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Résultats de recherche pour developpement

(10837 résultats)
Il y a 2 ans et 88 jours

Développement durable Rehau

Il y a 2 ans et 88 jours

Altarea acquiert à 100% Woodeum, spécialiste du bois

"Déjà actionnaire de Woodeum à hauteur de 50% du capital depuis juillet 2019, Altarea annonce avoir acquis ce jour le solde du capital de Woodeum auprès de WO2 Holding, et devient ainsi actionnaire unique de la marque leader en France de l'immobilier résidentiel bas carbone en bois massif", indique le groupe dans un communiqué.Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. En 2019, quand Altarea avait acquis 50% des parts de Woodeum, elle avait déboursé environ 100 millions d'euros.Créé en 2014, Woodeum, promoteur spécialisé dans la construction en bois, emploie 80 personnes et revendique 3.000 logements en développement en France. Très présent en Ile-de-France, il a également livré, en tandem avec Eiffage, la tour Hyperion à Bordeaux.Woodeum bénéficiera de moyens financiers accrus, promet Altarea, qui entend anticiper les prochains seuils de la réglementation environnementale "RE2020" sur la construction neuve.Entrée en vigueur début 2022, cette réglementation favorise les matériaux biosourcés (d'origine animale ou végétale) comme le bois, moins émetteurs de gaz à effet de serre que le béton.Altarea souhaite que Woodeum étende sa présence à l'ensemble du territoire français, et lui fixe un objectif "à terme" de 2.000 logements produits par an, soit "à horizon 2026", a précisé une porte-parole du groupe."Comme pour toutes ses marques, Altarea sera pour Woodeum un véritable incubateur qui lui permettra d'accélérer son développement. Cette opération témoigne de notre ambition de développer un immobilier bas carbone et de répondre ainsi aux attentes des territoires comme des habitants", affirme le directeur général d'Altarea, Jacques Ehrmann, cité dans le communiqué.
Il y a 2 ans et 88 jours

Cemex reçoit une toupie 100 % électrique

La toupie électrique Volvo FMX est mise en service dans l’unité de production de béton prêt à l’emploi de Spandau, à Berlin. [©Volvo Trucks] C’est inédit ! Un Volvo FMX a été livré à Cemex, lors d’un évènement spécial à Berlin, en Allemagne. Il s’agit de la première toupie 100 % électrique et donc zéro émission au monde fournie par Volvo Trucks. Ce véhicule intégrant des batteries est le dernier développement d’un accord signé entre les deux industriels en 2021. Une collaboration qui vise à réduire les émissions de carbone et à améliorer la productivité dans le domaine de l’électromobilité. « Nous sommes ravis de franchir une étape supplémentaire dans le partenariat avec Cemex, déclare Roger Alm, président de Volvo Trucks. Ensemble, nous allons travailler à la mise en œuvre d’un transport neutre en C02 dans le secteur de la construction. Nos camions électriques ne produisent aucune émission et leur fonctionnement silencieux améliore l’environnement des personnes travaillant sur les chantiers. » Lire aussi : Cemex décarbone le transport de ses matériaux de construction Un partenariat au service de l’environnement La Volvo FMX peut être utilisée durant une journée entière de travail avec une seule recharge pendant la pause. Dès à présent, cette toupie électrique est en service dans la centrale à béton de Spandau, à Berlin. « Notre partenariat avec Volvo dispose d’un énorme potentiel pour contribuer à la décarbonation de notre entreprise, précise Fernando Gonzáles, président de Cemex. Le déploiement de notre premier camion de béton prêt à l’emploi entièrement électrique constitue un progrès important dans cette voie. » Dans le cadre de son programme Future in Action, Cemex a réaffirmé sa volonté de devenir un industriel à zéro émission nette d’ici 2050. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 88 jours

L’hydrogène se développe d’abord en mobilité

Le salon Hyvolution l’a clairement montré : l’essentiel des efforts de développements de l’hydrogène s’adresse avant tout à la mobilité décarbonée. Le Français Hyvia a été créé par Renault et l’américain Plug pour proposer des solutions de mobilité hydrogène à partir de piles à combustible. Il fournit également des stations de recherche en hydrogène. Le salon […]
Il y a 2 ans et 88 jours

Les bornes électriques s'installent au bord des autoroutes

L'autoroute A1 reliant Paris à Lille est l'une des plus fréquentées d'Europe mais elle était pourtant mal équipée en stations de recharge.Le manque de bornes ultra-rapides mettait notamment en difficulté les touristes hollandais ou belges descendant vers le Sud ou remontant vers chez eux.Sur l'immense aire de Vémars (Val d'Oise), à quelques kilomètres de l'aéroport de Roissy, Fastned a inauguré lundi sa plus grande station française.Dans chaque sens, sous des "ombrières" jaunes et photovoltaïques, ses bornes de 300 kilowatts promettent une recharge à 80% en une vingtaine de minutes pour une trentaine d'euros environ, selon le modèle de voiture.L'opérateur de bornes hollandais prévoit d'y accueillir au début une dizaine d'utilisateurs par jour, beaucoup plus le weekend et pendant les vacances, et jusqu'à 1.000 véhicules potentiellement autour de 2030."C'est le début d'une nouvelle ère pour l'autoroute", a lancé Arnaud Quémard, directeur général du groupe Sanef.Il s'agit de réduire les émissions de CO2 des clients de ces autoroutes du nord de la France, qui atteignent 6,5 millions de tonnes de CO2 par an, soit 1,5% des émissions françaises.Toutes les aires bientôt équipées ?Pour s'installer sur cette aire pendant quinze ans, derrière la station-services Shell, Fastned a dû garantir que le nombre de bornes évoluerait avec le trafic, avec des prix "compétitifs", a souligné M. Quémard.Après avoir visité une usine de fabrication de bornes dans le Pas-de-Calais lundi matin, le ministre des Transports Clément Beaune s'est arrêté à Vémars sur le chemin du retour (en DS hybride).Le gouvernement est en retard sur son objectif de 100.000 bornes et cible les autoroutes. Enedis, qui gère le réseau électrique, a multiplié les chantiers.Toutes les aires des réseaux APRR et AREA sont désormais équipées, comme le demandait la loi fin 2022. La station de Vémars a été construite en cinq semaines à la fin de l'année."Nous sommes en mesure d'atteindre avant la fin du semestre toutes les aires d'autoroute de France", a souligné Clément Beaune.Il s'agit de rassurer les automobilistes qui passent à l'électrique et qui voudraient faire de longs trajets, ce que permettent de plus en plus les batteries des nouveaux modèles électriques.Malgré l'augmentation récente des prix de l'électricité, le ministre parie sur une baisse du prix des recharges, avec un coût du kWh divisé par deux d'ici 2030.Alors que les sociétés d'autoroutes sont critiquées pour leurs tarifs et leurs bénéfices, le ministre a souligné que l'Etat avait encouragé l'investissement dans l'électrique, notamment via des subventions, avant une remise en question du modèle des autoroutes au début des années 2030.Fastned s'est partagé le réseau autoroutier de Sanef avec ses concurrents TotaEnergies et Ionity (qui rassemble BMW, Ford, Hyundai, Mercedes et Volkswagen). La compétition se joue maintenant sur les routes nationales et à l'entrée des métropoles."Il y a un enjeu: trouver du foncier" pour ces remplaçantes des pompes à essence, explique Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France, qui rassemble les industriels du secteur.Il s'agit aussi pour les opérateurs de placer leur marque, comme l'ont fait TotalEnergies ou Shell, avec "un réseau qui tient la route, des avantages", souligne-t-il.Parallèlement, "les perspectives de rentabilité s'éloignent pour les exploitants", souligne le cabinet Xerfi dans une note publiée début février. Les importants coûts de déploiement et d'exploitation des stations mais aussi l'envolée des prix de l'électricité compliquent le calcul des opérateurs.Dans ces conditions, atteindre une taille critique est un prérequis pour amortir les coûts de développement du réseau. Des rachats entre opérateurs semblent dès lors "inéluctables": ils profiteront "aux acteurs dotés de moyens financiers conséquents pour acquérir des emplacements stratégiques et supporter d'être déficitaires sur une longue période", relève Xerfi.Face aux chamboulements de ce secteur, l'Autorité de la concurrence a annoncé vendredi s'autosaisir pour examiner "le fonctionnement concurrentiel du secteur des infrastructures de recharge pour véhicules électriques".
Il y a 2 ans et 89 jours

Holcim France annonce l’acquisition de Chrono Chape, 1ère entreprise indépendante française du marché des chapes fluides en centrales mobiles

Chrono Chape : un acteur innovant à forte croissance et aux opérations “zéro déchet”Créée en 2005 à Longeault-Pluvault, près de Dijon, Chrono Chape a su saisir ces dernières années les opportunités offertes par un marché de la chape extrêmement dynamique pour développer son offre sur une grande partie de la France et atteindre une croissance régulière à deux chiffres.L'entreprise compte aujourd’hui 2 sites de production de premix, 8 stations logistiques et 63 centrales mobiles (camions) capables de desservir plus de la moitié du territoire pour produire les chapes directement sur les chantiers.Ce savoir-faire et cette technologie mobile permettent de maîtriser minutieusement les quantités de matériaux nécessaires pour chaque opération pour un service “zéro déchet”.Chrono Chape est également reconnu pour la qualité de son service aux clients et a su développer une forte expertise digitale.De fortes synergies avec les opérations béton du groupe Holcim en France et avec les dispositifs français de PRB et CantillanaLe dispositif de centrales mobiles de Chrono Chape offre une forte complémentarité avec la gamme Agilia Chape et le réseau fixe de centrales à béton d’Holcim en France.En rejoignant la famille Holcim, Chrono Chape va pouvoir s’appuyer sur le réseau des sites opérationnels du groupe en France (Lafarge, PRB, Cantillana) pour consolider et étendre le champ d’action de ses centrales mobiles et conforter sa dynamique de croissance.Il bénéficiera également du savoir-faire d’un grand groupe disposant du plus important centre de R&D du secteur de la construction dans le monde, basé à Saint-Quentin-Fallavier (dép. 38), pour accélérer le développement de ses produits, notamment pour répondre aux enjeux du marché de la rénovation et pour faire baisser leur poids carbone.Avec cette opération, Lafarge Bétons va également pouvoir renforcer la palette des services proposés à ses clients partenaires et accéder à de nouveaux marchés.François Petry, président Holcim France : " Les synergies avec les autres activités du groupe Holcim en France, Lafarge Bétons, PRB et Cantillana vont permettre à Chrono Chape de poursuivre sa croissance et de contribuer à la décarbonation du bâtiment. Bienvenue dans la famille Holcim, engagée sur la route du Net Zero en accélérant la transition écologique du secteur de la construction.”Jean-Marc Golberg, directeur général de Lafarge Bétons : “ Avec Chrono Chape, nous confortons notre place de leader sur le marché extrêmement dynamique de la chape en proposant une nouvelle palette de services à nos clients partenaires et avec la volonté d’y développer le bas carbone au service de la construction et de la planète”.
Il y a 2 ans et 89 jours

Avec ses Ecolodgee, le Futuroscope se met au vert

L'AVENIR EN GRAND DES PARCS ET ZOOS. Vecteurs essentiels pour l'économie du tourisme sur leur territoire, les parcs et zoos font souvent l'objet d'importants plans d'investissement pour améliorer et compléter leur offre et l'expérience des visiteurs, mais aussi pour attirer de nouveaux publics et assurer leur développement. Pour le premier épisode de cette série, direction le Futuroscope, qui crée de nouveaux hébergements thématiques tournés vers la nature.
Il y a 2 ans et 90 jours

Issy Cœur de ville, le nouveau projet de quartier à Issy-les-Moulineaux

Le concept retenu consiste à construire les bâtiments autour d’un nouveau parc urbain. La vie s’organise autour de l’espace central, entièrement piétonnier et abondamment planté d’arbres de haute tige. Cette option a une double finalité, satisfaire le désir de contact avec la nature des résidents et des promeneurs mais également s’inscrire dans l’histoire même de la Ville d’Issy-les-Moulineaux, tel un prolongement.C’est une commune qui s’est développée sur un ensemble de parcs appartenant à des châteaux ou des communautés religieuses en partie disparus, mais dont il subsiste de vastes espaces verts qui constituent une trame végétale dans laquelle s’intègre la création de ce nouveau parc.Cette contextualité est essentielle car cette ville dispose d’une identité propre et l’objectif était de créer une véritable greffe urbaine.Alors que ce territoire se présentait comme une enclave, le projet Coeur d’Issy proposait de recréer la continuité du centre-ville. Celle-ci est assurée par la prolongation des rues adjacentes à travers le site mais également par la construction d’îlots bâtis de même dimension et de même forme que les îlots existants aux alentours. Enfin, la relation entre le nouveau parc et la ville est exprimée par la création de cinq portes urbaines qui mettent en scène ses accès et offrent des points de vues sur la ville (clochers des églises, arbres remarquables, patrimoine culturel de la ville...).Le parc constitue donc le centre du quartier. Les immeubles qui l’entourent ont été découpés en gradins successifs pour ouvrir largement cet espace planté vers le ciel et favoriser son ensoleillement. L’ensemble constitue une véritable vallée verte.Ce dispositif permet de fournir aux logements des prolongements extérieurs sous forme de terrasses ombragées par des pergolas. Dans le parc, un soin particulier est apporté au traitement des cheminements, des sols minéraux et végétalisés, au choix des espèces d’arbres et de couvre-sols.Ce projet se caractérise également par sa mixité : mixité fonctionnelle, générationnelle et sociale. Il associe des logements en accession et des logements sociaux, organisés en 5 îlots, à des immeubles de bureaux, répartis sur le site en 3 ensembles. Les RDC sont occupés par des commerces, des restaurants et des brasseries qui s’ouvrent sur le parc central. On y trouve également un groupe scolaire (écoles maternelle et primaire), une crèche, des hébergements pour personnes âgées, un atelier de création numérique et des cinémas.Il y a quelques années un tel programme aurait entrainé la réalisation d’un socle associant centre commercial et équipements. Ici, c’est exactement l’inverse qui a été fait. Le parc est un lieu de promenade arboré qui longe la totalité des équipements situés en pied d’immeuble.Les immeubles de bureaux sont répartis sur le site pour éviter tout effet de zoning, ce qui permet à leurs usagers de profiter de la vie et de l’animation du quartier.Ce projet illustre également que la densité urbaine peut être heureuse.Ce projet compte plus de 105.000 m2 de surface de plancher sur une parcelle de 3 ha ; il propose aux citadins un quartier à la fois dense et aéré par sa morphologie architecturale et son paysagement. Par des jeux de percées, de construction en gradins, d’échelle et de niveaux, la vision reste aérienne, offrant une grande variété architecturale. Cœur d’Issy a été imaginé dans la tradition historique de la ville où les espaces verts et la qualité architecturale ont toujours été un enjeu.La densité urbaine pour une opération située en centre-ville à proximité de deux stations de métro est une façon vertueuse de lutter contre l’étalement urbain et tous ses inconvénients.Enfin, ce nouveau quartier est exemplaire en termes de respect de l’environnement et d’économie d’énergie. Les immeubles de bureaux sont des bâtiments à énergie positive et l’ensemble du quartier est certifié « WELL COMMUNITY», il bénéficie du label BiodiverCity, son fonctionnement est assuré à 70% par de l’énergie renouvelable.Chiffres-clésLocalisation : Issy-les-Moulineaux, FranceUn nouveau quartier : caractérisé par une mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle, composé de 8 bâtiments ouverts sur la ville, autour d’une promenade piétonne de 7.250m2.Programme : 607 Logements répartis en 5 bâtiments (40.909m2 SDP)3 bâtiments de bureaux (40.903m2 SDP)34 Commerces et restaurants dont un cinéma de 7 salles (17.332 m2 SDP)Atelier de création numérique (1578m2)Équipements publics : crèche, école, salle polyvalente (6158m2 SDP)932 places de stationnement dont un parking public1 ha de surfaces végétalisées110 arbres de haute tige,235 arbres à petit développement3413m2 de pleine terre3247m2 de panneaux photovoltaïquesSurface : 105.000m2 sur un terrain de 3 haMaître d’ouvrage : ALTAREACalendrier : Concours 20161ere pierre 11 juin 2019Livraison en octobre 2022Labels et certifications : Au niveau du quartier Label BiodiverCityWELL Community StandardBâtiments de bureaux NF HQE Bâtiments tertiaires 2015« Passeport exceptionnel »BREEAM niveau Excellent référentiel 2016WELL « Core and Shell » niveau SilverLabel BiodiverCity niveau ABCCLabel BEPOS Effinergie 2013Commerces BREEAM « Shell and Core » niveau Excellent référentiel 2016Logements NF Habitat HQEIntervenants Valode et Pistre ArchitectesBuilders & Partners (Maîtrise d’Œuvre d’exécution)Raphia ( Paysagiste)SETEC (Structure et Fluides)EGIS (Fluides)CEEF (Façades)CEE (Economiste)Avel (Acousticien)Concepto (Eclairagiste)Terao (Conseil environnemental)Bureau Veritas ( Bureau de Contrôle)Bouygues Construction – Entreprise Générale
Il y a 2 ans et 92 jours

Du thermique au solaire : le cas d'école de la centrale d'Ambès

"Notre projet de loi sur le déploiement des énergies renouvelables s'illustre ici de manière extraordinairement concrète", s'est d'ailleurs réjouie jeudi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, deux jours après l'adoption définitive du texte au Sénat.Sur cette ancienne friche industrielle située à une trentaine de kilomètres au nord de Bordeaux, qui abritait de 1959 à 2004 une centrale au fuel et au gaz démantelée en 2014, 25.000 panneaux photovoltaïques brillent sur dix hectares depuis 2021.Mais la différence de puissance entre l'ancienne et la nouvelle centrale illustre le bond en avant que va devoir effectuer la France, condamnée par Bruxelles à une amende de 500 millions d'euros pour n'avoir pas respecté en 2020 son engagement de parvenir à 27% d'électricité d'origine renouvelable. Selon les derniers chiffres, elle était à 24,2% fin 2021.Avec une puissance maximale installée de 9,6 mégawatts-crête, la nouvelle unité peut couvrir dans des conditions optimales l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 6.000 habitants, mais elle est loin d'atteindre celle de l'ancienne centrale thermique à son apogée (1250 MW en 1972).Pour atteindre le cap de plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050 fixé dans la loi votée cette semaine, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui, il va donc falloir beaucoup d'espace, tout en s'inscrivant dans la stratégie de zéro artificialisation nette.Réduire les délaisLe texte voté cette semaine veut donc "limiter les défrichages et accompagner des projets dont l'impact en termes de biodiversité est minime, en privilégiant des zones dégradées et artificialisées."En Nouvelle-Aquitaine, première région française productrice d'électricité solaire, avec une puissance raccordée de 2.667 MW, soit 26% du total national, ce tournant est récent.En 2018, 74% des installations photovoltaïques étaient installées dans des forêts de pins pour seulement 6% sur des sols déjà artificialisés. Un immense projet de 1.000 hectares est encore dans les cartons dans la forêt landaise à Saucats, mais comme à Ambès, des fermes photovoltaïques poussent depuis peu sur d'anciennes friches.La plus grande centrale photovoltaïque urbaine d'Europe (60 hectares) a été inaugurée l'an dernier sur une ancienne décharge à Bordeaux et une autre doit être mise en service prochainement sur une ancienne déchetterie à Pessac.Les délais sont encore trop longs, regrette Agnès Pannier-Runacher. Initié en 2015, le projet à Ambès, n'a vu le jour que six ans plus tard, dont une seule année pour la construction proprement dite. La ministre de la Transition énergétique souhaite "diviser par deux le temps d'instruction et de développement de ce genre de projet."Et pour faciliter leur acceptabilité, elle souhaite davantage associer les riverains pour qu'ils "ne se sentent pas agressés par ce type d'installation" et puissent en récolter des bénéfices, comme à Ambès où un taux d'intérêt de 5,5% vient récompenser les investisseurs qui ont permis de collecter 200.000 euros dans le cadre d'un financement participatif."En associant les habitants et les élus locaux au projet, ça devient leur projet", estime Mme Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 92 jours

Le Programme Profeel entame sa deuxième phase avec Restore pour une rénovation globale et performante de la maison individuelle

Projet ambitieux, il a pour objectif de tester, développer et enrichir des solutions techniques intégrées, innovantes et réplicables pour faciliter le déploiement à grande échelle de la rénovation globale performante de maisons individuelles. Les ressources déjà produites pour Renostandard sont mises à la disposition des professionnels de la rénovation sur le site du programme Profeel.De Renostandard à Restore : les travaux du programme Profeel dédiés à la rénovation globaleLe programme PROFEEL, né en 2019 de la mobilisation de 16 organisations professionnelles du Bâtiment, a permis de produire de nombreux outils et ressources innovants à destination des professionnels et des particuliers pour déclencher et sécuriser les travaux de rénovation énergétique des bâtiments. RENOSTANDARD a été l’un des 9 projets de la première phase du programme, et l’un des quatre portés par le CSTB. Il a été mené en collaboration avec 9 groupements de professionnels réunissant des artisans, des architectes, des bureaux d’études, des entreprises du bâtiment, des fabricants ou encore des associations techniques, accompagnés par des experts du CSTB. L’objectif était de concevoir des solutions types de réhabilitation globale, adaptables et réplicables, optimisées pour des maisons de construction similaire présentes en grand nombre sur un ou plusieurs territoires (échelles régionales et nationales). Portant un enjeu fort de massification en matière de rénovation, les travaux de RENOSTANDARD se poursuivent désormais au sein du projet RESTORE, pour la période 2022-2024, se basant sur les ressources et travaux déjà produits, afin d’aider les professionnels à définir et porter des offres techniques structurées et fiables de rénovation performante, en une ou plusieurs étapes.Rénostandard : des solutions intégrées innovantesIsolation thermique préfabriquée, nouveaux matériaux (dont isolants biosourcés ajouter exemple) réorganisation des espaces pour améliorer l’usage…RENOSTANDARD a permis de faire émerger des innovations techniques adaptées aux spécificités (contexte historique, constructif, architectural, etc.), qualités et défauts de plusieurs typologies de maisons standardisées. Il a posé les premières étapes de faisabilité technique de nouvelles solutions, process et outils.Ces travaux ont débouché sur 11 concepts de rénovation globale, associés chacun à une typologie de maison (Pavillon de banlieue d’entre-deux guerres, Longère en milieu rural…), présentés au sein de fiches synthétiques et de courtes interviews vidéo des groupements concepteurs.Chaque projet a proposé une ou plusieurs approches de rénovation globale à l’échelle de la maison et a également intégré des innovations techniques à l’échelle des lots. Ils incluent en particulier de nouvelles solutions préfabriquées hors site pour diminuer les temps de réalisation des chantiers ainsi que des innovations pour le traitement des interfaces.En complément, un rapport rassemble les principaux enseignements sur les solutions innovantes d’isolation thermique développées par les 9 groupements concepteurs. Il regroupe des recommandations de principes formulées par une vingtaine d’experts du CSTB.Des outils numériques ont également été produits dans le cadre du projet et notamment un outil en ligne de diagnostic transverse, à destination des professionnels de l’accompagnement à la rénovation. Disponible en libre accès, il permet aux professionnels en visite chez le propriétaire d’une maison de le sensibiliser aux qualités et défauts de son logement pour l’aider à mieux comprendre l’ensemble des bénéfices d’une rénovation performante, au-delà des seules économies énergie. Ce protocole de diagnostic numérisé est donc, à la fois centré sur l’habitant et ses attentes et besoins, mais aussi sur la conception globale de son logement avec ses avantages et ses contraintes. Cette démarche RENOSTANDARD d’accompagnement des particuliers vers la rénovation globale a été testée par URBANIS auprès d’une centaine de propriétaires, dans 25 départements. Elle a également permis d’initier le développement (toujours en cours) d’un outil de projection pour les propriétaires afin de leur permettre de visualiser l’avant/après de leur projet de rénovation, avec une ambition : encourager la prise de décision d’entamer une démarche de rénovation.Les outils RENOSTANDARD s’adressent donc à une diversité importante de professionnels : artisans, entreprises de travaux, fabricants de nouvelles solutions, maîtres d’œuvre et accompagnateurs à la rénovation. Ils sont mis à disposition sur le site de PROFEEL : Réno Standard, un projet issu du programme PROFEEL.Restore : tester et enrichir les solutions de rénovation globale sur les territoiresAu sein des 8 projets de la 2e phase du programme PROFEEL (2022-2024, 37,7 M€), RESTORE dispose d’un budget de 6,7 millions d’euros.Pour Olivier Greslou, Directeur du Projet RESTORE : « RESTORE est un projet ambitieux qui va nous permettre de poursuivre et enrichir le travail mené sur RENOSTANDARD. L’enjeu est de développer et de fiabiliser à l’épreuve du terrain des offres techniques intégrées, performantes et réplicables à grande échelle, afin de stimuler le déploiement de la rénovation performante de la maison individuelle sur plusieurs territoires. Ces offres permettraient de proposer des rénovations ambitieuses, réalisées par des groupements d’entreprise, sur la base de techniques et process maîtrisés adaptés aux spécificités des maisons. »Le projet se décline en 4 axes opérationnels.Des chantiers pilotes pour tester les solutionsL’un des axes de RESTORE est de tester sur le terrain les solutions de rénovation développées dans RENOSTANDARD et de confirmer leur champ d’application à travers des chantiers pilotes, afin d’évaluer leur performance effective en conditions réelles, leurs contraintes de mise en œuvre et leur potentiel de massification. L’identification des premiers chantiers correspondants à des typologies de maisons individuelles standardisées qui présentent de forts enjeux de rénovation telles que : la « Maison du nord » (Maison de ville en brique, mitoyenne ou semi-mitoyenne), le « Pavillon à fermettes » en Normandie (doté d’une charpente à fermettes industrielles) ou encore la « Maison de première couronne (années 50-60) » (Maison compacte de la Reconstruction avec une toiture à 4 pans) a d’ores et déjà démarré. L’objectif est d’initier la conception des projets au premier semestre 2023 et de pouvoir démarrer les chantiers courant 2023. Au total, une douzaine de chantiers seront lancés entre 2023 et 2024 pour 3 à 5 typologies qui représentent 10% du parc de maisons individuelles en France, soit 2 millions de maisons. Une fois les chantiers effectués, la performance et la durabilité des rénovations réalisées seront évaluées, ainsi que les gains potentiels en termes de coûts, de temps de travaux, de facilité de mise en œuvre et d’amélioration de la qualité de vie des occupants.Explorer de nouvelles pistes pour faciliter la massificationAu-delà du prisme de la typologie des maisons, le projet RESTORE a pour ambition d’élargir la recherche entamée dans RENOSTANDARD de nouvelles solutions techniques et approches multi-lots pour faciliter et promouvoir la performance globale en rénovation de maisons individuelles : la rénovation performante par étapes, les interfaces ou le low-tech, par exemple. Des solutions à imaginer afin de pouvoir couvrir 50% du parc de maisons individuelles (soit environ 10 millions de maisons).Faciliter la structuration de filières locales de rénovation globaleL’un des enjeux du projet RESTORE est de pouvoir diffuser et déployer de nouvelles offres techniques à l’échelle de territoires. Afin qu’un nombre important de professionnels puissent s’approprier ces offres pour concevoir et réaliser de futurs chantiers, PROFEEL souhaite s’appuyer sur plusieurs relais locaux de la démarche : les groupements de professionnels qui ont collaboré au projet RENOSTANDARD ainsi que des collectivités locales partenaires, en interaction avec des réseaux locaux et régionaux. Le développement de partenariats avec ces collectivités, pour les accompagner dans leurs politiques de rénovation, est un axe important pour structurer la rénovation sur leurs territoires. Par exemple, la Métropole de Lille est d’ores et déjà impliquée dans l’expérimentation RESTORE qui sera menée sur plusieurs chantiers pilotes supervisés par La Fabrique des Quartiers dans le courant de l’année 2024.Développer un outil numérique global pour faciliter le diagnostic et la prise de décisionL’un des autres objectifs de RESTORE est de pouvoir, sur la base de l’outil de diagnostic transverse de RENOSTANDARD, développer un outil numérique opérationnel et « clé en main » à destination des professionnels du diagnostic et de l’accompagnement à la rénovation. Ce dernier faciliterait la réalisation d’un diagnostic global de la maison et l’interaction avec le maître d’ouvrage pour définir les principales orientations de son projet de rénovation. Il pourrait être relié à la BDNB (Base de Données Nationale des Bâtiments) afin d’enrichir le diagnostic et l’analyse des performances du logement.
Il y a 2 ans et 93 jours

Blocs béton Fabemi – Des matériaux authentiques pour constructions durables 

Naturel, recyclable et respectueux de l’environnement, le bloc béton est à la base de la construction de la plupart des bâtiments édifiés depuis des décennies. Au fil des ans, les industriels ont su le faire évoluer pour qu’il réponde à toutes les configurations de chantiers et aux exigences des normes environnementales, dont la RE 2020 actuellement en vigueur. Ainsi, Fabemi, l’un des leaders français sur le marché des produits en béton, a adapté son offre pour proposer des blocs béton (creux traditionnels, pleins, isolants, à bancher) toujours plus performants et permettant de répondre aux exigences des dernières réglementations. Inertes, résistants, performants acoustiquement et énergiquement… les qualités intrinsèques des blocs béton Fabemi en font des systèmes constructifs parfaits pour bâtir ou rénover des bâtiments durables et respectueux de l’environnement.Matériaux authentiques et très actuels, les blocs béton sont fabriqués à partir d’éléments naturels (granulats, ciment et eau). Aujourd’hui, la recette de base reste identique, mais le bloc creux historique a évolué : rectification pour une pose collée, géométrie différente ou intégration de matière pour améliorer les performances thermiques. Parmi la gamme de blocs isolants Fabtherm®, trois sont dotés d’une âme en mousse isolante 100 % minérale. Ils sont ainsi deux à huit fois plus isolants que des blocs béton traditionnels. Ils contribuent également à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives, permettant la réalisation d’ouvrages conformes au critère C de la RE 2020 et de ses futurs seuils de 2025 et 2028.Adaptés à chaque type de construction (maisons individuelles, logements collectifs, Établissement Recevant du Public (ERP), bâtiments tertiaires, industriels, piscines… les blocs béton Fabemi ont su traverser les années pour s’adapter aux enjeux et défis du secteur du bâtiment. Du fait de leur variété et de leur complémentarité, les blocs béton Fabemi couvrent tous les besoins : murs enterrés, de soutènement, porteurs, thermiques, acoustiques, feu, parasismiques, cloisons… Le meilleur choix est celui du bon produit au bon endroit. Une gestion écoresponsable En accord avec les directives de la RE 2020 sur la réduction des émissions de CO2 dans le bâtiment, le Groupe Fabemi a intensifié la décarbonation de sa production. La démarche consiste à créer une synergie entre fabrication de blocs béton bas carbone, économie circulaire et savoir-faire industriel du Groupe. Les blocs béton Fabemi sont l’exemple même de l’engagement de l’entreprise dans l’écologie industrielle Made in France, et du développement d’innovations produits orientées clients, capables de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et surtout de demain. De la fabrication à la fin de vie, l’empreinte carbone des blocs Fabemi est minimisée grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabrication sans cuisson. Les blocs sont produits avec des agrégats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement, et utilisés sur des chantiers proches des unités de production, ce qui limite le transport et donc l’impact environnemental.   Fabemi met l’accent sur le recyclage En utilisant des granulats recyclés SØLAR, Fabemi produit des blocs béton de qualité, tout en préservant les ressources naturelles. Ces granulats sont composés d’un assemblage de produits de carrières (ressources primaires) et de déblais de chantiers (ressources secondaires). Une partie de la production des usines de la Trinité et de Vitrolles intègre des granulats recyclés SØLAR. Fabemi travaille pour étendre l’intégration de ce matériau écoresponsable à l’ensemble de ses sites de production.De plus, les blocs béton Fabemi sont entièrement recyclables ; ils n’ont donc pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent recyclables à l’infini et revalo-risables dans de nouveaux produits, en se substituant à une partie des granulats.Les blocs béton Fabemi disposent également de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental de l’ouvrage à construire. https://www.fabemi.fr
Il y a 2 ans et 93 jours

Une convention de partenariat afin de sensibiliser les entreprises artisanales du BTP et du paysage aux risques routiers

Cet accord a pour objectif d'informer et de sensibiliser les entreprises artisanales du BTP et du paysage aux enjeux globaux de la sécurité routière et d'améliorer les pratiques des entreprises et des salariés dans le cadre des déplacements professionnels ainsi que des trajets domicile-travail.Dans la poursuite de cet objectif qui s'inscrit pleinement dans le développement de la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises (RSE), les entreprises artisanales, adhérentes à la CAPEB et de la CNATP, pourront bénéficier d'actions de sensibilisation dans le domaine de la prévention du risque routier professionnel.Ce nouvel accord de partenariat engage la CAPEB, la CNATP et l'IRIS-ST à poursuivre leurs actions en faveur de la prévention du risque routier auprès des entreprises artisanales et leurs chefs d'entreprise, tout en les incitant à signer les 7 engagements pour une route plus sûre. Les signataires participeront à la promotion des événements organisés par la DSR tels que « les journées de la sécurité routière au travail » et proposeront des messages de sécurité spécifiques aux entreprises artisanales du BTP et du paysage à transmettre aux salariés par les médias les plus adaptés. La CAPEB et la CNATP s'engagent également à favoriser la mise en relation des CAPEB et CNATP départementales avec les services déconcentrés de l'Etat en charge de la prévention de l'insécurité routière afin de favoriser les synergies entre les acteurs locaux en faveur de la prévention.De son côté, la délégation à la sécurité routière (DSR) s'engage à valoriser le partenariat sur son site « Sécurité routière » et à informer la CAPEB, la CNATP et l'IRIS-ST des campagnes de communication grand public. Elle diffusera également le bilan annuel de l'accidentalité et communiquera régulièrement à la CAPEB, la CNATP et à l'IRIS-ST des données statistiques sur le sujet. Enfin, la DSR soutiendra la CAPEB, la CNATP et l'IRIS-ST lors d'événements organisés par les signataires autour du thème de la sécurité routière et lors de l'élaboration d'outils de sensibilisation, d'information et/ou de formation.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB et de l'Iris-st : « En signant cette convention dont l'objectif est d'informer et de sensibiliser aux enjeux de la sécurité routière, la CAPEB réaffirme son engagement en faveur d'une route plus sûre. Les salariés et chefs d'entreprise du bâtiment sont en effet amenés à prendre le volant régulièrement dans le cadre de leur activité et il est primordial que ces déplacements se fassent en toute sécurité, au quotidien. Je me félicite de cette nouvelle convention quadripartite, qui marque la continuité de notre dynamique consistant en un travail coordonné, transversal et innovant. »Françoise Despret, Présidente de la CNATP : « Le risque routier demeure un risque majeur dans nos métiers des travaux publics et du paysage quotidiennement en déplacement vers nos chantiers. Ce partenariat vient ainsi renforcer l'accompagnement de la CNATP auprès de ses entreprises et aidera les chefs d'entreprise à mettre en œuvre des mesures de prévention spécifiques, à acquérir de bons réflexes et à diffuser les messages de prévention autour du risque routier auprès de leurs collaborateurs. »Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière : « Les chefs d'entreprise et les collaborateurs des entreprises adhérentes de la Capeb et de la CNATP sont des partenaires tout à fait essentiels pour la sécurité routière. Tous ces métiers sont très concernés par les déplacements routiers professionnels. Cette convention sera un outil formidable pour toucher et sensibiliser ces publics particulièrement exposés. »
Il y a 2 ans et 93 jours

tonga un batiment a hautes valeurs environnementales au coeur du nouveau quartier de nanterre

TONGA fait partie du programme immobilier qui a été construit afin de recevoir le siège social de Vinci ainsi que certaines activités, à l’image Vinci Construction ou de Vinci Energie, antenne spécialement dédiée à la recherche et au développement de solutions techniques innovantes. Dans sa globalité, le projet regroupe 5 bâtiments qui a été principalement imaginé et conçu par le cabinet VIGUIER architecture.
Il y a 2 ans et 93 jours

PROCIVIS NOUVELLE AQUITAINE, UNE NOUVELLE STRATÉGIE POUR DE L’IMMOBILIER QUI A DU SENS

88 % des Français considèrent l’accès au logement comme un facteur essentiel d’intégration et de cohésion sociale selon une étude de la Fédération des promoteurs immobiliers. En livrant près de 2000 logements par an, la société coopérative PROCIVIS Nouvelle Aquitaine accomplit des missions d’intérêt général pour l’amélioration de l’habitat et réalise, via ses différentes filiales, des projets d’accession sociale (construction de maisons individuelles, promotion, aménagement,…) répondant à tous les besoins et à tous les budgets. En 2023, PROCIVIS Nouvelle Aquitaine adopte une nouvelle stratégie de développement en créant le Pôle Habitat Social qui propose, via l’Office Foncier Solidaire, une nouvelle forme d’accession sécurisée. PROCIVIS NOUVELLE AQUITAINE, OPÉRATEUR LEADER DU LOGEMENT SUR SON TERRITOIRE Acteur régional complet de l’habitat, PROCIVIS NOUVELLE AQUITAINE est présente sur tous les métiers de l’immobilier au travers de ses différents pôles et de ses marques : construction de maisons individuelles, promotion immobilière, aménagement, services immobiliers (transaction, gestion et syndic) et accession sociale. Grâce à un maillage local au plus près des territoires urbains et ruraux, elle couvre les départements de la Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Haute-Garonne, Haute-Vienne, Vienne, Landes, Le Gers, Lot, Lot et Garonne et Pyrénées Atlantiques. Véritable trait d’union entre les secteurs public et privé, elle est à la confluence de l’économie sociale et solidaire, du mouvement HLM et de la promotion privée. « Une des SACICAP* constituant le réseau PROCIVIS, PROCIVIS NOUVELLE AQUITAINE se distingue, sur le marché français, par son positionnement et sa gouvernance coopérative » explique M. Philippe PETIOT, Président de la holding immobilière PROCIVIS NOUVELLE AQUITAINE. Contrairement aux acteurs classiques, les activités de ses filiales ne contribuent pas à l’enrichissement d’un actionnaire mais à la réalisation de missions sociales au service des plus modestes : aider les propriétaires à rénover leur logement, favoriser l’accession sociale à la propriété pour tous, et en particulier aux familles modestes, véritable ADN de la SACICAP, participer au financement de la réhabilitation des copropriétés, contribuer à la rénovation énergétique des logements, construire des partenariats au service des politiques de l’habitat, accompagner les collectivités locales et les particuliers dans les PPRT / Plans de Préventions des risques technologiques. PROCIVIS NOUVELLE AQUITAINE s’impose aujourd’hui comme un acteur engagé et répond à la demande aspirationnelle de plus en plus forte des jeunes générations en proposant des programmes innovants respectant l’environnement et la biodiversité,… Des valeurs qui nourrissent par ailleurs sa démarche RSE. En témoigne la nouvelle stratégie adoptée avec la création du Pôle Habitat Social. UNE NOUVELLE STRATÉGIE POUR DE L’IMMOBILIER QUI A DU SENS Initiée courant 2022, la création du Pôle Habitat Social de PROCIVIS NOUVELLE AQUITAINE se compose d’une coopérative HLM – L’Abri Familial – et de l’Office Foncier Solidaire qui a pour but de proposer une nouvelle forme d’accession sécurisée. Par cette démarche, PROCIVIS Nouvelle Aquitaine affirme sa capacité à intervenir en complémentarité des autres structures du Groupe pour apporter des réponses adaptées aux besoins en habitat des territoires (accession libre, accession sociale, location-accession, bail réel solidaire, locatif social, syndic de gestion, …). Chaque territoire étant unique, l’enjeu majeur du pôle Habitat Social de PROCIVIS Nouvelle Aquitaine est d’accompagner les collectivités selon les axes qu’elles ont définis et selon les spécificités locales. Les sociétés du pôle Habitat Social permettent ainsi de proposer et de concevoir des programmes innovants, fonctionnels, en cohérence avec les stratégies de développement des collectivités dans le cadre de la mise en oeuvre de leur politique de l’habitat. Aujourd’hui, le Pôle Habitat Social, c’est plus de 100 logements en cours de montage ou de réalisation et près de 200 logements à l’étude en phase de développement (en locatif social ou location-accession, BRS/Bail Réel Solidaire). Attaché à ce que le prix d’acquisition des logements reste accessible, le pôle Habitat Social, via l’Office Foncier PROCIVIS en Nouvelle Aquitaine, offre désormais une nouvelle forme d’accession sociale à la propriété innovante : le dispositif de Bail Réel Solidaire. Celui-ci repose sur le principe de dissociation du bâti et du foncier. Les accédants acquièrent seulement les murs de leur futur logement et le terrain reste propriété de l’OFS. Les acquéreurs s’acquittent auprès de l’OFS d’une redevance foncière mensuelle correspondant au financement du terrain, aux frais d’occupation du sol et aux frais de gestion par l’organisme et ce, durant toute la détention du bien immobilier. Cet outil permet ainsi à des ménages aux ressources modestes de devenir propriétaire dans des zones tendues (où le prix du foncier est élevé) alors même qu’ils ne l’avaient pas envisagé. Responsable, durable et transmissible, ce procédé profite à tous les acteurs. Pour les collectivités, le Bail Réel Solidaire est un outil leur permettant de pérenniser un parc de logements en accession sociale, puisqu’en cas de revente du bien, le prix de cession est encadré par les plafonds de prix de l’accession sociale et l’éligibilité du nouvel acquéreur est contrôlé par l’Office Foncier Solidaire. « Grâce à ce dispositif innovant, le pôle Habitat Social offre ainsi une solution adaptée à chaque ménage en fonction de la composition familiale, des ressources, des envies de chacun et des besoins des territoires » conclut Franck Valletoux, Président de PROCIVIS NOUVELLE AQUITAINE. Les premiers logements en BRS de l’Office Foncier Solidaire PROCIVIS en Nouvelle Aquitaine sont aujourd’hui en cours de commercialisation, tels que ceux situés sur la commune de Saint Médard-en-Jalles qui seront livrés à l’automne 2023. *Société Anonyme Coopérative d’Intérêt Collectif pour l’Accession à la Propriété https://reseau-procivis-na.fr/
Il y a 2 ans et 94 jours

Lorillard Bâtiment s’installe à Rennes 

LORILLARD BÂTIMENT a ouvert sa 7ème agence sur le territoire Ouest, près de Rennes.L’entité n’étant pas présente en Bretagne, alors que le Groupe couvre pratiquement l’ensemble du territoire, il était nécessaire de pallier ce manque. De Caen à Royan, en passant par Nantes, Angers et Rennes, cette 7ème agence permet à la marque de se développer sur la Bretagne et les Pays de la Loire. Laurent ROBERT, nouveau Chef d’Agence C’est Laurent ROBERT, Conducteur de Travaux au sein de l’Agence Ile-de-France/Centre Val-de-Loire, qui est désormais le Chef d’Agence de Lorillard Bâtiment Ouest.Issu d’une formation en charpente métallique, Laurent Robert a toujours évolué au sein du marché de la menuiserie. Cet ancien gérant d’une PME Blésoise spécialisée dans la menuiserie Aluminium (17 ans) a intégré l’entité Lorillard Bâtiment, en juin 2017 en tant que conducteur de travaux et conducteur de travaux principal.Aujourd’hui en charge du développement de cette nouvelle agence, ses missions relèvent, entre autres, du développement de la partie commerciale menuiserie sur la région Bretagne et du contrôle du bon déroulement des chantiers. Bâtir à l’Ouest A court terme, les objectifs de croissance de l’Agence portent sur un permis de construire, en cours, pour l’implantation d’un bâtiment de 150 m²; accolé aux entrepôts de la Menuiserie POUPIN – rachetée par le Groupe Lorillard début 2022 – à Saint-Jacques-de-la-Lande (35). Ce bâtiment accueillera les bureaux et le dépôt qui devraient être emménagés au 1er trimestre 2023.A plus long terme, les objectifs de 2022 briguent un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros et ceux de 2023, 4 millions d’euros, dont 2 millions sont d’ores et déjà en commande. Emergence de chantiers notables Aux côtés de Laurent Robert, un conducteur de travaux oeuvre sur la prescription. En 2023, un chef de chantier sera recruté puis dans les deux années à venir une secrétaire, un dessinateur et un métreur.L’Agence qui s’adresse aux bailleurs sociaux, administrations publiques, promoteurs, maîtres d’ouvrage privés et architectes, a donc déjà signé plusieurs chantiers notamment avec Nantes Métropole (menuiseries en PVC pour des logements sociaux), Rennes Métropole (menuiseries bois et mur rideau en aluminium pour une école), la gendarmerie de Rennes (menuiseries aluminium et PVC).Adossée aux capacités et aux ressources du Groupe Lorillard, l’agence de Rennes bénéficie de moyens industriels éminents pour répondre à des chantiers d’envergure (400 à 500 menuiseries à minima). Un potentiel qui lui permet d’offrir réactivité et rapidité d’exécution ainsi qu’une force de production qui la place en mesure de mettre en conception des volumes importants dans des délais extrêmement courts – à titre d’exemple 2000 châssis en 3 semaines. Dédiée aux chantiers conséquents allant de l’habitat social aux réalisations prestigieuses, en passant par les bâtiments tertiaires (de 300 000 à 5 millions d’euros), LORILLARD BÂTIMENT est désormais structurée autour de 7 agences régionales implantées sur l’ensemble de l’Hexagone (Centre Val-de-Loire / Ile-de-France, Hauts-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Occitanie, Nouvelle Aquitaine et Bretagne Pays de la Loire).Aujourd’hui l’entité LORILLARD BÂTIMENT rassemble près de 200 salariés qui ont réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 79 millions d’euros.Avec cette 7ème agence, la marque ambitionne un chiffre d’affaires de près de 83 millions d’euros pour 2023.
Il y a 2 ans et 94 jours

AEG renforce son positionnement Pro

AEG CONSOLIDE SA POSITION AUPRÈS DES PROFESSIONNELS AVEC 3 NOUVEAUX OUTILS PRO18V ET UN NOUVEAU SERVICE AUPRÈS-VENTE : PRO REPAIR SERVICE Dans la droite lige de sa stratégie de développement, AEG complète sa plateforme d’outils sans fil PRO18V utilisables avec les mêmes batteries 100% compatibles et rétro compatibles avec l’ensemble de la gamme. Zoom sur: […]
Il y a 2 ans et 94 jours

Lorenove célèbre son réseau à l’occasion de sa convention et lance la dynamique 2023

Les 19, 20 et 21 janvier derniers, la ville d’Annecy a accueilli les concessionnaires et agences du réseau LORENOVE à l’occasion de la convention annuelle. Plus de 75 participants se sont retrouvés pour cet évènement qui n’avait pas renoué avec ce format coutumier depuis 2020. Ainsi, entre évolutions, objectifs et ambitions, l’humeur était conviviale et tous ont partagé ces moments chaleureux comme des retrouvailles.Néanmoins, les réunions pleinières ont rythmé ces quelques jours avec notamment la prise de parole de Sonia Mougey, nouvelle Directrice Marketing Groupe et Damien Boucher, Chef de Produit Marketing qui ont détaillé les éléments de marché relatifs à la nouvelle gamme – commercialisée dans quelques mois – ses caractéristiques, atouts majeurs, ainsi qu’un comparatif concurrentiel permettant de la positionner au sein de l’offre existante sur le marché. Un sujet que la marque aura l’occasion de dévoiler plus en détails prochainement. Puis, se sont succédés différents intervenants sur des sujets stratégiques… Plus de 75 participants se sont retrouvés pour la convention du réseau Lorenove. ©Lorenove. 2022, DES CHIFFRES EN PROGRESSION En dépit des pénuries de matériaux, d’un contexte économique difficile et d’une année 2021 exceptionnelle, les chiffres d’affaires des concessions et des agences en 2022 restent en croissance avec respectivement 11, 7 millions et 20 millions d’euros. 2022 vient confirmer une tendance qui se dégage nettement depuis 3 ans : les volumes de menuiseries bois augmentent toujours considérablement avec + 54% cette année. Les volumes de l’aluminium et du PVC restent cependant majeurs, et le PVC plus conséquent en dépit d’un volume décroissant (-13%) cette année. L’ÉVOLUTION DE LA MARQUE 2023 inscrit l’enseigne dans sa 41ème année et c’est à travers une révolution qu’elle célèbre cet anniversaire. Comme annoncé, LORENOVE adopte un nouveau positionnement et propose désormais bien plus que des fenêtres : des solutions pour l’habitat avec tous les autres produits de fermetures et d’aménagement extérieur de la maison.Confort, sécurité, esthétique et bien-être sont les maîtres mots des solutions LORENOVE, qui a l’ambition de devenir l’une des enseignes référentes sur le marché de la rénovation de l’habitat.La convention a donc été le tremplin de communication de l’un des nouveaux partenaires, le fabricant de porte de garage FAME avec qui l’enseigne a noué un partenariat majeur. Outre son offre de porte, le fabricant a conçu spécifiquement pour le réseau, tout un panel d’outils et services.Un catalogue dédié a vu le jour et s’est accompagné d’une campagne promotionnelle inédite nommée « Les Jours Heureux » avec une motorisation offerte pour tout achat d’une porte de garage, entre les 14 et 28 janvier 2023. Marylène Mitrecey, responsable de la communication pour le Groupe Lorillard, et Marion Macchi, chef de projet communication Lorenove, ont présenté au réseau le nouveau plan d’action qui accompagne ce positionnement inédit et les 40 ans de la marque. À la suite de l’évolution du logo et de la mise en place du positionnement, vient le lancement du concept « Bien chez soi comme dans sa vie », à l’appui d’un film publicitaire lancé tout récemment.Le plan d’action des 40 ans s’articule autour de 4 étapes : la création d’une identité visuelle forte dédiée à cet anniversaire, avec les déclinaisons correspondantes pour des relais au national et en local ; la mise en place d’opérations promotionnelles et commerciales pour faire profiter les particuliers de cet anniversaire ; la planification de prises de paroles régulières dans les médias (TV, internet, réseaux sociaux, etc.) ; et pour finir la célébration du réseau et de ses partenaires à l’occasion d’une soirée anniversaire à l’automne.Également, 5 temps forts rythmeront l’année, à travers des campagnes commerciales. 3 seront multiproduits (en mars, juin et septembre) et 2 monoproduits, (dont celle qui a eu lieu en janvier, et une autre en novembre 2023). Le fabricant de portes de garage FAME est venu présenter son offre. ©Lorenove. UNE NOUVELLE DIRECTION DU RÉSEAU Lors du dernier trimestre 2022, la réorganisation de la tête de réseau s’est orchestrée avec la création d’un poste de Directrice Réseau Concessions et d’un poste de Directeur Réseau Agences. Ainsi, Nathalie Careaux a pris la direction des 48 concessions du réseau. Cette ancienne concessionnaire Tryba est entrée chez LORENOVE il y a 3 ans, en qualité d’animatrice de la région Nord.Femme de terrain, elle a sillonné les régions en quête d’un accompagnement sur-mesure pour chaque concessionnaire LORENOVE, dont elle connaît parfaitement le métier et les besoins. Aujourd’hui, elle a à cœur de piloter le réseau de manière optimale. Pour ce faire, elle vient de recruter deux animateurs pour les régions Nord et Sud, ainsi qu’une assistante, à qui elle va confier, dans les prochains mois, un audit auprès des équipes de concessionnaires afin de répondre aux besoins de formations de pose. Nathalie Careaux, Directrice Réseau Lorenove Concessions.©Lorenove. Quant au poste de Directeur Réseau Agences, c’est Aurélien Carteret qui en a pris la direction avec sous sa responsabilité les 8 agences franciliennes du réseau. Ancien animateur pour les agences, il a évolué vers ce poste pour lequel il fixe des objectifs audacieux. Pour y parvenir, il est accompagné d’une équipe d’environ 70 personnes sur qui il peut compter ; notamment sur leur professionnalisme et leur savoir-faire LORENOVE. Il les accompagne et les soutient au quotidien. Il recrute également un responsable technique ainsi que des technico-commerciaux et des poseurs en équipe, pour plusieurs agences. Aurélien Carteret, Directeur Réseau Lorenove Agences. ©Lorenove. Les deux nouveaux directeurs ont rappelé les temps forts de 2022, riche en mouvements avec : des développements internes : Geoffrey Ketterer concessionnaire de Dreux, a ouvert une concession à Cannes, et Grégoire David dans le Loiret a ouvert sa 3ème concession à Villemandeur, après Saran et Pithiviers; des reprises par des salariés : Clément Hurel et Kevin Gueudin ont respectivement repris les concessions d’Etampes et Sainte-Geneviève-des-Bois; des transmissions : Philippe Gautier, concessionnaire dans l’Eure a cédé à son fils, Vincent, les 2 points de vente de Pacy-sur-Eure et Evreux. Et, Fernand Dos Santos, concessionnaire àPontault-Combault a fusionné sa concession avec celle de son fils, Mickaël, situé à Moissy-Cramayel; des améliorations : Jean-Philippe Dias, concessionnaire de Gournay-en-Bray a investi dans un nouveau local de 100 m² avec showroom face à une nationale pour une visibilité maximale.Ce nouveau magasin lui permet également d’accueillir une nouvelle équipe de pose, récemment recrutée ainsi que le futur recrutement d’un commercial.De son côté, Richard Gosselin, concessionnaire à Cherbourg a quitté le centre-ville pour une zone commerciale en périphérie de Cherbourg où il est beaucoup plus visible et qui lui offre la possibilité d’exposer l’offre de stores et protections solaires qu’il propose. Il recrute également un nouveau commercial.Plusieurs concessionnaires ont également mis à jour la charte graphique de leurs façades offrant à leur point de vente une meilleure visibilité. LA FORMATION, AU COEUR DES RÈGLES DE L’ART Joao Alves, animateur technique et commercial du réseau LORENOVE, a présenté l’offre de formations qui s’étoffe de 3 nouvelles sur les 15 existantes. La formation Poseur Lorenove se renforce d’un module adapté à la pose chez le particulier. Sur 2 jours, il dresse un tableau des points clés d’une intervention chez le client occupant : relation client, respect du domicile, protection, PV de réception, solde de chantier, etc. et évoque également les contraintes qui y sont associées. La formation Lorevente s’étoffe désormais d’un suivi de formation (1 an après avoir reçu la formation initiale) qui est pratiqué sur 4 ateliers de 3h 30, à décliner sur 3 mois. Ce suivi de formation a pour vocation de partager les retours d’expériences, de parler de cas concrets, de faire remonter les points positifs et de mener des réflexions de groupe. En distanciel, il s’adresse aux commerciaux et aux dirigeants qui gèrent la partie commerciale. Pour finir, le Pack RH a été développé pour les dirigeants et aborde divers sujets relatifs au recrutement, à la gestion de carrière, aux entretiens individuels et professionnels ou encore à la législation. Développée en visio, en 4 ou 5 ateliers (selon le besoin) de 2h 30, cette formation permet de donner des outils pratiques aux dirigeants pour la partie RH de leur entreprise. Autre outil développé pour et par le réseau, le configurateur de menuiseries « Agile Menuiserie » a été présenté par Emmanuel de Rodellec dans sa nouvelle version, retravaillée de manière plus intuitive et ergonomique. Cette version permettra aux concessionnaires et agences de suivre tout le processus de commande depuis le configurateur, jusqu’à la livraison.Accessible via un Smartphone ou un ordinateur, cet outil est un des axes de développement du projet de digitalisation du Groupe Lorillard et s’adresse également aux entités du diffus Lorebat et Molénat.Actuellement en phase de finalisation, des concessionnaires et agences pilotes le testeront au mois d’avril pour qu’il puisse ensuite être déployé à tous au mois de mai. LOGISTIQUE & SUPPLY CHAIN, L’HARMONIE DES FLUX De la présentation du portail « Agile Menuiserie » découle inévitablement l’intervention du service Supply Chain. Sa Directrice, Delphine Piquard, est à l’initiative de la digitalisation du Groupe – meilleur moyen de maintenir un flux d’informations efficace entre les différents acteurs : fournisseurs, fabricants mais aussi les clients – et d’une approche de proximité avec le client.Dans cette stratégie, elle est allée à la rencontre de concessions et d’agences, à la manière d’un audit, afin de mettre en évidence et comprendre leurs problématiques. Ce process entre dans l’objectif d’amélioration continue que le service Supply Chain déploie.Lors de la convention, un premier bilan a été présenté au réseau ainsi que des axes d’améliorations, dont certains sont déjà en place. D’autres visites en point de vente sont d’ores et déjà prévues pour poursuivre cette démarche interactive. GESTION DURABLE ET VALORISATION DES MENUISERIES Mobilisés pour leurs concessionnaires et agences, LORENOVE et le Groupe Lorillard ont la responsabilité de les accompagner au mieux dans l’application des nouvelles réglementations et dans la mise en valeur des menuiseries fabriquées. La Responsabilité Elargie du Producteur était donc un des sujets notables de cette convention.Et, pour en parler au réseau, LORENOVE a fait appel à Stéphanie Jacob, Responsable de Secteur chez Valobat – éco-organisme du bâtiment auquel le Groupe Lorillard a adhéré pour la gestion de la fin de vie de ses produits. Stéphanie Jacob a délivré de précieuses informations sur ce sujet afin que tous les concessionnaires et agences du réseau puissent s’y préparer au mieux d’ici l’entrée en vigueur du dispositif le 1er mai prochain. Dans la pratique, d’ici quelques mois, une benne ou un chevalet sera mis à disposition de chaque concessionnaire et agence pour la récupération, le transport puis la valorisation des déchets issus de leur activité. La convention s’est achevée par la traditionnelle soirée de clôture, durant laquelle s’est déroulée la remise des Trophées de la Performance avec au palmarès les Trophées du : Meilleur chiffre d’affaires 2022 – catégorie Concessions, remporté par Rémy Thérèse concessionnaire SEVESTRE MENUISERIES à Bourges (18). Meilleur chiffre d’affaires 2022 – catégorie Agences, remporté par Mario Rodrigues responsable de l’agence LORENOVE PARIS OUEST à Gennevilliers (92). Meilleure progression des achats de menuiseries Lorenove 2022, remporté par Vincent Gautier concessionnaire GL2 HABITAT à Pacy sur Eure (27). Meilleure satisfaction clients 2022, remporté par Julien Giraud concessionnaire FENETRES ET FERMETURES DES YVELINES à Coignières (78). Ce prix est évalué sur le nombre d’avis clients et la note obtenue (4,9/5). Dynamisme sur les réseaux sociaux 2022, qui récompense la régularité de diffusion et l’engagement sur les réseaux, remporté par Mickaël dos Santos concessionnaire CREATION FERMETURES à Moissy Cramayel (77). Coup de cœur Service clients 2022, qui récompense l’utilisation assidue et adaptée des outils de gestion de l’activité commerciale mis à disposition du réseau, attribué à Jean-Philippe Dias concessionnaire LES MENUISERIES BRAYONNES à Gournay en Bray (76) ; ainsi qu’à Hugues Gaurier concessionnaire GHm – PVC à Troyes (10). Coup de cœur 2022, qui distingue cette année Grégoire David concessionnaire de FENETRES ET FERMETURES DU CENTRE à Saran (45), ayant développé son activité à un rythme soutenu, à raison de 3 ouvertures de points de vente en 2022 (Saran, Pithiviers et Villemandeur). Temps fort du réseau, la convention sera suivie d’autres évènements et notamment les réunions régionales des concessionnaires en mai et octobre 2023, la réunion nationale à mi année, au mois de juillet ; ainsi que les 3 commissions produit, communication et RH qui sont prévues en mars, juin et novembre 2023.Comme on peut le constater, faire partie du réseau Lorenove, c’est s’adosser à un Groupe industriel majeur qui présente l’avantage d’un accompagnement stratégique et proactif. Rejoindre le réseau LORENOVE c’est aussi adhérer à un collectif et cette convention était une nouvelle occasion pour la marque de le signifier à tous. A travers des activités de team building – cours de cuisine en équipe, blind tests, rallye découverte dans la ville d’Annecy – et des moments privilégiés -soirée de clôture, concert du Groupe Super Sonic – l’enseigne entretient les fondements d’un réseau soudé et familial.
Il y a 2 ans et 94 jours

Les Français & les énergies renouvelables : quelles perspectives face à la crise ?

Cette année, Qualit’EnR a souhaité proposer un éclairage spécifique sur la perception de la crise énergétique, les EnR sur le pouvoir d’achat des Français. Plus de 2.800 interviews ont été menées auprès des Français afin de disposer de résultats suffisants pour analyser l’évolution des comportements et opinions concernant la rénovation énergétique de leur foyer, leur confiance dans les solutions EnR de chauffage, d’eau chaude et d’électricité, leur connaissance des réseaux professionnels et labels de qualité. Il en ressort qu’une culture de la sobriété énergétique, de la consommation raisonnée est en train d’émerger chez les Français qui agissent par la force des choses. Cette culture passe par des écogestes et par la volonté d'un mix énergétique intégrant les énergies renouvelables dans les équipements de chauffage, d'eau et d'électricité. Mais les Français souhaitent s’y retrouver financièrement et demeurent pragmatiques.Crise énergétique et pouvoir d'achat : quelle perception des français ?45% des Français sont inquiets de leur capacité à faire face à la hausse des factures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité et 11% sont très inquiets de leur capacité à gérer l’augmentation (notamment les foyers avec personnes à charge, la Région Bourgogne-Franche-Comté). À contrario, 55% se déclarent confiants et 12% très confiants dans leur capacité à gérer l’augmentation des factures (notamment les jeunes, les seniors, les hommes, les Régions PACA et Île-de-France).Face à la crise, 55% des Français s’estiment incapables d’estimer la hausse de leur facture énergétique cette année. Sur les 45% qui s’estiment en capacité de l’évaluer, 26% pensent que l’augmentation sera supérieure à 500 € (parmi eux, les jeunes et les seniors, les CSP+ et les inactifs). 14% des Français estiment que les factures n’augmenteront pas (notamment les femmes, les 18-24 ans).Pour faire baisser les factures, les Français se montrent pragmatiques et pratiquent les écogestes : 96% déclarent avoir pris des mesures pour réduire leurs dépenses énergétiques. Ainsi, 92% privilégient les programmes éco, 90% économisent l’eau chaude, 89% diminuent sensiblement la température de leur chauffage (notamment en Bretagne), 89% repoussent la date d’allumage de leur chauffage.Dans ce contexte, 30% des Français se renseignent sur les solutions EnR pour le chauffage, l’électricité ou l’eau chaude et 36% l’envisagent.Crise et pouvoir d'achat : quelles énergies ont la confiance des français ?Pour 82% des Français, l’efficacité énergétique passe par un mix associant EnR et énergies conventionnelles (+2 points / moyenne nationale).Dans ce contexte, 98% des Français soutiennent le développement des filières EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité (+1 point / 2022). Notamment le solaire thermique (86%, +1 point / 2022), l’hydraulique (84%) et les panneaux photovoltaïques (83%, +2 points / 2022). À noter que la filière nucléaire connaît un soutien grandissant (65%, +5 points / 2022).Pour 88% des Français, les énergies renouvelables sont chères. L’aspect économique est essentiel à leurs yeux puisqu’ils affirment dans le même temps que les EnR permettent d’augmenter la valeur d’un bien immobilier (80%, +4 points / 2022) et qu’elles permettent de faire des économies et de gagner en pouvoir d’achat (73%, +2 points / 2022).En outre, les EnR sont respectueuses de l’environnement (84%, +5 points / 2022) et permettent de se sentir bien chez soi (83%, +1 point / 2022).Rénovation énergétique et EnR : quelles solutions de chauffage et eau chaude plébiscitées ?En 2023, 37% des Français ont pris la décision d’effectuer des travaux de rénovation énergétique. La progression est remarquable (+12 points / 2022). Idem pour ceux qui ont maintenu leurs projets de travaux dans ce contexte (26% ; +10 points / 2022). La décision de procéder à des travaux de rénovation énergétique reste conditionnée par l’aspect économique : 30% des consommateurs ayant décidé de ne pas faire de travaux estiment qu’ils sont trop chers (-4 points / 2022).Aujourd’hui, 45% des Français déclarent disposer d’au moins un équipement EnR (+1 point / 2022). En 2023, leur top 3 des solutions EnR et à haute performance énergétique installées talonne les équipements gaz et fioul (16%) : le chauffe-eau thermodynamique (15%, +2 points / 2022), le poêle à bois (14%, -1 point / 2022), la pompe à chaleur (13%, +2 points / 2022). Les panneaux solaires photovoltaïques connaissent une certaine progression (10%, +3 points / 2022). Les équipements électriques restent les plus installés (28%, -1 point / 2022).Rénovation énergétique et EnR : comment les français choisissent leur installateur ?71% des Français ont aujourd’hui confiance dans les installateurs de solutions de chauffage, d’eau-chaude et d’électricité : c’est un record (+2 points / 2022). Parmi les plus confiants, on trouve les catégories populaires (74%), les femmes (73%), les jeunes (80%), et la région des Pays de la Loire.Pour leurs travaux de rénovation énergétique, les Français réclament une installation technique de qualité (56%), une maintenance et un service après-vente de qualité (44%) et souhaitent que les délais d’intervention soient respectés (27%).Pour choisir leur installateur (plombier, chauffagiste, électricien, climaticien), les Français se tournent vers des professionnels disposant d’un label qualité ou d’une qualification (78%), disposant de la mention RGE (77%). Les professionnels de proximité implantés près de chez eux (72%, +25 points en 9 ans) et ceux présentant de bons avis sur internet (57%, +13 points sur 4 ans) progressent fortement.Pour cette édition du baromètre, 2.806 personnes de 18 ans et plus ont été interrogées par questionnaire selon la méthode des quotas et une approche par région.
Il y a 2 ans et 95 jours

Sûreté nucléaire : les syndicats de l'IRSN reçus vendredi par la ministre

Le gouvernement a annoncé le 8 février vouloir réunir "les compétences techniques" de l'IRSN, vigie scientifique du risque radiologique, avec celles de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), gendarme du nucléaire civil, et du Commissariat à l'énergie atomique (CEA).Cette décision, prise au sein d'un "conseil de politique nucléaire" réuni à l'Elysée, vise à créer des "synergies" dans la sûreté nucléaire au moment où l'Etat veut relancer un programme de réacteurs.Depuis cette annonce surprise, "personne ne nous a dit ce qui n'allait pas dans le système actuel, et en quoi ce qui allait être mis en place allait l'améliorer", a dit lundi à l'AFP Philippe Bourachot, délégué CGT, après un rendez-vous au ministère.Une intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT) a été reçue par le commissaire du gouvernement chargé de cet établissement public.Lors de cette réunion, les représentants syndicaux ont essentiellement fait part des inquiétudes du personnel pour l'indépendance et l'expertise de l'IRSN.La ministre Agnès Pannier-Runacher a écrit le 8 février aux responsables de l'IRSN, de l'ASN et du CEA pour leur demander de lui proposer d'ici le 20 février "une méthode de travail pour mettre en oeuvre" cette réorganisation."Cette évolution de la gouvernance de la sûreté du nucléaire n'est pas du tout une critique à l'égard du travail de l'IRSN et de ses personnels, qui font un travail de très grande qualité", a-t-on dit lundi au ministère à l'AFP.Le gouvernement souhaite "améliorer la crédibilité de l'ASN" et "asseoir (son) autorité" en "renforçant ses compétences en matière d'expertise et de recherche et développement", ajoute le ministère, qui évoque un délai d'un an à un an et demi nécessaire pour mettre en oeuvre cette fusion.Les syndicats redoutent la fin de la structure "duale" du système de sûreté français (ASN/IRSN), certains y voyant une manière de mettre au pas l'institut. Ils craignent également de voir transférée au CEA toute la branche recherche de l'IRSN, qui alimentait l'expertise.La direction de l'IRSN doit recevoir mardi les représentants du personnel, qui se réunira ensuite en assemblée générale. Jeudi elle s'exprimera devant les parlementaires de l'Office d'évaluation des choix scientifiques (Opecst).
Il y a 2 ans et 95 jours

Le bambou pour des passerelles piétonnes plus durables à Strasbourg

Des milliers de mètres carrés de platelage à entretenir ou à remplacerConnue pour son engagement environnemental, l’Eurométropole de Strasbourg a généralisé l’emploi d’un platelage (plancher) en bois locaux, sur une centaine de passerelles, en lieu et place de bois exotiques. L’intention était bonne – moins de déforestation et moins d’émissions de gaz à effet de serre – mais c’était sans compter sur un vieillissement accéléré que le développement des mobilités actives a amplifié. Trottinettes, vélos et parfois scooters se sont, en effet, ajoutés aux balades pédestres. La trentaine de communes concernées se sont retrouvées avec plusieurs milliers de mètres carrés de platelage à entretenir ou à réparer, à des fréquences et à des coûts plus importants que prévus. Sans ces interventions, la probabilité de risques de chute et d’accident augmentait fortement.L’agence m3O, société spécialisée dans la qualité de séjour des espaces publics et du mobilier urbain, a proposé au service gestionnaire de ces ouvrages d’étudier une solution alternative de platelage à base de bambou MOSO® Bamboo X-treme® de la société Moso International BV. Les arguments en faveur de cette graminée sont nombreux : une ressource écologique illimitée ; une culture bien gérée et un rythme de récoltes maitrisé qui permettent de stimuler la pousse et d’augmenter la qualité des cannes ; une résistance mécanique élevée ; une haute stabilité du matériau dans la durée ; une durabilité éprouvée et une imputrescibilité garantie par la certification EN 152 classe 0 (résistance aux champignons de surface).Une solution durable : les produits MOSO® BambouFort de ses arguments, un premier platelage en bambou a été installé en 2020 sur la passerelle Miro, inaugurée 12 ans plus tôt pour l’usage exclusif des piétons, cyclistes et personnes à mobilité réduite. Les 340 m² de platelage en bois de ce lieu strasbourgeois emblématique, reliant Rivétoile à la médiathèque Malraux, a été remplacé par des lames MOSO® Bamboo X-treme®.Deux ans plus tard, vînt l’heure du bilan. L’Eurométropole alsacienne a relevé plusieurs bénéfices du bambou « made in MOSO® ».« La croissance démographique et les variations climatiques soulèvent d’importants enjeux pour l’urbanisme durable. La résilience passe par l’innovation et le bambou Moso constitue une alternative écologique pertinente » commente Pierre Hermann, responsable du département des Ouvrages d’Art, pour la ville et l’Eurométropole de Strasbourg.Le premier est sa résistance mécanique et sa durabilité. Malgré la fréquentation élevée de la passerelle, les lames sont restées stables : il n’y a pas eu de fentes, pas d’éclatement ni échardes qui auraient nécessité de fréquentes et lourdes opérations de maintenance et de rénovation. Les lames de terrasse Bamboo X-treme® bénéficient en effet, d’une classe d’usage 4 (EN 335) et d’une classe de durabilité biologique 1 (EN 350 /CEN/TS 15083-2 et EN 350 / CEN/TS 15083-1) gages de durabilité.Le second est la sécurité et le confort des usagers renforcés. MOSO® a fourni pour la passerelle Miro des lames équipées d’un dispositif anti-glissance (bande de résine corindon coulée dans une rainure). « Dès lors que la bande de résine corindon est ôtée, le Bamboo X-treme® peut être réemployé pour d’autres applications, telles que le mobilier urbain » ajoute Pierre Hermann.Le troisième bénéfice tient à la praticité du système de fixation Grad, mis au point par la société éponyme. Les lames se « clipsent » tout simplement sur un système de rails en aluminium, prééquipé de clips permettant la préhension des lames.Ce système présente de nombreux atouts :Sa simplicité de pose : comme l’entraxe est automatisé, les lames sont donc parfaitement alignées – sans risque d’erreur - ce qui donne également un rendu esthétique uniforme caractérisé par une belle perspective avec un point de fuite nette. L’absence de vis augmente la qualité esthétique du platelage et son intégrité.Une haute qualité de fixation diminuant significativement les interventions de contrôle et d’entretien.Une très bonne résistance à l’arrachement : avec le système Grad, les lames sont munies de rainures qui sont reliées au système via des clips sur des rails. La résistance à l’arrachement ainsi obtenue est de 240 kg/double clip, soit 960 kg/lame.Le MOSO® Bamboo X-treme® répond donc aux préoccupations actuelles des collectivités territoriales pour certains de leurs équipements, par son aspect écologique (pas de déforestation) et par ses caractéristiques techniques : stabilité, résistance et durabilité. Le complexe de platelage MOSO® Bamboo X-treme® associant le système de fixation Grad augmente le niveau de confort des passerelles piétonnes et améliore leur sécurité pour tous les usagers.
Il y a 2 ans et 95 jours

Fort d’une croissance soutenue en 2022, Frans Bonhomme accélère sa transformation

Une forte croissance rentable en 20222022 a été une bonne année pour le Groupe Frans Bonhomme dont le chiffre d’affaires a cru de 8% en France et de 20% en Espagne ; avec dans les 2 pays, une augmentation des parts de marché. En parallèle, grâce à une optimisation de son besoin en fonds de roulement, la fusion des sociétés Frans Bonhomme – DMTP, et le fort soutien de son actionnaire Hayfin, le groupe s’est significativement désendetté et a ainsi normalisé sa structure financière.Pour Pierre Fleck, Président du Groupe « 2022 nous a permis de consolider notre position de leader. Notre plan stratégique fondé sur 2 piliers, la digitalisation et l’expertise, porte ses fruits plus rapidement qu’anticipé malgré la crise que notre économie traverse. Le digital représente déjà en décembre 2022 23% de nos ventes et grâce au nouveau site lancé récemment et aux investissements technologiques et humains -plus de 10 millions d’euros sur 3 ans, il devrait représenter 50% fin 2024. Au niveau Expertise, la consolidation de notre pôle prescripteurs ainsi que le renforcement de partenariats stratégiques avec plusieurs fournisseurs ont permis d’apporter plus de valeur ajoutée à nos clients ».La mise en place d’un modèle commercial et opérationnel pour plus de conseil et d’efficacitéPour continuer sa modernisation au service d’une croissance rentable, le Groupe va prioriser différents chantiers en 2023 : accélération de la digitalisation, développement de son réseau en Espagne, innovations produits, accélération de la refonte des process internes, affirmation de ses engagements RSE et évolution de son organisation dès ce début d’année.Précédemment, chaque région était organisée en divisions territoriales. Elle est maintenant structurée en 3 entités complémentaires aux finalités commerciales et opérationnelles : 1 Direction Commerciale Travaux Publics (regroupant 4 des 8 segments de l’offre de Frans Bonhomme : gestion des eaux usées et eaux pluviales, adduction d’eau potable, réseaux secs et aménagement Urbain/voirie).1 Direction Commerciale Bâtiment (regroupant les 4 autres segments : gros œuvre, assainissement non collectif, aménagement paysager et évacuation/alimentation).1 Direction des Opérations et de la Relation Client en charge de la logistique, des approvisionnements mais aussi de la satisfaction des clients.Cette nouvelle organisation a pour objectif de renforcer la relation avec les fournisseurs et les clients qui seront en interface avec une communauté commerciale experte de leurs métiers et une communauté en charge des opérations et de la relation client. Les équipes Frans Bonhomme pourront ainsi apporter plus d’attention et de conseil à chacun d’entre eux. L’ensemble des collaborateurs en charge de ces nouvelles responsabilités ont été nommés et sont déjà entrés en fonction.Cette nouvelle organisation s’accompagne d’un redécoupage autour de 4 régions (et non plus 5) avec 2 objectifs majeurs : avoir des régions plus équilibrées en termes de chiffre d’affaires, plus puissantes, permettant ainsi d’accélérer le gain de part de marchéLa région Ile de France-Nord dirigée par Tarek Nassih.La région Ouest dirigée par Jean-Marc Le Pallec.La région Sud dirigée par Xavier Poujol.La région Est dirigée par Bruno Gobé.Pour Pierre Fleck « Nous créons progressivement un « nouveau » Frans Bonhomme, fidèle à son histoire et à ses valeurs mais plus moderne, plus agile, plus efficace. Le Groupe continue de se transformer et l’évolution de notre organisation annoncée aujourd’hui lui permet de franchir une nouvelle étape. Frans Bonhomme est maintenant en ordre de marche pour accélérer sa croissance et déployer son plan très ambitieux à 3 ans qui lui permettra de célébrer avec force ses 90 ans en 2025 ».
Il y a 2 ans et 95 jours

WeMaintain déploie sa maintenance auprès du groupe CDC Habitat pour 115 immeubles parisiens de logements intermédiaires

WeMaintain, startup de la Proptech, spécialiste de la maintenance des équipements techniques des bâtiments, accompagne les acteurs de l’industrie immobilière dans leur transition tant énergétique que numérique. WeMaintain, poursuit son développement et s’invite dans le secteur de l’habitat : la scale-up déploie sa solution de maintenance d’ascenseurs pour 115 immeubles parisiens de logements intermédiaires du […]
Il y a 2 ans et 95 jours

TONGA , un bâtiment à hautes valeurs environnementales au cœur du nouveau quartier de Nanterre

Un imposant projet aux portes de Paris, point de départ du nouveau visage de Nanterre TONGA fait partie du programme immobilier qui a été construit afin de recevoir le siège social de Vinci ainsi que certaines activités, à l’image Vinci Construction ou de Vinci Energie, antenne spécialement dédiée à la recherche et au développement de […]
Il y a 2 ans et 95 jours

Le groupe Kardham s'implante sur le marché espagnol

DÉVELOPPEMENT. Le groupe Kardham, spécialisé dans l'accompagnement de projets immobiliers, entre sur le marché espagnol via une opération de croissance externe.
Il y a 2 ans et 95 jours

Eqiom mise sur le tracteur électrique Volvo Trucks

Le nouveau tracteur électrique d’Eqiom, en partenariat avec le transporteur Mauffrey. [©Eqiom] Via son partenaire historique Mauffrey, l’industriel Eqiom adopte son premier tracteur Volvo Trucks [Lien vers https://www.acpresse.fr/onze-toupies-electriques-volvo-trucks-livrees-au-danemark/] FH Electric. Celui-ci approvisionnera ses centrales à béton franciliennes d’Alfortville (94) et de Tolbiac (Paris). Ce tracteur de 44 t à motorisation électrique est doté d’une citerne pulvé plate de 39 m3 et de 6 batteries d’une capacité totale de 540 kWh. Il parcourra une partie de l’Ile-de-France pour assurer le transport de ciment. C’est la suite logique de l’engagement de la marque aux côtés de Mauffrey, déjà souligné et récompensé par l’Ademe en 2022 dans le cadre du programme EVE (Engagement Volontaire pour l’Environnement). Inscrit dans la démarche Eqiom R En optant pour ce nouveau véhicule plus respectueux de l’environnement, Eqiom apporte nouvelle une solution pour diminuer les émissions de CO2 générées par ses moyens de transports. A travers cette initiative, l’industriel répond aux engagements pris auprès du dispositif Fret 21. Celui-ci s’inscrit pleinement dans sa démarche Eqiom R – Construisons durable. Son programme qui soutient la transformation environnementale du secteur de la construction. Lire aussi : Eqiom rend visible sa démarche anti-carbone « L’arrivée de ce nouveau camion dans notre flotte concrétise notre engagement fort pour une logistique vertueuse, déclare Yann Lafillé, responsable du pôle Route et Fluvial chez Eqiom. Nous sommes fiers de pouvoir compter sur des partenaires à notre écoute. Avec qui nous trouvons des solutions adaptées à chacun de nos environnements. Sur la région parisienne, la solution électrique ne faisait pas de doute. Pas d’émission de CO2, ni d’autres polluants, aucune nuisance sonore. Avec ce nouveau tracteur Volvo et le groupe Mauffrey, nous poursuivons le développement de notre logistique responsable. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 95 jours

Du wokisme en architecture ?

Allant à l’encontre de préconisations publiques visant davantage à la réhabilitation, les annonces de démolitions ou de transformations d’architectures remarquables du XXe siècle sont légion, au nom, toujours, de l’inattaquable développement durable. Et si ces projets visaient surtout à supprimer des villes une époque constructive dérangeante pour l’opinion publique ? Le wokisme a-t-il atteint l’architecture ? Plusieurs […] L’article Du wokisme en architecture ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 96 jours

VTC, "dark stores"... des villes réclament plus de régulation à Bruxelles

Ces "nouvelles activités", qui suivent de précédentes vagues d'innovation issues de "l'économie de la flemme" (VTC, meublés touristiques, trottinettes électriques et vélos en libre-service...), "reposent sur une approche prédatrice du marché" et "sont destructrices du petit commerce", estiment les quatre cités dans une déclaration commune.Le développement des "dark stores" se fait en outre "au détriment de la qualité de vie" des habitants, soulignent-elles, en déplorant notamment "des nuisances générées par les ballets incessants de livreurs".Les quatre villes ont invité d'autres métropoles européennes (Bordeaux, Cologne, Nice, Rome, Munich, Varsovie, France Urbaine, Euro Cities) à les rejoindre pour réclamer que soit "mis à l'agenda du Parlement européen" un meilleur encadrement vis-à-vis du développement de "services numériques qui ne reposent pas sur un modèle économique effectif".Emmanuel Grégoire, adjoint à l'Urbanisme de la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, réclame notamment un "cadre juridique à l'échelle européenne en matière de droit du travail sur ces plateformes" afin d'y éviter une "régression des droits sociaux", a-t-il dit lors d'un point de presse."Les innovations créent de l'emploi, mais pour combien d'emplois détruits en face ?", s'interroge aussi l'élu parisien. "C'est un sujet qui touche au cadre de vie et nous n'avons aucun outil, aucune ressource pour y faire face", a ajouté auprès de l'AFP Rebecca Bernardi, adjointe chargée du Commerce de la mairie de Marseille. "Tout ce système d'+ubérisation+ transforme la ville vers laquelle nous souhaitons aller, une ville plus calme, plus apaisée", a-t-elle déploré. "La seule solution aujourd'hui, c'est de jouer au chat et à la souris en modifiant les plans locaux d'urbanisme ou avec la police municipale [pour verbaliser les livreurs en infraction]. Il nous faut des armes plus concrètes", a-t-elle poursuivi.En France, les grandes villes confrontées à l'implantation de ces enseignes attendent depuis septembre la publication d'un arrêté ministériel censé mettre fin au "flou" juridique entourant les "dark stores".Le texte doit les définir comme des entrepôts, et non des commerces, "qu'il y ait ou pas un point de retrait", avait alors indiqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire.Entretemps, début octobre dernier, deux enseignes, Frichti et Gorillas, avaient obtenu un premier succès judiciaire face à la mairie de Paris en faisant suspendre par référé neuf procès-verbaux d'infraction au code de l'urbanisme, le tribunal administratif leur reconnaissant un "intérêt collectif".
Il y a 2 ans et 96 jours

8 nouveaux coloris inspirés de la nature pour compléter la collection Dickson Woven Flooring

Une gamme Mirage renforcée de nouvelles teintes claires et lumineusesHuit nouvelles teintes viennent compléter la gamme Mirage de la collection Dickson Woven Flooring. Toutes sont travaillées sur une base de blanc, teinte rarement utilisée pour des revêtements de sols. Plus une couleur est claire en aménagement intérieur, plus elle réfléchit la lumière, ce qui permet de retarder l’allumage de la lumière artificielle.Ces huit nouvelles couleurs sont douces, intemporelles et ont pour objectif d’inspirer l’apaisement et la sérénité. Les coloris Shell, Umber et Sepia ont été pensés en ce sens et mettent en valeur le caractère brut du relief de Mirage, tout comme le coloris Betula qui l’affirme avec un fort contraste. La couleur Moon, quant à elle, révèle la texture de la gamme plus discrètement. Pour ce lancement, Dickson a également voulu développer des coloris inhabituels et proposer trois couleurs plus toniques, qui constituent de bons outils pour personnaliser et dynamiser les espaces : le jaune solaire Orpiment, la teinte vert bleutée Polar ou encore le coloris Serandite, aux tons rose orangés.Les nouveautés ont également été imaginées pour s’harmoniser parfaitement avec les teintes déjà existantes de la gamme Mirage, mais également celles des 5 autres gammes.La collection Dickson Woven Flooring est à envisager comme une palette à partir de laquelle les designers peuvent composer des associations en toute liberté, avec la possibilité de créer aussi bien des harmonies subtiles que des contrastes puissants.Des coloris adaptés aux lieux à haut traficVéritable innovation technique, la collection est pensée et développée spécifiquement pour les lieux à haut trafic tout en offrant une touche de modernité et de sophistication. Ces nouvelles teintes claires ne font pas l’exception ! Tissés à partir de fils conçus au sein même de l’entreprise, les sols vinyles tissés Dickson Woven Flooring sont extrêmement résistants à l’usure.Le flooring Dickson est durable, confortable, visuellement impactant et facile à entretenir grâce la technologie Cleangard®. Ce vernis de protection, résultat de plusieurs années de développement R&D, apporte une protection optimale sans altérer la texture, le coloris ou la brillance du matériau. Directement intégré aux sols vinyles tissés, CleanGard® permet d’étendre la palette de couleurs existante sans contrainte puisque ces 8 nouvelles teintes claires et lumineuses, s'entretiennent comme les autres références de la collection.
Il y a 2 ans et 96 jours

Avenir Rénovations atteint les 100 franchises signées et s’étend sur l’hexagone

Avenir Rénovations propose un concept unique, d’intégrer le digital dans le secteur du bâtiment. Un concept qui séduit car il permet à la fois de développer son activité sans charge (salariale ou de local) sur le marché porteur de la rénovation tous corps d’état et de bénéficier d’un accompagnement complet d’outils digitaux et humain pour faire prospérer sa franchise rapidement et sereinement.De nouvelles franchises pour les particuliers en forte demande de rénovation de leur habitatSi plus d’1 Français sur 2 souhaite rénover leur logement prochainement [1], cela peut vite relever du parcours du combattant, avec de multiples spécialistes à gérer et des démarches administratives longues et parfois complexes. Alors que 19% des Français ne trouvent pas de prestataires pour rénover le logement [2], Avenir Rénovations propose un service clé en main aux Français : la gestion intégrale des travaux de rénovation avec un interlocuteur référent, le Manager Travaux. Son rôle est d’accompagner les particuliers sur toute la durée de leur projet, de sa conception à son achèvement. Il est également le responsable des délais, de la qualité et de la bonne exécution des travaux.Depuis 2020, année de lancement du réseau en franchise, Avenir Rénovations affiche un développement à grande vitesse avec un déploiement moyen de 2 à 5 agences par mois. Fort de son développement, le premier réseau de franchise à proposer une prise en main complète des travaux compte d’ores et déjà 78 agences ouvertes sur le territoire français, et au total 100 franchises signées.Les 5 dernières franchises Avenir Rénovations ouvertes sont basées à Mulhouse (68), Terrasson-Lavilledieu (24), Agen et Villeneuve-sur-Lot (47) ainsi qu’à Saumur (49). Les particuliers pourront bientôt également retrouver les nouvelles franchises – actuellement signées – dans 17 départements : Loiret (45), Bouche du Rhône (13), Vendée (85), Haute-Vienne (87), Gironde (33) ; Isère (38) ; Essonne (91) ; Oise (60) ; Somme (80) ; Ardèche (07) ; Seine-Maritime (76) ; Calvados (14) ; Aude (11) ; Bas-Rhin (67) ; Tarn-et-Garonne (82), Ille-et-Vilaine (35) et Maine-et-Loire (49).A terme, et afin de devenir le leader français de la rénovation tous corps d’état, Avenir Rénovations ambitionne d’atteindre les 250 agences d’ici 2026. Un chiffre porté à 450 franchises d’ici les 10 prochaines années.Pour Mickaël Di Luca, cofondateur et Directeur Général d’Avenir Rénovations : « Car le métier d’entrepreneur est semé d’embûches, nous avions à cœur de proposer un cadre structurant et bienveillant pour accompagner nos franchisés à construire notre réussite commune. Nous proposons pour chacun des formations, et ce tout au long de notre collaboration. Nous avons également digitalisé le métier afin de les aider à développer leur chiffre d’affaires et surtout leur permettre d’apporter à leurs clients un service clé en main de qualité. »
Il y a 2 ans et 96 jours

Dans le bâtiment en Turquie, une multitude de normes mais trop peu respectées

L'énormité des bilans qui enflent de jour en jour suscite des interrogations sur l'état des constructions dans un pays très exposé aux tremblements de terre et réputé pour la vigueur du secteur du bâtiment. Selon un décompte officiel, plus de 12.000 bâtiments ont été détruits ou endommagés en Turquie, où près de 20.000 personnes ont été tuées.Compte tenu de l'intensité de la première secousse qui a ébranlé le sud du pays (7.8), "on pouvait redouter des dégâts, mais pas ce qu'on observe aujourd'hui", relève le Pr Mustafa Erdik, expert joint par l'AFP."Même quand les immeubles s'effondrent, les gens sont normalement capables de trouver des poches dans lesquelles s'abriter jusqu'aux secours", insiste cet ingénieur sismique, président de la Turkish Earthquake Foundation."Ici on observe un effondrement en crêpes avec des étages qui s'empilent les uns sur les autres" - laissant très peu de chances de survie aux occupants.Béton de mauvaise qualitéL'écroulement est généralement dû à la mauvaise qualité du béton, trop mouillé, avec une proportion d'eau et de gravier trop importante par rapport au ciment.Et les tiges d'aciers sont souvent trop fines pour tenir les colonnes, qui affectent la solidité de l'édifice, dénonce le professeur Zihni Tekin.Mais cet ingénieur et consultant rattaché à l'Université technique d'Istanbul met aussi en cause la faible qualification des ingénieurs et architectes du pays."On a ouvert des universités privées partout en Anatolie (...) Mais le niveau de formation y est très bas. Ils ne savent pas faire un calcul", tempête-t-il, affirmant que la plupart des diplômés "seraient tout juste bons à faire le café".Les autorités sont les premières à prendre leurs aises avec les normes édictées ou pas au niveau requis pour exercer leur contrôle, poursuit-il.Le corpus général, calqué sur celui de la Californie, a pourtant été régulièrement révisé depuis le séisme de 1999 à Izmit (nord-ouest, 17.000 morts), la dernière fois en 2018."Sur le papier, les normes sont respectées, avec des contrats confiés à des sociétés privées chargées de les contrôler", rapporte l'architecte stambouliote Aykut Köksal."Mais chaque constructeur passe le sien", note-t-il, dans une sorte de négociation entre les deux parties laissant à l'entrepreneur trop de latitude.Négligence et cupiditéLa bureaucratie et l'empilement de démarches finit aussi par diluer les responsabilités, souligne le Pr Erdik: "Les étapes et les signataires sont si nombreux à la fin qu'il est difficile d'identifier les responsables".Pour y remédier, il suggère d'imposer à tous ces acteurs une assurance obligatoire contre les mauvaises pratiques qui garantirait l'indemnisation des victimes et responsabiliserait les entrepreneurs."Ca se passe comme ça ailleurs dans le monde et ça devrait être ainsi en Turquie", estime-t-il.Cette négligence et la cupidité de certains constructeurs est dénoncée avec rage depuis lundi par la population. Selon la chaîne de télévision privée NTV, la première plainte en justice a été déposée vendredi à Diyarbakir (sud-est) et d'autres commencent à suivre.Vendredi, le promoteur de la luxueuse résidence Renaissance – 250 appartements avec piscine - dans la province d'Hatay (sud), Mehmet Yasar Coskun, complètement effondrée sur ses habitants, a été arrêté à l'aéroport d'Istanbul alors qu'il essayait de prendre la fuite.En Turquie, le secteur du bâtiment a fait flamboyer l'économie depuis les années 2000 et l'arrivée au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan et de son parti, l'AKP (Justice et développement, islamo-conservateur).Selon le rapport budgétaire général du secteur pour l'année 2020 (avant la pandémie) et l'Institut turc des statistiques, le nombre d'entreprises opérant dans le secteur immobilier a augmenté de 43% en dix ans (de 88.700 à 127.000). Dont une écrasante majorité de très petites entreprises (99.220).Un programme de "transformation urbaine" censé mettre aux normes les plus vieux logements leur a largement profité ainsi que le développement de résidences touristiques.Et la promesse vendredi du chef de l'Etat de "reconstruire dans l'année les logements détruits" par le séisme n'est pas de nature à calmer la frénésie immobilière dans le pays.Pour le Pr Erdik, ce ne sont pas tant les grandes tours rutilantes de plusieurs dizaines d'étages, comme il en a poussé à Istanbul, qui sont inquiétantes mais "plutôt les immeubles de six, sept, huit étages, souvent construits par de petites sociétés, voire par les familles elles-mêmes".Depuis lundi, son téléphone, dit-il, ne cesse de sonner avec, au bout du fil, des promoteurs qui lui demandent d'expertiser d'urgence la solidité de leurs tours.
Il y a 2 ans et 96 jours

Quel urbanisme pour décarboner les mobilités ?

PROSPECTIVE. Un groupe d'experts a pointé les liens entre développement urbain et offre de transport dans la lutte engagée pour baisser les émissions de gaz à effet de serre, à l'occasion du Forum de l'Agence de l'innovation pour les transports.
Il y a 2 ans et 97 jours

MaPrimeAdapt' : un dispositif neutre pour la puissance publique, à condition d’une politique pérenne et d’une plus grande mobilisation

MaPrimeAdapt’, proposée[1] par Luc Broussy, président de France Silver Eco, dès le mois de mai 2021, est un dispositif qui permet de faciliter l’adaptation des logements au vieillissement pour les particuliers et permettre la prévention de la perte d’autonomie.Repris par le Président de la République, il constitue un véritable progrès en termes de lisibilité et de réduction des délais de traitement. Par ailleurs, comme le révèle ce jour le consortium d’acteurs du bâtiment (CAPEB, FFB, FFIE, IGNES, Coedis, Fédération des Ascenseurs, Club de l’Amélioration de l’Habitat, AFISB, Saint Gobain, Indépendance Royale), rassemblés autour de la filière Silver Economie : une politique ambitieuse d’adaptation massive, d’au moins 2,3 millions de logements pour les séniors sur 10 ans, s’autofinance.6,9 millions de logements à adapter au vieillissement d’ici à 2033 : un enjeu qui dépasse les futurs bénéficiaires de MaPrimeAdapt’Comme 85% des personnes souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible, il est indispensable d’avoir une politique globale d’adaptation des logements au vieillissement qui s’adresse à l’ensemble des logements des seniors, et pas uniquement ceux éligibles à la prime. Il apparaît ainsi essentiel de lever des freins psychologiques liés au tabou du vieillissement : il semble nécessaire de lancer une véritable campagne de sensibilisation qui révèlerait les atouts d’une telle adaptation. Cette politique d’adaptation des logements doit convaincre l’ensemble des seniors et leur entourage de passer à l’action tout en prenant soin de lever ces freins psychologiques. Dans la mise en œuvre de ces ambitions, les collectivités territoriales (départements, EPCI, communes) ont un rôle essentiel à jouer, notamment dans l’articulation de MaPrimeAdapt’ avec des aides complémentaires locales. L’accélération ne se fera pas sans l’impulsion des collectivités.Une politique budgétairement équilibrée, grâce à sa pérennité et à l’équation : « 1,4 logement adapté sans MPA’ permet de soutenir 1 logement adapté via MPA’ »Pour que la politique d’adaptation du logement au vieillissement soit équilibrée pour la puissance publique, il est important qu’elle permette d’aboutir à minima à l’adaptation de 2,3 millions de logements en 10 ans, ce qui correspond à une croissance progressive de nouveaux logements adaptés par an de 110.000 en 2024 à 230.000 à partir de 2030. En effet, seul un effet d’entrainement d’adaptation des logements au-delà des seuls logements subventionnés permettra d’atteindre une neutralité économique en 10 ans. Il faut d’ailleurs compter 1 logement aidé via MaPrimeAdapt’ pour 1,4 logement adapté sans subvention. Le dispositif global MaPrimeAdapt,’ allant au-delà de la simple aide financière, crée alors un effet démultiplicateur d’entraînement pour l’ensemble des logements des seniors.En revanche, la sanctuarisation d’un dispositif MaPrimeAdapt’ pérenne est essentielle pour lui laisser le temps non seulement de permettre la structuration de l’écosystème de l’adaptation du logement et du maintien à domicile, mais aussi de lui donner de la visibilité, tant auprès des personnes âgées et leur entourage qu’auprès des professionnels des secteurs du bâtiment et de la santé.Sur la période étudiée (2024-2033), un équilibre budgétaire est ainsi obtenu pour la puissance publique, avec 6,2 milliards de coûts induits par la politique d’adaptation des logements, et 6,3 milliards de coûts évités (dépenses de protection sociale, de prises en charge en établissement…) et de recettes additionnelles (TVA, création d’emplois, baisse des accidents de travail…).Une politique d’adaptation du logement au vieillissement aux multiples bénéfices sociétaux et économiquesAu-delà des économies générées et du développement d’une nouvelle filière prometteuse, cette politique d’adaptation du logement au vieillissement génère aussi des externalités positives importantes. Parmi elles, on observe une amélioration de l’espérance de vie en bonne santé et de la qualité de vie de la personne âgée à domicile (diminution de 20% des chutes dans les logements adaptés par ex), un impact encourageant concernant les métiers du domicile et les aidants familiaux (la prise en charge de proches en état de dépendance mobilise aujourd’hui près d’1 Français sur 6, soit 16% des salariés en France), ainsi que d’importants progrès en matière de sobriété énergétique. Ainsi, adapter son logement devra permettre de le rendre vertueux, évolutif et à même de répondre aux différents événements de la vie.[1] dans son rapport « Nous vieillirons ensemble... 80 propositions pour un nouveau Pacte entre générations »
Il y a 2 ans et 97 jours

La mobilité hydrogène s’expose au salon Hyvolution

Le salon Hyvolution a été l’occasion de faire le point sur les développements de l’hydrogène en France. L’essentiel des efforts est tourné vers la mobilité.
Il y a 2 ans et 97 jours

Le développement durable au cœur des actions de Cemex

Cemex obtient de nouveau la certification environnementale ISO 14001 pour 262 sites au sein de ses activités bétons et granulats. [©Cemex] Depuis plusieurs décennies, Cemex se mobilise en faveur du développement durable. En 2014, la totalité des sites de BPE et de production de granulats du groupe cimentier était certifiée ISO14001. Et cette année, pour la 4e fois, cette performance a été rééditée avec une nouvelle certification environnementale pour 262 de ses sites. « Les derniers audits ont confirmé notre engagement durable en matière d’environnement, souligne Quentin Saivet, responsable environnement chez Cemex. Nous avons mis en place des actions ambitieuses en matière de RSE et de biodiversité. Des améliorations significatives sur la gestion des déchets ont aussi été apportées. De plus, la bonne tenue et la propreté des sites audités sont tout aussi indispensables pour nous. » La création du CAP1 dès 1995 et le partenariat historique avec LPO2 depuis 2003 illustrent l’engagement de Cemex en faveur de la biodiversité. De plus, l’industriel poursuit ses actions au sein du Label Engagement Biodiversité proposé par Ecocert. « Cette certification récompense notre implication de longue date sur ce sujet, précise Johanna Moreau, responsable biodiversité chez Cemex. C’est une garantie indispensable dans la poursuite de nos actions, en particulier vis-à-vis du dispositif Entreprises Engagées pour la Nature. » Lire aussi : Cemex s’empare de l’Axe Seine Répondre aux exigences du Label RSE Cemex s’implique dans les démarches portées par l’association Unicem Entreprises Engagées. Et ce, dès sa création en 1992. Depuis 2017, les adhérents de la Fédération peuvent évaluer leur entreprise en matière de responsabilité sociétale. Cette norme ISO 26000 permet la réception du Label RSE. En valeur avec sa politique d’entreprise, Cemex n’a pas hésité à s’y engager. Fin 2021, à la suite de l’évaluation menée par le Cérib et après validation par un comité de parties prenantes externes de l’Unicem, l’industriel a renouvelé sa labellisation RSE au niveau “exemplarité”. « Nous sommes très fiers du niveau atteint, se réjouit Louis Natter, directeur du développement durable chez Cemex. Il est essentiel pour nous de répondre à toutes les exigences de ce label. Cela représente des efforts continus de la part de nos équipes, en particulier de celles de nos sites industriels. » A ce jour Cemex est la seule entreprise au niveau international à avoir obtenu cette distinction pour l’ensemble de ses activités. Elle porte ainsi, une démarche ambitieuse nommée Future in Action. Une stratégie globale qui constitue une feuille de route pour les prochaines années en matière d’action climatique, d’économie circulaire et de biodiversité. 1Collectif des Associations Partenaires. 2 Ligue de Protection des Oiseaux. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 99 jours

le smart guide de la re2020 est paru des solutions prefabriquees en beton pour construire conforme et durable

Répondre aux exigences de la RE2020 nécessite de s’inscrire dans une démarche globale de conception des bâtiments, performante et sobre. Les acteurs de la FIB (Fédération de l’Industrie du Béton) y apportent leur part, dans une démarche didactique avec la publication du « Smart Guide de la RE2020 » au service des acteurs de la construction, notamment les constructeurs de maisons individuelles, promoteurs et bureaux d’études thermiques et environnementaux ; et au niveau opérationnel avec la conception, la production locale et le développement de Smart Systèmes constructifs adaptés permettant de répondre aux exigences environnementales réglementaires d’aujourd’hui, et de se préparer à celles de demain.
Il y a 2 ans et 99 jours

L'essor des plateformes logistiques géantes ne fait pas que des heureux

"Réseau sanguin" de l'économie, sans qui "rien n'est possible", selon l'association des acteurs de l'immobilier logistique Afilog, la logistique française représente 200 milliards d'euros de chiffre d'affaires, près de deux millions d'emplois et 87 millions de mètres carrés d'entrepôts.Longtemps à la traîne, la demande française s'est fortement développée depuis cinq ans dans ce secteur, malgré un ralentissement en 2022, "contribuant à la très forte augmentation de l'immobilier logistique", souligne un rapport de Terra Nova paru en octobre.De fait, l'e-commerce nécessite "trois fois plus de surface que la vente en magasin", explique Cécile Tricault, directrice générale Europe-Sud chez le promoteur Prologis.Aller chercher un tee-shirt dans une palette de 500, l'emballer et l'expédier nécessite des entrepôts plus gourmands en foncier. Le traumatisme des ruptures d'approvisionnement pendant le Covid a aussi joué en faveur des stocks de sécurité.Pour se rapprocher de leurs consommateurs, des entrepôts ont poussé un peu partout, même si la "dorsale" Lille-Paris-Lyon-Marseille, qui concentre historiquement l'essentiel des activités, continue de s'étendre."Comme le foncier devient rare et cher près des métropoles, des zones logistiques ont émergé au milieu de nulle part", observe François Le Levier, du cabinet CBRE, avec des entrepôts qui ont triplé de taille en dix ans, à plus de 150.000 m2 pour les plus gros."Schizophrénie"Mais comme l'entrepôt a mauvaise presse, "accusé de paupériser l'emploi et de générer du trafic de camions, les permis sont régulièrement attaqués", ajoute-t-il.En deux ans, le géant américain du secteur Amazon a ainsi dû renoncer à plusieurs projets, à Nantes, Rouen ou dans le Gard. Selon un porte-parole interrogé par l'AFP, le groupe, qui compte 37 sites en France, étudie "régulièrement de nouvelles opportunités pour (...) développer un réseau de proximité". Il assure privilégier la réhabilitation d'infrastructures existantes et les bâtiments en hauteur."Il y a une schizophrénie à réclamer toujours plus de mètres carrés comme consommateur et à ne pas en vouloir en tant que citoyen", remarque Patrick Remords, du cabinet JLL. "Plus vous réduisez le nombre d'entrepôts, plus vous mettez de camions sur les routes", argumente-t-il.L'objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050, qui vise à limiter l'étalement urbain, a par ailleurs accentué la compétition sur le foncier. Et même si la logistique représente moins de 1% de l'artificialisation, les méga-entrepôts sont particulièrement visibles et souvent concentrés au même endroit. A Illiers-Combray (Eure-et-Loir), le Combray d'"A la recherche du temps perdu" de Proust, le projet "Mountpark" prévoit trois plateformes pour un total de 270.000 mètres carrés sur 60 hectares de terres autrefois agricoles. "C'est une mini-ville qui se construit, un projet d'arrière-garde qui conduit à transporter toujours plus de marchandises mondialement, détruit de l'emploi local et artificialise des terres céréalières de manière démente", fustige Quentin Guillemain, de Génération Ecologie.Michel Géray, agriculteur retraité, dénonce lui une "hausse de 30% à 50% du prix du foncier". "On nous demande de désintensifier l'agriculture, donc moins produire à l'hectare, alors il ne faut pas nous enlever des hectares", prévient-il.DésindustrialisationMais pour Philippe Schmit, président de la communauté de communes, Mountpark est une aubaine pour l'emploi avec 1.000 postes attendus, là où le taux de chômage caracole à 10,2%.Quant aux poids-lourds, quelque 1.150 chaque jour, ils ne sillonneront pas Illiers, mais uniquement l'autoroute A11, située à quelques centaines de mètres, rassure-t-il.Carrefour stratégique, le Centre-Val de Loire est une terre bénie pour la logistique. Depuis 2021, une quinzaine de collectifs d'opposants y ont également vu le jour contre des projets de plateformes à Romorantin, Beaugency ou Vierzon...A Mer (Loir-et-Cher), Noé Petit, fondateur d'"A bas le béton", recense des projets qui feraient "doubler les surfaces d'entrepôts" dans cette commune de 6.000 habitants. "Ces projets pharaoniques ne sont pas adaptés à nos communes.Les élus ont une vision court-termiste et sautent sur les gros chèques pour boucler leur budget", dénonce-t-il.Non loin, à Lamotte-Beuvron, le maire Pascal Bioulac crie au "gâchis" après le renoncement d'un investisseur face à l'hostilité de la population. "La désindustrialisation a été très violente dans les années 1990. Je me bats pour une économie vivante, seul moyen de ne pas fermer les écoles", regrette-t-il. Pour Laurent Livolsi, directeur du Centre de recherche sur la logistique (CRET-LOG), il faudrait "revenir à une planification de l'immobilier logistique" pour ne pas "le déconnecter du transport, notamment ferroviaire, faute de quoi on s'expose à un développement anarchique".
Il y a 2 ans et 99 jours

L’Union Européenne aide Holcim sur les CCUS

Holcim a obtenu un financement européen pour ses projets de CCUS. [©Holcim] Holcim annonce avoir été choisi par l’European Union Innovation Fund, le fonds européen pour l’innovation. Et obtenu un financement de 328 M€ pour deux projets d’entreprise. Cette manne va lui permettre d’accélérer le développement de deux projets de captage et de stockage du carbone (CCUS), en Allemagne et en Pologne. Ces projets font partie de l’ambition d’Holcim de posséder 50 sites de CCUS dans le monde. « En tant que leader global des solutions de construction, Holcim a la mission de décarboner l’industrie de la construction, explique Miljan Gutovic, responsable de la région Europe. Nous sommes encouragés par ce financement dans nos technologies de nouvelle génération. Ce financement contribue à rendre les projets de CCUS plus viables et pérennes. Ce qui pourra fondamentalement transformer notre industrie pour un futur à zéro carbone. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 100 jours

Face au vieillissement de la population, un rapport préconise de développer les résidences seniors

Co-rédigé avec le cercle de réflexion Matières grises, le rapport chiffre également à 60.000 le nombre de places en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) supplémentaires à créer dans la même période.Le développement des résidences seniors, plutôt destinées à des personnes "fragiles" mais pas encore dépendantes, va être rapidement nécessaire, notent les autrices. Leur nombre va en effet exploser dans la décennie 2020-2030, avec le passage de la génération des baby-boomers dans la tranche d'âge 75-84 ans."Cette nouvelle génération de personnes âgées est précisément celle qui a eu 20 ans en Mai 68. (...) Comment imaginer que cette génération puisse se résigner à vivre sa vieillesse à l'identique des générations qui l'ont précédée ?", demandent-elles.Le rapport identifie trois axes pour adapter l'habitat au vieillissement : le logement classique pour les personnes autonomes, l'habitat alternatif pour les fragiles, et les Ehpad quand la dépendance s'installe.Pour les personnes autonomes, il préconise l'adaptation des logements, avec la massification du dispositif MaPrimeAdapt' qui doit être lancé en 2024.Les villes devront en outre adapter leur urbanisme aux personnes âgées qui n'ont pas de voiture et peuvent moins se déplacer.Pour les personnes modérément dépendantes, les autrices préconisent un développement de "l'habitat alternatif", regroupant résidences services seniors, résidences autonomie ou habitat intergénérationnel.Ce peut être une solution pour les territoires où le niveau de vie est faible, ou pour les endroits peu peuplés, où actuellement, faute d'alternatives, des personnes qui n'en ont pas besoin sont placées en Ehpad, notent-elles.Elles préconisent également un "déploiement massif de l'offre d'aide à domicile", via des "décisions radicales (...) en matière de tarification des services d'aide et de soins à domicile ou en matière d'attractivité des métiers face à la pénurie constatée actuellement."Pour les personnes sévèrement dépendantes, la création de places en Ehpad deviendra urgente à partir de 2030, quand le nombre des plus de 85 ans va commencer à grimper en flèche pour quasiment doubler en 20 ans.Les Ehpad devraient, selon le rapport, s'ouvrir davantage sur leur territoire par exemple en ouvrant leur cantine ou en proposant des consultations gériatriques aux non résidents ; et en déployant leurs services (portage de repas, télésurveillance...) à domicile.
Il y a 2 ans et 100 jours

Commande publique : et si l'on mettait le marché global de performance au service des infrastructures ?

D'un usage courant pour les bâtiments, cet outil dispose selon ses partisans de sérieux arguments dans la perspective du développement...-Marchés publics
Il y a 2 ans et 100 jours

3e édition du Baromètre de l’autosolisme : en dépit de la crise énergétique, l’usage individuel de la voiture continue de progresser

Malgré un contexte de forte inflation et de tensions sur le prix des carburants, le taux d’autosolisme moyen constaté pendant cette période a atteint 84,7%, soit une hausse de 2,5% par rapport à l’automne précédent (82,6%). L’autosolisme est, et reste donc, un phénomène bien ancré au quotidien dans les pratiques de mobilité des Français.Tours Métropole Val-de-Loire, la Communauté d’Agglomération Pays Basque, Montpellier Méditerranée Métropole, Nouvelle Aquitaine Mobilités et la Région Nouvelle Aquitaine ainsi que la direction interdépartementale des routes Atlantique se sont associées à cette étude unique en son genre, réalisée grâce aux technologies d’intelligence artificielle de Cyclope.ai, sur 11 axes autoroutiers[2], entre mi-septembre et mi-novembre 2022 – hors période de vacances scolaires. Les analyses réalisées dans le cadre de cette nouvelle édition, sur plus de 700.000 véhicules, mettent également en évidence un taux d’occupation moyen de 1,24 passager par véhicule, bien inférieur à l’optimum de 1,75 visé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici 2035[3]. Les résultats de ce 3e baromètre de l’autosolisme ne peuvent qu’alerter sur l’urgence de renforcer l’offre de services et d’infrastructures, ainsi que de services dédiés au covoiturage, notamment pour les trajets domicile-travail, pour lesquels l’impact de l’autosolisme est le plus délétère, tant en termes d’émissions de CO2 que de temps perdu dans les congestions.L’autosolisme : une pratique bien installée en France, et qui continue de progresser en 2022Alors que le taux d’autosolisme mesuré par VINCI Autoroutes et Cyclope.ai à l’automne 2021 était de 82,6%, il atteint un an plus tard 84,7% en moyenne, sur le même périmètre et dans les mêmes conditions d’observation, et ce malgré la forte augmentation des prix de l’énergie. Ainsi, sur les 14 sites concernés par les mesures effectuées dans le cadre du baromètre de l’autosolisme, seuls 15,3% des véhicules analysés transportaient au moins deux personnes (contre 17,4% à l’automne 2021 et 14,8% au printemps 2022). Comme lors des deux précédentes éditions, le pic d’autosolisme est constaté entre 7h et 8h du matin (à 89%) pour diminuer ensuite, et atteindre 78% en moyenne à 10h.En parallèle, le taux d’occupation moyen des véhicules observé dans le cadre de cette nouvelle édition est de 1,24 passager/véhicule, oscillant entre 1,02 à l’est de Nantes et 1,35 à Toulon – soit un taux moyen très en-deçà de l’optimum de 1,75 passager / véhicule fixé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici à 2035.Pour Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes : « Cette nouvelle édition du baromètre de l’autosolisme confirme que les Français, malgré le contexte économique et l’augmentation des carburants, continuent à une écrasante majorité de circuler seuls dans leur voiture en semaine pour leurs trajets domicile-travail, alors même que le covoiturage offre une solution simple et efficace pour répondre non seulement aux enjeux économiques, mais également de congestion des agglomérations et de réduction des émissions de CO2 . Nous avons la capacité d’accompagner les territoires dans leur volonté de stimuler le covoiturage et, plus généralement, les mobilités partagées sur autoroute, en multipliant les infrastructures telles que les parkings de covoiturage aux abords du réseau autoroutier, les pôles d’échanges multimodaux ou encore les voies réservées. Autant de solutions qui, partout où elles sont déployées, sont plébiscitées par leurs usagers et contribuent efficacement à décarboner les usages de la route - qui accueille, il faut le rappeler, 87% des déplacements du pays. »Des disparités régionales qui s’accentuent au fil des éditions du baromètreA l’échelle régionale, la quasi-totalité des sites observés connaît une hausse de l’autosolisme par rapport à la 1ère édition du baromètre, réalisée à l’automne 2021. Ce sont l’Ile de France (+12%) et l’agglomération de Nantes, tant sur l’A11 (+6,1%) que sur l’A83 (+6,6%), qui affichent les progressions les plus fortes. A l’opposé, le phénomène connait une baisse notable à Toulon, qui passe d’un taux de 81,2% de véhicules ne transportant qu’un seul passager à 77,4% (soit -4,7%). La métropole de Bordeaux (A10) ne connaît quant à elle qu’une très légère hausse entre les deux périodes (+0,4%).Pour Amelia Rung, directrice du développement de VINCI Autoroutes : « Le baromètre que nous réalisons depuis plus d’un an représente un outil objectif pour suivre l’évolution de l’autosolisme en France mais également pour évaluer l’impact des solutions testées par certaines agglomérations pour encourager le covoiturage au quotidien. Nous avons pu ainsi, au cours des 3 vagues successives de notre baromètre, observer plus de 3 millions de véhicules et avoir une vision fiable de l’autosolisme. Forts de ces résultats, nous allons notamment pouvoir déterminer plus finement les sites stratégiques sur notre réseau où installer notamment de futurs parkings de covoiturage. Par ailleurs, en collaboration avec la direction interdépartementale des routes Méditerranée, nous allons observer 4 sites qui serviront de référence pour des projets de voies réservées, en vue de développer des mobilités partagées dans la région de Marseille. »Retrouvez la synthèse du 3e baromètre de l’autosolisme sur le site www.vinci-autoroutes.com. La prochaine édition sera publiée au printemps 2023 ; elle permettra notamment d’évaluer les premiers impacts du Plan national covoiturage du quotidien sur les 11 agglomérations suivies, ainsi que les initiatives de voies réservées déployées au niveau local.
Il y a 2 ans et 100 jours

Ingérop boucle une nouvelle acquisition en Allemagne dans le secteur de l'eau

CROISSANCE EXTERNE. L'ingénieriste Ingérop poursuit son développement en Allemagne en procédant notamment par acquisition. Il vient d'y racheter une entreprise d'ingénierie spécialisée dans l'hydraulique et l'électromécanique des ouvrages fluviaux.
Il y a 2 ans et 100 jours

Bilan du plan Avenir Montagne

Les territoires de montagne sont sujets à de grandes mutations telles que les difficultés d’enneigement, la fonte des glaciers ou l’érosion de la biodiversité. Les défis sont nombreux.Conscient du potentiel mais aussi de la fragilité des montagnes françaises, Avenir Montagnes pose les fondations d’un nouveau modèle. Un modèle touristique plus diversifié, plus durable. Un modèle qui améliore aussi bien la qualité de vie des habitants qu’il garantit l’expérience d’un séjour réussi pour les touristes, toute l’année.En ce sens, le Premier ministre Jean Castex a présenté le 27 mai 2021 et après de nombreuses concertations avec les acteurs de la montagne, Avenir Montagnes, un grand plan d’accompagnement des territoires de montagne vers un tourisme plus durable et plus diversifié. Ce plan se décline selon 3 priorités :favoriser la diversification de l’offre touristique et la conquête de nouvelles clientèles, accélérer la transition écologique des activités touristiques de montagne,dynamiser l’immobilier de loisir et enrayer la formation de « lits froids ».La loi «3DS» a d’ailleurs conforté le modèle des résidences de tourisme en permettant à des foncières locales portées par les collectivités d’être prioritaires pour l’achat de logements en vue de poursuivre leur location.Avenir Montagnes InvestissementMobilisation de 300 M€ d’aides à l’investissement financées à parité entre l’État et les Régions, dont 50 M€ en 2021 et 100 M€ en 2022 pour l’État.Les projets d’équipements et d’investissement éligibles doivent être situés dans le périmètre d’un massif et portés par les collectivités territoriales ou par d’autres acteurs de massifs (établissements publics, associations, syndicats mixtes, entreprises, etc.). Ils peuvent intervenir dans plusieurs domaines d’activité :le développement d’équipements touristiques durables liés à la diversification deux ou quatre saisons et la modernisation des équipements permettant la pratique d’une activité de neige ;le soutien à la transition écologique des activités et de la protection de la biodiversité. Une enveloppe de 10 M€ est ainsi consacrée à la réalisation et la restauration de 1.000 km de sentiers comme vecteurs d’éducation à la nature et à la préservation de la biodiversité ;le développement des mobilités du premier (ou du dernier) kilomètre, y compris des mobilités de transport par câble ;la rénovation de certains hébergements touristiques et la création ou la rénovation d’hébergements de saisonniers ;la rénovation ou de la modernisation des établissements thermaux et des centres de bien-être ou encore de la montée en gamme ou de la diversification de l’offre des stations thermales, ainsi que de la mise en valeur du patrimoine historique, naturel et bâti des stations thermales. Au final ce sont 18M € qui ont été mobilisé au thermalisme pour un objectif initial de 10 M€ en plancher.En 2021 et 2022, 150 M€ de crédits État ont été engagés au profit de 484 projets d’investissement, générant un investissement total de 560 M€.Les collectivités territoriales (communes, EPCI, départements) représentent 67% des porteurs de projet et 64% des subventions allouées en 2021 et 2022 ; les autres bénéficiaires sont des associations, entreprises, PNR, parcs nationaux et syndicats mixtes.Les projets soutenus par l’État dans le cadre d’Avenir Montagnes Investissement sont disponibles à l’adresse suivante : Avenir Montagnes investissement 2021 (arcgis.com).Trois dispositifs d’appui en ingénierieAvenir Montagnes IngénierieProgramme d’appui aux territoires piloté par l’ANCT, avec le soutien de la Banque des Territoires, doté de 16 M€ sur deux ans. Il apporte un appui opérationnel et sur-mesure à 62 territoires de montagne dans la conception et la mise en œuvre de leur projet de transition vers un tourisme plus durable et plus diversifié.Les 62 territoires lauréats ont été sélectionnés en deux vagues, en octobre 2021 et en février 2022 (liste en annexe). Ceux-ci bénéficient :du financement sur une base forfaitaire de 60.000 euros par an pendant 2 ans, par l’ANCT, d’un chef de projet dédié, pour accompagner la conception, la mise en œuvre et le suivi du nouveau projet de développement touristique en transition ;de l’accès à une offre de service en ingénierie d’une vingtaine de partenaires du programme, avec de nouvelles coopérations signées avec la FFCAM, Nordic France, la FFRandonnée, la Fédération des Grands sites de France, le Cerema et la Fabrique des transitions. L’offre de service est accessible à l’adresse : OffreDeService_AM_v6.pdf (agence-cohesion-territoires.gouv.fr). La Banque des Territoires finance des accompagnements méthodologiques pour les chefs de projet pour accélérer la mise au point et l’organisation du projet ;d’une animation et d’un partage d’expériences au niveau national et par massif avec le soutien du commissariat de massif.Un parcours d’accompagnement dédié aux élus des 62 territoires lauréats Avenir Montagnes Ingénierie est déployé en partenariat avec la Fabrique des Transitions.Avenir Montagnes MobilitésDoté de 10 M€, porté par l’ANCT et France Mobilités, ce dispositif soutient en ingénierie des projets durables, innovants et inclusifs de mobilités dans les territoires de montagne.Le dispositif a été ouvert aux collectivités et autorités organisatrices des mobilités ainsi qu’à leurs partenaires privés. Les lauréats bénéficient d’un soutien financier à hauteur de 50% de la part éligible de leur projet, limité à 200.000 € (avec une part de la subvention de maximum 25.000 € pour le volet investissement), et d’un accompagnement technique réalisé par le CEREMA. 100 projets ont été sélectionnés en deux vagues, mars et octobre 2022.Les projets soutenus dans le cadre d’Avenir Montagnes Mobilités sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.francemobilites.fr/cartographie-laureats#montagnesFrance Tourisme IngénieriePiloté par Atout France et doté de 5 M€ financés par la Banque des Territoires, ce dispositif vise à accompagner en ingénierie 50 stations de montagne pour la rénovation de leur immobilier de loisir. Dans le cadre de la première vague de sélection, 25 sites ont été retenus en décembre 2021, portant sur 33 stations. Chacun des sites bénéficient d’un appui en ingénierie sur-mesure d’Atout France pendant 2 ans et demi correspondant à un engagement financier de 100.000 euros.Exemples de projets accompagnés par Avenir MontagnesLa rénovation des thermes de Bagnères de LuchonAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Pyrénées)Situés au cœur de la station de Bagnères de Luchon, les thermes de la ville bénéficient, d’une rénovation complète et d’une extension. Dans le cadre d’une stratégie partenariale de territoire, l’activité thermale y est historiquement une activité clé. L’objectif est de conforter Luchon comme station de tourisme de santé et de pleine nature.COÛT GLOBAL : 30,8 M€ dont 2,87 M€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes Investissement et de la Région OccitanieLa station de ski Les OrresAccompagnée par France Tourisme Ingénierie sur la rénovation de l’immobilier de loisir (Massif des Alpes)La station des Orres, engagée dans la transition énergétique et touristique, compte un centre station classé patrimoine remarquable du XXe siècle et un secteur de résidences de tourisme, Bois Méan. Atout France accompagne l’élaboration d’une charte de rénovation énergétique et architecturale afin de garantir le respect du label Architecture Contemporaine Remarquable et faire valoir l’identité de la station. Un travail participatif avec les socioprofessionnels est également engagé sur les pieds d’immeuble et la publicité commerciale. Atout France assure par ailleurs une assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rénovation globale d’une copropriété du centre station.La création d’un village vacances-répit Sport Nature HandicapAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif central)Après l’ouverture d’un gîte d’étape cycliste au sein d’une belle longère creusoise typique à Champagnat sur le trajet de la véloroute Est Creuse, la SAS Roue d’escampette donne une portée nouvelle à son projet Sport-Nature-Handicap avec la création d’un véritable village vacances-répit sur le terrain de cette ancienne ferme. Doté de 20 places, ce projet qui a été accompagné par le CAUE départemental et qui valorise les matériaux locaux et le réemploi, permettra d’accueillir tous les publics en particulier les personnes en situation de handicap auditif, visuel, mental ou moteur. L’objectif est de permettre à tous de pratiquer des activités de pleine nature, de bénéficier sur place des équipements adaptés et de profiter d’un temps de répit pour de vraies vacances en famille, y compris pour les aidants.COÛT GLOBAL : 2,2 M€ dont 650.000€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes InvestissementUn nouveau souffle pour la station du MarksteinAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Vosges)Le projet permet de détruire une friche touristique, anciennement hôtel de luxe de sept niveaux. Cette verrue paysagère, aujourd’hui un danger et un frein à l’attractivité, est située en plein cœur d’une station en voie de diversification. La contribution d’Avenir Montagnes permettra d’impulser une nouvelle image et un nouveau projet d’accueil en station.COÛT GLOBAL : 2,3 M€ dont 1,84 M€ au titre d’Avenir Montagnes Investissement (en deux phases, 2021 et 2022)
Il y a 2 ans et 101 jours

Éocène lance la construction du 1er programme de villas bois hors-site de la Métropole de Montpellier

De gauche à droite, Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, fondateurs d'EOCENE, et Eric PENSO, maire de la commune et Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à la Culture et Patrimoine historique - Photo : Antoine CAUPERT.Organisé en présence des élus de la Ville et de la Métropole, cet événement marque l’avènement d’une nouvelle ère dans la construction d’habitations individuelles groupées plus durables et qualitatives pour un coût maîtrisé.“A l’heure où les défis liés au développement durable et à l’accès au logement sont les plus grands, nous sommes heureux d’initier aujourd’hui la construction du premier ensemble de maisons bois hors-site en partenariat avec la Ville de Clapiers et la Métropole de Montpellier.” expliquent Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, associés et co-fondateurs de la société de promotion immobilière ÉOCÈNE. “Avec une première maison témoin déjà construite et 16 autres unités à venir, nous allons prouver que la démarche industrielle innovante d’ÉOCÈNE est capable de répondre efficacement à des cahiers des charges exigeants en termes de qualité, de maîtrise des prix et de respect de l’environnement”.Au cœur du futur écoquartier du Castelet à Clapiers, les 17 maisons individuelles ossature bois construites en usine répondront en effet aux contraintes particulièrement exigeantes de la nouvelle Réglementation Environnementale 2020. Elles seront assemblées en un temps record - 3 fois plus vite que la moyenne pour une livraison fin septembre 2023 - grâce au système constructif hors-site innovant PANOMUR® développé dans la région montpelliéraine depuis une dizaine d’années.La première villa de l'ensemble Mile Davis en cours de construction - Photo : Antoine CAUPERT.Un système constructif innovant, qualitatif et durableConçus à partir de matériaux biosourcés et locaux, comme l’ossature en bois français en circuit court, équipées de panneaux solaires et de bornes de recharges pour véhicules électriques, les villas Miles Davis sont construites à 80% dans l’usine ÉVOLUSUD située à Miramas (13). En plus de conditions de travail améliorées pour les professionnels du bâtiment à l’abri des caprices de la météo, cette approche industrielle offre de très nombreux avantages : optimisation des process, meilleure coordination du travail entre les corps de métiers, recyclage des chutes de matériaux, limitation des nuisances pour le voisinage. En complément du système constructif, un logiciel a été créé pour faciliter les échanges d’information entre professionnels du bâtiment (plan, bilan, études, notices descriptives, contrats d’assurance, fiches techniques…) et offrir une traçabilité totale sur les matériaux utilisés, l'empreinte carbone, les intervenants et leur historique d’interventions sur le chantier.Vue d'un lot de villas Miles Davis au coeur de l'écoquartier du Castelet (34). © EOCENEUn écoquartier vert et équipéUnique dans la région, l’ensemble de villas Miles Davis comprendra 17 maisons individuelles du T4 au T5 (de 90 à 140 m²) réparties en 3 îlots au cœur de l’écoquartier du Castelet (Clapiers) pour un prix de vente inférieur à celui du marché sur la commune (autour de 3.800 €/m²). “A ce jour 16 unités sur 17 ont déjà trouvé preneur !” soulignent les fondateurs d’ÉOCÈNE. En plus d’une grande aire de jeux pour enfants, de nombreux espaces verts ainsi que des jardins familiaux prévus sur ce nouvel espace de vie de 14 ha, les habitants des villas “Miles Davis” profiteront de la proximité de nombreux équipements collectifs préexistants (crèche, centre de loisirs municipal, école maternelle et élémentaire, collège...) et à partir de 2025 de la future ligne 5 de tramway.
Il y a 2 ans et 101 jours

Corse, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Martinique, Mayotte : accélération des projets d'énergie solaire

Les modifications des cahiers des charges portant sur la réalisation et l'exploitation d'installations solaires de production d'électricité à partir de l'énergie solaire situées dans des zones non interconnectées (ZNI) visent à "permettre la mise en œuvre rapide" de 212 MW en Corse, Guadeloupe, Guyane, à La Réunion, en Martinique et à Mayotte, précise la CRE.L'objectif de cette mise à jour du cahier des charges est de "prendre en compte l'augmentation des coûts des matières premières et du transport" ainsi que "la hausse des taux d'intérêt auxquelles sont confrontés les porteurs de projets depuis plusieurs mois", précise la CRE.La décision intervient le même jour que l'adoption définitive au Parlement de la loi d'accélération des énergies renouvelables, portée par la crise énergétique et l'urgence climatique.La loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Les zones non interconnectées au réseau électrique métropolitain français sont régies par une législation spécifique.Outre la Corse, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte, elles comprennent aussi Saint-Pierre et Miquelon, Saint Martin, Saint Barthélemy, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna ainsi que la Nouvelle Calédonie et les îles du Ponant et Chausey.Fin 2021, les énergies renouvelables couvraient en moyenne 32% du mix électrique de ces zones non interconnectées (contre 29% en 2020).La hausse du rythme du développement de ces énergies observée ces dernières années demeure "insuffisante" pour atteindre les objectifs fixés par la loi, soulignait la CRE dans une délibération du 8 septembre 2022.