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Résultats de recherche pour chaleur

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Il y a 3 ans et 31 jours

WOLF lance la chaudière à gaz à condensation CGB-2-68/75/100

Se destinant particulièrement au secteur tertiaire, elle permet de répondre à des besoins intensifs d'utilisations, notamment grâce à son grand pouvoir thermique, une plage d'utilisation étendue et de meilleurs rendements…Dotée des dernières innovations technologiques, d'une capacité de contrôle de la régulation et de composants de qualité, le tout sans soupape de décharge… la chaudière CGB-2-68/75/100 se distingue sur son secteur !Efficace, elle allie robustesse et performanceLe contrôle intégré de la modulation maximise le rendement de la condensation en mode chauffage et minimise l'énergie électrique nécessaire. De plus, la plage de modulation extrêmement élevée à 1:6, peut être modulée jusqu'à 16% de la puissance nominale, ce qui est idéal pour les variations du besoin de puissance.Les matériaux utilisés assurent quant à eux une robustesse longue durée : le corps de chauffe en Alu-silicium extrudé, dont le revêtement est ajusté à sa puissance, comporte un grand nombre d'ailettes pour un échange de chaleur optimal.La chaudière est optimisée jusqu'à sa conception, avec des capteurs de température, des gaz de combustion, un couvercle de chambre de combustion avec isolation en vermiculite, un purgeur d'air automatique… Fiabilité et durabilité maximales sont garanties !Performante, la chaudière gaz à condensation CGB-2-68/75/100 permet d'atteindre un coefficient saisonnier de chauffage des locaux N.s (ETAS) de 95%.Flexible, elle s'adapte à toutes les structuresLes modèles de chaudières gaz à condensation CGB-2-75/100 sont cascadables jusqu'à 5 unités, ce qui lui assure une large gamme d'applications et une puissance pouvant aller jusqu'à 500 kW.L'intégration aisée dans les systèmes de gestion des bâtiments (GTB) renforce cette flexibilité et permet un large éventail d'applications : des logements collectifs aux hôtels, en passant par les piscines…Idéale pour les mini chaufferies en puissance 68, elle permet d'être installée sans avoir à réaliser l'ensemble des tests et ni à installer les équipements requis pour l'installation de chaufferie.Pilotable à distance et silencieuseGrâce au WOLF Control System 2, le module de commande WOLF permet un réglage des programmes quotidiens, en plus des autres fonctions intelligentes [mode vacances, verrouillage clavier] et de l'affichage numérique ergonomique [heure, températures, mode de fonctionnement, messages d'erreur et indicateur pour le changement du filtre]. Au quotidien, la chaudière saura se faire oublier grâce à son aspect compact, mais aussi à son isolation optimisée, ce qui en fait une des chaudières les plus silencieuses du marché avec seulement 47 dB(A).Le + produitUn entretien et une installation facilités, pour le plus grand bonheur des installateurs WOLF !Grâce à son installation murale, aucun dégagement latéral minimal n'est requis, les connexions sont entièrement compatibles avec le modèle précédent et une conversion simple au LL/GPL facilitent le travail de l'installateur WOLF.L'assistant de mise en service dans le module de programmation BM-2 reconnaît également les composants WOLF et conduit directement à une configuration réussie.L'accessibilité aux différentes connexions et composants électroniques a aussi été perfectionnée : tous les circuits électroniques, le module optionnel WOLF Link ou le module EA sont ainsi réunis dans un seul boîtier. Les conduits de câbles intégrés et le passage central des câbles garantissent un accès pratique pour l'installation et l'entretien.
Il y a 3 ans et 32 jours

Le Danemark présente son plan pour se passer de gaz russe

La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible", alors que l'UE réfléchit à un arrêt des achats à la Russie pour sanctionner Moscou.Le plan présenté mardi par l'exécutif danois prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers du pays qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou vers les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.Pour les foyers restants et l'industrie, le plan prévoit aussi un développement du biogaz d'origine renouvelable, "qui assurera que nous soyons libres de Poutine", a déclaré le ministre du Climat et de l'Energie Dan Jørgensen lors d'une conférence de presse.Le Danemark va également "étudier la possibilité d'anticiper et d'augmenter temporairement la production de gaz de mer du Nord sur les gisements déjà exploités", en "dialogue avec les acteurs du marché", a expliqué le gouvernement dans un communiqué.Le gouvernement danois a également dopé son plan de développement des énergies renouvelables, et prévoit désormais un quadruplement des centrales solaires et surtout de l'éolien terrestre, à horizon 2030.Le royaume scandinave est déjà un des grands champions européens de l'éolien, qui lui fournit actuellement environ la moitié de son électricité - le reste étant dominé par la biomasse et le charbon."Nous voulons développer les énergies renouvelables autant qu'il est possible de le faire de façon intelligente", a assuré Mme Frederiksen.Le gaz fournit environ 18% de l'énergie consommée au Danemark chaque année, selon les statistiques officielles. Une grande partie est longtemps venue des gisements du pays en mer du Nord, mais ceux-ci sont en rapide déclin.En 2019, la production nationale n'a permis que de couvrir 72% du gaz consommé dans le pays, selon l'Agence danoise de l'énergie.La Russie figure parmi les principaux fournisseurs des importations danoises et fournit environ 40 à 45% du gaz importé dans l'Union européenne.Les 27 mettent les bouchées doubles pour sortir du gaz russe, mais cet effort prendra plusieurs années selon les analystes.Le Danemark avait voté en 2020 l'arrêt complet de sa production de gaz en mer du Nord d'ici à 2050, devenant le premier producteur significatif d'hydrocarbures à fixer une date de fin d'exploitation.L'exécutif ne prévoit pas de renoncer à cette mesure, a-t-il indiqué mardi.
Il y a 3 ans et 32 jours

DALLES ISOLANTES À PLOTS PHONIXX GRANDE PERFORMANCE ACOUSTIQUE

Éléments de base de tout projet de plancher chauffant basse température, les dalles isolantes ont un rôle primordial pour assurer la bonne isolation du sol, limiter les pertes de chaleur et assurer la durabilité du système de chauffage. Avec des résistances thermiques élevées allant de 0,75 à 5,55 m2K/W, les dalles isolantes Wavin certifiées QB ou ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) comptent parmi les plus performantes du marché. Parmi elles, les nouvelles dalles isolantes Phonixx Wavin qui réduisent significativement la transmission des bruits de chocs. En effet, pour un excellent confort acoustique, elles offrent une réduction des nuisances sonores et des bruits d’impacts entre étages allant jusqu’à 21 dB, une valeur record ! Elles permettent ainsi d’obtenir une meilleure efficacité sans avoir recours à une sous-couche acoustique complémentaire. Légères et faciles à manipuler, ces dalles s’installent rapidement et sans difficulté pour gagner un temps considérable sur les chantiers. De plus, leur qualité et leur rigidité permettent la circulation des personnes lors de leur installation. Enfin, la composition mono-matière des dalles isolantes à plots Phonixx facilite leur recyclage tant lors de leur mise en œuvre (chutes de chantier) qu’en fin de vie.
Il y a 3 ans et 37 jours

Face à l'augmentation du prix du gaz naturel, le bouclier tarifaire est étendu à l'habitat collectif résidentiel

Le bouclier tarifaire avait été mis en place fin 2021 pour protéger les consommateurs résidentiels individuels de gaz contre la hausse des prix. Grâce à ce décret, le prix du gaz acquitté pour la saison de chauffe 2021-2022 sera ramené au tarif réglementé du mois d’octobre 2021, pour plus de 5 millions de foyers supplémentaires, en particulier en logement social et copropriété, ainsi que pour les résidences sociales et structures d’hébergement d’urgence et d’insertion.A la suite de l’annonce de l’extension du bouclier tarifaire, des réunions ont été organisées par les services de l’Etat avec les fournisseurs d’énergie et exploitants de chaufferies et réseaux de chaleur, et les acteurs du secteur du logement, pour concevoir un dispositif opérationnel permettant de répliquer le principe du bouclier tarifaire déjà existant pour les consommateurs individuels.Le décret créant ce dispositif a été signé par la ministre de la Transition écologique, le ministre chargé de l’Economie, des Finances et de la Relance, la ministre déléguée chargée du Logement et le ministre délégué chargé des comptes publics. Il a été publié le 10 avril.Ce décret permet ainsi la mise en place d’une aide visant à ramener le prix du gaz acquitté pour la saison de chauffe 2021-2022 au tarif réglementé du mois d’octobre 2021, pour plus de 5 millions de foyers supplémentaires, en particulier en logement social et copropriété, ainsi que pour les résidences sociales et structures d’hébergement d’urgence et d’insertion.L’aide sera versée par l’Etat aux fournisseurs d’énergie, qui devront en faire la demande et la répercuter à leurs clients. Une première demande d’aide, couvrant les mois de novembre 2021 à février 2022, pourra être faite avant le 1er mai, ou à défaut au plus tard avant le 1er juin si l’échéance du 1er mai ne peut être tenue. Une seconde demande, intégrale ou complémentaire et couvrant les mois de novembre 2021 à juin 2022 (déduction faite de la première aide déjà demandée le cas échéant), pourra être faite avant le 1er octobre 2022. L’aide sera versée par l’Etat dans les 30 jours suivant la demande faite par les fournisseurs. Ceux-ci devront la reverser intégralement à leurs clients au plus tard 30 jours après l’avoir reçue.
Il y a 3 ans et 38 jours

La gamme Usystem Roof s’élargit avec deux nouveaux panneaux de toiture en fibre de bois pour une isolation éco-responsable

Alors que le secteur du bâtiment est grand consommateur de matières premières et d’énergie et à l’heure de sa décarbonation imposée par la RE2020, la fibre de bois, matériau renouvelable, est plébiscitée par les professionnels pour les chantiers d’isolation éco-responsables. Pour qu’isolation thermique, confort d’été et construction durable ne fassent qu’un, Unilin Insulation étoffe sa gamme de panneaux de toiture Usystem Roof avec de la fibre de bois. Deux nouveaux produits voient ainsi le jour : Usystem Roof OS Comfort Natural et Usystem Roof DS Natural Wool.Des matériaux durables au service de l’efficacité     Les nouveaux panneaux Usystem Roof d’Unilin Insulation conviennent particulièrement à l’isolation par l’extérieur des rampants de toiture en bio-construction, en neuf comme en rénovation. Ils offrent tous les avantages de deux matériaux durables (fibre de bois et polyuréthane pour Usystem Roof OS Comfort Natural et fibre de bois pour Usystem Roof DS Natural Wool) caractérisés par des cycles de vie étendus et une réduction des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments. USYSTEM Roof OS Comfort Natural Usystem Roof OS Comfort Natural est un panneau de toiture bi-matière 3 en 1 assurant à la fois le support de couverture, l’isolation thermique et la finition intérieure du plafond. Il permet de traiter toutes les configurations de manière traditionnelle : découpes noues et arêtiers, débords de toiture, fenêtres de toit, passage de cheminées, … Composé de mousse de polyuréthane, de fibre de bois (60 mm) et d’un écran de sous-toiture HPV intégré, Usystem Roof OS Comfort Natural offre une isolation thermique performante, tout en préservant le toit des risques d’humidité, pour un confort en toute saison : gain de chaleur en hiver et maintien de la fraîcheur en été ! L’écran de sous-toiture permet un jointement parfait sans bande ni manipulation complémentaire grâce aux recouvrements adhésifs intégrés pour un temps de pose réduit et une sécurité optimale des couvreurs. USYSTEM Roof DS Natural Wool Panneau sandwich chevronné à base de fibre de bois (densité de 50 kg/m3) et pare-vapeur intégré, Usystem Roof DS Natural Wool est une solution constructive bio-sourcée assurant l’isolation thermique et acoustique, le confort d’été et la ventilation du bâtiment. Autorisant de grands entraxes entre pannes, il convient à toutes les formes de toiture en pente et il est aussi facile à mettre en œuvre que le caisson chevronné Usystem Roof OS Comfort Natural. Il existe en version non lattée pour la pose parallèle à l’égout. Des finitions intérieures pour tous les goûts Pour répondre à toutes les envies en matière de décoration intérieure, les solutions Usystem Roof avec fibre de bois d’Unilin Insulation sont proposées dans une large gamme de finitions pour les plafonds, de la finition semi-finie à la finition complète : • jusqu’à 12 finitions semi-finies personnalisables, • 2 décors synthétiques texturés pour une esthétique contemporaine (Deco White et Deco Beige), • 4 finitions bois véritable, brut, flotté, cérusé pour un intérieur authentique. Moins carbonés, les nouveaux panneaux de toiture avec fibre de bois Usystem Roof répondent aux exigences de la réglementation RE2020, contribuant à la réduction des émissions sur le cycle de vie du bâtiment. Ils sont par ailleurs éligibles à MaPrimeRénov’. Enfin, ils sont certifiés ACERMI, gage de qualité. http://www.unilininsulation.fr/
Il y a 3 ans et 38 jours

NOUVEAU VITRIFICATEUR INVISIBLE VX302i Cecil Professionnel : La protection qui préserve la beauté naturelle des parquets

Le vitrificateur est de très loin l’une des finitions les plus utilisées pour assurer au parquet une protection durable et esthétique contre les taches, les salissures et les agressions. De plus, il offre une très grande résistance au trafic, aux chocs, aux rayures et à l’abrasion. Ces dernières années, le parquet aspect bois brut a le vent en poupe. À la fois moderne et intemporel, authentique et chic, il s’adapte à tous les aménagements intérieurs et contribue à offrir une ambiance cosy et chaleureuse aux pièces à vivre. Pour répondre aux attentes des utilisateurs qui souhaitent protéger leur parquet, sans le réchauffer ni le jaunir, Cecil Professionnel retravaille sa gamme avec une nouvelle référence, le vitrificateur VX302i. Innovante, sa formulation haute performance valorise les bois bruts et apporte au parquet une protection parfaitement invisible ! Conçu et fabriqué en France, le nouveau vitrificateur VX302i, mis au point par le service Recherche & Développement, allie haute technicité et confort d’utilisation tout en conservant l’aspect brut du parquet et le toucher bois. Ce nouveau vitrificateur répond totalement à la tendance du marché qui est de conserver la beauté naturelle des parquets. Une finition « effet bois brut » bluffante Le nouveau vitrificateur invisible VX302i Cecil Professionnel protège le parquet, tout en préservant la beauté naturelle du bois. Il offre un beau rendu pour les intérieurs tendance et contemporains en gardant un aspect brut invisible, sans jaunir ou réchauffer le bois ce qui est généralement le cas d’un vitrificateur classique incolore lors de l’application. Compatible avec toutes les essences de bois (sauf les bois foncés ou exotiques), il s’applique  sur tous les supports bois intérieurs (parquets, boiseries, plinthes…) neufs ou anciens et est idéal pour les chambres et les pièces à vivre. Haute performance, sa formulation en phase aqueuse lui permet d’être aussi résistant aux chocs qu’un vitrificateur polyuréthane. Elle offre une finition durable avec une excellente résistance aux chocs, aux taches, à l’abrasion et aux rayures. Son aspect mat profond ne réchauffe pas le bois. L’effet invisible sur les chênes et les essences claires est bluffant et son toucher brut est très agréable. Classé A+ et disposant de fiche FDES, le vitrificateur VX302i est d’un grand confort d’utilisation. Monocomposant, il est prêt à l’emploi et sèche très rapidement, ce qui permet une application de 2 à 3 couches en une journée.
Il y a 3 ans et 38 jours

Panasonic étend sa capacité de production de pompes à chaleur en République tchèque

Pilsen, République tchèque – Multiplication par 4 de la production européenne de pompes à chaleur air-eau en 2022, par rapport à 2019. L’usine Panasonic de Pilsen, en République tchèque, a commencé à produire ses pompes à chaleur air-eau il y a 3 ans. La production n’a jamais cessé d’augmenter au sein de l’usine tchèque de Panasonic, […]
Il y a 3 ans et 39 jours

Revalorisation de MaPrimeRénov' au 15 avril : quels travaux lancer et à quel coût ?

Cette mesure a été adoptée pour répondre à la flambée des prix de l’énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Pour les familles chauffées au gaz et au fioul, en première ligne face à l'envolée des prix, Effy fait le point sur les solutions les plus efficaces pour contenir leur budget et leur coût.Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "La guerre devrait malheureusement peser lourdement et pour longtemps sur le prix du gaz et du fioul. A l'instant T, personne ne saurait réellement estimer ni jusqu'où ni jusqu'à quand ces prix vont augmenter. Les familles ont donc tout intérêt à envisager dès aujourd'hui des solutions durables pour faire face à l'augmentation des tarifs. Pour soutenir et accélérer leur projet, elles pourront compter, à partir du 15 avril, sur la revalorisation de l’enveloppe de MaPrimeRénov’. L'objectif est de réaliser des économies d'énergie qui permettront de neutraliser au mieux les augmentations, en conservant une même qualité de vie à la maison." Cas n°1. Pour une famille très modeste qui se chauffe au fioul et qui fait face à des tarifs qui ont doubléUne famille de 4 personnes à revenus modestes (≤ 43.472€ en IdF, ≤ 31.359 € hors IdF)Occupe une maison de 100m² classée passoire thermiqueElle se chauffe au fioulSa facture annuelle 2021 était de 2000€ pour une consommation de 2000L / anPour "neutraliser" une hausse de 100 % des tarifs observés à l'heure actuelle, la famille doit opter pour l'isolation thermique des combles perdus et le remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur qui permettent à minima de diviser par deux les consommations énergétiques du logement.Estimation du coût global : des travaux, hors aides : 13.540 eurosMontant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 9.500 eurosMontant du reste à charge : 4.040 eurosFacture 2021 : 2.000 eurosFacture 2022 : (prix fioul + 100% vs 2021) sans réalisation des travaux : 4.000 eurosFacture 2022 en réalisant des travaux : 2.000 euros*Retour sur investissement en année : 2 ans*à prix de l'électricité constantCas n°2. Pour une famille qui se chauffe au gaz, neutraliser une augmentation de 50 % des tarifsUne famille de 4 personnes à revenus intermédiaires, (52.925 < revenus ≤ 79.041€ en IdF,40.201 IdF)Habite un pavillon de 80m² de classe énergétique ESe chauffe au gaz avec une chaudière gaz classiqueSa facture annuelle 2021 était de 1482€ pour une consommation de 14.000 kWh Pour neutraliser une hausse de 50 % des tarifs et réduire au moins de moitié ses consommations énergétiques, la famille doit associer trois actions : l'isolation des combles perdus, l'isolation des sols et l'installation d'une pompe à chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire)Estimation du coût global : des travaux, hors aides : 16.090 eurosMontant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 6.800 eurosMontant du reste à charge : 9.230 eurosFacture 2021 : 1.482 eurosFacture 2022 : (prix fioul + 100% vs 2021) sans réalisation des travaux : 2.223 eurosFacture 2022 en réalisant des travaux : 1.111 eurosRetour sur investissement en année : 8 ansPasser au chauffage bois ou à l'autoconsommation : les Français de plus en plus nombreux à vouloir se détourner des énergies fossiles La flambée des prix des énergies incite en toute logique de très nombreuses familles à se questionner sur leur mode de consommation énergétique à la maison. La guerre en Ukraine a encore exacerbé ces questionnements. Effy a ainsi enregistré une hausse de près de 35% du volume de demandes d'informations en une semaine. Les requêtes révèlent une propension de plus en plus nette des Français à envisager de se détourner des énergies fossiles. Les demandes ciblées sur les pompes à chaleur ont augmenté de près de 70 % ; + 75 % pour les chaudières bois et + 44 % sur l'autoconsommation solaire. Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "On comprend très bien que les Français cherchent des solutions pour s'affranchir de ces hausses des prix de l'énergie qui peuvent peser lourd sur le budget de la famille. Avant de penser à changer d'énergie de chauffage ou à opter pour l'autoconsommation photovoltaïque, nous invitons les familles à vérifier en premier lieu la qualité de l'isolation de leur logement. C'est la première étape d'un projet de rénovation énergétique réussi."
Il y a 3 ans et 39 jours

Les nouveaux barèmes de MaPrimeRénov' pour l'installation de chauffage fonctionnant aux EnR sont parus

La hausse des forfaits de MaPrimeRénov' pour l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables est désormais confirmée. Un arrêté paru au Journal officiel du 12 avril 2022 annonce la hausse de 1.000 euros pour les forfaits concernés pour les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs et les autres titulaires d'un droit réel immobilier conférant l'usage d'un logement. L'arrêté sépare en deux catégories les demandes de prime concernées :Les demandes de primes déposées entre le 15 avril 2022 et le 31 décembre 2022.Les demandes de primes déposées à partir du 1er janvier 2023.Pour les dossiers de demande de prime déposés entre le 12 avril 2022 et le 31 décembre 2022, les montants de forfaits seront les suivants :Chaudières à alimentation automatique fonctionnant au bois ou autres biomasse : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Chaudières à alimentation manuelle fonctionnant au bois ou autres biomasse : 9.000 euros pour les ménages très modestes, 7.500 euros pour les ménages modestes,4.000 euros pour les ménages intermédiaires.Équipements de production de chauffage fonctionnant à l'énergie solaire thermique : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Pompes à chaleur géothermiques ou solarothermiques : 11.000 euros pour les ménages très modestes, 9.000 euros pour les ménages modestes,5.000 euros pour les ménages intermédiaires.Pompe à chaleur air/ eau : 5.000 euros pour les ménages très modestes, 4.000 euros pour les ménages modestes, 3.000 euros pour les ménages intermédiaires.Ce même arrêté a entériné l'arrêt du financement de l'installation des chaudières au gaz à haute performance énergétique à partir du 1er janvier 2023.
Il y a 3 ans et 39 jours

Viessmann et Isolation by Tryba s'associent pour la rénovation énergétique globale

Un partenariat évident pour ces deux entreprises familiales, références sur leurs marchés et partageant des fondamentaux communs, comme expertise et savoir-faire, qualité et performances des produits et de la relation client. Cette innovante offre commune déployée sur tout l’Hexagone à partir du 1er mars 2022 au travers des 16 centres ISOLATION by TRYBA, propose en effet aux particuliers un interlocuteur unique et expert, afin de mener, en toute confiance, une rénovation énergétique globale réussie de leur habitat. Des travaux qui seront sources d’économies bien sûr, mais également d’un confort optimal et d’un bien immobilier revalorisé.Isolation par l’extérieur, ravalement de façade, bardages, isolation des combles, ventilation et désormais génie climatique (avec des solutions en pompes à chaleur, climatisation, eau chaude solaire), constituent autant de réponses pour une rénovation de qualité, certifiée par des organismes externes réputés (CERTIBAT RGE).Rappelons qu’à partir de 2022 et suite notamment aux évolutions visant les conditions à respecter pour la rénovation énergétique globale en maison individuelle, il devient impératif de déployer une approche globale mettant en œuvre un bouquet de travaux, optimal sur le plan technico-économique, afin de bénéficier d’aides financières, notamment des CEE.
Il y a 3 ans et 39 jours

Chauffage et rafraîchissement : Acova FASSANE NEO, le radiateur réversible double fonction

Portées par les aides de l’état et la RE2020 pour favoriser la rénovation énergétique tout en visant la neutralité carbone, les PAC ont le vent en poupe et notamment les modèles air/eau dont les ventes ont augmenté de 57% en 2021 selon les derniers chiffres publiés par UNICLIMA. Offrant un rendement particulièrement élevé, le radiateur Acova FASSANE NEO a été spécialement conçu pour s’intégrer à ces installations basse température, en constructions neuves ou en rénovation. Utilisé avec une PAC air/eau réversible ou géothermique, il bénéficie ainsi d’une double fonction : il chauffe en hiver et rafraîchit aussi l’habitat en été ! LE CONFORT SANS CONCESSION À BASSE TEMPÉRATURE L’installation d’une pompe à chaleur nécessite des radiateurs aux performances élevées pour optimiser leur rendement et garantir des économies d’énergie. Bénéficiant de la technologie NEO, Nouvelles Energies Optimisées, le radiateur réversible Acova FASSANE NEO combine la puissance de la convection et le confort du rayonnement pour offrir la température souhaitée de manière réactive. ACOVA FASSANE NEO ET PAC, DES TEMPÉRATURES AGRÉABLES TOUT AU LONG DE L’ANNÉE Confort d’hiver En mode chauffage central, Acova Fassane Neo, alimenté par une PAC air/eau réversible ou géothermique, fonctionne comme un radiateur traditionnel. Le réglage des ventilateurs s’effectue en fonction de la puissance recherchée (3 vitesses au choix). Ils s’activent lorsque la température d’arrivée d’eau est supérieure à 25°C et la température de l’air est au moins 2° C inférieure à celle-ci. Lorsque l’écart est minime, les ventilateurs s’arrêtent. Confort d’été Durant les jours de fortes chaleurs, le radiateur Acova Fassane Neo, raccordé à ces types de pompes à chaleur, rafraîchit alors l’intérieur de l’habitat. Les ventilateurs s’allument lorsque la température de l’eau rafraîchie est inférieure à 21°C et la température de l’air au moins 2°C supérieure à celle-ci. A l’inverse, ils s’éteignent lorsque la température de l’eau de refroidissement dépasse les 21°C ou lorsque la température de l’air approche celle de l’eau à 2°C. Deux fois plus compact qu’un radiateur traditionnel à puissance équivalente, Acova FASSANE NEO permet de chauffer et rafraîchir de très grands volumes avec des modèles de pompes à chaleur basse température (air/eau réversible ou géothermique) dotées d’un meilleur coefficient de performance, jusqu’ici réservé au plancher chauffant et ventilo-convecteurs. LA PUISSANCE DE LA CONVECTION ET LE CONFORT DU RAYONNEMENT Horizontal ou vertical, il est composé en face avant d’un corps de chauffe entièrement irrigué d’eau qui délivre sa puissance en privilégiant le rayonnement. En partie arrière, un échangeur en cuivre et aluminium performant est associé à des ventilateurs ultra-plats qui, activés, génèrent un flux d’air à contre-courant de l’échangeur pour une meilleure efficacité thermique et une convection accélérée. Pour un confort parfait, le brassage d’air est imperceptible. Enfin, une attention particulière a été portée sur l’acoustique. Deux isolants phoniques encadrent l’échangeur pour le rendre quasi-silencieux. LA QUALITÉ SIGNÉE ACOVA Fabriquée en France, cette solution de chauffage et de rafraîchissement innovante bénéficie de la qualité reconnue des radiateurs décoratifs de la marque Acova : . profil allégé grâce à ses lignes bizeautées, . tête thermostatique et insert design, . habillage latéral et grilles de sorties d’air en acier, . disponible dans les 46 teintes du nuancier Acova. http://www.acova.fr/
Il y a 3 ans et 40 jours

Plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR, une hausse de près de 50% depuis 2019

En cette période de crise énergétique et d’incertitude quant aux approvisionnements, il ressort du baromètre que plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR (37%). Un chiffre en augmentation de presque 50% par rapport à 2019 (puisque 25% l’envisageaient il y a 3 ans) et qui fait échos aux 90% des Français qui constatent une augmentation de leur facture d’énergie depuis 12 mois et aux 77% qui jugent que des équipements EnR pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude peut avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat.Face à la crise, plus d’1 français sur 3 envisagent de s’équiper en EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité de leur foyer 44% des Français sont équipés d’au moins une solution EnR dans leur logement (= 2021)Les solutions EnR les plus installées : Les solutions bois : insert (16%), poêle (15%)Le chauffe-eau thermodynamique (13%)Les pompes à chaleur (11%) 77% jugent que les équipements EnR peuvent avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat à l’usage. 87% estiment cependant que les EnR sont chères à l’achat. C'est un investissement.4 Français sur 5 estiment que la transition énergétique du pays passe par un mix-énergétique associant EnR et énergies conventionnelles (nucléaire, gaz…) 95% font confiance à au moins un des équipements EnR pour la production de leur chauffage, eau chaude et électricité Les français considèrent que les énergies renouvelables peuvent assurer la transition énergétique de leur logement4 Français sur 5 : Permettent de se sentir bien chez soi (82%)Sont respectueuses de l’environnement (79%)3 Français sur 4 estiment que les EnR : Sont incontournables pour améliorer la performance énergétique de l’habitat (75%) 60% estiment néanmoins que les EnR ne fonctionnent pas toute l’année L’écosystème de la rénovation énergétique inspire de plus en plus confiance aux français qui reclament une simplification des dispositifs 69% ont confiance dans les installateurs (+4 points v. 2021)79% pensent qu'un label ou une qualification est une marque de confiance (+2 points v. 2021)76% considèrent la mention RGE comme de confiance (+1 point v. 2021)71% ont confiance dans un installateur près de chez eux (+1 point v. 2021)47% réclament une simplification des dispositifs d’incitation et d’aide
Il y a 3 ans et 40 jours

37% des français envisagent d’équiper leur logement en EnR, une hausse de près de 50% depuis 2019

En cette période de crise énergétique et d’incertitude quant aux approvisionnements, il ressort du baromètre que plus d’un Français sur trois envisagent d’équiper leur logement en EnR (37%). Un chiffre en augmentation de presque 50% par rapport à 2019 (puisque 25% l’envisageaient il y a 3 ans) et qui fait échos aux 90% des Français qui constatent une augmentation de leur facture d’énergie depuis 12 mois et aux 77% qui jugent que des équipements EnR pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude peut avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat.Face à la crise, plus d’1 français sur 3 envisagent de s’équiper en EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité de leur foyer 44% des Français sont équipés d’au moins une solution EnR dans leur logement (= 2021)Les solutions EnR les plus installées : Les solutions bois : insert (16%), poêle (15%)Le chauffe-eau thermodynamique (13%)Les pompes à chaleur (11%) 77% jugent que les équipements EnR peuvent avoir un impact positif sur leur pouvoir d’achat à l’usage. 87% estiment cependant que les EnR sont chères à l’achat. C'est un investissement.4 Français sur 5 estiment que la transition énergétique du pays passe par un mix-énergétique associant EnR et énergies conventionnelles (nucléaire, gaz…) 95% font confiance à au moins un des équipements EnR pour la production de leur chauffage, eau chaude et électricité Les français considèrent que les énergies renouvelables peuvent assurer la transition énergétique de leur logement4 Français sur 5 : Permettent de se sentir bien chez soi (82%)Sont respectueuses de l’environnement (79%)3 Français sur 4 estiment que les EnR : Sont incontournables pour améliorer la performance énergétique de l’habitat (75%) 60% estiment néanmoins que les EnR ne fonctionnent pas toute l’année L’écosystème de la rénovation énergétique inspire de plus en plus confiance aux français qui reclament une simplification des dispositifs 69% ont confiance dans les installateurs (+4 points v. 2021)79% pensent qu'un label ou une qualification est une marque de confiance (+2 points v. 2021)76% considèrent la mention RGE comme de confiance (+1 point v. 2021)71% ont confiance dans un installateur près de chez eux (+1 point v. 2021)47% réclament une simplification des dispositifs d’incitation et d’aide
Il y a 3 ans et 40 jours

Les nouvelles pompes à chaleur air/eau au R32, au R454C ou au R290 arrivent sur le marché français

Pilot&eacute;es par inverter, utilisant le R32 &agrave; faible GWP ou le R290, au GWP extr&ecirc;mement faible, monophas&eacute;es ou triphas&eacute;es, syst&eacute;matiquement connect&eacute;es, les nouvelles pompes &agrave; chaleur sont disponibles. (Illustration&nbsp;&copy;Mitsubishi Electric)
Il y a 3 ans et 44 jours

Francis Kéré récompensé par le prix Pritzker 2022

Francis Kéré a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du Burkina-Faso. [©Kéré Architecture] Le prix Pritzker 2022 connaît son vainqueur. L’architecte germano-burkinabé Francis Kéré reçoit ainsi la précieuse distinction. Et c’est Tom Pritzker, le président de la Fondation Hyatt, qui a annoncé le lauréat de ce prix considéré, comme le plus prestigieux en matière d’architecture. Né au Gando au Burkina Faso, Francis Kéré transforme les sociétés à travers l’architecture. Ses méthodes de travail se connectent aux régions dans lesquelles il exerce grâce à l’utilisation de matériaux locaux, respectueux de l’environnement. Francis Kéré est à l’origine d’institutions scolaires contemporaines, d’établissements de santé ou encore de logements professionnels au Burkina Faso. Il s’intéresse aux territoires où les ressources sont fragiles. «&nbsp;Tout le monde mérite la qualité, tout le monde mérite le luxe et le confort, souligne Francis Kéré. Et les préoccupations liées au climat et à la rareté nous touchent tous.&nbsp;» Et Tom Pritzker d’ajouter&nbsp;: « Francis Kéré est un pionnier de l&rsquo;architecture durable pour les habitants des terres d&rsquo;extrêmes raretés. Il est à la fois architecte et serviteur. Améliorant la vie et les expériences d&rsquo;innombrables citoyens dans une région du monde parfois oubliée ». L’impact de Francis Kéré Tout a commencé en 2001, où la rénovation d’une école primaire du Gando, au Burkina Faso, a dévoilé les bases de la philosophie de Francis Kéré. En effet, l’architecte voulait bâtir un établissement pour répondre à un besoin essentiel de la communauté. Mais aussi, pour remédier aux inégalités sociales. Il voulait concevoir une infrastructure capable de lutter contre la chaleur extrême et les mauvaises conditions d’éclairages liées aux ressources limitées. Pour cela, il a collecté des fonds à l’échelle internationale. Tout en créant des opportunités pour les citoyens d’accéder à une formation professionnelle artisanale. Lire aussi : Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal reçoivent le prix Pritzker 2021 Pour la réalisation de l’école, Francis Kéré a utilisé une argile locale renforcée par du ciment pour former des briques aux propriétés thermiques bioclimatiques. Retenant ainsi l’air frais à l’intérieur, tout en permettant à la chaleur de s’échapper à travers le plafond. Cela a permis une ventilation sans interventions mécaniques. Le succès de ce projet a fait passer le nombre d’élèves de l’école de 120 à 700 élèves. S’en est suivi ensuite la construction de logements pour les enseignants en 2004, une extension de l’école, en 2008 et d’une bibliothèque, en 2019. L’impact de Francis Kéré sur l’architecture du Burkina Faso a suscité l’intérêt du gouvernement burkinabé. En effet, il a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du pays. Après un soulèvement en 2014 qui a détruit l’ancienne structure, l’architecte a conçu un bâtiment pyramidal en gradins et en treillis. Le projet constitue l’un des plus ambitieux de Francis Kéré. Enfin, de nombreuses œuvres construites par Kéré se situent sur le continent africain. Certaines se situent dans des pays comme le Kenya, le Mali, le Mozambique, la République du Bénin ou le Soudan. Des pavillons ont aussi été imaginés en Allemagne, au Danemark, aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse. Parmi les réalisations importantes figurent Xylem au Tippet Rise Art Center (2019, Montana, Etats-Unis), le Parc national du Mali (2010, Bamako, Mali) et l’Opéra Village (Phase I, 2010, Laongo, Burkina Faso).
Il y a 3 ans et 45 jours

Compacte, verte et sans voiture, la ville idéale pour le climat

Les zones urbaines représentent déjà environ 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, note le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi.Et avec l'urbanisation galopante dans ce XXIe siècle qui "sera le siècle urbain", avec près de 7 milliards de citadins en 2050, ces émissions pourraient exploser si rien n'est fait pour décarboner les villes existantes et organiser différemment celles qui sortiront de terre."Bien que l'urbanisation soit une tendance mondiale souvent associée à l'augmentation des revenus et de la consommation", et donc potentiellement des émissions, "la concentration des gens et des activités est une opportunité pour améliorer l'efficacité des ressources et décarboner à grande échelle", insiste le Giec.Parce qu'à niveau de consommation égal, un habitant des villes requiert moins d'énergie que son voisin des campagnes, "grâce à la plus grande densité qui permet le partage des infrastructures et des services, et des économies d'échelle".Partant de ce principe, le Giec dessine le portrait d'une ville future bas-carbone qui serait d'abord "compacte", c'est-à-dire avec une densité relativement élevée sans s'étaler à l'infini, limitant les trajets entre domicile, travail et services."Des grandes villes organisées autour de plus petites communautés", commente Diana Reckien, de l'université néerlandaise de Twente, qui a participé à un rapport précédent du Giec. "Quatre pâtés de maison, avec seulement des petites rues, un marché ou un parc au milieu, et tous les services, alimentation, médecin, coiffeur...", explique-t-elle à l'AFP.Et ensuite, de quartier en quartier "un système de transport efficace" et abordable, plaide-t-elle, prenant Berlin en exemple ces dernières années. Le but ultime: "limiter au maximum les voitures et réduire la nécessité pour tous les foyers de posséder une voiture".Autres couleurs primordiales de cette palette urbaine bas-carbone: le vert et le bleu.Forêts urbaines, arbres dans les rues, toitures et façades végétalisées, surfaces perméables, points d'eau... Ces "infrastructures vertes et bleues" peuvent non seulement aider les villes à absorber du carbone, mais aussi à l'adaptation aux impacts du réchauffement.Plus de végétation permet par exemple de réduire les effets des îlots de chaleur urbains qui rendent les villes bétonnées encore plus suffocantes lors des canicules, qui se multiplient.Pour des générations"Les villes doivent combiner des efforts d'atténuation et les efforts d'adaptation qui peuvent créer des bénéfices locaux visibles", plaide Tadashi Matsumoto, expert à l'OCDE, pas impliqué dans le rapport."Si vous parlez aux citoyens seulement de mesures pour réduire les émissions, ils pourraient ne pas voir ça comme une priorité, mais si vous leur parlez inondations ou îlot de chaleur urbain, ça peut devenir leur problème", dit-il à l'AFP. Et ainsi les convaincre plus facilement.Il est important que les gens "sachent pourquoi les choses sont faites, et comment cela peut améliorer leur vie. D'autant que c'est souvent payé par leurs impôts", poursuit Diana Reckien, qui voit les villes comme un "lieu idéal d'expérimentation".Mais pour devenir réelles, ces futures villes bas-carbone n'ont pas toutes les mêmes défis à relever, note le rapport du Giec qui distingue trois catégories de zones urbaines.Les "villes établies" devront remplacer ou moderniser le bâti existant, tout en encourageant l'évolution des modes de transports et l'électrification du système énergétique urbain.Les "villes à croissance rapide" devront planifier pour maintenir de courtes distances entre domicile et travail. Et enfin les villes nouvelles ou émergentes, en partant de zéro, ont "un potentiel sans égal de devenir bas-carbone ou neutre"."Une part importante des infrastructures urbaines qui seront en place en 2050 ne sont pas encore construites", insiste le Giec, évoquant le potentiel des zones d'habitations informelles où vivent plus de 880 millions de personnes.Alors il faut le faire bien du premier coup pour éviter d'avoir à tout réaménager plus tard. "La façon dont ces nouvelles villes de demain seront conçues et construites verrouillera les comportements énergétiques urbains pour des décennies, voire des générations".
Il y a 3 ans et 46 jours

68% des Français déclarent ne pas être accompagnés par leur banquier sur la rénovation énergétique

A partir du 15 avril 2022 et jusqu’à la fin de l’année, le montant de MaPrimeRénov’, accordée pour remplacer les chaudières fioul et gaz par un système de chauffage vertueux, sera augmenté de 1.000 euros. Une mesure bienvenue pour les familles, mais qui ne suffira pas pour leur permettre d’engager une transformation profonde des passoires thermiques - et donc de faire des économies conséquentes sur le long terme.Un sondage Pretto/ Happydemics (réalisé du 24 février au 8 mars 2022 auprès de 1.053 personnes) démontre que les Français sont aujourd'hui nombreux à porter un vif intérêt à la rénovation énergétique, mais admettent manquer d’accompagnement. Un enjeu pourtant central pour les propriétaires - occupants et bailleurs - puisque qu’à partir de 2023 les logements F et G seront exclus du parc locatif.68% des Français déclarent ne pas être accompagnés par leur banquier sur la rénovation énergétiqueD’après un récent sondage Pretto/Happydemics, 52% des Français sont attentifs au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) - 28% des Français sont assez attentifs au DPE/ très à 24%. Seuls 18% des sondés ignorent ce qu’est le dispositif.Malgré cette attention particulière, ils sont 47% à ne pas connaître les aides et dispositifs à la rénovation énergétique. Ils sont même 20% à attendre une meilleure aide sur ce point de la part des candidats à la présidentielle “pour les logements et immeubles”.Outre une méconnaissance globale des différents dispositifs d’aides en particulier celles en banque, 68% des sondés déclarent que leur conseiller bancaire n’a pas su leur fournir de conseil sur les dispositifs de financement.”L’intérêt accru autour du DPE s’explique par une volonté des Français de réduire leur facture énergétique - notamment dans un contexte inflationniste. Cependant, pour plusieurs raisons, ils se sentent démunis car ils ne savent pas vers qui se tourner pour avoir une meilleure connaissance des dispositifs qui existent pour les aider à la rénovation énergétique de leur logement”, explique Pierre Chapon, co-fondateur de Pretto.Les banques sont conscientes du sujet mais sont encore loin d’être mobilisées à 100%Le manque d’accompagnement pointé par les Français s’explique en partie par une mobilisation très progressive des banques sur ces sujets. En effet, elles sont conscientes des enjeux autour du DPE, et plus globalement sur la rénovation énergétique, mais éprouvent encore des difficultés à bien identifier la composition de leur portefeuille. Un manque de visibilité qui ne permet pas d’identifier la part des DPE des biens classés F et G.A cela vient s’ajouter une difficulté à maîtriser certaines aides. "L'éco-PTZ peut présenter certaines difficultés de traitement pour des acteurs bancaires, notamment en raison du processus administratif”, rappelle Pierre Chapon.Cependant, les banques commencent à se mettre en ordre de bataille, à travers notamment:des actions de sensibilisation en interne auprès de leurs conseillers,la mise en place d’une politique de RSE,le conditionnement du financement de biens classés F et G à des travaux de rénovation énergétique.Il faut inciter les acteurs du financement à accélérer la rénovation énergétiquePour Frédéric Utzmann, Président d’Effy : “Aux côtés de l’État et des fournisseurs d’énergie, la place des banques dans le financement de la rénovation énergétique est encore trop souvent négligée. Elles sont pourtant en première ligne lors de l’achat d’un bien immobilier. Leur implication dans le financement de la rénovation énergétique est essentielle pour éviter la dévalorisation patrimoniale de ces biens et, demain, l’interdiction de leur mise en location après les récentes évolutions du DPE. Nous sommes convaincus que des leviers financiers et incitatifs peuvent être facilement actionnés pour leur permettre de se saisir pleinement du sujet”.Afin d’inciter les banques à se mobiliser davantage en faveur du financement de la rénovation énergétique, Pretto et Effy ont esquissé 3 propositions simples et efficientes :Relever le taux maximum d’endettement à 37% ou 38 % pour l’octroi d’un crédit immobilier afin de permettre le financement de travaux de rénovation énergétique. Interrogées par Pretto, certaines banques considèrent envisageable de permettre à la seule enveloppe travaux de dépasser les 35% d’endettement.Inciter les banques à proposer davantage l’éco-PTZ en augmentant de manière significative leur rémunération en contrepartie d’une obligation quantitative dans la distribution de ce prêt.Intégrer les activités de Retail banking à la démarche environnementale des banques : leur mobilisation autour des enjeux de rénovation énergétique des logements pourrait représenter un levier majeur de réduction de leur empreinte carbone.
Il y a 3 ans et 46 jours

WoodTechno, le granulé de bois en circuit court

La société WoodTechno, créée fin 2021 dans le Cantal, a été présentée jeudi 24 mars par l'incubateur Pulsalys, qui accompagne son projet, sur le campus universitaire de la Doua à Villeurbanne.Elle est née de la rencontre entre un professionnel de la filière et un chercheur du laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (universités de Saint-Étienne et Lyon, Insa et CNRS).L'idée ? Utiliser pour le bois la technologie de l'extrusion, employée ordinairement en plasturgie. Ce procédé thermomécanique consiste à faire avancer un matériau dans un tube, boyau ou profilé, aux dimensions du produit à obtenir, en jouant sur la pression et la température pour le transformer durant sa progression.Un défi "car l'extrusion est faite pour des matériaux qui réagissent à la chaleur, alors que le bois n'aime pas ça", souligne José Brunet, président de WoodTechno, basée près de Saint-Flour où il possède une scierie. Dix-huit mois de recherche "ont permis de démontrer que nous étions en capacité d'extruder du bois pour produire des granulés à destination du marché du chauffage", grâce à des innovations qui ont été brevetées.Cette technologie peut être utilisée pour les feuillus comme les résineux, alors que les granulés viennent pour l'heure des seuls résineux, les feuillus - au bois plus dur - s'adaptant mal aux presses à galets traditionnelles.Autres atouts : le granulé obtenu a un pouvoir calorifique renforcé, il est moins cher à produire et le procédé mis au point est "accessible à toutes tailles de scieries", alors que de gros investissements sont actuellement nécessaires."Beaucoup de petites et moyennes scieries doivent vendre leurs résidus à de gros acteurs économiques, sans valeur ajoutée", explique José Brunet. L'objectif de WoodTechno est de permettre à ces PME de produire leurs propres granulés pour les vendre localement, "au plus près des forêts et des consommateurs".Le marché est en pleine croissance, les ventes de chaudières à granulés ayant doublé l'an dernier en France selon la filière. La consommation en Europe s'élève à 30 millions de tonnes par an, dont 23 produites sur le continent.WoodTechno, soutenue par la Région et la BPI, cherche à lever 700.000 euros pour installer un pilote semi-industriel à Saint-Étienne et produire 300 kilos de granulés à l'heure début 2023 - avant un démonstrateur dans le Cantal, d'une capacité de 4 tonnes par heure, à l'horizon 2024.
Il y a 3 ans et 46 jours

Balance connectée testo 560i pour une charge automatique, rapide et précise, des installations frigorifiques et des pompes à chaleur

Lors de la mise en service et la maintenance d’une installation frigorifique ou d’une pompe à chaleur, les techniciens utilisaient jusqu’alors une balance pour la charger en fluides frigorigènes. Cette étape cruciale nécessitait toute leur attention. Aujourd’hui, Testo, leader des appareils de mesure, révolutionne la charge des installations frigorifiques et des pompes à chaleur avec [&hellip;]
Il y a 3 ans et 46 jours

YUKAI, la nouvelle pompe à chaleur air-air réversible Toshiba : le confort à portée de tous !

Toshiba Solutions de Chauffage & Climatisation lance YUKAI : une pompe à chaleur air-air réversible, de conception japonaise, qui se démarque par un excellent rapport qualité-prix pour un confort optimal, été comme hiver.&nbsp; En associant les termes Yu (en japonais, plaisant) et Kai (signifiant confort), ce produit constitue LA solution économique idéale pour les constructions [&hellip;]
Il y a 3 ans et 47 jours

Eau et changement climatique : entre urgence et résilience

Décliné simultanément dans 16 régions de France par les délégations territoriales de l’organisation professionnelle, cet évènement national était placé sur le thème « Eau et changement climatique : entre urgence et résilience ».Interviewée en duplex par le Président des Canalisateurs Alain GRIZAUD, la célèbre hydrologue Emma HAZIZA a rappelé les impacts du changement climatique sur les ressources en eau douce française qui ont vu apparaitre en 2020 les premiers conflits d’usages. Dans cet inquiétant contexte, syndicats et régies des eaux, représentants locaux de la maitrise d’œuvre et de la maitrise d’ouvrage ont témoigné de leur engagement, pour préserver une ressource en eau de plus en plus rare, et pour maintenir impérativement la qualité des infrastructures de réseaux d’eau potable et leur pérennité.« Avec le changement climatique, l’équilibre du cycle de l’eau douce est en danger dans notre département ! Les nappes phréatiques sont fragiles, elles accusent une diminution de 20% en moyenne chaque année » alerte Régis RIQUE délégué départemental Allier des Canalisateurs Auvergne. Ce constat a été illustré par l'hydrologue Emma HAZIZA.Un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour ! « Il y a toujours eu des épisodes climatiques extrêmes dans l'histoire » rappelle en préambule la scientifique. Mais au-delà de la variabilité naturelle, Emma HAZIZA note des phénomènes nouveaux : « On est maintenant face à des paramètres qui sont de l'impensable, de l'impossible. » Des signes sont apparus à partir de 2014 jusqu'à la « cassure » de 2017 où la sécheresse a duré jusqu'à fin décembre avant de basculer en 2018, sur trois semaines de pluies provoquant une crue de la Seine, pour se prolonger en 2019 par des chaleurs historiques de 42 ºC à Paris et 46ºC dans le Gard puis par des feux de champs en Picardie en 2020 avec des premiers conflits… d’usage de l’eau ! Et 2021, marquée par des dômes de chaleur ayant provoqué épisodes pluvieux et crues dévastatrices en Allemagne et en Belgique ! Pourquoi de telles variations ? « Parce que l'eau est instable. Plus les sécheresses sont intenses, plus l'eau s'accumule dans l'atmosphère alors qu'elle n'est pas capable d'y rester », répond la scientifique. Or un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour (nourriture, hygiène, déplacements, etc.) : les besoins sont colossaux. « Derrière tout ce qu’on achète se cache de l’eau, de l’eau « indirecte ». Et quand l’eau « indirecte » commence à manquer, cela influe sur les prix ». Blé, énergie… tout dépend de l’eau. Car une calorie nécessite un litre d’eau pour être produite ! Sécuriser et renouveler les réseaux d’eauAvec les Assises de l’eau sur le petit et le grand cycle de l’eau d’août 2019, une véritable prise de conscience a été actée. Depuis la crise sanitaire, le plan de relance national de 2021 a réactivé la nécessité de la sécurisation des réseaux. Au niveau régional, c’est entre 20% et 25% de l’eau traitée qui repart dans la nature faute de renouvellement des réseaux ! » s’alarme Stéphane GRAUPNER, délégué régional Rhône-Alpes Canalisateurs du Sud-Est, en soulignant avec Jean-Luc GARCIA, président de Canalisateurs Auvergne le besoin de sécuriser la ressource en eau et ses financements.Gestion de l’eau sur les territoiresSavoir se réorganiserAvec la loi NOTRe, la gestion de l’eau est devenue compétence communautaire au 1er janvier 2020. Loire Forez Agglomération (87 communes) par exemple hérite ainsi de 1 890 km de réseau, 140 réservoirs, 22 sites de forage et 40 stations de pompage sur un territoire où cohabitaient 47 gestionnaires de l’eau, avant le transfert de compétence… « Nous avons travaillé sur les dynamiques locales, ce qui a permis de réorganiser un modèle plus collaboratif entre les territoires » souligne Patrice COUCHAUD, Vice-Président de Loire-Forez Agglomération. Avec cette nouvelle organisation, la collectivité va harmoniser le prix de l’eau d’ici 2026. « Dans cinq ans, tous les abonnés paieront légèrement plus cher leur mètre cube d’eau. Cette légère hausse financera un plan d'investissement pluriannuel pour mettre à niveau nos infrastructures ! » souligne l’élu qui prévoit d'investir 5,7 millions € pour refaire ses canalisations les plus âgées.Jouer collectif et investir« Il y a urgence ! » alerte Denis DELHOMME, administrateur de CINOV Ingénierie. « Il est nécessaire d’investir dans le renouvellement des réseaux ! Seulement 0,6%* des réseaux sont renouvelés par an en France ! Ce n’est pas suffisant. A ce rythme, il faut 150 ans pour renouveler la totalité des réseaux ! » (*sources SISPEA 2019) ajoute le représentant des maitres d’œuvre qui encourage les collectivités à signer des accords-cadres, à faire appel aux cabinets d’ingénierie pour continuer à innover, trouver de nouveaux outils, rechercher les fuites… et investir dans le renouvellement des infrastructures en eau en encourageant les élus à faire de l’eau un pilier de leur politique.Avec un taux de rendement du réseau d'eau de 84%, le département de l’Allier est au-dessus de la moyenne nationale (80%). Selon François LIPONNE, Directeur général délégué au Cycle de l'Eau à Vichy Communauté, ce « bon résultat » s’explique par la structuration très ancienne de la maîtrise d'ouvrage, surtout en secteur rural. Dès les années 50-60, les communes rurales se sont regroupées en syndicats de plusieurs dizaines de communes, ce qui leur a permis d’avoir la capacité technique de pouvoir gérer ses équipements et les maintenir en bon état.« Grâce à cette force de frappe collective, une dynamique forte de renouvellement des réseaux s’est engagée et le mouvement est bien en marche ! Le département a un rôle majeur dans l’aménagement technique » ajoute-il. Le Conseil Départemental de l’Allier prévoit en effet d’investir entre 200 à 250 millions d'€ pour les réseaux d’eau sur les 25 ans à venir : sécurisation, capacités de production supplémentaires, création de nouveaux réseaux avec gros diamètres pour amener l'eau à tout point du département avec groupes de pompage et réservoirs de secours. Du Val de Loire au Val d'Allier, du Val d'Allier au Val de Cher, le département sera interconnecté… en eau.Vichy Communauté fera des investissements marqués sur le cycle de l’eau avec 6 millions € au total pour la rive gauche de l’Allier, le Sichon et l’aménagement des bases de loisirs/tourisme de Saint-Yorre, Abrest et Saint-Germain-Billy, soit près de 15% de son budget d’investissement 2022.Plusieurs autres organisations ont lancé leur schéma directeur d'alimentation en eau potable qui a permis de bâtir un programme pluriannuel d'investissement, suite à l’étude patrimoniale de leur réseau, comme le témoigne Guillaume DAUPHANT, Vice-Président du Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable Basse Limagne, dans le Puy de Dôme.Innover et formerAméliorer la performance des réseaux et mieux gérer la ressource en eau est possible grâce à l’apport de l’innovation. « La généralisation des détecteurs de fuite avec puces RFID et l’utilisation accentuée de logiciels de gestion prédictive viennent renforcer efficacement les outils actuels de surveillance (télégestion) et de comptages sectoriels » souligne François LIPONNE qui met l’accent sur la formation des agents qui permet de les impliquer sur des « métiers passion » en les faisant monter en compétence. L’agglomération de Vichy travaille également sur des nouveaux aménagements pour réduire la pollution des sols d’origine agricole, qui passe par des procédés innovants de filtration d’eau.Faire de la pédagogie pour « rendre visible l’invisible » et agir sur les territoiresPrix de l’eau et communicationSelon le Vice-Président du SIAEP Basse Limagne, le prix de l’eau et la communication qui en découle sont au cœur des problématiques : le prix de l’eau est un indicateur important pour les collectivités locales et son impact psychologique est fort. « Mais parler de prix de gestion de l’eau plutôt que du prix de l’eau serait plus juste ! Car cela permettrait de mettre de la valeur sur l’ensemble des acteurs de l’eau, entreprises, maitrise d’œuvre, maitrise d’ouvrage, élus locaux, régies et syndicats dont le travail de qualité demeure capital et encore trop inconnu, voire… invisible ! ».Les territoires Eau-Responsables en Auvergne-Rhône-AlpesEchanger, communiquer et partager. C’est l’enjeu des nécessaires échanges d’expériences à encourager entre collectivités au niveau national qui permettent de mutualiser les pratiques. C’est aussi l’enjeu de stratégies « Eau » récemment mises en place au niveau régional par plusieurs collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes engagées pour des territoires "Eau-Responsables" dossier téléchargeable ICI coordonnés par le Groupe de Recherche, Animation technique et Information sur l'Eau (GRAIE) et l’Association scientifique et technique pour l'eau et l'environnement (ASTEE).La maitrise d’œuvre et l’action pédagogique constituent des fondamentaux dans la connaissance du réseau d’eau par les collectivités. « La généralisation de territoires "Eau-Responsables" à l’échelle régionale permettrait par exemple de retrouver une eau durable et saine, de recharger les nappes souterraines, d’améliorer la qualité de vie en zone urbaine et de mieux gérer le risque inondation, comme c’est le cas dans la vingtaine de territoires Eau Responsables actuels » souligne Patrice COUCHAUD. Ce sont des bonnes réponses à l’urgence climatique !En cette Journée Mondiale de l’Eau et pour clôturer ces échanges, Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne Rhône-Alpes rappelle que la profession est particulièrement engagée dans la décarbonation et travaille, au niveau national, sur les projets de réutilisation des eaux usées (re-use) afin de faciliter leur mise en œuvre.En remerciant l’ensemble des intervenants pour la qualité des échanges, Michel REGUILLON , président des Canalisateurs du Sud-Est, souligne l’importance de préserver ces rendez-vous professionnels qui permettent « de dialoguer, de rester solidaire face aux problématiques que nous rencontrons, et aussi de renforcer le partenariat entre nos entreprises, les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre pour une gestion de l’eau à la hauteur des enjeux climatique actuels. »
Il y a 3 ans et 47 jours

Accélérer le développement de la PAC hybride, une solution méconnue pour décarboner le bâtiment

L’occasion pour ces deux acteurs de rappeler les trois chantiers clés concernant le gaz dans le bâtiment pour atteindre la neutralité carbone à 2050 : la diminution drastique (de l’ordre de 60%) des consommations de gaz, le verdissement du gaz pour atteindre 100% de gaz renouvelable et le développement accéléré de la pompe à chaleur (PAC) hybride afin de limiter la pointe électrique hivernale. « Alors que la décarbonation dans le bâtiment est systématiquement associée à l’électrification massive des usages, il est urgent de rappeler que la France est le pays d’Europe le plus thermosensible électriquement » alerte Bernard Aulagne, Président de Coénove. Ne perdons pas de vue que le gaz, de plus en plus renouvelable, couvre actuellement jusqu’à 40% des besoins de puissance en hiver et que le bâtiment est responsable de 60 à 70% de la pointe électrique hivernale du fait du développement du chauffage électrique. Au-delà du fait que la technologie ne le permette pas dans toutes les configurations de bâtiment, le remplacement systématique des chaudières gaz par des PAC électriques dans les logements aurait donc des conséquences importantes sur l’équilibre offre/demande déjà tendu chaque année à l’approche de l’hiver. Il existe pourtant une solution méconnue, répondant à l’ensemble des enjeux de la transition énergétique en termes de résilience, de flexibilité, de souveraineté, de pouvoir d’achat et d’environnement : la pompe à chaleur hybride. La PAC hybride est d’ailleurs reconnue comme un vecteur indispensable à la réussite de la transition énergétique dans les visions prospectives à 2050 des acteurs majeurs de l’énergie (RTE, ADEME…). Cette solution, compatible avec le développement des énergies renouvelables, et notamment à l’utilisation de biométhane dans la chaudière, apporte aussi des bénéfices immédiats pour l'environnement, avec 30 à 40% de réduction des consommations et jusqu’à 80% des gaz à effets de serre. Elle bénéficie d’aides financières similaires à celles de la PAC électrique pour un service rendu supérieur à l’utilisateur et au système énergétique.Disposant d’une large gamme d’offres fabricants et d’un prix inférieur à celui d’une PAC électrique air-eau pour un confort équivalent, la PAC hybride peut s’appuyer sur une filière déjà opérationnelle : 15.000 entreprises « PG Professionnels Gaz » et 14 000 entreprises qualifiées « RGE PAC » dont plus de 1.000 entreprises d’ores et déjà titulaires de la mention « PAC hybride ».« La PAC hybride, c’est le meilleur des deux mondes pour un choix sans regret. Une solution compétitive qui apporte confort et sécurité d’approvisionnement pour l’utilisateur, indispensable à la résilience du système énergétique français et européen. C’est un équipement écologique qui permet de répondre aux ambitions de la rénovation tout en favorisant l’usage des énergies renouvelables locales » martèle Pascal Housset, Président de UMGCCP-FFB.
Il y a 3 ans et 47 jours

Open Energie facilite l’accès aux aides à la rénovation énergétique

Sur le marché de la rénovation énergétique, on dénombre près d’une dizaine d’aides financières mises en place par l’État ou des organismes publics afin de diminuer sa consommation énergétique. Elles peuvent concerner l’installation de panneaux photovoltaïques, d’une pompe à chaleur ou encore d’un ballon thermodynamique. La difficulté pour les porteurs de projet est de trouver [&hellip;]
Il y a 3 ans et 47 jours

Style raffiné et lignes gracieuses pour Casa Farnesina avec les robinets Taormina de Ritmonio

L'intervention reflète la rigueur et la fluidité qui ont toujours constitué la signature stylistique de l'Architecte Dennerlein : le défi de conception était de pouvoir façonner un « tissu brut » de son choix, répondant aux souhaits du propriétaire, un entrepreneur passionné par le nautisme. Dans le projet global, Taormina est le détail qui atteste la grande attention de Dennerlein aux matériaux de qualité, des finitions capables de dicter un nouvel équilibre entre forme et fonctionnalité : la série revisite des éléments classiques dans une touche contemporaine, avec des lignes gracieuses. S'inspirant clairement de la station balnéaire sicilienne enviée dans le monde entier pour son charme et sa beauté, Taormina rehausse le style du projet et incarne la véritable expression du Made in Italy de Ritmonio. Le corps du mitigeur rappelle la forme des colonnes caractéristiques du théâtre antique de Taormina et ses lignes douces font référence aux criques et vagues sinueuses de la mer Méditerranée. Design raffiné également pour l'ensemble de la robinetterie pour baignoire, qui permet une expérience de bien-être à 360 °. Une solution à multiples facettes et polyvalente, conforme aux goûts des propriétaires, respectueuse de l'histoire dans la modernité, adaptée à ceux qui recherchent un style avec un attrait contemporain qui dure dans le temps. De plus, la série fait partie des produits à économie d’eau de Ritmonio, caractérisés par le débit d'eau ECO, inférieur à 9 L / m, pour sensibiliser à une utilisation responsable des ressources environnementales. Des lignes continues et circulaires, des transparences et un apport maximal de lumière naturelle constituent la philosophie de conception de la maison dans son ensemble et rendent le design harmonieux et sophistiqué. Cette âme « coquille » se retrouve également dans les plafonds, sur lesquels sont sculptés de grands plafonds traités à la feuille d'argent pour refléter la lumière et souligner la rondeur de l'ensemble du projet. L'espace de vie se caractérise par la présence de grandes parois vitrées, qui favorisent la transition harmonieuse avec la terrasse adjacente, pour une conception osmotique de l'intérieur-extérieur. Aux murs un papier peint à la texture chaleureuse, qui fait référence à la ligne d'horizon de la mer et rappelle la rayure des coquillages. Le sol est uniforme dans toutes les pièces : un travertin beige, qui traverse tout l'appartement, comme s'il s'agissait d'une seule peau. Le chauffage au sol et le système domotique de dernière génération ne sont que deux des nombreuses fonctionnalités technologiques qui améliorent les performances et le confort de la résidence. Tous les accessoires intérieurs ont été conçus et fabriqués à la main, grâce à un travail de menuiserie de haut niveau : des meubles aux armoires, jusqu'à la cuisine et les portes, dont certaines sont en verre et escamotables, conçues comme des « diaphragmes » de liaison entre un chambre et l'autre. En pensant précisément aux petits espaces d'un bateau, l’architecte. Dennerlein a choisi d'optimiser l'espace : de grandes pilules et armoires agissent comme des ailes pour séparer les fonctions et les environnements. La qualité des matériaux, le souci du détail et l'adaptation du travail se poursuivent également dans la salle de bain, où les finitions sont d'une valeur absolue : la pierre gris foncé embrasse la baignoire, où l'on retrouve un motif grec décoratif taillé en clous de chouette.
Il y a 3 ans et 48 jours

Ressusciter le CESI pompe à chaleur contre le gaz russe

Le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) associ&eacute; &agrave; une pompe &agrave; chaleur air/eau constitue une technique &eacute;prouv&eacute;e, particuli&egrave;rement efficace du point de vue &eacute;nerg&eacute;tique pour la production d&rsquo;ECS et de chauffage.
Il y a 3 ans et 51 jours

Alkern met en place sa stratégie de développement

Xavier Janin, président d&rsquo;Alkern, dévoile sa stratégie de développement pour les années à venir. [©Alkern] Alkern voit l’avenir avec ambition. Le spécialiste de la préfabrication en béton souhaite mettre en place sa stratégie de développement pour les années à venir. Et son objectif est de renforcer son expertise sur le béton préfabriqué, « un matériau d’avenir ! », affirme Xavier Janin, président d’Alkern. En effet, le matériau offre des performances acoustiques et thermiques qui permettent de bénéficier d’un bon confort de vie. Il demeure aussi peu consommateur en énergie et 100 % recyclable. Enfin, de nouveaux liants bas carbone seront utilisés pour apporter des réponses aux enjeux liés à la baisse de l’utilisation de ciment de clinker et à la préservation des ressources naturelles. A l’horizon 2024, Alkern investira 10 M€ pour développer des solutions responsables sur ses trois secteurs d’activité. A savoir, le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics. Le but étant de décarboner ses systèmes constructifs et ses produits pour limiter leur impact à moins de 10 kgeqCO2/m2. De plus, l’industriel souhaite aussi diversifier ses matières premières. Cela, en favorisant l’utilisation de matériaux issus de la biomasse ou recyclés. Il est d’ailleurs un des membres fondateurs d’Ecominéro, l’éco-organisme de la filière minérale créé pour répondre à la mise en place de la Responsabilité élargie des producteurs (Rep). Cette dernière vise à valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. Et sur ce point-là, le groupe poursuit son engagement avec un objectif de 90 % de déchets recyclés en 2028. Les affaires d’Alkern se portent bien Les ambitions d’Alkern se caractérisent en majeure partie grâce à ses bons résultats. L’entreprise a dévoilé son bilan de 2021 et les perspectives pour 2022. En ce qui concerne les chiffres pour le bâtiment, plus particulièrement la maison individuelle et les aménagements extérieurs, les conséquences de la crise Covid semblent s’être dissipées. En effet, ces segments enregistrent une hausse de + 7 % en 2021, en comparaison à l’année 2020 et de + 2 % par rapport à 2019. Du côté des travaux publics, le secteur connaît aussi une nette augmentation avec + 10 %. Lire aussi : Alkern : Entre performance et durabilité Cependant, « nous n’avons parcouru que la moitié du chemin », explique Xavier Janin. Le groupe reste à – 10 % d’activité en comparaison à 2019, qui reste « l’année de référence ». Malgré des résultats encourageants, le groupe doit faire face aux conséquences de la crise en Ukraine et à la reprise du Covid en Chine. « Nos secteurs seront forcément touchés, surtout sur le plan des coûts de construction », souligne Xavier Janin. Néanmoins, Alkern ne redoute pas le risque des pénuries de matériaux. Le groupe étant peu gourmand en énergies fossiles. « La seule matière première qui pourrait nous poser problème est le métal pour nos matériels, explique Xavier Jenin. Sinon, nous sommes prêts à surmonter  cette crise. » « Pas dans une RSE de bobo » Par ailleurs, Alkern renforce sa démarche RSE. « Nous ne nous sommes pas lancés dans une RSE de bobo qui consiste à placer deux ou trois ruches pour rappeler la question de la biodiversité », ajoute Xavier Janin. En effet, le travail de l’industriel porte sur des produits éco-conçus bas carbone et sur une consommation réglementée des ressources comme l’eau ou le bois. En témoigne la mise en place, il y a 10 ans, d’un système de consignation pour ses palettes bois qui atteint déjà 77 % de retour palettes. Représentant environ près de 40 000 m3 de bois préservés chaque année. A cela s’ajoute son implication pour la ville durable, afin d’apporter des réponses aux enjeux de la perméabilité des sols et des îlots de chaleur. Notamment, avec ses pavés coquillages composés de coquilles Saint-Jacques broyées pour remplacer le granulat. Enfin, Alkern a signé, en février dernier, un partenariat avec Engie Green pour l’intégration de centrales solaires en ombrières. Ces dernières serviront d’abris pour les zones de stockage dans une sélection des sites français du groupe. Ce projet permettrait la production de 35 000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 15 000 habitants.
Il y a 3 ans et 52 jours

Il reste des opportunités CEE à saisir pour les industriels

Une transition en faveur d’économies d’énergie réellesLa 5ème période des CEE a été articulée autour d’objectifs importants pour les acteurs industriels. L’enjeu majeur est de favoriser les opérations avec de réelles économies d’énergie même si ces opérations peuvent être plus complexes. Dans l’industrie, cela se traduit notamment par la volonté de développer davantage les opérations dites spécifiques. Cela se traduit aussi par une montée en puissance des contrôles CEE sur des opérations standardisées. Par exemple, dès 2022, la récupération de chaleur sur groupes froids et sur tours aéroréfrigérantes sera soumise à des contrôles sur site. Maintien et renforcement des opérations standardiséesLe changement de période n’implique pas une remise en cause de l’ensemble du dispositif. La majorité des opérations standardisées reste en vigueur. C’est par exemple le cas des fiches sur les moteurs, sur l’isolation ou encore sur le suivi des usages énergétiques significatifs. Autant d’opportunités que peuvent saisir les industriels lorsqu’ils souhaitent renouveler leurs équipements ou réduire les déperditions thermiques sur leurs sites. Pour compléter le catalogue, de nouvelles fiches d’opportunités sont également en réflexion. Récupération de chaleur fatale, groupe froid à haute performance énergétique, pompe à chaleur haute température… De nouvelles aides pourraient arriver en cours de période et se révéler intéressantes pour les acteurs industriels.Une complémentarité forte avec d’autres dispositifsComme l’ont montré les différentes aides lancées dans le cadre du Plan France Relance, le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie n’est pas le seul dispositif pour les industriels qui souhaitent réduire leurs factures énergétiques ou diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Avec France 2030, cette logique semble continuer. Les industriels peuvent saisir les opportunités pour décarboner leurs sites et utiliser le CEE comme un complément pour pouvoir lancer effectivement leurs projets. Nous sommes convaincus chez CertiNergy & Solutions que cette complémentarité entre les différents mécanismes est un véritable atout pour les industriels et que ces prochaines années seront propices au lancement de projets ambitieux et performants. Tribune d’Aurélien Giraud, Directeur du Pôle Industrie chez CertiNergy & Solutions (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 53 jours

Les gaz renouvelables au cœur du système énergétique français d’aujourd’hui et de demain

La maîtrise des consommations passe dès aujourd’hui par la sobriété énergétique La crise actuelle rappelle qu’il faut pour toutes les énergies, dès aujourd’hui, consommer moins et de manière plus efficace. C’est pourquoi Laurence Poirier-Dietz a souligné lors de sa prise de parole qu’il était primordial de s’engager dans une logique de sobriété à la fois pour le climat, pour le pouvoir d’achat mais aussi pour l’équilibre du système énergétique. Au-delà des mesures volontaires d’économies d’énergie que chaque citoyen peut appliquer - comme réduire la température de son logement -, le compteur communicant gaz permet de suivre sa consommation de gaz et de réaliser des économies d’énergie. Laurence Poirier-Dietz a attiré l’attention des pouvoirs publics sur les discussions en cours quant aux futures réglementations et perspectives énergétiques : « La question du pouvoir d’achat est centrale. Prendre des décisions rapides sans en mesurer les effets à long terme, c’est risquer demain de faire basculer un grand nombre de Français dans la précarité énergétique. »Maintenir une diversité de solutions, indispensable pour atteindre l’objectif de neutralité carbone à un coût acceptable pour le consommateurDans les logements collectifs chauffés au gaz, la généralisation de la chaudière à très haute performance énergétique est la solution pertinente compte tenu des contraintes techniques s’opposant à l’installation de pompes à chaleur (PAC). Elle permet de réduire immédiatement de 30 % les consommations, les émissions de gaz à effet de serre et la facture des particuliers et des entreprises. Dans les logements individuels déjà raccordés au gaz, et dans les bâtiments neufs à proximité du réseau de gaz, l’installation de PAC hybride permet de décarboner les bâtiments au moins aussi efficacement qu’une PAC électrique seule, à un coût moindre à l’échelle de l’ensemble du système énergétique. Laurence Poirier-Dietz a mis en avant la dynamique des gaz verts dans les territoires français en insistant sur le fait que « la mise en œuvre de la décarbonation des bâtiments sera plus rapide, moins coûteuse et moins risquée si elle laisse aux gaz verts un rôle significatif dans la couverture des besoins de chauffage, en complémentarité avec une électrification raisonnée des usages reposant notamment sur le déploiement de solutions hybrides. »Libérer le potentiel bien réel des gaz renouvelables : une nécessité absolue pour atteindre 20 % dès 2030 Les gaz renouvelables, en premier lieu le biométhane, sont une opportunité pour décarboner et relocaliser une part de la production au service de la souveraineté énergétique. Le potentiel réaliste de 420 TWh/an de gaz verts à horizon 2050 peut largement dépasser la consommation de gaz française à cette échéance. La filière porte des mesures efficaces qui ne peuvent attendre : raccourcissement des délais d’obtention des autorisations administratives, allongement de la durée réglementairement autorisée pour mettre en service les installations, certificats de production de biogaz et appel d’offres pour les grandes installations. Les gaz verts pèsent peu sur les finances publiques et profitent de réseaux déjà dimensionnés et adaptés.
Il y a 3 ans et 53 jours

Aco Showerdrain S+ : la solution idéale pour une douche à l’italienne raffinée en toute simplicité

Purement élégant« ACO Showerdrain S+, c’est une autre façon de concevoir le caniveau de douche. En effet, c’est son profilé haute qualité en inox AISI 304 et finition brossée, qui sublime la salle de bains avec élégance » précise Joëlle TSHIBANGU, Chef de Marché Marketing Building Drainage.En effet, ACO Showerdrain S+ se distingue par son design novateur et discret. La finesse du profilé et son esthétique pure séduisent dès le premier regard. Sa surface en acier inoxydable ultra moderne et intemporelle, se marie à merveille avec les salles de bains épurées.L’élégance de ce caniveau impressionne aussi grâce sa finition brossée et électropolie qui lui donne un éclat particulier et une grande durabilité.Deux design de grilles, aux lignes épurées, viennent subtilement habiller le profilé de caniveau et lui confèrent encore plus de raffinement.La couverture Stripe se distingue par ses fentes galbées qui vont charmer tous ceux qui recherchent un côté cosy et chaleureux, son débit d’écoulement s’élève à 36 l/min.Avec son design minimaliste, la couverture Plate s’invite dans les salles de bains à la décoration plus classique et insuffle une ambiance toute en sobriété. Une fente de 7 mm de largeur et de 13 mm de longueur favorise le ruissellement de l’eau en toute fluidité (débit d’écoulement : 30 l/min).Étonnamment simple à installerPlus facile à installer et à nettoyer, ACO Showerdrain S+ se révèle l’allié confort pour les poseurs.Un emballage pratique pour une pose en deux tempsL’emballage est composé de deux colis avec tous les éléments nécessaires pour installer le caniveau en deux temps. La boîte avec le profilé de caniveau contient également la grille, le filtre à cheveux et la rehausse ajustable. Une seconde boîte comprend le boîtier siphon, la cloche siphoïde et la protection de chantier.Le plombier installe le corps de l’avaloir, puis le carreleur réalise les finitions de la douche et positionne le profilé du caniveau avec la couverture pour une parfaite intégration avec le design du carrelage.Des pieds ajustables pour un réglage aisé de la hauteurUn kit de fixation est prévu il comprend notamment 3 pieds sécables qui facilitent la mise à niveau et l’ancrage dans le sol du boitier siphon et assurent un gain de temps pour l’installateur. ACO Showerdrain S+ s’accorde à tous les types de carrelage notamment la pierre naturelle. En effet pour les sols d’une hauteur supérieure à 10 mm, une rehausse ajustable sur chantier est fournie avec le profilé de caniveau (hauteur ajustable de 12 à 35 mm).Une natte d’étanchéité fiable collée en usineAvec une douche à l’italienne, l’écoulement de l’eau et l’étanchéité doivent être parfaites sous peine d’inonder toute la salle de bain. ACO Showerdrain S+ est proposé avec une natte d’étanchéité pré-montée en usine sur le boîtier siphon en PVC DN 50. Elle garantit un raccordement parfaitement étanche du caniveau à la douche italienne et offre plus de flexibilité à l’installateur.Protection de chantier astucieuseLe boîtier siphon est livré avec une protection sur laquelle apparait des points de centrage, cette même protection de chantier fait office de gabarit de positionnement afin d’aligner et installer aisément le caniveau de façon centrale ou directement contre la cloison du mur.Une solution modulaire pour un nettoyage aisé et une hygiène parfaiteACO ShowerDrain+ se révèle très facile d’entretien. Les différents composants sont démontables pour un nettoyage tout en confort.La cuve à triple pente intégrée en acier inoxydable et en pleine matière favorise un drainage optimal de l’eau vers la grille, sa finition électropolie donne un effet perlant élégant et réduit l’apparition de tâches d’eau séchées.Plus besoin d’outillages supplémentaires, grâce à l’ingénieux système « Tip & Flip », une simple pression du doigt suffit pour retirer la grille et accéder au filtre à cheveux pour une bonne évacuation après chaque utilisation.Pratique, la cloche siphoïde située à l’intérieur du boîtier siphon, est extractible en un tour de main et démontable en deux parties grâce à deux poignées.ACO Showerdrain S+, c’est l’assurance d’une hygiène irréprochable.Autres points forts du caniveau ACO Showerdrain S+4 longueurs sont proposées - 800 mm, 900 mm, 1 000 mm et 1 200 mm.Les longueurs 1 000 mm et 1 200 mm sont particulièrement recommandées dans le cadre d’installation pour les personnes à mobilité réduite.Afin de bloquer la remontée d’odeurs indésirables, deux tailles de gardes d’eau sont disponibles : 50 mm pour les douches normées (conformément à la norme EN 1253) et 30 mm pour la rénovation basse hauteur.La surface extra-plate et anti-dérapante du profilé de caniveau permet de marcher pieds nus en toute sécurité (classe de charge K3).« Une attention particulière fut accordée à la conception du caniveau. ACO Showerdrain S+ est une solution intelligente qui offre une grande flexibilité lors de l’installation, il permet de répondre à toutes les configurations et s’adapte à tous les types de carrelage grâce à la rehausse ajustable. Il a été conçu en tenant compte de toutes les phases de mise en oeuvre, de sorte que le processus est sûr et simple du début à la fin ». Stéphane Savary, Coordinateur Technique ACO France.
Il y a 3 ans et 53 jours

Prévention : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine L’évolution constante des EPC et des EPI contribue à la réduction régulière des chutes de hauteur, première cause d’accidents et de décès dans le BTP. [©ACPresse] Il suffit de regarder des photos de chantiers prises il y a 30 ou 40 ans pour constater le fossé qui sépare ces périodes de l’époque actuelle, en termes de sécurité et de protection des personnes. Qu’il s’agisse d’équipements de protection individuelle (EPI) ou de protection collective (EPC), on est peu à peu passé du “bricolage” à un environnement très réglementé et sécurisé. Une évolution est liée à l’acceptabilité du port régulier des équipements de sécurité. Tous les corps de métiers en ont bénéficié. Et, dans une concurrence accrue, les entreprises de toutes tailles ont intégré l’intérêt de moyens de prévention optimisés et définis dès l’amont des travaux. Le temps où l’achat d’EPC/EPI était perçu comme une dépense s’éloigne. Ces équipements participent même à la rentabilité d’une opération&nbsp;: réduction des risques et aussi de la fatigue pour le personnel. Soit, au final, de meilleures conditions de travail et, avantage côté entreprises, plus de productivité. EPC : Lutter contre les chutes de hauteur Pour les petits chantiers sont proposés des “kits” d’échafaudages sur remorque, permettant d’assurer de façon simple la sécurité des interventions. [©Beta Diffusion] Une règle fondamentale&nbsp;: les EPC doivent toujours être privilégiés lorsque la situation le permet. Les EPI les remplacent, lorsqu’une solution collective s’avère impossible à mette en œuvre. Ils sont aussi des compléments indispensables, quels que soient les cas de figure. Face au risque majeur que sont les chutes de hauteur &#8211; première cause d’accidents graves et de décès dans le BTP -, les échafaudages de pied se sont progressivement imposés. Et ont beaucoup évolué avec les années. La mise en œuvre d’échafaudages à montage/démontage en sécurité s’est banalisée, rendant impossible les situations à risques. Pour les petits chantiers, les fabricants proposent des kits transportables sur une remorque, qui permettent d’échafauder la façade d’une maison courante. Par ailleurs, des avancées sont constatées pour assurer la continuité du maintien des protections collectives tout au long de la réalisation d’un chantier. Autre exemple allant dans le même sens, un coffrage développé par Hussor supprime l’usage d’une échelle ou d’une passerelle d’accès. Malgré toutes les initiatives et innovations concernant les EPC, les préventeurs estiment qu’il est possible d’aller plus loin. Ceci, via une réflexion globale associant conception des matériels, organisation des chantiers, modes opératoires et formation du personnel. Ils poussent à mieux développer des solutions de bon sens, toutes basées sur le principe de limitation du temps de travail en hauteur. La préfabrication répond à cette démarche, le développement spectaculaire des murs à coffrage intégré (MCI) aussi. Tout comme l’intégration de potelets de garde-corps dans les prédalles, les assemblages au sol, l’usage de drones en phase d’études… EPI&nbsp;: Une réponse pour tous les cas de figure La réalité augmentée s’immisce au niveau des lunettes de sécurité, intégrées au casque de chantier ou non. [©Daqri] Le confort et l’ergonomie sont les points sur lesquels les EPI ont le plus progressé. Les systèmes d’arrêt des chutes sont plus simples d’usage. Ils ont gagné en légèreté comme en performances. Les casques combinés avec des lunettes ou des masques rétractables sont devenus la norme. Et la plupart d’entre eux intègrent des “logements”, permettant de fixer des équipements, tels qu’écran facial, masque de soudeur ou coquilles anti-bruits. Dans le BTP, les blessures aux mains représentent 25 % des accidents avec arrêt et 25 % des accidents graves. Le port de gants adaptés est donc prioritaire. Les fabricants s’évertuent à proposer des gammes destinées à chaque métier, même si les modèles les plus spécifiques ne sont pas toujours disponibles chez les fournisseurs et négociants spécialisés&#8230; Sans nul doute, la chaussure de sécurité est l’EPI le plus universelle. Depuis une dizaine d’années, des progrès importants sont constatés en matière de confort et d’esthétique, tout en conservant les qualités de base qu’on doit en attendre&nbsp;: protection contre l’écrasement, la perforation, les brûlures et les contusions. En 2022, les verres des lunettes de sécurité sont devenus transparents, indéformables, ininflammables, résistants aux chocs et à l’abrasion. Ils ne forment pas d’éclats coupants en cas de rupture. Ils sont insensibles à la buée et ne déforment plus la vision. Mieux encore, un concept innovant de réalité augmentée intègre sur les lunettes une technologie holographique, permettant de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes, sans interférer avec le champ visuel du porteur. Et les EPI passent au 2.0 Plusieurs fabricants commercialisent des semelles connectées, visant surtout à prévenir les risques de chutes. [©Traxxs] Les objets connectés s’imposent aussi dans le monde du BTP. Très loin de l’image de “gadget” à laquelle ils sont parfois rattachés, ils ouvrent au contraire de nouvelles perspectives pour la prévention des risques. Ils présentent l’atout d’être assez peu onéreux et donc économiquement gérables sur des chantiers courants. Quelques exemples parmi plusieurs applications… La start-up française Rcup propose une solution de semelles connectées. Installées dans les chaussures, les semelles vibrent pour prévenir leur propriétaire en cas de port de charges trop lourdes ou d’approche d’un danger, tel qu’un engin de chantier. Les semelles sont aussi géolocalisées. Elles permettent de mieux identifier les zones de sécurité. Enfin, elles sont capables de détecter les chutes de plain-pied, en envoyant une alerte pour une intervention rapide. Autre approche, la société Parade a développé une gamme de chaussures équipées d’une fonction Dati (dispositif d’aide au travailleur isolé). Un capteur installé dans le talon permet une détection du risque de chute. Cad 42 commercialise des gilets intelligents et des capteurs, liés à une application, pour sécuriser les chantiers, définir des zones de danger ou détecter la présence d’un travailleur sous un cône de grue…&nbsp; Le Japonais Biodata teste, à l’heure actuelle, une montre thermique, qui calcule la température corporelle et anticipe les “coups de chaleur”. Enfin, T2S intègre dans un EPI un système d’alerte pour travailleur isolé. En cas d’accident, l’EPI se connecte au réseau GSM et envoie une alerte à un service dédié. Le produit est en phase de test. Les grands espoirs de l’assistance physique Plusieurs fabricants travaillent à la mise au point d’exosquelettes, qui peuvent se décliner pour des applications diverses. [©Foc Innovation] On a beaucoup écrit sur les exosquelettes, développés à l’origine pour des raisons médicales, mais qui ont vite suscité l’intérêt du BTP. Le principe est simple&nbsp;: assister la contrainte physique lors du port de charges lourdes. Cette aide concernant les bras, les jambes, le bassin… Un moyen supplémentaire de réduire la fatigue et, à terme, les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un exosquelette peut se décliner sous plusieurs formes. La plus sophistiquée est souvent constituée d’une structure en carbone (donc assez légère), portée par un opérateur appelé à soulever des charges lourdes. L’appareil est équipé d’une batterie et de servo-moteurs. On trouve ensuite des modèles conçus pour les travaux “bras en hauteur”. C’est un système mécanique passif qui ne nécessite pas de batterie et de servo-moteurs. Porté par l’opérateur, il est adapté à toutes les interventions qui nécessitent de travailler mains et bras en hauteur. Dernière forme de l’exosquelette, le bras “zéro gravité”. Dans ce cas, l’appareil n’est plus porté par le compagnon, il compense le poids de l’outil, par exemple, un marteau perforateur, utilisé par l’opérateur. Néanmoins, les préventeurs estiment que les exosquelettes présentent certaines limites, du moins dans leur définition actuelle. Ils ont l’inconvénient de reporter la contrainte physique sur d’autres parties du corps. Ces solutions restent pour l’instant assez coûteuses et doivent encore être considérées comme des prototypes avancés. Leur banalisation sur les chantiers devrait encore prendre quelques années. Gérard Guérit Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 53 jours

Quelles sont les aides disponibles pour les pompes à chaleur en 2022 ?

L’installation d’une pompe à chaleur (PAC) s’inscrit généralement dans le cadre de la rénovation énergétique d’un logement. L’objectif, c’est de vous permettre de réduire votre consommation énergétique et donc, votre facture de chauffage. Le bémol, c’est le coût souvent onéreux d’une telle installation. Il faut en effet, prévoir un budget assez important pour installer une pompe à chaleur à domicile. Rien que pour l’achat, il faut disposer d’un montant minimum variant entre 6 000 et 20 000 euros selon le modèle. Heureusement que les aides de l’État sont disponibles pour vous aider à alléger ce coût. Il faudra cependant chercher à connaître ces aides et les conditions qui vous permettent d’en profiter. Voici donc pour vous aider, une présentation des aides disponibles pour les pompes à chaleur en 2022. MaPrimeRenov’ En 2022, les aides disponibles pour l’achat et l’installation d’une pompe à chaleur ne sont pas très faciles à comprendre. Notez toutefois qu’au nombre des aides pompe a chaleur 2022, il y a en bonne place, MaPrimeRenov’. Cette subvention est particulièrement recommandée pour l’achat du dispositif de chauffage. C’est un forfait que met à disposition l’État par le biais de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat). MaPrimeRenov’ prend en compte aussi bien l’aide « Habiter Mieux Agilité » que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Pour 2022, quelques modifications ont été apportées à cette aide de l’État. Entre autres, notez que la subvention sert à financer des travaux de rénovation globale et/ou énergétique. C’est dans ce lot que l’on inscrit l’installation de pompe à chaleur. Aussi, le logement sur lequel portent les travaux doit idéalement être vieux d’au moins 15 ans, être situé en France et servir de résidence principale. Tous les ménages peuvent profiter de cette subvention, mais vous devez d’abord créer un compte sur le site dédié : maprimerenov.gouv.fr. Idéalement, il faudra le faire avant d’entamer les travaux. En suivant tout le processus à la lettre, vous pourrez obtenir une subvention dont le montant dépendra de vos revenus, de la pompe à chaleur que vous avez installée et de la situation géographique du logement. La Prime Energie Monexpert Pour une installation PAC en 2022, vous pouvez aussi compter sur la Prime Energie Monexpert. C’est le nouveau nom de la Prime CEE (Certificats d’Economies d’Energie).  La couverture de cette aide varie généralement entre 2500 euros et 4000 euros. Cette variation est fonction des travaux engagés et du niveau de vie du ménage, c’est-à-dire de vos revenus. Avec un tel montant, vous pourrez financer une partie des travaux d’installation de votre pompe à chaleur. Pour bénéficier d’un tel accompagnement, vous pouvez choisir soit d’installer une pompe à chaleur air/air ou une pompe à chaleur air/eau ou encore un modèle eau/eau. Choisir d’installer une pompe à chaleur géothermique vous donne aussi droit à cette aide. L’un des plus gros avantages de la Prime Énergie Monexpert, c’est qu’elle peut être offerte pour des travaux de rénovation sur une résidence principale ou secondaire. La seule exigence, c’est qu’elle soit localisée en France et construite depuis plus de deux ans. L’Eco prêt taux à zéro Pour les rénovations énergétiques, Eco-PTZ est une aide que l’on ne présente plus. Vous pouvez aussi vous en servir pour financer votre installation de pompe à chaleur. Contrairement aux autres aides, il ne s’agit pas ici d’une subvention. L’Eco-PTZ est en effet, un emprunt bancaire. Son avantage est lié au taux d’intérêt. Il est totalement pris en charge par l’État. Ainsi, le taux d’intérêt revient à 0% pour l’emprunteur. Pour bénéficier de l’Eco-PTZ, il faut que le logement sur lequel portent les travaux ait été construit avant le 1er janvier 1990. Vous devez également l’utiliser comme résidence principale. Toutefois, pour cet emprunt bancaire, vous ne pourrez pas excéder le montant de 30 000 euros. De même, le remboursement ne peut pas s’étendre sur une période allant au-delà de 15 ans.  Vous pourrez toutefois obtenir un montant plus élevé, soit 50 000 euros et rembourser sur 20 ans au maximum. L’Eco Prêt à taux zéro peut aussi être renouvelé pour l’achèvement de vos travaux de rénovation. Par ailleurs, il importe de préciser que le montant à obtenir pour votre Eco Prêt à taux zéro est généralement fonction des travaux à effectuer. S’il s’agit simplement d’une installation de PAC, la banque prêteuse peut vous accompagner à hauteur de 7 000 euros. Pour le choix de l’institution de prêt, assurez-vous toutefois qu’elle est bien partenaire de cette aide de l’État. Cela vous évitera les mauvaises surprises. La Prime Coup de Pouce Chauffage La Prime Coup de Pouce Chauffage est encore appelée prime à la conversion des chaudières. Pour 2022, vous pouvez compter sur cette aide pour compléter la Prime Energie Monexpert. Bien entendu, ce financement s’inscrit aussi dans la dynamique d’accompagnement des travaux de rénovation énergétique. De façon spécifique, la Prime Coup de Pouce Chauffage est utile pour le remplacement de chaudière. Si vous avez pour objectif de remplacer votre vieille chaudière par un équipement écologique, cette aide est recommandée. Pour ce qui est des conditions, notez que n’importe quel ménage peut bénéficier de la Prime Coup de Pouce Chauffage. Mieux, si vous êtes dans un foyer aux revenus modestes (ou même très modestes), vous avez plus de chances de bénéficier de cette aide. Comme pour les autres aides de l’Etat, la Prime Coup de Pouce Chauffage est d’un montant variable. Il sera donc fixé en fonction du niveau de revenu du ménage. Pour illustrer, un ménage modeste bénéficiera de 4 000 euros pour l’installation d’une pompe à chaleur air/eau. Dans le même temps, les autres ménages n’auront droit qu’à 2 500 euros pour le même projet. Il en est de même pour l’installation d’une pompe à chaleur air/air ou d’une pompe à chaleur hybride. En définitive, retenez que les aides de l’État disponibles en 2022 pour accompagner votre projet d’installation de pompe à chaleur sont nombreuses. D’ailleurs, la liste présentée ici n’est pas complète. Il vous revient simplement de choisir l’aide qui vous convient en vous référant aux conditions qui y sont rattachées. Ensuite, suivez simplement le processus établi par l’État.
Il y a 3 ans et 55 jours

MycoBamboo : étude de l’empreinte carbone d’un composite en mycélium et bambou

Une équipe a étudié l&#8217;empreinte carbone d&#8217;un nouveau composite en matériaux biosourcés (bambou et mycélium), appelé MycoBamboo. L&#8217;isolation permet de réduire les pertes de chaleur des bâtiments et, par conséquent, d&#8217;améliorer la consommation d&#8217;énergie, jouant ainsi un rôle dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. De nombreux matériaux d&#8217;isolation conventionnels sont [&#8230;]
Il y a 3 ans et 55 jours

Croissance à deux chiffres pour Panasonic

La pompe à chaleur et la climatisation portent l'ambition de Panasonic.
Il y a 3 ans et 56 jours

Pompe à chaleur 3 en 1 Qlima

Les pompes à chaleur (PAC) air/air connaissent un fort engouement en France. Ces systèmes, au mode de fonctionnement simple mais ingénieux, permettent d'allier confort et économies d'énergie, avec un impact moindre sur l'environnement. Assurant à la fois le chauffage de l'habitation et son rafraîchissement, les pompes à chaleur réversibles offrent un confort thermique idéal dans les régions où les hivers sont froids et les étés sont chauds.
Il y a 3 ans et 58 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 &#8211; Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique&nbsp;? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique &#8211; Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques&nbsp;? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre&nbsp;de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon &#8211; ici l’Isotec RT+, modèle MVI &#8211; n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante &#8211; à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.&nbsp; 4 – Les particularités des prédalles et des balcons&nbsp; Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension&nbsp; Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études&nbsp;: info@plakagroup.fr
Il y a 3 ans et 59 jours

Flambée des prix du gaz et du fioul : quelles solutions pour éviter une explosion de la facture de chauffage ?

Pour les familles chauffées au gaz et au fioul, en première ligne face à l'envolée des prix, Effy fait le point sur les solutions les plus efficaces pour contenir leur budget et leur coût.Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "La guerre devrait malheureusement peser lourdement et pour longtemps sur le prix du gaz et du fioul. A l'instant T, personne ne saurait réellement estimer ni jusqu'où ni jusqu'à quand ces prix vont augmenter. Les familles ont donc tout intérêt à envisager dès aujourd'hui des solutions durables pour faire face à l'augmentation des tarifs. L'objectif est de réaliser des économies d'énergie qui permettront de neutraliser au mieux ces augmentations, en conservant une même qualité de vie à la maison." Cas n°1. Pour une famille qui se chauffe au gaz, neutraliser une augmentation de 50 % des tarifs Une famille de 4 personnes à revenus intermédiaires (≤ 79.041€ en IdF, ≤ 60.336€ hors IdF)Habite un pavillon de 80m² de classe énergétique ESe chauffe au gaz avec une chaudière gaz classiqueSa facture annuelle 2021 était de 1.482€ pour une consommation de 14.000 kWhPour neutraliser une hausse de 50 % des tarifs et réduire au moins de moitié ses consommations énergétiques, la famille doit associer trois actions : l'isolation des combles perdus, l'isolation des sols et l'installation d'une chaudière gaz THPE (Très Haute Performance Energétique).Estimation du coût global des travaux, hors aides : 8.000 €Montant des aides (Primes CEE) : 1.735 €Montant du reste à charge : 6.265 €Retour sur investissement en années : 5,6 ansFacture annuelle 2021 : 1482 €Facture 2022 (tarif gaz + 50 % vs. 2021) sans réalisation des travaux : 2.223 €Facture 2022 (tarif gaz + 50 % vs. 2021) en réalisant les travaux : 1.111 € Cas n°2. Pour une famille modeste qui se chauffe au fioul, faire face à des tarifs qui ont doubléUne famille de 4 personnes à revenus modestes (≤ 52.925€ en IdF, ≤ 40.201€ hors IdF)Occupe une maison de 100m² classée passoire thermiqueElle se chauffe au fioulSa facture annuelle 2021 était de 2.000€ pour une consommation de 2.000L / anPour "neutraliser" une hausse de 100 % des tarifs observés à l'heure actuelle, la famille doit opter pour l'isolation thermique des combles perdus et le remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur qui permettent à minima de diviser par deux les consommations énergétiques du logement.Estimation du coût global des travaux, hors aides : 13.540€Montant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 7.450€Montant du reste à charge : 6.090€Retour sur investissement en années : 3 ansFacture annuelle 2021 : 2.000€Facture 2022 (tarif gaz + 50% vs 2021) sans réalisation des travaux : 4.000€Facture 2022 (tarif gaz + 50% vs 2021) en réalisant les travaux : 1.000€Passer au chauffage bois ou à l'autoconsommation : les Français de plus en plus nombreux à vouloir se détourner des énergies fossiles La flambée des prix des énergies incite en toute logique de très nombreuses familles à se questionner sur leur mode de consommation énergétique à la maison. La guerre en Ukraine a encore exacerbé ces questionnements. Effy a ainsi enregistré une hausse de près de 35% du volume de demandes d'informations en une semaine. Les requêtes révèlent une propension de plus en plus nette des Français à envisager de se détourner des énergies fossiles. Les demandes ciblées sur les pompes à chaleur ont augmenté de près de 70% ; + 75% pour les chaudières bois et + 44% sur l'autoconsommation solaire. Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "On comprend très bien que les Français cherchent des solutions pour s'affranchir de ces hausses des prix de l'énergie qui peuvent peser lourd sur le budget de la famille. Avant de penser à changer d'énergie de chauffage ou à opter pour l'autoconsommation photovoltaïque, nous invitons les familles à vérifier en premier lieu la qualité de l'isolation de leur logement. C'est la première étape d'un projet de rénovation énergétique réussi."
Il y a 3 ans et 60 jours

La filière des gaz liquides interpelle les pouvoirs publics français et européens

La filière des gaz liquides est convaincue qu’elle peut aussi contribuer à accélérer les objectifs d’indépendance énergétique et de diversification des sources d’énergie. Présents partout en France, notamment dans les territoires non desservis par le gaz naturel, elle propose à l’exécutif de compter sur ses capacités logistiques et de stockage sous utilisées. France Gaz Liquides considère que l’urgence climatique nécessite simultanément une accélération de la décarbonation des usages énergétiques à laquelle elle peut contribuer par la substitution des gaz liquides d’origine fossile par des biogaz liquides.Les gaz liquides consommés en France ne proviennent pas de RussieAdaptée à l’impératif d’une transition écologique et énergétique efficace et réaliste, l’énergie gaz butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel (méthane). Elle permet à 11 millions de consommateurs - soit autant que pour le gaz naturel - de cuisiner, se chauffer ou produire sans aucune dépendance aux importations de gaz russe. Cela inclut également 200.000 automobilistes qui roulent au GPL, carburant alternatif moins sensible aux hausses des prix des carburants conventionnels (0,90 €/l en moyenne le 9 mars). Les gaz liquides constituent donc une énergie utile à l’ensemble des Français, en ville, en zones rurales, montagneuses ou dans les îles, qu’ils soient particuliers ou professionnels.Le marché français des gaz liquides représente 1700 kt (22 TWh) par an de gaz propane, butane et carburant GPL. Dans un marché dont les ventes ont été divisées par deux en 20 ans - notamment grâce aux travaux d’efficacité énergétique réalisés par les clients - l’industrie a conservé la majorité de ses infrastructures et ses capacités de stockage et de distribution, dans la perspective de l’intégration des gaz renouvelables (biopropane).La transition vers ces gaz liquides renouvelables permettra de réduire la dépendance aux importations grâce à une production de biopropane française démarrée en 2019. La réduction des émissions atteindra alors 80% et ce sans changement d’infrastructure, ni pour les distributeurs, ni pour les consommateurs.La sortie de crise peut être facilitée par le rôle accru des gaz liquidesLe plan de résilience élaboré par le Gouvernement, tout comme le plan européen Re-Power doivent prendre en compte cette capacité offerte par les gaz butane propane et GPL en évitant de précipiter les consommateurs vers une seule technologie basée sur l’électricité. A cet égard, France Gaz Liquides soutient la position de Liquid Gas Europe, préoccupée par la recommandation simpliste de l’agence internationale de l’énergie d’accélérer le remplacement des chaudières à gaz par des pompes à chaleur. A contrario d’une neutralité technologique souhaitable et d’un objectif de diversification du mix énergétique, elle omet en outre le fait que ces appareils de chauffage peuvent également être alimentés avec des gaz d’origine renouvelable, sans modification de l’installation de chauffage ni des infrastructures de distribution. Il s’agit ainsi non seulement de ne pas forcer les consommateurs des zones hors réseau de gaz naturel à se priver d’une source d’énergie souveraine et abordable, mais aussi de conserver la possibilité d’une transition vers un combustible plus propre et respectueux de la qualité de l’air que le fioul, le charbon ou même le bois. C’est aussi la perspective d’une transition vers les gaz liquides renouvelables à ne pas entraver. Une recommandation si spécifique peut avoir un impact négatif, tant au niveau de la situation économique des ménages, notamment les plus fragiles, que sur les investissements dans les moyens de production de gaz renouvelables.Face à l’envolée des prix de l’énergie, les pouvoirs publics élaborent des dispositifs de soutien. Notre proposition est de proportionner l’aide aux ménages défavorisés en fonction des zones climatiques et du critère de ruralité de leur domicile.En effet, il ne faudra pas laisser pour compte les ménages résidant dans les zones rurales, plus impactés par le coût de l’énergie, et ce même hors contexte de tension sur les marchés de l’énergie. L’Insee a ainsi mis en exergue la forte augmentation de la vulnérabilité énergétique des ménages à mesure de l’éloignement des centres urbains (cf. Insee, Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget, 2015). Ils subissent un surcoût tant en matière de chauffage (+20%) que de mobilité (+40%).La filière alerte donc sur la nécessité de prendre en compte ces consommateurs des zones les plus éloignées des réseaux de gaz ou de chaleur dans les aides qui vont découler du plan de résilience. Il s’agit également d’inclure les gaz liquides renouvelables dans le plan de relance « France 2030 » qui permettrait d’accroître leur mise sur le marché. Accélérer la transformation de la filière nécessite d’être appuyé par les pouvoirs publics : pour la reconversion des raffineries, pour augmenter les financements pour la R&D et donner des perspectives plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.L’énergie gaz propane – biopropane, butane et GPL, qui ne souffre pas d’intermittence et couvre tout le territoire, qu’il soit continental ou insulaire, souveraine et moins carbonée que le fioul ou le charbon, peut continuer à œuvrer au service du mix énergétique français de demain, et dans le cadre de la Stratégie Française Energie Climat (SFEC) à laquelle elle entend contribuer.Les capacités de distribution de propane, butane et carburant alternatif GPL peuvent être doublées partout sur le territoireLa filière tient à rassurer les 11 millions de consommateurs comme les pouvoirs publics français, tant il est peu probable que la crise actuelle affecte l’approvisionnement sûr et sécurisé en propane butane et GPL des consommateurs, grâce à une multitude de producteurs opérant dans le monde entier, à des chaînes d’approvisionnement mondiales solides et à une distribution fiable aux consommateurs finaux. Le secteur des gaz liquides investit également à l’échelle européenne dans la capacité de production locale de bioGPL, ce qui renforcera aussi la sécurité énergétique de l’UE.Ainsi, devant la nécessité urgente de réduire la dépendance énergétique à la Russie, et alignés avec la poursuite de la décarbonation de l’économie, les gaz butane propane et GPL offrent d’ores et déjà en France la capacité de multiplier par deux leur contribution à la fourniture d’énergie aux Français, tout en permettant immédiatement un gain effectif d’émissions de GES de près de 20%* dans le cadre d’une substitution au fioul.Pour Natacha Cambriels, Présidente de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable au plus tard en 2050, est à valoriser au sein d’un mix énergétique diversifié, souverain et plus rapidement tourné vers les énergies renouvelables. Déjà acteur de la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, il est devenu impératif de lui permettre d’évoluer et de continuer à répondre à la sécurité énergétique de plus de onze millions de Français. »
Il y a 3 ans et 61 jours

MaPrimeRénov’ pour PAC et biomasse : une mesure en trompe l’œil pour la Capeb

Dans le cadre du plan de Résilience annoncé par le Premier Ministre le 16 mars 2022, plusieurs mesures impactant le remplacement des systèmes de chauffage dans l’habitat ont été annoncées par le Gouvernement afin d’accélérer la politique de réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Si l’augmentation de 1000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, de l’aide MaPrimeRénov’ pour l’installation d’un système de chauffage renouvelable de type pompes à chaleur (y compris hybrides) ou chaudières biomasse est une mesure qui facialement est positive, la CAPEB considère, sauf évolution, que cette aide supplémentaire est en trompe-l’œil vis-à-vis du reste à charge pour les ménages les plus modestes. En effet, cette mesure, intervient dans un contexte où les CEE sont impactés par un effet déflationniste, à ce jour, aucun des grands obligés, à l’exception d’EDF, n’a décidé de porter l’offre Coup de Pouce Chauffage. Si l’aide Coup de Pouce Chauffage n’est pas mobilisable pour l’installation d’une pompe à chaleur à 12 000 €, le reste à charge pour les ménages les plus modestes s’élèvera, à compter du 1er avril prochain, à 7 000 € en intégrant l’augmentation de 1 000 €, et non 4 000 € comme aujourd’hui, ce qui inévitablement conduira les particuliers à se détourner de ce type de travaux. La CAPEB considère que des mesures urgentes doivent être prises pour que les offres Coup de Pouce CEE restent attractives au vu du cours actuel des CEE sur le marché, pour pouvoir être portées par les acteurs du dispositif des CEE. Sans quoi, le secteur sera confronté à un arrêt brutal des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements. Avec à la clef un désintérêt des entreprises artisanales du bâtiment des dispositifs d’incitation. Cet article MaPrimeRénov’ pour PAC et biomasse : une mesure en trompe l’œil pour la Capeb est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 61 jours

La filière de l'énergie solaire réclame "un plan d'urgence solaire"

"Nous sommes entrés dans un état d'urgence énergétique qui concerne l'ensemble des énergies décarbonées, dont le solaire en particulier, compte tenu de sa capacité à croître rapidement", souligne le syndicat Enerplan.Pour l'association du solaire (électrique et thermique), "il est désormais nécessaire de prendre des mesures radicales et immédiates, y compris dérogatoires, pour participer à cet effort national et européen de transformation et de restructuration du système énergétique".Mais la France est déjà en retard par rapport à ses objectifs fixés depuis 2020. Une situation dont les raisons "se résument à un cadre beaucoup trop rigide et à un manque de mobilisation des différents acteurs", déplore Enerplan.La filière réclame désormais "une franche accélération", avec un objectif de mise en service en 2025 de 10 gigawatts (GW) de centrales solaires, soit près de 4 fois plus qu'en 2021.Si 25 GW pouvaient être raccordés de 2022 à 2025, cela représenterait près de 30 TWh de production électrique supplémentaire, soit l'équivalent de 30% des importations de gaz russe (100 TWh), fait valoir le secteur. Soit aussi plus que la production annuelle de deux réacteurs EPR.Au total, le solaire générerait alors 10% de la production électrique française fin 2025, au lieu de 2028 comme le pays l'avait jusqu'ici prévu.Parallèlement, la chaleur solaire pourrait atteindre rapidement 1,5GW annuels à partir de 2025.Il faut pour ce faire établir "un plan, le plus vite possible, en concertation avec l'État", plaide Enerplan, qui relève que des pays européens (Allemagne, Italie, Espagne) ont déjà atteint ce niveau de 10 GW sur un an."Dans la conjoncture actuelle, le retard de la France dans son développement de l'énergie solaire coûte cher", souligne le président d'Enerplan, Daniel Bour.Le parc solaire français avait fin 2021 une capacité de 13 GW, loin de la trajectoire qu'imposent les derniers objectifs fixés en 2020 (20 GW à fin 2023 et 35-44 GW en 2028).
Il y a 3 ans et 61 jours

L’alliance des pompes à chaleur géothermiques et de la géothermie de surface contre le gaz russe

Dans le b&acirc;timent, le gaz assure surtout le chauffage et la production d&rsquo;ECS. Deux usages que l&rsquo;association g&eacute;othermie et pompes &agrave; chaleur peut parfaitement couvrir, avec le rafra&icirc;chissement en plus.
Il y a 3 ans et 62 jours

Barbara Pompili facilite le raccordement des énergies renouvelables, des pompes à chaleur et des bornes de recharge

De même, les coûts de raccordement des pompes à chaleur et des bornes de recharge chez les particuliers et les petits professionnels seront pris en charge à hauteur de 80%.Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Le coût du raccordement aux réseaux peut être un frein au déploiement de certains petits projets de production d’électricité renouvelable ainsi qu’à l’installation de pompes à chaleur, dont le développement est pourtant un enjeu essentiel de notre politique énergétique. Diminuer les coûts de raccordement va permettre d’accélérer leurs installations, notamment dans les zones rurales. C’est une avancée concrète pour faire avancer la transition énergétique du pays. » La loi climat et résilience permet d’augmenter la prise en charge par le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) des coûts de raccordement des installations de production d’électricité renouvelable d’une puissance inférieure à 500 kilowatts. Un arrêté, qui sera publié dans les prochains jours, porte ainsi à 60 % cette prise en charge au lieu de 40 % pour les installations de production d’électricité renouvelable dont la puissance est inférieure à 500 kilowatts. Elle reste dégressive pour les puissances supérieures. Ensuite, les coûts de raccordement seront réduits pour l’équipement d’une borne de recharge électrique et pour l’installation d’une pompe à chaleur. Un projet de décret d’application de la loi Climat et résilience en cours de consultation sera ainsi soumis au prochain Conseil supérieur de l’énergie pour une publication dans les prochains jours afin de porter à 80% la prise en charge de ces coûts de raccordement. La réduction de la dépendance aux énergies fossiles, le développement des énergies renouvelables électriques et le déploiement des pompes à chaleur et des véhicules électriques sont des piliers de la feuille de route énergétique et climatique du gouvernement. Le plan de résilience présentée par le Premier ministre le 16 mars 2022 a été conçu dans cette perspective et la prise en charge bonifiée des coûts de raccordement permettra d’accélérer les déploiements de solutions vertueuses.
Il y a 3 ans et 62 jours

Augmentation de l’aide MaPrimeRénov’ pour les pompes à chaleur et chaudières biomasse : une mesure en trompe l’œil

Si l’augmentation de 1.000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, de l’aide MaPrimeRénov’ pour l’installation d’un système de chauffage renouvelable de type pompes à chaleur (y compris hybrides) ou chaudières biomasse est une mesure qui facialement est positive, la CAPEB considère, sauf évolution, que cette aide supplémentaire est en trompe-l’œil vis-à-vis du reste à charge pour les ménages les plus modestes.En effet, cette mesure, aussi bénéfique soit-elle, intervient dans un contexte où le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est fortement impacté par un effet déflationniste en ce début de 5ème Période, dissuadant bon nombre d’obligés à porter à partir du 1er avril prochain les opérations Coup de Pouce Chauffage qui permettent de bonifier les travaux de remplacement d’une ancienne chaudière individuelle au charbon, au fioul ou au gaz par des systèmes fonctionnant aux énergies renouvelables (biomasse, solaire, thermodynamique). A ce jour, aucun des grands obligés, à l’exception d’EDF, n’a décidé de porter l’offre Coup de Pouce Chauffage.Or, si l’aide Coup de Pouce Chauffage n’est pas mobilisable pour l’installation d’une pompe à chaleur à 12.000 €, le reste à charge pour les ménages les plus modestes s’élèvera, à compter du 1er avril prochain, à 7.000 € en intégrant l’augmentation de 1.000 €, et non 4.000 € comme aujourd’hui, ce qui inévitablement conduira les particuliers à se détourner de ce type de travaux.Aussi et afin que l’aide supplémentaire décidée par le Gouvernement soit efficace, la CAPEB considère que des mesures urgentes doivent être prises pour que les offres Coup de Pouce CEE restent attractives au vu du cours actuel des CEE sur le marché, pour pouvoir être portées par les acteurs du dispositif des CEE. Sans quoi, le secteur sera confronté à un arrêt brutal des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements. Avec à la clef un désintérêt des entreprises artisanales du bâtiment des dispositifs d’incitation.En ce qui concerne le report de la suppression de l’aide MaPrimeRénov’ au 1er janvier 2023 pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz, la CAPEB s’étonne qu’une telle mesure n’ait pas été concertée avec les acteurs de la filière concernée.La CAPEB rappelle, une nouvelle fois, qu’il est primordial de renforcer la visibilité des aides CEE et de MaPrimeRénov’, ce qui ne peut se faire qu’en assurant une meilleure stabilité de ces deux dispositifs essentiels.
Il y a 3 ans et 62 jours

L'étonnant "village-opéra" de l'architecte Francis Kéré à Laongo au Burkina Faso

Pensé par le metteur en scène allemand Christoph Schligensief, aujourd'hui décédé, le village, dissimulé dans le paysage, a été construit au début des années 2010 par Francis Kéré devenu mardi le premier architecte africain à obtenir la plus haute distinction de la profession.Erigé sur une vingtaine d'hectares, au milieu d'un champ de granit, ce projet d'éducation culturelle et artistique est construit sous forme de spirale, tel un colimaçon, avec vingt-six bâtiments abritant des ateliers, un centre de santé, des maisons d'hôtes et une école.A terme, "l'opéra", une salle de spectacle et d'exposition couverte de 700 places doit voir le jour, au centre des bâtiments.Installés au sommet d'une colline, les bâtiments mêlant végétaux et roches granitiques sont en parfaite harmonie.Des matériaux locaux tels que l'argile, la latérite, le granit, et le bois ont été utilisés pour la construction, pour permettre au site de résister à l'épreuve des conditions climatiques, comme les chaleurs extrêmes fréquentes dans la région, explique Motandi Ouoba, administrateur du "village-opéra"."Ce sont des matériaux locaux que l'architecte a trouvés sur place : des blocs de briques de terre compressée prise sur le site, des pavés faits à base de granit", énumère t-il.Francis Kéré "part du matériau le plus simple, qu'on a couramment (...) que nos parents ont utilisé et il en fait quelque chose de noble. C'est la terre, c'est tout ce qu'il y a autour de nous, quand il les rassemble, il fait vivre quelque chose qui est magnifique", ajoute-t-il. Sur le village-opéra, les immenses toits surplombent les murs tandis que l'aération des salles permet d'avoir des températures basses, même lorsque le thermomètre affiche plus de 40 degrés."Bâtiments bioclimatiques""En construisant sur l'existant, il est arrivé à faire en sorte que nos bâtiments soient bioclimatiques avec un double plafond et des ouvertures pour dissiper l'air chaud" explique M. Ouoba.Au centre de santé, les salles de consultation et d'hospitalisation disposent, comme les autres bâtiments, de dizaines de longues fenêtres qui coulissent vers le haut."Avec autant d'ouvertures, les patients se sentent moins isolés par l'hospitalisation. Ils ont une vue sur le paysage", assure Issa Ouédraogo, un médecin.Et du côté des salles de classes spacieuses, leur style épuré et illuminé par la lumière du jour, tranche avec le décor habituel des autres écoles du pays."On est fier de notre école qui a une belle architecture avec toutes les conditions pour bien travailler et étudier", se réjouit Edwige Compaoré, institutrice de la classe de CM1."Ici, l'architecture des bâtiments change tout. Nous sommes dans des classes parfaites parce qu'il fait très chaud ici et tout le monde n'a pas les moyens pour des ventilateurs ou l'air conditionné", renchérit le directeur de l'école Abdoulaye Ouédraogo, également comédien et dramaturge.Outre les six salles de classe régulières qui regroupent 181 élèves, une pièce spécifique est destinée pour les cours d'éveil à la musique, la danse, le théâtre, les arts plastiques, photos et audiovisuel."Beau, durable et fonctionnel"Le "village-opéra" sert également de site de résidence de création pour des artistes, selon Motandi Ouoba."C'est confortable comme cadre d'habitation ou de travail. C'est également beau et impressionnant. Cela nous rappelle que nous pouvons obtenir quelque chose de beau, de durable et fonctionnel à partir des matériaux locaux", estime l'administrateur.Avec son style architectural singulier, le village attire environ 2.500 visiteurs chaque année. Et Motandi Ouoba espère que la reconnaissance internationale de Francis Kéré contribuera à entretenir la curiosité des visiteurs."Ce prix très prestigieux fait la fierté de tous, surtout en ces moments où l'actualité burkinabè est marquée par des attaques terroristes. Nous sommes heureux pour M. Kéré mais aussi pour nous qui sommes parmi les premiers bénéficiaires de son travail", se félicite t-il.
Il y a 3 ans et 65 jours

Le gouvernement augmente les aides pour remplacer les chaudières à gaz ou au fuel par des solutions de chauffage renouvelable

"Nous allons renforcer MaPrimeRénov' afin d'accélérer le remplacement de chaudières à énergie fossile par des solutions de chauffage renouvelable" comme "les pompes à chaleur y compris hybrides, ou les chaudières biomasse", a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation du plan de résilience de l'économie face à la flambée des prix de l'énergie. "Le gouvernement a décidé d'augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril prochain et jusqu'à la fin de l'année 2022 les aides MaPrimeRénov' accordées pour l'installation d'un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fuel" et ainsi de réduire la dépendance du pays aux importations d'énergies fossiles, a-t-elle précisé."Pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l'installation de chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés", a ajouté la ministre.Mme Pompili a annoncé parallèlement des incitations pour les collectivités afin de changer de système de chauffage.Pour les entreprises, le gouvernement compte lancer début avril un "appel à projet exceptionnel" pour "accélérer la décarbonation de notre industrie". "Nous souhaitons cibler les entreprises les plus exposées à la hausse des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent les projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse", a ajouté la ministre.