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Résultats de recherche pour renovation

(13112 résultats)
Il y a 349 jours

La commune de Falck (57) réussit une rénovation exemplaire de la toiture de sa salle des fêtes en autoconsommation collective avec les tuiles SOLAIRE MAX d’EDILIANS

 Située à 5 km de la frontière allemande, dans le département de la Moselle, Falck subit en 2021 une tempête causant d’importants dégâts dans la commune. Parmi eux, la toiture de la salle des fêtes, déjà fragilisée par un défaut de conception, s’affaisse presque totalement. Dans le cadre de sa réhabilitation, la mairie décide alors […]
Il y a 349 jours

Ma Maison de A à Z revient en force sur France Télévisions

Parrainés par Gedimat, les programmes courts Ma Maison de A à Z répondent à l’image d’expert de l’enseigne. Ils mettent en avant des exemples de travaux en neuf comme en rénovation et dispensent les informations et les conseils avisés de professionnels expérimentés.
Il y a 350 jours

MaPrimeRénov' de nouveau accessible pour les travaux simples

Le dispositif phare d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' est de nouveau accessible mercredi 15 mai pour effectuer des travaux simples, sans avoir à réaliser de diagnostic de performance énergétique (DPE), a indiqué dans un communiqué le ministère de la Transition écologique.
Il y a 350 jours

Les 4 règles à suivre pour bien monter un dossier MaPrimeRénov'

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. L'Agence nationale de l'habitat a publié le 14 mai 2024 un dépliant rappelant les 4 règles d'or à suivre pour bien préparer son dossier MaPrimeRénov'.
Il y a 350 jours

Nomination de Robert Quattrocchi au poste de directeur général de Kawneer Southwest Europe

Depuis plus de 110 ans, KAWNEER, spécialiste de systèmes architecturaux en aluminium pour le résidentiel et le non-résidentiel, conçoit et développe des façades, des coulissants, des portes, des fenêtres, des extensions d’habitat et des brise-soleil pour le marché du neuf et de la rénovation.
Il y a 350 jours

Seine-et-Marne : rénovation des canalisations d’eau potable à Lagny-sur-Marne

À Lagny-sur-Marne, dans le département de la Seine-et-Marne, quatorze semaines de travaux seront nécessaires pour renouveler les...-Vie du BTP
Il y a 350 jours

Haute-Garonne : réouverture de la piscine Pech-David à Toulouse, en 2025

À Toulouse, dans le département de la Haute-Garonne, la rénovation de la piscine Pech-David devrait durer jusqu’en...-Vie du BTP
Il y a 351 jours

À Marseille, le mythique théâtre du Gymnase va se réinventer

PATRIMOINE. Rénové en 1986 par les pouvoirs publics après son rachat par la Ville de Marseille, le théâtre du Gymnase va connaître une deuxième étape de sa modernisation, grâce à la rénovation complète de la salle de spectacle et ses accès principaux. Batiactu vous présente en images les grandes lignes de ce projet d'ampleur.
Il y a 351 jours

des questions sur la r novation nerg tique le programme oscar vous r pond

Qui peut bénéficier des aides à la rénovation énergétique ? Quelles aides, pour quels travaux ? Comment sont calculées les primes ? En accompagnant les Référents d’Aide à la Rénovation, le programme OSCAR apporte des réponses concrètes aux questions de toute la filière du bâtiment.
Il y a 352 jours

rabot dutilleul affiche un ca en hausse en 2023

En dépit des difficultés du secteur de la construction, le groupe Rabot Dutilleul annonce un chiffre d’affaires en hausse de 7 % par rapport à un an plus. Il explique ce rebond grâce à sa stratégie de diversification vers la rénovation énergétique et la réhabilitation lourde.
Il y a 352 jours

Journal d’une jeune architecte – L’histoire d’un projet qui se passe bien

Que dit-on de nos projets ? Au-delà de la spatialité photographiée sur papier glacé, qu’y a-t-il d’intéressant dans les récits de projets « ordinaires » ? Je vais raconter aujourd’hui ce que ne dit pas le ‘presskit’. Soit le portrait et l’histoire d’un projet nommé Adriana, une des réalisations de Constellations Studio et de la jeune architecte : la rénovation […] L’article Journal d’une jeune architecte – L’histoire d’un projet qui se passe bien est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 352 jours

Appel à une mobilisation générale en faveur de la rénovation des logements

Afin de rendre la rénovation énergétique accessible à tous, Thierry Repentin, président de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), appelle « à une mobilisation générale en faveur de la rénovation des logements ». Tribune. Puisque 80 % des logements de 2050 existent déjà, nous avons donc près de 20 millions de logements à rénover pour atteindre la neutralité carbone. Il […] L’article Appel à une mobilisation générale en faveur de la rénovation des logements est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 352 jours

Programme de rénovation énergétique des bâtiments scolaires

 Economie d’Energie et la Banque des Territoires signent un partenariat pour encourager et accompagner le passage à l’action des collectivités territoriales  La consommation énergétique des bâtiments scolaires et éducatifs représente pour les collectivités territoriales pas moins de 30 % de la consommation de l’ensemble des bâtiments du patrimoine public. La rénovation énergétique de ces bâtiments, souvent […]
Il y a 353 jours

maprimer nov les changements compter du 15 mai

Début mars, le gouvernement a annoncé des changements pour les aides aux travaux de rénovation, avec des impacts pour les professionnels et les particuliers.
Il y a 353 jours

EduRénov se dote d'un nouveau levier de financement

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Économie d'énergie, filiale du groupe La Poste, vient apporter son soutien au programme EduRénov afin d'accélérer la rénovation énergétique des bâtiments scolaires. Elle propose ainsi un levier de financement supplémentaire à destination des collectivités.
Il y a 355 jours

À Paris, Projet Adriana par Contellations Studio

L’agence parisienne Constellations Studio (Soraya Haffaf et Estelle Poisson) a livré en 2024 à Paris (XIIe), pour Adriana Zalacain maître d’ouvrage, la rénovation d’un studio en appartement lumineux modulable en showroom. Surface : 31 m². Coût : 72 232 €. Communiqué. Le projet Adriana est une transformation particulièrement impressionnante. L’objectif était de métamorphoser un petit appartement sombre parisien en […] L’article À Paris, Projet Adriana par Contellations Studio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 356 jours

Moselle : des travaux de rénovation énergétique à Faulquemont

La commune de Faulquemont, dans le département de la Moselle, poursuit ses actions en faveur de la transition...-Vie du BTP
Il y a 356 jours

Loire-Atlantique : début des travaux du groupe scolaire du Soleil Levant à Saint-Herblain

À Saint-Herblain, dans le département de la Loire-Atlantique, la rénovation du centre socioculturel et de l’école du Soleil Levant a...-Vie du BTP
Il y a 356 jours

Hauts-de-Seine : rénovation de la cité-jardin de la Butte Rouge, à Châtenay-Malabry

Le bailleur social Hauts-de-Bièvre Habitat a engagé les travaux de rénovation des logements de la cité-jardin de la Butte Rouge à...-Vie du BTP
Il y a 356 jours

Ain : requalification des voiries à Divonne-les-Bains

La commune de Divonne-les-Bains, dans le département de l’Ain, investit dans la rénovation de la -Vie du BTP
Il y a 358 jours

RENOPTIM : Rénover pour améliorer le confort d’été dans les logements collectifs

Entretien avec Charles Pelé, adjoint au chef de la division Simulation et Accompagnement pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, direction Énergie-Environnement, et Stéphanie Derouineau, directrice Énergie-Environnement, CSTB En matière de rénovation et de confort d’été, quelle réponse apporte le projet RENOPTIM ? Charles Pelé : RENOPTIM vise, en France métropolitaine, à améliorer et à maintenir le confort des logements collectifs du parc privé ou social en période de forte chaleur, tout en réduisant les consommations énergétiques des occupants. Issu du programme PROFEEL, ce projet, d’une durée de quatre ans, a démarré en 2022. Il est copiloté par le CSTB et l'Union Sociale pour l'Habitat (USH). Il recouvre plusieurs actions, dont la mise à disposition des bailleurs d’informations sur les solutions technologiques performantes à mettre en œuvre lors d’une rénovation. Celles-ci concernent les modes constructifs, des équipements de ventilation ou de climatisation (brise-soleil, persiennes, ventilateurs de plafond, systèmes de rafraîchissement) ou des solutions végétalisées. Elles ont notamment vocation à éviter le recours aux climatisations mobiles, peu efficaces et énergivores, mais très fréquentes dans les logements collectifs, davantage exposés aux îlots de chaleur urbains et aux nuisances sonores, limitant le recours à la ventilation naturelle. Des industriels porteurs de solutions ont été sollicités pour cette action et, dans le cadre d’une expérimentation, trois ont été retenus pour tester leurs solutions in situ (gestion optimisée et automatisée de volets roulants, rafraîchissement adiabatique indirect, mur végétalisé). Ces dispositifs ont été mis en œuvre dans des appartements témoins afin de comparer leurs performances avec celles de logements identiques non équipés. En parallèle, nous développons des applicatifs numériques d’aide au calcul du confort thermique et de la performance énergétique, et des outils d’aide à la décision pour les bailleurs afin qu’ils puissent opter pour une solution technique ou un bouquet de solutions adapté à la typologie et aux caractéristiques spécifiques de leurs bâtiments. Par l’intermédiaire de RENOPTIM, nous allons aussi diffuser différents types de livrables (fiches de solutions technologiques et vidéos pédagogiques sur les écogestes) destinés aux gestionnaires de parcs et, par extension, aux occupants des logements. Des informations et des conseils sur les écogestes à adopter en cas de canicule, la ventilation naturelle, les bons réflexes pour évacuer la chaleur de son logement, la gestion des solutions techniques pour maîtriser au mieux le confort intérieur et les consommations d’énergie, incluant le respect de la température de consigne (26 °C) d’une climatisation, y seront notamment communiqués. Un volet expérimental à forte dimension psycho-sociologique complète ce dispositif… Stéphanie Derouineau : Absolument. Son ampleur est d’ailleurs inédite, puisqu’il concerne 76 logements situés dans trois régions différentes (parisienne, bordelaise, Marseille-Alès). Historiquement, la notion de confort d’été est liée à la température intérieure, et seule la mesure physique était prise en compte pour définir les zones de confort. Or, nous n’avons pas tous la même tolérance en matière de confort thermique ni la même capacité d’adaptation aux fortes chaleurs. C’est là qu’intervient la notion de ressenti qui s’appuie sur le profil physiologique de chacun. Innovant, le projet RENOPTIM repose ainsi sur trois types de mesures : les mesures physiques – température, humidité, luminosité, ventilation et consommation d’énergie – effectuées via des capteurs installés dans les logements et sur les compteurs électriques ; les mesures physiologiques – température cutanée et rythme cardiaque – enregistrées via des thermo-boutons collés sur la peau des occupants et une montre connectée* ; la mesure du ressenti, effectuée par le biais d’un questionnaire auquel les locataires répondent trois fois par jour pendant quatre mois via une box connectée. *Méthode PULSE développée par le CSTB Cette phrase expérimentale du projet s’est déroulée durant l’été 2023. En cours, l’analyse combinée de ses résultats devrait conduire au développement d’un indicateur de confort et renforcer celui introduit dans la Base de données nationale des bâtiments (BDNB). Ces travaux rejoignent également ceux d’Icare, un projet partenarial entre le CSTB et EDF. Basé sur une approche plus statistique et prospective, celui-ci a pour objectif de caractériser le confort thermique à l’intérieur des bâtiments à horizon 2030 et 2050, et d’évaluer les différentes solutions, passives et actives, au regard des niveaux de confort atteints. Quels bénéfices RENOPTIM apporte-t-il aux bailleurs ? Les résultats de cette expérimentation nous permettront d’améliorer les outils de calcul et d’aide à la décision à destination des bailleurs, qui seront non seulement basés sur les descriptions techniques des bâtiments et les caractéristiques des logements, mais aussi sur le ressenti des occupants. La compréhension de ce ressenti et la connaissance des habitudes des résidents pour s’adapter à la canicule sont essentielles pour apporter les solutions techniques adéquates et, ainsi, faire diminuer la consommation d’électricité. Les bailleurs sont parties prenantes de ce projet, car ils doivent garantir des conditions de confort à leurs locataires, d’autant que des dépenses d’énergie trop importantes augmentent les risques de loyer impayé. Ils sont sollicités aux différentes étapes et fortement impliqués dans l’élaboration des outils. Améliorer le confort d’été par la rénovation, c’est aussi valoriser un patrimoine immobilier et répondre aux objectifs de décarbonation de la filière bâtiment. Un autre projet de recherche en cours vise d’ailleurs une approche intégrée permettant de coupler rénovation, trajectoire carbone et adaptation au changement climatique à l’échelle du parc. CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 358 jours

cran de sous toiture sp cial r novation difflex thermo tpu nd

Écran perméable à la vapeur d’eau, en polyester enduit étanche au clou. Son étanchéité au clou permet d’utiliser DIFFLEX THERMO TPU ND SK sur tous les chantiers devant être sécurisés aux intempéries. Outre ses fonctions classiques d’un écran de sous-toiture qui protège de la poussière, de la neige poudreuse ou d’infiltrations accidentelles, DIFFLEX THERMO TPU ND SK, est idéal pour la réalisation d’une mise hors d’eau provisoire du chantier, notamment en rénovation. DIFFLEX THERMO TPU ND SK est testé et certifié pour la réalisation de toitures étanches à la pluie battante. Il peut être mis en œuvre sans bande d’étanchéité aux clous complémentaires. La protection de la toiture ne nécessite aucun bâchage fastidieux et chronophage.
Il y a 359 jours

L’approche multicritère des projets de réhabilitation

Entretien avec Laure Wipf, architecte, cheffe de projet Recherche et Expertise, Camille Moreau, ingénieure Recherche et Expertise, Cécile Deloffre, cheffe de projet Recherche et Expertise à la direction Énergie-Environnement, CSTB Quels sont aujourd’hui les enjeux des bâtiments existants ? Laure Wipf : 80 % des bâtiments qui existeront en 2050 existent déjà aujourd’hui. Ce bâti existant, autrefois conçu par une main-d’œuvre adaptée aux techniques constructives, avec des matériaux plus ou moins locaux en fonction de l’époque, sous un climat et avec des usages liés aux critères de confort de l’époque, doit désormais répondre aux normes et usages actuels, ainsi qu’aux enjeux de demain, à savoir l’adaptation face au changement climatique. Il est donc nécessaire de travailler à la fois sur les aspects énergétique et environnemental, et sur le confort thermique en toute saison. Il faut aussi, et surtout, effectuer la remise aux normes des différents composants et espaces des bâtiments. Nous parlons ainsi de « réhabilitation » énergétique pour mettre l’accent sur l’effort technique à entreprendre pour que ces espaces et bâtiments soient conformes aux normes actuelles. Pour favoriser ces projets de réhabilitation, le CSTB a élaboré une méthode d’analyse multicritère. À quelle problématique répond-elle ? La sobriété énergétique des bâtiments est l’un des principaux leviers d’action dans la lutte contre le changement climatique. La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) vise, en ce sens, à diminuer la consommation de tous les bâtiments d’ici à 2050, y compris celle des bâtiments existants. Mais la performance énergétique ne peut pas être le seul déterminant des projets : 5,6 millions de ménages sont aujourd’hui en précarité énergétique, et un tiers d’entre eux occupe un logement présentant un ou plusieurs défauts graves de confort (fenêtres laissant anormalement passer l’air, infiltrations d’eau par les murs, le toit, le sol ou les ouvertures, façades dégradées, manque d’aération, signes d’humidité, installation électrique dégradée, plomberie défaillante, fuites, etc.). Quelque 600 000 logements sont considérés comme indignes, et 900 000 à 1 300 000 personnes vivent dans des conditions difficiles à très difficiles – sans parler des effondrements d’immeubles enregistrées ces dernières années –, menaçant leur santé et leur sécurité. Tout projet de réhabilitation doit donc répondre à des exigences fondamentales comme la solidité, la sécurité et la fonctionnalité. La réglementation thermique des bâtiments existants (RTex) impose essentiellement un niveau de performance avec un seuil de consommation énergétique à ne pas dépasser et un certain niveau de confort à respecter. La RE2020 impose un niveau de performance aux constructions neuves tant sur les consommations énergétiques que sur les émissions de gaz à effet de serre et les impacts environnementaux. Les projets de réhabilitation du bâti existant devraient être soumis aux mêmes exigences (exemple : effectuer un bilan carbone de l’opération). Pour réhabiliter dans les Règles de l’Art, il faut un triptyque de connaissances et d’expertise adaptées à la typologie du bâti existant : structure et architecture, énergie et environnement, habitabilité et usage. Ce triptyque peut rarement être porté par une seule personne. Une équipe pluridisciplinaire est essentielle afin de prendre des décisions éclairées, objectivées et réalistes. Elle doit être guidée par un chef d’orchestre qui accompagne le décideur dans toutes les phases du projet, le plus tôt possible, c’est-à-dire dès la phase de programmation. Le principe de l’analyse multicritère est de mettre sur la table tous les enjeux de la réhabilitation (pathologies et potentiels), et de mettre en lumière les besoins, les interdépendances et les co-bénéfices d’une intervention sur le bâti. Sur quoi cette méthode multicritère est-elle fondée ? La performance énergétique trouve toute sa pertinence à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment d’un autre aspect, que ce soit la sécurité, le confort thermique, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI), la santé et l’hygiène. Autrement dit, l’excellence dans un domaine ne peut justifier que l’on s’affranchisse d’un bon niveau de performance dans les autres. Une approche multidisciplinaire, donc multicritère, offre l’opportunité de trouver des solutions mutualisées. La démarche et la philosophie adoptées dans une approche globale sont un tremplin pour les autres disciplines techniques, dans la perspective d’identifier leurs interactions et de concevoir un projet de réhabilitation frugal. Le résultat post-travaux attendu est un bâtiment équilibré, adapté à son contexte environnemental et climatique. Le but de la démarche est de faire en sorte que l’intervention sur l’existant offre au bâtiment la possibilité de s’adapter à un contexte en évolution constante et de répondre aux besoins des occupants aujourd’hui et demain. Pour le CSTB, une réhabilitation multicritère performante et raisonnée d’un bâtiment existant doit répondre à 24 critères clés regroupés en cinq grandes familles : l’économie de ressources ; la qualité de vie des espaces, avec anticipation du climat futur ; l’optimisation des usages ; la maîtrise des risques ; la transition numérique. Comment la méthode se décline-t-elle concrètement pour les acteurs impliqués dans les projets de réhabilitation ? Elle les invite à réfléchir de manière transversale, sachant que les 24 critères ciblés interagissent, ce qui se traduit par autant de convergences que d’antagonismes potentiels. La démarche les incite également à considérer le bâti sur son site d’implantation, là aussi multicritère, ce qui permet d’identifier, en amont, les contraintes et les opportunités bioclimatiques du site (apports gratuits du soleil, masque et potentiel solaire, nuisances sonores, potentiel de végétalisation, vents dominants pour le rafraîchissement passif, orientation des façades en fonction des usages et des saisons, etc.) et sert de base à la hiérarchisation des cibles à atteindre post-réhabilitation. La méthode et les outils sont pensés pour accompagner un maître d’ouvrage en phase amont selon sa politique environnementale, sa stratégie patrimoniale et les modalités de financement des projets de réhabilitation. Ils couvrent le champ de l’aide à la décision et de l’aide à l’optimisation sous contrainte. La méthode a-t-elle déjà été déployée sur le terrain ? Absolument. Sollicité par le conseil départemental du Var, le CSTB l’a expérimenté avec sept collèges du département, qui souhaitaient répondre aux exigences de réduction des consommations énergétiques liées au décret tertiaire, tout en garantissant le confort d’été. L’approche multicritère a permis d’identifier les travaux à bénéfices multiples, notamment en termes de confort acoustique, de ventilation et d’adaptation au climat futur. Cette méthode a été réfléchie pour la réhabilitation de l’existant, mais l’idée est aussi de la tester sur la reconversion et le changement d’usage en pondérant des critères d’analyse différents. Plusieurs leviers de diffusion sont envisagés. La méthode alimentera en premier lieu la future charte de rénovation énergétique des bâtiments scolaires, en cours d’élaboration dans le cadre du programme Edurénov porté par la Banque des Territoires et à laquelle le CSTB contribue de manière active. Une déclinaison dans des labels est également envisagée, par exemple ceux portés par la filiale du CSTB, CERTIVEA, ou les labels régionaux. De façon plus générale, l’enjeu est que cette méthode puisse à terme infuser dans les outils et approches employés par les acteurs sur le terrain : maîtres d’ouvrage, AMO, architectes et bureaux d’études. Dans certains cas, la démolition-reconstruction est privilégiée par rapport à la rénovation. Quels sont les facteurs déterminants et à quel moment l’approche multicritère entre-t-elle en jeu ? Cécile Deloffre : La prise de décision en faveur d’une conservation de l’existant, avec une réhabilitation-reconversion, ou d’une démolition-reconstruction est complexe. Elle repose en effet sur la prise en compte et le croisement de multiples critères : techniques, économiques, sociaux, juridiques ou de résilience. Les acteurs évoquent régulièrement une approche au cas par cas, les critères retenus dépendant autant de l’opération elle-même que du projet urbain et du contexte territorial. Si les enjeux environnementaux et sociétaux ont tendance à ouvrir le champ de la réflexion, certains critères ressortent aujourd’hui comme prépondérants, voire déterminants. Le caractère patrimonial, la viabilité économique d’un scénario et le potentiel d’hybridation, de mutualisation et d’intensification des usages sont cités par les acteurs comme trois facteurs clés dans la décision. Camille Moreau : Chaque opération ayant ses spécificités propres, il n’existe pas de réponse unique. Pour ces raisons, le CSTB propose, via une approche multicritère, la construction et la mise à disposition d’une méthodologie pour l’identification et la priorisation des facteurs décisionnels, l’examen et la collecte des informations nécessaires à la décision, et, in fine, l’évaluation des différents scénarios. L’étude du meilleur choix entre une rénovation ou une démolition-reconstruction a été engagée avec le ministère chargé du logement à la suite des réflexions qui ont émergé lors de l’élaboration de la feuille de route de décarbonation du secteur du bâtiment. La poursuite de cette étude et son enrichissement seront menés avec des parties prenantes décisionnaires variées (institutionnels, maîtres d’ouvrage, etc.). CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 359 jours

construction hors site c line beaujolin nomm e la t te de l association nationale

L'ancienne directrice générale de la Fédération Habitat et Humanisme, Céline Beaujolin prend les rênes de l'Association Filière Hors-site France. À travers l'industrialisation et la promotion du hors-site, elle aspire à révolutionner l'approche de la construction et de la rénovation pour un avenir plus durable.
Il y a 359 jours

Les coulisses de la recherche

La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) est une avancée majeure dans la démocratisation de l’accès aux données sur les bâtiments français, mais beaucoup d’informations restent encore indisponibles, ce qui représente un obstacle à l’estimation de l’état global du parc et donc à l’élaboration de stratégies de décarbonation. Pour relever ce défi, le CSTB a adopté trois méthodes complémentaires : l’amélioration des données réelles produites par les acteurs du bâtiment, l’intelligence artificielle et la simulation numérique physique. CONTACT - N° 6 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 359 jours

Quoi de neuf doctorant(e) ?

Doctorante au CSTB, Anaïs Pacquaut présente sa thèse : Vers la mesure de performance de l’enveloppe d’un bâtiment en occupation. « Cette thèse, dédiée à la garantie de performance des bâtiments en occupation, s'inscrit au cœur d’une préoccupation majeure, tant pour l’université Savoie Mont Blanc que pour le CSTB et le CEA. Le développement des connaissances sur le sujet au cours de ces trois années de travaux permet d’envisager, à terme, une méthode d’évaluation de la performance opérationnelle qui aurait un réel impact environnemental pour les opérations de réhabilitation. » CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 359 jours

Actualités de la Recherche

Projet National Terre : favoriser l’emploi de la terre crue Mis en place en 2021 par le service de la recherche et de l’innovation du ministère de la Transition Écologique après quatre ans de travail préparatoire, le Projet National Terre vise le déploiement, à grande échelle, de la construction en terre crue. Dans ce cadre, et à la suite des appels à projets lancés par l’ADEME et l’Agence nationale de la recherche (ANR), le CSTB est fortement impliqué dans trois projets de recherche dont les objectifs sont d’étudier des techniques de mise en cœur de la terre crue, de mieux comprendre son comportement face à différents types de contraintes et d’étudier la durabilité des ouvrages. Chaque projet, dont la durée varie entre deux et quatre ans, implique plusieurs partenaires académiques et industriels. Le 20 mars 2024, une assemblée générale a été organisée par l’axe « Confort et efficacité énergétique » du Projet National Terre en partenariat avec le CSTB. Au programme : échanges sur les défis liés à l’évaluation du confort des constructions en terre crue ; retours d’expérience des praticiens, bureaux d’études et architectes sur les problématiques de conception (acoustique et hygrothermie) ; présentation du potentiel d’expérimentation des méthodes du CSTB en matière de caractérisation des performances énergétiques des bâtiments et d’évaluation de la qualité sanitaire pour des applications sur des bâtiments en terre (méthodes SEREINE, QSE et PULSE) ; analyse des progrès réalisés dans le projet CarAc’Terre (LASA, CSTB, CEREMA, Université Gustave Eiffel, Confédération de la construction en terre crue), dédié à la caractérisation des performances acoustiques des systèmes constructifs en terre crue, et financé par l’État dans le cadre du plan France 2030 et par l’Union européenne dans le cadre de NextGenerationEU. Projet SEIFBois : développer les bâtiments multi-étagés en bois Le projet SEIFBois (SÉcurité Incendie Feu Bois), porté par l’Institut technologique FCBA, Efectis, Egis, l’association IBC et le CSTB, est lauréat de l’appel à projets « Soutien à l’innovation dans la construction matériaux bois, biosourcés et géosourcés » France 2030 de l’ADEME « Soutien à l'innovation dans la construction matériaux bois, biosourcés et géosourcés de France 2030 ». Également soutenu par la filière au travers d’une aide du CODIFAB et de France Bois Forêt, son principal objectif est la création et le partage de connaissances techniques et scientifiques sur les principales problématiques de sécurité des constructions bois en situation d’incendie, afin de lever les freins à la massification des bâtiments multi-étagés construits dans ce matériau. Si la RE2020 constitue un levier pour le développement de la construction bois, la révision en cours de la réglementation en matière de sécurité incendie doit être alimentée par des éléments scientifiques robustes, afin de fixer un niveau d’exigence permettant de garantir une maîtrise du risque sans accroître inutilement les contraintes et les coûts, tant sur le plan financier que sur celui de l’impact carbone. L’enjeu est de permettre à la filière d’apporter les solutions techniques nécessaires à l’essor de ce matériau. La filière bois travaille depuis plusieurs années sur l’élaboration de solutions constructives évaluées au regard de la sécurité incendie. Le projet SEIFBois est ainsi en parfaite cohérence et continuité avec ces actions antérieures. Il complète notamment les travaux effectués pour rationaliser l’évaluation des risques associés au développement du feu dans des locaux présentant du bois apparent, ainsi qu’à la propagation le long des façades. Il s’articule autour de cinq thèmes : bois apparent, résistance au feu, propagation intérieure, feu façade, retours d’expérience. Ces cinq thèmes sont déclinés en une vingtaine de problématiques techniques ciblées, destinées à apporter des réponses aux interrogations actuelles, pour fluidifier la prescription, au stade de la conception, des ouvrages en structure bois. Près de 4 millions d’euros seront alloués aux activités d’études et aux essais, qui se dérouleront sur trois ans. La contractualisation avec l’ADEME et les différents partenaires a démarré fin avril 2024. Le CSTB et EDF renouvellent leur collaboration R&D Le CSTB et EDF ont reconduit leur partenariat de R&D afin de poursuivre les travaux communs engagés sur la performance du bâtiment. Il vise la promotion d’une évaluation multicritère des différentes solutions techniques, organisationnelles ou architecturales, et la consolidation des indicateurs de performance environnementale, d’évaluation du confort et des aspects sanitaires du bâtiment. Les méthodes et les outils permettant de réaliser le calcul, la mesure et la diffusion de ces indicateurs ont vocation à être mis à la disposition des acteurs de la filière bâtiment pour des conceptions et des réhabilitations pensées dans des trajectoires d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. À l’échelle du parc, l’objectif est d’accélérer la dynamique de rénovation énergétique. Les chercheurs partageront ainsi leur expertise et leur savoir-faire dans le domaine de la simulation énergétique, des démarches prospectives et outils associés, des solutions numériques au service de la connaissance du bâti et des approches économiques de la rénovation. CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 359 jours

RESTORE : rénovation performante des maisons individuelles

Entretien avec Olivier Greslou, responsable Stratégie et Recherche de la division Rénovation, et Miguel d’Arcangues, responsable du pôle Opérations de la division Rénovation, direction Énergie-Environnement, CSTB En quoi le projet RESTORE, suite du projet RénoStandard, œuvre-t-il en faveur de la massification de la rénovation ? Olivier Greslou : RESTORE, issu du programme PROFEEL, concerne la rénovation des maisons individuelles, qui représentent la part majoritaire des consommations d’énergie des logements en France. Cette partie du parc de bâtiments est particulièrement difficile à traiter en termes de rénovation globale et performante. Rénover une maison coûte cher et demande une logistique qui peut être compliquée à gérer pour les particuliers, d’autant plus lorsque la maison est occupée. Il est donc difficile de créer une dynamique. L’histoire de la construction nous enseigne que plusieurs techniques constructives et courants architecturaux ont coexisté au XXe siècle. Un grand nombre de maisons sont donc de construction semblable. La classification des maisons individuelles en vue de définir les différentes typologies présentes sur le territoire aux échelles régionale et nationale est au cœur de notre démarche. Il s’agit ensuite de déterminer quels types de maisons représentent le plus important gisement d’économies d’énergie et d’amélioration de la qualité du logement, mais aussi d’évaluer le potentiel de massification des approches de rénovation globale sur les typologies les plus répandues. À quels acteurs de la filière RESTORE s’adresse-t-il ? Miguel d’Arcangues : Une rénovation performante nécessite la coordination de plusieurs entreprises expertes dans leurs corps d’état respectifs. L’idée est de parvenir à faire travailler ensemble ces TPE-PME du bâtiment pour proposer des projets globaux de rénovation aux particuliers. Les artisans, les entreprises de travaux, les maîtres d’œuvre (architectes, bureaux d’études), les concepteurs d’innovations ou fabricants de solutions techniques, les professionnels de la coordination et les professionnels de l’accompagnement sont ainsi nos cibles principales. Le but de RESTORE est d’outiller ces différents intervenants en phases programmation, conception et chantier, du diagnostic initial à la mesure de la performance en passant par la conception et la mise en œuvre. Nous les aidons à consolider une vision globale d’une rénovation efficace, performante et pérenne de la maison, et les poussons à s’inspirer de projets préconçus pour des constructions similaires, qu’ils vont pouvoir adapter aux besoins, contraintes et envies des ménages. Quelles sont les principales évolutions de RESTORE ? Avec RénoStandard, nous avons travaillé sur quelques types de maisons répandus et contrastés, proposés par des groupements de professionnels, sans chercher à les prioriser à l’échelle nationale. Avec RESTORE, nous avons consolidé une classification typologique nationale de référence et testons certaines solutions théoriques sur le terrain. En parallèle, nous accompagnons de nouveaux groupements concepteurs qui vont travailler sur des typologies de maisons très répandues en France, mais aussi sur plusieurs variantes de projets de rénovation et solutions techniques, choisis en fonction des caractéristiques techniques et variantes architecturales de la maison type, du budget et des besoins des ménages. Cela permet d’obtenir une gamme de solutions techniques plus conséquente pour enrichir l’offre technique au service de la massification. Dans le cadre de RESTORE, nous demandons désormais aux groupements que nous conventionnons de simuler leurs projets de rénovation globale en prenant en compte la dimension confort d’été à moyen et long termes. La circularité et l’impact carbone font également partie des aspects auxquels nous prêtons attention dans les projets. Nous nous intéressons à l’emploi de matériaux recyclés, mais aussi locaux et biosourcés. Les projets de rénovation s’appuient davantage sur une approche multicritère qui permet d’améliorer grandement la performance et la qualité globales des bâtiments, et donc le confort des occupants. La recherche et l’innovation sont au cœur de RESTORE. Comment s’articulent-elles ? Restore est couplé au programme de recherche du CSTB dédié à la « Réhabilitation multicritère des bâtiments » qui mobilise de nombreuses expertises complémentaires au service de la massification de la rénovation performante. Projet transverse, pluridisciplinaire et intégrateur, RESTORE fait intervenir neuf directions opérationnelles du CSTB et vient mettre en musique des protocoles développés dans d’autres projets PROFEEL (mesure de la performance thermique avant et après rénovation avec la méthode SEREINE, mesure des consommations d’énergie, de la qualité de l’air intérieur et du confort des bâtiments après rénovation via les protocoles issus du projet QSE). Cette dimension expérimentale, qui s’apparente finalement à de la recherche appliquée, se retrouve sur le terrain avec, sur les 11 projets de référence issus de RénoStandard, huit chantiers déployés sur trois territoires (Normandie, métropole de Lille et agglomération du Grand Chambéry). Projet à deux échelles, RESTORE fait intervenir à la fois des solutions techniques traditionnelles et, sur certains lots, des innovations techniques dont nous accompagnons la conception. Celles-ci concernent notamment l’isolation thermique de la toiture et des murs, à l’aide de solutions hors site et du recours aux isolants biosourcés, et le traitement des interfaces entre lots. L’enjeu sera, demain, de faciliter leur assurabilité. L’instrumentation des chantiers nous permet de suivre les étapes de mise en œuvre par les groupements et de tester ces différentes solutions techniques en alertant sur les points de vigilance et en fournissant des pistes d’optimisation. Dans le même temps, nous développons des outils pour déterminer leur potentiel de réplicabilité (sur d’autres typologies, sur les aspects logistique et commercial…) et conduisons également une analyse des filières locales et nationales pour évaluer le potentiel de massification de ces solutions. À titre d’illustration, nous réalisons en 2024 une étude sur les opportunités de développement de la filière préfabrication pour les TPE-PME du bâtiment. La prochaine étape sera de finaliser notre approche basée sur la connaissance typologique du bâti et de ses éléments en travaillant sur deux axes, en cours de développement : un module d’identification des typologies dans la BDNB, et un diagnostic technique et architectural rapide des maisons sur le terrain, pour évaluer la compatibilité technique de solutions de rénovation avec les caractéristiques et l’état du bâti. Nous travaillons également sur un protocole global d’évaluation d’un chantier, avant, pendant et après la rénovation, à partir des protocoles séparés que nous expérimentons. Nous chercherons également à dynamiser les filières locales et régionales en faisant connaître nos solutions aux professionnels via un ensemble de contenus adaptés dans des formats complémentaires. La diffusion est travaillée avec de multiples relais locaux et régionaux (collectivités, associations, réseaux professionnels, centres de ressources, etc.) et via l’organisation d’événements sur plusieurs territoires cibles. CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 359 jours

MaPrimeRénov' : l'Anah intensifie ses contrôles en matière d'usurpation d'identité

Pour protéger les bénéficiaires de MaPrimeRénov' contre les actes de fraude à la rénovation énergétique, l'Anah intensifie ses contrôles en matière d'usurpation d'identité.
Il y a 359 jours

Rénovation des bâtiments

Le nouveau numéro de CONTACT, la lettre trimestrielle du CSTB dédiée aux grands enjeux du secteur de la construction et de l'aménagement, dans une approche globale et pluridisciplinaire, est consacré à la rénovation des bâtiments. « Comment rénover notre parc de bâtiments pour répondre aux enjeux de décarbonation et d'adaptation au changement climatique ? » C'est l'une des questions posées à la Recherche du CSTB qui s'emploie à proposer des solutions concrètes et robustes pour y répondre. Ainsi, ce nouveau numéro de CONTACT consacre sa Une à l'approche multicritère des projets de réhabilitation qui repose sur 24 critères clés regroupés en cinq grandes familles : l’économie de ressources, la qualité de vie des espaces avec anticipation du climat futur, l’optimisation des usages, la maîtrise des risques et la transition numérique. Deux projets de recherche sont également présentés dans ce numéro : RESTORE : des solutions intégrées et innovantes pour la rénovation performante des maisons individuelles ; RENOPTIM : rénover pour améliorer le confort d’été dans les logements collectifs. Les actualités de la Recherche (Projet National Terre, projet SEIFBois, collaboration R&D entre le CSTB et EDF) et les rubriques vidéo (« Les coulisses de la Recherche », qui s'intéresse au défi des données manquantes auquel répond la BDNB, et « Quoi de neuf Doctorant(e) ? ») complètent le sommaire. Bonne lecture ! CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 359 jours

Artisanat : le marché de la rénovation "dans l'impasse"

CONJONCTURE. La Capeb a révélé jeudi 2 mai 2024 les résultats de sa note de conjoncture du 1er trimestre 2024. Elle appelle le gouvernement à continuer à soutenir l'activité de rénovation.
Il y a 360 jours

L'enjeu de la rénovation des piscines, gouffre énergétique pour les collectivités

Panneaux solaires, géothermie, bassin nordique... A Bordeaux, trois piscines publiques sur cinq sont actuellement en cours de rénovation, un chantier d'envergure pour moderniser des bâtiments vétustes qui sont de véritables gouffres énergétiques pour les collectivités.
Il y a 360 jours

Est-ce que chauffer son logement au gaz est interdit en 2023 ?

Vous avez des questions sur un projet d’isolation, de remplacement de chaudière ou encore d’aide à la rénovation énergétique ? Hellio vous répond et apporte de l’aide à ceux qui souhaitent en savoir davantage sur l’interdiction des chaudières gaz.
Il y a 360 jours

La campagne d’adhésion à l’association Avenir Radieux est ouverte !

L’association Avenir Radieux, basée à Pesmes en Haute-Saône, œuvre à la rénovation des centres anciens et plus généralement à la qualité architecturale et environnementale en milieu rural. Association loi 1901 créée en 2015 par Bernard Quirot à l’initiative d’un groupe d’architectes et de personnes oeuvrant dans le domaine du patrimoine et du logement, elle a […] L’article La campagne d’adhésion à l’association Avenir Radieux est ouverte ! est apparu en premier sur Archi.
Il y a 363 jours

MaPrimeRénov' : les 400M€ signalés par Tracfin ne concernent que l'année 2023

FRAUDES. Les 400 millions d'euros signalés par Tracfin auprès du ministère, dans le cadre des dépenses du dispositif MaPrimeRénov', ne concernent que l'année 2023. Plusieurs acteurs du secteur de la rénovation énergétique réagissent pour Batiactu.
Il y a 363 jours

maprimer nov va tre simplifi pour relancer les travaux de r novation nerg tique

Le dispositif d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ va subir quelques ajustements. Une décision prise par le gouvernement, en concertation avec la Capeb et la FFB, pour relancer le nombre de rénovations énergétiques réalisées dans le cadre du dispositif, qui ne cesse de baisser depuis plusieurs mois.
Il y a 363 jours

La CAPEB appelle le Gouvernement à poursuivre son soutien à l’activité de rénovation pour le bénéfice de tous

Au 1er trimestre 2024, l’activité des entreprises artisanales du bâtiment diminue de 1,5% en volume par rapport au 1er trimestre 2023. Les chiffres mettent en évidence un ralentissement de la baisse de la construction neuve ainsi qu’un premier repli en glissement annuel du volume d’activité en entretien-amélioration qui portait jusqu’à présent la croissance du secteur.
Il y a 363 jours

Rénovation énergétique : 800 sociétés ont été contrôlées par la DGCCRF

SURVEILLANCE. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a présenté son bilan pour l'année 2023. Les fraudes à la rénovation énergétique sont dans le viseur de l'administration.
Il y a 363 jours

la gamme 600 isolava une gamme polyvalente par excellence

La gamme 600 Isolava est composée de cinq types de plaques de plâtre certifiées NF pour tous vos chantiers, neuf et rénovation. Des plaques particulièrement adaptées aux lieux exigus ou difficiles d’accès et répondant à toutes les exigences techniques pour toutes les pièces de la maison.
Il y a 364 jours

Pierric Martin nommé directeur général d’Hors Site Conseilpour établir les standards du métier d’expert hors-site

À l’heure où le gouvernement et plusieurs grands donneurs d’ordre publics s’emparent du hors site pour répondre notamment aux besoins de nouveaux logements et d’accélération des rénovations énergétiques, Hors Site Conseil, cabinet français de conseil et d’assistance à la maîtrise d’ouvrage spécialisé dans les procédés constructifs hors-site, officialise la nomination […] L’article Pierric Martin nommé directeur général d’Hors Site Conseilpour établir les standards du métier d’expert hors-site est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 364 jours

Haute-Garonne : travaux de rénovation dans les rues Lascardos et Pinsons, à Castanet-Tolosan

À Castanet-Tolosan, dans le département de la Haute-Garonne, le chantier de réaménagement et de requalification des rues Lascardos et...-Vie du BTP
Il y a 364 jours

Construction Durable : Point.P s’engage avec « Les Castors »

POINT.P a scellé un partenariat national avec l’association Les-castors.fr. L’Enseigne s’engage à les soutenir et à faciliter leurs projets d’auto-construction ou de rénovation grâce à ses 900 agences partout en France. Ce partenariat s’inscrit dans une logique commune de solidarité, d’entraide et de promotion d’une construction durable et respectueuse de l’environnement. UN COLLECTIF SOLIDAIRE ET […]
Il y a 365 jours

Paris : deux projets en un pour Gare des Mines-Fillettes

La construction des immeubles de la ZAC se déroulera en même temps que la rénovation de la cité HLM. L'un des enjeux sera de réussir la...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 1 jours

tarkett enregistre une baisse de son ca au 1er trimestre 2024

Dans un contexte difficile pour la construction neuve et la rénovation en Europe et en Amérique du Nord, le spécialiste des revêtements de sols Tarkett annonce une baisse de 4,3 % de son chiffre d’affaires au 1er trimestre 2024 par rapport à un an plus tôt.