Résultats de recherche pour architecture

L'état d'urgence a été prolongé jusqu'en novembre 2017 par le gouvernement, et donc par Emmanuel Macron. Dans ce cadre, le gouvernement s'apprête à faire rentrer des dispositions de l'état d'urgence dans le droit commun. Puisque l'architecture reflète la société dans laquelle elle est bâtie, il est logique qu'elle devienne, à son corps défendant mais pas […] L'article L'architecture sécuritaire est (déjà) parmi nous est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

L'espace urbain est au c"ur des films de science-fiction, présents au cinéma depuis un peu moins d'un siècle. Ils montrent des villes imaginaires marquées par l'urbanisme et les trouvailles technologiques de leur époque. Pourtant, depuis Metropolis, en 1927, ces cités se ressemblent toutes. Villes verticales, anxiogènes, ultra-rapides, dangereuses, comme si l'espace l’urbain ne pouvait tenir […] L'article Dans le cinéma de science-fiction, "chaque époque rêve la suivante"* est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

"Nous chanterons les grandes foules agitées par le travail, le plaisir ou la révolte ; les ressacs multicolores et polyphoniques des révolutions dans les capitales modernes; la vibration nocturne…" annonçait en 1909 Marinetti dans son Manifeste du Futurisme. L’incantation ne cesse de hanter la représentation de la ville du futur au cinéma de science-fiction. Parmi […] L'article Tour du monde au futur en cinq étapes et sans escale est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

La passion d'Etienne Tricaud, le président d'AREP, pour les gares est intacte. En témoigne sans doute la fierté avec laquelle il présente la nouvelle gare de Lorient lors d'une visite de presse. La gare est petite, sans commune mesure avec des ouvrages récemment livrés ou proposés par AREP. Lorient, dans le Morbihan, était un terminus. […] L'article Gare de Lorient, la passion selon Etienne Tricaud est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Mystique la photographe Estelle Lagarde ? Parfois, pas toujours. En tous cas elle est architecte. Au sens propre. Pudique Estelle Lagarde ?  Elle donne pourtant à la douleur sourde de l'âme des pierres un côté charnel aux limites de la magie et de la malice. Rendre la mémoire aux défunts grâce aux bâtiments qu'ils imprègnent […] L'article Croix de bois, ch"ur de pierres est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Le projet "Les Délivreurs", porté par Antoine Ceunebroucke, apporte du dynamisme aux espaces publics de plus en plus délaissés au profit de l'espace privé. En effet, le travail de cet architecte de formation s'inscrit entre l'architecture, le design urbain et la vidéo. Ou comment, à partir d'une vidéo justement, naît un projet concret illustrant une […] L'article Contre le gaspillage alimentaire, l'architecte mets les bouchées doubles est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

En à peine 16 mois de travaux et pour un coût de 2,3M¤, sur une parcelle de 304,9m² au 39-41, rue Castagnary dans le XVe arrondissement de Paris, Dietmar Feichtinger Architectes a livré à l'été 2016 dix logements sociaux familiaux et un commerce de 97m². Le bâtiment est rythmé par ses percements et de grandes […] L'article Continuité urbaine et densité : 10 logements sociaux signés Dietmar Feichtinger est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Livré à l'été 2017 pour la Communauté d'Agglomération Béthune-Bruayle, le Centre d'interprétation de l'habitat et du paysage minier conçu par Philippe Prost (AAPP) reprend de façon épurée les codes des corons. La forme iconique et familière du toit à deux pentes est détournée au profit d'un monolithe à la fois semblable et différent. Communiqué. Archétype […] L'article Dans le Nord, il y a Philippe Prost est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Comment se rafraîchir quand la ville étouffe sous les grandes chaleurs ? Une vague venant s'échouer sur le trottoir est la réponse de l'agence canadienne Arcadia Studio. L'installation, qui tient sur cinq places de stationnement, a été mise en place en juin 2017 à Montréal. Une halte fraîcheur unique ! De l'art utile ? Communiqué. […] L'article A Montréal, Arcadia Studio fait des vagues est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

A Bonifacio, le programme commandait 20 box pour les 20 pêcheurs de la commune (zone de rangement et espace de travail). Livré en 2016, l'Ortu Duzzi conçu par la jeune agence fondée en 2014 en Corse et à Paris par Isabelle Buzzo et Jean-Philippe Spinelli raconte une autre histoire avec ce bâtiment hybride support de […] L'article L’Ortu Duzzi, la Maison des Pêcheurs de Buzzo Spinelli Architecture est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

À l'occasion du programme estival Summer Grand-Hornu, le Musée des Arts Contemporains du Grand-Hornu (MAC's) présente deux expositions simultanées traitant le thème de l'espace fictif et de l'architecture : " De toutes pièces " du plasticien belge Philippe de Gobert et " Modèles d'exposition " de l'artiste flamand Wesley Meuris. Lorsque le visiteur pénètre dans les espaces dédiés à la rétrospective du travail de Philippe de Gobert, il se retrouve face à d'immenses prises de vue d'intérieurs en noir et blanc, baignant dans une lumière douce et diffuse. Mais une drôle d'impression règne alors dans le lieu où des maquettes sont disposées : est-ce vraiment un salon que l'on regarde ? Les images affichées sont en réalité des photographies agrandies de modèles réduits réalisés par l'artiste. Les lieux qu'il représente sont irréels, de pures créations imaginaires. " C'est en regardant longuement des cailloux que je trouve un rocher. " Philippe de Gobert Les travaux de Philippe de Gobert abordent des formes et sujets variés tels que des miniatures d'ateliers d'artistes, de théâtres, de devantures de commerces et d'appartement, et des clichés grands formats de ces projets miniatures. Le microcosme s'ouvre ensuite sur l'exhibition de Wesley Meuris, qui questionne cette fois les notions d'observateurs et d'observés. L'artiste réalise ainsi des structures reprenant les codes du mobilier muséal qui servent d'habitude à montrer ce qui s'y trouve et l'expose en tant que tel, évidé. Ici, ces contenants deviennent l'attraction du principal espace dédié à la production de l'artiste anversois, troublant alors l'esprit du spectateur qui cherche vainement la chose qui serait enfermée dans ces caisses. Une fois ces enclos dépassés, le spectateur arrive dans la Salle Carrée du MAC's dans laquelle trône la Panoramic Rotunda, une installation monumentale abordant le point d'eau comme lieu de rencontre, en inversant son organisation tacite : on ne se retrouve pas autour de la fontaine, mais à l'intérieur de l'espace qu'elle forme autour de nous. Pour sa saison d'été, le Grand-Hornu propose deux expositions à la fois opposées et complémentaires où les instincts du passionné d'art sont ébranlés, ses habitudes remises en question et son esprit questionné sur ce qu'il est en train d'admirer. L'événement parfait pour les curieux ! Les expositions du Summer Grand-Hornu, jusqu'au 9 septembre 2017 au MAC's du site du Grand-Hornu. Photographies : Isabelle Arthuis Pour en savoir plus, visitez le site du Grand-Hornu

En 1858, l'industriel Jean-Baptiste André Godin " créateur des poêles du même nom ", et fils d'artisans ruraux de l'Aisne, développait un projet monumental d'habitations et de lieux de vie pour les ouvriers : le Familistère, à Guise (02). L'histoire de cette épopée est minutieusement retracée dans cet ouvrage sobrement intitulé L'album du Familistère. Dans le cadre du bicentenaire de la naissance de Jean-Baptiste André Godin, les Éditions du Familistère, sous la direction de Frédéric K. Panni et Hugues Fontaine, publient un livre rendant hommage à l'"uvre de ce philanthrope d'avant-garde qui souhaitait mettre à la portée des plus pauvres des logements sains et de qualité, bien avant que les pouvoirs publics ne se saisissent de cette problématique. Sept cents images d'archives, illustrations, portraits et plans accompagnent ainsi une collection de courts essais élaborés par une trentaine d'auteurs et d'experts : professeurs d'histoire, d'art, de sociologie, ainsi que des architectes et urbanistes, ou encore anciens habitants du Familistère. Le livre retrace l'aventure de ce que l'on pourrait qualifier de palais social, en neuf thématiques qui s'intéressent entre autres à l'utopie concrète, l'économie ou encore le patrimoine industriel ; et bien entendu à l'architecture. À l'image du Phalanstère de Charles Fourier reprenant la figure de la phalange organisant et unissant les parties d'un tout, Godin conçoit son Familistère comme un ensemble de logements organisés autour d'une cour centrale couverte, vue comme un lieu de vie communautaire. Par antithèse au modèle du village désordonné et insalubre, il établit une architecture rationnelle, offrant des services (laverie, crèche, activités sportives, théâtre, etc.), un accès à l'eau courante et une lumière et une ventilation naturelles importantes. Avec son bâtiment principal de 450 mètres au sol, ses quatre étages organisés autour d'un patio, qui desservent des appartements destinés à loger mille cinq cents personnes " soit l'équivalent de trois cents maisons individuelles ", Godin est bien l'un des fondateurs du logement social. Véritable cas d'école, le Familistère de Guise consiste en un bâtiment d'habitation réparti en trois pavillons principaux formant un U, avec 30 000 mètres carrés de planché au total, dont la construction s'est étalée de 1858 à 1883. Afin d'héberger les ouvriers de sa fonderie et dans un souci de rentabilité et de productivité, Godin décide en effet de faire bâtir des habitations spécialement construites pour eux, de l'autre côté de la rive du canal de Willebroek où se situe son usine. Au-delà de la mission première d'hébergement, il souhaite faire évoluer les conditions de vie et d'hygiène de ses travailleurs en leur donnant accès à un lieu de vie salubre. Novateur, il applique certains codes de l'habitat bourgeois au logement ouvrier. Le philanthrope va même jusqu'à mettre à disposition de ses employés un jardin et un théâtre, à une époque où le mot " loisir " ne possédait pas encore tout son sens. En parallèle, Godin a à c"ur de faire évoluer le droit du travail, et notamment le statut des femmes qui, avec la révolution industrielle les femmes commencent à travailler dans les usines. Ici, ces dernières disposent d'une crèche qui leur permet d'exercer leur profession. Par ailleurs, afin d'éviter l'humidité malsaine dans les logements, il est interdit d'y faire sa lessive ; ainsi Godin fait construire une buanderie à proximité immédiate des bâtiments d'habitation pour que les ouvrières puissent y laver leur linge dans de bonnes conditions. Ce livre hommage donne à voir et à comprendre le Familistère à travers l'histoire de son fondateur et de son industrie, et le replace plus largement dans son contexte. En traitant largement les avancées sociales dont le bâtiment a été la source, l'ouvrage questionne le sens qu'une telle réalisation peut encore avoir aujourd'hui. L'album du Familistère, éditions du Familistère, Frédéric K. Panni et Hugues Fontaine, 720 pages, 29 euros Pour en savoir plus, visitez le site du Familistère 

Suite à la suppression du parking de surface de la Tour du Bois le Prêtre de Paris (17e) qui se destine à devenir un espace vert agréable, l'agence parisienne Architecture Anonyme a été choisi pour en concevoir un substitut sous-terrain de 3 000 mètres carrés pouvant accueillir plus de 120 véhicules sous le nom de Parking Vaisseau Mère. La particularité du projet réside dans son exiguïté à laquelle les maîtres d'"uvre ont dû s'adapter. L'agence Architecture Anonyme a alors pris le parti de fusionner les voies de circulations et les rampes d'accès, formant ainsi une unique circulation en pente douce autour de laquelle se déploient de façon hélicoïdale les trois niveaux. Pour donner encore un peu plus de relief à la réalisation, les architectes jouent avec la structure en béton du parking décliné en plusieurs textures : brute, mate et brillante. La succession de colonnes centrales apporte ainsi force et rythme au volume courbe, ponctuellement marqué d'aplats rouges au sol et aux murs, couleur que l'on retrouve par ailleurs en application monochrome dans les couloirs. Pour pallier le côté parfois angoissant parfois véhiculé par un tel lieu, le studio mise sur des dispositifs d'éclairage imposants et sur des surfaces dégagées afin d'éviter tout coin sombre. La signalétique contribue également à renforcer cet aspect grâce à ses formes arrondies, plus douces que celles habituellement choisies. Ainsi, la Tour Bois le Prêtre sera bientôt agrémentée d'un jardin chaleureux, en lieu et place de l'ancien parking, qu'il sera possible de visiter en garant sa voiture juste en-dessous, dans un lieu sécurisant et agréable. Photographies : Daniel Rousselot Pour en savoir plus, visitez le site d'Architecture Anonyme

À l'occasion de la première Biennale d'Architecture de Lyon (69), l'agence d'architecture Laisné Roussel, basée à Paris, réalise le Pavillon des Fleurs, une installation poétique mêlant jeux de matières et de volumes. Imaginé comme une structure de jeux, le Pavillon des Fleurs prend vie dans le cadre du projet " Habiter ", un des thèmes de l'évenement visant à explorer les modes d'habitat futur. Il est le fruit d'une collaboration avec M-Tech, une société spécialisée dans les serres. L'installation est composée d'une ossature métallique de 11,90 mètres de haut faite d'éléments tubulaires et d'une maille, le tout formant une cage laquée blanche. À l'intérieur, deux escaliers hélicoïdaux aux rambardes couvertes de végétations permettent aux visiteurs d'effectuer une ascension printanière jusqu'au Belvédère qui leur offre une vue imprenable sur l'ensemble du site. Deux toboggans revêtus de fleurs viennent ensuite se greffer de part et d'autre de l'ouvrage. " Le pavillon joue sur les frontières fines entre intérieur et extérieur, entre architecture et nature. Cette "uvre exploratoire est une vision de ce que pourrait être l'architecture de demain. " Laisné Roussel Le tout délivre une réalisation sensorielle et hybride, dont l'aspect brut est adouci par la présence d'ornements naturels. La Biennale de Lyon, jusqu'au 9 septembre 2017 à La Sucrière de Lyon (2e).  Photographies : Giaime Meloni Pour en savoir plus, visitez le site de Laisné Rouseel

Entre crise du logement et évolutions des formes d'habitat et d'habiter, difficile d'établir un modèle conventionnel de lieu de vie. Ces problématiques inspirent bien sûr les architectes mais également le Vitra Design Museum de Weil am Rhein (Allemagne), qui présente jusqu'au 10 septembre l'exposition " Together! Die Neue Architektur des Gemeinschaft " " " la nouvelle architecture du collectif ", en français. L'exposition commence par une rétrospective photographique et audiovisuelle sur l'histoire du logement social à travers le monde, dans laquelle on retrouve par exemple des images d'archive du Phalanstère de Charles Fourier (France), de la colonie Monte Verità (Suisse), de l'île de Christiania à Copenhague (Danemark) ou encore de la coopérative de Karthago à Zurich (Suisse) qui nous rappellent que la vie en collectivité n'est pas un modèle récent, comme certains pourraient le croire. " Le marché du logement se compose d'une certaine variété de typologies et, habituellement, ils répondent à une configuration sociale spécifique dans laquelle les gens vivent. De plus en plus, les gens commencent à vivre dans des configurations différentes que le modèle familial standard classique. " Andreas Ruby, architecte et commissaire de l'exposition Vingt-et-une maquettes (échelle 1/24e) présentent ensuite aux visiteurs des projets de logements regroupés dans une ville fictive. Elles questionnent les besoins d'aujourd'hui des habitants en termes de volumes, matériaux ou façades. Cet assemblage montre également que les projets actuels tendent progressivement à flouter les frontières entre espaces privés, publics et collectifs. Parmi ces réalisations, huit sont étudiés à la fin de l'exhibition, sous le prisme économique, via des études présentées sur des bureaux et mis à disposition des visiteurs. Dans la troisième section de " Together! ", le visiteur est invité à se balader dans un appartement et ses parties communes à échelle 1 tout en profitant d'une série de photographies montrant 8 projets architecturaux collectifs que l'artiste allemand Daniel Burchard a réalisée spécialement pour l'évènement. Cet évènement nous confronte non seulement aux habitations de demain, mais également à de nouvelles façons d'appréhender le foyer traditionnel dans une société en mouvement perpétuel. L'exposition " Together! Die Neue Architektur des Gemeinschaft " est visible au Vitra Design Museum (Allemagne) jusqu'au 10 septembre 2017. Photographies : Mark Niedermann Pour en savoir plus, visitez le site du Vitra Design Museum

Spécialiste reconnu de la menuiserie, Kawneer fait régulièrement la part belle à ses nouvelles contributions. Ce mois-ci, le spécialiste de l'aluminium a participé à la construction de la médiathèque d'Osny, en France, habillant l'établissement de 1 500 m2 avec ses produits, dans l'optique d'incarner la fluidité et l'accessibilité de l'information pour tous, en collaboration avec Tryptique Architecture. Les détails du projet.

Non loin de la station de ski de La Clusaz, les architectes de l'agence Studio Razavi livrent un refuge de 200 mètres carrés réparti sur trois niveaux. Une réinterprétation détonante des codes vernaculaires du chalet de la vallée de Manigod (74). Pour ce projet, l'agence Razavi a hérité d'un terrain très escarpé déjà excavé par le précédent propriétaire qui n'avait pas pu poursuivre la construction de sa demeure. Dès le départ, les architectes ont souhaité établir une relation de confiance avec la mairie qui, dans sa politique urbaine, a très à c"ur de perpétuer la tradition constructive locale sans la figer. Pour redonner vie à la vallée et à son bâti, les édiles ont donc rédigé un cahier des charges visant à réinterpréter les caractéristiques architecturales de la zone, qui a été une source d'inspiration et une base de travail pour les concepteurs. Le projet reprend ainsi les codes constructifs du cru. Le rez-de-chaussée consiste par exemple en une version contemporaine en béton de l'étable de la vallée de Manigod, traditionnellement maçonnée et quasi-aveugle. Au-dessus de ce niveau de dortoirs, les maîtres d'"uvre ont positionné un rez-de-chaussée surélevé, dans lequel se trouvent cinq autres chambres, coiffées par les pièces de vie positionnées sous une toiture à deux pans. Un plan inversé " avec une zone nuit placée dans les étages bas ", qui permet au vaste salon mansardé de bénéficier de la meilleure vue de la maison sur la montagne, notamment grâce à une large baie vitrée prolongée par une terrasse disposée sous le toit, comme cela se fait habituellement dans la région " là où un porte-à-faux accumulerait la neige. Avec son socle en béton et ses deux niveaux supérieurs en débord bardés de bois, un chalet d'un nouveau genre peuple dorénavant cette vallée de Haute-Savoie. Photographies : Olivier-Martin Gambier Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Razavi  

L'architecture et l'urbanisme vont de pair avec la pratique du skateboard, dépendante de l'environnement bâti qui l'entoure. Avec Paving Space, design et planche à roulettes s'associent pour créer un projet artistique communautaire réunissant skateur et artiste. À l'initiative de la marque Carhartt WIP, et en collaboration avec la marque de skateboard Isle Skateboards, ce projet mêlant art, sport, mathématiques et design est le fruit du travail de l'artiste et skateur Raphaël Zarka. Ce dernier s'est inspiré des travaux du mathématicien Arthur Moritz Schoenflies et de ses formes géométriques, qu'il a décidé de remettre au goût du jour en les transformant en sculptures artistiques en bois qui font également office d'obstacles pour le skateboard. Pour arriver à ce résultat, les volumes ont au préalable été réalisées à échelle réduite, en partenariat avec des skateurs, afin d'établir des éléments et assemblages novateurs pour les pratiquants. Une fois cette étape terminée, les modules sont réalisés à taille réelle, puis assemblés et utilisés à l'envi. Plusieurs versions de ces installations ont été accueillies dans divers lieux, tels que le Palais de Tokyo à Paris (16e), le Musée St Croix à Poitiers (86) ou encore l'Institut National d'Art Contemporain de Singapour ; main dans la main avec des skateurs locaux qui, avec Raphaël Zarka, adaptent ces sculptures à leurs envies. Au-delà du simple loisir, cette réalisation interroge le rapport à l'espace, à la création, à l'innovation ; ou encore la définition de l'art puisque les gens qui viennent au musée, voyant ces modules sans leurs utilisateurs les considèrent comme des "uvres d'art à part entière, quand d'autres ne comprennent pas qu'un simple banc puisse être un endroit rêvé pour la pratique de ce sport. Activité physique et art fusionnent donc, se complètent. L'art et le Skateboard se rencontrent ici pour le plus grand plaisir des skateurs toujours en quête de créativité et de reliefs nouveaux, mais aussi pour celui des visiteurs des musées qui ne s'attendent pas à voir une "uvre d'art fonctionnelle. PAVING SPACE from Carhartt Work In Progress on Vimeo.  Photographies/Illustrations : Maxime Verret, Carhatt et Raphaël Zarka  

Chaque année, la galerie d'art contemporain Serpentine, installe au c"ur du parc de Kensington à Londres (Royaume-Uni), un pavillon temporaire conçu par un architecte de renommée internationale. Pour l'édition 2017, c'est le Burkinabé Diébédo Francis Kéré, qui a été choisi. Il réalise une structure bleue indigo inspirée de la forme d'un arbre. Les références au Burkina Faso, omniprésentes dans la conception de ce bâtiment, aussi bien dans ses références à la végétation que dans sa couleur indigo, sont la première source d'inspiration de cet édifice. Dansle village natal de Gando (Burkina Faso) de Kéré, l'arbre est le l'endroit où les gens se rassemblent, se protègent du soleil, festoient, se sentent aussi libres qu'en sécurité. Voilà ce que Diébédo Francis Kéré tente de reproduire, en plein c"ur de Londres : un lieu de réunion, de rencontre et de sérénité. On pénètre dans cette installation grâce à une zone d'accueil entourée d'une muraille délicate et autoportante faite de blocs de bois pyramidaux et d'une ossature métallique reposant sur des poteaux disposés en cercle qui forment le tronc central. La structure comprend également un toit en acier revêtu de tasseaux de bois en sous surface et d'une peau en polycarbonate, permettant aux visiteurs de profiter de la lumière sans être dérangés par la pluie. Le travail du concepteur étant toujours organisé autour de la connexion entre nature et bâti, celui-ci a installé un puits de lumière au centre de la couverture, qui crée une cascade les jours de pluie, à la manière d'un entonnoir, dont l'eau est réutilisée pour irriguer le parc. " Lorsque vous entrez dans ce pavillon, vous verrez les arbres, vous entrez dans ce vide et vous aurez la connexion au ciel [...]. J'espère qu'il pleuvra bientôt, et vous vous sentirez en sécurité, protégés par la structure. Vous verrez l'effet d'une cascade ici au milieu du pavillon. " Diébédo Francis Kéré Le choix du coloris n'est également pas anodin dans la réalisation de cette infrastructure. En Afrique, le bleu est synonyme de prestige et indique au monde l'importance de celui qui le revêt. " Ce que je voulais faire ici, c'était nous présenter, moi et mon architecture, en bleu " c'est un endroit incroyable et si vous avez un jour la chance de faire quelque chose comme je l'ai fait ici, vous venez vêtus de votre meilleure couleur, vous vous montrez sous votre meilleur jour. C'est le bleu indigo. " Diébédo Francis Kéré Après 17 ans de conception de pavillons développés par la Serpentine Gallery , l'édifice de Diébédo Francis Kéré s'inscrit dans la continuité des réalisations précédentes, en créant une "uvre à la fois esthétique et sensible. Le Pavillon de Kéré est visible jusqu'au 8 octobre 2017 au parc de Kensington (Londres). Photographies : Jim Stephenson Pour en savoir plus, visitez le site de Kere Architecture

Peut-être avez-vous entendu parler de la décision d'un juge, relevée par l'AFP, qui retoque un lauréat de Réinventer Paris ? Peut-être avez-vous entendu parler de la surélévation amovible ? Décidément, Réinventer Paris est un feuilleton. Juste quand on voulait passer à autre chose, voilà que surgit un nouveau concept : la surélévation amovible. Le jury […] L'article A Paris, une surélévation "amovible" quand on s'y attendait le moins est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Quai Ouest, un bâtiment de bureaux de 16 500 m² conçu par Brénac & Gonzalez & Associés a été livré début 2017 à Boulogne-Billancourt (92), sur un quai de la Seine. S'agissant d'une restructuration lourde, la façade était l'image du projet. Gontran Dufour, associé depuis 2001 de l'agence et bureau d'études VS-A fondés par Robert-Jan […] L'article Diagonale technique par VS-A pour un bâtiment cristallin est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Le 14 juin 2017, Serge Joly et Paul-Emmanuel Loiret étaient les hôtes des "Rencontres d’A-S", série de conférences organisée dans les locaux d'Architecture-Studio, près de Bastille, à Paris. L'objet de la conférence : la relation de l’architecture au contexte et à son territoire et, plus précisément, la passion de Joly&Loiret pour la terre crue. Rencontre. […] L'article Avec Joly&Loiret, voyage en terre inconnue est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Fin juin 2017, à Santander, en Espagne, le Centre Botin imaginé par Renzo Piano a été inauguré. Le bâtiment accueillera les programmes artistiques, culturels et pédagogiques de la Fondation Botín, la plus importante fondation culturelle privée d'Espagne. Il s'agit du premier ouvrage de Renzo Piano en Espagne. Communiqué du maître d’ouvrage. Les 10 285 m² […] L'article Pour le centre Botin, Renzo Piano dans l'annuaire est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Début juin 2017, à Paris, le promoteur immobilier ESPRIMM a dévoilé deux étonnants petits projets livrés en 2016 par le Studio Vincent Eschalier. Le premier consiste en la construction de deux maisons de ville contemporaines sur une très faible emprise foncière, le second en la restructuration d'un immeuble de bureaux des années 80 et la […] L'article A la maison comme en ville par Studio Vincent Eschalier est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

L'Incubateur permet de mettre en relation divers acteurs du design autour d'un projet commun, réunis en binôme designer/fabricant ou designer/éditeur. Le but : favoriser la collaboration entre créateurs et entreprises françaises d'ameublement. De ces associations sont nées deux expositions visibles jusqu'au 25 août à la Galerie VIA : l'une présentant les travaux de cette première édition et une seconde montrant leurs processus de développement. Horloge à courroie, Margaux Lafond et YMER&MALTALa réalisation issue de la rencontre entre Margaux Lafond, designer chez ASH à New York et YMER&MALTA, entreprise hybride située entre la galerie d'art et le fabricant de pièces en édition limitée, est composée de deux disques et d'une courroie. Le plus gros, conçu en granit, fait une rotation en une heure et signifie les minutes. Son mouvement entraîne la courroie qui, à son tour, entraîne le plus petit cercle. Pur objet d'élégance, L'Horloge à courroie dévoile également son mécanisme et son aspect technique. Collection Cast, Désormeaux/Carrette Studio et La Manufacture du DesignUne gamme d'assises modulables naît de la collaboration du studio Désormeaux/Carrette avec La Manufacture du Design, maison d'édition de mobilier parisienne. Le goût prononcé du duo pour les réalisations audacieuses et poétiques les pousse à mettre en place la Collection Cast, qui mêle élégance et sur-mesure ludique. Reposant sur un système de piètement saillant en fonte d'aluminium, les éléments de la série sont réalisés dans des couleurs pastel, à la manière d'origamis délicats. Orga/nize, Atelier Yade et ManadeLes éléments de bureautique présents dans cette collection sont le fruit de l'imagination des créatrices de Yade, Marina Declarey et Solange Yates " dont le nom du studio est né de la fusion de leurs deux noms, mais également un acronyme qui définit leurs projets : Your Architecture & Design Enthusiasts ", et du fabricant Manade, spécialisé dans le design des espaces de travail. Avec Orga/nize, les deux éléments du duo associent leurs savoir-faire pour créer une gamme d'accessoires mêlant le feutre et l'acier, matériau de prédilection de Manade. Fauteuil Aurasens, Aurasens et Sellerie du PilatFondée par Olivier Zeller et Nicolas Leroy, designers, l'assise Aurasens permet d'ajouter des sensations tactiles à une expérience auditive. La marque éponyme et la Sellerie du Pilat, respectivement fabricant de sièges et artisan tapissier-décorateur spécialisé dans le sur-mesure, réalisent Fauteuil Aurasens, une méridienne dotée d'une trentaine de capteurs vibrants qui s'activent au rythme de la musique, alliant ainsi l'écoute au massage pour une expérience complètement immersive. Cuisine design industrielle, Marion Brun et Cuisines MorelCe projet allie la réflexion sur les nouveaux usages des produits domestiques du designer Marion Brun et le savoir-faire des Cuisines Morel, fabricant depuis 1932. Le concept comprend différents modules métalliques, réalisés dans un style industriel, permettant à ses utilisateurs de jouir d'une grande liberté dans l'aménagement de leur cuisine. Plissée, Alix Videlier et STAMP EditionLa collaboration entre le designer d'objet strasbourgeois avec la maison d'édition de renommée STAMP donne lieu à un produit à la fois esthétique et confortable. Avec ses courbes métalliques soudées à une structure en tube qui s'adapte au corps de son propriétaire, la chaise s'inspire des reliefs des Alpes. Mobilier de chambre d'hôtel, Agence Anaïs Gauthier et Futura EditionsEn réalisant ce modèle de chambre d'hôtel, le binôme composé d'Anaïs Gauthier " spécialisé dans le design de l'expérience client, le design sensoriel et l'architecture d'intérieur ", et du fabricant français de mobilier hôtelier Futura Edition, questionne l'usage des éléments de chambre d'hôtel fait par les clients. Le projet se concentre sur la tête de lit qui devient ici modulable et connectée. Sofa Fan, Salomé Bourny et BurovLauréate du Prix du public du 9e concours Cinna, le designer Salomé Bourny s'associe ici avec Burov, fabricant français de canapés et de fauteuils haut de gamme pour la création de Sofa Fan, un canapé qui mêle dans son design aussi bien la linéarité que les courbes dont le revêtement est également réalisé à base de tissus Burov. Prémonitions, Bina Baitel Studio et Le Lit NationalPrémonition est un triptyque de la célèbre entreprise du Lit National réalisé en collaboration avec le designer Bina Baitel, vainqueur à deux reprises des Aides à la Création du VIA " en 2008 et en 2015. Avec ces formes particulières, la gamme s'adapte aux nouveaux usages du lit avec un design colorés et contemporains. Exposition L'Incubateur VIA DESIGN jusqu'au 25 août à la Galerie VIA (11e arrondissement) Photographies : DR VIA Pour en savoir plus, visitez le site de VIA

Début juin 2017, les premiers projets sélectionnés au concours Réinventer Paris ont signé leurs protocoles d'accord avec la Mairie de Paris et déposé leurs permis de construire. Parmi ceux-ci, le projet du Relais d'Italie, qui consiste en la restructuration du conservatoire et surélévation de trois niveaux. Open Partners et Art de Construire en co-promotion. Architecte […] L'article Pablo Katz à pied d'"uvre au Relais d'Italie est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Après trois ans de travaux, Foncière des Régions a inauguré le 11 mai 2017 l'immeuble de bureaux Silex 1, une opération située au coeur du quartier Lyon Part-Dieu conçue par AIA Architectes et livrée en janvier 2017. Aujourd'hui louée en quasi-totalité, le projet traduit la volonté de renouveau de ce quartier tertiaire de référence grâce […] L'article Encore une nouvelle façade en Corian : Silex 1, signé AIA est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

La vocation de Silex 2, un projet conçu à Lyon par les agences Ma Architectes et Arte Charpentier pour l'opérateur Foncière des Régions, est de proposer une nouvelle forme urbaine et architecturale, tout en sublimant l'héritage, le style Part-Dieu. Cet ensemble est constitué d'une tour existante réhabilitée, de son extension accolée à la façade Nord […] L'article Silex 2, signal dans la skyline de Lyon est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

"Quitte à faire travailler bénévolement maîtres d'ouvrage publics, privés et maîtrise d'"uvre que ce soit au moins pour être utile, que ce soit en connaissance des causes à servir !" Au nombre de ces causes, Catherine Jacquot, présidente du CNOA, relève la réforme des institutions politiques et l'engagement des collectivités territoriales dans l'élaboration du cadre […] L'article Réinventer Paris 2 : "De l'utilité de l'architecture", par Catherine Jacquot est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Figure marquante de l'Atelier populaire des Beaux-Arts en 1968, Merri Jolivet n'a jamais cessé de questionner le monde en pratiquant de nombreux allers-retours entre Paris et ailleurs, l'engagement politique, l'action collective et l'exercice de la peinture, activité individuelle enrichie d'expériences et mûrement réfléchie. Engagement politique en mai 68 où Merri Jolivet participe activement à l'Atelier […] L'article Merri Jolivet " Itinéraires singuliers est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.