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Résultats de recherche pour chambre

(2091 résultats)
Il y a 7 ans et 157 jours

Une maison intégralement réalisée en LEGO

INSOLITE. Après avoir reconstitué "la chambre à coucher" de Van Gogh, Airbnb, avec LEGO House, dévoile une maison entièrement conçue en LEGO. Zoom
Il y a 7 ans et 157 jours

La Chambre syndicale nationale des géomètres topographes en guerre contre les géomètres experts

C'est un véritable " coup de gueule " qu'a poussé la Chambre syndicale nationale des géomètres topographes (CSNGT) ce 20 décembre ! L'organisme a en effet adressé une lettre ouverte dans laquelle il affirme avoir porté plainte contre l'Ordre des géomètres experts et Daniel Labetoulle, commissaire du gouvernement, à qui il reproche des " pratiques commerciales trompeuses ". Explications.
Il y a 7 ans et 159 jours

Tramico présente Tramical, la cale indispensable pour la pose des menuiseries

Engager des travaux implique organisation, sens pratique et anticipation logistique. Poser une porte d'entrée ou une porte ouvrant sur jardin, une fenêtre dans une chambre ou dans une salle de bains, revient à prévoir les outils et les accessoires appropriés.
Il y a 7 ans et 160 jours

Vector Architects : Hôtel Alila Yangshuo

Au c"ur de la province de Guangxi, au sud-ouest de la Chine, l'agence pékinoise Vector Architects réhabilite une ancienne sucrerie en un luxueux complexe hôtelier de plus de 16 000 mètres carrés : l'Alila Yangshuo. Une rénovation qui offre à ses visiteurs une expérience inédite, entre passé et présent. Construite dans les années 1960, cette raffinerie de sucre qui a longtemps offert à sa région une grande prospérité économique - avant sa fermeture il y a plus de dix ans -, se situe au c"ur d'une immense vallée dont les montagnes de karst formées il y a 850 millions d'années attirent des milliers de touristes. Bien consciente du potentiel d'attractivité du lieu, la chaîne d'hôtels de luxe Alila, rachète la manufacture abandonnée en 2002 pour y implanter sa sixième adresse. Les six bâtiments préexistants situés à nord du village de Yangshuozhen, à l'est de la rivière de Lijiang, ont pu être conservés et aménagés par l'agence d'architecture pékinoise Vector Architects et décorés par Ju Bin, designer de l'agence Horizontal Space Design. Ils sont disposés en U autour d'un bassin, au centre duquel se trouvent deux pavillons, une bibliothèque et 24 suites de haut standing de 140 mètres carrés, accessibles par des passerelles. Côté ouest, se trouvent le hall de réception et l'ancienne majestueuse salle de pressage de près de 15 mètres de hauteur sous-plafond, entièrement vitrée, qui loge désormais un restaurant d'une capacité d'accueil de 150 personnes. Au sud, sont placés un espace de bien-être et un bar en lieu et place de l'ancienne salle d'affinage, et à l'est, 12 logements de fonctions pour le personnel. Bordant la seule et unique route d'accès, au nord du terrain, à l'extérieur du cloître formé par l'ensemble bâti, une nouvelle construction longitudinale de 3 étages héberge les 117 chambres de 70 à 90 mètres carrés. Au centre de cette barre de béton, un escalier monumental en bois dessert des coursives camouflées par une façade ajourée en parpaing, inspirée du style industriel du vieil établissement. " Afin de créer un ensemble cohérent et ne pas copier l'architecture de l'usine, nous avons essayé de nuancer notre proposition en utilisant des matériaux et des modes de construction contemporains. " Vector Architects Témoignage de l'histoire de la vallée, les vestiges ont été conservés au maximum par les maîtres d'"uvre. Même les inscriptions de propagande de Mao Zedong durant la fin des années 1960 ont été gardées. Au centre de l'embarcadère de 50 mètres de long, servant autrefois à approvisionner les bateaux en sucre, dont il ne reste que la structure poteaux-poutres, prend place une piscine offrant une incroyable vue sur la vallée et le fleuve. Un bel exemple de sauvegarde de patrimoine, au sein d'un paysage naturel époustouflant reconnu par l'UNESCO depuis 2007. Pour en savoir plus, visitez le site de Vector Architects et de Ju BinPhotographies : Hao Chen et Shengliang Su  
Il y a 7 ans et 160 jours

Karakusevic Carson Architects et Maccreanor Lavington : Dujardin Mews

Dans le cadre de la reconstruction du quartier de Ponders End, au nord de Londres (Angleterre), les Britanniques Karakusevic Carson Architects et Maccreanor Lavington ont conçu l'ensemble de logements sociaux Dujardin Mews. Situés sur une ancienne zone industrielle très dense, ces édifices en brique tentent de recréer l'ambiance des rues traditionnelles de la capitale. Souffrant d'un manque de logements et d'équipements publics, le quartier de Ponders End a été classé en 2011 par la Municipalité comme aire à réurbaniser en priorité. Ce programme de redynamisation comprendra ainsi à termes un collège de 900 élèves avec terrains de football et de basket, et plus de 1 000 nouvelles résidences réparties dans l'ensemble de l'arrondissement. Cependant, dans la ville de Big Ben les zones constructibles sont rares. C'est donc à l'emplacement d'une ancienne centrale électrique, rasée depuis, entre des pavillons typiques des années 1970 et le futur établissement scolaire, que le duo d'architectes a dû imaginer 38 habitations individuelles, destinées autant à des familles défavorisées qu'à des membres de la classe moyenne. Le projet se compose d'un axe de circulation principal nord-sud de 12,5 mètres de large, de part et d'autre duquel sont placés deux types d'hébergements. Côté ouest, les parcelles tout en longueur d'une quinzaine de mètres de profondeur sont occupées par des maisons de trois étages de 80 mètres carrés qui disposent chacune de trois chambres et d'un jardin. À l'est, longeant la cour du collège, se trouvent des résidences de deux étages de 95 mètres carrés comprenant quatre pénates. Afin d'éviter des vis-à-vis indésirables entre habitants et élèves, les maîtres d'"uvres britanniques ont imaginé des logis disposant d'un pignon aveugle face au bâtiment d'enseignement, avec une toiture en dents de scie offrant intimité et apport de lumière naturelle zénithale, et une terrasse de 35 mètres carrés percée d'un patio illuminant les pièces de vie du niveau inférieur. Entièrement construit en brique de terre crue, le groupe d'édifices disposé des deux côtés d'une voie pavée recrée l'ambiance et l'échelle des rues londoniennes. Une belle reconversion pour un site à l'origine peu charmant. Pour en savoir plus, visitez le site de Karakusevic Carson Architects et de Maccreanor Lavington Photographies : Karakusevic Carson Architects et Maccreanor Lavington
Il y a 7 ans et 160 jours

Jean Verville : Réhabilitation d'un chalet

Au c"ur de la forêt du Mont-Tremblant, parc national situé au sud du Québec (Canada), un vieux chalet en bois noir a fait peau neuve grâce à l'intervention de l'architecte local Jean Verville. Percée de larges ouvertures, cette résidence typique de la région offre à ses résidents une immersion totale dans la nature. Construit dans les années 1960, puis abandonné pendant une cinquantaine d'années, ce chalet entouré de majestueux arbres centenaires faisant face à la rivière du Diable, est à présent la résidence secondaire d'un couple et de leurs deux enfants. Pittoresque, il possède la particularité d'être conçu en " A Frame ", c'est-à-dire qu'il est constitué d'un pignon triangulaire de 8 mètres de côté à la base culminant 7 mètres de hauteur au faîtage, et de deux pans de toiture en zinc fortement inclinés, portés par une charpente en chêne, qui se prolongent jusqu'au sol. À l'origine, la bâtisse pyramidale de deux niveaux et 88 mètres carrés de surface de plancher, où se trouvaient un séjour, une cuisine et des sanitaires au rez-de-chaussée, et une chambre à l'étage, était sombre et excessivement cloisonnée. Pour sa rénovation, l'architecte canadien a complètement restructuré son aménagement intérieur afin de le rendre plus lumineux et d'installer une pièce de nuit supplémentaire pour les plus jeunes, au premier niveau. Il ajoute ainsi au rez-de-chaussée, contre le pignon ouest, une extension parallélépipède de plain-pied, de 5,5 mètres par 4, entièrement vitrée, dans laquelle il aménage un salon ouvert sur la cuisine d'origine, désormais en double hauteur, grâce au percement du plancher supérieur. Le deuxième couchage, parental, est pour sa part placé dans une mezzanine sous les combles, et dispose d'une large baie vitrée triangulaire offrant une vue incroyable sur les cimes de la forêt. Malgré un l'agrandissement latéral, la surface totale de plancher du chalet a diminué de 20 mètres carrés. Pourtant, la résidence en a gagné en désencombrement, confort et en sensation d'espace et de lumière, notamment par la création d'une ouverture zénithale qui éclaire les pièces de séjour tout de blanc vêtues. Un nid douillet au c"ur de la nature, parfait pour se détendre et admirer le paysage alentour. Pour en savoir plus, visitez le site de Jean Verville Photographies : Maxime Brouillet
Il y a 7 ans et 165 jours

SABO Project : Voltaire

Au fond d'une ruelle du 11e arrondissement de Paris, l'agence de design d'espace américaine SABO Project réalise pour un couple la restructuration d'un appartement situé dans un bâtiment industriel des années 1920. Un aménagement fonctionnel pour un espace libéré de tout mur, seulement occupé par un intrigant module central en aluminium doré. Situé au troisième étage d'une manufacture construite dans les années 1920, dont les locaux ont été réhabilités en logements il y a une dizaine d'années, cet appartement de 81 mètres carrés consiste en un volume simple de plan carré de 9 mètres de côté, mono-orienté sur rue. Afin de créer deux lieux de couchage et une salle d'eau sans perdre le cachet industriel du lieu, tramé par une ossature poteaux/poutres en béton brut de décoffrage, les designers américains ont conçu au centre de l'habitation un parallélépipède rectangle de 7 mètres par 3. Cet étrange volume doré aux bords arrondis coiffé par une chambre d'amis en mezzanine, permet de partitionner l'appartement sans le cloisonner, créant une zone salon côté fenêtres au nord, dans la continuité de la cuisine, un sas d'entrée au sud et une zone de rangement à l'ouest. Constitué de 40 plaques d'aluminium doré, le module dispose de volets verticaux en accordéon perforés qui permettent de le clore, doublés de planches de polycarbonate transparentes côté séjour, procurant de la lumière naturelle à l'intérieur de la partie nuit, tout en protégeant l'intimité de ses occupants. Dans la pièce de vie principale, les tons bleu pastel des murs et le bois du parquet, du mobilier et des luminaires contrastent avec la froideur du métal et la minéralité du plafond. Une solution fonctionnelle pour restructurer un appartement sans perdre la brutalité qui en fait le charme. Pour en savoir plus, visitez le site de SABO ProjectPhotographies : Alexandre Delaunay
Il y a 7 ans et 167 jours

Chop + Archi : Kamiuma House

C'est bien connu, Tokyo (Japon) est une ville surpeuplée. Cependant, il est encore possible de trouver de riquiquis bouts de territoire où s'installer. C'est dans une de ces parcelles étroites et biscornues, que le studio nippon Chop + Archi a réussi le pari d'installer un havre de paix pour un couple et leur enfant, loin des regards indiscrets. Situé dans le quartier résidentiel de Setagaya à l'ouest de Tokyo, où la densité de construction bat tous les records, l'édifice prend place sur une parcelle triangulaire située à l'angle de deux rues et dont le côté le plus long mesure 8 mètres seulement. Le projet n'était pas simple ! Il fallait optimiser l'espace disponible pour offrir un lieu de vie confortable, protéger ses habitants des nombreux vis-à-vis et contrôler la pénétration des rayons du soleil, très forts dans cette partie du Globe, tout en apportant de la lumière au c"ur de la demeure. Pour cela, les maîtres d'"uvre japonais ont conçu une enveloppe continue en béton banché qui épouse la forme particulière du terrain, dans laquelle ils ont placé aux trois angles " nord, sud et ouest ", des patios et un palier d'entrée. Ce logement sobre de 107 mètres carrés de surface habitable répartis sur deux niveaux, comprend au rez-de-chaussée un vaste salon avec une cuisine ouverte en double hauteur et une salle de bain, et à l'étage deux chambres dont l'une disposant d'un balcon. Le parquet et les poutres en bois supportant les planchers supérieurs, suffisent à donner à ce cocon blanc minéral et lumineux, une ambiance chaleureuse. Un défi relevé avec brio par le studio nippon, qui conçoit ici une habitation d'une grande simplicité. Pour en savoir plus, visitez le site de Chop + ArchiPhotographies : Masao Nishikawa
Il y a 7 ans et 167 jours

Laura Ortín Arquitectura : The Beach House

Alors que la saison est aux chalets couverts neige, l'agence espagnole Laura Ortín Arquitectura livre la surélévation d'une maison de bord de mer à La Torre de la Horadada, dans le sud de l'Espagne. Avec son intrigant volume de béton lisse en saillie, la construction vole la vedette à ses voisines, typiques reprséentantes de l'architecture balnéaire des années 1970. Cette surélévation de deux niveaux est la commande d'un couple de retraités, propriétaire d'une petite maison de vacances de plain-pied située à quelques pas de la plage, qui souhaitait augmenter sa capacité d'accueil afin de pouvoir y héberger enfants et petits-enfants ; la bicoque d'origine ne comportant qu'une cuisine, un séjour et une chambre, disposés en enfilade. La bâtisse originale se trouve dans un quartier où l'urbanisation balnéaire très rapide et anarchique des années 1970 a effacé toutes traces des anciens pêcheurs qui y vivaient et travaillaient autrefois, dont les demeures ont été remplacées par de petites résidences en béton mitoyennes et identiques, prenant place dans d'étroites parcelles de 22 mètres de long pour 6,5 de large dont la partie avant est occupée par un parvis d'entrée. Dans un élan de création transgressif, l'architecte Laura Ortín profite du règlement urbain peu rigoureux de la Commune, qui a tant nuit à son urbanisme quarante ans plus tôt, et ajoute sur le toit-terrasse de l'ancien bâtiment un volume bleu pâle de deux niveaux aux angles saillants. Cet agrandissement ovniesque d'une surface habitable de 90 mètres carrés, porté par une structure métallique, contient au premier étage deux chambres, une salle de bain et un salon en double hauteur, comprenant un module cuisine ouvert sur un large balcon. Au niveau supérieur, une mezzanine accueille un troisième couchage qui bénéficie d'un accès à une piscine surélevée, positionnée à l'arrière de l'édifice. " La proposition suggérait un nouveau langage architectural, une sorte de désobéissance esthétique et fonctionnelle qui, dans ce contexte spécifique, soit en accord avec l'envie provocatrice d'une rupture nette. " Laura Ortín, architecte. Habillées en partie haute de bois clair provenant de vieux conteneurs maritimes et d'un sol incrusté de carreaux de mosaïques spécialement dessiné par le studio, les pièces de vie sont chaleureuses et baignées de lumière, notamment grâce à une généreuse ouverture zénithale placée dans la partie supérieure du bloc en béton, offrant par ailleurs aux habitants une incroyable vue sur les étoiles. Une conception rafraîchissante qui donne envie de délaisser écharpe et bonnet au profit de maillots de bain ! Pour en savoir plus, visitez le site de Laura Ortín Arquitectura Photographies : David Frutos
Il y a 7 ans et 171 jours

Les chambres de l'artisanat veulent un salaire minimum des apprentis déconnecté de l'âge

Les chambres de métiers et de l'artisanat (CMA) demandent la création d'un salaire minimum légal de l'apprenti basé sur le seul critère de niveau du diplôme et non plus sur l'âge, dans un livre blanc publié mercredi.
Il y a 7 ans et 172 jours

Apprentissage : l'APCMA livre ses propositions à la ministre du Travail

FORMATION. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a reçu ce 6 décembre 2017, le livre blanc de l'apprentissage, fruit des réflexions des élus et agents des chambres des métiers et de l'artisanat. Au total, ce sont sept propositions que Bernard Stalter a défendues.
Il y a 7 ans et 173 jours

Événement : Sammode fête ses 90 ans !

Peu d'entreprises peuvent se vanter de souffler leurs 90 bougies tout en étant toujours dans l'air du temps. C'est le cas de la marque française de luminaires Sammode, qui l'a prouvé une nouvelle fois lors d'une soirée organisée au Musée des beaux-arts le mois dernier. L'occasion de revenir sur l'histoire d'une marque brillante qui nous illumine depuis 1927 ! Le nom " Sammode " ne vous dit rien ? Vous connaissez pourtant son élément phare : le tube fluorescent linéaire, adapté à des températures extrêmes " allant de -70 degrés Celsius à +70 ",que l'on retrouve aussi bien dans des appartements privés que dans des chambres froides. L'histoire commence avec Louis Lemaire, entrepreneur lorrain, qui voit en l'éclairage électrique un marché d'avenir que peu ont flairé en 1927. Il crée alors une lampe de bureau sobre, dont les exemplaires se vendront comme des petits pains, commercialisée par la compagnie Société d'Application des Méthodes Modernes d'Éclairage Électrique : SAMMODE était né. Si l'entreprise veut, dans un premier temps, s'adapter à une audience large, composée à la fois de professionnels et de particuliers, elle se tourne rapidement vers le secteur industriel dans les années 1950, période où elle dépose le brevet du modèle qui fera son succès : le Tube Fluorescent Hermétique. Puis Sammode diversifie son d'activité dans le secteur de l'énergie, avant de se recentrer dans les années 1990 sur l'éclairage architectural. S'en suit un grand nombre de collaborations avec des maîtres d'"uvre de renom tels que Jean Nouvel pour l'Hôtel des Thermes réalisé à Dax (40) en 1992 ou Dominique Perrault pour le réaménagement du Pavillon Dufour à Versailles, pour lequel il conçoit avec le designer Gaëlle Lauriot-Prévost des lustres contemporains réinterprétant la grandiloquence de la demeure du Roi Soleil. " Je ne dissocie pas la lumière du reste des éléments, puisqu'elle fait partie intégrante de la conception architecturale. " Jean Nouvel, architecte Depuis deux ans, la firme confie sa direction artistique à Normal Studio qui allie le passé manufacturier de la marque à des réalisations destinées aux particuliers, notamment grâce à la collection Sammode Studio, imaginée en 2015, qui propose des luminaires réinterprétant le célèbre tube de façon toujours plus novatrice. Un beau parcours pour une société qui, malgré ses 90 ans au compteur, ne semble pas être prête à renoncer à l'innovation ! Pour en savoir plus, visitez le site de Sammode Photographies : DR Sammode
Il y a 7 ans et 174 jours

James Macdonald Wright et Niall Maxwell : Caring Wood

Au c"ur d'une prairie du Kent (Angleterre), de drôles de tourelles poignent. Conçues par les architectes James Macdonald Wright et Niall Maxwell, elles appartiennent à une maison hébergeant trois générations d'une même famille, qui détourne les oast houses, constructions vernaculaires du sud-ouest du pays. En partie encastré dans un terrain en pente orienté au sud, le bâtiment de 1 400 mètres carrés, réparti sur deux niveaux, abrite la résidence d'un couple, de ses trois filles et de leurs maris et enfants. Au centre de cette demeure familiale : une pièce principale carrée recevant les parties communes " salle à manger, cuisine et bibliothèque ", située en rez-de-jardin, percée d'un majestueux patio vitré en double-hauteur. Aux angles sud, est et ouest, trois galeries enterrées mènent à autant de pavillons de deux étages de 90 à 130 mètres carrés, où résident les jeunes ménages. Le coin nord est quant à lui entièrement occupé par les doyens de la famille qui y disposent de leur propre salon et de leur chambre. Friands de musique, ces derniers ont demandé aux architectes britanniques, d'aménager au-dessus de ces zones collectives, une salle de musique ouverte sur l'atrium vitré, pouvant accueillir une cinquantaine de personnes. Outre la gestion d'une cohabitation intergénérationnelle, les maîtres d'"uvre ont abordé la conception du projet sous l'angle du régionalisme critique, mouvement dont l'idée fondamentale consiste à réaliser des édifices contemporains tout en se réappropriant les codes constructifs vernaculaires et régionaux du site d'origine. Ils se sont alors inspirés de la forme et de la matérialité des oast houses, ces bâtisses à la toiture pentue, très présentes dans le comté du Kent, au sud-ouest de l'Angleterre, dont la fonction était de sécher et cuir le houblon. L'ouvrage expose ainsi une couverture fortement inclinée camouflant d'imposants puits de lumière, qui éclairent les habitations des différentes familles et les lieux de vie partagées du rez-de-chaussée. En outre, en écho aux ressources locales, la partie basse de l'édifice, son socle, est habillée de pierre calcaire provenant de Maidstone, chef-lieu du comté. La superstructure est de son côté bardée de plus de 150 000 tuiles de terre crue venant de Sussex, au sud du pays. Une réalisation atypique, dont l'audace a été récompensée il y a peu par la Royal Institute of British Architects, par la remise du Prix de la maison de l'année 2017. Pour en savoir plus, visitez le site de James Macdonald Wright et Niall Maxwell Photographies :James Morris  
Il y a 7 ans et 178 jours

Grzywinski+Pons : Hôtel Eden Locke

Au c"ur du quartier de la Nouvelle Ville à Édimbourg (Royaume-Uni), classé patrimoine mondial par l'UNESCO, se trouve l'hôtel Eden Locke. Réalisé par l'agence de design et d'aménagement américaine Grzywinski+Pons, cet écrin de verdure baigne dans les nuances pastel, chaudement agrémentées de mobilier en bois. Deuxième établissement de la chaîne hôtelière éponyme, l'Eden Locke d'Édimbourg se situe dans le quartier de la Nouvelle Ville, construit par l'architecte britannique James Craig à la fin du XVIIIe siècle afin de faire face aux problèmes de surpopulation de l'époque. Il est le fruit de la rénovation d'un ancien manoir de trois niveaux en pierre de grès et de son extension réalisée au cours du XXe siècle, située à l'arrière de l'ouvrage. L'ancienne bâtisse géorgienne dispose au rez-de-chaussée d'un majestueux hall d'accueil de 22 mètres de long par 5 de large, et de 72 chambres " simples et doubles ", reparties dans les étages. De part et d'autre de la vaste zone de réception de 110 mètres carrés, le studio américain installe d'un côté un long bar en bois clair et laiton, dont la couleur oscille entre le cuivre et le rose, et de l'autre un salon d'attente et de repos. Dans une ambiance pleine de quiétude, les nuances pastel des murs verts et des pots de terre de crue ocre, se mêlent aux tricots douillets des chaises et canapés. Quelques panneaux de couleur jaune disposés au-dessus du comptoir et des suspensions de même couleur placés dans le salon ravivent l'ensemble. En parallèle, l'aménagement des pénates de 30 mètres carrés chacune est d'une grande simplicité avec des couchages agrémentés d'une tête de lit en cuir, séparés d'une petite pièce à vivre aux parois rose et gris pâle par des armoires métalliques et des tuyaux de laiton bruns. Un endroit idéal où séjourner et se reposer après avoir bravé froid de l'hiver anglais. Pour en savoir plus, visitez le site de Grzywinski+Pons Photographies : Nicholas Worley  
Il y a 7 ans et 180 jours

En Inde, Sanjay Puri mets les étudiants à la rue

A Mathura, au sud de New Delhi, le projet de Sanjay Puri Architects d'une résidence pour étudiants de 800 chambres est baptisé The Street (la […] L'article En Inde, Sanjay Puri mets les étudiants à la rue est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 180 jours

Corinnevezzonietassociés : Thecamp

Au c"ur de la pinède des abords d'Aix-en-Provence (13), l'agence corrinnevezzonietassociés livre thecamp, un campus d'élite dédié aux nouvelles technologies situé à deux pas de la gare TGV de la ville. Un projet d'avant-garde qui ne pouvait qu'être servi par une architecture novatrice, qui s'intègre avec brio dans un paysage typique du Sud de la France malgré une forme ovniesque. De Corinne Vezzoni on connaissait les élégantes architectures monolithiques en béton dont les seuls reliefs provenaient des marques laissées par les banches : archives et bibliothèque départementale des Bouches-du-Rhône livrées en 2006, le Centre de conservation et de ressources du Mucem en 2013, et l'an passé le Campus de la Timone ; pour ne citer qu'eux. On pensait connaître et pouvoir reconnaître, le style de la créatrice marseillaise, nominée à l'Équerre d'argent en 2006 et lauréate du Prix des architectes femmes en 2015, pourtant sa dernière "uvre, thecamp, nous amène à revoir notre copie. Un ouvrage dont les courbes et la légèreté de la toiture tranchent radicalement avec ses réalisations précédentes, principalement implantées dans les Bouches-du-Rhône. Une personnalité largement implantée sur son territoire, donc. Pourtant, en 2010, alors que la Mairie de Marseille lance une consultation pour la semi-piétonisation du Vieux-Port, sa proposition est rejetée alors qu'elle avait séduit les membres du jury, dont Frédéric Chevalier, entrepreneur local ayant fait fortune dans le marketing direct " c'est à lui qu'on doit notamment la présence de pubs derrière les tickets de caisse. Mais la Municipalité fait barrage. Le projet sera finalement confié à un autre.L'homme d'affaires n'oubliera pas Corinne Vezzini, et il faudra attendre trois ans pour que leurs chemins se croisent à nouveau, lorsqu'il décide, une fois sa société revendue, de concrétiser l'idée qui lui trotte dans la tête depuis une quinzaine d'années : créer un campus dédié aux nouvelles technologies dans sa région, afin que le territoire, et plus largement le pays, soit acteur des changements exponentiels que celles-ci annoncent. " En France, cela représente seulement 5% du PIB ", résume Antoine Meunier, directeur de la communication de thecamp. Malheureusement, Frédéric Chevalier ne verra jamais son "uvre achevée et décède subitement trois mois avant que le lieu n'ouvre, aux portes d'Aix-en-Provence. Depuis, soixante collaborateurs s'évertuent à exécuter la volonté du fondateur de la société HighCo, qui voyait en son initiative une ambition collective, un écosystème. " Thecamp sera ce que vous en ferez ", lançait-il, refusant d'incarner à lui seul le projet. Au service de son dessein : une ruche, " une Villa Médicis du XXIe siècle ", qui accueille et aide notamment vingt jeunes talents du numérique venus du monde entier " choisis parmi 500 dossiers ", et un incubateur pour une cinquantaine de start-ups dans lesquelles la structure investit par ailleurs. Un modèle économique financé à 80 % par les revenus que lui assurent la location d'espaces, des prestations de formation et de co-création fournies à des entreprises privées. Un projet d'envergure qui prend la forme de deux bâtiments destinés à accueillir jusqu'à 799 " campeurs " pour y vivre, travailler, se divertir et se restaurer. Une approche corbuséenne s'il en est, voulue par son fondateur. Aux typologies de barres et de tours imaginées par Le Corbusier, Corinne Vezzoni a préféré la création de deux ensembles aériens insérés à la fois avec force et délicatesse sur un plateau de 7 hectares avec vue sur la Montagne Sainte-Victoire, source d'inspiration bien connue du peintre Cézanne. Tout un symbole. Face au quartier d'Aix-la-Durrane en plein développement, un ensemble de 150 chambres accueille les arrivants tout en ceinturant de ses bras de deux et trois niveaux la limite sud du terrain " 45 pénates côté est, 110 côté ouest. Un troisième bâtiment de logement apparaît d'ores et déjà sur le permis de construire et pourra être édifié en cas de besoin, dans la continuité de la plus petite des deux ailes. Ces deux remparts courbes symbolisent à la fois l'entrée du site, son ouverture sur le monde extérieur, mais aussi sa protection physique par rapport à ce dernier. Construits en mélèze, matériau choisi pour sa légèreté, ils se destinent à l'hébergement des Campeurs, dans des logements de 15 mètres carrés, conçus dans l'esprit de " cellules " ascétiques souhaité par Frédéric Chevalier. Le tout est desservi par des coursives camouflées derrière des clairevoies en bois qui protègent les espaces de résidence des surchauffes d'été. La conceptrice a en effet pris le parti de réaliser toutes les circulations en extérieur. " C'est toujours cela de moins à chauffer ", livre-t-elle. Les utilisateurs doivent ainsi marcher quelques dizaines de mètres pour rejoindre la large canopée coiffant treize unités circulaires de 19 mètres de diamètre disposées sur une dalle en béton de 245 mètres carrés. Parmi ces constructions orbitaires de un ou deux niveaux, sept sont réalisées en vitrage courbe et six en béton banché, en fonction du degré de d'intimité sous-entendu par le programme qu'elles accueillent " allant de l'amphithéâtre central transparent de 175 places à de petites salles de réunion ", destinées à la formation, la recherche et à la restauration des résidents et des entreprises qui y louent des prestations. Une ouverture sur la connaissance et l'entreprenariat de demain symbolisée par une architecture futuriste, notamment par l'utilisation d'une vaste couverture triangulaire de 6 729 mètres carrés, située entre 8 et 13 mètres de hauteur, réalisée en toile technique composite Ferrari et structure métallique de 500 tonnes. Cette légère inclinaison est le résultat de huit mois d'études réalisées par l'entreprise Optiflow, dans le but d'assurer le confort des usagers et de parer tant que faire se peut les chutes de neige, la pluie ou les coups de mistral qui peut souffler intensément sur le site. L'on comprend alors aisément pourquoi la fabrication de l'enveloppe translucide a été confiée à des ateliers spécialisés dans la conception de voiles marines et sa mise en "uvre par des câbles et autres pièces utilisés dans l'accastillage des bateaux. Un ensemble complété au nord-est par des lieux de réunion extérieurs, plus informels, et plus loin, au milieu de la pinède, par quatre villas " satellites ", également en béton banché, dont une maison réservée aux conférenciers et aux dirigeants de passage sur le lieu. Un tiers-lieux unique dont l'architecture est mise au service de l'achèvement d'une vision entrepreneuriale globale. Pour en savoir plus, visitez le site de corinnevezzonietassociés Photographies : David Huguenin, Lisa Ricciotti et Fred Bruneau
Il y a 7 ans et 188 jours

Ziegler Antonin : Chemin du Calvaire

À Notre-Dame-de-Bliquetuit (76), une vieille grange réhabilitée par Antonin Ziegler interpelle le voyageur contemplant un paysage sauvage pittoresque. Loin des conventions, cette maison chaleureuse tire profit d'un héritage architectural fort pour un résultat aussi beau que déstabilisant... Mystérieuse, presque inquiétante, une grande bâtisse s'élève un peu à l'écart des habitations du petit village de Notre-Dame-de-Bliquetuit situé entre Le Havre et Rouen. Dominant la Seine dont l'embouchure n'est située qu'à quelques kilomètres de là, elle a la forme d'une ferme mais présente l'enveloppe d'un vaisseau métallique. Ni vraiment l'un ni vraiment l'autre, ce volume étrange est en réalité une ancienne grange réhabilitée par l'architecte Antonin Ziegler en maison à l'esthétique contemporaine assumée pour un couple-famille d'accueil. Pour répondre à la demande de ses clients de remise en état du bâti existant et d'installation de cinq chambres ainsi que d'un bassin de nage, en plus des pièces de vie habituelles, le concepteur choisit comme base de son projet la structure en bois d'origine " en relativement bon état. Dépouillé de son ancienne enveloppe ligneuse, ce squelette est recouvert d'un mur manteau lui-même habillé d'une seconde peau en zinc ; un choix permettant de conserver la volumétrie typique de la grange, tout en cultivant sa singularité. Enfin, percée de part et d'autre pour y installer des fenêtres dont certaines laissent deviner la charpente, la réalisation ressemble à une lanterne géante quand vient la nuit, dévoilant un intérieur étonnement chaleureux. Car ici, tout est pensé pour valoriser le cachet de l'existant et tirer profit du cadre sublime. Ainsi, le séjour-cuisine est orienté à l'est, sur le fleuve où passent parfois des porte-conteneurs qui semblent glisser sur le bocage. Au centre sont regroupées les pièces techniques tandis qu'à l'ouest, la piscine offre aux habitants de délicieux moments de relaxation. L'étage accueille enfin les quatre chambres des enfants, reliées par une magistrale passerelle, laquelle ménage des vues dans toute l'habitation et permet aux occupants de rester en contact visuel permanent... Intitulé du projet : Chemin du CalvaireLieu : Notre-Dame-de-Bliquetuit (76)Maîtrise d'ouvrage : privéeMaîtrise d'"uvre : Ziegler Antonin ArchitectesSurface : 216 m2Montant des travaux : 285 000 ¤ HTCalendrier : Livraison décembre 2016 Photographies : David Boureau Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement " Maison Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Ziegler Antonin Architectes 
Il y a 7 ans et 188 jours

Studio Razavi Architecture : Chalet

Non loin de la station de ski de La Clusaz, les architectes de l'agence Studio Razavi livrent un refuge de 200 mètres carrés réparti sur trois niveaux. Une réinterprétation détonante des codes vernaculaires du chalet de la vallée de Manigod (74). Pour ce projet, l'agence Razavi a hérité d'un terrain très escarpé déjà excavé par le précédent propriétaire qui n'avait pas pu poursuivre la construction de sa demeure. Dès le départ, les architectes ont souhaité établir une relation de confiance avec la mairie qui, dans sa politique urbaine, a très à c"ur de perpétuer la tradition constructive locale sans la figer. Pour redonner vie à la vallée et à son bâti, les édiles ont donc rédigé un cahier des charges visant à réinterpréter les caractéristiques architecturales de la zone, qui a été une source d'inspiration et une base de travail pour les concepteurs. Le projet reprend ainsi les codes constructifs du cru. Le rez-de-chaussée consiste par exemple en une version contemporaine en béton de l'étable de la vallée de Manigod, traditionnellement maçonnée et quasi-aveugle. Au-dessus de ce niveau de dortoirs, les maîtres d'"uvre ont positionné un rez-de-chaussée surélevé, dans lequel se trouvent cinq autres chambres, coiffées par les pièces de vie positionnées sous une toiture à deux pans. Un plan inversé " avec une zone nuit placée dans les étages bas ", qui permet au vaste salon mansardé de bénéficier de la meilleure vue de la maison sur la montagne, notamment grâce à une large baie vitrée prolongée par une terrasse disposée sous le toit, comme cela se fait habituellement dans la région " là où un porte-à-faux accumulerait la neige. Avec son socle en béton et ses deux niveaux supérieurs en débord bardés de bois, un chalet d'un nouveau genre peuple dorénavant cette vallée de Haute-Savoie. Intitulé du projet : ChaletLieu : Manigod (74)Maitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : Studio Razavi ArchitectureSurface : 200 m2Montant des travaux : NCCalendrier : Livraison 2016 Photographies : Olivier-Martin Gambier Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Razavi
Il y a 7 ans et 188 jours

Orma architettura : Casa Vanella

Située dans le village corse de Casamaccioli, au c"ur de la région de Niolo, la Casa Vanella est une chambre d'hôte intégrée à un site montagneux d'exception, offrant à ses résidents une vue imprenable sur les trois célèbres monts du domaine : le Monte Cinto, la Paglia Orba et Cima a i Mori. Les architectes d'ORMA Architettura réalisent l'extension sinueuse de 85 mètres carrés d'une petite maison typique en granit et schiste, permettant d'accueillir les nombreux touristes de cette région de pèlerinage. L'ancienne partie contient les cinq chambres du gîte, tandis que la nouvelle héberge les pièces communes carrées " salon, salle à manger et cuisine ", formant ainsi trois blocs disposés en enfilade. Ce volume déstructuré reproduit la topographie du site sur lequel il campe, imitant les lignes brisées créées par l'horizon montagneux. Les murs épais en granit ainsi que les linteaux et poteaux en béton massif ne sont par ailleurs pas sans rappeler la robustesse et la massivité des monts alentours. Chacune des pièces possède une large baie vitrée avec une orientation différente, permettent aux locataires de profiter de manières différentes du paysage sans pareil qui se déploie sous leurs yeux. Le béton utilisé au sol s'accorde avec les murs en pierres apparentes, le tout adouci par un mobilier en bois épuré et confortable, qui ne vole pas la vedette à la pièce maîtresse de l'habitation : un panorama pittoresque sur les montagnes corses. Un projet aussi atypique qu'intemporel intégrant avec brio une réalisation architecturale contemporaine dans un site minéral imposant. Intitulé du projet : Casa VanellaLieu : Casamaccioli (20)Maitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : Orma ArchitetturaSurface : 85 m2Montant des travaux : 140 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2016 Pour en savoir plus, visitez le site de ORMA Architettura Photographies : ORMA Architettura
Il y a 7 ans et 188 jours

Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés : ONE - Les Jardins de L'Arche

À Nanterre (92), les agences Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés bousculent le quartier de La Défense avec l'immeuble ONE - Les Jardins de l'Arche. Un projet de logement mêlant chambres étudiantes et appartements, conçu pour faciliter la cohabitation de tous... Pour beaucoup, La Défense se résume à un ensemble de grandes tours, certes agréables à regarder, mais abritant seulement des bureaux où se bousculent costumes trois-pièces et tailleurs... Un a priori pas si erroné, puisque voilà près de 30 ans qu'aucun bâtiment de logements n'avait été construit dans ce quartier aussi bien ordonné qu'un code informatique. Mais cela, c'était avant que ne soit livré, entre autres, l'immeuble ONE des Jardins de l'Arche. Conçu par les architectes Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés, ce nuage de pixels géant a tout d'un bug volontaire venu bouleverser le système parfaitement établi de La Défense. Les raisons de ce chamboulement ? Le programme d'abord, puisque l'édifice accueille 91 appartements, 110 chambres étudiantes " plus les équipements inhérents à cette typologie, à savoir espaces communs, laverie, locaux à vélos, etc. ", ainsi que des commerces, le tout dans une optique de vivre ensemble. " Des résidents aux habitudes et aspirations différentes cohabiteront ici sans que les uns et les autres ne subissent la moindre gêne ", développent les architectes, justifiant la juxtaposition des différentes typologies d'habitation. Et pour qu'il n'y ait pas de jaloux, chaque lot est équipé d'un " espace extérieur, revêtu de vitrage toute hauteur et de persiennes coulissantes en acier anodisé. Ainsi, tout le monde disposera de la même interface avec le milieu urbain ", ajoutent les concepteurs. Et si les matériaux de construction " aluminium anodisé, verre et béton ", sont plutôt habituels dans le quartier, leur assemblage audacieux, notamment au niveau de la façade, ne manquera pas d'interpeller les passants, d'autant plus que le projet fait face à la promenade de l'Arche. Comme si, pour la première fois, un piratage informatique se donnait à voir spatialement, exprimant tout le génie de ses auteurs. Intitulé du projet : ONE " Les Jardins de l'ArcheLieu : Nanterre (92)Maîtrise d'ouvrage : Les Nouveaux ConstructeursMaîtrise d'"uvre : Farshid Moussavi Architecture (architecte mandataire) et Richez Associés (architecte associé)Surface : 11 500 m2Montant des travaux : 20 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : L'Image contemporaine et Stephen Gill Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Grand collectif Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Farshid Moussavi Architecture et de Richez Associés 
Il y a 7 ans et 188 jours

ELLENA+MEHL : Maison Parigots

En ajoutant à une petite maison des années 1920 une extension de forme similaire, mais bardée de bois brûlé, c'est un peu son alter-ego qu'ont conçu les architectes Hervé Ellena et Stéphanie Mehl. Retour sur un projet simple mais diablement efficace. Implantée sur une parcelle tout en longueur, sur les hauteurs de Suresnes (92), à proximité du Mont Valérien, cette petite villa des années 1920 pâtissait de la présence d'un second corps accolé, issu de plusieurs interventions disparates et décousues. Bien décidés à redonner ses lettres de noblesse à leur habitation, les propriétaires font alors appel aux architectes Hervé Ellena et Stéphanie Mehl. Mission leur est confiée d'imaginer un nouveau volume cohérent avec le pavillon d'origine en lieu et place d'un ancien appendice. " Notre projet est construit en ossature bois, en miroir du corps principal du pavillon existant, avec une toiture de même pente et un pignon similaire en façade ", expliquent les concepteurs. C'est donc un volume jumeau à la demeure datant des années 1920 que réalisent les architectes, à deux différences près. La première est d'ordre volumétrique, puisque l'extension s'avance jusqu'au portail côté rue, permettant ainsi d'accueillir deux chambres supplémentaires. La deuxième concerne l'habillage choisi, puisque si le crépi du corps principal est simplement blanchi lors des travaux, le second volume est lui bardé de bois brûlé, de manière à " accentuer la dualité de la réalisation par les couleurs et tonalités changeantes ". Côté jardin enfin, les appentis et excroissances ajoutés par le passé sont conservés, mais unifiés à l'aide d'une véranda prolongée par une baie vitrée. L'arrière du projet est donc désormais beaucoup plus harmonieux, offrant au passage une vue généreuse sur la nature. Et la maison Parigots dispose enfin de la logique et de la cohérence qu'elle méritait... Intitulé du projet : Maison ParigotsLieu : Suresnes (92)Maîtrise d'ouvrage : privéeMaîtrise d'"uvre : ELLENA+MEHLSurface : 212 m2Montant des travaux : NCCalendrier : Livraison 2018 Photographies : Hervé Ellena et Julie Ansiau Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Maison Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de ELLENA+MEHL 
Il y a 7 ans et 188 jours

DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX : Benoît & Roselyne

Entre Benoît & Roselyne et ce mazet de 70 m2 de l'arrière-pays nîmois, c'est une histoire qui remonte à une dizaine d'années, quand ce couple alors installé à Paris, décide d'acheter une maison secondaire à rénover dans une région dans laquelle ils ont leurs racines. Le récit se poursuit en 2014, alors que le binôme qui a entre-temps pris sa retraite, souhaite partager son temps entre le sud de la France et la capitale. Il demande alors aux architectes de l'agence DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX. de concevoir l'extension de cette demeure devenue trop petite pour héberger la famille qui s'est agrandie au fil des années. En réponse aux changements de vie des propriétaires et de leurs trois filles, les architectes ont proposé neuf esquisses différentes, fruits d'un long travail de discussion et de pédagogie. Le résultat final est une extension de 90 m2 livrée en octobre 2016 permettant d'accueillir trois générations sous un même toit, des grands-parents aux petits-enfants, tout en garantissant à chacun son intimité. Pour cela, les maîtres d'"uvre installent deux corps de bâtiments accolés, sur le modèle de l'ancienne bâtisse elle-même composée de deux parties disposées en L. Une nouvelle aile à l'expression vernaculaire est ainsi disposée dans la pente du terrain, sur une bande de terre achetée entre-temps, et une tourelle contemporaine de trois niveaux en béton banché reprenant les dimensions traditionnelles du mas " 5 mètres par 6 " joue quant à elle le rôle de rotule entre cette partie neuve et l'ancienne. Une fois les clients séduits par l'idée, il restait à convaincre les édiles locaux plus habitués aux projets en tuiles et enduit. Le dialogue a eu raison des réticents grâce à la force de conviction des architectes qui ont su prouver que leur projet ne consistait pas en la négation d'un savoir-faire constructif local mais au contraire en une ode au mazet, ici travaillé " à la sauce XXIe siècle " comme le livre Arthur Ozenne, réinterprétant notamment les petites ouvertures typiques de cette construction qui protègent des surchauffes d'été et de la fraîcheur hivernale. Dans un souci de cohérence, les maîtres d'"uvre ont par ailleurs favorisé le recours à des entreprises locales installées dans un périmètre de 30 kilomètres alentour, peu rompues à l'exercice du béton banché teinté dans la masse. L'extension héberge ainsi un salon et trois chambres supplémentaires coiffées d'une terrasse abritée par de larges voiles béton biseautés. La création de cet espace extérieur atypique a été motivée d'une part par la volonté de favoriser l'intimité des occupants de cette bâtisse régulièrement investie par les amis et la famille, et d'autre part par une raison technique, les toitures-terrasses en béton n'étant pas autorisées par la réglementation française. Au regard de la loi ces larges voiles béton sont donc en réalité des acrotères qui, elles, répondent aux normes constructives nationales, tout en assurant l'étanchéité de l'ensemble. L'agence DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX. réalise un exercice de style tout en délicatesse, mariant avec force et discrétion, architecture passée et contemporaine dans un ensemble minéral qui fait échos à l'histoire du lieu : une ancienne carrière. Intitulé du projet : Benoit & RoselyneLieu : NC (arrière-pays Nîmois)Maitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIXSurface : 90 m2Montant des travaux : 280 000 ¤ HTCalendrier : Livraison octobre 2016 Photographies : Florian Kleinefenn et agence Dixneufcentquatrevingtsix Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Maison Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX
Il y a 7 ans et 188 jours

Atelier du Pont : Les Cabanes

Inspiré par l'architecture du Cap Ferret (33), l'Atelier du Pont réalise une maison de vacances composée de petites cabanes réinterprétant les constructions vernaculaires, pour une meilleure intégration. Un havre de paix au c"ur d'une pinède d'arbousiers, yuccas et pins. Cette résidence secondaire de 330 mètres carrés, dissimulée par une végétation locale luxuriante, est installée sur un terrain en pente orienté vers la mer. Le défi du projet résidait dans la préservation de cet environnement. Pour ce faire, les maîtres d'"uvre ont réalisé plusieurs annexes au lieu d'une unique construction de plus de 300 mètres carrés, rappelant l'architecture des cabanes du cru qui s'intègrent parfaitement à leur milieu. L'ensemble est ainsi composé de quatre volumes parallélépipédiques, certains de plain-pied et d'autres sur plusieurs niveaux pour mieux coller à la topographie du lieu, reliés entre eux par une terrasse en bois où prend place une piscine rectangulaire. Ce matériau se retrouve également en bardage, jouant la mimesis avec la pinède environnante. Le tout est largement percé de grandes baies vitrées, connectant intérieur et extérieur. Dans la plus étendue des quatre parties , située à l'ouest, prennent place les espaces de vie et une chambre, tandis que les autres pièces de nuit sont installées dans les cabanons plus modestes . Le volume central, comprend ainsi une suite parentale située au rez-de-chaussée, au-dessus de laquelle sont positionnés un salon et une cuisine avec vue sur le plan d'eau, en rez-de-jardin. Les deux niveaux, inscrits dans la pente du terrain sont agrémentés d'un escalier maçonné tout en courbes contrastant avec les ouvertures géométriques qui le surplombent qui laissent entrevoir la nature foisonnante. Imaginée pour accueillir une grande famille, le logement permet donc à chacun de bénéficier de son intimité en profitant d'espaces communs pour se retrouver. Un projet biscornu, idéal pour qu'une grande fratrie puisse se relaxer dans le cadre de vie sans égal qu'offre le Cap Ferret. Intitulé du projet : Les CabanesLieu : Cap Ferret (33)Maitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : Atelier du PontSurface : 330 m2Montant des travaux : NCCalendrier : Livraison 2016 Pour en savoir plus, visitez le site d'Atelier du Pont Photographies : Takuji Shimmura & Philippe Grazia
Il y a 7 ans et 188 jours

BIRCO fait évoluer ses chambres souterraines Stormtech

Le fabricant allemand fait évoluer, spécialement pour la France, deux modèles de chambres souterraines pour en permettre l'accès. À noter toutefois que, le système de nettoyage standard conçu par BIRCO ne nécessite aucune intervention humaine ; un plus pour un accès en toute sécurité des équipes de maintenance.
Il y a 7 ans et 188 jours

Kochi Architect's Studio : Ana House

Dans la banlieue de Tokyo (Japon), les architectes nippons du studio Kochi expérimentent le pouvoir de la couleur et son implication sur la perception spatiale dans un projet de rénovation d'une petite maison pavillonnaire. Entre patchwork et anamorphose, la Ana House trouble nos sens. Destinée à une famille de quatre personnes, cette résidence cubique de deux niveaux prend place dans un quartier où la densité de logements ferait le ferait presque passer pour un célèbre jeu de briques. Contrairement à son aspect extérieur, typiquement pavillonnaire, elle accumule les excentricités à l'intérieur où multiples pièces et espaces s'accumulent. Au rez-de-chaussée, d'une surface au sol de 46 mètres carrés, une salle à manger centrale est encadré par différentes salles qui s'organisent autour d'elle " l'entrée, le cellier, la cuisine, un salon, une bibliothèque, une chambre et la cage d'escalier ", toutes plus minuscules les unes que les autres ; tandis qu'au second niveau en double hauteur, c'est le palier qui fait cette fois-ci office de rotule entre le dressing, la salle de bain et deux chambres, séparées par une mezzanine donnant sur le rez-de-chaussée. À un aménagement spatial fonctionnel et décloisonné, Kazuyasu Kochi, architecte du projet, a préféré miser sur la perception visuelle, partant du principe que plus on voit de parties, plus l'impression de volume augmente. Le concepteur réalise ainsi des pans coupés obliques dans des cloisons qui dynamisent un plan orthonormé. Pour renforcer cet aspect morcelé et graphique, il applique en outre généreusement de la peinture murale. Cette application de la couleur s'inspire des travaux de Georges Rousse ou de Felice Varini qui, par le biais d'aplats, déforment la vision d'un volume, tout en créant une vision anamorphique depuis un point de vue donné. Dès lors, tous les murs monochromes se parent de couleurs pastel, qui renforcent les formes alambiquées des murs. Une technique innovante qui transforme un petit intérieur en une grande "uvre d'art ! Pour en savoir plus, visitez le site de Kochi Architect's Studio Photographies : Kazuyasu Kochi
Il y a 7 ans et 197 jours

Patrick Norguet : OKKO Hotel

Dans le nouveau quartier de la presqu'île de Malraux à Strasbourg (67) fraîchement rénovée, trône l'OKKO Hotel, partie intégrante du programme immobilier de trois tours Black Swans livré cette année et imaginé par Anne Demians. Une enveloppe sombre et énigmatique qui cache un écrin raffiné et contemporain signé Patrick Norguet. Dernier né de la chaîne d'hôtels éponyme, qui comprend déjà sept autres équipements du genre sur le territoire français, l'OKKO Strasbourg allie design et confort. S'étendant sur une surface de 3 600 mètres carrés répartis sur 9 étages, le centre et point de ralliement de ce nouveau lieu de séjour est son Club, un espace commun de près de 350 mètres carrés situé au premier niveau. Cet espace convivial ouvert 24h/24 mêle salle à manger, business corner, coin salon et boutique dans un cadre alliant influences japonisantes " dans les lustres jaunes inspirés des abat-jours nippons ou dans l'installation de parois évoquant les panneaux de séparation asiatiques ", et réinterprétation des sièges voluptueux des années 1970. Les murs en béton brut dotés de larges ouvertures donnant sur le nouveau quartier sont associés à un parquet et à du mobilier sombres, sans pour autant altérer la luminosité et l'aspect chaleureux de cet espace de rencontre . Des paravents géométriques rouges et blancs délimitent et rythment les différentes zones tout en maintenant l'esprit ininterrompu de cette unique pièce. " Comme toujours, j'ai veillé à penser essentiellement au client, à l'expérience et à la générosité du lieu ; un hôtel, son concept et son nom suggèrent avant tout une attitude, un esprit, que l'on partage au cours d'un séjour. " Patrick Norguet, designer Le béton industriel se retrouve également dans les 112 chambres classiques de 17 mètres carrés et 8 suites premium de 24 mètres carrés, plus épurées, et se marie cette fois avec un sol tissé en lin. Seule touche de couleur : des éléments rectangulaires aux bords arrondis en velours qui égaillent les pénates blancs et gris. Une salle de bain avec douche à l'italienne, toujours réalisée dans un style minimaliste, complète le tableau. À l'approche des fêtes et du grand marché de Noël qui fait la gloire de Strasbourg, les amoureux de design et de vin chaud ont désormais trouvé l'endroit idéal où séjourner. Pour en savoir plus, visitez le site de Patrick Norguet Photographies : Jérôme Galland
Il y a 7 ans et 198 jours

Nicole Cota Studio : Hôtel Drifter

Dans le quartier résidentiel de Mid-City à la Nouvelle-Orléans (États-Unis), l'agence américaine Nicole Cota Studio réalise l'aménagement d'un ancien motel construit dans les années 1950 : l'Hôtel Drifter. Le projet au style pour le moins éclectique, où se mêlent bois, béton brut et carrelage coloré dans une atmosphère pleine de vitalité, est un clin d'"il à la période des sixties. Le motel, représentatif de ce type d'établissements édifiés à partir des années 1920 dans le sud des États-Unis pour héberger motards et autres voyageurs durant leur périple, comprend deux bâtiments disposés en L autour d'une piscine. Le premier, pavillon d'accueil d'une superficie de 120 mètres carrés, disposé le long de la Tulane Avenue, axe majeur de la ville, est largement ouvert sur la rue grâce à une baie vitrée toute hauteur surmontée d'une corniche proéminente. Le second, un parallélépipède de 27 mètres par 10, héberge pour sa part sur deux niveaux vingt chambres " de simples à triples ", reliées par des coursives, comme tout motel qui se respecte. La rénovation de ce lieu abandonné au début des années 2000, à nécessité la collaboration de deux équipes. Une agence originaire de la Nouvelle-Orléans, Concordia Architecture, qui a restauré l'intégralité des façades en brique rose et en béton blanc, et les surfaces extérieures. L'atelier de design américain Nicole Cota Studio s'est quant à lui occupé de l'aménagement intérieur, principalement des travaux de second-"uvre. Dans le hall de réception, le parti pris est à l'éclectisme. Parterre, les textures se mêlent, entre fragments de carrelage au graphisme marqué " spécialement importé d'Oaxaca, ville du sud du Mexique ", et un béton grossier lissé aux nuances rosées. Le mobilier est tout aussi original : en bois, verre ou cuir, les chaises et les tables ont toutes une histoire qui leur est propre, chinées par les designers dans le pays entier ou bien conçues par des créateurs locaux ou des habitants des environs. Les espaces de couchage de 20 mètres carrés sont plus sobres que les parties communes, avec un revêtement de sol unifié, habillé d'un seul type de faïence, et des lits simplement agrémentés d'une tête de chevet et d'une tablette en panneaux de bois vernis. Entre palmiers, transats et boule disco, les mots d'ordre sont ici détente et plaisir. Une atmosphère pétillante qui donne envie de nous faire remonter le temps. Pour en savoir plus, visitez le site de Nicole Cota Photographies : Nicole Franzen pour Design Hotels?
Il y a 7 ans et 199 jours

Anik Péloquin Architecte : Les S"urs

Les S"urs, conçu par l'agence Anik Péloquin Architecte, consiste en l'extension d'une vieille bâtisse rurale recluse dans la forêt québécoise (Canada). Bardée de bois, la construction se fond dans son environnement verdoyant malgré une toiture proéminente aux airs de clocher, qui fait référence au passé religieux du site. Coup de c"ur d'un couple de citadins, le vieux chalet de 50 mètres carrés d'origine, construit dans les années 1930 dans le bois de La Malbaie, à l'est du Canada, possède une riche histoire. Occupé par un groupe de chasseurs pendant une trentaine d'années, puis transformé en foyer d'été par les S"urs de la Charité, il se trouvait dans un état de vétusté avancé au moment de son rachat par les nouveaux heureux propriétaires, pour qui sa rénovation s'est malheureusement révélée trop coûteuse. Bien déterminés à vivre dans ce havre de paix, situé au bord d'un lac, les époux décident d'y construire un nouveau bâtiment qui sera leur résidence principale, simplement juxtaposée à la vieille demeure où seules les façades, témoins du passé, ont été rafraîchies. Avec ses cinq couchages disponibles à l'étage, cette dernière devient ainsi un lieu d'accueil pour les amis et la famille. Reliée à l'ancienne masure par un sas d'entrée, l'extension de 70 mètres carrés, consiste en un parallélépipède de 9 mètres par 4 éclairé à l'angle sud par deux larges baies vitrées. Ces ouvertures inondent de lumière un intérieur revêtu de pin teinté blanc. Le bois et l'étang voisins semblent être mis en scène dans ce séjour de 23 mètres carrés en double hauteur auquel sont juxtaposées au rez-de-chaussée une chambre et une salle de bain, disposées de part et d'autre d'un escalier menant à l'étage où se trouve un espace de couchage. Bardé de mélèze à l'extérieur, l'ouvrage présente une toiture à trois pans en ardoise noire, culminant à 7 mètres de hauteur, qui fait écho à la cime des arbres environnants et, au coin est, en son point le plus haut, rappelle la flèche d'une église, en référence à l'occupation religieuse du lieu. Une rénovation tout en simplicité et en intégration. Pour en savoir plus, visitez le site de Anik Péloquin ArchitectePhotographies : Louis Prud'homme
Il y a 7 ans et 200 jours

Bez+Kock Architekten : Anneliese Brost Music Forum

C'est dans la commune de Bochum, non loin de Düsseldorf, que l'agence Bez+Kock Architekten réalise la rénovation d'une ancienne église néo-gothique désormais agrémentée de part et d'autres de deux nouvelles ailes. L'Allemagne, mère patrie de la musique classique, accueille ainsi deux salles de concert dédiées au genre, qui rendent leurs lettres de noblesse aux compositions musicales qui ont fait la gloire du pays. L'église Sainte-Marie, en brique d'ardoise, typique du style néo-gothique allemand, est aujourd'hui cernée par deux monolithes du même matériau recouvert d'une fine couche de chaux blanche. Le bâtiment ecclésiastique, aujourd'hui dépouillé de tout élément religieux, fait office de hall d'accueil et de foyer, où prennent place des lectures et des évènements culturels divers. Mais pour devenir un haut lieu de la musique classique de la Ruhr, le lieu se devait d'être agrémenté d'un auditorium principal " pouvant recevoir jusqu'à 1 026 spectateurs à l'est de la cathédrale ", ainsi qu'un plus petit à l'ouest, prévu pour 324 amateurs de symphonies en tout genre. Une réalisation d'une superficie totale de 5 960 mètres carrés qui allie avec cohérence volumes épurés et architecture religieuse traditionnelle du XIXe siècle. La grande salle est conçue sur le modèle de la boîte dans la boîte pour des raisons acoustiques évidentes, mais aussi organisationnelles " un couloir circulaire entourant l'ensemble. Revêtu de bois de cerisier américain, l'amphithéâtre aux sièges blancs est surplombé par un plafond aérien recouvert de cinq voiles acoustiques. Un espace minimaliste qui reçoit, en plus des grands ensembles internationaux, l'orchestre de la ville qui célèbrera son centenaire en 2019 et qui bénéficie enfin d'un lieu à la hauteur de sa réputation. De l'autre côté de l'église protestante, le deuxième auditorium offre quant à lui la particularité d'être modulable, permettant alors d'héberger des représentations ou des événements qui nécessitent des configurations particulières. Principalement consacré aux concerts donnés par les étudiants du conservatoire de la ville, cet auditorium présente également des récitals de musique de chambre et des représentations destinées aux enfants. Un projet harmonieux, aussi bien dans l'association de mouvements architecturaux éclectiques que dans sa programmation. Pour en savoir plus, visitez le site de Bez+Kock Architekten Photographies : Brigida Gonzales
Il y a 7 ans et 200 jours

Filipe Saraiva Arquitectos : Maison à Ourém

Comment imaginiez-vous votre foyer étant petit ? C'est la question que les architectes de l'agence portugaise Filipe Saraiva Arquitectos se sont posée pour ériger une vaste demeure à Ourém (Portugal). Le projet matérialise ainsi la représentation enfantine de la maison, composée d'un rectangle surmonté d'un triangle. L'aspect monolithique de la villa de 410 mètres carrés de surface de plancher, " en forme de maison ", comme la décrivent ses architectes, va de pair avec sa structure composée de panneaux en béton préfabriqués noirs utilisés en façade comme en toiture. Un procédé qui permet de réduire temps et coûts de construction. Un volume pentagonal extrudé uniquement prolongé à l'est par une excroissance carrée qui camoufle un patio et la salle de bain de la chambre qui lui fait face, et par une clairevoie en bois positionnée au sud, filtrant la lumière de la terrasse qu'elle abrite. La partie nord de l'ouvrage est quant à elle réservée à un vaste garage camouflé derrière des portes en polycarbonate et visible depuis la salle de musique qui fait office d'entrée de l'habitation, marquée par un auvent en acier auto-patinable " l'introduction dans un logement conçu d'après l'imaginaire enfantin ne pouvait en effet s'effectuer par une pièce conventionnelle... Le ton est ainsi donné dès le pas de la porte : ici, on se relaxe, on s'amuse et on profite d'un sanctuaire. " La maison est comme un abri qui nous protège du monde qui nous entoure. C'est notre refuge et notre propre monde. Cet archétype est généralement défini par un polygone de forme géométrique régulière, généralement bien proportionné et de dimensions équilibrées, avec lesquelles nous nous identifions tous ". Filipe Saraiva, architecte Le hall d'accueil dessert l'espace de vie principal en double hauteur mêlant cuisine, salon-salle à manger et bureau en mezzanine, avec une large baie vitrée orientée au sud sur la pergola en bois. À l'étage, sont disposées trois chambres et deux salles de bain, largement baignées de lumière grâce à de grandes ouvertures et une terrasse. Un lieu qui prouve que les dessins des plus petits peuvent également inspirer de grandes choses. Pour en savoir plus, visitez le site de Filipe Saraiva Arquiectos Photographies : Joao Morgado " Architecture Photography
Il y a 7 ans et 201 jours

Périphériques, des façades dessinées à l'envi

A l'automne 2017, Périphériques (Anne-Françoise Jumeau + Emmanuelle Marin + David Trottin) a livré pour Coallia Habitat la restructuration, démolition et extension d'une résidence sociale rue de Lorraine à Paris. Le programme compte 173 chambres pour 4 222 m² SHON et un restaurant social de 500 couverts pour 255m². Les façades de terre cuite valent […] L'article Périphériques, des façades dessinées à l'envi est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 202 jours

Sordo Madaleno Arquitectos : Las Américas 1500

Dans le centre d'affaires de l'effervescente mégalopole de Guadalajara (Mexique), s'est installée une surprenante tour de bureaux, Las Américas 1500. Le studio mexicain Sordo Madaleno Arquitectos, livre ici un bâtiment totémique grâce au décalage de quatre impressionnants volumes parallélépipédiques, accentué par les lignes zébrées de leurs façades. Implanté sur une large esplanade de béton, le gratte-ciel de 30 000 mètres carrés de surface de plancher et de 110 mètres de hauteur se compose de quatre impressionnants parallélépipèdes superposés, reliés par une structure poteaux-poutres centrale. Le premier, de dix étages, héberge un hôtel de 270 chambres, tandis que les trois autres, respectivement de 4, 5 et 8 niveaux, logent chacun les locaux d'une entreprise. Afin de distinguer les différentes activités hébergées par le bâtiment, les façades sud du second et du dernier bloc ont subi un décalage de 5 mètres vers l'ouest. Cette intervention rythme cette construction iconique, visible depuis la voie rapide également appelée Las Américas. Le jeu de volumes a été permis par le recours à une structure en plan libre composée de neuf poteaux en béton précontraint. Au centre, deux voiles du même matériau forment un c"ur structurel qui contrevente l'ensemble et en camoufle les huit ascenseurs. Afin de marquer ces écarts, tout en uniformisant l'enveloppe, les architectes ont imaginé un motif graphique régulier fait de brise-soleil en biais disposés devant les parois vitrées. Ces protections en aluminium de 90 centimètres de large procurent en outre une ombre nécessaire, dans un pays où le rayonnement solaire peut rapidement entraîner une augmentation de la température intérieure des ouvrages et de l'inconfort des utilisateurs. Première pierre à l'édifice d'une série d'immeubles conçue par Sordo Madaleno Arquitectos sur la même avenue, Las Americas 1500 est une tour étonnante marquant l'horizon de la ville et qui semble défier la gravité. Pour en savoir plus, visitez le site de Sordo Madaleno ArquitectosPhotographies : ©Sordo Madaleno Arquitectos by Rafael Gamo
Il y a 7 ans et 202 jours

STPMJ : The Masonry

The Masonry " comprenez en français " la maçonnerie " ", est un ensemble unitaire de deux logements érigé par le studio coréen STPMJ dans la commune de Suwon-Si (Corée du Sud). Conçu pour accueillir deux familles, l'édifice détourne les codes architecturaux de la maison de ville, non sans clin d'"il aux réalisations postmodernes de Robert Venturi. Face aux problèmes de logement dont la capitale coréenne est victime, les habitants optent de plus en plus pour ce qu'ils appellent des " bâtiments cacahuètes ". À la manière d'une même coquille abritant deux graines, une unique enveloppe unique y dissimule deux logis séparés. The Masonry suit cette logique. Afin d'indiquer dès l'extérieur la présence de deux maisons dans un même ensemble, les maîtres d'"uvre ont fait le choix d'utiliser deux matériaux de parement : la brique d'un côté et les blocs de ciment de l'autre. Avec sa maçonnerie singulière, The Masonry est ainsi un projet bien nommé. Pour appuyer la distinction bipartite de la construction de trois niveaux disposée à l'angle de deux routes, le plan est scindé d'est en ouest par une bande de circulations longitudinales comprenant un escalier par entité qui mène aux pièces de nuit séparées par des terrasses situées en retrait de la façade nord. Contrairement aux étages, le rez-de-chaussée, présente une conception en miroir, dont l'axe de symétrie transversal comprend un sas d'entrée, au nord, desservant la large pièce à vivre de chaque résidence. Le foyer situé à l'ouest bénéficie de trois chambres, d'une salle de bain et d'une bibliothèque ; quand l'autre possède deux pièces de couchage et une salle d'eau. En grimpant encore quelques marches, les deux familles peuvent également jouir d'un espace commun sous les combles à se répartir comme bon leur semble. L'ensemble de plus de 200 mètres carrés de plancher est une référence aux pignons de la Casa Vanna Venturi en Pennsylvanie (USA), réalisée par le célèbre architecte Robert Venturi en 1964, avec un rez-de-chaussée unifié et une partie haute partitionnée, et une réécriture des traditionnels pignons à deux pans. Un logement dans l'air du temps, combinant zones partagées et confort individuel au sein d'une aire urbaine effervescente. Pour en savoir plus, visitez le site de STPMJ Photographies : Song Yousub
Il y a 7 ans et 205 jours

Petit espace : 12 aménagements autour d'un cube

Pour magnifier un petit espace, l'organiser et lui donner un style résolument contemporain, les cubes sont LA solution idéale. Cuisine, salle de bains, bureau, chambre parentale... On peut tout imaginer en termes de fonction et également de formes : rouge, bleu, noir... Les cubes sont multi-visages, découvrez-en quelques-uns dans notre compilation de reportages.
Il y a 7 ans et 208 jours

Li Yizhong Interior Design : Hotel Yi Chen

Conçu sur un site exceptionnel situé entre lac et montagne, l'hôtel Yi Chen de Dali (Chine), agencé par le studio chinois Li Yizhong Interior Design, est un havre de paix à l'esthétique unique alliant éléments rustiques et contemporains. Nommé en référence à un poème de Wang Wei datant de la dynastie des Tang (VIe siècle) et décrivant une maison d'hôte verte " couleur de saule nouveau ", le lieu d'une surface de plancher de 560 mètres carrés consiste en la réhabilitation d'une villa de quatre niveaux en un lieu d'hébergement de huit pénates. Dans le rez-de-jardin, contenant au préalable uniquement des pièces techniques, le studio Li Yizhong Interior Design installe des salles de réunion et une suite ouvertes sur un espace vert creusé spécialement pour elles. Les trois étages supérieurs bénéficient quant à eux chacun d'une quadruple orientation solaire et de deux chambres dont quasiment toutes ont un espace extérieur. L'ensemble est organisé autour d'un atrium central qui amène de la lumière naturelle jusqu'au rez-de-chaussée, dans ses zones de réception (hall, cuisine et bar). Au dernier étage, un bar tamisé en mezzanine complète les dispositifs d'accueil proposés aux clients. Mêlant mobilier contemporain et matériaux de revêtement naturels " bois, pierre et ajouts de plantes ", la réalisation répond à son emplacement géographique, où l'on retrouve ces mêmes éléments. La quiétude règne en maître, dans une ambiance rendant ses lettres de noblesse à l'art de vivre asiatique. Un décor minimaliste fait de bois, de crépis et de béton brut, qui valorise les vues alentour à couper le souffle sur le lac Erhai ou sur la montagne Canshan. Une réalisation élégante où chacun rêve de se prélasser afin de prolonger encore un peu l'été indien qui touche à sa fin. Pour en savoir plus, visitez le site de Li Yizhong Interior Design Photographies : Hai Zu
Il y a 7 ans et 208 jours

Li Yizhong Interior Design : Hotel Yi Chen

Conçu sur un site exceptionnel situé entre lac et montagne, à Dali (Chine), l'hôtel Yi Chen, agencé par le studio chinois Li Yizhong Interior Design, est un havre de paix à l'esthétique unique alliant éléments rustiques et contemporains. Nommé d'après un poème de Wang Wei datant de la dynastie des Tang (VIe siècle) décrivant une maison d'hôte verte, " couleur de saule nouveau ", le lieu d'une surface de plancher de 560 mètres carrés est le fruit de la réhabilitation d'une villa de quatre niveaux en un lieu d'hébergement de 8 pénates. Dans le rez-de-jardin anciennement purement technique, le studio Li Yizhong Interior Design installe des salles de réunion et une suite ouvertes sur un espace vert imaginé et creusé spécialement pour l'hôtel. Les trois étages supérieurs bénéficient quant à eux chacun d'une quadruple orientation solaire et de deux chambres dont quasiment toutes bénéficient d'un espace extérieur. L'ensemble est organisé autour d'un atrium central qui amène de la lumière naturelle jusqu'au rez-de-chaussée et ses zones de réception (accueil, cuisine et bar). Une mezzanine au dernier étage accueille un bar tamisé surplombant un sas arboré. Mêlant mobilier contemporain et matériaux de revêtement naturels " bois, pierre et ajouts de plantes ", la réalisation répond à son emplacement géographique, où l'on retrouve ces mêmes éléments. La quiétude règne en maître, dans une ambiance rendant ses lettres de noblesse à l'art de vie asiatique. Le décor minimaliste fait de bois, de crépis et de béton brut valorise les vues alentour à couper le souffle, sur le lac Erhai ou sur la montagne Canshan. Une réalisation élégante où chacun rêve de se prélasser afin de prolonger encore un peu l'été indien qui touche à sa fin. Pour en savoir plus, visitez le site de Li Yizhong Interior Design Photographies : Hai Zu
Il y a 7 ans et 212 jours

Objectif : donner à l'artisanat toutes les chances de répondre aux défis de demain.

Bernard Stalter, président de l'APCMA, tête de réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat, a présenté le 17 octobre dernier les grandes orientations du réseau des CMA d'ici à 2021.
Il y a 7 ans et 213 jours

Huttunen Lipasti Pakkanen Architects : Villa Mecklin

En surplomb de l'Archipel de Naantali (Finlande), la Villa Mecklin réalisée par l'agence finlandaise Huttunen Lipasti Pakkanen Architects privilégie la vie en extérieur, grâce à une large terrasse se fondant dans son environnement. Le projet du studio finlandais, dessiné pour un couple d'amis, se compose d'une maison principale de 70 mètres carrés posée sur la roche et, à quelques pas seulement, d'une dépendance nichée dans la forêt contenant une chambre d'amis et un sauna de 20 mètres carrés. La singularité de l'ouvrage repose sur ses deux pignons latéraux triangulaires et aveugles de 18 mètres de long qui, de la façade principale, se prolongent jusqu'à la bordure de la terrasse de 80 mètres carrés avec vue sur l'archipel. Cette plateforme est le point d'orgue de la réalisation. Elle est mise en scène depuis l'entrée de l'édifice, auquel les propriétaires accèdent après avoir emprunté une petite passerelle surplombant la pierre, et se poursuit dans l'unique couloir de la résidence de vacances. De part et d'autres de ce passage central se trouvent deux chambres, séparées de la pièce de vie située 80 centimètres plus haut par un espace tampon technique contenant salle de bain et cuisine ouverte. Le tout est baigné de lumière grâce à des ouvertures longitudinales disposées en partie supérieure du salon, mais surtout grâce à une baie vitrée toute largeur et toute hauteur disposée entre le living et le belvédère dont les deux parois contiennent des rangements. Une trappe placée au milieu de cette zone extérieure dissimule un poêle d'appoint et des assises qui permettent aux habitants d'en profiter une fois la nuit tombée. Sa grande dimension en fait un terrain de jeu rêvé, autant pour les enfants que les adultes. Entièrement bardée de bois d'épicéa non traité, la construction prendra au fil du temps une couleur grise, et se fondra ainsi parfaitement dans le paysage maritime nordique. Un nid douillet idéal pour de longues heures de contemplation du ciel et de la mer scandinave. Pour en savoir plus, visitez le site de Huttunen Lipasti Pakkanen ArchitectsPhotographies : Marko Huttunen
Il y a 7 ans et 213 jours

Huttunen Lipasti Pakkanen Architects : Villa Mecklin

En surplomb de l'Archipel de Naantali (Finlande), la Villa Mecklin réalisée par l'agence finlandaise Huttunen Lipasti Pakkanen Architects privilégie la vie en extérieur, grâce à une large terrasse se fondant dans son environnement. Le projet du studio finlandais, dessiné pour un couple d'amis, se compose d'une maison principale de 70 mètres carrés posée sur la roche et, à quelques pas seulement, d'une dépendance nichée dans la forêt contenant une chambre pour les invités de passage et un sauna de 20 mètres carrés. La singularité de l'ouvrage repose sur ses deux pignons latéraux triangulaires et aveugles de 18 mètres de long qui, de la façade principale, se prolongent jusqu'à la bordure de la terrasse de 80 mètres carrés avec vue sur l'archipel. Cette plateforme est le point d'orgue de la réalisation. Elle est mise en scène depuis l'entrée de l'édifice, auquel les propriétaires accèdent après avoir emprunté une petite passerelle surplombant la pierre, et se poursuit dans l'unique couloir de la résidence de vacances. De part et d'autres de ce passage central se trouvent deux chambres, séparées de la pièce de vie située 80 centimètres plus haut par un espace tampon technique contenant salle de bain et cuisine ouverte. Le tout est baigné de lumière grâce à des ouvertures longitudinales disposées en partie supérieure du salon, mais surtout grâce à une baie vitrée toute largeur et toute hauteur disposée entre le living et le belvédère, dont les deux parois contiennent des rangements. Une trappe placée au milieu de cette zone extérieure dissimule un poêle d'appoint et des assises qui permettent aux habitants d'en profiter une fois la nuit tombée. Sa grande dimension en fait un terrain de jeu rêvé, autant pour les enfants que les adultes. Entièrement bardée de bois d'épicéa non traité, la construction prendra au fil du temps une couleur grise, et se fondra ainsi parfaitement dans le paysage maritime nordique. Un nid douillet idéal pour de longues heures de contemplation du ciel et de la mer scandinave. Pour en savoir plus, visitez le site de Huttunen Lipasti Pakkanen ArchitectsPhotographies : Marko Huttunen
Il y a 7 ans et 213 jours

Panneaux isolants polyuréthane : après la crise, les professionnels se rassurent

Le 22 mai dernier, la Chambre syndicale française de l'étanchéité s'adressait aux professionnels du secteur à travers une lettre circulaire pour les mettre en garde contre la pénurie mondiale de méthyl-di-isocyanate, composé indispensable à la production de panneaux isolants polyuréthane. Si la crise semblait alors bien partie pour durer, le Syndicat national des polyuréthanes se veut aujourd'hui rassurant, évoquant un " retour progressif à la normale ".
Il y a 7 ans et 227 jours

Atelier Kastelic Buffey : Alta Chalet

Au c"ur de Blue Mountains, bourgade canadienne située à deux heures de Toronto, un chalet contemporain imaginé par les architectes locaux de l'Atelier Kastelic Buffey détourne les codes typologiques de ces constructions hivernales. Un projet qui s'intègre parfaitement au paysage enneigé du Grand Nord tout en lui apportant de la contemporanéité. Conçue pour accueillir une famille de cinq personnes, la demeure de plus de 280 mètres carrés répartie sur deux étages prend place à l'extrémité d'une impasse tranquille et arborée. Si la toiture à deux pans de la demeure et son pignon, ainsi que le bardage en pin canadien font écho aux chalets locaux, son enveloppe se détache des lucarnes et autres avant-toits typiques de l'architecture d'altitude. L'organisation spatiale du logement s'en éloigne également, afin de bénéficier pleinement des vues offertes sur les pistes de ski environnantes. L'unique pièce de vie " comprenant cuisine, salon et salle à manger ", est ainsi installée au premier niveau ; tandis que le rez-de-chaussée accueille les quatre chambres, des salles de bain et un sauna. Chaque étage bénéficie en outre de sa terrasse privative, de façon à ce que les résidents puissent profiter du panorama et du grand air à tout moment de la journée. Si l'extérieur joue sur les contrastes entre les façades noires de l'habitation et blanches du garage, l'intérieur est quant à lui monochrome, à l'exception du parquet à larges lames en chêne et de quelques éléments de mobilier réalisés dans la même essence de bois. La clarté des murs amplifie la luminosité procurée par la neige et les rayons du soleil qui pénètrent le lieu par le biais d'une multitude de larges ouvertures rectangulaires. Seul élément chromatique qui tranche avec le reste de l'édifice : la cheminée contemporaine en acier noir, évoquant la dualité chromatique présente à l'extérieur. Un projet combinant architecture vernaculaire et contemporaine, dans lequel on rêve de pouvoir passer de longues soirées d'hiver. Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier Kastelic Buffey Photographies : Bob Gundu
Il y a 7 ans et 228 jours

Van Dongen-Koschuch : Hôtel Spinoza

Le long de la Sarphatistraat, une des avenues principales d'Amsterdam (Pays-Bas), se trouve l'Hôtel Spinoza, un établissement contemporain de luxe de 17 000 mètres carrés mêlé aux vestiges d'un ancien hôpital détruit en 2012. L'agence d'architecture néerlandaise Van Dongen-Koschuch réinterprète différents éléments emblématiques du lieu dans une extension atypique. Cet hôtel cinq étoiles situé à l'angle de trois rues consiste en un parallélépipède rectangle biaisé de cinq étages comprenant 211 chambres " dont 15 suites ", un restaurant, un espace bien-être ainsi qu'un garage sous-terrain. Deux murs mitoyens de l'ancien hôpital pour enfants ont été conservés par les maîtres d'"uvres et dissimulent des pièces de service, un espace de conférence et des bureaux. Ces fragments datant de la fin du XIXe siècle, sont tous deux constitués de briques rouges, mais présentent cependant une expression architecturale qui leur est propre. L'un d'eux, l'ancien frontispice, disposé au milieu du bâtiment, arbore une grande corniche et des angles magnifiés par des pierres de tailles blanches. Entre cette partie et l'immeuble voisin, le second vestige du passé, plus haut d'environ deux étages, propose pour sa part une devanture très travaillée, avec des linteaux finement sculptés, dont les ouvertures ont été murées par des briques et ponctuées aléatoirement de larges baies aux cadres métalliques proéminents. Si ces deux morceaux d'archéologie ont été conservés, ils n'ont cependant pas été le prétexte à la réalisation d'un pastiche. L'agence Van Dongen-Koschuch a au contraire décidé d'en détourner les éléments, la matérialité et les volumes, pour faire fusionner les époques dans le nouvel ensemble associant rénovation et extension contemporaine. La nouvelle façade, recouverte de pavés de céramique orangés, est quant à elle un clin d'"il aux constructions historiques du quartier tout comme ses fenêtres aux joues biaisées creusées dans la masse. Prolonger l'environnement verdoyant du quartier, où se trouve le plus grand jardin botanique d'Amsterdam, dans les zones de plein air de la construction, était un enjeu important du projet. Les deux terrasses et le patio de l'hôtel ont donc été largement végétalisés et habillés de faïence verte. Cette ambiance se retrouve également à l'intérieur de l'établissement, avec une abondance de verdure du hall d'accueil aux chambres. Une manière originale de conserver le patrimoine historique tout en le détournant habilement. Pour en savoir plus, visitez le site de van Dongen-KoschuchPhotographies : Bart van Hoek
Il y a 7 ans et 233 jours

Les fabricants de verre plat regrettent la suppression du CITE pour les fenêtres

La chambre syndicale des fabricants de verre plat déplore l'exclusion des fenêtres et des portes du Crédit d'impôt pour la transition énergétique dans un délai si rapide. Elle s'inquiète notamment de la mauvaise publicité qui est faite à la performance technique de ses produits, qu'elle juge très efficaces.
Il y a 7 ans et 234 jours

Notan Office : Le 13e

Surplombant les toits de Beyrouth (Liban), le 13e consiste en la surélévation d'un niveau d'une tour de douze étages par l'agence belge Notan Office. La construction monolithique et brute héberge un logement de 250 mètres carrés, parfaitement intégré dans le paysage urbain de la capitale libanaise. Ajouter un étage à un immeuble de logements comportait de nombreux défis pour les maîtres d'"uvre bruxellois. Le projet devait en effet s'adapter à l'organisation du bâtiment d'origine, avec notamment la présence centrale d'un bloc de circulations verticales et de gaines techniques, sans compter sur un réservoir d'eau présent sur le toit, qu'il a fallu déplacer. Ainsi, la construction est-elle divisée par les parties communes de l'immeuble qui desservent les différents logements de cette tour de 13 étages. Celles-ci sont l'occasion pour les architectes de créer une partition jour/nuit, avec à l'est, l'unique pièce de vie " rassemblant salon, salle à manger et cuisine ", et à l'ouest, les deux chambres et leur pièce d'eau. Cette résidence de plain-pied se fond avec le bâtiment existant mais aussi l'architecture de Beyrouth, par l'alliance du béton massif en structure et de matériaux locaux plus nobles, tels que le marbre blanc omniprésent au sol, le verre et le bois en habillage. Traversante, l'habitation est baignée de lumière naturelle, notamment grâce à un intérieur décloisonné et deux grandes baies vitrées ouvertes sur une terrasse au sud et un balcon au nord. Un projet culotté qui s'incorpore à merveille dans le paysage urbain stratifié du Paris de l'Orient. Pour en savoir plus, visitez le site de Notan Office Photographies : Ieva Saudargaité