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La Breeze House, imaginée par l'architecte Mel Schenck, est une maison qui défend une idée de l'architecture durable à l'aide de concepts simples et parfois ancestraux. L'idée première, qui a guidé le tout le processus de conception du projet, a été de pouvoir offrir à ses habitants le plus d'air et de lumière possible. Recouvert d'une résille contemporaine, le projet se développe en quatre niveaux, chacun offrant une relation subtile avec l'extérieur. Mel Schenck est un architecte de San Francisco qui a trouvé le lieu et le contexte, le plus favorable pour lui, à l'exercice de son métier. Sur son blog, il se définit lui-même ainsi : "A San Francisco architect who finds the antidote to burnout in returning to construction in Vietnam". Mel Schenck exerce au Vietnam où il s'est installé, et après quelques années où il a eu besoin d'apprendre beaucoup des cultures du pays il aime à s'inspirer de ce contexte si singulier. Il y a trouvé de riches sources d'inspirations et une certaine liberté de création architecturale. La Breeze House est implantée sur une parcelle longue et étroite, typique des maisons tubes de l'urbanisme vietnamien. La coupe du projet est pyramidale, les niveaux se réduisent en fonction de la hauteur, ce qui a inspiré l'architecte dans son dessin de la peau extérieure. La résille joue avec la volumétrie singulière du projet, des angles appuyés dessinent une géométrie sous laquelle se sont installées d'agréables terrasses. La résille permet, en plus d'inscrire le projet dans un style contemporain, de préserver une relative intimité dans un quartier dense. Depuis le rez-de-chaussée, les étages sont distribués par un escalier central, généreusement éclairé par une ouverture zénithale. Dans la coupe du projet, l'architecture de la maison révèle des cloisons intérieures perméables à l'air. La partie haute de ces dernières est équipée de volets inclinables en verre. Ils participent à la bonne ventilation de l'édifice. Ainsi l'architecte créé un microclimat qui permet de se passer de lourdes mécaniques de climatisation. Eclairé et ventilé, grâce à une architecture et à des reflexes simples, l'architecte a réussi à offrir un projet adapté à son contexte et à son environnement. Photographies : Hiroyuki Oki Pour en savoir plus, visitez le site de Mel Schenck      

La Fondation des Amis de Médecins du Monde lance un concours d'architecture & design sur l'hébergement de personnes sans logement. Un sujet important et riche en questionnement qui invite à la réflexion les étudiants français et britanniques en architecture et en design. Un jury présidé par Richard Rogers délibèrera au mois de janvier prochain. Le concours a pour objectif d'encourager le développement de nouvelles idées pour répondre aux problématiques de grande précarité et de non-logement. La Fondation entend valoriser la créativité des étudiants en architecture et design pour construire avec eux un humanitaire durable. Le concours est ouvert aux étudiants en architecture et design résidant en France et au Royaume-Uni.Le jury sera présidé par Richard Rogers, cofondateur et membre du conseil d'administration de Médecins du Monde UK, lauréat de nombreux prix et distinctions, notamment du prix d'architecture Pritzker et de la Médaille d'Or Royale en Architecture. Les écoles d'architecture et de design en France et au Royaume-Uni ont été contactées pour qu'un maximum d'étudiants puisse envoyer leurs projets avant le 30 octobre, date de clôture de la phase 1. Les trois meilleurs projets seront récompensés lors d'une cérémonie le 29 janvier 2016 par trois prix de 2 500 ¤, 1 500 ¤ et 1 000 ¤. Ouverture des dépôts de candidature : du 1er septembre 2015 au 30 octobre 2015 Limite de soumission des projets finaux : le 15 janvier 2015 Cérémonie de remise de prix : le 29 janvier 2016 Pour en savoir plus et consulter le règlement du concours cliquez ici La Fondation des Amis de Médecins du Monde sous égide de la Fondation de France a pour mission de soutenir l'action humanitaire, solidaire et durable dans le domaine de la santé, via la recherche technique et scientifique, la promotion et diffusion de l'innovation.  

Le collectif d'architectes Sack and Reicher + Muller ont installé des tentes en tissu sur le toit d'un immeuble de la ville de Tel Aviv. Leur installation évoque celles des Bédouins qui utilisent ces structures pour cultiver et protéger légumes et fruit au c"ur des déserts. Sway fait partie de la série en cours Fugitives Structures. Elle aborde les questions de l'éphémère, de la temporalité et de l'hospitalité de l'art et de l'architecture. Le collectif précise :"We wish to address issues of transience and temporality. The Fugitive Structures pavilion, like many such structures, is primarily a temporary structure and we therefore believe that it should not be built to last. Sway suggests an alternative to costly modes of temporary architecture, which are mostly slow to construct, and demanding in their use of materials and resources." Photographies : Dan Perez Pour en savoir plus, visitez le site de Sack and Reicher  

Le Praemium Imperiale est attribué aux lauréats pour l'ensemble de leur carrière artistique dans cinq disciplines : peinture, sculpture, architecture, musique et théâtre-cinéma-danse. Cette distinction prestigieuse, décernée par l'Académie japonaise des Beaux-Arts, récompense cette année l'architecte Dominique Perrault.

"L'architecture a le pouvoir de transformer l'environnement et de créer une qualité de vie", telle est l'intime conviction de la société FORM Design Architecture. Un leitmotiv que l'on retrouve dans la rénovation du Flatiron House, un immeuble situé à Londres dans le West End. La création d'un escalier majestueux en HI-MACS®, autour duquel s'enroulent, les nouvelles fonctionnalités attribuées à chaque étage a fait de ce bâtiment désaffecté, une demeure d'exception, moderne et lumineuse. Après avoir réorganisé avec succès le Bermondsey Warehouse Loft, FORM Design Architecture s'est à nouveau tourné vers HI-MACS® pour réalisé ce nouveau projet de rénovation au Royaume-Uni. Le Flatiron House était un vieil immeuble de bureaux désaffecté et peu fonctionnel métamorphosé en une maison décrite comme "un escalier avec des pièces". Le défi consistait à convertir ce petit immeuble "veillot", en une habitation de haut standing, moderne et chaleureuse ancrée dans le centre ville. Mike Neale, architecte et designer, a joué un rôle capital dans ce projet. Cette maison tire son nom de sa forme triangulaire semblable à un fer à repasser. Cette forme a prédéterminé l'agencement, avec la création d'une pièce principale à chacun des cinq étages, chapeautés d'un toit-terrasse (au sommet). La Flatiron House comprend désormais cuisine, salle à manger, 2 chambres, ainsi qu'un sous-sol fonctionnel, le tout enroulé autour d'un escalier central qui fait office d'épine dorsale de l'habitation.L'intérieur de la maison se caractérise par ses pièces spacieuses et la sensation de modernité et de luminosité qui proviennent de la blancheur des murs et de la pierre acrylique HI-MACS®. "L'ingéniosité du projet se trouve dans les détails ; les subtilités de la disposition et de la conception de chaque niveau ont nécessité un temps considérable de réflexion afin de s'assurer que le potentiel de chaque pièce soit exploité à son maximum et que le flux vertical entre les espaces, soit naturel et fluide. Challenge réussi grâce à l'escalier sur mesure fabriqué en HI-MACS®", explique Mike Neale. La rampe, fabriquée en pierre acrylique HI-MACS® dans la couleur Alpine White donne une cohérence et une fluidité de mouvement à l'ensemble. Elle s'élève tel un ruban qui s'enroule et se déroule d'étage en étage offrant une vue vertigineuse de 14 mètres du toit en verre jusqu'au sous-sol. L'effet tridimensionnel de cette "spirale triangulaire" a été réalisable grâce aux propriétés thermoformables du matériau, qui permettent de concevoir toutes sortes de formes sans jointures, créant ainsi une rampe sculptée dans un seul et même bloc. Cet élément est le plus singulier du projet et donne à la maison son caractère unique et majestueux. L'architecte Mike Neale confirme que l'escalier a été l'élément clé pour toute la disposition de la maison "compte tenu de la forme triangulaire du sol, la rampe d'escalier devait s'incliner et s'élever avec un angle très abrupt du côté intérieur, suivi d'une courbe serrée. HI-MACS® était l'un des seuls matériaux capables de prendre cette forme car il peut être plié de façon à obtenir un angle aigu. HI-MACS® permet d'assembler de très petites parties de la structure et de finaliser sur place afin de créer une surface continue, dans le cas où les dimensions de l'emplacement ne permettent pas de travailler avec un seul et même bloc, comme dans le cas présent". Une cuisine moderne et fonctionnelle Après l'escalier, la cuisine est l'un des espaces les plus attirants de la maison avec sa forme en U et ses lignes courbes et épurées. On y trouve un large plan de travail fabriqué en pierre acrylique HI-MACS® avec une table de cuisson et un évier, complété par de grands placards en hauteur pour gagner en fonctionnalité, qui s'intègrent parfaitement au style incurvé, moderne et accueillant de la maison. Grâce à ses qualités extraordinaires, de nouveau, le matériau HI-MACS® était le mieux adapté pour répondre aux exigences fixées lors de la conception de la cuisine. L'apparence lisse et uniforme de la pierre acrylique permet de faciliter l'entretien et garantit une grande résistance aux sources de chaleur et à l'utilisation régulière de produits ménagers. A l'extérieur, la triste vitrine à multiples facettes a été remplacée par une nouvelle fenêtre incurvée, à double vitrage, qui suit la courbe du bâtiment. De l'autre côté de la vitre, dans la cuisine au rez-de-chaussée se trouve un écran perforé et courbé, également fabriqué en HI-MACS® Alpine White, laissant passer la lumière pour éclairer la cuisine/salle à manger, tout en respectant l'intimité depuis l'extérieur. Des espaces de détente Après avoir monté les escaliers jusqu'au toit, on arrive sur une terrasse, un espace unique de confort et de plein air, au c"ur du West End, l'endroit parfait pour profiter de la hauteur de la maison. En descendant au sous-sol, les voûtes humides et ternes sous la rue ont été transformées en un espace fonctionnel. Le réaménagement du sous-sol a permis de créer un lieu de divertissement et de relaxation grâce à l'immense télévision écran plat et aux casiers rétroéclairés pour entreposer le vin. L'objectif de FORM Design Architecture est de créer des espaces de vie pouvant être appréciés de façon naturelle et instinctive. Des espaces agréables, avec un sens harmonieux de la simplicité, qui créent un cadre de vie positif et stimulant. Une fois de plus, c'est ainsi que ce projet peut être défini grâce à une gestion optimale de l'espace, d'une simplicité apparente mais cachant une vraie complexité. A propos de FORM Design Architecture FORM design architecture est un cabinet d'architectes agréé par l'organisme RIBA (Royal Institute of British Architects) dont le siège se situe à Londres SE1. Le cabinet offre une gamme complète de services allant de la faisabilité et l'analyse du projet, à la maîtrise d'"uvre, jusqu'au design et aménagement intérieur. Des solutions individuelles sont mises au point pour les clients, solutions qui sont évidentes et simples en apparence, mais qui dissimulent une vraie complexité. FORM Design Architecture fournit une réponse perspicace, créative et viable aux enjeux de chaque projet. L'écoute, l'analyse, la discussion et la clarification sont au c"ur d'une démarche complète qui reconnait que certaines des meilleures idées découlent de la communication entre personnes et non des individus seuls. Conception : FORM Design Architecture Architectes : Malcom Crayton et Mike Neale Référence matériau utilisé : HI-MACS Alpine White Pour en savoir plus, visitez le site de FORM Design Architecture et de HI-MACS      

Au c"ur des Alpes en Slovénie, les architectes du studio OFIS Arhitekti en collaboration avec des étudiants de Harvard University Graduate School of Design ont imaginé un refuge composé de trois modules en bois préfabriqués. Le chalenge, pour les architectes, ingénieurs et designers, consistait à concevoir un endroit habitable face au climat contraignant et souvent capricieux de la haute montagne. L'équipe du projet a aussi imaginé un lieu capable de s'intégrer au mieux au sein de ce paysage au spectacle naturel resté intact. La volumétrie ainsi que le choix de la peau extérieure participent à son intégration. L'ossature du refuge est construite en bois. Afin de favoriser son installation par hélitreuillage, le volume a été divisé en trois parties qui reflètent les trois entités du programme. Chacune possède un angle de toiture différent évoquant leurs fonctions distinctes : l'entrée et l'espace dédié au repas, un espace de séjour et un lieu de repos. Assemblés en escalier, les trois modules suivent la topographie du lieu où le refuge s'est installé. Depuis l'intérieur les utilisateurs contemplent, grâce aux larges ouvertures sur les pignons, une vue majestueuse axée sur le paysage. L'architecture ici, ne s'impose pas, elle a étudié le contexte dans lequel elle s'insérait et le met au profit de la contemplation de ceux qui y séjournent. Pour en savoir plus, visitez le site d'OFIS Arhitekti      

Au sein du collectif La Petite Agence, l\'agence KH-Architecture recherche, pour le développement d\'un projet de maisons bois, préfabriquées, modulaires, un stagiaire étudiant en école d\'architecture, niveau

La tour Montparnasse va faire l'objet d'un concours d'architecture international afin de revoir intégralement son design fortement décrié.

Imaginé par les designers Charbel Gharibeh et Stephanie Sayar pour Squad Design, le tabouret Arcus est inspiré par l'architecture des maisons traditionnelles libanaises et de leurs arches. En tirant un côté, le tabouret s'ouvre et dévoile un second siège. Dimensions : 35 x 35 x 35 cm Pour en savoir plus, visitez le site de Sayar & Gharibeh

La biennale d'architecture de Venise, qui se tient du 28 mai au 27 novembre 2016, met en scène plusieurs pavillons de pays autour d'un thème. Pour cette 15ème édition, la problématique choisie est "Nouvelles du Front". Dans ce cadre, la France vient de lancer un appel à projets pour son pavillon.

Le bureau d'études acoustiques nancéen Venathec annonce la création d'un pôle d'activité spécifiquement dédié aux phénomènes vibratoires dans les secteurs de l'industrie, de l'architecture et de l'environnement.

El Centro Cívico, imaginé par l'agence d'architecture ACXT, est un bâtiment qui combine avec science équipements sportifs, culturels, et administratif dans un quartier de Vitoria dans le pays basque espagnol. Avec son programme hybride le projet architectural se compose à la manière d'un regroupement de personnes, et mutualise les espaces au service de toutes ses fonctions. Le programme du bâtiment est divisé en trois niveaux. Le rez-de-chaussée concentre les activités et les lieux partagés comme un café, un salon, le hall d'accueil, et la salle de conférences. Le sous-sol est dédié entièrement aux installations sportives. Au premier étage sont regroupés les espaces administratifs et les lieux culturels (bibliothèque, salle d'étude et ateliers). La piscine est également située au premier étage et bénéficie d'une vue en apesanteur cadrée sur le reste de la ville. Le bâtiment semble opaque depuis une vue d'ensemble, mais au rez-de-chaussée, la façade en retrait est complètement ouvert et poreux à la lumière et aux vues depuis l'extérieur. La transparence ainsi créée renforce le caractère public du lieu. L'étage est moins perméable, un bloc sculptural blanc est en suspension et permet au bâtiment d'obtenir un signalement fort et puissant au sein du paysage urbain existant. Même si très compact, El Centro Cívico reste très lumineux, grâce à de nombreux patios qui traversent l'ensemble. Ces derniers permettent également d'établir de nombreuses relations visuelles entre les différents éléments du programme. Photographies : Aitor Ortiz Pour en savoir plus, visitez le site de ACXT

Du vendredi 4 au mardi 8 septembre le salon Maison & Objet Paris 2015 ouvre ses portes au parc des expositions de Paris Nord Villepinte. La rédaction du magazine Muuuz vous propose sa sélection de conférences qui auront lieu tout au long du salon dans le Hall 7 du salon. 4.09 / 15h00 -15h45 Quand le mot "maison" reprend la raisonLaurence Guez, Directrice de Maison Empereur & Yoshiaki Shiokawa, Fondateur de Maison Wa - Modérateur Pierre Léonforte, Journaliste Périmés les lofts, les studios, les noms de rue, les numéros civiques et les immatriculations codées.L'air du temps est à la Maison. Choisir le mot "maison" pour établir la sienne ramène à la fidélité, à la qualité, au sérieux, sans oublier la maison-mère (et ses succursales) et la maison bien tenue. Ensemble de protocoles et d'étiquette(s) redéfinis par les nouvelles lois du luxe, la Maison a dépoussiéré son statut commercial pour mieux valoriser son héritage et son patrimoine, même s'ils sont récents. Décryptage d'une raison sociale inspirant la confiance. 4.09 / 16h00 -16h45 Dorothée Meilichzon, Créateur de l'année MAISON&OBJET Paris Septembre 2015Modération : Marion Vignal, Journaliste Designer industriel, Dorothée fait ses classes au Strate Collège et à la Rhode Island School of Design où elle étudie le design de jouets. Elle travaille cinq ans à Paris puis décide, à tout juste 27 ans, de fonder son propre cabinet de création portée par la mise en scène du Prescription Cocktail Club à Saint-Germain- des-Prés, son premier projet. 5.09 / 16h00 -16h45 Analog versus Digital, Karim Rachid 100.000 ans d'analogique et moins de 30 ans de numérique. L'analogique était matériel et le numérique est immatériel ; par conséquent, que deviendra notre monde matériel ? Comment peut-il rattraper notre ère numérique ? Comment le design va-t-il influencer ce changement et comment les comportements sociaux évolueront-ils ? 6.09 / 14h00 -14h45 Le ré enchantement des bureaux transformés en hôtels de luxeJean-Philippe Nuel, Gérant, Agence Nuel & Philippe Maidenberg, Gérant, Maidenberg Architecture - Modérateur: Catherine Avignon, Journaliste D'après la Mairie de Paris, quelques 400 bâtiments industriels ou de bureaux sur Paris sont destinés à être reconvertis soit en résidentiels soit en hôtels. Certains le sont déjà et avec succès.Des réussites dans leur genre, mêlent esprit déco et luxe hôtelier, privilégiant les surfaces et les grands espaces à la manière des lofts résidentiels.Une façon originale de donner une seconde vie à des bâtiments de caractère désertés par les bureaux et voués à la démolition. 7.09 / 12h00 -12h45 Matières à échangerTable ronde autour des matériaux et de la technologie avec matériO & Sylvie Boulocher, Responsable Prescription, Righetti & Gilbert Meyer, Dirigeant, Dacryl & Julien Delalande, Dirigeant, Concrete LCDA & Quentin Hirsinger, Président, matériO matériO présentera rapidement quelques petites pépites dans le domaine de l'innovation matière, puis animera un débat discussion avec quelques uns des industriels référencés dans son service de veille et présents sur le salon M&O... Relations parfois complexes entre industriels et prescripteurs, réelle prise de conscience des enjeux environnementaux ou discours avant tout "greenwashing", volonté réelle d'innovation ou utilisation d'un terme galvaudé, integration d'une démarche design, nécessité de s'ouvrir à de multiples applications possibles versus vision avant tout sectorielle, de nombreuses questions seront soulevées, même celles qui fâchent. Pour en savoir plus, visitez le site de Maison & Objet

Jeune designer d'espace riche d'envies et d'inventivité, Dorothée Meilichzon a été désignée créateur de l'année par le Salon Maison et Objet de Paris. Ses réalisations fraîches et contemporaines tentent, à chaque fois, de raconter une histoire propre au lieu et au projet. La rédaction du magazine Muuuz a posé quelques questions à ce nouveau talent parisien. Au travers de ses projets, Dorothée Meilichzon, met en avant l'artisanat. Elle s'inspire de ces artisans travaillant avec savoir-faire les pièces et matériaux qui composent les espaces. Son travail assemble et conjugue les talents et les arts tout en gardant une vraie cohérence de projet. A chacune de ses créations elle met en scène un décor unique, ponctué parfois de pièces savamment chinées par ses soins. Elle met sa créativité au service d'une élégance qui semble se retrouver dans chacun de ses projets, voici en quelques questions un portrait de Dorothée : MUUUZ Dorothée, vous êtes designer d'espace. Comment, et avec vos mots à vous définirez-vous vous votre métier ? Dorothée Meilichzon J'aime avant tout créer et mon métier aujourd'hui me permet de créer au travers de nombreux supports : scénographie d'espace, création de mobiliers, création de logos, d'identité graphique, dessin de motifs, de fresques .... Il n'y a plus vraiment de limite du moment que cela participe à l'espace : tenues du staff, vaisselles ... MUUUZ Vous semblez parler souvent de scénario lorsque vous évoquez la conception d'un lieu ou d'un espace. Racontez-nous comment mettez-vous en scène un espace ? D.M. Pour créer un lieu unique il faut raconter une histoire. Et afin de rendre celle ci "non transposable" il faut qu'elle découle du lieu, de l'espace... Les bases de départ sont donc l'architecture de l'immeuble, la forme de l'espace (LxlxH), le quartier, un détail architectural ou historique propre à la rue ou à l'immeuble... Une fois que la base est là, on peut dérouler la suite : comment s'inscrit le concept dans ce contexte, qui seront les clients, dans quelle époque sommes nous, de quoi les gens ont envie en ce moment ... Tout tourne autours du consommateur final. MUUUZ Quelles sont vos influences Dorothée ? Quel est le lieu, où vous vous êtes rendue, qui vous a donné le plus fort souvenir, un lieu dont vous vous souviendrez encore longtemps ?D.M. Mes influences sont multiples et heureusement cela me permet de me renouveler.Beaucoup de lieux m'ont marquée, surtout ceux ou j'ai passé de bons moments : the Box a NY, le Haymarket hotel à Londres, le Waverly Inn a NY, le Whythe Hotel & le Gramercy park hotel toujours à NY... MUUUZ Si on ne devait retenir de ces dernières années, disons depuis que vous avez commencé vos études, qu'un seul objet et qu'un seul matériau lesquels seraient-ils ? D.M. Les miroirs, ils subliment l'espace depuis la nuit des temps et n'ont pas encore été égalés ! Hôtel Bachaumont, 2015, Paris 2e Café Pinson, 2014, Paris 10e Pour en savoir plus, visitez le site de Dorothée Meilichzon

  La Contrebasse Isocèle est une création de Joël Laplane pour le Salon Révélations 2015. L'artisan avait pour objectif de créer une Contrebasse au design nouveau avec une architecture simple et élancée. Dans sa carrière de luthier spécialisé en guitare classique, Joël Laplane s'est toujours intéressé à la lutherie du violon. Le violon est la référence historique sur laquelle il s'est appuyé pour construire des guitares.Le fonctionnement musical du violon (et de la contrebasse) est tellement différent de celui de la guitare que Joël Laplane a souhaité connaître autant l'un que l'autre en lutherie comme en musique. Naissance du projet :La source lointaine de la Contrebasse Isocèle est la Trompette Marine, d'origine médiévale. Elle avait un corps triangulaire prolongé d'un manche avec une seule corde qui donnait, par effleurement du doigt, quelques notes harmoniques naturelles. La corde était mise en vibration par un archet, le son était émis par un petit chevalet vibrant. Trompette pour la sonorité et Marine pour l'appel aux prières dédiées à la Vierge Marie dans les couvents. Joël Laplane précise :"Une commande dans les années 1980 pour un groupe de musique ancienne m'a donné l'idée de créer un nouvel instrument, dérivé de la Trompette Marine, à jouer comme un violoncelle, avec quatre cordes et une touche en ébène, que j'ai appelé Viole Marine de la famille des violes. Puis en 1994, Jean-Jacques Lemêtre " Le " musicien polyinstrumentiste du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, m'en a demandé une avec une allure encore plus scénique et aérienne, j'ai alors nommé l'instrument Violoncelle Isocèle." Avec l'expérience réussie du Violoncelle Isocèle, Joël Laplane crée la Contrebasse Isocèle pour Révélations 2015 au Grand-Palais à Paris. L'instrument fait 2 mètres 12 de haut comme une contrebasse classique du sol à la volute. Les bois utilisés sont le cèdre du Canada pour la table d'harmonie, l'érable pour le chevalet, le padouk d'Afrique pour les côtés ainsi que l'ébène pour la touche et le cédro odorant d'Amérique du Sud pour le manche sous la touche. Les mécaniques d'accordage sont plaquées or. La table d'harmonie, feuille de bois courbée transversalement et non sculptée, est soutenue par une âme et une barre d'harmonie comme pour la Contrebasse traditionnelle dont elle garde la sonorité. Un paradoxe apparaît : celui d'avoir un instrument à la tête haute pour une voix grave. C'est l'attitude qu'ont les chanteurs lyriques dans la légèreté et l'élévation de leur corps quand ils sont "basses". La Contrebasse Isocèle se joue comme une contrebasse traditionnelle.La touche vient au dessus de la table d'harmonie dans la partie haute de l'instrument. Cela ne change pas le jeu habituel de la main gauche.La forme des ouïes bordant le chevalet est aussi une création, respectueuse du rôle acoustique de ces deux ouvertures. Elle rappelle un peu la forme des ouïes des Violes d'Amour de l'époque baroque. Révélations invite au partage du 9 au 13 septembre 2015, au Grand Palais " Joël Laplane Stand G1Pour en savoir plus, visitez le site de Joël Laplane et de Révélations