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Il y a 2 ans et 150 jours

Le Vietnam fait des promesses pour l'environnement, malgré une addiction tenace au charbon

Hanoï a promis de suivre le mouvement lancé lors de la COP26 l'an dernier, qui a appelé à la "réduction" de la part du charbon, désigné explicitement pour la première fois comme l'un des principaux responsables du changement climatique."Mais ce n'est pas vraiment ce que le Vietnam réalise sur le plan national", explique Nandini Das, chercheuse du groupe de réflexion Climate Analytics.Le pays de 98 millions d'habitants essaie de se tourner vers les énergies renouvelables pour alimenter sa croissance, l'une des plus élevées de la région, mais la politique autoritaire du gouvernement communiste met en péril son engagement d'atteindre la neutralité carbone en 2050.Quatre activistes écologistes de premier rang ont été envoyés en prison cette année, parmi lesquels Nguy Thi Khanh, qui a reçu en 2018 le prix Goldman pour l'environnement, le "Nobel vert", condamnée à deux ans derrière les barreaux pour évasion fiscale.Une accusation "inventée" par les autorités, ont dénoncé plusieurs organisations de défense des droits humains, dans une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, qui s'est rendu au Vietnam fin octobre.Le boom du solaire"Avec des figures écologistes en prison, je pense qu'il y a des doutes sérieux sur la capacité du pays à atteindre ses objectifs", estime Michael Sutton, le directeur du prix Goldman pour l'environnement."Des figures comme Mme Khanh sont importantes pour construire le soutien du public" vers des pratiques plus vertes, poursuit le responsable. Derrière la Chine et l'Inde, le Vietnam est le troisième pays dans le monde le plus impliqué dans les centrales à charbon, en matière de capacités de production existantes et à venir, selon l'organisme indépendant Climate Action Tracker.La part du charbon dans son mix énergétique est passée de 33% en 2015 à 52% en 2021, a relevé le groupe de réflexion Ember.Dans le même temps, la part du solaire a bondi de 2% en 2020 à 10% l'année suivante, l'une des hausses les plus importantes dans le monde, a souligné Ember.Le Vietnam prépare sa sortie du charbon par des investissements, ou des subventions à l'achat de panneaux photovoltaïques, qui en ont fait le dixième pays au monde en termes de capacité de production d'énergie solaire.Les effets de cette politique se font ressentir jusque dans un village reculé du delta du Mékong (sud), où Doan Van Tien arrose ses avocats, fraises et mandarines grâce à une pompe hydraulique alimentée par des batteries solaires."Ca a beaucoup changé ma vie", a déclaré l'agriculteur, qui peut désormais arroser ses arbres fruitiers sans avoir à payer pour l'essence qui alimentait le vieux groupe électrogène utilisé jusque-là.Ce changement a été rendu possible grâce à l'ONG créée par Nguy Thi Khanh, GreenID.Hanoï veut reprendre à son compte la dynamique. Les derniers objectifs climat publiés en juillet par le ministère de l'Environnement sont "clairs et bien plus ambitieux que (les) précédents", a remarqué Thang Do, chercheur en politique publique à l'Université nationale d'Australie.Dans sa nouvelle stratégie, le gouvernement veut réduire de 43,5% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, alors que son précédent objectif était de 9%. Les autorités prévoient un pic d'émissions de gaz à effet de serre en 2035 avant une baisse drastique jusqu'à la neutralité carbone en 2050.Changer les mentalitésMais il reste à voir comment Hanoï va mettre en pratique ses intentions, d'autant que celles-ci restent difficiles à déchiffrer, notamment en raison de la répression visant des militants qui contribuaient à sa transition énergétique.Dang Dinh Bach, un autre activiste derrière les barreaux, a travaillé pour informer les riverains des projets de centrales à charbon sur les risques posés par ces projets en matière de santé."Il leur a donné des conseils pour qu'ils comprennent leurs droits et puissent les mettre en pratique", explique à l'AFP sa femme, Tran Phuong Thao. Souvent, les habitants étaient "surpris et furieux", se rappelle-t-elle. "Les gens n'avaient aucune information sur ces projets."Si le Vietnam est engagé dans une course contre-la-montre contre le changement climatique, qui menace sa population dense concentrée le long du littoral en raison de la montée des eaux, il faut rester patient, prévient Thang Do."Toute l'économie dépend du charbon, donc c'est très difficile de faire changer les choses", explique-t-il."Ce n'est pas une décision facile de fermer une centrale à charbon pour aller ensuite vers le solaire ou l'éolien, ça prend beaucoup de temps et de ressources, et les mentalités doivent aussi changer", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 151 jours

le rachat de sobemo par fabemi ouvre de nouveaux horizons

Afin de conforter sa position sur le marché des produits préfabriqués en béton, Fabemi mène une stratégie de développement et d’investissement dynamique. Le Groupe l’a encore prouvé récemment en acquérant la société SOBEMO, basée à Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Cet investissement permet à Fabemi de renforcer ses capacités de production de blocs béton creux traditionnels et, à terme, de proposer l’ensemble de son offre dans le Grand Est et en Île-de-France.
Il y a 2 ans et 152 jours

La France a passé son premier pic de consommation électrique de l'hiver, selon RTE

Avec un pic de plus de 82 GW à 19h, la journée de lundi avait valeur de test. Mais tandis que la France grelotte, le signal de la plateforme d'alerte EcoWatt est resté vert lundi et le restera toute la semaine, a expliqué à l'AFP Jean-Paul Roubin, directeur exécutif clients et opération du système électrique de RTE.QUESTION: Comment le système électrique a-t-il absorbé ce premier pic?REPONSE: "Avec le retour sur le réseau de trois réacteurs en fin de semaine dernière, lundi le parc nucléaire a atteint un maximum d'environ 41 GW de capacité disponible (sur un total de 61,4 GW installés).Toute la puissance disponible des deux centrales à charbon de Cordemais et Saint-Avold restantes en France a été utilisée à hauteur de 1,8 GW, idem pour les centrales au gaz (9,5 GW) ainsi que pour les productions éolienne et photovoltaïque.Comme le vent s'est levé, la production éolienne a pu être portée en soirée à 5,5 GW (1,8 le matin), ce qui a contribué à couvrir plus largement la consommation à 19h, et à recourir à moins d'importations".Q: Quel a été le rôle de nos voisins européens?R: "Cette production disponible en France a été complétée par les importations: jusqu'à 7 GW à 9h et autour de 5,8 GW à 19h (en solde net), ce qui reste très loin des capacités maximales (entre 13 et 15 GW).On a importé en net des pays frontaliers et une partie est repartie vers l'Angleterre au moment où elle a eu besoin d'électricité. Mais RTE a toutefois réduit de moitié ses exports vers le Royaume-Uni.Pour la troisième fois en 2022 (après les 20 et 25 juillet), on a activé entre 9h et 10h un mécanisme de contrats d'assistance mutuelle avec l'Italie, la Belgique et la Suisse pour obtenir 1,25 GW d'imports supplémentaires.Cet ensemble a permis de couvrir la consommation et d'avoir des marges suffisantes pour ne pas avoir à placer lundi en signal orange sur EcoWatt, ni aucune journée de la semaine.On a pu également bénéficier entre 8H30 et 10H30 de 0,7 GW d'"effacement" de consommation électrique auprès d'entreprises volontaires françaises qui participent à un mécanisme d'ajustement en temps réel, ce qui représente l'équivalent d'une unité de production de charbon.Tous les moyens à notre disposition ont été suffisants et nous n'avons pas eu à recourir aux mesures d'urgence: l'interruptibilité (coupure volontaire des grands industriels), la baisse de tension et, le moyen ultime, signalé par une alerte rouge: le délestage".Q: Et les prochaines semaines?R: "On a surmonté dans de bonnes conditions la pointe la plus haute de cet hiver avec 2 GW de capacité de production disponible non engagée, on avait de la marge pour répondre à un aléa. Cette pointe se situait en-deçà du pic de 2022 (87 GW le 14 janvier).Jusqu'à la fin de l'année, il n'y a pas de risque de signal orange ou rouge. Les températures se radoucissent et l'activité économique va diminuer avec le début des vacances, la consommation va baisser. En outre, l'ensemble des gestes contribuent à la sécurisation du système électrique avec une baisse observée de la consommation d'électricité qui s'approche de 10%.Pour début janvier, il est beaucoup trop tôt pour savoir si on aura des signaux orange ou rouge car tout dépendra des conditions météos. Mais si la trajectoire de remontée du nucléaire se confirme, cela viendra sécuriser le mois de janvier".
Il y a 2 ans et 152 jours

Spie Batignolles lance une offre dédiée à l'impression 3D

REPORTAGE. Le constructeur propose d'imprimer des pièces en béton, standards et sur-mesure, dans son atelier en Île-de-France. Spie Batignolles assure ainsi accroître sa productivité et prévoit d'ouvrir deux autres sites de production en France.
Il y a 2 ans et 152 jours

Ne gaspillons plus nos énergies à les opposer, engageons-nous pour un mix responsable !

Le nucléaire décline partout dans le monde… sauf en FranceAlors qu’en 2021, la part du nucléaire dans le mix énergétique mondial est tombée, pour la première fois en 40 ans, à seulement 9,8%[1], le gouvernement français a lui annoncé sa volonté d’investir dans le développement de mini-réacteurs et centrales nucléaires, comme solution à la crise énergétique que nous traversons.Des centrales qui seront effectives dans 10 à 15 ans, si elles ne prennent pas le chemin de Flamanville, démarré depuis 2007, et récemment qualifié par la Cour des comptes d’ « échec opérationnel » impliquant des « dérives de coûts et des délais considérables ».[2]De manière corolaire, toujours sur l’année 2021, plus de 10 %[3] de l’électricité mondiale a été fournie par des infrastructures solaires et éoliennes, la contribution au mix énergétique de ces énergies renouvelables dépassant pour la première fois celle du nucléaire.La raison ? Les technologies d’énergies renouvelables, photovoltaïque et éolien en tête, sont aujourd’hui matures, et ainsi plus économiques, plus sûres et plus rapides à construire, rendant du même coup les projets d’énergies renouvelables plus compétitifs sur les marchés.Bien sûr, le contexte français est spécifique. Notre histoire avec le nucléaire fait qu’il est impensable de s’en passer du jour au lendemain. Mais on pourrait montrer plus de volontarisme à accélérer la transition. Par exemple, en mettant 1 euro dans le renouvelable, quand on met 1 euro dans le nucléaire. En mixant l’énergie d’hier avec d’autres sources d’énergie durables et de demain, le France s’engagerait vers un mix plus responsable pour progressivement se passer des énergies fossiles de toutes natures qu’elles soient carbonées ou minérales comme l’uranium.Redonnons l’exemple de la construction de l’EPR de Flamanville, dont le coût dépasse les 10 milliards d’euros, cela représente une centaine de centrales photovoltaïques, soit l’équivalent de 60 000 m² de panneaux installés et opérationnels, eux, en seulement quelques mois, qui ne nécessiteront pas ou presque pas de maintenance ni de frais d’exploitations, qui ne généreront aucun déchets de longues vie, polluants et nécessitant de grandes précautions de stockage pour des générations entières.Le photovoltaïque se démocratise … mais un soutien (géo)politique est encore nécessaireJamais le consensus social autour du rôle du photovoltaïque dans la transition énergétique n'a été aussi fort.Car non seulement la technologie photovoltaïque est mature et sûre, mais elle offre un avantage économique élevé, elle est produite à partir d’une énergie disponible du matin au soir, et fabriquée à partir de matériels recyclables jusqu’à 95%[4]. Car à la différence des énergies fossiles, le soleil est une source d’énergie inépuisable et accessible par tous et partout dans le monde.Des avantages bien perçus par les Français, qui, malgré la lourdeur administrative et une fiscalité peu incitative, investissent massivement dans l’achat de panneaux solaires[5].En conséquence, l’autoconsommation d’électricité n’a jamais connu un tel succès en France auprès des particuliers et, depuis plus récemment, des entreprises, toutes soucieuses de réduire leur facture ou du moins, dans le contexte actuel, d’en limiter l’envolée.Pour continuer à démocratiser le photovoltaïque et en faire une solution pérenne, c’est toute une filière qui doit aujourd’hui être repensée pour éviter les problématiques d’approvisionnement, la pénurie des composants, mais aussi pour maitriser l’empreinte environnementale de la construction des panneaux par exemple.Le 11 octobre dernier, la Commission européenne a lancé des travaux pour constituer une alliance européenne de l'industrie solaire photovoltaïque[6]. Son but : « développer les technologies de fabrication de produits et de composants solaires photovoltaïques innovants », et ainsi « contribuer à accélérer le déploiement de l’énergie solaire dans l’ensemble de l’UE et à améliorer la résilience du système énergétique de l’UE ».Comprenez : soutenir et renforcer une filière de production européenne face à la concurrence asiatique, dans un contexte énergétique de grande tension, qui (re)met les enjeux de transition au premier plan.Cette initiative, bien sûr, nous y souscrivons. Mais nous appelons aussi à l’adosser à une autre problématique : celle du prix de l’énergie, ou plutôt, de son calcul. Car dans un marché mondialisé basé sur le libre-échange, la valeur de l’énergie n’est pas calculée de la même manière selon les pays.Or, nous avons un intérêt commun, à travailler sur des modes de calcul du prix du kilowattheure unifié, intégrant des mesures d’impacts environnementaux de la production de l’énergie, et des taxes carbone en lien avec leur mode de consommation.In fine, la crise actuelle nous offre une opportunité unique de repenser notre rapport à l’énergie. Avec trois priorités. D’abord, moins consommer : la surconsommation s’observe aussi au niveau énergétique. Ensuite, relocaliser : la crise actuelle nous montre les limites de la mondialisation des marchés de l’énergie et les risques géopolitiques de nos dépendances. Enfin, transiger : les énergies renouvelables sont les (seules) options durables pour construire le modèle énergétique de demain, incluant les barrages, les éoliennes, la biomasse et d’évidence le solaire thermique et photovoltaïque.Tribune de Ian Bard, Directeur Technique et Commercial de SOLARWATT France (Linkedin).[1]World Nuclear Industry Status Report (WNISR)[2]L’EPR de Flamanville accuse un nouveau retard (lemonde.fr) [3]Commission kicks off work on a European Solar Photovoltaic Industry Alliance | European Commission (europa.eu)[4]Panneaux photovoltaïques : quel impact sur l'environnement. (solarwatt.fr)[5]Les Français se ruent sur les panneaux solaires (la-croix.com) [6] La Commission lance les travaux pour une alliance européenne de l’industrie solaire photovoltaïque | Commission européenne – Alliance industrie européenne photovoltaïque (europa.eu)
Il y a 2 ans et 152 jours

Démarche RSE récompensée : le groupe RECTOR LESAGE obtient le label engagé RSE de l’AFNOR, niveau confirmé

Le groupe Rector Lesage vient d’obtenir le label Engagé RSE, au niveau confirmé (3ème niveau sur une échelle de 4), de l’AFNOR. Rector est ainsi le premier industriel du secteur du béton à s’inscrire dans cette voie. Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction. Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :  décarboner les produits et les activités, limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité, assurer la sécurité et le bien-être au travail, maintenir son ancrage territorial. Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE. Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE. « Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSE  Le « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en œuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …). Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entreprise La stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs. Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons : Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités. La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie. Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables. Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité Un levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box. Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton. Assurer la sécurité et le bien-être au travail En plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple). Maintenir son ancrage territorial Outre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.  « L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là » conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.  Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au cœur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises – à l’exception des micro-entreprises – le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière. A propos de Rector Lesage Créée en 1953, Rector Lesage est une société familiale spécialisée dans le domaine des produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, elle développe et commercialise des systèmes constructifs pour le gros oeuvre des bâtiments. Elle est leader en France dans le domaine des planchers en béton précontraint pour les maisons individuelles ou groupées. Rector Lesage est présente sur tout le territoire français et en Europe avec ses 25 implantations et près de 1 000 salariés. https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 153 jours

Très forte baisse de la consommation d'électricité et de gaz des français en 2022 selon une étude Hello Watt Linky Gazpar

Grâce à son application gratuite de Suivi Conso, Hello Watt a pu collecter et décrypter les données présentées dans cet article, afin de vous proposer un baromètre de la consommation d'électricité et de gaz en France, en 2022. Cette première édition de notre baromètre force à constater une baisse significative de la consommation d'énergie sur l'année 2022, tant pour le gaz que pour l'électricité. Plusieurs causes peuvent être attribuées à cette réduction de la consommation :2022 fut une année aux températures clémentes, ayant d’ailleurs enregistré des records de chaleur aux mois de mai, juin, octobre et novembre. Ces températures ont ainsi permis aux particuliers d’allumer leur chauffage tardivement et donc de consommer moins d’énergie ;si le Gouvernement a instauré, en octobre 2021, un bouclier tarifaire pour protéger les consommateurs de la flambée des prix de l’énergie, liée à la crise énergétique actuelle ; certains Français ont tout de même pu subir de plein fouet des augmentations sur leurs factures énergétiques. En résulte une contrainte, pour certains ménages, de réduire leur consommation, dans le but de réaliser quelques économies d’énergie ;enfin, pour inciter les Français à la sobriété énergétique, une campagne gouvernementale de sensibilisation aux écogestes a été lancée en octobre 2022. Une campagne qui semble avoir un effet, si l’on en croit les tendances décryptées dans cet article.Rappel : quelles étaient les tendances de consommation en France en 2021 ?Avant d’étudier l’évolution de la consommation sur l’ensemble de l’année 2022, rappelons les tendances de 2021.Selon le Bilan RTE 2021 (Réseau de Transport d’Électricité), l’année 2021 a connu à la fois une augmentation de la production (+4,5%) et de la consommation d’électricité (+1,7%) par rapport à l’année 2020.Cette augmentation pouvait être expliquée en partie par la crise de la covid-19, qui avait radicalement réduit la production et la consommation des ménages en 2020.Les chiffres de 2021 correspondent alors davantage à ceux de l’année 2019 : l’on observait donc un “retour à la normale”. Mais cette tendance a-t-elle suivi son cours sur l’année 2022 ? On fait le point !Consommation d’électricité en France : quelles sont les tendances d’évolution observées en 2022 ?Alors, comment a évolué la consommation moyenne d’électricité des Français sur l’année 2022 ? Pour le savoir, nous avons analysé les données récoltées à partir d’un échantillon d’utilisateurs inscrits sur l’application Hello Watt.Consommation totale d’électricité, par mois, tous logements confondusSur les 69 175 ménages étudiés, les données recueillies nous permettent d’observer une baisse de la consommation moyenne d’électricité mensuelle des particuliers sur l’année 2022, en comparaison avec l’année 2021. La tendance s’inverse alors, comparée aux années 2020 à 2021, où la consommation d’énergie était en hausse.On relève notamment une forte baisse sur les mois d’octobre et novembre 2022, avec une réduction de la consommation de l’ordre respectif de -23,86% et -27,78% !Bien que la consommation moyenne d’électricité du groupe étudié soit globalement en baisse, elle reste sensiblement la même sur certaines périodes, à savoir les mois de février, juin, juillet, août et septembre 2022.Grâce aux données collectées, nous avons également pu établir que la tendance observée (baisse ou similarité selon les périodes de l’année) est identique pour les logements chauffés à l'électricité et pour les logements non équipés d’un chauffage électrique.De la même manière, si les données du mois de décembre ne sont pas encore disponibles, on peut tout de même prédire que la tendance restera à la baisse en vue des données observées aux mois d’octobre et de novembre.De plus, l’évolution du prix de l’électricité, en forte hausse depuis 2021 malgré l’instauration d’un bouclier tarifaire par le Gouvernement, contraint la population française à réduire sa consommation pour ne pas voir flamber son budget énergétique…Une autre cause peut aussi entrer en jeu : depuis le 17 octobre 2022, le Gouvernement a instauré une campagne publicitaire de masse, visant à sensibiliser les Français à la sobriété énergétique. La campagne gouvernementale Je baisse, j’éteins, je décale encourage en effet les ménages à consommer moins d’énergie, afin d’éviter les risques de courtes coupures potentielles, annoncées par RTE.Consommation d’électricité après correction des effets météorologiques, par moisEn novembre 2022, sur les 28% de baisse de consommation observés par rapport à l’année précédente : 16% sont dus au changement de comportement des consommateurs ; et 12% aux températures plus clémentes. Ces 16% sont à mettre en relation avec les chiffres annoncés par RTE (7%) et EDF (10%) : on observe ici l’intérêt d’avoir un bon outil de suivi et d’analyse de la consommation fondé sur Linky, comme l’application de suivi conso Hello Watt, pour faire encore plus d’économies.Consommation d’électricité pour le chauffage uniquement, par moisSelon les chiffres de Climat Air et Énergie, le chauffage représente 66% de la consommation électrique d’un appartement (ou d’une maison). Il est donc pertinent de s’intéresser à l’évolution de la consommation de chauffage des foyers français inscrits sur l’application Hello Watt et chauffés à l’électricité en 2022 ; cela dans le but d’évaluer la tendance de consommation en chauffage électrique de l’ensemble des ménages français.De fait, des algorithmes de décomposition spécialement créés pour isoler les chiffres concernant le chauffage uniquement tournent sur l’application de suivi conso Hello Watt. Nous pouvons ainsi déterminer quelle est la part du chauffage sur l’ensemble de la consommation d’un ménage. On fait le point !D’après les données observées sur cet échantillon de 3 563 foyers, les ménages chauffés à l’électricité ont revu à la baisse leur consommation de chauffage sur l’année 2022, et notamment sur les mois d’octobre et novembre. On observe en effet une baisse de la consommation de l’ordre de -75,41% en octobre et -57,13% en novembre, en comparaison avec l’année 2021 !Plusieurs causes peuvent être attribuées à cette réduction générale sur la consommation de chauffage électrique : tout d’abord, les températures douces de l’année 2022 ont permis aux ménages de retarder la période de chauffe, et donc de réduire leur consommation de chauffage électrique. Cette tendance peut notamment être observée sur les mois d’octobre et de novembre 2022, qui ont battu des records de chaleur (respectivement +4 °C et +3 °C en octobre et novembre 2022, comparé à 2021) et où l’on constate une forte baisse de la consommation par rapport à 2021 ;autre raison : l’inflation des prix de l’énergie, qui force de nombreux ménages à baisser leur chauffage, voire à ne pas se chauffer, pour ne pas se retrouver avec des factures d’électricité exorbitantes… ;vient enfin la campagne gouvernementale, lancée depuis le 17 octobre, qui incite les particuliers à consommer moins, notamment en leur communiquant des températures de consigne s’élevant à 19 °C pour les pièces de vie et 17 °C pour le reste du logement, chambres comprises.Consommation de gaz en France : quelles sont les tendances d’évolution observées en 2022 ?Comme pour l’électricité, nous avons analysé les données d’un échantillon d’utilisateurs de l’application Hello Watt, afin de connaître l’évolution de la consommation moyenne de gaz chez les Français de l’année 2021 à 2022.Consommation totale de gaz, par mois, tous logements confondusOn observe, ici aussi, une baisse globale de la consommation de gaz mensuelle au sein de l’échantillon de 13 377 foyers français étudiés sur l’année 2022. On relève cependant une légère hausse de la consommation de gaz sur les mois de juin et de juillet 2022, par rapport aux mêmes mois de l’année précédente. Celle-ci peut notamment être due :à la consommation du chauffe-eau des ménages. En effet, avec la chaleur observée lors de ces deux mois d’été, les particuliers ont peut-être pris plus de douches ou de bains pour se rafraîchir ;au fait que cette période soit éventuellement moins sujette à des départs en vacances.Les données que nous avons collectées nous ont par ailleurs permis de relever que les tendances de consommation observées selon les périodes (baisse ou correspondance avec l’année 2021) sont les mêmes pour les logements chauffés au gaz que pour ceux disposant d’un autre moyen de chauffage.Aussi, et de la même manière que pour l’électricité, la consommation de gaz estimée pour le mois de décembre 2022 devrait respecter la tendance de baisse observée sur le reste de l’année. Cette hypothèse se base sur les données disponibles pour les mois d’octobre et novembre 2022, au cours desquels la consommation de gaz a connu une forte réduction, de l’ordre de -60,42% en octobre et -32,77% en novembre.De fait, depuis 2021, les factures de gaz naturel se sont également vu augmentées, conséquence directe de la crise énergétique actuelle et de l’évolution du prix du gaz, en forte hausse suite aux conflits géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine.Par conséquent, nombreux sont les ménages qui ont dû restreindre leur consommation pour garder le contrôle sur leur facture de gaz, et ce, malgré le bouclier tarifaire mis en place par le Gouvernement depuis octobre 2021.Consommation de gaz pour le chauffage uniquement, par moisComme vu pour l’électricité, le chauffage représente une part majoritaire de la consommation énergétique d’un foyer (66% selon les chiffres de Climat Air et Énergie). Grâce aux algorithmes de décompositions développés pour notre application, nous pouvons déterminer la part que représente le chauffage sur l’ensemble de la consommation d’énergie d’un ménage. Intéressons-nous donc désormais à l’évolution de la part de chauffage sur la consommation globale de gaz des particuliers en France.Les données ne sont pas encore disponibles pour les mois de novembre et décembre 2022.Le graphique ci-dessus, qui prend en compte les données de 1 778 ménages inscrits sur l’application Hello Watt et chauffés exclusivement au gaz, démontre une fois encore une baisse globale de la consommation de gaz des particuliers en France, de l’année 2021 à 2022.Si les données pour les mois de novembre et décembre 2022 ne sont pas encore disponibles, on peut toutefois prévoir une régularité dans la tendance observée, et donc une réduction de la consommation également. Cette prévision s’établit en effet sur la forte baisse constatée en octobre, où la réduction de 2021 à 2022 était de l’ordre de -76,43% !Là encore, cette réduction de consommation peut être une conséquence :de la crise énergétique et des augmentations du prix du gaz, qui forcent certains ménages à consommer plus prudemment et à réduire leur consommation de chauffage pour s’y retrouver financièrement ;des températures clémentes de l’année en cours, qui a permis de retarder l’allumage des chauffages et donc de baisser la consommation hivernale des foyers chauffés au gaz ;de la campagne de sensibilisation diffusée par le Gouvernement, qui a potentiellement incité les Français à consommer de manière plus responsable.
Il y a 2 ans et 153 jours

Eiffage Métal fabriquera les pièces de transition du futur parc éolien offshore au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier

Les pièces, dont la production démarrera au printemps 2023,d'un diamètre de 6 mètres, mesureront 29,5 mètres de haut pour un poids...-Entreprises
Il y a 2 ans et 153 jours

Unicem : Bilan 2022 et projection 2023

Carole Deneuve, cheffe du service économique et statistique de l’Unicem, et Alain Boisselon, président, lors de leur conférence de fin d’année. [©ACPresse] Il est 9 h 00, au 16bis boulevard Jean Jaurès, à Clichy (92). Dans ses nouveaux locaux, l’Unicem vient de lancer sa traditionnelle conférence de fin d’année. Au programme : bilan de l’année écoulée puis, projection pour la suivante. La première partie n’est pas la plus drôle : le secteur de la construction est mis à mal par plusieurs problématiques. Tout d’abord, la guerre en Ukraine s’est ajoutée à la crise sanitaire. Conséquence directe : la hausse du prix de l’énergie et donc des coûts de production. Le prix du BPE a augmenté de 7 %, autant que la pierre et les granulats. Mais la grande problématique de cette fin d’année 2022 reste le comportement de stockage. Les granulats sont très faciles à conserver et c’est pour cela que les industriels en produisent plus, pour les stocker. Cependant, la demande est faible : « On est en train de passer d’un choc de l’offre à un choc de la demande, affirme Carole Deneuve, cheffe du service économique et statistique de l’Unicem. C’est-à-dire que la demande va être inférieure à l’offre. Et cela pourrait rendre très compliqué le début de l’année 2023. »   2023, la feuille de route d’Unicem en 4 axes Pour l’année à venir, l’Unicem a taillé une feuille de route en 4 axes. Tout d’abord, agir pour la Responsabilité élargie des producteurs (Rep). Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2023 et imposera aux producteurs de matériaux français de financer ou d’organiser la gestion des déchets de leurs produits en fin de vie. Cependant, l’Union a jugé trop court le délai de mise en place de la Rep, ne permettant pas aux acteurs de bien s’y préparer. L’Unicem est dans l’attente d’un retour du gouvernement sur cette question, alors que la date butoir se rapproche. Ensuite, l’Unicem continue ses travaux, afin de décarboner totalement ses activités. Pour la partie granulats, elle travaille sur l’électrisation des moteurs de ses machines. L’Unicem espère aussi produire de l’énergie verte et locale, en installant des panneaux solaires sur ses carrières. Pour le secteur du BPE, l’Union mise sur les alternatives au clinker pour décarboner le béton. De même, l’Unicem demande le maintien des dispositifs Pinel et PTZ. Elle milite pour une construction neuve plutôt qu’une rénovation, dès lors que la structure du bâtiment demanderait trop d’investissements. « Parfois, il faut déconstruire pour mieux reconstruire. Surtout que la construction neuve répond à toutes les problématiques pour atteindre la sobriété énergétique », explique Alain Boisselon, président de l’Unicem. Enfin, afin de lutter contre la hausse des prix, l’Unicem continue de miser sur l’économie circulaire avec un objectif d’indépendance minérale. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux ! Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées souhaite renforcer ses démarches
Il y a 2 ans et 153 jours

FFB : Coup de froid sur le logement neuf

Olivier Salleron, président de la FFB, ne prévoit pas une bonne année 2023… [©ACPresse] Ce mardi 13 décembre 2022, la FFB a tenu sa traditionnelle conférence de presse annuelle, pour dresser le bilan de l’année écoulée et donner ses perspectives pour 2023. « Malgré le ciel de traîne de la Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’année 2022 ressort comme une bonne période, en termes d’activité pour le bâtiment », explique Olivier Salleron, président de la FFB. En effet, malgré un ralentissement, la Fédération prévoit tout de même une année 2022 en croissance. « Au global, la production du bâtiment s’inscrira, hors effet prix, dans une hausse de 3,7 % en 2022. Même si c’est un peu moins que les 4,3 % initialement prévus en fin d’année dernière… » Du côté des emplois, « le secteur progressera de 15 000 postes en 2022, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. Après intégration des artisans non-salariés, le bâtiment comptera donc 94 000 actifs de plus qu’en mars 2020 ». Pour le détail, le segment amélioration-entretien aura augmenté de + 2,1 %, soit son niveau d’avant-crise, et de + 5,7 % pour le neuf. Sérieux coup de froid sur le logement neuf Pour ses perspectives 2023, la Fédération décrit un secteur du BTP sur deux autoroutes différentes. Pour les bonnes nouvelles, il faut regarder du côté de l’amélioration-entretien, boostée par la rénovation énergétique. Lire aussi : Bilan des “24 h du Bâtiment” « Pour ce secteur, la FFB s’attend à une progression assez rapide de la rénovation énergétique, à + 2,6 %. Elle sera tirée par MaPrimeRénov’, par un marché des CEE qui s’est redressé. Mais aussi par  le retour du crédit d’impôt pour la rénovation des locaux des TEP-PME et le plan de rénovation des écoles annoncé par le Président de la République lors des “24 h du Bâtiment”. Sans compter le contexte plus favorable aux économies d’énergie. Cette évolution positive se trouverait toutefois contrebalancée par une baisse des travaux non énergétiques, dans un environnement incitant à la prudence. » Des mises en chantier en fort recul Les mauvaises nouvelles viennent du logement neuf. « Le recul des permis de construire se transformerait en effondrement de 21,3 % en 2023. De fait, alors que les ventes reculaient de plus de 30 % dans l’individuel et de près de 15 % dans le collectif en 2022, l’environnement retenu ne permet pas d’envisager une compensation en 2023 », reprend Olivier Salleron. Et de poursuivre : «  L’impact sur les logements mis en chantier s’observerait immédiatement, avec un repli global de 8,6 %, et même de 13,1 % dans l’individuel. Compte tenu des délais de production et du niveau actuel des carnets de commandes, soit un peu plus de 7 mois en moyenne, l’activité associée ne reculerait cependant “que” de 2,6 %. » Un appel à l’aide au gouvernement par la FFB Pas mieux pour le résidentiel neuf qui s’infléchirait à – 0,8 %. « Au global, malgré l’entrée dans la crise du logement neuf, la production bâtiment s’afficherait en petite hausse de 0,7 % en 2023. Ceci, hors effet prix, soit encore 0,8 % en deçà du niveau de 2019. Il faut aussi signaler que la crise du logement neuf pourrait s’installer dans le temps, suite à la chute des permis prévue pour l’année prochaine. » Lire aussi : La FFB revoit à la baisse ses prévisions pour 2023 Cette crise du logement neuf s’expliquerait par plusieurs effets structurels. Telle, la hausse des coûts de construction, avec pour source la crise des matériaux. Tels, l’inflation et le surcoût de la RE 2020. Tel, le difficile accès au crédit des primo-accédants, la FFB évoquant un taux de refus de crédit actuel établi à 60 %. C’est pourquoi la Fédération appeler au rétablissement du PTZ à 40 % dans le neuf pour les zones B2 et C. Tout comme la mise en place d’un crédit d’impôt absorbant le surcoût de la RE 2020. Ou encore, le maintien du dispositif Pinel et un assouplissement du Zéro Artificialisation Nette (ZAN). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 153 jours

Knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois.A travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.Point conjoncturel, bilan 2022 et perspectives 2023Après une année 2021 de reprise très soutenue, l’exercice 2022 a été marqué par la demande de travaux en aménagement intérieur, plâtrerie et isolation, même si ceux-ci ont quelque peu fléchi au cours du second trimestre.Si la croissance du marché de la plaque de plâtre, cloisons et doublages, a ralenti après une année 2021 exceptionnelle (+15%), Knauf y revendique pour sa part une année 2022 stable, en dépit des problèmes rencontrés suite à une cyber-attaque mondiale.Et Christine Muscat, Directeur Général Knauf de développer :« Notre volume d’affaires tricolore est en légère croissance pour l’ensemble de notre Offre Globale vs 2021. Les plafonds en laine de bois Knauf affichent également une belle performance, avec une progression de +5% des ventes. Il en est de même des isolants PSE Knauf pour les façades, qui revendiquent une progression de +10%. Le volume des autres solutions d’isolants Knauf est quant à lui stable par rapport à 2021 ».Et de conclure :« Outre notre Offre Globale, Knauf s’engage vers toujours plus de services et de digitalisation afin d’accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs face notamment aux défis de la RE2020 et de la décarbonation ».Concernant les perspectives générales 2023, une année sous le signe d’une forte inflation, elles s’annoncent plus difficiles que l’exercice 2022 dans le logement neuf malgré une tendance annuelle encore positive (mise en chantier de logements +2,1% dans le diffus, 12 mois glissants à la fin du T3 2021 - +8,9% en 2021).Un ralentissement s’avère donc inéluctable. Quant au non-résidentiel, après un redémarrage plus tardif, la tendance commence juste à fléchir (+5,7%). Si les carnets de commande demeurent importants, les prix de l’énergie notamment ont atteint des sommets inédits, diffusant la crise à tous les secteurs et entraînant une inflation record.Aussi, la construction neuve ne devrait pas produire de croissance et la rénovation, portée par l’efficacité énergétique, poursuivra certainement sa tendance 2022 à +3% pour devenir le secteur moteur du bâtiment.Knauf renforce ses équipes au service des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvreKnauf s’engage toujours plus pour accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs afin de relever les défis de la RE2020 et de la décarbonation. Ainsi, 5 personnes dédiées viennent renforcer les actions de prescription déjà menées chez Knauf, pour répondre aux projets les plus ambitieux dès l’étape de conception. Sous la direction de Jean-Philippe Estner (architecte ENSAIS), Kamélia Halhali (Île-de-France Ouest / Ouest), Catherine Lillemann (Île-de-France Est / Nord), François Dassé (Sud-Ouest) Alain Boujemaaoui (Rhône-Alpes/Sud-Est) constituent la toute nouvelle équipe Prescription Knauf.Celle-ci aura pour mission d’assister efficacement tous les intervenants d’un projet dans toutes les phases d’études. Les chargés de prescription interviendront en amont, auprès des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études et économistes, afin de leur proposer les solutions Knauf les mieux optimisées pour leurs projets. Ils seront les garants des prescriptions des systèmes d’aménagement intérieur, des gammes de plafonds acoustiques, mais aussi de l’Offre Globale Knauf. L’objectif est ainsi de répondre efficacement à toutes les sollicitations, mais aussi d’identifier les projets futurs pour lesquels les solutions Knauf sont particulièrement adaptées.De nouveaux services digitaux Knauf dédiés a la prescription et aux plaquistesDans cette logique d’accompagnement et de développement de services, Knauf étoffe son offre à destination des professionnels du bâtiment avec une nouvelle application dédiée aux architectes, bureaux d’études et économistes : Planner Suite Knauf. Cet outil constitue pour ces acteurs, un outil 3 en 1 de productivité ultime de la planification de leurs projets.Accessible comme application sur le web ou comme Plug-in BIM disponible pour Revit et ArchiCAD, Planner Suite Knauf leur permet de rechercher et insérer aisément les produits et systèmes Knauf adaptés à leurs projets d’aménagement intérieur, ainsi que toutes les spécifications pertinentes par une simple recherche ou via une configuration multicritères, avec importation possible dans la maquette BIM.En posant quelques questions simples, sa fonction de recherche donne un aperçu des produits et systèmes qui correspondent aux besoins spécifiques, comme la résistance au feu ou l’affaiblissement acoustique. Il prend également en compte d’autres facteurs, tels que la disponibilité régionale, pour garantir que seuls les produits et systèmes pertinents pour l’emplacement du projet sont recommandés - une donnée particulièrement utile pour les projets transfrontaliers. Planner Suite Knauf valide immédiatement les données relatives aux systèmes proposés avec une vérification en continu de la validité des systèmes sélectionnés, pour une maquette BIM toujours à jour.La version Plug-in BIM les alerte également s’ils utilisent des produits qui ne sont plus commercialisés et leur recommande, de manière proactive, les alternatives possibles.Planner Suite Knauf leur permettra également, dans sa prochaine version, un processus d’appel d’offres simplifié, en fournissant les textes de cahiers des charges à télécharger et est leur facilitera aussi la rédaction de leurs appels d’offres grâce au configurateur intégré (à l’aide de descriptifs types d’ouvrages). Cette nouvelle version quantifiera aussi les métrés de manière automatisée pour le DCE.Par ailleurs, Knauf s’inscrit, depuis octobre 2022, en partenaire de BiM Cloisons, une entreprise qui facilite le travail des professionnels plaquistes 2.0. Conçu par des plaquistes pour les plaquistes, BiM Cloisons.Knauf constitue en effet un outil de dernière génération permettant une mobilité sans précédent et un accès universel aux données et documents générés avec, à la clé, plus de réactivité, plus de précision et plus de productivité.Avec l’aide d’un configurateur à l’interface intuitive et au design novateur, BiM Cloisons.Knauf s’impose comme compagnon digital idéal et 360°, assurant notamment la préconisation des choix technico-économiques les plus pertinents en fonction des contraintes de chaque chantier, en comparant et variantant, en quelques clics, les ouvrages les mieux adaptés techniquement et économiquement.BiM Cloisons.Knauf offre un accès rapide à la base de données Knauf Aménagement Intérieur. Un panel qui concentre à ce jour les systèmes Knauf les plus couramment utilisés en cloisons et contre-cloisons, doublages collés et plafonds démontables et non démontables pour les logements, les ERP et le tertiaire. Notons que le périmètre est appelé à se compléter pour présenter l’intégralité des solutions Knauf en Aménagement Intérieur.BiM Cloisons.Knauf s’adapte à toutes les phases de chantier, BIM ou non. Il assure un démarrage rapide des projets Revit® sous gabarits BIM Cloisons, afin de générer rapidement les métrés, les devis, les dossiers techniques et plans de repérage. Il s’impose également comme véritable atout concurrentiel grâce aux vues 3D dotées d’un niveau de détail très élevé.Enfin, en automatisant les processus de gestion, en générant en un clic tous les documents de gestion indispensables, BiM Cloisons.Knauf assure également la maîtrise des budgets et des évolutions, grâce à une mise à jour instantanée de toutes les données, supprimant ainsi les tâches redondantes et les saisies inutiles.BiM Cloisons.Knauf est donc un outil complet et polyvalent qui facilite le travail des plaquistes 2.0.Knauf : une longue tradition du biosourcéL’usine Knauf Fibre, qui vient de fêter cette année son 100ème anniversaire, constitue l’incarnation parfaite d’une longue tradition du biosourcé. Site certifié chaîne de contrôle PEFC, elle est la seule unité industrielle française de production de laine de bois. En 2021, elle a réalisé quelque 2,5 millions de m2 de panneaux monolithes et composites dédiés à l’isolation en sous-face de dalles (gamme Knauf Fibra®) et à l’isolation acoustique des plafonds et murs (gamme Organic).Dans une démarche d’éco-conception, la R&D Knauf est parvenue à encore augmenter le pourcentage de matériaux biosourcés en optimisant la composition des produits et leur procédé de fabrication. Ces améliorations ont permis de réduire les impacts de réchauffement climatique (total équivalent CO2) pour l’ensemble du cycle de vie des produits. Les FDES des produits concernés ont ensuite été recalculées, mises à jour et revérifiées par une tierce partie. Elles sont disponibles sur knauf.fr et sur la base INIES, ce qui favorise leur utilisation pour la construction bas carbone, notamment la RE2020.Et Knauf va encore plus loin. Dans la même lignée, afin d’apporter toujours plus de garanties aux concepteurs de bâtiments, Knauf s’est récemment rapproché de Karibati, expert du bâtiment biosourcé, pour certifier les produits Organic et Knauf Fibra® éligibles au label « Produit Biosourcé - Filière Française ».Une labellisation qui permet d’ailleurs aux maîtres d’ouvrages de bénéficier de « points » ou de « crédits » supplémentaires dans le cadre de certifications environnementales de chantier type « LEED » ou « BREEAM », ou encore de valoriser la quantité de bois utilisée dans les certifications d’ouvrage, par exemple pour les projets de construction ou de rénovation labélisés « Bâtiment Biosourcé » ou « BBCA » (Bâtiment Bas Carbone).Les produits Knauf concernés* (panneaux mono-composants, 100% laine de bois, certains complexes isolants mixant laine de bois, PSE et/ou laine de roche) deviennent ainsi les seuls produits en France à justifier de cette labellisation Karibati dans leurs catégories respectives : Knauf Fibra® pour l’isolation des sous-faces de dalles des logements collectifs, bâtiments tertiaires et ERP, les dalles Organic pour les parements intérieurs acoustiques et décoratifs. Notons que ce certificat « Produit Biosourcé et Filière Française » peut être librement téléchargé sur knauf.fr et que cette labellisation positionne sans équivoque les gammes Organic et Knauf Fibra® sélectionnées comme des « solutions biosourcées » pouvant ainsi pleinement répondre aux référentiels d’éco-construction comme le « Guide des matériaux biosourcés et commande publique » d’avril 2020.ThermaSoft® natura !Avec le lancement de la nouvelle solution d’isolation intérieure Knauf ThermaSoft® natura en début d’année, Knauf confirmait sa volonté d’élargir ses propositions d’isolants biosourcés. Si la période de référencement s’est avérée particulièrement longue, les retours terrain sont très positifs de la part des installateurs concernant les qualités du produit. Depuis août, la montée en puissance est exponentielle et devrait atteindre 300 000 m² vendus en 2022.
Il y a 2 ans et 153 jours

Lafarge La Malle malmenée par des militants écologistes

La cimenterie Lafarge de La Malle (13) a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. [©Holcim]. Samedi 10 décembre 2022, la cimenterie de La Malle, implantée à Bouc-Bel-Air (13), a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. Ceux-ci reprochent l’impact sur le climat de cette usine. De son côté, Lafarge fait part de son incompréhension : « S’attaquer au leader de la décarbonation des matériaux de construction revient à attaquer tous les acteurs de l’industrie mobilisés dans notre pays en faveur de la transition écologique, déclare Loïc Leuliette, porte-parole de Lafarge. A l’heure de la réindustrialisation de la France, cette attaque est d’autant plus regrettable au regard de l’implication de notre entreprise dans les territoires. » Un site exemplaire en matière de transition écologique Lire aussi : L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse En effet, le site de La Malle Bouc-Bel-Air du groupe Lafarge est un modèle français et européen dans la production de matériaux de construction bas carbone. A l’heure actuelle, il mène deux projets lauréats du fonds décarbonation de France Relance. Tout d’abord, la “Formulation bas carbone”, qui vise à la production pérenne de l’argile calcinée pour des ciments innovants et bas carbone. Ensuite, “l’Energie décarbonée”, qui est un atelier de traitement pour le recyclage de biomasse issue de “fines de bois”. Cette ressource est ensuite utilisée comme combustibles alternatifs décarbonés pour les opérations de production. Le Sfic au soutien de Lafarge Pour sa part, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a apporté son soutien à Lafarge. Il a dénoncé l’attaque avant de rappeler l’importance de l’industrie cimentière pour l’économie circulaire. Chaque année, ce sont plus de 1,5 Mt de déchets qui sont valorisés dans les 25 cimenteries françaises. Et quelque 1,8 Mt de CO2 d’origine fossile sont ainsi économisés. L’industrie cimentière française représente 25 000 emplois, le plus souvent locaux. Le Sfic met en lumière les efforts fournis par la filière en matière de transition écologique. Il a assuré son soutien à tous ses adhérents, dont l’usine de La Malle fait partie. De son côté, Lafarge a déposé une plainte. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 153 jours

Engie remporte un projet éolien en mer flottant au large de la Californie

Ocean Winds, filiale détenue à parts égales avec la société EDP Renewables, s'est vu attribuer le projet par le Bureau fédéral américain de l'administration de l'énergie dans les océans (BOEM), à l'issue d'un processus d'enchères présenté dans le communiqué comme "une première pour de l'éolien en mer flottant aux Etats-Unis".Les droits obtenus portent sur une zone de 325 km2 à Morro Bay, au large des côtes du centre de la Californie, selon le communiqué. Le champ sera situé loin des côtes --à 90 km environ-- et très en profondeur --plus de 500 mètres-- dans l'océan Pacifique.Quatre autres lots ont été attribués à d'autres sociétés (RWE Offshore Wind Holdings, California North Floating, Equinor Wind US et Invenergy California Offshore), selon le BOEM.Au total, l'administration fédérale américaine proposait aux enchères cinq lots pour une production d'électricité attendue de 4,6 GW et une capacité de desserte électrique plus d'1,5 million de foyers.Engie a précisé qu'Ocean Winds avait comme partenaire l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada (Canada Pension Plan Investment Board), et le lot remporté avec ses partenaires par la filiale d'Engie a été vendu 150 milliards de dollars, selon le BOEM.L'éolien en mer flottant est une technologie dont les coûts restent encore proportionnellement élevés même s'ils commencent à baisser et que la taille des champs commence à augmenter, a souligné Sergio Val, directeur général Engie Renouvelables en Europe, administrateur d'Ocean Winds.Le secteur compte encore peu de concurrents -- seulement sept entreprises ont participé aux enchères en Californie-- mais il a l'avantage de proposer une "énergie renouvelable avec une faible intermittence", a mis en avant M. Val lors d'un point presse téléphonique.Engie revendique pour sa part dix ans d'expérience et divers projets ou réalisations dans le monde, en Ecosse, en Corée du Sud, au Portugal ou en France à titre pilote à Leucate dans le golfe du Lion.Avec le projet californien Golden State Wind et deux autres sur la côte Est, Mayflower Wind avec la Shell et Bluepoint Wind au large de New York et du New Jersey, Ocean Winds comptera désormais près de 6 gigawatts (GW) d'éolien flottant en développement en Amérique du Nord, rappelle Engie.Le groupe français est également implanté dans l'éolien terrestre et le solaire en Amérique du Nord, avec plus de 4,5 GW de projets en opération et en construction, ainsi que 12 GW de projets solaires et de stockage par batterie acquis par le groupe en 2022.Engie, ex-GDF-Suez, est le fournisseur historique de gaz en France, où il est également premier développeur d'énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 154 jours

En Vendée, une production 100% locale de solutions biosourcées signée Biofib'Isolation

BIOSOURCE. La coopérative agricole vendéenne Biofib'Isolation propose des matériaux biosourcés de construction en circuit court. Coup de coeur du jury des Trophées start-up lors du salon EnerJ-meeting Lyon 2022, la marque aspire à multiplier par trois sa production.
Il y a 2 ans et 154 jours

Vers une crise du logement neuf en 2023 ?

Malgré le ciel de traine de la Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine, 2022 ressort comme une bonne année en termes d'activité pour le bâtiment.Les permis de construire dans le logement neuf s'inscriront en hausse de 3,1% en 2022, ce qui masque une envolée de 11,7% dans le collectif et un recul de 7,1% dans l'individuel. La FFB table toutefois sur une baisse de 1,9% des logements commencés en 2022, à 394 000 unités. De fait, après une première moitié d'année portée par la dynamique de 2021 et les anticipations de l'entrée en vigueur de la RE2020, la seconde souffrira de la dégradation de la situation générale. Au global, grâce à cet assez bon début d'année, singulièrement dans l'individuel, la production en volume des entreprises affichera une hausse de 5,1% en 2022.Après deux années de marasme, le non résidentiel neuf connaitra enfin un rebond d'activité. De fait, les surfaces autorisées et commencés ressortiront en hausses respectives de 6,2% et 4,9% en 2022. Les bâtiments industriels (y compris locaux logistiques), les locaux commerciaux et les bureaux afficheront les plus fortes progressions. Pour les deux premiers segments, les surfaces mises en chantier progresseront de 15,6% et 13,1% ; les surfaces autorisées de 6,9% et 28,2%. Pour les bureaux, l'inflexion s'avère plus récente et ne concernera que les permis, en hausse de 18,5%, alors que les surfaces commencées reculeront encore de 7,5%. Hors effet prix, l'activité en non résidentiel neuf progressera de 6,6% en 2022.Quant à l'amélioration-entretien, l'année s'avère en demi-teinte. La FFB retient une hausse de chiffre d'affaires de 2,1%, mais espérait beaucoup plus. Le contexte général, mais surtout la crise du marché des CEE et la fin prématurée du crédit d'impôt en faveur de la rénovation énergétique des locaux des TPE-PME sont venus contrebalancer l'essor de MaPrimeRénov' et les effets du plan de relance en termes de rénovation des bâtiments d'État.Au global, la production du bâtiment s'inscrira, hors effet prix, en hausse de 3,7% en 2022. C'est un peu moins que les 4,3% initialement prévus en fin d'année dernière et le niveau d'activité d'avant-crise sanitaire reste à atteindre.L'emploi dans le secteur progressera de 15 000 postes en 2022, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. Après intégration des artisans non salariés, le bâtiment comptera donc 94 000 actifs de plus qu'en mars 2020.Il en découle une baisse de productivité en tendance, due pour une large part à la désorganisation des chantiers née de la pandémie, puis des difficultés d'approvisionnement. Elle se traduit aussi en choc sur les trésoreries, donc en fragilisation des entreprises, alors que le remboursement des PGE a commencé.L'amorce d'une crise du neuf en 2023La FFB retient un PIB en modeste croissance de 0,4% en 2023. Sous l'hypothèse d'absence de nouvel affolement des prix de l'énergie, l'inflation se tasserait au second semestre, la ramenant à 4,3% en moyenne annuelle. Le marché du crédit resterait toutefois sous tension, avec des taux d'intérêts à l'immobilier un peu au-delà de 3% en moyenne sur l'année, un taux d'usure et des règles du HCSF continuant à mordre, et enfin une prudence renforcée des établissements de crédit face à une situation européenne et mondiale assez incertaine.Le recul des permis de logements se transformerait alors en effondrement de 21,3% en 2023. De fait, alors que les ventes reculaient de plus de 30% dans l'individuel et de près de 15% dans le collectif en 2022, l'environnement retenu ne permet pas d'envisager une compensation en 2023. L'impact sur les logements mis en chantier s'observerait immédiatement, avec un repli global de 8,6%, et même de 13,1% dans l'individuel. Compte tenu des délais de production et du niveau actuel des carnets de commandes, soit un peu plus de 7 mois en moyenne toutes tailles d'entreprises, tous territoires et tous métiers confondus, l'activité associée ne reculerait cependant « que » de 2,6%.Dans le non résidentiel neuf, les surfaces autorisées s'infléchiraient, à -0,8%. La baisse se révèlerait plus nette encore pour les bâtiments administratifs, à -2,5%, les collectivités locales privilégiant la rénovation du parc existant. Néanmoins, la dynamique des permis relevée en 2022 porterait les mises en chantier de 2023, qui s'afficheraient en hausse de 2,7%. La production ressortirait alors en hausse de 1,7%.Pour l'amélioration-entretien, la FFB s'attend à une progression assez rapide de la rénovation énergétique, à +2,6%. Elle sera tirée par MaPrimeRénov', un marché des CEE qui s'est redressé, le retour du crédit d'impôt pour la rénovation des locaux des TEP-PME, le plan de rénovation des écoles annoncé par le Président de la République lors des « 24h du bâtiment » et un contexte plus favorable aux économies d'énergie. Cette évolution favorable se trouverait toutefois contrebalancée par une baisse des travaux non énergétiques, dans un environnement incitant à la prudence. Ces deux composantes additionnées, l'activité en amélioration-entretien s'afficherait en hausse de 2% en 2023.Au global, malgré l'entrée dans la crise du logement neuf, la production bâtiment s'afficherait en petite hausse de 0,7% en 2023, hors effet prix, soit encore 0,8% en-deçà du niveau de 2019. Il faut aussi signaler que la crise du logement neuf pourrait s'installer dans le temps, suite à la chute des permis prévue pour l'année prochaine.Compte tenu du surplomb passé de l'emploi sur l'activité, les effectifs se stabiliseraient en 2023, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. D'autant plus que les difficultés de recrutement s'intensifieraient.Reste la question de l'évolution de la sinistralité dans le bâtiment, largement conditionnée par celle des coûts supportés par les entreprises, à nouveau orientés en forte hausse.Assurance chômage, les pistes de la réformeConcernant le régime d'assurance chômage, la FFB soutient les pistes de réforme en cours. Le dispositif d'indemnisation français ressort bien plus favorable que beaucoup de systèmes étrangers si l'on prend en compte le niveau et la durée d'indemnisation, et c'est tant mieux. Néanmoins des réformes sont indispensables. Le déficit de notre régime de retraite atteint 64 Md€ à fin 2021 et le taux de chômage reste à 7,3%, alors que dans la plupart des secteurs, les entreprises éprouvent de grandes difficultés à recruter.Nous soutenons ainsi la réduction des durées d'indemnisation de 25% lorsque le marché du travail est porteur et permet un retour à l'emploi plus aisé. Il est en revanche justifié de maintenir la durée d'indemnisation si la conjoncture s'avère moins propice à retrouver un travail. Cet effet contracyclique permettra de conserver un équilibre entre protection des demandeurs d'emploi et incitation à reprendre un emploi visant à permettre une réduction des difficultés de recrutement.Nous sommes également favorables au fait d'assimiler un « abandon de poste » à une démission et donc à ne pas permettre l'indemnisation, mais aussi au fait de supprimer l'accès aux allocations chômage en cas de refus réitérés d'un CDI à la suite d'un CDD ou d'un contrat d'intérim sur le même poste, au cours des douze derniers mois.Projet de loi « Asile et Immigration »Enfin, la FFB suit de près le projet de loi « Asile et immigration ».Compte tenu des déclarations récentes de plusieurs ministres, ainsi que des éléments à notre disposition, un titre de séjour « métier en tension » semble envisagé. La FFB prend acte de cette orientation, notre profession étant très créatrice d'emplois. Il resterait toutefois nécessaire de distinguer le cas d'une personne qui exerçait une activité professionnelle en situation régulière et n'a pas vu son titre de séjour renouvelé de celui d'une personne ayant toujours été en situation irrégulière.La Fédération souhaite que l'apprentissage du français ne soit pas financé par les seules entreprises, alors que celles-ci contribuent déjà largement aux différents dispositifs de formation professionnelle.Il est également indispensable de s'assurer que les personnes pouvant bénéficier d'un titre de séjour « métier en tension » aient les compétences requises pour travailler sur les chantiers ; le simple fait d'intervenir sur un chantier en situation irrégulière ne saurait l'assurer.De plus, la FFB rappelle sa proposition, portée lors des Assises du BTP, de limiter la sous-traitance en cascade à deux ou trois niveaux. Au-delà, en effet, la multiplication des intervenants peut favoriser en bout de chaîne des situations de travail illégal.La Fédération renouvelle également sa demande d'un contrôle accru des chantiers, notamment en soirée et pendant les week-ends. La Carte BTP mise en place depuis plusieurs années, à l'instigation de la profession, facilite ce contrôle. Tous les salariés qui « accomplissent, dirigent ou organisent, même à titre occasionnel, secondaire ou accessoire » des travaux de bâtiment ou des travaux publics doivent l'avoir en leur possession.Enfin, il serait important de répondre, dans le projet de loi, à la problématique du droit au séjour des jeunes étrangers ayant bénéficié d'un contrat d'apprentissage et justifiant d'une embauche à leur majorité, mesure portée par la FFB lors des élections législatives de juin 2022.
Il y a 2 ans et 154 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 154 jours

Tout sur la préfabrication au centre de design de l’Uqam

Production par lots. Procédé Camus de construction pour panneaux en béton armé, 1954. [©Courtesy of US National Archives] Le Centre de design l’université du Québec à Montréal (Uqam) présente “Architectures en production. Visées de la préfabrication, un regard historique et analytique”. Une exposition qui porte sur la préfabrication architecturale à travers le temps et ses différentes typologies de construction. Elle propose des maquettes, des photographies, des illustrations de systèmes constructifs. Et pour les non-initiés, un glossaire des termes de la préfabrication. A travers 200 ans d’histoire et plus de 700 réalisations conçues dans une cinquantaine de pays, des projets historiques et contemporains y sont mis en perspective. Afin de comprendre les liens entre l’évolution de nos sociétés et leurs modes de construction. Lire aussi : Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde La préfabrication tout au long du XXe siècle Mécanisation du chantier. Tournalayer : Méthode de transports et de coffrages mobiles pour structures en béton armé, 1952. [©LeTourneau University Archives] L’exposition montre la diversité et l’abondance de l’expérimentation depuis le début de l’industrialisation. Elle met en place une chronologie graphique de propositions, qui révèle comment les méthodologies de fabrication ont dicté la trajectoire de la préfabrication tout au long du XXe siècle. Et continuent de façonner les stratégies contemporaines. Une analyse comparative de projets clefs met aussi en lumière la relation conceptuelle entre “l’ancienne” et la “nouvelle” préfabrication. Enfin, quatre prototypes présentés sous forme de maquettes illustrent des approches récurrentes, couvrant les vastes possibilités de la préfabrication. Lire aussi : La préfabrication à la mode du bas carbone De la simple préfabrication d’éléments aux systèmes de construction industrialisés très complexes, en passant par la construction hors site, l’architecture d’aujourd’hui est stimulée par la numérisation avancée. Tous ces concepts pointent vers la même idée : la préparation de sous-ensembles reproductibles dans un environnement contrôlé, avant d’être utilisés dans la réalisation d’un bâtiment. L’attrait de la préfabrication réside dans sa capacité à accroître la productivité et la qualité, tout en condensant les échéanciers et en réduisant les coûts. La préfabrication idéalisée par les architectes a produit certaines des visions les plus passionnantes, puissantes et ambitieuses de la discipline. Aujourd’hui, l’application de la fabrication additive et numérique renouvelle la quête de fabrication de l’avenir. Avancées avec le Modernisme Maison des jours meilleurs : Maison prototype avec noyau central sur socle en béton, 1956. [©CNAC/MNAM, Dist. RMN-Grand Palais] Parfois critiquée pour ses modèles standardisés et répétitifs, la préfabrication a alimenté le désir de nouveauté architecturale du Modernisme. Fabricants, inventeurs, designers industriels, architectes, constructeurs et artisans spécialisés ont tous développé des attitudes spécifiques à l’égard de la construction hors site. Si certains y voyaient un potentiel pour résoudre des problèmes, tels que les crises du logement et la stagnation de la productivité du secteur de la construction. D’autres ont perçu une menace pour la créativité et le caractère distinctif de l’architecture. Jusqu’au 22 janvier 2023Centre de design de l’Uqam1440 rue SanguinetMontréalEntrée libre Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 154 jours

Chauffage bois : le parc d'appareils sur la bonne voie pour atteindre son objectif PPE

FOCUS. Élément central de la production de chaleur renouvelable, nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques du pays, le chauffage au bois domestique est présenté comme "la première source d'énergie renouvelable du pays". Toutes les familles d'appareils - poêles à bûches et granulés, inserts, cheminées et chaudières à pellets - sont en croissance.
Il y a 2 ans et 154 jours

Cemex recycle 100% des matériaux minéraux de démolition de l'immeuble Lightwell à La Défense afin de les réutiliser pour sa reconstruction

Les 7000 m3 de matériaux minéraux issus de la démolition du bâtiment sont totalement revalorisés par CEMEX et transformés en granulats recyclés. Une partie de ces matériaux secondaires est destinée à la production du béton prêt à l’emploi qui sera mis en œuvre dans le cadre de certains travaux de restructuration du même édifice.Un exemple remarquable d'économie circulaireDepuis mai dernier, CEMEX reçoit les matériaux de démolition sur sa plateforme dédiée à l'économie circulaire et située sur le port de Gennevilliers. Une fois réceptionnés, ils sont scrupuleusement triés puis transformés en granulats. Ces granulats recyclés sont ensuite directement acheminés vers l'unité de production CEMEX de Nanterre où ils entrent dans la composition du béton prêt à l'emploi livré sur le chantier Lightwell.La proximité du site de production est un réel atout pour la gestion du chantier. Les matériaux continueront d’être réceptionnés à Gennevilliers jusqu'à début 2023, tandis que les livraisons de béton prêt à l'emploi, pour un total de 6.000 m3 , se feront jusqu'en octobre 2023.Le recyclage et la valorisation des matériaux de construction sont des leviers essentiels de la stratégie Future in Action de CEMEX, le programme de l'entreprise visant à atteindre l'excellence en matière de développement durable par le biais de l'action climatique, de l'économie circulaire et de la gestion des ressources naturelles. Dans toute sa région EMEA*, CEMEX recycle et récupère chaque année plus de 10 millions de tonnes de déchets, de matériaux de construction et de sous-produits d'autres industries.Une offre « gagnant-gagnant-gagnant »Un partenariat entre les entreprises Lesueur TP, Petit et CEMEX a naturellement pris forme devant la volonté de chaque partie prenante de concrétiser une démarche circulaire. L'entreprise de démolition souhaitait en effet disposer d'un exutoire garantissant la revalorisation de la matière, l'entreprise de construction voulait utiliser un béton prêt à l'emploi fabriqué à base de granulats recyclés, tandis que CEMEX, fournisseur de matériaux, disposait d'une solution de proximité pour répondre à l’ensemble des attentes.Pour Janina Baigus, responsable des solutions durables chez CEMEX France : «Nous avons su adapter notre offre commerciale aux spécificités du chantier, notamment pour l’enlèvement du béton, qui sera réalisé par des camions-malaxeurs abaissés spécialement conçus par l'entreprise Petit, du fait des contraintes d'accès au chantier.»Cette offre circulaire de produits et services adaptés aux spécificités du chantier contribue à l'atteinte des hauts niveaux de performance environnementale visés par le projet Lightwell : certifications HQE « Exceptionnel », BREEAM « Excellent », et BBC-Effinergie Rénovation RT – 40%.Une fois restructuré, cet immeuble de 10 étages proposera 35.000 m² d'espaces de travail et de services dont un business center avec un auditorium modulable de 200 places ainsi qu’un espace Wellness Center ouvert sur l’extérieur, dédié au sport et au bien-être. Lightwell offrira également 1.000 m² de terrasses extérieures végétalisées et aménagées, dont un rooftop de 500 m².*EMEA : Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie
Il y a 2 ans et 154 jours

Eiffage veut s'offrir Sun'R, spécialiste en énergie solaire et agrivoltaïsme

Le solde du capital sera conservé par le fondateur Antoine Nogier et l'équipe de management, et l'opération -dont le montant n'est pas dévoilé- sera réalisée par le rachat d'actions existantes simultanément à une augmentation de capital entièrement souscrite par Eiffage, indique le groupe dans un communiqué.Installations de centrales solaires au sol ou de panneaux solaires sur des bâtiments agricoles, Sun'R, créée en 2007, est aussi spécialisée dans les ombrières solaires sur les parkings publics ou de centres commerciaux. La société est également un des pionniers de l'agrivoltaïsme en France, c'est-à-dire un outil agricole de protection des cultures composé de persiennes protégeant les plantes des rayons du soleil et produisant de l'électricité. Sun'R a obtenu en 2021 le statut de société à mission et s'est fixé comme objectif d'accélérer les transitions agricole et énergétique afin de répondre aux conséquences du réchauffement climatique.Elle dispose d'un portefeuille de plus de 100 mégawatts (MW) en exploitation et 300 MW en développement en France et à l'étranger. En agrivoltaïsme, la filiale Sun'Agri dispose de 220 hectares protégés ou en étude, équivalent à une puissance d'environ 150 MW.Par ailleurs, Volterres, la filiale d'électricité verte en circuit court, livrera 600 GWh en 2022 sur 10.000 sites professionnels grâce à un réseau de plus de 40 centrales de production d'énergie renouvelable partenaires.Avec cette acquisition, Eiffage entend "accélérer son déploiement dans les énergies renouvelables". La réalisation de l'acquisition devrait intervenir "au cours du 2e semestre 2022".
Il y a 2 ans et 155 jours

Photovoltaïque : Eiffage finalise l'acquisition de Sun'R

Sun'R, dont Eiffage Concessions a acquis 75%, est spécialiste du développement et de la production d’électricité photovoltaïque, de...-Entreprises
Il y a 2 ans et 155 jours

L'Assemblée adopte de nouvelles dérogations pour des installations photovoltaïques sur le littoral

L'article, adopté en première lecture avec 34 voix contre 16, vise à répondre au manque de foncier qui fait obstacle à la hausse des capacités photovoltaïques en France.De nouvelles dérogations sont ainsi prévues pour permettre l'implantation d'installations d'énergie solaire ou de production d'hydrogène renouvelable sur des friches, c'est-à-dire des espaces déjà artificialisés, des anciennes carrières ou d'anciennes décharges.Ces dérogations restent limitées, et ne pourront par exemple pas concerner des zones pouvant être utilisées pour l'agriculture ou le pastoralisme.Avec l'accord du gouvernement, un amendement proposant une dérogation spécifique pour la Guyane et Mayotte a été adopté.L'Assemblée a également voté en faveur d'un article permettant l'installation de centrales solaires au sol "en discontinuité d'urbanisme" dans certaines communes de montagne ne pouvant aujourd'hui pas le faire.
Il y a 2 ans et 155 jours

MAF ATLANTIQUE met son expertise en portes et cloisons résistantes au feu, au service du chantier ISSY CŒUR DE VILLE

Issy cœur de ville, c’est un projet d’éco-quartier initié en 2016 par la ville d’Issy Les Moulineaux (92) dont la livraison a débuté en juin dernier. 17 270 m2 de commerces et services, 40 900 m2 de bureaux… un chantier gigantesque confié au promoteur Altaréa avec le cabinet d’architecture Valode & Pistre. En entreprise générale : Bouygues Construction. À l’ouvrage et mandatée par Bouygues Construction, pour les portes automatiques et les portes et parois vitrées anti incendie, dans les parties Bureaux et Infra/Mail/Commerces : l’entreprise RECORD. Celle-ci choisit d’emblée de s’associer à MAF ATLANTIQUE pour lui confier la conception et la fabrication des ouvrages résistants au feu dont il est spécialiste. Résultat : 450 m2 de surfaces vitrées fabriquées sur mesure pour ce projet d’envergure. Rdc IMC : menuiserie vitrée acier EI60 B1- Hall : cloison acier vitrée EI60 + Porte 1 vantail RdC B1 : Paroi monumentale bord à bord EI60 + partie ouvrante 2 vantaux vitrés acier E30. Lorsqu’il est contacté par Record en 2019 pour concevoir et fabriquer différents ouvrages feu de deux super-entités du projet Issy Cœur de Ville, MAF Atlantique accepte de relever le défi. Il s’agit certes d’un très grand chantier auquel la PME guérandaise peut répondre. Mais, c’est surtout l’occasion pour son DG Guillaume Leborgne, et ses équipes, de s’attaquer à un superbe défi technique d’ouvrages feu complexes et sur-mesure.   Record, n’étant pas spécialiste des normes anti incendie et ne possédant pas les PV et certifications feu, a spontanément choisi d’associer MAF Atlantique au projet. Il lui propose d’être son partenaire pour la conception et la fabrication des ouvrages feu, il se charge de l’installation. À la clé : 450 m2 de surfaces vitrées résistantes au feu incluant portes battantes et cloisons vitrées conçues et fabriquées sur mesure par MAF Atlantique, en partenariat avec Record.  » Nous ne pouvions répondre à cet appel d’offre sans s’appuyer sur un fabricant partenaire spécialisé dans les normes anti-incendie comme MAF Atlantique, avec qui nous avions déjà travaillé. Ce projet s’est d ’ailleurs mené en toute transparence et en bonne intelligence entre nos deux entreprises et Bouygues Construction, » déclare François-Xavier Vlin, directeur régional de Record. Au total MAF Atlantique a fourni 36 unités de portes battantes E et EI avec acoustique.Également, différentes tailles de menuiseries vitrées avec châssis fixe acier pour parois bord à bord, toutes installées en intérieur (rez-de-chaussée, niveaux et sous-sols) par Record. Elles équipent, pour la majorité, la super-entité BUREAUX du chantier qui regroupe 3 ensembles de bureaux (répartis dans 3 bâtiments B1, B2, B3). Elles équipent également, dans la super entité INFRA/MAIL/COMMERCES, au niveau des ERP, la salle polyvalente, les parkings, les sas, les paliers, les escaliers et les locaux techniques. Pour Guillaume Leborgne, directeur de MAF Atlantique,    » Ce partenariat avec Record prouve que la mutualisation des compétences et la complémentarité des savoir-faire deviennent une vraie force, le projet étant davantage motivant lorsqu’il est partagé et qui plus est lorsque le suivi de chantier se passe bien et en confiance avec les partenaires. Il démontre aussi que notre PME est reconnue pour sa spécificité dans la protection incendie, mais aussi pour sa capacité à être force de proposition et à concevoir des ouvrages sur mesure, pour des chantiers d’envergure. «  La construction vitrée architecturale résistante feu : la spécialité de MAF Atlantique Les ouvrages résistant au feu, exigés dans le cahier des charges, devaient s’adapter aux contraintes techniques des matériaux, des emplacements et des volumes à équiper, mais aussi aux souhaits d’esthétisme voulus par les architectes. Les bureaux d’étude de MAF Atlantique, Record et Bouygues ont travaillé de concert et en bonne entente, pour définir les spécificités techniques et les adaptations des ouvrages à concevoir. Afin d’être en harmonie avec les valeurs et l’esthétisme du projet souhaité par l’architecte, MAF Atlantique a proposé une menuiserie en acier JANISOL© C4 (pour sa pérennité), un remplissage en simple vitrage ou double pour le hall principal, avec finition thermolaquage teinte RAL, condition intérieur. Pour assurer la tenue des portes lors de la pose par Record, MAF Atlantique a adapté des impostes spécifiques. En fonction des exigences des lieux, les portes et cloisons intérieures sont toutes normées E (Pare flamme) ou EI (coupe-feu) associées à leur performance en minutes de 30 ou 60 pour l’étanchéité au feu (E) ou l’isolation thermique (I). Les châssis des cloisons sont fixes et montés, selon le besoin, en bord à bord. Les portes sont en 1 vantail ou 2 vantaux.  » MAF est allé au-delà du simple schéma technique en proposant différents échantillons pour la teinte des miroiteries, les poignées et paumelles, pour répondre aux exigences esthétiques des architectes notamment sur la couleur des vitres intérieures selon l’exposition au soleil. En plus de leur réactivité, nous avons aussi apprécié leur efficacité logistique dans des lieux fréquentés et peu accessibles, pour la livraison d’ouvrages complexes. » poursuit François-Xavier Vlin. B2 : Cloison vitrée 2 vantaux de 2,83 m x 3 m de hauteur. RdC B1 : Paroi monumentale EI60 de 34,58 m de long x 2,9 m de haut + partie ouvrante en 2 vantaux vitrés acier E30 – 1,8 m x 2,4 m. Trois exemples d’ouvrages techniques réalisés par MAF Atlantique : Au rez-de chaussée du bâtiment 1, l’installation d’une paroi monumentale de 34,58 m de long x 2,90 m de haut, composée de menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 en bord à bord. Adjointe, une partie ouvrante en 2 vantaux vitrés acier E30 – 1 800 x 2 400 mm. Dans le bâtiment 2, une cloison de 2,83 m x 3 m de haut, composé de menuiseries vitrées avec châssis fixe EI60 et une porte EI260 à 2 vantaux de 1 800 x 2 400mm. A l’étage du bâtiment 1, une paroi de 8,36 m x 2, 7 m en menuiserie vitrée avec châssis fixe acier EI60 + une partie ouvrante en vantail simple vitré acier E30 – 1 100 x 2 200 mm. Ouvrages MAF Atlantique / Issy Coeur DE VILLESUPER ENTITÉ BUREAUXINFRA/MAIL/COMMERCE (IMC)B1 – RDC – Menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 – 5 720 x 2 900 mm + partie ouvrante en 2 vantaux vitrés acier E3 –1 800 x 2 400 mm – Différentes tailles de menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 en bord à bord dont une paroi monumentale de 34 580 de long x 2 900 mm de haut + partie ouvrante en 2 vantaux vitrés acier E30 – 1 800 x 2 400 mmRDC : – Porte acier vitrée E30 2 vantaux  B1- Hall : – Menuiserie vitrée avec châssis fixe acier EI60 – 2 000 x 1 500 mm en double vitrageIMC : – Menuiserie vitrée avec châssis fixe acier EI60 – 3 400 x 1 200 mm  B1- R+1 : – Paroi menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 de8 360 x 2 700 mm + partie ouvrante en vantail simple vitré acier E30 – 1 100 x 2 200 mmParking sous-sol 2 : – 2 Portes acier vitrées E30 2 vantaux + 1 porte à 1 vantail – Menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 – 3 500 x 1400 mm  B2 – RDC : – Cloison de 2 830 x 3 000 mm de hauteur en menuiseries vitrées avec châssis fixe EI60 + Porte EI260 2 vantaux – 1800 x 2400mmEscalier Monumental accès Bâtiment 1 : – Menuiseries vitrées avec châssis fixe acier EI60 en bord à bord de 4 860 de long x 2 700 mm de haut.  B3 – 6 Portes acier vitrées E30, 1 vantail avec serrure électrique– 1 100 x 2 650 mmSalle Polyvalente : – Ensemble EI60 composé d’une porte 2 vantaux avec châssis fixes latéraux – 5 900 x 2 500 mm À PROPOS DE MAF ATLANTIQUE Implantée depuis 18 ans à Guérande, en Loire-Atlantique, MAF Atlantique fabrique tous types de menuiseries – acier, bois et aluminium – vitrées prêtes à poser, avec une forte expertise dans le domaine des menuiseries coupe-feu. Dirigée par Guillaume Leborgne, l’entreprise dispose d’un bureau d’études intégré qui réalise des plans et des solutions uniques à chaque projet. Dotée d’outils industriels performants, MAF Atlantique fabrique avec précision des ouvrages de haute qualité. Destinées à la protection des personnes et des biens, les menuiseries produites par MAF Atlantique sont particulièrement adaptées aux établissements recevant du public (ERP). Filiale depuis 2015 du Groupe ACIEO (400 collaborateurs, 7 sociétés, 90 M€ de CA), MAF Atlantique possède la force d’un groupe industriel et la souplesse d’une PME. MAF Atlantique en chiffres Créée en 2004 3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021 Outil de production de 1 500m2 Marquage NF disponible sur 18 références Membre de la French Fab Pour en savoir plus : MAF Atlantique – contact presse : Agence Com4 – scruz@com-4.fr – 02 40 73 50 51
Il y a 2 ans et 155 jours

Risques de délestages : le chauffage bois peut-il soulager le réseau électrique ?

DÉCRYPTAGE. Dans une enquête menée par l'Ifop, le Syndicat des énergies renouvelables et le fabricant Poujoulat mettent en avant la contribution non négligeable du chauffage au bois domestique dans l'écrêtement de la pointe de consommation électrique durant l'hiver. Le développement du parc de poêles à bûches et granulés pose néanmoins la question des capacités de production de la filière bois française.
Il y a 2 ans et 155 jours

Les Français attirés par l'autonomie energétique, selon un sondage Opinionway pour EDF ENR

72% des Français estiment que la production et consommation de sa propre énergie solaire serait le meilleur moyen de maîtriser son budget. Ils sont 8 sur 10 à être en faveur de la mise en place de mécanismes incitatifs.
Il y a 2 ans et 155 jours

Un projet d'usine de panneaux solaires à 1.500 emplois "suspendu" en Moselle

"Le projet est actuellement suspendu, nous devons rassembler davantage de soutiens et avons besoin de meilleures conditions de marché pour le concrétiser", a déclaré à l'AFP un représentant de Rec Solar."Nous recherchons des aides de l'Union européenne et du gouvernement français, des aides financières principalement", a-t-il poursuivi. "Nous leur avons fait savoir que dans les conditions actuelles, avec l'évolution des prix, la crise énergétique, il est difficile de faire avancer les choses", a-t-il ajouté.Lors d'une audition le 23 novembre devant la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Panier-Runacher, avait cité Rec Solar parmi les entreprises "de la filière photovoltaïque" soutenues par le gouvernement mais "qui n'ont malheureusement pas abouti, en raison d'une capacité industrielle ou d'un volume de production insuffisants".La communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences, où devait s'implanter Rec Solar, "prend acte de cette officialisation de l'abandon de ce projet", a indiqué dans un communiqué son président, Roland Roth.L'agglomération "n'est cependant pas totalement surprise par cette annonce car depuis le changement d'actionnaire du groupe REC intervenu à l'automne 2021", lors de son passage dans le giron de l'indien Reliance, "il apparaissait que le dossier (...) ne progressait pas comme cela aurait dû être le cas", a-t-il ajouté.Le projet avait obtenu le feu vert de la préfecture en décembre 2021, et le permis de construire avait été accordé, selon Les Echos. Il figurait également parmi les 17 lauréats, sélectionnés en juillet, se partageant 1,8 milliard d'euros du "Fonds pour l'innovation" de la Commission européenne.Dans un premier temps, l'ambition de Rec Solar était de produire 4,5 millions de panneaux par an, puis d'atteindre 9 millions de panneaux annuels en 2025, avec 2.500 salariés.L'usine devait également se doter d'un centre de recherche et développement, autour d'une technologie de fabrication innovante, l'hétérojonction, développée avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.Rec Solar, dont le siège est en Norvège, a été racheté en octobre 2021 par le conglomérat indien Reliance pour 771 millions de dollars (environ 666 millions d'euros au moment de la transaction). L'entreprise appartenait jusqu'alors au groupe chinois China National Bluestar.
Il y a 2 ans et 156 jours

Le 1er outil numérique de modélisation acoustique de la fenêtre bientôt disponible

L’UFME ambitionnait de mettre à la disposition de la profession les informations scientifiques et techniques permettant d’évaluer, avant sa fabrication, les performances acoustiques des fenêtres fabriquées en France. Trois ans plus tard, la thèse aboutit au développement, en cours, du premier logiciel de simulation et modélisation acoustique de la fenêtre.Mesurer les performances acoustiques sur la table de dessin : une économie environnementale et financièrePlus qu’une avancée scientifique pour la filière, il s’agit de la concrétisation d’une recherche qui fera prochainement de la fenêtre le premier élément de l’enveloppe du bâtiment à disposer d’une modélisation acoustique intrinsèque. S’inspirant des domaines automobiles et aéronautiques, le logiciel permettra aux industriels de bénéficier d’une estimation de l’affaiblissement acoustique atteinte par une fenêtre dès sa phase de conception, quelle que soit sa composition (dimensions et vitrage). Cette simulation minimisera au maximum l’éventuel écart d’affaiblissement acoustique estimé par rapport à l’essai en laboratoire.Cet outil numérique constituera un gage de gain de temps et d’économies pour les fabricants de fenêtres en bois qui :éviteront la fabrication d’un prototype qui, après des essais coûteux, ne correspondrait pas aux exigences d’affaiblissement acoustique recherchées,réduiront leur impact environnemental en termes de matières pour la fabrication du prototype et de transports en réduisant les allers-retours vers les centres d’essais.Il permettra aussi aux prescripteurs, bureaux d’études d’intégrer le confort acoustique dans leurs projets de construction ou de rénovation des bâtiments grâce à l’estimation de l’affaiblissement acoustique des fenêtres.Une première version disponible fin 2023L’outil, financé par le CODIFAB, à la demande de l’UFME, l’UMB-FFB et la CAPEB, est réalisé par Arnaud Combes, gérant de la société I.NOV, mandaté en 2021 pour travailler sur ce projet de digitalisation du calcul d’affaiblissement acoustique des fenêtres bois. Ce logiciel devrait voir le jour au dernier trimestre 2023 avec la mise en ligne d’une application dédiée à la fenêtre bois, la plus complexe à calculer de par ses variations structurelles, ainsi que sur des modèles XXL. Elle sera ensuite déployée sur les fenêtres PVC, aluminium et mixtes bois-PVC/Aluminium, ainsi que sur les ensembles complexes. Si le développement de cet outil numérique reste ardu, il est indispensable que l’interface soit simple et claire pour l’industriel utilisateur.« L’outil est en phase de réglages et de tests afin d’offrir aux industriels l’outil le plus ergonomique. Nous effectuons des expériences acoustiques pour modéliser la fenêtre en 3D et nous permettre de paramétrer le plus précisément possible. Il suffira ensuite à l’utilisateur de renseigner le type de modèle, les dimensions, l’épaisseur du dormant, la largeur, le type de vitrage… pour découvrir quel niveau d’affaiblissement acoustique sera atteint. Cette simulation pourra venir compléter celle sur la partie thermique afin d’ouvrir la voie au développement d’un nouveau produit en toute sérénité. » - Arnaud Combes, gérant de la société I.NOV.Arnaud Combes, I.NOVUn expert choisi par l’UFME pour ses connaissances solides dans l’univers de la menuiserie et en matière de développement de logiciels de calculs. Diplômé de l’école d’ingénieurs ESME Sudria et de l’université Panthéon-Assas (Master Management et Nouvelles Technologies), il a par exemple :géré une équipe de développeurs sur différentes applications dans le domaine de la fenêtre et du vitrage (Groupe Saint-Gobain en 2013),créé son entreprise I.NOV SARL, au sein de laquelle il a développé l’application « Fenêtre sur Mesure ». Commercialisée depuis 2018, elle est destinée aux installateurs de fenêtres pour les aider à la prise de côtes sur chantier. Depuis plus d’un an, il continue à l’améliorer et la personnaliser,travaillé au sein de l’entreprise familiale Menuiseries Combes pour les accompagner dans l’évolution du système d’information et la transformation digitale.* L’UFME (Union des Fabricants de MEnuiseries) représente la filière des portes et des fenêtres. Comptant 154 adhérents répartis sur l’ensemble du territoire national, elle a pour vocation d’accompagner et de défendre les intérêts des concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries, ainsi que les professions complémentaires à ces métiers. Composée de trois commissions (technique, sociale & formation et communication), l’UFME s’attache à représenter les intérêts des professionnels de la menuiserie en encourageant la promotion de menuiseries françaises de qualité, en proposant une offre de formations étoffée et en s’impliquant dans le suivi actif des grandes thématiques techniques. Par son dynamisme et l’expertise de ses membres, l’UFME participe aux débats d’actualité autour du secteur de la construction et de la rénovation des logements. www.ufme.fr – www.choisirmafenetre.fr** Thèse effectuée au sein du LMSSC (Laboratoire de Mécanique des Structures et des Systèmes Couplés) du CNAM, par la doctorante Chaïma SOUSSI, avec le soutien financier du CODIFAB.Résultats de la thèse accessibles sur le site du CODIFAB : https://www.codifab.fr/actions-collectives/developpement-de-modeles-numeriques-pour-levaluation-des-performances-vibro-acoustiques-de-fenetres-2837.*** Le CODIFAB, Comité Professionnel de Développement des Industries Françaises de l’Ameublement et du Bois, a pour mission de conduire et financer, par le produit de la Taxe Affectée, des actions d’intérêt général en faveur des fabricants français de l’ameublement (meubles et aménagements) et du bois (menuiseries, charpentes, panneaux, bois lamellé, CLT, ossature bois, …). Le CODIFAB fédère et rassemble 4 200 PME/ETI et plus de 15 000 artisans, représentés par leurs organisations professionnelles : Ameublement Français, UFME, UICB, UIPC, UIPP, UMB-FFB, UNACMA-CAPEB, UNAMA. Les actions collectives ont pour objectif d’accompagner les entreprises de création, de production et de commercialisation par : une meilleure diffusion de l’innovation et des nouvelles technologies, l’adaptation aux besoins du marché et aux normes environnementales, la promotion, le développement international, la formation, et par toute étude ou initiative présentant un intérêt pour l’ensemble de la profession. www.codifab.fr
Il y a 2 ans et 158 jours

Les énergies renouvelables plaisent aux entreprises

La dernière annonce est venue jeudi de Renault, qui a signé avec le producteur français Voltalia un contrat sur 15 ans pour une puissance de 350 mégawatts (MW) d'électricité solaire.Des panneaux photovoltaïques installés sur les sites de Voltalia doivent lui permettre de couvrir d'ici 2027 jusqu'à 50% de la consommation électrique du constructeur."Il s'agit d'un engagement inédit en France en termes de puissance", a précisé Voltalia, très familier de ces contrats de fourniture d'électricité à long terme, souvent désignés par le terme anglais de "corporate PPA" (power purchase agreement) car venus des Etats-Unis.Jeudi encore, Engie a annoncé un contrat d'achat de 100 MW pendant 12 ans avec Google au Royaume-Uni, à partir du projet éolien offshore de Moray West au large de l'Ecosse.Si solaire et éolien dominent, on voit apparaître des contrats sur le biogaz, et la géothermie (contrat inédit - "Heat Purchase Agreement", HPA - entre Renault et Engie pour verdir la chaleur pour l'usine de Douai). On en parle aussi pour l'hydrogène.Ces contractualisations en direct ne constituent toujours qu'une mince partie du volume vendu. Mais elles sont une petite révolution car il s'agit de ne plus acheter aux fournisseurs habituels comme EDF.Dans la course actuelle à la neutralité carbone, basculer sur des énergies bas carbone est souvent l'étape la plus facile pour les entreprises. Les géants du numérique américains dans les années 2010 ont été pionniers de ces PPA, pour tenter de verdir la forte consommation de leurs centres de données."Tendance de fond"Depuis, l'Europe rattrape son retard, notamment le nord du continent mais aussi l'Espagne, profitant de la spectaculaire chute des coûts des technologies renouvelables."En France, le marché a démarré plus lentement qu'ailleurs, car le pays bénéficiait d'un approvisionnement électrique plutôt compétitif et décarboné" avec sa forte portion de centrales nucléaires amorties depuis longtemps, souligne Alexis Gazzo, associé chez EY."Mais depuis quelques mois il y a un fort regain d'intérêt", avec la flambée des prix de l'électricité, dit-il, évoquant "un changement culturel dans les divisions Achats d'énergie des entreprises et une réflexion nouvelle sur le risque".Le mouvement en France a commencé en 2018 avec des précurseurs comme Aéroports de Paris et la SNCF, qui cette année-là lançait un appel d'offres pour sécuriser sur 20 ans 20% de sa consommation renouvelable.Avec la crise actuelle, Voltalia, leader des PPA en France et plus actif encore au Royaume-Uni, constate un boom de la demande des entreprises, où le sujet énergie remonte désormais jusqu'aux conseils d'administration.Pour son directeur général, Sébastien Clerc, les producteurs de renouvelables eux-mêmes s'y retrouvent: "l'inconvénient de la plupart des appels d'offres publics en France est que l'essentiel du prix de vente n'est pas indexé sur l'inflation. Avec les corporate PPA on négocie librement la structure du tarif, de privé à privé, et intégrer l'inflation est protecteur pour les deux parties", dit-il à l'AFP.En France, une part de la gauche rejette ces contrats, qui reviennent pour elle à privatiser une part de la production. Mais des collectivités expriment leur intérêt, et l'Etat vient d'annoncer un "fonds de garantie" pour faciliter ces accords en couvrant le risque de défaut des industriels.Les PPA forment "une tendance de long terme", dit Nicolas Goldberg, chez Colombus Consulting, pour qui "cette crise laissera des traces: on voit que si on ne sécurise pas une part des approvisionnements, si on ne diversifie pas, avec une vision à long terme, on s'expose"."Les entreprises sont demandeuses car les énergies renouvelables tirent les prix de marché à la baisse", souligne l'analyste. Et pour lui, ces PPA sont "une bonne chose, car cela aide aussi la société à comprendre un peu mieux les énergies renouvelables".
Il y a 2 ans et 158 jours

D'une crise à l'autre, la production de matériaux minéraux peine à tenir le choc

CONJONCTURE. L'Unicem a présenté son bilan annuel de la production de matériaux de construction. Après une année 2022 difficile, le prochain exercice ne s'annonce pas meilleur, la succession des crises pesant sur les perspectives.
Il y a 2 ans et 159 jours

oknoplast france fete ses 10 ans avec une croissance de plus de 30 entre 2020 et 2021

Le Groupe OKNOPLAST, dont le siège est basé à Cracovie en Pologne, est une entreprise familiale spécialisée dans la production de fenêtres PVC, portes et volets roulants. Créé en 1994, le Groupe remporte des succès spectaculaires sur son marché et a connu, en 2021, une année record avec un chiffre d’affaires qui inscrit une croissance de +25 % par rapport à 2020. Le chiffre d’affaires France a lui aussi connu une progression remarquable avec plus de 30 % de croissance, passant de 38 millions en 2020 à 50 millions d’euros en 2021 (estimation de 60 millions pour 2022).
Il y a 2 ans et 159 jours

materiaux de construction l unicem prevoit 4 d activite pour 2022 et 2023

À l’occasion de sa conjoncture annuelle, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) a dépeint un tableau plutôt sombre pour l’activité des matériaux de construction. Le syndicat prévoit -4 % de volumes de production pour 2022, avant une nouvelle baisse de 4 % pour 2023.
Il y a 2 ans et 159 jours

Les professionnels du secteur des matériaux de construction craignent "un nouveau repli d'activité" en 2023

La production de béton prêt à l'emploi et celle des granulats utilisés pour les chantiers de travaux publics et de construction devrait baisser de 4% en volume l'an prochain, après un recul estimé aussi à 4% en 2022, selon les prévisions rendues publiques jeudi par l'Union nationale des industries des carrières et des matériaux.L'Unicem s'attend à ce que 331 millions de tonnes de granulats soient extraites l'an prochain en France contre 327 millions de tonnes en 2020, et 37,6 millions de mètres cubes de béton coulés contre 37 millions en 2020.Sur les 10 premiers mois de cette année, l'organisation, qui regroupe 7.100 sites de production de pierre, tuiles, béton ou granulats, représentant 7 milliards de chiffre d'affaires consolidé, a vu les livraisons de produits diminuer de 3,1% par rapport à la même période de 2021, "avec une aggravation de la tendance au cours des derniers mois".Dans le détail, les activités de carrière baissent un peu moins en fin d'année que la production de béton: "il est possible que pour se prémunir du risque de pénurie lié aux coûts de l'énergie à prévoir en début d'année, les carrières s'engagent dans des stratégies de stockage, ce qui dope leur production actuellement", estime Alain Boisselon, président de l'Unicem, au cours d'un entretien avec l'AFP.Flambée des coûts"Le prix de l'électricité va être multiplié par 4 ou 5 entre cette année et l'an prochain, or les concasseurs utilisés sur les chantiers sont tous électriques car il faut de grandes puissances au démarrage", explique-t-il.Le choc est d'autant plus rude pour le secteur que jusqu'à fin 2021, il avait été épargné par les hausses de prix qui touchaient surtout les matériaux importés : bois, plastique, cuivre..."Nous sommes locaux et à l'abri des tensions internationales, mais en 2022, nous avons été rattrapés par l'inflation due à l'énergie", a ajouté M. Boisselon.De janvier 2021 à fin octobre 2022, les prix du béton prêt à l'emploi ont ainsi augmenté de 7,4%, selon l'Insee. Ceux des pierres de construction de 7,4%, et ceux des sables et granulats de 7,3%.Beaucoup moins que l'aluminium (+70%), les bois sciés (+39%), le cuivre (+30%), les tuiles et briques (+27%), les plastiques (+20%) ou le ciment (+16%), selon la même source. Mais, alors qu'une baisse s'amorce sur l'aluminium, le cuivre ou le bois, les prix du béton continuent d'augmenter, liés aux prix de l'énergie.L'inquiétude de l'Unicem est d'autant plus grande qu'il s'agit d'un secteur qui peine à répercuter les hausses de coûts sur ses clients, et qui a observé une flambée de ses coûts de production de l'ordre de 10% cette année."Filière d'excellence""Les régions nous remontent des inquiétudes des professionnels qui craignent des défaillances d'entreprises", indique M. Boisselon.Seul point positif, les carnets de commande, boostés par la reprise post-covid, restent "très élevés", à 9,4 mois. "Mais les professionnels s'inquiètent de voir que les délais de mise en chantier s'allongent", souligne Carole Deneuve, cheffe du service économique et statistique de l'Unicem. "Nous avons des doutes sur le fait que tous les permis puissent se réaliser complètement".De plus, "la demande en produits immobiliers est en train de lâcher", ajoute Mme Deneuve. "Au cours des trois derniers mois, le nombre de permis de construire déposés a chuté de 25% par rapport aux trois mois équivalents de 2021" dans le logement individuel, note-t-elle.M. Boisselon a mis en garde contre un risque "de casse de la filière de la construction neuve": "On peut très bien avoir les mêmes problèmes qu'EDF si on est contraint de fermer nos centres de formation, ce qui mettrait à mal une filière d'excellence" a-t-il dit.L'Unicem forme un millier d'apprentis chaque année sur trois campus, à des métiers comme chef de carrière, conducteur d'engin ou encore tailleur de pierre.L'organisation souhaiterait aussi obtenir un report à juillet 2023 du début de la collecte des eco-contributions dans le cadre de la mise en place des filières REP de recyclage des matériaux et déchets de construction, applicable au 1er janvier 2023.
Il y a 2 ans et 159 jours

Un projet de pipeline entre Barcelone et Marseille ambitieux mais risqué

En quoi consiste ce projet ?Baptisé "H2Med" ou "BarMar" (contraction de Barcelone-Marseille), ce pipeline sous-marin doit permettre d'acheminer du gaz, puis de l'hydrogène dit "vert" - car fabriqué à partir d'électricité renouvelable - depuis l'Espagne vers la France et le nord de l'UE.Ce projet, annoncé le 20 octobre lors d'un sommet européen, remplace le "MidCat", lancé en 2003 pour relier les réseaux gaziers français et espagnol via les Pyrénées, mais finalement abandonné en raison de son manque d'intérêt économique, de l'opposition des écologistes et de celle de Paris.Quels sont ses objectifs ?Le H2Med vise d'abord à réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, en améliorant les interconnexions gazières entre la péninsule ibérique et ses voisins. L'Espagne et le Portugal possèdent, en effet, 40% des capacités de regazéification de l'UE, mais sont mal reliées au reste des pays membres de l'Union.Ce pipeline permettra surtout, à terme, d'accélérer la décarbonation de l'industrie européenne, en lui donnant accès à une énergie propre produite à grande échelle, l'Espagne et le Portugal se préparant à devenir des références mondiales en matière d'hydrogène vert, grâce à leurs nombreux parcs éoliens et photovoltaïques.Pourquoi Marseille et Barcelone ?Selon les promoteurs du projet, cette connexion est "l'option la plus directe et la plus efficace pour relier la péninsule ibérique à l'Europe centrale".De fait, Barcelone accueille "l'un des plus gros terminaux méthaniers" de l'UE et occupe "une place de choix dans le réseau gazier espagnol", souligne auprès de l'AFP José Ignacio Linares, professeur à l'Université Pontificia Comillas de Madrid.Marseille, quant à elle, est bien connectée au réseau français. Elle constitue aussi une porte d'entrée intéressante pour desservir la vallée du Rhône, l'Allemagne, voire le nord de l'Italie, régions industrielles appelées à devenir de fortes consommatrices d'hydrogène vert.Quel tracé ?Le tracé exact du pipeline n'a pas encore été communiqué, mais "le plus logique" serait qu'il "suive la côte", afin d'éviter les zones sous-marines trop profondes, estime M. Linares.Dans ce cas de figure, le H2Med ferait environ 450 kilomètres. Mais un tracé légèrement différent n'est pas exclu, les responsables du projet devant trouver "les terrains les plus stables possibles", quitte à s'éloigner un peu de la côte, précise le chercheur.Quel coût et quel calendrier ?Dans un récent entretien au quotidien espagnol El País, la ministre française de l'Energie, Agnès Pannier-Runacher, a évoqué une mise en service en 2030. Son homologue espagnole, Teresa Ribera, a, quant à elle, parlé d'un délai de "cinq, six ou sept ans".Le coût du projet, en revanche, n'a pas été dévoilé. Mais selon l'European Hydrogen Backbone (EHB), réseau d'opérateurs du secteur, un kilomètre de pipeline d'hydrogène sous-marin coûte entre 3,7 et 4,8 millions d'euros, ce qui laisse entrevoir une enveloppe avoisinant les deux milliards d'euros.Paris, Madrid et Lisbonne espèrent financer en grande partie ce projet sur fonds européens.Quels obstacles ?Le H2Med se heurte à plusieurs difficultés techniques, liées en partie à son caractère inédit. "Un +hydrogénoduc+ sous-marin à cette profondeur, à cette distance, cela n'a jamais été fait", souligne Gonzalo Escribano, expert du centre d'études espagnol "Real Instituto Elcano".Pour José Ignacio Linares, l'un des principaux problèmes tient à la nature de l'hydrogène, un gaz constitué de petites molécules susceptibles de s'échapper par les jointures du pipeline et, par ailleurs, extrêmement agressives - donc susceptibles d'entraîner des problèmes de corrosion.Mais ces problèmes "ne sont pas insurmontables", souligne cet ingénieur de formation. "Il suffit d'installer une membrane à l'intérieur du tuyau, une sorte de plastique, pour éviter que l'hydrogène ne s'échappe ou n'attaque" le métal, ajoute-t-il.Quel avenir ?Le véritable risque, pour les experts, porte sur la viabilité économique du projet. S'agissant d'une technologie balbutiante, "on ignore quand le marché de l'hydrogène vert prendra son essor, quand on sera en mesure d'en produire suffisamment pour l'exporter", explique M. Escribano.De quoi transformer la construction du H2Med en pari industriel. "Le problème, c'est que les délais de construction d'un pipeline sont tellement longs qu'on ne peut pas se permettre d'attendre. Sinon, on se retrouvera avec une importante production d'hydrogène qu'on ne pourra pas exporter", rappelle M. Linares.
Il y a 2 ans et 160 jours

La filière des Tuiles & Briques prend des engagements de décarbonation de sa production

« Cette feuille de route est issue d’un travail entamé en 2018 qui a été présenté dès novembre 2021 aux services de l’État. C’est une démarche volontaire de la filière car nous ne faisons pas partie des secteurs identifiés comme prioritaires qui ont bénéficié des travaux de l’ADEME** concernant les plans de transition sectoriels. Au coeur de la crise énergétique que nous subissons tous, notre engagement prend encore plus de sens » explique Frédéric Didier, Président de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB).La filière représente 0,65 Mt CO2eq soit 0,2% des émissions de la France et 3,5% des émissions de l’industrie des produits minéraux pour la construction (ex : clinker, verre, chaux, plâtre… : 18,32 Mt CO2eq). Source SNCB 2015. Frédéric« En 2000, la brique Monomur était le premier produit de construction à publier une FDES. A date près de 50 FDES collectives ou individuelles validées par tierce partie couvrant la quasi totalité des familles de produit terre cuite, sont disponibles dans la base INIES. Avec cette feuille de route rédigée à son initiative, la Fédération Française des Tuiles et Briques, continue d’inscrire sa démarche dans la transparence avec des engagements forts au service de la construction durable» ajoute Frédéric Didier.2 engagements qui s’appuient sur 3 leviersTrois leviers d’action d’intensité, de potentiel et de maturité variés sont mis en œuvre dans l’industrie des tuiles et briques :Sobriété et efficacité énergétiques : 20% de gains attendus;Substitution du gaz naturel par des énergies décarbonées ou renouvelables : 40% de gains attendus;Programme ReCycarb : capture, stockage ou utilisation du CO2 dans une boucle vertueuse de méthanation : 20% de gains attendus.« Amélioration continue, innovations incrémentales et ruptures technologiques sont associées pour atteindre l’objectif » explique Frédéric Didier. « Chaque fabricant met en œuvre sur chacun de ses sites, des solutions adaptées : selon le produit fabriqué, les caractéristiques de l’argile locale, le process de fabrication et les ressources disponibles, par exemple s’il y a de la biomasse ou du biogaz issu d’une déchetterie ou de collecte de sous-produits agricoles. »Certaines solutions sont déjà en œuvre ou en cours de déploiement chez les fabricants. Certains sites de production utilisent par exemple déjà jusqu’à 45% d’énergie de substitution (biomasse, biogaz, gaz de synthèse…).« Ces engagements sont ambitieux et notre industrie y consacre des moyens très significatifs. Le programme d’investissements pour atteindre les objectifs 2030 est de l’ordre de 250 millions d’euros» souligne Frédéric Didier.* Stratégie Nationale Bas Carbone**Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie
Il y a 2 ans et 160 jours

À la découverte du Groupe Seguin avec son Directeur Commercial, Cédric Laurent

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter le groupe Seguin ainsi que son histoire ?Cédric Laurent : Créée en 1976, Seguin est une entreprise familiale française, basée essentiellement en région Auvergne Rhône Alpes, fabriquant des chauffages au bois et granulés. Nous faisons partie du groupe Seguin comptant près de 300 salariés et constitué de marques comme Seguin, JC Bordelet, Axis et Hwam. Globalement, nous disposons de deux réseaux: Seguin une histoire de flamme, dédié aux cheministes avec 150 revendeurs et 115 magasins exclusifs à notre marque et Cheminées Artense, destiné au monde des plombiers chauffagistes où nous collaborons directement avec les professionnels via des grossistes.Notre métier est basé sur la distribution en B2B, à destination des cheministes, de la fumisterie et de la fourniture au sens large d'appareils de chauffage au bois et à la biomasse. Notre savoir-faire nous donne une place privilégiée sur le secteur du chauffage pour les maisons individuelles.Leader sur notre marché en France, nous sommes présents également dans 40 pays comme en Scandinavie, au Japon, en Grande-Bretagne, en Italie, dans le bassin méditerranéen, en Australie et d'autres. Pour résumer l'activité de nos différentes marques, je dirais que :Chez Seguin, la spécialité est la fonte et le granulé. Situé à Randan, dans le Puy-de-Dôme depuis près de 40 ans, nos 130 salariés sur ce site s'occupent de la partie administrative et logistique ainsi que de l'administration des ventes pour les différentes filiales. Sur ce site, nous sommes en pleine ruralité au cœur des bois. Nous y dispensons également des formations certifiées Qualiopi pour les installateurs, qu'ils soient clients directs ou indirects. Les formations proposées vont de quelques jours à trois mois et accueillent environ 400 stagiaires à l'année pour leur permettre une montée en compétence et favoriser la professionnalisation de notre secteur.Axis, aussi situé en région Rhône Alpes, s'occupe de la production de foyers et des poêles en acier.Thermolab est notre marque de chaudières à granulés, situé à Randan comme Seguin.Nous sommes également propriétaires d'une marque au Danemark nommée Hwam, qui fabrique des poêles à bois scandinaves. Grâce à Hwam, nous sommes aujourd'hui le seul fabricant français de poêle en acier scandinave.JC Bordelet, basé dans l'Hérault, fabrique à la main des cheminées métal design suspendues. Avec des produits reconnus, cette filiale est un vecteur important pour nous à l'étranger.Enfin, nous avons une petite diversification dans notre cœur de métier avec Vulx qui fabrique des braseros planchas, pour les particuliers mais aussi pour le milieu de l'hôtellerie restauration.Batinfo : Actuellement, où en est le groupe Seguin ?Cédric Laurent : La situation énergétique actuelle a entrainé une inversion totale de notre marché avec une explosion de la demande de poêle à bois et à bûches. Habituellement nous assurions des livraisons en moins d'une semaine, aujourd'hui les délais sont d'environ 3 mois.Entre les pénuries de gaz et de matières premières, notre filière est sous tension sur ce deuxième semestre 2022. Grâce à la taille de notre entreprise et à des partenaires fiables, nous arrivons à trouver des solutions et répondre à la demande croissante des ménages qui souhaitent pratiquer le mix énergétique afin de faire baisser leur facture cet hiver.Batinfo : Quels sont vos prochains projets ?Cédric Laurent : Nous avons une vraie volonté de nous développer en continuant à améliorer nos produits et en concevoir de nouveaux. Nous souhaitons également explorer de nouveaux axes de marchés. Les métiers autour de la chaudière sont évidemment un secteur sur lequel nous nous développons déjà et comptons continuer dans cette direction.Notre département R&D avance également vers des produits faciles à installer et à utiliser.Nous lançons aussi notre première école de poseur avec des formations longues.Enfin, le secteur du chauffage pour des habitations en verticalité est bien sûr dans notre viseur même si je ne peux pas encore en dire plus.Concernant notre politique RSE, nous faisions déjà beaucoup de choses mais maintenant nous les mettons en avant. Nous avons donc choisi quatre piliers :L'environnement : nous essayons d'être les plus au point sur la gestion des déchets. Nous avons par exemple investit fortement pour avoir un laboratoire d'essais chez nous pour mesurer nos rejets dans l'atmosphère de manière professionnelle. Des groupes de travail ont été également mis en place avec nos revendeurs afin de cibler des formes de déchets que l'on génère et que nous pourrions réduire. Par exemple actuellement nous travaillons sur des emballages consignés que nous pourrions récupérer et réutiliser. Notre ancrage territorial : lors de nos rachats de JC Bordelet et d'Axis, il aurait été plus simple de rapatrier les équipes près de notre centre de Randan. Nous avons choisi de ne pas le faire et de plutôt réinvestir dans de nouvelles usines sur les lieux d'origines de ces entreprises afin de ne pas déraciner les salariés et de maintenir le tissu de sous-traitant que nous souhaitons conserver. Nous avons une véritable responsabilité à notre échelle locale.L'économie durable : nous sommes très vigilants de ce que l'on achète, à combien on l'achète et chez qui l'on achète. Dans la période où nous sommes, si nous n'avions pas des partenaires fiables, nous tiendrions bien plus difficilement.L'humain au centre : nous avons tous une participation au bénéfice avec une particularité: elle est égalitaire, elle ne prend pas en compte l'échelon dans l'entreprise.
Il y a 2 ans et 160 jours

Strasbourg "a baissé sa production de logement et l'a réorientée vers l'abordable"

PAROLES D'ÉLUS. Troisième volet de notre série d'interviews d'élus de grandes villes et métropoles qui ont renversé les équipes en place en 2020. Deux ans après, les promesses sont-elles en voie de réalisation ? A Strasbourg, la création d'une "ceinture verte" implique de concentrer la production de logement sur les grands projets urbains, comme celui des Deux-Rives, mais celui-ci a vu sa constructibilité baisser, au profit de la "qualité de vie", assume le premier adjoint à la maire, Syamak Agha Babaei.
Il y a 2 ans et 160 jours

La crise de l'énergie a créé un "élan inédit" pour les renouvelables, selon l'AIE

Le monde devrait développer autant de capacités renouvelables ces cinq prochaines années qu'il l'a fait au cours des 20 dernières, selon le rapport 2022 de l'AIE sur les énergies renouvelables.Solaire et éolien en particulier vont ainsi devenir la première source d'électricité dans le monde d'ici à 2025, en détrônant le charbon, les pays cherchant à réduire leur dépendance aux énergies fossiles surtout après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.La capacité renouvelable mondiale devrait gagner 2.400 gigawatts (GW) sur la période 2022-2027, soit autant que la capacité électrique actuelle de la Chine, et un tiers de plus que ce qu'envisageaient les experts il y a encore un an, ont calculé les analystes de l'AIE pour ce rapport annuel.L'Agence, qui conseille les Etats dans leurs politiques énergétiques, relève "la rapidité avec laquelle les gouvernements ont su pousser encore un peu plus les renouvelables".C'est particulièrement vrai en Europe, qui cherche à remplacer le gaz russe, et où les capacités installées en 2022-27 devraient doubler par rapport à ces cinq années passées.Ailleurs, la Chine, les Etats-Unis et l'Inde mènent le mouvement, avec des plans et des réformes de marché qui n'étaient pas attendus aussi rapidement."L'exemple (des renouvelables) montre que la crise énergétique pourrait être un tournant historique vers un système énergétique mondial plus propre et plus sûr", selon le directeur de l'AIE, Faith Birol, qui rappelle aussi qu'une telle "accélération continue est critique si l'on veut garder une possibilité de limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère préindustrielle.En terme de technologies, solaire et éolien terrestre forment aujourd'hui les moyens de production électrique les moins coûteux de tous, dans la majorité des pays.Le rapport prévoit un triplement du parc photovoltaïque sur 2022-2027, notamment sur les toits des commerces et des résidences, avec des consommateurs désireux de limiter leurs factures.L'AIE voit d'ailleurs un début de diversification dans la production de ces équipements, en particulier vers l'Inde et les Etats-Unis.L'éolien lui devrait doubler en capacité sur la période, aux quatre cinquièmes en terrestre.Enfin la demande en biocarburants devrait croître de 22%, tirée par les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, l'Indonésie et l'Inde, qui ont adopté des mesures de soutien de cette énergie.
Il y a 2 ans et 161 jours

Trophées d'or Point.P - Catégorie Écoresponsable en neuf ou en rénovation - AIPI

Avec son association AIPI (Ateliers pour l’Initiation, la Production et l’Insertion), Sabine a pour objectif de contribuer à la lutte contre l’exclusion, et aide des jeunes en difficulté à apprendre les métiers du bâtiment ! Découvrez en images son projet de réhabilitation à Longueville, réalisé avec soin par ses équipes.
Il y a 2 ans et 162 jours

elan gamme stratifies 2023 2025

Pour la rentrée 2022, MALERBA fait évoluer sa gamme de stratifiés ELAN en renouvelant 20% de ses décors. Disponible en chiffrage dès à présent, la nouvelle collection sera disponible en production à compter de janvier 2023.
Il y a 2 ans et 162 jours

Cepsa va investir 3 Mds d'euros dans un projet d'hydrogène vert en Andalousie

Ce projet, baptisé "Vallée andalouse de l'hydrogène vert", permettra la production de 300.000 tonnes de ce gaz considéré comme crucial pour la décarbonation de l'économie, sur une vaste zone située entre Cadix et Huelva, a indiqué l'entreprise espagnole dans un communiqué.Il s'accompagnera d'un investissement additionnel de deux milliards d'euros pour le développement de parcs éoliens et solaires et devrait générer "10.000 emplois", selon le groupe.La production d'hydrogène sera "une contribution vitale pour la transition énergétique et la sécurité d'approvisionnement du continent" européen, a souligné le directeur général de Cepsa, Maarten Wetselaar, lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.Selon ce dernier, l'investissement réalisé par Cepsa devrait permettre à l'Andalousie, qui bénéficie en particulier d'un fort ensoleillement toute l'année, de devenir "l'une des régions les plus compétitives au monde en matière de production d'hydrogène" vert à partir d'énergie solaire et éolienne.L'hydrogène vert est actuellement en plein essor en Espagne, qui cherche à s'affirmer comme un acteur clé de la transition énergétique en Europe. Ce gaz, produit en décomposant les molécules de l'eau à l'aide d'un courant électrique (dont l'origine peut être renouvelable ou non), ne libère en brûlant que de la vapeur d'eau, à la différence des carburants fossiles.Il peut être utilisé pour remplacer le charbon dans les industries ayant besoin de beaucoup de chaleur, comme la sidérurgie, et est perçu comme une solution d'avenir pour faire marcher les bus, les trains et même les avions.
Il y a 2 ans et 162 jours

Energies renouvelables : une nouvelle loi pour plus d'éolien et de solaire, plus vite

Pour ce texte, déjà adopté après retouches en première lecture par le Sénat et en commission par les députés, le gouvernement espère surtout convaincre la gauche, étant donné les fortes réticences à droite.Des objectifs ambitieuxLa France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, a généré en 2021 le quart de son électricité avec des renouvelables, une part plus faible qu'ailleurs en Europe.Mais à l'urgence climatique, la guerre en Ukraine vient aujourd'hui ajouter la menace d'un "blackout", rendant nécessaire pour le gouvernement un changement d'échelle.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Mesures d'urgence, ou pérennesIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer les projets. Avec l'objectif "de diviser par deux le délai de déploiement", plaide la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.Accélérer les procéduresEn commission, les députés ont cependant infligé un revers au gouvernement en supprimant un article servant à limiter certains recours.Selon le texte initial, une "déclaration d'utilité publique" pouvait valoir reconnaissance "de la raison impérative d'intérêt public majeur" (RIIPM), nécessaire pour certains projets. Des députés écologistes, LR et RN avaient critiqué une menace pour la préservation de la biodiversité, par la limitation des recours.Le gouvernement compte réintroduire cet article.Approbation des mairesLe Sénat a adopté en séance un compromis construit avec le gouvernement, et qui remplace un droit de "veto" controversé sur tel ou tel projet, qui avait été voté en commission.Les communes pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones où accelérer les projets d'énergies renouvelables. Pour la phase d'application de ces zones "prioritaires" ou "propices", un avis conforme du maire sera requis.Mais ce compromis accepté par la droite sénatoriale ne convainc pas leurs homologues LR de l'Assemblée, déterminés à réintroduire un "droit de veto" pour les maires, pour les endroits en dehors de ces zones prioritaires.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux sur des friches.Il vise l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 2.500 m2 avec ombrières photovoltaïques et végétalisation.Le texte entend définir plus clairement l'agrivoltaïsme, combinant exploitation agricole et production d'électricité.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer "pour améliorer la planification spatiale" et accélérer leur développement.Le Sénat a évacué en séance la disposition adoptée en commission qui prévoyait de privilégier les zones d'implantation situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Mais les députés LR vont défendre à nouveau "l'interdiction de construire des éoliennes en mer à moins de 40 kilomètres des côtes", a prévenu leur chef de file Olivier Marleix.RistournesLe projet de loi institue un régime de "partage territorial de la valeur des énergies renouvelables" afin d'en faciliter l'acceptabilité.Ce partage concernerait les "riverains" et les communes concernées, par des rabais sur les factures.
Il y a 2 ans et 162 jours

Grand Est : 28 logements passifs en Jackodur Atlas

C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est que quelque 18 logements passifs profitent de la performance Jackodur Atlas. [©ADS Architecture] C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est, qu’un projet de construction passive de 28 logements est en cours. Il se développe sur un terrain de 3 050 m2 prévoyant la réalisation de 3 bâtiments distincts, avec une emprise au sol de 2 x 280 m2 et de 265 m2. Les deux premiers compteront 10 logements individuels. Ils seront constitués à l’identique de 5 logements type 3 en duplex accolés. Le troisième bâtiment comprendra 8 logements collectifs de type 2 superposés. Des exigences élevées L’ensemble s’envisage dans une démarche environnementale forte avec la certification de ces habitations en construction passive. Le maître d’ouvrage (Troyes Aube Habitat) a choisi une structure à ossature bois et des isolants extérieurs issus de la filière bois. Il a prescrit le procédé Jackodur Altlas, qui offre une solution performante permettant de réaliser une isolation très efficace, sans ponts thermiques. Le procédé accorde aussi une rapidité et une simplicité de mise en œuvre. Les exigences de la certification sont les suivantes : des besoins de chauffage ≤ 15 KW/h/an/m, une infiltrométrie 0,6 h-1 à N50, un maintien du confort d’été. Mais aussi un contrôle de l’air intérieur et enfin, l’interdiction des fibres minérales dans les filtres. Lire aussi : Jackon Insulation dans le giron du groupe Bewi Une solution idéale pour l’architecte Pour l’architecte Sébastien Da Rosa, le système Jackodur Atlas a permis d’obtenir une isolation parfaite du radier béton. C’était une première pour lui. « Il est sans conteste très efficace, mais aussi simple à mettre en œuvre, ce qui n’est pas forcément le cas des autres techniques proposées sur le marché. C’est exactement ce que je recherchais et l’expérience a été concluante. L’absence de pont thermique est un atout incontestable pour atteindre les critères imposés par les constructions passives. Il faut aussi souligner l’accompagnement actif des équipes Jackon Insulation. La mise en place d’un système assurant le hors-gel de la construction a pu être élaborée très rapidement et simplement par l’encastrement vertical d’un écran thermique en XPS sur le pourtour du fond de forme. Le bureau technique de Jackon Insulation nous a immédiatement orientés vers cette solution technique qui devait avoir lieu avant la pose du système Jackodur Atlas. La décision a été à la fois rapide, pertinente et en parfaite conformité avec les hautes exigences de ce chantier. » Réalisée par l’entreprise Geciba Les équipes de l’entreprise Geciba se sont chargées du terrassement et de la mise en place des dalles Jackodur Atlas. Pour Bernard Lebreton, gérant de Geciba, contrairement à l’architecte, ce n’était pas une première. Il connaît le procédé et apprécie en particulier sa facilité et rapidité de pose. Tout est préparé sur mesure en usine pour être livré prêt à poser selon un plan qui indique l’emplacement précis des éléments. L’ancrage supplémentaire pour le hors-gel n’a pas non plus posé de problème. « En plus de la facilité et de la rapidité de mise en œuvre, il faut insister sur l’absence de pénibilité du travail en raison de la légèreté des éléments, ainsi que sur la propreté du chantier permise avec le procédé Jackodur Atlas. » Une mise en œuvre sans aucun problème La pose du système s’effectue sur une chape en béton maigre de 3 à 4 cm. Les blocs de coffrage sont emboîtés au fur et à mesure dans les éléments latéraux spécifiques. Et les éléments de surface se posent aisément grâce aux feuillures alternées. Quant à la mise en œuvre et le repérage des éléments à l’avancement du chantier, ils sont définis par un plan de pose et de colisage précis. Les réservations à travers les panneaux sont, elles, réalisées avec une scie-sabre. La mousse de fixation Jackodur permet ainsi de verrouiller thermiquement et efficacement les sorties VRD. La pose a été effectuée en 1 journée et demie. Un film polyéthylène est mis en place par pose flottante et en recouvrement de 150 mm minimum. Les bâtiments passifs seront équipés par la suite de ballons de production d’eau chaude sanitaire avec panneaux solaires. Ceci, en corrélation avec la démarche environnementale souhaitée. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 162 jours

Isonat société du groupe Saint Gobain, double sa capacité de production d’isolants en fibre de bois d’ici fin 2023

Isonat, expert français de l’isolation en fibre de bois, dévoile un important programme d’investissement pour développer la production de ses isolants biosourcés. Piliers stratégiques du plan de relance, les travaux de rénovation thermique permettent de lutter efficacement contre la précarité énergétique dans un contexte d’augmentation des vulnérabilités, d’agir contre le réchauffement climatique, et d’offrir un […]
Il y a 2 ans et 162 jours

Isover présente Isocoton, un nouvel isolant biosourcé en textiles recyclés

Au delà de son savoir-faire historique sur la laine de verre et la laine de roche, ISOVER est une marque pionnière sur le marché des isolants biosourcés. Depuis le lancement de ses premières gammes, il y a près de 20 ans, la marque œuvre à la professionnalisation de ce segment de marché en proposant à ses clients la garantie de produits et de systèmes performants, certifiés et au cycle de vie plus vertueux.L’urgence climatique encourage aujourd’hui l’économie circulaire et une meilleure isolation des bâtiments pour plus de confort et moins d’émissions de CO2. ISOVER, acteur français de l’Isolation, développe et commercialise depuis de longues années des isolants issus de matières premières recyclées ou de chutes de production d’autres industries. Ainsi, ses laines de verre contiennent jusqu’à 80% de verre recyclé et ses isolants en fibre de bois sont issus de chutes de scieries approvisionnées en local.Il est donc aujourd’hui naturel pour ISOVER de présenter Isocoton, un isolant biosourcé performant, issu de textiles recyclés en local, ultra doux au toucher, confortable à poser et 100% made in France.Un lancement qui complète la large gamme d’isolants ISOVER et apporte une nouvelle alternative responsable pour l’isolation intérieure des bâtiments.De nombreux bénéfices pour l’homme et pour l’environnementIsocoton est un matériau répondant aux enjeux de l'économie circulaire et aux grandes tendances de la consommation responsable. Il s’agit d’une nouvelle alternative aux autres matériaux isolants commercialisés par ISOVER (laine de verre, laine de roche, fibre de bois, XPS, PSE). Isocoton vient renforcer la stratégie de développement de solutions d’isolation multi-matériaux, chacun de ces matériaux répondant à des enjeux et problématiques spécifiques de ses clients et usagers.Isocoton, comme les textiles que nous portons, a pour but de protéger durablement la maison contre le froid et le chaud. Un choix de bon sens pour améliorer le confort des ménages français.Confort et bien-être toute l’année, été comme hiverIsocoton apporte, via ses propriétés thermiques, un grand confort aux occupants des bâtiments toute l'année. En été comme en hiver. En plus d’être une bonne isolation contre le froid, Isocoton permet de lutter contre la chaleur en été et de conserver la fraîcheur nocturne durant les canicules. Son étiquetage sanitaire (A+), contribue activement à conserver la qualité de l’air de l’habitat.Les performances thermiques d’Isocoton atteignent un pouvoir isolant (lambda λ) de 37 mW/m.K, qui le positionne parmi les isolants biosourcés les plus performants du marché.Hautes performances certifiéesIsocoton est sous certification ACERMI (Association pour la Certification des matériaux isolants, n° ACERMI 21/018/1558).Il est le seul à se décliner en 5 épaisseurs de 40 mm / 100 mm / 120 mm / 140 mm / 200 mm pour répondre efficacement à tous les besoins et toutes les applications en isolation intérieure : cloisons, murs, combles perdus ou aménagés, plafonds.Côté phonique, Isocoton réduit la propagation du bruit grâce à sa texture fibreuse qui en fait un excellent isolant acoustique. Ses performances sont équivalentes à celles de la laine de verre Par Phonic ou celles des isolants flexibles Isonat en fibres de bois, notamment pour les cloisons distributives (RA = 38 dB pour une cloison 72/48 avec une plaque BA 13 et de l’Isocoton 40 mm).Isocoton bénéficie d’une réaction au feu sous ACERMI ainsi que des extensions feu avec l’ensemble des systèmes de plaques de plâtre Placo®, en cloisons, contre-cloisons et plafonds, assurant pour les logements collectifs et les Établissements Recevant du Public, la sérénité et la sécurité des occupants.Un produit biosourcé et issu du recyclage pour une gestion optimisée des ressourcesIsocoton permet la revalorisation de vêtements destinés au rebut et de chutes de tissu de l’industrie textile. En transformant cette matière en isolant, ISOVER participe à valoriser une matière première disponible en très grande quantité, en un produit à haute valeur ajoutée pour l’efficacité thermique des bâtiments et le confort des occupants.Cette solution d’isolation biosourcée s’inscrit en droite ligne avec les exigences de la RE 2020.Parallèlement, cette transformation par voie sèche 100% réalisée en France réduit l’impact de sa production sur l’environnement en limitant fortement sa consommation en eau.Confort de pose inégaléUne douceur extrêmeBénéfice majeur pour le poseur, Isocoton est un produit doux et moelleux, agréable à poser.Un poids plumeIsocoton, par sa légèreté, offre plus de confort aux poseurs tant dans sa pose que lors de la manutention sur les chantiers.Une mise en œuvre aiséeLégers, souples et semi-rigides (à partir de 100 mm), les panneaux se glissent facilement dans les espaces difficiles d’accès, entre chevrons notamment ou derrière les fourrures, permettant un calfeutrage optimal. Ils reprennent également leur forme grâce à leur haute conformabilité et épousent ainsi parfaitement la structure y compris sur les supports irréguliers.Isocoton est compatible avec les systèmes Optima (en murs) et les membranes Vario® Confort d’ISOVER.Enfin, la mise en œuvre des panneaux Isocoton est sous avis techniques, pour une pose sereine et assurable :DTA n° 20/19-439_V2_E1 pour l’application murs et cloisonsDTA n° 20/19-440_V2_E1 pour l’application comblesIsocoton s’associe à Placo® pour proposer des systèmes de cloisons, contre-cloisons et plafondsA l’écoute des évolutions et des besoins, ISOVER propose également une solution Isocoton avec Placo®, leader français du confort intérieur, mutualisant ainsi leurs expertises.Disposant de plus de 30 PV et extensions feu et acoustique pour valider un très grand nombre de configurations, ces systèmes répondent à la demande croissante du biosourcé en cloisons et contre-cloisons en murs maçonnés dans les Établissements Recevant du Public tels que les lieux de santé, d’enseignement, ou encore dans les logements collectifs.Ces systèmes allient les performances et bénéfices d’Isocoton aux qualités techniques multiples de la large gamme de plaques de plâtre Placo®.Plus de 30 PV et extensions validésCes solutions permettent d’atteindre des exigences feu EI30 à EI120 en cloisons, et EI45 à EI120 en contre-cloisons.Côté confort acoustique, elles offrent les avantages de l’isolant cumulés à celui de la plaque, procurant ainsi un important confort phonique.Isocoton est compatible avec les aides financièresAfin d’améliorer l’isolation des logements, de diminuer les factures de chauffage et de permettre d’éviter des émissions de CO₂, des aides financières existent en rénovation.Isocoton est éligible aux aides à la rénovation selon les épaisseurs et les applications.Cela concerne entre autres MaPrimeRénov’, l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ), les CEE ou encore la TVA à 5,5 % pour les travaux de rénovation énergétique.