, nous rencontrions un plafond chez le particulier sur le segment CSP+. Le ressenti qualitatif du plaxé « classique » restait une barrière psychologique. La finition VEKA SPECTRAL nous a semblé la réponse à cette problématique. En effet, avec cette finition, les menuiseries PVC à frappe présentent un ressenti qualitatif digne de l’aluminium tout en conservant la performance thermique du PVC. Pour compléter ce tableau, le positionnement tarifaire est plus intéressant que les frappes en aluminium. Nous avons donc mis VEKA SPECTRAL à notre offre.Dans un premier temps, l’offre VEKA SPECTRAL nous a permis de concrétiser des dossiers volumes, initialement voués à l’Aluminium. Ce n’est que dans un second temps, avec la mise à disposition progressive de produits complémentaires (cornières, panneaux de portes, coffres de volets roulants, croisillons...), que la finition SPECTRAL a été adoptée par nos clients artisans et fenêtriers. Ils disposent désormais d’une offre étoffée, permettant de répondre aux attentes d’harmonisation du client final CSP+. Ce marché du particulier est en plein essor actuellement et reste prometteur. L’augmentation du prix de l’énergie et la tension sur le pouvoir d’achat des ménages sont deux facteurs qui devraient ancrer durablement cette finition VEKA SPECTRAL dans notre offre produit et développer nos ventes.Côté fabrication, nous avons fait le choix de rester avec des soudures ébavurées et l’intégration de cette nouvelle finition dans notre process industriel a quasiment été transparente. » - Hugo Van den Eede, Directeur Commercial, GROUPE BIASON FENÊTRESUn positionnement haut de gamme et gagnant pour VMA Fenétrier® VEKA« Il a toujours été dans l’ADN de VMA Fenétrier® VEKA de proposer à ses clients les dernières innovations et nous avons rapidement cru au potentiel de la finition VEKA SPECTRAL. Celle-ci fait partie des solutions haut de gamme de notre offre commerciale et nous permet de véritablement nous démarquer sur notre marché. En cohérence avec notre offre, nous avons décidé de proposer VEKA SPECTRAL uniquement avec notre gamme premium HP Line 82. Nous sommes le seul fabricant à commercialiser ce type de menuiserie, ce qui nous permet de proposer une solution véritablement différenciante.En termes de couleurs, le Noir Graphite Ultramat et le Blanc VEKA Ultramat rencontrent le plus de succès auprès de nos clients particuliers. Cet engouement pour des couleurs plus contemporaines confirme que la fenêtre est devenue un objet de décoration à part entière.VEKA SPECTRAL se révèle donc comme un pari gagnant pour notre entreprise et sa part de marché ne cesse de croître. » - Marc Rechard, Président-Directeur Général, VMA Fenétrier® VEKA
Il y a 3 ans et 4 jours

Pour les 190 ans du Groupe Blanchon, rencontre avec Guillaume Clément, Président Directeur Général

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Blanchon ?Guillaume Clément : Le Groupe Blanchon a été fondée il y a 190 ans afin de fournir des solutions fiables pour la protection, la décoration, l'entretien et la rénovation du bâtiment, de l'habitat et des lieux de vie, avec un focus particulier sur le bois utilisé en intérieur (parquet, boiseries, meubles) et en extérieur (terrasses, bardages). Le groupe développe, fabrique et commercialise une vaste gamme de vernis techniques, de produits de finition et de peintures, en restant toujours à la recherche de nouvelles innovations. Nous sommes partenaires des utilisateurs, des négoces bois et matériaux et des grossistes peinture, des industriels de revêtements sols et des grandes surfaces de bricolage.En raison de notre longue histoire en France nous restons attachés à une production locale de qualité. Nous comptons actuellement 420 collaborateurs dans le groupe dont 250 en France et nos 3 plus grandes usines se situent en région Rhône-Alpes. Nous vendons plus de 10000 références, à plus de 8500 clients dans 55 pays, avec une présence forte en Europe. Notre très puissante implantation en France nous permet de nous développer à l’international avec ambition et détermination. Le développement international reste un enjeu stratégique pour l'entreprise et nous projetons de réaliser à terme 50% de notre chiffre d'affaires à l'export. En 2020 nous avions un chiffre-d'affaires de 75 millions d'euros, en 2021 nous avons dépassé les 100 millions de CA et nous nous sommes donnés un objectif de 150 millions de CA en 2025.Batinfo : Nouveaux produits verts, développement en Europe, nouvelle identité graphique... ce 190e anniversaire est-il le début d'une nouvelle ère pour le groupe ?« Protéger c’est dans notre nature » depuis 190 ans...Le Groupe Blanchon a évidemment rencontré plusieurs défis depuis sa création et notamment avec les changements en lien avec la prise de conscience écologique de la fin du XXème siècle. L'arrêt des solvants dans les années 90 a par exemple été un challenge pour nous qui produisons des vernis et des peintures. Mais cela nous a amené à développer notre technologie biosourcée, à lancer une démarche RSE et aujourd'hui plus d'une centaine de nos produits bénéficient de l'Écolabel Européen.Depuis de nombreuses années maintenant, nous nous sommes engagés dans une démarche éco-responsable pour limiter autant que possible notre empreinte environnementale. Nous misons notamment sur l'éco-conception en privilégiant des formulations en phase aqueuse, des matières premières renouvelables et des produits à faible émissions de Composés Organiques Volatiles (COV). Nous produisons dans des usines efficientes, propres et respectueuses de l'environnement, sans rejets dans l'eau, l'air ou le sol, en veillant à un bilan carbone mesuré et en réduisant ou supprimant de façon drastique les solvants. Les consommateurs ont également un rôle à jouer dans cette démarche écologique et c'est pourquoi nous fournissons des conseils sur la bonne utilisation des produits, des recommandations données aux utilisateurs pour protéger l'environnement et nous incitons à privilégier la rénovation plutôt que le remplacement. Valoriser les emballages recyclables, le tri sélectif et le retraitement des déchets en filière spécialisée sont évidemment des points clés pour limiter notre impact sur l'environnement de la création de nos produits à leur fin de vie.Le développement à l'international relève aussi du défi pour une entreprise française privilégiant la production locale. Nous nous développons en Angleterre, en Pologne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et partout en Europe. Pour l'instant 60% de notre chiffre-d'affaires vient de la France et 40% de l'Europe mais nous créons de nouvelles équipes régulièrement pour augmenter notre présence à l'étranger.Mais le futur s'avère aussi jonché d'obstacles. Comme dans beaucoup de métiers liés à l'artisanat ou au BTP, attirer des jeunes talents est difficile. Nous devons trouver une solution pour rendre nos métiers à nouveau attractifs. Face à ce défi que représente le recrutement et la conservation du savoir-faire des artisans qui travaillent avec nos produits, créer une académie pour les professionnels puis pour les particuliers dans un second temps peut être une solution à envisager.Batinfo : Quelles sont vos ambitions pour l'avenir ?Pour assurer la pérennité du Groupe, et relever les enjeux environnementaux de notre planète, une évidence : proposer des produits toujours plus performants, éco-responsables et consolider la présence de nos marques sur le plan international. Notre modèle économique, bâti sur 3 activités complémentaires –le grand public, les professionnels du bâtiment et les fabricants industriels de revêtements de sols- doit continuer à s’exporter partout dans le monde. Nous avons accéléré nos implantations en Belgique et aux Pays-Bas avec les acquisitions de Ciranova et de Rigo Verffabriek au cours des 10 derniers mois. L’Europe est notre maison commune et le Groupe Blanchon a vocation à en devenir l’un des leaders incontournables dans l’offre de solutions durables de produits de protection pour les matériaux bois notamment.
Il y a 3 ans et 4 jours

"Notre challenge est de répondre au marché des renouvelables", P. Bassetti (Viessmann)

STRATÉGIE. Avec 92% de ses ventes qui partent à l'export et une forte croissance enregistrée au cours des deux dernières années, l'usine Viessmann de Faulquemont (Moselle) célèbre ses 50 ans d'existence en regardant obstinément vers l'avenir, surtout en cette période où la transition énergétique constitue un débouché plus que prometteur. Le groupe familial d'origine allemande y consacrera un milliard d'euros d'investissements au cours des trois prochaines années.
Il y a 3 ans et 4 jours

Atlantic investit 4,3 millions d'euros pour ses cartes électroniques "made in France"

Avec le lancement de son "plan électronique 2024, le groupe Atlantic prévoit l'extension de son usine de production de cartes électroniques dans le cadre de France Relance.
Il y a 3 ans et 4 jours

Le site de production historique d’Acova : des investissements au service de la qualité et de l’environnement

2022 est l’année du renouveau pour ACOVA, fabricant français et inventeur du radiateur décoratif et du sèche-serviettes. Cette dynamique se traduit par la collaboration avec Juliette Baumgartner, architecte coloriste renommée, pour renouveler son offre couleur et proposer de nouvelles inspirations. D’un point de vue industriel, la création de ce nouveau nuancier a eu un impact sur le process de fabrication, notamment pour la qualification des couleurs. Ceci a également engendré des investissements sur la ligne de peinture pour garantir une qualité constante des radiateurs tout en améliorant l’ergonomie des postes de travail et en limitant l’impact environnemental. 2022 a également été l’occasion pour la marque d’adopter une nouvelle signature de marque : « créons du beau, créons durable », reflet de ses valeurs. Comme l’explique Fernando Ribeiro, Directeur Marketing : « Chez Acova, nous proposons une très large gamme de radiateurs qui, au-delà du confort qu’ils procurent, permettent à chacun d’embellir son intérieur de manière personnelle. C’est ainsi qu’ensemble, nous créons du beau. Et comme nous pensons qu’il n’y a rien de plus beau que ce qui dure, nous travaillons au sein de nos ateliers, avec nos fournisseurs, nos partenaires et nos clients, dans une exigence de durabilité. Ensemble, nous créons durable. C’est-à- dire, des produits de qualité qui durent dans le temps et dont la fabrication est la plus respectueuse possible de l’environnement. » L’Atelier de Construction de Vaux Andigny, le site de production historique d’Acova Unité de production historique de la marque en France, l’Atelier de Construction de Vaux-Andigny, qui a donné son nom à ACOVA, marque du groupe Zehnder, existe depuis plus de 100 ans. Aujourd’hui sont fabriqués dans ce village de l’Aisne : • des radiateurs et radiateurs sèche-serviettes en acier à tubes plats électriques, eau chaude et mixtes, • des radiateurs électriques en aluminium, • des radiateurs sur-mesure. D’une capacité de production d’environ 1000 radiateurs par jour, elle emploie 185 salariés et comprend également un laboratoire certifié disposant d’une chambre bi-climatique. Dans une démarche d’amélioration continue, le site de Vaux Andigny est certifié ISO 9001 (management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental). Des investissements au service de la qualité et de l’environnement Riche de 46 teintes dont 25 inédites en finitions mates, brillantes ou métalliques, le nouveau nuancier Acova a mobilisé pendant 6 mois les équipes de l’unité de production de Vaux Andigny. Plaçant la qualité au cœur de leurs préoccupations, ces dernières ont dû s’assurer, avant leur validation, de la qualification des nouvelles couleurs dans le process industriel sur la base de deux critères essentiels : • Tests de résistance au brouillard salin pour mesurer la durabilité du radiateur à la corrosion, • Tests de colorimétrie pour vérifier le niveau de brillance, l’uniformité, la restitution des couleurs par rapport à un échantillon de départ et leur reproductibilité selon les différentes gammes. Cette première étape décisive s’est accompagnée de la modernisation de la ligne de peinture avec des équipements de dernière génération. D’un montant de 1,3 millions d’euros, cet investissement, qui s’inscrit également dans la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Enteprises) d’ACOVA, avait un triple objectif : • Augmenter la performance et la qualité grâce notamment à l’installation d’un tunnel de lumières en fin de process permettant une inspection visuelle et l’identification d’éventuelles irrégularités avec précision ; • Améliorer l’ergonomie des postes de travail et réduire la pénibilité pour les opérateurs : Mise en place d’un système de stockage dynamique de poudre plus proche de la machine pour éviter les manipulations et réduire les distances à parcourir pour les peintres. La cabine de peinture manuelle est, quant à elle, dotée d’une meilleure aspiration des poudres limitant ainsi la poussière et le bruit. • Réduire les déchets et l’impact environnemental en utilisant par exemple : — des sacs de poudre recyclables de 300 kgs au lieu de cartons de 20 kgs. — des camions roulant au biogaz qui effectuent les navettes, reliant deux à quatre fois par jour l’usine au centre logistique, — 40% des approvisionnements venant à moins de 500 km autour de l’usine. Des résultats déjà perceptibles Cet investissement, qui a bénéficié du Plan France Relance, s’ajoute à celui déjà effectué par ACOVA en 2021 pour la modernisation de l’ensemble du process de traitement de surface, représentant un montant de 3 millions d’euros, et qui portait sur : • Le remplacement de la ligne automatisée de traitement de surface, fonctionnant initialement sur le principe de protection anticorrosion par cataphorèse, par un nouveau traitement basé sur l’autophorèse. Cette technologie innovante de protection anticorrosion est beaucoup moins énergivore : consommation d’eau diminuée de 27% grâce à 3 cuves en cascade, 70% de rejet d’eau en moins, diminution de 90% des boues. • Le changement du four de cuisson par un modèle fonctionnant au gaz, doté d’un meilleur rendement et d’une récupération d’air chaud pour chauffer les bains de traitement de surface. Cet équipement et l’étuve de séchage ont permis une diminution de 53% de la consommation d’énergie (gaz et électricité). http://www.acova.fr/
Il y a 3 ans et 4 jours

Poujoulat continue ses investissements dans le bois de chauffage

Après l’usine BF 36 à Buzançais dans l’Indre, mise en service en 2011, et BF 42 à Noirétable dans la Loire, opérationnelle depuis 2014 , le Groupe Poujoulat inaugure en Haute-Saône, à Demangevelle, un nouveau site de production de combustibles bois bûche de haute qualité : BF 70. Ces trois usines « nouvelle génération » au process exclusif ont été conçues par le groupe pour garantir la production de biocombustibles de qualité constante toute l’année et ainsi répondre à la demande croissante du marché. L’objectif du groupe : obtenir la qualité, le volume et la disponibilité qui font défaut sur ce marché encore peu structuré. Poujoulat s’est ainsi doté d’une gamme complète de combustibles bois de qualité, certifiés NF biocombustibles, vendue sous les deux marques Woodstock® et Crépito®. BF 70 vise une production de 150 000 stères de bois bûche, 20 000 m³ de bois d’allumage et 10 000 tonnes de bûches densifiées par an, ce qui en fait le 1er site du groupe en termes de capacité.
Il y a 3 ans et 5 jours

Du verre avec 100% de calcin, une première mondiale pour Saint-Gobain

Le groupe de matériau a testé - et réussi - sur son usine d'Aniche (Nord), la production d'un verre plat zéro carbone avec 100% de calcin (verre recyclé) en substitution du sable, avec 100% de biogaz et 100% d'électricité verte.
Il y a 3 ans et 5 jours

Saint-Gobain cède son activité de distribution spécialisée et deux usines au Royaume-Uni

"Saint-Gobain a signé des accords définitifs en vue de la cession de International Decorative Surfaces (IDS), son activité de distribution spécialisée en revêtements de sol, plans de travail et stratifiés au Royaume-Uni, à Chiltern Capital", une société britannique de capital investissement, a indiqué le groupe dans un communiqué.La société de matériaux de construction n'a pas précisé le montant de la cession d'IDS, qui affichait en 2021 environ 130 millions de chiffre d'affaires, ni si les emplois de ses 500 employés étaient menacés."Saint-Gobain a également signé des accords définitifs en vue de la cession de deux sites de transformation de verre spécialisés dans la production de double vitrage au Royaume-Uni", a ajouté l'entreprise, précisant à l'AFP les céder à Clayton Glass, un fabricant britannique de verre.Ces deux centres situés à Motherwell (Écosse, proche de Glasgow) et à Canterbury (sud-est de l'Angleterre) ont généré en 2021 un chiffre d'affaires combiné d'environ 20 millions d'euros et emploient environ 80 personnes. Les deux transactions devraient être finalisées "d'ici la fin du deuxième trimestre 2022", précise le communiqué, et marquent "la sortie de Saint-Gobain de toutes ses enseignes de distribution spécialisée au Royaume-Uni".Une opération qui s'inscrit "dans la poursuite de la stratégie d'optimisation du profil du Groupe", a précisé celui-ci.Fin février, Saint-Gobain a annoncé pour 2021 des "records de croissance, de résultat et de marge" - avec un chiffre d'affaires de 44,16 milliards d'euros et un résultat net qui a quintuplé à 2,5 milliards d'euros-, porté par la reprise économique observée après la crise sanitaire et la vague de rénovation de logements lancée dans le monde entier pour répondre à l'urgence climatique.
Il y a 3 ans et 5 jours

Les sept lauréats de Canopée Challenge

Forinvest Business Angels, l’école d’ingénieurs ESB, Fibois France et le Pôle de compétititvité Xylofutur ont dévoilé les sept lauréats de la seconde édition du Canopée Challenge, concours dédié à l’innovation dans la filière forêt-bois. Organisé sous le Haut Patronage du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, il a permis de recenser 160 projets innovants. Sept lauréats ont finalement été mis en lumière, à travers trois catégories : Création, Développement et International. En complément de la dotation, les organisateurs prévoient un accompagnement en compétences qui permettra de faciliter leur éclosion. Les lauréats de la catégorie « Création » Ouverte à tout porteur de projet individuel (étudiants, chercheurs …) et aux entreprises de moins de trois ans dont le CA est inférieur à 100 000 €. Premier prix doté de 8 000 € : Woodtech (basée à Grenoble – 38) – procédé de modification de la structure moléculaire du bois compatible avec les essences françaises qui deviennent alors plus résistantes à l’humidité que les meilleurs bois tropicaux, pour un bilan environnemental et économique bien meilleur (multiplication de la durée de vie par 20). Parmi les marchés visés par Woodtech : les bois « de revêtements », menuiseries extérieures, bardages et terrasses, et plus précisément la frange « haute » de ces marchés, actuellement occupée par les bois tropicaux, les bois composites et d’autres matériaux à fort contenu carbone. Second prix doté de 5 000 € : Farm3 (basée à Verrières-de-Joux – 25) – projet de chambre de culture permettant un fort rendement, un contrôle précis des conditions de croissance, une économie en eau et la pulvérisation de nutriments biologiques. En complément, le projet a reçu un prix coup de coeur de l’Institut Technique FCBA Les lauréats de la catégorie « Développement » Ouverte aux entreprises de plus de trois ans ou dont le CA excède 100 000 €. Premier prix doté de 15 000 € : Horizons Bois (basée à Rennes – 35) – HOBOA®, un système constructif bas-carbone et une solution de plancher mixte bois-béton adapté à l’habitat collectif de grande hauteur. En 2022, ce système constructif sera intégré à la construction d’un bâtiment R+11. En complément, le projet a reçu un prix coup de coeur de l’Institut Technique FCBA Second prix doté de 10 000 € : Bio Stratège (basée en Guyane) – programme d’innovation Ecophyto-Guyane qui vise à développer des solutions naturelles et écologiques pour remplacer les engrais, pesticides et insecticides de synthèse. Les molécules actives sont obtenues à partir de la valorisation de déchets de l’industrie du bois guyanaise dans un modèle d’économie circulaire qui s’intègre en amont de la biomasse énergie. En complément, le projet a reçu un prix coup de coeur de l’Institut Technique FCBA Troisième prix doté de 5 000 € : Wall’up Préfa (basée à Aulnoy – 77) – usine de production de panneaux préfabriqués ultra performants sur base ossature bois et isolés de béton de chanvre, au service des projets de construction biosourcés. Les lauréats de la catégorie « Internationale » : Ouverte aux porteurs de projets implantés hors des frontières de l’Hexagone. Benjamin Droguet, chercheur à l’université de Cambridge, a été récompensé d’un prix de 5 000 € pour son projet de pigments et paillettes à base de cellulose de bois.
Il y a 3 ans et 8 jours

Le Groupe Apave lance son nouvel écosystème de solutions digitales dédiées à la maîtrise des risques

A travers ces solutions digitales, alliant expertises techniques et puissance du digital, Apave permet à ses clients de simplifier la gestion de leurs risques et de leurs actions de prévention Santé & Sécurité et de répondre ainsi aux nouveaux enjeux des entreprises.Des solutions digitales conçues avec et pour les clientsConçues et testées avec des clients, les solutions digitales Apave répondent aux enjeux de protection des personnes, des biens et de l’environnement. Elles se structurent autour de 4 gammes distinctes et complémentaires : ALERT, CHECK, PILOT et PREDICT.ALERT : des solutions dédiées à la remontée d'informations en temps réel permettant d’identifier et de partager des alertes dans une perspective de résolution ou de prévention active. Cette gamme vient notamment conforter les actions que mettent en œuvre les entreprises certifiées MASE, ISO 45001 et/ou ISO 14001.CHECK : des solutions permettant de réaliser des diagnostics de conformité et de mesurer la trajectoire d’amélioration qu’il est ou serait nécessaire de mettre en œuvre.PILOT : des solutions permettant de piloter tout ou partie d’un processus de maîtrise des risques et d’en améliorer la performance dans la durée. Automatisation de la maintenance corrective, pilotage de la performance, plateforme BIM unique et intuitive, gestion dynamique des risques professionnels…etc…sont autant de fonctionnalités couvertes et offertes par cette gamme de solutions.PREDICT : des solutions offrant une approche prédictive de l’analyse des risques analysant des probabilités de survenance.Chacune de ces 4 gammes de solutions se décline par domaine d’expertise avec une approche « besoins utilisateurs ». Ainsi, les solutions répondent directement et précisément aux besoins spécifiques des utilisateurs en fonction de leur champ d’action : Santé & Sécurité au Travail Environnement Exploitation …Focus : une ligne « Santé Sécurité » pour répondre aux nouveaux enjeux des entreprisesPromulguée le 2 août 2021, la loi dite de « Santé au Travail » vise à renforcer la prévention en entreprise et la culture sécurité dans les organisations et a vu ses premiers décrets d’application entrer en application le 1er avril 2022.La gamme de solutions digitales Apave dédiée à la « Santé & Sécurité au Travail » répond parfaitement aux nouveaux enjeux des entreprises. En effet, l’évaluation des risques qui constitue une étape cruciale d’une démarche de prévention est souvent réalisée et formalisée dans le « Document Unique » dans une approche statique et administrative, alors que le contenu peut et doit devenir le cœur de l’action.Ce que disent les clients …AlertAssocié à une politique volontariste, l’outil remplit parfaitement sa mission. Ce sont aujourd’hui environ 115 personnes qui l’utilisent au quotidien, essentiellement le personnel de maintenance intervenant chez nos clients et le personnel d’usine. Nous avons constaté une augmentation très significative des remontées d’informations sur nos sites clients » : Thierry Renaud, Responsable Santé Sécurité au Travail de la division Industrie du groupe industriel REEL.Check« Une application instinctive et simple. C'est très appréciable, de même que les propositions d'actions pré-remplies et les zones de commentaires libres pour compléter et affiner les actions ! La solution est aussi très visuelle, avec des graphiques par domaine” : Noémie Amalir, Chargée de Missions en Santé et Sécurité au Travail et Formations Règlementaires, Le Puy du FouPilot« La mise en place de Pilot Exploitation a fait diminuer indéniablement le délai moyen de levée de réserve. Le sujet du délai reste un moyen de pression pour confirmer ou infirmer si nos installations sont exemptes de risque, et du coup atteindre le risque « zéro accident » : M. Dufour, Responsable des services techniques et gestion du patrimoine immobilier du Crédit Agricole Industriel
Il y a 3 ans et 8 jours

Atlantic veut accroître sa production de cartes électroniques "made in France"

INVESTISSEMENT. Le groupe Atlantic va débloquer une enveloppe de plus de 4 millions pour agrandir son usine de production de cartes électroniques "Made in France" implantée à La Roche-sur-Yon (85).