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(3426 résultats)
Il y a 4 ans et 63 jours

La Ville de Paris lance ses logements en accession sous bail réel solidaire

La Foncière de la Ville de Paris (FDVP), organisme de foncier solidaire (OFS) permis par la loi Alur de 2014, gère cette nouvelle offre d'accession sociale à la propriété en dissociant le foncier du bâti grâce au BRS."La Foncière achète et conserve à perpétuité le foncier, tandis que seul le bâti est vendu à des familles parisiennes pour une durée de 99 ans. Le ménage verse en complément une redevance de 2,5EUR par mois et par m2 à la Foncière correspondant à la participation foncière", explique la mairie.En cas de décès de l'acquéreur, "la succession se fait au profit de l'héritier", précise M. Brossat à l'AFP. Si l'héritier gagne plus que le plafond de ressources, la FDVP lui rachète le logement "en valeur d'achat réévaluée avec l'inflation".S'inspirant d'un modèle venu des Etats-Unis où il a émergé dans les années 1980, quelques collectivités territoriales françaises se sont déjà emparées de ce nouveau dispositif, comme les métropoles de Lille, Rennes et Lyon."La cible, ce sont les familles, puisque ce sont des logements familiaux, et de classe moyenne", détaille M. Brossat. Dès mardi et pour le mois d'avril, un premier lot de 23 logements, dont un tiers de T3 et une grosse moitié de T4 et plus, sera ouvert aux candidatures.Deux autres ensembles seront commercialisés en 2022, parmi 1.000 logements confirmés sur un objectif de 6.000 logements au cours de la mandature qui court jusqu'en 2026, détaille l'adjoint communiste.Aux critères légaux (plafond de ressources et obligation d'en faire sa résidence principale), la mairie ajoute ses propres critères de sélection, comme le lien nécessaire du candidat avec la capitale.L'adjoint à la maire PS Anne Hidalgo jugeant les plafonds de ressources "un peu trop bas pour la sociologie parisienne", il dit avoir engagé une discussion avec le ministère du Logement pour pouvoir les rehausser et passer ainsi par exemple, pour un couple avec deux enfants, de 4.900 euros à 5.500 euros en revenus mensuels.
Il y a 4 ans et 66 jours

La Sélection Artisans : le nouveau guide Siniat pour des chantiers réussis

La Sélection Artisans : un guide pratique et astucieuxPensé pour accompagner l’artisan sur tous les chantiers, le guide La Sélection Artisans adopte un format malin et inédit : il se compose de 128 pages de format A5 reliées par une spirale. Pour accéder aisément à la solution recherchée, Siniat propose quatre rubriques (cloisons, doublages, plafonds et enduits) matérialisées par des onglets.Au sein de chaque rubrique, Siniat détaille, pour chaque système présenté, les grands principes de mise en œuvre. Des conseils pratiques baptisés «les astuces Siniat» permettent de traiter les points particuliers et de réaliser parfaitement les travaux. Des espaces pour la prise de notes ont également été prévus.Ce nouveau guide complète les services Siniat destinés aux artisans :Conseil Pro : une plateforme de conseillers techniques apportant des réponses rapides à toutes les questions (chantier, réglementation, nouveauté, mise en œuvre, recyclage...).Des formations techniques dispensées par des professionnels de la plâtrerie isolation, en présentiel ou en distanciel.Des outils digitaux disponibles sur siniat.fr tels que Memoplac, une application d’aide au choix de plaques techniques pour la maison individuelle, ou Procalcul, un outil de calcul pour estimer la quantité de matériaux nécessaires.Le guide La Sélection Artisans est disponible gratuitement dans les négoces en matériaux partenaires et sur le site internet de Siniat.
Il y a 4 ans et 66 jours

La Caisse des dépôts a vu son bénéfice net divisé par trois en 2020

Au total, la "Caisse" a dégagé l'an passé un bénéfice net de 777 millions d'euros, à comparer au bénéfice de presque 2,5 milliards obtenu en 2019, a-t-elle fait savoir dans un communiqué.Dans le détail, le fonds d'épargne, où est centralisée et gérée une large part de l'épargne réglementée des Français, a vu son bénéfice net divisé par deux, passant de 412 millions en 2019 à 210 millions en 2020.La section générale, qui rassemble quant à elle toutes les autres activités du groupe en dehors du fonds d'épargne, a dégagé un bénéfice net de 566 millions l'an passé, contre un peu plus de deux milliards en 2019.La Caisse des dépôts est notamment actionnaire d'un certain nombre de filiales et participations stratégiques, telles que La Poste, l'opérateur de transports Transdev, la société touristique Compagnie des Alpes ou encore le groupe immobilier Icade, qui ont connu l'an passé des baisses plus ou moins importantes des revenus en raison de la crise du Covid-19.Ceci étant, "l'année 2020 témoigne d'une très forte activité pour la Caisse des Dépôts", a fait valoir son directeur général Éric Lombard, cité dans le communiqué.Le groupe revendique ainsi une production de prêts "à un niveau élevé, avec un encours de prêts porté à 192 milliards d'euros et une amélioration des conditions des prêts accordés, notamment aux collectivités locales", ainsi qu'une forte collecte sur les livrets réglementés de plus de 20 milliards."Elle dispose de ressources solides pour assurer ses missions d'intérêt général, avec des fonds propres de plus de 50 milliards d'euros. Cela lui permet de se mobiliser fortement en accompagnement du plan de relance puisqu'elle a déjà engagé 30% des 26 milliards d'euros de nouveaux investissements en capital annoncés", ajoute M. Lombard.Au titre de ses résultats 2020, la Caisse des dépôts reversera 514 millions d'euros au budget de l'État.
Il y a 4 ans et 67 jours

Les Européens doivent adopter "de toute urgence" le plan de relance selon la Banque de France

"Pour nous Européens, le sujet principal n'est pas la taille de notre réponse budgétaire, mais la rapidité de son exécution. La vitesse est, une nouvelle fois, notre handicap collectif", a déclaré François Villeroy de Galhau devant des étudiants du Collège d'Europe de Bruges, en Belgique."Les gouvernements doivent maintenant mettre en oeuvre le plan de relance sur lequel ils se sont mis d'accord et ils doivent le faire de toute urgence", a-t-il ajouté, rappelant que les États-Unis ont adopté en un temps record, après l'élection de Joe Biden, un plan de 1.900 milliards de dollars.Aprement négocié l'été dernier par les Vingt-Sept, ce fonds de l'UE doté de 750 milliards d'euros est destiné à faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Jusqu'ici, 16 pays l'ont ratifié, dont la France, l'Italie ou encore l'Espagne.En Allemagne, les deux chambres du Parlement national ont donné leur feu vert, mais vendredi, la Cour constitutionnelle allemande a interrompu le processus.Or, sa ratification par la totalité des 27 Etats membres est nécessaire avant que Bruxelles puisse se tourner vers les marchés pour emprunter et distribuer les financements promis.Selon le gouverneur, l'Europe ne peut se permettre de traîner alors que "depuis vingt ans, l'écart de croissance entre les États-Unis et la zone euro s'est accru", le PIB américain affichant un taux de croissance de 20% supérieur à celui de la zone euro en cumul sur la période 1999-2019.Et l'ancien directeur de cabinet de Dominique Strauss-Kahn, quand ce dernier était ministre de l'Economie, de souligner ce "douloureux paradoxe: la crise financière de 2008 a éclaté aux États-Unis et la pandémie de 2020 en Chine, et pourtant, à chaque fois, c'est l'Europe qui a souffert le plus" sur le plan économique. Ainsi, quand le PIB américain reculait de 3,5% l'an passé, celui de la zone euro chutait de 6,6%, "près de deux fois plus".Une situation qui s'explique, selon le gouverneur, par la "plus grande dépendance de la zone euro à l'égard du tourisme" et "l'avance des États-Unis sur le plan numérique".
Il y a 4 ans et 67 jours

Le groupe français Toupret annonce l’acquisition du fabricant d'enduits polonais KMK Gips

Avec cette acquisition, le fabricant français d'enduits de préparation des fonds poursuit ses objectifs de croissance à l'international et son déploiement en Europe de l'Est, notamment en Pologne. Cette nouvelle usine permet au groupe TOUPRET d'augmenter fortement ses capacités de production et d'assurer une plus grande proximité auprès des acteurs des marchés professionnels et DIY (Do It Yourself).Acteur important du marché polonais, l'usine KMK Gips est implantée à Kamiensk au sud de Varsovie. Cette nouvelle unité de production du groupe TOUPRET sera intégrée à l'organisation existante de TOUPRET Polska, et dirigée par Monsieur Adam KREGLEWSKI, actuellement Directeur des opérations commerciales de TOUPRET en Pologne."Nous sommes ravis de cette annonce et nous sommes certains que cela permettra au groupe de déployer la marque TOUPRET en Pologne où elle est déjà bien implantée et reconnue comme la marque de référence des enduits de préparation des murs", précise Adam KREGLEWSKI, Directeur des opérations commerciales de TOUPRET en Pologne.Commentant cette annonce Gary HAWORTH, Directeur Général du Groupe TOUPRET, déclare : « Lors de l'ouverture de notre nouvelle usine et de notre plateforme logistique de Tigery en France en 2020, nous avions annoncé un plan stratégique important avec des investissements à hauteur de 20 millions d'euros sur 5 ans. L'acquisition de KMK Gips constitue aujourd'hui une des étapes majeures de notre plan de développement ».
Il y a 4 ans et 68 jours

Lignotrend : des constructions saines et durables en bois lamellé-croisé LIGNO®

Économie d’énergie, préservation des ressources fossiles, qualité élevée et constante : l’usage du bois coche tous les critères de la durabilité. Les éléments en bois véritable pour l’aménagement intérieur et les éléments de construction porteurs « made of Ligno® » pour les plafonds, les dalles intermédiaires, les murs et le toit apportent une élégance naturelle aux bâtiments. Ils se révèlent particulièrement économiques en matière de construction et préservent l’environnement tout au long de leur cycle de vie. Des éléments durables tout au long de leur cycle de vie La réflexion globale sur la durabilité et la préservation des ressources passe par une prise en compte accrue du cycle de vie d’un bâtiment et de ses composants : de l’extraction des ressources naturelles jusqu’au recyclage final des matériaux, en passant par les étapes de fabrication, de construction, d’utilisation et de démontage. En comparaison avec le béton et l’acier, le bois consomme non seulement moins de ressources non-renouvelables, mais également nettement moins d’énergie. Pour la fabrication de ses produits, Lignotrend utilise principalement du bois de sapin blanc et d’épicéa certifié PEFC ou FSC, originaire de la Forêt Noire et de régions environnantes (France et Suisse). L’utilisation de bois régional permet de réduire davantage la facture énergétique, car le transport nécessite moins d’énergie. La plupart des fournisseurs de Lignotrend utilisent également de l’énergie renouvelable pour le séchage du bois. Des éléments naturels et irréprochables Les éléments de construction Ligno® garantissent un climat intérieur sain dans les bâtiments. La structure particulière des éléments en bois lamellé-croisé est inoffensive pour la santé et les nombreuses surfaces en bois véritable aident à la prévention des allergies et de toute gêne respiratoire. Depuis 2006, les produits Lignotrend sont certifiés par « natureplus ». Ce label de qualité fixe des valeurs maximales d’émissions particulièrement strictes concernant notamment le formaldéhyde et d’autres composants organiques volatiles (COV), mais veille également à l’absence d’autres composés dangereux tels que les métaux lourds. Lors de l’assemblage des couches de bois lamellé-croisé, le fabricant utilise des colles PUR mono-composant sans danger pour la santé. En Europe, les éléments Lignotrend font partie des matériaux de construction les plus écologiques et les plus inoffensifs pour la santé. Effet acoustique et esthétisme L’acoustique de la construction et des pièces intérieures est un autre aspect important d’un habitat ou d’un environnement de travail sain. Il est fondamental de prendre des mesures pour isoler efficacement du bruit extérieur ou des bruits de pas dans un bâtiment de plusieurs étages, mais aussi pour atténuer la réverbération acoustique des matériaux peu absorbants comme le verre, le béton ou les sols en céramique. Les panneaux acoustiques Ligno® Acoustique light sont alors utilisés comme habillage supplémentaire sur les murs et les plafonds pour absorber les sons. Ils sont entièrement fabriqués en bois d’Europe centrale. Même les absorbeurs acoustiques intégrés sont constitués de fibres de bois naturelles. Avec leurs nombreuses essences de bois, leurs différents types de profilés et leur vaste choix de traitements de surface, les panneaux acoustiques Ligno® Acoustique light offrent un large spectre pour un intérieur moderne et élégant. Ses divers profilés de bandes apportent enfin des designs attractifs en bois véritable, une continuité apaisante et un dynamisme en trois dimensions.
Il y a 4 ans et 69 jours

Du 29 mars au 2 avril, la Semaine de l'entreprise coopérative BTP

Une opération inscrite dans le programme de promotion de l'entrepreneuriat du CCCA-BTP La Semaine de l'entreprise coopérative BTP est une initiative pilotée par le CCCA-BTP, en partenariat avec la Fédération des SCOP du BTP. Sa première édition se déroule partout en France, du 29 mars au 2 avril 2021.Son objectif vise à promouvoir le modèle exemplaire de l'entreprise coopérative dans le secteur de la construction auprès des apprentis en formation dans les métiers du BTP. Ce modèle s'inscrit pleinement dans le programme de promotion de l'entrepreneuriat, mis en place par le CCCA-BTP auprès des apprentis pour les sensibiliser à la création, la reprise et la transmission d'entreprise.Les 600 entreprises coopératives du BTP mobilisées dans tous les territoiresLors de cette Semaine, les 600 sociétés coopératives du BTP se mobilisent en région pour venir à la rencontre des jeunes en formation au sein des organismes de formation aux métiers du BTP qui participent à cette initiative. Au-delà de faire découvrir aux apprentis du BTP le modèle coopératif, qui, par ses spécificités, ses valeurs et son mode de gouvernance séduit de plus en plus de jeunes, son objectif est également d'accompagner des apprentis, futurs entrepreneurs, qui achèvent leur parcours de formation, dans la réalisation de leur projet professionnel.Une semaine à la découverte d'un modèle d'entreprise équitable, démocratique et pérenne, où…Les salariés ont le pouvoir de décider. Ceux-ci détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote.Les dirigeants sont choisis et élus par les salariés. Ce sont eux qui pilotent la société au quotidien, mais ils sont élus dans les assemblées générales.Les bénéfices sont équitablement répartis. Ces profits sont distribués entre les salariés (participation et intéressement), les réserves de la SCOP et les associés (dividendes).La démocratie prévaut. Chaque associé dispose d'un droit de vote égalitaire, quel que soit le capital détenu sur le principe : un homme = une voix.Un tiers des bénéfices est réservé pour assurer l'avenir et la pérennité de l'entreprise. La part des bénéfices mise en réserves contribue à consolider les fonds propres et à conforter l'avenir de l'entreprise. C'est sans doute ce qui explique la pérennité des 600 sociétés coopératives du BTP.Une quarantaine d'événements inscrits au programme Ces événements sont organisés au niveau régional par les Fédérations régionales des SCOP du BTP et les organismes de formation du BTP.Diverses animations sont au programme, avec :des ateliers et des conférences pour présenter le modèle coopératif ; des SCOP dating pour le recrutement d'apprentis ou de nouveaux sociétaires ;des visites d'entreprise coopérative ou de chantier réalisé par une SCOP. Toutes les régions de France participent, y compris La Réunion, avec douze événements en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Bourgogne Franche-Comté, deux en Bretagne, un en Centre-Val de Loire, deux en Grand-Est, trois en Haut-de-France, deux en Ile-de-France, deux en Normandie, trois en Nouvelle-Aquitaine, trois en Pays de la Loire et quatre en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Zoom sur six événements organisés en région BTP CFA Loire-Atlantique (site de Saint-Herblain) : 29 mars 2021Conférence de présentation du modèle coopératif et témoignages de l'entreprise coopérative SCOP SCETEC et de la Fédération Ouest SCOP du BTP.Les Compagnons du Devoir et du Tour de France de Nancy : 29 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et organisation d'un SCOP dating.BTP CFA Isère (Bourgoin-Jallieu) : 30 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et échanges avec la SCOP ARTSCOP BOIS, un ex-apprenti menuisier aujourd'hui salarié dans cette entreprise coopérative, la Fédération régionale Auvergne-Rhône-Alpes des SCOP du BTP, en présence des apprentis et de l'équipe pédagogique du centre de formation. Fédération compagnonnique régionale d'Orléans : 31 mars 2021Conférence de présentation du modèle coopératif, échanges et témoignages avec la Fédération Île-de-France - Centre Val-de-Loire des SCOP du BTP, l'Union régionale des Scop (UR SCOP) Centre Val-de-Loire et l'entreprise SCOP Leplâtre.Bâtiment CFA Côte d'Or (Dijon) : 31 mars 2021Atelier-conférence sur le modèle coopératif et organisation d'un job dating.Bâtiment CFA Limoges : 1er avril 2021Visite par les apprentis du CFA de deux entreprises coopératives à Limoges : SCOP AEL et SOPCZ et conférence de présentation du modèle coopératif. Plus d'informations sur le site Internet dédié du CCCA-BTP.
Il y a 4 ans et 70 jours

Les chèques énergie arrivent dans les boîtes aux lettres à partir de lundi

Ce chèque, qui couvre une partie des factures d'électricité, de gaz ou de fioul ou encore des travaux de rénovation énergétique, "bénéficiera en 2021 à plus de 5,8 millions de ménages (contre 5,5 millions l'année dernière)", indique le ministère de la Transition écologique dans un communiqué vendredi.D'un montant de 150 euros en moyenne, le chèque énergie est envoyé automatiquement par voie postale aux personnes éligibles selon leurs revenus fiscaux, jusqu'à fin avril. Il ne nécessite donc aucune démarche.Plusieurs nouveautés ont permis cette année d'élargir le nombre de bénéficiaires, souligne le ministère. Il peut par exemple bénéficier aux résidants des EHPAD.Compte tenu de la crise sanitaire, la trêve hivernale a de nouveau été prolongée cette année, jusqu'à fin mai, protégeant les particuliers des coupures pour impayés (mais pas des réductions de puissance).Des associations de lutte contre la pauvreté comme le Médiateur de l'énergie s'inquiètent toutefois d'une "bombe à retardement", alors que de nombreux ménages souffrant de la crise sanitaire et économique souffrent de précarité énergétique.Le Médiateur avait ainsi récemment réclamé le doublement du montant moyen du chèque énergie à 300 euros.Dans un courrier au gouvernement, transmis à l'AFP, l'Observatoire national de la précarité énergétique se dit "très inquiet pour les douze millions de Français et de Françaises en situation de précarité énergétique aggravée par la crise sanitaire" et "sollicite le versement d'une aide exceptionnelle en leur direction".Il propose des "mesures significatives", qui pourraient "par exemple se traduire soit par l'abondement des FSL (Fonds de solidarité logement), soit par le versement exceptionnel d'un second chèque énergie, dont le montant serait susceptible d'atteindre le doublement du montant actuellement versé.
Il y a 4 ans et 70 jours

« Le fonds de renouvellement forestier déjoue les discours fatalistes sur la filière bois », Anne-Laure Cattelot, députée

Six mois après la remise de son rapport sur la forêt et le bois au ministre de l’Agriculture, la députée LREM Anne-Laure Cattelot choisit de regarder la bouteille à moitié pleine. Le plan de renouvellement de la forêt française et la réglementation environnementale 2020 alimentent son optimisme. A long terme, la pérennisation des financements passe à ses yeux par les mécanismes du marché des compensations carbone.
Il y a 4 ans et 70 jours

Lapeyre : la crainte "d'un redressement judiciaire généralisé" pour les salariés

CESSION. La vente de l'enseigne Lapeyre (groupe Saint-Gobain) au fonds d'investissement allemand Mutares fait des remous. Les syndicats craignent pour de nombreuses suppressions d'emplois, et un rapport commandé par les représentants du personnel des usines et de Lapeyre Services évoque "un risque de redressement judiciaire généralisé très élevé voire quasi certain (...)".
Il y a 4 ans et 70 jours

Partenariat pour la digitalisation des données foncières des géomètres-experts

Le Ministre des Comptes Publics, Olivier Dussopt, et le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, Vincent Saint-Aubin, ont signé le 25 mars 2021 une convention de partenariat portant sur la digitalisation et la mise à disposition des services publics de données foncières produites par la profession. Le but ? Faciliter l’accès aux données foncières et cadastrales au bénéfice de l’ensemble des usagers, particuliers, services de l’Etat, collectivités territoriales ou encore professionnels, et digitaliser l’ensemble des processus pour rendre le service public plus efficient. L’ensemble des documents cadastraux produits depuis plus d’un demi-siècle seront, dans les 5 prochaines années, numérisés puis versés sur le portail Géofoncier afin de les rendre accessibles gratuitement au public. Le Fonds Européen de Développement Régional a été sollicité pour financer une partie du projet puisqu’il s’inscrit dans une démarche de transition écologique et digitale qui concoure directement à l’intérêt général. Cette opération de grande ampleur, couplée à la mise en œuvre d’un contrôle allégé en partenariat (CAP) des travaux de vérification des documents d’arpentage permettra également de simplifier le travail de vérification des documents d’arpentage qu’assure l’administration fiscale.
Il y a 4 ans et 73 jours

Loi climat: plus de 7.000 amendements au menu de l'Assemblée

Ces amendements sont encore en cours de traitement par les services de l'Assemblée et certains pourraient être jugés irrecevables, rappellent des sources parlementaires, à l'issue du dépôt des amendements jeudi.Les LR, hostiles à une "écologie punitive" pointent en tête avec 2.269 amendements, devant les LREM 1.728, ou les non inscrits (746) dont les élus écologistes Delphine Batho ou Matthieu Orphelin.Alors que le texte est très critiqué par les ONG environnementales, les députés LREM ont promis de défendre des "avancées" en séance, notamment sur le volet logement, où le texte prévoit l'interdiction de la mise en location des passoires thermiques en 2028 (logements classés F et G).La majorité veut reprendre à son compte certaines conclusions du rapport présenté le 17 mars par Olivier Sichel, le directeur de la Banque des territoires, qui suggère un "accompagnement" pour lever les freins à la rénovation thermique des logements.Dans la lignée de ce rapport, le gouvernement a d'ores et déjà déposé un amendement pour aider les ménages modestes à accéder au crédit, en vue d'une rénovation. Il s'agit d'élargir le périmètre du fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE), avec un mécanisme de "garantie partielle" des "prêts avance mutations", gagés sur la revente de biens ou lors de la succession.Certains députés LREM espèrent aussi obtenir la fin de la mise en location des logements classés E en 2034.On a des "idées pour être plus agressifs en faveur des vélos", a également assuré le rapporteur général Jean-René Cazeneuve (LREM), alors qu'une tribune dans le quotidien Libération, cosignée par son collègue Guillaume Gouffier Cha dénonçait l'absence de mesures pour le développement du vélo dans le texte initial.Le gouvernement tentera de répondre aux demandes des partisans de "la petite reine" avec un amendement qui élargit la prime à la conversion des véhicules les plus polluants à l'achat de vélos et vélos à assistance électrique.Quant au volet publicité, les députés pourraient définir plus précisément le "greenwashing" des entreprises, afin de mieux le sanctionner.L'ensemble du texte reste très critiqué par la gauche, les écologistes et les ONG environnementales. Des membres de la Convention citoyenne pour le climat et des associations appellent à des manifestations dimanche pour "une vraie loi climat".
Il y a 4 ans et 73 jours

Les mesures de soutien devraient coûter environ 32 milliards d'euros en 2021

QUESTION: Selon l'Insee, le déficit public a atteint 9,2% du produit intérieur brut (PIB) l'an dernier, après 3% en 2019. C'est moins que ce que vous aviez prévu, mais c'est quand même un niveau jamais vu...REPONSE: Les chiffres sont à la fois historiques et encourageants. Historiques, parce que le déficit de l'année 2020 est le plus important que la France ait connu dans la période contemporaine, et encourageants car il est moins important que ce que nous avions imaginé lors du vote du dernier projet de loi de finances rectificatif pour 2020 et de la loi de finances pour 2021.La prévision qui était la nôtre était à 11,3%, mais le maintien de l'activité à un niveau plus important que prévu et les recettes fiscales plus importantes que prévues aussi, font que le déficit public s'établit en 2020 à 9,2%. Cela représente un montant de 211,5 milliards d'euros.On est 2 points en dessous de nos prévisions de la fin de l'année, et ça c'est encourageant, parce que cela illustre la capacité de résistance de l'économie française, tout comme l'efficacité des mesures d'aides que nous avons mises en place, comme le fonds de solidarité, l'activité partielle qui permet le maintien des compétences et des emplois.En ce qui concerne la dette publique, elle va s'établir à 115,7% du PIB, alors que nous pensions être autour de 120%. C'est là encore totalement historique.C'est un double effet mécanique. Le fait que le déficit soit moins prononcé que prévu a forcément un impact sur le niveau de la dette et le coût de la dette. Et puis le fait que la récession ait été moins forte que prévu nous permet de finir l'année avec un niveau de PIB moins dégradé que prévu.La charge de la dette en 2020 s'élève elle finalement à 33,2 milliards d'euros, alors qu'on était à 38,9 milliards en 2019. C'est le fait de la baisse des taux d'intérêts, donc c'est plutôt une bonne nouvelle.Q: Avec la poursuite de l'épidémie, les aides vont devoir être maintenues plus longtemps. A combien évaluez-vous leur coût cette année?R: Nous l'avons dit, nous continuerons à aider les Français et les entreprises aussi longtemps que l'activité sera empêchée, aussi longtemps que nous devrons prendre des décisions qui restreignent les horaires d'ouverture, qui obligent à des fermetures administratives.Sur le coût des mesures d'urgence, cela peut évoluer en fonction de l'évolution de la situation, mais à date nous estimons qu'il dépassera les 30 milliards d'euros, autour de 32 milliards d'euros, avec 18 milliards pour le fonds de solidarité, 11 milliards pour l'activité partielle et environ 3,5 à 4 milliards d'euros pour les exonérations de cotisations sociales.Q: Vous attendez toujours une croissance de 6% en 2021. Est-ce que ces dépenses vous poussent à revoir votre prévision d'un déficit ramené à 8,5% du PIB cette année?R: Pour le moment nous n'actualisons pas nos prévisions sur la dette et le déficit. Sur le déficit nous avons une prévision de 8,5%, et il est trop tôt pour que nous puissions la modifier. Cette modification devra tenir compte de deux mouvements contraires. Il y a un mouvement qui est relatif au coût des aides, tout en précisant que sur les 32 milliards que j'ai évoqués, beaucoup sont d'ores et déjà intégrés dans la loi de finances pour 2021 et donc dans cette prévision d'un déficit à 8,5%.Il y a un deuxième mouvement, qui est inverse. Le fait d'avoir réalisé un déficit moins important et une récession moins importante en 2020 peut avoir des effets positifs sur la révision de nos indicateurs pour 2021.Malgré ce contexte épidémique et malgré l'incertitude, je reste extrêmement optimiste sur la capacité de rebond de l'économie française. Il y a un certain nombre d'indicateurs qui sont très rassurants: le fait que l'investissement des entreprises se tient bien, que la consommation se tient bien, le fait que selon l'Insee, le pouvoir d'achat des ménages français a légèrement progressé de 0,6% en 2020 malgré la récession de 8,2%. Et le plan de relance a vocation à accélérer la reprise.
Il y a 4 ans et 73 jours

Partenariat direction générale des finances publiques et ordre des géomètres-experts : la digitalisation en renfort du service public

Le but ? Faciliter l'accès aux données foncières et cadastrales au bénéfice de l'ensemble des usagers, particuliers, services de l'Etat, collectivités territoriales ou encore professionnels, et digitaliser l'ensemble des processus pour rendre le service public plus efficient.Chaque jour, les géomètres-experts sont amenés à produire des données foncières dans le cadre de la conduite de leurs missions. Si l'ensemble de ces actes fonciers sont publiés sur le portail Géofoncier depuis 2010, on estime néanmoins que 13 millions de ces documents - indispensables à la conduite d'opérations d'aménagement ou à la construction de logements - sont aujourd'hui stockés dans les archives des services du cadastre.La signature de cette convention passée entre la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) et l'Ordre des géomètres-experts (OGE) vise à digitaliser le stock de ces documents mais aussi leur production et répond ainsi à un triple objectif :La numérisation de la documentation (DMPC, croquis fonciers et minutes de remembrement) stockée et archivée dans les services du cadastre depuis 1956 et son financement par l'Ordre des géomètres-experts.La dématérialisation totale de la procédure de production des flux nouveaux de DMPC jusqu'à la signature électronique, qui a été expérimentée avec succès dans plusieurs directions départementales des finances publiques et qui a été proposée aux géomètres-experts pendant la période de confinement.Et la mise en œuvre d'un contrôle allégé en partenariat (CAP) des travaux de vérification des documents d'arpentage assurés par les services du cadastre.L'ensemble des documents cadastraux produits depuis plus d'un demi-siècle seront, dans les 5 prochaines années, numérisés puis versés sur le portail Géofoncier afin de les rendre accessibles gratuitement au public.Le Fonds Européen de Développement Régional a été sollicité pour financer une partie du projet puisqu'il s'inscrit dans une démarche de transition écologique et digitale qui concoure directement à l'intérêt général. Seule obligation pour la profession ? Garantir aux citoyens qu'ils auront librement accès à la base de données du portail Géofoncier.Cette opération de grande ampleur, couplée à la mise en œuvre d'un contrôle allégé en partenariat (CAP) des travaux de vérification des documents d'arpentage permettra également de simplifier le travail de vérification des documents d'arpentage qu'assure l'administration fiscale.Le Président du Conseil supérieur de l'OGE, Vincent Saint-Aubin, s'est dit « très honoré de cette convention qui fera du géomètre-expert et du portail Géofoncier des acteurs majeurs de la Blockchain du foncier ». « Ce travail de digitalisation relève de la mission de service public de notre Ordre et s'inscrit dans une véritable dynamique partenariale public/privé. », a conclu Vincent Saint-Aubin.
Il y a 4 ans et 74 jours

Haute-Savoie : André Roux muscle son usine plus vite, plus fort

Mobilisée sur le projet de village olympique, la menuiserie accélère son agrandissement grâce aux fonds de France Relance.
Il y a 4 ans et 75 jours

Le courtier Meilleurtaux acquiert l'assureur en ligne Active Assurances

"Jusqu'à présent, nous n'étions présents sur l'assurance-auto et l'assurance santé qu'en tant que pur comparateur. Avec ce rachat, nous allons pouvoir vendre, émettre et opérer la gestion de contrat sur ces métiers. C'est une nouvelle activité pour le groupe", a expliqué Guillaume Autier.Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé mais selon le quotidien économique, la valorisation d'Active Assurances serait supérieure à 150 millions d'euros.C'est la plus grosse acquisition pour le groupe, qui avait racheté en 2017 l'assureur Assurea, et au début du mois le courtier spécialisé dans l'épargne Mes-Placements.fr. "Avec cette opération, notre palette de services financiers est enfin complète", a assuré M. Autier dans les Echos. Meilleurtaux est passé en octobre sous le contrôle du fonds d'investissement américain SilverLake, qui a pris une participation majoritaire pour un montant compris entre 700 et 800 millions d'euros, selon une source proche du dossier. Le groupe affirmait alors avoir engrangé un chiffre d'affaires consolidé supérieur à 200 millions d'euros en 2019, soit le double de son niveau de 2016. Il revendiquait également avoir enregistré en 2019 plus de 90 millions de visites sur ses sites internet et "intermédié près de 10 milliards d'euros de crédits immobiliers".
Il y a 4 ans et 76 jours

Siniat dévoile une nouvelle gamme d’enduits prêts à l’emploi

Cette gamme est conçue pour offrir gain de temps et facilité d’emploi et elle répond parfaitement aux besoins sur chantier :pas besoin d’eau,pas de gâchage,qualité et consistance constantes,propreté (moins de poussière),réduction des déchets (pas de perte en fin de chantier),produit mécanisable (airless et machines à joint).Les enduits Prêts à l’emploi se caractérisent par leur blancheur extrême, leur pouvoir couvrant et leur ponçage aisé.Les enduits Prêts à l’emploi Siniat s’inscrivent dans une démarche globale de l’entreprise pour une construction durable et responsable : ils ont une durée de conservation rallongée à 12 mois et sont conditionnés dans des emballages éco responsables, composés à 50% de plastique recyclé et 100% recyclable.La nouvelle gamme d’enduits Prêts à l’emploi Siniat se compose de trois références rapidement identifiables grâce à un code couleur. Véritable repère pour les professionnels, la couleur est déclinée sur le corps du seau, le couvercle et l’anse pour une visibilité maximale.Les informations essentielles (nom du produit, fonction et principales caractéristiques techniques) bénéficient d’une lecture facile et claire.Afin de garantir une qualité certifiée, les enduits PRÉGY S, PRÉGY XS et PRÉGY L sont fabriqués en France et sont conformes aux normes et DTU en vigueur. Ils bénéficient du marquage sanitaire A+, niveau le plus faible d’émission de substances polluantes pour l’air intérieur.La nouvelle gamme d’enduits Prêts à l’emploi Siniat se décline en troisréférences pour couvrir tous les besoins sur chantier, en neuf commeen rénovation :deux enduits à joints PRÉGY S et PRÉGY XS, standard et allégé pour répondre au traitement des joints entre plaques de plâtre à bords amincis,un enduit de finition PRÉGY L, pour le lissage des murs et plafonds avant mise en peinture ou pose de revêtement.Enduits Prêts à l’emploi Siniat :une gamme de trois produits ultra performantsPRÉGY S est un enduit à joint à séchage se distinguant par une glisse parfaite facilitant la pose du produit (pas d’effort sous l’outil), une grande souplesse d’utilisation (ne colle pas, ne pèle pas), un excellent pouvoir couvrant évitant le spectre de bande pour un rendu uniforme, et un très faible retrait permettant une application en 2 passes sans nécessité de couche de finition. PRÉGY S est mécanisable (machines à joint).PRÉGY XS est un enduit à joint très allégé (60% plus léger que les prêtsà l’emploi standards) rendant son application plus aisée et offrant un temps de séchage réduit. D’une très grande blancheur, il se caractérise par sa finesse qui facilite le ponçage et permet un chantier plus propre, mais aussi par son excellent rendement. PRÉGY XS est mécanisable (machines à joint).PRÉGY L est un enduit de lissage et de surfaçage pour la finition des murs et des plafonds. Il séduit par son grain fin qui facilite le ponçage et offre une finition lisse, un excellent pouvoir garnissant et opacifiant et une blancheur extrême. Autre atout de taille, PRÉGY L est mécanisable (airless).
Il y a 4 ans et 77 jours

Le litige entre Jean Nouvel et la Philharmonie de Paris entre les mains d'un juge d'instruction

L'architecte avait déposé une plainte en octobre 2019 contre la Philharmonie de Paris, qui lui réclame 170 millions d'euros pour les surcoûts survenus lors du chantier.Une information judiciaire, reprenant les infractions visées dans la plainte, a été ouverte pour "favoritisme, prise illégale d'intérêts, détournements de fonds publics, concussion, faux et usage de faux" le 12 février et un juge d'instruction a été désigné pour mener les investigations, a confirmé à l'AFP le Parquet national financier (PNF).Sollicitée par l'AFP, la Philharmonie de Paris n'a pas souhaité faire de commentaire."Nous avons pleine confiance dans le fait que le magistrat instructeur identifiera les responsables des infractions commises à la Philharmonie au préjudice de Jean Nouvel et des Ateliers Jean Nouvel" (AJN), ont réagi de leur côté Mes William Bourdon et Vincent Brengarth, les avocats de l'architecte mondialement connu pour ses réalisations, dont le Quai Branly et le Louvre Abou Dhabi."Ces infractions sont la conséquence directe d'une politique délibérée de diabolisation de l'architecte, de faveurs accordées aux entreprises et d'une réclamation ahurissante à l'AJN de sommes parfaitement indues", ont-ils ajouté.Chiffrés à 173 millions d'euros au lancement du projet en 2006, les travaux de construction ont atteint 386 millions d'euros.Pour les Ateliers Jean Nouvel, ce dépassement s'explique par la gestion défaillante de la Philharmonie. Pour cette dernière, il est imputable à l'architecte, accusé d'avoir fortement sous-évalué les coûts et d'avoir effectué des "modifications permanentes".En avril 2017, l'établissement public chargé de gérer la salle avait adressé une facture de 170,6 millions d'euros à l'architecte, dont 110 millions d'euros de pénalités de retard.Lors du dépôt de plainte par l'architecte, la Philharmonie avait dénoncé des "accusations dépourvues de tout fondement" et "les prétentions contraires des Ateliers Jean Nouvel qui demandent plus de 105 millions d'euros de rémunérations complémentaires et indemnités".L'architecte multirécompensé avait refusé de participer à l'inauguration de la salle de concert, située dans le nord de la capitale, le 14 janvier 2015.
Il y a 4 ans et 77 jours

Philharmonie de Paris vs Jean Nouvel : un juge d'instruction a été désigné

JUSTICE. Nouvel épisode dans le feuilleton juridique opposant l'architecte Jean Nouvel et la philharmonie de Paris : une information a été ouverte pour "favoritisme, prise illégale d'intérêts, détournements de fonds publics, concussion, faux et usage de faux".
Il y a 4 ans et 77 jours

Le paradoxe de l'insolvabilité des entreprises en Europe: miracle et mirage

Un paradoxe se dessine entre la détérioration de la santé financière des entreprises et la baisse des défaillances, selon les dernières études de Coface, acteur leader de l'assurance-crédit. La simulation de Coface démontre que la diminution des défaillances suggère qu'elles ont été reportées plutôt que prévenues, on les appelle « défaillances manquantes ». Il existe donc des entreprises non viables dont la faillite n'est qu'une question de temps.Un tendance similaire dans les principaux pays de la zone euroEn France, le sort de 22.000 entreprises reste en suspens : ces défaillances « manquantes » devraient se matérialiser progressivement d'ici à 2022. Coface estime le nombre de défaillances « manquantes » à 8.600 dans le secteur de la construction, 1.800 dans le commerce, 1.500 dans l'industrie manufacturière, 1.200 dans les services aux entreprises et près de 800 dans le transport. Jusqu'à présent, bien que la crise économique ait affecté inégalement les secteurs, le nombre de défaillances a chuté dans toutes les filières, y compris celles à l'arrêt depuis plusieurs mois. De même, toutes les régions françaises ont enregistré un net recul du nombre de défaillances en 2020, allant de -34% en Bretagne à -49% en Corse. Dans l'hexagone, sans le Fonds de solidarité, le résultat d'exploitation du secteur de l'hébergement et de la restauration se serait contracté d'un pourcentage estimé à -109 %, au lieu des -17 % estimés par Coface. Les répercussions en matière d'emplois sont tout de même restées limitées, avec 126.000 postes concernés par les défaillances sur l'année, soit le plus faible niveau depuis 2006.En Allemagne, Coface estime le nombre des défaillances manquantes à 21% de leur niveau de 2019 (soit environ 3950 défaillances). Alors qu'au début de la pandémie, Coface anticipait une hausse des défaillances de 9% sur 2020, celles-ci ont fini par baisser de 15%. Ce résultat est dû en partie au fait que le gouvernement allemand a suspendu temporairement l'obligation d'ouvrir une procédure de défaillance en cas d'insolvabilité (moratoire sur défaillances) pour donner aux mesures de soutien le temps de prendre effet. Les secteurs allemands de la métallurgie et de l'automobile, tous deux en récession depuis bien avant la pandémie, ont enregistré une hausse des défaillances par rapport à 2019.En Espagne, le programme de chômage partiel a démontré son efficacité. Par exemple, dans le commerce de détail, les simulations de Coface indiquent que le dispositif de chômage partiel a limité la baisse des profits à -26% au deuxième trimestre, contre un -67% dans son absence. Ces mesures n'ont désormais pas empêché une hausse fulgurante des défaillances dans le secteur du tourisme de 90% en glissement annuel dans le deuxième semestre de 2020. Les défaillances manquantes espagnoles s'élèveraient à environ 1600 (34% de leur niveau de 2019).Enfin, en Italie, Coface estime la taille des défaillances manquantes à environ 39% de leur niveau de 2019 (soit 4.100 défaillances). Selon la simulation du groupe, les défaillances auraient pourtant dû augmenter de 7%.Des perspectives préoccupantesToutes les défaillances « manquantes » ne devraient cependant pas se manifester en 2021. La continuité des moratoires sur l'insolvabilité ainsi que celle des mesures d'aide et du soutien des banques seront déterminantes.Le processus de "rattrapage" des défaillances à partir de 2021 sera directement corrélé à la rapidité avec laquelle les mesures de restrictions prendront fin, qui découle elle-même de la vitesse des vaccinations. Elle dépendra ensuite de la volonté de l'État de continuer à apporter son soutien, d'autant que la grande majorité des entreprises ne commencera (par exemple, en France), à rembourser les prêts garantis par l'Etat (PGE) qu'à partir de 2022.L’intégralité de l’étude est disponible à cette adresse.
Il y a 4 ans et 77 jours

LafargeHolcim entre au capital de XtreeE, dont il devient un des actionnaires de référence

Actionnaire d’XtreeE à hauteur de 20%, LafargeHolcim France devient administrateur et rejoint ainsi les Cofondateurs de l’entreprise, Vinci Construction Invest et le fonds d’investissement Shibumi International. Cette opération vise à renforcer l’association des savoir-faire techniques et de R&D entre les deux entreprises pour accélérer le développement et la commercialisation de solutions industrielles 4.0 pour la construction durable de bâtiments et d’infrastructures.L’impression 3D de matériaux pour la construction est en effet une des réponses à la nécessaire transition écologique de ce secteur économique. Elle permet de :limiter les quantités de matériaux utilisées grâce à la conception et à la fabrication numériques : jusqu’à moins 60% de béton en moins sur certaines réalisations ;mettre en œuvre de nouveaux matériaux imprimables structurels à empreinte CO2 réduite ; réaliser des éléments structurels complexes en béton imprimé à coûts et délais maîtrisés grâce à des solutions sur mesure ;réduire les nuisances des chantiers et d’améliorer la qualité des constructions, grâce à la fabrication hors-site.Ainsi, en prévision des Jeux Olympiques de 2024, le groupement Freyssinet / Lavigne & Cheron Architectes / Quadric / XtreeE / LafargeHolcim travaille déjà à la conception et la réalisation pour Plaine Commune Grand Paris d’une passerelle piétonne de 40 mètres franchissant le canal Saint Denis. Son tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel, permettant ainsi de réduire de 60% les quantités de matière nécessaires et donc l’empreinte carbone de l’ouvrage.« La transformation écologique du secteur de la construction et plus particulièrement du béton passe aussi par la révolution numérique et les nouvelles performances environnementales qu’offre l’impression 3D. En renforçant notre partenariat stratégique avec XtreeE, un des leaders les plus innovants dans ce domaine, nous ouvrons un nouveau chapitre pour nos matériaux innovants et pour l’évolution des modes constructifs. »François Petry, directeur général de LafargeHolcim FranceXtreeE, développeur d’un réseau international pour l’impression 3D bétonXtreeE vise à accélérer en France et à l’international le développement d’un réseau d’unités industrielles d’impression 3D connectées.En effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l’École des Ponts ParisTech (France) et l’ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d’une deuxième unité de production, XtreeE a accéléré son déploiement en 2020 avec deux nouvelles unités, au Japon et aux États-Unis. Trois autres unités verront le jour en 2021. Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie.XtreeE pourra désormais bénéficier de la forte implantation internationale de LafargeHolcim, de ses capacités de R&D sur son site de L’Ile d’Abeau (France) et de la force de prescription d’un acteur leader dans les matériaux de construction innovants.« L’expertise de LafargeHolcim dans les bétons à haute performance, ainsi que ses savoir-faire sur toute la chaîne de valeur de la construction vont venir enrichir le développement national et international de notre réseau d’unités d’impression 3D connectées. Avec ce réseau, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi la maîtrise de la chaîne numérique, de la conception à la réalisation »Alban Mallet, CEO d’XtreeE
Il y a 4 ans et 79 jours

Les murs anti-tsunami au Japon, massif héritage de la catastrophe de 2011

Dix ans après l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire, la douloureuse leçon --construire plus haut-- a été retenue dans toute la région, dont les côtes sont aujourd'hui parées de centaines de kilomètres de ces remparts de béton, sauf quand les habitants les ont rejetés.Jusqu'à 2011, les habitants de Taro, dans le département d'Iwate, se croyaient en sécurité. Nous avions "bâti la ville parfaite pour se protéger des catastrophes", déclare à l'AFP Kumiko Motoda, une guide touristique locale.Taro, déjà ravagée par des tsunamis en 1896 et 1933, s'était équipée dès 1934 de remparts de béton. Hauts de 10 mètres et s'étalant sur 2,4 kilomètres le long de la mer, ils étaient surnommés "la Grande Muraille" par les gens du coin.Pour parfaire le tout, 44 routes d'évacuation, éclairées grâce à des panneaux solaires, devaient permettre aux habitants de se mettre à l'abri des flots en 10 minutes, explique Mme Motoda.Mais il y a dix ans, une vague de 16 mètres a balayé ces certitudes, détruisant le mur et emportant maisons et voitures.Le bilan officiel à Taro s'est établi à 140 morts et 41 disparus.430 km de diguesAprès la catastrophe, le gouvernement japonais a incité les régions côtières à construire ou reconstruire ces digues protectrices, avec à l'appui l'équivalent de 10 milliards d'euros de fonds publics.Au total, un rempart discontinu de 430 kilomètres est censé être achevé prochainement sur les côtes des trois départements du nord-est frappés par la catastrophe: Fukushima, Miyagi et Iwate.Ces structures ont transformé le littoral, obstruant la vue sur la mer.Les habitants de Taro, où trois murs allant jusqu'à 14,7 mètres de haut s'étendent sur plus de deux kilomètres, doivent se tordre le cou pour en distinguer le sommet et gravir un escalier d'une trentaine de marches pour apercevoir l'océan.Mais, selon les experts, la présence de ces fortifications est justifiée par la double protection qu'elles offrent en repoussant la force des vagues, ce qui réduit les dégâts, et en accordant aux habitants un sursis pour se mettre hors de portée des flots.En 2011, "ces quelques minutes ont souvent fait la différence entre ceux qui ont pu évacuer et ceux qui ont été pris dans le tsunami", rappelle Tomoya Shibayama, professeur en génie civil et environnemental à l'université Waseda de Tokyo.Les murs les plus récents ont des bases plus larges et sont renforcés à l'intérieur pour mieux résister à la puissance des vagues. Leur hauteur a aussi été ajustée en fonction des dernières simulations, leur permettant en théorie de faire face même à des tsunamis exceptionnels.Les systèmes d'alerte ont aussi été améliorés et des simulations informatiques ont permis notamment d'optimiser les routes d'évacuation.Mais les murs sont toujours la clé de voûte, estime M. Shibayama, car "il y aura toujours un risque de catastrophe naturelle" au Japon."C'est chez moi"A Taro, la catastrophe a cependant montré qu'un mur seul ne suffisait pas. "Il y a des gens qui n'ont pas évacué, pensant que le tsunami ne les atteindrait pas", se souvient Mme Motoda.La première alerte faisait état d'une vague de trois mètres et, en raison des coupures d'électricité qui ont suivi, beaucoup d'habitants n'ont pas été prévenus quand la prévision a été révisée à dix mètres.Un fort séisme deux jours plus tôt avait aussi entraîné un petit tsunami, faisant naître une fausse sensation de sécurité."Les murs visent à gagner du temps pour évacuer, pas à arrêter les tsunamis", note Mme Motoda, dont la mère est portée disparue depuis 2011.Pour elle, ces parois doivent aussi servir à empêcher les corps d'être emportés vers le large. "Je pense qu'elle serait revenue à la maison si les murs n'avaient pas été détruits", dit-elle en pensant à celui de sa mère.Mais ces édifices de béton sont parfois impopulaires et certaines communautés ont refusé d'être coupées de la mer, quels que soient les risques.Le village de pêcheurs de Mone (département de Miyagi) --où le tsunami de 2011 a fait quatre morts et détruit 42 des 55 maisons-- a ainsi préféré déménager plus loin, à 40 mètres au-dessus du niveau de la mer."La seule manière de sauver nos vies quand un tsunami frappe est d'évacuer en hauteur. Qu'il y ait un mur ou non n'a pas d'importance", pense Makoto Hatakeyama, un ostréiculteur de Mone.Il y a dix ans, comme d'autres pêcheurs, il s'est précipité vers la mer pour tenter de sauver son bateau et a survécu en gagnant une île voisine à la nage."On ne peut rien faire contre" les tsunamis et les séismes qui se produisent régulièrement, estime cet homme de 42 ans.Il n'est pas prêt en revanche à renoncer à son lien avec la mer. "Cette vue, cette brise, cette atmosphère (...) Il ne reste presque plus d'endroits comme ça au Japon".La mer, "c'est mon identité. Elle m'apaise. C'est chez moi".
Il y a 4 ans et 80 jours

Le gouvernement reste optimiste sur la reprise, malgré le reconfinement

A peine l'annonce du reconfinement dans 16 départements passée, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a égrainé son impact attendu sur l'économie française: 110.000 commerces fermés, 0,2 point de produit intérieur brut (PIB) perdu sur l'année et 1,2 milliard d'euros supplémentaires de dépenses mensuelles pour soutenir les entreprises.Parmi les mesures annoncées jeudi soir par le Premier ministre Jean Castex, la fermeture des commerces et rayons dits non essentiels est celle qui aura les conséquences les plus importantes sur l'activité.Elle va contraindre une nouvelle fois la consommation des ménages, principal moteur de la croissance française, même si une partie va se reporter sur la vente en ligne.Cette fois, "la baisse devrait être un peu moindre" que lors des précédents confinements, juge Charlotte de Montpellier, économiste à la banque ING, parce que les restrictions ne concernent pas toute la population et parce que les consommateurs et les entreprises se sont adaptés.Les régions concernées "représentent des millions d'emplois et pèsent 40% du PIB français", souligne toutefois le Medef auprès de l'AFP, ajoutant que ce reconfinement "aura évidemment des conséquences sur les entreprises et sur le moral des entrepreneurs et des salariés".Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt s'est lui montré optimiste, en confirmant la prévision d'une croissance de 6% cette année malgré les nouvelles mesures, censées à ce stade durer un mois."Je suis convaincu que le 6% est atteignable", a-t-il affirmé vendredi matin, estimant qu'il y a "des motifs d'espoirs du point de vue économique".Il a notamment cité le niveau des recettes de TVA en janvier, qui témoigne d'une bonne tenue de la consommation des ménages, de la résistance de l'investissement en fin d'année, et du fort rebond qui avait marqué la sortie du premier confinement.La Banque de France a elle estimé cette semaine que la croissance française devrait atteindre 5,5% cette année, une prévision qui s'appuyait sur l'hypothèse d'"une combinaison de périodes de durcissement des mesures et de périodes de relâchement relatif" au premier semestre.Le reconfinement "retarde complètement les perspectives de reprise de l'économie", estime toutefois Charlotte de Montpellier, avec une levée des restrictions qui s'éloigne encore.L'objectif d'une croissance de 6% "est de plus en plus inatteignable", affirme-t-elle à l'AFP.L'enjeu à ce stade est la rapidité du rythme de la vaccination, selon elle. Et "pour l'instant il n'y a pas de quoi être très optimiste sur ce point"."In fine ça reporte le véritable décollage de l'économie française à toujours plus tard. Et plus ce décollage est reporté, plus il risque d'être moins dynamique", en affectant la confiance des entreprises et des ménages et en aggravant les difficultés dans certains secteurs, juge-t-elle.7,2 milliards par moisPour les commerces concernés, c'est d'ailleurs la douche froide. "C'est l'hypothèse la plus dure qui a été retenue, c'est une vraie catastrophe", a déploré Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).La confédération patronale CPME demande donc de nouvelles aides pour les petites entreprises, notamment une "prise en charge réelle des loyers".Pour l'instant, le ministère de l'Economie table sur une utilisation accrue des aides existantes: le fonds de solidarité (600 millions de dépenses supplémentaires prévues sur un mois), le chômage partiel (400 millions) et les exonérations de charges (200 millions).Les entreprises de plus de 1 million d'euros de chiffre d'affaires mensuel pourront aussi voir leur coûts fixes pris en charge entre 70% et 90%, et cela de manière rétroactive au 1er janvier.Ajoutés aux dépenses déjà prévues, cela porte à 7,2 milliards d'euros par mois le coût des mesures de soutien actuellement en vigueur, a dit Bruno Le Maire.
Il y a 4 ans et 80 jours

La Cour des comptes donne son satisfecit sur le Fonds de solidarité

FINANCES PUBLIQUES. Parmi les dossiers de son rapport public annuel publié en ce mois de mars 2021, la Cour des comptes en a consacré un au fonctionnement du Fonds de solidarité, l'une des mesures de soutien mises en place par le Gouvernement pour aider les entreprises durant la crise économique du Covid. Si le dispositif est salué, les Sages mettent toutefois en garde sur le risque de fraude.
Il y a 4 ans et 80 jours

Coût, surnombre, inefficacité: la Cour des comptes épingle les chambres de commerce et d'agriculture

Les CCI, qui ont près de 3 milliards d'euros de budget annuel et emploient 18.000 personnes, sont censées depuis une loi de 2019 facturer des prestations concurrentes de celles "proposées par de nombreux intervenants déjà présents sur le marché du conseil aux entreprises", souligne le rapport annuel de la Cour, publié jeudi.Mais la connaissance précise par les chambres de commerce des besoins à satisfaire sur ce marché "demeure dans la plupart des cas superficielle", selon la Cour, qui déplore des investissements insuffisants dans la formation des collaborateurs."Les coûts de gestion affichés actuellement par les CCI sur ces actions ne peuvent être équilibrés sans l'affectation d'une part importante de ressource fiscale", poursuit le rapport, selon lequel les CCI vivent aujourd'hui grâce à une "fiscalité à la justification incertaine".Pour les CCI comme pour les Chambres des métiers et de l'artisanat (CMA), les Sages de la rue Cambon demandent "une évaluation complète et sans tabou de l'utilité des réseaux consulaires pour les entreprises" qui "devra permettre de vérifier la légitimité du maintien du financement public".En 2022 les taxes affectées aux CCI, actuellement de 575 millions, baisseront de 50 millions d'euros par rapport à 2019, a précisé à l'AFP le président de CCI France Pierre Goguet.Mais la Cour des comptes juge sévèrement le rôle joué par les CCI et les CMA durant la crise du Covid.Ce rôle, qui "a principalement consisté à donner gratuitement de l'information, apparaît marginal auprès des entreprises", loin derrière celui des experts comptables, de la télévision et des sites internet gouvernementaux, selon un sondage BVA auprès de 800 chefs d'entreprise cité par la Cour.Obligation de transformationM. Goguet et le président de CMA France Joël Fourny regrettent, dans leurs réponses à la Cour des comptes, que l'action des CCI et des CMA "soit ainsi dénigrée sur la base de la citation d'une seule enquête portant de surcroît sur un sujet sur lequel elles n'étaient pas les opérateurs désignés".Les deux présidents affirment que cette charge est perçue comme "une profonde injustice" par "les milliers de chefs d'entreprises élus et collaborateurs des chambres"."Le réseau des CMA doit être encouragé et son caractère public ne saurait être remis en cause", affirme M. Fourny dans une déclaration à l'AFP, rappelant que le réseau des CMA est "leader en formation par apprentissage"."Je ne sais pas comment on aurait soutenu nos entreprises sans la proximité et la capillarité de nos chambres", a déclaré de son côté M. Goguet, ajoutant que les collaborateurs du réseau "sont mobilisés, week-ends compris, pour aider les écosystèmes territoriaux".Dans sa réponse à la Cour, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire affirme que "les réformes en cours, ainsi que la crise sanitaire, imposent aux réseaux consulaires l'ardente obligation d'accélérer leur transformation et de renforcer leur visibilité"."Le gouvernement sera particulièrement attentif et exigeant quant au respect de ces engagements, à la qualité des services rendus et à l'exemplarité de leur gestion interne", a averti M. Le Maire.3 chambres d'agriculture en CorseQuant aux 102 chambres d'agriculture, dotées d'un budget annuel de 800 millions d'euros dont deux tiers de fonds publics, la Cour a regretté que les fusions, demandées par elle en 2017, ne se soit pas produite.A titre d'exemple, "les chambres d'agriculture de Corse, au nombre de trois pour une activité restreinte, pourraient envisager la création d'une unique chambre de région".Déficitaires, les chambres doivent améliorer leur gestion, prévient le rapport, et ouvrir leurs instances, alors que 97 des 102 chambres sont dirigées par la FNSEA, le premier syndicat agricole, et ses alliés."Des coûts injustifiés continuent d'être supportés par le réseau, souvent au profit d'organisations agricoles : des chambres d'agriculture allouent des subventions destinées au fonctionnement des organisations syndicales d'exploitants agricoles ou leur accordent des avantages en nature", est-il rapporté.
Il y a 4 ans et 81 jours

La France maintient une attitude de prudence sur le crédit face à des risques élevés

Le Haut Conseil de stabilité financière, qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, juge que "les risques pour la stabilité financière restent à un niveau élevé, en raison de l'impact de la crise sur les comptes des acteurs financiers et non financiers", selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion de cette instance.Plus particulièrement, le Haut Conseil note que les entreprises "ont fortement accru leur endettement en 2020, même si cela s'est accompagné, au niveau agrégé, par une hausse quasi équivalente de leur trésorerie".Dans ce contexte, il a été décidé de maintenir une mesure dite "grands risques" consistant à imposer aux banques une retenue vis-à-vis des grandes entreprises endettées: il s'agit de limiter leur exposition à ces entreprises à un niveau maximum de 5% de leurs fonds propres éligibles.Cette mesure, en vigueur depuis le 1er juillet 2018, avait été renouvelée pour un an en juin 2020 et "reste pertinente aujourd'hui", souligne le communiqué.Il continuera par ailleurs à exonérer les banques de devoir constituer un matelas supplémentaire de capitaux, et ce au moins jusqu'en 2022, afin de permettre aux établissements de crédit de continuer à accompagner la reprise économique.Du coté des nouvelles rassurantes, en revanche, la dérive des conditions d'octroi des crédits immobiliers semble s'être interrompue.Cette question avait suscité des inquiétudes l'an passé, poussant le Haut Conseil lors d'une précédente réunion à imposer des restrictions en la matière aux établissements bancaires.Il avait toutefois assoupli ces restrictions fin décembre, tout en rendant leur suivi obligatoire pour les banques, prenant acte d'une amélioration sur ce front."Les dernières données confortent le diagnostic établi par le Haut Conseil en décembre : le marché du crédit immobilier reste dynamique tout en reposant sur des bases plus saines", même si "le volume de production de crédit est à un niveau historiquement élevé et les taux proches des plus bas atteints fin 2019", détaille le communiqué.Le Haut Conseil précise vouloir adopter à l'été une mesure permettant de donner à ses dernières recommandations un caractère juridiquement contraignant.
Il y a 4 ans et 82 jours

Signature d'un accord de relance avec la Collectivité Territoriale de Guyane

"L'État et la collectivité territoriale de Guyane ont décidé de conclure un accord régional de relance pour la période 2021-2022 visant à mobiliser, à parité dans un effort conjoint, 250 millions de crédit supplémentaires", a indiqué dans un communiqué le ministère des outre-mer.Le Covid "ça réveille des fragilités structurelles ou autre, on le voit bien sur le sanitaire (...) les besoins d'infrastructures aussi se font sentir" en Guyane, a expliqué le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu à l'issue de la signature.L'exécution du plan "doit se traduire en création d'emploi, en créations de richesses. Sur l'agriculture, sur les travaux publics, je forme beaucoup d'espoirs sur la création d'emploi", a-t-il ajouté.La déclinaison Outre-mer du plan de relance représente 1,5 milliard d'euros, sur les 100 milliards du plan.Pour mettre en œuvre cet accord de relance, 125 millions seront apportés par l'État, et environ 125 millions par la Collectivité territoriale de Guyane via des fonds européens, souligne le texte."On est presque au niveau de ce pour quoi on s'était battu lors des événements de 2017", a commenté le sénateur RDPI de Guyane Georges Patient, après la signature.Le plan me "satisfait tel qu'il est, l'aspect territorial surtout, mais il faut que les Guyanais y trouvent des solutions à leurs attentes", a-t-il poursuivi soulignant que si en métropole on parle d' un plan de redémarrage de l'activité "en Guyane on devrait plutôt parler de démarrage".Des travaux d'infrastructures stratégiques sont en effet prévus dans ce plan: le renforcement des berges du marché municipal de Grand-Santi sur le fleuve Maroni, la création d'un réseau public d'assainissement dans le village amérindien de Balaté, ou encore l'aménagement de la liaison routière Maripasoula-Papaïchton, bourgs aujourd'hui uniquement accessibles par voie fluviale ou aérienne.
Il y a 4 ans et 82 jours

Action Logement va accélérer dans la vente de HLM à leurs occupants

Géré de concert par le patronat et les syndicats à partir d'une taxe prélevée auprès des entreprises, Action Logement est l'un des principaux propriétaires de HLM avec un patrimoine d'un million de logements.En février 2019, il a mis en place l'Opérateur national de vente (ONV), chargé d'acquérir des biens du parc social détenus par des bailleurs en vue de leur revente, prioritairement aux locataires occupants.Mercredi, il a annoncé le lancement d'un troisième appel à manifestation d'intérêt. Lors des deux précédents appels, un total de "88 bailleurs ont candidaté" au dispositif, proposant 13.100 logements: 12.288 d'entre eux se sont révélés adaptés aux critères réglementaires, a indiqué David Larbodie, directeur général de l'ONV, lors d'un point presse."A ce jour, 3.433 logements ont été acquis ou sont sous promesse de vente. Cela représente un investissement de 385 millions d'euros", alors que l'ONV est dotée de 666 millions d'euros et que son objectif est d'acquérir 40.000 logements en dix ans, a-t-il précisé.Concernant la commercialisation de ces logements nouvellement acquis, "nous avons réalisé 12 ventes pour 1,2 million d'euros, et signé 6 promesses de vente, ce qui peut représenter peu mais on va avoir un décollage extrêmement fort, à la fin du premier semestre nous aurons un stock à commercialiser de plus de 2.200 logements dans toute la France", a mis en avant M. Larbodie."Nous sommes en ordre de marche et prêts à accélérer, nous attendons une progression exponentielle", a souligné le directeur général de l'ONV, insistant sur "l'activité de temps long" de l'opérateur "qui doit réhabiliter les logements" avant de les vendre.L'ONV est "un outil très important pour développer l'accession sociale à la propriété des salariés aux revenus modestes, à des prix attractifs. C'est aussi un outil pour répondre à la question de la mixité sociale", a pour sa part souligné Philippe Lengrand, vice-président d'Action Logement.L'opérateur permet également aux organismes HLM de "reconstituer leurs fonds propres mais aussi de gagner des marges de manoeuvre pour investir dans des logements neufs. Une vente de logement social correpond à 2,5 logements neufs produits", a rappelé le président d'Action Logement, Bruno Arcadipane.
Il y a 4 ans et 82 jours

Création d'un fonds d'investissement pour développer la filière bois

Des propriétaires forestiers et le Crédit Agricole lancent un fonds d'investissement dédié à la filière bois, afin de développer l'industrie de la transformation et de répondre à la demande.
Il y a 4 ans et 83 jours

Geosophy lève 750.000 euros pour développer l'énergie souterraine au profit naturel de l'immobilier

A l'heure du renforcement des réglementations environnementales s'illustrant par la parution du décret tertiaire imposant des diminutions de consommation énergétique, l'innovation technologique proposée par Geosophy constitue une aubaine pour les propriétaires immobiliers. Le marché visé par Geosophy est de 50 millions d'euros par an en France.Les récents financements qu'a recueilli Geosophy lui permettent déployer son offre commerciale en s'appuyant sur son expertise et ses modélisations des énergies souterraines pour proposer des opérations de valorisation immobilière, opportunité inédite pour les industriels du bâtiment français, parfaitement alignée avec l'objectif d'une relance économique durable. En effet, en concevant un modèle innovant de valorisation tertiaire, Geosophy incite à repenser les espaces et les besoins. Exploitant la valeur méconnue des sous-sols, la start-up revalorise les biens immobiliers et met à profit sa fine expertise en faveur d'une transition énergétique fiable et sans écueil.Premier tour de tableGeosophy fait partie des 1000 solutions capables de protéger l'environnement qui bénéficient du Label “efficient solution” 2020 de la Fondation Solar Impulse. La start-up poursuit son ambitieuse trajectoire en bouclant avec succès son augmentation de capital de 550 000 euros en recueillant les participations de quatre associations dont Business Angels des Grandes écoles (BADGE). Ce premier tour de table révèle la noble stratégie que désire adopter le comité stratégique paritaire de Geosophy en s'associant à des acteurs reconnus de premier plan.« Nous avons souhaité faire appel à des investisseurs individuels pour nous accompagner dans cette phase de notre développement pour bénéficier non seulement de leurs capitaux, mais aussi de leurs conseils stratégiques et opérationnels, exigeants mais bienveillants, ainsi que de leur expérience et de leurs réseaux pour accroître notre notoriété et accélérer la dynamique de nos relations avec nos clients et nos fournisseurs » a déclaré Alice Chougnet, Présidente de Geosophy.Forts d'une expérience éprouvée dans la R&D et la gestion de projets appliquée aux services pétroliers, les fondateurs Alice Chougnet et Quentin Barral ont développé, grâce à leur savoir-faire et avec l'aide de laboratoires de recherche et d'industriels du domaine, une solution logicielle brevetée d'aide au choix d'une solution optimale de chauffage en hiver, climatisation en été, des bâtiments à base de géo-énergie.Un financement permettant une R&D de pointe au profit d'une transition énergétique fiable et sans écueil : au cœur de la deeptech et de la dataCette levée de fonds dédie les travaux de Geosophy en Recherche et Développement et permet de rendre sa solution opérable sur le plan commercial. La start-up concentre donc ses travaux de recherche et de développement selon 3 axes : la modélisation des sous-sols alliée aux besoins des bâtiments ainsi que la valorisation des biens immobiliers.En étroite collaboration avec l'Institut Français du pétrole et des énergies renouvelables, Geosophy tire profit de l'inertie thermique des sous-sols peu profonds caractérisés par une température constante de 12 à 15 degrés, source de chaleur l'hiver, et de fraîcheur l'été. En considérant les besoins des bâtiments couplés avec le potentiel énergétique de leurs sous-sols, Geosophy s'appuie sur ses travaux de recherche pointus pour appliquer ses modélisations à la géo-energie. La géo-énergie jouit des bénéfices de constituer une énergie locale, durable, gratuite, renouvelable et neutre pour le paysage. Forte d'autant d'atouts, elle entend être en mesure de satisfaire les nouveaux objectifs réglementaires.
Il y a 4 ans et 84 jours

Fonds de solidarité : face au coût et aux fraudes, Bercy resserre les contrôles

AIDES. La politique du "quoi qu'il en coûte" commençant à coûter cher, et les fraudes ayant tendance à se multiplier, l'Administration resserre les contrôles sur les demandes d'indemnisation au titre du Fonds de solidarité.
Il y a 4 ans et 87 jours

"Fonds friches" : un engouement qui confirme la pertinence des dispositifs

RECYCLAGE FONCIER. Le premier appel à projets lancé dans le cadre du "Fonds Friches", piloté par l'Ademe et dédié à la reconversion de friches polluées issues d'anciens sites industriels ou miniers, vient de se clôturer et a recueilli de nombreuses candidatures. Sur le volet "autres friches", où les appels à projets sont toujours en cours, l'engouement est également au rendez-vous.
Il y a 4 ans et 87 jours

Neoen veut plus que doubler sa capacité d'actifs d'ici fin 2025

L'an passé, le groupe coté en Bourse depuis octobre 2018 a vu son résultat net être pratiquement divisé par 10 pour atteindre 3,9 millions d'euros, contre 36 millions en 2019, a-t-il détaillé jeudi.Cette dégringolade s'explique par des éléments exceptionnels qui ont plombé ses comptes, dont une perte de change pour 9,4 millions d'euros grandement due à la dévaluation du peso argentin. Le bénéfice net intégrait par ailleurs en 2019 quelque 15,8 millions de résultat de cession de son activité de biomasse.En revanche, l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de Neoen a gonflé de 25% en 2020 pous atteindre 270,4 millions d'euros, notamment porté par la hausse de 18% du chiffre d'affaires, à 298,8 millions d'euros.Dans le détail, la progression des revenus a été portée par l'activité solaire, dont le chiffre d'affaire a grimpé de 20%, grâce à la contribution de centrales mises en service au Salvador et au Mexique par exemple."La forte hausse du chiffre d'affaires et de l'Ebitda démontrent une nouvelle fois le profil de croissance de Neoen", s'est félicité son PDG, Xavier Barbaro, cité dans un communiqué.Cette situation incite Neoen à l'optimisme pour les années à venir. D'ici à fin 2025, il escompte porter à plus de 10 GW sa capacité d'actifs en opération ou en construction, alors que celle-ci s'établissait à 4,1 GW fin 2020.Pour y parvenir, il n'exclut pas de "saisir des opportunités de croissance externe", a-t-il souligné dans un second communiqué. Au total, le groupe s'attend à ce que le montant de ses investissements s'élève à environ 5,3 milliards d'euros sur la période de son plan.Dans le même temps, Neoen envisage de lever du capital, évaluant son besoin de fonds propres additionnels à un maximum de 1,2 milliard d'euros d'ici fin 2025."Forts de notre important pipeline, nous allons accélérer le rythme de gain de nouveaux projets. (...) Cette ambition repose notamment sur le fort potentiel des pays dans lesquels nous sommes déjà établis", a relevé M. Barbaro.Côté financier, le groupe vise un Ebitda compris en 295 et 325 millions d'euros en 2021 et espère ensuite le faire croître d'au moins 20% en 2022.
Il y a 4 ans et 88 jours

Impression 3D : LafargeHolcim entre au capital de XtreeE

XtreeE compte bien se positionner en un acteur majeur dans la croissance du marché de l’impression 3D. [©Plurial Novalia] LafargeHolcim entre au capital de XtreeE à hauteur de 20 %. Le nouvel administrateur rejoint ainsi les co-fondateurs de l’entreprise, Vinci Construction Invest et le fonds d’investissement Shibumi International. Pour les entités concernées, cette opération a pour but de renforcer leurs savoir-faire techniques et leur R&D. Et de poursuivre le développement et la commercialisation de solutions industrielles 4.0. Le tout, dans un objectif de décarbonation des bâtiments et infrastructures. « La transformation écologique du secteur de la construction et plus particulièrement du béton passe aussi par la révolution numérique et les nouvelles performances environnementales qu’offre l’impression 3D, explique François Petru, Dg de LafargeHolcim France. En renforçant notre partenariat stratégique avec XtreeE, un des leaders les plus innovants dans ce domaine, nous ouvrons un nouveau chapitre pour nos matériaux et pour l’évolution des modes constructifs. » [Inter] Booster le déploiement de l’impression 3D XtreeE pourra bénéficier de la forte implantation internationale du cimentier. Et par la même occasion, de ses capacités de R&D sur son site de L’Isle-d’Abeau (38) et de sa force de prescription. « L’expertise de LafargeHolcim dans les bétons à haute performance, ainsi que ses savoir-faire sur toute la chaîne de valeur de la construction vont venir enrichir le développement national et international de notre réseau d’unités d’impressions 3D connectées, poursuit Alban Mallet, président de XtreeE. Avec ce réseau, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché. Mais aussi, la maîtrise de la chaîne numérique, de la conception à la réalisation. » Retrouvez notre dossier complet sur l’impression 3D -> Ici.
Il y a 4 ans et 88 jours

Impression 3D : LafargeHolcim entre au capital d'XTreeE

Le cimentier a pris 20% des parts de l'entreprise spécialisée dans l'impression 3D pour en devenir administrateur et rejoindre les cofondateurs de l’entreprise, Vinci Construction Invest et le fonds d’investissement Shibumi International au capital.
Il y a 4 ans et 89 jours

La filière bois se développe avec un nouveau fonds d'investissement

La filière du bâtiment veut développer la filière du bois, en plein essor. Un projet de fonds d'investissement va permettre sa modernisation.
Il y a 4 ans et 89 jours

Lancement d'un fonds privé pour développer la filière bois dans la construction

Objectif, lever "40 millions d'euros" : "une première levée de fonds a déjà eu lieu, financée conjointement par 24 caisses régionales du Crédit Agricole et Crédit Agricole SA", indiquent le Crédit Agricole et les "business angels" de Forinvest, des forestiers privés, dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance mercredi."Aujourd'hui ouvert à d'autres investisseurs institutionnels, ce fonds d'investissement à impact environnemental et sociétal a pour objet de soutenir et d'accompagner les entreprises de toute la chaîne de valeur de la filière bois dans leur développement en renforçant leurs fonds propres", ajoutent-ils."On a besoin de développement industriel, en première mais surtout deuxième et troisième transformation", a expliqué à l'AFP Eric Toppan, secrétaire général de Forinvest Business angels.D'autant plus, selon lui que la nouvelle règlementation environnementale des bâtiments neufs, (RE2020), qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2022, "vise à réduire l'empreinte environnementale des bâtiments et donne ainsi une dynamique très forte à tout ce qui est construction à base de produits bois".La demande en bois d'ingénierie "est d'ores est déjà plus importante que les capacités de production actuelles", selon M. Toppan."La dernière enquête nationale construction bois, de 2018, montrait qu'on était à peu près à 50% de bois français dans l'ensemble de la construction à base de bois", a rappelé M. Toppan.Il s'agit cependant d'une moyenne et la France peine bien davantage à fournir la demande pour des produits plus techniques, comme le CLT, ou bois lamellé-croisé, un des éléments essentiels pour construire des immeubles de grande hauteur."Aujourd'hui, on est à 15% de production nationale sur le CLT. Mais on était à zéro il y a cinq ans", a précisé M. Toppan."D'une manière générale, les bois, pour être utilisé dans la construction, doivent être séchés. Une fois que ces bois sont séchés, ils peuvent faire l'objet de transformations supplémentaires, et devenir des bois d'ingénierie, tout ce qui va être utilisé en lamellé-collé", a rappelé M. Toppan.Les capitaux levés par ce nouveau fonds permettront notamment d'investir dans des séchoirs, lors des quatre à cinq prochaines années.La filière espère limiter le recours à l'importation de produits finis d'Autriche, d'Allemagne ou d'Europe du Nord et ainsi améliorer la balance commerciale du secteur, qui accuse ces dernières années un déficit qui tourne autour de 7 milliards d'euros."Le Fonds prendra des participations minoritaires dans des entreprises en investissant des montants allant de 0,5 à 5 millions d'euros dans des projets de capital croissance, développement ou transmission", précisent les initiateurs du projet.
Il y a 4 ans et 90 jours

Enquête préliminaire visant le port Vauban d'Antibes après un signalement d'Anticor

Anticor, dans un signalement au parquet, a dénoncé la procédure de mise en concurrence de la Délégation de service public (DSP) du port d'Antibes attribuée par la ville en 2016 à la société la SAS Vauban 21 (CCI, Caisse d'Epargne, Caisse des dépôts et consignation), et les travaux d'aménagement menés par la SAS."L'enquête sur les conditions du marché est en cours à la police judiciaire", a précisé à l'AFP la procureure de Grasse Fabienne Atzori.Selon Anticor, la commercialisation de contrats d'amarrage de longue durée ou "garanties d'usage" aux propriétaires de bateaux relèverait d'un "abus de confiance" et d'un "détournement de fonds publics" car aucun nouvel anneau n'aurait été effectivement créé, explique Jean Galli, membre d'Anticor du Var.Anticor affirme également que lors de l'appel d'offres pour l'attribution de la DSP, tous les dossiers avaient établi un plan de financement excluant les sommes perçues grâce aux Garanties d'usage, sauf un, Vauban 21. Ce n'est que plus tard, en 2019, que la mairie a autorisé la vente de garanties d'usage, pointe Anticor: "C'est une atteinte aux règles de la concurrence", estime M. Galli."Nous contestons les allégations sans fondement d'Anticor et sommes sereins sur l'issue de la procédure pénale", a réagi la société exploitante auprès de l'AFP.La SAS Vauban 21, dirigée par son directeur général Jacques Lesieur, avait commencé à commercialiser ces premières garanties d'usage au "Quai des milliardaires", prévu pour 18 super-yachts mesurant jusqu'à 160 mètres.Depuis janvier, ces contrats d'amarrage de longue durée sont aussi commercialisés sur le plan d'eau principal où 442 postes pour des embarcations de plus de 13 mètres attendent preneurs à partir du 1er janvier 2022, pour des durées de 10 ou 21 ans, en remplacement de contrats d'amodiation arrivant à échéance fin 2021, a expliqué la SAS Vauban 21.En plein changement, le port a aussi entamé en février la démolition de l'International Yacht Club of Antibes, qui marque le début de travaux de modernisation engagés "pour un investissement de 135 millions d'euros", selon le port.Le port d'Antibes compte au total 1.652 places.
Il y a 4 ans et 90 jours

L’outillage nécessaire pour les plombiers chauffagistes

Si vous avez un problème de plomberie ou de chauffage, vous allez sans doute appeler un plombier chauffagiste. Pour résoudre votre problème, sachez qu’un tel professionnel dispose de divers outils : clés à molette, pinces en tout genre, douilles et cliquet, tournevis, marteau, chalumeau, etc. Entrons dans le détail ! L’importance de l’outillage Le métier de plombier chauffagiste nécessite un réel savoir-faire pour faire face aux différentes problématiques rencontrées mais pas seulement. En effet, un outillage bien spécifique s’avère aussi indispensable. Lorsque vous appelez un expert en plomberie et chauffage, celui-ci viendra alors certainement avec une mallette à outils bien garnie. Celle-ci contiendra certainement de nombreuses pinces, clés à molette, tournevis, etc. Vous y trouverez aussi sans doute divers outils de mesure. De plus, si vous allez faire un tour dans le camion d’un tel professionnel, vous y découvrirez à coup sûr un outillage bien plus complet : chalumeau, furet électrique, caméra d’inspection des tuyaux, etc. Sans continuer cette énumération, notez simplement qu’un outillage adapté assure un travail efficace et de qualité. Zoom sur quelques outils du plombier chauffagiste Certains outils du plombier chauffagiste sont bien connus. Effectivement, même si vous n’êtes pas un grand bricoleur, vous avez probablement déjà utilisé un tournevis, un marteau ou encore une clé à molette. En revanche, certains outils vont sans doute être plus exotiques pour vous : le chalumeau ou encore le furet électrique. Le chalumeau Comme évoqué, le chalumeau représente un des outils très utilisés par les plombiers chauffagistes. Utilisant deux gaz (l’oxygène et l’acétylène), le chalumeau oxyacétylénique sert notamment à réaliser diverses soudures : étain, plomb, zinc, aluminium, etc. En parallèle, un tel outil peut être utilisé pour découper le métal. Dans ce domaine, de nombreux modèles se côtoient sur le marché : le Vulcane Express représente par exemple l’un d’eux. Le furet électrique A côté du chalumeau, un plombier chauffagiste disposera certainement d’un furet électrique. Bien évidemment, ce n’est pas un animal. En réalité, cet outil sert au débouchage des canalisations. En l’occurrence, il existe plusieurs méthodes de débouchage. Toutefois, face à un bouchon tenace, il conviendra d’employer les moyens adaptés. Pouvant atteindre une rotation de 600 tours par minute, un furet électrique peut venir à bout des bouchons les plus persistants. La caméra thermique Tous les plombiers chauffagistes n’en possèdent pas. Toutefois, certains se sont équipés d’une caméra thermique afin d’effectuer rapidement les recherches de fuite. Cette méthode d’investigation aussi appelée thermographie infrarouge permet de repérer les fuites cachées sans endommager quoi que ce soit. Plus exactement, la caméra thermique va indiquer les écarts de température sur les murs, sols ou plafonds. Ainsi, un écoulement d’eau pourra être détecté, celui-ci entraînant obligatoirement une perte de chaleur. En parallèle, d’autres appareils existent pour la recherche de fuite cachée. Cela inclut notamment le détecteur à ultrasons, aussi appelé « reniflard », qui permet de détecter les fuites par la méthode du gaz traceur. En réalité, un plombier chauffagiste dispose d’un nombre conséquent d’outils permettant de venir à bout de multiples problématiques : détection de fuites d’eau, réparation de tuyaux, débouchage de canalisation, etc.
Il y a 4 ans et 91 jours

Les enjeux de la rénovation énergétique du parc HLM pour atteindre leur neutralité carbone

En introduction, il a rappelé que le secteur du bâtiment et du logement en France est le deuxième plus important émetteur de gaz à effet de serre (avec 28% des émissions) après celui des transports.Les bailleurs sociaux, chefs de file de la neutralité carboneS'il a évoqué un défi commun à tous les acteurs du secteur du logement en matière de rénovations, Alain Grandjean a mis en avant la position favorable occupée par les organismes d'HLM dans la poursuite de cet objectif, les bailleurs sociaux devant doubler le nombre d'opérations de rénovations quand les bailleurs privés doivent le multiplier par au moins cinq : « Vous, bailleurs sociaux, êtes les meilleurs, capables d'agir à la fois sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre et sur le social, avec l'accessibilité à des logements dignes, confortables, financièrement abordables. Vous intéressez les maîtres d'œuvre et les entreprises de construction, davantage motivés par des opérations significatives comme celles que vos offices portent. Vous représentez 330 millions de m² soit 10% de la surface bâtie (logement et bâti tertiaire), soit autant que l'ensemble des bâtiments publics. De plus, l'enjeu économique est mieux identifié et professionnalisé chez vous que chez d'autres acteurs du logement ».Doubler le nombre de rénovationsAlain Grandjean a rappelé que pour la période 2015-2030, l'objectif était d'atteindre 4,5 millions de rénovations, mais qu'au vu des mesures en cours, il estimait malheureusement plus réaliste de tabler sur un chiffre de 2,7 millions. Il a pointé la nécessité, pour pouvoir espérer doubler le nombre de rénovations, de bénéficier de davantage de financements. « Malgré les apparences, le contexte macroéconomique me semble plutôt favorable, car l'État a intérêt, dans une période de crise sanitaire comme celle que nous vivons, à poursuivre la réalisation d'investissements productifs qui auront des répercussions sociales positives dans la durée, avec notamment une baisse des charges des locataires ».Pour une transparence totale de l'usage des fonds du plan de relanceAlain Grandjean a appelé de ses vœux une parfaite transparence quant à l'usage des fonds du plan de relance : « Nous demandons au Gouvernement une grande transparence du décaissement réel du plan de relance. Nous devons exercer sur les pouvoirs publics une pression en ce sens ».Position partagée par Marcel Rogemont, président de la Fédération nationale des Offices Publics de l'Habitat, qui a plaidé pour une décentralisation des mécaniques d'attribution des financements dans le cadre des 450 millions du plan de relance : « Les décisions doivent pouvoir se prendre à l'échelle des collectivités », a-t-il affirmé. « Laissons aux CRHH le soin d'accorder les subventions aux logements les plus énergivores. Enfin, rappelons à nouveau, que l'effort financier de l'État et de l'Europe n'est pas suffisant pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050, objectifs fixés par le Gouvernement. »
Il y a 4 ans et 91 jours

L’écosystème Somfy s'enrichit d’une nouvelle offre solaire avec Oximo® Solar io

Les avantages de l’énergie solaireDepuis quelques années, le marché de l’énergie connaît de profonds changements. Le soleil est une énergie naturelle, accessible et renouvelable. L’énergie solaire peut être exploitée en installant des panneaux thermiques ou des panneaux photovoltaïques.Recyclables, les panneaux solaires - qu’ils soient thermiques ou photovoltaïques - sont simples et rapides à installer. Ces systèmes sont fiables et stables, notamment grâce à leur résistance aux intempéries et aux variations de température, et ne nécessitent que très peu de maintenance.Les panneaux photovoltaïques monocristallins sont appréciés pour leur rendement (entre 16 et 21%) et ont une durée de vie estimée entre 25 et 30ans.**** Source : Ministère de l’Ecologie - SolaireDes réserves à prendre en compteSi les consommateurs sont désormais plus sensibilisés aux énergies renouvelables pour leur habitat, on identifie néanmoins des freins importants qui les dissuadent d’adopter le solaire pour la motorisation des volets roulants.En effet, bien que le marché du solaire soit en très forte croissance, certains consommateurs craignent encore un manque de fiabilité ou d’autonomie.Si les bénéfices des motorisations et automatismes en terme d’économies d’énergies sont réels, c’est un modèle qui doit encore être standardiséOximo® Solar ioOximo® Solar io est un nouveau système motorisé pour volet roulant éco-conçu et auto-alimenté par la lumière du jour.Ultra-performant, Oximo® Solar io fonctionne à la lumière naturelle (autonomie de 45jours sans lumière). Son installation est facilitée grâce à l’application Solar App.L’écosyteme Oximo® Solar io, c’est aussi une démarche responsable, conçue pour satisfaire aux exigences du label ACT FOR GREEN.Un nouveau moteur Oximo® Solar ioEn 2015, Somfy révolutionne le marché du volet roulant avec sa dernière génération de moteursS&S0 RS 100 io connectés, silencieux et éco-conçus. A l’instar des moteurs phares Somfy, le nouveau moteur Oximo® Solar io reprend les caractéristiques techniques qui ont fait le succès de la marque :La détection d’obstacleLe moteur s’arrête automatiquement en cas d’obstacle à la descente.La résistance à l’effractionRésistance au levage lorsque le tablier est baissé.Protection en cas de gelLe moteur se bloque en cas de gel à la remontée pour éviter toute détérioration.Soft stop & startUn démarrage et un accostage en douceur pour protéger le volet roulant.Somfy Drive ControlTMAnalyse électronique permanente du couple moteur pour limiter les efforts et permettre une longévité accrue de l’écosystème.En complément, Oximo® Solar io dispose d’une alerte batterie faible et donne le statut de la batterie (correcte ou faible) et du panneau solaire (fonctionnel ou défaut, par exemple, lorsque celui-ci a une ombre portée qui limite sa performance).Un panneau photovoltaïque pour capter la lumière du jourGrâce à sa fixation universelle, le panneau s’adapte à tous les types de coffres ou de murs.Quelle que soit l’orientation de la fenêtre, un seul panneau est nécessaire, et il peut se déporter en cas d’obstacle à la luminosité grâce aux rallonges de 1 et 5m.Batterie : 2 solutions pour chaque type d’installationLa lumière naturelle suffit à elle seule pour charger la batterie. En obscurité totale, elle est parfaitement autonome pendant 45 jours minimum, sur la base de 2 montées et 2 descentes par jour.2 solutions sont disponibles pour couvrir tous les besoins :Installation à l’intérieur du coffre avec une batterie sans coque permettant un encombrement optimisé.Installation à l’extérieur avec une batterie coque alu, se déclipsant et et démontant facilement en laissant les supports au mur.45 jours minimum d’autonomie (2 montées/2 descentes)Fonctionne de manière optimale entre -20°C et +60°CSolution de secours possible grâce au chargeur de batterie externe Somfy.Un large choix de pilotageTaHomaOximo® Solar io est compatible avec l’écosystème TaHoma, soit près de 300 types de produits de la maison (Somfy et les plus grandes marques de l’habitat ainsi que les assistants vocaux Amazon Alexa, Google Assistant et Apple HomeKit).En connectant Oximo® Solar io à la box TaHoma et à son écosystème de produits (alarmes, motorisations de portail, porte garage, stores extérieurs et intérieurs…), l’utilisateur pourra profiter d’une expérience unique et enrichie de la maison connectée.Ouverture des volets roulants, désactivation de l’alarme, déverrouillage de la porte d’entrée et ouverture du portail pourront être déclenchés de manière combinée lorsque l’utilisateur rentrera chez lui. Par exemple, le scénario « matin » programme l’ouverture des volets roulants à 7h et la désactivation de l’alarmeCommande murale sans filSmoove ioCommande murale mécanique ou tactilePour piloter 1 volet roulantTélécommande de centralisationNina ioPour piloter plusieurs équipements de manière individuelle ou groupéeLes volets motorisésLes stores Les brises soleils orientales
Il y a 4 ans et 95 jours

CECIL PROFESSIONNEL : SOLUTIONS POUR RÉNOVER DES MURS TACHÉS PAR LA MOISISSURE OU L’HUMIDITÉ

Peinture en aérosol PA MTD, impression IP TD et peinture PE MTE Auréoles d’humidité suite à une infiltration d’eau, peintures écaillées liées à un dégât des eaux, traces de moisissures, de nicotine ou de fumée, petites taches de la vie quotidienne… sont autant de marques qui peuvent salir, abîmer ou nuire à l’esthétique des murs intérieurs et des plafonds. CECIL PROFESSIONNEL, marque référente en négoce sur le marché de la peinture, propose des solutions pour rénover ces murs. La peinture en aérosol PA MTD, un blanc malin idéal pour des retouches rapides, l’impression IP TD, une sous-couche pour supports dégradés, et la peinture de finition PE MTE, un blanc sans tension qui masque les taches les plus difficiles. Haute performance et à haut pouvoir couvrant, ces peintures techniques de qualité professionnelle sont de conception et de fabrication française.   PEINTURE BLANC MALIN – PA MTD Pour des retouches rapides sur les taches les plus difficiles Pour recouvrir les taches difficiles sans avoir à repeindre tout le pan de mur ou le plafond, la peinture en aérosol PA MTD CECIL PROFESSIONNEL est idéale. En effet, anti-tache, elle permet de réaliser efficacement des retouches rapides sur les surfaces tachées ou abîmées des murs et des plafonds intérieurs en plaques de plâtre, plâtre, béton, briques… Son pouvoir bloquant évite la réapparition des taches, notamment en cas d’humidité, et stoppe les remontées de tanin. Isolante, d’une très bonne opacité et d’un haut pouvoir couvrant, elle masque les traces d’humidité, de suie, de crayon… et peut être utilisée pour des petites retouches sur des murs peints abîmés par un choc. La peinture PA MTD peut être appliquée en sous-couche avant une mise en peinture puisqu’elle empêche la migration des taches dans les peintures et revêtements de finition. Ce blanc mat malin offre un beau tendu et sèche rapidement. Aucune tache ne reste visible dès la première couche de PA MTD. Elle ne jaunit pas et recouvre parfaitement toutes les taches. Avec sa bombe ergonomique, elle est très facile et agréable à utiliser. Conditionnement : 400 ml Prix de vente conseillé : 12,50 euros TTC Points de vente : Négoces en matériaux   IMPRESSION POUR SUPPORTS DÉGRADÉS –  IP TD Idéale pour les dégâts des eaux et les taches difficiles La couche d’impression régule l’absorption des fonds, prépare le support, améliore l’adhérence, l’esthétique et le rendu de la finition. Parfaite en rénovation et compatible avec toutes sortes de finitions, l’impression IP TD CECIL PROFESSIONNEL a été conçue pour adhérer aux supports dégradés, tachés ou humides. Sa formulation additivée ciment isole et bloque les taches les plus difficiles : auréoles d’humidité, moisissures, suie, nicotine, graisse… sur du plâtre et ses dérivés, le ciment, la brique, le bois… Par ailleurs, elle fixe les fonds anciens et consolide les murs. Performante, l’impression IP TD peut s’appliquer directement sur des murs humides, suite à des dégâts des eaux ou une infiltration d’eau par exemple. Conditionnements : 2,5 L – 5 L – Prix de vente conseillés 2,5 L : 49,95 euros TTC – 5 L : 76,95 euros TTC   PEINTURE SANS TENSION –  PE MTE Un revêtement isolant qui masque les taches Sans siccatif (substance destinée à accélérer le séchage), la peinture sans tension PE MTE CECIL PROFESSIONNEL répond efficacement aux problèmes de phénomène de tension et d’écaillage au moment du séchage. De très bonne opacité, ce blanc mat permet de recouvrir les anciens fonds sans risque de les décoller. Il isole et masque parfaitement les défauts du support et les taches les plus difficiles : humidité, moisissure, suie… ce qui le rend idéal en rénovation. Offrant un gain de temps sur les chantiers, PE MTE peut être appliquée « mouillé sur mouillé » sur des fonds douteux et instables (badigeons, vieux plâtres) et est recouvrable par toutes sortes de finitions et colles à papier peint. Son séchage long assure une application uniforme sans trace de reprise ni d’écaillage. Multisupport, cette peinture convient en application sur les murs, plafonds et menuiseries, en béton et dérivés, plâtre et dérivés, plaques de plâtre cartonnées, anciennes peintures. Conditionnements : 5 L – 10 L Rendement : 10 – 12 m2/ L Prix de vente conseillés 5 L : 89,95 euros TTC 10 L : 134,95 euros TTC Points de vente : Négoces en matériaux
Il y a 4 ans et 97 jours

Tours Duo : des équipements techniques à la pointe et une haute qualité de connectivité

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Le logement social et la VEFA : deux outils indispensables dans la lutte contre la crise du logement

Cette étude intitulée « Construire Plus de logements sociaux grâce à la VEFA : une solution pragmatique à la Crise du Logement » permet de préciser la forme que prend la crise majeure du logement que subit la France depuis des décennies :La crise du logement, multiforme, est liée à la profonde mutation de la demande depuis 50 ans : développement de la décohabitation (baisse du nombre de personnes par foyers) qui a absorbé 60% de la construction, concentration des emplois et donc des besoins de logements sur certaines zones, recherche de davantage de confort qui attire la population vers certaines régions et des logements plus spacieux.L'offre de logement ne se développe pas assez vite pour s'adapter à la demande notamment dans les zones tendues.Les prix du logement (+ 114% de 2000 à 2019) s'élèvent plus vite que le revenu des ménages (+ 51 % de 2000 à 219).L'étude montre que pour faire face à ces crises : Le développement de l'habitat social est indispensable car il permet aux ménages modestes de faire face à la hausse des coûts avec des prix jusqu'à 3,7 fois inférieurs dans les zones tendues, mais le niveau de construction des HLM est insuffisant et pas assez concentré dans les zones avec la plus forte demande ;Le recours à la VEFA, parfois contesté par certains acteurs du logement, est un outil précieux pour construire des HLM en zone tendue et favoriser la mixité sociale. En 2019, 54% des logements sociaux ont été construits en VEFA, contre 3% seulement en 2007 .A terrain et coûts de construction identiques, la VEFA est plus compétitive que la maîtrise d'ouvrage directe, avec des prix de revient jusqu'à 6,1% inférieurs Le plafonnement des prix de la VEFA pratiqué par certaines collectivités est contre-productif et limite la part des logements sociaux dans les programmes.« Cette étude montre avec une rigueur impressionnante l'étendue et la gravité de la crise du logement que traverse la société française depuis des décennies. Elle montre aussi à quel point le logement social est indispensable pour répondre à l'étendue des besoins de la population de notre pays. Plus que jamais, la mobilisation pour le logement pour tous passe par l'utilisation de tous les outils disponibles et notamment la VEFA qui est un instrument souple et efficace pour développer des programmes de logements adaptés aux spécificités de chaque agglomération » déclare Hervé Legros, président du groupe ALILA.« Le succès de la VEFA sociale s'explique aisément : il s'agit du levier idéal pour construire plus, plus dense, aux meilleurs endroits, à coûts maîtrisés et avec plus de mixité »Nicolas Bouzou, directeur du cabinet AsterèsPrincipaux chiffresSynthèse de l'étude Les mutations de la société entrainent une crise multiforme du logementL’étude revient sur les mutations qui traversent la société depuis 50 ans et qui provoquent une évolution structurelle de la demande :Certains territoires attractifs, comme les métropoles dynamiques en termes d’emploi et leurs périphéries connaissent un accroissement de la demande et des besoins de logements neufs. A l’opposé, certains territoires se caractérisent par une baisse globale de la demande, entraînant une hausse du taux de logements vacants parmi le parc ancien.La hausse de la demande de logements est structurellement supérieure à celle de la population, notamment à cause du phénomène de décohabitation, c’est-à-dire la baisse du nombre moyen de personnes vivant sous le même toit (à cause du vieillissement, de la montée du célibat, des séparations), qui a absorbé 60% de la construction de logements depuis 1968.Les ménages recherchent un plus grand confort, cherchant à s’installer dans les régions de l’arc atlantique et méditerranéen, et ayant des exigences plus hautes en matière de qualité de logement, avec un développement de l’habitat individuel et la hausse des surfaces habitables. Or, plus que d’autres pays, la France se caractérise par la faible réaction de l’offre à la demande : lorsque celle-ci croît de 1,0%, le nombre de logements nouveaux n’augmente que de 0,36% (contre 2% aux États-Unis, et + de 1% en Suède), en raison notamment de la pénurie de foncier disponible dans les zones les plus tendues, et de la concurrence avec l’immobilier tertiaire ou les résidences secondaires. En conséquence, le prix de l’immobilier croit plus rapidement que le revenu des ménages.L’habitat social, qui constitue une réponse pertinente a cette crise, éprouve des difficultés a ajuster son offre en zone tendueLe mouvement de l’habitat social constitue une réponse pertinente à la crise du logement et à la hausse des prix qu’elle entraîne. Il permet aux ménages modestes de se loger pour des prix jusqu’à 3,7 fois inférieurs au prix de marché dans les zones tendues, mais aussi d’accéder à la propriété grâce aux 13 000 cessions par an.Mais les nouveaux logements sociaux sont trop peu construits là où se situent les besoins :53% des mises en service de logements sociaux neufs se trouvent dans les zones tendues, alors que 73% de la demande s’y concentre. En conséquence, les délais d’attente s’allongent et les ménages les plus modestes sont exclus des zones les plus recherchées.Face à cette difficulté, la VEFA est un levier efficace pour construire plus vite et favoriser la mixité socialeLa VEFA (Vente par des promoteurs privés de logements en l’état futur d’achèvement) est désormais le principal mode de production d’habitat social, puisqu’en2019, ce mode de maîtrise d’ouvrage représente 54% des constructions, contre 3% seulement en 2007.La VEFA HLMcentrée sur le logement social, permet de construire plus rapidement, grâce à des procédures plus légères. Les économies réalisées permettent d’acquérir des terrains plus recherchés et plus chers.En parallèle, les promoteurs privés peuvent développer du logement social au sein de grands projets d’aménagement comportant à la fois commerces et équipements, logements libres et logements sociaux.C’est le principe de la VEFA diffuse, qui apparaît comme le meilleur outil pour permettre aux collectivités locales d’atteindre l’objectif de mixité sociale fixé par la loi, Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose un taux minimal de 25% de logements sociaux. Hors charge foncière, le cout de revient de la VEFA est moins élevé que celui de la maitrise d’ouvrage directeEn moyenne nationale, les prix de la VEFA sont supérieurs à ceux de la MOD (Maîtrise d’Ouvrage Directe) mais cela s’explique uniquement par le coût du foncier. Les promoteurs privés construisent dans des régions et des endroits plus recherchés, avec un foncier plus cher pour maximiser le bénéfice de la vente. A l’inverse, les bailleurs sociaux privilégient des terrains moins onéreux, le plus souvent cédés par des collectivités locales ou des établissements publicsA terrain et coût de construction identiques, la VEFA est plus compétitive que la maîtrise d’ouvrage directe, avec des prix de revient inférieurs de 3,6% à 6,1% selon les zones. Cette différence de prix s’explique par deux facteurs principaux : Les conditions de financement, plus favorables pour les promoteurs privés puisque leurs projets sont rapidement amortis car destinés à la vente à un tiers dès la construction ;les procédures réglementaires que suit la MOD qui affectent les coûts et la rapidité d’exécution (un concours d’architecte prend ainsi 6 à 8 mois).La différence de coût entre VEFA et MOD permet au promoteur d’appliquer sa marge commerciale en conséquence, sans pour autant devenir plus cher que les bailleurs sociaux. Le plafonnement des prix de la VEFA HLM risque de conduire a la baisse de l’offre socialeL’étude montre également que la pratique par les collectivités de prix plafonds de la VEFA HLM, dans l’espoir de diminuer les prix du marché, risque d’aboutir à une diminution du volume de l’offre sociale.En effet, les promoteurs qui subissent ce plafonnement ne sont pas responsables de l’évolution de la hausse des prix du marché : les coûts du terrain, du bâti, et des prix de vente du libre s’imposent à eux. Les prix fonciers connaissent une hausse constante, même en cas de ralentissement de la conjoncture.Leur niveau de marge ne peut que faiblement être révisé à la baisse puisque les banques refusent d’accorder leur financement à des projets qui ne seraient pas assez rentables. La seule conséquence rationnelle d’un plafonnement des prix de la VEFA HLM serait une diminution de la proportion des logements sociaux que les promoteurs pourraient construire dans le cadre d’un projet mixte.Le modèle théorique construit par Asterès chiffre l’hypothèse de diminution de la proportion de logements sociaux pour un projet donné.En appliquant ce modèle à un échantillon de huit collectivités territoriales situées en zone tendue et qui ont effectivement imposé des prix plafonds inférieurs de 55% en moyenne à ceux du libre, Asterès chiffre à 27 points la baisse de proportion envisageable du nombre de logements sociaux (de 50 à 23%), pour des programmes comportant initialement autant de libre que de social.