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Il y a 3 ans et 62 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 – Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique – Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques ? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon – ici l’Isotec RT+, modèle MVI – n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante – à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.  4 – Les particularités des prédalles et des balcons  Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension  Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études : info@plakagroup.fr
Il y a 3 ans et 71 jours

L’École du Louvre se dote de nouveaux espaces

L’École du Louvre a inauguré le 11 mars 2022 un ambitieux projet architectural (une bibliothèque, un centre de recherche et des lieux de vie) porté par Claire Barbillon, directrice de l’École du Louvre et rendu possible grâce au mécénat d’exception de Majid Boustany, président de la Francis Bacon MB Art Foundation. Il s’agit du plus important soutien jamais alloué à un établissement d’enseignement du ministère de la Culture. Ce projet architectural de près de 1300m2 est porté par l’architecte Heleen Hart (agence d’architecture HBAAT – Grand Prix du Jury d’Architecture 2021). Il répond à des besoins liés à la croissance même de l’École, aux évolutions pédagogiques et aux transformations des pratiques étudiantes. Éclatée dans diverses parties du palais et externalisée pour certaines parties jusqu’en 1993, l’École du Louvre s’est vue attribuer un espace d’environ 9000m2 dans l’aile de Flore du Palais du Louvre, aménagée à partir de 1997 par l’architecte Antoine Stinco et entièrement livrés au début de l’année 2000. Certains espaces nécessitaient d’être réaménagés afin d’adapter le fonctionnement de la bibliothèque en lien avec les nouvelles pratiques, de créer un centre de recherche qui pourra accueillir une communauté de chercheurs, qu’ils soient permanents ou temporaires, d’améliorer l’installation des services informatique et documentaire de l’École du Louvre et de réaménager la cafétéria et ses abords immédiats. En lui restituant l’intégralité de la galerie, la jauge de la salle de lecture de la bibliothèque a été fortement augmentée, pour passer de 101 places, à 156 places dont 74 collectives pour permettre un travail en petits groupes. Les magasins ont été transformés pour permettre un libre accès à l’ensemble des livres. La réorganisation des espaces a également permis la création de nouveaux lieux : une grande salle de formation ainsi qu’un centre de recherche. Le pôle informatique et documentaire, situé à l’entresol, a été réorganisé dans sa distribution, au regard de l’évolution des besoins. La cafétéria, constamment saturée pendant les périodes de cours, est étendue en profitant de l’adjonction d’un bureau, et propose une nouvelle esthétique en lien avec les interventions de la bibliothèque. Photo : Bibliothèque de l‘école du Louvre Witness VIII (premier plan) et Witness VII (arrière-plan), 2021 ©Antony Gormley Photo © Majid Boustany
Il y a 3 ans et 79 jours

Paris La Défense attribue à ILEX la mission de maîtrise d’œuvre urbaine au sein de la ZAC Seine Arche à Nanterre

Le projet d’aménagement de la ZAC Seine Arche a été initié avec la volonté de réparer les coupures urbaines générées par les infrastructures de transports (voies ferrées, autoroutes), permettant d’ouvrir les quartiers, de créer de nouvelles liaisons, d’accentuer le caractère paysager et de prolonger l’axe historique en direction de la Seine. Aujourd’hui, avec la désignation du maître d’œuvre qui interviendra sur le secteur, le projet entre dans sa phase de réalisation. L’agence lyonnaise de paysagistes et d’urbanistes ILEX, qui pilote la conception et la mise en œuvre du projet, accompagnée par l’agence Sathy, va concrétiser la vision d’un urbanisme visant à développer la place de la nature et le confort urbain.Trois secteurs sont concernés par ces travaux d’aménagementAvenue de la République, une nouvelle façade urbaine sera composée. Une place compatible avec l’arrivée future du tramway T1, fonctionnera comme une porte d’entrée du campus de l’Université Paris Nanterre. Les futurs aménagements prévoient une mixité des usages, avec des logements, dont une résidence universitaire gérée par le Crous, des locaux d’activités et des commerces. Tout cela sera compatible avec la possibilité pour l’Université de Paris Nanterre de réaliser de nouveaux bâtiments. Les espaces publics seront repensés de manière à améliorer la liaison vers le Petit Nanterre, développer la végétalisation et les circulations douces. Dans le quartier Anatole France, Paris La Défense va réaménager les espaces publics et reconfigurer le cœur d’îlot.Du côté des Terrasses, les aménagements répondent à trois objectifs : renforcer la biodiversité au moyen d’une coulée verte, améliorer l’accessibilité grâce à une liaison piétonne et cyclable qui traversera le quartier vers la Seine (voie verte, passerelle, rampe piétonne), et, enfin, devenir un lieu d’accueil pour les activités associatives, qu’il s’agisse de cirque, d’agriculture urbaine ou d’événements culturels.Enfin, aux abords de l’échangeur, des connexions vont être créées pour une meilleure intégration urbaine aux quartiers environnants et à l’axe Seine. Le parc du Chemin de l’Ile sera étendu et la réalisation de nouveaux logements sera étudiée.
Il y a 3 ans et 79 jours

Aménagement extérieurs : TILE OF SPAIN propose des tendances « coups de cœur » en céramique espagnole

Quel carrelage choisir pour ses allées de jardin, les abords de la piscine, pour le revêtement de la terrasse ou tout simplement pour le balcon ? Cette étape de l’aménagement extérieur figure parmi les plus importantes. Il doit correspondre aux envies décoratives, s’harmoniser avec l’environnement existant, être résistant au climat de la région, et répondre […]
Il y a 3 ans et 94 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 104 jours

Comment engager la décarbonation de nos routes

DÉCRYPTAGE. La décarbonation du réseau routier, notamment aux abords des grandes métropoles, apparaît comme un enjeu majeur pour atteindre la neutralité carbone. Lors d'une matinée d'échanges sur le sujet à laquelle Batiactu a participé, les acteurs des infrastructures ont débattu de solutions à mettre en place, estimant qu'il devenait urgent d'agir.
Il y a 3 ans et 132 jours

Nouvelle alerte pollution aux particules fines dans les Bouches-du-Rhône et le Var

"Avec l'hiver, l'utilisation du chauffage domestique est en hausse, et depuis le début de la semaine, les conditions météorologiques anticycloniques favorisent l'accumulation de particules fines", a expliqué la préfecture du Var dans une communiqué.Les Bouches-du-Rhône et le Var, placés jeudi en procédure d'information-recommandation - soit une vigilance pour les personnes sensibles-, atteindront vendredi le niveau d'alerte de niveau 1 - soit une vigilance tout public -. "Les niveaux en particules augmentent sur l'Est des Bouches-du-Rhône et Toulon", a précisé de son côté la préfecture des Bouches-du-Rhône.Les autorités conseillent d'éviter les activités physiques ou sportives intenses (qui obligent à respirer par la bouche) et de maîtriser le chauffage dans les bâtiments.Elles appellent également à privilégier le covoiturage, les transports en commun ou les modes de déplacement non polluants.Pour les populations vulnérables ou sensibles, elles suggèrent de privilégier des sorties brèves sollicitant le moins d'effort possible, de préférence le matin ou le soir et d'éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords aux périodes de pointe, c'est-à-dire entre 07h00 et 10h00 et 16h00 et 19h00.
Il y a 3 ans et 132 jours

Notre Dame de Paris : La réalité virtuelle au service de la ville

Les abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en cours de restauration, vont être réaménagés à partir d'un modèle 3D virtuel conçu par une société américaine.
Il y a 3 ans et 134 jours

Les abords de Notre-Dame de Paris repensés via la réalité virtuelle

Cette société basée à San Francisco, Autodesk, a déjà travaillé avec la Ville de Paris, chargée du réaménagement des abords du célèbre édifice qui doit démarrer après les Jeux Olympiques de 2024.Elle avait déjà été "associée" au réaménagement des abords de la Tour Eiffel en 2018, ont précisé à l'AFP la mairie de Paris et Autodesk, qui fait partie des mécènes de Notre-Dame.Le parvis, son sous-sol, l'accès à la Seine en contrebas, les squares situés au pied du chevet et à la pointe orientale de l'île de la Cité, ainsi que les rues adjacentes -un ensemble s'étendant sur quatre hectares-, ont ainsi été modélisés en 3D."Cet environnement a été recréé à partir de milliards de points topographiques scannés et transformés en objets intelligents. C'est une plate-forme commune qui permettra aux équipes finalistes retenues par la Ville de Paris de travailler sur une base commune fiable", a précisé à l'AFP Nicolas Mangon, vice-président des départements AEC (Architecture, Ingénierie et Construction), stratégie commerciale et marketing d'Autodesk.Quatre équipes associant des architectes, des urbanistes et des paysagistes, ont été retenues par la Ville de Paris pour le réaménagement des abords de la cathédrale. Le lauréat doit être désigné par un jury fin juin 2022."C'est sur la base de ce modèle 3D que chaque candidat va concevoir son projet. (...) Autodesk apportera un soutien aux 4 équipes de conception pour optimiser l'intégration de leurs propositions dans le modèle existant et produira une visite immersive pour les 4 projets afin que le jury puisse apprécier ces dernières de manière simple et comparable", a précisé la Ville de Paris.Le réaménagement des abords de la cathédrale est financé à hauteur de 50 millions d'euros par la Ville, une somme initialement prévue comme contribution à la restauration de la cathédrale.
Il y a 3 ans et 136 jours

Notre-Dame de Paris: les abords de la cathédrale repensés via la réalité virtuelle

CONCEPTION. Autodesk a modélisé les abords de la Cathédrale Notre-Dame, dans le cadre du réaménagement de cette partie de l'Ile de la Cité, à Paris. Une "base commune" qui permettra aux équipes finalistes du concours d'architecture de travailler ensemble.
Il y a 3 ans et 139 jours

En 2022, Hidalgo veut "poursuivre l'embellissement de Paris" alors que ses habitants dénoncent un saccage de la capitale

La maire socialiste a déclaré dans ses vœux diffusés en ligne, en lieu et place d'une cérémonie annulée en raison de la nouvelle vague de contaminations due au variant Omicron, qu'alors que « le compte à rebours des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 va s'accélérer », « nous continuerons à redonner à Paris toute sa splendeur : je pense au grand site Tour Eiffel (...) et au lancement du réaménagement des abords de Notre-Dame ».Alors que 2021 a été une année riche en contestations des décisions prises par la mairie parisienne, notamment avec le mouvement #SaccageParis, qui dénonçait les choix d'aménagement de voirie, la manque de propreté des rues ou le mobilier urbain entre autre, la mairie de Paris s'est engagée en décembre dernier à revenir sur certains points de son projet de réaménagement autour de la Tour Eiffel pour tenir compte des critiques mises en lumière lors d'une concertation publique menée à l'automne.Tandis que la mairie veut piétonniser et végétaliser l'axe Trocadéro-Champ-de-Mars, pour un budget de 107 millions d'euros, elle a annoncé « étudier un nouveau mobilier » pour le pont d'Iéna, où la perspective de bacs végétalisés a été « largement remise en question » par les contributions.Les abords de Notre-Dame-de-Paris sont également concernés : le « dialogue compétitif » en cours entre les quatre finalistes doit toucher au but fin juin à la désignation du lauréat. En revanche, les travaux, d'un montant de 50 millions d'euros, ne démarreront qu'après les Jeux olympiques de 2024."Nous poursuivrons l'embellissement de Paris", a encore déclaré la candidate PS à la présidentielle, "en portant une attention particulière aux portes qui nous relient à la métropole: la Porte de la Chapelle", où l'Arena 2 (salle multifonctionnelle d'environ 8.000 places) est en cours de construction, "et la Porte de Montreuil", où le projet de halle pour abriter les commerçants des puces suscite la méfiance de ces derniers."Nous investirons cette année 1,65 milliard d'euros pour transformer notre ville et lutter contre les inégalités", a rappelé Anne Hidalgo en annonçant la création de 6 nouvelles cours-oasis et d'une "trentaine" de nouvelles "rues aux écoles".Ces « rues aux écoles » ont été créée suite au premier confinement dans le but de favoriser la distanciation physique des élèves et d'éloigner les voitures. Ces rues partiellement ou totalement piétonisées vont être au nombre de 169 d'ici les prochaines semaines selon un décompte de la mairie. L'aménagement de 21 nouvelles rues aux écoles sont prévues pour un coût de 9 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 178 jours

Notre-Dame veut rajeunir et ouvrir sur le monde son décor et sa liturgie

Au programme de cette "modernisation": lumière à hauteur de visage, bancs à roulettes dotés de lumignons pour remplacer les vieilles chaises séculaires qui descendront dans la crypte, art contemporain et phrases bibliques projetées dans plusieurs langues sur les murs, explique à l'AFP le père Gilles Drouin.Le projet, mûri "depuis deux ans et demi", lui a été confié par l'archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit. Il sera présenté le 9 décembre à la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), chargée de donner son avis.De quoi alimenter l'inquiétude des défenseurs de l'histoire de France et du patrimoine ainsi que les moqueries de la presse étrangère qui l'a qualifié de nouveau "Disneyland politiquement correct" (The Telegraph)."L'Eglise peut se montrer moderne en faisant entrer une lumière plus spirituelle plutôt qu'une lumière rasante sur les visages", commente auprès de l'AFP l'animateur Stéphane Bern, chargé par Emmanuel Macron d'une mission pour la sauvegarde du patrimoine.Pour lui, "le vrai enjeu" sont "les abords de Notre-Dame". "Il faut, dit-il, faire un musée de l'histoire de France pour le monde entier avec les trésors de Notre-Dame", déplorant le sort de l'Hôtel-Dieu, plus vieil hôpital de Paris situé juste à côté de la cathédrale. Il aurait pu, selon lui, abriter ce musée mais doit céder un tiers de sa surface à un promoteur immobilier.Le père Drouin, directeur de l'Institut supérieur de liturgie, défend son projet. Il dément toute tentative de transformation radicale: l'objectif, dit-il est de conserver Notre-Dame comme "lieu de culte" et de "mieux accueillir" et informer le public qui "n'a pas toujours de culture chrétienne".Lorsqu'ils retrouveront Notre-Dame en 2024, selon le calendrier des travaux prévu à ce jour, les fidèles et visiteurs du monde entier devraient entrer par la grande porte centrale et non plus par les portes latérales, et bénéficier d'un parcours aéré autour de l'axe central allant de la nef au choeur.L'autel restera au même endroit. Un tabernacle (meuble qui abrite hosties et ciboire) qui "était mal placé" sera installé au fond du choeur et un nouveau baptistère (petit édifice servant traditionnellement aux baptêmes), dans l'entrée de la nef. Seuls "quatre des confessionnaux" seront conservés. Les "six ou sept autres seront remontés au premier étage de la cathédrale", détaille-t-il.La Nativité expliquée aux ChinoisPour faciliter encore plus la circulation en cas d'affluence, les chaises en paille séculaires descendront à la cave ou crypte Soufflot située sous la cathédrale et qui sera utilisée "comme espace de stockage" rendu plus accessible grâce à un "monte-charge".Quant aux chapelles latérales de l'édifice, elles étaient "dans un état épouvantable" avant l'incendie et seront complètement rénovées au profit de la mise en valeur d'oeuvres d'art: "des tableaux anciens des XVIe et XVIIIe siècles qui dialogueront avec des objets d'art contemporains"."Un cycle de tapisseries" notamment, dit l'ecclésiastique sans laisser filtrer de nom. "La cathédrale s'est toujours ouverte à l'art de son époque jusqu'à la grande croix dorée du sculpteur Marc Couturier installée par le cardinal Lustiger en 1994", souligne-t-il.Pour illuminer le tout, le diocèse souhaite "des lumières plus douces à hauteur de visage d'homme" qui donneront une ambiance plus intimiste aux 2.400 messes et 150 concerts annuels. Il a confié ce travail à un collectif d'artistes parmi lesquels le sculpteur de lumière Patrick Rimoux.Enfin, pour une meilleure compréhension de l'histoire du christianisme, il souhaite projeter sur les murs "des phrases bibliques ou de tradition spirituelle chrétienne" dans plusieurs langues dont le choix n'est pas encore arrêté."Un Chinois par exemple ne comprend pas forcément la Nativité de la Vierge. Or, depuis qu'il y a des caractères chinois inscrits sur des bannières dans la chapelle de Saint-Paul Cheng (martyr chinois) dans la cathédrale, les visiteurs de l'Empire du Milieu s'arrêtent et allument des bougies", relève-t-il.
Il y a 3 ans et 183 jours

Hyères : travaux en cours sur la place Daviddi et ses abords

Le projet de réaménagement de la place Daviddi et du boulevard des Girelles dans le quartier de L’Ayguade avance.
Il y a 3 ans et 206 jours

La villa Casamaures, une bouffée d'Orient rescapée aux portes des Alpes

Surnommée la "Dame de la Casamaures", sa propriétaire Christiane Guichard a obtenu son classement en monument historique en 1986 et piloté quatre décennies durant sa rénovation, se fixant pour "double défi de sauver l'architecture et de lui donner vie par la création"."Dès le début c'était un lieu de vie, un tiers lieu. Dès le début, dans les gravats, il y a eu des expos", relate l'alerte sexagénaire, blouse de travail et chignon bohème.Perchée depuis 1855 sur les premières pentes du massif de la Chartreuse à Saint-Martin-le-Vinoux, la Casamaures, toute en colonnades, arabesques exquises, moucharabiehs et immenses vitraux colorés, détonne franchement parmi ses voisines au style plus sobre.Un pan entier de façade, en bois, provient du pavillon turc de l'Exposition universelle de 1855, transporté on ne sait comment jusqu'à Grenoble. Il ouvre sur un lumineux jardin d'hiver de 9 mètres sous plafond, rempli de bibelots orientaux.La villa, qui héberge plusieurs artistes et associations culturelles, domine des jardins en terrasses ornés de plantes exotiques et de cadrans solaires.Outre son cachet exotique, la maison fascine par sa construction en ciment moulé ou "or gris", une technique "révolutionnaire" pour l'époque, relève Dominique Peyre, conservateur des Monuments Historiques. "En architecture, le XIXè a produit des œuvres d'une créativité étonnante", souligne-t-il dans un livre consacré à la Casamaures.Guerre d'AlgérieComment un palais oriental a-t-il surgi en banlieue de Grenoble ? Question de contexte, note Béatrice Besse, historienne de l'art et autrice d'un récent roman historique retraçant le parcours de son concepteur, le négociant grenoblois Joseph Jullien dit Cochard.Le milieu du XIXè siècle en Europe occidentale est une période d'intense fermentation intellectuelle, politique et industrielle."Suite à l'expédition de Bonaparte en Egypte, il y a eu un enthousiasme pour tout ce qui touchait" au pays, étendu ensuite notamment à l'empire ottoman. Cette fièvre touche particulièrement Grenoble où vécurent l'égyptologue Jean-François Champollion et le savant Joseph Fourier, explique-t-elle.Ce goût d'un Orient souvent fantasmé inspire de nombreuses constructions. Quelques-unes survivront, comme la maison de l'écrivain Pierre Loti à Rochefort - fermée depuis 2012 pour une rénovation de 7 millions d'euros. Beaucoup seront détruites, jugées sans intérêt ou victimes des tensions politiques liées à la guerre d'Algérie dans les années 1960.Si la vie de Cochard reste entourée de mystère, il semble établi qu'il n'a jamais voyagé en Orient. Sa fantasque villa visait à "impressionner la bourgeoisie grenobloise pour assoir sa réputation", estime Mme Besse.Mais il joue de malchance: après 23 ans de travaux, sa deuxième épouse le déshérite, semble-t-il pour se venger d'avoir été trompée. Criblé de dettes, il cède la merveille avant de mourir. Sa troisième femme, elle-même tombée dans le dénuement, se suicide avec son fils.K-popLa Casamaures voit alors défiler les propriétaires, subissant morcellements et dégradations. Elle abrite pendant 25 ans une fabrique de fromage, "Le bon lait". Sa décadence s'accélère lorsque des sans-abri y élisent domicile dans les années 60-70.Elle n'était guère plus qu'une ruine promise aux promoteurs lorsque Mme Guichard la rachète en 1981, au grand dam du maire de l'époque. "Il pensait que +ça ferait propre+ d'avoir un petit immeuble à la place. J'ai une formation de Beaux-arts et j'ai trouvé ça choquant", explique-t-elle.Mais aujourd'hui, cette villa classée et couronnée de nombreux prix architecturaux reste entourée de vieux entrepôts pour partie amiantés et occupés par des squatteurs. "Les lois de protection des abords ne sont pas appliquées", s'agace la propriétaire, déplorant l'"inertie" des politiques.Malgré cela, la maison attire des visiteurs d'horizons très divers, comme ces deux jeunes filles récemment venues y tourner un clip de K-pop pour un challenge sur les réseaux sociaux. "Elle est une muse", se félicite la Dame de la Casamaures.
Il y a 3 ans et 217 jours

A Noisy-le-Sec, réhabiliter les friches mais pour faire quoi?

Bientôt, d'anciens bâtiments inoccupés de la SNCF vont être rasés pour construire 77 logements privés, une place et prolonger une rue. Les travaux sont en partie financés par une subvention de 975.000 euros allouée par l'Etat via le "fonds friches".Ce fonds a été déployé dans le cadre du plan de relance économique du gouvernement. L'enveloppe, de 300 millions d'euros à l'origine, a été pérennisée début septembre et dotée de 350 millions supplémentaires.Anciennes stations services, locaux inoccupés, usines désaffectées... L'ambition est de donner une seconde vie aux friches industrielles et commerciales disséminées aux quatre coins de l'Hexagone, dont le nombre est toujours inconnu mais qui se comptent par milliers.A Noisy-le-Sec, cette manne est une bouffée d'air bienvenue. "Dans le domaine de l'aménagement, on court après toutes les subventions", soupire Olivier Sarrabeyrouse, maire communiste de la ville.Une aide néanmoins limitée, estime Laurent Chateau, chargé de mission à l'Ademe, l'agence de la transition écologique qui coordonne une partie des appels à projets. Mais il concède la difficulté de déterminer quel montant déployer et où."Des friches, il y en a partout, et il s'en crée malheureusement tous les jours", poursuit M. Chateau.Or reconvertir une friche induit parfois des coûts vertigineux, notamment pour des sites très pollués qu'il faut décontaminer.Pour tenter d'équilibrer les comptes, les élus penchent alors souvent pour la construction de logements privés, plus rentable. A Noisy, c'est ce qui soutient financièrement la transformation des abords du canal de l'Ourcq.Avec parfois à la clef des projets étonnants: 450 logements étudiants devaient ainsi voir le jour à 15 mètres de l'autoroute A86. Un projet stoppé par la nouvelle municipalité. "A la place, on veut un lieu d'activité, de loisirs, de culture. Mais ça ne fait pas rentrer d'argent dans les caisses", soupire M. Sarrabeyrouse.Densification intérieure, étalement extérieurEt pourtant, le besoin de logements est considérable dans des secteurs en tension comme la région parisienne. Pour concilier construction et écologie, l'Etat mise sur la densification du bâti, un objectif énoncé dans la loi Climat et Résilience qui prévoit "zéro artificialisation nette" de sols d'ici à 2050.Dans cette optique, le "fonds friches" permet de donner une seconde vie à des terrains ou des bâtiments inutilisés, souvent au coeur des villes."Jusqu'à présent, on étendait sur les territoires agricoles. Maintenant, il faut s'intéresser à ce qu'il y a au sein de la ville", explique M. Chateau.Guillaume Faburel, urbaniste et enseignant à SciencesPo Lyon, nuance pourtant: "Le processus de métropolisation que nous connaissons, c'est-à-dire le grossissement des grandes villes, est simultanément une densification intérieure et un étalement extérieur."Paradoxal? Non. "Parce que la ville devient trop dense, des populations fortunées choisissent aussi d'aller habiter en périphérie pour avoir plus d'espace", explique M. Faburel.Parallèlement, les populations les plus précaires doivent souvent quitter les quartiers réhabilités car les promoteurs répercutent sur le prix des logements les coûts parfois élevés engendrés par les travaux et l'acquisition des terrains.Dans la commune historiquement ouvrière et cheminote de Noisy, c'est donc toute une partie de la population qui risque de devoir déménager si la réhabilitation des friches fait bondir les loyers.Car ce ne sont pas les 975.000 euros reçus du fonds friches qui vont changer la donne dans la construction à Noisy, "l'une des trois communes de l'Est parisien les plus pauvres", souligne le maire de Noisy. L'élu regrette que cet argent "ne serve pas à construire du logement social", mais plutôt à développer le parc privé.Pour Guillaume Faburel, la solution de l'équation réside dans la mise en place d'une "politique de plafonnement des loyers" et de construction de logements sociaux "pour répondre aux besoins".Et ce, afin que les nouveaux éco-quartiers gagnés sur les anciennes friches ne soient pas réservés aux plus aisés.
Il y a 3 ans et 217 jours

Biarritz : des travaux d’assainissement aux abords du lac Marion

La Communauté d’Agglomération du Pays Basque veut mettre en place un meilleur système d’assainissement aux abords du lac Marion.
Il y a 3 ans et 224 jours

Recommandations sur le bâti ancien en Savoie et Haute-Savoie

Afin d’accompagner les porteurs de projets de travaux en Savoie et Haute-Savoie, l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP 73/74) a conçu une série de recommandations sur le bâti ancien, la qualité architecturale en espace protégé. Mises à disposition des particuliers et des professionnels, publics ou privés, ces fiches viennent répondre aux questions les plus couramment posées sur les thèmes : – couvertures sur le bâti ancien – baies et menuiseries – éléments de façade – maçonnerie : enduits, badigeons, usage du pisé – abords : clôture, mur, calades, terrasse et chemin – qualité architecturale et réhabilitation Accéder aux fiches
Il y a 3 ans et 239 jours

Le choix du projet de réaménagement des abords de Notre-Dame à l'été 2022

L'élue socialiste a dévoilé lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville les quatre "équipes pluridisciplinaires" finalistes - chacune associant des architectes, architectes du patrimoine, urbanistes, paysagistes -, engagées dans un "dialogue compétitif" pendant neuf mois avant la désignation du lauréat par le jury fin juin 2022.Ce processus de sélection à deux tours, avec un jury intermédiaire fin janvier 2022, doit aider à "maturer" les projets, "notamment sur la question des flux de visiteurs" dans la cathédrale, a estimé le premier adjoint PS Emmanuel Grégoire.Ce réaménagement, financé à hauteur de 50 millions d'euros par la Ville - une somme initialement prévue comme contribution à la restauration de la cathédrale - démarrera après les Jeux olympiques de 2024, a confirmé Emmanuel Grégoire, sans indiquer d'horizon de fin de travaux.En remaniant le parvis, son sous-sol composé d'un parking sur deux niveaux et de la crypte archéologique, l'accès à la Seine en contrebas, les deux squares situés au pied du chevet et à la pointe orientale de l'île de la Cité, ainsi que les rues adjacentes, Mme Hidalgo veut "installer Notre-Dame dans un nouvel écrin".Soulignant un accès "insatisfaisant" avant l'incendie et la crise sanitaire, quand la cathédrale recevait "entre 12 et 20 millions de visiteurs par an", la candidate à la présidentielle a redit sa volonté de vouloir "assurer un accueil digne" via la transformation du parvis et du parking en sous-sol.Ce dernier devra offrir aux visiteurs bagagerie, toilettes, centre d'informations, selon le projet de la mairie. Pour autant, "on ne veut pas que tout le lieu soit bunkerisé", a insisté le recteur Patrick Chauvet, associé à la sélection et attaché à "un lieu d'ouverture"."Il n'est pas question de clôturer" le parvis, tout comme "il n'est pas question qu'il y ait une construction ou un geste architectural qui vienne concurrencer" le monument médiéval, a clarifié Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo prévoit une "intervention sobre et délicate sur le plan architectural, percutante sur le plan paysager et responsable écologiquement". Le végétal aura "une place importante" mais devra "correspondre à ce qu'est cette cathédrale", a promis la maire, dont une autre priorité sera de trouver une "articulation entre le sous-sol et la Seine" en contrebas.Le calendrier des travaux de la cathédrale elle-même devrait être tenu pour une réouverture en 2024, a réaffirmé mercredi le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de la reconstruction, en annonçant 842,8 millions d'euros de dons collectés.
Il y a 3 ans et 241 jours

Quatre équipes en lice pour réinventer les abords de Notre-Dame

MONUMENT. La maire de Paris Anne Hidalgo a présenté le 27 septembre les quatre équipes sélectionnées pour travailler sur le réaménagement des abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un dialogue compétitif à deux tours s'ouvre pour réinventer ce site emblématique et très fréquenté.
Il y a 3 ans et 241 jours

Ille-et-Vilaine : Des sables colorés naturellement

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les sables de la gamme SabléO obtiennent leur coloration sans adjuvantation. [©Groupe Pigeon] Le groupe Pigeon a lancé sa nouvelle gamme de sables stabilisés. Baptisée SabléO, cette gamme est composée de huit coloris teintes 100 % naturelles, grâce aux sables utilisés, naturellement colorés. Elle est le fruit d’un processus industriel, qui a associé les compétences des branches “Bétons”, “Carrières” et “Travaux publics” du groupe Pigeon. Ceci, afin de garantir les niveaux d’excellence attendus en matière de régularité et de qualité. La solution a été conçue pour aménager les pistes cyclables, les chemins pédestres, les trottoirs, les allées des parcs et des jardins, les terrains de jeux. Mais aussi les abords des maisons et des monuments historiques. Lire aussi les autres actualités en région SabléO capitalise sur les avantages intrinsèques des sables stabilisés, en termes de durabilité, d’entretien et d’esthétisme, tout en proposant une large gamme de nuances naturelles à faible teneur en carbone. La logique éco- responsable est au cœur de la gamme SabléO, du fait de la conjonction de trois caractéristiques techniques et industrielles. Déjà, une formulation sécurisée à partir de matériaux de qualité et de ciment à faible teneur en clinker. Ainsi qu’une logique de circuit court avec un approvisionnement en sables issus de carrières situées à proximité des lieux de production. Et une absence totale d’ajout de colorants. La gamme SabléO garantit ainsi une grande résistance à l’érosion, grâce aux propriétés mécaniques de la formule élaborée et des matériaux utilisés, tout en améliorant l’intégration du projet dans son environnement.
Il y a 3 ans et 242 jours

Notre-Dame : de grands architectes pour accoucher d’une souris

À la suite de l’incendie de Notre-Dame de Paris en avril 2019, la Mission d’étude pour la requalification de l’Île de la Cité avait brièvement refait parler d’elle avant d’être à nouveau enterrée. Quelques mois plus tard, la Ville de Paris lançait une consultation internationale bien plus modeste pour l’Île : l’aménagement des abords de la cathédrale. Alors qu’Anne Hidalgo vient de révéler les principales directions du réaménagement, ainsi que les quatre équipes...
Il y a 3 ans et 246 jours

840 millions d'euros de dons collectés pour Notre-Dame

Cette somme, réunie grâce à des donateurs français et étrangers, "permet d'envisager l'avenir avec confiance", s'est-il félicité devant les sénateurs de la commission des Affaires culturelles qui l'interrogeaient sur l'évolution du chantier et la "transparence" du financement.Sur précisément 842,8 millions d'euros, "la fondation Notre-Dame en a collectés près de 360, la fondation du patrimoine 232 millions dont 100 millions de Total, la fondation de France 31 millions, le Centre des monuments nationaux 7,8 millions, le ministère de la Culture près de 9 millions et l'établissement public, qui reçoit plusieurs dons directs notamment de la fondation Bettencourt, 203 millions", a détaillé M. Georgelin.Il n'a pas souhaité préciser comment cet argent serait réparti dans le financement des travaux de restauration auxquels vont désormais s'atteler plusieurs corps de métiers et compagnons, parmi les plus renommés de France. Cette précision "sera donnée lorsque les choses seront bien calées avec la maîtrise d'oeuvre (...) La plupart des appels d'offres pour la restauration sont lancés et les premiers lauréats retenus", a-t-il ajouté.Le calendrier des travaux devrait être tenu pour une réouverture en 2024, a réaffirmé le général. En revanche, ceux concernant les abords de Notre-Dame, son "écrin", sont "du ressort de la mairie de Paris" et "ne commenceront probablement qu'en 2025", ce qui suppose de repenser "l'accès provisoire à la cathédrale pour les touristes, notamment pendant les Jeux Olympiques", que Paris accueille dans trois ans.Concernant les dépenses pour la phase de mise en sécurité de l'édifice, qui s'est achevée cet été, elles ont été estimées à 165 millions d'euros, "seront tenues et probablement légèrement inférieures", a assuré le général.Intempéries, travaux non prévus, interruptions (limitées) dues à la crise du Covid et surtout nombreuses mesures et aménagements liés à la lutte contre les émanations de plomb ont provoqué quelques retards et surcoûts. Un bilan chiffré définitif sera annoncé d'ici à la fin de l'année.
Il y a 3 ans et 246 jours

Spie Batignolles Vallia se développe dans le Grand Ouest

De gauche à droite : Stéphane Devernay, directeur financier de Spie Batignolles, Patrice Lemens, président de Spie Batignolles Vallia, Jérôme et Aline Leclair, dirigeants de MSV et Paysages de l’Oust, Nicolas Morin, directeur administratif et financier de Spie Batignolles Vallia, et Julien Chappaz, directeur général délégué de Spie Batignolles Vallia. [© Spie Batignolles Vallia] Spie Batignolles Vallia s’agrandit. L’entité spécialisée en aménagements paysagers du groupe Spie Batignolles devient l’actionnaire majoritaire des sociétés MSV et Paysages de l’Oust, dirigées par Jérôme et Aline Leclair. Le groupe étend ainsi son influence à l’ensemble de la Bretagne.  Spie Batignolles Vallia entre les mains d’experts Dorénavant, Paysages de l’Oust jouera un rôle dans l’aménagement des espaces publics et urbains. L’entreprise assurera des activités de créations paysagères, et d’entretien de parcs et jardins. En parallèle, MSV contribuera aux activités d’élagage et d’entretien des grands espaces naturels. Lire aussi : Weber Saint-Jacques-de-la-Lande fête ses 40 ans De plus, l’entreprise s’occupera aussi de la gestion de la végétation aux abords des infrastructures. « Cette double reprise résulte de la volonté du groupe d’accompagner la transition écologique des territoires. Explique Jean-Charles Robin, président de Spie Batignolles. Et ce, en intégrant de nouvelles expertises proposées par MSV dans le domaine des travaux forestiers. »  En Bretagne, tout est sous contrôle Déjà implanté à Nantes et à Rennes, Spie Batignolles profitera de 3 nouveaux sites en Bretagne, à Lannion (22), Quimper (29) et Josselin (56). Le groupe a choisi ces sites, appartenant à MSV et Paysages de l’Oust, pour rayonner sur l’ensemble de la région. Lire aussi : Jessica Jung est la nouvelle directrice générale de Rénovation Privée Et pourra mieux s’intégrer dans le Grand Ouest, via plus de proximité avec les clients. « Les synergies à mettre en œuvre entre nos sociétés nous permettront d’apporter une réponse toujours plus complète aux besoins des collectivités, des gestionnaires d’infrastructures et des citoyens »
Il y a 3 ans et 267 jours

Fiches conseils architecture et bâti ancien pour la Savoie et la Haute-Savoie

Afin d’accompagner les porteurs de projets de travaux en Savoie et Haute-Savoie, l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP 73/74) a conçu une série de recommandations sur le bâti ancien, la qualité architecturale en espace protégé. Mises à disposition des particuliers et des professionnels, publics ou privés, ces fiches viennent répondre aux questions les plus couramment posées sur les thèmes : couvertures sur le bâti ancien, baies et menuiseries, éléments de façade, maçonnerie : enduits, badigeons, usage du pisé et abords : clôture, mur, calades, terrasse et chemin. Accès aux fiches    
Il y a 3 ans et 290 jours

Le groupe de travaux publics Boisset crée une nouvelle industrie de revêtement éco-responsable

La solution de revêtement drainant Qualirain® développée par Qualis® Technologie permet de réaliser tout type de travaux de voirie légère perméables, pistes cyclables, voies vertes, cours de récréation Oasis, abords de piscines, îlots, trottoirs et entourages d'espaces verts... qui laissent passer l'eau pour son retour àla nappe phréatique. Subventionnable jusqu'à 70% par l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse au titre de la désimperméabilisation des surfaces, la solution de revêtement drainant Qualirain® est particulièrement adaptée aux collectivités et se destine très prochainement à une diffusion en grande distribution, jardineries et magasins de bricolage pour une utilisation par les particuliers, grâce à sa facilité d' application.C'est à la 3e génération, composée de Nicolas Boisset et Thomas Boisset que Luc Boisset confie le déploiement de Qualis®Technologie, dont les solutions sont déjà appliquées dans plusieurs communes de Drôme et Ardèche, mais aussi à Lyon et laMétropole de Bordeaux.Les applications écologiques de Qualirain® : cours de récréation, cimetières, roof top...Constituée d'un mélange de granulats naturels et de liant organo-minéral, la solution Qualirain® filtre plus de 325 litres d'eau/min/m² et permet son retour à la terre.« Nous avons créé un matériau recyclable avec cycle de vie infini grâce à l'exploitation brevetée d' un liant aqueux organo-minéral, qui associé à des granulats sans colorant, permet de créer des paysages avec la satisfaction de respecter notre environnement » Luc Boisset, PDG du Groupe Boisset.Les applications Qualis® Technologie sont adaptées aux zones de circulation des personnes à mobilité réduite, cheminements piétons, abords de bâtiments, zones piétonnes et parkings à vélo, mais aussi cours d' école, collège, lycée et université, hôpitaux, bornes fontaines, aires de livraison et voies d' accès de garage pour véhicules légers...Cours de récréation« Avec le réchauffement climatique, l'aménagement de cours de récréation Oasis pensées comme des îlots de fraicheur comprenant d'avantage de végétation, une meilleure gestion de l'eau de pluie et des points d'eau, revêtements drainants et clairs, jardins pédagogiques... vont se généraliser pour améliorer le bien-être des enfants. Nous sommes prêts ! » souligne Nicolas Boisset, directeur commercial Qualis® Technologie.Tout établissement recevant du public pourrait à court terme devenir des îlots de fraicheur pour les personnes vulnérables durant les vagues de chaleur... L'utilisation de couleurs claires permet de lutter contre les îlots de chaleur en ville comme dans les cours de récréation et les zones de jeux sur les aires d'autoroutes. « Notre revêtement contribue aussi à améliorer le confort acoustique car il absorbe le bruit des pas ! Sans solvant et sans émanation de chaleur, son application à froid n' émet pas de vapeurs toxiques et respecte la santé de nos compagnons et des applicateurs » préciseThomas BOISSET, Directeur des Travaux du Groupe Boisset.CimetièresAvec la particularité de s'étaler à la main, Qualirain® est adaptée aux terrains sensibles où l' utilisation d' engins de compactage est exclue, comme dans les cimetières dont les sous-sols, creux et fragiles, ne tolère pas les vibrations. Les risques d'effondrement sont alors limités, en plus de la disparition des flaques d'eau et des opérations de désherbageRoof top hydro-actifsLégère, la solution Qualirain® permet aussi la création de circulation piétonne sur les toitures qui deviennent hydro-actives avec la capacité de stocker, irriguer et réguler les eaux pluviales. De plus, l'utilisation du liant aqueux organo-minéral permet la réutilisation des eaux pluviales.Améliorer l'habitat et le cadre de vie des habitantsAvantagesRéduction de la taille et du coût des chantiers, petits conditionnements, fin des arrosages pleine-terre, lutte contre les îlots de chaleur, zéro pénibilité...Grâce au retour de l' eau à la terre, les solutions Qualis technologies permettent de réduire la taille et le coût des chantiers en raison d'utilisation de conduites d' évacuation de faible diamètre, voire même parfois la suppression totale des tuyaux. Par son application à la main, les nuisances pour les riverains sont diminuées ;« Nos solutions améliorent l'habitat et le cadre de vie des habitants. Elles permettent de lutter contre les îlots de chaleur par l' utilisation d' une solution alternative au bitume et aussi d' absorber les bruits par l' aération du revêtement. Elles permettent aussi de dessiner de nouveaux centre-ville et répondent aux enjeux des nouvelles mobilités en autorisant beaucoup de libertés avec la disparition des caniveaux et des trottoirs, voire la création de nouvelle signalétique au sol par zones identifiables selon la couleur des granulats... » Luc Boisset, Pdg Groupe BoissetPrêtes à l'emploi et livrées en petits conditionnements avec la QualiBox, les solutions Qualis Technologie ne craignent ni le sel, ni le gel. Elles évitent l'apparition de mauvaises herbes, les opérations de désherbage et donc l' utilisation de désherbant ;Zéro phyto, zéro pénibilité, zéro émanation toxique, zéro chaleur, zéro vibration lors de l'application...et lavage des outils à l' eau, les solutions sont adaptées à une utilisation pour les jardins des particuliers ; Elles permettent également de diminuer les arrosages pleine terre et font faire des économies d' eau.Le groupe BOISSET : une entreprise familiale de travaux publics tournée vers l'environnement et l'innovationL'arrivée en septembre et octobre 2020 de la 3ème génération permet d'envisager de nombreux déploiements, grâce à la dynamique nouvelle portée par Nicolas Boisset, titulaire d'un BTS Négociation et Relations Client et d' un master Commerce, passés en alternance, et de Thomas Boisset, diplômé de l'école d'ingénieurs CESI de Montpellier avec une expérience de 5 ans de direction de travaux à Grenoble, sous l'impulsion de leur père Luc Boisset qui a repris en 1991 l'entreprise familiale créée en 1967 par René Boisset.L'occasion pour l'entreprise basée à Chanos-Curson (26) spécialiste des réseaux humides et de terrassement - avec une activité carrière & recyclage de matériaux du BTP acquise en 1999 puis revendue en 2014 -, de se développer dans le domaine de l' innovation. Avec pour particularité la maîtrise de la technique de la chaux vive pour le traitement de l'argile des matériaux inertes, le groupe Boisset a reçu le prix de l'innovation en 2007.Depuis, l'entreprise « à la fibre canalisateur » travaille sans relâche, d' abord seule avec son réseau d' ingénieurs et de « chercheurs Géo Trouvetou », puis avec le Cluster INDURA d'infrastructures et de développement durable, le CERIB (Centre d'études et de recherche de l' industrie du béton) et le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), au développement de nouveaux procédés plus respectueux de l'environnement et de la maitrise de la ressource naturelle, jusqu'à la découverte du liant organo-minéral. C'est en juin 2018 que naît Qualis® Technologie, après 5 ans de bons et loyaux services de Boisset Aménagement, la branche innovation du groupe créée par Luc Boisset.
Il y a 3 ans et 297 jours

Miser sur le béton imprimé pour embellir votre propriété

Il existe de nombreuses alternatives pour rehausser le design de votre maison et parmi ces solutions vous pouvez opter pour un béton imprimé. Il s’agit d’un revêtement très tendance qui peut être développé sous différentes formes et décliné en large panel de coloris et de textures. Ainsi, vous aurez le loisir de l’harmoniser avec tous les styles de décoration de votre propriété. Cependant, vous devez noter que l’application de ce type de surface nécessite la maîtrise de méthodes spécifiques. Par conséquent, il plus judicieux de faire appel à une entreprise de beton imprimé professionnel pour espérer bénéficier d’une finition de qualité. Les spécificités d’un béton imprimé Le béton imprimé fait partie des derniers types de revêtement qui vous permet d’apporter une touche d’innovation dans votre construction. Il a été développé depuis 30 ans, mais sa notoriété et son design ont été récemment revisités pour séduire plus d’utilisateurs. Dans ce sens, une large variété de modèles sont proposés sur le marché pour vous permettre de trouver le style adapté à l’agencement de votre propriété. Compte tenu de sa spécificité, avec cette gamme appelée aussi béton pochoir ou empreinte, vous êtes libre d’apporter votre touche personnelle. Autrement dit, vous pouvez obtenir plusieurs types d’effets selon votre choix (imitation pierre, bois…) sur sa forme et son rendu final. Ainsi, lors de sa pose, l’impression des motifs s’effectue à partir d’un enfoncement de la plaque dans la chape, afin de laisser la trace souhaitée. Dans cette optique, chaque fabricant possède son propre modèle, car il n’existe pas une valeur standard pour les dessins imprimés. Les avantages d’un béton imprimé C’est un fait, la décoration fait partie des éléments qui vous permettent de souligner la particularité de votre design. Dans cette optique, l’utilisation d’un béton imprimé vous offre l’opportunité d’apporter plus d’originalité et mieux rehausser l’architecture de votre bâtisse. Mais, pour explorer davantage toutes les possibilités, il est conseillé de faire appel à cette entreprise de beton imprimé en Seine Saint Denis sur ce site, afin de découvrir d’autres idées révolutionnaires. Ainsi, vous aurez l’avantage de créer votre propre style en y amenant une touche de modernité. De plus, vous aurez largement le moyen de laisser s’exprimer votre côté artiste avec les multiples solutions proposées par ces professionnels. A titre d’exemple, vous pouvez réaliser de beaux trottoirs chatoyants ou installer un parquet unique aux abords de votre piscine. En dehors de l’aspect esthétique, solliciter les prestations d’un expert vous permet de bénéficier de matériaux authentiques et de qualité. De plus, vous aurez l’assurance que la finition de votre structure sera d’excellente facture et d’une grande solidité. En effet, cette variante est connue pour sa haute résistance face aux diverses agressions qu’elle peut subir. En d’autres termes, le béton pochoir est insensibles aux différentes conditions climatiques à l’instar de la chaleur, le givre, le vent… Bref, en misant sur le béton imprimé, vous pouvez profiter de votre investissement durant un long moment avec sérénité. De plus, comme ce revêtement est étanche et facile à entretenir, vous ne retrouverez pas de traces sur votre surface, même après le déversement d’une tache d’huile. Cependant, avant de pouvoir bénéficier d’une finition impeccable et réaliser le motif de votre rêve, vous devez faire appel à une entreprise de béton imprimé.
Il y a 3 ans et 310 jours

Lyon lance une expérimentation grandeur réelle d'un an pour lutter contre les îlots de chaleur urbains

Expérimentation de peinture anti-chaleurL'objectif de cette expérimentation d'une durée d'un an est de mesurer les effets de l'application de cette peinture sur la température de la voirie. Avec la hausse des températures, les îlots de chaleur urbains sont de plus en plus mal ressentis par les habitants de l'agglomération.Depuis un an, la collectivité et sa nouvelle majorité ont mis en œuvre plusieurs actions pour lutter contre un phénomène qui ne fait que s'amplifier depuis plusieurs années.a La végétalisation des espaces publics ainsi que la désimperméabilisation des sols pour favoriser l'infiltration des eaux pluviales, font partie de ces actions.Il n'est toutefois pas toujours possible de végétaliser à cause de présence de réseaux ou de parcs de stationnement souterrains. La Métropole de Lyon a donc décidé de lancer cette expérimentation grandeur réelle de mise en place, sur trottoir, d'une peinture anti-chaleur.Cette initiative revient à Sonia Turmel, agent du service voirie de la Métropole dans le 7e arrondissement de Lyon. Dans le cadre de son mémoire de fin d'études d'ingénieur travaux au Cnam portant sur les revêtements de voirie innovants, elle a proposé de tester les qualités d'une peinture « anti-chaleur » sur un revêtement de voirie existant, en termes d'isolation thermique, de glissance et de tenue aux sollicitations urbaines.Le produit qui va être expérimenté est appelé « Climat'road » par l'entreprise Agilis qui le commercialise. Il est présenté comme capable de réduire les températures de surface d'au moins 10°C en période de forte chaleur et de participer ainsi à la réduction des îlots de chaleur urbains (ICU).Cette peinture recouvrante permet de baisser les températures des sols, notamment le soir, au moment où les voiries et les bâtiments restituent toute la chaleur accumulée pendant la journée.À l'origine, ces peintures ont été mises au point dans l'aérospatiale pour revêtir des éléments constitutifs des fusées et éviter leur montée en température lors de la pénétration dans l'atmosphère. Ce type de produit est aujourd'hui utilisé dans le secteur du bâtiment pour isoler les toitures, les toits ou les terrasses.En France, cette peinture est actuellement en test à Paris (13e) sur une surface de 20m². L'agglomération lyonnaise offre une possibilité d'expérimentation cinq fois plus importante ainsi qu'une possibilité d'expérimentation supplémentaire avec un climat aux contrastes de températures et d'humidité plus marqués qu'en Île-de-France.Climat'ROAD est une peinture à l'eau sans solvant dont la particularité est d'intégrer des billes de céramique. Ces billes de céramique sont constituées de vide, créant ainsi une isolation de la surface traitée. C'est ce vide qui empêche le stockage des calories et permet donc de diminuer la chaleur.Climat'ROAD est appliqué par pulvérisation au pistolet en couches fines de 0,5 mm.L'application de produit pour « accrocher » au sol n'est pas nécessaire et la peinture peut donc être appliquée directement sur le trottoir ou l'espace choisi. Sa mise en oeuvre est possible sur les zones dans lesquelles la fréquentation est élevée, les trottoirs ou les parkings et ce, quel que soit le type de revêtement (béton, asphalte, enrobé…). Le coût de l'application de cette peinture est de moins de 20€/m².Le lieu de l’expérimentation (rue Bechevelin, Lyon 7e)Il a été choisi pour plusieurs raisons :Le trottoir qui sera recouvert est situé entre deux lieux en cours de requalification : aux abords du groupe scolaire Gibert Dru (rue Saint-Michel) et près de la Place Bullard qui sera prochainement végétalisée. Cette situation de proximité géographique permettra de mesurer l'efficacité du produit comparativement aux aménagements plus lourds et à la végétalisation.Ce trottoir est très passant et il est exposé au sud-est en centre urbain dense et centre historique. Il est situé à proximité d'une terrasse, d'une école et au pied d'une résidence étudiante. Il est donc très sollicité et subit de nombreuses salissures. La résistance de cette peinture et son nettoiement seront testés en conditions réelles pendant cette année d'expérimentation. Pour éviter l'éblouissement, il sera appliqué dans une couleur ocre, proche du béton désactivé.Parallèlement à cette expérimentation grandeur nature, une planche test sera installée en extérieur au sein du laboratoire voirie de la Métropole. D'une surface de 0,25 m², elle permettra l'installation de capteurs fixes en surface, dans l'épaisseur de la peinture et sous la peinture, c'est-à-dire entre l'asphalte et la peinture. Ces capteurs seront reliés à un central qui permettra de suivre l'évolution du produit 24h/24h.Au-delà des données recueillies sur la planche test, un suivi régulier de l'expérimentation sera mis en œuvre pour vérifier l'impact de ce revêtement sur la température de surface du trottoir et sur son rayonnement. Ce suivi durera un an – le temps de l'expérimentation – et permettra de mesurer les résultats sur les quatre saisons en particulier :l'évolution de la glissance de la surfaceles températures de surface lors des journées chaudes et caniculaires, et des journées froides lors des épisodes de gell'évolution de l'indice albédo (indice de réfléchissement des rayons du soleil) au cours du tempsle constat visuel de la résistance aux usages de l'espace urbain (nettoyage, chewing-gum, cigarettes, liquides sucrés, alcools…) et au nettoyage par balayeuses mécaniquesle ressenti des riverains à l'aide de sondages façon « micro-trottoir »Les actions de la Métropole pour réduire les îlots de chaleur urbainsLes îlots de chaleur contribuent à l'exposition des populations urbaines à des chaleurs plus élevées. Ils ont été montrés responsables d'une surmortalité en période de canicule. Les personnes les plus affectées par les ilots de chaleur sont les personnes vulnérables, notamment les personnes de plus de 75 ans, les personnes souffrant de pathologies chroniques ou aigües et les enfants de moins de 5 ans.Les épisodes caniculaires vont devenir plus fréquents et plus intenses du fait du réchauffement climatique. La Métropole entend conduire une politique ambitieuse à deux niveaux :1. La réduction à court terme du phénomène des ilots de chaleur avec :La végétalisation des espaces urbainsUne place plus importante donnée à l'eauL'utilisation de matériaux urbains qui emmagasinent moins la chaleur2. À long terme, la réduction de l'émission de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique avec :La limitation de la place de la voiture dans l'espace urbain avec l'extension de de la Zone à faible émission (ZFE) aux véhicules particuliersL'isolation des bâtiments avec un accompagnement renforcé pour aider les particuliers dans leur rénovation énergétique (ECORENO'V)La mise en place d'une stratégie d'achat responsable prenant en considération les émissions de gaz à effet de serreLa végétalisation des menus dans les cantines de nos collègesLes actions en coursAu cours de cette mandature, la Métropole conduit des actions de végétalisation des centres urbains et de conservation des arbres d'alignement. L'idée est de développer les espaces végétalisés dans tous les collèges de la Métropole et dans les espaces urbains de façon plus générale.Cette végétalisation du territoire a commencé avec la création de forêts urbaines, la plantation d'arbres d'essences différentes adaptables au réchauffement climatique et des études lancées pour permettre la désimperméabilisation des sols.Déjà deux forêts urbaines ont été créées sur le territoire de la Métropole :à Saint-Priest sur deux hectares entre le parc technologique de la porte des Alpes et l'aéroport de Bron. 2 000 arbres, 600 arbustes et une prairie fleurie y ont été plantés.L'arboretum de Sathonay-Camp situé à l'extrémité de la ZAC Castellane comprend 107 arbres plantés dans un bassin d'infiltration enherbé.Dans le même temps, 46 arbres ont été plantés dans la darse de Confluence, 19 arbres d'alignement d'essences différentes quai Sarrail à Lyon (6e) et la collectivité a voté une enveloppe de 1,5 millions € pour la végétalisation de 2 collèges métropolitains.Le plan Canopée est renforcé avec des plantations qui ne se concentreront plus uniquement sur les arbres d'alignement mais intègreront les différentes strates végétales : arbres, arbustes de grande et moyenne taille et plantations herbacées à l'image de ce qui vient d'être fait quai Sarrail. Ceci permettra d'accroître l'apport de fraîcheur, de créer des refuges de biodiversité et d'améliorer la qualité paysagère des rues et des espaces publics.Afin de créer des îlots de fraicheur, la collectivité recoure aux techniques alternatives pour la gestion des eaux pluviales avec la création de noues et de bassin d'infiltration. Ces actions seront amplifiées durant le mandat avec l'ambition de désimperméabiliser 400 ha, quatre fois plus qu'au cours du mandat précédent pour favoriser l'infiltration des eaux pluviales et par conséquent le maintien de l'humidité dans les sols.Le projet « Life artisan » en est un exemple. Les travaux de création de 20 fosses d'infiltration autour d'arbres en milieu urbain dense débutent dès cet automne.De façon complémentaire, la Métropole porte une attention particulière au choix des matériaux et des revêtements dans l'espace urbain afin d'éviter le recours à des matériaux qui accumulent la chaleur au cours de la journée à l'exemple de l'expérimentation qui débute rue Bechevelin.
Il y a 3 ans et 328 jours

Des architectes réfléchissent à transformer la Défense

DIAPORAMA. Cinq architectes français ont été invités, lors d'un concours d'idées, à façonner une infrastructure piétonne aérienne pour redorer le quartier de la Défense, aux abords de la capitale. Batiactu vous présente ces projets qui pourraient transformer la zone en quartier vert aux multiples usages.
Il y a 3 ans et 332 jours

Des "dommages structurels majeurs" relevés dès 2018 sur l'immeuble effondré en Floride

Au moins neuf personnes ont trouvé la mort dans l'effondrement jeudi avant l'aube des douze étages de ce complexe donnant sur l'océan, où les recherches se poursuivent jour et nuit en quête de survivants.Cette "enquête de terrain" avait été réalisée par un cabinet d'experts il y a environ trois ans, en octobre 2018."L'imperméabilisation sous les abords de la piscine et la voie d'accès pour les véhicules, (...) est au-delà de sa durée de vie et doit donc être complètement retirée et remplacée", a écrit dans ce document le consultant Frank Morabito, président de la société Morabito consultants."L'imperméabilisation défectueuse cause des dommages structurels majeurs à la dalle de béton structurelle sous ces zones", avait-il alors déclaré."Ne pas remplacer l'imperméabilisation dans un futur proche causera l'élargissement exponentiel de l'étendue des détériorations du béton", affirmait-il également, sans toutefois relever de risque d'effondrement.L'étude comporte de nombreuses photographies, notamment certaines dans le parking de l'immeuble."Des fissures et des écailles de degrés variés ont été observés dans les colonnes de béton, les poutres, et les murs", écrivait Frank Morabito. "Bien que certains de ces dommages soient mineurs, la plupart des détériorations ont besoin d'être réparées dans un délai convenable."Les questions sur les causes de ce drame rarissime se sont multipliées ces derniers jours, et l'enquête durera probablement des mois.L'attention s'était notamment portée jusqu'ici sur un rapport plus récent, datant de 2020, qui montrait que cet immeuble avait subi un affaissement dans les années 1990, à une vitesse d'environ 2 millimètres par an entre 1993 et 1999.L'un des auteurs de l'étude, Shimon Wdowinski, professeur à la Florida International University (FIU), a toutefois dit sur CNN ne pas savoir "si l'effondrement était prévisible".L'immeuble entrait cette année dans un processus de certification devant obligatoirement avoir lieu tous les 40 ans dans cette zone exposée aux ouragans. Dans ce cadre, des travaux de remise aux normes étaient en cours sur le toit, mais les autorités semblent écarter que ceux-ci aient pu causer le drame.
Il y a 3 ans et 339 jours

Ravalement, ITE, bardage : la triple expertise de Sto pour la réhabilitation des façades du Président au Touquet

Au programme des 12 prochains mois : une isolation thermique par l’extérieur, un ravalement et la réhabilitation de 477 balcons. Au total, ce sont 3 000 m² de façades qui seront traitées en ravalement et 2 600 m² en ITE. La résistance thermique visée par cette rénovation est R = 3,70 m².K/W.Au Touquet Paris Plage, dans le Pas-de-Calais, la résidence « Le Président » s’apprête à bénéficier d’un profond lifting. Situé sur le littoral, aux abords dela mer, ce bâtiment historique de la station balnéaire construit dans les années 70 subit régulièrement les assauts de la pluie, du vent, du sable, du sel et des embruns. Résultat : ses façades sont soumises à rude épreuve et se dégradent plus rapidement qu’en circonstances ordinaires. Il y a 10 ans, l’immeuble fait l’objet d’une première rénovation avec des pierres agrafées et collées mais celles-ci se détériorent très vite. En 2017, le conseil syndical décide de prévoir une nouvelle rénovation.À la genèse du projet : le bardage StoVentec Glass pour reproduire la mosaïque existanteLa copropriété se met alors en quête d’une solution rapide à mettre en œuvre et pérenne, capable de se rapprocher des mosaïques en pâte de verre existantes. En effet, les Architectes des Bâtiments de France (ABF) veulent reprendre certains codes historiques de la station balnéaire et avoir au moins un rappel de ces mosaïques. Le service prescription de Sto intervient alors pour proposer sa solution de bardage StoVentec Glass qui offre toutes les qualités requises : une souplesse graphique à souhait qui lui permet de reproduire n’importe quel dessin et une grande durabilité.Trois choix esthétiques successifs sont proposés : le 3ème sera le bon, validé par la copropriété et les ABF.La première idée était de reproduire la Grande Vague japonaise de Kanagawa.La 2ème proposition, issue d’un concours de designers, dont l’un a été épaulé par le service StoDesign, consistait en un dégradé de couleurs.Le choix final se porte sur le projet imaginé par l'architecte Pascal Morchain, à l’origine de la 1ère idée : un modèle qui reprend les basiques de son dessin de la vague et ceux du dégradé de couleurs bleu, la couleur du Touquet, avec une impression d’ondulation dans l'horizontalité et des variations de hauteur. Un important travail de recherche esthétique est mené quant à l'agencement des carreaux afin d'éviter une répétition successive identique.« Il y a eu un gros travail pour rassurer la copropriété sur la pertinence du système StoVentec Glass, cette dernière ayant été un peu échaudée par la rénovation précédente. Il a fallu faire preuve de beaucoup de pédagogie et démontrer que cette solution réunissait toutes les qualités en termes de vitrage, de tenue et garantie dans le temps, d'émaillage, de sérigraphie, de pérennité du collage et de protections périphériques (encollage). Nous avons monté un dossier technique qui a été remis au bureau de contrôle APAVE pour valider notre système complet en front de mer, avec la prise en compte du risque d'érosion (sable et vent projetés sur le StoVentec Glass), de corrosion des rails... Tout a été passé à la loupe ! », raconte Lionel Guerin, chargé de prescription du secteur des Hauts-de-France chez Sto.Le choix de la solution, et donc du fabricant, s'est appuyé sur des prototypes. Sto a proposé une solution en verre émaillé en face interne d'un vitrage. Le verre émaillé en face interne du vitrage a fait la différence tant en termes de rendu esthétique que de pérennité dans le temps.Avec le soutien du service technique, un prototype a été conçu : celui-ci a été mis en place sur l’un des balcons, faisant office de façade témoin. À souligner que chaque panneau est fabriqué sur-mesure : il n'y a pas de dimension standard ni de découpe répétée égale de balcon à balcon, en raison de la conception originelle.Avril 2021 : coup d’envoi du ravalement et de la pose de l’ITEL’une des forces de Sto est de pouvoir proposer une triple expertise en façade, soit, en plus du bardage, des solutions pour le ravalement et l’ITE.Démarré en février 2021, le chantier devrait durer un an. Après la dépose de l’existant en février 2021, le chantier est entré dans sa première phase : depuis début avril 2021 et pour environ 6 mois, plusieurs opérations seront menées de front, sur les 216 mètres de longueur et les 11 étages de l’immeuble.L’entreprise spécialisée en rénovation énergétique, les ECO-Isolateurs Pro, en sous-traitance de l’entreprise générale Cabre, œuvre actuellement à la préparation des supports, à la réhabilitation des bétons et à la décontamination pour éliminer les couches de peintures existantes. Pour ce faire, l’entreprise a fait le choix d’utiliser Sto-Décap Protect, un décapant qui agit en profondeur tout en étant très respectueux des applicateurs et de l’environnement.Une isolation thermique par l’extérieur sera en parallèle retenue sur les pignons et les fonds de loggias, de manière à améliorer la performance énergétique de la résidence. Les pignons seront isolés à l’aide du systèmeStoTherm Mineral 1, utilisant comme isolant des panneaux en laine de roche mono-densité ininflammable Sto-Panneau Minéral (λ de 0,036 W/m.K) pour garantir la bonne résistance au feu de ce bâtiment R+11. Les panneaux seront calés-chevillés et fixés mécaniquement par chevilles sur le support en béton. Le sous enduit hydraulique mince armé StoLevell Uni, produit de calage et de marouflage, sera appliqué directement sur les panneaux isolant.La finition sera ensuite assurée par un enduit grésé ignifugé StoSilco K 1,5, à base de résines micro-siloxanes en phase aqueuse, appliqué à la taloche, de couleur bleu ciel, toujours dans le respect des codes du Touquet. En fonds de balcons, pour éviter une emprise trop importante du complexe isolant et offrir un gain de place maximal, le système StoTherm Minéral 1 est remplacé par StoTherm Resol. Au lieu de la laine de roche, ce sont des panneaux rigides de mousse phénolique qui assurent l’isolation. La conductivité thermique λ certifiée par Acermi de ce matériau est de 0,022W/m.K, ce qui en fait l’isolant le plus performant du marché. On atteint la même résistance thermique avec une épaisseur d’isolant moins importante.Le même enduit de finition StoSilco K 1,5 sera également mis en œuvre pour le ravalement du reste des façades pour une homogénéité parfaite avec les parties traitées en ITE.Depuis mi-avril, l’entreprise générale Cabre, a également démarré la mise en œuvre des ossatures métalliques qui serviront à fixer le bardage StoVentec Glass. En juin, les panneaux du StoVentec Glass seront livrés et la grande partie du chantier sera entamée.
Il y a 3 ans et 357 jours

Notre-Dame au-delà de ses murs

Il y a déjà trois ans, un incendie ravageur touchait la cathédrale Notre-Dame. Au-delà du chantier de reconstruction engagé, une réflexion générale sur l’environnement urbain s’est engagée, transformant cet événement dramatique en opportunité de reconfiguration de ses abords et plus généralement de toute l’île de la Cité.  Avant l’incendie, en 2016, un rapport avait été dirigé par Dominique Perrault et Philippe Bélaval (président du Centre des monuments nationaux)....
Il y a 3 ans et 357 jours

Assistez aux journées d'études "Notre-Dame, ses abords et l'île de la Cité"

Les 7 et 8 juin 2021, des journées d'études consacrées à Notre-Dame, ses abords et l'île de la Cité sont organisées par Jean-François Cabestan, historien, chercheur à l'HiCSA de Paris 1, Josep Maria Garcia Fuentes, architecte, professeur à l’École d’Architecture de l'université de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 26 jours

La deuxième plus grande centrale photovoltaïque de France sera mise en service samedi dans la Meuse

En bordure des pistes qui accueillaient jadis les avions de chasse, sur cette ancienne base utilisée par les forces armées canadiennes, les panneaux solaires s'étendent à présent à perte de vue: environ 364.000 modules solaires sont installés sur une surface de 155 hectares.Deux sociétés se partagent les lieux, TSE et Enerparc. La première va "commencer à intégrer progressivement de l'énergie dans le réseau à partir de samedi, et fonctionnera dans son intégralité à partir du 1er juin", a expliqué une porte-parole.L'autre moitié de la centrale, gérée par Enerparc, a pris un peu de retard et entrera en service à son tour vraisemblablement en septembre."Avec une puissance installée de 152 MWc (Mégawatt-crête), la centrale dégagera une production totale d'environ 156 Gigawattheures par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 23.000 habitants", précise TSE dans un communiqué.Les deux entreprises ont investi au total 80 millions d'euros dans ce projet, à parts égales.Particularité de l'installation, "TSE a délégué la gestion des espaces enherbés à un jeune éleveur ovin local en agriculture biologique qui a pu s'installer grâce à ce projet", indique encore l'entreprise.Concrètement, ce sont donc ses moutons qui désherberont les pelouses au pied des panneaux solaires."Plusieurs éléments font qu'on ne peut que se ravir de ce projet", souligne Eric Dumont, président de la communauté de communes du Pays de Montmédy, propriétaire du terrain."Au niveau transition énergétique c'est une excellente contribution: la deuxième centrale photovoltaïque de France, ce n'est pas rien. Et cela nous permet de maîtriser une friche militaire, ce qui n'est pas simple à gérer", ajoute l'élu qui chapeaute 25 communes pour un bassin de population de 7.300 habitants.M. Dumont insiste en outre sur "le double aspect écologique", avec l'installation du jeune berger, et une partie de l'ancienne base également convertie en petite réserve ornithologique pour la protection du passereau.Eric Dumont évoque également "l'attractivité que ça peut amener sur le territoire" et explique que ses habitants sont favorables au projet: "Les installations n'ont pas d'impact visuel, ce n'est pas comme des éoliennes, c'est discret".La communauté de communes touchera 375.000 euros de loyer annuel pour la mise à disposition du terrain.Par ailleurs, comme les panneaux solaires sont installés sur les abords, la piste et les taxiways de l'ancienne base vont rester opérationnelles. La piste "est longue de plus de 3 kilomètres, elle pourrait accueillir des appareils gros porteurs, même si ce n'est plus sa vocation", note M. Dumont.Ce seront donc les petits avions de l'aéroclub local, et des ULM qui en profiteront.La plus grande centrale solaire photovoltaïque de France reste à ce jour celle de Cestas, en Gironde, gérée par la société Neoen, avec une puissance installée de 300 MWc.
Il y a 4 ans et 37 jours

Une piscine chauffée grâce aux propriétés naturelles de l’ardoise Cupa Pizarras

Une terrasse en ardoise chauffante qui allie esthétisme et performance énergétiqueNaturelle et minérale, l’ardoise conjugue élégance et performance énergétique. D’une durée de vie de 100 ans, fendue à la main, elle se révèle peu gourmande en énergie et en eau. Matériau traditionnel de couverture, elle répond aujourd’hui aux enjeux d’une architecture moderne grâce à ses teintes bleutées et aux jeux de lumière qu’elle provoque. Sa polyvalence et son aspect brut lui permettent de s’adapter aussi bien à l’ornement des châteaux qu’aux fulgurances contemporaines, de la façade aux abords de la piscine. Dont elle peut désormais contribuer à chauffer l’eau!Le panneau Thermoslate Plat est composé de 12 ardoises de 40x20 cm, reliées par un adhésif thermique breveté. L’ensemble se présente ainsi sous la forme d’une composition parfaitement lisse qui ne concède aucune aspérité, circulable jusqu’à 300 kg/m2. Sous les ardoises de 5 mm d’épaisseur est glissé un capteur de 35 mm raccordé grâce à des flexibles. Un dispositif d’ouverture permet un accès direct aux connexions.Le panneau est ensuite incorporé parmi des ardoises non équipées et demeure invisible. Il se distinguera en revanche d’un point de vue énergétique puisqu’une base de 8 panneaux (superficie : 15m2) permet de chauffer une piscine familiale standard de 9,60 m x 4,80 m. Coût de l’investissement : aux alentours de 10 000€.Selon les études techniques réalisées par Cupa Pizarras, les panneaux capteurs au sol peuvent ainsi être déployés partout en France, à condition, évidemment, d’une exposition sans ombre.
Il y a 4 ans et 41 jours

Deux ans après l'incendie, Macron sur le toit éventré de Notre-Dame

De 47 m de hauteur, sous un ciel bleu parsemé de nuages, le président contemple le trou béant au milieu de la splendeur gothique, résultat de l'effondrement de la flèche sous l'action des flammes, le 15 avril 2019.Il loue "l'immense travail accompli" en deux ans et la "fierté collective" de voir la "Grande Dame" reprendre corps, mais insiste-t-il: "il va falloir tenir nos objectifs".Casque blanc sur la tête, combinaison grise et masque noir, c'est la première fois que le chef de l'État, accompagné de la maire de Paris Anne Hidalgo, revient officiellement sur les lieux depuis que la toiture et la flèche sont parties en fumée. Mais cette fois, il a pu observer au plus près l'ampleur de la tâche, à laquelle 35 entreprises sont dévolues, pour tenir l'objectif de 2024.L'échafaudage préexistant déformé par l'incendie a été enlevé à l'automne et une plateforme installée autour du toit du transept éventré. Acheminés par un ascenseur, entre 80 et 200 charpentiers, échafaudeurs, cordistes, suivant les tâches à effectuer, se hissent chaque jour sur le célèbre monument.Pierres instablesEn ce moment, ils sont 130, dirigés par une vingtaine d'architectes, à s'atteler avec prudence. "Il y a des endroits très fragiles, comme là où la flèche s'est fracassée et a fracassé la voûte", explique l'architecte en chef Philippe Villeneuve.De la plateforme, des cordistes s'élancent en rappel pour maçonner les pierres instables des voûtes du chœur. Une phase de sécurisation indispensable "pour éviter que les échafaudeurs ne prennent des risques lorsqu'ils vont démonter ces bouts de voûte", explique M. Villeneuve.C'est là même que s'érigera la nouvelle flèche, reconstruite à l'identique de celle ajoutée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Dès 2024? "Tous les matins, je me lève dans cet objectif-là", veut croire M. Villeneuve, son successeur. "Viollet-le-Duc l'a montée rapidement. Il n'y a pas de raison qu'avec nos moyens modernes, on n'y arrive pas."Après être redescendu du toit et passé par le chœur, Emmanuel Macron, son représentant spécial pour la reconstruction, le général Jean-Louis Georgelin et Anne Hidalgo ont repris un ascenseur pour arriver sous les voûtes.A la croisée des transepts, l'un des charpentiers à l'œuvre sur les voûtes temporaires formule un vœu. "J'espère que ce sera, comme le veut la tradition, le plus jeune ouvrier de la société qui posera le coq" sur la flèche de la cathédrale.2024, objectif maintenu"Nous tiendrons le délai" de rendre Notre-Dame au culte et à la visite en 2024, a affirmé plus tôt sur France Inter le général Georgelin, "ce qui ne veut pas dire que tout sera terminé". La restauration de certaines chapelles sera "peut-être" encore en cours "et, bien sûr à l'extérieur il y aura des travaux", a-t-il prévenu.Quelque 833 millions d'euros ont été recueillis pour cette restauration grâce à une collecte nationale et internationale qui a rassemblé 340.000 donateurs.Si Mme Hidalgo, qui s'est dite "optimiste" sur les délais, et M. Macron mettent de côté leurs différends quand il s'agit de Notre-Dame, deux adversaires politiques, les leaders du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de Debout la France!, Nicolas Dupont-Aignan, ont demandé sur Twitter: "Où en est l'enquête?"Deux ans après, les enquêteurs ont terminé leurs investigations dans les décombres, mais une longue phase d'analyse des prélèvements doit encore s'étendre sur plusieurs mois pour essayer de déterminer l'origine du sinistre.Des politiques saluent la reconstruction de Notre-DamePlusieurs responsables politiques essentiellement de droite et la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo ont salué jeudi la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée il y a deux ans par un incendie. Marine Le Pen a demandé où en était l'enquête.La maire PS de Paris, Anne Hidalgo"Il y a 2 ans, #NotreDame était frappée par un terrible incendie. Alors que la restauration se poursuit, Paris lance un projet de valorisation patrimoniale et d'embellissement des abords de la cathédrale, afin de révéler toute la richesse du site et mieux accueillir les visiteurs" (Twitter).Sur le chantier, elle s'est dite "très impressionnée à la fois sur la partie technique de ce chantier monumental mais aussi par cette ferveur, cet engouement autour de ce défi regardé dans le monde entier". La présidente du RN et candidate à l'Élysée Marine Le Pen (Twitter) "Il y a deux ans, un violent incendie ravageait le cœur de la cathédrale #NotreDameDeParis. Nous gardons tous en mémoire ces images terribles qui nous ont affligés, mais aussi l'héroïsme des pompiers de Paris qui ont sauvé l'édifice. Où en est l'enquête ?" Le président des Hauts-de-France et candidat à l'Élysée Xavier Bertrand (Twitter) "Reconnaissance aux @PompiersParis qui sont intervenus à #NotreDameDeParis et à ceux qui ont contribué pour la reconstruction de ce joyau de notre patrimoine. #NotreDame est une part de l'âme française, merci aux artisans et aux métiers d'art qui permettront sa renaissance". La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse (Twitter) "Aujourd'hui 15 avril 2021, deux ans après le terrible incendie de #NotreDame, l'agence des espaces verts régionale offre 60 chênes de qualité exceptionnelle pour la rénovation de sa charpente. Déjà 10MEUR d'aides versées par l'Ile-de-France #EnsembleReconstruireNotreDame" Le chef de file des députés LR Damien Abad (Twitter) "Il y a 2 ans, un monument majeur de notre histoire prenait feu, un des plus éclatants témoignages de notre culture et de notre civilisation. Mais, comme un symbole, #NotreDameDeParis a su triompher des flammes ! #Reconstruction" Le numéro deux du RN Jordan Bardella (Twitter) "Le 15 avril 2019, nous avons dit qu'être Français est avoir eu le cœur qui saigne en voyant brûler Notre-Dame. Merci aux sapeurs-pompiers de Paris d'avoir sauvé l'une des plus belles créations de l'humanité, cette œuvre si française que nous saurons reconstruire et transmettre" Le maire LR de Nice Christian Estrosi (Twitter) "Il y a deux ans, l'incendie de #NotreDame de Paris a suscité un traumatisme et engendré une unité extraordinaire. Je veux rendre hommage aux pompiers engagés ce jour et porte l'espoir que cet édifice renaisse dans le respect de son histoire et son architecture". Le député et candidat à l'Élysée Nicolas Dupont-Aignan (Twitter) "Notre-Dame a tenu. Pas la patience des Français : où en est l'enquête deux ans après ? Nous voulons connaître la cause du brasier qui aurait pu détruire le symbole de nos racines, courageusement sauvé par nos pompiers. Au bout de deux ans, aucune piste... Que nous cache-t-on ?"
Il y a 4 ans et 56 jours

Faire de son extérieur un cocon avec les solutions d’aménagement Alkern

Chercher à ce que « dehors » soit aussi douillet, beau et protecteur que « dedans », c’est ce qu’Alkern revendique depuis 50 ans en développant des solutions béton et pierre reconstituée, techniques et esthétiques, pour donner corps à toutes les envies d’aménagement extérieur et réussir assurément ses abords de piscine, sa terrasse, ses allées ou bordures...Alkern propose ainsi une gamme particulièrement variée, de fabrication française, ingélive et d’entretien ultra-facile, répondant à tous les besoins comme à toutes les envies et tous les goûts. En effet, le large éventail de solutions Alkern, d’inspirations résolument contemporaine ou authentique, permet de personnaliser parfaitement son extérieur grâce à une multitude de réponses en pavés, dalles, margelles de piscine, piliers, murets, pas japonais ou encore parements et fontaines.Alkern propose ainsi pas moins de 32 gammes de pavés (dont 20 nationales et 12 régionales / 115 coloris) et 32 gammes de dalles de jardins (26 nationales et 6 régionales avec 87 coloris).Ainsi, sa nouvelle dalle Geoceramica® allie raffinement de la céramique et robustesse du béton, dans un esprit cocooning, tandis que sa dalle Infinito avec son effet dégradé dévoilera toute sa beauté aux rayons du soleil. Aux côtés de ces deux inédits, des références emblématiques, telles les gammes Ghisa et Volcanik, confortent le fait que l’ensemble des références Alkern constitue une véritable collection prêt-à-parer l’outdoor des plus beaux atours !Geoceramica® : un aspect brut pour un effet douxExclusivité Alkern, la dalle Geoceramica® arbore une élégante surface en grés cérame de qualité sur un support de béton drainant, dont la robustesse assure une durabilité optimale. Cette dalle est dotée d’écarteurs intégrés garantissant une pose facile et régulière. Geoceramica® présente l’avantage d’une mise en œuvre ultra facile, puisque très stable, il suffit de la poser directement sur sable ou gravillons. Cette simplicité caractérise également son entretien, sachant qu’elle s’avère résistante aux taches, aux efflorescences comme au verdissement. De dimension unique (60 x 60 cm, avec une épaisseur de 4 cm), lui conférant une grande maniabilité, les divers coloris tendances qu’elle propose (évoque greige, marmostone black, lava slate, et bien d’autres sur demande) rivalisent d’originalité et de subtilité. Non carrossable, Geoceramica® donne résolument matière aux extérieurs, conjuguant contemporanéité et confort.Infinito : la dalle qui donne du caractèreProposée en dalles de 60 x 60 cm pour 4,4 cm d’épaisseur, 4 teintes (Black, Textured Grey, Medium Grey et Tavo), la dalle Infinito, exclusivité Alkern 2021, conjugue pose rapide (sur sable, gravillons ou sur plots), finition originale et traitement hydro-M d’usine. Non carrossable, Infinito présente de belles tonalités dégradées qui seront sublimées à la lumière des rayons solaires. Prix public indicatif à partir de 82,36 euros le m2, HT et hors pose.Ghisa et Volcanik : créer un espace extérieur cosy et exceptionnelLe style industriel semble, de prime abord, éloigné de tout agencement chaleureux. Et pourtant, l’effet martelé des plus modernes de la gamme en pierre reconstituée Ghisa donne du caractère aux sols et joue savamment les contrastes avec un environnement végétal. Ces dalles épurées aux différentes finitions, presque « zen », invitent à la détente, d’autant plus quand elles sont mises en œuvre aux abords d’une piscine par exemple (avec margelles coordonnées). Disponibles en grand format 75 x 45 cm (épaisseurs de 3,5 cm en gris nuancé et ton pierre et 3,6 cm pour la finition Métal), là-encore très tendance, elles s’accompagnent d’une pose rapide collée, sur sable ou gravillons.Autre référence emblématique de l’expertise Alkern, les dalles aspect pierre de lave polie Volcanik, déclinées en tonalités gris ou sable, misent sur le minimalisme et la naturalité, pour des ambiances à la fois zen, chic et relaxantes grâce à leurs dimensions de 75 x 45 cm sur 3,5 cm d’épaisseur accentuant la sensation d’espace.Et toujours les valeurs sûres Alkern à sélectionner dans les 2.500 références, pour que chacun trouve son bonheurQu’il s’agisse d’aménager les abords d’une piscine, structurer un jardin, personnaliser la terrasse, installer un muret le long d’une allée pour renforcer son caractère, habiller ses murs extérieurs, ou encore créer une fontaine, Alkern propose une panoplie de solutions révélant le potentiel de ces espaces de vie au grand air.Côté pavés, outre des finitions vieillies ou non-vieillies, des formats simple ou multiple, une fonction drainante ou non, un triptyque de choix s’impose : Baroco, disponible en version vieillie ou classique, à l’aspect patiné, légèrement bosselé et aux bords irréguliers avec ses dimensions variées (panachage de 6 longueurs de 12 à 17 cm en 6 cm d’épaisseur), conviendra parfaitement au charme des zones circulables et piétonnes de demeures anciennes ou modernes. Le pavé Baroco bénéficie d’un traitement Aquaprotect lors de sa fabrication. Remarquons aussi un autre atout de poids pour Baroco qui revendique une pose rapide et facile, y compris en courbes.Newhedge vieilli, au naturel saisissant de réalisme et aux couleurs intemporelles nuancées (15 x 15 x 6 cm pour tous les coloris Grey, Coal, Ivory, Brick ou Sunset et en format 30 x 22,5 x 6 cm pour Coal et Grey) qui justifie un traitement Aquaprotect en usine. Quant à Reverso qui, comme son nom l’indique, peut s’utiliser sur lit de sable avec sa face structurée (à l’harmonieux effet matière), ou sa face lisse, ouvrant le champ des possibles aux projets les plus créatifs (19,5 x 13, 13 x 13 et 6,5 x 13 cm).Concernant les dalles, l’authenticité du design minéral de Grada (60 x 60 X 3 cm) en coloris Ferrum donne du style aux terrasses et patios, de même que le léger relief de Luna (50 x 50 x 2,3 et 60 x 40 x 2,5 cm) et son aspect pierre naturelle, leur apporte une note d’élégance qui se réaffirmera encore avec ses margelles assorties.Dans un autre registre, les dalles béton Novabois carrossables (50 x 50 x 4 cm et 50 x 50 x 5,3 cm, classement T11, soit jusqu’à 2 500 kg de charge par roue) déclinées en marron et gris, réchauffent les extérieurs par leur aspect bois, tout en offrant un réel confort de pose et comme toujours, d’entretien. Côté pratique, notons aussi la facilité et la rapidité de mise œuvre grâce à une pose sur plots, qui génère aussi un parfait écoulement de l’eau et simplifie le passage des gaines électriques.Pour ce qui est des pas japonais, dalles de cheminement, bordures, parements, jarterres, piliers et autres fontaines, Alkern propose un éventail riche d’une cinquantaine de références, qui peuvent s’associer en totale harmonie (ainsi, les bordures Ardoisière se coordonnent avec les dalles de cheminement assorties et une fontaine de même texture) ou, à l’inverse, jouer la carte de l’opposition (l’aspect rustique de la Rive Rétro contrebalançant la modernité du pas japonais Trapez par exemple).Alkern propose aussi de superbes références pour l’aménagement intérieur avec par exemple le parement Schiste à l’aspect brut et au relief déstructuré (60 x 14.5 cm en 0.5 ou 2 cm d’épaisseurs décliné en blanc ou anthracite), ou encore le carrelage Chatelaine, parfaites répliques de dalles en pierre conférant noblesse et élégance (4 couleurs disponibles Rouge Flamme, Ton Pierre, Rose Incarnat et Gris Nuancé).
Il y a 4 ans et 62 jours

L’Est du quartier Flaubert à Rouen commence sa métamorphose avec un 1er projet de développement urbain durable exemplaire

Véritable projet de reconquête urbaine, cette opération ambitieuse initiée par l’aménageur Rouen Normandie Aménagement et développée par Linkcity Grand Ouest avec ses partenaires TVK, AZ Architectes et OLM Paysages, conjugue excellence environnementale et mixité sociale et intergénérationnelle.Son objectif : contribuer positivement à la qualité de vie du territoire et offrir à l’horizon 2023 un nouveau lieu de vie placé sous le signe du bien-vivre ensemble et de la transition écologique. La première phase des travaux, réalisés par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, concerne la création de 256 logements, de 9.000 m² de bureaux, de 300 m² de commerces, de 600m² de restaurants inter-entreprises, organisés autour d’espaces paysagers favorisant la biodiversité et la qualité de vie des habitants.Une grande concertation en cours pour dessiner les contours de la frange Ouest et les abords du futur canal du quartier Rouen FlaubertLa Métropole Rouen Normandie mène depuis octobre 2020 une grande concertation autour de la partie ouest du quartier Flaubert. La population est ainsi invitée à réfléchir sur les évolutions d'un projet majeur qui matérialisera la ville de demain et à imaginer ensemble l’aménagement du futur canal. Plusieurs temps d'échanges et plusieurs outils sont ainsi proposés pour permettre à chacun de donner son avis et proposer des idées. Une occasion de contribuer à l’évolution d’un projet qui doit concilier deux priorités : la résilience (risque technologiques, inondations) et la transition social-écologique.« L’Éveil de Flaubert » : une programmation immobilière à l’Est du quartier Flaubert privilégiant la mixité sociale et intergénérationnelleÀ proximité du centre-ville, “L’Eveil de Flaubert“ qui s’étend sur un site d’1,6 hectare entre l’avenue Jean Rondeaux, et les rues François Depeaux et Niki de Saint-Phalle, bénéficie d’une situation privilégiée proche de la Seine offrant une vue panoramique sur la ville et ses alentours. Point de départ de la reconquête de la ville vers l’Ouest, “L’Éveil de Flaubert” traduit la volonté de la Métropole Rouen Normandie de proposer un modèle de développement urbain durable exemplaire. Confiée à Linkcity Grand Ouest, présent sur le territoire depuis plus de 30 ans, cette opération immobilière d’envergure, l’une des plus importantes de la métropole ces dernières années, synthétise les valeurs de Linkcity : une empreinte écologique réduite, une priorité accordée aux usages à travers l’implication des acteurs locaux et des citoyens, un projet ancré dans son territoire, au service du bien-être et du bien-vivre ensemble, pour contribuer à bâtir la ville de demain.Linkcity et ses partenaires architectes TVK, AZ Architectes et OLM Paysages, ont conçu un nouveau lieu de vie favorisant la mixité : mixité urbaine avec une programmation alliant habitations, bureaux, commerces, services et jardins ; mixité sociale et intergénérationnelle avec une offre de logements comprenant résidence seniors, logements locatifs sociaux, intermédiaires et en accession.Le projet est prévu en 2 phases dont la première, lancée en janvier 2021, se déroulera jusqu’à fin 2023. L’arrivée des 3 grues ce mois-ci lance le gros œuvre de cette première phase. Elle concerne la création de 26.000 m² de plancher :Une résidence seniors de 92 appartements gérés par Réside Etudes ;30 logements locatifs sociaux pour le bailleur social Rouen Habitat ;40 logements locatifs intermédiaires pour CDC Habitat ;94 logements en accession, dont 84 logements en accession libre commercialisés par Sogeprom et iSelection et 10 logements qui seront vendus en accession à prix maîtrisés ;Un bâtiment de bureaux en R+7 d’environ 9 000 m² ;Des commerces situés en rez-de-chaussée des bâtiments.Les jardins de “L’Eveil de Flaubert“Ces différents bâtiments s’organiseront autour de jardins présentant des structures végétales adaptées aux usages et en harmonie avec les espaces publics avoisinants. Fruits d’une réflexion sur la place de la nature en ville et la protection de la biodiversité, ces espaces paysagers, où se retrouveront principalement des essences locales (78 % des arbres plantés seront issus du bassin de la Seine ou de Normandie) seront répartis en 3 typologies d’espaces publics ou privés : la venelle Leila Alaoui, espace public constituant une percée visuelle au cœur du quartier ; le square Martha Graham, mail semi-privé aménagé entre les bâtiments tertiaires et les immeubles de logements. Ceux-ci accueilleront également 2 espaces potagers partagés et des haies de fruits rouges ; et les cœurs d’îlots, jardins intimes et contemplatifs destinés aux habitants. Un système de gestion des eaux pluviales a en outre été pensé pour alimenter en eau les espaces plantés.Une opération visant l’excellence environnementaleLinkcity s’attache à développer des projets contribuant à la transition écologique des territoires afin de coconstruire avec ses clients, ses partenaires et les habitants, des villes saines et durables. “L’Eveil de Flaubert“ illustre cette démarche et fait écho à la volonté de la Métropole de réduire son empreinte écologique et de favoriser l’évolution des comportements et des pratiques. Ainsi, l’ensemble immobilier a été conçu pour répondre à ces enjeux. Pour une performance optimale, diverses solutions techniques seront déployées : l’utilisation de matériaux biosourcés, avec une part importante accordée au matériau bois, des consommations énergétiques optimisées grâce au raccordement des logements à un système de réseau de chaleur urbain métropolitain, et au recours à la géothermie pour les bâtiments tertiaires.Le programme vise en ce sens de multiples labels environnementaux :L’ensemble des bâtiments, de logements et tertiaires, ambitionnent d’atteindre le niveau de performance BEPOS Effinergie 2017 et E3 du label Energie Carbone, en avance sur les réglementations en vigueur.Ces labels attestent de performances exemplaires en matière de sobriété et d’efficacité énergétique, avec des exigences renforcées sur la conception bioclimatique et les consommations énergétiques ; de qualité et de confort.Les bâtiments tertiaires visent en outre le label BBCA, qui atteste de l’exemplarité de la démarche de réduction de l’empreinte carbone ;L’immeuble tertiaire de la première phase ambitionne également d’obtenir la certification BREEAM niveau VERY GOOD, certification la plus utilisée en Europe et reconnue à l’international.Enfin, Linkcity Grand Ouest a opté pour ce projet pour la labellisation environnementale de Bouygues Construction baptisée TOPSITE. Issue de réglementations nationales exigeantes, ce label garantit une exécution des travaux, réalisée par Bouygues Bâtiment Grand Ouest, dans le plus grand respect de la sécurité des personnes, de l’environnement et des riverains (gestion optimale des eaux et des déchets, réduction des nuisances acoustiques et vibratoires, propreté du chantier et de ses abords, etc). Les riverains seront également avertis en cas de perturbation.Focus sur le développement de la filière bois localeIllustrant une véritable synergie entre la Métropole Rouen Normandie, Linkcity, le pôle d’expertise WeWood de Bouygues Bâtiment France Europe, les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et de Manubois, un projet pilote va être déployé sur le premier bâtiment tertiaire de “L’Eveil de Flaubert“. Celui-ci consiste en la mise en œuvre d’une innovation constructive : du bois lamellé collé de hêtre en structure fabriqué à partir de hêtre local par Manubois, filiale du groupe Lefebvre, implantée aux Grandes Ventes(76). L’entreprise s’approvisionne essentiellement dans les forêts de Seine Maritime, exploitant des ressources dans un rayon de 50 km environ. Environ 70 poteaux, soit 36 m3 de hêtre lamellé collé, seront mis en œuvre sur ce bâtiment tertiaire de 9 000 m2, en support des planchers en béton. Fabriqué par Manubois à partir de bois de hêtre local, ce projet permet de développer l’usage des matériaux biosourcés et de structurer la filière bois locale, tout en ouvrant la voie à de nouvelles méthodes constructives.
Il y a 4 ans et 68 jours

OXYNOV PRO, le spécialiste du garde-corps Inox

OXYNOV PRO est un site e-commerce spécialisé dans les composants des garde-corps en Inox, à destination des professionnels. Vous y retrouverez plus de 5000 références en stock avec une promesse : livraison en 48h à 72h. Des prix en direct d’usine OXYNOV se présente comme le distributeur le moins cher dans ce secteur qu’est la quincaillerie en Inox pour garde-corps. Grâce à un circuit court en direct d’usine, les prix proposés par OXYNOV PRO sont hyper compétitifs. Tous les achats se font directement sur le site, ce qui réduit les coûts de distribution et permet donc de se positionner avec ces tarifs. Une qualité maitrisée Les produits proviennent de leur Allemagne basée en Allemagne et la qualité de l’Inox est régulièrement contrôlée afin d’être en conformité avec la norme européenne EN 10027. Ainsi, la qualité des matériaux et de leur production est complètement maitrisée. Garde-corps Inox pour intérieur et extérieur Le catalogue propose des pièces pour garde-corps en Inox 304 et 316 à installer soit en intérieur soit en extérieur. La qualité des matériaux proposés permet de fabriquer des garde-corps sécurisés, fiables et très durables pour un résultat esthétique. De nombreuses références en stock Plus de 5000 références sont disponibles en stock et livrables sous 48h à 72h.  Vous retrouverez une gamme complète de pièces détachées dans toutes les catégories de pièces de garde-corps en Inox : Tubes et mains courantes, Pinces, Poteaux et câblage… Un espace professionnel dédié Pour accéder aux prix préférentiels des produits et options, il faut d’abord se créer un compte professionnel et renseigner son numéro de SIRET. Suite à l’inscription, l’accès aux tarifs est donné ainsi qu’à toutes les données techniques (plans, notices, fiches techniques…). Ainsi, une remise permanente est accordée aux comptes professionnels Sur votre accès professionnel vous avez accès en direct à l’avancement et l’état de vos commandes passées sur le site. A qui s’adresse-t-il ? OXYNOV PRO s’adresse aux artisans, poseurs, quincailleries et autres professionnels de ce secteur étant à la recherche d’un fournisseur fiable de produits et d’accessoires de garde-corps en Inox de qualité à des prix très avantageux. Un catalogue PDF est téléchargeable sur le site ou en cliquant ici où retrouver toutes les références disponibles sur le site avec les prix de vente. Quelle différence entre Inox 304 et Inox 316 ? Deux types d’inox sont proposés : l’Inox 304 et l’Inox 316. Voilà ce qui les différencie : Inox 304 : c’est l’aluminium utilisé pour une utilisation en intérieur ou extérieur dans des conditions standards. Il est adapté aux usages extérieurs non pollués, c’est-à-dire non humide ou non exposé aux attaques extérieures. Inox 316 : c’est un Inox plus résistant que le 304 grâce à un complément en Mobylène (environ 2 à 3%). Ce type d’Inox est idéal pour les milieux dits humides ou pollués, comme aux abords d’une piscine ou dans les milieux salins. Ces deux types d’Inox sont résistants à la rouille car ils sont inoxydables. Des produits d’entretien existent pour ces deux types d’Inox afin d’éviter les problèmes de corrosion ou de rouille.
Il y a 4 ans et 70 jours

Le château de Monts-sur-Guesnes transformé en historial du Poitou

Le château de Monts-sur-Guesnes, dans la Vienne, a fait l’objet de nombreux travaux de restauration dans les années 1990 et 2000 notamment pour y installer la mairie dans l’aile Sud. Actuellement, il connaît une nouvelle et importante phase de travaux liée à l’installation de l’historial du Poitou, créé à l’initiative du Conseil départemental de la Vienne et réalisé par la SAS Aliénor qui est maître d’ouvrage. Il est en effet prévu que l’historial se déploie dans les ailes nord-ouest et nord-est, cette dernière en ruine étant à restituer dans sa volumétrie. Ce projet s’étend, aujourd’hui, également hors des murs du château, à la ferme Deram, ancienne ferme du château qui formait une basse-cour du côté de l’aile nord-ouest. Une nouvelle jonction devra être trouvée entre ces deux ensembles bâtis, actuellement séparés par une route départementale. La maîtrise d’œuvre concernant la restauration du château a été confiée à l’agence Michel Goutal, architecte en chef des monuments historiques. Le coût total du projet s’élève à 3 360 000€ avec la création d’une scénographie. Le montant de la restauration du château est quant à lui de 1 554 010 €, dont plus de la moitié, 800 000 € sont subventionnés par la DRAC Nouvelle-Aquitaine. L’étude sur la création de l’historial du Poitou à Monts-sur-Guesnes réalisée par le cabinet « In Extenso », avait envisagé une variante avec l’implantation de l’historial dans le château de Monts-sur-Guesnes suite à un premier projet visant à la réalisation d’une construction neuve aux abords du château. Cela nécessitait la construction d’un bâti de 240m2 sur deux niveaux dans l’aile nord-est qui serait donc à restituer car à l’état de ruine, l’occupation des tours nord-est sur deux niveaux et l’excavation à -4m (sans certitude) pour la construction en sous-sol dans la cour du château, d’un espace d’exposition permanente de 700m2. Ce parti, retenu, a fait l’objet d’une première autorisation de travaux qui a reçu un avis favorable en date du 27 avril 2020. La volumétrie de l’aile nord-est est attestée par les vestiges des maçonneries encore en place et par les photographies d’archives qui montrent la façade sur cour et la couverture avant leur destruction. Un projet de restitution au plus proche de ces volumes originels est proposé afin de réinscrire ces aménagements de manière pérenne et sans connotation d’époque dans la volumétrie générale du château. Pour ce faire, la façade principale sur cour sera rétablie en pierre de taille massive en évoquant par des défoncés l’emplacement des anciennes ouvertures. La corniche serait restituée pour recevoir la couverture en tuile plate et relier les deux extrémités existantes.  La sous-face de la charpente sera habillée pour augmenter l’espace et permettre de disposer de surfaces de projections plus importantes. À l’intérieur, la façade en pierre sera confortée par une contre structure poteaux-poutres en béton ou des contreforts intérieurs en pierre qui recevront également les appuis de la nouvelle charpente.  Parallèlement, des prescriptions de fouilles ont été émises au niveau de deux secteurs du château le 9 mars 2020 (arrêté n°75-2020-03-04), notamment dans le fossé de l’aile nord-est. Les sondages menés par l’INRAP ont révélé la présence de silos creusés dans la roche. La maîtrise d’ouvrage a donc décidé d’abandonner la construction de cette salle en sous-œuvre et une nouvelle demande d’autorisation de travaux a été déposée en septembre 2020 concernant un projet modifié. L’aménagement de l’historial du Poitou est donc finalement fixé dans une partie du château de Monts-sur-Guesnes ainsi qu’au sein de la ferme Deram et des bâtiments annexes situés en face du château.  Les aménagements situés hors château sont l’objet d’un autre programme confié à un autre maître d’œuvre, l’architecte Umberto Tumino, tandis que la maîtrise d’ouvrage est assurée par la SEML Patrimoniale de la Vienne, propriétaire et actionnaire majoritaire de la SAS Aliénor en charge du projet de l’historial.  Afin de relier la ferme au château il est prévu la construction d’un souterrain passant sous la route séparant les bâtiments. Le souterrain déboucherait côté château au niveau du fossé dégagé le long de la façade nord-ouest. Des fouilles archéologiques sont donc programmées en 2021 pour dégager l’ancien fossé au pied de la façade nord-ouest du château au niveau de l’ancien pont d’accès. Le projet reste à être finalisé en fonction des découvertes des vestiges archéologiques de l’ancien pont qui pourront avoir lieu, mais il prévoit la mise en valeur de cette façade d’entrée du château. 
Il y a 4 ans et 71 jours

Colocation de logement : les avantages à se faire aider par un professionnel

Les agences et courtiers en immobiliers sont mal vus par ceux qui refusent de dépenser plus. Certes, économiser de l’argent est prioritaire quand on le peut, mais il vaut parfois mieux privilégier un meilleur service pour un résultat fiable et satisfaisant. Lorsque l’enjeu est trop grand, tout faire dans les règles de l’art est fortement conseillé pour ne pas recevoir des répercussions plus onéreuses. Agent immobilier : ses principales missions dans une colocation Avant de pouvoir commencer ses attributions, ce professionnel a l’obligation de prendre en compte le type de logement que ses clients souhaitent co-louer. Maison, appartement, studios, tout un éventail de possibilité s’ouvre à eux. Le budget, ainsi que les besoins et contraintes de ces derniers sont priorisés pour mieux les satisfaire. L’objectif premier de cet intermédiaire est de leur soumettre des propositions répondant à leurs attentes. Du type de logement, jusqu’aux critères de l’autre colocataire, il doit tout gérer, comme indiqué sur le site flexiroom.eu. Selon la loi, tout logement à mettre en location doit être décent. Par conséquent, il en est de même pour la colocation. Cependant, certains critères de décence échappent parfois aux propriétaires ou même aux intéressés. Ce professionnel se chargera alors de vérifier si les règles ont été scrupuleusement suivies, avant de faire visiter à ses clients. Ceci afin de leur éviter l’impression de s’être fait avoir en louant un appartement semblant impeccable aux premiers abords. Dans cette optique, il est de son devoir de guider ses clients avec de précieux conseils et en les renseignant sur ses droits et obligations de colocataire. Agent immobilier : les avantages de faire appel à ses services Passer par cet intermédiaire assure la tranquillité d’esprit des futurs colocataires. En le mettant au parfum de ce qu’ils prospectent, il ne leur reste qu’à attendre pour se voir offrir un large choix de logements. C’est d’autant plus pratique, car ils gagnent un temps considérable dans les recherches. Certes, il faudra bien passer par les visites des logements pour voir si cela pourrait convenir. Cependant, il est possible pour l’agent d’organiser plusieurs visites dans une même journée pour ne pas perdre trop de temps. Passer par une agence dispense aussi de toute démarche administrative. Ce sera le prestataire qui traitera directement avec le propriétaire. Les intéressés n’auront qu’à fournir les documents nécessaires. De plus, une fois installé, le contrat passé avec l’agence permettra aux nouveaux colocataires de jouir de certaines garanties. Ces dernières visent à les protéger en cas de problème dans leur appartement. L’agence a pour obligation d’intervenir et de prendre en charge les réparations, tant que les dégâts n’ont pas été causés par les nouveaux occupants. Les agences immobilières s’assurent que la cohabitation se passe sous les meilleurs auspices. En cas de besoin, ils peuvent même intervenir dans l’élaboration d’un contrat de colocation. Si les renseignements donnés par ses clients sont justes, les risques de non-conformité à ce qui a été demandé sont minces. Aussi, les loyers proposés par les agences sont attrayants, et les visites n’engagent en rien. Que de nombreux avantages que l’on ne peut ignorer.
Il y a 4 ans et 72 jours

La campagne de peinture de la Tour Eiffel suspendue à cause du plomb

"Malgré toutes les précautions prises dès la conception du chantier (protections collectives et individuelles, procédures renforcées de séparation des espaces, mesures permanentes), la Sete a constaté le 3 février une récurrence de prélèvements indiquant une augmentation des taux de plomb présents en surface, dans l'enceinte du monument, et a ordonné, à titre de précaution, aux entreprises en charge des travaux de suspendre le chantier de peinture", a indiqué la Sete à l'issue de son conseil d'administration.Actuellement en train de "réétudier le mode opératoire, les mécanismes de protection individuelle et collective, les techniques d'entretien et de peinture", l'exploitant n'a pas encore fixé de calendrier de reprise des travaux.La Sete a augmenté le nombre de points de contrôle - 70 au lieu de 50 auparavant - ainsi que leur fréquence, désormais hebdomadaire. Suivant l'exemple de Notre-Dame, elle a demandé que "les résultats de ses prélèvements aux abords du monument soient publiés en open data sur le site de l'Agence régionale de santé (ARS)".Pour la 20e campagne de peinture de la célèbre dame de fer, l'un des monuments les plus fréquentés au monde dans l'ère pré-Covid, il a été choisi de retirer les couches de peinture détériorées de près de 30% de la surface de l'édifice, là où les campagnes précédentes n'en prévoyaient que 5%, afin "d'améliorer l'adhérence de la peinture sur la structure". C'est ce décapage qui a fait ressortir la présence de plomb présent dans les couches précédentes.Débutée en 2019 pour une fin initialement programmée en novembre 2022, l'opération, chiffrée à l'origine à 50 millions d'euros, vise à redonner pour les Jeux olympiques de 2024 la couleur "jaune-brun" voulue par Gustave Eiffel en 1907. Mais la suspension des travaux aura un impact sur leur durée et leur coût, prévient l'exploitant sans pouvoir encore les quantifier.En raison de la crise sanitaire, la Sete a par ailleurs annoncé un déficit de 52 millions d'euros au titre de l'année 2020.Fermée lors des deux confinements, de mi-mars à fin juin puis à partir de fin octobre, la Tour Eiffel, inaugurée il y a 132 ans, n'a été accessible que la moitié de l'année. Le site, qui compte environ 340 salariés, a recours à l'activité partielle.
Il y a 4 ans et 77 jours

Le Musée de Mossoul renaît progressivement

Six ans après l’attaque de Daech, le Musée de Mossoul renaît progressivement grâce à l’engagement des autorités irakiennes et d’un consortium international du patrimoine. Depuis 2018, les membres fondateurs de ce consortium ont stabilisé le bâtiment et la collection qu’il abritait, formé et équipé ses équipes, et contribué à préparer sa réhabilitation complète. En 2020, ils ont été rejoints par le WMF, qui va définir le programme de restauration et de réhabilitation du musée. L’objectif est de rendre le plus rapidement possible cette institution culturelle importante aux citoyens de Mossoul, et de permettre de présenter à nouveau la richesse de la culture irakienne. Première étape de la préservation de la collection, les fragments des artefacts ont été minutieusement triés, documentés, nettoyés et stockés par l’équipe du Musée de Mossoul, avec l’appui des experts du Musée du Louvre. Pour préparer la restauration de cette collection, le musée parisien, en étroite collaboration avec l’équipe du Musée de Mossoul, a livré du matériel et des produits de conservation. La Smithsonian Institution et l’équipe de Mossoul ont ensuite mis en place un laboratoire de conservation de première urgence, afin de pouvoir restaurer les objets sur place. Malgré les défis posés par la pandémie, les équipes locales ont poursuivi leur travail tout en respectant les consignes sanitaires. Ainsi, en juillet 2020, du matériel informatique a été livré au personnel du musée, en vue notamment de pouvoir suivre le programme complet d’études muséales préparé par le Musée du Louvre, et dont la première composante était dédiée à la conservation à distance. L’équipe du Louvre a en effet enregistré 18 vidéos de formation appliquée à la restauration de la pierre. Celles-ci proposent des conseils de restauration en arabe, étape par étape, illustrés par des exemples concrets, et complétés par des documents écrits et des exercices pratiques. Les futurs cours de formation du Musée du Louvre porteront sur des sujets tels que les techniques de restauration des métaux et du bois, ainsi que la gestion des collections. Ils incluront également des sessions avec des experts sur la conduite d’un projet de restauration de cette ampleur. Au second semestre 2020, la Smithsonian Institution a fourni du matériel au personnel du musée et a soutenu d’autres mesures de stabilisation du bâtiment, notamment relatives à la tombe assyrienne située à l’extérieur, ainsi que le déblaiement du sous-sol de l’aile administrative, la réparation des sanitaires ou encore le nettoyage des jardins, afin de garantir une meilleure sécurité, y compris contre les incendies. Le personnel de la Smithsonian Institution a par ailleurs dispensé des formations complémentaires de celles du Louvre. Cette formation professionnelle du personnel du musée va se poursuivre dans les mois à venir. Enfin, en 2020, le WMF a rejoint le consortium et s’est vu confier la tâche de définir le programme de restauration et de réhabilitation du bâtiment du musée et de ses abords. Une mission d’expertise a ainsi été menée sur le terrain en février 2021, qui va permettre d’ouvrir la voie à une nouvelle étape de cet effort collectif : la reconstruction et le développement du futur musée, qui devrait rouvrir au public d’ici quelques années. Photo : Musée de Mossoul ©Smithsonian Institution  
Il y a 4 ans et 79 jours

Les travaux d'Hercule démarrent au Grand Palais pour rétablir la lumière et l'espace

L'ensemble classé monument historique, formé de trois bâtiments construits pour l'exposition universelle de 1900, rouvrira partiellement au printemps 2024 (pour la nef et les galeries attenantes) et complètement au printemps 2025.Décidé il y a dix ans en raison de profondes dégradations, le chantier a été révisé fin 2020 pour un concept "plus sobre et écologique", à la requête du ministère de la Culture.Abattage de murs et cloisons, sécurité incendie, accessibilité, restauration des toitures engagée depuis 2016 (20.000 m² sur 35.000 m²), climatisation, nouveaux parcours... tout cela doit être fait avec une enveloppe approuvée en 2016: 466 millions d'euros financés par des subventions, un emprunt et du mécénat.Le Grand Palais, c'est 72.000 m², un km de circonférence, 200.000 tonnes de pierre, plus de fer que pour la tour Eiffel, 280 tonnes de verre...Parmi les plus coûteux travaux d'Hercule du plan initial, l'excavation de milliers de mètres carrés sous la nef a été abandonnée. "Il y avait des risques très forts en creusant dans une zone inondable. Le projet précédent cassait beaucoup de choses. En maintenant l'existant, on pouvait garder la même surface", explique Emmanuel Marcovitch, directeur-général délégué de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, affectataire de l'ensemble des bâtiments.Un "Grand Palais éphémère" est édifié par l'architecte Jean-Michel Wilmotte au Champ de Mars, jusqu'à ce que la nef puisse accueillir en 2024 des épreuves des Jeux olympiques, foires et défilés sous la plus grande verrière d'Europe aux élégantes armatures vert réséda.Pour les expositions au Palais d'Antin qui abrite depuis 1937 le Palais de la Découverte, une autre structure éphémère, "les Etincelles", va ouvrir dans le XVe arrondissement.Retrouver une "architecture de lumière"Symbole d'un compartimentage aussi absurde que rudimentaire, une chaîne de vélo verrouillait encore récemment une porte oubliée, séparant les galeries nationales du Grand Palais des espaces du Palais de la découverte, établissement public dépendant d'Universcience. "On pourrait exposer cette vieille chaîne en souvenir", plaisante l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la RMN-Grand Palais depuis 2019.Les deux entités muséales subsisteront mais "une plus grande porosité sera établie entre arts et sciences, et leurs publics respectifs", espère François Quéré, directeur-général délégué adjoint d'Universcience.Un espace libre de 5.000 m² reliera Champs-Elysées et bords de Seine: une entrée unique permettra au visiteur de déambuler gratuitement, profitant d'évènements culturels sans acheter de billet."On va enlever tout ce qui n'est pas intéressant. Ce bâtiment avait été cloisonné avec, dans les années 1960, jusqu'à seize occupants" qui y avaient des bureaux, souligne Chris Dercon.Le projet permettra aussi de retrouver son "architecture de lumière", ajoute-t-il.Désignant au journaliste de l'AFP venu sur place les voûtes du palais d'Antin, Christelle Linck, responsable de la communication d'Universcience, montre les usures du temps: "elles sont sous filet, des éléments de maçonnerie tombent. Les parements sont tachés. L'eau s'infiltre par les verrières".Partout, des espaces d'expositions vont être regagnés. Une Galerie des enfants, ludique, sera aménagée sous la Rotonde d'Antin, à l'emplacement de l'ancien manège à chevaux.Autour de la nef, ce sont 3.700 m² de balcons restaurés qui seront rendus au public. Et une dalle thermique et des filtres sous la verrière vont éviter le froid et le chaud excessifs.Une capacité d'accueil augmentée de 60%, grâce à l'aménagement d'issues de secours, c'est ce que gagnera la nef de 13.500 m²: 9.000 personnes pourront s'y croiser contre 5.600 avant la pandémie. Une nécessité en prévision de l'affluence pour les JO de 2024.A l'extérieur aussi, le Grand Palais a engagé son lifting. Les jardins aux abords seront réaménagés. Alors que des statues avaient disparu, volées, et que d'autres tombaient en morceaux au risque de blesser des passants, l'ensemble, sous un filet depuis 2018, sera restauré. Il sera fait appel à des créateurs contemporains pour restaurer celles manquantes.Chris Dercon: rétablir la lumière et l'espace au Grand PalaisLe projet de rénovation du Grand Palais a pour but de pousser les murs intérieurs et de rétablir lumière et espace, souligne l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais depuis 2019.Q: Un bâtiment de 120 ans va être rénové. Sera-ce une transformation audacieuse ou une rénovation-mise aux normes classique ?R: On ne va rien réinventer. Tout était là mais il faut tout redécouvrir. Le Grand Palais, c'est un îlot, un quartier... Est-ce qu'il fallait jeter toutes les interventions du passé? Pas du tout! A nous de trouver les moments intéressants, décisifs, à garder.Cloisonné, compartimenté, ce grand palais était de plus en plus petit, c'était devenu une black box !On a suivi son voyage pendant tout le XXe siècle. Ca a été aussi un travail d'archéologie. Parfois des objets de 3 ou 4 centimètres nous ont amenés à dire: non, là il faut trouver d'autres solutions !Pendant le premier confinement, j'ai eu le temps de l'explorer, jour et nuit. On a redécouvert des choses magnifiques, des couches de couleurs disparues, d'anciens graffitis, par exemple un du désigner Jean-Charles de Castelbajac.Certains lieux étaient perdus, espaces mal aimés, parfois introuvables, souvent inutilisables.On va donc enlever ce qui n'est pas intéressant. Ce n'est pas une simple mise aux normes, on est en train de retravailler les idées du début qui étaient complètement perdues.Q: Quelle vision portez-vous pour ce lieu que vous définissez comme un îlot culturel ?R: Raynold Arnould, ce visionnaire, ancien directeur des Galeries nationales du Grand Palais nommé dans les années 1960 par André Malraux, disait qu'il fallait créer une maison de la culture pour le XXe siècle, il voulait aussi créer une bibliothèque pédagogique.Ce furent les idées fondatrices aussi pour le Centre Pompidou: un forum, une piazza...Dès les débuts du Grand Palais il a offert un mix: le salon artistique, des évènements, le salon de l'industrie. On a eu ici bien plus que des expos: par exemple Peer Gynt, de la Comédie Française, les Radio City Rockettes, Prince en concert...On appelle cela le Zeitgeist, l'esprit du temps. Dans les musées du monde entier, on demande de faire tout: des évènements, y compris commerciaux, des expos pas seulement d'arts plastiques, mais aussi de l'architecture, de la danse, de la performance...Une autre dimension est de retrouver la lumière verticale et horizontale. C'est une architecture de lumière: pendant la nuit aussi, la lumière de la ville entre dans le Grand Palais et c'est magnifique. C'est aussi un bâtiment de couleurs qu'il faut retrouver.Q: Comment faire communiquer les galeries d'expositions du Grand Palais et le Palais de la découverte, faire dialoguer l'art et la science ?R: Notre situation est presque unique, depuis l'ouverture du Palais de la découverte en 1937 dans l'aile ouest.C'est une opportunité fantastique car aujourd'hui les deux pôles de la démocratie sont les arts et la science. Et beaucoup d'artistes parlent de leur intérêt pour la science. Chez Arnault et chez Pinault, de plus en plus d'expositions tournent d'ailleurs autour de l'art et de la science. Propos recueillis par Jean-Louis de la Vaissiere