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Résultats de recherche pour chaleur

(3583 résultats)
Il y a 2 ans et 237 jours

Gard : Des villas aux planchers chauffants/rafraîchissants pour KP1 et ThermAK

La solution Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant développée par KP1 et ThermAK a été mise en œuvre dans la réalisation de 66 villas à Laudun-l’Ardoise. [©KP1] Dans le cadre d’un programme social à Laudun-l’Ardoise, le maître d’œuvre Sud Ingénierie et le maître d’ouvrage Sud Invest ont opté pour la solution Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant. Ceci, pour la réalisation de 66 villas. Développé par KP1 et ThermAK (société issue de l’association de KP1 et de Thermacome), ce plancher structurel isolant intègre un système de chauffages réversibles. Et répond aux exigences de la RE 2020. Au-delà du plancher en béton préfabriqué, livré prêt à poser avec l’isolant, le Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant dispose de rupteurs de pont thermique assurant une bonne continuité de l’isolation. Car ce système “4-en-1” se compose d’un kit “chauffage et rafraîchissement” intégré, d’entrevous et de rupteurs. Le plancher structural bénéficie d’une dalle de compression très fine de 56 mm. Sur le chantier, environ 3 personnes étaient en charge de la pose de 15 à 20 planchers de 45 m2 sur 3 à 4 j de travail. « Les tuyaux étant directement intégrés dans la dalle de compression, ce qui évitait aussi de couler la chape flottante. Laquelle est requise pour les planchers chauffants traditionnels et qui peut mettre plusieurs semaines à sécher », explique Grégory Dieudonné, maître d’œuvre du projet. Et de poursuivre : « Au-delà du confort de marcher pieds nus l’hiver et de ne pas souffrir de la chaleur l’été, le bilan économique est très intéressant ». En effet, pour une maison individuelle de 115 m2 de surface habitable, la facture d’électricité atteint une moyenne de 70 €/mois. Avec en hiver une température intérieure de 21 °C et, en été, une consigne de rafraîchissement à 26 °C.
Il y a 2 ans et 237 jours

Diasen : Mortier renforcé de liège

Le Diathonite Thermostep.047 de Diasen est renforcé de fibres et de liège. [©Diasen] Lauréat du Grand Jury catégorie “Préserver l’environnement” des Awards de l’Innovation du Mondial du Bâtiment, Diasen présente le Diathonite Thermostep.047, mortier écologique renforcé de fibres et de liège (granulométrie de 0-3 mm). Tout en intégrant de l’argile, de la poudre diatomée et un liant hydraulique. Produit naturel, il est conçu pour la réalisation de chapes thermiques légères prêtes à l’emploi, idéales pour l’isolation des combles, des sols et des toitures ventilées. Diathonite Thermostep.047 peut être utilisé à l’intérieur comme à l’extérieur, dans le cas de rénovations ou de constructions neuves. Et permet d’isoler thermiquement les sols et structures existants. Sans alourdir la structure. La solution de Diasen est très perspirante, permettant d’isoler du froid et de la chaleur. Sa réaction au feu est classée Euroclasse A1. Sa résistance est renforcée par la présence de fibres dans la formulation. Il permet aussi de noyer les installations électriques et de plomberie. Marqué CE (EN 13813), le Diathonite Thermostep.047 peut être carrelé directement, après imperméabilisation avec un produit adapté (conforme à l’EN 14891). Batimat- Hall 1 – Stand K100 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 238 jours

Nicolas Esquillan : Grand ingénieur du béton

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine Après avoir remporté le concours du Cnit, devant Nervi et Freyssinet, il réalise, en 1955, la voûte du palais qui détient toujours le record mondial de portée, de même que celui de la plus grande surface supportée point par appui. [©ACPresse] A la différence de ses aînés qui font leur carrière comme ingénieur-conseil et donc sous leur propre nom, Nicolas Esquillan (1902-1989) a fait toute la sienne aux Entreprises Boussiron. Il reste donc méconnu, les ouvrages qu’il a conçus étant signés… Boussiron. A cela s’ajoute une réserve naturelle. « Sa bienveillance et même sa chaleur se lisaient plutôt dans l’attention qu’il portait à son interlocuteur que dans des démonstrations qui n’étaient pas dans sa nature », résume Bernard Marrey, auteur de “Nicolas Esquillan, un ingénieur d’entreprise”. Le Cnit à Paris La Défense est son œuvre la plus célèbre, même si l’on oublie souvent de lui en reconnaître la paternité, voire même de le citer ! Les Entreprises Boussiron Nicolas Esquillan entre aux Arts-et-Métiers, à Châlons-sur-Marne, en 1919. Et en sort 4e de sa promotion avec une médaille d’argent. Il restera proche du milieu Gadzarts1, dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée. Après son service militaire qu’il termine comme sous-lieutenant artilleur, il est indécis sur son orientation. Après son service militaire, le hasard lui fait rencontrer un Gadzarts1, ami de Simon Boussiron. Lequel a orienté sa société vers le béton armé. La rencontre entre les deux hommes est concluante et il rejoint la société en 1923. A la différence de ses aînés qui font leur carrière comme ingénieur-conseil et donc sous leur propre nom, Nicolas Esquillan a fait toute la sienne aux Entreprises Boussiron. [©DR] Il devait y consacrer sa vie. Il a alors 21 ans, Simon Boussiron en a 50. « En bon chef d’entreprise, ce dernier avait peut-être flairé les qualités de son futur chef d’études. » La publication en 1899 par Simon Boussiron de formules servant à calculer la résistance du béton armé est donc d’autant plus importante que les travaux théoriques étaient encore rares. Mis à part Matthias Koenen et Gustav Adolf Wayss qui, à partir du brevet de Joseph Monier, avaient publié des notes de calcul en 1886, en Allemagne, il n’y avait que Napoléon de Tesdesco qui, en France, avait publié avec Edmond Coignet en 1894 : “Du calcul des ouvrages en ciment avec ossature métallique”. Dans les années 1930, le jeune Esquillan se voit confier des responsabilités plus grandes au bureau d’études. Simon Boussiron reçoit alors la commande d’un nouveau pont à construire sur la Seine à La Roche-Guyon (95). A 31 ans, Nicolas Esquillan a la responsabilité d’un ouvrage entier. « Pour le jeune ingénieur, c’est un coup de maître. » Avec une longueur totale de 202 m et une portée de 161 m entre les naissances des arcs, il ravit au pont Saint-Pierre-du-Vauvray (27) le record mondial des ponts en béton armé à tablier suspendu détenu par Eugène Freyssinet. Les années 1930 Dans les années 1930, le jeune Esquillan reçoit chez Boussiron la commande d’un nouveau pont à construire sur la Seine à La Roche-Guyon (95). [©Carte postale vers 1864] En ces années où la circulation routière s’intensifie, les ponts suspendus datant des années 1830 et 1840 ne sont plus capables de répondre aux besoins du trafic. En 1935, c’est le département du Lot-et-Garonne qui met au concours la reconstruction du pont de Clairac sur le Lot pour remplacer le pont suspendu de 1833. S’en suivent le pont de Saint-Sylvestre (07) et celui de La Coudette (49). Avec cette réalisation, Nicolas Esquillan remporte le record mondial des ponts-routes en bow-string en béton armé. En 1936, il est nommé chef d’études des ouvrages d’art des Entreprises Boussiron. Il en devient le directeur technique en 1941 et le restera jusqu’en 1971, année du rachat de la société Boussiron. De 1936 à 1941, il conçoit et construit une halle de marché pour Fontainebleau, sa ville natale (ouvrage démoli en 2013). Caractérisée par la minceur de sa voûte et de ses piliers en béton, ou encore par l’élégance de ses formes et de ses pavés de verre Saint-Gobain, elle est considérée par l’historien Alexandre Gady, comme un « exploit technique » et un « chef-d’œuvre méconnu » d’Esquillan. La reconstruction A la fin de la guerre, il faut rebâtir. A côté d’ouvrages entièrement détruits, il y en a de nombreux autres, plus ou moins touchés, pour lesquels une remise en état est possible. « C’était un travail ingrat, souvent obscur, qui demandait de l’ingéniosité, d’autant plus que les matériaux manquaient, l’argent aussi, et qu’il fallait aller vite. » C’est ainsi qu’en 1950, Nicolas Esquillan achève la reconstruction du pont-route de Conflans-Fin d’Oise, puis le viaduc de chemin de fer de la Méditerranée sur le Rhône. Avec 124 m de portée, ce dernier remporte le record mondial des ponts-rails en béton armé à doubles voies suspendues. Puis, il construit, en 1951, le hangar à deux nefs de l’aéroport de Marignane. Et de 1952 à 1955, il entreprend le premier grand pont-rail français en béton précontraint à La Voulte-sur-Rhône. Qui, avec ses 300 m, est alors le plus long pont du monde sous voie ferrée normale en béton précontraint. Il gagne en 1954, notamment devant Riccardo Morandi (celui du pont de Gênes…), le concours du pont d’Abidjan. De 1936 à 1941, il conçoit et construit une halle de marché pour Fontainebleau, sa ville natale (ouvrage démoli en 2013). [©Daniel Villafruela] Après avoir remporté le concours du Cnit en partenariat avec Bernard Zehrfuss et Marcel Breuer, devant Nervi et Freyssinet, il réalise, en 1955, la voûte du palais qui détient toujours le record mondial de portée, de même que celui de la plus grande surface supportée point par appui. En 1957, il réalise les pylônes du pont de Tancarville, qui remportent le record mondial de hauteur des piles de pont suspendu en béton armé. Il officie en 1961 en tant qu’ingénieur-conseil du Palais des expositions de Turin et réalise le deuxième pont d’Abidjan en 1967, ainsi que le château d’eau de La Duchère. Pour les Jeux olympiques d’hiver à Grenoble, il construit en 1968 le Stade olympique de glace, considéré comme sa dernière grande œuvre. « Dans ma conception des ouvrages, ma première recherche, essentielle, a toujours été de déterminer les points d’appui les plus judicieux, soit verticaux, soit horizontaux, et d’organiser la structure pour y conduire les forces le plus rationnellement possible, et en tous cas le plus économiquement. […] L’art de dresser un projet ne consiste pas tant à résoudre un système d’équations par le calcul, que de bien les poser après avoir imaginé toutes les hypothèses plausibles. Si une culture mathématique sérieuse est utile et nécessaire pour formuler les résultats de l’expérience, il ne faut jamais oublier que l’on n’a aucune chance de retrouver à la fin d’un calcul ce que l’on aura oublié d’introduire initialement. En d’autres termes, si le projeteur a omis un effort ou une déformation en un point donné d’une structure, le calcul ne les lui fera pas retrouver », explique Nicolas Esquillan lors d’une conférence sur l’art de construire prononcée lors de sa réception comme docteur honoris causa à l’université de Stuttgart en 1965. 1Diplômé des Arts et Métiers. M. C. Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 240 jours

Façades : laisser entrer la lumière, pas la chaleur

Après avoir habillé bon nombre de bâtiments tertiaires construits dans les dernières décennies, les façades aluminium vitrées sont condamnées à...
Il y a 2 ans et 240 jours

Votre Chalet en Bois

5 conseils pour que votre maison en bois dure dans le temps Une maison en bois est superbe, respectueuse de l'environnement et a un excellent rapport qualité-prix. Le bois est un matériau qui permet de créer une harmonie naturelle et chaleureuse. Tous les architectes diront qu'une maison en bois peut durer autant, voire plus longtemps dans le temps que les constructions en briques ou en parpaing. Voici cinq conseils pour prolonger la durée de vie d'une maison en bois.
Il y a 2 ans et 241 jours

Diagnostics de performance énergétique : UFC-Que Choisir dénonce un grand n’importe quoi, encore et toujours

Alors que la pertinence du DPE est plus que jamais indispensable compte tenu des conséquences d’une qualification du logement en tant que passoire thermique, l’UFC-Que Choisir, sur la base de l’analyse de 34 diagnostics réalisés dans 7 maisons situées dans différentes régions de France (1), demande au Gouvernement de revoir de fond en comble le processus de certification des professionnels du diagnostic, et que l’opposabilité du DPE soit étendue aux recommandations en matière de travaux à mener.Jusqu'à 3 classes d'écart pour un même bienAlors qu’un consommateur souhaitant réaliser un DPE de son logement dans le cadre d’une vente ou de la location d’un bien pourrait logiquement considérer que le choix du diagnostiqueur n’affectera pas sa classification, la réalité du terrain met en évidence de stupéfiants écarts. En effet, parmi les 7 maisons qui ont fait l’objet de nombreux diagnostics (entre 4 et 5 chacune), 6 d’entre elles ne se sont pas vues reconnaître la même classe énergétique, avec même une maison pour laquelle la classe attribuée va de B à E alors qu’elle est basse consommation !Cette situation pourrait prêter à sourire si la détermination de la classe du DPE n’emportait pas de conséquences si importantes sur la valorisation du bien immobilier, ou encore sur l’estimation de consommation d’énergie et donc des factures, qui pour une maison va même du simple au plus du double (+226%). Pire, avec l’interdiction de vendre ou louer des biens immobiliers énergivores qui interviendra, progressivement, à partir de l’année prochaine pour les plus énergivores, les conséquences d’un classement erroné s’avéreront encore plus préjudiciables.Des recommandations de travaux d'économies farfeluesLa réglementation impose aux diagnostiqueurs de faire figurer sur le DPE des recommandations sur des travaux permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des logements ou de limiter les émissions de gaz à effets de serre. Or, certains conseils sont tout simplement ahurissants : un installateur a ainsi recommandé la pose d’un chauffe-eau solaire alors que la maison en disposait déjà. De même, les estimations de travaux jugés essentiels pour une même maison varient d’un peu plus de 3.000 euros à 10 fois plus pour un autre diagnostiqueur.Comment s’étonner de cette situation alors même que les professionnels du diagnostic sont incapables de tous s’accorder sur la principale source de déperdition de chaleur des logements ? Effectivement, pour un même bien, le DPE d’un diagnostiqueur indique que les murs pèsent pour 49% dans la déperdition de chaleur du logement, quand celui de l’un de ses concurrents indique qu’ils ne pèsent que pour 19%.Les pouvoirs publics continuent de cautionner ces professionnelsLes professionnels contactés sont tous présents sur un site gouvernemental (2) recensant les diagnostiqueurs certifiés. Autrement dit, les pouvoirs publics qui cautionnent cette situation ont une lourde responsabilité sur le sentiment légitime de défiance existant à l’égard des DPE.La nouvelle enquête d'UFC-Que Choisir révèle que la certification n’est en rien un gage de qualité, ce qui démontre un défaut du cadre de certification mais aussi dans les contrôles de qualité des prestations réalisées par les diagnostiqueurs.Il convient de souligner que la discordance a pu être rencontrée aussi bien en ayant recours à des réseaux qu’à des indépendants… Les consommateurs sont donc aujourd’hui largement démunis pour prendre attache en toute confiance avec un diagnostiqueur.Attachée à faire du DPE un outil éclairant utilement les propriétaires sur les travaux à entreprendre, et assurant aux futurs acquéreurs ou locataires de disposer d’une information fiable sur la performance énergétique du bien immobilier, l’UFC-Que Choisir demande :De rendre opposable aux diagnostiqueurs les allégations du DPE sur les travaux recommandésDe revoir en profondeur le système de certification pour assurer aux consommateurs que le recours à un professionnel certifié est réellement gage de qualité. Notes (1) Résultats complets de l’enquête disponibles dans le numéro 617 d’octobre du magazine Que Choisir, actuellement en kiosques. (2) http://diagnostiqueurs.din.developpement-durable.gouv.fr/index.action
Il y a 2 ans et 241 jours

Cheminées Poujoulat ensoleille sa notoriété avec un troisième parrainage météo

Pour cette troisième année consécutive de parrainage météo, les spots publicitaires du leader européen des conduits de cheminée et sorties de toit métalliques restent sur le même cap : informer les consommateurs sur l'importance d'installer un conduit de fumée de qualité pour bénéficier d'une solution de chauffage performante. Cette année, Cheminées Poujoulat décide de mettre également l'accent sur sa nouvelle solution d'aménagement extérieur : la marque Outsteel par Cheminées Poujoulat, qui propose une gamme de caches design pour pompe à chaleur et climatisation.2 spots : Cheminées Poujoulat en entré, Outsteel en sortiePendant 4 semaines, du 9 septembre au 2 octobre 2022, Cheminées Poujoulat encadrera les bulletins météo du week-end, du vendredi au dimanche, de France 2 et France 3, avec 2 spots de 12 secondes. Cette campagne TV sera également diffusée le week-end sur TV5 Monde et La Chaîne Météo.Spot d'entréeLe spot d'entrée évoque le confort d'hiver au coin du feu apporté par les solutions pour le chauffage Cheminées Poujoulat, fabricant français depuis 1950. En fin de spot, un point d'attention est porté aux téléspectateurs sur l'importance d'avoir un conduit de fumée de qualité pour bénéficier d'une solution de chauffage performante.Spot de sortieNouveauté pour la campagne TV 2022 : le spot de sortie met en lumière la toute nouvelle innovation phare développée par Cheminées Poujoulat pour l'aménagement extérieur, Outsteel. Une gamme de caches pompe à chaleur et climatisation qui s'inscrit parfaitement dans la démarche de la marque de proposer de plus en plus de personnalisation et de solutions esthétiques, plébiscitées par les consommateurs.Ancrer Cheminées Poujoulat durablement dans le quotidien des françaisDepuis 2020, Cheminées Poujoulat parraine la météo sur France 2 et France 3. En tant que marque proposant des solutions présentes dans les foyers français, qui participent au confort, le choix de ce programme s'explique par son profil fédérateur et familial. Aussi, accompagner la météo à cette période de l'année est en cohérence par rapport à l'activité chauffage.Avec cette troisième année de campagne TV, Cheminées Poujoulat continue de renforcer sa relation avec le grand public, consolidant sa notoriété d'année en année. S'adresser ainsi aux consommateurs permet non seulement de les informer des solutions existantes pour leur confort thermique, mais également de favoriser les entreprises partenaires distribuant ses produits.Cheminées Poujoulat poursuit ainsi son parcours en tant que fabricant français de référence, et dont les innovations sont régulièrement reconnues et valorisées par les professionnels du secteur.
Il y a 2 ans et 243 jours

Renouvelables : les filières éolienne et pompes à chaleur en plein essor

ANALYSE. Les énergies renouvelables ont représenté 13% de la consommation d'énergie primaire et 19,3% de la consommation d'énergie finale brute de la France en 2021, selon des données compilées par le ministère de la Transition énergétique. Le poids des ENR dans l'économie tricolore s'accroît progressivement, certaines connaissant un développement plus marqué que d'autres.
Il y a 2 ans et 243 jours

Renouvelables : les filières éolienne et pompes à chaleur en plein essor

ANALYSE. Les énergies renouvelables ont représenté 13% de la consommation d'énergie primaire et 19,3% de la consommation d'énergie finale brute de la France en 2021, selon des données compilées par le ministère de la Transition énergétique. Le poids des ENR dans l'économie tricolore s'accroît progressivement, certaines connaissant un développement plus marqué que d'autres.
Il y a 2 ans et 243 jours

Marché 2021 des installations solaires photovoltaïques individuelles

Ce chiffre correspond à une progression de 13,5% par rapport à 2020. Une dynamique honorable mais nettement inférieure à celle enregistrée sur le segment de 3 à 9 kW qui double ses volumes (120.680 kW, + 100,8% par rapport à 2020). L'autoconsommation reste toujours autant plébiscitée avec 90% des opérations sur le segment de 3 kW ou moins. Sur les 8 dernières années, on évalue ainsi à plus de 200 MW le volume total des installations de moins de 3 kW ayant été installées en autoconsommation en France.Géographiquement, le marché reste majoritairement localisé dans le sud de la France avec la Nouvelle Aquitaine et l'Auvergne-Rhône-Alpes comme fers de lance (40% de la puissance installée sur le segment de moins de 3 kW). Côté prix de vente des équipements, la tendance à l'augmentation, observée pour les autres technologies renouvelables destinées aux particuliers (solaire thermique, pompes à chaleur ou appareils de chauffage au bois), s'applique également ici puisqu'en moyenne, une installation s'est vendue 6 à 7% plus cher en 2021. Cependant, le début d'année 2022, marqué par la politique zéro COVID chinoise et la guerre en Ukraine, laisse présager une accentuation des problèmes d'approvisionnement et de hausse des prix en France et plus largement en Europe.Ces constats sont issus de l'étude quantitative 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des installations solaires photovoltaïques individuelles.
Il y a 2 ans et 243 jours

Évolution du marché des installations solaires photovoltaïques individuelles

Ce chiffre correspond à une progression de 13,5% par rapport à 2020. Une dynamique honorable mais nettement inférieure à celle enregistrée sur le segment de 3 à 9 kW qui double ses volumes (120.680 kW, + 100,8% par rapport à 2020).L'autoconsommation reste toujours autant plébiscitée avec 90% des opérations sur le segment de 3 kW ou moins. Sur les 8 dernières années, on évalue ainsi à plus de 200 MW le volume total des installations de moins de 3 kW ayant été installées en autoconsommation en France.Géographiquement, le marché reste majoritairement localisé dans le sud de la France avec la Nouvelle Aquitaine et l'Auvergne-Rhône-Alpes comme fers de lance (40% de la puissance installée sur le segment de moins de 3 kW).Côté prix de vente des équipements, la tendance à l'augmentation, observée pour les autres technologies renouvelables destinées aux particuliers (solaire thermique, pompes à chaleur ou appareils de chauffage au bois), s'applique également ici puisqu'en moyenne, une installation s'est vendue 6 à 7% plus cher en 2021. Cependant, le début d'année 2022, marqué par la politique zéro COVID chinoise et la guerre en Ukraine, laisse présager une accentuation des problèmes d'approvisionnement et de hausse des prix en France et plus largement en Europe.Ces constats sont issus de l'étude quantitative 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché des installations solaires photovoltaïques individuelles.
Il y a 2 ans et 243 jours

L'entreprise Le Foll TP rejoint le groupe Spie batignolles

Historiquement implantée dans l'Eure, à Corneville-sur-Risle, Le Foll TP est une entreprise familiale créée en 1922 et reprise par Madame Sophie Le Foll au décès de son fondateur, Monsieur Pierre Le Foll. Elle est dirigée depuis plusieurs années par Monsieur Pierre Gil. En plus de son siège social, Le Foll TP dispose de 3 agences situées à Pont-Audemer (27), Caen (14) et Andrésy (78).Le positionnement client et la zone géographique couverte par cette entreprise complètent parfaitement l'offre proposée par Spie batignolles et sa branche Travaux Publics et Environnement composée de Spie batignolles malet, Spie batignolles valérian, Spie batignolles favier et Spie batignolles vallia (travaux routiers, terrassement, paysage).Pour Eric de Balincourt, directeur général de la branche infrastructures de Spie batignolles : « Spie batignolles a toujours affirmé sa volonté d'élargir ses positions à l'ensemble du territoire national sur ces métiers. Fort de notre ancrage sur toute la moitié sud de la France avec les équipes de Spie batignolles malet et de Spie batignolles favier, l'acquisition de la société Le Foll TP va désormais nous permettre de rayonner sur toute la Normandie mais aussi l'Ile de France et de développer des synergies clients fortes. Nous sommes très heureux d'accueillir ces équipes au sein de notre Groupe ! »Trois autres sociétés sont également concernées par ce rachat :Transloc, spécialisée dans le transport et la location de matérielsLennuyeux, entreprise de démolition dans le bâtiment, l'industrie et les ouvrages d'artSepra, société de construction qui intervient sur des petits programmes résidentiels et des équipements publics.L'ensemble représente un chiffre d'affaires annuel de 45 millions d'euros et 270 collaborateurs.Parmi les références en grands projets de ces équipes, citons la construction de l'A28 sections Rouen (76) - Alençon (61) et Rouen - Neufchâtel (76) ou encore de l'A29 entre Beuzeville (27) et Honfleur (14), de l'A88 de Sées à Falaise (61) ou l'élargissement autoroutier de l'A13 et de l'A31 de Crimolois (21) à Langres (52).Pour Sophie Le Foll qui transmet la présidence de l'entreprise à Jean-Charles Robin, président de Spie batignolles : « Je tiens à remercier chaleureusement l'ensemble des collaborateurs de la filiale historique du Groupe pour tout le chemin parcouru au cours de ces longues années, parfois dans des conditions de marché difficiles et suis satisfaite de passer la main à un acteur majeur et reconnu qui partage nos valeurs. Je suis convaincue que ce rapprochement est une magnifique opportunité de croissance et de développement pour le futur groupe constitué. »Les différents acteurs de l'opération ont été assistés des conseils de Natixis Partners et de Fieldfisher pour les cédants et de ceux de King & Spalding, Pwc et Arsène pour Spie batignolles.
Il y a 2 ans et 243 jours

les equipes vaillant vous donnent rendez vous sur interclima hall 3 allee f stand 090

L’occasion pour la marque de vous inviter gratuitement à découvrir ou redécouvrir ses innovations dédiées au confort thermique pour le logement individuel et collectif. Au programme : hydrogène & gaz verts, RE2020, pompes à chaleur au R290, accompagnement à la maintenance, réalité augmentée.
Il y a 2 ans et 243 jours

saunier duval vous donne rendez vous sur interclima hall 3 allee f stand 090 et a l exterieur

L’occasion pour la marque de vous inviter gratuitement à découvrir ou redécouvrir ses produits dédiés au chauffage, à la climatisation et à la production d’eau chaude sanitaire... en statique mais également en fonctionnement ! Au programme : Gaz verts, RE2020, pompes à chaleur fabriquées en France, services de connectivité...
Il y a 2 ans et 243 jours

solisysteme l inventeur de la pergola bioclimatique exposera a batimat 2022

Après plusieurs années d’absences liées à la crise sanitaire, SOLISYSTEME fera son grand retour à BATIMAT pour l’édition 2022. Historiquement présent pour ce moment emblématique du milieu du bâtiment, SOLISYSTEME a voulu ces retrouvailles aussi surprenantes que chaleureuses. Rendez-vous donc du 03 au 06 Octobre sur le stand SOLISYSTEME, Pavillon 5.2 – Stand E035 à Paris – Porte de Versailles.
Il y a 2 ans et 244 jours

De l'ardoise en toiture et en façade pour une maison qui allie esthétisme et efficacité énergétique

Acteur mondial de l’ardoise naturelle, Cupa Pizarras exporte chaque année 80 000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur au monde.Fendue à la main, l’ardoise naturelle Cupa Pizarras est un matériau totalement inerte : elle ne subit aucune modification chimique durant sa transformation. Elle se distingue également par sa longévité de 100 ans qui en fait le matériau de couverture le plus durable. Quelle était la commande ? Comment avez-vous construit ce projet ?Nous avions un challenge à relever, celui de créer une maison entièrement accessible à un handicap physique lourd. Les dimensions des pièces sont donc beaucoup plus grandes que celles d’une maison “traditionnelle”.Pour concevoir cette bâtisse sans effet massif, avec des pièces orientées idéalement, et qui puisse intégrer l’ensemble des surfaces souhaitées par le maitre d’ouvrage, nous avons choisi de répartir les pièces dans plusieurs ailes : celle des pièces de vie, celle du couple et celle des enfants. A l’étage, une grande mezzanine, vouée aux loisirs (jeux et bibliothèque) est tournée vers le grand paysage.D’autre part, le terrain présentait un fort dénivelé ce qui nous a amenés logiquement à le traiter grâce aux différents niveaux de la maison. Les pièces principales sont au niveau de la rue et ont un accès sur une grande terrasse et sur une partie du jardin.Les pièces techniques, comme le garage et la salle de remise en forme, sont au niveau du jardin le plus bas. Cela nous a permis de faire le moins de mouvement de terrain possible et de limiter l’impact de cette maison, aux dimensions conséquentes, sur son environnement proche et sur le paysage. En effet, elle se trouve dans un lotissement de maisons de constructeurs, qui ont toutes des dimensions plus modestes.Quels étaient les objectifs énergétiques attendus ?Au-delà de l’obligation à la règlementation thermique, nous sommes très sensibles dans notre agence à la question environnementale. Un grand soin a été apporté à l’isolation et à l’étanchéité à l’air.L’orientation générale de la maison a été pensée au plus près de la logique du bio climatisme et nous avons proposé un système de chauffage et de production d’eau chaude durable, avec une pompe à chaleur et des panneaux solaires. L’orientation de la maison permettait de mettre en place 8 panneaux solaires orientés plein sud.Pourquoi avoir choisi l’ardoise ?La maison étant très grande, il fallait qu’elle ait un caractère à la hauteur de ses volumes : l’ardoise s’est rapidement imposée. D’une part car l’Ardenne est l’une des plus grandes provinces ardoisières européennes, et nous souhaitions que cette maison aux lignes contemporaines affirmées garde un lien symbolique fort avec le patrimoine local.D’autre part, car l’ardoise est un matériau noble, qui impose un caractère affirmé.Le choix de l’ardoise en façade a été fait pour créer de la profondeur et amener un effet de texture que nous n’aurions jamais eu avec de l’enduit. Pour que l’ensemble ne soit pas trop sombre, et faire la transition entre l’ardoise et l’enduit clair, nous avons choisi de revêtir une partie des façades avec de la pierre aux tons nuancés gris.C’est la première fois que nous proposions de l’ardoise en façade et nous sommes pleinement satisfaites, car le rendu répond tout à fait à la création architecturale que nous avions imaginée.
Il y a 2 ans et 244 jours

La Fondation Holcim en deuil après le décès d’Edward Schwarz

Edward Schwarz a été directeur général de la Foundation Holcim depuis sa création en 2003 jusqu’à 2021. [©Fondation Holcim] C’est avec une grande tristesse que la Fondation Holcim a annoncé, le 3 août 2022, le décès soudain d’Edward Schwarz, son ancien directeur général. Fondateur de l’institution en 2003, son dévouement, son énergie et sa passion ont contribué à faire connaître la Fondation partout dans le monde, à travers des projets innovants de construction durable. Décrit comme quelqu’un de modeste, chaleureux, enthousiaste et d’une conviction sans faille, Edward Schwarz a grandement contribué à faire connaître l’architecture suisse et internationale. Il a façonné à son image la Fondation, en mettant en lumière le rôle fondamental de l’architecture, de l’ingénierie, de l’urbanisme et de l’industrie du BTP dans la construction d’un avenir durable. Retraité en 2021, il se réjouissait de vivre de nouvelles aventures.
Il y a 2 ans et 244 jours

Des gants alliant confort – écologie – sécurité signées Würth

Les nouveaux Ecoline E-100 par Würth [©ACPresse] Pour assurer la sécurité des travailleurs, Würth lance ses nouveaux gants Ecoline E-100. Fabriqués à partir de coton recyclé, ces gants allient confort, sécurité et style. Le tissu de renfort et le latex naturel robuste permettent une bonne prise en main. Utilisables dans des environnements aussi bien secs qu’humides, ils sont durables et ne se détériorent pas. Les gants Ecoline E-100 assurent la sécurité du travailleur. Ils protègent même contre une chaleur de 250 °C sur une courte durée. L’alliance du blanc et du vert assure une esthétique efficace qui ne passera pas inaperçue.   Würth, l’appui sur la sécurité Depuis plusieurs années, le groupe allemand Würth s’implique dans la sécurité des travailleurs. L’industriel commercialise notamment des échafaudages sécurisés, des armoires de sécurité ou des rubans de signalisation. Il propose aussi aux professionnels des vêtements haute visibilité et des chaussures de sécurité. Depuis 2020, Würth France forme les professionnels à la sécurité au travail. Ces formations sont données dans leur centre spécialisé : le “Würth training center”. 
Il y a 2 ans et 247 jours

Le Département de la Seine-Saint-Denis pose la première pierre du nouveau collège Pierre Sémard à Bobigny

Un budget de 27 millions d'euros de travaux est prévu pour cette opération qui s'inscrit dans le cadre du plan « Éco-collège » du Département. La livraison des nouveaux bâtiments est prévue pour le premier trimestre 2024. Étaient présent·e·s pour la pose de cette première pierre Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis, Abdel SADI, Maire de Bobigny et Conseiller départemental délégué aux relations internationales et européennes, Pascale LABBE, Vice-présidente en charge de l'Observatoire départemental des violences envers les femmes et de l'égalité Femmes-Hommes, Hélène ENGASSER et Matthieu HEMERY de l'agence d'architectes Engasser & associés ainsi que les élèves, parents d'élèves et équipes éducatives du collège Pierre Sémard.Cet événement a été l'occasion pour chacun·e de découvrir les équipements du futur établissement lors d'une présentation faite par l'agence d'architectes Engasser & associés (qui a également réalisé le nouveau collège Jean Vilar à La Courneuve) : un réfectoire pour 400 demi-pensionnaires, quatre logements de fonction, une salle de sport de 360 m², un plateau sportif extérieur couvert de 2 000 m², une salle polyvalente de 120 m², une salle d'exposition de 60 m², un espace parents...Situé à côté du parc départemental de la Bergère, le nouveau collège sera mieux inséré dans la ville et entouré d'espaces verts. Il accueillera 700 élèves dans des locaux tournés vers la transition écologique, avec notamment une cour oasis, un jardin potager, des terrasses végétalisées et des espaces intérieurs largement vitrés pour favoriser l'éclairage naturel. Il utilisera le réseau CPCU de chaleur urbain pour un chauffage plus respectueux de l'environnement. Les travaux du nouveau collège se déroulent sur un terrain de plus de 11 000 m² situé au 45-62 rue des Coquetiers à Bobigny. Ils ont débuté en avril 2021 par une période de protection et de dévoiement des réseaux, suivie d'une phase de dépollution, de renforcement des sols et de terrassements afin de préparer l'installation du chantier de construction. La livraison de l'établissement est prévue pour le premier trimestre 2024.« Un chantier très attendu est officiellement lancé à Bobigny : celui du nouveau collège Pierre Sémard ! L'éducation est une priorité pour le Département, et construire de beaux collèges, où les élèves ont le plaisir d'apprendre et les équipes celui d'enseigner, c'est aussi contribuer à la réussite scolaire et à l'épanouissement de chacun·e. C'est tout le sens du plan Éco-collège que nous avons lancé fin 2020 avec Emmanuel Constant, Vice-président chargé de l'éducation et des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, pour proposer des établissements modernes et de qualité, exemplaires en matière d'écologie, où s'instruire et grandir dans les meilleures conditions. » - Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-DenisÀ propos du plan Éco-collège 2021-2030 du Département de la Seine-Saint-DenisDepuis plus de dix ans, le Département de la Seine-Saint-Denis place l'éducation au coeur de ses priorités et investit massivement dans les collèges. Avec l'adoption du Plan « Éco-collège » fin 2020, ce sont un milliard d'euros qui seront consacrés d'ici 2030 à la construction, la rénovation et la résilience écologique des collèges publics du territoire. Cela représente au total 8 nouveaux établissements, 43 rénovés et 7000 places créées.
Il y a 2 ans et 247 jours

Le biofioul, alternative au fioul domestique, sera disponible partout dans l’Hexagone

Après plus de quatre années de travail collaboratif mené sous l’impulsion de la Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage (FF3C) et comme le prévoit le décret du 5 janvier 2022 – selon lequel les nouveaux équipements de type chaudière sont autorisés en fonctionnement exclusivement avec un biocombustible liquide tel que le biofioul[1] – le biofioul F30 alimentera dès la saison de chauffe 2022-2023 toutes les nouvelles chaudières (installées sur la base d’un devis engagé à partir du 1er juillet 2022).En effet, avec l’entrée en vigueur le 1er juillet dernier du décret n°2022-8 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, l’installation de matériels utilisant à titre principal un combustible émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI tout au long de son cycle de vie n’est plus autorisée :L’installation de chaudières neuves utilisant un combustible liquide[2] reste autorisée à la condition d’utiliser du biofioul F30, dont le niveau des émissions tout au long du cycle de vie est inférieur à 300g CO2eq/kWh PCI. Une cinquantaine de références d’équipements biocompatibles Biofioul F30 sont d’ores et déjà disponibles.Les chaudières actuellement en service et installées suivant des devis signés jusqu’au 30 juin 2022 peuvent continuer à fonctionner avec du fioul domestique traditionnel (limité à 7% d’énergie renouvelable selon les spécifications actuelles).Les chaudières actuellement en service peuvent également fonctionner au biofioul F30, à condition d’une adaptation permettant la biocompatibilité du matériel.En conséquence, si le fioul traditionnel peut continuer à être utilisé par plus de 3 millions de résidences principales recourant à cette énergie stockable, toute installation neuve doit désormais fonctionner avec un biofioul F30, lequel répond à l’exigence du plafond d’émission de 300 g CO2eq/kWh PCI fixé par le décret. Du biofioul F30 en 2022 au F55 en 2028La distribution du biofioul F30 débutera d’ici quelques jours, avec la publication imminente d’un arrêté ministériel[3] « relatif aux caractéristiques du fioul domestique F30 », autorisant sa mise sur le marché. Elle s’appuiera sur un réseau de distribution d’ores et déjà en ordre de marche pour servir les usagers concernés sur l’ensemble du territoire. Plus de 300 points de vente couvrant tous les départements de l’Hexagone sont ainsi engagés dans la mise sur le marché du biofioul F30. Leur liste sera accessible dès publication de l’arrêté sur le site internet www.biofioul.info.La mise du marché du biofioul F30 s’accompagne de perspectives d’évolution ambitieuses : le biofioul a vocation à se généraliser progressivement, avec le lancement en 2028 d’un biofioul « F55 » contenant plus de 50% d’énergie renouvelable. Une démarche européenne qui s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route 2050 pour un chauffage décarboné inclusif et durable pour les zones rurales et hors réseaux, annoncée le 9 septembre 2022 par Eurofuel, association des acteurs européens du fioul et des combustibles liquides pour le chauffage domestique.Les consommateurs convaincus par le biofioul mais soucieux de leur budget énergieUn sondage a été réalisé́ par Opinion Way en juillet 2022 auprès d’utilisateurs de fioul afin de recueillir leur avis sur leur mode de chauffage actuel et leur intérêt vis-à-vis d’un biocombustible liquide de chauffage. Parmi les principaux enseignements de ce sondage, marqué par le contexte de crise énergétique et d’inflation :96% des répondants trouvent le chauffage au fioul efficace et procurant une chaleur confortable.61% souhaitent conserver leur mode de chauffage ; 27% réfléchissent à un changement d’ici 2 à 5 ans.Plus de 80% seraient prêts à opter pour du biofioul en remplacement du fioul domestique et 51% pourraient faire adapter leur chaudière dès à présent, en changeant le brûleur, pour pouvoir utiliser du biofioul F30. Mais dans le contexte actuel d’inflation, seuls 38% des utilisateurs de fioul se disent prêts à payer plus cher leur énergie.Les perspectives d’évolution du biofioul séduisent : 67% des utilisateurs de fioul domestique déclarent être prêts à utiliser les différents produits qui seront mis sur le marché dans les années à venir (F55 puis F100).Pour Eric Layly, Président de la FF3C :« Le décret du 5 janvier dernier signant la naissance du biofioul F30 et l’arrêté ministériel qui en autorise la mise sur le marché marquent l’aboutissement d’un long travail collectif de toute une filière – constructeurs de matériels de chauffage, agriculteurs producteurs de colza, installateurs, producteurs et distributeurs d’énergies.»« Ce travail, mené en lien avec les services de l’Etat, nourrit une ambition forte sur le plan environnemental, prenant en compte à la fois le libre choix et les contraintes des consommateurs des territoires périurbains et ruraux. »« Aujourd’hui, la filière est fin prête pour la nouvelle saison de chauffe et pleinement en mesure de livrer du biofioul F30 comme de continuer à distribuer normalement du fioul traditionnel. »Pour Frédéric Plan, Délégué Général de la FF3C :« L’arrivée du biofioul est une solution concrète et immédiatement disponible pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel. Reste que pour inciter les Français à se tourner vers le biofioul, il faut que la fiscalité le rende attractif. »« En effet, les chaudières actuellement en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est une opportunité d’aller plus vite et plus loin sur le front de la décarbonation du chauffage au fioul. Et c’est au législateur d’en prendre l’initiative. »« Si le gain de consommation d’une chaudière neuve à haute performance énergétique, de 25 à 30 %, permet de gommer le surcoût lié à l’usage du biofioul, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »Le biofioul, énergie des territoiresLe biofioul est une énergie liquide stockable, composée d’une part d’énergie renouvelable, prioritairement sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). Le choix du colza tient aux nombreux atouts de cette plante dont la France est l’un des premiers producteurs en Europe: 100.000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire. Sa graine, composée à parts équivalentes d’huile (notamment valorisée en biofioul) et de matière riche en protéines (notamment valorisée pour l’alimentation animale), offre des réponses prometteuses et complémentaires aux enjeux des transitions agroalimentaire, énergétique et environnementale, dont celui de la souveraineté protéique de la France.Le fioul domestique, 3e énergie de chauffage en FranceLe fioul domestique est la 3e énergie de chauffage en France. Il équipe plus de 3,5 millions de logements, dont 3,1 millions de résidences principales, sur un total de 29,8 millions, soit 12% du parc, principalement dans des territoires ruraux et périurbains que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas (sources Ceren et Ademe, 2017). En France, 25.000 communes sur un total de 35.000 ne sont pas raccordées aux réseaux de gaz, ce qui représente, sur l’ensemble du territoire, 13,4 millions de Français et 20% de la population française (sources GRDF et Insee, 2018).[1] https://www.ecologie.gouv.fr/gouvernement-adopte-decret-limiter-emissions-gaz-effet-serre-des-nouveaux-equipements-chauffage[2] La norme AFNOR publiée le 11 mai 2022 détermine les caractéristiques de ce nouveau biocombustible liquide: https://norminfo.afnor.org/norme/xp-m15-040/combustibles-liquides-fiouls-domestiques-f30-exigences-et-methodes-dessai/200017[3] Le code de l’énergie conditionne la mise sur le marché de tout produit énergétique à un arrêté ministériel dont la parution est imminente.
Il y a 2 ans et 247 jours

Parution du Smart Guide de la RE2020 : Construire des logements avec les Smart Systèmes en Béton

Il a pour objectif de guider les acteurs de la construction à mieux comprendre les trois objectifs de la RE2020 et de démontrer qu’utiliser les solutions préfabriquées en béton permet d’ores et déjà de répondre pleinement aux exigences environnementales et de confort de la nouvelle réglementation et de favoriser la sobriété énergétique du bâti.Destiné à tous les acteurs de la construction et en priorité aux CMistes, promoteurs et bureaux d’études thermiques et environnementaux, ce guide de 24 pages, pédagogique, ludique et étayé par des cas concrets, est divisé en deux grands chapitres :Comprendre les objectifs de la RE2020 : ses trois objectifs (sobriété énergétique, fraîcheur des bâtiments en cas de fortes chaleurs et diminution de l’impact carbone) et son calendrier d’application, les évolutions entre la RT2012 et la RE2020, le calcul de l’impact carbone à l’échelle du bâtiment et la méthode ACV, le respect des seuils carbone construction nécessitant que tous les lots contribuent à la réduction de l’impact carbone des bâtiments.Utiliser les Smart Systèmes en Béton pour passer la RE2020 : les solutions préfabriquées en béton pour les logements pour répondre aux trois objectifs de la RE2020, et donc, construire bas carbone, diminuer toujours plus l’impact carbone des systèmes constructifs en béton et favoriser le confort d’été lié à l’inertie des bâtiments.Au travers des Smart Systèmes en Béton, la FIB a initié un programme pour valoriser l’intelligence embarquée dans chacune des solutions préfabriquées en béton, en termes d’économie des territoires, des ressources, de l’énergie et de la fonctionnalité, résolument inscrites dans une voie de production responsable et connectée.La publication du guide s’inscrit dans ce cadre et dans la communication collective initiée par la Fédération pour valoriser l’apport des solutions préfabriquées en béton pour réduire l’empreinte environnementale, notamment les murs et planchers destinés aux marchés des maisons individuelles et logements collectifs.Elle est complétée par une panoplie d’autres outils : des études de cas, outils d’aide à la décision, fiches chantiers avec le témoignage de bureaux d’études pour quantifier les paramètres d’application de la RE2020, une web série de vidéos témoignages pour faire incarner les messages par des bureaux d’études, des constructeurs…La Fédération de l’Industrie du Béton (FIB) concourt en France à la promotion des intérêts des industriels fabricants de produits en béton et assure la représentation de ce secteur industriel auprès des pouvoirs publics, des collectivités locales et de l’environnement professionnel. Elle représente 100% d’entreprises françaises TPE, PME et PMI, un maillage territorial d’industriels très dense, des entreprises industrielles locales créatrices de richesse et d’emplois locaux directs non délocalisables.Le Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton (Cerib) est un Centre Technique Industriel, reconnu d’utilité publique et institué en 1967 conjointement par le ministre chargé de l’Industrie et par le ministre chargé de l’Économie et des Finances, à la demande de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB). Avec plus de 170 collaborateurs et un haut niveau d’expertise, ses équipements d’essais des produits et matériaux du BTP se déploient sur 15.000 m 2 de laboratoires. Le Centre exerce son activité entre essais et évaluations, études et recherches, normalisation et certification, appui technique et transfert de connaissances, et dispose d’un centre de formation. Opérateur de recherche du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ses travaux de R&D éligibles peuvent bénéficier du Crédit d’Impôt Recherche.L'industrie du béton en France461 entreprises722 sites de production2,8 milliards d’€ de CA départ usine, hors taxes et hors transport, dont : 62,8% à destination du bâtiment37,2% destination des travaux publics et du génie civil20 millions de tonnes de produits en béton en volume19.200 emplois directs100% réseau localLe 1er employeur des industries de la branche carrières et matériaux de construction.
Il y a 2 ans et 248 jours

Bordeaux veut augmenter fortement son autonomie énergétique

"Nous n'avons pas attendu cette crise pour travailler sur l'autonomie énergétique de nos bâtiments les plus énergivores, a déclaré l'élu écologiste lors de sa conférence de presse de rentrée. Bordeaux va passer de 7 à 41% d'autonomie énergétique d'ici 2026. C'est un pas de géant que notre ville va franchir"."L'équipe municipale travaille depuis deux ans à la réduction de nos consommations énergétiques et au développement des énergies renouvelables", a-t-il poursuivi.La Ville doit ainsi livrer avant la fin 2023 dix installations solaires et compte couvrir 27% de sa consommation annuelle d'électricité avec du photovoltaïque d'ici la fin de la mandature en 2026. Elle prévoit aussi de se débarrasser du gaz pour l'alimentation de ses piscines qui seront raccordées à des réseaux de chaleur (géothermie ou bois).Par ailleurs, elle va abaisser le chauffage à 19 degrés dans les établissements culturels et les écoles, et même 12 degrés dans les grands gymnases. Dans les piscines, la température de l'eau comme de l'air "sera baissée", indique aussi la municipalité sans plus de précision. A partir de janvier, "la Ville éteindra 55% de ses points lumineux de 01H00 à 05H00 du matin", a ajouté M. Hurmic, qui prévoit également "d'éteindre l'illumination de 90% des bâtiments publics"."L'État nous demande de faire 10% d'économies d'énergie. A Bordeaux nous sommes plus ambitieux, nous réduisons de 12% les consommations énergétiques de la ville et nous réduisons de 20% notre facture d'éclairage public", a-t-il assuré."C'est un effort important et nécessaire pour réduire la facture énergétique de la Ville, dont l'augmentation pourrait s'élever à environ 20 millions d'euros", a avancé le maire. Ce montant est le "pire" scénario envisagé par la municipalité, selon l'adjointe chargée des finances, Claudine Bichet.Face à ce surcoût, M. Hurmic a appelé l'État à aider les collectivités. "Comme d'autres maires de grandes villes, je demande aujourd'hui à l'État d'ériger un bouclier tarifaire pour les services publics du quotidien en régulant un marché volatile et spéculatif, à l'instar du bouclier tarifaire qui protège aujourd'hui les ménages de la flambée de l'énergie", a-t-il plaidé.
Il y a 2 ans et 248 jours

Le Pôle Fenêtre FFB fait des propositions pour massifier les travaux de rénovation énergétique

Le Pôle Fenêtre FFB (Fédération Française du Bâtiment)* regroupe cinq organisations professionnelles représentatives des activités fenêtres, façades vitrées, vérandas, vitrages, fermetures et stores. Avec pour premier marché la rénovation (plus de 70% des chantiers), cette filière française innove, investit et crée des emplois. Forte d’environ 1.200 ETI et PME industrielles, fabricants de fenêtres et de composants, ainsi que 51.000 PME et artisans, fabricants et installateurs répartis sur tout le territoire, elle représente près de 240.000 salariés, dirigeants et travailleurs non-salariés.Au regard de la consommation actuelle du parc français des bâtiments à rénover, et des économies d’énergie possibles à moyen terme, le Pôle Fenêtre FFB souhaite être associé et contribuer aux travaux du Gouvernement. Il entend ainsi participer aux débats et travailler avec les Ministères afin de co-construire le plan de sobriété énergétique français. Le Pôle Fenêtre FFB ambitionne de valoriser les fenêtres et les protections solaires dans les incitations financières, tout en limitant les impacts budgétaires. Le Pôle Fenêtre FFB présente déjà deux premières propositions concernant les logements et les bâtiments tertiaires.Pourquoi la rénovation des fenêtres est-elle fondamentale dans le plan de sobriété énergétique ?Pour les organisations professionnelles regroupées autour du Pôle Fenêtre FFB : « L’intérêt du remplacement des fenêtres dans les gestes de rénovation pour atteindre la sobriété énergétique des bâtiments est déjà démontré. Selon leurs surfaces, les déperditions des anciennes menuiseries représentent 15 à 40% des déperditions totales du bâtiment. Le remplacement des anciennes menuiseries par des produits performants permet de réduire les besoins de chauffage jusqu’à 30%. En valeur absolue, cette réduction peut représenter jusqu’à 60 kW/m2/an, soit plus de 25% de l’amélioration nécessaire pour porter un logement de 300 à 80 kW/m2/an. De plus, en logement collectif, c’est le seul poste de travaux individuel auquel les ménages ont accès. Enfin, c’est un geste de rénovation thermique qui s’effectue à court terme avec des effets immédiats. »A l’approche de l’hiver, la priorité des ménages, des professionnels et de l’Etat est avant tout de considérer les gains de consommation de chauffage. Le remplacement des fenêtres permet d’isoler une grande partie de l’enveloppe extérieure du bâtiment et offre des apports de chaleur gratuite grâce aux apports solaires en hiver. L’économie est directement visible sur la facture d’énergie et évite un plan de restrictions. Ces travaux de rénovation sont accessibles pour un grand nombre de ménages français.Par ailleurs, après avoir vécu plusieurs épisodes de canicule, il est maintenant indispensable de maîtriser les températures intérieures et limiter les apports solaires en été. Grâce aux volets et stores qui y sont associés, la baie vitrée a ainsi contribué à la réduction des besoins de froid. C’est le seul équipement à offrir la possibilité de rafraîchissement nocturne sans consommation d’énergie. Son efficacité peut être améliorée par l’installation de protections solaires qui limitent l'entrée du froid et les déperditions thermiques en hiver. Elles permettent aussi de maîtriser les apports solaires en été, et le recours à la climatisation. Le remplacement total des menuiseries contribue également à une économie d’éclairage substantielle grâce à l’augmentation de clair de vitrage.Des propositions sur les incitations financières afin de massifier la rénovation énergétiqueAujourd’hui, les incitations financières ne permettent pas de massifier la rénovation énergétique compte tenu du reste à charge trop important et de la complexité de certaines d’entre elles. Le Pôle Fenêtre FFB présente plusieurs propositions pour le logement et le tertiaire :Pour le logementLes mesures d’incitations financières dédiées à la rénovation énergétique des bâtiments sont toutes basées sur les conditions d’éligibilité de MaPrimeRénov’.Le Pôle Fenêtre FFB propose un réaménagement des conditions d’éligibilité afin de permettre à un plus grand nombre de ménages, dont le pouvoir d’achat est aujourd’hui fortement impacté, d’accéder à ces aides et accompagnements.Ce réaménagement pourrait être basé sur la simplification des conditions d’éligibilité aux aides et incitations financières de l’Etat, des organismes bancaires et des collectivités :Quelques exemples de propositions du Pôle Fenêtre FFB :un montant forfaitaire universel, applicable dès le niveau « conditions de ressources modestes »,une bonification du forfait universel pour les revenus très modestes,la suppression de la répartition des conditions de ressources par régions de France,la suppression de l’obligation de remplacement de simple vitrage. Aujourd’hui, près d’un tiers des fenêtres remplacées sont équipées de double vitrage ancienne génération dont les performances d’isolation thermique ne sont plus adaptées aux objectifs d’économie d’énergie pris par la France,la prise en compte de la rénovation des portes d’entrée donnant sur l’extérieur, le maintien de l’éco-conditionnalité (obligation de la mention RGE pour les entreprises de mise en œuvre).Le Pôle Fenêtre FFB demande qu’en contrepartie des efforts réclamés aux industriels et aux ménages, la TVA applicable aux travaux de rénovation des menuiseries (portes extérieures, fenêtres et volets) reste au taux réduit de 5,5% sans condition particulière.Considérant la part grandissante des consommations de climatisation dans les logements, le Pôle Fenêtre FFB propose également qu’un volet « confort thermique » soit intégré dans la politique publique de rénovation énergétique des logements.Pour le tertiaireLe report possible dans l’application du dispositif Eco Energie Tertiaires semble difficile à accepter compte tenu du gisement d’économies d’énergies pour les bâtiments.Le Pôle Fenêtre FFB demande de considérer une entrée en vigueur en janvier 2023.La profession travaille sur la création de fiches standardisées Certificats d’Economies d’Energies (CEE), dédiées à la façade vitrée et aux protections solaires dans les bâtiments tertiaires. Les autres fiches standardisées CEE fenêtre en logement et en tertiaire sont en cours de révision : la filière demande également leur revalorisation.
Il y a 2 ans et 249 jours

La santé des quartiers populaires, enjeu du renouvellement urbain

En présentant lundi 12 septembre la démarche "Quartiers résilients" qui vise à favoriser l'adaptation des quartiers populaires au réchauffement climatique, le ministre délégué à la Ville et au logement Olivier Klein a aussi évoqué la prise en compte de la santé."Un quartier résilient, c'est aussi un quartier qui aide ses habitants à rester en bonne santé, qui lutte contre la pollution, qui permet l'activité physique, qui promet la pratique des sports de chacun, des petites filles et des petits garçons jusqu'aux seniors", a-t-il déclaré.Aux Journées nationales de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à Paris, un atelier était consacré à "l'urbanisme favorable à la santé"."Le Covid a précipité (cette prise de conscience), avec un nombre de morts extraordinaire dans les quartiers prioritaires", a expliqué Luc Ginot, directeur santé publique à l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France.Car les habitants des quartiers prioritaires sont en moyenne en plus mauvaise santé que les autres.Selon la dernière Enquête santé et protection sociale, qui remonte à 2014, ils étaient moins nombreux à déclarer un bon état de santé en général que le reste de la population (54% contre 69%).Ils étaient aussi plus fréquemment en surpoids ou obèses, et plus nombreux à avoir renoncé dans l'année à se soigner pour des raisons financières (40% contre 26% hors quartiers prioritaires).Et pourtant, le problème est encore peu pris en compte dans le renouvellement urbain, déplore Alain Gaulon, secrétaire confédéral de la Confédération nationale du logement (CNL), qui représente des locataires de logements sociaux. "A chaque fois que je vois passer un projet Anru, on parle toujours des commerces, éventuellement de services publics si on est dans une ville qui y est attachée, mais la santé n'est pas prise en compte."Bruit et pollution"Il y a des leviers qui vont être de l'ordre de l'aménagement des espaces publics, comment on travaille sur le confort acoustique, l'îlot de chaleur urbain", égrène Stéphanie Gaucher, architecte urbaniste au cabinet Inddigo, qui travaille avec l'Anru sur la transition écologique.Par exemple, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le nœud du problème est la route nationale 1, très fréquentée, qui traverse le quartier Joncherolles-Fauvettes, dont les habitants subissent le bruit et la pollution."Il est montré que le bruit, notamment la nuit, génère des complications du sommeil, crée de la fatigue et des troubles psychiques à terme", explique Colin Debroise, chef de projet renouvellement urbain à l'intercommunalité Plaine Commune dont fait partie Pierrefitte.Le renouvellement urbain va donc consister à "aménager les espaces verts présents sur le quartier, repenser la question de l'isolation phonique des équipements et des logements qui seront le long de la RN1, améliorer la ventilation des logements qui sont exposés à des polluants", détaille-t-il.Et aussi à promouvoir les mobilités actives, avec des infrastructures cyclables, afin de diminuer la pollution et de lutter contre la sédentarité.A Dunkerque (Nord), ville industrielle, dans une opération de démolition-reconstruction, certains bâtiments vont être reconstruits avec une orientation légèrement différente, pour faire barrage aux vents chargés de particules polluantes et éviter qu'ils ne pénètrent dans le quartier.Reste le défi du curatif : attirer des médecins."On peut faire des locaux, mais les locaux ne sont pertinents qu'à partir du moment où il y a un projet santé, avec des professionnels", craint Gilles Leproust, président de l'association d'élus Ville et Banlieue et maire (PCF) d'Allonnes (Sarthe).Or, "il y a une pénurie de médecins généralistes". Et attirer dans les quartiers populaires des médecins qui manqueront ailleurs reviendrait, dit-il, à "déshabiller Jacques pour habiller Paul".
Il y a 2 ans et 249 jours

Le climat et "l'humain", priorités de Catherine Vautrin à la tête de l'Anru

Nommée le 1er septembre à la tête de l'agence chargée de piloter la mutation des quartiers populaires, elle a succédé à Olivier Klein, devenu ministre délégué à la Ville et au logement.La priorité de son mandat sera, promet-elle, l'intégration du défi climatique dans le renouvellement urbain, dans le prolongement de la démarche "Quartiers résilients" annoncée lundi par Olivier Klein."Comment peut-on imaginer sortir des projets qui dans cinq ans, dans dix ans, soient incapables de répondre aux défis qui s'offrent à nous ?""Ce qu'on propose, c'est qu'à l'occasion des revues de projet, on reprenne chacun des projets, qu'on regarde si on est bien résilients en matière écologique, de consommation énergétique: à chaque fois qu'on peut se raccorder à un réseau de chaleur, est-ce qu'on l'a fait ?""Il faut, à chaque fois qu'on peut le faire, essayer de lutter contre les îlots de chaleur. Ce sont ces fameuses dalles avec du béton partout, pas un arbre... on peut enlever de l'enrobé, remettre de la végétalisation. Vous avez aussi l'isolation thermique des bâtiments, et c'est aussi bien contre le chaud que contre le froid. Ce ne sont pas que des économies de chauffage, c'est aussi de la qualité de vie en été.""Il faut aussi qu'on tire les conséquences du post-Covid", poursuit Catherine Vautrin."Quand les gens ont été confinés chez eux, qu'est-ce qu'ils nous ont dit ? Évidemment, l'espace (...) Dans un projet Anru, en moyenne, un balcon c'est 7.000 euros. C'est un coût supplémentaire, et pourtant, est-ce que ça ne vaut pas le coup qu'on regarde ? Parce que c'est offrir tout de suite un prisme différent de son logement. Un été comme celui-là, si le soir, on peut être un peu sur son balcon, c'est un peu d'air."En revanche, pas de rallonge budgétaire à l'horizon pour l'Anru, malgré l'envolée des prix des matériaux de construction, qui rend les chantiers plus chers."Maintien des budgets""Il est pas question de faire des opérations au rabais, et c'est d'autant plus vrai que les matériaux ont une importance fondamentale dans notre approche de sobriété et de résilience. (...) Mais à ce stade, je vais déjà me battre pour obtenir le maintien des budgets, je ne vois pas comment je peux obtenir un budget inflation dans le contexte", reconnaît-elle.L'ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale sous la présidence de Jacques Chirac veut également une évaluation plus profonde des projets urbains terminés."Je souhaite qu'on ait un regard extrêmement précis de l'état dans lequel sont les opérations que nous avons livrées y a dix-huit ans, quinze ans, dix ans, parce que c'est important qu'on ait un plan de gestion qui nous permette de regarder comment, dans le temps, les choix qui ont été faits ont vieilli." "Quand vous avez un quartier qui fait l'objet d'une rénovation complète, c'est normal qu'au-delà de la simple rénovation du quartier, il y ait un suivi de façon à ce que ce quartier, qui n'est plus le même, ait des ambitions auxquelles il doit répondre et qu'on puisse accompagner, voir ce qui va, ce qui ne va pas, de façon pourquoi pas à voir que quelque chose ne marche pas, comment tout de suite on agit et on n'attend pas que les choses se dégradent." Également présidente de la communauté urbaine du Grand Reims, Catherine Vautrin n'envisage pas de quitter son mandat local. "Ce que j'ai appris à Reims, ce que je vis à Reims tous les jours, me permet précisément de connaître les quartiers, d'expérimenter, de comparer, et je pense qu'une présidente de l'Anru doit être au quotidien au cœur des problématiques des habitants des quartiers", justifie-t-elle."Il n'y aurait rien de pire pour l'Anru que d'avoir à sa tête quelqu'un qui ne sait pas ce que c'est qu'un quartier et qui n'ait pas cette expérience".
Il y a 2 ans et 249 jours

gerer les eaux pluviales avec des produits made in france

Les événements climatiques de ces dernières années nous obligent à réfléchir différemment les aménagements de nos villes et villages. Les inondations répétées, le ruissellement des eaux pluviales et les ilots de chaleur observés en ville conduisent les architectes vers de nouveaux matériaux. L’ère du tout bitume et du béton est révoquée. Nidaplast propose différentes solutions, véritables alternatives aux revêtements traditionnels pour collecter et infiltrer les eaux de pluie à la parcelle.
Il y a 2 ans et 250 jours

Le gouvernement veut verdir la politique de la ville

"Je veux une revue de projet, de tous les projets existants, en 2023, sous l'égide des préfets", a déclaré le ministre lors des journées de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à Paris."Ils devront réexaminer tous les projets, car parfois, il suffit de pas grand-chose, de se reposer les bonnes questions : est-ce que la cour de l'école que l'on rénove peut être moins bitumée? Est-ce que la couleur de l'immeuble que l'on réhabilite reflétera ou absorbera moins ou plus les rayons du soleil ?", a détaillé M. Klein qui présidait l'Anru avant d'entrer au gouvernement.Nommée "Quartiers résilients", la démarche s'accompagnera d'investissements dans une cinquantaine de "territoires-pilotes". "Je veux que l'on trouve dans ces quartiers les meilleures innovations en matière de végétalisation, en matière de récupération des eaux usées, de chauffage performant...", a égrené le ministre.Ces investissements, d'un montant de 100 millions d'euros, seront pris sur les 12 milliards déjà affectés par l'Anru au Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) qui couvre la période 2014-2030. "Ils permettront d'orienter une partie des crédits restants (...) pour innover et expérimenter", précise-t-on dans l'entourage du ministre.L'été caniculaire, le deuxième plus chaud jamais enregistré selon Météo-France, a particulièrement affecté les habitants des quartiers prioritaires Politique de la ville, selon un sondage Harris Interactive commandé par l'Anru et publié lundi.Les habitants des quartiers prioritaires sont plus nombreux que le reste des Français à déclarer avoir souffert de la chaleur cet été (76% contre 70%), à avoir mal dormi à cause de la chaleur (74% contre 69%), et nettement plus nombreux à avoir eu des difficultés à trouver un endroit où se mettre au frais (62% contre 48%).L'urbanisme de ces quartiers laisse souvent peu de place à la nature et provoque des îlots de chaleur; et les logements y sont parfois moins bien protégés qu'ailleurs contre la chaleur."J'émets donc le voeu que cette démarche ne soit qu'une première étape d'un projet plus vaste et plus ambitieux, un projet plus large qu'on appellerait Quartiers 2030", a ajouté Olivier Klein, en écho au plan d'investissements promis par Emmanuel Macron dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle.
Il y a 2 ans et 250 jours

Avancement de la construction du projet Natura, première résidence bas carbone d'envergure en Occitanie

Isolation bois-paille, peinture à base d’algues ou encore chaufferie bois, sa conception est avant-gardiste et exemplaire en termes de consommation énergétique et de performance thermique.La pose d’une botte de paille de ce projet qui verra le jour fin 2023, a eu lieu sur site le jeudi 8 septembre, en présence de Mme Annette Laigneau, Adjointe au Maire de Toulouse en charge de l’Architecture Communale et Urbanisme, M. Jean-Jacques Bolzan, Adjoint au Maire, maire de quartier 6.1, Arènes Romaines, Saint-Martin-du-Touch, Purpan, les représentants d’Oppidea ainsi que les différents partenaires de Premium Promotion.Située à Saint Martin du Touch, la résidence Natura propose plus de 100 logements, du 2 au 5 pièces, répartis sur 4 plots d’habitation aux vastes surfaces extérieures.Les matériaux utilisés offrent une consommation énergétique et une performance thermique optimale qui permettent à Natura de s’inscrire dans de nombreuses démarches qualités et environnementales telles que la démarche BDO (Bâtiment Durable Occitanie) et l’appel à projet Nowatt de la Région Occitanie, et de viser des labels et certifications comme le NF Habitat HQE niveau Excellence et le E+C- niveau E3C2.Résidence bas carbone, le projet Natura répond à trois fondamentaux.Le recours aux matériaux biosourcésPour garantir un projet immobilier durable, le recours aux matériaux biosourcés est essentiel. A titre d’exemple, les façades de la résidence sont réalisées par des caissons en bois massif isolés avec des bottes de paille offrant ainsi une performance énergétique conforme aux attentes des bâtiments passifs. Le niveau d’isolation des parois est supérieur de plus de 50% par rapport aux projets RT2012 habituels. De plus, ce matériau naturel, abondant et dont le bilan environnemental est exemplaire en circuit court, offre un confort optimal l’été grâce à son déphasage important.Cette enveloppe très performante, couplée à une chaufferie bois et une pompe à chaleur communes à l’ensemble des bâtiments pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire garantissent des charges de fonctionnement extrêmement faibles.La préservation environnementale et la qualité des logementsLes toitures sont en forme de serres ce qui offre une double voire triple exposition dans chacune des pièces. Chaque logement dispose de terrasses. Enfin, la peinture utilisée dans tous les logements est écologique et à base d’algues. En cœur d’îlot, un vaste espace paysagé aux arbres centenaires préservés, des toits pour jardiner dans un potager partagé avec serre agricole commune, ou en rez-de-chaussée pour retirer des fruits et légumes bios depuis des casiers maraîchers offriront aux résidents une réelle qualité d’usage et les placeront au cœur du paysage.Le vivre ensemble et l’aménagement d’espaces partagésDes ateliers pour les jardins potagers seront proposés aux résidents pendant 2 ans afin que ces derniers puissent s’approprier les espaces communs et les faire vivre dans le temps. Enfin, les résidents pourront jouir d’un appartement polyvalent (à la fois chambre d’hôtes, lieu de rencontre des résidents ou de télétravail).« Nous construisons la ville de demain, pour un art de vivre plus pérenne et responsable » Sébastien Rue, Dirigeant – Fondateur de Premium Promotion.
Il y a 2 ans et 251 jours

Face à la crise énergétique, les piscines de Paris seront fermées "en dernier recours"

La fermeture partielle ou totale des piscines, équipements très énergivores, "sera le dernier recours si on n'a pas d'alternatives", a répondu Pierre Rabadan, interrogé par l'AFP sur cette éventualité après l'annonce lundi par la maire PS Anne Hidalgo, lors d'un séminaire de rentrée, de la nécessité d'économiser 250 millions d'euros pour boucler le budget. Le même jour, une trentaine de piscines publiques françaises gérées par l'exploitant privé Vert Marine fermaient brutalement, l'entreprise affirmant ne plus pouvoir faire face à l'augmentation des prix de l'énergie.Parmi celles-ci, l'espace Pailleron (XIXe), nouvellement exploité par Vert Marine, est resté fermé jeudi, jour de sa réouverture programmée.La mairie "a été mise devant le fait accompli, on est clairement sur une position de chantage", fustige Pierre Rabadan pour qui "d'autres solutions étaient possibles" et qui garde l'objectif de faire rouvrir "dans les meilleurs délais" l'équipement sportif.Pour les piscines qu'elle gère directement, la mairie n'envisage "pour l'instant" pas de réduction d'horaires voire de fermeture "parce qu'on tient aux équipements sportifs", affirme l'élu en rappelant que la Ville bénéficie d'un "coût de l'électricité encadré jusqu'à fin 2023"."Mais si la crise devait durer plusieurs mois, la question devrait se poser à un moment", prévient l'ancien rugbyman qui anticipe des "surcoûts massifs de plusieurs dizaines de millions d'euros" pour la ville.En attendant, la mairie cherche des solutions pour "diminuer la consommation énergétique des équipements sportifs, en particulier des piscines", explique-t-il.Outre les travaux lourds, des aménagements "à plus court terme" vont être entrepris pour améliorer la "régulation de la température en fonction de la température extérieure", la conservation de la chaleur ou encore la filtration de l'eau, détaille M. Rabadan.Paris compte 42 piscines publiques, la grande majorité en régie et trois, dont Pailleron, en délégation de service public (DSP).Les élus parisiens doivent par ailleurs débuter le 15 septembre les discussions avec les organisations syndicales des maîtres-nageurs, dont les grèves spontanées ont engendré des fermetures inopinées de piscines depuis plusieurs mois.Selon Pierre Rabadan, 3 à 4 piscines se sont retrouvées fermées en moyenne par jour en juillet, puis 1 à 2 en août. Mais avec 300.000 visiteurs en juillet, les piscines parisiennes ont retrouvé des niveaux de fréquentation pré-Covid, se réjouit la mairie.
Il y a 2 ans et 251 jours

Avant 1ère Interclima 2022 : Evolution & révolution avec testo 300 nouvelle génération et testo 316

Nécessitant des process de plus en plus complexes, le travail quotidien des professionnels du chauffage et de la climatisation est de plus en plus exigeant. Pour les aider, TESTO a souhaité rendre la technique de mesure encore plus simple. C’est ainsi que le leader mondial des appareils de mesure dévoile au salon INTERCLIMA deux innovations majeures au service de la facilité et de l’efficacité de travail des acteurs du génie climatique. Intuitif, le nouvel analyseur de combustion testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION réalise à l’aide des Smart Probes sans fil du fabricant des mesures de combustion, en un temps record, pour déterminer jusqu’à 4 paramètres en même temps (pression, température, …). Sans alternative sur le marché, la nouvelle série testo 316, avec son modèle révolutionnaire testo 316-2-EX, assure, quant à elle, la détection fiable et combinée des fuites de gaz et des gaz réfrigérants dans les installations de chauffage et de pompes à chaleur. testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION, des mesures sans fil en simultané et en un temps record. Doté des mêmes qualités de précision et de robustesse que testo 300 (écran tactile intuitif Smart-touch, …), l’analyseur de combustion testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION bénéficie d’évolutions technologiques majeures au service de l’efficacité. Le nouveau connecteur testo Bluethooth® permet au testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION de réaliser, parallèlement à l’analyse de combustion, des mesures sans fil de quatre paramètres supplémentaires en se connectant en même temps aux trois Smart Probes suivantes : • testo 115i pour la mesure des températures aller-retour, • testo 510i pour la mesure de la pression de gaz dynamique et statique, • testo 915i pour la mesure de la température de l’air comburant. Toutes les données s’affichent à l’écran et sont lancées et arrêtées simultanément. Pratique, testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION se connecte automatiquement à l’Appli mobile testo Smart, via Bluetooth, sur smartphone et tablette afin de dupliquer en direct sur le terminal mobile, des valeurs de mesure, y compris celles des Smart Probes. Grâce à cette fonction de double écran et à la documentation aisée via l’App testo Smart, le technicien dispose de toutes les mesures importantes, même en cas de distance élevée entre l’appareil et la commande du brûleur. Les données pour la documentation et la création ainsi que l’envoi des protocoles par e-mail sont intégrés dans l’App testo Smart. Evitant des erreurs de transfert, toutes les valeurs enregistrées sur l’analyseur testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION sont envoyées dans le logiciel spécifique de l’utilisateur à l’aide du nouveau QR code, par l’interface programmée au préalable. Plus rapide et plus simple à utiliser, l’analyseur testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION facilite la mesure de combustion dans les installations de chauffage. testo 316-2-EX, premier capteur au monde, deux-en-un, pour la détection combinée des fuites de gaz et fluides frigorigènes Toujours dans un même souci d’efficacité, Testo lance sa nouvelle série de détecteurs de fuite de gaz testo 316 composée de 4 appareils couvrant tous les besoins et domaines d’utilisation, de la petite à la grande installation industrielle. Dans cette nouvelle gamme, testo propose une innovation révolutionnaire : le premier capteur au monde deux-en-un testo 316-2-EX qui localise, sans changer de détecteur, aussi bien les fuites de gaz combustibles que celles des fluides frigorigènes présents dans les pompes à chaleur. testo 316-2-EX offre aux professionnels des fonctions de pointe : • dotée d’une protection antidéflagrante certifiée ATEX, il est particulièrement adapté aux milieux dont les exigences en matière de sécurité sont élevées. • en cas de fuite, des alarmes sonores et visuelles se déclenchent grâce notamment à l’indicateur à LED multicolore (vert, jaune, rouge) sur la tête du capteur. • grâce au mode de précision et à l’identification automatique des types de gaz et fluides les plus courants, testo 316-2-EX rend la détection des fuites encore plus simple et fiable. • la sonde flexible facilite la mesure même dans les endroits difficilement accessibles. • les valeurs de concentration des gaz en ppm ou en pourcentage LEL (limite inférieure d’explosivité) peuvent être appelées, documentées et affichées sur Smartphone et tablette via l’App testo Smart. testo 316, une gamme de détecteurs de fuite de gaz polyvalente Complète, la série testo 316 se compose de trois autres appareils adaptés à chaque besoin : • testo 316 i, connecté et tout simplement SMART, idéal pour localiser des fuites au niveau des conduites de gaz ; • testo 316-1, équipé d’un écran et tout simplement EASY, pour faciliter l’identification, la localisation des fuites et même la lecture des valeurs de concentration en ppm ou en pourcentage LEL ; • testo 316-1-EX, tout simplement SAFE, doté de fonctions avancées et adaptées aux installations de gaz combustibles dans lesquelles les exigences en matière de sécurité sont élevées : protection antidéflagrante (UE) certifiée selon ATEX. Grâce à ses nouveaux appareils connectés testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION et testo 316 qui augmentent l’efficacité des brûleurs et des chaudières par une combustion optimale et sans perte de gaz, Testo offre à tous les acteurs du génie climatique de précieux avantages. Les installateurs et les spécialistes de la maintenance bénéficient ainsi de techniques de mesure simplifiées. Les exploitants, quant à eux, réalisent des économies, ce qui est indispensable à l’heure où le coût de l’énergie et des matières premières explosent. Parallèlement au lancement de ces nouveautés, testo accompagne les professionnels par de nombreux services : formations, réparation, maintenance et étalonnage. http://www.testo.com
Il y a 2 ans et 251 jours

Une nouvelle pompe à chaleur air/eau Daikin pour préparer l'hiver sans énergie fossile

Cette gamme présente la particularité d'être compacte, performante et silencieuse.Venant remplacer la gamme Daikin Altherma M en taille 5 et 7, cette solution est idéale pour les projets de construction neuve (notamment pour les petites tailles) comme pour les programmes de rénovation lors du remplacement/relève des chaudières non condensation (gaz ou fioul) et le remplacement d'une ancienne PAC Air/Eau Monobloc.Groupe Monobloc tout en unLe groupe extérieur de la nouvelle gamme Daikin Altherma 3 M disponible de la taille 4 à 8 dispose d'une grille de ventilation avec un habillage blanc.La pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Moyenne Température à 55°C est disponible en chauffage seul ou en version réversible (chauffage et rafraîchissement), uniquement en version monophasée. La gamme dispose aussi d'un appoint électrique 3kW integré de série.Elle peut être connectée à des radiateurs basse et moyenne température, à un plancher chauffant ou chauffant/rafraîchissant (en cas de solution réversible) ou à des ventilo-convecteurs (qui fonctionnent en chauffage et en rafraîchissement).Tous les composants nécessaires au fonctionnement de ce système sont intégrés dans le groupe extérieur, libérant l'espace intérieur de toute installation, à l'exception d'un ballon d'eau chaude sanitaire ou d'un chauffe-eau thermodynamique ou solaire si cette option est retenue.Daikin offre la possibilité d'installer le groupe extérieur en-dessous d'une fenêtre pour gagner encore davantage en discrétion. Grâce à son monoventilateur dissimulé et ses couleurs sobres, l'appareil se fond aisément dans le décor, et se fait également oublier sur le plan acoustique avec une pression sonore à partir de 36 dB(A) à 5 m.Compact et discret, il présente aussi l'avantage de faciliter les opérations de maintenance des installateurs grâce à l'intégration d'une plaque rotative sur le devant du groupe afin de simplifier l'accès à la platine électronique.Réponds aux objectifs de neutralité carboneEn fonctionnant en mode chauffage l'hiver comme en mode rafraîchissement l'été, la nouvelle série de la gamme Daikin Altherma 3 M est proposée avec le label énergétique allant jusqu'à A+++ (fonctionnement à 35°C). Le confort est aussi assuré en hiver, avec une température de sortie d'eau à 55°C jusqu'à des températures extérieures de -15°C, et un fonctionnement garanti jusqu'à -25°C.Le système fonctionne au réfrigérant R-32, fluide ayant un potentiel de réchauffement planétaire 3 fois plus faible que le R-410a (ancien fluide équipant les PAC Daikin Altherma) et favorisant la décarbonisation de nos équipements de chauffage. De plus, le R-32 permet également de réduire la quantité de fluide nécessaire au fonctionnement du système, comparativement au R-410a.De tels atouts permettent à la gamme Daikin Altherma 3 M de correspondre en tous points aux exigences de la Règlementation Environnementale 2020 pour favoriser les constructions bas carbone. De plus, le système est éligible aux aides en faveur de la rénovation énergétique, qui sont cumulables et fonction des revenus des foyers (Ma Prime Renov' – CEE – des aides régionales…).Contrôle et connectivitéComme pour l'ensemble de sa gamme de pompes à chaleur air/eau Daikin Altherma de 3 ème génération, la solution monobloc bénéficie des mêmes avantages grâce à sa connectivité au Cloud Résidentiel Daikin. Grâce à une carte WLAN (livrée de série) et une connexion sans fil sécurisée, l'utilisateur final à un accès simplifié à différents services connectés.Il peut aisément piloter sa pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Monobloc depuis son smartphone ou sa tablette, à domicile ou à distance, au moyen de l'application « Onecta ». Elle permet de faire fonctionner le système de chauffage, de définir des programmations, de commander les températures en temps réel et de suivre les consommations.Un des services connectés permet aussi le pilotage par la voix via les assistants vocaux « Amazon Alexa » et « Google Assistant » grâce à des consignes claires telles que « OK Google, allume la pompe à chaleur ».Daikin s'est associé avec Somfy, Niko et Sowee afin de renforcer son eco-système de maison connectée. Le contrôle et le pilotage du système de chauffage (marche/arrêt – fonction mode boost ECS…) s'effectuent très facilement.Avec l'achat de la PAC Daikin Altherma 3 M, le particulier est invité à s'inscrire sur la plateforme standbyme.daikin.fr (http://standbyme.daikin.fr/), développée par Daikin, pour lui offrir la possibilité de souscrire à la garantie 10 ans pièces.L'installateur peut, quant à lui, souscrire à un nouveau service : DCS Residential. Une fois l'installation du client utilisateur reliée au cloud résidentiel Daikin et l'enregistrement de l'unité sur Stand By Me, l'installateur peut, par la suite modifier les paramètres à distance (fonction Marche/Arrêt, activation du mode boost ou alors réglage de la température de sortie d'eau).A l'intérieur du logement, la télécommande design « Madoka » (disponible en blanc, gris ou noir) se fixera facilement et discrètement au mur (85 x 85 mm) et permettra de contrôler un large nombre de fonctionnalités.
Il y a 2 ans et 254 jours

Détail d’architecture écologique : le patio

Avez-vous eu déjà l’occasion de rentrer dans un patio d’un riad marocain ou d’une hacienda espagnole ? Cette solution architecturale ancestrale, appelée patio, est un des meilleurs moyens d’offrir à un habitat un espace de fraîcheur pendant les vagues de chaleurs. Explications… Nous avons déjà abordé ici les solutions pour éviter la climatisation. Ce premier épisode de […]
Il y a 2 ans et 255 jours

Chauffer en moyenne à 19°C, recommandé et approuvé

Minimum 18°CDans un rapport de 2018, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait que les températures intérieures des logements devaient être "suffisamment élevées pour protéger les résidents des effets nocifs du froid sur la santé".Pour les pays aux climats tempérés ou plus froids, 18°C a été proposé comme la bonne température pendant les saisons froides, excepté pour les personnes vulnérables.En France, une limite de 19°C en moyenne pour les logements et locaux, notamment d'entreprises, est inscrite dans le code de l'énergie de 1978."Supporter 19°C dépend de l'âge, de l'activité, cela dépend aussi de la façon de s'habiller. C'est aussi un esprit de solidarité, pour que tout le monde puisse profiter de l'électricité" dans un contexte contraint, ajoute Céline Laruelle, ingénieure à l'Ademe spécialisée dans les équipements climatiques.Dans une récente interview, l'historien Renan Viguié soulignait que "le confort thermique est une construction sociale" qui débute au XIXe siècle."L'élévation de la température de confort, de 15 à 19 voire 20°C, accompagne les Trente Glorieuses (...) Le confort, c'est être en t-shirt à l'intérieur alors qu'il était courant dans les siècles précédents de se couvrir en rentrant chez soi", ajoute l'historien. 19°C en moyenneLa limite de 19°C remonte aux premiers chocs pétroliers, souligne Céline Laruelle de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.Selon le code de l'énergie, c'est une moyenne: "quand on n'est pas là, on baisse à 16-17°C et ce gain peut permettre pendant la soirée d'être plus confortable et de chauffer à 20-21°C - mais pas au-delà", précise-t-elle. Des dérogations sont prévues si des personnes âgées ou en bas âge sont hébergées dans le logement.Idem pour les bureaux: 19°C pour les pièces occupées, 16°C en dehors de période d'occupation et 8°C si les lieux sont innocupés plus de deux jours.La modulation peut aussi se faire par pièce: 17°C pour une chambre, 22 pour la salle de bain quand elle est utilisée et les pièces de vie entre 19 et 21 le soir.Les contrevenants à la règle (logements, entreprises ou établissements) peuvent - en théorie - être sanctionnés d'une amende de 1.500 euros (3.000 en cas de récidive).Mais aujourd'hui, il est "difficile de savoir" à quelle température moyenne les Français se chauffent. Ce que l'on sait c'est que "des millions de logements sont en précarité énergétique, à 15°C tout l'hiver", note Céline Laruelle.Moins 1°C = 7% d'économiesUn degré de chauffage en moins correspond à 7% d'économie d'énergie, selon l'Ademe. L'impact n'est pas négligeable, le chauffage représentant plus de la moitié des consommations énergétiques d'un logement (jusqu'à 66% pour le chauffage électrique, un peu moins pour fioul et gaz).Le chauffage électrique (un tiers des Français) implique une consommation annuelle moyenne de 4.312 kilowattheures (kWh) pour une maison, soit une facture d'environ 750 euros (en tarif régulé). Pour un appartement, c'est 1.719 kWh, soit 300 euros par an. Chaque degré en moins correspond aussi à 7% d'économies sur les factures.Comment garder la chaleur ?Premiers réflexes: fermer les volets et rideaux la nuit, éviter de placer des meubles ou rideaux devant les radiateurs ou d'y faire sécher du linge et limiter les infiltrations d'air, en vérifiant l'étanchéité des portes et fenêtres.Un thermostat programmable peut générer 15% d'économies sur le chauffage, estime l'Ademe.Pour le chauffage électrique, il est conseillé de remplacer les vieux convecteurs par des radiateurs modernes diffusant par rayonnement. Installer des thermomètres peut être utile: si l'on a froid alors que la température est suffisante, c'est sûrement que la maison est humide ou insuffisamment isolée, note l'Ademe. L'isolation est d'ailleurs la solution numéro 1 pour réduire le chauffage - et la facture.Sur son site, l'agence Santé Publique France explique par ailleurs qu'en période de froid, des gestes simples permettent d'éviter les risques. Il convient par exemple de "ne pas surchauffer son logement" et de "s'assurer de sa bonne ventilation pour renouveler l'air".
Il y a 2 ans et 255 jours

Ardoise en toiture et en façade

A Ville-sur-Lumes, dans les Ardennes, le cabinet Lecomte Perez Architectes a rendu hommage à la tradition ardoisière du territoire, dans le cadre d’un projet qui fait la part belle au schiste : 280 m2 en toiture et 80 m2 enfaçade. Anne Pérez, en charge de la conception de cette maison, témoigne. Quelle était la commande ? Comment avez-vous construit ce projet ? Nous avions un challenge à relever, celui de créer une maison entièrement accessible à un handicap physique lourd. Les dimensions des pièces sont donc beaucoup plus grandes que celles d’une maison “traditionnelle”. Pour concevoir cette bâtisse sans effet massif, avec des pièces orientées idéalement, et qui puisse intégrer l’ensemble des surfaces souhaitées par le maitre d’ouvrage, nous avons choisi de répartir les pièces dans plusieurs ailes : celle des pièces de vie, celle du couple et celle des enfants. A l’étage, une grande mezzanine, vouée aux loisirs (jeux et bibliothèque) est tournée vers le grand paysage. D’autre part, le terrain présentait un fort dénivelé ce qui nous a amenés logiquement à le traiter grâce aux différents niveaux de la maison. Les pièces principales sont au niveau de la rue et ont un accès sur une grande terrasse et sur une partie du jardin. Les pièces techniques, comme le garage et la salle de remise en forme, sont au niveau du jardin le plus bas. Cela nous a permis de faire le moins de mouvement de terrain possible et de limiter l’impact de cette maison, aux dimensions conséquentes, sur son environnement proche et sur le paysage. En effet, elle se trouve dans un lotissement de maisons de constructeurs, qui ont toutes des dimensions plus modestes. Quels étaient les objectifs énergétiques attendus ? Au-delà de l’obligation à la règlementation thermique, nous sommes très sensibles dans notre agence à la question environnementale. Un grand soin a été apporté à l’isolation et à l’étanchéité à l’air. L’orientation générale de la maison a été pensée au plus près de la logique du bio climatisme et nous avons proposé un système de chauffage et de production d’eau chaude durable, avec une pompe à chaleur et des panneaux solaires. L’orientation de la maison permettait de mettre en place 8 panneaux solaires orientés plein sud. Pourquoi avoir choisi l’ardoise ? La maison étant très grande, il fallait qu’elle ait un caractère à la hauteur de ses volumes : l’ardoise s’est rapidement imposée. D’une part car l’Ardenne est l’une des plus grandes provinces ardoisières européennes, et nous souhaitions que cette maison aux lignes contemporaines affirmées garde un lien symbolique fort avec le patrimoine local. D’autre part, car l’ardoise est un matériau noble, qui impose un caractère affirmé. Le choix de l’ardoise en façade a été fait pour créer de la profondeur et amener un effet de texture que nous n’aurions jamais eu avec de l’enduit. Pour que l’ensemble ne soit pas trop sombre, et faire la transition entre l’ardoise et l’enduit clair, nous avons choisi de revêtir une partie des façades avec de la pierre aux tons nuancés gris. C’est la première fois que nous proposions de l’ardoise en façade et nous sommes pleinement satisfaites, car le rendu répond tout à fait à la création architecturale que nous avions imaginée. 80 m2 ont été posés grâce au système de bardage rapporté CUPACLAD® 101 LOGIC. Leader mondial de l’ardoise naturelle, Cupa Pizarras exporte chaque année 80 000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur au monde. Fendue à la main, l’ardoise naturelle Cupa Pizarras est un matériau totalement inerte : elle ne subit aucune modification chimique durant sa transformation. Elle se distingue également par sa longévité de 100 ans qui en fait le matériau de couverture le plus durable.
Il y a 2 ans et 255 jours

Plan climat : malgré l'inflation, les entreprises continuent d'investir pour se verdir

Avec 43% de cette somme déployés au bout de deux ans, la banque publique d'investissement Bpifrance et la Banque des Territoires, filiale du groupe Caisse des dépôts, sont sur la bonne trajectoire pour remplir leur objectif d'ici à septembre 2024."Les entreprises savent très bien qu'il n'y a pas de problème de financement de la transition climatique en France aujourd'hui", a affirmé lors d'une présentation à la presse Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance.Et en dépit du contexte inflationniste qui réduit les moyens des collectivités, "les prix de l'énergie progressent tellement plus vite que les coûts de construction qu'il y a urgence" à investir dans la rénovation énergétique des bâtiments, a expliqué Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires.La répartition des prêts et subventions accordés par Bpifrance, d'un montant total de 20 milliards d'euros, a été profondément modifiée en raison de la révision à la baisse en 2021 des prix de rachat de l'électricité d'origine renouvelable par l'Etat, précise M. Dufourcq.Alors que Bpifrance prévoyait de doubler en quatre ans le financement de ces énergies en accordant 13,6 milliards d'euros de prêts, l'objectif a été ramené à 8,6 milliards pour ce secteur.La raison en est qu'"en mai 2021, Bercy a décidé de revoir à la baisse les prix garantis par l'Etat d'achat d'électricité" pour le photovoltaïque et l'éolien, a rappelé le directeur de Bpifrance.Après cette révision tarifaire, les développeurs de ces énergies propres ont "posé le sac" car ils "ont considéré qu'il y avait une instabilité de l'environnement réglementaire français", a-t-il ajouté.M. Dufourcq espère que la loi en préparation pour simplifier les autorisations administratives pour ces projets permettra de les relancer."Emballement décisionnel"Parallèlement, Bpifrance a augmenté sensiblement le financement de projets pour aider les entreprises à verdir leur production, l'Etat ayant revu à la hausse le cautionnement de ces prêts verts (1,5 milliard d'euros distribués en deux ans).La transition écologique des entreprises, qui comprend aussi des diagnostics de sobriété et pour 850 millions d'euros des rénovations thermiques d'actifs immobiliers, passe ainsi de 3,8 milliards d'euros prévus initialement à 7 milliards, tandis que le financement de l'innovation accélère aussi, passant de 2,5 milliards à 4,2 milliards d'euros.Pour sa part, la Banque des Territoires a déployé 8,3 milliards sur les 20 milliards d'euros qui lui reviennent dans le plan climat. Le poste le plus important concerne la rénovation thermique de 210.000 logements sociaux, financés grâce à 4,5 milliards d'euros de prêts."Les logements sociaux en France sont très performants thermiquement et très rénovés par rapport au parc privé", affirme M. Sichel, ajoutant qu'il y a une accélération du nombre de projets pour les bâtiments publics.La prise de conscience du changement climatique et les projets qui en découlent ont également évolué."Il y a deux ans, on était partis avec l'objectif de lutter contre le réchauffement climatique, d'éviter l'ingérable", se remémore M. Sichel, selon lequel il faut désormais "gérer l'inévitable". Exemple : les projets d'espaces verts pour éviter les îlots de chaleur dans les villes.Dans l'industrie, face à la multiplicité de projets de transformation écologique, M. Dufourcq craint un "emballement décisionnel" avec de grands groupes donneurs d'ordre "qui vont courir de plus en plus vite" et des PME qui, "si elles ne sont pas préparées, vont au devant de surprises importantes qui peuvent conduire à des risques de désindustrialisation". Il y a donc "urgence" à les accompagner, souligne-t-il.
Il y a 2 ans et 255 jours

La rénovation et construction passive, une solution face à la crise énergétique

Face à la crise climatique que traverse le monde et devant la crise énergétique qui menace les pays Européens, la Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, devant le Medef, les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie. A chacune d’elle d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, explique que le gouvernement Français se "prépare au scénario du pire" et appelle à la sobriété "de tous".Le secteur du BTP est aujourd’hui à même de proposer une solution concrète qui a fait ses preuves. La rénovation et construction passive permet une transition écologique efficace, un contrôle du risque sur l’approvisionnement des énergies, tout en luttant contre la précarité énergétique.Méconnue par certains acteurs du secteur du BTP et connaissant un engouement de plus en plus important auprès du grand public, c’est la solution que l’association La Maison Passive promeut depuis sa création.Qu’est-ce que le « Passif » ?Le fonctionnement est simple ; la chaleur générée à l’intérieur du bâtiment par les occupants cumulée à celle apportée par le rayonnement solaire suffisent quasiment à répondre aux besoins de chauffage. Le bâtiment passif est parfaitement isolé, chaque faiblesse thermique est soigneusement pensée et traitée, comme s’il avait été recouvert d’un manteau qui le protège l’hiver du froid et l’été de la chaleur ! Il se passe donc d’un système de chauffage conventionnel l’hiver et de climatisation l’été.Le mode de conception et de construction passif s’applique à tout type de bâtiment et d’architecture (maison, appartement, écoles, bureaux, supermarchés, hôpital, gymnase, hôtel, restaurant…) en neuf et en rénovation. Il s’appuie sur les principes suivants : une isolation performante, une excellente étanchéité à l’air et une ventilation permettant une récupération de la chaleur sortante.Le bâtiment passif est en plus écologique !La dépense énergétique pour le chauffage d’un bâtiment passif est trois fois moindre que celle d’un bâtiment respectant la RE2020 et dix fois moindre que la moyenne du parc existant, ce qui diminue considérablement l’impact du bâtiment sur l’environnement.Il est tout à fait possible d’allier bioclimatisme et performance passive. Une grande partie des bâtiments passifs français sont réalisés à partir de matériaux biosourcés et utilisent des solutions techniques Low-Tech et peu énergivores. Pour faire rimer Faible Bilan Carbone avec Sobriété énergétique !Le coût de revient d’un bâtiment passifGrâce aux économies d’énergie que permet le « Passif », le coût de fonctionnement sera inférieur à celui d’un bâtiment « réglementaire ». Le surcoût de construction sera donc amorti bien avant la période de fin d’occupation. L’explosion des prix de l’énergie améliore encore la rentabilité de la construction passive.Pour en savoir plus, visitez le site de La Maison Passive et découvrez en vidéo l'installation d'une VMC double flux Brink sur le chantier d'une maison passive.
Il y a 2 ans et 255 jours

Acova Vuelta, le radiateur caméléon

Par la multiplicité de ses formes, de ses dimensions, de ses nombreuses références en sur-mesure, et du vaste choix de couleurs, la gamme de radiateurs de chauffage central Acova Vuelta offre des possibilités infinies de composition. Ses caractéristiques techniques et son design en font une gamme particulièrement adaptée à la rénovation basse température. Un design rétro au service du confort Acova Vuelta se caractérise par son design rétro rappelant celui des radiateurs en fonte multicolonnes. Offrant une grande capacité de chauffe grâce à une forte inertie, il procure le confort thermique d’un radiateur en acier de haute qualité. Des possibilités infinies de composition Acova Vuelta se décline en modèle vertical, horizontal, étroit ou plinthes et peut être réalisé en claustra, cintré ou en angle. La variété de ses formes et de ses dimensions lui permette de s’adapter aux besoins et aux configurations de toutes les pièces, quelle que soit leur superficie. En version sur-mesure, Vuelta ouvre ainsi le champ des possibles. Grâce au nouveau nuancier Acova riche de 46 couleurs divisées en tons chauds et froids et en finitions mates, brillantes ou métalliques, les radiateurs de chauffage central Vuelta s’intègrent harmonieusement dans tous les styles d’intérieurs, des plus contemporains au plus anciens. Pour une personnalisation dans les moindres détails, Acova propose la robinetterie chromé, blanche ou en couleur. Un radiateur idéal pour les installations basse température Afin de compenser le régime d’eau du circuit hydraulique d’une installation basse température (se situant entre 35 et 55°C contre 70 et 90°C pour une installation traditionnelle de chauffage central), le choix de radiateurs adaptés délivrant suffisamment de puissance est primordial pour garantir le confort thermique dans les pièces. Vuelta offrant une forte contenance en eau et une compacité remarquable, le rendement thermique du radiateur est de ce fait exceptionnel : il émet une forte puissance avec des dimensions réduites. Associé à une pompe à chaleur ou une chaudière à condensation, Vuelta est idéal pour les installations basse température et participe aux économies d’énergie. Une conception pour faciliter la pose Comme Vuelta est installé par des professionnels, Acova a pensé à tout pour faciliter sa pose : – Des consoles magiques dotées d’un système de fixation pour une pose rapide, – 6 connexions universelles de base : Vuelta est livré pré-équipé de 6 manchons de raccordement pour limiter la tuyauterie apparente à l’installation et pour éviter tout risque d’erreur à la commande ou sur le chantier. http://www.acova.fr
Il y a 2 ans et 255 jours

Parquet Lodge de Design Parquet : un intérieur cosy

Quoi de mieux que des meubles en bois, des accessoires aux teintes chaudes, de nombreux coussins sur un canapé pour une décoration cosy. Offrant l’aspect typique du bois vieilli avec ses lames structurées, le nouveau parquet Lodge de Design Parquet participe aussi à l’atmosphère authentique et cocooning d’un intérieur dans lequel il est simple de se réfugier pour faire une pause ou se sentir bien avec ses proches. Contribuant à l’atmosphère chaleureuse des pièces qu’il revêt, le nouveau parquet semi- massif en chêne Lodge séduit par son aspect rustique avec sa finition vernis mat. Proposé en choix Campagne, Lodge affiche une texture en surface structurée qui en fait une pièce maîtresse de chaque intérieur. Elle offre certains aspects singuliers (nœuds bouchés, aubier) d’un parquet façonné par les ans qui fait tout son charme. Posé à l’anglaise, Lodge est disponible en deux sections (12 x 180 et 16 x 180 mm) en longueur de 600 à 2000 mm. Le parement de 3,2 et 4,5 mm en surface, selon les références, participe à la stabilité et à la résistance du parquet semi-massif en chêne sur contreplaqué bouleau dans les zones de passage moyen ou intermittent. Les deux chanfreins participent à l’esthétique de l’ensemble. http://www.designparquet.fr
Il y a 2 ans et 255 jours

L’isolant réflecteur alvéolaire HYBRIS d’ACTIS mis en œuvre dans la 1ère maison labellisée Cradle to Cradle d’ARIANE CONSTRUCTIONS

Planète à bout de souffle, ressources naturelles menacées … Autant de sujets fondamentaux qui nécessitent que tous les acteurs de la construction aient un engagement environnemental fort. C’est le cas d’Actis, fabricant d’isolants alvéolaires réflecteurs, qui place le développement durable au cœur de sa stratégie, et d’Ariane Constructions, constructeur de maisons individuelles, qui a remporté la médaille d’or au challenge Pôle Habitat-FFB dans la catégorie Habitat Prospectif en 2020 avec sa première maison labellisée Cradle-to-Cradle®. Tout près du Golf de Bordeaux, la maison C2C d’Ariane Constructions est en cours de construction. Un ouvrage, qui répond à des critères bien précis sur le plan environnemental, fait de matériaux inscrits dans un cercle vertueux de construction, dont HYBRIS d’ACTIS, premier isolant certifié Cradle-to-Cradle®en France, utilisé pour l’isolation des murs et des rampants de la toiture. MAISON C2C D’ARIANE CONSTRUCTIONS, 1ÈRE MAISON CERTIFIÉE CRADLE TO CRADLE® Construite par Ariane Constructions à Bordeaux, cette première maison certifiée Cradle to Cradle® de 133 m2 concilie économies d’énergie et préservation des ressources naturelles en mettant en œuvre des matériaux et équipements qui s’inscrivent dans un cercle vertueux de construction. Quatre axes ont ainsi été définis : . qualité de l’air intérieur et santé, . éco-conception, modularité et upcyclabilité, . maison intelligente qui optimise l’eau et l’énergie, . adaptabilité aux nouveau usages et confort de vie. Pour relever ce défi, le constructeur a travaillé avec des industriels dont Actis, fabricant d’isolants réflecteurs alvéolaires. Cette démarche s’appuie sur la plateforme collaborative MyUpcyclea sur laquelle ACTIS a saisi les informations sur la non toxicité, le degré de circularité et l’empreinte carbone de son isolant HYBRIS afin d’obtenir un passeport circulaire. Analysées et notées par UPCYCLEA, bureau d’études spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification Cradle to Cradle®, les caractéristiques d’HYBRIS d’ACTIS lui ont permis d’être sélectionné pour cette maison composée d’un rez-de-chaussée et d’un étage : . isolation des murs (épaisseur de 90 en doublage avec une lame d’air et un R de 3,35 (m2.K/W) ; . isolation des rampants de la toiture avec deux couches croisées pour des performances optimales (R = 8). HYBRIS, LE PREMIER ISOLANT CERTIFIÉ CRADLE TO CRADLE® EN FRANCE Reposant sur une démarche volontaire de la part des fabricants, la certification Cradle to Cradle® (du berceau au berceau) permet de vérifier que les produits ont un impact positif sur la santé et l’environnement, depuis leur fabrication jusqu’à leur recyclage. Elle s’appuie sur le principe d’éco-conception et d’économie circulaire qui demande de créer de la valeur à partir de matières recyclées et secondaires. Evalué par Upcyclea, seul organisme français accrédité par l’Institut Cradle to Cradle Products Innovation, l’isolant HYBRIS d’ACTIS a reçu la certification internationale Cradle to Cradle selon le cahier des charges définis C2C Certified Product Standard version 3.1. Celui-ci se base sur cinq catégories de critères de durabilité essentiels : . Matériaux sains . Réutilisation des matériaux . Energie renouvelable et gestion du carbone . Gestion de l’eau . Responsabilité sociétale Grâce à sa conception, l’isolant alvéolaire HYBRIS® est 100% recyclable à l’infini. Il est récupéré, broyé et ré-introduit sous forme de billes dans le processus de fabrication. Il s’inscrit ainsi dans une démarche où tous les résidus (chutes, rebuts) sont recyclés dans un processus de production « zéro déchet ». De plus, ne contenant aucun COV ni composants chimiques nocifs (formaldéhyde, phénol…), HYBRIS est garanti non irritant. Il est classé A+ pour la qualité de l’air intérieur selon la norme NF EN ISO 16000. La technologie alvéolaire de l’isolant réflecteur HYBRIS repose sur l’exploitation des qualités isolantes naturelles de l’air en le piégeant entre des films bas émissifs. Sa structure en nid d’abeilles permet de créer une multitude de cavités d’air inertes. Par conséquent, il nécessite moins de matières premières et moins de ressources énergétiques (eau, électricité…) pour sa production. La légèreté de l’isolant alvéolaire HYBRIS participe également à une réduction de consommation de carburant pour le transport, en plus du conditionnement très compact sur palette (breveté). Autant d’éléments qui lui confèrent une très faible empreinte carbone : émission de 2,39 CO2/ m2 pour 105 mm avec un R total de 3,80 (produit + lame d’air) d’après la FDES publiée sur la base INIES. HYBRIS, L’ISOLANT RÉFLECTEUR ALVÉOLAIRE AUX PERFORMANCES UNIQUES Dans la maison C2C d’Ariane Constructions, HYBRIS assurera le confort thermique en été comme en hiver, l’isolation phonique et l’étanchéité à l’air. Il exploite les qualités thermiques de l’air, un isolant naturel très efficace. Il intègre la fonction de double pare-vapeur, ce qui évite la pose d’une membrane additionnelle et offre bien-être au particulier. Chaque film réflecteur renvoie 95% des rayonnements infrarouges limitant au maximum la pénétration de chaleur à l’intérieur du bâtiment et permettant ainsi de garder un logement plus confortable en été. Léger et stable à la fois, HYBRIS ne s’affaisse pas dans le temps, conservant, durant toute sa durée de vie, ses caractéristiques thermique, phonique et d’étanchéité initiales. Au fil du temps, l’habitat ne consomme donc pas plus d’énergie. Ses composants sont sains, respectueux de l’air intérieur et sans fibres irritantes, ce qui garantit un confort de pose et une qualité d’air au quotidien incomparables pour les futurs occupants. En participant à la réalisation de la première maison certifiée Cradle to Cradle® d’Ariane Constructions, ACTIS confirme une fois encore sa volonté d’être un acteur engagé en faveur de l’environnement. http://www.actis-isolation.com
Il y a 2 ans et 255 jours

Thermor lance Kenya 4, un nouveau radiateur chaleur douce

Un nouveau design aux courbes affinées avec un appareil de seulement 115mm d’épaisseur Kenya 4 est également disponible en 3 formats : Horizontal, Vertical et Plinthe (30cm de hauteur).Une nouvelle gamme 100% connectée de série avec l’application Thermor Cozytouch pour un pilotage à distance des appareils et un suivi des consommations depuis un smartphone ou une tablette.**Sous réserve d’être équipé du bridge CozytouchEn termes de fonctionnalités, on peut noter qu’il est équipé d’une programmation libre et d’une détection automatique d’ouverture et de fermeture des fenêtres pour un maximum d’économie d’énergie.Un confort absolu permis grâce à un corps de chauffe en fonte unique qui procure une chaleur douce et inertielle.Côté prix, Kenya 4 est disponible à partir de 416€ HT (Prix public conseillé) – TVA à 10% en passant par un installateur (rénovation d’un logement de plus de 2 ans).Un radiateur fabriqué en FranceGarantie 2 ans, le Kenya 4 est issu des ateliers de fabrication basés à St jean de la ruelle (45) et la roche sur Yon.
Il y a 2 ans et 255 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 256 jours

Nouvel incendie en Californie, deux morts et des milliers d'habitants menacés

Une autre personne a été brûlée et a dû être hospitalisée, selon le bilan provisoire communiqué par les pompiers, qui ont demandé aux habitants de plus de 3.000 foyers d'évacuer leur logement, tandis que les autorités craignaient de devoir en arriver à des coupures de courant, le réseau électrique ployant sous la demande.Plusieurs bâtiments ont également été détruits par cet incendie qui a démarré lundi près de la ville d'Hemet au sud-est de Los Angeles et a déjà ravagé plus de 1.600 hectares. Les écoles des alentours ont été fermées.Le feu s'est "propagé très rapidement avant même que les pompiers arrivent sur les lieux", a expliqué un porte-parole des pompiers sur Twitter.Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du feu. En parallèle, le fournisseur d'électricité Southern California Edison a fait état d'une "activité du circuit" dans la zone au moment où l'incendie a démarré.L'entreprise a déjà dû payer des milliards de dollars par le passé pour avoir provoqué des incendies en Californie, parfois mortels, à cause de son infrastructure défaillante. Elle s'est engagée à rénover ses lignes électriques vieillissantes, en coupant la végétation aux alentours et en enterrant les câbles pour réduire le risque de départ de feu.Cet incendie survient au moment où la Californie fait face, comme certaines régions du Nevada et de l'Arizona, à une nouvelle journée de températures extrêmes.Un dôme de chaleur s'est installé sur la région, poussant le mercure à grimper jusqu'à 43°C dans certains endroits, et le phénomène doit se poursuivre jusqu'à jeudi. Les météorologistes s'attendent à ce que des records de température soient battus dans la semaine.Couplée à la sécheresse dévastatrice qui frappe l'Ouest américain depuis deux décennies, cette chaleur brutale crée les conditions idéales pour des départs de feu. La semaine dernière, un autre incendie, baptisé "Route Fire", avait déjà détruit plusieurs milliers d'hectares dans l'arrière-pays de Los Angeles.Coupures de courantCette vague de chaleur provoque aussi des perturbations sur le réseau électrique californien. Son régulateur, California ISO, a émis plusieurs alertes pour demander aux ménages de limiter leur consommation de 16H00 à 21H00 afin d'éviter une saturation.Les Californiens sont ainsi priés d'éviter de recharger leurs véhicules électriques sur cette plage horaire, de ne pas régler la climatisation sous 25,5°C et de s'abstenir d'utiliser leurs principaux équipements consommateurs d'énergie.Malgré ces mesures exceptionnelles, California ISO n'exclut pas de devoir recourir à des coupures de courant localisées, vu les températures exceptionnelles attendues mardi.Alors que la Californie "fait face au jour le plus chaud de cette vague de chaleur record, l'état du réseau va empirer", a expliqué le régulateur dans un communiqué."Si besoin, ISO pourra ordonner aux fournisseurs d'initier des coupures de courant tournantes (contrôlées et réparties sur différentes zones, NDLR) pour maintenir la stabilité du réseau électrique", a-t-il ajouté.En pleine journée, l'ensemble des panneaux solaires fournissent en général un tiers de l'électricité en Californie. Mais, à la tombée du soleil, l'offre d'énergie photovoltaïque s'interrompt brutalement, laissant les autres sources d'électricité prendre le relais - ce qui pose problème en début de soirée, quand la chaleur de la journée n'est pas encore retombée, poussant la demande via la climatisation.La semaine dernière, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a levé temporairement des restrictions afin que des centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles puissent produire davantage.Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète - et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s'allonger et s'intensifier.
Il y a 2 ans et 256 jours

Un impératif : bâtiments et villes face au changement climatique

Alexandra Lebert - Photo : Raphaël DautignyFace au changement climatique, ce domaine d'action stratégique est structuré autour de deux axes : l'atténuation et l'adaptation. L'urgence est de décarboner le secteur de la construction dans ses phases de construction, d'exploitation et de rénovation. Comprendre précisément notre responsabilité collective en termes d'émissions de gaz à effet de serre, quantifier les solutions de décarbonation ainsi que les besoins d'investissements pour les prioriser et construire des scénarios à l'échelle de parcs ou de territoires seront nos axes de travail. Concernant l'axe Adaptation aux effets du changement climatique, nous avons fait le choix de mettre l'accent sur la lutte contre les îlots de chaleur urbains (ICU) et la disponibilité de la ressource en eau. La recherche du CSTB est à ce croisement : une exigence de rigueur scientifique couplée à une volonté d'"opérationnalité" et de mise en application rapide et partagée. Alexandra Lebert - Directrice de Domaine d'Action Stratégique Recherche En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030 Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 256 jours

Plafonds et habillages bois haut de gamme pour la rénovation de plusieurs Halls de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle

Chaque solution, par son design et son aspect technique, a permis de répondre aux exigences qui étaient extrêmement élevées. Retour sur les enjeux de ces projets et sur les solutions livrées. Des transformations impressionnantes, pour une hospitalité aéroportuaire améliorée L'aéroport Paris-Charles vient d'être élu meilleur aéroport européen par l'organisme anglo-saxon Skytrax, en matière de qualité de l’offre de produits et de services axée sur le client. C’est donc sans surprise que le premier aéroport d’Europe fasse régulièrement l’objet de projets d’amélioration. Karine Droit-Mijoule, Architecte responsable d'agence au sein du Groupe ADP, explique : « Un aéroport est un organisme vivant : ses usages, les attentes de ses usagers et les normes auxquelles il est soumis évoluent sans cesse. Son architecture ne cesse donc d’être interrogée. » Aussi, deux des halls du Terminal 2E ont dernièrement été complètement revisités : les Hall L et K ont en effet fait l’objet de divers travaux d’aménagement, à quelques années d’intervalle. Lorsque les études pour la réhabilitation du Hall L ont été lancées en 2016, les objectifs étaient clairs : il s’agissait de gagner en satisfaction client, grâce à la qualité de l’offre globale pour les passagers. Karine Droit-Mijoule détaille : « Le but était en fait d’offrir à nos clients un espace plus en adéquation avec des standards nouveaux et avec une vision globale pour la prochaine décennie. » Les modifications qui ont été entreprises, ont donné lieu à une véritable transformation : amélioration de la lisibilité du parcours, revitalisation et désencombrement de la zone d’embarquement et amélioration de l’expérience des passagers étaient les priorités. En effet, le Terminal 2E Hall L porte les ambitions du Groupe ADP en matière d’hospitalité aéroportuaire : « Il a été réalisé avec un objectif très spécifique : celui de créer un lieu unique. Le Groupe ADP fait d’ailleurs régulièrement appel à des designers extérieurs renommés, pour mettre certains de ses espaces en valeur. » Les travaux ont été lancés en 2018. En 2016, la zone de commerce du Hall K a été l’objet d’une réhabilitation complète : « La volonté était de développer et de renouveler l’offre. De plus, l’image était obsolète : elle n’était pas en relation avec les concessionnaires luxe que l’on souhaitait attirer », explique Marc Angély, Architecte d’intérieur directeur d’agence chez le Groupe ADP. « Il y a eu un travail de recomposition de l’espace et de l’ambiance pour créer un écrin permettant aux marques de luxe, telles que Cartier, Hermès, Chanel, Dior, Tiffany ou Gucci, de s’exprimer dans le respect de leurs propres concepts. » Des solutions qui répondent aux exigences esthétiques Après trois années de travaux de réhabilitation, le Terminal 2E Hall L affiche un tout nouvel aspect : le mobilier, le sol, les murs, les éclairages et le plafond sont bien différents de ceux d’autrefois. Côté plafond, le changement est stupéfiant : d’un acier sombre, on passe à des lames blanches en bois. Conçu et fabriqué par Hunter Douglas, le nouveau plafond est en effet composé de 8.000 m2 de grilles en bois massif, avec un laquage blanc mat sélectionné parmi plusieurs échantillons de blanc proposés par le fabricant. Bien qu’étant ouvert à 50%, le défilement des lames donne l’illusion d’un plafond fermé lorsque le regard se porte au loin. Magnifiquement complété par un sol fait de béton coulé avec agrégat de marbre blanc, il permet à la zone d’embarquement d’être plus visible. Karine Droit-Mijoule commente : « Avant, cette zone était sombre : en plus du plafond acier, tout le sol était en moquette de couleur foncée. À présent, l’association du sol et du plafond crée une ligne directrice claire. » Côté mur, le bois s’exprime dans toute sa splendeur. 1.000 m 2 de lames en bois de noyer blanc, délimitées et nano-perforées, avec vernis incolore, ont été installées en remplacement de murs équipés de miroirs ; une réalisation « remarquable graphiquement parlant » pour Marc Angély. Pour compléter les nouveaux aménagements du Hall, des luminaires installés au plafond mettent en valeur les nouveaux éléments : en plus de créer un éclairage transversal, ils soulignent la ligne directrice. Une partie d’entre eux visent aussi à mettre en valeur les murs tout en harmonisant la visibilité des zones, en évitant une alternance de zones lumineuses (écrans led et enseignes) et de zones sombres (murs sans écrans). Pour Karine Droit-Mijoule, les travaux ont porté leurs fruits : « Toute l’ambiance a été refaite : entre l’agencement intérieur et les nouveaux matériaux, on a redonné de l’éclat. » Le Hall K, rénové quelques années plus tôt, bénéficie de solutions similaires : Hunter Douglas a livré 1.200 m2 de grille de plafond en bois massif à lames, dont les couleurs, blanc et marron, ont été sélectionnées parmi des échantillons réalisés pour le projet ; les lames sont superbement soulignées par un placage bois installé tel un système de nervation. Le fabricant a également fourni 650 m2 de parements muraux en bois de noyer d’Amérique ramageux avec nano-perforations. « Le système de nervation finit et accompagne le plafond ; il le rend solidaire avec l’habillage de bois qui vient draper le mail. » précise Marc Angély. Pour l’architecte d’intérieur, l’ambiance est incontestablement améliorée, le design réussi : « Auparavant, la zone était peu lumineuse ; le plafond métallique n’était plus aux standards. Pour ce qui est de l’habillage, il y a un vrai sujet de finition et une parfaite réussite à ce niveau-là : un jeu graphique est créé par les panneaux qui ne sont jamais les mêmes, et cette différence donne la vérité à l’ambiance et au matériau. » Des solutions pratiques, pour répondre aux contraintes techniques Si l’aspect esthétique était primordial pour le choix des nouveaux éléments, l’aspect pratique était également essentiel. En effet, pour les deux Halls, il était notamment nécessaire de mettre en place un faux plafond qui allait pouvoir permettre un accès aisé au plénum, pour des besoins de sécurité et de maintenance. Karine Droit-Mijoule commente : « Dans le Hall L par exemple, l’ancien plafond suspendu était composé de grilles en acier et permettait l’accès au plénum. Nous avons privilégié un nouveau plafond avec une ouverture à 50%, tout comme l’ancien ; c’est une nécessité, en particulier pour le désenfumage. » Pour ces projets, Hunter Douglas a su livrer des solutions adaptées aux contraintes techniques existantes. Compte tenu des délais stricts et de l’exploitation continue du site, le fabricant a notamment dû réutiliser la structure primaire existante avec un format de cadre spécifique, pour supporter le nouveau faux plafond du Hall L. Par ailleurs, la solution conçue permet également de remédier à une problématique posée par les trappes du projet initial. « Elles étaient trop lourdes et donc difficilement manipulables », explique Karine Droit-Mijoule, « le défi était donc de conserver des trappes ouvrantes et de les alléger. » Hunter Douglas a réalisé près de 2.500 m2 de trappes, alignées sur plusieurs rangées pour permettre à un intervenant de faire aisément l’entretien. Olivier Tordjman, Responsable Grands Comptes chez Hunter Douglas Architectural France, précise : « Pour réaliser cela, nos ingénieurs ont dû retravailler les cadres des trappes habituelles. De plus, nous avons habillé les grilles en bois sur les trappes avant livraison. » Dans le Hall K, la solution de plafond installée comprend également des trappes et répond donc aussi aux enjeux de démontabilité et d’accès. Côté revêtement mural, les solutions ont été sélectionnées pour leurs excellentes propriétés acoustiques. Olivier Tordjman précise : « Avec les nano-perforations, on atteint une valeur d’absorption acoustique de 0,90 à 0,95. » Pour Karine Droit-Mijoule les parements nano-perforés du fabricant permettent indiscutablement d’assurer un confort acoustique, elle souligne : « Dans le Hall L, bien que l’on soit passés de la moquette au sol dur, le confort acoustique s’est sensiblement amélioré. » Pour le Hall K, Marc Angély fait le même constat : « Il était nécessaire de garantir un confort acoustique d’un excellent niveau, digne d’un espace intérieur. La technologie et la capacité d’Hunter Douglas à répondre à cette problématique a été extrêmement déterminante dans le choix du produit. » Pour le Hall K, un défi supplémentaire, selon Olivier Tordjman, était posé par les hublots des façades de l’isthme : « Il fallait être extrêmement précis pour fabriquer des parements qui puissent habiller les hublots de façon parfaite. » Le bois, matériau mis à l’honneur Pour ces deux projets, Hunter Douglas a livré des solutions de plafond et de revêtement mural en bois. Pour les architectes du Groupe ADP, ce matériau représente en effet des avantages indéniables. En matière d’esthétique tout d’abord. Le bois est réputé pour la chaleur qu’il dégage. « Il s’agit d’un matériau très enveloppant qui fait sens dans un intérieur», affirme Marc Angély, « de plus, historiquement le Terminal 2E travaille énormément avec le bois ; nous avons un fil conducteur avec l’utilisation du noyer, une essence un peu signature du Groupe ADP, aussi employé dans le Hall M. » En matière de propriétés mécaniques ensuite. L’architecte Responsable d’agence souligne notamment la résistance du matériau : « Nous savions que le plafond allait être soumis à plusieurs opérations d’entretien, ce qui signifiait donc des démontages et remontages réguliers. Or, le bois est un matériau plus résistant que l’aluminium, il n’y a donc pas de risque de déformation. » L’enjeu environnemental a également joué un rôle dans le choix des solutions. Karine Droit-Mijoule explique : « C’est le gros défi lancé par la RE2020. Nous prenons tout cela très au sérieux depuis plusieurs années déjà, mais il est certain que l’enjeu environnemental est de plus en plus important. » Marc Angély confirme : « Le Groupe ADP a pour ambition un objectif 2050 à 0 émissions carbone. Les normes environnementales, dans le traitement du placage, des colles, etc., tout cela entre en compte. Il faut donc que nos fournisseurs proposent des solutions adaptées. » Hunter Douglas Architectural : des services et une offre de qualité Pour les deux architectes, l’accompagnement de l’entreprise sur ces projets était extrêmement important. Un prérequis pour permettre de développer rapidement des solutions optimales : « La collaboration étroite avec Hunter Douglas nous a permis de visualiser non seulement les aspects esthétiques, mais aussi les aspects techniques », explique Karine Droit-Mijoule, « et ce, via des prototypes et échantillons. Ceci nous a permis de très vite valider notre choix. » Marc Angély confirme : « La collaboration a été extrêmement fructueuse car Hunter Douglas nous a permis d’aller au bout des ambitions en termes de qualité. On a eu la possibilité de choisir ce qui nous convenait. Le fabricant a en effet organisé une visite aux Pays-Bas, pour permettre au designer de faire son choix parmi différents lots, puis d’en réserver le nombre nécessaire. Pour Karine Droit-Mijoule et Marc Angély, l’entreprise a pu démontrer son savoir-faire sur ces projets. L’architecte d’intérieur explique : « L’offre de produits nous a permis de trouver des solutions et de réaliser des aménagements et ambiances intérieurs de très grande qualité. » Pour la façade notamment, Hunter Douglas a su développer un produit permettant de balayer les craintes du designer : « Étant quasi invisible, la nano-perforation ne remet absolument pas en cause la vérité du bois, de la veine. Tout cela m’a beaucoup satisfait. » C’est justement la qualité des produits mis en place dans le Hall K qui a orienté le choix de Karine Droit-Mijoule : « Le retour positif du projet avec Hunter Douglas développé dans ce Hall a permis de s'orienter vers la même gamme de produit, même si les concepts étaient différents. » La capacité du fabricant à proposer des solutions capables de remédier à des problématiques techniques est également fortement appréciée. « Il y a une réelle expertise technique qui mérite d’être saluée », conclut Marc Angély. En fournissant des systèmes de plafonds et de revêtements muraux en bois pour l’aéroport Paris-Charles de Gaulles, Hunter Douglas Architectural démontre une fois de plus sa capacité à concevoir et fabriquer des solutions capables de répondre aux exigences les plus élevées. Pour Marc Angély comme pour Karine Droit-Mijoule, les projets menés avec le fabricant sont une réussite. Marc Angély précise : « Pour la Direction client, le Hall K du Terminal 2E est la référence en matière de qualité. Luis Vuitton vient d’y installer une boutique ; la première dans un aéroport du Groupe ADP. C’est une preuve de la réussite de ce projet et de la qualité qu’il véhicule. » Karine Droit-Mijoule conclut : « Le résultat pour les deux projets est tout à fait à la hauteur des enjeux qualitatifs que nous attendions. »