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Il y a 4 ans et 19 jours

Jean Castex annonce le doublement du fonds friches

CONSTRUCTION. Le Premier ministre a fait une série d'annonces, le 17 mai, visant à relancer la construction de logements et à faire de la France "un modèle exportable" en matière de ville durable.
Il y a 4 ans et 22 jours

L'entreprise innovante BluePad continue de séduire de nouveaux clients malgré la crise

Créée en 2016, la Jeune Entreprise Innovante BluePad a pour ambition d'accompagner les acteurs du BTP dans leur transition numérique. Malgré les différents obstacles dressés par la crise sanitaire du coronavirus, l'entreprise a réussi à avancer et à maintenir le rythme soutenu de son développement.L'édition et la commercialisation de solutions Web et Mobile du pilotage de projets est au cœur de son activité et s'adapte aux besoins opérationnels de ses clients, quel que soit leur secteur : construction, exploitation, industrie, maintenance.Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, l'outil BluePad représente donc un allié dans le suivi de chantiers à distance, assurant la dématérialisation et l'optimisation de nombreux process.Début 2021, cela représente :Une augmentation de 55% du nombre d'utilisateurs en 2020Une augmentation de 100% du nombre de clients en 2020« Nos clients ont pu maintenir leur activité ! » témoigne Loïc CUERONI, Président BluePad.Par ailleurs, pour BluePad, ce bilan positif se solde par :Le recrutement de nouveaux collaborateurs : deux développeurs informatiques rejoignent BluePad pour renforcer l'équipe et accompagner la croissance de l'entrepriseUne ouverture à l'international : BluePad a notamment signé sa 1ère commande sur l'Allemagne, pour accompagner le déploiement de réseaux de Fibre Optique. L'entreprise est actuellement en négociation avec d'autres pays d'Europe, grâce à la diversité de son équipe, où le français, l'anglais, l'espagnol et le russe sont parlés couramment.300K€ d'investissements supplémentaires en R&D mobilisés sur fonds propres sans nécessité de recours à des capitaux risqueurs.En parallèle, BluePad a été sélectionné par le Club Metz Technopôle pour représenter les jeunes entreprises innovantes dans son opération « Plus fort après la crise ». Ce programme a permis aux collaborateurs volontaires de revenir sur les événements et de s'exprimer sur leur vécu. Accompagnée par un expert du club, l'entreprise a pu analyser sa gestion de crise et mettre en place de nouvelles politiques internes.« Nous restons solidaires auprès de l'ensemble des acteurs du monde de la construction qui ont traversé et traverse encore cette crise. Nous souhaitons que cette nouvelle année puisse à tous nous permettre d'avancer plus sereinement et de travailler ensemble pour la bonne santé de notre secteur. »
Il y a 4 ans et 24 jours

Un chalet de luxe, à l'abandon à Courchevel, racheté pour 24 millions d'euros

La vente s'est faite pour le compte du Russe Nikolaï Sarkisov, un habitué de Courchevel qui a fait fortune dans l'assurance.Il s'était associé en 2010 avec le Corse François-Xavier Susini, propriétaire de restaurants dans la station, pour construire Apopka, un palace de 2.753 mètres carrés comprenant huit chambres avec sauna, jacuzzi, piscine, salle de gym, bar-lounge et cinéma privatif.M. Susini s'est chargé de trouver le terrain et d'obtenir le permis de construire, tandis que M. Sarkisov a financé l'opération via des emprunts bancaires, chacun devant au final posséder la moitié d'Apopka et tirer profit de sa location, selon leurs accords.Le chalet aurait dû accueillir ses premiers clients à l'hiver 2015, à un tarif atteignant 300.000 euros la semaine au plus fort de la saison. Mais le chantier a pris du retard et l'ambiance a tourné au vinaigre entre les deux hommes qui s'opposent depuis devant les tribunaux.Dans le cadre de leur conflit, M. Susini s'est arrogé la propriété intégrale d'Apopka mais M. Sarkisov a obtenu que le chalet soit saisi et mis aux enchères afin de récupérer sa mise.Vendredi après-midi, un avocat a enchéri avec succès à 24 millions d'euros pour le compte d'une société derrière laquelle il est "vraisemblable" que le Russe "se cache", selon l'avocat du Corse, Me Maurice Lantourne."Je ne cautionne pas cette information", a déclaré à l'AFP Me Didier Camus, l'avocat qui a porté l'offre. Après avoir lui-même mis aux enchères le chalet pour le compte de M. Sarkisov.Sur le papier, c'est une société "Mascara Courchevel" qui a racheté Apopka. Le registre du commerce indique qu'elle est administrée par deux femmes, liées à des sociétés du Russe, selon une source proche du dossier.L'affaire est loin d'être réglée entre les deux hommes qui s'affrontent en justice autour d'un autre chalet, Owens, qu'ils ont fait constuire à Courchevel pour 14 millions."M. Sarkisov veut le beurre et l'argent du beurre, il a une volonté belliqueuse au lieu de trouver un arrangement à l'amiable qui permettrait de sortir par le haut", estime Me Pascal Garbarini, qui intervient pour M. Susini dans une procédure au civil engagée à Paris.Le nom de M. Susini est apparu ces derniers mois dans un autre dossier, pénal celui-ci, comme l'a révélé Le Monde. Instruit à Marseille, il porte sur des soupçons de blanchiment d'argent par la bande criminelle corse dite du "Petit Bar".Parmi les transactions visées figure un investissement de 1,4 million d'euros dans un projet immobilier mené par M. Susini à Courchevel, réalisé par un riche homme d'affaires, Jean-Pierre Valentini.Celui-ci a été mis en examen car les enquêteurs soupçonnent une origine illicite des fonds, un troisième homme proche d'une figure du "Petit Bar" étant intervenu dans l'affaire.M. Valentini dément totalement, l'origine de l'argent étant "indiscutable" et son affectation "justifiée à l'euro près", selon Me Lantourne qui le défend. M. Susini a également été mis en examen et conteste aussi les faits, selon son avocate dans ce dossier, Me Margaux Durand-Poincloux.
Il y a 4 ans et 25 jours

Carlita, la nouvelle assistante française des compagnons carreleurs

Avec son prénom de femme fatale, Carlita pourrait bien devenir l’alliée indispensable des carreleurs. Conçue par deux professionnels du BTP, cette machine assiste le professionnel dans la manipulation et la pose de carrelage grâce à un bras articulé. Une levée de fonds a été lancée pour son développement.
Il y a 4 ans et 25 jours

Lapeyre : l'homologation de la cession au fonds Mutares attendue le 1er juin

CESSION. Depuis novembre 2020, Saint-Gobain est entré en négociations exclusives avec Mutares pour vendre son enseigne Lapeyre. Lundi, une audience au tribunal de commerce de Paris avait lieu pour aborder l'homologation de la cession. La décision finale doit avoir lieu le 1er juin.
Il y a 4 ans et 25 jours

Levée de fonds de 22,5 M€ pour Ecocem Materials

« Toutes les équipes d’Ecocem sont très enthousiastes à l’idée de tout ce que nous pouvons accomplir grâce au soutien de BEV et de BEV-E », se réjouit Donal O’Riain, fondateur et directeur général d’Ecocem. [©Ecocem] Ecocem, producteur de laitiers de hauts fourneaux et de ciments bas carbone, a annoncé la finalisation d’une levée de fonds de 22,5 M€ auprès de Breakthrough Energy Ventures (BEV) et de Breakthrough Energy Ventures-Europe (BEV-E). BEV désignera aussi un administrateur pour rejoindre le conseil d’administration de l’entreprise. Cette levée de fonds permettra à Ecocem de développer de nouveaux outils, afin de commercialiser de nouveaux produits cimentaires à très faible teneur en carbone dans les années à venir.  « Toutes les équipes d’Ecocem sont très enthousiastes à l’idée de tout ce qui pourra être accopli grâce au soutien de BEV et de BEV-E, se réjouit Donal O’Riain, fondateur et directeur général d’Ecocem. En effet, nous partageons la même conviction que la décarbonation rapide de la production cimentaire est une priorité absolue pour la planète. Cet objectif peut être atteint grâce à l’innovation et à la diffusion de nouvelles technologies. Aujourd’hui, nous pouvons relever ce défi ensemble, avec une ambition forte et une détermination renouvelée. »
Il y a 4 ans et 26 jours

La collection de plafonds Knauf s’embellit de nouveautés inspirantes

Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Knauf annonce également le lancement de Knauf Single Smart, une nouvelle solution d’îlots et baffles acoustiques pour murs et plafonds, conjuguant une esthétique sobre et aérienne à une acoustique performante.Rold12 : un design qui bousculeInspiré par les forêts du Danemark, Rold12, apporte une signature moderne, empreinte de nature en combinant plâtre et aspect bois. La profondeur et la perspective filante créées par ses lattes bousculent la perception usuelle des plafonds modulaires.Fabriqué à partir de 30 % de plâtre recyclé, cette nouvelle référence Knauf Danoline cumule les avantages fonctionnels d’un plafond plâtre démontable. En effet, Rold12 se compose d’une dalle de plâtre Unity 3 (600 x 600 x 12,5 mm, perforation 3,5 x 3,5 mm et entraxe de 8,3 mm) en finition blanche, habillée de 12 lattes trapézoïdales en plâtre (25 x 600 x 12,5 mm) imprimées d’une finition chêne clair (épaisseur totale du complexe de 25 mm). Autres atouts qui séduiront les acteurs de la prescription, le décor pourra être personnalisé sur demande pour des réalisations uniques en leur genre et il sera même possible de sélectionner la direction des lattes, sens transversal ou longitudinal.Knauf Danoline Creative : des plafonds personnalisables à souhaitAvec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome.À partir d’un fichier haute définition, l’idée de l’architecte prend forme ! Motifs, logos, images ou encore textes… avec Knauf Danoline Creative aucune limite ! Il s’agit là d’une réponse idéale pour conjuguer personnalisation, décoration et performances acoustiques dans les établissements tels que les restaurants scolaires, EHPAD, écoles, salles de concert, amphithéâtres, etc.Côté performances, la ligne Creative confirme ses atouts acoustiques (αw jusqu’à 0,85 avec laine minérale de 45 mm) et justifie d’un classement feu A2-s1, d0.Ilots et baffles acoustiques Knauf Single Smart : l’acoustique modulable en toute légèretéKnauf Single Smart est un panneau acoustique pour murs et plafonds, réalisé à base de feutre PET (Polyéthylène Téréphtalate), un matériau à haute efficacité acoustique.Cette innovation Knauf permet de traiter la réverbération des bruits et de lutter contre la pollution sonore. Knauf Single Smart apporte ainsi un meilleur confort acoustique de la pièce. Il s’agit là d’une solution idéale pour une grande variété d’environnements de vie et de travail, en neuf comme en rénovation. Décliné en 3 coloris (blanc, gris et basalte), Knauf Single Smart crée un climat ambiant agréable. Knauf Single Smart est classé A+ en termes d’émissions dans l’air intérieur, soit le le meilleur classement existant.Proposé en dimensions de 1200 x 1200 x 10 cm ou en 1200 x 2400 x 10 cm, Knauf Single Smart conjugue esthétique, flexibilité d’utilisation et rapidité de pose. Panneau de fine épaisseur (10 mm), Knauf Single Smart offre un effet maximal dans un minimum d’espace. Avec ses champs uniformes et fins, il ne nécessite pas de cadre de finition et se découpe facilement au cutter pour créer des formes à l’envi (rectiligne, ronde, ou encore en forme de nuage, etc) pour des rendus audacieux.Polyvalent, Knauf Single Smart s’accompagne d’une grande liberté d’installation avec des intervalles de pose et des hauteurs variables pour des agencements créatifs. Léger (moins de 3 kg/m²), Knauf Single Smart s’installe très facilement et rapidement grâce au kit magnétique fourni pour la pose murale et au kit de suspension par câbles pour une pose en plafond.
Il y a 4 ans et 26 jours

Cafpi, leader du marché des courtiers va changer de mains

Les fondateurs de Cafpi, courtier en crédits immobiliers, vont céder le contrôle de leur groupe à un fonds d’investissement français, BlackFin Capital Partners.
Il y a 4 ans et 29 jours

Élection au Bureau confédéral de la CAPEB

La composition du nouveau Bureau confédéralDavid Morales a été élu au poste de Vice-Président, en charge des affaires économiques, en remplacement de Sabine Basili qui ne se représentait pas. A ce titre, il préside la Commission nationale des affaires économiques de la CAPEB.Cette élection ayant libéré le poste de Secrétaire adjoint, c'est Thierry Ravon qui fait son entrée au Bureau à cette fonction.Candidat sortant dans la fonction, Gilles Chatras a été réélu Vice-Président en charge de la formation et du Réseau.Toutes les élections au sein du Bureau se font à bulletin secret pour des mandats de trois ans. Le Bureau confédéral 2021 se compose donc des huit membres suivants :Les membres du nouveau Bureau confédéral(En rouge : nouvellement élu - En bleu : réélu)Bio express des nouveaux élus du BureauThierry Ravon fait son entrée en Bureau au poste laissé vacant de Secrétaire adjoint. Membre de la commission nationale des affaires économiques de la CAPEB, il a tout récemment développé le tout premier Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) 100% digital et intelligent, qui permet aux petites entreprises du bâtiment d'accéder au marché réglementé de la construction individuelle. Installée à Balzac en Charente en 2001, son entreprise de carrelage emploie aujourd'hui 9 salariés dont 2 apprentis. Administrateur de sa CAPEB départementale, il est élu président de la CAPEB régionale de la Nouvelle Aquitaine. Il est vice-président l'U2P de la même région. Il est élu administrateur du CCCA-BTP.David Morales, ancien secrétaire adjoint, est élu Vice-président en charge des affaires économiques. Ancien gendarme (et ancienne ceinture noire de judo), il passe un CAP Plâtrier et s'installe en 1982 en Haute Garonne à Encausse les Thermes. Président de l'entreprise SASU MORALES, cette entreprise familiale emploie aujourd'hui 10 salariés dont fils et belle fille. Administrateur de la CAPEB de son département (31), il devient administrateur de la CAPEB nationale à la faveur de son élection à la présidence de l'UNA des métiers et techniques du plâtre et de l'isolation 2010-2019. Au CSTB, il est expert et président du Groupe Spécialisé n°9, donnant les avis techniques pour les cloisons, doublages, plafonds.Gilles Chatras, vice-président sortant, il est réélu à ce poste qu'il occupe depuis 2020. Élu administrateur confédéral en 2009, il est élu président du FAF-CEA de 2017 à 2020. Il a également été conseiller professionnel de l'UNA des métiers de la Peinture-Vitrerie-Revêtement de 2005 à 2020. En 1991, il reprend l'entreprise familiale située à Clermont-Ferrand. Aujourd'hui associé au sein d'une SARL de peinture, décoration et plâtrerie, il emploie 2 salariés et un apprenti. Adhérent de la CAPEB en 1991, il est élu Président de la CAPEB du Puy-de-Dôme en 2013. Trois nouveaux élus au sein du Conseil d'administration :Jean-Michel MARTIN :Charpentier Menuisier en activité principale, et œuvrant en Isolation Cloisons constructeur pour les activités annexes, il crée son entreprise en 1985 à Montilliers dans le Maine et Loire, qu'il co-gère avec son frère. Ils représentent la 6ème génération, la 7ème génération étant déjà dans l'entreprise, qui emploie aujourd'hui 38 salariés, apprentis compris. Jean-Michel Martin adhère à la CAPEB de son département en 1992 où les responsabilités syndicales ou professionnelles le portent à la présidence de 2012 à 2015. Il est également élu administrateur de l'U2P du Maine et Loire. A l'Assemblée générale de la CAPEB nationale du 22 avril 2021, il est élu président de l'UNA Charpente Menuiserie Agencement et, à ce titre, intègre le conseil d'administration.Bruno HATTON :Métallier et menuisier aluminium, Bruno Hatton a repris l'entreprise familiale en 2008 à Pruillé-le-chétif (Le Mans Métropole) dans la Sarthe. Bruno Hatton représente la 3ème génération. Son entreprise emploie aujourd'hui 18 salariés, dont 3 apprentis issus des Compagnons du devoir et de CFA du bâtiment. Il adhère à la CAPEB de son département l'année de son installation. Rapidement engagé et militant, les responsabilités syndicales le conduisent à la présidence de la Section métallerie départementale, puis à la co-présidence de la CAPEB de la Sarthe et à la fonction de trésorier de la CAPEB régionale des Pays de la Loire. Au sein de l'interprofession artisanale, il est élu trésorier de l'U2P départementale. A l'Assemblée générale de la CAPEB nationale du 22 avril 2021, il est élu président de l'UNA Serrurerie Métallerie et à ce titre intègre le conseil d'administration.Benoit GAUTHIER :Maçon en Ardèche à Saint Désirat, il succède à son père à la gérance de l'entreprise familiale en 2006 et travaille actuellement seul. Son entreprise, qui œuvre en pierres sèches, est labellisée EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant. Son entreprise adhère à la CAPEB de son département en 1966, il enchaine les responsabilités syndicales qui le conduisent à la présidence de la CAPEB de l'Ardèche, puis à la présidence de la commission économique de la CAPEB régionale de Auvergne-Rhône-Alpes. Au sein de la CAPEB nationale, Benoit Gauthier est désigné conseiller professionnel auprès du président de UNA Métiers de la Pierre, Eric Le Dévehat. A l'Assemblée générale de la CAPEB nationale du 22 avril 2021, il est élu administrateur au sein du conseil d'administration.
Il y a 4 ans et 30 jours

Reprise de Lapeyre : Mutares tente de rassurer, les syndicats appellent à débrayer

VENTE. Depuis novembre 2020, Saint-Gobain est entré en négociations exclusives avec Mutares pour vendre son enseigne Lapeyre. Depuis, les syndicats montent au créneau pour dénoncer une future casse sociale. Le fonds d'investissements allemand vient de donner quelques assurances.
Il y a 4 ans et 30 jours

La Fondation Abbé Pierre appelle à prolonger la trêve hivernale au-delà du 31 mai

Conquête de l'Abbé Pierre après l'hiver 1954, la trêve hivernale suspend habituellement les expulsions locatives entre le 1er novembre et le 31 mars, offrant chaque année un répit à des milliers de foyers modestes en France.En raison de la crise sanitaire et économique liée à l'épidémie de coronavirus, le gouvernement avait annoncé en février qu'elle serait cette année prolongée de deux mois, jusqu'au 31 mai.A trois semaines de l'échéance, "la situation sanitaire" reste "extrêmement tendue", estime la Fondation Abbé Pierre dans un communiqué. Dans ce contexte, l'association demande "au gouvernement le prolongement de la trêve, en attendant le retour à une situation stabilisée".Selon l'association, la reprise des expulsions cette année "menacerait 30.000 ménages, dans un contexte sanitaire et social dramatique".Les mesures prises ces derniers mois "pour mieux prévenir la +bombe à retardement+ des expulsions locatives sont insuffisantes", poursuit la Fondation qui réclame entre autres un assouplissement des conditions d'obtention des aides du Fonds de solidarité logement.L'abondement à hauteur de 20 millions d'euros par l'Etat du fonds d'indemnisation des bailleurs reste quand à lui "très inférieur aux besoins", ajoute-t-elle. "Dans ces conditions, tout laisse craindre une explosion des expulsions au cours de l'été 2021, sans relogement voire même sans hébergement".En 2020, la trêve hivernale avait été prolongée jusqu'au 10 juillet, déjà en raison de la crise sanitaire.Selon un rapport parlementaire publié en février dernier, 3.500 personnes ont été expulsées de leur logement en 2020, un chiffre en baisse de 79% par rapport à 2019 en raison de la prolongation de la trêve hivernale.
Il y a 4 ans et 30 jours

Plus de 10 milliards d'euros du plan de relance pour les collectivités locales

Ces aides comprennent 2,5 milliards de financement exceptionnel pour l'investissement, dont 2 milliards déjà attribués pour 9.000 projets à l'initiative des collectivités locales et validés par les préfets, d'après Bercy.Par ailleurs, 3,7 milliards d'euros sont attribués aux collectivités sur des thématiques arrêtées au niveau national comme la réhabilitation de friches, la rénovation de ponts ou l'accélération de la transition numérique.Enfin, un mécanisme de compensation de pertes de recettes, notamment dans les transports en commun, a été mis en place pour 4,2 milliards d'euros, dont 2,8 milliards pour l'année 2020.Pour les transports en commun, ces compensations sont en majorité des avances remboursables avec des taux d'intérêt nul et dont la durée de remboursement est généralement comprise entre 6 et 10 ans."La priorité des prochaines semaines et des prochains mois", c'est de "déployer le plus vite possible le plan de relance pour que nos compatriotes en voient les résultats concrets dans les territoires, qu'ils voient qu'on commence à rénover tel bâtiment public, que telle piste cyclable va sortir de terre, que telle usine va pouvoir développer une nouvelle ligne de production", a détaillé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, au cours d'une conférence de presse à Bercy.Il a souligné que la rapidité de la mise en oeuvre du plan avait permis de soutenir la croissance."Ce déploiement nous a permis d'obtenir au premier trimestre 2021, malgré les mesures de confinement, un bon chiffre de croissance" de 0,4%, a-t-il rappelé, "c'est un des meilleurs chiffres européens".Il a aussi confirmé "que nous visons pour 2021 un chiffre de croissance de 5% pour l'économie française et que nous continuons à viser de revenir à la situation d'avant-crise dès l'année 2022".Alors que des économistes plaident pour une rallonge du plan de relance français, Bruno Le Maire a souligné que la priorité était au déploiement des fonds déjà programmé, puis à l'évaluation des dispositifs déjà mis en place à partir du mois de juillet. "Nous verrons en septembre où en est notre économie et quels sont nos besoins: nous le ferons sur la base de cette évaluation qui aura été faite collectivement à l'été."Le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt a pour sa part assuré que le gouvernement veillait à ce que les collectivités locales "conservent un maximum de leurs recettes de manière à préserver leur niveau d'épargne" et ainsi "leur propre capacité d'investissement et de co-financement".Fin 2020, ces collectivités ont vu leurs recettes de fonctionnement diminuer de 1,7% tandis que leurs dépenses de fonctionnement progressaient de 0,2%, soit l'augmentation la plus basse des 25 dernières années, a reconnu le ministre.Outre le maintien des dotations globales de fonctionnement promis par le président de la République, "nous avons mis en place au cours de l'année 2020 des mécanismes de protection en garantissant aux collectivités du bloc communal (communes et intercommunalités) le fait qu'elles disposeraient de recettes fiscales et domaniales au moins égales" à la moyenne de ces mêmes recettes "de 2017 à 2019", a-t-il fait valoir.Lundi, une enquête de l'Association des maires de France (AMF) révélait qu'un tiers des communes envisageaient d'augmenter cette année la taxe foncière pour faire face aux pertes de recettes provoquées par la crise sanitaire et la suppression progressive de la taxe d'habitation, qui, selon le secrétaire général de l'AMF Philippe Laurent, "n'est pas non plus compensée entièrement" par l'Etat.
Il y a 4 ans et 33 jours

300 manifestants à Saint-Brieuc contre un parc éolien en mer

"Non à la mort de la pêche artisanale", "Iberdrola, parrain de la mafia éolienne", "Non, les éoliennes ne doivent pas remplacer les pêcheurs", "Non aux éoliennes qui détruisent la mer": sous les banderoles accrochées aux grilles de la préfecture, des coquilles vides de Saint-Jacques, qui font la richesse de la baie de Saint-Brieuc et que les pêcheurs craignent de voir menacées par la construction du parc, ont été déversées.Les pêcheurs réclament l'annulation de ce projet de parc éolien en mer dont la mise en service est prévue pour fin 2023. Il est construit par la société Ailes Marines, filiale du groupe espagnol Iberdrola."Il faut qu'on réussisse à empêcher ces parcs d'envahir nos côtes", a notamment déclaré le président du comité départemental des pêches Alain Coudray, qui a accusé la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili: "Elle veut faire disparaître la pêche".Fixé sur les fonds marins, ce parc est l'un des sept attribués par l'État depuis 2012, en Manche et dans l'Atlantique, dans le cadre du développement des Énergies marines renouvelables (EMR). Il doit être érigé à 16,3 km des côtes les plus proches, le Cap Fréhel et le port de pêche d'Erquy, une petite station balnéaire, deux secteurs classés.Selon Katherine Poujol, présidente de l'association "Gardez les Caps", ces éoliennes vont déverser de l'aluminium en mer chaque jour et "toute la chaîne alimentaire va être contaminée". "Les 62 éoliennes du parc contiennent chacune 1,3 tonne de terres rares", des métaux rares utilisés dans la fabrication de produits de haute technologie, a-t-elle dit."On n'a eu que des mensonges depuis le début de ce projet de parc", a assuré M. Coudray qui suit le dossier depuis le tout début, en 2007. "Ne lâchez rien, chers pêcheurs", a exhorté le député Marc Le Fur (LR).Dans un entretien au quotidien Le Télégramme, Jonathan Cole, directeur général d'Iberdrola énergies renouvelables offshore, a au contraire estimé que "les pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc ont eu davantage d'impact ici que n'importe où ailleurs". "Et je ne dis pas ça de façon négative (...) Nous comprenons que nos travaux puissent affecter l'activité. C'est aussi pour cela que nous dédommageons l'activité locale à hauteur de 10 millions d'euros. Mais je suis certain que le bon voisinage sera possible dans le futur", a ajouté M. Cole.Les pêcheurs avaient prévu lundi matin d'aller au devant des navires du chantier Ailes Marines qui doivent commencer des forages mais ces navires ont retardé leur entrée en action, esquivant ainsi la confrontation.Le préfet maritime de l'Atlantique a indiqué lundi matin qu'il prévoyait de déployer plusieurs navires de l'État (gendarmerie maritime, Marine nationale et douanes) "pour accompagner le début des travaux du parc éolien en baie de Saint-Brieuc". "L'objectif est avant tout de garantir la sécurité de la navigation, des personnes, des biens et de l'environnement", précise le préfet maritime, dans un communiqué, alors qu'une zone réglementée en mer a été instaurée "pour toute la durée des travaux".D'une capacité de 496 MW, avec 62 éoliennes de plus de 200 m de haut et 30 à 42 m sous l'eau, ce parc est censé produire 1.820 GWh, soit la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur.
Il y a 4 ans et 34 jours

Le gouvernement n'écarte plus un deuxième plan de relance

Le président de la République a relancé le débat vendredi en évoquant une "grande concertation" dans les prochains mois pour "inventer un deuxième temps de la relance".Il n'a pas précisé si l'État allait débloquer des moyens supplémentaires, mais évoqué "une simplification drastique, un réinvestissement dans les secteurs dont nous avons le plus besoin et une accélération".Emmanuel Macron entend ainsi consulter les élus locaux et les acteurs économiques durant l'été."On fera le bilan à l'été de tous les dispositifs" et de la situation économique, a confirmé lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur RTL, avant de donner rendez-vous en septembre pour voir "à ce moment-là s'il est utile pour le pays (...) de rajouter ou non de l'argent dans le plan de relance".La plupart des économistes ont jugé le plan de relance de 100 milliards d'euros adapté à la sortie de crise depuis son adoption fin 2020. Mais de nombreuses voix se sont aussi élevées dans le monde économique pour critiquer un projet insuffisant ou mal calibré.L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estimait fin janvier que la France pourrait doubler le plan de relance actuel en profitant des conditions d'endettement favorables actuelles.François Bayrou, Haut commissaire au Plan a aussi plaidé pour une "reconquête de l'appareil productif" français grâce à la mobilisation de 200 à 250 milliards d'euros.Il y a quelques jours, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux estimait que le plan de relance devrait être complété de manière "significative" pour les secteurs mis en difficulté par la crise.Après l'annonce du calendrier du déconfinement, le patron de la Fédération du commerce, Jacques Creyssel, demandait lui sur BFM Business un deuxième plan de relance qui concerne "en priorité les secteurs qui ont été les variables d'ajustement, notamment le commerce".Pas qu'un sujet d'argentA Bercy, où on a mis des mois à mettre sur pied le plan de relance, cela fait des semaines qu'on temporise sur ces demandes.Si Bruno Le Maire n'a jamais totalement fermé la porte, il a toujours mis en avant l'enjeu de le déployer rapidement, vantant encore lundi que près d'un tiers, soit "30 milliards", aient déjà été engagés."Pour le moment, la priorité absolue c'est le décaissement de ces 100 milliards d'euros", a-t-il encore dit lundi matin.Le gouvernement a aussi déjà réalloué des fonds, mais sans augmentation de l'enveloppe globale, sur des dispositifs pour lesquels la demande des entreprises a largement dépassé les attentes (industrialisation, numérisation des PME)."L'enjeu n'est pas qu'un sujet d'argent, mais d'avoir des projets en face", défend-on à Bercy, où on voudrait surtout éviter toute dépense durable, qui grèverait encore un peu plus les comptes de l'État, alors que la dette publique et le déficit se sont envolés depuis le début de la crise.L'État pourrait ainsi débloquer de nouveaux moyens pour des dépenses d'investissement, au moment aussi où la France pousse pour que l'Union européenne muscle sa réponse à la crise, afin de ne pas être déclassée par les États-Unis et la Chine."L'Europe devra ajouter un nouveau volet d'investissement de long terme au-delà du plan de relance déjà lancé pour être à la hauteur", affirmait récemment aux Echos Clément Beaune, le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes.Les gouvernements européens "prévoient un retour de l'économie à son niveau pré-crise beaucoup plus tardif que tout le monde, en 2022, alors que la Chine est déjà au-dessus (...) et que les États-Unis le seront dès le trimestre prochain", souligne l'économiste Shahin Vallee.
Il y a 4 ans et 34 jours

Après le confinement 2020, Saint-Gobain bénéficie à plein de la reprise des chantiers dans le monde

De janvier à mars, le groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 10,9% à 10,38 milliards d'euros contre 9,36 milliards au premier trimestre 2020, lourdement impacté par l'arrêt des chantiers dans le monde entier lors du premier confinement lié à l'épidémie de Covid-19.En Europe du Sud, le rebond des ventes est de 19,7% par rapport au 1er trimestre 2020, et de 9,5% par rapport au premier trimestre 2019, alimenté notamment par le marché de la rénovation en France, où le dispositif gouvernemental MaPrimeRenov' de soutien aux ménages "commence à faire son effet", indique un communiqué."Clairement, la maison est l'endroit où les gens peuvent dépenser leur argent en ce moment, ce qui est très positif" pour le groupe, a commenté le PDG Pierre-André de Chalendar, lors d'une présentation téléphonique des résultats.La tendance devrait durer au moins jusqu'à la fin de l'année selon lui, en raison notamment des incitations contenues dans les divers plans de relance pour isoler les bâtiments, qu'ils soient privés ou publics.En France, le processus de cession de la chaîne de magasins de bricolage, menuiserie et construction individuelle Lapeyre au fonds allemand Mutares arrive à son "point final" et devrait être terminée "d'ici l'été", a indiqué M. de Chalendar. Une audience du tribunal de commerce de Paris sur le sujet est prévue le 10 mai pour examiner une procédure d'homologation de la vente.En Europe du Nord, les ventes du groupe ont progressé de 5,1%, Saint-Gobain bénéficiant notamment de l'acquisition de Brüggemann en Allemagne "qui offre des solutions innovantes de construction modulaire en bois clés en main", indique un communiqué.Sur le continent américain, la croissance du chiffre d'affaires s'est élevée à 22,3% sur le trimestre et à 23,9% par rapport au premier trimestre 2019, l'Amérique du nord étant tirée par "une demande particulièrement forte" et "par l'accélération des prix dans un contexte plus inflationniste".Les ventes au Brésil affichent une hausse "spectaculaire" de 34,8% sur le trimestre et de 33% par rapport au 1er trimestre 2019.En Asie Pacifique, la Chine, premier pays affecté par le coronavirus, et également premier pays à sortir de la crise sanitaire, "double ses ventes" alors que l'Inde affiche "une croissance à deux chiffres par rapport au niveau pré-Covid".Le groupe confirme ses perspectives pour l'ensemble de 2021 et vise "une forte progression du résultat d'exploitation à structure et taux de change comparables", avec une progression de la marge d'exploitation de "plus de 100 points de base par rapport aux 7,7% de 2018".
Il y a 4 ans et 36 jours

Alexandre Letoffet est nommé Responsable du Service Lorenove Grands Comptes

Entièrement dédié à la copropriété, le service Lorenove Grands Comptes a été créé il y a près de 15 ans. Le service s’est structuré au fil des années pour devenir une entité dédiée aux besoins spécifiques des copropriétés et des regroupements de copropriétaires. Aujourd’hui Lorenove Grands Comptes propose des solutions répondant aux principales problématiques de déperditions thermiques et nuisances sonores. Un ensemble complet de prestations est disponible, allant du diagnostic à la fabrication des menuiseries – dans les ateliers du Groupe Lorillard – puis à leur pose par des compagnons qualifiés RGE, jusqu’à la réalisation éventuelle d’essais acoustiques in situ pour justifier des performances annoncées. Ces 6 dernières années Lorenove Grands Comptes a évolué sous la responsabilité de Pierrette Schneider. Partie en retraite en septembre dernier, elle a transmis ses responsabilités à Alexandre Letoffet, nouveau Responsable Lorenove Grands Comptes. VINGTENAIRE AU SEIN DU GROUPE LORILLARD Recruté en juillet 2000, Alexandre Letoffet a débuté sa carrière au sein du Groupe, à l’atelier PVC de Chartres, durant 4 ans, dont 1 an en travail de nuit. Il rejoint ensuite le service métré pendant 6 ans, et en complément, il sillonne la France pour réaliser les prises de mesures pour les mises en fabrication en venant notamment en appui de la structure locale Lorillard Entreprise PACA, nouvellement fondée. S’ensuivent 5 années au sein de Lorillard Ile-de-France en tant que conducteur de travaux. Puis 5 autres années en tant que conducteur de travaux principal, chez Lorenove Grands Comptes. Sous la direction de Pierrette Schneider, il s’occupe de la formation et l’encadrement du personnel sur les chantiers, il prend également en charge la mise en œuvre des procédures de travail et la restructuration des méthodes, jusqu’à la passation des responsabilités du service, en septembre 2020. RESPONSABLE DE L’ENTITÉ LORENOVE GRANDS COMPTES Lorenove Grands Comptes se structure aujourd’hui autour de son pôle commerce et de son pôle travaux. Au sein de l’entité, 17 personnes, dont 5 conducteurs de travaux, 5 chefs de chantiers, 2 techniciens, 2 commerciaux et 3 assistantes réalisent un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros et ont l’objectif de le porter à 13 millions en 2021. Depuis la création de Lorenove Grands Comptes, la typologie du marché a fortement évolué, comme le précise Alexandre Letoffet : « au départ, l’entité Grands Comptes réalisait des rénovations de copropriétaires à titre individuel et en petit volume car le service d’achat groupé et la mutualisation des frais n’étaient pas encore développés. Avec la création des achats groupés et l’arrivée de la rénovation énergétique, notre activité a connu une très forte expansion ». Bien structurée, commercialement compétitive et particulièrement aguerrie aux chantiers de copropriété, l’entité Grands Comptes a pour vocation d’offrir un véritable service qualitatif qui se fonde sur une culture globale de la sécurité, une qualité de pose et une excellente tenue de chantier. « Ma première mission c’est la sécurité de mes collaborateurs sur les chantiers. Je veille à ce que les équipes aient tout à disposition pour travailler sur les chantiers. Nous travaillons systématiquement avec des partenaires externes à qui nous devons impérativement transmettre cette culture » témoigne Alexandre Letoffet. Pour ce faire, il a créé un registre de sécurité de chantier, sur le non port des EPI, afin de sensibiliser le personnel et mis en place un suivi rigoureux sur chantier. « Autre mission fondamentale, c’est de veiller à la qualité des services relatifs au suivi des travaux et à la pose. C’est automatique, pour chaque chantier nous avons mis en place la délégation d’un chef de chantier et d’un conducteur de travaux pour fournir un véritable service qualitatif ». Les 5 chefs de chantiers et 5 conducteurs de travaux travaillent conjointement par binôme. Ils s’assurent du suivi et du contrôle de chaque réalisation, tant sur la pose, la qualité, la sécurité que la tenue du chantier. Selon la technicité et le volume du projet, ils peuvent gérer une dizaine de chantiers par an ; le service Grands Comptes rénove en moyenne 60 copropriétés par an. L’ESSOR DE LA RENOVATION ENERGETIQUE Aujourd’hui l’offre commerciale se découpe selon deux typologies majeures : les achats groupés de menuiseries pour les propriétaires et conseils syndicaux (prescription technique, offre, commandes, etc.) qui facilitent la mutualisation des coûts ; et les projets globaux de rénovation thermique pour les syndics, les architectes, les bureaux d’études. Plus modérément, le service intervient également dans le cadre de programmes de plans de sauvegarde de copropriétés en difficultés. « Depuis plusieurs années la rénovation énergétique a favorisé notre marché et notre notoriété. Nous avons également en interne dans le Groupe des synergies avec Lorillard Façades, qui nous ont permis de répondre à des appels d’offre et de valoriser la qualité de nos savoir-faire conjoints », témoigne Alexandre Letoffet, « Ces dernières années, avec le plan de rénovation énergétique, de nouveaux marchés se sont développés et notamment les écoles qui représentent actuellement 20% de l’activité de Lorenove Grands Comptes ». Si le dispositif des CEE a appuyé les programmes de rénovation énergétique des villes, dont le parc des écoles représente une majeure partie de ces rénovations, le programme MaPrimeRénov, nouvellement ouvert aux copropriétaires, manifeste le même intérêt. En effet, MaPrimeRénov est dorénavant accessible aux copropriétés pour les travaux d’efficacité énergétique réalisés dans les parties communes. « Le dispositif s’adresse à toutes les copropriétés achevées depuis 15 ans, au moins à la date de la notification de la décision d’octroi de subvention, qu’elles se situent en secteur diffus ou programmé et qu’elles présentent ou non des signes de fragilité ou de difficultés » précise Alexandre Letoffet. Pour bénéficier de cette aide, les travaux des copropriétés doivent être réalisés à 75% minimum sur des résidences principales et permettre un gain énergétique de 35%. Pour les propriétaires bailleurs (personnes physiques ou titulaires d’un droit réel immobilier conférant l’usage d’un logement pour financer les dépenses en faveur de la rénovation énergétique du logement qu’ils mettent en location), les plafonds de ressources sont appréciés en tenant compte de la composition de leur ménage et de la localisation du logement qu’ils occupent à titre de résidence principale. Par ailleurs, peuvent bénéficier d’une prime complémentaire à l’aide MaPrimeRénov’ Copropriétés, les copropriétés fragiles et les copropriétés en difficultés. « Le montant de l’aide est égal à 25 % du montant des travaux et l’accompagnement à maîtrise d’ouvrage est également pris en charge à hauteur de 30% de la prestation. Il est clair que le dispositif MaPrimeRénov, cumulé à notre service d’achats groupés et à la TVA 5,5% (pour la rénovation) facilitent le financement des projets. Par ailleurs, un bonus intitulé sortie de passoire F ou G ainsi qu’un bonus BBC avec une étiquette finale A ou B peuvent également être obtenus en complément » explique Alexandre Letoffet. Pour Lorenove Grands Comptes les projets se succèdent et le carnet de commande 2021 est empreint de cet essor ; si bien que l’entité recrute un nouveau binôme, conducteur de travaux et chef de chantier – ainsi qu’un commercial courant 2021 – afin de pouvoir répondre à la demande croissante des projets et offrir ce savoir-faire et ce suivi qualitatifs dont se fait fort le service.  
Il y a 4 ans et 37 jours

Le chantier du "remontage" de la flèche de la basilique de Saint-Denis débutera en septembre

Achevées au début du XIIIe siècle, la tour nord et la flèche médiévales - qui culminaient à 86 mètres - avaient été démontées pierre par pierre en 1845 après une tornade qui avait fragilisé l'édifice.La ville de Saint-Denis avait lancé en 1987 l'idée de la reconstruction de la flèche de la basilique qui abrite les tombeaux des rois de France, projet auquel l'État avait finalement donné son feu vert en février 2017.Mercredi, la présidente (Libres!, ex-LR) de la région, Valérie Pécresse, a annoncé un "soutien" au projet à hauteur de 5 millions d'euros, qui viennent s'ajouter aux "20 millions déjà annoncés par le Fonds de solidarité interdépartementale par l'investissement". Un financement qui "permet au projet de rentrer dans une nouvelle phase opérationnelle".Afin de développer l'attractivité de cette ville populaire située au nord de Paris, le chantier sera ouvert à la visite. La première étape, celle des fouilles archéologiques et des travaux de consolidation de la basilique, commencera en septembre 2021.La première pierre "pourrait" elle être posée à l'automne 2022, a précisé à l'AFP la mairie de Saint-Denis, en ajoutant que le chantier devrait être achevé en 2028.Selon des chiffres des 2019, la basilique de Saint-Denis recevait 140.000 visiteurs chaque année, 100 fois moins que Notre-Dame de Paris."Le chantier de reconstruction de la flèche présente l'opportunité d'un développement touristique national et international, notamment au moment des JO de 2024", espère Valérie Pécresse, citée dans le communiqué.Ce projet "s'inscrit par ailleurs dans la dynamique de la candidature de la ville de Saint-Denis pour obtenir le label Capitale européenne de la culture 2028 et fera partie intégrante du projet qui sera présenté pour la sélection", ajoute Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis et président de l'Établissement public territorial Plaine commune.
Il y a 4 ans et 37 jours

Dégâts des eaux : comment se faire rembourser

Les dégâts d’eau sont des phénomènes qui peuvent arriver à n’importe qui. À tout moment, notre logement peut être inondé à cause d’une fuite d’eau, d’un problème de canalisation ou même d’une forte averse. Ce qui engendrera des conséquences collatérales comme la détérioration du matériel, la prolifération de moisissures et de bactéries en raison de l’humidité et même des problèmes de santé. Pour pallier à ces fâcheux incidents sans trop dépenser, il est nécessaire de toucher une indemnité. Cependant, comment se faire rembourser quand on est victime de dégâts d’eaux ? Faire un constat à l’amiable Au cas où l’incident survient dans un immeuble ou bien dans une résidence et qu’il soit à responsabilité civile comme le cas d’une fuite d’eau provoquée maladroitement par un occupant, un constat à l’amiable est toujours imposé. Ce procédé permet d’éviter les litiges profonds entre les occupants du lieu et de trouver un arrangement sur la façon de dédommager les sinistrées. À cet effet, un document sera fourni aux auteurs ainsi que les victimes afin que chacun puissent le parapher et y décrire avec précision l’incident. Ce papier comprend le nom des concernés, leurs cordonnées, l’origine, le lieu indiqué ainsi que la date de l’incident. Une estimation rapide des biens endommagés sera également mentionnée dans ce document. Il contient également les dommages collatéraux occasionnés. Lors de la signature, chacun des acteurs sera assisté par une personne d’autorité comme le responsable du syndic. Toutefois, si le dégât des eaux résulte d’un phénomène naturel comme une forte averse, le recours à cette démarche sera inutile. En revanche, les concernés devront effectuer une déclaration de catastrophe naturelle afin de toucher une indemnisation. À l’instar du contrat à l’amiable, ce document contient les informations concernant les victimes, le lieu, la date de l’incident et enfin le nombre de matériels endommagés. Déclarer l’incident Une fois avoir réuni les documents nécessaires, à savoir le constat à l’amiable. Les concernées devront contacter leurs assureurs. Ils auront cinq jours pour déclarer le sinistre auprès de leur compagnie d’assurance. Or, si le dégât d’eau résulte d’une catastrophe naturelle, l’intéressé aura 10 jours pour faire part du désagrément à son assureur. Dépassé ce délai, sa demande ne sera plus acceptée. En revanche, s’il est encore dans le délai, l’assureur contactera un expert afin que ce dernier évalue les dégâts causés. Cet expert n’interviendra qu’une semaine après les faits. Les sinistrés se doivent de ne toucher à rien ou peuvent effectuer quelques réparations et enverront la facture de l’opération à la compagnie d’assurance. À l’issue des rapports dressés par l’expert, l’assureur proposera l’indemnité convenable, en fonction des garanties couvrants chaque dommage. À cet effet, la compagnie d’assurance proposera deux options au concerné : soit l’assurance proposera gratuitement les professionnels de son entreprise pour réparer les dégâts dans le moindre détail, soit le concerné fera un inventaire de la valeur des matériels abîmés avec l’aide de l’expert et donnera un devis à la compagnie. Cette dernière lui fournira par la suite la somme nécessaire sous forme de chèque ou de virement. À un moment donné, le concerné pourra rejeter la proposition d’indemnité faite par l’assureur au cas la somme ne lui convient pas. Il pourra alors évoquer l’expertise contradictoire. Dans ce contexte, le concerné est permis de faire appel au service de réclamation de son assureur pour rechercher une issue à l’amiable. Si aucune solution n’a été trouvée, le demandeur pourra saisir le médiateur d’assurance ainsi que le tribunal compétent. Comprendre les dommages couverts par la garantie de l’assurance Qu’ils résultent d’une catastrophe naturelle ou bien d’un débordement d’eau, Les dégâts d’eau sont toujours couverts par l’une des polices d’’assurance comme l’assurance habitation proposée par Groupama. Dans le cadre d’une catastrophe naturelle, d’intempéries et même d’inondation, l’assuré doit payer une franchise qui est de 380 euros en échange des indemnités non-plafonnées qu’il recevra. Les véhicules comme les voitures, les motos ou bien les bicyclettes seront indemnisées s’ils sont compris dans la couverture. Pour ce qui est des voitures, il faut en effet une garantie brise-glace pour bénéficier d’une indemnité sur les vitres, les pares-brise, les phares et même le rétroviseur et le moteur. Pour la partie carrosserie, elle sera indemnisée, si le concerné dispose d’une garantie dommages accidents. Pour ce qui est de l’assurance habitation, seront pris en compte les dommages causés par les fuites, les ruptures de canalisation ou le débordement. Toutefois, les dégâts dûs à un manque d’entretien ou de précaution ne seront pas cautionnés. Dans le cas de deux assurances, les opérations liées à l’évacuation de l’eau et de l’humidité comme le pompage, de nettoyage et de désinfection seront pris en charge. Si le logement est en cours de construction, l’assurance pourra également intervenir. Or, les autres biens tels que les terrains, les végétaux, les arbres et les plantations ne seront pas pris en charge.
Il y a 4 ans et 37 jours

Bâtir avec du bois pour mieux préserver le climat

Économie d'énergie, préservation des ressources fossiles, qualité élevée et constante : l'usage du bois coche tous les critères de la durabilité. Les éléments en bois véritable pour l'aménagement intérieur et les éléments de construction porteurs « made of Ligno® » pour les plafonds, les dalles intermédiaires, les murs et le toit apportent une élégance naturelle aux bâtiments. Ils se révèlent particulièrement économiques en matière de construction et préservent l'environnement tout au long de leur cycle de vie.
Il y a 4 ans et 39 jours

Strasbourg : lancement d’un appel aux dons pour la restauration de la Chapelle de la Rencontre

Le projet franco-allemand valorisant la Chapelle de la Rencontre, à Strasbourg, fait l’objet d’une campagne de collecte de fonds.
Il y a 4 ans et 40 jours

Six candidats pré-sélectionnés pour un futur parc éolien en Normandie

"Au regard de leurs capacités techniques et financières, le gouvernement a pré-sélectionné six candidats, qui sont admis à participer au dialogue concurrentiel", indique le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.Il s'agit de la société Eoliennes en Mer Manche Normandie (EDF avec les canadiens Enbridge et CPPIB), de l'espagnol Iberdrola, de la coentreprise Ocean Winds (Engie avec le portugais EDPR), du groupe anglo-néerlandais Shell, du consortium franco-allemand Total-RWE et enfin du consortium formé par le suédois Vattenfall, l'allemand Wpd et la Banque des Territoires.Le dialogue concurrentiel, qui débute lundi, vise désormais "à réduire les coûts des projets et à sécuriser leur réalisation, en donnant la possibilité aux candidats d'améliorer leurs offres au cours de la procédure".La désignation du lauréat est prévue pour 2022 en vue d'une mise en service du parc "envisagée" en 2028, indique le ministère.Ce parc d'une puissance d'environ 1.000 mégawatts (MW) ou 1 gigawatt (GW) sera le huitième en France et le quatrième en Normandie.Il a fait l'objet d'un débat public achevé l'an dernier, qui a notamment fait ressortir les craintes des pêcheurs."Les conditions de vents et les fonds marins au large de la Normandie sont très favorables à l'éolien en mer posé, ce qui permet d'installer des éoliennes qui produisent beaucoup d'énergie, dans des conditions économiques compétitives", a souligné lundi Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique.La France s'est fixé un objectif de capacité de production d'électricité renouvelable en mer à 2,4 gigawatts (GW) en 2023 et entre 5,2 GW et 6,2 GW en 2028.Mais le pays a pris beaucoup de retard et aucun parc en mer n'est encore en activité. Le premier à démarrer devrait être celui au large de Saint-Nazaire en 2022.
Il y a 4 ans et 40 jours

Mirova, filiale de Natixis, entre au capital de Corsica Sole

La société de gestion dédiée à l'investissement responsable deviendra actionnaire de référence, apportant quelque 80 millions d'euros. Les deux cofondateurs et dirigeants restent majoritaires dans le capital.Corsica Sole "a démontré son savoir-faire dans les projets innovants, et développé un savoir-faire unique dans la production, le stockage d'électricité et la construction de réseaux de bornes de recharge", explique Raphaël Lance, directeur des Fonds infrastructures de transition énergétique de Mirova.Créée en 2009, Corsica Sole (80 salariés), basée en Corse et à Paris, développe des projets sur l'île de Beauté et dans les outre-mer ainsi qu'en métropole.La société compte près de 100 MWc de puissance photovoltaïque en exploitation en France et 50 MWh de centrales avec stockage d'énergie. Son portefeuille de projets s'élève à 1GW pour les années à venir.Après avoir développé des centrales photovoltaïques avec stockage, l'entreprise mise aussi sur les unités de stockage seul. Parmi ses innovations, elle teste des panneaux photovoltaïques bi-faciaux, à l'efficacité potentiellement renforcée par la réverbération.
Il y a 4 ans et 40 jours

Tarkett pourrait se retirer de la bourse

STRATEGIE. Le principal actionnaire de Tarkett, la famille Deconinck a décidé de renforcer son contrôle par une opération d'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) sur les actions du spécialiste des revêtements de sols. Il va pour cela s'appuyer sur un nouvel acteur : le fonds d'investissement Wendel. Explications.
Il y a 4 ans et 41 jours

Malgré sa bonne dynamique, le Fonds chaleur affiche des résultats contrastés pour 2020

ÉNERGIE. Lors de leur réunion annuelle portant sur l'exercice 2020, les partenaires du Fonds chaleur ont certes salué la bonne dynamique des projets - et l'engagement des crédits qui vont avec - mais ont aussi déploré des résultats contrastés selon les filières. Détails.
Il y a 4 ans et 41 jours

Somfy a bénéficié de l'effet "maison-refuge" pendant le confinement au 1er trimestre

De janvier à mars, les ventes de Somfy ont augmenté à 375,7 millions d'euros contre 291,3 millions d'euros l'an passé, soit une hausse de 29%, liée aussi à l'intégration dans le périmètre de la société Repar'stores, indique un communiqué diffusé mardi."Toutes les zones géographiques du monde ont clos le trimestre sur une hausse supérieure à 10%, à données comparables, et la plupart ont franchi, voire largement dépassé, le seuil des 20%" précise le communiqué."Somfy profite clairement de la tendance à investir dans la maison durant les périodes de confinement", a souligné un porte-parole.Pour suivre cette croissance très forte, sur fonds de tensions sur les approvisionnements en composants électroniques, le groupe, qui possède 7 usines en Chine, Tunisie, Pologne, Italie, et France (deux sites en Haute-Savoie) a aussi annoncé un projet de modification de sa gouvernance, qui sera proposé lors de l'assemblée générale du 2 juin, et sera applicable le même jour s'il est voté.Il prévoit de dissocier les fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général.Le projet prévoit que Jean Guillaume Despature, actuel président du directoire et directeur-général du groupe, devienne président non exécutif du conseil d'administration, et que Pierre Ribeiro, actuel directeur financier et membre du directoire, soit directeur général de Somfy.Michel Rollier, qui présidait le conseil de surveillance, deviendra, lui, vice-président non exécutif du conseil d'administration.Somfy a également nommé une directrice générale déléguée Valérie Dixmier, en charge "des Hommes, de la Culture, et de l'Organisation".La nouvelle organisation permettra de dissocier les fonctions de mise en place "de la stratégie du groupe" et celles de "suivi de la capacité à délivrer et à suivre cette croissance très forte", a indiqué le porte-parole.Le groupe Somfy, société familiale fondée en 1969 dans la vallée de l'Arve a été racheté en 1984 par la famille Despature, qui possède aussi notamment la société textile Damart. Somfy employait quelque 6.000 salariés à fin 2020.Les activités du groupe vont des moteurs de volets roulants aux dispositifs anti-intrusion, en passant par des thermostats connectés, alarmes, ou détecteurs de mouvements.
Il y a 4 ans et 44 jours

Dix-sept projets retenus pour une surveillance intelligente des ponts

Les solutions retenues, qui font beaucoup appel aux capteurs autonomes sans câblage des ouvrages et à l'intelligence artificielle, ont été annoncées vendredi par le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, lors d'une visite au viaduc de Millau (Aveyron), selon ses services.Le ministère avait reçu 39 candidatures et un jury d'experts a sélectionné les projets "les plus porteurs, les plus intéressants aussi en termes de potentiel d'innovations", a-t-on précisé dans son entourage.Les lauréats vont installer des démonstrateurs sur des ponts, "et si ces démonstrateurs fonctionnent bien, ce que l'on souhaite, ils pourront être déployés à plus grande échelle", a-t-on ajouté de même source.L'Agence nationale de la cohésion des territoires et le Cerema avaient appelé à "penser autrement" la surveillance de l'état des ponts en utilisant "les dernières innovations en matière d'instrumentation, télécommunication, traitement de données et intelligence artificielle (...) en complément des méthodes classiques d'inspections visuelles".Ces expérimentations devraient coûter 8 millions d'euros, dont 4 millions apportés par le gouvernement.Dans la foulée de l'effondrement du viaduc de Gênes (Italie) en août 2018 et avant celui d'un pont à Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne) en novembre 2019, un rapport sénatorial avait pointé en juin 2019 l'état préoccupant d'"au moins 25.000 ponts" routiers en France, mettant l'accent sur l'assistance aux petites collectivités territoriales.Parmi ces ouvrages problématiques, les sénateurs avaient compté 7% des ponts de l'Etat, 8,5% des ponts des départements, et "probablement 18 à 20%" des ponts des communes et des intercommunalités, s'étonnant de l'"absence d'un recensement exhaustif des ponts gérés par les collectivités territoriales".Les sénateurs avaient réclamé un "plan Marshall" pour les ponts, avec un fonds d'aide aux collectivités locales doté de 1,3 milliard d'euros sur dix ans.Le gouvernement a débloqué en décembre une enveloppe de 40 millions d'euros pour que les petites communes puissent recenser et évaluer leurs ponts, avec l'assistance du Cerema.Les communes ont jusqu'au 30 avril pour déposer leur demande, a rappelé le ministère vendredi. La réalisation des recensements et visites sur le terrain devrait démarrer cet automne, a-t-il précisé.
Il y a 4 ans et 44 jours

Le gouvernement met ses pistes sur la table pour l'arrêt progressif des aides

"Nous ne voulons pas qu'après une période de protection, il y ait tout d'un coup un dégel brutal qui se solde par des dizaines de milliers de faillites", a assuré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors d'un point de presse à l'issue de cette rencontre.Le mot d'ordre du gouvernement pour faire atterrir le soutien massif mis en place depuis le début de la crise sera "progressivité" et "lisibilité", a-t-il insisté.La crise sanitaire et économique a déjà coûté 158 milliards d'euros à l'Etat l'an dernier (en dépenses de soutien et en pertes de recettes) et le gouvernement s'attend à devoir dépenser encore environ 56 milliards d'euros en mesures d'urgence cette année.Mais la montée en puissance de la vaccination et la reprise de l'activité, même partielle, dans les secteurs aujourd'hui fermés, doit permettre de réduire le soutien de l'Etat dans les prochains mois."Il n'y a rien d'anormal à enlever les perfusions mais il faudra être assez fin", souligne Jean-François Foucard (CFE-CGC) car, comme le résume Yves Veyrier (FO), "il est plus facile d'entrer dans les dispositifs d'aide que d'en sortir sans perdre les objectifs en termes d'emploi".Les entreprises ont besoin de cette "visibilité qui permette de construire la reprise d'activité avec un socle de confiance, en sachant qu'on ne va pas les lâcher et que les filets de sécurité vont être là" encore quelque temps, a insisté Dominique Métayer, le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P).Les entreprises "pourront continuer à bénéficier du soutien des pouvoirs publics tant que des règles sanitaires leur seront imposées", a garanti Bruno le Maire.Ce sera notamment le cas pour les secteurs toujours fermés administrativement ou les plus touchés par la crise, comme le tourisme, l'hébergement-restauration, la culture, l'événementiel et le sport.Ils devraient ainsi pouvoir encore bénéficier durant plusieurs mois d'exonérations partielles de charges.Les secteurs qui resteront fermés auront toujours accès au fonds de solidarité, tandis que pour les entreprises qui vont redémarrer, le gouvernement envisage "une baisse dégressive", dont les modalités doivent encore être affinées avec les partenaires sociaux.La CPME serait ainsi favorable à du "sur mesure en fonction de la perte de chiffre d'affaires", explique Eric Chevée, chargé des Affaires sociales, même si cela complexifie l'attribution des aides par rapport à un procédé de dégressivité au fil des mois plus "automatique".Le gouvernement a aussi décidé de prolonger de six mois, jusqu'à la fin décembre 2021, l'accès au prêt garanti par l'Etat (PGE), notamment pour aider les entreprises à payer leurs fournisseurs.Aides différenciéesConcernant l'activité partielle, le retour a la normale se fera "avec une marche intermédiaire", a indiqué Elisabeth Borne.La ministre du Travail n'a pas détaillé les chiffres, mais selon M. Foucard, pour les secteurs non protégés le reste à charge, actuellement de 15%, devrait passer à 25% en juin, puis au taux normal de 40% en juillet avec une indemnisation du salarié passant alors de 84 à 72% du salaire net.Pour les secteur protégés, actuellement pris en charge à 100%, l'évolution dépendra du rythme de levée des restrictions sanitaires. Selon M. Foucard, le reste à charge passerait à 15% en juillet puis 40% en septembre."Un retour au droit commun au 1er septembre, c'est trop tôt" pour des secteurs qui ne vont pas retrouver leur niveau d'activité si vite, a jugé Eric Chevée (CPME).Le gouvernement doit trancher d'ici à la mi-mai, échéance fixée par le président de la République pour rouvrir les terrasses des cafés et restaurants, les commerces non-alimentaires et certains lieux de culture.Cette réouverture pourra différer selon les territoires, en fonction de la circulation du virus. Une flexibilité bienvenue pour l'U2P et la CPME, cette dernière défendant "une réouverture partout, mais avec des protocoles différenciés et des aides différenciées selon les territoires".
Il y a 4 ans et 45 jours

Ardian et GIP se retirent du projet "nouveau Suez", Meridiam se repositionne

REBONDISSEMENT. Le rapprochement entre Suez et Veolia connaît un nouveau rebondissement avec le retrait des fonds d'investissement Ardian et GIP du projet "nouveau Suez", issu de l'accord trouvé le 11 avril dernier. Suite à cette annonce, le fonds d'investissement Meridiam se dit prêt à augmenter sa participation.
Il y a 4 ans et 46 jours

Accord Suez-Veolia : des points de friction pour les fonds Ardian et GIP

RAPPROCHEMENT. Le 11 avril dernier, Suez et Veolia annonçaient avoir trouvé un accord dans le but de créer un géant français de la gestion des déchets et de l'eau. Cet accord évoquait la participation des fonds Ardian et GIP au projet global. Il semble que les termes de l'accord ne leur conviennent pas. Explications.
Il y a 4 ans et 47 jours

Le gouvernement propose un plan d'action pour réduire la pollution du chauffage au bois domestique

Si les buches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable et neutre en carbone qu’il faut encourager, leur combustion dans de mauvaises conditions peut également constituer une part significative de la pollution aux particules fines. Ainsi, en 2018, le chauffage au bois domestique était responsable de 43% des émissions nationales en PM 2,5, ainsi que plus de la moitié des très fines émissions en PM 1,0. Or, plus les particules sont fines, plus elles pénètrent profondément dans l’organisme.Le Centre International de la Recherche sur le Cancer a déclaré en 2013 les particules fines comme étant cancérogènes pour l’homme. Ainsi, les particules fines sont responsables d’environ 40.000 décès par an en France selon Santé Publique France, dont 17.000 pourraient être évités en respectant les valeurs limites recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé.Les principaux facteurs qui influencent la qualité de la combustion du chauffage au bois, et donc les émissions de particules fines, sont :la performance de l’appareil : il faut utiliser un appareil récent, correctement dimensionné et bien entretenu ; l’utilisation d’un combustible de bonne qualité avec un faible taux d’humidité ;les pratiques d’utilisation : il est préférable d’utiliser une méthode d’allumage par le haut, d’éviter une allure de fonctionnement ralentie et de s’assurer que l’apport d’air est suffisant.Le 13 avril 2021, les députés ont voté dans la loi Climat et Résilience l’objectif d’une baisse de 50 % des émissions de particules fines entre 2020 et 2030 dans les territoires les plus pollués, à savoir ceux couverts par un plan de protection de l’atmosphère. Le plan d’action « chauffage au bois domestique performant » permettra de répondre à cet objectif en accélérant le renouvellement des vieux poêles et des vielles cheminées au profit d’équipements performants, en développant l’utilisation de combustibles de qualité et en rappelant les bonnes pratiques d’utilisation des appareils.Ainsi, le plan d’action est décliné autour des 6 axes suivants : sensibiliser le grand public à l’impact sur la qualité de l’air d’un chauffage au bois avec des appareils peu performants ou un combustible de mauvaise qualité. A ce titre, la vétusté d’un appareil de chauffage au bois sera indiquée dans le nouveau diagnostic de performance énergétique et les ramonages, rendus obligatoires une fois par an, seront l’occasion de rappeler les subventions disponibles pour remplacer un appareil peu performant et fortement émetteur de particules fines ;renforcer et simplifier les dispositifs d’accompagnement pour accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois. 600.000 appareils seront remplacés d’ici 2025 grâce aux aides à la rénovation énergétique des logements (MaPrimeRenov’) et aux fonds air bois mis à disposition par les collectivités territoriales et l’ADEME ;améliorer la performance des nouveaux équipements de chauffage au bois en faisant évoluer le label flamme verte au-delà du seuil « 7 étoiles » pour définir des niveaux de performance plus protecteurs pour la qualité de l’air ;promouvoir l’utilisation d’un combustible de qualité en développant un label pour attester de la qualité du combustible (faible taux d’humidité) et de son origine (issu de forêts gérées durablement). Le marché formel de la bûche représente aujourd’hui uniquement 20 % des bûches utilisées en France. L’objectif est de structurer le marché formel de la bûche pour qu’il représente 40 % des utilisations annuelles, dont 50 % est un combustible labellisé, d’ici 2030 ;encadrer l’utilisation du chauffage au bois dans les zones les plus polluées, en prenant des mesures adaptées aux territoires pour réduire les émissions de particules fines ;améliorer les connaissances sur l’impact sanitaire des particules issues de la combustion du bois.« Un Français sur quatre utilise le chauffage au bois, qui est un mode de chauffage neutre en carbone. Pour la moitié d’entre eux, c’est le principal moyen de chauffage. Je me réjouis de ce constat, tout en restant vigilante sur la performance du chauffage au bois domestique qui est le premier émetteur de particules fines en France. Car une combustion de mauvaise qualité peut émettre jusqu’à 10 fois plus de particules fines, particulièrement dangereuses pour la santé. Le plan d’action que nous proposons vise à œuvrer pour la cause climatique en promouvant un chauffage au bois plus performant tout en améliorant la qualité de l’air, sans les opposer. » Barbara Pompili« En tant que Président du Conseil National de l’air (CNA), je salue l’engagement du Gouvernement pour réduire les émissions de particules fines issues du chauffage au bois non performant. C’est un sujet de santé publique qui préoccupe les membres du CNA et sur lequel nous travaillons en lien étroit avec le Bureau de la Qualité de l’Air du Ministère de la Transition Ecologique. Ce plan d’action, qui s’inscrit dans le prolongement de ce qui a déjà été lancé depuis 2 ans pour aller vers des mobilités plus propres, contribuera à la reconquête de la qualité de l’air de nos territoires les plus pollués. » Jean-Luc Fugit
Il y a 4 ans et 53 jours

Comment Saint-Gobain veut embarquer ses équipes dans la neutralité carbone ?

GAZ A EFFET DE SERRE. Dans le cadre de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, Saint-Gobain lance un Fonds Carbone interne. De quoi s'agit-il ? A quoi va-t-il servir ? Eléments de réponses.
Il y a 4 ans et 53 jours

Sika teste en France sa première génération de mortiers “durables”

Sika France lance cinq nouveaux mortiers de réparation plus “durable”. [©Sika] « Plus de valeur, moins d’impact » constitue le leitmotiv de la stratégie de Sika. Le but ? S’ancrer dans une démarche environnementale, tout en garantissant des solutions techniques. « Nous nous sommes fixé six cibles stratégiques à atteindre d’ici 2023 », explique Virginie Guittard, responsable développement durable chez Sika France. Parmi ces objectifs, l’industriel s’attaque à la performance climatique et énergétique. Ainsi, Sika souhaite réduire sa consommation d’énergie par l’utilisation de nouvelles technologies et la pratique opérationnelle. Le groupe compte diminuer aussi de 12 % ses émissions de CO2/t vendues d’ici 2023. D’autre part, le traitement des déchets et de l’eau constitue un axe majeur. Avec comme ambition la réduction de 15 % de quantité d’eau par tonne vendue et l’augmentation de 25 % de part de déchets recyclés. L’engagement sociétal et la sécurité au travail font partie du programme de cette stratégie environnementale. Enfin, outre ces mesures impactant son process de fabrication et ses pratiques, l’industriel suisse développe des solutions plus en adéquation avec cette philosophie.  Une méthode dotée de critères techniques et environnementaux Afin d’évaluer cette dernière démarche, Sika s’est basé sur la méthode PSA1 du World business council for sustainable development (WBCSD). Une organisation mondiale regroupant près de 200 entreprises engagées dans la transition écologique. La méthode comprend six catégories pour la partie technique et une douzaine pour les bénéfices environnementaux [voir tableau]. Chaque critère comprend une note pour classer le produit. Des preuves, tests, essais, analyse du cycle de vie et Fdes sont nécessaires afin d’appuyer la notation.  « Nous ne voulons pas dissocier la performance et le développement durable, détaille Nicolas Chaignon, chef de marché gros œuvre. La France est la filiale pilote pour la mise sur le marché de cinq produits allant dans ce sens. » Sika France a lancé une nouvelle gamme de mortiers “développement durable” dans le domaine de la réparation des bétons. Ces solutions viendront remplacer les équivalents moins écologiques déjà présents sur le marché et dans la gamme Sika. Elles répondent toutes aux exigences de la certification environnementale Leed v4.  Une nouvelle gamme de mortiers Sika MonoTop-1010 est une protection anti-corrosion des armatures. Il a pour équivalent le Sika MonoTop 910 N. Le nouveau mortier bénéficie d’une empreinte carbone réduite de 25 %. Le mortier de réparation structurale et de surfaçage Sika MonoTop-3020 enregistre une empreinte carbone de – 15 % et – 44 % d’émissions de poussières. Il s’ancre dans la norme NF EN 1504-3 (R3) et son équivalent est le Sika MonoTop 723 N.Sika MonoTop-4012 F est l’équivalent du Sika MonoTop 412 N. Il se caractérise par une empreinte carbone de – 21 % et répond à la norme NF EN 1504-3 (R4). Le mortier de scellement et de calage SikaGrout-234, ex-Sika Grout 217, voit son empreinte carbone diminuée de 38 %.SikaWall-180 Viscorep, ancien Sika Viscorep, est un mortier de ragréage ultra fin pour murs, plafonds, utilisable en intérieur comme en extérieur. Il est caractérisé par de faibles émissions de COV (A+/Excell +) et une réduction des poussières de – 67 %. Si la nouvelle formulation de ces produits n’a pas été dévoilée, l’équipe de Sika France évoque les pistes d’amélioration. « Nous avons travaillé au cas par cas, conclut Nicolas Chaignon, chef de marché gros œuvre. Nous avons joué sur la part des matériaux recyclés, les additifs que nous avons modifiés, réduits ou substitués par d’autres. »  1Portfolio Sustainability Assessment = Evaluation développement durable du portefeuille produits.
Il y a 4 ans et 54 jours

Propreté à Paris : "le premier geste écologique, c'est une ville propre", selon Valérie Pécresse

"Le premier geste écologique, c'est d'avoir une ville propre, c'est la propreté, c'est de nettoyer sa ville", a déclaré la présidente divers droite de la région, favorite pour conserver son poste aux prochaines régionales selon un sondage Ipsos diffusé samedi.Alors que l'exécutif municipal accuse la droite et l'extrême-droite d'être derrière une "campagne de dénigrement", Mme Pécresse répond qu'"à l'origine du mouvement #saccageParis, les journalistes de TF1 ont trouvé des citoyens, des citoyens qui ont posté un hashtag sur Internet. Alors bien évidemment, l'opposition parisienne s'en est saisie".Jeudi sur RTL, Anne Hidalgo a accusé Pierre Liscia, candidat divers droite aux dernières municipales dans le XVIIIe arrondissement et porte-parole dans la capitale de Libres!, le mouvement de Valérie Pécresse, d'être "derrière beaucoup" des comptes Twitter à l'origine de cette "campagne très orchestrée".Pierre Liscia "défend les Parisiens, il défend ces citoyens qui aimeraient tellement que leur ville soit propre", lui objecte Mme Pécresse qui affirme que Paris est "la seule ville qui n'a pas demandé à bénéficier du fonds propreté de la région Île-de-France", doté de 4 millions d'euros. "Et bien, elle devrait le faire."Anne Hidalgo a promis d'engager "avant l'été" la décentralisation de certaines compétences, dont la propreté, de la mairie centrale vers les 17 mairies d'arrondissement. Elle a aussi maintenu vouloir doubler, au cours de son second mandat, de 500 millions à 1 milliard d'euros le budget dédié à l'entretien et à la rénovation des rues de la capitale."Il ne saurait y avoir un transfert de compétences sans un transfert des moyens et des effectifs!", rétorque dans un communiqué publié lundi le groupe d'opposition LR. Pour ce faire, le groupe Changer Paris réclame "une réorganisation de la direction de la propreté" et "une modernisation des outils".
Il y a 4 ans et 56 jours

Histoires de photographies – Collections du Musée des Arts Décoratifs

Le Musée des Arts Décoratifs présente une exposition de ses collections de photographies, révélées pour la première fois au public. Ce fonds patrimonial exceptionnel, riche de plus de 350 000 phototypes, rassemble des photographies de mode, d’architecture, de paysage, de décor, mais aussi publicitaires, allant des années 1840 aux créations les plus récentes. Jusqu’au 2 […] L’article Histoires de photographies – Collections du Musée des Arts Décoratifs est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 57 jours

Mutares et HomeServe France acquièrent Carglass Maison

ACQUISITION. Le fonds d'investissement allemand, Mutares, et HomeServe France, spécialiste des réparations, des travaux et de l'entretien de la maison, annoncent avoir racheté Carglass® Maison auprès du groupe sud-africain Belron.
Il y a 4 ans et 58 jours

Wargon confirme une aide aux impayés de loyers et précise sa stratégie de sortie de la trève hivernale

Si les derniers résultats de l'Observatoire ne témoignent pas d'une hausse majeure des impayés, les participants ont renouvelé leur inquiétude sur la situation de ménages impactés par la crise, qui ont de plus en plus de mal à payer leur loyer. Ils ne sont pas toujours en situation d'impayés car ils puisent dans leur épargne, leurs ressources familiales, et priorisent les postes de dépense, mais présentent un risque d'impayés à moyen terme. Ils ont été entendus par Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, qui a annoncé la création d'un fonds d'aide aux impayés de loyer et a détaillé ses modalités de mise en œuvre. S'appuyant sur les actions des collectivités locales, ce fonds d'aide viendra abonder les fonds de solidarité logement (FSL) gérés par les conseils départementaux et les métropoles en permettant de doubler les capacités en matière d'aide au paiement des loyers. D'un montant de 30 millions d'euros, il permettra de soutenir les collectivités pour venir en aide à ces nouveaux ménages dont la situation financière est rendue difficile par la crise sanitaire, et qui sont peu habitués à solliciter les services sociaux. En parallèle, Emmanuelle Wargon a annoncé les grandes lignes de sa stratégie de sortie de trêve hivernale, dans les suites des préconisations du rapport du parlementaire Nicolas Démoulin. Partagée avec le Ministère de l'Intérieur, cette stratégie s'appuie sur les principes suivants : Relogement prioritaire des personnes menacées d'expulsion ;Indemnisation des bailleurs en cas de maintien dans le logement des ménages pour lesquels une expulsion avec concours de la force publique a été octroyée, avec un abondement du fonds d'indemnisation des bailleurs à concurrence des besoins (estimés à 20 millions d'euros pour l'année 2021);Lorsque les expulsions reprendront, proposition systématique de relogement ou a minima d'hébergement avant l'expulsion.Enfin, la ministre a détaillé les mesures d'un plan de prévention des expulsions locatives 2021-2022, qui reprend notamment les mesures du rapport Démoulin. Ces mesures doivent permettre d'agir plus tôt et ainsi mieux protéger les ménages en situation de fragilité financière. Le plan renforce les commissions départementales de coordination des actions de prévention des expulsions locatives (CCAPEX), avec notamment des effectifs supplémentaires (autour de 60 équivalents temps plein) et une amélioration du système d'information pour un meilleur partage des informations. Pour identifier plus rapidement les ménages en situation d'impayés, les seuils de transmission des dossiers à la CCAPEX et la CAF seront abaissés à un mois. Afin de diminuer le non-recours aux aides, une communication sur les aides sera déployée dès la fin du mois d'avril, en s'appuyant sur les Agences départementales pour l'information sur le logement (ADIL) et sur les huissiers de justice dont le rôle en matière de prévention sera conforté. Les mesures d'accompagnement social des ménages seront également renforcées, notamment grâce à un abondement de 20 millions d'euros du Fonds national d'accompagnement vers et dans le logement (FNADVL) par Action Logement, sur deux ans. Le Gouvernement est pleinement mobilisé pour protéger les personnes en situation de précarité impactées par la crise sanitaire en agissant par des mesures d'aide immédiates et par des actions de prévention structurelles sur le long terme.
Il y a 4 ans et 59 jours

Emmanuel Macron interpellé sur l'obligation de rénovation énergétique

Cette large alliance inclut la CFDT, l'Association des maires de France (AMF), le Crédit Mutuel, l'Association des industries des produits de construction (AIMCC), le Réseau Action Climat, l'association de consommateurs CLCV, ou encore des élus locaux et européens."Monsieur le Président, l'incitation actuelle à des gestes de travaux dispersés et non coordonnés gaspille les fonds publics et ne permettra pas d'atteindre les objectifs nationaux 2030-2050. Tout le monde s'accorde sur le fait que sans obligation de rénovation, la transition climatique est vouée à l'échec", écrivent-ils.Nourris de retours d'expériences de rénovations réussies, ils proposent "un mécanisme innovant", jugé "pragmatique, progressif, et acceptable socialement": "l'obligation conditionnelle de rénovation performante"."Un ménage, y compris très modeste, ne se verrait contraint à la rénovation énergétique que s'il dispose d'offres techniques et d'une proposition financière permettant de préserver ou améliorer son pouvoir d'achat tout en maîtrisant sa trésorerie (économies d'énergie permettant de financer l'emprunt). L'obligation s'élargira à mesure que les entreprises du bâtiment et du secteur financier proposeront des offres plus pertinentes", explique le courrier."Deuxièmement, l'obligation vise la performance. Nous demandons que soit inscrite dans la loi une définition adéquate de la rénovation performante: un bâtiment rénové performant est un bâtiment atteignant le niveau BBC rénovation ou équivalent (classe A ou B)", précise-t-il.Les signataires proposent "que les acquéreurs de maisons de classes F et G (une centaine de milliers par an) soient systématiquement accompagnés pour choisir les offres techniques et financières les plus pertinentes". Ils suggèrent "la même démarche dans les copropriétés, quelle que soit leur classe énergétique, lors de +faits générateurs+ comme le ravalement de façade"."Les tribunaux viennent de condamner l'État pour inaction climatique", rappelle la lettre. "La Convention citoyenne pour le climat demande une obligation de rénovation. Le Haut conseil pour le climat vous recommande de le faire. Vos parlementaires eux-mêmes sont prêts à prendre leur responsabilité. Qui plus que vous aura cette légitimité à lancer cette dynamique?", demandent-ils au chef de l'Etat.Cette proposition est aussi signée notamment par l'Association nationale des Compagnons Bâtisseurs, la Fondation Abbé Pierre, la Fondation Hulot, l'Institut négaWatt, Enercoop, ou le groupe de BTP Rabot Dutilleul.
Il y a 4 ans et 59 jours

En 2021, la France devrait faire mieux que la zone euro, selon le FMI

La France, qui vient d'instaurer un nouveau confinement pour faire face à la troisième vague de Covid-19, devrait faire cette année un peu moins bien que l'économie mondiale (+6%) mais mieux que la zone euro (+4,4%), selon les Perspectives économiques mondiales du FMI publiées mardi.En janvier, le Fonds s'attendait à une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la France de 5,5% en 2021.Cette révision optimiste ne tient cependant pas compte des nouvelles mesures de restrictions prises la semaine dernière pour limiter la propagation de l'épidémie en France.Ces nouvelles mesures ont conduit le gouvernement à revoir à la baisse ce weekend sa prévision de croissance pour 2021: il n'attend plus que 5% au lieu des 6% espérés jusqu'à présent. Un chiffre qui reste toutefois élevé rapporté au plongeon de 8,2% enregistré en 2020.En 2022, la France devrait afficher un taux de croissance de 4,2%, quasiment égal à ce que le FMI anticipait en janvier. 2022 est l'horizon auquel le PIB de la France et la zone euro devrait retrouver leur niveau pré-pandémique, alors que les États-Unis, où la campagne de vaccination bat son plein, devraient retrouver leur niveau de richesse ex-ante dès cette année.
Il y a 4 ans et 60 jours

Le fonds Astorg veut racheter Corialis, géant belge de l'aluminium

Le fonds d'investissement Astorg est entré en négociations exclusives pour racheter le groupe belge Corialis, un des leaders européens de produits en aluminium pour le bâtiment,.
Il y a 4 ans et 60 jours

Prévention des expulsions locatives : création d'un fonds d'aide aux impayés de loyers

LOCATION. À l'occasion de la réunion de l'Observatoire national des impayés de loyers, la ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, a confirmé la création d'un fonds d'aide aux impayés de loyers de 30 millions d'euros et a annoncé plusieurs mesures de prévention des expulsions.
Il y a 4 ans et 60 jours

Le groupe Altrad "intéressé" par le maillot des All Blacks

En fin d'année, les All Blacks vont perdre leur principal sponsor, le géant américain des assurances AIG, dont le nom figure sur leur maillot, et la Fédération néo-zélandaise de rugby s'est mise en quête d'un nouveau partenaire."Les All Blacks c'est ce qui se fait de mieux en termes rugbystiques au plan mondial depuis longtemps. Nous sommes intéressés, c'est vrai. Mais à ce jour, rien n'est fait. Il est impossible d'affirmer que le groupe Altrad sera le prochain sponsor maillot des All Blacks", a expliqué Mohed Altrad, président du groupe éponyme spécialisée dans la production de matériels pour le bâtiment et les travaux publics."Des négociations sont en cours. On ne veut pas acheter les All Blacks, juste être sponsors. On fait du commerce, comme l'a fait AIG, comme on le fait actuellement avec l'équipe de France. On ne veut pas s'immiscer dans la gestion ni imposer aucune contrainte", a ajouté celui qui préside aussi le club de Montpellier."Je ne suis pas en première ligne dans la négociation. J'ai délégué cela à un de mes directeurs commerciaux. Mais disons que, dans le deal proposé, il y a des choses qui peuvent convenir, d'autres moins. Le prix entre en jeu de manière significative car (...) les montants d'avant ou d'après pandémie ne sont plus les mêmes", poursuit Altrad dont l'entreprise est devenue sponsor maillot des Bleus en 2018.La Fédération néo-zélandaise, qui négocie aussi l'entrée d'un fonds d'investissement à son capital, avait noué un contrat de sponsoring de plusieurs millions de dollars avec AIG depuis 2012."On se pose la question de notre contrat avec l'équipe de France. Ce n'est pas +straight forward+ (rectiligne) car avoir le même sponsor de deux nations majeures du rugby cela ne s'est jamais vu. Est-ce que ça se justifie de consentir des efforts sur les deux équipes, faut-il en privilégier une ? Et puis quel type d'offre saisir ?", a par ailleurs affirmé Mohed Altrad.
Il y a 4 ans et 61 jours

Les nouvelles restrictions sanitaires obligent le gouvernement à revoir ses prévisions de croissance, dette et déficit

"Fermer les établissements scolaires et 150.000 commerces est indispensable pour freiner la circulation du virus. Mais ces mesures auront un impact sur l'économie française", a expliqué le ministre.Le nouveau rythme de croissance attendu à 5% reste "une ambition très élevée", notamment alors que le PIB français s'était contracté de 8,2% en 2020, mais "mécaniquement", la révision de cette prévision "a un impact sur le déficit et sur la dette", a précisé dimanche le ministre lors d'une émission télévisée LCI-RTL-Le Figaro."Nous évaluons le déficit public pour 2021 à 9%, au lieu des 8,5% qui avaient été inscrits dans le projet de loi de finance initial et nous estimons que la dette publique passera de 115% à 118% en 2021", a déclaré M. Le Maire. LenteurAvant d'engager un éventuel nouveau plan de relance, M. Le Maire veut "continuer à décaisser rapidement les 100 milliards d'euros" du programme annoncé en septembre, dont il veut dépenser la moitié d'ici la fin 2021.Le ministre de l'Économie en a profité pour fustiger à nouveau la lenteur de certains pays pour ratifier le fonds de relance européen de 750 milliards d'euros."La France devait recevoir 5 milliards en juillet. Il est hélas peu probable que nous recevions cette somme à cette date", a-t-il regretté.Quoi qu'il en soit, "je veux rassurer les Français : nous n'avons pas de difficulté à lever de la dette sur les marchés, à des taux d'intérêt très bas. La Banque centrale européenne a confirmé le maintien de sa politique monétaire de soutien à l'économie", a-t-il remarqué.Il a répété qu'il faudrait rembourser la dette après la crise, ce qui sera selon lui possible grâce à "une croissance forte, une meilleure maîtrise des dépenses publiques de fonctionnement et la poursuite des réformes structurelles - -à commencer par celle des retraites".L'économie française devrait "rebondir plus vite et plus fort lorsque les restrictions sanitaires seront levées", a prédit le ministre, rappelant qu'elle avait gagné 18% au troisième trimestre 2020.Le coût total des aides est estimé à 11 milliards d'euros en avril, a rappelé Bruno Le Maire au JDD, ajoutant que "la promesse présidentielle du +quoi qu'il en coûte+ sera tenue". Cette politique de soutien sera poursuivie "tant que la crise sanitaire durera", a-t-il souligné."Fondamentaux solides"La fin des aides publiques sera progressive, a-t-il promis dimanche: "Nous ferons les choses progressivement, pour ne brutaliser personne. Nous avons su protéger les entreprises dans la crise, nous saurons les accompagner à la sortie de la crise.""Dans certains secteurs qui resteront durablement touchés, comme l'aéronautique, un soutien sera maintenu", a noté le ministre."Croyez-moi, nos fondamentaux sont solides . Nous saurons rebondir (...) Nous restons une nation attractive", a-t-il insisté.En attendant, Bruno Le Maire a mis l'accent sur certaines mesures de soutien aux commerçants affectés par les nouvelles restrictions. Il pourront notamment recevoir comme les restaurants une aide allant jusqu'à 200.000 euros par mois."Nous indemniserons également une partie de leurs stocks d'invendus", a-t-il indiqué, tandis que les loyers élevés des entreprises "seront pris en charge dans la limite de 10 millions d'euros".Par ailleurs, le gouvernement explore actuellement de nouvelles pistes pour encourager les Français à mobiliser l'énorme masse d'épargne accumulée - volontairement ou non - depuis le début de la crise sanitaire, laquelle "s'élève environ à 130 milliards d'euros - plus que le plan de relance", a souligné M. Le Maire au JDD."Pour stimuler la consommation, nous travaillons sur la possibilité pour les parents et les grands-parents d'aider financièrement les plus jeunes, sans taxe ni impôt, pour compenser l'absence de stages ou de petits boulots", a ajouté le ministre.
Il y a 4 ans et 61 jours

Lapeyre : un"redressement judiciaire quasi certain" avec le fonds Mutares

La reprise de Lapeyre par le fonds d'investissement allemand Mutares, dont le profil est "particulièrement inquiétant", présente un "risque quasi certain de redressement judiciaire".
Il y a 4 ans et 62 jours

La Ville de Paris lance ses logements en accession sous bail réel solidaire

La Foncière de la Ville de Paris (FDVP), organisme de foncier solidaire (OFS) permis par la loi Alur de 2014, gère cette nouvelle offre d'accession sociale à la propriété en dissociant le foncier du bâti grâce au BRS."La Foncière achète et conserve à perpétuité le foncier, tandis que seul le bâti est vendu à des familles parisiennes pour une durée de 99 ans. Le ménage verse en complément une redevance de 2,5EUR par mois et par m2 à la Foncière correspondant à la participation foncière", explique la mairie.En cas de décès de l'acquéreur, "la succession se fait au profit de l'héritier", précise M. Brossat à l'AFP. Si l'héritier gagne plus que le plafond de ressources, la FDVP lui rachète le logement "en valeur d'achat réévaluée avec l'inflation".S'inspirant d'un modèle venu des Etats-Unis où il a émergé dans les années 1980, quelques collectivités territoriales françaises se sont déjà emparées de ce nouveau dispositif, comme les métropoles de Lille, Rennes et Lyon."La cible, ce sont les familles, puisque ce sont des logements familiaux, et de classe moyenne", détaille M. Brossat. Dès mardi et pour le mois d'avril, un premier lot de 23 logements, dont un tiers de T3 et une grosse moitié de T4 et plus, sera ouvert aux candidatures.Deux autres ensembles seront commercialisés en 2022, parmi 1.000 logements confirmés sur un objectif de 6.000 logements au cours de la mandature qui court jusqu'en 2026, détaille l'adjoint communiste.Aux critères légaux (plafond de ressources et obligation d'en faire sa résidence principale), la mairie ajoute ses propres critères de sélection, comme le lien nécessaire du candidat avec la capitale.L'adjoint à la maire PS Anne Hidalgo jugeant les plafonds de ressources "un peu trop bas pour la sociologie parisienne", il dit avoir engagé une discussion avec le ministère du Logement pour pouvoir les rehausser et passer ainsi par exemple, pour un couple avec deux enfants, de 4.900 euros à 5.500 euros en revenus mensuels.