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Il y a 2 ans et 152 jours

Cartographie du photovoltaïque en 2022 : La France accélère le déploiement avec une disparité des ressources en région

Alors qu’elle accusait un important retard comparé à ses voisins européens, l’Hexagone accélère sur le déploiement de l’énergie solaire, avec une montée en puissance de l’autoconsommation. L’analyse réalisée par Dome Solar révèle que les acteurs les plus énergivores, tels que les secteurs de l’industrie ou du résidentiel, ne sont pas forcément ceux qui investissent le plus. On observe une appétence particulière pour le solaire du côté des bâtiments agricoles, mais sur un marché en pleine bascule, les tendances sont appelées à changer complètement.Pour Jean-Philippe Leray, Président de Dome Solar : « L’actualité de ces six derniers mois a créé une vraie bascule pour le marché du photovoltaïque. La hausse du coût de l’énergie globale a directement impacté le secteur du solaire, faisant passer le prix du MWh de moins de 50 € à plus de 1.000 € en seulement quelques mois ! Mais la photographie que l’on observe aujourd’hui ne reflète pas encore l’impact de ces changements et pourrait radicalement changer dans les deux années à venir. Disponibilité des ressources en régions, besoins en matières premières, rigueur administrative, autant de freins qui conditionnent encore la vitesse de déploiement du photovoltaïque. Pour autant, la donne a complètement changé et la demande - portée par les obligations réglementaires - vient désormais de tous les secteurs, partout en France. »Le photovoltaïque en hausse dans toutes les régions: la Nouvelle-Aquitaine, championne en termes de capacité solaire installéeToutes les régions enregistrent une hausse de la capacité solaire installée entre 2020 et 2021, même si la répartition reste assez inégale.La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte densité d’énergie solaire [1] , suivie de la région Occitanie, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Grand Est.À noter, la région Auvergne Rhône-Alpes est le premier producteur d’énergie renouvelable en France.[1] Classement des régions en fonction de la puissance installée (au 30/04/2022) – Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)L’industrie et le résidentiel arrivent en tête des secteurs les plus énergivores, alors qu’une tendance se dessine dans l'équipement en panneaux solaires des bâtiments agricolesCette cartographie révèle qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de corrélation entre besoins en énergie et dynamique d’investissement en faveur du photovoltaïque.En effet, si l’industrie et le résidentiel sont les deux premiers « secteurs » les plus énergivores, on retrouve la plus forte densité de panneaux installés dans le secteur agricole. Premières causes : une rentabilité financière rapide, des conditions d’installations plus souples, etc.Pour Jean Philippe Leray : « La tendance de la demande est amenée à être profondément bouleversée, portée notamment par la nouvelle règlementation émanant de la Loi Climat & Résilience. Depuis le 1er janvier, toutes les toitures de bâtiments tertiaires de plus de 1.000m2 doivent être végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques. Au 1er janvier 2024, la règle s’appliquera à toutes les toitures de plus de 500 m2, un gisement absolument immense pour le développement du solaire dans notre pays. »L'autoconsommation, un phénomène récent, favorisé par une réglementation simplifiéeFlambée des prix de l’énergie, indépendance énergétique, recours aux énergies renouvelables, le contexte actuel pourrait inciter de plus en plus d’entreprises à envisager d’opter pour l’autoconsommation. A noter que cette pratique est en réalité un phénomène très nouveau dans le tertiaire, il date de fin 2021 avec la publication d'un décret en octobre 2021 [3] qui simplifie notamment les démarches liées aux demandes de raccordement.Pour Jean-Philippe Leray : « Les prochains mois seront décisifs pour évaluer comment les entreprises pourraient arbitrer entre différentes pratiques – autoconsommation, autoconsommation & revente du surplus ou revente directe – sachant qu’au moment d’installer leurs panneaux, elles doivent faire un choix entre ces pratiques et ne peuvent pas revenir sur leur décision. »[2] Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)[3] Arrêté du 6 octobre 2021
Il y a 2 ans et 152 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. « Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force », insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. « Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage. » Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle ? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. « Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres. » L’intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses. » Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter ! « La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain. » Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] « Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques… » Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d’excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l’isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l’emploi de terre crue à l’inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur : Editions AlternativesAuteur : Delphine AboulkerPrix : 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 153 jours

En Belgique, stocker l'électricité pour gérer les pics de consommation et épargner le climat

Bien caché derrière un talus herbeux, le site raccordé au réseau public contribue désormais à la réserve électrique de la Belgique, et à réguler ainsi la fréquence sur le réseau européen, tout interconnecté.Avec ses 100 mégawattheures (MWh) de stockage équivalant aux besoins de 8.000 foyers, il remplit une fonction de stabilisation encore largement assurée aujourd'hui par des centrales au fioul ou au gaz.Pour sortir des énergies fossiles, "le stockage en batteries est crucial car il permet de mieux intégrer les énergies renouvelables, en atténuant les effets négatifs de leur intermittence", et en optimisant les infrastructures, explique Jean-Philippe Deckers, responsable d'Elia, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension belge."Il aura un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique, et fait partie de notre vision", a-t-il ajouté, en inaugurant les lieux jeudi à Deux-Acren, entre Bruxelles et Tournai.Accolés à une ligne à haute tension, les 40 conteneurs remplis de batteries Tesla au lithium-ion produites dans le Nevada, stockent et déstockent l'électricité du réseau, à la demande.La technologie au lithium-ion a été choisie pour sa maturité, explique Michael Coudyser, directeur général de Corsica Sole, un acteur pionnier du photovoltaïque et du stockage, qui a conçu et exploite ce site: "on sait que ces batteries vont durer au moins dix ans".Les talus anti-bruit préservent les voisins du bourdon des ventilateurs. Un moindre mal "à côté du moteur d'avion" qu'il fallait actionner pour mobiliser le dépôt de fioul adjacent, dit-il. Cette cuve doit être déposée prochainement.Clé de la transition"Si nous voulons nous séparer du gaz, qui fait que le prix de l'électricité explose, il faut du stockage", souligne M. Coudyser, qui rappelle là une particularité du marché européen de l'électricité, dont les prix sont aujourd'hui liés à ceux du gaz quand la demande est forte.Mais au-delà, stocker et déstocker l'électricité sera un des grands sujets de la transition énergétique car il déterminera l'essor des énergies renouvelables, en lissant leurs variations de puissance au sein d'une même journée, quand un nuage passe au dessus du champ de panneaux solaires ou que le vent ralentit...Le stockage permet également de conserver l'énergie produite aux heures de basse consommation et de la réinjecter aux heures de forte demande. Idem sur une semaine, pour la stocker le dimanche, journée de moindre consommation.La Grande-Bretagne, une île qui mise fortement sur les énergies vertes, l'a bien compris, et est très en avance sur le stockage."Un monde sans énergies fossiles est nécessaire et un monde 100% renouvelable est possible. Mais si on veut beaucoup d'énergie renouvelable, il faudra beaucoup de stockage également," résume M. Coudyser.Mais cela coûte cher: 33 millions d'euros pour le site de Deux-Acren, dont 80% pour les batteries, financés sans subventions. Il faudra environ 7 ans pour le rentabiliser, avec des ventes sur le marché de l'électricité.Pour pouvoir le construire en moins d'un an, la société de gestion Mirova, filiale de Natixis-BPCE spécialisée dans le développement durable et déjà actionnaire de Corsica Sole, a avancé la somme, avant l'arrivée de la banque Edmond de Rothschild."Les besoins de développer les renouvelables n'ont jamais été aussi immenses dans cette période de crise énergétique, de besoin de souveraineté énergétique et de lutte contre les problématiques climatiques, et cela ne se fera pas sans des investissements majeurs", commente Raphaël Lance, de Mirova.Pour autant, pas question à ce stade d'envisager un stockage sous cette forme de volumes trop important: trop coûteux, soulignent les acteurs de l'énergie, qui misent plutôt, comme Corsica Sole, sur l'hydrogène pour pouvoir un jour stocker plus massivement les énergies venues du vent et du soleil.
Il y a 2 ans et 153 jours

Les stagiaires formés dans le bâtiment en forte hausse en 2021, ceux dans les TP en chute

FOCUS. Les comptes et le rapport 2021 de Constructys, qui viennent d'être approuvés par son assemblée générale, font état d'un plan de développement des compétences ainsi que d'un nombre de chômeurs formés en hausse. L'opérateur de compétences ne veut pas non plus oublier les plus petites entreprises.
Il y a 2 ans et 153 jours

Politique RSE : où en est la mise en pratique du développement durable au sein des entreprises du BTP ?

Le terme de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise reste encore assez peu répandu au sein des plus petites entreprises, qui composent la grande majorité des entreprises du BTP. Cependant, bien qu’un certain nombre d’actions ne soient pas directement rattachées ou valorisées dans le cadre d’une démarche RSE, elles sont nombreuses à être mises en œuvre par les entreprises de ces deux secteurs.« La Responsabilité sociétale des Entreprises est définie comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable » [1], pouvant s’articuler autour de grandes thématiques : gouvernance, droits de l’Homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux clients, communauté et développement local [2]. Elle se traduit concrètement par la mise en place d’engagements et d’un plan d’actions pour progresser (ex : tri des déchets, politique de santé et de sécurité au travail, promotion de la diversité au sein des collaborateurs, transparence des pratiques…).Si la RSE a été tout d’abord destinée à des entreprises de taille importante, concernées par un cadre règlementaire, « toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quel que soit leur taille, leur statut, leur secteur d’activité » [3].Les enjeux et les thématiques RSE majeurs dans les entreprises du Bâtiment et des Travaux PublicsSur la base d’une enquête en ligne réalisée auprès d’un panel représentatif de 716 entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics, trois grands positionnements face aux thématiques « RSE » ont pu être analysés :Dans une logique d’amélioration continue, certaines entreprises déclarent juger importantes ou mènent des actions sur les thématiques relatives à la santé-sécurité, les conditions de vie au travail, la gestion des déchets et l’économie circulaire.Certaines thématiques sont intégrées aux pratiques des entreprises, comme la formation des salariés, l’amélioration de la performance énergétique du bâti, et le recours à des matériaux locaux, comme en témoignent certains résultats de l’enquête.Enfin, d’autres thématiques sont traitées en fonction des besoins. Elles ont été identifiées selon les caractéristiques propres des entreprises, et concernent principalement :Des items généralement moins accessibles ou pertinents, pour des TPE en particulier, comme la définition d’indicateurs de pilotage ;Des items ne relevant pas d’action formalisée mais intégrées aux démarches de ressources humaines (diversité, mixité, insertion des publics fragiles…) ;Des items plus spécifiques comme l’intervention sur des chantiers relevant du patrimoine, l’accessibilité, qui ne concernent pas toutes les entreprises.Différents niveaux de pratiques et de formalisation d’une démarche de responsabilité sociétaleAu travers des entretiens et de l’enquête quantitative, 3 niveaux de pratiques ont pu être identifiés :Actions mises en œuvre sans formalisation (84% des répondants à l’enquête quantitative).Formalisation et proactivité (15,7% des répondants à l’enquête quantitative). Les entreprises formalisent une démarche structurée et se distinguent par un niveau d’engagement élevéAbsence de démarche de Responsabilité sociétale (0,3% des répondants à l’enquête quantitative). Cette catégorie d’entreprises est très minoritaire et tend à disparaître du fait de la pression croissante des réglementations et des différentes parties prenantes (clients, collectivités, etc.) et de la sensibilisation sociétale aux enjeux sociaux et environnementaux.Évolution des compétences métiers et développement durable dans les formations BTPLa transition écologique amène à des évolutions des compétences dans le Bâtiment et les Travaux Publics :Par exemple, en amont du chantier, les profils de conception nécessitent de mieux connaître les matériaux, leurs interactions, la maîtrise du cycle de vie du bâtiment.Sur les gestes métiers également dont, notamment, ceux en lien avec des techniques de construction et d’isolation supposant d’intégrer de nouveaux savoir-faire et connaissances.Enfin, sur l’organisation du travail sur le chantier, appelant à une transversalité et un décloisonnement entre les corps de métier renforcés, afin d’assurer un niveau maximum de performance énergétique.L’offre de formation s’est adaptée à ces nouvelles exigences et propose désormais des modules de formation en lien avec la « transition énergétique » ou l’« écoconstruction ».Dans la formation continue, on note notamment le dispositif FEEBAT (Formations aux Économies d’Énergie dans le Bâtiment), et différentes formations concernant les énergies renouvelables, l’enveloppe « bâti », ou encore les éco-matériaux.Concernant la formation initiale, les rénovations et créations de diplôme prennent en compte une multiplicité de concepts liés à la transition énergétique : diagnostic et mesure de l’efficacité énergétique, gestion active du bâtiment, ; sources renouvelables et mix énergétique, etc. De plus, pratiquement toutes les grandes écoles d’ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics intègrent des options ou proposent des diplômes liés aux spécificités de la transition énergétique.Comment accompagner le déploiement de la RSE au sein des secteurs du BTP ?Si la majorité des entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics considèrent la RSE et le développement durable bénéfiques (79 % des répondants à l’enquête), le manque de temps et la complexité du sujet notamment, peuvent constituer des freins à la mise en place d’une démarche pertinente à long terme.5 grands axes ont été identifiés à l’appui des résultats de l’étude, afin de favoriser le déploiement ou la valorisation d’actions déjà mises en œuvre :Une démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise adaptée aux TPE et PME Une aide à la prise de recul et la recherche de sens dans les enjeux et les démarches RSE Comprendre et valoriser les bénéfices d’une démarche RSE Favoriser l’engagement des salariés dans les démarches RSEValoriser les progrès liés à la mise en œuvre de la réglementation[1] https://www.economie.gouv.fr/entreprises/responsabilite-societale-entreprises-rse[2] Thématiques définies par la norme ISO 26000[3] Ministère de l’Économie, Bercy Infos, Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
Il y a 2 ans et 153 jours

Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique

Ce budget 2023 amorce une hausse des moyens de la France (+9%) avant la déclinaison de la feuille de route en matière de planification écologique dans le cadre de «France nation verte».Le budget du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires permettra de :Accélérer la transition écologique dans les territoires : pour 2023 met en place un fonds vert inédit, doté de 2,0 Md€, qui permettra de réaliser la transition écologique dans, par et pour les territoires, en soutenant les projets des collectivités en matière de rénovation des bâtiments publics, de renaturation des villes ou de prévention des risques naturels (inondations, incendies, etc.) ;Investir dans les transports en donnant la priorité à la régénération du réseau ferroviaire et au développement des transports du quotidien. Un nouveau plan vélo sera financé à hauteur de 250 M€ en 2023 et une enveloppe exceptionnelle de 300 M€ est prévue pour accompagner les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) en 2023, dont 200 M€ pour les transports franciliens ;Poursuivre la rénovation énergétique des logements par la hausse des moyens financiers et humains de l’Agence nationale de l’habitat (+0,5 Md€) et une enveloppe dédiée à la rénovation des passoires thermiques des bailleurs sociaux (0,2 Md€) ; MaPrimeRénov’, grand succès du quinquennat précédent, est pérennisée à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la transition énergétique ;Sanctuariser les moyens des agences de l’eau (2,2 Md€) pour assurer une meilleure gestion de la ressource et mieux prévenir les crises ; une enveloppe exceptionnelle de 100 M€ sera mobilisée sur le budget des agences de l’eau en vue de mieux prévenir les épisodes de sécheresse ;Renforcer l’économie circulaire, avec une enveloppe supplémentaire de 90 M€ sur le budget de l’Ademe pour la collecte des biodéchets, soit un doublement du fonds économie circulaire (300 M€ en 2023).Financer la stratégie nationale pour la biodiversité à hauteur de 150 M€ en 2023, pour réduire les pressions sur la biodiversité, protéger et restaurer les écosystèmes.Le budget 2023 garantit la cohésion de nos territoires en accompagnant les collectivités territoriales dans le contexte de hausse des prix de l’énergie. La DGF augmentera pour la première fois depuis 13 ans (+ 320 M€), ce qui permettra de préserver la dotation de plus de 80% des collectivités. Un bouclier tarifaire bénéficiant à près de 28000 communes et un « amortisseur électricité » sont mis en place pour réduire la facture d’électricité des collectivités territoriales. Le dispositif de filet de sécurité mis en place en 2022 est renforcé et reconduit en 2023 pour aider de manière ciblée les collectivités qui en ont le plus besoin à honorer leurs factures d’énergie, qu’il s’agisse du gaz ou de l’électricité. Au total, le Gouvernement permet à 100% des collectivités de bénéficier d'un soutien de l'État à travers un effort inédit de 5 Mds€ face à cette situation exceptionnelle.Après plus de vingt années de baisse, le budget pour 2023 marque la fin des suppressions de poste pour le ministère, et sur toute la durée du quinquennat. Les effectifs du ministère augmenteront même en 2023 (+ 45 ETP), signe de la mobilisation de l’Etat pour l’atteinte des objectifs en matière de transition écologique.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique, avec des crédits en hausse de 9 % pour investir dans les transports du quotidien, rénover nos logements, préserver nos ressources en eau et notre biodiversité. C’est le budget d’une nouvelle méthode également : avec le fonds vert, nous traduisons notre conviction que le soutien aux territoires sera la condition de notre réussite. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Avec le budget 2023, nous renforçons notre investissement dans les transports du quotidien, afin de concilier nos grands objectifs : le pouvoir d’achat, la sobriété énergétique et la transition écologique. Ces financements s’ajoutent aux investissements prévus dans le rapport du COI en janvier. Ils montrent notre détermination et engagement pour les transports du quotidien et nos objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget 2023 conforte l’ambition d’un parcours résidentiel adapté aux besoins de chacun, de l’insertion par le logement au bien vieillir chez soi, dans tous les territoires, et notamment les quartiers en politique de la ville. Il permet de poursuivre l’effort en matière de rénovation énergétique avec l’objectif présidentiel de 700.000 rénovations par an. C’est enfin un budget jamais atteint pour l’hébergement d’urgence avec 198.000 places et l’ambition d’un accompagnement des plus fragiles vers un logement pérenne grâce au second plan quinquennal, logement d’abord. »Pour Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : « Le budget 2023 est celui du soutien massif apporté aux collectivités territoriales, et c’est donc un budget de progrès pour la cohésion de nos territoires. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentera et des moyens exceptionnels seront mis en place pour soutenir toutes les collectivités face à la hausse des prix de l’énergie et préserver l’investissement public local dont nous avons besoin ! »Pour Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie : « Parce que le climat et la biodiversité sont indissociables, le budget 2023, en lien avec le déploiement de la planification écologique, porte un effort exceptionnel en matière de biodiversité : ce sont 150 M€ qui nous permettront de protéger les milieux. Ce budget 2023 nous permettra également de mieux préserver nos ressources en eau et de prévenir les risques naturels au plus proche des territoires. »
Il y a 2 ans et 153 jours

« Tarkett a vraiment un rôle à jouer dans la REP », Myriam Tryjefaczka, directrice développement durable

La directrice développement durable et affaires publiques du leader des revêtements de sols fait le point pour LeMoniteur.fr sur les...-Industrie
Il y a 2 ans et 156 jours

Le marché de l'emploi dans l'immobilier profite aux candidats en 2022 selon Recrutimmo

Cinquième volet pour la grande étude annuelle menée par Recrutimmo afin de dresser un état des lieux du marché de l’emploi dans l’immobilier. Un secteur qui attire toujours autant les candidats, même si le marché reste déséquilibré au bénéfice de ces derniers. Face à ce constat, plusieurs axes de réflexion et de travail se détachent : l’accompagnement de la reconversion professionnelle, la formation pour fidéliser les talents, la marque employeur pour les attirer et la flexibilité du statut, questionnement essentielle à l’heure de l’explosion du modèle de mandataires.Une étude menée sur près de 2.300 candidats et recruteursPour son cru 2022, l’étude annuelle de Recrutimmo a été menée sur plusieurs mois, ce qui a permis de sonder plus de 2.000 candidats et 250 recruteurs. Côté candidats, 42% d’entre eux ont plus de 10 ans d’expérience dans l’immobilier, et un tiers est issu d’une reconversion professionnelle. Du côté des recruteurs, 90% déclarent avoir du mal à recruter et presque autant (88%) affirment ne pas avoir de service des ressources humaines au sein de leur entreprise.Tous évoluent dans un marché dynamique, même si leurs points de vue concernant l’emploi dans le secteur de l’immobilier divergent. Alors que les recruteurs sont 91% à déclarer qu’ils connaissent de véritables difficultés dans le recrutement, trois quarts des candidats affirment qu’il est, au contraire, facile de trouver un emploi dans l’immobilier. Il est également intéressant de souligner que la grande majorité des talents (83%) sont particulièrement à l’écoute du marché du recrutement et surtout très sollicités (86%).Une situation dont chaque partie a parfaitement conscience, faisant définitivement basculer le marché du côté des candidats. De quoi générer un turn over particulièrement élevé dans les entreprises du secteur.La reconversion professionnelle devenue incontournableCe n’est plus une nouveauté, la reconversion professionnelle est un immense vivier de talents pour le secteur de l’immobilier. Et la tendance n’est pas nouvelle : 84% des professionnels de l’immobilier sont issus de la reconversion et ont travaillé dans un autre secteur avant d’arriver à l’immobilier. D’ailleurs, ce genre de profil attire puisque 87% des recruteurs se disent en recherche de candidats en reconversion professionnelle. Pour aller plus loin, ils sont même 68% à affirmer que le diplôme n’est pas un critère d’embauche.Parmi les critères qui comptent pour les recruteurs : la proximité géographique, qui assure une véritable connaissance du marché local et une meilleure disponibilité. De quoi satisfaire les candidats, qui désirent de plus en plus mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie personnelle et n’ont plus envie de passer trop de temps dans les transports.La formation pour attirer et fidéliserPar les différentes compétences qu’ils demandent, autant juridiques, que comptables ou encore commerciales, les métiers de l’immobilier peuvent être complexes à appréhender. C’est pour cela que les entreprises doivent désormais disposer de programmes d’intégration et de formation performants. C’est d’ailleurs ce qui ressort des réponses des candidats : ils sont en effet 95% à avoir des attentes en termes de disponibilité de leur manager ou de formation aux méthodes de travail (70%).Pourtant, la réalité est toute autre : un tiers des collaborateurs quittent en effet leur entreprise pendant leur période d’essai. En parallèle, 33% des candidats interrogés estiment ne pas avoir été suffisamment intégrés ou formés lors de leur arrivée. Et pour cause : pour 52% d’entre eux, la formation ou l’intégration n’a pas dépassé une semaine.La marque employeur comme fer de lanceAvec le développement des multiples canaux de communication, il est devenu très facile de se renseigner sur une entreprise et de connaître les avis de ses salariés. C’est pour cela que la marque employeur est devenue absolument incontournable pour les entreprises qui veulent attirer les talents. Ils sont ainsi 98% à se renseigner sur une entreprise avant d’y postuler ou de s’y rendre.Cette recherche vise à les conforter dans leur décision de rejoindre l’entreprise. Ils s’en servent notamment pour vérifier que l’entreprise répond aux critères les plus importants pour eux : rémunération (62%), équilibre vie privée/vie professionnelle (61%) ou encore ambiance au sein de l’entreprise (47%). Des attentes dont les recruteurs ont bien conscience, ce qui les poussent à porter leur attention sur certains points : les avantages pécuniers (57%), les after work d’équipe (55%) et l’environnement de travail (45%).Malgré tout, candidats et recruteurs ne se retrouvent pas sur les canaux où se trouver. Les candidats cherchent ainsi un emploi via les jobboards (83%), Pôle Emploi (83%) et les réseaux sociaux (35%). Les recruteurs, eux, misent en priorité sur le bouche à oreille (64%), les réseaux sociaux (63%) et les sites vitrines (38%).Le statut : que proposer aux candidats ?C’est un fait : la demande des recruteurs en profils indépendants progresse. Ils sont d’ailleurs 47% à déclarer ne recruter que des indépendants. Les 53% restants préfèrent recruter des salariés. Une progression qui s’explique par le coût plus faible (en théorie seulement) que représentent les indépendants, ainsi que par leur autonomie.Côté candidats, ils ne sont que 8% à être prêts à devenir ou à rester indépendants. Un petit chiffre qui traduit notamment l’importance du contrat de travail en France, qui représentent la sécurité de l’emploi (31%).Retrouvez la cinquième étude “Recruteurs VS Candidats” de Recrutimmo en intégralité ici.
Il y a 2 ans et 156 jours

Le bureau du futur : comment la pandémie a-t-elle profondément redéfini leur conception dans le monde entier ?

En s’appuyant sur les données provenant de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient, PlanRadar fournit une analyse de l’influence de la pandémie sur la conception et l’usage des bureaux. Ainsi, portés par le développement du travail à distance, les espaces de travail individuels tendent drastiquement à se réduire dans 80% des pays étudiés au profit du développement de bureaux davantage modulables et collaboratifs.92 % des pays s’attendent à ce que les environnements de travail flexibles se généralisent ;L’Espagne est le seul pays à prédire un déclin du travail à distance et hybride ;Les États-Unis est le pays qui a le plus augmenté la surface de bureau par employé après la pandémie (de 13,9 m2 à 18,2 m2 en moyenne) ;La France est le pays qui accorde la surface minimale légale de bureau par employé la plus élevée.Les 12 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni et Slovaquie.Le boom du télétravail : une dynamique généralisée…L’émergence du télétravail et du travail hybride, à savoir la possibilité pour un salarié de combiner le travail en présentiel et à distance, s’est répandu dans le monde entier depuis bientôt trois ans. L’étude de PlanRadar révèle que 22,9% de l’ensemble des salariés travaillent aujourd’hui à distance de manière occasionnelle ou permanente. Aux États-Unis, 58% des travailleurs déclarent travailler à domicile au moins un jour par semaine. L’Allemagne, la France et l’Autriche sont les pays européens où le travail à distance est le plus développé : plus de 20% des salariés y travaillent à distance de manière exclusive ou très régulière (au moins plusieurs fois par semaine) . En Europe centrale et orientale, cette tendance est moins suivie : seuls 8,3% des employés hongrois et 7% du personnel polonais travaillent exclusivement à domicile.Le travail à distance peut ainsi être considéré comme un moyen de faire baisser le ratio coût/employé : les pays qui développent le plus le travail à distance sont également ceux dont la loi impose le plus de m² par travailleur, comme la France (10m²), l’Allemagne ou l’Autiche (8m² chacun). L’Espagne (4m²) s’attend à un déclin du télétravail, et la Pologne (2m²) n’y a que peu recours.L'augmentation du nombre de travailleurs à distance a durablement transformé la manière d’occuper les espaces de travail. Le bureau est aujourd’hui devenu davantage un lieu de collaboration, modulable en fonction des besoins. Un changement de paradigme qui a également encouragé le développement du bureau flexible (sans place attitrée) et des espaces de coworking.En faveur du développement de bureaux flexibles et des espaces de co-workingCertains pays comme le Royaume-Uni et les Etats-Unis en sont particulièrement friands. Le Royaume-Uni comptait déjà en 2020 près de 6.075 espaces flexibles et de coworking, soit 9,5 millions de m². Un chiffre qui devrait quasiment doubler pour atteindre 15,5 millions de m2 d’ici 2023. Les États-Unis comptent 6.200 espaces de coworking en 2022. Dans son ensemble, l’Europe occidentale a également développé une affinité pour les espaces de coworking : l’Allemagne en recensait 1.200 en 2020, tandis qu’en 2021, la France en comptait 2.787 et l’Espagne 1.483, l’Italie et les pays de l’Est comme la Slovaquie sont en retard. D’autres pays, à l’image de la Hongrie, enregistrent même une baisse du nombre d’espaces de coworkings ces dernières années.Des bureaux davantage fonctionnels et collaboratifsMoins fréquentés, les salariés attendent de leurs bureaux d’être davantage ouverts et mieux adaptés au travail en groupe et aux activités en équipe. Cet intérêt croissant pour les espaces flexibles implique la mise en place de cloisons mobiles, de salles de réunion modulaires et de mobilier léger qui permettent d'adapter l'aménagement du lieu de travail aux fluctuations des effectifs et des besoins de l'entreprise.La conception des bureaux dans le monde prend également en compte des enjeux environnementaux : concevoir des bureaux durables est considéré comme une priorité dans la majorité des pays étudiés pour contribuer à l’atteinte des objectifs carbone.Retrouvez l’étude complète de ce deuxième volet sur ce lien.
Il y a 2 ans et 156 jours

En forêt ou dans la construction, les hauts fonctionnaires formés sur le terrain à la transition écologique

Gestion des forêts ou construction de bâtiments bas carbone: l'Etat s'efforce de conclure la formation de ses hauts fonctionnaires à la transition écologique par une illustration concrète des enjeux environnementaux et des solutions. Une démarche saluée par les participants, mais à l'impact encore incertain.La forêt de Montmorency "est la seule d'Île-de-France à être classée en état de crise sanitaire", explique Michel Béal, directeur de l'agence Île-de-France Ouest de l'ONF.Depuis quelques années, les nombreux châtaigniers qui la constituent sont touchés par la maladie de l'encre, un parasite qui serait "moins virulent" si les températures ne s'étaient pas autant réchauffées, explique-t-il.D'où les coupes sur la parcelle, pour limiter la propagation de ce parasite. L'ONF compte aussi diversifier les espèces d'arbres pour mieux adapter la forêt aux effets du changement climatique.Le chêne ne représentera plus que 50 à 55% des essences que l'ONF compte replanter. "Avant, on aurait dit 80% de chêne", détaille Philippe Belchi, référent territorial de l'office.Quelques minutes plus tard, le groupe s'arrête devant un amas de bois coupé. Le but est cette fois d'illustrer une autre priorité de l'ONF: la valorisation de la filière bois."En France, il y a plus de 400.000 emplois dans la filière forêt-bois, des emplois dans les territoires ruraux", insiste Olivier Rousset, directeur général adjoint de l'ONF.Au bout de deux heures en forêt, trois membres du groupe retrouvent les quais baignés de soleil de la gare de Saint-Leu-la-Forêt - les autres sont repartis en voiture.25.000 hauts fonctionnairesL'ambition de l'Etat est de former à la transition écologique l'ensemble de ses 25.000 hauts fonctionnaires d'ici à 2024, puis les 5,7 millions d'agents publics d'ici à 2027. Le gouvernement s'attend ensuite à ce que les cadres du secteur public élaborent des plans d'action en matière de transition écologique.Venus de Bercy, du ministère de la Culture ou encore de l'Académie de Poitiers, tous s'accordent à juger intéressantes la matinée en forêt et, plus généralement, la formation proposée.Grâce à ce module pratique, doublé d'ateliers de groupe et de conférences, "on sent que (les enjeux environnementaux) infusent" dans les sphères dirigeantes de l'Etat, avance une directrice d'administration du ministère de l'Economie.Une prise de conscience déjà opérée cet été au ministère de la Culture. Avec une température de "60 degrés" mesurée dans les bâtiments vitrés de la Bibliothèque nationale de France, la canicule a eu des effets physiquement palpables, relève un responsable de la Direction du Livre.Reste à voir comment les hauts fonctionnaires partageront à leurs équipes les connaissances acquises au cours de la formation et quel impact celle-ci aura sur l'action publique.Comme le confesse un haut fonctionnaire du ministère des Armées à la sortie d'un module de sensibilisation à la construction de bâtiments bas carbone, "c'est un peu éloigné" des thématiques qui l'occupent au quotidien.Le rôle des pouvoirs publics sera pourtant crucial pour répondre aux défis du changement climatique, rappelle Guillaume Carlier à une trentaine de hauts fonctionnaires réunis lundi pour ce module dans une tour du quartier Montparnasse à Paris."D'ici 2050, on doit diviser par cinq" l'empreinte carbone moyenne de chaque Français, souligne devant eux le directeur de la stratégie Climat Ressources de Bouygues Immobilier, une entreprise membre de l'Association pour le Développement du Bâtiment Bas Carbone (BBCA)."La part individuelle (de cet effort) est évaluée à 25% et la part de l'Etat et des entreprises à 75%", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 156 jours

Cem’In’Eu : Nouveaux wagons

Le nouveau wagon utilisé par Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] Engagé pour une logistique à faible impact, Cem’In’Eu innove, en mettant en service de nouveaux wagons pour le transport de ses matières premières au départ du port de Sète. Développés en partenariat avec le spécialiste du transport ferroviaire VTG, ces wagons sont plus légers, permettent un chargement optimal et la mise en place de trains plus longs. Ce nouveau choix logistique renforce la performance du modèle logistique multimodal de Cem’In’Eu, tant en termes économique qu’environnemental. Lire aussi : Rhône Ciments monte en puissance « Cem’In’Eu est le premier industriel en France à faire ce choix plus efficace pour la rentabilité du transport ferroviaire », explique Romain Sudour, technico-commercial VTG. Cem’In’Eu est le premier industriel français à utiliser ces nouveaux wagons fabriqués en Europe. Toujours tractés par RégioRail, ces wagons dits de “80’” sont plus légers que deux wagons de 40’. Une évolution qui permet d’augmenter la charge utile par wagon. Mais aussi de rallonger les trains qui passent de 23 à 27 équivalents wagons de 40’. Transportant ainsi plus de 20 % de marchandises supplémentaires. Cela a pour conséquence directe de réduire de 38 par an le nombre de trains nécessaires au transport du clinker depuis sa filiale logistique Cem’In’Log , basée à Sète. Un changement de wagon sans rupture d’approvisionnement Le développement spécifique mené par VTG pour Cem’In’Eu a exigé une année de tests. Avec en particulier, la mise en circulation d’un prototype, qui a permis d’affiner les réglages. Et de bien valider le rayon de courbure compatible avec la circulation sur les voies françaises. Une fois cette phase de test terminée, le changement des wagons a été organisé par Cem’In’Log en une seule opération. Entre deux livraisons, sans aucune rupture des approvisionnements. La combinaison de l’augmentation de la charge utile par train et de la diminution du nombre de trains par an amène une réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges) de 334 t par an, soit – 13 %. Le gain en intensité carbone par tonne de marchandise transportée est ainsi de 1 kg, passant de 7,8 kg eqCO2 à 6,8 kg eqCO2. Ce nouveau wagon renforce encore la pertinence environnementale du modèle logistique développé par Cem’In’Eu. Lequel permet d’éviter près de 12 000 trajets en camions par an grâce au choix du ferroviaire. Et donc d’émettre trois fois moins de Ges qu’un dispositif routier. Soit une économie d’environ 5 000 t eqCO2 par an. « Cet important travail d’optimisation logistique s’inscrit très légitimement dans le cadre de l’engagement pris auprès de Fret 21 pour réduire les émissions de CO2 liées au transport de Cem’In’Eu », explique Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 157 jours

Adivet : la ressource pour vos projets de végétalisation

Connaissez-vous l’Adivet ? C’est l’association française des toitures et façades végétales. Une fédération de professionnels qui existe depuis 2003 et qui oeuvre pour le développement de la végétalisation des murs et toitures.  Dès la création de Build Green, nous avons catégorisé les toits et murs végétalisés comme une solution vertueuse pour l’habitat avec un dossier spécial […]
Il y a 2 ans et 157 jours

Ne gaspillons plus nos énergies à les opposer, engageons-nous pour un mix responsable !

Le nucléaire décline partout dans le monde… sauf en FranceAlors qu’en 2021, la part du nucléaire dans le mix énergétique mondial est tombée, pour la première fois en 40 ans, à seulement 9,8%[1], le gouvernement français a lui annoncé sa volonté d’investir dans le développement de mini-réacteurs et centrales nucléaires, comme solution à la crise énergétique que nous traversons.Des centrales qui seront effectives dans 10 à 15 ans, si elles ne prennent pas le chemin de Flamanville, démarré depuis 2007, et récemment qualifié par la Cour des comptes d’ « échec opérationnel » impliquant des « dérives de coûts et des délais considérables ».[2]De manière corolaire, toujours sur l’année 2021, plus de 10 %[3] de l’électricité mondiale a été fournie par des infrastructures solaires et éoliennes, la contribution au mix énergétique de ces énergies renouvelables dépassant pour la première fois celle du nucléaire.La raison ? Les technologies d’énergies renouvelables, photovoltaïque et éolien en tête, sont aujourd’hui matures, et ainsi plus économiques, plus sûres et plus rapides à construire, rendant du même coup les projets d’énergies renouvelables plus compétitifs sur les marchés.Bien sûr, le contexte français est spécifique. Notre histoire avec le nucléaire fait qu’il est impensable de s’en passer du jour au lendemain. Mais on pourrait montrer plus de volontarisme à accélérer la transition. Par exemple, en mettant 1 euro dans le renouvelable, quand on met 1 euro dans le nucléaire. En mixant l’énergie d’hier avec d’autres sources d’énergie durables et de demain, le France s’engagerait vers un mix plus responsable pour progressivement se passer des énergies fossiles de toutes natures qu’elles soient carbonées ou minérales comme l’uranium.Redonnons l’exemple de la construction de l’EPR de Flamanville, dont le coût dépasse les 10 milliards d’euros, cela représente une centaine de centrales photovoltaïques, soit l’équivalent de 60 000 m² de panneaux installés et opérationnels, eux, en seulement quelques mois, qui ne nécessiteront pas ou presque pas de maintenance ni de frais d’exploitations, qui ne généreront aucun déchets de longues vie, polluants et nécessitant de grandes précautions de stockage pour des générations entières.Le photovoltaïque se démocratise … mais un soutien (géo)politique est encore nécessaireJamais le consensus social autour du rôle du photovoltaïque dans la transition énergétique n'a été aussi fort.Car non seulement la technologie photovoltaïque est mature et sûre, mais elle offre un avantage économique élevé, elle est produite à partir d’une énergie disponible du matin au soir, et fabriquée à partir de matériels recyclables jusqu’à 95%[4]. Car à la différence des énergies fossiles, le soleil est une source d’énergie inépuisable et accessible par tous et partout dans le monde.Des avantages bien perçus par les Français, qui, malgré la lourdeur administrative et une fiscalité peu incitative, investissent massivement dans l’achat de panneaux solaires[5].En conséquence, l’autoconsommation d’électricité n’a jamais connu un tel succès en France auprès des particuliers et, depuis plus récemment, des entreprises, toutes soucieuses de réduire leur facture ou du moins, dans le contexte actuel, d’en limiter l’envolée.Pour continuer à démocratiser le photovoltaïque et en faire une solution pérenne, c’est toute une filière qui doit aujourd’hui être repensée pour éviter les problématiques d’approvisionnement, la pénurie des composants, mais aussi pour maitriser l’empreinte environnementale de la construction des panneaux par exemple.Le 11 octobre dernier, la Commission européenne a lancé des travaux pour constituer une alliance européenne de l'industrie solaire photovoltaïque[6]. Son but : « développer les technologies de fabrication de produits et de composants solaires photovoltaïques innovants », et ainsi « contribuer à accélérer le déploiement de l’énergie solaire dans l’ensemble de l’UE et à améliorer la résilience du système énergétique de l’UE ».Comprenez : soutenir et renforcer une filière de production européenne face à la concurrence asiatique, dans un contexte énergétique de grande tension, qui (re)met les enjeux de transition au premier plan.Cette initiative, bien sûr, nous y souscrivons. Mais nous appelons aussi à l’adosser à une autre problématique : celle du prix de l’énergie, ou plutôt, de son calcul. Car dans un marché mondialisé basé sur le libre-échange, la valeur de l’énergie n’est pas calculée de la même manière selon les pays.Or, nous avons un intérêt commun, à travailler sur des modes de calcul du prix du kilowattheure unifié, intégrant des mesures d’impacts environnementaux de la production de l’énergie, et des taxes carbone en lien avec leur mode de consommation.In fine, la crise actuelle nous offre une opportunité unique de repenser notre rapport à l’énergie. Avec trois priorités. D’abord, moins consommer : la surconsommation s’observe aussi au niveau énergétique. Ensuite, relocaliser : la crise actuelle nous montre les limites de la mondialisation des marchés de l’énergie et les risques géopolitiques de nos dépendances. Enfin, transiger : les énergies renouvelables sont les (seules) options durables pour construire le modèle énergétique de demain, incluant les barrages, les éoliennes, la biomasse et d’évidence le solaire thermique et photovoltaïque.Tribune de Ian Bard, Directeur Technique et Commercial de SOLARWATT France (Linkedin).[1]World Nuclear Industry Status Report (WNISR)[2]L’EPR de Flamanville accuse un nouveau retard (lemonde.fr) [3]Commission kicks off work on a European Solar Photovoltaic Industry Alliance | European Commission (europa.eu)[4]Panneaux photovoltaïques : quel impact sur l'environnement. (solarwatt.fr)[5]Les Français se ruent sur les panneaux solaires (la-croix.com) [6] La Commission lance les travaux pour une alliance européenne de l’industrie solaire photovoltaïque | Commission européenne – Alliance industrie européenne photovoltaïque (europa.eu)
Il y a 2 ans et 157 jours

Ingérop : Conquérir le monde via l’Australie

De gauche à droite, de haut en bas : Yves Metz, président du groupe Ingérop, Christophe Blanc, directeur international d’Ingérop, Neil Kerridge, directeur de Rendel Ingérop en Australie, Frank Gatto et Richard Morgan, directeurs d’Aspec Engineering, Vardaman Jones, directeur général de Rendel Ltd, et Daniel Squires, directeur de Rendel [©Ingérop] Ingérop vient d’acquérir une participation majoritaire dans la société australienne Aspec Engineering. Réalisée via sa filiale Rendel, cette acquisition est un véritable atout stratégique pour le groupe français. L’entité australienne est spécialiste dans les domaines de la manutention de matériaux, de l’ingénierie portuaire, des mines et des infrastructures. « Je me réjouis de rejoindre le groupe Ingérop, déclare Richard Morgan, directeur général d’Aspec Engineering. A la fois pour étendre notre portée mondiale dans le domaine de la manutention et pour élargir l’étendue de notre offre en matière d’infrastructure. » Ce rapprochement s’inscrit aussi dans un objectif environnemental. Le gouvernement australien souhaite améliorer les performances de l’industrie minière sur ce sujet. « Notre engagement envers la qualité, la sécurité et l’environnement, ainsi que nos outils et systèmes de conception, viendront compléter les compétences de Rendel Ingérop en matière de génie civil et structurel. » Ingérop, une implantation australienne forte Lire aussi : Ingérop poursuit son développement à l’international Le groupe français est présent en Australie depuis 2018 à travers sa filière Rendel. Cela fait plusieurs années déjà qu’Ingérop et Aspec collaborent ensemble. Le rapprochement lui permet d’étendre son réseau australien. Il est aujourd’hui implanté dans 4 Etats du pays, avec 5 nouvelles implantations, à Brisbane, Melbourne, Newcastle, Perth et Wollongong. Ingérop a déjà participé à de nombreux projets sur le territoire australien. Il a contribué aux auto-ponts et ouvrages de franchissement de la nouvelle liaison Sydney Gatemay à proximité de l’aéroport. Ingérop a agi pour le nouveau métro de Melbourne et pour le remplacement du chargeur de navires de Hay Point Berth 2. Après l’Allemagne et l’Australie, il est évident qu’Ingérop n’a pas fini sa conquête internationale. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 158 jours

Pourquoi la filière du bois énergie est une filière d'avenir ?

Même si ce bouclier a été très utile pour les citoyens, la filière du bois énergie et notamment celle du granulé de bois était, de son côté, en attente du soutien du gouvernement pour aider les utilisateurs ayant fait le choix d’une énergie renouvelable.Depuis le 25 novembre 2022, l’énergie « bois » a intégré le dispositif d’aide mis en place par le gouvernement -voté quasiment à l’unanimité par les députés-. Avec une enveloppe de 230 millions d’Euros, ce chèque énergie-bois va permettre de venir en aide aux ménages modestes qui se chauffent au bois. Cette mesure gouvernementale est satisfaisante. Même si l’aide est conditionnée à un plafond de ressources, elle est précieuse pour le budget des utilisateurs de ce mode de chauffage. En effet, les 8 millions de personnes qui se chauffent au bois, dont 1,7 millions avec du granulé, participent à l’effort collectif en utilisant une énergie renouvelable, locale, propre et décarboné. Le bois énergie est résolument en phase avec les objectifs de baisse d’émissions des gaz à effet de serre. Ce chèque est bien sûr une mesure ponctuelle en réponse aux récentes tensions sur la filière granulé ayant contribué à atteindre des prix parfois irrationnels, mais le granulé reste le combustible le plus économique sur le marché. La filière du granulé est une filière jeune et dynamique. Elle crée de l’activité économique dans les territoires et son rythme de développement est gage de confiance pour l’avenir. Il est temps de nous appuyer sur des énergies locales, tel que le granulé de bois, dont nous pouvons maîtriser la fabrication, l’approvisionnement et donc le coût. L’approvisionnement en bois des granulateurs français se situe à moins de 150 km des usines, ce qui participe à l’excellent bilan carbone du granulé.Les énergies fossiles et importées comme le gaz, ou indexées sur le prix des énergies fossiles au niveau européen telle que l’électricité sont des énergies insécurisantes car très dépendantes d’autres pays. Qui plus est, elles sont fortement émettrices de CO2.C’est la raison pour laquelle, l’énergie bois a un rôle central à jouer dans le mix énergétique et peut aider la France à rattraper son retard en matière d’énergie renouvelable.La filière du granulé de bois se réjouit de pouvoir compter sur le soutien du gouvernement pour aider les consommateurs et par la même une filière d’avenir. Le granulé est un combustible homogène, dense, très performant qui brûle dans des appareils high tech pilotable à distance. Le chauffage au bois est résolument moderne.Tribune d'Eric Vial, Délégué Général de Propellet France (Linkedin).
Il y a 2 ans et 158 jours

A Poitiers, les grands projets artificialisants ont été "fortement réorientés"

PAROLES D'ÉLUS. Quatrième volet de notre série d'interviews d'élus de villes et d'agglomérations qui ont renversé les équipes en place en 2020. Deux ans après, les promesses sont-elles en voie de réalisation ? A Poitiers, si les Zac en périphérie ont pu être réorientées vers le développement de l'agriculture ou une gestion innovante des circulations, elles n'ont pas été totalement remises en cause. Quant au PLUI, en cours d'élaboration, il ne portera la marque de la nouvelle équipe qu'à la fin du mandat.
Il y a 2 ans et 158 jours

Rector Lesage obtient le label engagé Afnor RSE

La nomination de Cécile Roland, directrice RSE de Rector Lesage, reflète la volonté du groupe de placer la RSE au cœur de sa stratégie. [©Rector Lesage] Fin 2020, Rector Lesage a créé son comité de pilotage RSE1, afin de répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux. Quatre axes ont été définis. Tout d’abord, décarboner les produits et les activités. Puis, préserver la biodiversité. Ensuite, favoriser le bien-être au travail. Et enfin, maintenir son ancrage territorial. Accompagné par l’expertise du Cérib, le groupe industriel du béton rédige son premier rapport RSE en juin 2022. Grâce à cette aide, il vient d’obtenir le label engagé RSE, au niveau confirmé, de l’Afnor. Une distinction qui récompense son engagement dans cette démarche de responsabilité. C’est le premier industriel à s’inscrire dans cette voie. Lire aussi : Rector : Décarbonation à tous les niveaux Se préparer aux enjeux de la CSRD « Ce label reflète le niveau d’avancement de notre groupe sur tous ses axes RSE, déclare Cécile Roland, nouvelle directrice RSE de Rector Lesage. Son obtention n’est pas une fin en soi. Nous agissons avec humilité et détermination et nous ne comptons pas nous arrêter là. » En effet, Rector Lesage se prépare aux enjeux de la nouvelle directive CSRD2 qui sera rendue obligatoire à l’horizon 2030. Par conséquent, toutes les grosses entreprises devront déployer une stratégie RSE et déclarer leur performance en la matière. 1La responsabilité sociétale des entreprises se définit comme la contribution volontaire des entreprises aux enjeux du développement durable. 2La Corporate Sustainability Reporting Directive est une directive européenne signée le 21 juin 2022. Elle fixe de nouvelles normes et obligations de reporting extra-financier pour 50 000 entreprises en Europe. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 158 jours

Knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois.A travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.Point conjoncturel, bilan 2022 et perspectives 2023Après une année 2021 de reprise très soutenue, l’exercice 2022 a été marqué par la demande de travaux en aménagement intérieur, plâtrerie et isolation, même si ceux-ci ont quelque peu fléchi au cours du second trimestre.Si la croissance du marché de la plaque de plâtre, cloisons et doublages, a ralenti après une année 2021 exceptionnelle (+15%), Knauf y revendique pour sa part une année 2022 stable, en dépit des problèmes rencontrés suite à une cyber-attaque mondiale.Et Christine Muscat, Directeur Général Knauf de développer :« Notre volume d’affaires tricolore est en légère croissance pour l’ensemble de notre Offre Globale vs 2021. Les plafonds en laine de bois Knauf affichent également une belle performance, avec une progression de +5% des ventes. Il en est de même des isolants PSE Knauf pour les façades, qui revendiquent une progression de +10%. Le volume des autres solutions d’isolants Knauf est quant à lui stable par rapport à 2021 ».Et de conclure :« Outre notre Offre Globale, Knauf s’engage vers toujours plus de services et de digitalisation afin d’accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs face notamment aux défis de la RE2020 et de la décarbonation ».Concernant les perspectives générales 2023, une année sous le signe d’une forte inflation, elles s’annoncent plus difficiles que l’exercice 2022 dans le logement neuf malgré une tendance annuelle encore positive (mise en chantier de logements +2,1% dans le diffus, 12 mois glissants à la fin du T3 2021 - +8,9% en 2021).Un ralentissement s’avère donc inéluctable. Quant au non-résidentiel, après un redémarrage plus tardif, la tendance commence juste à fléchir (+5,7%). Si les carnets de commande demeurent importants, les prix de l’énergie notamment ont atteint des sommets inédits, diffusant la crise à tous les secteurs et entraînant une inflation record.Aussi, la construction neuve ne devrait pas produire de croissance et la rénovation, portée par l’efficacité énergétique, poursuivra certainement sa tendance 2022 à +3% pour devenir le secteur moteur du bâtiment.Knauf renforce ses équipes au service des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvreKnauf s’engage toujours plus pour accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs afin de relever les défis de la RE2020 et de la décarbonation. Ainsi, 5 personnes dédiées viennent renforcer les actions de prescription déjà menées chez Knauf, pour répondre aux projets les plus ambitieux dès l’étape de conception. Sous la direction de Jean-Philippe Estner (architecte ENSAIS), Kamélia Halhali (Île-de-France Ouest / Ouest), Catherine Lillemann (Île-de-France Est / Nord), François Dassé (Sud-Ouest) Alain Boujemaaoui (Rhône-Alpes/Sud-Est) constituent la toute nouvelle équipe Prescription Knauf.Celle-ci aura pour mission d’assister efficacement tous les intervenants d’un projet dans toutes les phases d’études. Les chargés de prescription interviendront en amont, auprès des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études et économistes, afin de leur proposer les solutions Knauf les mieux optimisées pour leurs projets. Ils seront les garants des prescriptions des systèmes d’aménagement intérieur, des gammes de plafonds acoustiques, mais aussi de l’Offre Globale Knauf. L’objectif est ainsi de répondre efficacement à toutes les sollicitations, mais aussi d’identifier les projets futurs pour lesquels les solutions Knauf sont particulièrement adaptées.De nouveaux services digitaux Knauf dédiés a la prescription et aux plaquistesDans cette logique d’accompagnement et de développement de services, Knauf étoffe son offre à destination des professionnels du bâtiment avec une nouvelle application dédiée aux architectes, bureaux d’études et économistes : Planner Suite Knauf. Cet outil constitue pour ces acteurs, un outil 3 en 1 de productivité ultime de la planification de leurs projets.Accessible comme application sur le web ou comme Plug-in BIM disponible pour Revit et ArchiCAD, Planner Suite Knauf leur permet de rechercher et insérer aisément les produits et systèmes Knauf adaptés à leurs projets d’aménagement intérieur, ainsi que toutes les spécifications pertinentes par une simple recherche ou via une configuration multicritères, avec importation possible dans la maquette BIM.En posant quelques questions simples, sa fonction de recherche donne un aperçu des produits et systèmes qui correspondent aux besoins spécifiques, comme la résistance au feu ou l’affaiblissement acoustique. Il prend également en compte d’autres facteurs, tels que la disponibilité régionale, pour garantir que seuls les produits et systèmes pertinents pour l’emplacement du projet sont recommandés - une donnée particulièrement utile pour les projets transfrontaliers. Planner Suite Knauf valide immédiatement les données relatives aux systèmes proposés avec une vérification en continu de la validité des systèmes sélectionnés, pour une maquette BIM toujours à jour.La version Plug-in BIM les alerte également s’ils utilisent des produits qui ne sont plus commercialisés et leur recommande, de manière proactive, les alternatives possibles.Planner Suite Knauf leur permettra également, dans sa prochaine version, un processus d’appel d’offres simplifié, en fournissant les textes de cahiers des charges à télécharger et est leur facilitera aussi la rédaction de leurs appels d’offres grâce au configurateur intégré (à l’aide de descriptifs types d’ouvrages). Cette nouvelle version quantifiera aussi les métrés de manière automatisée pour le DCE.Par ailleurs, Knauf s’inscrit, depuis octobre 2022, en partenaire de BiM Cloisons, une entreprise qui facilite le travail des professionnels plaquistes 2.0. Conçu par des plaquistes pour les plaquistes, BiM Cloisons.Knauf constitue en effet un outil de dernière génération permettant une mobilité sans précédent et un accès universel aux données et documents générés avec, à la clé, plus de réactivité, plus de précision et plus de productivité.Avec l’aide d’un configurateur à l’interface intuitive et au design novateur, BiM Cloisons.Knauf s’impose comme compagnon digital idéal et 360°, assurant notamment la préconisation des choix technico-économiques les plus pertinents en fonction des contraintes de chaque chantier, en comparant et variantant, en quelques clics, les ouvrages les mieux adaptés techniquement et économiquement.BiM Cloisons.Knauf offre un accès rapide à la base de données Knauf Aménagement Intérieur. Un panel qui concentre à ce jour les systèmes Knauf les plus couramment utilisés en cloisons et contre-cloisons, doublages collés et plafonds démontables et non démontables pour les logements, les ERP et le tertiaire. Notons que le périmètre est appelé à se compléter pour présenter l’intégralité des solutions Knauf en Aménagement Intérieur.BiM Cloisons.Knauf s’adapte à toutes les phases de chantier, BIM ou non. Il assure un démarrage rapide des projets Revit® sous gabarits BIM Cloisons, afin de générer rapidement les métrés, les devis, les dossiers techniques et plans de repérage. Il s’impose également comme véritable atout concurrentiel grâce aux vues 3D dotées d’un niveau de détail très élevé.Enfin, en automatisant les processus de gestion, en générant en un clic tous les documents de gestion indispensables, BiM Cloisons.Knauf assure également la maîtrise des budgets et des évolutions, grâce à une mise à jour instantanée de toutes les données, supprimant ainsi les tâches redondantes et les saisies inutiles.BiM Cloisons.Knauf est donc un outil complet et polyvalent qui facilite le travail des plaquistes 2.0.Knauf : une longue tradition du biosourcéL’usine Knauf Fibre, qui vient de fêter cette année son 100ème anniversaire, constitue l’incarnation parfaite d’une longue tradition du biosourcé. Site certifié chaîne de contrôle PEFC, elle est la seule unité industrielle française de production de laine de bois. En 2021, elle a réalisé quelque 2,5 millions de m2 de panneaux monolithes et composites dédiés à l’isolation en sous-face de dalles (gamme Knauf Fibra®) et à l’isolation acoustique des plafonds et murs (gamme Organic).Dans une démarche d’éco-conception, la R&D Knauf est parvenue à encore augmenter le pourcentage de matériaux biosourcés en optimisant la composition des produits et leur procédé de fabrication. Ces améliorations ont permis de réduire les impacts de réchauffement climatique (total équivalent CO2) pour l’ensemble du cycle de vie des produits. Les FDES des produits concernés ont ensuite été recalculées, mises à jour et revérifiées par une tierce partie. Elles sont disponibles sur knauf.fr et sur la base INIES, ce qui favorise leur utilisation pour la construction bas carbone, notamment la RE2020.Et Knauf va encore plus loin. Dans la même lignée, afin d’apporter toujours plus de garanties aux concepteurs de bâtiments, Knauf s’est récemment rapproché de Karibati, expert du bâtiment biosourcé, pour certifier les produits Organic et Knauf Fibra® éligibles au label « Produit Biosourcé - Filière Française ».Une labellisation qui permet d’ailleurs aux maîtres d’ouvrages de bénéficier de « points » ou de « crédits » supplémentaires dans le cadre de certifications environnementales de chantier type « LEED » ou « BREEAM », ou encore de valoriser la quantité de bois utilisée dans les certifications d’ouvrage, par exemple pour les projets de construction ou de rénovation labélisés « Bâtiment Biosourcé » ou « BBCA » (Bâtiment Bas Carbone).Les produits Knauf concernés* (panneaux mono-composants, 100% laine de bois, certains complexes isolants mixant laine de bois, PSE et/ou laine de roche) deviennent ainsi les seuls produits en France à justifier de cette labellisation Karibati dans leurs catégories respectives : Knauf Fibra® pour l’isolation des sous-faces de dalles des logements collectifs, bâtiments tertiaires et ERP, les dalles Organic pour les parements intérieurs acoustiques et décoratifs. Notons que ce certificat « Produit Biosourcé et Filière Française » peut être librement téléchargé sur knauf.fr et que cette labellisation positionne sans équivoque les gammes Organic et Knauf Fibra® sélectionnées comme des « solutions biosourcées » pouvant ainsi pleinement répondre aux référentiels d’éco-construction comme le « Guide des matériaux biosourcés et commande publique » d’avril 2020.ThermaSoft® natura !Avec le lancement de la nouvelle solution d’isolation intérieure Knauf ThermaSoft® natura en début d’année, Knauf confirmait sa volonté d’élargir ses propositions d’isolants biosourcés. Si la période de référencement s’est avérée particulièrement longue, les retours terrain sont très positifs de la part des installateurs concernant les qualités du produit. Depuis août, la montée en puissance est exponentielle et devrait atteindre 300 000 m² vendus en 2022.
Il y a 2 ans et 158 jours

Engie remporte un projet éolien en mer flottant au large de la Californie

Ocean Winds, filiale détenue à parts égales avec la société EDP Renewables, s'est vu attribuer le projet par le Bureau fédéral américain de l'administration de l'énergie dans les océans (BOEM), à l'issue d'un processus d'enchères présenté dans le communiqué comme "une première pour de l'éolien en mer flottant aux Etats-Unis".Les droits obtenus portent sur une zone de 325 km2 à Morro Bay, au large des côtes du centre de la Californie, selon le communiqué. Le champ sera situé loin des côtes --à 90 km environ-- et très en profondeur --plus de 500 mètres-- dans l'océan Pacifique.Quatre autres lots ont été attribués à d'autres sociétés (RWE Offshore Wind Holdings, California North Floating, Equinor Wind US et Invenergy California Offshore), selon le BOEM.Au total, l'administration fédérale américaine proposait aux enchères cinq lots pour une production d'électricité attendue de 4,6 GW et une capacité de desserte électrique plus d'1,5 million de foyers.Engie a précisé qu'Ocean Winds avait comme partenaire l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada (Canada Pension Plan Investment Board), et le lot remporté avec ses partenaires par la filiale d'Engie a été vendu 150 milliards de dollars, selon le BOEM.L'éolien en mer flottant est une technologie dont les coûts restent encore proportionnellement élevés même s'ils commencent à baisser et que la taille des champs commence à augmenter, a souligné Sergio Val, directeur général Engie Renouvelables en Europe, administrateur d'Ocean Winds.Le secteur compte encore peu de concurrents -- seulement sept entreprises ont participé aux enchères en Californie-- mais il a l'avantage de proposer une "énergie renouvelable avec une faible intermittence", a mis en avant M. Val lors d'un point presse téléphonique.Engie revendique pour sa part dix ans d'expérience et divers projets ou réalisations dans le monde, en Ecosse, en Corée du Sud, au Portugal ou en France à titre pilote à Leucate dans le golfe du Lion.Avec le projet californien Golden State Wind et deux autres sur la côte Est, Mayflower Wind avec la Shell et Bluepoint Wind au large de New York et du New Jersey, Ocean Winds comptera désormais près de 6 gigawatts (GW) d'éolien flottant en développement en Amérique du Nord, rappelle Engie.Le groupe français est également implanté dans l'éolien terrestre et le solaire en Amérique du Nord, avec plus de 4,5 GW de projets en opération et en construction, ainsi que 12 GW de projets solaires et de stockage par batterie acquis par le groupe en 2022.Engie, ex-GDF-Suez, est le fournisseur historique de gaz en France, où il est également premier développeur d'énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 159 jours

Cemex recycle 100% des matériaux minéraux de démolition de l'immeuble Lightwell à La Défense afin de les réutiliser pour sa reconstruction

Les 7000 m3 de matériaux minéraux issus de la démolition du bâtiment sont totalement revalorisés par CEMEX et transformés en granulats recyclés. Une partie de ces matériaux secondaires est destinée à la production du béton prêt à l’emploi qui sera mis en œuvre dans le cadre de certains travaux de restructuration du même édifice.Un exemple remarquable d'économie circulaireDepuis mai dernier, CEMEX reçoit les matériaux de démolition sur sa plateforme dédiée à l'économie circulaire et située sur le port de Gennevilliers. Une fois réceptionnés, ils sont scrupuleusement triés puis transformés en granulats. Ces granulats recyclés sont ensuite directement acheminés vers l'unité de production CEMEX de Nanterre où ils entrent dans la composition du béton prêt à l'emploi livré sur le chantier Lightwell.La proximité du site de production est un réel atout pour la gestion du chantier. Les matériaux continueront d’être réceptionnés à Gennevilliers jusqu'à début 2023, tandis que les livraisons de béton prêt à l'emploi, pour un total de 6.000 m3 , se feront jusqu'en octobre 2023.Le recyclage et la valorisation des matériaux de construction sont des leviers essentiels de la stratégie Future in Action de CEMEX, le programme de l'entreprise visant à atteindre l'excellence en matière de développement durable par le biais de l'action climatique, de l'économie circulaire et de la gestion des ressources naturelles. Dans toute sa région EMEA*, CEMEX recycle et récupère chaque année plus de 10 millions de tonnes de déchets, de matériaux de construction et de sous-produits d'autres industries.Une offre « gagnant-gagnant-gagnant »Un partenariat entre les entreprises Lesueur TP, Petit et CEMEX a naturellement pris forme devant la volonté de chaque partie prenante de concrétiser une démarche circulaire. L'entreprise de démolition souhaitait en effet disposer d'un exutoire garantissant la revalorisation de la matière, l'entreprise de construction voulait utiliser un béton prêt à l'emploi fabriqué à base de granulats recyclés, tandis que CEMEX, fournisseur de matériaux, disposait d'une solution de proximité pour répondre à l’ensemble des attentes.Pour Janina Baigus, responsable des solutions durables chez CEMEX France : «Nous avons su adapter notre offre commerciale aux spécificités du chantier, notamment pour l’enlèvement du béton, qui sera réalisé par des camions-malaxeurs abaissés spécialement conçus par l'entreprise Petit, du fait des contraintes d'accès au chantier.»Cette offre circulaire de produits et services adaptés aux spécificités du chantier contribue à l'atteinte des hauts niveaux de performance environnementale visés par le projet Lightwell : certifications HQE « Exceptionnel », BREEAM « Excellent », et BBC-Effinergie Rénovation RT – 40%.Une fois restructuré, cet immeuble de 10 étages proposera 35.000 m² d'espaces de travail et de services dont un business center avec un auditorium modulable de 200 places ainsi qu’un espace Wellness Center ouvert sur l’extérieur, dédié au sport et au bien-être. Lightwell offrira également 1.000 m² de terrasses extérieures végétalisées et aménagées, dont un rooftop de 500 m².*EMEA : Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie
Il y a 2 ans et 159 jours

Eiffage veut s'offrir Sun'R, spécialiste en énergie solaire et agrivoltaïsme

Le solde du capital sera conservé par le fondateur Antoine Nogier et l'équipe de management, et l'opération -dont le montant n'est pas dévoilé- sera réalisée par le rachat d'actions existantes simultanément à une augmentation de capital entièrement souscrite par Eiffage, indique le groupe dans un communiqué.Installations de centrales solaires au sol ou de panneaux solaires sur des bâtiments agricoles, Sun'R, créée en 2007, est aussi spécialisée dans les ombrières solaires sur les parkings publics ou de centres commerciaux. La société est également un des pionniers de l'agrivoltaïsme en France, c'est-à-dire un outil agricole de protection des cultures composé de persiennes protégeant les plantes des rayons du soleil et produisant de l'électricité. Sun'R a obtenu en 2021 le statut de société à mission et s'est fixé comme objectif d'accélérer les transitions agricole et énergétique afin de répondre aux conséquences du réchauffement climatique.Elle dispose d'un portefeuille de plus de 100 mégawatts (MW) en exploitation et 300 MW en développement en France et à l'étranger. En agrivoltaïsme, la filiale Sun'Agri dispose de 220 hectares protégés ou en étude, équivalent à une puissance d'environ 150 MW.Par ailleurs, Volterres, la filiale d'électricité verte en circuit court, livrera 600 GWh en 2022 sur 10.000 sites professionnels grâce à un réseau de plus de 40 centrales de production d'énergie renouvelable partenaires.Avec cette acquisition, Eiffage entend "accélérer son déploiement dans les énergies renouvelables". La réalisation de l'acquisition devrait intervenir "au cours du 2e semestre 2022".
Il y a 2 ans et 159 jours

Photovoltaïque : Eiffage finalise l'acquisition de Sun'R

Sun'R, dont Eiffage Concessions a acquis 75%, est spécialiste du développement et de la production d’électricité photovoltaïque, de...-Entreprises
Il y a 2 ans et 160 jours

L'Assemblée rejette les simples consultations en ligne pour certains projets photovoltaïques

Cet article 2, rejeté par 37 voix contre 33 en première lecture, fait partie des mesures de simplification demandées par l'exécutif pour accélérer le développement des renouvelables, en retard en France.Le rapporteur macroniste Pierre Cazeneuve a assuré qu'il s'agissait d'une mesure de "cohérence" pour des "petits projets" photovoltaïques "inférieurs à un mégawatt" et a demandé aux oppositions de "ne pas extrapoler"."Personne ici ne veut remettre en cause la participation du public", a-t-il souligné.A gauche, la LFI Aurélie Trouvé a fustigé une "erreur politique" par une "vraie régression de la consultation du public". Et l'écologiste Delphine Batho a reproché à la mesure de concerner "tout le droit de l'urbanisme" et pas seulement les panneaux solaires, contrairement à ce qu'avance le gouvernement."L'article concerne tous les permis d'aménager, de démolir et toutes les déclarations préalables. Si le gouvernement veut réformer le droit de l'urbanisme, il le fait dans un autre texte", a tonné Mme Batho.A droite, le LR Antoine Vermorel a "alerté sur nos concitoyens exclus du numérique et qui pourraient avoir des difficultés à donner leur avis" en ligne, comme le demande cet article.Du RN à LFI, l'ensemble des oppositions ont voté contre.L'article rejeté visait à étendre aux projets soumis à déclaration préalable de travaux le régime de la participation du public par voie électronique (PPVE), aujourd'hui applicable aux projets relevant d'un permis de construire.Le camp présidentiel peut tenter de réintroduire la mesure lors de la suite de la navette parlementaire.
Il y a 2 ans et 160 jours

Risques de délestages : le chauffage bois peut-il soulager le réseau électrique ?

DÉCRYPTAGE. Dans une enquête menée par l'Ifop, le Syndicat des énergies renouvelables et le fabricant Poujoulat mettent en avant la contribution non négligeable du chauffage au bois domestique dans l'écrêtement de la pointe de consommation électrique durant l'hiver. Le développement du parc de poêles à bûches et granulés pose néanmoins la question des capacités de production de la filière bois française.
Il y a 2 ans et 160 jours

Les professionnels de l’immobilier prévoient une récession en 2022 et une baisse des valeurs en 2023

71% des professionnels de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022.Une chute des valeurs est inévitable, l’écart de prix entre l’immobilier « prime » et l’immobilier secondaire devrait s’accentuer.Premières causes d’incertitudes en 2023, le coût de la construction et la disponibilité des ressources.Les professionnels français sont beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens.Paris passe à la deuxième place des villes les plus attractives devant Berlin.La confiance des professionnels de l’immobilier et les attentes en matière de rentabilité sont tombées à un faible niveau, reflétant les préoccupations généralisées de l’industrie face aux différents indicateurs économiques, politiques et sectoriels.Coûts de la construction et disponibilité des ressources, premières sources d’inquiétude en 2023Sur la base des points de vue d’environ 900 leaders de l’immobilier de toute l’Europe, la 20eme édition de l’enquête annuelle Emerging Trends in Real Estate® Europe 2023 révèle que 91% d’entre eux sont préoccupés par l’inflation, suivi par l’évolution des taux d’intérêt (89%) et la croissance économique européenne (88%). L’incertitude politique aux niveaux mondial, régional et national contribue également à créer un climat d’incertitude recueillant respectivement 79%, 68% et 54% des réponses.A 5 ans, seuls 13% des acteurs interrogés considèrent l’inflation comme un problème, loin derrière les taux d’intérêt (73%) et la croissance (76%) qui restent des préoccupations à moyen terme. Pour 2023, les deux points noirs sont les coûts de construction et la disponibilité des ressources qui arrivent en tête de liste à 92% et 84%. Les professionnels estiment que ces problèmes devraient persister à long terme à 76% pour les coûts de construction et à 73% pour la disponibilité des ressources.L’Europe entrera en récession avant fin 2022En raison de cette incertitude, 71% des dirigeants de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022, ce qui affecterait négativement l’activité de développement, la disponibilité des financements et les volumes d’investissement, suivis par le taux d’occupation, les loyers et les valeurs.Les Français beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens, Paris deuxième ville la plus attractiveL’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas semblent peu susceptibles d’échapper à la récession, tandis que la France est plus isolée, en grande partie grâce à sa stratégie d’approvisionnement énergétique. Une récession est donc anticipée avant 2023 pour 83% des répondants en Allemagne, 82% au Royaume-Uni, 79% aux Pays-Bas et 68% en Espagne. Les Français quant à eux sont plus optimistes avec 45% qui s’attendent à une récession.Les leviers financiers sont eux aussi remis en cause. Ainsi, la confiance exprimée dans la disponibilité de la dette et des capitaux propres n’a jamais pas été aussi faible depuis 2012 s’agissant de la dette et 2009 s’agissant les capitaux propres. Les professionnels interrogés estiment que les capitaux investis en Europe en provenance de toutes les régions du monde sont plus susceptibles de diminuer que d’augmenter : 70% s’attendent à des perspectives d’endettement en baisse et 63% expriment la même tendance pour les capitaux propres.Dans ce contexte, les perspectives globales d’investissement et de développement sur les 30 villes étudiées ont diminué. Londres demeure première pour la deuxième année consécutive, suivie de Paris qui passe devant Berlin, troisième. Les villes qui ont le plus progressé dans le classement cette année sont Madrid, Lisbonne et Copenhague.Les investisseurs favorisés par la baisse de la valeur des biensCes tendances, qui devraient conduire à une baisse de la valeur des biens, pourraient favoriser les investisseurs, y compris les investisseurs en actions qui ont encore des allocations en immobilier trop faibles. Il existe un consensus pour affirmer qu’il peu probable que le niveau de la crise actuelle atteigne celui de la crise financière mondiale. Néanmoins, la hausse des taux d’intérêt créera des tensions, en particulier lorsqu’il faudra traiter les violations des clauses restrictives bancaires si les valeurs baissent, les demandes de refinancement et les réponses aux demandes de rachat de fonds ouverts cotés.Le fait que ces tensions ne soient pas aussi aiguës que pendant la crise financière mondiale pourrait inciter les banques à faire pression pour vendre plus rapidement. De telles ventes pourraient cristalliser les baisses de prix.Du point de vue du développement, les entrevues indiquent que les projets prévus pour 2023 pourraient être reportés à 2024 ou complètement mis de côté. Ce manque de nouveaux projets est considéré par certains comme positif pour les actifs existants et leurs propriétaires.Selon Lisette van Doorn, CEO d’ULI Europe, le marché a évolué rapidement au cours des derniers mois, les perspectives étant devenues plus négatives : « Depuis que nous avons réalisé l’enquête et les entretiens au cours de l’été, qui montraient déjà des préoccupations plus nombreuses et plus importantes, l’industrie est devenue encore plus inquiète. Cela dit, il y a encore beaucoup de capitaux disponibles à investir et surtout en veille, en attendant que les bonnes opportunités se présentent. La sélection de titres est essentielle, en plus d’une forte orientation ESG, de compétences opérationnelles et d’orientation client, pour résister à la tempête. »Geoffroy Schmitt, Real Estate & Hospitality leader chez PwC France & Maghreb déclare: « Paris arrive deuxième du classement des villes où il faut investir selon les professionnels de l'immobilier. Les français restent plus optimistes que leurs voisins européens, Londres arrive en tête pour la deuxième année consécutive et Berlin est troisième, échangeant sa place de second avec notre capitale française. Bien que les mêmes villes se maintiennent dans le trio de tête, les perspectives globales d’investissement et de développement ont diminué du fait d'un contexte plus incertain. Du côté des classes d'actifs, les investisseurs tiennent comptent des transitions futures : climatique, digitale et sociale. Ainsi, les infrastructures énergétiques arrivent en tête du classement sectoriel pour la seconde année consécutive. Le secteur des sciences de la vie arrive en deuxième position et les data centers en troisième place. En lien avec le développement des nouveaux usages, le top 10 est dominé par différents types de logement, allant des maisons de retraite, au coliving et au logement social.»« L'innovation et la numérisation sont des piliers essentiels pour la durabilité des biens immobiliers. L'évaluation et l'amélioration de la performance environnementale ne sont possibles qu'en déployant l'innovation pour capturer les données de performance ESG pertinentes. Les outils basés sur l'IA pour la gestion de la consommation d'énergie permettent de prendre des décisions en temps réel qui optimisent la performance d’un immeuble. Comme pour Allianz Real Estate, une stratégie de digitalisation doit soutenir la réalisation des objectifs de consommation d'énergie dans le sens d’une décarbonisation totale à l’horizon 2050. » précise Sébastien Chemouny, Président ULI France et Head of France Allianz Real Estate
Il y a 2 ans et 160 jours

La croissance sera "probablement faiblement positive" en 2023, selon la Banque de France

"Ca ne sera pas 2,6%" l'an prochain, a-t-il averti sur la radio Franceinfo, mais "probablement une croissance faiblement positive"."Je ne peux pas exclure une récession mais ça n'est pas notre scénario central", a ajouté le patron de la Banque de France, qui doit dévoiler la semaine prochaine ses projections jusqu'en 2025.Dans sa dernière estimation, l'institution tablait sur une croissance comprise entre -0,5 et 0,8% du PIB en 2023, une estimation plus pessimiste que celle du gouvernement qui espère 1% de croissance.Prévisionnistes internationaux de référence, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) anticipe une progression de 0,6% du PIB et le Fonds monétaire international (FMI) table sur 0,7% en 2023."Nous abordons avec 2023 un virage plus serré", a commenté François Villeroy de Galhau vendredi.Mais "ce que nous excluons aujourd'hui, c'est un atterrissage brutal de l'économie française et européenne, compte tenu des signes de bonne résistance" de la croissance dans l'Hexagone, qui devrait s'établir à 0,1% au quatrième trimestre 2022, selon la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France publiée jeudi.Après 2023, "nous devrions retrouver une route plus normale avec progressivement moins d'inflation et plus de croissance", a estimé le gouverneur.
Il y a 2 ans et 160 jours

Kermarrec Promotion lance le programme immobilier SYMBIOZ, à Gouesnou, dans la première couronne de Brest

Kermarrec Promotion poursuit son développement dans le Finistère avec le lancement du programme résidentiel SYMBIOZ dans le nouveau quartier de Penhoat à Gouesnou (29). Cette opération gagnée par Kermarrec Promotion après un appel à projet de Brest Métropole Aménagement, débute sa commercialisation et compte 27 appartements, du T2 au T4, répartis entre un bâtiment de […]
Il y a 2 ans et 160 jours

Un projet d'usine de panneaux solaires à 1.500 emplois "suspendu" en Moselle

"Le projet est actuellement suspendu, nous devons rassembler davantage de soutiens et avons besoin de meilleures conditions de marché pour le concrétiser", a déclaré à l'AFP un représentant de Rec Solar."Nous recherchons des aides de l'Union européenne et du gouvernement français, des aides financières principalement", a-t-il poursuivi. "Nous leur avons fait savoir que dans les conditions actuelles, avec l'évolution des prix, la crise énergétique, il est difficile de faire avancer les choses", a-t-il ajouté.Lors d'une audition le 23 novembre devant la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Panier-Runacher, avait cité Rec Solar parmi les entreprises "de la filière photovoltaïque" soutenues par le gouvernement mais "qui n'ont malheureusement pas abouti, en raison d'une capacité industrielle ou d'un volume de production insuffisants".La communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences, où devait s'implanter Rec Solar, "prend acte de cette officialisation de l'abandon de ce projet", a indiqué dans un communiqué son président, Roland Roth.L'agglomération "n'est cependant pas totalement surprise par cette annonce car depuis le changement d'actionnaire du groupe REC intervenu à l'automne 2021", lors de son passage dans le giron de l'indien Reliance, "il apparaissait que le dossier (...) ne progressait pas comme cela aurait dû être le cas", a-t-il ajouté.Le projet avait obtenu le feu vert de la préfecture en décembre 2021, et le permis de construire avait été accordé, selon Les Echos. Il figurait également parmi les 17 lauréats, sélectionnés en juillet, se partageant 1,8 milliard d'euros du "Fonds pour l'innovation" de la Commission européenne.Dans un premier temps, l'ambition de Rec Solar était de produire 4,5 millions de panneaux par an, puis d'atteindre 9 millions de panneaux annuels en 2025, avec 2.500 salariés.L'usine devait également se doter d'un centre de recherche et développement, autour d'une technologie de fabrication innovante, l'hétérojonction, développée avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.Rec Solar, dont le siège est en Norvège, a été racheté en octobre 2021 par le conglomérat indien Reliance pour 771 millions de dollars (environ 666 millions d'euros au moment de la transaction). L'entreprise appartenait jusqu'alors au groupe chinois China National Bluestar.
Il y a 2 ans et 160 jours

Le 1er outil numérique de modélisation acoustique de la fenêtre bientôt disponible

L’UFME ambitionnait de mettre à la disposition de la profession les informations scientifiques et techniques permettant d’évaluer, avant sa fabrication, les performances acoustiques des fenêtres fabriquées en France. Trois ans plus tard, la thèse aboutit au développement, en cours, du premier logiciel de simulation et modélisation acoustique de la fenêtre.Mesurer les performances acoustiques sur la table de dessin : une économie environnementale et financièrePlus qu’une avancée scientifique pour la filière, il s’agit de la concrétisation d’une recherche qui fera prochainement de la fenêtre le premier élément de l’enveloppe du bâtiment à disposer d’une modélisation acoustique intrinsèque. S’inspirant des domaines automobiles et aéronautiques, le logiciel permettra aux industriels de bénéficier d’une estimation de l’affaiblissement acoustique atteinte par une fenêtre dès sa phase de conception, quelle que soit sa composition (dimensions et vitrage). Cette simulation minimisera au maximum l’éventuel écart d’affaiblissement acoustique estimé par rapport à l’essai en laboratoire.Cet outil numérique constituera un gage de gain de temps et d’économies pour les fabricants de fenêtres en bois qui :éviteront la fabrication d’un prototype qui, après des essais coûteux, ne correspondrait pas aux exigences d’affaiblissement acoustique recherchées,réduiront leur impact environnemental en termes de matières pour la fabrication du prototype et de transports en réduisant les allers-retours vers les centres d’essais.Il permettra aussi aux prescripteurs, bureaux d’études d’intégrer le confort acoustique dans leurs projets de construction ou de rénovation des bâtiments grâce à l’estimation de l’affaiblissement acoustique des fenêtres.Une première version disponible fin 2023L’outil, financé par le CODIFAB, à la demande de l’UFME, l’UMB-FFB et la CAPEB, est réalisé par Arnaud Combes, gérant de la société I.NOV, mandaté en 2021 pour travailler sur ce projet de digitalisation du calcul d’affaiblissement acoustique des fenêtres bois. Ce logiciel devrait voir le jour au dernier trimestre 2023 avec la mise en ligne d’une application dédiée à la fenêtre bois, la plus complexe à calculer de par ses variations structurelles, ainsi que sur des modèles XXL. Elle sera ensuite déployée sur les fenêtres PVC, aluminium et mixtes bois-PVC/Aluminium, ainsi que sur les ensembles complexes. Si le développement de cet outil numérique reste ardu, il est indispensable que l’interface soit simple et claire pour l’industriel utilisateur.« L’outil est en phase de réglages et de tests afin d’offrir aux industriels l’outil le plus ergonomique. Nous effectuons des expériences acoustiques pour modéliser la fenêtre en 3D et nous permettre de paramétrer le plus précisément possible. Il suffira ensuite à l’utilisateur de renseigner le type de modèle, les dimensions, l’épaisseur du dormant, la largeur, le type de vitrage… pour découvrir quel niveau d’affaiblissement acoustique sera atteint. Cette simulation pourra venir compléter celle sur la partie thermique afin d’ouvrir la voie au développement d’un nouveau produit en toute sérénité. » - Arnaud Combes, gérant de la société I.NOV.Arnaud Combes, I.NOVUn expert choisi par l’UFME pour ses connaissances solides dans l’univers de la menuiserie et en matière de développement de logiciels de calculs. Diplômé de l’école d’ingénieurs ESME Sudria et de l’université Panthéon-Assas (Master Management et Nouvelles Technologies), il a par exemple :géré une équipe de développeurs sur différentes applications dans le domaine de la fenêtre et du vitrage (Groupe Saint-Gobain en 2013),créé son entreprise I.NOV SARL, au sein de laquelle il a développé l’application « Fenêtre sur Mesure ». Commercialisée depuis 2018, elle est destinée aux installateurs de fenêtres pour les aider à la prise de côtes sur chantier. Depuis plus d’un an, il continue à l’améliorer et la personnaliser,travaillé au sein de l’entreprise familiale Menuiseries Combes pour les accompagner dans l’évolution du système d’information et la transformation digitale.* L’UFME (Union des Fabricants de MEnuiseries) représente la filière des portes et des fenêtres. Comptant 154 adhérents répartis sur l’ensemble du territoire national, elle a pour vocation d’accompagner et de défendre les intérêts des concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries, ainsi que les professions complémentaires à ces métiers. Composée de trois commissions (technique, sociale & formation et communication), l’UFME s’attache à représenter les intérêts des professionnels de la menuiserie en encourageant la promotion de menuiseries françaises de qualité, en proposant une offre de formations étoffée et en s’impliquant dans le suivi actif des grandes thématiques techniques. Par son dynamisme et l’expertise de ses membres, l’UFME participe aux débats d’actualité autour du secteur de la construction et de la rénovation des logements. www.ufme.fr – www.choisirmafenetre.fr** Thèse effectuée au sein du LMSSC (Laboratoire de Mécanique des Structures et des Systèmes Couplés) du CNAM, par la doctorante Chaïma SOUSSI, avec le soutien financier du CODIFAB.Résultats de la thèse accessibles sur le site du CODIFAB : https://www.codifab.fr/actions-collectives/developpement-de-modeles-numeriques-pour-levaluation-des-performances-vibro-acoustiques-de-fenetres-2837.*** Le CODIFAB, Comité Professionnel de Développement des Industries Françaises de l’Ameublement et du Bois, a pour mission de conduire et financer, par le produit de la Taxe Affectée, des actions d’intérêt général en faveur des fabricants français de l’ameublement (meubles et aménagements) et du bois (menuiseries, charpentes, panneaux, bois lamellé, CLT, ossature bois, …). Le CODIFAB fédère et rassemble 4 200 PME/ETI et plus de 15 000 artisans, représentés par leurs organisations professionnelles : Ameublement Français, UFME, UICB, UIPC, UIPP, UMB-FFB, UNACMA-CAPEB, UNAMA. Les actions collectives ont pour objectif d’accompagner les entreprises de création, de production et de commercialisation par : une meilleure diffusion de l’innovation et des nouvelles technologies, l’adaptation aux besoins du marché et aux normes environnementales, la promotion, le développement international, la formation, et par toute étude ou initiative présentant un intérêt pour l’ensemble de la profession. www.codifab.fr
Il y a 2 ans et 163 jours

Panneaux solaires : le gouvernement appelle les Bâtiments de France à l'ouverture

Le sujet est l'un des points de crispation du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en débat à l'Assemblée.La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a expliqué devant les députés avoir signé une circulaire "assez précise", destinée aux architectes des bâtiments de France (ABF) pour "encadrer la manière d'instruire ces projets", notamment en matière de panneaux photovoltaïques."On a un objectif de déploiement des énergies renouvelables et c'est conciliable avec un certain nombre de précautions, avec la protection du patrimoine", a-t-elle assuré à propos de cette circulaire qu'elle "vient de signer" avec la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak.Les députés ont voté un amendement "d'équilibre" du député du camp présidentiel Bastien Marchive. Il maintient "l'avis conforme des ABF sur les projets architecturaux en zones protégées" tout "en intégrant les objectifs de développement des énergies renouvelables et de rénovation énergétique des bâtiments aux critères qu'ils doivent prendre en compte dans la rédaction de leurs avis".Agnès Pannier-Runacher l'a soutenu en évoquant sa circulaire pour "guider les travaux" des architectes des bâtiments de France et "qu'ils prennent en compte l'évolution des technologies, comme les tuiles solaires".Le rapporteur macroniste Pierre Cazeneuve a regretté qu'un "certain nombre d'ABF" tiennent encore "une position un peu dogmatique sur le sujet et bloquent un nombre important" de projets "photovoltaïques en toitures".L'amendement a été adopté dans une ambiance consensuelle.Pendant la suite des débats, le camp présidentiel a en revanche été battu avec deux amendements insoumis visant à faciliter la saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur les projets d'énergies renouvelables (EnR), pour une "concertation" avec les citoyens.Dans la matinée, l'Assemblée a en outre voté pour intégrer à ce texte dédié aux EnR la "valorisation des déchets", un "gisement d'énergie utile" selon la députée macroniste Danielle Brulebois.LFI, écologistes et une élue Liot se sont prononcés contre en soulignant que les déchets ne relevaient pas des énergies renouvelables et qu'une telle mesure pourrait inciter à produire des déchets et développer des incinérateurs.Les députés ont aussi adopté plus tôt une mesure LFI pour étendre le "droit de préemption urbain" des collectivités dans les zones d'accélération des énergies renouvelables que prévoit ce texte de loi.Le gouvernement pourrait revenir dessus car il s'est trompé en donnant son avis. Il a confondu cet amendement avec un autre, déposé par le socialiste Dominique Potier et également adopté, voulant faire des zones d'activités économiques (ZAC) des zones prioritaires pour le développement des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 163 jours

Sogelink repositionne son offre autour d'une nouvelle identité visuelle

Avec un nouveau logo, une offre simplifiée et un nouveau site vitrine, le leader européen de la Construction Tech a souhaité́ renforcer son positionnement autour des besoins de ses clients, sur l'ensemble des processus de construction avec une promesse : « Make Construction Simple ».Créé en 2000, Sogelink a considérablement accéléré son développement ces dix dernières années avec une stratégie d'acquisitions ciblées et une croissance organique soutenue. En effet, depuis 2012, ce sont près d'une dizaine d'entreprises qui ont rejoint le groupe et presque autant de nouvelles solutions qui ont vu le jour pour répondre aux enjeux des acteurs du BTP.Leader sur l'ensemble de ses marchés, grâce à des solutions de référence telles que DICT.fr, Covadis ou encore Mensura - le groupe se développe en affirmant son expertise. Cette année, Sogelink s'est d'ailleurs hissé à la 21ème place du Truffle1001, classement des éditeurs de logiciels français, récompensant ainsi la stratégie menée par le groupe ces dernières années.C'est aujourd'hui sous un nom unique « Sogelink » et avec une offre adaptée aux besoins de ses clients à chaque étape d'un projet de construction, que le groupe franchit une nouvelle étape. Un seul nom pour le groupe et une nouvelle identité visuelleAprès plusieurs mois de travail, Sogelink dévoile sa transformation. Le groupe a opté pour un univers et des formes sobres et modernes, s'inscrivant dans les codes actuels de la Construction Tech. Il s'agit aussi pour Sogelink de réunir ses différentes entités (Sogelink, Geomedia, Geomensura, Bloc in Bloc, ILTR) sous une seule et même bannière.Pour Fatima Berral, CEO de Sogelink : « Nous voulions un logo simple et accessible mais pouvant suggérer bien plus qu'il n'en paraît, comme les solutions proposées par le groupe. Notre logo peut ainsi avoir différentes lectures. Certains retrouveront le « S » de Sogelink, d'autres verront les codes hexagonaux de Geomedia et Geomensura2 ou encore des cubes sur différents plans, en référence à nos solutions 3D et BIM. Ce logo fait finalement écho aux différentes facettes de notre groupe. Quant à la baseline « Make Construction Simple », elle vient désormais affirmer la promesse que nous faisons à nos clients depuis plus de 20 ans : simplifier leur quotidien, au bureau et sur le terrain avec des solutions logicielles innovantes, intuitives et connectées s'appuyant sur le meilleur de la donnée et de l'intelligence géographique. Le choix de l'anglais est naturel dans un contexte de développement du groupe à l'international. »Une offre répondant aux enjeux des acteurs du BTP à chaque étape du processus de constructionUne des motivations de ce rebranding est la volonté de Sogelink de simplifier l'offre et l'expérience client. Avec un site unique www.sogelink.com et une offre consolidée, le groupe adresse aussi bien les bureaux d'études, entreprises de travaux publics, géomètres, topographes, collectivités, que les exploitants de réseaux ou encore les bailleurs sociaux, établissements de santé et entreprises de désamiantage.Pour Fatima Berral : « Nous avons un portefeuille produit très riche, résultant de notre travail en R&D mais également de nos acquisitions stratégiques. Il est donc essentiel pour nous d'apporter à nos clients davantage de lisibilité sur l'accompagnement que Sogelink peut leur proposer à chaque étape de leur projet. »Les offres de Sogelink ont en effet été pensées pour couvrir les besoins des différents acteurs du secteur de la construction autour des études de projets (VRD, ingénierie, gaz, électricité, télécommunications), des déclarations de travaux (DT3, DICT4), des travaux topographiques, de la gestion du domaine public, du risque amiante, de l'exploitation des réseaux mais aussi de l'expertise de la propriété foncière ou encore du suivi des diagnostics immobiliers.Les clients historiques du groupe seront bien sûr en terrain connu car toutes les solutions phares de Sogelink comme DICT.fr, Covadis, Mensura, Amiante360, GeogexFR CAD, Littéralis, Land2Map sont bien sûr présentes à l'appel.Fort de plus de 37.000 clients, 220.000 utilisateurs et un chiffre d'affaires consolidé de 130 millions d'euros, Sogelink se positionne aujourd'hui comme le nouveau leader européen de la Construction Tech. Le groupe compte atteindre les 220 millions d'euros de chiffre d'affaires à horizon 2025 en faisant notamment levier sur ses récentes acquisitions, Locatiqs et Focus Software, respectivement aux Pays-Bas et en Norvège.
Il y a 2 ans et 163 jours

Valode & Pistre lance la 2e édition de son concours Archi Jeunes !

Le concours Archi Jeunes a été imaginé en 2020, en pleine crise sanitaire. L'agence Valode & Pistre Architectes avait alors ressenti que cette pandémie, couplée avec une large prise de conscience des effets du réchauffement climatique et de la pollution de la planète dus aux activités humaines, devait nous inviter à repenser notre façon d'habiter, de vivre, de travailler…En organisant le prix Archi Jeunes, Valode & Pistre souhaite donner la parole aux étudiants en architecture en fin d'études ou tout récemment diplômés, qui entendent contribuer à cette évolution. Il s'agit aussi de leur faciliter l'accès au monde professionnel dans un contexte de plus en plus difficile.Lors de la première édition (2020/2021), la réflexion des candidats s'était portée sur l'habitat. Fort du succès de cette initiative, Valode & Pistre lance aujourd'hui une deuxième session pour une vision de l'hôtel de demain et de son rôle dans la ville.Le phénomène hôtelier est progressivement devenu un enjeu important de l'aménagement urbain. Il concerne des catégories de population très différentes – touristes, familles, voyageurs d'affaires, etc. – et d'une façon générale toutes les personnes qui sont impliquées dans le développement de la mobilité et du nomadisme qui caractérisent notre société.Du fait de leurs situations extrêmement diverses, de leurs programmes allant de l'établissement de luxe aux hébergements classiques, pour des bâtiments neufs ou la transformation d'immeubles existants, les hôtels font appel à des solutions architecturales très différenciées.La recherche d'expériences à vivre est l'occasion d'intégrer dans les projets des activités pour créer des espaces hybrides adaptés au monde d'aujourd'hui. Par ailleurs, le phénomène de l'hôtel n'est pas sans véhiculer tout un imaginaire littéraire, historique et cinématographique, qui a un impact sur son rôle sociétal. Enfin l'hôtel a, à de nombreuses reprises dans son histoire, joué un rôle de laboratoire technique et social, qu'il s'agisse du développement du confort sanitaire et autre, d'une forme d'industrialisation des modes constructifs ou plus récemment du développement des services et du numérique.Pour l'agence d'architectes Valode & Pistre, donner la parole aux étudiants en architecture, en fin d'études ou tout récemment diplômés, est déterminant pour apporter une vision créative et innovante sur ces thématiques.Les inscriptions à Archi Jeunes sont ouvertes, et les étudiants ont jusqu'au vendredi 06 janvier 2023 pour candidater.L'hôtel au cœur d'enjeux multiplesL'hôtel est aujourd'hui plus qu'auparavant confronté à des enjeux essentiels qui conditionnent son avenir, en particulier :L'enjeu environnemental. Cela concerne en premier lieu sa construction et son aménagement et en particulier le bilan carbone. Il s'agit de mettre en oeuvre des matériaux et des techniques de construction à faible émissivité présentant les garanties de résistance et d'isolation phonique propres au milieu hôtelier. Cela concerne également l'exploitation de l'hôtel en termes de dépenses énergétiques et d'utilisation de l'eau, l'hôtel étant un lieu peu favorable à la maîtrise de ces consommations.La difficulté de recrutement du personnel qui rend encore plus critique la simplification de son exploitation.Son insertion dans le contexte urbain et sociétal, son rôle et sa symbolique dans le monde d'aujourd'hui. Le renouvellement du concept d'hôtel et le développement de nouveaux usages apparaissent comme des axes essentiels.Fort de tous ces enjeux, l'architecture de l'hôtel est l'occasion de dessiner des lieux emblématiques, riches voire surprenants.C'est la raison pour laquelle il est l'objet de la seconde session du concours Archi Jeunes.Un jury d'exceptionDenis Valode & Jean Pistre ont réuni autour d'eux un jury exceptionnel, des personnalités dont les fonctions, les sensibilités, les enjeux professionnels ou médiatiques leur permettent de s'interroger sur le futur de l'hôtel urbain, ses rôles, ses nouveaux impératifs.David Abiker, journaliste chroniqueurAurélien Bellanger, romancier et chroniqueurElena Fernandez, architecte associée Valode & PistrePierre Hermé, chef pâtissier-chocolatier, fondateur de la Maison Pierre HerméÉlizabeth Lazaroo, journalisteMarylou Machecourt, lauréate ArchiJeunes I, architecte Valode & PistreRodolphe Parente, architecte d'intérieur, designerBrune Poirson, ancienne ministre, directrice du développement durable Groupe AccorSerge Trigano, co-fondateur de Mama Shelter et Mama Works, ancien Président du Club MedCes onze regards croisés devront choisir les 5 lauréats, en jugeant les propositions sur leur originalité et leur créativité, sur les qualités et la pertinence du projet présenté au regard des enjeux soulevés, sur la crédibilité du projet, sa capacité à devenir réalité, ou encore sur la qualité et la clarté des documents présentés.5 Lauréats à distinguerLes cinq lauréats se verront décerner un prix allant de 8 000€ à 3 000€. Les deux premières équipes auront l'opportunité d'intégrer Valode & Pistre. L'agence a en effet développé depuis plusieurs années de nombreux projets d'hôtels en France et à l'international, allant d'hôtels de grand luxe comme le Bulgari à Paris à des hôtels économiques avec Eklo. Cette expérience témoigne que l'hôtel est un lieu où l'architecture doit prendre une place très prégnante et qu'il doit trouver un rôle significatif dans la cité.Tous les lauréats bénéficieront d'une exposition médiatique et leurs projets seront exposés pendant une période de 2 mois au sein de l'agence Valode & Pistre et seront visibles sur le site Internet de l'agence et sur ses réseaux sociaux.Toutes les informations relatives au concours sont à retrouver sur le site : www.archijeunes.com
Il y a 2 ans et 163 jours

Pyrénées-Atlantiques : le Syndicat des mobilités de la communauté Pays Basque va développer l’usage du vélo sur le territoire

Au Pays Basque (Pyrénées-Atlantiques), le Syndicat des mobilités augmente l’aide financière allouée au développement du réseau...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 164 jours

Vendée : projet de construction et d'amélioration des pistes cyclables

Le département de la Vendée a mis au point un projet de développement des mobilités douces baptisé « Vélo-travail...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 164 jours

Z'Tower, le tout nouvel échafaudage roulant télescopique pour le bâtiment et l'industrie

Garantir plus de sécurité et répondre aux besoins des utilisateurs : les axes de développement majeurs pour TUBESCA-COMABITubesca-Comabi travaille sur l'amélioration continue de ses gammes, toujours à l'écoute des distributeurs et utilisateurs. De nouvelles technologies sont constamment mises en oeuvre afin de concevoir de nouvelles solutions et le Z'TOWER en est le résultat.Substitut du NANO'TOWER, il offre 7 niveaux de plancher (de 0,30 m à 1,80 m), soit 7 réglages de hauteur possibles tous les 25 cm, au lieu des 4 réglages précédemment et permet de travailler à une hauteur de travail maxi de 1,80 m contre 1 m. Comme le précise David Flour, Chef de projets BE de Tubesca-Comabi : "Il fallait faire un produit plus haut que le NANO'TOWER, tout en apportant des améliorations conséquentes. Il fallait un produit compact qui puisse s'utiliser à plusieurs hauteurs de travail." Facile à manipuler grâce à sa légèreté (50 kg - hors plinthes), il peut être déplacé facilement par une seule personne, permettant ainsi un gain de temps et de productivité considérable. Il a été ainsi pensé comme le compagnon de tous les chantiers.Conforme au décret 2004-924, relatif à l'utilisation des équipements de travail mis à disposition pour des travaux temporaires en hauteur, il est également conforme à la norme en 1004-1. Équipé d'un plancher anti-dérapant intégré, de garde-corps et de stabilisateurs rétractables, proposant un montage rapide et facile depuis le sol sans outil, il garantit un travail conforme aux exigences du MDS (Montage et Démontage en Sécurité).La parole à Richard Perrin, responsable marketing de Tubesca-ComabiRetour sur les atouts du Z'TOWER :Conception "monobloc" : pas de perte ni d'oubli d'éléments sur les chantiersMontage facile et rapide en 2 minutes seulement !Sans vis ni outils, par une seule personne7 réglages de hauteur possibles : de 30 cm à 1,80 m plancherExcellente compacité : se transporte dans un petit utilitaireStabilisateurs rétractables pour franchir aisément les portesUltra mobile : roues à frein orientables à 360° anti-trace Ø125 mmDimensions repliées : 0,69 x 0,95 x 1,65Conforme aux réglementations Décret FR et EN 1004-1Conçu et fabriqué en FranceToutes les pièces de rechange sont disponibles en cas de besoin et peuvent être directement commandées en ligne : https://boutique.tubesca-comabi.com
Il y a 2 ans et 165 jours

L'Observatoire national du cadre de vie dévoile les résultats de son Baromètre annuel

L’Ordre des géomètres-experts, le Conseil national des architectes, l’OPQU, l’UNAM, l’Association Française Interprofessionnelle des écologues, la Fédération des SCOT, l’OFB et le pôle habitat de la FFB ont présenté la nouvelle enquête réalisée par OpinionWay. Les résultats de ce Baromètre permettent de comprendre comment les Français perçoivent leur cadre et de vie et de livrer des indicateurs sur les principaux facteurs de satisfaction chez eux ou au travail.En 2021, OpinionWay avait déjà réalisé un premier Baromètre pour l’ONCV, particulièrement marqué par les effets de la pandémie. Réalisée auprès d’un échantillon de plus de 1.000 personnes représentatif de la population, cette enquête permet de suivre le rapport des Français à leur cadre de vie en fonction de leur région, leur lieu d’habitation (agglomérations, villes moyennes et communes rurales), leur âge et leur catégorie socio-professionnelle. Le Baromètre est segmenté en 3 parties : « les perceptions du cadre de vie actuel », « les critères les plus importants dans le choix de son cadre de vie » et « l’impact du changement climatique sur le choix du cadre de vie ».Des Français attachés au confort de leur logement et à la proximité des services de santé, mais qui souhaitent préserver leur pouvoir d’achat Sans surprise, « le confort et la qualité de leur logement » demeure le premier critère d’importance du cadre de vie pour les Français (61%), en progression par rapport à 2021 (+4 points). Viennent ensuite le calme (55%, +2 points) mais aussi la sécurité, en forte hausse (54%, +5 points). Ce dernier critère est plus important pour les personnes âgées de 65 ans et plus (63%), les habitants de villes moyennes (62%) et les personnes vivant dans un quartier proche du centre-ville (58%).En période de forte inflation, deux Français sur cinq mentionnent « l’argent et le pouvoir d’achat » comme un élément important lorsqu’on évoque leur cadre de vie, et ce critère est en forte hausse (41%, +11 points).Dans une période où les pouvoirs publics sont en recherche de solutions pour remédier à la désertification médicale, la proximité des services de santé est un autre critère qui prend de l’importance pour les Français (41%, +12 points). 23% d’entre eux considèrent même que cette proximité est indispensable pour leur cadre de vie. Sept Français sur 10 (69%) estiment d’ailleurs qu’il est tout à fait prioritaire de disposer d’un médecin généraliste à moins de 15 minutes de chez eux, et 65% d’une pharmacie. Les Français qui jugent prioritaire la présence d’un médecin généraliste sont plutôt des personnes âgées de 50 ans et plus (76% contre 61% des personnes âgées de moins de 50 ans, voire 52% des personnes âgées de 18 à 24 ans) ou des personnes vivant en province (71% contre 61% des Franciliens). Ces résultats confirment l’enjeu générationnel et territorial des déserts médicaux.Enfin, il convient de relever que les Français jugent leur cadre de vie moins satisfaisant en matière d’offre de services qu’en 2021 (72% de satisfaits et -4 points pour l’accès aux loisirs, idem pour la proximité avec les services de santé). En revanche, d’autres dimension comme la présence de nature (80%, +3 points) ou l’absence de pollution (65%, +2 points) gagnent en satisfaction.Les Français privilégient éloignement du centre-ville et tranquillité… tout en conservant l’accès aux services Alors que la crise sanitaire a suscité des désirs de changement de cadre de vie, plus d’un tiers des Français déclarent vouloir déménager pour gagner en confort (35%, +1 point). Cette aspiration est particulièrement forte chez les femmes (40% contre 30% des hommes), les jeunes (54% des personnes âgées de moins de 35 ans contre 29% des personnes âgées de 35 ans et plus), les actifs (40% contre 29% des inactifs) et les urbains (43% des habitants de l’agglomération parisienne contre 30% des ruraux).Partagés quant à l’idée de se rapprocher de leur travail (53%) ou de leurs proches (46%), les avis des Français sont plus tranchés concernant l’environnement de leur logement : ils penchent pour un logement fonctionnel mais éloigné du centre-ville (75% contre 23% qui, au contraire, mettent la dimension fonctionnelle au second plan par rapport à la localisation en centre-ville). En effet, le besoin de calme est un critère important pour une grande partie des Français. Ces derniers souhaitent voir le moins de personnes possible lorsqu’ils sortent de leur maison/appartement (72%).Enfin, la proximité avec les commerces et les services est un critère ambivalent selon les Français : si 52% d’entre eux préfèrent avoir un espace plus petit mais être proches des services commerciaux, médicaux, etc., l’autre moitié favorise l’espace quitte à s’éloigner des services (46%). Ce clivage s’explique en partie par l’habitude des modes de vie : 86% des ruraux privilégieront leur logement, quand les habitants de l’agglomération parisienne préfèreront l’accès aux services, commerces, soins, etc. (36%, soit +24 points par rapport aux ruraux). À l’avenir, le réchauffement climatique entrera en ligne de compte dans le choix de cadre de vie des Français Interrogés sur les projets de végétalisation dans les villes et territoires, les Français plébiscitent prioritairement la préservation de la biodiversité (59% tout à fait prioritaire), le développement d’espaces naturels près des centres-villes (57%) et la plantation d’arbres, de fleurs dans les espaces publics et chez les particuliers (55%). L’accès à la nature est, en effet, un enjeu important pour 85% des Français (dont 44% tout à fait prioritaire).À cette volonté de végétalisation, de verdure, s’ajoute la question du changement climatique et de ses effets, dont les Français ont pleinement conscience. Bien qu’il n’ait pas encore pesé sur leur choix du lieu de vie actuel (71% dont 39% de non, pas du tout), à l’avenir, le changement climatique va avoir un impact pour les Français dans le choix de leur cadre de vie (57% dont 18% de oui, tout à fait). Une tendance particulièrement marquée chez les plus jeunes, les habitants de l’agglomération parisienne et les personnes qui ont envie de déménager. Ils sont respectivement 69%, 64% et 69% à déclarer que les effets du réchauffement climatique pèseront sur le choix de leur futur lieu de vie.L’augmentation des températures et les canicules, ressenties notamment pendant l’été et l’automne 2022, sont la première crainte mentionnée par un quart des personnes interrogées (25%). Viennent ensuite le besoin d’adapter les équipements du logement (13%) et l’augmentation des catastrophes naturelles (12%).L’impact du changement climatique devient, dès lors, un autre motif pour souhaiter vivre ailleurs : près d’un Français sur cinq déclare qu’il pourrait reconsidérer son lieu d’habitation en fonction de l’évolution du réchauffement climatique (19%, dont 9% dans une autre région ou pays).« Ce rendez-vous annuel permet de capter l’évolution des attentes des Français et livre des indicateurs précieux qui permettent aux collectivités d’affiner leurs politiques publiques et aux acteurs du cadre de vie d’identifier les leviers à actionner pour renforcer l’attractivité des lieux de vie », estime Bruno Jeanbart, Vice-Président d’OpinionWay.Le baromètre annuel du cadre de vie réalisé par Opinionway est disponible ici : LIEN.
Il y a 2 ans et 165 jours

Estudio Lamela fait appel à WICONA pour le campus « Futura » d’Airbus à Madrid 

Conçu par le renommé bureau d’architecture Estudio Lamela, le campus Airbus « Futura » à Getafe, Madrid, nouveau siège social d’Airbus en Espagne, se veut devenir un pôle d’innovation et de développement. La conception du site prévoit une structure indépendante pour chacun des cinq bâtiments du campus qui seront néanmoins reliés entre eux. Crédit photo : Daniel Schäefer  Elle couvre au total une surface de 400 000 m2 organisée comme suit : le « Bâtiment d’identification », situé stratégiquement à l’entrée du site pour contrôler et vérifier l’accès des employés et des visiteurs au campus. Le « bâtiment cantine » au service de l’usine Nord, fonctionnellement conçu autour de l’idée d’offrir des espaces de restauration ouverts et agréables. Le campus comporte en outre deux immeubles de bureaux : les « Bureaux centraux » et la « Gestion de l’information » où de grands espaces sont aménagés pour baigner les zones de travail de lumière naturelle, tandis que les services et les aires qui ne nécessitent pas d’éclairage naturel sont regroupés au centre. Enfin, le Campus comprend un parking de surface nommé « P7 ». Le plan d’aménagement du site canalise, affine et renforce le concept de « campus » pour créer un environnement de travail attrayant.  Les façades WICONA certifiées Cradle to Cradle Certified Argent satisfont aux exigences techniques et environnementales les plus élevées Un autre objectif majeur du projet était d’obtenir les meilleures références environnementales pour étayer la qualité de la conception. Plus précisément, celle-ci détient une pré certification BREEAM niveau Very Good. Cette certification est considérée comme l’une des évaluations de certification de durabilité technique les plus avancées.  BREEAM vise à faire progresser une série d’améliorations en matière de durabilité des bâtiments, notamment la réduction de l’empreinte écologique des bâtiments au long de leur cycle de vie, l’établissement de normes de qualité très ambitieuses et le développement de la construction durable par la mise à disposition d’informations accessibles au public pour com-parer les bâtiments et en établissant un écolabel reconnu au niveau international. Cet écolabel est la pierre angulaire des efforts pour promouvoir la recherche et le développement dans le secteur de la construction.  Crédit photo : Daniel Schäefer  L’obtention d’une certification internationale de durabilité pour un bâtiment exige qu’une attention particulière soit accordée aux matériaux de construction utilisés. C’est précisément la raison pour laquelle les façades WICONA ont été sélectionnées pour l’extérieur des bâtiments du campus « Futura » d’Airbus. Le système de façade par éléments WICTEL EL evo certifié Cradle to Cradle Certified Argent utilisé pour les étages supérieurs a été personnalisé pour répondre aux exigences techniques tout comme esthétiques du projet.  Ce modèle de façade est équipé d’un nouveau système d’étanchéité à l’eau breveté de WICONA et offre une grande capacité à absorber les mouvements du bâtiment même. Ces résultats sont le fruit d’une innovation au niveau des joints qui ne compromet pas le design original du profilé et offre des largeurs apparentes étroites avec d’excellentes performances techniques. Les modules de ce système sont fabriqués en usine dans un environnement contrôlé, à l’abri des intempéries et d’autres facteurs externes, afin d’assurer la meilleure qualité et l’optimisation de la performance du produit.  Crédit photo : Daniel Schäefer  Les étages inférieurs sont équipés de façade WICONA WICTEC 50, également certifié Cradle to Cradle Certified Argent. Cette façade sophistiquée peut être adaptée aux exigences spécifiques de la construction afin de fournir des résultats très efficaces. Sa largeur apparente de seulement 50 mm et la profondeur de profilés de 50 mm à 260 mm permettent de créer des façades d’un aspect personnalisé et unique, telles que celles réalisées dans ce projet. La façade peut accueillir divers éléments d’ouverture, telles que des fenêtres et des portes cou-lissantes ou repliables. Ce système convient aussi à la création de façades verticales ou inclinées, tout en étant facilement modifiable grâce à une large gamme de profilés.  Parties prenantes Projet : Campus Airbus « Futura » (siège social d’Airbus en Espagne)  Lieu : Getafe, Madrid, Espagne  Bureau d’architecture : Estudio Lamela  Société de conseil pour façades : ENAR  Façades par : Proinller, FERGA  Solutions WICONA : WICTEC EL evo, WICTEC 50  Photographe : Daniel Schäefer 
Il y a 2 ans et 165 jours

Le portail du patrimoine : un outil au service des porteurs de projets patrimoniaux

Il s’adresse tout particulièrement aux élus locaux, aux responsables des collectivités territoriales et aux gestionnaires de biens d’intérêt patrimonial.Chaque année, des milliers de projets de restauration sont conduits partout en France. Le Portail du patrimoine a pour objectif de donner à ceux qui les portent toutes les clés pour leur permettre de les mener à bien. Il fournit un panorama de la réglementation et des aides existantes, des conseils pour identifier les interlocuteurs adéquats, des exemples de projets réussis, un accès aux ressources utiles disponibles sur Internet.Des contenus pédagogiques permettent d’aborder les grandes thématiques de la conduite d’un projet de restauration grâce à des guides pratiques, des vidéos, des données et des retours d’expériences : connaissance du patrimoine et de ses acteurs publics et privés, aides et financement, constitution de dossier, mobilisation autour d’une collecte de dons, communication, projet de valorisation…De nombreux autres partenaires contribuent au développement de ses contenus : la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, notamment au titre du programme Petites villes de demain, la Fédération nationale des CAUE, l’association Petites Cités de Caractère, l’Ecole d'Avignon (Centre de formation à la réhabilitation du patrimoine ancien), l’Union Rempart et ActaVista.Avec la création du prix « Engagés pour le Patrimoine » et le programme d’’attribution de labels de la Fondation du patrimoine dans des « Petites villes de demain », le Portail du patrimoine constitue le troisième volet réalisé dans le cadre du partenariat conclu en juillet 2021 entre le ministère de la Culture, le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et la Fondation du patrimoine.Le portail est accessible à cette adresse.
Il y a 2 ans et 165 jours

Agyre accélère la formation en CFA

Visite des apprentis du BTP CFA Marne au centre de tri Trivalfer de Reims. Une manière de lier la théorie à la pratique. [©Agyre] Un an après leur rapprochement, Agyre et le CCCA-BTP accélèrent leur initiative. Ils avaient conclu un partenariat, afin d’accélérer le développement de l’économie circulaire dans la construction. Ceci, en formant davantage les futurs acteurs. Face aux défis du secteur de la construction, il est primordial d’instaurer cette problématique au cœur des programmes de formation. Dans le cadre de ce partenariat, l’association BTP CFA Grand Est s’est associée à Agyre pour faire de l’économie circulaire un fondamental de la promotion BP Maçon.  « La plupart de nos référentiels métiers intègrent, depuis quelque temps déjà, des logiques de développement durable, explique Arnaud Gouilly Fortin, directeur de la formation et de l’innovation de BTP CFA Grand Est. Mais ils sont complètement éteints sur la notion d’économie circulaire. Ce qui nous paraît absolument indissociable de cette démarche. » Une formation entre théorie et terrain Lire aussi : Agyre : Engager un mouvement systémique dans l’économie circulaire Dans ces parcours de formation, les notions fondamentales de l’économie circulaire sont appliquées au métier de la maçonnerie. Cependant, pour Arnaud Gouilly Fortin, il était important d’allier théorie et terrain : « Nous ne souhaitions pas avoir un opérateur qui soit purement théorique et totalement hors sol. Nous voulions un parcours de formation qui soit “opérationnalisable” assez rapidement pour nos jeunes, au bénéfice des entreprises qui les forment. » Pour démontrer la réalité territoriale de l’économie circulaire, les apprentis ont pu visiter un éco-quartier Réma’Vert, ainsi qu’un centre de tri à Reims. L’initiative a connu un véritable succès. Elle sera donc reconduite pour l’année 2022-2023. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 166 jours

Un investissement de 200 millions d'euros pour créer du logement dans les zones commerciales

"Le Groupe Frey, la Banque des Territoires et CDC Habitat mettent en place un véhicule de portage foncier et de remembrement foncier dont la vocation est de contribuer à la transformation de ces zones commerciales périurbaines en nouveaux quartiers à usages mixtes, parfaitement intégrés à leur territoire et répondant aux grands enjeux climatiques d'aujourd'hui", ont annoncé les trois entités dans un communiqué.Créé pour une durée de 20 ans, ce véhicule investira, dans une première période "expérimentale" de trois ans, 200 millions d'euros. La moitié seront empruntés, le reste étant apporté par les trois partenaires (40% pour la Banque des territoires, 30% pour les deux autres), a indiqué à l'AFP Olga Chaufray, responsable des investissements immobiliers commerciaux à la Caisse des dépôts."Les zones qu'on cible, ce sont des entrées de ville de grandes agglomérations, parce que les pré-requis de ce genre de projets, c'est le besoin de logements. On va cibler les zones tendues en logements, connectées aux transports, et déjà très urbanisées, avec, donc, du potentiel de développement de logements", a-t-elle précisé.Concrètement, la société achètera des actifs dans les zones commerciales, continuera de les louer pendant environ cinq ans, le temps d'établir un projet de mutation, pour ensuite démolir et faire reconstruire par des promoteurs.La reconstruction sur des zones déjà bâties est un élément-clé pour respecter le principe du "zéro artificialisation nette", inscrit dans la loi française qui impose de diviser par deux tous les dix ans la surface nouvellement urbanisée.Il s'agira aussi, indiquent les partenaires, de "traiter notamment les dysfonctionnements urbains et architecturaux des entrées de ville", qualifiées par leurs détracteurs de "France moche".
Il y a 2 ans et 166 jours

Première étape pour la planification de l'éolien en mer

Un Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) de 52 membres - pêcheurs, transporteurs, énergéticiens, associations environnementales, élus et autres acteurs concernés - a été installé par le secrétaire d'Etat chargé de la Mer, Hervé Berville. Cette planification sera déclinée par façades maritimes.Les membres du CNML ont élu la députée de Gironde Sophie Panonacle (Renaissance) et Pierre Maupoint de Vandeul, officier de marine marchande et président du syndicat CFE-CGC Marine, respectivement présidente et vice-président du bureau.Le CNML organisera des ateliers début 2023, une "concertation large" qui devra déboucher sur "des orientations stratégiques partagées", en cohérence aussi avec la feuille de route énergétique que la France doit se fixer l'an prochain, explique le secrétariat d'Etat.Hervé Berville a souligné dans un communiqué que ce nouveau Conseil national, "qui se voudra le véritable parlement national de la mer", vise à donner "à l'action publique maritime un nouveau départ" pour "adopter d'ici mi-2023 une stratégie nationale qui aura pour priorités les énergies marines renouvelables, la protection de la biodiversité marine et le développement de l'économie maritime".Concernant l'éolien, il s'agit d'atteindre l'objectif fixé par Emmanuel Macron de 40 gigawatts de puissance installée en 2050, soit environ 50 parcs, tout en permettant "la meilleure articulation entre les différents usages maritimes".Sur la protection de la biodiversité marine, l'objectif du gouvernement est d'atteindre, d'ici à 2030, 10% de zones en protection forte (ZPF) en mer, contre 4,2% actuellement.Enfin, cette stratégie aura vocation à accélérer la transition énergétique des activités maritimes, grâce notamment à la taxe éolienne en mer, dont 35% ira au soutien à "un modèle de pêche vertueux", indique le secrétariat d'Etat.Une fois les travaux "informels" achevés en 2023, l'idée est d'"enchaîner avec des séquences plus juridiques, les débats publics" par façades sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), indique-t-on au cabinet du secrétariat d'Etat.Ce processus produira des "documents stratégiques de façades", priorisant les activités, avec modes opératoires et cartographies pour préciser "où se situeront des zones assez précises pour l'éolien en mer, les couloirs maritimes, les zones marines protégées..."Qu'il y ait relance du nucléaire ou pas, tous les scénarios énergétiques prévoient pour la France un fort essor de l'éolien marin, afin de faire face à la croissance des besoins électriques et au réchauffement climatique (neutralité carbone en 2050). Pour RTE, le gestionnaire du réseau haute tension, il devrait fournir à cet horizon 22 à 62 gigawatts (GW), selon le bouquet choisi.En France, sept parcs (3,6 GW au total) ont à ce jour été confiés à des opérateurs, dont le tout premier, face à Saint-Nazaire, vient d'être inauguré, 10 ans après son attribution.
Il y a 2 ans et 166 jours

Évolution dans la conception des douches à l'italienne

Suite à la parution de l'arrêté du 11 septembre 2020, relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d'habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction, et en parallèle de la rédaction du Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible « zéro ressaut » dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs sur support béton, puis sur support bois, des ATEx sont en cours pour évaluer de nouvelles solutions de mise en œuvre des douches accessibles. Ces solutions concernent aussi bien la mise en œuvre maçonnée (douche à l'italienne) sur ouvrage flottant étanché lui-même sur support béton ou support bois, que la mise en œuvre de receveurs finis avec bande de raccord d'étanchéité. Développement de solutions alternatives à la pose collée Avec la rénovation massive du bâti existant, on assiste au développement de nouvelles techniques de pose semi-libre, assimilée libre et libre. La présence de sols amiantés dans les bâtiments en rénovation a d'abord conduit les fabricants à réfléchir à des techniques alternatives à la pose collée des revêtements PVC en lés. Objectif : ne pas dégrader la surface contenant des fils d'amiante en collant un nouveau revêtement pour éviter, lors de sa dépose, des fuites dans l'air. Les techniques de pose avec maintien périphérique, qui privilégient l'utilisation de bandes adhésives sur les côtés, se sont progressivement développées : on parle ici de pose semi-libre ou assimilée libre, ainsi que de pose libre. Outre le recours à des revêtements souples en lés, dont les performances mécaniques ont été renforcées, la pose semi-libre ou assimilée libre nécessite l'emploi de bandes adhésives. Les bandes adhésives ont évolué vers un maintien différencié, c'est-à-dire dont le pouvoir d'adhésion est plus important côté revêtement que côté support (pose semi-libre), puis vers un faible pouvoir d'adhésion des deux côtés (pose assimilée libre). La pose libre, sans aucun maintien ni collage, concerne les produits en lames ou dalles (notamment les produits dits « LVT ») semi-rigides ou rigides avec système mécanique d'assemblage des éléments entre eux (typiquement avec rainures et languettes) ; elle favorise le recyclage du revêtement après sa dépose. De nombreux ATec et ATEx ont progressivement accompagné le développement de ces techniques. Ils valident les performances mécaniques des revêtements de sol PVC souples en lés, par nature déformables et sensibles aux variations de température, et l'adéquation revêtement - bande adhésive pour l'usage prévu. Ils valident également le domaine d'emploi : auparavant réservées aux usages domestiques, les poses semi-libre, assimilée libre et libre ont été étendues aux locaux collectifs moyennement sollicités. Les revêtements de sol PVC en lames ou en dalles font également l'objet d'Avis Techniques en pose libre pour étendre leur domaine d'emploi. Rigides ou semi-rigides, ces revêtements sont naturellement plus résistants à la déformation, mais leur stabilité dimensionnelle aux variations de température doit être surveillée. Appropriés aux usages domestiques et commerciaux, grâce à leurs qualités esthétiques et à leur facilité de mise en œuvre, ils ne sont pas adaptés à l'emploi dans les locaux techniques et les locaux à exigences particulières d'hygiène. Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 166 jours

Locken Smart Access un logiciel pour paramétrer et gérer l’ensemble des accès

Spécialisée depuis près de 20 ans dans le développement de solutions de gestion des accès personnalisés et de services à valeur ajoutée, LOCKEN a notamment mis en avant sa solution LSA (Locken Smart Access) particulièrement adaptée aux grandes infrastructures et aux entreprises composées de sites dispersées. En effet, le logiciel Locken Smart Access (LSA) est le cœur des solutions de contrôle d’accès développées par Locken. Simple et sécurisé, il gère, à partir d’une même interface, l’ensemble des solutions proposées par Locken : clés électroniques, mécaniques, solutions smartphones, badges, …Multi-technologies & multi-environnements, le logiciel LSA permet de renforcer la chaîne de valeur des entreprises, de paramétrer et gérer l’ensemble des accès. Le logiciel LSA peut être utilisé tel quel, mais aussi s’intégrer au système d’information de l’entreprise. Il reprendra alors automatiquement des informations comme le statut contractuel des intervenants, la prévention des risques au travail, ou les consignes à transmettre en cas d’incident. Dans certaines entreprises, cette solution de gestion des accès contribuera à l’amélioration du niveau de service en s’intégrant aux données préexistantes, celles par exemple des Responsables Sécurité ou des Ressources Humaines.Un logiciel sécurisé et personnalisableLe logiciel de contrôle LSA permet de configurer les accès sur mesure. Dans sa version « Plug & play », il couvre la totalité des besoins des utilisateurs. Sur mesure, il répond aux attentes spécifiques de chaque entreprise. Le logiciel LSA peut alors s’interfacer avec le système d’information de chaque client et intégrer des fonctionnalités avancées comme la visualisation graphique ou la validation instantanée des demandes d’accès. Ainsi, avec l’appui des experts Locken, chaque entreprise peut disposer d’une solution entièrement adaptée à ses besoins.Un logiciel de gestion des accès convivialLe logiciel LSA, est un logiciel de gestion des accès de nouvelle génération qui bénéficie des dernières avancées en matière d’ergonomie et d’affichage. La cartographie – ou mapping – est l’une des fonctionnalités phare de la solution : les points d’accès positionnés sur une carte Google facilitent la visualisation et le suivi des activités. Interactifs et liés, ils permettent au gestionnaire de naviguer et d’ouvrir de nouvelles pages donnant accès à davantage d’informations. Entièrement personnalisable, la représentation graphique peut se conformer à l’univers visuel et aux besoins de chaque entreprise.Focus : les composantes de la solution Locken La solution de contrôle d’accès développée par LOCKEN repose sur les éléments suivants : Un logiciel de gestion LSA - Locken Smart Access -Une application mobile MyLOCKEN Une gamme de produits incluant une clé électronique à induction sans contact certifiée ATEX et une gamme complète de cylindres et de cadenas électroniques. Des services additionnels standards ou personnalisés.
Il y a 2 ans et 167 jours

Hager explore dévoile sa nouvelle offre de formation

Hager explore, organisme de formation du Groupe Hager, présente sa nouvelle offre pour accompagner plus étroitement les professionnels de la filière électrique dans leur montée en compétences. Dans ce nouveau catalogue, l'intégralité des formations a été retravaillée pour mieux répondre aux besoins des professionnels face aux enjeux de leur secteur en matière de transition énergétique, de développement respectueux de l'environnement et de digitalisation. Fidèle à la philosophie d'Hager explore, cette nouvelle mouture propose des modalités de formation et des méthodes pédagogiques toujours mieux adaptées aux attentes des futurs stagiaires. « Ensemble, en route vers votre réussite professionnelle ! »