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Il y a 2 ans et 179 jours

En Inde, les défis de l'explosion de la population urbaine à venir

La population de Bombay, l'une des plus grandes villes de l'Inde, a augmenté de 8 millions d'habitants ces trente dernières années, soit l'équivalent de New York. La mégapole abrite aujourd'hui 20 millions d'habitants et devrait en compter sept millions de plus d'ici 2035.À l'instar d'autres mégapoles indiennes, le parc de logements, les réseaux routiers et les transports, la gestion de l'approvisionnement en eau et celle des déchets ne se sont pas suffisamment développés pour répondre aux véritables besoins.Ainsi, 40% environ de la population vit dans des bidonvilles. Surpeuplées, constituées de baraquements de fortune, ces zones de misère sont pour la plupart dépourvues d'eau courante, d'électricité et de sanitaires, dont jouissent les quartiers les plus riches de l'Inde qui, par endroit, les jouxtent.Les banlieusards passent plusieurs heures dans les transports pour se rendre au travail à Bombay. Accrochés aux portes des trains bondés, à bord de bus pleins à craquer, de voitures ou à moto pour les plus aisés, la circulation est une épreuve de tous les instants sur de mauvaises routes embouteillées."Une fourmilière"Mohammed Sartaj Khan, originaire d'un village de l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), est arrivé à l'âge de 16 ou 17 ans à Bombay et s'est installé dans le plus grand bidonville, Dharavi, filmé dans "Slumdog Millionaire", où s'entassent un million d'habitants."En arrivant ici, les gens m'ont fait l'effet de fourmis (...) comme dans une fourmilière, personne ne se soucie des autres", fait-il remarquer.Il se souvient d'une "enfance merveilleuse passée au village" où "règne une atmosphère paisible, tout le contraire du chaos d'ici". Et d'ajouter : "la population n'a pas d'argent".Agé de 35 ans aujourd'hui, il vit toujours à Dharavi et travaille dans une tannerie.A ses débuts, il gagnait 6.000 roupies (70 euros) par mois, mais aujourd'hui, devenu technicien, son salaire est quatre fois plus élevé. Il en destine l'essentiel à sa femme et à ses enfants qui vivent au village, regrettant d'y retourner si rarement, faute de moyens.Eaux usées non traitéesLa population mondiale atteindra huit milliards d'habitants ce mois-ci. L'ONU prévoit que celle de l'Inde s'élèvera à 1,7 milliard à partir des années 2060, avant de diminuer à 1,5 milliard en 2100.Le nombre de citadins augmentera de 270 millions d'ici 2040, mais plus de la moitié des Indiens vivront encore en zone rurale, selon l'Agence internationale de l'énergie.Le développement urbain entraînera une augmentation de la production d'électricité, des matériaux de sidérurgie et de construction, provoquant en conséquence davantage d'émissions de carbone.Selon un rapport du gouvernement indien datant de 2021, environ 70% des milliards de litres d'eaux usées produites chaque jour dans les villes ne sont pas traités.Bangalore, qui connaît certains des pires embouteillages de l'Inde, a subi en septembre de graves inondations, imputées au développement d'immeubles du pôle technologique, sans plan d'urbanisme.De nombreuses villes sont victimes d'inondations, y compris Madras qui a également été frappée de sécheresse à l'été 2019. Ce genre de crise est imputé à l'insuffisance des pluies et à l'expansion urbaine sur des zones humides de l'écosystème."Lorsque la croissance n'est pas planifiée, de nombreuses villes connaissent des inondations", déclare à l'AFP le professeur Sayeed Unisa de l'Institut international des sciences de la population à Bombay.Planification urgenteDes millions de citadins indiens ne bénéficient pas de l'eau courante et dépendent de livraisons par camion ou par train.Partout, y compris à Delhi, la population fore des puits, de plus en plus profonds, à mesure que le niveau des nappes phréatiques baisse.Selon les scientifiques, il est probable que le réchauffement climatique rende les cyclones plus intenses et plus fréquents, les moussons plus irrégulières et puissantes, et provoque davantage d'épisodes de sécheresse. Bombay et Calcutta sont particulièrement exposées, et menacées aussi par la montée du niveau de la mer.Les étés indiens sont de plus en plus torrides, notamment dans les zones urbaines bétonnées qui retiennent la chaleur. Cette année, l'Inde a connu le mois de mars le plus chaud.La surpopulation urbaine fait davantage courir le risque de voir se propager à grande échelle les virus comme le Covid.Selon Poonam Muttreja, de la Fondation indienne pour la population, il faudrait que l'Inde investisse dans l'économie rurale pour endiguer l'exode vers les villes et encourage la population à opter pour des centres urbains plus petits."Les pauvres, en particulier les migrants, dans les grandes villes, sont les plus vulnérables" aux catastrophes naturelles, rappelle M. Muttreja."L'Inde doit opérer un changement de paradigme. Et au lieu de se plaindre, nous devons commencer à agir. Il n'est pas encore trop tard pour lancer la planification".
Il y a 2 ans et 180 jours

L’Unafo organise la « Semaine du logement accompagné » du 22 au 25 novembre

Événement majeur réunissant tous les acteurs du logement accompagné, la Semaine du logement accompagné est un espace d’échanges sous format d’ateliers, visites de résidences sociales et débats ouverts sur une diversité de thématiques (le modèle économique des résidences sociales, le développement durable, la transition énergétique, les SIAO et le logement accompagné, la production des résidences sociales, le logement pour les jeunes, les enjeux du quinquennat en matière de logement, l’évolution des pratiques professionnelles...).Mardi 22 et mercredi 23 novembre au Palais des Congrès du Parc de Chanot à MarseilleLes temps forts des deux premières journées seront articulés autour de plénières, d’ateliers, de temps « hors les murs » (visites de résidences), de conférences et d’un salon professionnel avec la présence de diverses entreprises et prestataires.Deux grandes tables rondes sont également prévues sur les thèmes suivants :Le 22 novembre : « Le quinquennat sera écologique ou ne sera pas » - en présence notamment de Camille Dorival, Autrice et Consultante spécialisée dans la transition écologique, et Simon Huffeteau, Coordinateur interministériel du plan de rénovation énergétique des bâtimentsLe 23 novembre : « Convaincre les élus de l’impact socio-économique des résidences sociales pour produire davantage » - en présence d’élus régionaux et locauxProgramme complet : www.semaine-unafo.org/programme-22-23-novembreJournées ouvertes à tous sur inscription, au tarif de 200 € par personne (le tarif inclut le cocktail déjeunatoire).Les « Tables-rondes de l’Unafo », les jeudi 24 et vendredi 25 novembre en digital6 temps ateliers et d’échanges répartis sur deux jours sont proposés sur divers thématiques.Programme complet : www.semaine-unafo.org/programme-24-25-novembreLa participation aux « Tables-rondes de l’Unafo » en digital est gratuite, ouverte à tous, sur inscription.
Il y a 2 ans et 180 jours

A Dunkerque, ArcelorMittal lance la concertation préalable à son projet de production d’acier bas carbone

Le leader mondial de l’acier ambitionne de parvenir à la neutralité carbone en 2050. Pour ce faire, un premier, et grand, pas est en passe...-Industrie
Il y a 2 ans et 180 jours

Fin de régimes spéciaux : "provocation", décision "irresponsable" pour les syndicats d'électriciens et de la RATP

Alors que s'est ouvert mardi le 2e cycle de concertation sur la réforme des retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt a indiqué que les régimes spéciaux de la RATP ainsi que des industries électriques et gazières seraient concernés par la réforme. Leur régime spécial sera ainsi fermé aux nouveaux agents, selon le principe de la "clause du grand-père", comme à la SNCF."C'est irresponsable de la part du gouvernement d'envisager de s'attaquer aux régimes spéciaux après la mobilisation sans précédent qu'on a connue ces dernières semaines !", a réagi Amélie Henri, secrétaire nationale CFE-Unsa énergies pour EDF, deuxième syndicat du secteur des industries électriques et gazières."La priorité est que les salariés puissent se concentrer sur l'outil de production et le redémarrage des tranches (des centrales nucléaires, NDLR) pour assurer le passage de l'hiver", a-t-elle ajouté, regrettant que le gouvernement se focalise sur des régimes qui, "soit dit en passant, ne sont pas déficitaires"."Aujourd'hui, c'est inadmissible de toucher à ce dossier des régimes de retraites, surtout dans une période où on doit plutôt se focaliser sur les choix de la souveraineté énergétique, sur la question du pouvoir d'achat", a réagi pour sa part Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT."Si on s'attaque à nos régimes, comme à l'ensemble des régimes spéciaux, c'est très clair que les électriciens et gaziers ne laisseront pas passer sans mobilisation, et la CGT les accompagnera largement", a renchéri son collègue de la CGT, Fabrice Coudour.Côté RATP, où les conducteurs partent en retraite en moyenne à 57 ans et 9 mois, Bertrand Hammache, secrétaire général de la CGT-RATP, y voit "surtout une nouvelle provocation" de la part de l'exécutif."Avec toutes les contraintes du service public qu'on connait et qui ne sont pas compensées par un abaissement d'âge de départ à la retraite, on n'est pas prêt de résoudre le problème de l'emploi à la RATP", a-t-il estimé, alors que les transports en commun parisiens font face à une pénurie de conducteurs. "Ce gouvernement est un gouvernement de pirates sociaux", a insisté Arole Lamasse, secrétaire général de l'Unsa-RATP, qui prévoit en cas de remise à plat complète de leur régime spécial une "mobilisation inédite".L'attractivité des métiers est mise à mal par ces décisions, estiment aussi les syndicats de salariés de l'énergie, alors que des recrutements massifs sont nécessaires pour relancer la filière du nucléaire et bâtir de nouveaux réacteurs.
Il y a 2 ans et 180 jours

Dans la Nièvre, des paysans refusent de vivre à l'ombre de l'agrivoltaïsme

"On ne veut pas être les supplétifs de l'énergie solaire": pour Sylvain Ratheau, éleveur, l'agrivoltaïsme est un leurre. Vivement encouragée dans le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, qui sera examiné par l'Assemblée nationale dès le 5 décembre après être passé par le Sénat, l'installation de panneaux sur les champs fait partie du plan gouvernemental visant à multiplier par dix la production d'énergie solaire d'ici à 2050.Cet objectif très ambitieux conduit à un "développement anarchique qui transforme les campagnes", accuse M. Ratheau. "On veut faire vite alors on met des panneaux et on voit ce qu'on met dessous", affirme l'éleveur en balayant de la main un champ de céréales de 76 hectares au milieu duquel 22 ha de panneaux doivent être installés.Ce projet, situé à Germenay (Nièvre), vient de passer le stade de l'enquête publique. Le préfet a jusqu'au 20 janvier pour l'approuver ou non."Ici, on va arrêter la culture de céréales pour faire du fourrage", plus compatible avec l'installation de panneaux. "Où est l'intérêt? C'est de l'entretien, pas de la réelle production agricole. On est des paysans, pas des paysagistes sous les panneaux", interpelle M. Ratheau, ancien porte-parole départemental du syndicat Confédération paysanne (20% des agriculteurs de la Nièvre).Pour lui, le renouvelable est "juste un prétexte pour faire de l'argent". Selon le développeur du projet de Germenay, le danois European Energy, le propriétaire des terres les loue à cette entreprise "sous les 1.000 euros" par an par hectare, contre 100 à 150 euros l'hectare par an s'il les confiait en fermage.De plus, il touchera encore 1.000 euros par an par hectare pour l'entretien des sols situés sous les panneaux, moins rentables. Ces quelque 2.000 euros s'ajoutent aux revenus qu'il tirera du fourrage produit.Jackpot photovoltaïque"L'agrivoltaïsme, c'est tout bénéfice", confirme Cécile Benoit d'Azy, qui loue ses 70 ha de terres à la société Photosol, à Verneuil, où le premier champ agrivoltaïque de la Nièvre a été installé en 2017. "Mon mari, exploitant agricole, partait en retraite avec seulement 1.000 euros par mois. Il fallait trouver une solution: avec l'agrivoltaïsme, on touche 70.000 euros par an, et sur trente ans".Ce jackpot photovoltaïque a provoqué une multiplication des projets en Nièvre: dans ce département très rural et pauvre, près de soixante dossiers sont à l'étude, pour une surface proche des 2.000 ha visés par la Chambre de l'agriculture.Pour ce faire, elle a instauré en 2021 un "développement encadré", unique en France, qui impose "un suivi annuel pour vérifier qu'il y ait bien une production agricole", explique Didier Ramet, le président de la Chambre.De plus, afin que "tous les agriculteurs en profitent", selon M. Ramet, le développeur doit verser chaque année 1.500 euros par mégawatt produit au Groupement d'utilisation de financements agricoles de la Nièvre (Gufa), sorte de "fonds d'investissement", composé de la Chambre et des syndicats agricoles.Selon M. Ramet, cette manne financière, qui devrait atteindre 3 millions d'euros par an, doit financer des "projets collectifs" utiles aux agriculteurs. Ceux-ci restent cependant à définir.De plus, le producteur d'électricité doit verser une "compensation agricole", destinée à indemniser la baisse de rendement. Pour le projet de Germenay par exemple, European Energy donnera 170.000 euros, répartis entre la Coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma) de la Nièvre et le Gufa."C'est juste pour se faire du pognon", en conclut Aline Bauman, productrice de fruits à Saint-Pierre-Le-Moûtier qui lutte contre un projet agrivoltaïque de 50 ha en face de chez elle."Intérêt indéniable"Dénonçant un "détournement" des terres agricoles, la Confédération paysanne exige que les panneaux soient en priorité installés sur les bâtiments existants."Dans la Nièvre, il existe 3.000 ha de bâtiments et parkings. C'est plus qu'il n'en faut", pointe Sylvain Ratheau.Une opinion soutenue par le syndicat Jeunes agriculteurs (JA, 30% dans la Nièvre). "L'agrivoltaïsme ferait encore augmenter les prix du foncier agricole au détriment de l'installation des jeunes", juge son coprésident Simon Gauche."Le coût de production est deux fois plus élevé sur du bâti", répond Antoine Dubosc, directeur du développement chez Photosol, qui a installé le premier projet agrivoltaïque en Nièvre, à Verneuil (70 ha).Pour lui, l'opposition de "certains" paysans se nourrit d'un "fantasme": "la France ne va pas se couvrir de panneaux". Selon le ministère de la Transition écologique, il faudrait 30.000 ha en France pour atteindre les objectifs, soit à peine plus de 0,10% de la surface agricole utile."Non, nos moutons ne sont pas des alibis", assure M. Dubosc en montrant les ovins qui broutent l'herbe grasse sous les 398.000 panneaux solaires de Verneuil."L'intérêt est indéniable", confirme Emmanuel Mortelmans, l'éleveur qui fait brouter ses 1.000 moutons sous les "tablettes"."De 2015 à 2017, avec le réchauffement, on n'avait plus d'herbe. On était au bout du bout": le berger contacte alors Photosol qui accepte de lui ouvrir gratuitement les 70 ha sous les panneaux. "Sans ça, on aurait dû vendre une partie du troupeau"."On n'a pas envie de voir la Nièvre se couvrir de panneaux", assure Emmanuel Bernard, président du syndicat FDSEA (30% des agriculteurs en Nièvre). "Mais on n'a pas vocation à rester pauvre".
Il y a 2 ans et 181 jours

Abandon d'un projet pilote d'éoliennes flottantes au large de Belle-Ile

Ce projet de 300 millions d'euros, attribué sur appel d'offres en 2016, était porté par un consortium réunissant Shell, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et le chinois CGN.Il "a été confronté à plusieurs défis techniques, commerciaux et financiers, le tout dans un contexte de coûts en constante augmentation et de contraintes très fortes, en termes d'inflation et de chaîne d'approvisionnement", a expliqué le consortium dans un communiqué mardi, confirmant une information des Echos."Les conditions économiques liées au projet ont été significativement modifiées, remettant en cause, pour l'ensemble des partenaires du consortium la viabilité économique du projet", a-t-il ajouté.Le projet breton devait permettre de tester trois éoliennes flottantes, technologie vue comme l'avenir de l'éolien en mer car permettant d'installer des parcs plus en profondeur, donc notamment plus loin des côtes, que les éoliennes rivées dans le plancher marin.Trois autres fermes pilotes flottantes sont annoncées en France, toutes en Méditerranée. Ainsi par exemple, les flotteurs du projet prévu au large de Port-St-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône) ont-ils été dévoilés lundi. Parcs commerciaux 10 fois plus grosLe projet s'est en particulier heurté au retrait des turbiniers General Electric (GE), puis Vestas, qui devaient fournir les éoliennes de 6 mégawatts (MW), puis du fabricant de flotteurs Naval Group, qui a cédé son activité dans l'éolien flottant.Shell avait repris le projet en 2019 en rachetant la société Eolfi, ex-filiale de Veolia et pionnier de l'éolien flottant."L'Etat regrette l'abandon du projet, qui est la conséquence notamment de l'arrêt de production par Vestas des turbines devant alimenter le parc", a réagi le ministère de la Transition énergétique. Ce projet, "qui devait initialement être en service en 2018, a été retardé plusieurs fois, notamment avec le départ de Naval Group qui constituait le référent industriel du projet"."Pour autant, les trois autres fermes pilotes seront bien mises en services dans les deux ans qui viennent, alors que la France s'est mis en ordre de marche très tôt (depuis bientôt 8 ans) pour structurer une filière forte de l'éolien flottant", ajoute le ministère, qui rappelle aussi le lancement cette année d'appels d'offres commerciaux pour des parcs flottants 10 fois plus gros que les pilotes, un au sud de la Bretagne et deux en Méditerranée. L'Etat a aussi alloué via le plan France 2030 près de 300 millions d'euros en soutien au développement des technologies et installations industrielles et portuaires nécessaires à la montée en puissance d'une filière hexagonale. La France, qui doit inaugurer dans quelques jours son tout premier parc éolien (80 éoliennes posées sur le fond) face à Saint-Nazaire, compte sur la technologie flottante pour pouvoir répondre à ses ambitions: quelque 40 gigawatts (environ 50 parcs) d'ici 2050.
Il y a 2 ans et 181 jours

BDR Thermea muscle ses capacités de production en pompes à chaleur

NOUVELLES LIGNES. Le fabricant d'appareils de chauffage domestiques et industriels, BDR Thermea Group, annonce augmenter sa production de pompes à chaleur en ouvrant des lignes dans certaines de ses usines, mais aussi en renforçant ses capacités sur plusieurs sites.
Il y a 2 ans et 182 jours

L’activité des matériaux de construction se contracte encore au troisième trimestre

Les conditions de production, déjà fragilisées par la montée des tensions sur l’offre amorcée dès 2020, sont désormais confrontées à l’envolée des prix de l’énergie et du coût des intrants mais aussi à l’érosion graduelle de la demande qui en découle. Dans un contexte inflationniste généralisé, les ressorts de l’activité sont vulnérables même si, pour le moment, les carnets de commandes sont encore jugés plutôt bien garnis par les professionnels du bâtiment comme par ceux des travaux publics. Mais si le stock de chantiers à réaliser est là, les difficultés pour les mettre en œuvre demeurent prégnantes et le flux de nouvelles commandes tend à se raréfier, notamment dans le secteur du logement neuf.Entre août et septembre, l'activité BPE se stabiliseSi les productions de matériaux ont continué de reculer en septembre, le rythme de ce repli s’est toutefois atténué sur les trois derniers mois pour les granulats et le BPE. Ainsi, côté granulats, selon les données encore provisoires disponibles pour septembre, la production aurait fléchi de -2,6% par rapport à août et de -6,9% au regard de septembre 2021, ce qui porte le glissement sur un an du troisième trimestre à -5,6%, contre -7,2% à la fin du deuxième trimestre (données CVS-CJO). Sur trois mois glissants, cette modération se confirme : la production de granulats de juillet à septembre ne cède plus que -1,3% par rapport aux trois mois précédents, alors qu’en avril-mai-juin, elle en perdait -10,2% par rapport au premier trimestre.Cependant, sur les neuf premiers mois de l’année, l’activité des granulats continue de se dégrader et affiche une baisse de -3,7% sur un an, le cumul sur douze mois atteignant pour sa part -3,1%. Du côté du BPE, les livraisons de septembre se sont quasiment stabilisées par rapport à août (-0,2%) mais restent -6,8% en dessous du niveau de septembre 2021. Au troisième trimestre, la production n’a cédé que -0,9% par rapport au deuxième trimestre (contre -4% trois mois plus tôt) mais elle perd encore -3,5% par rapport à la même période de l’an passé (données CVS-CJO). De janvier à septembre, l’activité du BPE s’inscrit en repli de -2,8% sur un an, soit un rythme plus marqué que sur douze mois glissants (-2,4%).L’indicateur matériaux, encore provisoire pour le troisième trimestre, traduit lui aussi un recul, l’activité cédant -4,7% sur un an après avoir perdu -5,1% le trimestre précédent (données CJO). Sur les neuf premiers mois de l’année, l’indicateur fléchit de -2,8% sur un an, seul le segment des tuiles et briques parvenant à se maintenir en territoire positif.Résilience du bâtiment mais visibilité réduiteEn octobre, le climat des affaires reste favorable et s’est même encore amélioré dans l’industrie du bâtiment selon la dernière enquête de l’INSEE. L’activité passée se serait redressée tandis que le solde d’opinion sur l’activité prévue se maintient à haut niveau même si les professionnels jugent qu’il est de plus en plus difficile de prévoir l’évolution de la situation de l’entreprise. Dans le segment du gros œuvre, les carnets de commandes restent très garnis avec 9,6 mois de chantiers (contre 6,4 mois en moyenne de long terme) mais les perspectives générales des chefs d’entreprise se dégradent, signe sans doute d’une certaine inquiétude, à la fois sur leur capacité à réaliser les travaux et sur leurs futurs carnets. Les obstacles limitant la production restent en effet nombreux, plus d’une entreprise sur deux (58%) étant actuellement dans l’impossibilité d’accroître son activité dans le gros œuvre (contre 1 sur 3 en moyenne de longue période). Les difficultés de recrutement figurent en tête des tensions et concernent 78% des entreprises de ce secteur qui restent engagées dans des processus d’embauche puisque les soldes d’opinion sur les effectifs passés et futurs affichent un net rebond en octobre. Les tensions sur la main-d’œuvre et la hausse des coûts conduisent de plus en plus de chefs d’entreprise à envisager de relever leurs prix ces prochains mois. Ce contexte inflationniste contribue à gripper le marché du logement. Dans l’individuel diffus, les dernières données de Markemétron confirment un plongeon du marché, en repli de -32% en septembre par rapport à la moyenne des ventes sur longue période pour ce même mois ; en cumul depuis janvier, les ventes s’inscrivent ainsi en recul de -19% par rapport à leur moyenne de long terme.Il est vrai que le marché du neuf pâtit d’un effet ciseau entre, d’une part, une offre pénalisée par un contexte institutionnel peu porteur (RE2020, loi ZAN, révision des SCOT...) et, d’autre part, une demande freinée par l’inflation qui rogne le pouvoir d’achat des ménages ; le tout sur fond de resserrement de la politique monétaire et de l’offre bancaire qui rabote leur solvabilité et limite leur accès au crédit. De décembre 2021 à octobre 2022, le taux moyen des prêts à l’habitat a augmenté de près de 100 points de base (passant de 1,06% à 2,05%) selon les données de l’Observatoire du Crédit Logement. De fait, la capacité des ménages à acheter a fortement reculé, la surface achetable ayant reculé de 4 m2 en un an au troisième trimestre, une chute jamais observée par le passé. Quant à la production de crédits à l’habitat, elle s’est contractée de -32% sur un an d’août à octobre.Côté construction, les permis logements ont enregistré un recul de -2% (CVS-CJO) sur les trois derniers mois à fin septembre par rapport aux trois mois précédents mais atteignent 512.400 unités en cumul sur douze mois, soit 10% de plus qu’au cours des douze mois précédents. Dans le même temps, 386.000 logements ont été mis en chantier, soit à peine plus qu’au cours des douze mois précédents (+0,4%), la tendance étant un peu plus soutenue sur les trois derniers mois connus à fin septembre (+1,4% comparé aux trois mois précédents).L’écart entre le nombre de permis et les mises en chantier demeure très important, suggérant des anomalies déclaratives relatives aux ouvertures de chantier et/ou un allongement des délais de démarrage de travaux compte tenu du contexte actuel. Bref, une situation atypique qui brouille la lisibilité conjoncturelle de demande à venir de matériaux. Enfin, du côté du bâtiment non résidentiel, les permis comme les surfaces commencées ont reculé au troisième trimestre de 2022, de l’ordre de -4,7% et de -6,8% sur un an respectivement. Même si les surfaces de locaux autorisées et commencées restent haussières en cumul sur douze mois (+4,9% et +6,8% respectivement), les évolutions récentes marquent une inflexion inquiétante.TP : une amélioration... sous contraintesInterrogés par la FNTP en octobre, les chefs d’entreprise ont constaté une dégradation de leur activité passée mais s’attendent à une amélioration au cours des prochains mois, à la fois du côté de la clientèle publique comme du côté de la clientèle privée. Les carnets de commandes sont toujours jugés bien garnis, au-dessus de leur moyenne de long terme, notamment du côté de la maîtrise d’ouvrage privée. Mais l’activité des travaux publics reste contrainte par le manque de personnel qui concerne la moitié des entreprises en octobre (contre 41 % en juillet) et qui représente le principal obstacle à la production, précédant les contraintes financières (pour 30% des réponses) et le manque de demande (27%).
Il y a 2 ans et 182 jours

Comment être plus écoresponsable au bureau ?

On nous parle beaucoup d’écologie, et si des actions sont faciles à mettre en place au sein de son logement, qu’en est-il au bureau ? Les gestes pour limiter la surconsommation d’énergie Au sein d’une société, tous les gestes comptent même s’ils peuvent paraître anodins. Et si certaines actions peuvent être individuelles, les gestes venant de l’ensemble de la société auront un impact positif plus important. Éteindre les lumières De nombreuses entreprises laissent les lumières allumées 24h/24. Si cela représente un coût important, cela a aussi un impact négatif important pour l’écologie. Ainsi, il est possible de demander au dernier employé à partir d’éteindre ou bien d’installer des minuteries. Cela permettrait de ne pas laisser les lumières allumées la nuit alors que l’entreprise est fermée. Il est également important de se demander si la lumière artificielle est nécessaire. En effet, la lumière extérieure peut suffire à éclairer les bureaux. Gérer le chauffage et la climatisation Il est préférable de mettre un pull et de baisser le chauffage plutôt que de venir en t-shirt en hiver en sachant que l’on pourra compter sur le chauffage. De plus, si vous travaillez en open space, tout le monde n’aime pas la même température. Il arrive donc que le chauffage soit à 28° pendant que d’autres ouvrent la fenêtre. Ainsi, que cela soit en open space ou en bureau individuel, prévoyez des tenues vous permettant de travailler confortablement et sans utiliser la climatisation ou le chauffage. Arrêter les appareils en veille Il est important de perdre la mauvaise habitude de laisser ses appareils en veille. En plus de consommer, ils se déchargent et demandent alors d’être rechargés plus souvent. Ainsi, tout appareil non utilisé pendant 30 minutes devrait être éteint et les prises devraient être débranchées. Éviter les appareils énergivores Nous le savons, certains appareils consomment plus que d’autres et peuvent être remplacés. Par exemple, les ordinateurs classiques consomment presque le double des ordinateurs portables, et cela, sans parler des ordinateurs à plusieurs écrans. Les gestes pour limiter la surconsommation de papier S’il y a bien un endroit où nous consommons beaucoup de papier, c’est au travail. Opter pour le format électronique À chaque fois que vous souhaitez imprimer un document, demandez-vous s’il ne peut pas être partagé et utilisé en PDF. En effet, grâce aux technologies, nous n’avons plus besoin d’imprimer les rapports de 200 pages en plusieurs exemplaires. Si cela est plus écologique, c’est également plus pratique. Effectivement, cela prend moins de place et reste plus fiable dans le temps. Offrir une deuxième vie Et si, à la place de jeter les papiers dont vous n’avez plus besoin, vous les gardiez pour vous en servir comme brouillon au lieu de prendre des feuilles vierges à chaque fois. De plus, une fois les pages pleines d’écritures, il est important de les jeter dans une poubelle spéciale afin qu’elles soient recyclées correctement. Choisir la bonne impression Si vous souhaitez imprimer des documents, certains modes sont préférables afin de limiter votre consommation : Le recto verso ; Le noir et blanc au lieu de l’impression couleur ; Le mode éco pour réduire la consommation de toner. Les gestes pour limiter la consommation lors des déplacements Quoi de mieux que limiter les gaz à effet de serre pour protéger la planète ? Laisser la voiture Si votre bureau n’est pas très loin, vous pouvez toujours y aller à pied ou à vélo. S’il s’avère être trop loin, il faut se renseigner sur les transports en commun pouvant desservir un arrêt proche de votre lieu de travail. Enfin, si vous n’avez pas d’autres choix que d’utiliser votre voiture, n’oubliez pas de proposer du co-voiturage à vos collègues. Cela sera bon pour votre porte-monnaie et pour la planète. Penser travail à distance Les nouvelles technologies nous permettent de travailler de chez nous avec facilité. Et si cela ne doit pas devenir un mode de travail quotidien, il permet cependant d’éviter des trajets. De plus, finis les déplacements à plus de 250km, les réunions sont maintenant possibles à distance grâce aux nombreuses plateformes. Si vous êtes obligé de vous déplacer, privilégiez le train à l’avion. Les petits gestes pour limiter la pollution au bureau Des habitudes quotidiennes peuvent être changées. Ce qui paraît être insignifiant a en fait un gros impact à l’échelle d’une entreprise. Réinventer les pauses Au lieu de boire votre café de 10h00 dans un gobelet avec une touillette, amener un mug et une cuillère au bureau. Il vous suffira de laver pour réutiliser. Il en va de même pour les repas du midi. Il vaut mieux ramener un tupperware de chez soi plutôt que de commander. Ainsi, on limite les emballages ainsi que les livraisons en voiture ou en scooter. Enfin, penser à troquer vos bouteilles en plastique contre une gourde réutilisable. Les autres gestes possibles D’autres gestes sont possibles afin de limiter l’impact carbone de votre entreprise. Parmi eux, on retrouve : La mise à disposition de vélos d’entreprise ; La mise en place d’une « EcoTeam » qui travaillera avec les responsables RSE ; Le choix de mobilier et de fournitures écoconçus et écologiques ; La mise en place de bacs de tri et de recyclage ; La lutte contre la pollution digitale ; Le choix de prestataires écoresponsables et d’une économie circulaire ; Etc.
Il y a 2 ans et 182 jours

Parution du Guide CSTB "Intégrer les énergies renouvelables - 3e édition"

Du besoin à l’exploitation, cette nouvelle édition du guide analyse les différents enjeux énergétiques, environnementaux et sociétaux des prochaines décennies en abordant les points suivants :contexte législatif et réglementaire national et européen ;caractéristiques des systèmes utilisant les énergies renouvelables : systèmes solaires,systèmes de chauffage au bois ou à biomasse,systèmes éoliens,raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains,pompes à chaleur,chaudières à condensation,systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité,système hybrides (pompes à chaleur et chaudières performantes).réalisation de l’étude de faisabilité réglementaire,intégration de ces systèmes dans le cadre bâti,chaînes d’acteurs en jeu.Le guide détaille aussi l’économie des projets : coût global, mesures incitatives, modes de financement possibles et formes de contrats envisageables.Auteur(s)Alain Filloux, est ingénieur du Conservatoire des Arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.SommaireLa réglementation et les mesures incitatives Les systèmes énergétiques Le choix de solutions énergétiques L’intégration dans le cadre bâti Le rôle des acteurs Le financement et l’économie des projets Réglementation et autres documents de référence
Il y a 2 ans et 183 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à – 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ™. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 183 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget      Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. »   En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte.    École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker.     École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions… Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été.   Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale.    Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur !   Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. 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Il y a 2 ans et 183 jours

Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle »

Ariane Constructions achève, à Bordeaux, ses deux premières maisons individuelles référencées « Cradle to Cradle ». Pour être certifié, le projet a dû utiliser des matériaux recyclables, sains et sobres en carbone. Reportage. Rien ne distingue d’un chantier traditionnel ces deux maisons en construction au numéro 141 de la rue Jude, à Bordeaux (33) : un sol boueux, des blocs béton qui attendent leur enduit de finition, des ouvriers qui s’affairent, des matériaux de construction entreposés çà et là… Et pourtant, ce chantier est unique en son genre. Fin 2022, s’élèveront ici les deux premières maisons certifiées Cradle to Cradle (C2C) en France. Sur ce marché de la maison individuelle d’ordinaire si peu concerné par la cause environnementale, le constructeur Ariane Constructions (groupe Cina – Compa­gnie immobilière Nouvelle-­Aquitaine) se distingue : « L’idée était d’envoyer un signal qui soit déterminant pour ce marché. Lequel est parfois chahuté par les pouvoirs et politiques publics qui ne l’encouragent guère… Alors que s’exprime un réel désir de maison individuelle », note Philippe Petiot, président du directoire du groupe Cina. Le signal, c’est le C2C, présenté comme un bon compromis entre les attentes des Français et les exigences environnementales de la réglementation.   Passeports circulaires   La démarche « Cradle to Cradle », littéralement « du berceau au berceau », tire sa genèse de l’organisation du même nom. Cette dernière évalue les matériaux en fonction de leurs performances et selon des exigences scientifiques, dans cinq catégories de durabilité : réutilisation des matériaux, utilisation de matériaux sains, recours à des énergies renouvelables et à une gestion du carbone, gestion de l’eau, responsabilité sociétale. Après évaluation, une certification Cradle to Cradle Certified est délivrée en conséquence. « Le principal défi de cette démarche a été d’embarquer avec nous tout un panel d’industriels et les amener à faire certifier leurs produits, par exemple sur la non-toxicité des matériaux, leur réutilisation en fin de cycle de vie, leur bilan carbone, la consommation d’énergie (à la production et à l’usage, NDLR), etc. », détaille Pierre Philippe, directeur achats du groupe Cina. Dans cette optique, Ariane Constructions s’est associée au bureau d’études Upcyclea, spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification C2C. Sur la base d’audits, les produits des industriels sont ainsi évalués, de même leurs fournisseurs ou encore la traçabilité des matériaux. Upcyclea délivre ensuite un passeport établi selon les critères de la norme Cradle to Cradle. Passeport qui facilite le calcul de l’empreinte carbone des matériaux, leur degré de circularité et de non-toxicité. À noter, la certification C2C doit être renouvelée chaque année. Précision importante : « Tous les industriels (travaillant sur le chantier, NDLR) ne sont pas certifiés Cradle to Cradle. Mais tous ont dû remplir le passeport circulaire et communiquer sur leurs produits. Ensuite, nous avons sélectionné ceux qui étaient les mieux valorisés afin de ne pas pénaliser le projet, détaille Candie Serre, directrice d’Ariane Constructions. Un noyau dur de partenaires est certifié et nous disposons de toute une gamme d’entreprises, qui s’inscrit dans la démarche. » Concrètement, seuls cinq industriels sont certifiés Cradle to Cradle sur ce chantier : Actis pour les isolants minces Hybris, Tarkett pour les sols souples, Siniat pour les plaques de plâtre, Grohe pour l’équipement sanitaire et Schneider pour l’installation électrique. Selon Ariane, sur les soixante-quinze produits de construction utilisés pour réaliser ces deux logements, dix-sept d’entre eux sont considérés comme répondant aux exigences C2C sans pour autant être certifiés, et représentent à eux seuls 71 % de la masse de la maison. Lucien Brenet   Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription Actis « Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. » « Lorsque nous avons été sollicités par Ariane pour ce projet, nous n’étions pas certifiés Cradle to Cradle (C2C). Mais nous nous inscrivions déjà dans une démarche responsable, de la production de nos produits jusqu’à la pose, et nous étions engagés dans le processus de fabrication de l’Hybris. La certification était pour Actis une conséquence logique. Nous avons donc suivi de longues démarches, afin d’obtenir le passeport Upcyclea. Notamment plusieurs audits internes de nos fournisseurs pour s’assurer de la traçabilité de nos matériaux – Actis a lui-même été audité, NDLR. Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. Nous devons donc rechercher une amélioration perpétuelle de nos process car, l’année prochaine, nous serons une nouvelle fois audités pour déterminer si nous pouvons conserver la certification C2C. » 1/ Recyclage et réduction de l’empreinte carbone Les deux logements C2C renferment plusieurs produits recyclables, conçus en partie à base de matériaux eux-mêmes recyclés. Ainsi, les isolants Hybris d’Actis, utilisés pour les murs et les rampants, renferment 15 à 20 % de polyéthylène recyclé. « À l’intérieur de l’usine, nous récupérons toutes les chutes de produits de fabrication et les réinjectons dans le processus pour les transformer en billes de polyéthylène qui deviendront plus tard des isolants », détaille Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription chez Actis. Le produit, lui, est composé à partir de polyéthylène basse densité (PEBD), bien sûr recyclé. Bien que constitué de matière plastique, Hybris est donc recyclable à 100 % et à l’infini, assure l’industriel. Également issus du recyclage, le plâtre, à hauteur de 30 %, utilisé dans la fabrication des plaques Siniat, les plastiques (20 %) composant les entrevous (KP1). Ou encore les granulats (40 %) entrant dans la composition du béton des parpaings Airium (Lafarge Holcim). Chaque parpaing est ici rempli de mousse isolante recyclable, composée de 5 % de ciment et 95 % d’air. Dans sa recherche de matériaux plus vertueux, Ariane Constructions assure discuter avec Lafarge-Holcim sur la possible fourniture de bétons décarbonés à 70 %. À suivre. N’oublions pas les revêtements de façade Parexlanco, également recyclables et réinjectables. Les déchets de chantier sont récupérés, triés, puis réintroduits dans les circuits de production des industriels.Photo : Ariane Constructions    Le taux de CO2 du béton utilisé pour les fondations a été réduit de 20 %.Photo : Ariane Constructions 2/ Non-toxicité des matériaux Autre pilier de la démarche, l’innocuité des matériaux de construction. À base de produits naturels, la formule des peintures Unikalo qui sera appliquée en finition n’entraîne aucun rejet nocif ou toxique. Elle est labellisée NF environnement et attestée Zone Verte Excell. Autre exemple avec l’isolant Hybris (Actis), qui ne dégage ni COV ni particule nocive (formaldéhyde, phénol…) ou irritante. Et ce, pendant toute sa durée de vie. Le produit est d’ailleurs classé A+ pour la qualité de l’air intérieur (QAI), selon la norme NF EN ISO 16000. Tout aussi indispensable pour une bonne QAI, le système de ventilation simple flux Health Box 3.0 (Renson) est équipé d’un extracteur de CO2 dans les pièces de vie et d’un extracteur d’humidité dans les pièces techniques. Lesquels s’enclenchent lorsque les capteurs disséminés dans le logement détectent le moindre dépassement de seuils.  L’ensemble des produits et systèmes utilisés sont classé A+ ou A pour la qualité de l’air intérieur.Photo : Ariane Constructions  Les blocs béton intègrent la mousse minérale isolante Airium de Lafarge Holcim. Les parpaings sont mis en œuvre à joints minces. Atouts : facilité de pose, absence de ponts thermiques par les joints, réduction de matière et diminution de la consommation d’eau.Photo : Ariane Constructions  Le film réflecteur de l’isolant renvoie jusqu’à 95 % des rayonnements solaires vers l’extérieur en été, et permet au contraire de conserver, en hiver, la chaleur à l’intérieur.Photo : Ariane Constructions 3/ Réduire les consommations d’énergie Les logements ne sont pas autosuffisants. Mais selon les concepteurs, ils se situent entre la maison passive et un projet RE2020. Dans le cas présent, Ariane assure gagner de 5 à 6 °C en confort d’été par rapport à un chantier traditionnel. Et ce, grâce aux produits comme l’isolant Hybris (Actis) – « À lui seul, il fait gagner jusqu’à 2 °C de confort d’été », souligne le fabricant –, les plafonds rafraîchissants Plafino d’Innovert (Atlantic), les blocs béton Airium de Lafarge Holcim, la box domotique Somfy qui, équipée d’une horloge crépusculaire, gère automatiquement les ouvrants. Tous ces éléments permettent de réduire la climatisation en été et en chauffage l’hiver. La pompe à chaleur Alféa Extensa A.I R32 d’Atlantic est, quant à elle, dotée d’un régulateur de température Inverter. Ce dernier optimise la consommation de la PAC en adaptant son régime aux besoins. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 183 jours

Pour la patronne de la FNSEA, "il faut identifier des terres" où produire du solaire

"Depuis la guerre en Ukraine, l'enjeu énergétique monte à toute allure et la France cherche des solutions. L'agriculture est en capacité de dire +On est présents+", déclare Mme Lambert.Le président Emmanuel Macron souhaite multiplier par dix la capacité de production photovoltaïque de la France pour dépasser les 100 gigawatts en 2050. Ce qui suppose de couvrir de panneaux "entre 100.000 et 200.000 hectares", donc "0,2% à 0,4% du territoire" français, précise à l'AFP le ministère de la Transition énergétique.Dans le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, voté en première lecture au Sénat, les élus ont injecté des dispositions en faveur d'un développement "raisonné" de l'agrivoltaïsme, qui allie agriculture et production d'énergie."L'agrivoltaïsme, c'est vraiment la coproduction agricole et énergie, c'est pas juste trois moutons sous des panneaux", défend la présidente de la FNSEA. Elle rappelle la "doctrine" du syndicat en matière de solaire: "Priorité aux (installations sur les) toits, pas de photovoltaïque au sol et un développement encadré de l'agrivoltaïsme."Chaque semaine ou presque, des énergéticiens présentent à la presse des installations agrivoltaïques dernier cri. Ils assurent que la production de nourriture y est préservée, voire facilitée, les panneaux protégeant les cultures des affres du climat.Le sujet divise. La Confédération paysanne juge que l'agrivoltaïsme est une "notion marketing" qui va porter "atteinte à la vocation nourricière de la terre".Quant au syndicat des Jeunes agriculteurs (JA), considéré comme la pépinière de la FNSEA, il demande un moratoire sur l'agrivoltaïsme tant que les terres déjà artificialisées et les toitures "ne seront pas couvertes dans leur plus grande partie", ce qui coûte plus cher concernant les toitures.Les JA redoutent "un phénomène de spéculation et de détournement de la vocation nourricière des terres". D'autant qu'il est plus rémunérateur de les louer à un énergéticien qu'à un fermier.Sans partager leur mot d'ordre, Christiane Lambert "comprend" que les Jeunes agriculteurs aient "tapé plus fort pour défendre le foncier" au vu des difficultés d'accès aux terres dans certaines régions."Leur pression a servi à faire évoluer" les positions des sénateurs en faveur d'un encadrement accru, salue celle qui a présidé les JA entre 1994 et 1998."De la dentelle"Au-delà de l'agrivoltaïsme, et afin de rattraper le retard de la France en matière d'énergie solaire, le gouvernement lorgne sur les terrains "sans enjeux environnementaux majeurs", selon l'expression du ministère de la Souveraineté énergétique.Les friches agricoles en font partie.Mme Lambert n'est pas opposée à l'installation de panneaux sur ces "terres non productives (...) sur lesquelles il n'y aura jamais rien, ni un JA ni quelqu'un d'autre".Elle cite l'exemple d'un terrain fortement pentu en Lozère, "sur lequel pas un mouton ne va aller, c'est que des ronces, c'est abandonné"."Il faut qu'on identifie tous les endroits où de toute façon il n'y aura pas d'agriculture. (...) C'est vraiment un travail de fourmi, c'est de la dentelle qu'il faut faire" localement."Le gouvernement cherche 100.000 hectares. Il nous dit +C'est pas beaucoup+. Dans les départements où le foncier est rare et cher, c'est beaucoup", poursuit Mme Lambert."Le challenge, c'est de protéger le foncier, mais pas de casser la dynamique [du solaire], donc l'équilibre est ténu", reconnaît-elle.Pour Christiane Lambert, il faut aussi prendre garde à la taille des projets : "Les énergéticiens voudraient des grands blocs de 100 hectares. Pour nous, ce n'est pas possible. (...) Il vaut mieux faire 10 projets de 10 hectares qu'un projet de 100 hectares parce que ça facilite l'acceptation" par les riverains.
Il y a 2 ans et 183 jours

Le cimentier 2170 fait évoluer la norme prEN 197-6

Olivier Stocker est le président du groupe JPS Granulats, mais aussi de la start-up cimentière 2170. [©ACPresse] Il y a, comme ça, de belles histoires, qui méritent d’être contées… Surtout si l’initiative vient d’un acteur local du ciment, indépendant qui plus est ! En octobre 2021, la norme européenne prEN 197-6 – Ciments à base de matériaux de construction recyclés – est en préparation. Elle prévoit, en particulier, un taux maximum cumulé de 20 % de calcaire et de béton recyclés. Bien trop peu pour Olivier Stocker, le dirigeant de la start-up cimentière 2170. De toutes les batailles, l’homme s’était déjà distingué dans le passé, en demandant, rien de moins, que de faire modifier le référentiel NF Liants hydrauliques (NF 002). En effet, ce dernier n’autorise pas les mêmes choses que le référentiel CE Ciments (CE 002). Pour faire simple, le référentiel français interdisait la production de ciments par mélange des poudres venant de l’extérieur. Le Sfic et le Lem-VP mobilisés « La manière la plus simple de réduire rapidement l’empreinte environnementale des ciments est de diminuer le plus possible leur teneur en clinker, rappelle Olivier Stocker. Ceci, en y intégrant divers constituants “bas carbone” dont le calcaire cru et les bétons recyclés micronisés. » Donc à un taux supérieur à 20 % ! Aussi, pour faire bouger les choses, Olivier s’est rapproché de Laurent Izoret, directeur délégué produits, applications et recherches, au Sfic1 (en charge de la normalisation ciments). Ainsi que de Damien Balland, directeur du Lem-VP2. Très vite, les trois hommes ont acté une collaboration pour démontrer qu’il est possible de réaliser des ciments avec beaucoup plus de substitution. En particulier par l’utilisation du calcaire et du béton recyclés, seuls matériaux disponibles en grande quantité, tant en France que sur le territoire européen. Pas moins de 23 compositions cimentaires Sans plus attendre, Laurent Izoret a obtenu la validation de cette collaboration par le Sfic. Nous sommes fin décembre 2021. Mais il faut aller très vite pour pouvoir encore intégrer l’enquête publique européenne de cette norme, prévue, au printemps 2022 Boostée par Olivier Stocker, l’équipe recherche et développement de 2170 a réalisé un travail titanesque. Pas moins de 23 compositions cimentaires seront nécessaires pour élaborer le dossier technique, prêt en tout juste 3 mois. Et visant à démontrer qu’il est possible d’incorporer jusqu’à 50 % de calcaire et bétons recyclés dans le ciment pour produire dès aujourd’hui les ciments du futur. Des solutions très bas carbone… Toutes testées et validées, conjointement, par les membres du Sfic, le Lem-VP et la start-up 2170. « Nous n’avons sollicité aucun soutien, aucune subvention, car les demandes étaient bien trop longues à mettre en place », reprend Olivier Stocker. Et d’insister : « Une seule chose compte : réduire l’empreinte carbone du ciment grâce à cette petite, mais brève ouverture normative ! » Un taux de substitution de 35 % Unité de production de la start-up cimentière 2170. [©ACPresse] Après bien des rebondissements – 5 commissions françaises du ciment et 2 européennes -, un nouveau rapport du Cérib3 a permis d’entériner cette démarche. In fine, grâce aussi à un appui très fort de Réseau Action Climat, d’Ecocem et de Fortera, ce dossier technique a rendu possible la validation à 35 % de taux de substitution au lieu de 20 % initiaux. Bien entendu, tous ceux qui ont poussé cette démarche auraient préféré obtenir directement les 50 % pour les nouveaux ciments de la norme prEN197-6. Mais, il fait le souligner, c’est la première fois qu’un cimentier par mélange, non fabricant de clinker, indépendant, intervient dans l’univers normatif européen… Le signe que le paradigme doit changer. La recomposition cimentaire est en marche. « Il appartient maintenant à nos pouvoirs publics de s’en rendre compte et de donner les moyens à ce nouveau modèle de se développer pour répondre vite avec efficacité à l’urgence climatique », insiste Olivier Stocker. Et de conclure : « A propos, que représente 15 % de moins de clinker dans le ciment ? Rien qu’en France, ce sont 1,5 Mt d’émissions de CO2 en moins, soit équivalent à 0,5 Mm3 de gasoil ! » 1Syndicat français de l’industrie cimentière.2Laboratoire d’études des matériaux de la Ville de Paris.3Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton.
Il y a 2 ans et 184 jours

Comment produire et utiliser l'énergie sans affecter le climat ?

1. La production et l’utilisation de l'énergie sont au cœur de la crise climatique à cause des émissions de gaz à effet de serre qui en résultent et nécessitent une action efficace dans deux directions principales. Celles-ci comprennent :La recherche d’une plus grande efficacité énergétique et la limitation de l’utilisation de l’énergie, de la production à la consommation. Il est essentiel de découpler la croissance économique, source d’élévation du niveau de vie, de la consommation d’énergie : tous les scénarios concluent à la nécessité d’une rupture dans l’évolution de l’intensité énergétique mondiale, qui doit passer d’un taux de croissance annuel de - 1 à - 1,5%, observé historiquement, à un taux de - 4 ou - 5%.La décarbonation des systèmes énergétiques, tant du côté de l’offre que de la demande, en favorisant les technologies à faibles émissions de carbone.Ces deux niveaux peuvent être activés par des choix technologiques et des changements de comportement, parfois encouragés par les politiques énergétiques.2. Les énergies renouvelables (principalement le solaire, l’éolien, la biomasse et l’hydroélectricité) doivent être appliquées et davantage développées. Aucune d’entre elles n’est sans conséquences sur l’environnement, parfois moins apparentes que pour d’autres formes d’énergie. Si l’intégration de certaines d’entre elles (énergie éolienne ou photovoltaïque) dans les réseaux électriques peut être source de difficultés en raison de leur variabilité, d’autres, au contraire, sont vertueuses en termes de stabilisation du système (hydroélectricité avec réservoirs). La plupart d’entre elles ne sont pas très denses, leur forte emprise au sol est source d’opposition locale, mais elles ont toutes l’avantage d’avoir une faible empreinte carbone.3. L’énergie nucléaire a une très faible empreinte carbone et son fonctionnement est stable et fiable. Comme l’hydroélectricité, elle peut produire des quantités massives d’électricité décarbonée et contribuer à la décarbonation des systèmes énergétiques. L’énergie nucléaire est essentielle dans la lutte contre le changement climatique. Bien que la sécurité et la gestion des déchets radioactifs soient souvent citées comme des préoccupations, ces préoccupations peuvent être gérées aujourd’hui de manière adéquate, notamment par la réutilisation de certains déchets à longue demi-vie. Le principal défi pour les responsables des politiques énergétiques et les ingénieurs est de redonner au nucléaire la place qui lui revient par l’information et le débat.4. Les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz), qui sont responsables d’une grande partie des émissions de CO2, représentent toujours la plus grande part du bouquet énergétique mondial. S’il ne semble pas possible de les éliminer rapidement et complètement, notamment dans certains secteurs comme les transports, ou dans certains pays, ils pourraient constituer une énergie de transition en étant associés aux technologies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone.5. L’électrification est certainement l’un des principaux moteurs de la transition énergétique. Une attention particulière doit être accordée aux systèmes électriques, notamment pour assurer la production de base. Le déclassement des centrales thermiques fossiles et le développement massif des énergies renouvelables variables peuvent poser des problèmes de continuité et de qualité de l’approvisionnement en électricité. Des centrales électriques de secours, des technologies de stockage d’énergie rentables et efficaces, le développement de la flexibilité de la demande et le développement des réseaux électriques seront nécessaires pour surmonter le problème de variabilité des énergies renouvelables. La question de l’accès à l'énergie en général et à l’électricité en particulier reste, dans de nombreuses régions du monde, un défi majeur auquel il faudra probablement apporter des réponses différentes, que ce soit pour l’approvisionnement des grandes mégalopoles en développement ou pour les sites isolés et hors réseau.6. La recherche d’une plus grande résilience des systèmes énergétiques soulève des questions sur l’utilisation des terres, la rareté de l’eau ou l’utilisation de matières premières (cuivre, lithium, nickel, cobalt, zirconium, métaux du groupe du platine et terres rares) qui pourraient conduire à leur épuisement précoce. Le passage de la dépendance des systèmes énergétiques, tant du côté de l’offre que de la demande, des combustibles fossiles à certaines matières premières, composants et équipements constitue un nouveau défi auquel il faut apporter des réponses, notamment en termes d’économie circulaire et de développement industriel.7. Des politiques énergétiques nationales efficaces et une coopération internationale seront essentielles pour mettre en œuvre les politiques les plus efficaces pour atteindre l’objectif net zéro émissions. S’il est indéniable que les pays développés représentent encore une part importante des émissions (33% en 2021 contre 40% en 2011), les tendances démographiques mettent en évidence le rôle majeur des pays en développement : en 2050, la planète comptera probablement près de 10 milliards d’habitants, contre environ 8 milliards aujourd’hui, et cette croissance s’observera principalement dans les pays en développement, qui représenteront 87% de la population mondiale. La recherche de solutions doit s’appuyer sur une vision prospective de la consommation d’énergie - marquée par le vieillissement de la population et l’urbanisation croissante (55% de la population mondiale vit en ville en 2022, 70% en 2050) et par les émissions associées. Les choix de politique climatique - y compris le soutien des économies développées aux économies en développement - ne peuvent se concevoir en dehors d’un cadre et d’un effort globaux.8. Le choix de se concentrer sur les solutions qui contribuent efficacement et immédiatement à la lutte contre le changement climatique ne doit pas nous faire oublier :L’effort de recherche indispensable pour développer des solutions à moyen ou long terme qui trouveront leur place dans le futur, comme les installations utilisant de l’hydrogène décarboné, d’autres carburants zéro carbone, l’amélioration de l’efficacité de la mobilité électrique et des bâtiments, les technologies de stockage y compris l’utilisation de l’électricité du réseau en dehors des heures de pointe, les tours solaires, les petits réacteurs nucléaires modulaires et la fusion nucléaire. En ce qui concerne l’hydrogène à très faible teneur en carbone ou les carburants synthétiques, il convient de poursuivre la recherche et le développement pour faire face aux difficultés d’utilisation, y compris la sécurité du stockage et le risque d’inflammabilité, avant de pouvoir exploiter pleinement leurs potentialités ;Le besoin croissant d’adapter les économies, et en particulier les systèmes énergétiques, au changement climatique afin de protéger les installations de production d’énergie de la menace de l’élévation du niveau de la mer et des conditions climatiques extrêmes. Les conséquences du changement climatique se font déjà sentir sur la navigation fluviale, l’irrigation, l’hydroélectricité et le refroidissement des centrales thermiques ;Le lien entre l’énergie et les Objectifs de Développement Durable ; la recherche de solutions fournies par les ingénieurs conduit parfois à des choix énergétiques qui entrent en conflit avec d’autres exigences de durabilité telles que la biodiversité ou la protection des habitats des populations autochtones.9. Les trajectoires vers des systèmes énergétiques durables nécessiteront une méthode rationnelle et rigoureuse pour faire des choix, loin de tout rêve ou idéologie, et devraient être fondées sur les principes suivants :Adopter une approche systémique ;Exploiter les meilleures technologies matures et le développement des compétences associées, tout en encourageant également l’innovation et le développement de nouvelles technologies ;Mettre l’accent sur le potentiel réel de toute nouvelle technologie, sur son adaptabilité et sur la facilité de son transfert ;Donner plus d’importance à l’efficacité économique alors que la crise économique et sociale mondiale provoquée par des situations imprévues laisse tous les acteurs sous contraintes financières ;Mettre en œuvre une plus grande coopération internationale entre les pays développés et les pays en développement dans la lutte contre le changement climatique.10. Il est essentiel d’avoir une approche équilibrée entre le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement qui est fondamentale pour la sécurité énergétique d’un pays. C’est la condition sine qua non de l’acceptation par ses citoyens de la mise en œuvre de politiques énergétiques.
Il y a 2 ans et 184 jours

Électricité renouvelable : l’État annonce un fonds de garantie pour les industriels

En couvrant le risque de défaut de l’industriel acheteur, ce fonds vise à orienter le développement des producteurs d’électricité renouvelable vers la conclusion de contrats de long terme avec des industriels. Ces contrats permettront de sécuriser une partie du coût d’approvisionnement en électricité décarbonée des industriels et leur donneront davantage de visibilité sur le long terme.Le dispositif concerne toutes les énergies renouvelables électriques et sera opéré par Bpifrance avec pour objectif de prendre en garantie des premiers contrats en 2023. Le fonds sera d’ores et déjà dimensionné pour pouvoir prendre en garantie des contrats représentant jusqu’à 500 MW de puissance installée cumulée, soit un volume de production équivalent à la consommation d’une ville comme Bordeaux. Il pourra être renforcé pour soutenir la dynamique de développement des PPA contribuant à la stabilité des coûts d’approvisionnement pour les industriels et à leur décarbonation.La France s’est fixé l’objectif ambitieux d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Une transition énergétique pleine et complète sera nécessaire pour y parvenir. Le déploiement des technologies de production électrique d’origine renouvelable a donc vocation à s’accélérer et ces sources d’énergie représenteront une part significative du mix électrique français.Cette tendance constitue une opportunité unique pour faire de la transition du mix énergétique un levier de compétitivité et d’attractivité du territoire national. Ces technologies deviennent un levier permettant à l’industrie française comme aux développeurs renouvelables de se couvrir au moins partiellement sur le long terme, via les PPA, contre les variations des prix des marchés du carbone, des combustibles fossiles ou de l’électricité.Certaines filières renouvelables atteignent déjà un niveau de maturité qui ouvre la voie à une transition progressive des soutiens publics vers un recours accru aux leviers de financement privés. La conclusion de contrats d’approvisionnement bénéficierait dans la durée aux producteurs d’électricité renouvelable qui sécuriseraient ainsi un niveau de revenu donné et aux consommateurs industriels qui disposeraient d’une visibilité et d’une stabilité sur une part de leurs coûts d’approvisionnement. Une telle opportunité pour les consommateurs industriels prend tout son sens dans la conjoncture actuelle, avec des prix de l’énergie, et en particulier de l’électricité, qui atteignent des niveaux inédits.Ce type de contrats demeure pourtant peu répandu en France. Afin de concrétiser notre ambition collective, le Gouvernement a décidé d’engager un travail visant à analyser l’ensemble des leviers pouvant être mobilisés pour développer ce marché et l’orienter vers les industriels. Le frein principal identifié par le groupe de travail piloté par la Direction générale des entreprises et la Direction générale de l’énergie et du climat, en association avec des acteurs du secteur, est le risque de contrepartie c’est-à-dire le risque pour le producteur de voir son acheteur faire défaut de manière structurelle et permanente.Le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre les recommandations formulées par ce groupe de travail et de confier à Bpifrance la mise en œuvre d’un dispositif garantissant à des producteurs d’électricité d’origine renouvelable qu’une partie de leurs écarts de revenus subis par la perte de leur contrepartie industrielle sera couverte par un fonds de garantie. Ce dispositif permettra à terme de crédibiliser auprès des développeurs d’ENR le recours à un déploiement via des contrats d’approvisionnement privés face au cadre existant de soutiens publics directs. En outre, les modalités de la compensation accordée aux contrats en défaut fonctionneront sur un mode proche d’un complément de rémunération. Ce fonds sera autoalimenté par les primes versées par les contrats garantis et la récupération d’une partie de leurs revenus excédentaires en cas de prix de marché élevés.Compte tenu de la crise énergétique que nous traversons actuellement, le gouvernement a souhaité accélérer la mise en œuvre de ce dispositif et a demandé à Bpifrance de le mettre en œuvre avec l’objectif de prendre en garantie des premiers contrats en 2023 pour des contrats pouvant représenter jusqu’à 500 MW de puissance installée cumulée, soit un volume de production équivalent à la consommation d’une ville comme Bordeaux. Cette dynamique aura bien sûr vocation à se prolonger par la suite de sorte à ce que ce dispositif devienne un catalyseur important de l’émergence des PPA conclus avec les industriels.Pour Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : « Le lancement de cette garantie s’inscrit pleinement dans notre stratégie de réindustrialisation verte, dans une logique « gagnant-gagnant » : bénéfique pour le climat et bénéfique pour l’industrie décarbonée. En effet, les contrats d’approvisionnement électrique de long terme (PPA) constituent une double opportunité. D’un côté, pour les producteurs d’électricité à partir d’énergie renouvelable (ENR), ces contrats représentent une nouvelle voie de développement, en sécurisant leurs revenus dans la durée. De l’autre, ces contrats permettent aux industriels de se couvrir contre la volatilité des marchés de l’électricité tout en ayant accès à une énergie abordable et décarbonée. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Je salue la mise en œuvre de ce fonds de garantie. C’est une avancée majeure qui va permettre de lever l’un des principaux freins au développement des contrats de long terme de fourniture d’énergie, en particulier entre producteurs d’énergie renouvelable et bas carbone et clients industriels. Ce dispositif est complémentaire des mesures que nous portons en faveur des PPA au sein du projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, au service de la sortie des fossiles et de notre compétitivité industrielle. »Pour Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie : « Dans le contexte actuel, l’industrie française a besoin de se projeter, de stabiliser et sécuriser des prix de l’énergie compétitifs pour donner des perspectives à ses salariés et ses investisseurs. De l’autre côté, notre ambition climatique nous impose d’aller beaucoup plus vite sur les énergies renouvelables, pour lesquelles je souhaite développer des filières davantage françaises et européennes. Ce dispositif de garantie est à la croisée de ces deux enjeux structurants pour l’économie et le climat. J’appelle les industriels grands consommateurs d’électricité à s’en saisir et les producteurs d’énergie verte à répondre à la demande. Notre ambition est là, et ce n’est qu’un début. »
Il y a 2 ans et 184 jours

JCB lance un ravitailleur a hydrogène mobile

Un système rapide et facile pour se ravitailler en hydrogène sur siteJCB a investi 100 millions de livres sterling dans un projet destiné à produire des moteurs à hydrogène performants. L’entreprise a d’ailleurs déjà présenté des prototypes fonctionnels d'une chargeuse-pelleteuse et d'un chariot télescopique alimentés à l'hydrogène.Aujourd'hui, la société annonce une autre première mondiale : un ravitailleur à d'hydrogène mobile monté sur un FASTRAC JCB, qui offre aux clients un moyen rapide et facile de ravitailler leurs machines sur site. 97 % environ des engins de chantiers sont approvisionnés en carburant lorsqu'ils travaillent sur site. Les clients sont donc déjà habitués à un carburant transportable, permettant de faire le plein en quelques minutes.Lord Bamford, président de JCB, qui dirige le projet hydrogène de JCB, a déclaré : « Depuis que nous sommes devenus la première entreprise d’engins de construction à dévoiler des machines alimentées à l'hydrogène, nombreux sont ceux qui ont demandé comment les ravitailler.Aujourd'hui, nous avons une réponse avec notre nouveau système mobile de ravitaillement en hydrogène. L’hydrogène est délivré grâce à une cuve mobile qui alimente les engins directement sur le chantier.Ce n'est pas différent de ce qui est pratiqué aujourd'hui lorsque le diesel est transporté dans des camions-citernes pour ravitailler les engins.Les combustibles fossiles ne sont pas l'avenir. L'hydrogène est la solution pratique pour alimenter nos machines dans les décennies à venir. Nos ingénieurs britanniques font un travail fantastique pour développer cette technologie et de nombreux autres développements passionnants sont à venir. »Une technologie présentée en 2020Une équipe de 100 ingénieurs travaille sur ce développement. La première machine fonctionnant à l'hydrogène dévoilée était une chargeuse-pelleteuse JCB suivie, il y a un an, par un chargeur télescopique JCB. La technologie a ensuite été présentée en 2021 dans la « Zone Verte » de la COP26 à Glasgow, alors que les dirigeants du monde entier débattaient des mesures à prendre pour réduire de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre.Pour mémo, JCB fabrique des moteurs depuis 2004, dans ses usines situées dans le Derbyshire (Grande-Bretagne) et à Delhi, en Inde. L'année passée, JCB a célébré une étape importante avec la production de son 750 000ème moteur.
Il y a 2 ans et 187 jours

Dans le Lot-et-Garonne, un four solaire industriel "visionnaire"

"À l'époque, je me disais: 'Soit je suis un visionnaire, soit je suis idiot', à l'heure qu'il est, je penche pour le côté visionnaire", plaisante, quatre ans après, Emeric Cadalen, PDG de Fruit Gourmet, entreprise de 43 salariés à Allemans-sur-Dropt, dans le nord de ce département du Sud-Ouest.Alors que les cours flambent, M. Cadalen estime avoir réduit d'environ 20% sa facture annuelle de gaz (50.000 euros auparavant) depuis qu'il a acheté un four à énergie solaire thermique, dont il se dit "démonstrateur". Son économie s'élèverait même à 30.000 euros avec des contrats "aux cours actuels", assure le dirigeant qui n'a pas pu mesurer, en revanche, les effets sur ses émissions de gaz à effet de serre.Sur le parking de son hangar de transformation, niché sur des coteaux, l'entrepreneur a installé 200 mètres carrés de miroirs solaires, disposés en longues lamelles d'un mètre de large.Reprenant le concept de la lentille de Fresnel, "vieux comme le monde", ces dernières réfléchissent la lumière du soleil sur un conduit captant l'air extérieur. Chauffé jusqu'à 250 degrés, celui-ci alimente deux fours séchant ou pasteurisant bananes, pommes, pruneaux, fraises et figues, qui fonctionnent habituellement au gaz.Le week-end ou la nuit, quand la PME ferme ses portes, un autre tuyau achemine l'air chauffé dans un conteneur hermétique, rempli de graviers de la Garonne qui permettent de stocker la chaleur, jusqu'à quatre jours, avant de la renvoyer vers les fours."Mid-tech"Acier pour la structure, aluminium pour les miroirs et les tuyaux, graviers pour le stockage: son inventeur, Didier Martin, vante "un système mid-tech".Cet ingénieur des Mines, fondateur de l'entreprise IdHelio à Albi (Tarn), s'est inspiré en partie du four solaire d'Odeillo dans les Pyrénées-Orientales, l'un des plus grands du monde, créé en 1969 pour des recherches scientifiques.En visant des entreprises spécialisées dans le séchage - aliments, bois, matériaux de construction, déchets - "sur le bassin méditerranéen" ensoleillé, l'inventeur espère vendre "une dizaine" de ces systèmes par an dans le pays, pour un marché de 100-150 millions d'euros.Selon Richard Loyen, délégué général du syndicat des énergies renouvelables (Enerplan), cette innovation "inédite en France" survient alors que la filière solaire thermique "retrouve des couleurs".Lancée après le choc pétrolier de 1973, principalement pour chauffer des habitations, elle a été délaissée à l'époque de "l'électricité abondante" puis est restée dans l'ombre de son cousin, le solaire photovoltaïque, depuis les années 2000, relate Alain Mestdagh, référent solaire thermique pour l'Ademe en Nouvelle-Aquitaine.Fin 2020, le secteur ne représentait que 0,2% de la consommation de chaleur en France, outre-mer compris, selon l'organisme Socol qui rassemble les acteurs de la filière.CompétitifMais avec un coût de production de 40 à 60 euros le mégawatt-heure (Mwh), le solaire thermique est devenu très compétitif face au gaz qui oscille entre 100 et 125 euros actuellement, explique M. Loyen. Pour se développer, la filière peut compter sur un fonds de subventions proposé par l'Ademe, doté de 500 millions d'euros. Mais il faudra convaincre le monde de l'entreprise, qui achète son énergie "au jour le jour", d'adopter une vision à plus long terme, selon l'inventeur du procédé.Les solutions actuelles des industriels pour économiser l'énergie, comme les ampoules LED, "ont un retour sur investissement en moins de trois ans", mais "investir dans le renouvelable, c'est acheter 20 années de stock d'énergie d'un coup", souligne Didier Martin."On ne pourra pas se passer à 100% des énergies fossiles", considère de son côté le patron de Fruit Gourmet, tandis que devant ses fours où sèchent des palettes de pruneaux, la veilleuse des brûleurs à gaz s'active dès qu'un nuage passe au-dessus du récepteur solaire.Son entreprise a mis six mois pour mettre au point cette alternance millimétrée solaire-gaz et "sécuriser" son processus de production.
Il y a 2 ans et 187 jours

A L’ISSUE DE SON SÉMINAIRE « TRAJECTOIRE NATURE », SOPROFEN MET LE CAP SUR 2027

Avec un an de décalage en raison de la crise sanitaire, SOPROFEN a réuni l’ensemble de ses collaborateurs les 19 et 20 septembre derniers à l’occasion de son traditionnel séminaire interne « Trajectoire », organisé tous les 5 ans. Destiné à fédérer, autour d’un moment convivial, les équipes des 8 sites de production du fabricant en France (Mertzwiller, Froideconche, Champagney, Marssac sur Tarn, Lassay, Cholet) et en Belgique (Lokeren, Charleroi), cet événement unique s’est déroulé au sein du Center Parcs du lac d’Ailette, situé près de Laon en Picardie. Durant deux jours placés sous le thème « Trajectoire Nature, from exploration to adventure », les 500 participants répartis en équipes ont pu se mettre dans la peau d’aventuriers des temps modernes et partager une multitude d’activités dispersées dans le parc. Après la construction d’un radeau, un parcours de ski géant, pour finir par la fameuse épreuve du poteau, chacun pouvait ensuite déambuler librement dans un « Village Produits » où étaient exposées les dernières innovations du leader français de la fermeture comme le zip-screen Screenamax ou le bloc-baie Chrono One. A l’issue de la première journée, une soirée festive attendait les invités. Après un spectacle du chanteur humoristique Oldelaf, ce sont les talents musicaux des collaborateurs qui ont été mis en lumière. CÉLÉBRER ENSEMBLE UNE BELLE RÉUSSITE COLLECTIVE En présence, pour la première fois, de Roland Besnard – PDG du Groupe Bouyer Leroux dont SOPROFEN a rejoint le pôle Fermetures en 2018, ainsi que d’Emmanuel Lesage – Directeur Général, l’événement a été l’occasion de dresser un bilan des années qui se sont écoulées depuis l’édition 2016. Un pari tenu malgré un contexte sanitaire et économique particulièrement difficile et ce, comme le souligne Emmanuel Lesage, « grâce aux efforts de chacun qui ont permis de répondre collectivement avec agilité et efficacité aux défis auxquels a dû faire face SOPROFEN ». CONSTRUIRE ENSEMBLE LES CONDITIONS DES SUCCÈS FUTURS Parmi les autres temps forts de ce séminaire orchestré par l’agence Big Family Event figure la présentation du nouveau projet d’entreprise qui consiste en la mise en place d’une politique RSE. Pour cela, SOPROFEN s’est appuyé sur les résultats d’une consultation lancée auprès de l’ensemble de ses salariés qui a permis de définir de façon participative et collaborative les actions prioritaires en termes d’environnement et de responsabilité sociale. Afin de joindre le geste à la parole, l’événement « Trajectoire Nature » a été l’occasion pour SOPROFEN, dans la continuité du partenariat initié par le Groupe Bouyer Leroux, de soutenir financièrement l’association Les P’tits Doudous qui œuvre pour améliorer le vécu des enfants, des parents et des soignants à l’hôpital. Créée en 2011, elle finance ses actions par la collecte et le recyclage de matériaux à usage unique contenant du cuivre et de l’inox dans les blocs opératoires. Une démarche éco-responsable qui permet de financer une partie des achats des doudous remis aux enfants opérés, à laquelle a été sensible le fabricant français. www.soprofen.fr
Il y a 2 ans et 188 jours

Solaire, pompes à chaleur : l'UE veut simplifier et accélérer les autorisations

Dans le cadre de l'ambitieux plan climat européen, un projet législatif visant à renforcer le déploiement des énergies renouvelables avait déjà été présenté par la Commission en juillet 2021, et fait actuellement l'objet de négociations serrées entre les eurodéputés et les Etats membres.En attendant l'accord final sur ce texte et sa transposition dans les droits nationaux, Bruxelles propose donc des mesures provisoires applicables dès leur approbation par les Etats et sans consultation du Parlement européen, en vue de "remédier au +goulet d'étranglement+ des procédures d'autorisation qui entravent le déploiement accéléré des projets".L'objectif est de cibler "les technologies spécifiques et projets qui ont le plus grand potentiel de déploiement rapide et le moins d'impact sur l'environnement, pour contribuer à notre sécurité énergétique" à l'heure où l'UE cherche tous azimuts à réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.L'exécutif européen propose que les infrastructures d'énergies renouvelables soient "présumées d'intérêt public supérieur", permettant aux nouvelles procédures d'autorisation de bénéficier d'une "évaluation simplifiée" et des dérogations prévues dans les réglementations environnementales.Par ailleurs, afin d'accélérer le déploiement des pompes à chaleur, Bruxelles veut accélérer les procédures d'octroi de permis, qui ne pourront plus excéder trois mois. Les connexions au réseau seront automatiquement autorisées pour les pompes jusqu'à 12 kW.La Commission propose également de restreindre à un délai maximum d'un mois le processus d'autorisation pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments ou structures existantes, et pour leur connexion au réseau. Ces installations solaires seraient exemptées d'évaluation d'impact environnemental. Et pour les petites installations, Bruxelles suggère même que l'approbation soit tacite, via la notion de "silence administratif positif".Enfin, pour toute augmentation de la puissance des infrastructures d'énergies renouvelables existantes (solaire, parcs éoliens, géothermie...), l'octroi du permis devra prendre au maximum six mois, en incluant les évaluations environnementales, lesquelles seraient restreintes.Dans ce cadre, la procédure d'autorisation pour des raccordements aux réseaux d'électricité de toutes les infrastructures d'énergies renouvelables sera limitée à un mois et drastiquement simplifiée, dans les cas où l'augmentation de la capacité totale ne dépasse pas 15%.Gonfler la puissance des sites existants "offre un potentiel important pour augmenter rapidement la production d'électricité à partir de toutes les sources renouvelables", selon la Commission.D'ici juillet 2023, Bruxelles pourra proposer de prolonger l'application de ces mesures d'urgence si elle le juge nécessaire, notamment "en fonction de l'évolution de la sécurité d'approvisionnement et des prix de l'énergie".Avec cette proposition, "d'une durée et d'une portée limitées", "nous pourrons débloquer une myriade de projets d'énergies renouvelables dès les douze prochains mois", a fait valoir la présidente de la Commission Ursula von der Leyen devant le Parlement européen."D'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE), nous pourrions déjà remplacer 14 milliards de m3 de gaz l'an prochain (...) rien qu'en accélérant les procédures d'autorisation de ces projets", a-t-elle indiqué.Les capacités des énergies renouvelables dans l'UE devraient gonfler de plus de 50 GW en 2022, une année record, dont un accroissement de 40 GW pour les seules installations solaires photovoltaïques, principalement des panneaux sur toiture, selon la Commission. Mais le déploiement du solaire doit s'accélérer à 60 nouveaux GW/an pour atteindre les objectifs de renouvelables pour 2030, avertit-elle.
Il y a 2 ans et 188 jours

L'automne pourrait être plus doux que prévu pour l'économie française

L'économie française pourrait ainsi observer une "très légère hausse" de son PIB au quatrième trimestre et non une stagnation comme initialement prévu, a indiqué mercredi la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture.Cette prévision, non chiffrée, est "entourée d'une très forte incertitude notamment à cause du contexte international", a déclaré Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, études et international, lors d'une présentation."A ce stade (...) on penche plutôt du côté d'un petit aléa positif par rapport à notre prévision initiale de zéro croissance au quatrième trimestre", a-t-il ajouté.Fin octobre, l'Insee avait annoncé de son côté tabler sur une croissance nulle au quatrième trimestre, après une faible progression du PIB (+0,2%) pendant l'été, que plusieurs économistes présentaient comme l'ultime sursaut de l'économie française.La prévision de l'Institut national de la statistique pour l'ensemble de 2022 (+2,6%) rejoint toutefois celle de la Banque de France.Le gouvernement compte lui sur une croissance annuelle de 2,7% et met en exergue le faible écart entre ces différentes prévisions, compte tenu des incertitudes.Les trois "R"Si la Banque de France ne mentionne pas explicitement la guerre en Ukraine, elle note cependant que le contexte international et notamment la situation géopolitique font peser de nombreuses incertitudes sur la croissance, tout comme l'impact de la météo sur les approvisionnements en énergie. Sur le long terme, elle anticipe un cycle économique qui se résume en trois "R" : résilience, ralentissement et reprise en 2024.L'enquête mensuelle de conjoncture menée auprès des entreprises montre que ces dernières restent relativement confiantes et que la phase de résilience se prolonge.Dans le détail, l'activité dans les services marchands et l'industrie a progressé en octobre et stagné dans le bâtiment. Les entreprises s'attendent à une tendance similaire en novembre.En utilisant des données d'autres secteurs, la Banque de France estime que le PIB d'octobre sera en léger repli par rapport à septembre, notamment en raison d'une baisse dans l'énergie, le commerce et les transports, mais elle anticipe une reprise en novembre.L'enquête de l'institution, qui a interrogé environ 8.500 entreprises entre fin octobre et début novembre, signale deux points d'amélioration, les difficultés d'approvisionnement et le rythme de la hausse des prix, qui restent tous deux à des niveaux élevés mais n'augmentent pas.Les carnets de commande des entreprises restent "bien garnis", mais les difficultés de recrutement, si elles "n'augmentent plus", restent elles aussi importantes.L'angoisse de l'énergieLa Banque de France alerte sur les difficultés de trésorerie, notamment des entreprises industrielles, "avec une dégradation qui se confirme".Olivier Garnier a toutefois nuancé en disant ne pas constater de difficultés particulières sur les remboursements des prêts garantis par l'Etat accordés aux entreprises pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.L'institution a également commencé à interroger les entreprises à propos de l'impact de la flambée des prix de l'énergie sur leur activité et leurs marges.S'il a été limité en octobre, avec un quart des entreprises qui ont observé un impact sur leur activité (et seulement 7% un fort impact), l'inquiétude est plus importante pour les trois prochains mois.Plus d'un tiers des entreprises des trois secteurs confondus (industrie, services et bâtiment) se disent inquiètes pour leur activité au cours du prochain trimestre et cette proportion monte à plus de 60% dans l'industrie et le bâtiment quand il s'agit de leurs marges.L'inquiétude varie selon la quantité d'énergie nécessaire au processus de production, précise la Banque de France, et la période "reste difficile" pour les entreprises.
Il y a 2 ans et 188 jours

Avec la nouvelle offre de location de portes automatiques Portalp, les commerces sont en route vers la sobriété énergétique !

Contrairement aux portes manuelles, en se fermant systématiquement après passage, les portes automatiques piétonnes permettent de réaliser des économies d’énergie d’environ 20 %. Mais si elles sont largement répandues dans les centres commerciaux, leur installation représente un poste de dépense important pour les petits commerces. Or, dans le cadre du plan de sobriété énergétique, ces derniers se trouvent aujourd’hui dans l’obligation de respecter le décret publié le 5 octobre 2022 qui impose, sous peine de sanction, de fermer les ouvrants des locaux chauffés ou climatisés. Premier fabricant français de portes automatiques piétonnes, Portalp propose déjà une offre globale de produits et services (installation, mise en service, maintenance, dépannage) adaptés aux petits commerces et aux Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Aujourd’hui, pour les aider à se mettre en conformité avec un budget maîtrisé, l’entreprise familiale lance le leasing Portalp. Elle leur offre ainsi la possibilité de louer ces équipements tous services inclus. Un nouveau service Portalp opportun pour s’équiper en toute sérénité Conscient que l’installation d’une porte automatique peut constituer un frein financier au moment de l’achat, Portalp met en place, en partenariat avec Locam, une offre de financement destinée à aider les commerces et locaux d’activité tertiaire dans l’installation et l’entretien de tout type de porte automatique ou autre système d’accès, sans dépasser leur budget. Adaptée à chaque situation grâce à un paiement échelonné sur 24 à 60 mois, cette offre leur permet de profiter d’équipements répondant parfaitement à leurs usages, sans investissement considérable à l’achat. Seules des mensualités fixes apparaissent en charge d’exploitation. Tout inclus, cette formule comprend : la dépose des anciennes solutions d’accès et de fermeture, la fourniture et la pose de nouveaux équipements sur-mesure adaptés aux besoins et attentes de chacun (porte coulissante, télescopique, antipanique, ronde ou cintrée, à rupture de pont thermique, coupe-feu, opérateur de portes battantes), l’expertise et les conseils d’un fabricant de portes automatiques et intégrateur de solutions d’accès, un contrat de maintenance conforme à la législation (2 visites d’entretien annuelles) ou sur mesure pour des dépannages rapides 24h/24 – 7j/7 grâce à un large réseau d’agences sur toute la France, l’assurance de bénéficier de pièces de rechanges constructeurs. A l’issue du contrat de location, le commerçant peut choisir de le renouveler avec un équipement neuf ou d’acquérir son installation en souscrivant, conformément à la réglementation, à un contrat de maintenance standard ou ajusté à son besoin. Une réponse efficace pour limiter les déperditions thermiques Dans un contexte de crise énergétique et suite au plan de sobriété lancé par le gouvernement, l’installation de portes automatiques constitue une source d’économie d’énergie manifeste. En effet, dans les commerces, les portes, lorsqu’elles s’ouvrent, provoquent inévitablement des déperditions. En hiver, le froid glacial s’engouffre à l’intérieur et en été, c’est la chaleur étouffante. Le chauffage ou la climatisation se mettent en route, entraînant une augmentation de la consommation énergétique. Pour réduire cet échange thermique intérieur extérieur, Portalp propose trois solutions : automatiser la porte battante existante avec l’opérateur électromécanique ISO3, simple et rapide à mettre en œuvre, remplacer la porte d’entrée par une porte automatique coulissante telle que la porte Diva RS peu énergivore, permettant aux commerces de remplir leurs obligations réglementaires d’accessibilité tout en réalisant des économies, installer un kit retrofit RS pour bénéficier d’un opérateur connecté nouvelle génération sur un ancien modèle de porte automatique. Quelle que soit la version choisie, les nombreux réglages disponibles (vitesses d’ouverture et fermeture, accélération des vantaux, largeurs d’ouverture, etc.) permettent d’optimiser encore davantage le fonctionnement des portes automatiques. Ouvertes quand cela est nécessaire et refermées aussitôt que possible, elles limitent le temps d’ouverture intelligemment. Elles contribuent ainsi à la sobriété énergétique de l’installation tout en assurant la sécurité sanitaire en évitant tout contact. Enfin, les portes automatiques garantissent une fermeture fiable et systématique. Au-delà de rendre accessible l’installation d’une ouverture automatique, la nouvelle offre de location Portalp constitue surtout un levier de consommation plus responsable en offrant aux clients du fabricant de portes automatiques piétonnes une liberté d’agir durablement et de privilégier l’usage. À PROPOS DE PORTALP Fondé en 1962, Portalp, fabricant français de portes automatiques, propose une offre globale de produits et de services pour la sécurité et l’accès du bâtiment dans les secteurs du commerce, du tertiaire, de la santé, du transport grâce à ses sept filiales métiers (Accor Solutions, Delebecque, Facilliance, TM Agencement, Deveugle, Sotelem et L2A). Groupe indépendant dont le siège social est basé à Domont (région parisienne), il a implanté son centre de développement et de production près de Grenoble. Misant sur son Origine France Garantie et sur la proximité, Portalp s’appuie sur son réseau de 27 agences régionales réparties en France, six agences export dans le monde (Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg et USA) ainsi que 40 distributeurs partenaires présents sur les continents. En 2021, l’entreprise, qui emploie plus de 1000 collaborateurs, a réalisé un chiffre d’affaires de 123 millions d’euros. www.portalp.com
Il y a 2 ans et 189 jours

Macron propose un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France

"Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée.Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière".Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2, dont le Pdg de TotalEnergies Patrick Pouyanné, ont été reçus dans la salle des fêtes de l'Elysée.A eux seuls, ces 50 sites représentent 30.000 emplois et la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays. "Le but c'est de diminuer par deux les émissions de gaz à effet de serre de ces sites en dix ans, donc d'enlever 5% des émissions françaises", explique-t-on à l'Elysée. Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos-sur-Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le nord de la France.Emmanuel Macron a insisté sur sa volonté d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par les spécialistes de l'environnement. Mais aussi de réindustrialiser."La décarbonation c'est un des éléments qui doivent nous permettre à continuer de créer de l'emploi industriel", a-t-il souligné."Pas amical"Le chef de l'Etat a surtout pointé la concurrence exacerbée de puissances économiques comme les Etats-Unis qui promettent des subventions publiques massives pour la décarbonation, avec un risque de désindustrialisation si les Européens ne suivent pas."Les Etats-Unis sont producteurs d'un gaz peu cher qu'ils vendent cher, et en plus ont pris des dispositifs d'aides massives sur certains secteurs", a-t-il dit."Ce n'est pas conforme aux règles de l'OMC et ce n'est pas amical", a-t-il insisté en promettant de mettre le sujet sur la table lors de sa visite d'Etat début décembre à Washington.S'adressant aux industriels, il a demandé que des "contrats de transition écologique" soient signés pour graver dans le marbre les efforts promis, site par site, et filière par filière aussi, sous l'égide du ministre de l'Industrie."Nous mettrons en ligne la carte de France des 50 sites" les plus émetteurs de CO2 pour suivre les progrès, a-t-il promis devant une carte de France géante montrant les émissions, où se distinguent le nord de la France avec 12 millions de tonnes de CO2 émises, suivie par le bassin de Marseille-Fos avec un peu plus de 10 millions de tonnes de CO2, et l'embouchure de la Seine en Normandie.Les cinq milliards d'euros supplémentaires annoncés mardi s'ajoutent aux 5 milliards déjà prévus dans le plan France Relance pour la décarbonation de l'industrie. Par ailleurs, la France a aussi prévu neuf milliards d'euros d'investissement pour le développement de l'hydrogène, qui est un des vecteurs puissants de la décarbonation de l'industrie.Il faut "sous six mois que le gouvernement puisse présenter un plan pour intégrer" ces montants "dans les travaux de programmation pluriannuelle de l'énergie", a précisé le président.La planification devra se faire "par technologie", a-t-il dit en évoquant aussi bien l'hydrogène - qui sera utilisé notamment par la sidérurgie en remplacement du charbon -, le développement de la biomasse pour remplacer le gaz, l'électrification des ports maritimes et fluviaux pour l'acheminement des marchandises, ou la capture et la réutilisation du co2.Lors de différentes présentations, les industriels présents ont de leur côté beaucoup insisté pour avoir accès à une source d'électricité "stable" et "massive", alors que les déboires techniques d'EDF dans ses centrales nucléaires sont encore loin d'être résolus.
Il y a 2 ans et 189 jours

Oknoplast France fête ses 10 ans avec une croissance de plus de 30% entre 2020 et 2021

Le chiffre d’affaires France a lui aussi connu une progression remarquable avec plus de 30% de croissance, passant de 38 millions en 2020 à 50 millions d’euros en 2021 (estimation de 60 millions pour 2022).Aujourd’hui présidé par Mikołaj Placek, fils du fondateur du Groupe, OKNOPLAST a réussi à devenir une marque solide et reconnue, comptant parmi les leaders dans le domaine de la menuiserie en Europe. « Nous répondons aux besoins du marché et investissons beaucoup dans des outils de production à la pointe de l’inno-vation. Nous sommes actuellement dans le top 3 des fabricants de fenêtres PVC et nous souhaitons aller plus loin. Nous disposons du deuxième plus grand réseau de vente et nos clients français apprécient la qualité des produits OKNOPLAST et notamment le design moderne et la technologie supérieure de notre marque. » explique Mikołaj Placek.Acteur mondial, OKNOPLAST est présent dans 19 pays en Europe (Autriche, République Tchèque, France, Allemagne, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Italie, Scandinavie…) et poursuit sa politique d’internationalisation avec de nouvelles implantations en Suède, Belgique, États-Unis, Portugual, Espagne et au Maroc. Depuis ses 4 usines qui produisent plus de 1,5 million de fenêtres chaque année, le fabricant a équipé, sur les six dernières années, l’équivalent de la population d’une ville comme Barcelone.
Il y a 2 ans et 189 jours

Créer des finitions inédites grâce à l’offre complète de tuiles impression numérique d’EDILIANS

Avec sa gamme Design, EDILIANS invitait déjà les prescripteurs à laisser libre cours à leur créativité pour composer des bâtiments uniques. Ils pouvaient alors jouer avec les couleurs, la lumière et les finitions autour de 6 modèles de tuiles déjà reconnus pour leur esthétique avant-gardiste. Aujourd’hui, le leader français de la tuile terre cuite va encore plus loin et lance une offre complète de tuiles impression numérique, adaptées aussi bien à la toiture qu’au bardage. Issue du savoir-faire de Tejas Borja qui a intégré EDILIANS fin 2021, la technologie d’impression par jet d’encre représente une opportunité supplémentaire pour les architectes, dans la personnalisation et la reproduction de l’esthétique des toitures régionales. A l’occasion du salon BATIMAT, EDILIANS a présenté exceptionnellement en avant-première une sélection de produits bénéficiant des finitions exclusives obtenues grâce au système innovant d’impression numérique Borja Jet. Ainsi, pour composer leur propre partition et créer des bâtiments uniques, les architectes peuvent choisir parmi l’un des 4 décors de la gamme minérale: Ardoise qui rappelle les textures et les couleurs des ardoises extraites des plus belles carrières au monde (Irish Green, Népal Orage, Paris Ocre), Pierre, une sélection unique de pierres de caractère de l’Amérique du Nord en passant par l’Australie (Austin Grey, Denver Gold, Denver Iris), Ciment (Sidney Graphite) pour un rendu sans égal, soulignant la subtilité et l’élégance d’un décor au charme brut, Marbre (Roma Dark), l’essence et la noblesse d’un matériau indissociable de l’art et de l’architecture de toutes les époques, ou encore : la chaleur et la richesse des teintes naturelles et vivantes de la gamme Bois (Toroton Oak, Weathered Cedar), la signature unique et caractéristique de la gamme Terre Cuite et de son décor Cotto décliné en 3 coloris (Irati, Ibiza Pink, Entrepins), la finition de la gamme Métal et de son décor Cuivre (Tokyo Copper) qui fait la part belle au travail du temps sublimant la matière. Réuni sous la signature « L’inspiration sans limite », l’ensemble des familles et décors impression numérique ouvrent aux architectes un véritable champ des possibles avec pour seule limite l’imagination ! A propos d’EDILIANS Group : Le Groupe EDILIANS est un des leaders européens de solutions globales de toiture. • 1.450 collaborateurs• 16 sites industriels• 400 M€ de CA en 2021• 12 appellations de terroirs• 96 modèles de tuiles / 380 coloris de tuiles
Il y a 2 ans et 190 jours

Coupe du monde du Qatar : une étude réévalue son impact carbone à la hausse

D’après son rapport, la FIFA estime que le bilan carbone total de la Coupe du monde au Qatar s'élèvera à 3,6 M de tonnes équivalent CO2. C’est peu ou prou ce que produit un pays comme l’Islande sur une année complète. C’est aussi le bilan carbone des JO de Rio en 2016. Pour Greenly, spécialiste du bilan carbone, ce chiffre est cependant largement sous-estimé.Le bilan carbone sous-estimé des infrastructuresAu total, huit enceintes ont été prévues pour la Coupe du monde, dont une seule existait auparavant : le Khalifa International Stadium, construit en 1976 - seul stade non climatisé de la compétition. Une autre infrastructure, elle, sera entièrement démontée à l'issue de la compétition. La construction des 6 nouveaux stades permanents aurait ainsi généré une empreinte carbone 8 fois supérieure aux annonces de la FIFA, selon Carbon Market Watch. Au total, 1,6 millions de tonnes de CO2e contre les 200.000 établis en partant du principe que les stades seraient exploités sur 60 ans de compétitions sportives. Même si le système de climatisation mis en place s’avère 40% moins énergivore - car alimenté via l’énergie solaire - ces stades à ciel ouvert ne pourront par ailleurs être refroidis qu'au prix d'une dépense énergétique considérable (difficilement chiffrable, elle aussi). En tout état de cause, le système de climatisation a sauté dès le jour du match test, le 9 septembre dernier.En outre, pour accompagner cet essor, de multiples chantiers périphériques, tels que des axes routiers, de nouveaux hôtels (dont plusieurs de luxe), des complexes commerciaux et des parcs d’attraction ont vu le jour. S’il est difficile de quantifier l’empreinte carbone de ces chantiers et de la dépense énergétique liée à leur exploitation en l'absence de données précises, on sait en revanche que le secteur de la construction est l'un des plus polluants. En 2014, il pesait à lui seul 6% de l'empreinte carbone mondiale.Le poids carboné du transport et de l’hébergementD'après les calculs réalisés par Greenly, le transport aérien des 1,2 millions de supporters jusqu'aux pays du Golfe Arabo-persique pourrait peser aux alentours de 2,4 millions de tonnes équivalent CO2. Ce à quoi s'ajouteraient les 160 navettes quotidiennes par avion entre Doha et ses voisins - soit 1 avion toutes les 10 minutes.En admettant que ces vols soient effectués avec des Airbus A320 dotés d’une capacité de 150 passagers et remplis à 75% de leur capacité (la moyenne d’un vol traditionnel), 160 allers-retours entre Doha et Dubaï équivaudraient à 2160 tonnes de CO2e. Remplis à 100%, ils pèseraient 2880 tonnes, soit 83.520 tonnes équivalent CO2 sur les 29 jours que compte la compétition.Par ailleurs, qu’en est-il précisément du transport aller-retour des 32 délégations attendues pour cette Coupe du monde, notamment si ces dernières privilégient l'usage des jets privés plutôt que des avions de ligne "classiques" ? Pour rappel, un jet privé émet en moyenne 5 à 14 fois plus de CO2 qu’un avion de ligne “classique”.L’invisible pollution numériqueLa Coupe au Qatar réunira environ 3,2 milliards de téléspectateurs, un chiffre du même ordre de grandeur que celui de la précédente Coupe du monde en Russie en 2018.Selon le rapport de la FIFA, cette dernière avait alors comptabilisé plus de 34,66 milliards d’heures de visionnage. Or, il est important de souligner que la production électrique nécessaire au fonctionnement des téléviseurs est elle aussi source d'émissions de CO2, lorsqu'elle implique le recours aux énergies fossiles.Selon Total Energies, la consommation électrique moyenne d’une télévision LCD est de 0,1 kWh par heure de visionnage, quand la moyenne mondiale de l’intensité carbone de l’électricité, elle, est de 475 gCO2e/kWh. Greenly estime ainsi que l’empreinte carbone de la retransmission des matchs se situera aux alentours de 1 à 2 millions de tonnes équivalent CO2 à elle seule.Pour Alexis Normand, CEO et co-fondateur de Greenly : « L’ensemble de ces estimations n’est pas à prendre au pied de la lettre. Leur ordre de grandeur nous permet cependant de constater à quel point les chiffres annoncés par le Qatar sont en-deçà de la réalité. »Une Coupe du monde loin d’être neutre en carboneCette Coupe du monde est présentée comme la première neutre en carbone. Quand bien même le montant des émissions de CO2 annoncées est supérieur à ceux des éditions russes et brésiliennes - respectivement de 2 millions de tonnes de CO2 chacune. Le Qatar compte ainsi compenser ses émissions en achetant des crédits carbone. Or, à un mois de la compétition, seuls trois projets de compensation carbone ont été validés. Autrement dit, 5% de l’objectif affiché. Pour faire valider la crédibilité des projets, le Qatar a eu recours au Global Carbon Council, une instance non indépendante et non reconnue à l’international, ayant des critères différents de ceux des autres systèmes existants. Quoiqu’il en soit, même si le Qatar achète 3,6 millions de crédits carbone, cela sera a priori insuffisant puisque le bilan carbone de cet événement demeure largement sous-estimé.Pour Alexis Normand : « Il est impossible d'estimer précisément l'empreinte carbone de la Coupe du monde au Qatar. Pourtant, avec nos seules estimations "au bas mot", nous avoisinons d'ores et déjà les 6 millions de tonnes de CO2e, soit presque le double des émissions annoncées par le Qatar. Sur le volet écologique, le principal reproche que l’on peut formuler réside dans l’irrationalité de la tenue d’un tel événement dans un pays dont le climat est inadapté, qui ne disposait pas des infrastructures requises - car inutiles en temps normal - ni de la capacité d’accueil nécessaire à un tel afflux de spectateurs. »
Il y a 2 ans et 190 jours

TotalEnergies vs Greenpeace : La comptabilité carbone sous le feu des projecteurs

L’épisode TotalEnergies s’ajoute à d’autres épisodes récents - Coupe du monde 2022 au Qatar, Apple, Amazon - lors desquels les calculs carbone publiés par les organisations sont remis en cause. Cela vient nous rappeler que la pratique de la comptabilité carbone a encore du chemin à parcourir en termes d’harmonisation et de transparence.Rappel des faitsAprès étude du bilan carbone de TotalEnergies et en le comparant à celui de son concurrent Shell (beaucoup plus élevé que celui de TotalEnergies) Greenpeace a décidé de recalculer le bilan carbone 2019 du pétrolier français.Résultat : 1637 millions de tonnes de CO2. 4 fois plus que les 469 millions de tonnes CO2 calculés par TotalEnergies.TotalEnergies déclare se conformer à la méthodologie du GHG Protocol. L’entreprise admet elle-même faire des exclusions, mais semble se défendre en disant qu’elles sont légitimes.Ce que ni Greenpeace ni TotalEnergies ne disent clairement, c’est que la différence de calcul est expliquée en grande partie par l’exclusion d’une activité de TotalEnergies du périmètre de calcul.En l’espèce, TotalEnergies déclare dans un article des Echos ne pas inclure l’activité de trading qui consiste à acheter et revendre sur le marché, des barils produits par d’autres. Total s’en était d’ailleurs bien sorti en 2020 en plein Covid grâce aux bénéfices de l’activité de trading : acheter des barils à prix bas, les stocker, puis les revendre sur des contrats futures au-dessus du prix d'achat.Ces émissions exclues par Total comptent théoriquement dans les catégories 1 et 11 du Scope 3 :Catégorie 1 : “Purchased goods and services”. On compte les émissions liées à la production de ces barils achetés.Catégorie 11 : “Use of sold products”. On compte les émissions liées à la combustion des barils vendus.La méthodologie est donc claire sur le fait que ces émissions rentrent dans le Scope 3 de TotalEnergies.En effet, l’entreprise achète des millions de barils produits par d’autres et les revend pour faire des bénéfices. TotalEnergies pourrait décider de faire du trading sur d’autres actifs. Mais en choisissant de développer une activité de trading massive sur le pétrole, TotalEnergies facilite les émissions liées à la production et consommation de ces barils. Ne pas l’inclure dans son bilan carbone reviendrait à occulter ce pan de son activité pourtant important dans son plan d’action pour le climat.Renforcer la crédibilité de la comptabilité carboneUn enjeu majeur se pose derrière cette guerre des chiffres : Comment renforcer la crédibilité de la comptabilité carbone ?Harmoniser les pratiquesIl existe aujourd’hui deux grandes méthodes de calcul des émissions carbone avec en l'occurrence la méthode française Bilan Carbone et la méthode internationale GHG Protocol. Ces méthodes, toutes deux qualitatives et se reposant sur des travaux de recherches importants, peuvent avoir des approches différentes selon les émissions analysées.Mais au-delà du choix de la méthode, l’exemple TotalEnergies le montre très bien ici, c’est la compréhension et l’usage de la méthode en elle-même (ici GHG Protocol) qui pose problème. Le même cas de figure a eu lieu récemment après la publication d’un rapport de Carbon Market Watch remettant en cause le bilan carbone calculé par les organisateurs de la coupe du monde de football 2022 au Qatar. Ou encore au sujet d’Apple qui oublie de comptabiliser une partie de son Scope 3.Face à ces polémiques, les professionnels de la comptabilité carbone se doivent d’agir collectivement et rapidement afin d’harmoniser les différentes pratiques. Le diable se cachant dans les détails, les méthodologies doivent évoluer vers un cadre pratico-pratique plus poussé pour éviter ce genre de situations.Ces professionnels, qu’ils travaillent dans les grands cabinets de conseil - EY, KPMG, Deloitte, dans les cabinets spécialisés - Carbone 4, South Pole, Ecoact - ou au sein d’éditeurs de logiciels de comptabilité carbone doivent venir en aide aux organismes en charge de mettre à jour et compléter ces méthodologies : l’ABC (L’Association pour la transition Bas Carbone) et le GHG Protocol.C’est précisément le sens de l’initiative d’Open Carbon Practice, communauté créée le mois dernier à l’initiative de Sami. Elle regroupe plus de 200 praticiens de la comptabilité carbone et focalise son travail autour d’un wikipedia de la comptabilité carbone - le Plan Carbone Général - pour détailler et harmoniser chaque méthode et sous-méthode de calcul par catégorie d’émissions.Apporter plus de transparence dans les calculsAutre problème soulevé par cet épisode : le manque de transparence dans les méthodes utilisées lors de la réalisation d’un bilan carbone. Il est en effet impossible de comparer des différences entre des résultats sans connaître les méthodes utilisées au préalable. Greenpeace et son cabinet partenaire (Facter X) ont par exemple dû se contenter d’hypothèses afin de calculer les émissions du groupe français.Il est essentiel que les acteurs de la comptabilité carbone se mettent en marche afin de rendre publiques les méthodes qu’ils utilisent ce qui permettrait une meilleure transparence des résultats des entreprises.Du côté des acteurs de la comptabilité carbone, certains l’ont bien compris. C’est par exemple le cas de la société française Sami qui a décidé de rendre sa méthodologie interne totalement open-source.Certaines entreprises font aussi le choix de la transparence dans le résultat de leur empreinte carbone et des méthodes utilisées. C’est par exemple le cas de la société Amazon qui détaille les émissions de ses différents scopes ainsi que la méthodologie utilisée.Le point de départ vers la réduction des émissionsIl est important de rappeler que l’objectif derrière la réalisation d’un bilan carbone est la réduction de ses émissions. Or sans une bonne mesure, il devient très difficile de se fixer les bons objectifs de réduction mais aussi de pouvoir s’étalonner par rapport aux autres entreprises de son secteur d’activité.Il est donc urgent que les acteurs de la comptabilité carbone travaillent de concert afin de rendre la pratique plus harmonieuse et surtout plus transparente, sans quoi les données carbone publiées par les entreprises seront accueillies avec de plus en plus de méfiance par les citoyens.Tribune de Tanguy Robert, CEO chez Sami (Linkedin).
Il y a 2 ans et 190 jours

Les industriels émetteurs de gaz à effet de serre reçus à l'Elysée

Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos sur Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le Nord de la France. Ils représentent 30.000 emplois.Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh, Emmanuel Macron réunit leurs dirigeants à 15H00 avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par ses détracteurs.Leur point commun est d'émettre des quantités considérables de C02 dans l'atmosphère, soit parce qu'ils brûlent du gaz pour chauffer leurs installations, soit parce qu'ils extraient certains éléments chimiques (l'hydrogène par exemple) du méthane et rejettent le CO2.En France, l'industrie (hors transports et hors production d'énergie) représente "à peu près 20% de nos émissions de gaz à effet de serre", indique-t-on à l'Elysée, qui a inscrit la décarbonation de l'industrie dans les objectifs de la planification écologique du second quinquennat d'Emmanuel Macron.A eux seuls, les 50 sites dont les représentants sont attendus à l'Elysée représentent la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays."Le but c'est de baisser les émissions sans baisser la production", précise-t-on au palais présidentiel. Et même "d'accélérer" la baisse des émissions (...) pour être neutre en carbone en 2050, a ajouté le ministre de l'Industrie Roland Lescure mardi sur France Inter.Ce qui signifie dans nombre de cas : changer de source d'énergie en abandonnant les énergies fossiles (pétrole ou gaz) pour se tourner vers l'électricité non émettrice de CO2, soit verte (éolienne ou solaire), soit nucléaire, soit encore de l'hydrogène décarboné, produit à partir d'électricité elle-même décarbonée. Et dans d'autres cas, de capturer et séquestrer le CO2 émis ou de le réutiliser dans le processus industriel.Investissements massifsCela suppose des investissements massifs susceptibles de renchérir les coûts de production et de fragiliser la compétitivité des entreprises concernées face à des concurrents internationaux moins pressés de se décarboner.Après des décennies de délocalisations d'usines et une amorce timide de réindustrialisation de la France depuis 2020, l'Elysée s'inquiète ainsi de voir les investisseurs se tourner vers d'autres continents et notamment vers les Etats-Unis où un plan d'investissement vert alléchant (Inflation reduction Act) a été lancé par l'administration Biden."Toute la clé, c'est de faire en sorte que la décarbonation ne se transforme pas en une délocalisation massive", admet-on à l'Elysée. "Ca va coûter beaucoup d'argent" a reconnu Roland Lescure. "Mais si on ne la fait pas en France", la décarbonation des cinq haut fourneaux dont ArcelorMittal dispose en France, "se fera ailleurs" a-t-il prévenu.ArcelorMittal à lui seul représente 25% des émissions des industriels présents à l'Elysée, et 4% des émissions françaises, selon M. Lescure. "Je veux que les haut fourneaux soient décarbonés en France plutôt qu'on aille chercher notre acier ailleurs" a-t-il ajouté."La clé sera le montant de l'aide publique qui sera consentie" pour aider les industriels, résume Vincent Charlet, économiste à la Fabrique de l'Industrie."Sans aide publique, des filières entières risquent de disparaître" en France et en Europe, ajoute-t-il en citant le secteur des métaux de base, le plus exposé, qui "ne dispose pas d'assez de marge bénéficiaire pour supporter le coût de sa décarbonation" mais aussi ceux de "la chimie, du papier-carton, du ciment ou du verre, ainsi que le transport aérien"."Le fait que l'Elysée organise une telle réunion alors que le sujet est travaillé depuis longtemps entre les filières et les administrations centrales est une très bonne nouvelle", ajoute-t-il auprès de l'AFP, "et si un cofinancement public pouvait être annoncé à cette occasion, ce serait un très beau signal".
Il y a 2 ans et 190 jours

Recticel accélère son action pour le climat en rejoignant l'initiative Science Based Targets (SBTi)

Recticel intensifie ses efforts pour avoir un impact positif et durable sur l’environnement en déposant une lettre d'engagement à la SBTi (initiative Science-Based Targets – Objectifs fondés sur la Science).À l’occasion de la #NetZeroActionDay internationale, Recticel s’engage sur deux objectifs :devenir une entreprise « Net Zéro » sur les champs d’application 1 et 2 d’ici 2030 ;atteindre l’objectif « Net Zéro » dans le champ d’application 3 d’ici 2050 au plus tard.Les champs d’application 1, 2 et 3 sont un moyen de répartir les différents types d’émissions de gaz à effet de serre qu’une entreprise produit dans le cadre de ses propres activités et de sa chaîne de valeur au sens large.Devenir « Net Zéro » signifie que les émissions de gaz à effet de serre de Recticel n’auront aucun impact sur le climat dans ces périmètres. Les nouveaux objectifs soulignent l’ambition environnementale de Recticel et sa détermination à contribuer à la dynamique mondiale nécessaire et urgente pour atteindre des émissions « Net Zéro » d’ici 2050.L’importance de l’isolation dans la lutte contre le changement climatiqueRecticel poursuit sa transformation pour se recentrer sur son activité isolation. Ses solutions d’isolation contribuent à améliorer la vie des générations actuelles et futures grâce à une gamme de produits qui permet de réduire les émissions de CO2 et de réaliser des économies d’énergie. Dans le même temps, les activités de production et de R&D de l’entreprise sont fortement axées sur la lutte contre le changement climatique en préservant les ressources naturelles et en favorisant une économie circulaire.Ambition et collaboration des partenaires de la SBTiRecticel est fier de se joindre à plus de 3 800 entreprises et institutions financières du monde entier dans cet effort commun pour limiter le réchauffement de la terre à 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel. L’entreprise sera répertoriée comme « Committed » sur le site web de la SBTi ainsi que sur les sites web des partenaires de la SBTi, à savoir le CDP, le Pacte mondial des Nations Unies, le World Resources Institute (WRI) et la coalition We Mean Business. En 2023, SBTi validera la feuille de route de Recticel pour devenir une entreprise « net-zéro ».Recticel se réjouit de travailler avec tous les partenaires de la chaîne de valeur pour unir leurs forces et stimuler le progrès. Nos résultats par rapport aux objectifs fixés seront communiqués dans le rapport annuel.Plus d’informations sur SBTi.
Il y a 2 ans et 190 jours

Christian Clergue passe chez Ecocem

Christian Clergue vient d’être nommé responsable Normalisation Europe du groupe Ecocem. [©Ecocem] Une recrue de choix ! Ecocem annonce l’arrivée de Christian Clergue en son sein, en qualité de responsable Normalisation Europe. Ce recrutement s’inscrit dans la démarche d’Ecocem d’amplifier la décarbonatation à grande échelle de la construction. Ceci, par la mise au point de solutions bas carbone, mais surtout à travers un encadrement normatif adéquat. Qui reste encore à impulser. « Nous devons accélérer l’accès à la norme de nos innovations, voire l’anticiper, si l’on veut répondre à l’échéance de décarbonation de 2030 », explique Conor O’Riain, directeur général du groupe Ecocem. Tout au long de sa carrière, Christian Clergue a allié esprit d’innovation et connaissance des matériaux ciment et béton. Y compris bas carbone. Sans négliger la maîtrise des procédures règlementaires dans différentes grandes entreprises. Pour ce faire, il s’appuiera de manière transverse sur les différentes équipes d’Ecocem – recherche, commerciale, communication, production. Afin de coordonner au mieux leurs initiatives et compétences. Accélérer l’évolution normative des ciments et bétons « Ecocem initie un changement de cap évident face à une réalité et une actualité climatique urgente. Il faut donc une approche souple et intelligente, afin de répondre de manière efficiente aux demandes des grands maîtres d’ouvrage. Ces derniers demandent des solutions de décarbonatation concrètes. Cela implique d’élaborer une méthode de travail efficace et structurée, tout en s’appuyant sur les savoirs et les visions de chacun », résume Christian Clergue. Et Conor O’Riain, de poursuivre : « Notre rôle d’incitateur et d’accompagnateur de l’industrie cimentière dans sa démarche de décarbonatation sera fortement appuyé par l’arrivée de Christian Clergue. Celui-ci sera aussi chargé de piloter l’industrialisation des produits innovants, en plus de contribuer à accélérer l’évolution normative des ciments et bétons ». Docteur en science physique des matériaux (à l’université des sciences physiques Paul Sabatier – Toulouse III), Christian Clergue débute sa carrière au sein du groupe cimentier Vicat. Ceci, en qualité que directeur adjoint de Sigma Béton. Société qu’il dirigera quelques années plus tard, après avoir occupé le poste de directeur des préfabrications Satma Cepeca du groupe. 20 ans de décarbonation Toujours chez Vicat, il sera chargé de mission Développement marché Bfup. Ceci, avant de prendre la direction Recherche & Développement de Serge Ferrari (créateur de matériaux composites), diversifiant ainsi sa connaissance des matériaux. Toutefois, Christian Clergue revient aux matériaux minéraux, en rejoignant l’entreprise Eiffage Génie Civil. Là, il est nommé directeur du département Innovation Représentation Matériaux. Où il aura l’occasion d’aborder l’approche bas carbone des ciments et des bétons sur les chantiers du groupe de BTP. Depuis plus de 20 ans, Ecocem développe, fabrique et fournit des ciments et des solutions pour la construction à faible teneur en carbone sur la base de laitier moulu de hauts fourneaux. Du Grand Paris à l’Aviva Stadium de Dublin. En passant par la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni, Ecocem a permis de réduire les émissions de CO2 de près de 14 Mt. Ce qui équivaudrait à retirer plus de 3 millions de voitures de la circulation. Société indépendante, elle est dotée d’un centre d’innovation et de 4 sites de production en Europe. Dont 2 en France : à Dunkerque (59) et à Fos-sur-Mer (13).
Il y a 2 ans et 190 jours

EAS Solutions présente Panama, un linéaire LED intelligent et peu énergivore

A cela s’ajoute une pénurie de composants qui entraîne des difficultés d’approvisionnement en LED prévues pour durer au minimum jusqu’à la fin de l’année prochaine. En s’équipant dès à présent avec des solutions LED intelligentes performantes, les professionnels évitent de se retrouver en rupture de tubes, sans éclairage, et remplacent avantageusement leur installation obsolète et énergivore par un éclairage qualitatif, sobre, qui, instantanément, diminue très fortement leur facture énergétique. Avec un flux lumineux allant jusqu’à 6686 lumens, la gamme de linéaires LED PANAMA est disponible en plusieurs dimensions (650 mm, 1220 mm, 1560 mm) et puissances (20W, 34W, 45W, 65W). Elle possède une température de couleur de 4000 K, une température de fonctionnement allant de -20° à +35° et un driver intégré. Étanche avec un indice de protection IP66, elle est conçue en polycarbonate et adaptée à l’éclairage intérieur et extérieur des bâtiments industriels, logistiques et tertiaires comme les espaces de circulation et d’infrastructures des gares, les plateformes, les passerelles, les parkings... Equipés de la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS, les linéaires LED PANAMA sont pourvus d’un contrôleur avec détecteur de présence à trois niveaux de puissance, variables selon les détections, qui optimise la gestion des luminaires et leur consommation d’énergie. Positionnés en hauteur, les linéaires LED connectés apportent un éclairage efficace qui se module automatiquement. En communiquant par le maillage radio des luminaires, le système Smart Facility constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. Les données qu’il collecte sont analysées en temps réel afin d’économiser jusqu’à 90% d’énergie tout en améliorant la sécurité, l’efficacité et la productivité du site équipé.Thermolaquage 21, spécialiste de la finition de pièces métalliques pour le secteur médical, l’industrie, l’automobile et le bâtiment, a équipé cette année son site de production d’un nouvel éclairage LED intelligent composé de 27 linéaires LED PANAMA, 8 luminaires LED RELIANT et 2 luminaires LED LUMAZ à haut rendement, tous connectés avec la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS. Ce relamping du site permet d’éclairer uniquement les zones d’activité et de régler l’intensité lumineuse en fonction de la luminosité naturelle. Il diminue très fortement les consommations en énergie et apporte un confort visuel accru qui contribue à améliorer et à sécuriser les conditions de travail des collaborateurs.
Il y a 2 ans et 190 jours

Indisponibilités nucléaires : EDF prié de débrider barrages et éoliennes

Dans un courrier au PDG d'EDF daté de vendredi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lui demande "de tout mettre en œuvre pour dégager de nouvelles marges de manœuvre pour le passage de l'hiver", ce qui "passe, notamment, par la maximisation de la production renouvelable de l'entreprise". Cela signifie augmenter "de manière anticipée la puissance des concessions hydroélectriques", écrit-elle.Le recours accru aux barrages était jusqu'ici limité notamment par l'existence d'une redevance s'appliquant aux exploitants en cas d'augmentation de puissance. Mais cette taxe doit disparaître à la faveur de la nouvelle loi de finances.C'est aussi "la maximisation de la production renouvelable d'origine éolienne, qui nécessite pour EDF une expertise site par site des possibilités de débridage, en lien avec les services déconcentrés de l'Etat, qui ont la consigne d'instruire les éventuelles demandes de manière prioritaire", ajoute la lettre adressée à Jean-Bernard Lévy.Cette demande concerne, outre EDF, tous les exploitants, a-t-on précisé au ministère.Le bridage des éoliennes est paramétré à l'avance, selon leur exposition, les seuils de vent... afin aussi de limiter certains impacts, sonores notamment. Le débridage et ses modalités seront décidés site par site, chaque parc ayant ses caractéristiques.L'effort "passe enfin par l'accélération des projets renouvelables en cours de construction portés par EDF", ajoute la ministre, en invitant à lui "signaler toutes les difficultés éventuelles dans ces projets".Pour EDF, cette lettre "s'inscrit dans une continuité d'échanges" avec le gouvernement en vue de l'hiver, et la question de l'augmentation de la production renouvelable "était déjà en cours d'instruction", sans que l'on puisse encore à ce stade évaluer le volume d'électricité supplémentaire espéré là."On va apporter une réponse dans les meilleurs délais", ajoute le groupe.A ce jour, 26 réacteurs nucléaires sont à l'arrêt, pour maintenance mais aussi problèmes de corrosion, sur un parc de 56.L'électricien national a annoncé jeudi un nouveau report de la date de reconnexion de quatre d'entre eux, et revu à la baisse son estimation de production nucléaire pour 2022, dans un contexte d'approvisionnement électrique et gazier déjà tendu.Sur le front des renouvelables, le gouvernement compte aussi sur l'entrée en service complet du tout premier parc éolien offshore de France, face à Saint-Nazaire.En outre, "les travaux portant sur la fiabilisation de notre capacité d'importation d'électricité, notamment d'Allemagne, devraient trouver une issue favorable très prochainement", ajoute Mme Pannier-Runacher dans sa lettre.Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz s'étaient accordés début septembre pour que la France livre davantage de gaz à l'Allemagne, celle-ci pouvant en retour fournir, si besoin, de l'électricité à son voisin.
Il y a 2 ans et 191 jours

600.000 installations photovoltaïques en France, +20% en un an

A fin septembre, le pays comptait près de 600.000 installations, dont un tiers en autoconsommation individuelle, l'ensemble représentant une production solaire totale de plus de 13 gigawatts (GW), selon l'Open Data d'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution électrique en France.Ce boom, sur fond de crise de l'énergie, intervient alors que la France accuse de grands retards dans le déploiement des énergies renouvelables, son objectif officiel dans le solaire restant très éloigné, soit 20 GW en 2023.Le pays compte presque 90.000 installations de plus que l'an dernier à la même période, soit une hausse de +20%.Rien qu'au 3e trimestre de 2022, Enedis indique avoir enregistré des demandes de raccordement au réseau pour une puissance totale de près de 1,1GW : un chiffre en hausse ces deux dernières années (0,8 GW sur le troisième trimestre de 2021, 0,6 GW sur celui de 2020).En particulier, le nombre d'installations en autoconsommation individuelle a quasiment doublé en 18 mois sur le territoire métropolitain, avec près de 208.000 clients autoconsommateurs individuels raccordés au réseau public à fin septembre. Ils étaient 108.664 à fin mars 2021 et... 3.000 en 2015.Ces clients sont pour l'essentiel équipés d'installations de moins de 36 kilovoltampères (kVa)."Enedis constate une nette accélération du nombre d'autoconsommateurs", souligne l'entreprise, relevant que cette autoconsommation concerne quasi uniquement du photovoltaïque, "et pas uniquement dans les régions les plus ensoleillées".
Il y a 2 ans et 191 jours

Journée Portes Ouvertes à Vierzon: FRANCE FERMETURES ENCOURAGE LE PARTAGE DES CONNAISSANCES ENTRE SES SALARIÉS AU SERVICE DE LA CULTURE DE LA RELATION CLIENT

Le mercredi 26 octobre 2022, France Fermetures initiait, sur son site de Vierzon (Cher), une journée portes-ouvertes pour ses salariés et leurs familles. Cet événement avait un double objectif : fédérer l’ensemble des salariés autour des projets de l’entreprise animés par la culture de la relation client et faire découvrir le savoir-faire de chacun à ses proches. Implantée depuis 1900 à Vierzon tout d’abord sous le nom d’U.M.B., France Fermetures fabrique, depuis plus de 120 ans, des volets roulants et battants, des portes de garage, des persiennes,… Ce site réunit les services du siège social de l’entreprise et l’unité de production dédiée aux persiennes. Pour partager et faire découvrir son histoire, ses savoir-faire, ses services et ses produits, France Fermetures a organisé, le mercredi 26 octobre 2022, une journée Portes Ouvertes destinée aux employés et à leur famille. Le matin, les 75 salariés ont pu visiter tous les services de l’entreprise et se rendre sur des stands thématiques pour connaître les projets, services et produits France Fermetures, ainsi qu’échanger avec des clients invités. Ils ont profité d’un moment convivial autour d’un déjeuner pour échanger. L’après-midi était réservée aux familles, venues en nombre, qui ont pu appréhender le métier et l’outil de travail de leur proche travaillant dans l’entreprise. Un parcours ludique et un goûter étaient organisés pour les enfants, de quoi révéler de nouveaux talents ! Ayant remporté un franc succès, cette première initiative sera déployée dans tous les autres sites de production de France Fermetures (Boussac, Massay, Capdenac) dans les prochains mois. www.france-fermetures.fr
Il y a 2 ans et 191 jours

Wilo inaugure un nouveau site en Italie

Un site plus grand, plus moderne Le traitement et la distribution de l’eau potable deviennent de plus en plus importants en raison du changement climatique. Nos systèmes et pompes permettent à de nombreuses personnes dans le monde d’avoir accès à de l’eau potable.La perturbation des chaînes d’approvisionnement causée par la pandémie a montré qu’il est important de produire plus localement et de réduire les flux transcontinentaux de marchandises. Au plus fort de la pandémie, nous, en tant que fabricant de pompes, étions l’une des rares entreprises industrielles et de services capables de maintenir la production.Cette tendance a conduit à la décision de poursuivre l’intégration des productions de pièces en acier inoxydable avec toutes ses étapes importantes : emboutissage, soudure, etc. Pour cela, le 07 octobre dernier, Georg Weber (membre de l’Executive Board & CTO), Dr. Mahmud Mustafa (SPV Group Operations), Olivier Minaud (Président de Stemma et VP Operations), Philippe Marjollet (Président Wilo France) et Simone Stopazzola (Plant Manager) ont inauguré le nouveau bâtiment de notre filiale Stemma, une société qui a rejoint le Groupe Wilo en 2005.Stemma est l’un des sites de production du Groupe Wilo dans le monde. Stemma, située à Cornedo Vicentino dans le nord-est de l’Italie et employant 25 collègues, produit des composants en acier inoxydable pour nos pompes Helix et Medana. « La région de Vénétie est réputée pour sa productivité élevée et ses grandes connaissances et compétences en formage d’acier inoxydable », a déclaré Georg Weber. Dr Mahmud Mustafa ajoute : « L’Italie est tout à fait unique en ce sens, elle possède le savoir-faire nécessaire pour dessiner et souder des géométries 3D complexes ».La décision de déménager vers un site plus grand et plus moderne contribue au développement de notre stratégie de sécurisation des approvisionnements et nous aide à mieux répondre aux crises de ces dernières années. Georg Weber a souligné : « Notre stratégie est une réponse aux tendances de régionalisation de nombreux pays dans le monde à ce stade. C’est aussi une réponse au stress dans les chaînes d’approvisionnement mondiales qui ne disparaîtra évidemment plus. Stemma est un exemple important de cette stratégie d’internalisation avec une croissance significative des investissements et de l’activité ». L’approche stratégique se concentre également sur l’intégration verticale, c’est-à-dire l’investissement dans la technologie qui nous donne un avantage concurrentiel. En outre, c’est une excellente occasion d’améliorer la production en suivant la stratégie de produits d’entreprise de Wilo dans le cadre du développement continu de l'activité Eau froide. Le nouveau bâtiment moderne s'inscrit également dans la stratégie de développement durable de notre groupe - puisqu'il est recouvert de panneaux solaires - et d'autres initiatives sont à venir dans ce domaine.Touche finale de l’inauguration : Direction, employés, parties prenantes, fournisseurs et partenaires se sont réunis autour d’un cocktail afin d’échanger et de renforcer les liens avec les partenaires locaux.
Il y a 2 ans et 191 jours

Avec l'usine Cycle Terre, à Sevran, Quartus veut multiplier les projets en terre crue

MODES CONSTRUCTIFS. Quartus croit en la terre crue : d'ici 2030, le développeur urbain espère multiplier les projets avec ce matériau très peu énergivore et en phase avec les objectifs de réemploi et de production locale. L'usine Cycle Terre, à Sevran (93), dont il est partie prenante, doit permettre de développer la filière, en réutilisant les terres d'excavation des projets franciliens.
Il y a 2 ans et 191 jours

Haribo réalise 80% d’économie d’énergie pour produire l’eau chaude de son usine de Marseille grâce à Axima

L’audit énergétique réalisé en 2019 sur le site de production de Haribo à Marseille a mis en évidence de nouvelles sources d’optimisation énergétique non encore exploitées. En effet, le process industriel de fabrication des confiseries repose sur la production simultanée de froid et de chaud. La première consiste à évacuer la chaleur, notamment issue des tapis et des ateliers. Celle-ci était dissipée dans l’air extérieur alors que dans le même temps, une chaufferie gaz produisait la vapeur utilisée pour une autre partie du procédé, notamment les étuves nécessaires à la fabrication des célèbres bonbons Dragibus, Tagada, Schtroumpfs, Chamallows et tant d’autres... La Direction de Haribo a alors souhaité trouver des solutions pour optimiser sa consommation et éviter le gaspillage énergétique.Les experts d’Equans ont proposé une action de performance énergétique (APE) basée sur la récupération de chaleur fatale. Concrètement, la chaleur évacuée au cours la production de froid est captée et réinjectée dans le process de fabrication. Depuis sa mise en service le 5 janvier 2021, une nouvelle chaudière alimentée par cette chaleur fatale remplace celle qui fonctionnait au gaz et qui n’est actionnée qu’en cas d’arrêts techniques de l’installation vertueuse, ce qui ne s’est pas produit au cours de l’année passée.Les bénéfices multiples du contrat de performance énergétiqueÉligible aux subventions des CEE (certificats d’économie d’énergie), l’installation du groupe froid avec récupération de chaleur a été prise en charge par Axima. La signature d’un contrat de performance énergétique a même permis des bonifications supplémentaires entraînant un retour sur investissement très rapide et inférieur à deux ans. Equans s’était engagé à générer 60% d’économie d’énergie. Les résultats vont au-delà de cette ambition en affichant aujourd’hui une réduction de 80% des consommations d’énergie par rapport à la chaudière à gaz. La consommation a été réduite de 1550 MWh avec, à la clé, une réduction en un an des émissions de -600t de CO2.Pour Pascal Bernard, Directeur Industriel de Haribo France : « Haribo contribue à répondre au défi climatique en faisant le choix de procédés industriels vertueux et en mettant en œuvre de manière pragmatique les meilleures solutions technologiques disponibles. L’amélioration de la performance énergétique permet de réduire la dépendance aux seules énergies fossiles et de participer à la démarche de sobriété énergétique. La trajectoire de décarbonation de notre modèle industriel s’appuie sur les solutions proposées par notre prestataire Equans. »Pour Gilles Cotte, Directeur du Développement d’Equans France : « Les innovations se multiplient pour permettre de répondre aux défis de nos clients en les accompagnant à consommer moins, vert et flexible. La chaleur fatale reste l’énergie la plus verte. C’est aussi une source d’économie importante alors que la question du coût de l’énergie s’impose comme un enjeu majeur pour l’industrie de demain. Pour obtenir de tels résultats, nos équipes sont pleinement mobilisées pour concevoir, installer et suivre en continu les installations. »
Il y a 2 ans et 194 jours

Le plus grand gisement de gaz français se met à l'heure verte

Si le gaz n'est plus exploité commercialement, il est toujours extrait pour un usage industriel: la société Arkéma, plus gros pourvoyeur d'emplois du bassin industriel avec quelque 750 salariés, exploite du sulfure d'hydrogène (H2S), hautement toxique et corrosif. Le reste, du gaz "épuré", sert à alimenter en énergie des sites locaux.Le pic de production du gisement, exploité de 1951 à 2013, a été atteint en 1982. Depuis 2010, la source s'épuise doucement."On visait les années 2060 pour la fin, mais aujourd'hui on sait qu'on pourra aller un peu plus loin parce que l'on tire un filet gazier moins important que prévu", explique Patrice Bernos, directeur général du groupement d'intérêt public ChemParc, voué au développement du complexe.Lacq a bénéficié d'une dérogation à la loi qui a mis fin, en 2017, à la recherche et l'exploitation des hydrocarbures en France.Au plus fort de l'exploitation, 8.500 salariés dépendaient directement du gisement. Ils sont encore 7.500 aujourd'hui, soit 24% de l'emploi local.Patrice Laurent, maire (DVG) de Mourenx et président de la communauté de communes de Lacq-Orthez, milite pour l'exploitation de cette poche de gaz dans un contexte de crise énergétique mondiale. "On ne pourra pas se passer des énergies carbonées du jour au lendemain. Là, elle est sous nos pieds, il y a juste à la prendre et à s'en servir."Lacq, "territoire pionnier", doit séduire de nouveaux arrivants, abonde David Habib, député socialiste de la circonscription.En septembre, les élus ont ainsi annoncé que la société lyonnaise Elyse Energy allait investir 350 millions d'euros dans un site de fabrication de méthanol "vert", qui récupérera le CO2 émis par les industries locales, avec 110 emplois créés sur le papier."On apporte une solution aux émetteurs et on se concentre sur (...) le carbone inévitable, sans alternative", explique Benoît Decourt, directeur des opérations de cette PME."Acceptabilité"Fin 2021, une centrale photovoltaïque, financée par TotalEnergies, est entrée en service à Lacq. Le géant français a également racheté un méthaniseur pour la production de biogaz, lancée en août."Nous avons tous collectivement réussi la reconversion", affirmait Thierry Renard, représentant du groupe à Pau, mercredi dans le quotidien La République des Pyrénées.Les associations environnementales qui surveillent depuis des années les rejets et émanations des usines de Lacq restent, elles, sceptiques."Plutôt que de régler le problème des pollutions déjà existantes et des seuils d'émission qui ne sont pas respectés, on nous dit qu'on va faire venir des entreprises plus vertes les unes que les autres, tout en continuant l'exploitation du gaz et de ses dérivés", dénonce Cathy Soublès pour la Sepanso64, affiliée à France nature environnement.En 2018, la préfecture avait mis à l'arrêt un site de production de Sanofi à Mourenx, après un signalement de cette association. Des émissions de bromopropane, qui entre dans la composition du valproate de sodium, le principe actif de l'antiépileptique Dépakine, dépassaient très largement les seuils autorisés."Le cas Sanofi, une fois révélé, a été résolu en quatre mois", pointe Cathy Soublès, persuadée que "les industriels savent résoudre les problèmes une fois au pied du mur". Une information judiciaire a été ouverte pour mise en danger d'autrui et délit d'obstacle à agent habilité.Les salariés de ces grands sites sont aussi inquiets. "On est les premiers exposés aux agents cancérigènes mutagènes et reprotoxiques", souligne Timothée Esprit, représentant CGT."Les entreprises sont hyper fliquées par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), par les plaintes et la pression mise par la Sepanso", répond Patrice Bernos, pour qui le degré d'"acceptabilité" de la population a changé."Le risque industriel était bien plus élevé avant, mais les inconvénients de l'industrie sont moins supportés aujourd'hui", considère le directeur général de ChemParc.
Il y a 2 ans et 194 jours

Holcim France s’offre Carbocia

La marque Carbocia est désormais intégrée à Holcim France. [©Holcim] Holcim France a annoncé avoir pris le contrôle de Carbocia, l’un des principaux producteurs de carbonates de calcium micronisé en France. L’opération est réalisée par la filiale Granulats, dans le cadre de la stratégie “Accélérer la croissance verte pour 2025”. Le rachat inclut un plan de développement. Pour porter les capacités de production de carbonate de calcium de 400 000 t actuelles à 600 000 t en 2024. Dans le même temps, Holcim France accroît sa participation au sein de Carrière de la Vallée heureuse (CVH). Précédent actionnaire majoritaire de Carbocia. Des capacités de production à augmenter En parallèle du développement des capacités de production, Holcim France ambitionne d’élargir la couverture géographique de la marque en France. Ceci, tout en diversifiant son catalogue de produits. L’ensemble des solutions seront commercialisées sous la même marque, à l’exception des produits destinés au BTP. Ces derniers rejoindront les gammes d’Holcim France déjà en place. Créée en 1996 dans les Hauts-de-France, Carbocia s’est distinguée par la qualité de ses produits et de ses prestations dans tout le Nord de la France. Mais aussi à l’international, au Benelux principalement. Carbocia est présente sur de nombreux secteurs Les produits commercialisés par Carbocia bénéficient de la pureté du carbonate de calcium (CaCO3 > 98,5%) produit par CVH. Carbocia alimente une grande variété d’activités. Celle de la construction pour laquelle le calcaire micronisé constitue un ajout bas carbone pour la fabrication de matériaux. D’autres secteurs bénéficient aussi de son expertise. Comme l’alimentation animale, l’agriculture, l’industrie verrière ou encore la production de tapis et moquettes. Lire aussi : Holcim investit dans la technologie d’impression 3D Cobod « Avec Carbocia et le renforcement de sa présence dans CVH, Holcim France devient un acteur majeur du marché national des carbonates de calcium, explique François Petry, président d’Holcim France. Un produit précieux pour la décarbonation des matériaux de construction. Et un produit indispensable pour des industries aussi variées que l’agriculture, le textile ou encore le secteur cosmétique. Les synergies créées vont permettre un fort développement des produits de Carbocia en France tout en renforçant leur pertinence à l’international. »
Il y a 2 ans et 194 jours

weber lance un nouveau produit eco concu weber eco mortier qui integre 20 de residus de production

Leader mondial des mortiers industriels, Weber confirme son engagement en faveur de la construction durable en renforçant encore sa gamme de produits «éco-engagés». Destiné aux travaux de maçonnerie générale, le nouveau weber éco mortier intègre 20% de résidus de production, récupérés et valorisés, présente un impact environnemental réduit (-35% d’émissions de CO2¹) et affiche une fabrication Origine France Garantie favorisant les circuits-courts. Il dispose d’une FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire)² individuelle.
Il y a 2 ans et 194 jours

EAS SOLUTIONS PRÉSENTE PANAMA, UN LINÉAIRE LED INTELLIGENT ÉTANCHE POUR PALLIER L’ENVOLÉE DU PRIX DU KWH ET LA FIN DES TUBES FLUORESCENTS EN 2023

Facebook Twitter EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente la gamme de luminaires linéaires LED PANAMA dotés de la technologie Smart Facility en réponse à la double problématique à laquelle les entreprise sont confrontées, à savoir : la hausse vertigineuse du prix de l’électricité, multiplié par 10 pour certains, et la fin programmée des tubes fluorescents en 2023. A cela s’ajoute une pénurie de composants qui entraîne des difficultés d’approvisionnement en LED prévues pour durer au minimum jusqu’à la fin de l’année prochaine. En s’équipant dès à présent avec des solutions LED intelligentes performantes, les professionnels évitent de se retrouver en rupture de tubes, sans éclairage, et remplacent avantageusement leur installation obsolète et énergivore par un éclairage qualitatif, sobre, qui, instantanément, diminue très fortement leur facture énergétique. Avec un flux lumineux allant jusqu’à 6686 lumens, la gamme de linéaires LED PANAMA est disponible en plusieurs dimensions (650 mm, 1220 mm, 1560 mm) et puissances (20W, 34W, 45W, 65W). Elle possède une température de couleur de 4000 K, une température de fonctionnement allant de -20° à +35° et un driver intégré. Étanche avec un indice de protection IP66, elle est conçue en polycarbonate et adaptée à l’éclairage intérieur et extérieur des bâtiments industriels, logistiques et tertiaires comme les espaces de circulation et d’infrastructures des gares, les plateformes, les passerelles, les parkings… Equipés de la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS, les linéaires LED PANAMA sont pourvus d’un contrôleur avec détecteur de présence à trois niveaux de puissance, variables selon les détections, qui optimise la gestion des luminaires et leur consommation d’énergie. Positionnés en hauteur, les linéaires LED connectés apportent un éclairage efficace qui se module automatiquement. En communiquant par le maillage radio des luminaires, le système Smart Facility constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. Les données qu’il collecte sont analysées en temps réel afin d’économiser jusqu’à 90% d’énergie tout en améliorant la sécurité, l’efficacité et la productivité du site équipé. Application : Equipement du site industriel Thermolaquage 21 Thermolaquage 21, spécialiste de la finition de pièces métalliques pour le secteur médical, l’industrie, l’automobile et le bâtiment, a équipé cette année son site de production d’un nouvel éclairage LED intelligent composé de 27 linéaires LED PANAMA, 8 luminaires LED RELIANT et 2 luminaires LED LUMAZ à haut rendement, tous connectés avec la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS. Ce relamping du site permet d’éclairer uniquement les zones d’activité et de régler l’intensité lumineuse en fonction de la luminosité naturelle. Il diminue très fortement les consommations en énergie et apporte un confort visuel accru qui contribue à améliorer et à sécuriser les conditions de travail des collaborateurs. A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe de plus de 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr  EAS Solutions a obtenu le label AFE que l’Agence France Électricité délivre aux entreprises qui s’engagent pour le climat et qui prennent en compte les objectifs environnementaux de l’accord de Paris. www.agence-france-electricite.fr
Il y a 2 ans et 194 jours

Saint-Astier décroche le label EPV

Cette distinction atteste de la reconnaissance de l’excellence du savoir-faire traditionnel reconnu de Saint-Astier, qui fête également ses 110 ans d’existence en 2022. Une société attachée à son indépendance Au milieu du XIXème siècle, de nombreuses carrières de calcaires ont été identifiées sur le territoire. L’une d’entre elles, située à Saint-Astier (24), au sein du Périgord Blanc, s’est notamment distinguée par les propriétés exceptionnelles de son calcaire siliceux marneux, permettant d’obtenir la chaux hydraulique naturelle pure proposée encore aujourd’hui par Saint-Astier. L’histoire de l’entreprise familiale de chaufourniers commence alors en 1912 à l’endroit même de la commune du nom éponyme. Plusieurs familles se partagent alors l’exploitation et de nos jours, l’entreprise est l’héritage de chacune de ces lignées. Très attachée à son indépendance, elle est toujours dirigée par la quatrième génération (Auguste, René, Guy et Antoine). La cinquième génération est même rentrée cette année dans l’entreprise... Une certification exigeante Aujourd’hui, les sociétés souhaitant bénéficier de la distinction Entreprise du Patrimoine Vivant, sont rigoureusement analysées et soumises à des conditions strictes. Pour obtenir ledit label, elles doivent se distinguer en répondant a minima à deux critères de chacune des classifications suivantes : Posséder un patrimoine économique distinctif (détenir des équipements techniques rares ainsi que des droits de propriétés industrielles et mettre en place de procédures pour innover). Appliquer une expertise technique singulière s’appuyant sur des méthodes à haute technicité (excellence opérationnelle, détention de compétences exclusives, formations fortement qualifiées). Être profondément attachée à une zone géographique historique et détenir une renommée nationale ou internationale (garantir la production au sein de son cœur historique, se démarquer par sa notoriété, mettre en avant des actions RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)). Label EPV : Saint-Astier entre dans le patrimoine vivant Avec ses 110 ans d’expertise et la commercialisation de sa chaux hydraulique de qualité connue au-delà des frontières hexagonales, Saint-Astier affiche une nouvelle satisfaction en entrant dans le palais des entreprises reconnues par le label EPV. Cette reconnaissance a été clairement exprimée par l’association INMA, opérateur d’état et reconnu association d’utilité publique ; elle mène une mission d’intérêt général au service des métiers d’art et du patrimoine vivant. A cet effet, l’association est le seul organisme habilité à remettre cette unique distinction d’État associant la reconnaissance des savoir-faire d’exception. Ce dernier visant à valoriser les entreprises d’excellence française et leurs engagements sur des sujets phares comme la transmission, l’engagement RSE, l’expertise technique... Saint-Astier : plus qu'un héritage Saint-Astier aborde l’avenir avec confiance et compte bien continuer à se développer tout en s’appuyant sur ses valeurs profondément ancrées dans son ADN. Depuis l’origine, le fabricant français a toujours misé sur la production de chaux hydraulique naturelle haut de gamme en proposant des solutions de qualité, et adaptées aux différentes contraintes de chantiers. Valeurs gagnantes grâce à la reconnaissance des produits de Saint-Astier par les professionnels de la restauration des édifices du patrimoine, mais également par l’emploi de ses chaux dans l’éco-construction, dans les constructions neuves ou encore en décoration intérieure en France et à l’international.
Il y a 2 ans et 195 jours

Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République

Dans le cadre de la discussion du projet de loi « Production d’énergies renouvelables » actuellement en première lecture au Sénat, et en raison de l’amendement proposé par la commission Développement durable du Sénat, visant à la suppression de l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les opérations d’installations photovoltaïques et d’installations thermiques dans les secteurs protégés et les Sites Patrimoniaux Remarquables, Martin Malvy, Stéphane Bern et plusieurs présidents d’associations patrimoniales ont co-signé une lettre à l’attention du Président de la République, Emmanuel Macron. Monsieur le Président de la République, Revient avec force la perspective d’un amendement parlementaire au texte du Projet de loi « Production d’énergies renouvelables » aboutissant à supprimer l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les implantations d’équipements producteurs d’électricité, en centres historiques. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables. Comment ne le serait-on pas ? Mais les secteurs qui sont placés sous contrôle des Services de l’Etat et par l’entremise des Architectes des Bâtiments de France ne représentent que 6% de l’espace national. Portion infime sur laquelle ne pourraient être exposés que des équipements mineurs. Si la perspective qui consiste à fournir, à partir du patrimoine national, une vitrine aux producteurs d’électricité est effrayante, elle est donc – énergétiquement – purement symbolique et culturellement, esthétiquement, dramatique. Reprenons toutes et tous le discours de Malraux en 1962, défendant sa loi. Il a marqué l’histoire de notre Patrimoine et allons au passage où il imagine les quais de la Seine, en face de Notre-Dame, livrés sans règles aux promoteurs. Qu’il soit nécessaire d’engager le dialogue et de rechercher collectivement des solutions à l’adaptation de l’environnement – d’une manière générale – aux contraintes qui sont désormais les nôtres, bien sûr. Passer en force déboucherait sur une situation critique. Nous demandons avec insistance et détermination l’abandon pur et simple d’un tel projet à celles et ceux dont nous partageons le souci du développement durable mais dont l’adhésion à cette malheureuse idée nous ramènerait à une époque où la presse parlait de ” la France défigurée”. Elle aurait vite fait de renouer avec cette virulente critique. Monsieur le Président de la République, nous sommes convaincus que vous partagez ce sentiment et nous comptons sur votre soutien. Croyez Monsieur le Président de la République à l’assurance de nos sentiments les plus respectueux. Les Premiers signataires : Martin MALVY, Président de Sites & Cités remarquables de France, ancien Ministre Stéphane BERN, Chargé de mission pour le patrimoine en péril Gilles ALGLAVE, Président de Maisons Paysannes de France Jean-François CARON, Président des Biens Français du Patrimoine Mondial Yves DAUGE, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France, ancien sénateur et maire de Chinon, ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Alain DI STEFANO, Président des Plus Beaux Villages de France Françoise GATEL, Présidente des Petites Cités de caractère Philippe HUPPE, Président de Ville et Métiers d’Art Maître Alain de LA BRETESCHE, Président de Patrimoine-Environnement Julien LACAZE, Président de Sites et Monuments Christian LAPORTE, Président des Architectes du Patrimoine Christine LECONTE, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes Jean-Pierre LELEUX, Maire Honoraire de Grasse et ancien sénateur des Alpes- Maritimes, Ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Olivier de LORGERIL, Président de la Demeure Historique Hervé MARITON, ancien Ministre, maire de Crest et Président des Plus Beaux Détours de France Marie-Georges PAGEL-BROUSSE, Présidente de REMPART Jean ROUGER, ancien député, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France Fabien SENECHAL, Président des Architectes des Bâtiments de France Philippe TOUSSAINT, Président de Vieilles Maisons Françaises Louis VILLARET, Président du Réseau des Grands Sites de France