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Il y a 4 ans et 22 jours

Deux ans après l'incendie, Macron sur le toit éventré de Notre-Dame

De 47 m de hauteur, sous un ciel bleu parsemé de nuages, le président contemple le trou béant au milieu de la splendeur gothique, résultat de l'effondrement de la flèche sous l'action des flammes, le 15 avril 2019.Il loue "l'immense travail accompli" en deux ans et la "fierté collective" de voir la "Grande Dame" reprendre corps, mais insiste-t-il: "il va falloir tenir nos objectifs".Casque blanc sur la tête, combinaison grise et masque noir, c'est la première fois que le chef de l'État, accompagné de la maire de Paris Anne Hidalgo, revient officiellement sur les lieux depuis que la toiture et la flèche sont parties en fumée. Mais cette fois, il a pu observer au plus près l'ampleur de la tâche, à laquelle 35 entreprises sont dévolues, pour tenir l'objectif de 2024.L'échafaudage préexistant déformé par l'incendie a été enlevé à l'automne et une plateforme installée autour du toit du transept éventré. Acheminés par un ascenseur, entre 80 et 200 charpentiers, échafaudeurs, cordistes, suivant les tâches à effectuer, se hissent chaque jour sur le célèbre monument.Pierres instablesEn ce moment, ils sont 130, dirigés par une vingtaine d'architectes, à s'atteler avec prudence. "Il y a des endroits très fragiles, comme là où la flèche s'est fracassée et a fracassé la voûte", explique l'architecte en chef Philippe Villeneuve.De la plateforme, des cordistes s'élancent en rappel pour maçonner les pierres instables des voûtes du chœur. Une phase de sécurisation indispensable "pour éviter que les échafaudeurs ne prennent des risques lorsqu'ils vont démonter ces bouts de voûte", explique M. Villeneuve.C'est là même que s'érigera la nouvelle flèche, reconstruite à l'identique de celle ajoutée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Dès 2024? "Tous les matins, je me lève dans cet objectif-là", veut croire M. Villeneuve, son successeur. "Viollet-le-Duc l'a montée rapidement. Il n'y a pas de raison qu'avec nos moyens modernes, on n'y arrive pas."Après être redescendu du toit et passé par le chœur, Emmanuel Macron, son représentant spécial pour la reconstruction, le général Jean-Louis Georgelin et Anne Hidalgo ont repris un ascenseur pour arriver sous les voûtes.A la croisée des transepts, l'un des charpentiers à l'œuvre sur les voûtes temporaires formule un vœu. "J'espère que ce sera, comme le veut la tradition, le plus jeune ouvrier de la société qui posera le coq" sur la flèche de la cathédrale.2024, objectif maintenu"Nous tiendrons le délai" de rendre Notre-Dame au culte et à la visite en 2024, a affirmé plus tôt sur France Inter le général Georgelin, "ce qui ne veut pas dire que tout sera terminé". La restauration de certaines chapelles sera "peut-être" encore en cours "et, bien sûr à l'extérieur il y aura des travaux", a-t-il prévenu.Quelque 833 millions d'euros ont été recueillis pour cette restauration grâce à une collecte nationale et internationale qui a rassemblé 340.000 donateurs.Si Mme Hidalgo, qui s'est dite "optimiste" sur les délais, et M. Macron mettent de côté leurs différends quand il s'agit de Notre-Dame, deux adversaires politiques, les leaders du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de Debout la France!, Nicolas Dupont-Aignan, ont demandé sur Twitter: "Où en est l'enquête?"Deux ans après, les enquêteurs ont terminé leurs investigations dans les décombres, mais une longue phase d'analyse des prélèvements doit encore s'étendre sur plusieurs mois pour essayer de déterminer l'origine du sinistre.Des politiques saluent la reconstruction de Notre-DamePlusieurs responsables politiques essentiellement de droite et la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo ont salué jeudi la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée il y a deux ans par un incendie. Marine Le Pen a demandé où en était l'enquête.La maire PS de Paris, Anne Hidalgo"Il y a 2 ans, #NotreDame était frappée par un terrible incendie. Alors que la restauration se poursuit, Paris lance un projet de valorisation patrimoniale et d'embellissement des abords de la cathédrale, afin de révéler toute la richesse du site et mieux accueillir les visiteurs" (Twitter).Sur le chantier, elle s'est dite "très impressionnée à la fois sur la partie technique de ce chantier monumental mais aussi par cette ferveur, cet engouement autour de ce défi regardé dans le monde entier". La présidente du RN et candidate à l'Élysée Marine Le Pen (Twitter) "Il y a deux ans, un violent incendie ravageait le cœur de la cathédrale #NotreDameDeParis. Nous gardons tous en mémoire ces images terribles qui nous ont affligés, mais aussi l'héroïsme des pompiers de Paris qui ont sauvé l'édifice. Où en est l'enquête ?" Le président des Hauts-de-France et candidat à l'Élysée Xavier Bertrand (Twitter) "Reconnaissance aux @PompiersParis qui sont intervenus à #NotreDameDeParis et à ceux qui ont contribué pour la reconstruction de ce joyau de notre patrimoine. #NotreDame est une part de l'âme française, merci aux artisans et aux métiers d'art qui permettront sa renaissance". La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse (Twitter) "Aujourd'hui 15 avril 2021, deux ans après le terrible incendie de #NotreDame, l'agence des espaces verts régionale offre 60 chênes de qualité exceptionnelle pour la rénovation de sa charpente. Déjà 10MEUR d'aides versées par l'Ile-de-France #EnsembleReconstruireNotreDame" Le chef de file des députés LR Damien Abad (Twitter) "Il y a 2 ans, un monument majeur de notre histoire prenait feu, un des plus éclatants témoignages de notre culture et de notre civilisation. Mais, comme un symbole, #NotreDameDeParis a su triompher des flammes ! #Reconstruction" Le numéro deux du RN Jordan Bardella (Twitter) "Le 15 avril 2019, nous avons dit qu'être Français est avoir eu le cœur qui saigne en voyant brûler Notre-Dame. Merci aux sapeurs-pompiers de Paris d'avoir sauvé l'une des plus belles créations de l'humanité, cette œuvre si française que nous saurons reconstruire et transmettre" Le maire LR de Nice Christian Estrosi (Twitter) "Il y a deux ans, l'incendie de #NotreDame de Paris a suscité un traumatisme et engendré une unité extraordinaire. Je veux rendre hommage aux pompiers engagés ce jour et porte l'espoir que cet édifice renaisse dans le respect de son histoire et son architecture". Le député et candidat à l'Élysée Nicolas Dupont-Aignan (Twitter) "Notre-Dame a tenu. Pas la patience des Français : où en est l'enquête deux ans après ? Nous voulons connaître la cause du brasier qui aurait pu détruire le symbole de nos racines, courageusement sauvé par nos pompiers. Au bout de deux ans, aucune piste... Que nous cache-t-on ?"
Il y a 4 ans et 22 jours

Vitrage dynamique pour le Pavillon France

La prochaine Exposition universelle se tiendra  du 1er octobre 2021 au 30 mars 2022 à Dubaï,  autour du thème « Connecter les esprits, Construire le futur ». Il sera décliné en trois sous-thèmes : Durabilité, Opportunité et Mobilité. Parmi les innovations qui seront mises en œuvre sur le Pavillon France, la Compagnie Française des Expositions (Cofrex), maître d’ouvrage du programme, et les agences d’architectures Atelier du Prado et Celnikier & Grabli Architectes, ont sélectionné le vitrage dynamique SageGlass.  Il habillera les façades du Belvédère qui accueillera, sur une surface de 1 000 m², tous les événements professionnels. Intelligente, la solution SageGlass se teinte et s’éclaircit, automatiquement ou à la demande, pour contrôler le rayonnement solaire grâce à des capteurs placés à différents endroits de la façade. Un atout qui a motivé le choix des architectes. Gage de confort intérieur, le vitrage SageGlass empêche l’éblouissement et les excès de chaleur. Des sujets majeurs dans le climat chaud et désertique de Dubaï, où la température extérieure peut atteindre 50°C.  Visuel : © COFREX / Pavillon France  
Il y a 4 ans et 24 jours

Travailler à l’étranger : l’expérience d’Architecturestudio

Alexander Arjona Jacobi, architecte partenaire d’Architecturestudio, raconte son expérience dans le développement des nombreux projets de l’agence à l’étranger. De l’Afrique à l’Asie, en passant par l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient, il livre au travers d’anecdotes une réalité bien éloignée des clichés. Un grand nombre de projets d’Architecturestudio se trouve dorénavant hors de nos […] L’article Travailler à l’étranger : l’expérience d’Architecturestudio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 24 jours

Treetek : immeuble mixte bois et béton à Lille

Tereneo, filiale de Nexity, a livré à INEA l’immeuble Treetek, en structure mixte bois et béton aux performances environnementales exceptionnelles, au sein du pôle d’excellence dédié au numérique EuraTechnologies à Lille. L’immeuble TREETEK développe 6 000 m² de surface en deux bâtiments de 4 000 et 2 000 m², et a été conçu par l’agence d’architecture MATADOR et DE ALZUA+. Réalisée en structure mixte bois et béton, l’opération vise le niveau E2C1 de la certification E+C- (niveau E1C1 atteint). Il revêt un rythme de façade en briques respectueux du dessin régulier et très ordonnancé des bâtiments industriels historiques, dont l’ancienne usine Le Blan Lafont est une trace. L’utilisation de la brique moulée main aux arêtes irrégulières, sablée, de couleur rouge foncé présente de plus une excellente résistance au feu (classement A1) et limite sa propagation. Treetek, avec son patio intérieur planté d’arbres et de vivaces sur 600 m² confirme le choix d’une palette végétale à forte variation et ambiance estivale et hivernale contrastée – vert en été, couleurs en hiver ; il s’agit d’un tiers-lieu essentiel créant un vrai lien entre les futurs occupants, conjugaison de travail et bien-être, espace de convivialité, de rencontres : la recherche du bien vivre. L’accent a été mis sur le volet digital : contrôle d’accès, contrôle de l’éclairage et contrôle des températures sont désormais accessibles au bout des doigts de chaque utilisateur depuis leur smartphone.
Il y a 4 ans et 24 jours

A Beyrouth, la Tour Aya, signée SOA

Après 36 mois de travaux, l’agence parisienne SOA architectes (Augustin Rosenstiehl) a livré en janvier 2021 à Beyrouth (Liban) la Tour Aya, un immeuble de 7 254 m² SDP. L’ouvrage, édifié pour HAR Properties maître d’ouvrage pour 25 M€ HT compte 45 logements, bureaux et commerces. Dans le quartier historique de Mar Mikhael, une tour […] L’article A Beyrouth, la Tour Aya, signée SOA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 25 jours

À Paris, un immeuble restructuré en centre d’hébergement pour le Samu Social

L’agence CoBe Architecture et Paysage signe la restructuration et la surélévation de cet immeuble du... Cet article À Paris, un immeuble restructuré en centre d’hébergement pour le Samu Social est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 28 jours

Centre de recherche Horiba, à Paris-Saclay, par Sérau Architectes

Sur le quartier ouest de Polytechnique à Palaiseau (Essonne), dans le cadre du Campus Paris-Saclay, le Centre de recherche en optique et siège européen du groupe Horiba, un ouvrage conçu par l’agence parisienne Sérau Architectes, est enveloppé de Métal Déployé pour de multiples raisons. La Société Horiba Jobin Yvon, fondée en 1819, est un acteur […] L’article Centre de recherche Horiba, à Paris-Saclay, par Sérau Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 28 jours

Campus dans une enveloppe brute et industrielle

L’agence Taillandier Architectes Associés a imaginé un programme sobre et à l’écriture industrielle marquée pour le nouveau Campus ENOVA à Labège, à proximité de Toulouse. Sa structure béton s’élève sur trois niveaux et revêt une enveloppe largement vitrée : 650 m2 de murs-rideaux GEODE et plus de 500 m2 de châssis SOLEAL 65. Des solutions en aluminium sélectionnées pour leurs profilés fins et discrets, conjugués à des performances thermiques optimales. Recouvertes d’une vêture métallique micro-perforée et pliée, ces solutions Technal maximisent le clair de vitrage. Les étudiants bénéficient d’une lumière naturelle optimale sans être éblouis par les rayons du soleil. Grâce à leurs performances thermiques (Ucw = 1,3 W/m2.K – Ug = 1 pour GEODE, et Uw = 0,9 W/m2.K, Sw = 0,50 et TLw = 0,61 pour SOLEAL 65), les murs-rideaux participent au confort thermique des occupants été comme hiver. Seul le hall traversant est totalement vitré (110 m2), offrant une large transparence depuis la rue adjacente vers le parc boisé au cœur de la parcelle. Au rez-de-chaussée, l’aile Est du bâtiment héberge également de grandes salles de cours et un amphithéâtre, largement ouverts sur le cheminement extérieur et le cours d’eau.  Brut et naturel, l’aluminium était un choix conceptuel cohérent. Pour répondre au budget, l’architecte et l’ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL P.O ont travaillé sur la rationalisation des 34 murs-rideaux, avec des dimensions identiques (L. 3,30 x h. 4,25 x m). Depuis l’extérieur, leur couleur laquée « Aluminium Gris » (RAL 9007) contraste avec cette peau en aluminium naturel. Côté intérieur, elle semble se confondre avec le béton des murs. Le Campus ENOVA a reçu la mention ETUDIER au dernier Palmarès Architecture Aluminium Technal organisé en 2019.  Crédit Photo : Technal – Photographe Roland Halbe  Architecte : Taillandier Architectes Associés   
Il y a 4 ans et 29 jours

Enscape 3.0, la solution de rendu temps réel pour les architectes, plus intuitive et réaliste

L'objectif d'Enscape est d'offrir la possibilité d'intégrer les visualisations très réalistes dès le début du processus de conception. L'élément qui se démarque dans cet outil est ce qui est appelé « source unique de vérité » (single source of truth, en anglais) : les utilisateurs - qu'ils soient architectes, concepteurs ou architectes d'intérieur - travaillent directement dans leur programme de Conception Assistée par Ordinateur (CAO) pour la réalisation de leur modèle 3D. À partir de ce dernier, le plug-in Enscape 3.0 génère la visualisation en un seul clic, sans étapes intermédiaires ni exportation ou importation de différents formats de fichiers. Toutes les modifications apportées dans le logiciel de CAO sont instantanément visibles dans Enscape 3.0.« J'apprécie particulièrement l'utilisation d'Enscape pour son ergonomie et son extrême simplicité d'utilisation. Pour l'ambitieux projet Biotope à Lille par exemple, les rendus que nous avons créés étaient parfaits pour représenter ce que nous pensions être le meilleur pour le design. Enscape a été un outil absolument essentiel pour déterminer les décisions à prendre au cours de ce projet », témoigne Olivier Riauté, architecte-infographiste et fondateur de l'agence française KeurK Architecture.Plus qu'un outil de conception - Enscape 3.0 est un outil de travailEnscape est plus qu'un simple outil de conception. Le plug-in simplifie l'intégralité du flux de travail, dès la première esquisse.« Rendre le bâtiment mais aussi tout ce qui l'entoure et le compose, y compris l'ameublement, tangibles avant que l'ensemble ne devienne une réalité, c'est ce que nous rendons possible avec Enscape 3.0. Nos clients du monde entier sont particulièrement enthousiastes à l'égard de sa simplicité et de son intuitivité. Les architectes et les designers peuvent intégrer des visualisations architecturales dans leur processus de planification et ainsi optimiser le processus de conception », souligne Christian Lang, PDG d'Enscape.Une interaction parfaite entre le modèle 3D, les fonctions, les données BIM et la simulation : voilà ce que permet Enscape. En mode BIM, les informations stockées à partir du modèle CAO, telles que les propriétés du produit, les dimensions ou les prix, sont également affichées dans la visualisation. Il est alors possible de répondre aux questions des clients directement, sans avoir à passer du modèle original à la représentation 3D.Enscape peut aussi afficher des vues orthographiques en 2D, telles que des plans d'étage, des coupes et des élévations, directement à côté de l'illustration en 3D. Pour les clients et l'ensemble des équipes impliquées dans la construction, l'outil est souvent d'une grande aide pour expliciter l'intention de la conception. En mode Collaboration, toutes les parties-prenantes du projet peuvent positionner des annotations directement dans la visualisation et ainsi communiquer des demandes de changement. Les visualisations peuvent être exportées non seulement sous forme de vidéos mais aussi de photos, ce qui offre une valeur ajoutée considérable, même pour les présentations sur papier. En mode Blanc, le modèle est en outre affiché sous forme de modèle numérique en tons blancs.Enscape propose également une large gamme d'objets photoréalistes, tels que des personnes, des meubles et des plantes, provenant de différentes régions géographiques, ce qui permet une représentation ultraréaliste dans le plan et dans la visualisation. Les objets personnalisés peuvent être stockés dans la bibliothèque de ressources, une caractéristique particulièrement intéressante pour les architectes d'intérieur.Les nouvelles fonctionnalités d'Enscape 3.0 en un coup d'œil :Refonte de l'interface utilisateur : un fonctionnement intuitif - la nouvelle interface utilisateur guide les utilisateurs pas à pas ;Plus grande diversité de ressources : les éléments provenant de régions et de cultures spécifiques font désormais partie de la bibliothèque et sont constamment mis à jour ;Gestion des téléchargements : de meilleurs moyens de partager, gérer et organiser les téléchargements ;Rendu par lots pour Vectorworks : un gain de temps - permet désormais un rendu des groupes d'images en une seule fois ;Amélioration du rendu des surfaces réfléchissantes.Le plug-in Enscape 3.0 est compatible avec les logiciels de CAO Autodesk Revit, Rhino, ArchiCAD, Vectorworks et SketchUp. Grâce à son prix abordable de licence et à sa facilité d'utilisation, Enscape convient aussi bien aux petits cabinets d'architectes qu'aux grands bureaux.
Il y a 4 ans et 31 jours

Enquête européenne sur l'égalité des genres dans l'architecture: plus qu'un mois pour participer

L'ambitieuse enquête européenne sur l'égalité des genres et l'avancement de carrière au sein des agences d'architecture et des bureaux d'ingénieurs est ouverte jusqu'à la fin du mois d'avril 2021. Toutes les contributions sont importantes pour documenter la situation actuelle et imaginer des perspectives […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 31 jours

Breitenbach Hotel, par Reiulf Ramstad, mâtiné d’Alsace et de Scandinavie

A Breitenbach (Haut-Rhin), l’agence danoise Reiulf Ramstad Arkitekter, en collaboration avec ASP Architecture, a livré en 2020 un étonnant hôtel – 48° Nord – né de la rencontre de plusieurs cultures et composé de 14 hyttes de 20 à 60 m². Communiqué. Breitenbach Landscape Hotel propose une expérience holistique et authentique d’écotourisme en Alsace, inspirée […] L’article Breitenbach Hotel, par Reiulf Ramstad, mâtiné d’Alsace et de Scandinavie est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 33 jours

Musée d’art moderne de Fontevraud, signé 2BDM

En décembre 2020, l’agence parisienne 2BDM architectes (Christophe Batard, ACMH) a livré le nouveau musée d’art moderne de Fontevraud (Maine-et-Loire), logé dans l’abbaye royale. Maîtrise d’ouvrage : Région des Pays de la Loire. Budget : 9 M€ HT. Avec Constance Guisset, scénographe, élégance et sobriété pour une architecture écrin. Communiqué. Le bâtiment de la fannerie, […] L’article Musée d’art moderne de Fontevraud, signé 2BDM est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 34 jours

Ferme de la Suze, à Samer, un haras signé Joly-Loiret

A Samer (Pas-de-Calais), l’agence Joly-Loiret (Serge Joly et Paul-Emmanuel Loiret) a livré en 2019, pour C.C. Desvres Samer maître d’ouvrage, la réhabilitation et extension d’une ancienne ferme en haras d’élevage de chevaux de trait. Nichée au sein de 7,5 hectares de paysage, une réalisation de 2 500 m² (budget : 4 M€ HT) qui sent l’écurie. […] L’article Ferme de la Suze, à Samer, un haras signé Joly-Loiret est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 35 jours

Une auberge de jeunesse en surélévation bois place de la Nation à Paris

En février, Linkcity Ile-de-France a remis les clés à Just Like Home de ce programme de 1 100 m2 réalisé en VEFA, qui a comme particularité d’avoir été construit au-dessus d’un supermarché Casino, resté en activité pendant une grande partie des travaux. L’opérateur a opté pour une construction en épicéa, réalisée par les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France avec l’appui du pôle d’expertise bois de Bouygues Bâtiment France Europe, WeWood. Le choix de ce mode constructif présente de nombreux avantages, le principal étant le faible impact carbone du projet. La légèreté du matériau bois, alliée à sa rapidité de mise en œuvre, ont permis la réalisation de cette surélévation dans un délai réduit, tout en conservant un chantier propre et en limitant les nuisances. Pour réussir à insérer une construction neuve dans un ensemble architectural historique fort, l’agence JBMN Architectes et l’agence Architecture Pelegrin, ont travaillé dans le respect et en harmonie avec le bâti environnant. Volumétrie des constructions, rythme des niveaux, choix des matériaux, sélection des couleurs… Tout a été conçu pour proposer une écriture architecturale contemporaine, respectueuse du langage architectural existant. Côté place, la façade s’inscrit dans le prolongement et à l’alignement des bâtiments haussmanniens qui l’environnent, la taille et la disposition des ouvertures s’inspirant volontairement des façades voisines.  A l’arrière du bâtiment, la façade se déploie sur une cour dégagée qui préserve des vis-à-vis. Les chambres seront majoritairement placées dans les espaces nobles tandis que les circulations verticales ainsi que les espaces de services tels que la bagagerie seront positionnés côté cour. 
Il y a 4 ans et 37 jours

Lauréats du concours d'architecture Archi Jeunes organisé par l'agence Valode & Pistre

Archi Jeunes habiter, demainAu-delà du choc sanitaire et économique qu'elle provoque, la crise du COVID change notre vision de nombreux aspects de la vie collective et individuelle. Elle aura un impact à long terme sur nos comportements et en particulier ceux liés à notre façon d'habiter. Simultanément à cette crise, la prise de conscience des effets du réchauffement climatique et de la pollution de la planète dus aux activités humaines est de plus en plus largement partagée par la population.Une des conséquences de cette pandémie devra être l'impérative prise en compte, dans la conception de l'habitat, des nouvelles attentes sanitaires, sociales et environnementales, qui se sont fortement révélées à l'occasion de cette crise.Les architectes Denis Valode et Jean Pistre pensent qu'il est nécessaire et utile d'ouvrir le débat à une nouvelle génération d'architectes, pour imaginer de nouvelles formes d'habitat. Conscients aussi des difficultés d'insertion professionnelle de cette jeune génération, directement impactée par les effets de la crise sanitaire (quasi absence de stages, formation à distance…), ils ont souhaité agir concrètement pour tendre la main aux talents de demain.En organisant le prix « Archi Jeunes », l'agence Valode & Pistre souhaite donner la parole aux étudiants en architecture en fin d'études ou tout récemment diplômés, qui entendent contribuer à cette évolution.Imaginer un habitat collectif innovantLe projet architectural attendu était une proposition d'habitat collectif innovant apportant des réponses au constat d'inadaptation des logements et de leur environnement, ainsi qu'aux aspirations apparues à l'occasion de la crise du COVID et du confinement en particulier : contradictions entre vie professionnelle, scolaire et familiale, entre vie collective et distanciation, entre confinement et aspiration au contact avec les éléments naturels et la végétation ainsi que la diffusion des préoccupations écologiques.Le contexte, la localisation, les caractéristiques urbanistiques (densité, dimensions etc.) et le choix entre réhabilitation et construction neuve étaient laissés à l'appréciation des candidats.Les lauréats1er Prix : ASSIA GHANI & MÉLINA NDOUMBEMaisons ouvrières, RoubaixIl s’agit d’un projet de régénération d’un quartier constitué de maisons ouvrières typiques des Flandres. L’objectif est de développer des extensions, de structurer des associations de volumes, de redévelopper l’usage des jardins pour définir un habitat adapté à de nouvelles conditions de vie.2e Prix : ZINEB BENNOUNA & MARYLOU MACHECOURTAu kêr de demain, DakarLe projet propose le développement d’un habitat urbain dans des quartiers les plus pauvres de Dakar. Constitué de groupement de logements assemblés autour de la ressource en eau avec des préoccupations d’autosuffisance et de convivialité. La mise en œuvre de la construction remet au goût du jour des techniques traditionnelles oubliées, comme la voûte nubienne en terre.3e Prix :DIAEDDINE KHALEDPrémalliance, GrenobleCe projet consiste en une réhabilitation/transformation d’un complexe tertiaire préfabriqué des années 70. Les espaces sont reconfigurés pour créer des logements panoramiques disposant de loggias et d’un espace non affecté.4e Prix :TELMO ESCAPIL-INCHAUSPEWhat goes up must come downLe projet consiste en la construction de deux extensions en forme de tours transparentes dans l’espace inutilisé d’une résidence d’habitat social à Paris. Les nouvelles constructions apportent la possibilité de vivre à l’extérieur, en relation directe avec les éléments.5e Prix :LOUIS GIBAULTTour circuit - Circuit courtIl s’agit du projet d’une tour constituée d’un empilement de maisons individuelles - une densification à faible emprise. C’est une nouvelle typologie d’habitat qui associe mixité, flexibilité et qui est pensée comme un écosystème.Les 10 nominésLivila Platania & Emiliano Frega, Re-inventer la banlieue: BagneuxMarie Oudon & Anouk Merleau, Parking des ChaumettesHojun Bae, Votre espaceSophie Barre & Valentin Excoffon, 12 rue BalluMélitine Girel Chatellard & Rémi Santin, SisteronAndre Gonzalo Morales Sotomayor, Logement 2.021, NancyPauline Peytavin & Amélie Le Bot, De la zone aux quartiersAline Portalier & Nicolas Debest, Tour ZehrfussAbderraouf Djema & Romain Guillou, Au-delà des métropolesOcéane Meyer & Émilie Tonin, Usines BrussonToutes les informations relatives au concours sont à retrouver sur le site : www.archijeunes.com
Il y a 4 ans et 38 jours

Nelly Rodi : Projections inspirantes du bois pour le CNDB

Toujours soucieux d’intégrer les subtilités de l’environnement sociétal dans son action, le CNDB, tout comme les acteurs de la filière forêt-bois française, est particulièrement attentif aux évolutions sculptant le monde de demain. Focus sur sa collaboration avec Nelly Rodi. Le CNDB engage un dialogue constant avec des professionnels de domaines d’expertise variés pour consolider sa trajectoire et anticiper le cadre dans lequel les acteurs de la filière et le bois progressent. Pour faire émerger des lignes stratégiques cohérentes et efficientes, il est, à ce titre, indispensable de s’interroger sur l’usage que l’individu fera du bois, quel rapport entretiendra-t-il avec, comment chacun insérera le matériau dans son habitat. Afin de dessiner les premières lignes de réponses sur les tendances émergentes relatives au bois, le CNDB a fait appel aux compétences inspirantes de Vincent Grégoire, chasseur de tendances de l’agence de conseil en stratégie Nelly Rodi. Reposant sur du social listening et un regard acéré sur la société, Vincent Grégoire propose une macroanalyse pertinente laissant entrevoir quatre « sociostyles » majeurs. De la résistance à la quête en passant par la résilience en 2021, quatre grandes postures se dessinent : la revanche, le ralliement, la régénération et la réparation. L’identification de ces quatre grandes postures laisse entrevoir le profil détaillé des grandes familles de consommateurs et, de fait, de leur approche différenciée du bois dans l’habitat. « Il n’y a pas une tendance, il y a des bois ! C’est un état d’esprit. Il serait restrictif de se cantonner à une catégorisation socioprofessionnelle, notre approche se nourrit de l’ensemble des valeurs constituant le spectre de notre société pour faire émerger une colonne vertébrale de comportements et les publics s’y rattachant », explique d’ailleurs Vincent Grégoire. Derrière la posture de revanche s’affirment sans complexe les kiffers. Après des mois de frustrations liées au contexte sanitaire, les kiffers sont à la recherche d’une nouvelle normalité dans laquelle ils peuvent s’exprimer librement. À leur image, la maison des kiffers s’envisage comme un lieu de liberté exubérante invitant à l’inspiration. Le bois devient ici fantaisie, augmenté et connecté. L’année 2021 est bel et bien l’année de la résilience, si les kiffers trépignent d’envie et se lâchent sans retenue, d’autres optent pour une posture de ralliement. Leur épanouissement passe en effet par l’expression offensive de leur indépendance. Position disruptive, indépendance affichée, leur maison est un refuge qui se démarque par son confort et sa sérénité. Écrin alliant protection, technicité et éléments ostentatoires, le matériau bois s’y affiche alors sublimé, brûlé, pétrifié. Les « exhausteurs », quant à eux, tendent indubitablement à se régénérer eux-mêmes par leurs actions positives envers l’environnement. Affirmation écologique modérée, adeptes de la RSE, ils fusionnent le naturel à la technologie pour trouver des solutions optimales et durables dans leur habitat. Bien-être et bienveillance, la maison cocon de l’écologiste technophile se pare de matériaux naturels et biosourcés. Le sociostyle le plus philanthrope est le « réparateur ». Ancré dans son environnement proche et ambassadeur des circuits courts, il se définit comme le hippie nouvelle génération : il use, détourne, combine et recycle les matériaux à sa disposition. Décomplexé et attaché à la collaboration, le « réparateur » s’érige un habitat modulable composé de matériaux hétérogènes. Véritable tableau pédagogique de la réemployabilité et de la richesse des savoir-faire d’artisans locaux, la maison du « réparateur » expose le matériau bois sous toutes ses formes : recyclé, cassé, recollé, etc. Pour en savoir plus, visitez le site et les réseaux sociaux du CNDB.Visuels : © Jérôme Basset, Julien Lanoo_PNCB2020, Agence Karawitz / CNDBLa rédaction
Il y a 4 ans et 38 jours

Habitat durable : découvrez les lauréats du concours d'architecture Archi Jeunes

PALMARÈS. Les lauréats du concours d'architecture lancé par l'agence Valode & Pistre autour de la thématique de l'habitat durable, en résonance avec les enjeux brassés par la crise du Covid, ont été dévoilés. L'évènement s'adressait aux étudiants en école d'architecture ainsi qu'aux jeunes diplômés de moins d'un an, et au final cinq prix ont été décernés.
Il y a 4 ans et 42 jours

Jean Tschumi, l’architecte suisse de l’ombre

L’architecte et enseignant suisse, Jean Tschumi, a principalement œuvré après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950. [©Wiki Commons] A la suite d’une donation exceptionnelle, la Cité de l’architecture et du patrimoine consacre sa première rétrospective à l’architecte suisse Jean Tschumi. Cette dernière aura lieu, du 12 mai au 19 septembre 2021, dans le XVIe arrondissement de Paris. Près de 150 dessins, maquettes, photographies, pièces de mobiliers, films historiques, œuvres d’art seront disponibles le temps d’une évasion culturelle. De ses débuts de décorateur, au concours pour le siège de l’Organisation mondiale de la santé, l’exposition permet de (re)découvrir toute l’ampleur d’une œuvre. Bien que peu connu du public français, l’art de Jean Tschumi se partage entre la France et la Suisse. Spécialiste des sièges sociaux d’entreprises, son nom est rattaché à une architecture de prestige, fonctionnelle et moderne. Dans cette première rétrospective française, une douzaine de projets de l’architecte seront présentés. Elle s’articule autour d’une série de thèmes architecturaux, dont l’urbanisme souterrain, l’architecture d’entreprise, l’artisanat du dessin ou encore l’importance du mobilier. Des débuts prometteurs, de Lausanne à Paris Né en 1904, dans le canton de Genève, en Suisse, Jean Tschumi est initié, dès son plus jeune âge, au dessin et au travail du bois. Dans les années 1920, il s’installe en France, afin de suivre une formation à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il y étudie notamment au côté de l’architecte français Emmanuel Pontremoli. Simultanément, il s’inscrit à l’Institut d’urbanisme de l’université de Paris. Par la suite, l’architecte commence à travailler avec le designer de meubles et d’intérieur Emile-Jacques Ruhlmann. Puis, il conçoit l’aménagement intérieur de l’usine d’armement et de ferronnerie d’art Edgar Brandt, à Châtillon-sous-Bagneux (92). Il y occupe le poste de directeur artistique. Jean Tschumi collabore aussi à l’aménagement intérieur des cabines de luxe du paquebot Normandie. Les années 1930 et 1940 marquent un tournant significatif dans la carrière de l’architecte. Il fonde, à Paris son agence “Tschumi et Vermeil décorateurs” avec l’architecte suisse Henri Vermeil. Par la suite, Jean Tschumi rencontre Edouard-Marcel Sandoz, sculpteur, entrepreneur et mécène, avec lequel il se lie d’amitié et collabore sur plusieurs projets. L’entreprise de produits pharmaceutiques Sandoz devient le principal commanditaire de Jean Tschumi, multipliant ainsi les chantiers. Jean Tschumi et Edouard-Marcel Sandoz, une histoire d’amitié De 1951 à 1956, Jean Tschumi a réalisé le siège de la Mutuelle vaudoise à Lausanne. Le bâtiment est une mise en application du thème de la “corporate identity” voulu par son créateur. [©Christian-Richters]L’immeuble se compose de deux ailes et présente des façades de verre, reposant sur une série de piliers de béton. [©Christian-Richters] Après différents projets de décoration intérieure pour les sièges bâlois et parisiens, l’architecte réalise plusieurs laboratoires industriels et bureaux aux sorties de la Seconde Guerre mondiale. Dont ceux d’Orléans, entre 1945 et 1953, où il associe pilotis, claustras et brise-soleil. Cette réalisation structurelle en béton lui vaut une première reconnaissance dans la presse architecturale. Au cours de l’année 1943, sur recommandation de Sandoz, il est appelé à Lausanne pour former et prendre la direction de la nouvelle Ecole d’architecture et d’urbanisme de l’Université de Lausanne. Il occupe ce poste durant près de 18 ans, jusqu’en 1961. Grâce aux efforts qu’il a fournis sans relâche et à ses compétences inéluctables, l’école a acquis un rayonnement international. Parallèlement à sa charge d’enseignant et de directeur à Lausanne, l’architecte n’oublie pas son agence à Paris. Il continue d’y travailler sur plusieurs programmes. A partir de 1950, de grandes sociétés, telles que l’Assurance Mutuelle vaudoise, Nestlé et André Graines lui font confiance pour réaliser leurs sièges sociaux. Modernité, fonctionnalité et confort sont les maîtres-mots de ces projets. L’architecture de Jean Tschumi puise dans les leçons du classicisme structurel du spécialiste du béton armé, l’architecte Auguste Perret. Une carrière ayant marqué le Mouvement moderne Le siège de Nestlé, à Vevey, a été élaboré entre 1956 et 1960 par l’architecte suisse. Pour ce faire, Jean Tschumi s’est inspiré des œuvres de Le Corbusier. [©Christian-Richters] Au cours d’un voyage aux Etats-Unis, en 1952, Jean Tschumi s’inspire des nouveaux modèles américains et de leurs façades-rideaux diaphanes en métal et en verre. L’architecte les introduit notamment pour les sièges de la Mutuelle vaudoise accidents (1951-1956), à Lausanne, et de Nestlé, à Vevey (1956-1960). Tous deux ouverts sur le panorama du lac Léman. Jean Tschumi réalise d’autres projets tout aussi importants, à l’image de la construction de L’Aula-des-Cèdres, fine coque en béton précontraint. Cette dernière tient alors lieu d’amphithéâtre pour l’Ecole polytechnique et universitaire de Lausanne, où Jean Tschumi est responsable de l’enseignement de l’architecture. Il élabore cet édifice avec l’ingénieur François Panchaud, lui-même y enseignant le béton armé. De 1961 à 1962, Jean Tschumi construit, en partenariat avec l’ingénieur François Panchaud, l’Aula-des-Cèdres à Lausanne. Cette collaboration entre les deux hommes est à l’origine d’immenses voiles de béton reflétant le bâtiment. [©Christian-Richters] Mais aussi, des bâtiments pour la société Sandoz à Orléans (45), Noisy-le-Sec (93) et Saint-Pierre-la-Garenne (27) et des Laboratoires Choay. Ou encore de l’exposition nationale suisse de Lausanne, pour laquelle il imagine une spectaculaire tour en béton et aluminium de 325 m de haut. Malheureusement, cette dernière ne vit jamais le jour. En effet, la carrière de l’architecte suisse, loin d’être à son terme, s’achève brusquement à l’aube du 25 janvier 1962. Jean Tschumi, alors âgé de 57 ans, s’éteint au cours d’un énième voyage à bord du train Paris-Lausanne, terrassé par une crise cardiaque. Tout au long de sa vie, Jean Tschumi, tant par son exemple que par son influence de pédagogue, s’est efforcé de remettre Lausanne sur le droit chemin. Il a œuvré pour la renommée de sa profession et nul doute que ses œuvres resteront pendant encore de nombreuses années comme une démonstration du Mouvement moderne. « Il a su, dans une œuvre prématurément interrompue, allier ce qui est de notre temps – les matériaux, les techniques. Et ce qui est de tous les temps : le respect du cadre, du site, des besoins et des aspirations des hommes », a déclaré, peu de temps après sa disparition, son ami de longue date l’architecte français, Pierre Vago.
Il y a 4 ans et 42 jours

Diamantino Pinho : Casa Santarém

À Santarém (Portugal), l’agence Diamantino Pinho vient de livrer une maison contemporaine ouverte sur la nature. Une villa lumineuse et authentique qui se démarque d’emblée par son architecture minimaliste. C’est dans un quartier résidentiel de Santarém que les architectes de Diamantino Pinho ont construit la Casa Santarém, une villa épurée ouverte sur la campagne alentour. Cette villa aux accents brutalistes est organisée de sorte qu’elle soit adaptée à la vie d’une famille. L’espace de vie s’articule en effet autour d’un patio avec piscine, séparant ainsi les pièces communes de la zone privée. La gande salle de séjour et le salon convivial se trouvent au centre et sont ouverts sur l'extérieur, tandis que les chambres sont installées à l’autre extrémité de la villa, afin d’assurer à chaque habitant une vraie intimité. En travaillant les matériaux, les architectes ont déployé un langage très épuré. À l’intérieur, le bois vient réchauffer des matières brutes ou des murs immaculés. Les différentes utilisations de ce matériau créent aussi un fil conducteur dans l’ensemble de la villa. Seules quelques touches de couleur, distillées avec parcimonie dans le mobilier, animent les pièces. Une villa sereine et confortable. Visuels : © Ivo Tavares StudioLa rédaction
Il y a 4 ans et 44 jours

Rénovation urbaine: ces banlieues à la recherche d'un centre-ville

Au pied de la mairie de Bobigny (Seine-Saint-Denis), au milieu des tours de logements sociaux, les pelleteuses abattent les derniers vestiges du vieux centre commercial à l'allure d'entrepôt qui accaparait depuis les années 1970 le cœur de cette ville-préfecture populaire.D'ici 2023, cette galerie marchande, ou "boîte à chaussures", doit laisser place à un quartier flambant neuf aux larges rues piétonnes à ciel ouvert.Elles offriront aux 50.000 Balbyniens une multitude de commerces de proximité, un cinéma de six salles, des bancs à l'ombre des arbres et des fontaines rafraîchissantes. A l'échelle locale, une petite révolution urbaine."C'est important d'avoir un endroit où vous ne faites rien du tout. Vous vous retrouvez, vous vous asseyez sur les bancs. Les ados se retrouvent, zonent ici. C'est le rôle d'un centre-ville", explique à l'AFP l'architecte Pierre Alain Trévelo, dont l'agence TVK a conçu ce nouveau quartier.Jusqu'ici à Bobigny, une commune rurale qui s'est transformée à la faveur de l'explosion urbaine et démographique après la Seconde guerre mondiale, "il n'y avait pas de centre-ville", rappelle Benjamin Dumas, le directeur de cabinet du maire (PCF) Abdel Sadi. "Le lieu pour se retrouver, c'était la dalle."Le chantier s'inscrit dans l'effort de renouvellement et de revitalisation au long cours du centre de la ville, où se côtoient cités montées sur des dalles surélevées et bâtiments administratifs.Revitaliser le centre-villePensé selon l'architecture moderne et politique de l'époque, le quartier a surgi de la campagne au tournant des années 1960-1970 pour intégrer une importante population ouvrière dans cette ville traditionnellement communiste et répondre à la crise du logement. Mais, un demi-siècle plus tard, ce modèle a mal vieilli et est de plus en plus contesté.Sans faire dalle rase du passé, Bobigny cherche toutefois depuis une vingtaine d'années à adapter son urbanisme.La municipalité veut ramener au niveau du sol la circulation des piétons, qui se faisait en hauteur sur les dalles ou passerelles, et créer une continuité nouvelle dans le tissu urbain.L'une des cités a vu sa dalle démolie et deux tours abattues, pour l'ouvrir sur le reste de la commune. Une autre devrait voir une partie de ses dalles disparaître. C'est au milieu de cet ensemble que doivent s'insérer les nouvelles rues commerçantes.L'ancien centre-ville "n'était plus adapté, notamment à cause de la voiture, de la confiscation du rez-de-chaussée", estime M. Trévelo. "Il fallait redonner la primauté au piéton et chercher à faire une pièce fédératrice de tout ce qu'il se passe autour".Vingt ans de travauxDe l'autre côté de l'Ile-de-France, Evry-Courcouronnes tient un raisonnement similaire. La mairie compte démolir une partie de sa dalle de centre-ville et réaménager le quartier. Un chantier d'au moins vingt ans.Le chef-lieu de l'Essonne est né de la fusion récente de Courcouronnes et d'Evry, une ville nouvelle des années 1960 imaginée autour d'une dalle et d'un gigantesque centre commercial qui occupe près de la moitié du coeur de la ville, à une époque où la voiture était reine."L'habitant moyen de l'Essonne qui vient une fois à Evry, il arrive dans un parking sombre et dégueulasse, il sort par un escalier qui sent l'urine et arrive sur une dalle", soupire le maire Stéphane Beaudet (ex-LR).Malgré la concentration dans cette zone des services essentiels aux 70.000 habitants (université, tribunal, préfecture, centre sportif, poste...), l'inhospitabilité des lieux les dissuadent de s'y attarder.Selon des études menées pour le projet, explique l'élu, une personne flânant dans un agréable centre-ville de province marche au maximum à 3 km/h.A Evry, la vitesse de déplacement moyenne d'un piéton est de 5-6 km/h."La sauce ne prend pas", constate l'architecte Xavier Lauzeral, qui travaille sur la réhabilitation du centre d'Evry, "les échanges qui ont été imaginés entre les différentes fonctions commerciales et urbaines ne se sont pas produits".Sur place, les commerçants ne sont pas tous informés des travaux en gestation, qui devraient débuter dans quelques années, mais en comprennent l'utilité. "Ce n'est pas très vivant comme centre, à part les banques et les restos, il n'y a pas de boutiques. On n'a qu'une clientèle de bureau mais ça serait bien de pouvoir se diversifier", témoigne Sandrine Chareunphol, qui y tient un restaurant.Pour Xavier Lauzeral, il faut "revenir sur les fondements et la conception initiale de la ville" et surtout attendre que les habitants s'approprient leur nouveau centre. Les villes nouvelles savent que Rome ne s'est pas faite en un jour.
Il y a 4 ans et 45 jours

A La Défense, pour des bureaux, la Trinity selon Cro&Co

L’agence Cro&Co Architecture (Jean‑Luc Crochon) a livré en novembre 2020 à La Défense la tour Trinity, pour SCI Trinity Défense (Unibail Rodamco Westfield) maître d’ouvrage. Haute de 150 m pour 32 étages, cette tour de 49 400 m² SDP dédiée aux bureaux et commerces entend casser les codes de la tour de bureaux. Communiqué. Haute […] L’article A La Défense, pour des bureaux, la Trinity selon Cro&Co est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 46 jours

La ville sous cloche ? Le droit de l’urbanisme en jouant !

Né dans le prolongement d’un programme de recherche porté par l’Université d’Angers, le jeu ‘La ville sous cloche ?’ a pour objectif de permettre aux collectivités et acteurs de l’urbanisme et du patrimoine (agences d’urbanisme, CAUE…) de sensibiliser les habitants à la réglementation, aux procédures à respecter, ainsi qu’aux acteurs mobilisables pour leurs projets de […] L’article La ville sous cloche ? Le droit de l’urbanisme en jouant ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 46 jours

AFJ Architectes « chérit le matériau béton »

« Rude, avec empreintes, lisse… le béton est mis en avant dans notre travail », indique l’architecte Anne-Françoise Jumeau. [©Sergio Grazia] Depuis 24 ans, l’agence parisienne Anne-Françoise Jumeau Architectes (AFJA) met tout son savoir-faire au service d’une architecture intelligente et toujours en phase avec la réalité des contextes. Elle est particulièrement aguerrie aux projets riches et complexes. Chez elle, le matériau prend tout son sens. Son langage architectural tient pour beaucoup à une recherche constante d’optimisation des matériaux. En allant même jusqu’à la création de pièces uniques à partir des produits normalisés.  Le béton lisse se fait miroir à L’Atrium, sur le campus Pierre et Marie Curie, à Paris. [©Luc Boegly]Le béton est incrusté de lumières fluos à L’Autre Canal, à Nancy (54). [©Luc Boegly]Le béton brut s’anime d’empreintes aux motifs “camouflage” au Café Musiques, à Savigny-le-Temple (77). [©Nicolas Borel] Le béton mis en avant Ce processus de recherche se traduit dans l’attention portée aux états de surface des matériaux. « Rude, avec empreintes, lisse… le béton est mis en avant dans notre travail », indique Anne-Françoise Jumeau, architecte et fondatrice de l’agence éponyme. D’ailleurs, cette dernière vient de publier un petit fascicule dénommé “Matières”, richement illustré, qui revient sur le travail des matières poursuivi par AFJA. Ainsi, est décrit comment le béton brut s’anime d’empreintes aux motifs “camouflage” au Café Musiques, à Savigny-le-Temple (77). Ou d’une texture à la planchette, rehaussée par l’incrustation de tubes fluos sur variateur à L’Autre Canal, à Nancy (54). Ou encore comment le béton peut être anobli par un surfaçage très lisse, presque miroir, comme à L’Atrium, sur le campus Pierre et Marie Curie, à Paris. Par ailleurs, cette publication rend compte de la technicité d’un béton blanc auto-plaçant, qui a été exploitée pour la réalisation d’une façade d’une hauteur de 12 m, ponctuée d’une trame de contre-formes verticales, à la Médiathèque de Clamart (92). Enfin, l’agence met aussi en œuvre le bois. Notamment, à La Dynamo, à Pantin (93) ou dans 35 logements du boulevard de Grenelle, à Paris. Quant aux autres matériaux – la terre cuite -, ils n’en occupent pas une moindre place dans le travail de l’architecte. Une fois encore, l’adage “le bon matériau pour le bon usage” se vérifie… Anne-Françoise Jumeau, architecte et fondatrice de l’agence éponyme, vient de publier un petit fascicule dénommé “Matières”, richement illustré, qui revient sur le travail des matières poursuivi par AFJA. [©ACPresse] Le fascicule “Matières” est disponible sur demande à agence@afja-architecture.com Le fascicule “Matières” publié par Anne-Françoise Jumeau Architectes reflète le travail mené par l’agence ces dernières années. [©ACPresse]
Il y a 4 ans et 47 jours

Avec SHIFT, à Issy l’agence Arte Charpentier reconstruit sur elle-même

A Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), pour Unibail-Rodamco-Westfield maître d’ouvrage, Arte Charpentier Architectes a livré en décembre 2019 SHIFT, une réhabilitation au cœur d’un quartier en plein renouveau. Communiqué. Idéalement situé dans un quartier en plein essor qui attire de nombreuses entreprises et administrations, SHIFT est conçu comme un accélérateur de transformation vers des modes de travail plus […] L’article Avec SHIFT, à Issy l’agence Arte Charpentier reconstruit sur elle-même est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 49 jours

Quai de Jemmapes à Paris, un bâti industriel reconstruit sur lui-même par DL2A

L’agence DL2A (Didier Lefort) a livré en octobre 2019, pour SI Neuilly Château maître d’ouvrage, la rénovation totale des façades et la réhabilitation des parties communes d’un imposant immeuble industriel des années 30 d’une surface de 11 000 m², en bordure du canal Saint-Martin, quai de Jemmapes à Paris (Xe). Communiqué. Pour les parties communes […] L’article Quai de Jemmapes à Paris, un bâti industriel reconstruit sur lui-même par DL2A est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 50 jours

Valode & Pistre prime les jeunes architectes

Le 1er prix a été décerné à Assia Ghani et Mélina Ndoumbe avec leur projet “Maisons ouvrières”, à Roubaix. [©Archi Jeunes /Valode & Pistre] L’agence parisienne Valode & Pistre Architectes a lancé un grand concours autour de l’habitat durable. Celui-ci est dédié aux étudiants en école d’architecture et aux jeunes diplômés de moins d’un an. Les résultats viennent d’arriver… Cinq prix pour cinq visions de l’habitat collectif de demain. Le jury a ainsi récompensé les meilleures réponses à ce thème. La réflexion des candidats s’est portée à la fois sur la dimension sociale et les enjeux environnementaux de l’habitat.  De nouvelles formes d’habitat Les architectes Denis Valode et Jean Pistre, co-fondateurs de l’agence éponyme, pensent qu’il est nécessaire d’ouvrir le débat avec une nouvelle génération d’architectes. Ceci, pour imaginer de nouvelles formes d’habitats. « Conscients aussi des difficultés d’insertion professionnelle de cette jeune génération, directement impactée par les effets de la crise sanitaire, ils ont souhaité agir concrètement pour tendre la main aux talents de demain », peut-on lire dans le communiqué de presse. Le projet architectural attendu était une proposition d’habitats collectifs innovants. Apportant des réponses au constat d’inadaptation des logements et de leur environnement. Ainsi qu’aux aspirations apparues lors de la crise de la Covid et du confinement, en particulier. Le contexte, la localisation, les caractéristiques urbanistiques et le choix entre réhabilitation et construction neuve étaient laissés à l’appréciation des candidats. Les lauréats sont… • Le 1er prix a été décerné à Assia Ghani et Mélina Ndoumbe avec leur projet “Maisons ouvrières”, à Roubaix. Il s’agit d’un projet de régénération d’un quartier constitué de maisons ouvrières typiques des Flandres. L’objectif est de développer des extensions, de structurer des associations de volumes. Mais aussi de redévelopper l’usage des jardins pour définir un habitat adapté à de nouvelles conditions de vie. Le duo de filles gagne une bourse de 8 000 € et un stage de recherche rémunéré de 6 mois au sein de l’agence Valode & Pistre. • Le 2e prix récompense “au Kêr de demain”, un projet de développement d’un habitat urbain dans des quartiers très pauvres de Dakar, au Sénégal.Porté par Zineb Bennouna et Marylou Machecourt, ce projet est constitué de groupement de logements assemblés autour de la ressource en eau. Ceci, avec des préoccupations d’auto-suffisance et de convivialité. La mise en œuvre de la construction remet au goût du jour des techniques traditionnelles oubliées, comme la voûte nubienne en terre. Les lauréats remportent une bourse de 6 000 € et un stage de recherche rémunéré de 6 mois au sein de l’agence. • Le 3e projet récompensé propose “Prémalliance”, à Grenoble. Il s’agit de la réhabilitation/transformation d’un complexe tertiaire préfabriqué des années 1970. Les espaces sont reconfigurés pour créer des logements panoramiques disposant de loggias et d’un espace non affecté. Diaeddine Khaled remporte une bourse de 4 000 € et un stage de recherche rémunéré de 6 mois. • Telmo Escapil-Inchauspe remporte le 4e prix avec son projet “What goes up must come down – Vivre dehors”. Une construction de deux extensions en forme de tours transparentes dans l’espace inutilisé d’une résidence d’habitat social, à Paris. Le gagnant remporte une bourse de 3 000 €. • Enfin, pour le 5e et dernier prix, remporté par Louis Gibault, il récompense le projet “Tour circuit – Circuit court”. Une tour constituée d’un empilement de maisons individuelles. C’est comme une nouvelle typologie d’habitats qui associe mixité, flexibilité et qui est pensée comme un éco-système. Lui aussi bénéficie d’une bourse de 3 000 €. Par ailleurs, les projets des lauréats seront exposés pendant une période de deux mois au sein de l’agence (VIIe arrondissement parisien). Et seront visibles sur le site Internet de l’agence.
Il y a 4 ans et 52 jours

Archi jeunes ou habiter demain : les lauréats

Les lauréats du concours Archi Jeunes, lancé par l’agence Valode & Pistre auprès des jeunes diplômés ont été dévoilés le 16 mars 2021. Cinq prix, cinq visions de l’habitat collectif de demain. Le jury a décerné cinq Prix, récompensant les meilleures réponses à la recherche de l’habitat durable. La réflexion des candidats s’est portée à […] L’article Archi jeunes ou habiter demain : les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 54 jours

Logement abordable à Barletta (Italie) vu par Alvisi Kirimoto

A Barletta, dans les Pouilles en Italie, L’agence romaine Alvisi Kirimoto entend repenser le logement social avec un bâtiment de 5 380 m² livré en janvier 2020. Des loggias lumineuses accrochées aux façades sont une extension naturelle des appartements. Communiqué. Avec le projet de logement abordable Viale Giulini, le studio romain Alvisi Kirimoto (Massimo Alvisi […] L’article Logement abordable à Barletta (Italie) vu par Alvisi Kirimoto est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 55 jours

Un village entier transformé en un hôtel original par Bob Chen en Chine

L’agence de Hangzhou (Chine) Bob Chen Design Office a achevé en 2020 le projet de transformation d’un village vieux de 100 ans, aujourd’hui rebaptisé Tan Alley, en un hôtel désormais aux normes et au goût du jour. Expériences communautaires esthétiques et immersion culturelle ? Communiqué. Tan Alley, centre communautaire écologique et culturel est le premier hôtel-boutique issu […] L’article Un village entier transformé en un hôtel original par Bob Chen en Chine est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 55 jours

Paf atelier : Abbaye de Fontevraud

Bien que les derniers mois soient marqués par la fermeture des lieux culturels, des audacieuses scénographies, restées à l’état de projet ou réalisées, parviennent tout de même à se démarquer. Celui imaginé par Paf atelier pour l’Abbaye de Fontevraud (49) a particulièrement retenu notre attention par son esthétique pop et son agencement singulier. En collaboration avec Countach Studio, Paf atelier a créé une scénographie minimaliste et efficace pour une exposition de l’Abbaye de Fontevraud qui a malheureusement été annulée. Pour ce projet, Paf atelier a souhaité métamorphoser l'abbaye en un espace d’exposition contemporain, détournant ainsi sa fonction première. Pour ce projet, le studio a fait le choix d'aborder le thème de la nativité de manière singulière. Inspiré par le thème, les designers imaginent un dispositif coloré et pop pour exposer les sculptures. Cet ensemble se compose de plusieurs volumes géométriques, illustrant chacun les différentes sous-parties de la thématique. Le tout est complété par un tapis et une signalétique lumineuse originale faite de néons. L’intérêt de cette scénographie réside surtout dans le fait que les designers aient choisi de dynamiser l’espace par des couleurs et des formes épurées. Au-delà de s’intégrer harmonieusement à l’édifice, la scénographie avait pour ambition de plonger les spectateurs dans une expérience esthétique inédite. Pour en savoir plus, visitez les sites de Paf atelier et Countach Studio.Visuels : © Simon Geringer La rédaction
Il y a 4 ans et 56 jours

Costa Lima Arquitectos : Campo Alegre

À Porto, au Portugal, l’agence Costa Lima Arquitectos vient de livrer un appartement de 181 mètres carrés qui se démarque par son agencement atypique.  Situé dans un immeuble de logements collectifs datant du début des années 1970 et bien orienté, l’appartement Campo Alegre bénéficie d'une remarquable exposition et offre des vues imprenables sur le fleuve Douro. Pour des propriétaires exigeants, les architectes ont porté un projet de rénovation ambitieux. Ils ont introduit des changements dans la configuration de l'espace intérieur, valorisant ainsi un agencement atypique. L'espace intérieur, désormais ouvert et lumineux, se compose de trois chambres, de deux salles de bain, d’une pièce à vivre spacieuse et d’une cuisine fonctionnelle. En portant leur attention sur les matériaux, les architectes ont repensé entièrement l'espace intérieur pour lui apporter la fonctionnalité et la contemporanéité dont il avait besoin. La rénovation privilégie ainsi la luminosité ainsi que la circulation de sorte que l'appartement devienne un espace accueillant adapté aux modes de vie d'une famille. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Costa Lima Arquitectos. Visuels : © Ivo Tavares StudioLa rédaction
Il y a 4 ans et 57 jours

Chantiers communs: un mois d’architecture en Normandie

Né en 2017, Edgar est l'acronyme de ses trois fondateurs, diplômés de l'école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux : Stanislas Elluin, Igor Duolé et Ludovic Gillon. La pratique de l'agence EDGAR est fondée sur une culture commune autour de la notion d'habiter et de la conception des systèmes […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 57 jours

A Senlis, un bâtiment aux teintes bronze signé Transform

L’agence parisienne Transform architecture (Benoit Imbert et Francesco Iaccarino Idelson) a livré en 2021 le vaste projet de restructuration de la Direction de la SANEF à Senlis (Oise). La teinte développée par Adapta Color pour le bâtiment neuf a permis de répondre aux exigences de l’ABF. Sur le site de la SANEF (Société des autoroutes […] L’article A Senlis, un bâtiment aux teintes bronze signé Transform est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 59 jours

Centre aquatique de Neufchâtel signé Po&Po, l’art et la lumière

L’agence Po&Po architectes a livré au printemps 2020 le nouveau Centre aquatique de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime). L’ouvrage de 2 509 m², construit pour 5,8 M€ HT pour la Communauté Bray-Eawy maître d’ouvrage, offre une spatialité lumineuse ouverte sur l’eau et le ciel. Communiqué. La ville de Neufchâtel-en-Bray pourtant maintes fois dévastée à travers son histoire est […] L’article Centre aquatique de Neufchâtel signé Po&Po, l’art et la lumière est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 59 jours

Podcast #02 – Le musée mobile d’Hérault-Arnod est un 35-Tonnes

L’agence Hérault-Arnod (Isabel Hérault – Yves Arnod) a été en janvier 2021 désignée lauréate pour la conception réalisation du MuMo x Centre Pompidou. Ou quand le musée va vers les gens en camion… C’est ce qu’explique Isabel Hérault à Parole d’archi, le podcast de Chroniques.Découvrir le communiqué et les images du projetDécouvrir le projet en […] L’article Podcast #02 – Le musée mobile d’Hérault-Arnod est un 35-Tonnes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 61 jours

Clinique médico-pédagogique à Vitry-le-François, par Vallet de Martinis

L’agence Vallet de Martinis (Antoine Vallet et Guillaume de Martinis) a livré en 2020 la restructuration et l’extension de la clinique médico-pédagogique de Vitry-le-François (Marne). L’ouvrage de 3 550 m² (9,43 M€ HT) a été réalisé sur le site de l’hôpital du Der pour la Fondation Santé des Étudiants de France, maître d’ouvrage. Communiqué. La […] L’article Clinique médico-pédagogique à Vitry-le-François, par Vallet de Martinis est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 62 jours

Complexe sportif à Buc, par agence Engasser & associés

Pour la ville de Buc (Yvelines), agence Engasser & associés (aEa) a livré en 2020 un complexe sportif de 2 750 m² SP. Pour un coût de 3 M€ HT, l’ouvrage compte une salle multisport, une salle de danse – dojo, une salle de musculation. Communiqué. Le projet mêle à la fois : une orientation […] L’article Complexe sportif à Buc, par agence Engasser & associés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 63 jours

Chalucet à Toulon, exemplaire

Vaste programme que celui du réaménagement du quartier Chalucet à Toulon : proposé par l’agence Corinne ...En savoir plus Cet article Chalucet à Toulon, exemplaire est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 63 jours

Atelier Starzak Strebicki : Appartement Jacko II

En Pologne, l’Atelier Starzak Strebicki a transformé un appartement des années 1950 en un logement contemporain coloré. Visite. Situé dans un immeuble datant des années 1950, l’appartement Jacko II de 55 mètres carrés résulte de la réunion de deux petits logements. Grâce à l’intervention des architectes de l’Atelier Starzak Strebicki, le nouvel espace est désormais lumineux et ouvert.L’appartement Jacko II se donne comme un espace ouvert, pop et chaleureux. Il se caractérise par un mobilier mural multifonctionnel qui définit son organisation spatiale tout en longueur. Des pièces fonctionnelles et colorées – une entrée, un salon, une cuisine, une chambre, une salle de bain – se succèdent en enfilade dans cet appartement repensé pour un couple sans enfants. La cuisine, avec ses rangements couleur pastel et son carrelage blanc, donne sur la pièce à vivre qui fait office de salon et de salle à manger. Dans la salle de bains, on retrouve cette alternance de rangements colorés et de carrelages blancs. Dans la chambre, les architectes ont conçu un système de placards très pratique et une porte coulissante permettant d’ouvrir la pièce ou de créer son intimité. En plus d’être astucieusement agencé, l’appartement, doté de six fenêtres, est baigné de lumière tout au long de la journée. L’Atelier Starzak Strebicki signe un cocon lumineux et fonctionnel. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Starzak Strebicki. Visuels : © Danil DaneliukLa rédaction
Il y a 4 ans et 63 jours

A Lyon, Atrium Gerland, par SOHO ATLAS IN FINE

L’agence SOHO ATLAS IN FINE a réalisé à Lyon (Rhône), pour DCB INTERNATIONAL maître d’ouvrage, l’Atrium Gerland, le siège de la direction régionale Pôle Emploi. Un voile de Métal Déployé rythme les façades et assure protection solaire et intimité. La Direction Régionale de Pôle Emploi occupe ce bâtiment de 8 500 M² particulièrement bien adapté […] L’article A Lyon, Atrium Gerland, par SOHO ATLAS IN FINE est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 64 jours

A Marseille, Bouygues TP et Rudy Ricciotti livrent deux ponts en un

A l’est de Marseille, dans le quartier de Saint-Loup, proche d’un nœud autoroutier, le groupement de conception-réalisation, piloté par Bouygues Travaux publics avec l’agence d’architecture Rudy Ricciotti, a livré en février, à la Métropole Aix-Marseille-Provence, deux ponts métalliques aux lignes fluides pour se fondre dans un tissu urbain. Enjambant le fleuve côtier l’Huveaune, ils sont posés sur trois appuis conçus sur le principe du profil Naca utilisé pour la construction d'ailes d'avion ou de quilles de bateau de manière à favoriser l'écoulement de l'eau dans une zone soumise au risque inondation.
Il y a 4 ans et 65 jours

Yoonseux Architectes : Groupe scolaire Élisabeth Badinter

L’agence d’architecture Yoonseux Architectes, fondée par le duo franco-coréen Kyunglan Yoon et Philippe Seux, vient de livrer le Groupe Scolaire Élisabeth Badinter, une intervention qui attire l’attention et contribue au renouveau de friches industrielles d’Asnières-sur-Seine (92). Implanté dans la ZAC Asnières - Bords de Seine sur d'anciens sites industriels, dans le secteur des Grésillons, le Groupe scolaire Élisabeth Badinter est bâtiment formant un socle surélevé signé B. Ropa (2013). À la demande de la Ville d’Asnières-sur-Seine, les architectes ont surélevé l’édifice, afin de mettre en évidence l’environnement bâti, le gabarit des lignes de toitures et l’architecture de l’établissement.La surélévation se développe en strates horizontales, qui s’accumulent verticalement et se décalent à chaque niveau vers l’Est. Les dix classes, l’atelier, la bibliothèque centre documentaire et les locaux annexes s’étagent désormais en terrasses successives du premier au troisième niveau. Le projet se déploie en trois strates horizontales : une bande de classes maternelles (R+1), une bande de classes élémentaires (R+2), ainsi qu’un un atelier lumineux et ouvert se prolongeant sur une terrasse extérieure (R+3). Subtilement conçue, la surélévation laisse un recul important à l’Ouest, et crée ainsi un front horizontal de constructions en balcon les unes sur les autres. Destiné à accompagner le renouveau du quartier des Grésillons, la surélévation du Groupe scolaire Élisabeth Badinter se démarque par la simplicité de ses volumes, le vocabulaire sophistiqué de ses façades et l’usage singulier de ses matériaux, ainsi que par ses espaces modulables. Le volume de l'atelier et l'échelle des volumes soulevés, par exemple, confèrent au projet sa forte identité. Volume flottant au-dessus du socle initial, la nouvelle architecture de l’établissement multiplie les expérimentations. Les matériaux, choisis selon la typologie des espaces, définissent à la fois le système fonctionnel et la contemporanéité de l’architecture, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’équipement. La palissade de béton percée et l’enveloppe en cuivre prennent des couleurs changeantes, tandis que les classes, très lumineuses, s’habillent de bois clair. Avec ce beau projet de surélévation, l’agence Yoonseux Architectes propose un équipement scolaire contemporain, chaleureux et ouvert, adapté aux nouvelles pratiques pédagogiques. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Yoonseux Architectes. Visuels : © Yoonseux ArchitectesLa rédaction
Il y a 4 ans et 66 jours

A Lyon, laboratoires et bureaux pour l’ANSES & ANSM, signés Pargade

Ce projet de 9 700 m² (SDO) et 75 places de parking au sous-sol (estimatif travaux : 24.8M€ HT) concerne le regroupement des agences de l’ANSES Lyon, de l’ANSM Lyon et de l’ANSM St-Denis au sein d’un équipement neuf. L’ouvrage proposé par Jean-Philippe Pargade Architectes (mandataire) et Moon Safari (associé) entend exprimer par son architecture […] L’article A Lyon, laboratoires et bureaux pour l’ANSES & ANSM, signés Pargade est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 67 jours

A Meyzieu, le lycée colonel Arnaud Beltrame, proposé par Chabanne

L’agence Chabanne est lauréate en février 2021 du futur lycée colonel Arnaud Beltrame de Meyzieu (Rhône). L’ouvrage, d’une surface de 16 207 m² pour un budget 29 M€ H.T conçu pour la région Auvergne Rhône-Alpes, maître d’ouvrage, se distingue par une passerelle sculpturale. Communiqué. Ce nouvel établissement d’une capacité d’accueil de 1 800 élèves comprendra […] L’article A Meyzieu, le lycée colonel Arnaud Beltrame, proposé par Chabanne est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.