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Résultats de recherche pour accidents

(555 résultats)
Il y a 2 ans et 34 jours

La prévention des accidents graves sur les grands chantiers franciliens dans le viseur

SANTÉ/SÉCURITÉ. Le Gouvernement a tenu une réunion de travail avec les maîtres d'ouvrage des grands chantiers en Ile-de-France pour "faire le point sur la prévention des accidents graves et mortels".
Il y a 2 ans et 34 jours

batiweb news du 27 avril 2023

Découvrez les 2 actus du jour : Accidents sur chantiers : l'inspection du travail multiplie les interventions / Coûts de construction : Genève en tête des villes les plus chères.
Il y a 2 ans et 35 jours

accidents sur chantiers l inspection du travail multiplie les interventions depuis 2019

Près de 2 800 interventions de l'inspection du travail ont été réalisées sur les grands chantiers en Île-de-France, dont ceux liés aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Une annonce faite lors d'une rencontre organisée par plusieurs ministres pour faire le point sur la prévention des accidents du travail graves et mortels sur les chantiers.
Il y a 2 ans et 35 jours

Grands chantiers en IDF : "près de 2.800 interventions" de l'inspection du travail depuis fin 2019

L'inspection du travail a mené "près de 2.800 interventions" sur les grands chantiers en Ile-de-France, dont ceux liés aux Jeux olympiques de 2024, et "141 enquêtes d'accidents du travail sur site" depuis novembre 2019, a indiqué mercredi 26 avril le gouvernement.
Il y a 2 ans et 35 jours

Le gouvernement s’attaque aux accidents graves et mortels sur les grands chantiers franciliens

Une réunion s’est tenue ce 26 avril, sous l’impulsion du ministre du Travail Olivier Dussopt, avec plusieurs membres du gouvernement et les...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 83 jours

Comment prévenir l'augmentation de la sinistralité dans le bâtiment ?

Les défauts de construction engendrent des frais importants liés à leur reprise, sans compter les accidents de chantier qui peuvent en découler. En dix ans, les prestations liées aux sinistres ont augmenté de 6 % par an.
Il y a 2 ans et 84 jours

C'est le propriétaire qui est responsable des écoulements de sa pompe à chaleur

Le propriétaire d'un appareil qui fuit (pompe à chaleur, chaudière à ventouse) est responsable des accidents qui pourraient se produire si l'eau crée une plaque de verglas, pour la Cour de cassation.
Il y a 2 ans et 89 jours

Un rassemblement et un livre pour mettre en lumière les morts au travail

"Sa mort ne doit pas être inutile": un collectif de proches de personnes victimes d'accidents mortels au travail organise samedi 4 mars un rassemblement pour leur rendre hommage, quelques jours avant la parution d'un livre qui veut montrer que ces décès ne sont pas des faits divers mais des "faits absolument sociaux".
Il y a 2 ans et 106 jours

Le Tapis-Glisse, un convoyeur lève-tuiles au service des artisans

Dans sa version en longueur fixe de 8 m, le Tapis-Glisse présente un poids de 70 kg grâce à sa structure légère en aluminium. [©LMat49] La manutention et l’acheminement des matériaux de couverture représente un travail pénible pour les couvreurs. Pour relever ce défi quotidien, l’industriel LMat49 répond avec une solution originale, le Tapis-Glisse. Ce convoyeur lève-tuiles mobile a été conçu pour diminuer la fatigue et la pénibilité liées à la manutention des tuiles et des ardoises par les couvreurs. Solution de levage efficace, le Tapis-Glisse permet ainsi de réduire les risques d’accidents et de blessures. Tout en améliorant la rapidité et l’autonomie des couvreurs. Grâce à sa bande transporteuse tournant en continu, les matériaux peuvent être chargés par petits paquets et sans effort. Il évite les charges lourdes et les gestes brusques. Ainsi que les montées et descentes du sol au toit. Quand rapidité rime avec efficacité En plus de la rapidité d’installation en seulement quelques minutes, le Tapis-Glisse s’avère aussi très efficace lors de l’acheminement des matériaux. En moyenne, une palette de tuiles est montée en 12 mn ! Avec une économie de plus de 30 mn/j en comparaison avec des solutions de levage traditionnelles, il améliore la productivité des artisans et optimise le temps passé sur chaque chantier. Un facteur important à prendre en compte lors des travaux de couverture est la densification des zones pavillonnaires qui rend l’accès aux maisons de plus en plus difficile. Dans sa version en longueur fixe de 8 m le Tapis-Glisse présente un poids de 70 kg grâce à sa structure légère en aluminium. Et du fait de son moteur démontable, il est simple à transporter. Lire aussi :  Nemetschek investit dans la start-up Kewazo Autonomie et flexibilité Son système de roues amovibles lui permet de se faufiler dans des endroits exigus et difficiles d’accès. Et aussi d’être déplacé le long de la toiture pour y faciliter la répartition des matériaux. Son faible poids et son emprise réduite au sol évitent toute détérioration des jardins et bien des soucis avec les propriétaires. Enfin, la période actuelle avec les hausses des prix et les difficultés d’approvisionnement pointe l’importance pour les artisans de surveiller leurs dépenses par chantier. Notamment les frais liés à l’amortissement et entretien des engins. Ou encore la gestion de locations, souvent complexes et impactées par les aléas rencontrés sur les chantiers. Le Tapis-Glisse offre une flexibilité maximale, car il se transporte directement sur la galerie d’une camionnette. Il permet ainsi aux artisans de travailler de manière autonome, sans dépendre de la gestion de machines de location. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

MaPrimeAdapt' : un dispositif neutre pour la puissance publique, à condition d’une politique pérenne et d’une plus grande mobilisation

MaPrimeAdapt’, proposée[1] par Luc Broussy, président de France Silver Eco, dès le mois de mai 2021, est un dispositif qui permet de faciliter l’adaptation des logements au vieillissement pour les particuliers et permettre la prévention de la perte d’autonomie.Repris par le Président de la République, il constitue un véritable progrès en termes de lisibilité et de réduction des délais de traitement. Par ailleurs, comme le révèle ce jour le consortium d’acteurs du bâtiment (CAPEB, FFB, FFIE, IGNES, Coedis, Fédération des Ascenseurs, Club de l’Amélioration de l’Habitat, AFISB, Saint Gobain, Indépendance Royale), rassemblés autour de la filière Silver Economie : une politique ambitieuse d’adaptation massive, d’au moins 2,3 millions de logements pour les séniors sur 10 ans, s’autofinance.6,9 millions de logements à adapter au vieillissement d’ici à 2033 : un enjeu qui dépasse les futurs bénéficiaires de MaPrimeAdapt’Comme 85% des personnes souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible, il est indispensable d’avoir une politique globale d’adaptation des logements au vieillissement qui s’adresse à l’ensemble des logements des seniors, et pas uniquement ceux éligibles à la prime. Il apparaît ainsi essentiel de lever des freins psychologiques liés au tabou du vieillissement : il semble nécessaire de lancer une véritable campagne de sensibilisation qui révèlerait les atouts d’une telle adaptation. Cette politique d’adaptation des logements doit convaincre l’ensemble des seniors et leur entourage de passer à l’action tout en prenant soin de lever ces freins psychologiques. Dans la mise en œuvre de ces ambitions, les collectivités territoriales (départements, EPCI, communes) ont un rôle essentiel à jouer, notamment dans l’articulation de MaPrimeAdapt’ avec des aides complémentaires locales. L’accélération ne se fera pas sans l’impulsion des collectivités.Une politique budgétairement équilibrée, grâce à sa pérennité et à l’équation : « 1,4 logement adapté sans MPA’ permet de soutenir 1 logement adapté via MPA’ »Pour que la politique d’adaptation du logement au vieillissement soit équilibrée pour la puissance publique, il est important qu’elle permette d’aboutir à minima à l’adaptation de 2,3 millions de logements en 10 ans, ce qui correspond à une croissance progressive de nouveaux logements adaptés par an de 110.000 en 2024 à 230.000 à partir de 2030. En effet, seul un effet d’entrainement d’adaptation des logements au-delà des seuls logements subventionnés permettra d’atteindre une neutralité économique en 10 ans. Il faut d’ailleurs compter 1 logement aidé via MaPrimeAdapt’ pour 1,4 logement adapté sans subvention. Le dispositif global MaPrimeAdapt,’ allant au-delà de la simple aide financière, crée alors un effet démultiplicateur d’entraînement pour l’ensemble des logements des seniors.En revanche, la sanctuarisation d’un dispositif MaPrimeAdapt’ pérenne est essentielle pour lui laisser le temps non seulement de permettre la structuration de l’écosystème de l’adaptation du logement et du maintien à domicile, mais aussi de lui donner de la visibilité, tant auprès des personnes âgées et leur entourage qu’auprès des professionnels des secteurs du bâtiment et de la santé.Sur la période étudiée (2024-2033), un équilibre budgétaire est ainsi obtenu pour la puissance publique, avec 6,2 milliards de coûts induits par la politique d’adaptation des logements, et 6,3 milliards de coûts évités (dépenses de protection sociale, de prises en charge en établissement…) et de recettes additionnelles (TVA, création d’emplois, baisse des accidents de travail…).Une politique d’adaptation du logement au vieillissement aux multiples bénéfices sociétaux et économiquesAu-delà des économies générées et du développement d’une nouvelle filière prometteuse, cette politique d’adaptation du logement au vieillissement génère aussi des externalités positives importantes. Parmi elles, on observe une amélioration de l’espérance de vie en bonne santé et de la qualité de vie de la personne âgée à domicile (diminution de 20% des chutes dans les logements adaptés par ex), un impact encourageant concernant les métiers du domicile et les aidants familiaux (la prise en charge de proches en état de dépendance mobilise aujourd’hui près d’1 Français sur 6, soit 16% des salariés en France), ainsi que d’importants progrès en matière de sobriété énergétique. Ainsi, adapter son logement devra permettre de le rendre vertueux, évolutif et à même de répondre aux différents événements de la vie.[1] dans son rapport « Nous vieillirons ensemble... 80 propositions pour un nouveau Pacte entre générations »
Il y a 2 ans et 121 jours

Après la mort de deux ouvriers sans-papiers sur un chantier en 2019, sept hommes devant la justice

On leur avait demandé de travailler exceptionnellement un samedi matin : Kamel B., 34 ans, et Omar A., 29 ans sont décédés à Epinay-sur-Seine d'une chute de plusieurs dizaines de mètres.Les deux ouvriers participaient à la réhabilitation de la cité La Source, un chantier de 478 logements dont le bailleur est Plaine Commune Habitat. Ils travaillaient à la rénovation thermique par l'extérieur d'un bâtiment lorsque la nacelle sur laquelle ils travaillaient s'est détachée. D'importantes rafales de vent avaient touché la région parisienne ce jour-là, insuffisantes toutefois pour stopper les travaux, ont jugé les chefs de chantier.Sitôt après l'accident, une enquête avait été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour déterminer ses causes.Selon un rapport d'expertise cité par un avocat de la défense, "un défaut d'ancrage" de la nacelle a été identifié. "Le procès, qui sera très technique, va déterminer qui est le responsable de la défaillance", explique cet avocat sous couvert d'anonymat.Sollicités par l'AFP, les avocats des prévenus n'ont pas souhaité s'exprimer avant l'ouverture du procès lundi à 10h00 devant le tribunal correctionnel de Bobigny, prévu jusqu'à vendredi.Sept hommes âgés de 37 à 61 ans sont poursuivis notamment pour "homicide involontaire" et "travail dissimulé". Ils encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.Trois entreprises du BTP sont également sur le banc des prévenus en tant que personne morale.Les accidents du travail touchent des centaines de milliers de personnes chaque année en France et le bâtiment reste le secteur le plus accidentogène, selon l'Assurance maladie, qui a reconnu pendant l'année 2021 un total de 645 décès en accident du travail tous secteurs confondus.Ces dernières années, avec des chantiers d'ampleurs tels que le Grand Paris Express ou les aménagements prévus pour les Jeux olympiques de Paris 2024, plusieurs accidents mortels ont concerné des salariés d'entreprises sous-traitantes ou prestataires de services.
Il y a 2 ans et 126 jours

Réforme des retraites : sur la pénibilité, le compte y est-il ?

Avec l'amélioration des "petites pensions", la prise en compte des "carrières longues" ou encore "l'index seniors", les mesures visant à "prévenir et réparer l'usure professionnelle" font partie des compensations sociales mises en avant par l'exécutif pour défendre son projet.Le compte professionnel de prévention (C2P) doit être déplafonné pour permettre aux salariés exposés à un ou plusieurs des six facteurs de risque listés par ce C2P (travail de nuit, répétitif, en 3x8, avec bruit, sous températures extrêmes, en milieu hyperbare) d'accumuler plus de points. Des droits qui permettent de financer des formations, de passer à temps partiel ou de valider jusqu'à huit trimestres pour un départ anticipé à la retraite: parfois dès 60 ans aujourd'hui, et donc 62 ans si l'âge légal de départ est relevé de deux ans en 2030.La valeur du point serait améliorée, ce qui permettrait d'accroître les droits à formation ou au temps partiel. Et le C2P devrait trouver un quatrième débouché avec la création d'un congé de reconversion, qui pourrait tenter des salariés souhaitant quitter des métiers pénibles.En outre les seuils d'acquisition de points seraient abaissés pour le travail nocturne (100 nuits par an contre 120 aujourd'hui) ou en "équipes successives alternantes", notamment en 3x8 (30 nuits contre 50). Ce qui ouvrirait des droits à 60.000 personnes de plus chaque année, selon le gouvernement.L'exécutif a en revanche refusé de réintégrer les trois facteurs de pénibilité dits "ergonomiques" (ports de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques) exclus du compte en 2017.Ces critères sont "extrêmement difficiles à mesurer individuellement", a fait valoir le ministre du Travail, Olivier Dussopt. Pas question, donc, de satisfaire la demande unanime des syndicats, qui exigeaient leur réintégration, alors qu'a contrario le patronat ne voulait pas en entendre parler."Usine à gaz"L'enjeu n'est pas mince car les risques ergonomiques, à l'origine des troubles musculo-squelettiques (TMS), "représentent 90% des maladies professionnelles reconnues", de l'aveu même de l'étude d'impact de la réforme.Faute de prise en compte de ces critères dans le C2P, "il faudra être malade pour partir à la retraite plus tôt", déplore Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'Unsa.Accusé d'inaction sur les risques ergonomiques, le gouvernement s'est défendu en présentant des mesures spécifiques.D'abord, un nouveau "fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle", le Fipu, sera doté d'un milliard d'euros sur cinq ans par le régime des accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP), branche excédentaire de la Sécurité sociale, pour financer notamment des actions de formation. Des accords de branche seront censés identifier les métiers les plus exposés.Ensuite, un suivi individuel sera mis en place à partir de 45 ans pour les salariés "dont l'état de santé est altéré", selon le gouvernement. Lors d'une visite médicale entre 60 et 61 ans, ils seront informés de la possibilité de bénéficier d'une pension pour inaptitude.Les soignants du public auront leur propre fonds de prévention, qui mobilisera 100 millions d'euros pour faire face à des risques particulièrement élevés: en 2021, 12% des infirmiers, 18% des aides-soignants et 25% des agents des services hospitaliers qualifiés étaient en maladie à l'heure de liquider leur retraite.Le meccano gouvernemental sur la pénibilité ressemble à "une usine à gaz", critique Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC, qui a plaidé - en vain - pour "un carnet de santé tout au long de la vie professionnelle", afin de "faire reconnaître des droits plus facilement". Le compte n'y est pas, alerte la responsable syndicale, en ajoutant: "et tant qu'on reste sur un âge légal à 64 ans, le compte y est encore moins".
Il y a 2 ans et 133 jours

Paris 2024 : des chantiers socialement exemplaires, l'autre défi de la Solideo

EMPLOI. A moins d'un an de la livraison des ouvrages olympiques, la Solideo en charge de cette mission se félicite d'un premier bilan social encourageant. Insertion, prise en compte des TPE/PME, lutte contre le travail illégal et contre les accidents, tout n'est pas parfait, mais des dispositifs sont en place pour faire mieux.
Il y a 2 ans et 140 jours

La réforme des retraites dévoilée, la bataille commence

"Mobilisation" également dans les rangs du pouvoir: en Conseil des ministres mercredi, le président Emmanuel Macron a appelé le gouvernement "à expliquer aux Français très concrètement" ce "qui va changer pour eux. Et à défendre une réforme "indispensable et vitale", selon ses propos rapportés par le porte-parole Olivier Véran.Après trois mois d'atermoiements et de concertations, le gouvernement a confirmé mardi la hausse attendue de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans d'ici à 2030.Moins que les 65 ans promis par Emmanuel Macron avant sa réélection. Mais assez pour "garantir l'équilibre" budgétaire à la fin de la décennie, tout en finançant "des mesures de justice", a assuré Elisabeth Borne.La Première ministre a défendu des "avancées" sur l'emploi des seniors, les "carrières longues" et la prise en compte de la pénibilité. Mais surtout une revalorisation des petites pensions, bientôt portées à 1.200 euros brut (avant CSG) par mois pour une carrière complète.La mesure concernera non seulement les futurs retraités, mais aussi près de deux millions de retraités actuels. De quoi contenter la droite, clé d'une adoption de la réforme au Parlement.Mais le groupe LR à l'Assemblée a une "ligne rouge" sur les "carrières longues". Il exige qu'une personne qui commence à cotiser à 20 ans "puisse partir quand elle a atteint l'ensemble de ses annuités (43 ans dès 2027, NDLR), c'est-à-dire non pas à 64, mais à 63 ans", a souligné mercredi sur RFI son porte-parole, Pierre-Henri Dumont.Côté patronat, c'est un satisfecit général: le Medef a salué des "décisions pragmatiques et responsables". Tout en réaffirmant son peu d'allant pour l'index mesurant l'emploi des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, assorti d'une sanction financière en cas de refus de publication.Restant sur une position de soutien critique du gouvernement, François Bayrou a jugé le projet "améliorable", en réitérant sa proposition d'inclure une hausse des cotisations patronales. Une hypothèse repoussée par le pouvoir : s'il a bien prévu une "contribution supplémentaire" des employeurs, elle sera entièrement compensée par la baisse de leur cotisation au régime "accidents du travail", une branche excédentaire de la Sécu.L'accueil est, sans surprise, beaucoup plus hostile du côté des syndicats, qui ont appelé à "une première journée de grèves et de manifestations" le 19 janvier. Appel bien reçu par les organisations de la fonction publique et de l'énergie, qui l'ont déjà relayé auprès de leur base.Cette première date est censée "donner le départ d'une puissante mobilisation dans la durée", a souhaité le leader de la CFDT, Laurent Berger, qui a dénoncé un projet bâti "sur le seul dos des travailleurs". Ce dernier a appelé à signer "massivement" une pétition mise en ligne mercredi par l'intersyndicale pour dire "non à cette réforme injuste et brutale".L'ensemble des partis de gauche s'est aussi rallié à cette première journée, y compris les Insoumis, qui prévoient aussi une "marche pour les retraites" le 21 janvier à Paris."Pilule amère entourée de miel"Les mesures de compensation de la réforme leur semblent très insuffisantes face à une "grave régression sociale", selon le mot du leader LFI, Jean-Luc Mélenchon. "Ce n'est pas parce que vous avez eu une pilule amère entourée de miel que la cuillère est agréable", a résumé le chef des députés PS à l'Assemblée, Boris Vallaud.L'affrontement débutera donc juste avant la présentation du projet de loi en Conseil des ministres, le 23 janvier. Le gouvernement a choisi –fait rare-- de passer par un budget rectificatif de la Sécurité sociale, imposant ainsi un examen du texte à marche forcée en vue d'une adoption définitive fin mars, tout en se ménageant la possibilité de recourir au 49.3 en cas de blocage à l'Assemblée.L'entrée en action des syndicats peut-elle faire plier l'exécutif ? Le gouvernement "ne se projette pas dans l'idée d'une mobilisation massive", a risqué son porte-parole, Olivier Véran, lors du compte rendu du Conseil des ministres. Il avait redit un peu plus tôt : "Nous voulons aller jusqu'au bout".
Il y a 2 ans et 155 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer

Pour fischer la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation la responsabilité le sérieux. Véritable philosophie du groupe elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale initiée depuis plus de 60 ans cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentauxLe bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires - clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés.Gestion de l’énergie et des émissionsPour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques... Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production Des produits responsablesDu choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable.La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle.Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment.Parmi les dernières innovations :La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton.La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand.Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling).La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.
Il y a 2 ans et 160 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer 

« La durabilité associe des aspects tels que la protection de l’environnement, la technologie et l’innovation ainsi que la réussite économique et la responsabilité sociale. Chez fischer, nous considérons cette interaction comme un défi pour vivre, travailler et prospérer en accord avec la nature. »Professeur Klaus Fischer – Propriétaire du groupe d’entreprises fischer  ©fischer Respect de l’environnement, bien-être des collaborateurs ou encore pérennité financière sont des défis quotidiens pour les entreprises. La RSE guide les investissements tant elle pousse à inscrire le développement économique dans une démarche environnementale et sociale. Pour fischer, la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays, fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation, la responsabilité, le sérieux. Véritable philosophie du groupe, elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale, initiée depuis plus de 60 ans, cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.  Le développement durable chez fischer, une histoire qui dure « Pour une entreprise, le développement durable est une action responsable qui vise la réussite économique à long terme en accord avec l’environnement et la société. » Devise fischer  Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentaux – Le bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Inspirer les personnes, apporter une qualité de vie au travail, et donner les valeurs et les outils pour atteindre au mieux les objectifs fixés : ce sont les facteurs clés de la réussite de l’entreprise familiale. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à l’amélioration des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…– L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires – clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.– Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés. Autre mesure, sur le site de production en Allemagne, l’eau de source est utilisée pour le refroidissement indirect des installations de production et l’arrosage des espaces verts.  ©Fischer – Gestion de l’énergie et des émissionsL’efficacité énergétique et la réduction des émissions (CO2, sonores, polluantes) sont au cœur de la stratégie de développement durable de fischer.Pour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. Les éclairages conventionnels sont substitués par la technologie LED, les systèmes de ventilation, de pompage et de production sont remplacés par des systèmes plus performants… L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques… Depuis 2018, tous les sites allemands sont alimentés en électricité verte, qui provient entièrement de centrales utilisant des sources d’énergie renouvelables.Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production.Enfin, les émissions sonores des usines de production ainsi que les émissions de substances polluantes, via les ventilations, sont rigoureusement analysées afin de ne pas nuire à l’environnement et aux zones résidentielles avoisinantes. – Des produits responsablesSelon les idées du concept japonais Kaizen (amélioration continue), le groupe fischer a développé une philosophie visant à améliorer les procédures de l’entreprise et à éviter le gaspillage. La conception de chaque produit fischer suit ainsi ce processus afin d’apporter aux utilisateurs la meilleure solution d’ancrage en termes de qualité et d’usage. Du choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.Outre la formulation des produits, fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable. Pour l’implantation en magasin, fischer accorde une attention aux matériaux qu’il utilise. Les matières plastiques et le PVC sont délaissés progressivement pour des outils à base de carton ou de PVC recyclé, qui ne comportent pas d’encres solvantées.– La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle. ©Fischer – Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.  Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su, grâce à son savoir-faire et à sa capacité d’innovation, imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment, c’est pourquoi fischer œuvre en permanence à l’amélioration de la qualité de ses produits. Parmi les dernières innovations :– La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton. Avec un seul produit, les utilisateurs peuvent réaliser de nombreuses applications dans le béton fissuré, non fissuré et la maçonnerie, sismiques C1 ou C2 et des ancrages dans des forages inondés.– La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. Universelle, polyvalente et aussi performante qu’une résine traditionnelle, elle dispose de nombreuses ETE.– La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand, qui regroupent les meilleures caractéristiques techniques pour couvrir un large champ d’application. – Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.  https://www.fischer.fr/fr-fr
Il y a 2 ans et 167 jours

87 accidents depuis le début des chantiers des JO-2024, selon le ministère du Travail

Depuis le début des chantiers liés aux Jeux Olympiques de 2024, il y a eu 87 accidents du travail, dont onze graves mais aucun mortel, selon un bilan communiqué mardi lors d'une réunion au ministère du Travail.
Il y a 2 ans et 168 jours

Accidents de trottinettes : des blessures spécifiques, constate l'Académie de médecine

La tête, dite "extrémité céphalique est plus souvent atteinte dans les accidents de trottinette électrique que dans les accidents de vélo où la chute se produit latéralement", constate l'Académie dans un rapport rendu fin novembre mais tout juste publié."Ces localisations des lésions résultent d'une chute en avant qui rend l'extrémité céphalique et les membres supérieurs très exposés", explique l'instance, dont les avis visent à porter le consensus du savoir médical sur un sujet donné.L'Académie s'est penchée sur le sujet des trottinettes électriques, alors que ces véhicules sont à l'origine d'un nombre croissant d'accidents, parfois mortels.Cette situation est d'abord liée à la mise en place dans plusieurs villes, dont Paris, de trottinettes en libre service, ce qui a démultiplié leur usage et facilité certaines conduites à risque.L'Académie se fait l'écho de cette hausse des accidents, sur la base de données déjà connues, pour évoquer un "enjeu de santé publique".Son rapport apporte des détails sur la nature des blessures, ainsi que sur le déroulé des accidents, à partir d'éléments recueillis dans des hôpitaux français.Ces derniers montrent que les accidents de trottinettes sont bien plus souvent dus à des chutes isolées qu'à des collisions avec d'autres véhicules.Ces chutes, qui représentent environ trois quarts des accidents sont "en rapport avec une perte du contrôle de l'engin, par défaut d'attention - utilisation d'un téléphone portable en roulant -, conduite d'une main, manque d'expérience, vitesse excessive, obstacle...", constate l'Académie.Elle recommande, entre autres mesures, de rendre obligatoire le port du casque, constatant que celui-ci réduit largement les conséquences graves des accidents, même s'il n'évite pas toutes les blessures.Chez les accidentés "le port du casque était absent dans neuf cas sur dix", souligne l'Académie, dont une partie des conclusions se basent aussi sur des études faites à l'étranger.
Il y a 2 ans et 173 jours

Le Qatar dit enquêter sur le décès d'un travailleur sur un site du Mondial

"Si l'enquête conclut que les protocoles de sécurité n'ont pas été respectés, l'entreprise s'expose à des poursuites judiciaires et à de lourdes sanctions financières", a précisé le gouvernement dans un communiqué.D'après The Athletic, la victime serait un Philippin d'une quarantaine d'années tombé d'un chariot élévateur alors qu'il réparait les éclairages d'un parking. Plusieurs sources ont indiqué qu'il ne portait pas de harnais de sécurité."L'ambassade des Philippines à Doha enquête toujours sur cette affaire", a fait savoir le ministère philippin des Affaires étrangères à l'AFP, en disant ne pas être en mesure de donner plus de détails dans l'immédiat.Dans un communiqué, la Fifa s'est dite "profondément attristée par cette tragédie". "Nous avons contacté les autorités locales pour demander plus de détails", a ajouté l'organisation dans un communiqué.A Doha, le Comité suprême d'organisation du Mondial a assuré dans un communiqué qu'il n'employait pas l'ouvrier en question, et que l'accident s'était produit "sur une propriété ne relevant pas de sa compétence".Il a toutefois dit suivre l'affaire "avec les autorités compétentes" et être en "contact avec la famille" de la victime.Le Qatar dispose d'un mécanisme de compensation des accidents du travail et des salaires non payés, qui a permis le versement de plus 350 millions de dollars jusqu'à présent, selon les autorités.Depuis qu'il s'est vu attribuer l'organisation du Mondial-2022 en décembre 2010, le petit émirat du Golfe est sous le feu des critiques concernant les conditions de travail et de vie de ses centaines de milliers de travailleurs migrants venus d'Asie et d'Afrique.En réponse, Doha fait valoir des réformes inédites du code de travail, saluées par des organisations syndicales, qui appellent néanmoins à une application plus rigoureuse.Le chiffre du total des morts dans des accidents du travail pendant les préparatifs du Mondial varie selon les sources, allant de 414 décès entre 2014 et 2020, d'après le Qatar, à plusieurs milliers depuis 2010, selon des ONG.
Il y a 2 ans et 174 jours

Accidents du travail : pour Dussopt, "600 morts par an, ce n'est pas acceptable"

"600 morts par an, ce n'est pas acceptable. Il faut diffuser une culture de prévention dès la formation initiale, pendant la formation continue et auprès des chefs d'entreprises", a-t-il déclaré à l'issue d'un bilan d'étape avec les partenaires sociaux "du plan de prévention des accidents de travail graves et mortels" lancé en mars 2022.En 2021, il y a eu, selon l'Assurance maladie, 645 décès reconnus en accident du travail, dont 361 malaises, 88 accidents de la route (hors accidents de trajet domicile-travail), 38 suicides et 158 autres (chutes de hauteur, utilisation des machines, etc).Le plan cible les salariés les plus vulnérables (jeunes et nouveaux embauchés, travailleurs intérimaires, indépendants ou détachés), notamment lors de leur formation initiale pour les jeunes ou lors de la prise de poste.Par exemple, un mémo est donné aux jeunes en formation professionnelle avant qu'ils aillent en entreprise, la communication est renforcée à l'égard des directions des lycées professionnels, des centres de formation d'apprentis...Selon l'Assurance-maladie, près de 15% des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois suivant l'embauche.D'autres campagnes ciblées sont organisées, notamment dans le BTP."Il ne faut pas jeter l'opprobre sur un secteur, car les branches accidentogènes sont souvent celles qui font le plus d'effort comme le BTP", a souligné M. Dussopt."Mais on peut encore progresser. Il faut agir sur tous les leviers: prévention, équipement matériel, publics fragiles, contrôle", estime le ministre qui a demandé à être informé de chaque accident mortel dans les 48 heures.Depuis le début 2022, 5.300 décisions d'arrêts de travaux ont été ordonnées par l'inspection du travail en raison d'un risque pour le salarié, "ce qui montre l'ampleur des défis devant nous", a-t-il dit.Selon Pascal Jacquetin, de l'Assurance maladie, les accidents du travail qui provoquent une incapacité permanente ou un décès sont passés de 10 à 5% depuis les années 50 du fait "de la tertiarisation de l'économie et des mesures de sécurité prises dans le BTP et la métallurgie"."Mais ils représentent entre 55 et 60% du coût des accidents pour le régime général", a-t-il souligné.
Il y a 2 ans et 175 jours

jeux olympiques de paris 2024 87 accidents du travail recenses en 2 ans

Dans un contexte où les conditions de travail sur les chantiers de la Coupe du Monde au Qatar ont fait beaucoup parler, l’inspection du travail dévoile un bilan des accidents sur les chantiers des Jeux Olympiques de Paris 2024 (JOP 2024). En près de deux ans, 87 accidents ont été recensés.
Il y a 2 ans et 175 jours

En deux ans, 87 accidents sur les chantiers des JO 2024

SANTÉ/SÉCURITÉ. La direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités d'Ile-de-France (Drieets) a dressé un bilan des accidents du travail qui ont eu lieu depuis le début des chantiers liés aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Il y a 2 ans et 176 jours

Nouveautés sans-fil BITURBO Bosch Professional – Pour percer, scier et couper tout en puissance et en toute liberté 

Bosch étoffe sa gamme BITURBO avec 3 nouveaux outils sans-fil 18V. Le perforateur sans-fil GBH 18V-40 C Professional offre la liberté du sans-fil avec les performances d’un outil filaire et davantage de confort. Quant à la GSA 18V-28 Professional, elle est la première scie sabre sans-fil avec la technologie BITURBO. Son rapport poids/puissance et ses performances de coupe font toute la différence. Enfin, la meuleuse d’angle sans-fil GWS 18V-180 PC Professional combine les avantages des grandes et des petites meuleuses d’angle : une grande profondeur de coupe, un poids réduit et un design optimisé. Le moteur sans charbon haute performance BITURBO Brushless, associé aux nouvelles batteries ProCORE18V (5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah) du système Professional 18V, permet aux outils d’atteindre leurs pleins potentiels en termes de puissance et d’autonomie. NOUVEAU PERFORATEUR SANS-FIL GBH 18V-40 C : LE PLUS PUISSANT DE SA CATÉGORIE Le nouveau perforateur sans-fil GBH 18V-40 C Bosch Professional offre des performances équivalentes à un outil filaire pour percer dans le béton, la pierre et la maçonnerie grâce à la technologie BITURBO Brushless. Il dispose d’une force de frappe élevée de 9,0 J pour buriner et percer rapidement des trous jusqu’à 40 mm dans du béton. Il bénéficie d’un rapport poids/puissance optimal grâce à son mécanisme de frappe optimisé, qui contribue à le rendre plus léger, et son système d’entraînement très performant. Un affichage interactif et des fonctions de connectivité Bluetooth via Smartphone permettent aux artisans de contrôler la machine, l’état de la batterie, et de personnaliser les réglages via 3 modes de travail : – le mode « Auto » pour des performances maximales, par exemple lors du percement dans le béton,– le mode « Soft » pour travailler dans des matériaux fragiles tels que la maçonnerie ou les carreaux,– le mode « Favori » pour personnaliser les performances de perçage via l’application Bosch Toolbox. Pour un meilleur confort d’utilisation, la batterie du perforateur est intégrée à l’avant de l’outil, ce qui optimise son centre de gravité et le rend plus facile à manier. La poignée déportée permet une manipulation aisée et une réduction des vibrations de l’outil. Les fonctions de démarrage progressif EPC (Electronic Precision Control) et ASC (Adaptive Speed Control) assurent un maximum de précision et de confort lors des travaux de perçage et burinage. En plus du débrayage de sécurité, le système KickBack Control protège l’utilisateur. Un capteur arrête automatiquement le moteur en cas de blocage soudain de l’accessoire dans le matériau. Cela évite un rebond inattendu et réduit le risque de blessure. Le perforateur est également équipé d’un éclairage LED, d’un variateur de vitesse, d’un interrupteur blocable et de la fonction Vario-Lock. Il est compatible avec toutes les batteries et tous les chargeurs du système Professional 18V Bosch. Bosch propose également une large gamme d’accessoires dont les forets Expert, particulièrement résistants à l’usure.  ©Bosch NOUVELLE SCIE SABRE SANS-FIL GSA 18V-28 : DES PERFORMANCES DE COUPE ÉQUIVALENTES AUX OUTILS FILAIRES 1 100 W La nouvelle scie sabre sans-fil GSA 18V-28 Bosch Professional BITURBO a été conçue pour répondre aux travaux de démolition ou de rénovation les plus exigeants. Métal, maçonnerie, isolant, plastique ou bois, tous les matériaux courants sont facilement et rapidement sciés. Grâce à la nouvelle technologie BITURBO Brushless, la GSA 18V-28 Professional profite des performances de coupe équivalentes à celles d’une scie sabre filaire de 1 100 W. Pour réaliser chaque découpe avec une grande précision, elle bénéficie d’un variateur de vitesse sur la gâchette qui assure un démarrage progressif et en douceur. Compacte et parfaitement équilibrée, la scie sabre sans-fil GSA 18V-28 Professional offre un grand confort d’utilisation grâce à sa poignée optimisée, aux formes ergonomiques, et son très bon rapport poids/puissance. Elle est idéale pour effectuer des coupes à ras des tuyaux ou près des murs, et permet à l’utilisateur de travailler facilement et sans effort, quelle que soit sa position : en hauteur, dans les endroits difficiles d’accès, exigus… La GSA 18V-28 Professional dispose du système SDS sans outil qui permet de changer la lame facilement et rapidement en toute sécurité, d’une seule main. Pratique, elle est dotée d’un crochet métallique, situé à l’arrière de l’outil, pour être suspendue dans une position équilibrée à une échelle ou un échafaudage entre 2 utilisations. Par ailleurs, lorsque la scie sabre GSA 18V-28 Professional est équipée de la lame à technologie carbure Expert Thick Tough Metal, les artisans peuvent couper rapidement, de manière précise et droite, du métal épais, des tuyaux en fonte, des profilés en acier… La GSA 18V-28 Professional est compatible avec toutes les batteries et tous les chargeurs du système Professional 18V Bosch. La large gamme d’accessoires Bosch permet à la scie sabre GSA 18V-28 Professional de couvrir un large champ d’applications. ©Bosch NOUVELLE MEULEUSE D’ANGLE SANS-FIL GWS 18V-180 PC PROFESSIONAL : L’ERGONOMIE DES PETITES MEULEUSES, LA PERFORMANCE DES GRANDES D’un design ergonomique et compact, la nouvelle meuleuse d’angle sans-fil GWS 18V-180 PC Bosch Professional BITURBO combine les avantages des petites meuleuses en termes de confort et maniabilité, et les performances des grandes. En effet, elle offre la même profondeur de coupe qu’une grande meuleuse d’angle de 230 mm, tout en étant 30 % plus légère et plus petite grâce au disque de 180 mm et à sa tête d’engrenage réduite. La technologie BITURBO Brushless lui permet de disposer de suffisamment de puissance pour effectuer des coupes rapides et tronçonner tous types de métaux, béton, brique et carrelage. Autre avantage, la GWS 18V-180 PC Professional assure une très bonne protection de l’utilisateur, notamment lorsqu’il est sur un échafaudage ou un toit, grâce à différentes fonctions. Le système PROtection switch (interrupteur homme mort) arrête immédiatement la meuleuse dès que l’utilisateur relâche l’interrupteur. La fonction KickBack Control prévient les rebonds imprévisibles et le système de freinage intelligent réduit considérablement les risques d’accidents. Par ailleurs, la protection anti-redémarrage, le démarrage progressif ainsi que la poignée latérale anti vibrations garantissent une maîtrise et une sécurité totales de l’outil. La GWS 18V-180 PC Professional BITURBO est équipée d’un module Bluetooth Connectivity qui permet aux professionnels de coupler la meuleuse avec un Smartphone pour voir, définir et personnaliser ses fonctions via l’application ToolBox. Enfin, la meuleuse possède un carter d’engrenage rotatif à 90° et des disques qui permettent de découper une grande variété de matériaux (métal, béton, pierre) tout en protégeant l’utilisateur. D’autres accessoires sont également disponibles tels que le disque à tronçonner Expert « Diamond Metal Wheel » pour des applications plus exigeantes dans le métal et les matériaux abrasifs. La GWS 18V-180 PC Professional est compatible avec toutes les batteries et tous les chargeurs du système Professional 18V Bosch.  ©Bosch www.bosch.fr
Il y a 2 ans et 180 jours

EDF condamné définitivement pour la mort de faucons protégés dans l'un de ses parcs d'éoliennes

La justice, saisie par l'association France Nature Environnement (FNE), a constaté que "vingt-huit faucons crécerellettes (...) avaient été tués entre 2011 et 2016 par collision avec les éoliennes des parcs du Causse d'Aumelas" et que "cette destruction perdurait malgré la mise en place" en 2014 d'un système électronique d'effarouchement.Or, en vertu d'une directive européenne, toute destruction de ces espèces protégées est illégale, sauf stricte dérogation préfectorale. Une telle dérogation aurait autorisé la survenue d'un nombres restreints d'accidents mortels, mais EDF Energies nouvelles (devenue EDF Renouvelables France) et les entreprises exploitantes du parc ne l'avaient pas sollicitée, avait constaté la cour d'appel de Versailles dans son jugement rendu en 2021.En conséquence, la cour avait reconnu "l'imprudence" des exploitants, condamnés à verser 3.500 euros de dommages et intérêts à la FNE.Contestant le droit de l'ONG d'agir en justice dans ce dossier, EDF avait attaqué la décision devant la Cour de cassation. Celle-ci a rejeté ce pourvoi mercredi, rendant la condamnation définitive."A travers cette importante jurisprudence, c'est toute la doctrine construite par la filière éolienne et le ministère de l'Environnement concernant les destructions d'espèces protégées par les éoliennes qui est remise en cause", s'est félicité la FNE dans un communiqué jeudi."Une infrastructure de production d'énergie renouvelable ne peut pas se prétendre écologique si elle ne respecte pas le droit de l'environnement", ajoute l'association, très impliquée dans le débat parlementaire sur les énergies renouvelables.Avec plusieurs des principales associations environnementales, la FNE critique vivement le projet de loi du gouvernement en cours d'examen à l'Assemblée nationale.Le texte vise à rattraper le retard de la France sur ses engagements de développement des renouvelables, notamment en limitant les recours contre les projets éoliens et solaires. Mais les ONG craignent de voir la biodiversité sacrifiée au profit d'objectifs climatiques."Certains parcs ont été construits au mauvais endroit, de telles erreurs doivent pouvoir être corrigées", a déclaré Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon. L'association demande "l'arrêt des éoliennes d'Aumelas pendant la période de présence des faucons crécerellettes" et que le Causse d'Aumelas soit sorti des +zones favorables à l'éolien+ dans la nouvelle planification régionale en cours d'élaboration".
Il y a 2 ans et 181 jours

Les accidents du travail mortels causés par une chute de hauteur toujours élevés

En 2021, 421 accidents du travail causés par une chute de hauteur avaient été signalés, dont 46 mortels et 249 ayant entraîné des blessures graves.En moyenne, sur les trois dernières années, la France enregistre 674 décès liés au travail par an.Les principales causes sont les accidents de la route, les accidents dus à des équipements de travail ou des engins dangereux, les chutes de hauteur (26% des accidents du travail et 18% des accidents mortels). "On observe un palier", a commenté lors d'une conférence de presse, le directeur général du travail Pierre Ramain avec un nombre d'accidents et leur indice de fréquence qui ne baissent plus.Pas moins de 3.647 décisions d'arrêt de travaux liées à un risque de chute de hauteur ont été notifiées en 2021 par l'inspection du travail qui a réalisé 31.520 interventions sur ce thème, deuxième motif derrière la lutte contre le travail illégal.Après une année 2020 qui avait vu l'inspection du travail réduire ses interventions du fait du Covid et les concentrer sur le contrôle du protocole sanitaire en entreprise et la fraude à l'activité partielle, 2021 a vu un retour à "un niveau d'activité classique" selon M. Ramain.L'inspection du travail a cependant ajouté la lutte contre les recours abusifs aux contrat courts de moins d'un mois dans ses priorités, avec 4.800 interventions entre octobre 2021 et juin 2022. "Il y avait des actions d'initiative mais l'idée c'était d'y travailler collectivement et de manière visible", a expliqué M. Ramain. Ont été ciblés les secteurs visés par la mise en place d'un "bonus-malus" lors de la réforme de l'assurance chômage.Globalement en 2021, 68% des interventions des agents de contrôle ont eu lieu dans des entreprises de moins de 50 salariés, principalement dans la construction (27%), l'industrie (13%) et le commerce (12%).Au total, 2.160 décisions de sanctions ont été prises en 2021 et 11,2 millions d'euros d'amendes ont été mises en recouvrement.
Il y a 2 ans et 182 jours

RUBI, nouveau membre de l'alliance CAS

Le Groupe RUBI est désormais membre de l'alliance internationale CAS. Carles Gamisans, directeur général adjoint de RUBI, a souligné que "les professionnels de la construction travaillent souvent dans des endroits sans alimentation électrique et, là où ils se trouvent, les câbles peuvent provoquer des accidents. La solution est la technologie sans fil". Il ajoute "notre objectif est de rendre le travail des professionnels du bâtiment plus sûr, plus facile et plus efficace, et l'idée centrale de CAS s'inscrit parfaitement dans tout cela".En 2023, le Groupe RUBI prévoit de lancer sur le marché quatre nouveaux produits dotés de cette technologie, dont le premier sera le nouveau malaxeur RUBIMIX E10 Energy CAS. L'appareil est doté d'un puissant moteur sans charbon qui garantit des performances élevées et une longue durée de vie et nécessite peu d'entretien.Fondée à Barcelone en 1951, Rubi est aujourd'hui l'un des principaux fournisseurs d'outils de coupe et pose de carrelage. L'entreprise espagnole compte onze succursales sur les cinq continents et distribue ses produits spéciaux dans plus de 120 pays. Rubi développe, produit et vend des outils et des accessoires pour les carreleurs – du malaxage à la coupe en passant par le polissage jusqu'à la pose de carreaux. Son catalogue de produits comprend également des systèmes de nivellement, des outils pour la découpe de dalles, des disques et des trépans spécifiques. L'accent est toujours mis sur les artisans qui sont fortement impliqués dans le processus de recherche et développement des outils de demain. Le but est de rendre le travail des carreleurs plus facile.« Nous sommes impatients de lancer nos appareils sur le marché l'année prochaine et de faire partie de la plus grande alliance de batteries multimarques. Avec CAS, nous pouvons réaliser notre objectif qui est d’offrir une gamme de machines sans fil à notre clientèle. Nous sommes impatients de travailler ensemble », déclare Carles Gamisans.
Il y a 2 ans et 183 jours

L’OPPBTP propose un pack sécurité pour mieux intégrer les personnels intérimaires

Comme tous les salariés du bâtiment et des travaux publics, et en particulier les nouveaux arrivants, ces collaborateurs ont besoin d’un accompagnement pour bien appréhender tous les aspects de la prévention et préserver ainsi leur santé et leur sécurité. Selon les axes prioritaires définis par son plan stratégique @Horizon 2025, l’OPPBTP lance une campagne ciblée sur l’intérim dans le BTP à compter du 2 novembre et jusqu’à la fin de l’année. Ce dispositif de communication, d’information et d’actions terrain a pour ambition de mobiliser les entreprises du BTP autour des problématiques de prévention des salariés intérimaires. Un « pack sécurité » est ainsi proposé, avec des conseils et des outils pratiques, pour anticiper l’arrivée des intérimaires, mieux les accueillir et les accompagner durant leur mission.Faire évoluer les mentalités autour de l’intérimEn raison de la grande diversité des activités et des variations importantes de charge au quotidien, le BTP fait fortement appel à l’intérim, lequel pâtit d’une forte sinistralité, bien supérieure à celle des salariés permanents. Qualité de l’intégration des intérimaires aux collectifs de travail et disponibilité des compétences requises, associées à la pression temporelle des chantiers, sont souvent à la base des trop nombreux accidents.Dans le cadre du plan @Horizon 2025, l’OPPBTP a retenu l’intérim parmi les thématiques d’action prioritaires pour baisser les accidents graves et mortels et améliorer les conditions de travail des salariés intérimaires. En 2022, l’OPPBTP lance donc une campagne auprès des entreprises du BTP. Une action auprès des entreprises de travail temporaire est envisagée pour 2024.L’OPPBTP propose, avec cette campagne 2022, de mettre en avant l’importance de la bonne intégration des salariés intérimaires dans les équipes et collectifs de travail en s’appuyant sur trois piliers :L’anticipation : définir précisément le rôle et les missions de l’intérimaire, évaluer ses compétences en particulier en termes de sécurité ;L’accueil : vérifier l’adéquation des compétences avec le poste proposé et s’assurer de la bonne compréhension des messages et des directives données ;L’accompagnement : nommer un compagnon tuteur pour guider l’intérimaire mais aussi veiller à intégrer ce dernier aux moments de prévention sur le chantier.Pour Julien Asselin, Directeur des campagnes ciblées en charge de la campagne intérim : « Bien souvent, les entreprises du BTP se focalisent sur l’accueil des intérimaires, mais un réel progrès est à faire pour anticiper l’arrivée et l’accompagnement du collaborateur durant sa mission. Il est important d’insister sur ces trois aspects car c’est leur combinaison qui va aussi améliorer la performance des chantiers et réduire les accidents. »À travers cette campagne l’OPPBTP souhaite aussi faire prendre conscience aux entreprises des bénéfices qu’elles peuvent retirer d’une bonne intégration de leurs intérimaires : réduction des accidents, amélioration de la performance des chantiers, montée en compétences grâce à un bon accompagnement, fidélisation du personnel et attractivité de l’entreprise, optimisation de la communication.Une campagne ciblée et complète à destination des entreprisesDès le 2 novembre et pour huit semaines, l’OPPBTP met en place cette campagne intérim à destination de toutes les entreprises du bâtiment et des travaux publics faisant appel au travail temporaire avec comme cible prioritaire les chefs d’entreprise, les référents prévention, les compagnons, les intérimaires...Pour cela l’Organisme a conçu sa campagne autour de trois axes essentiels :Le déploiement de moyens de communication importantsAfin de sensibiliser les entreprises au sujet de l’intérim, l’OPPBTP met à leur disposition un pack sécurité. Véritable boîte à outils, ce pack est disponible sur le site dédié de la campagne : www.LePackSECURITEinterimairesBTP.frPar ailleurs, un e-mailing sera diffusé aux entreprises ciblées et un dispositif de visibilité sera mis en place sur les réseaux sociaux ainsi que sur les sites d’information du BTP afin de renvoyer vers le site de la campagne.Une campagne d’information et de sensibilisationLes entreprises pourront retrouver une offre documentaire spécifique et très complète sur le site internet.Un large panel d’actions d’information avec des webinaires, des réunions terrain, des temps d’échanges au sein du réseau Club Avenir Prévention (Club Fidélité de l’OPPBTP);Des questions réponses traitant de l’ensemble des thèmes d’intérêt ;Des vidéos de sensibilisation et de témoignages ;Des fiches outils pratiques (demande de personnel intérimaire ; check-list intégration intérimaire ; liste de postes à risques particuliers ; formation obligatoire) ;Des kits d’information pour les salariés (quart d’heure sécurité ; réunion de sensibilisation...).À partir du mois de novembre, l’ensemble des entreprises du BTP recevront par mail un numéro de La lettre de Prévention BTP dans l’objectif de toucher un maximum d’entre elles.Une présence sur le terrain pour accompagner les entreprisesDurant toute la durée de la campagne, l’OPPBTP accompagnera directement sur le terrain des entreprises pour les aider à appréhender tous les enjeux liés au travail temporaire. L’Organisme proposera ainsi un diagnostic intérim aux entreprises qui le souhaitent. A partir d’un questionnaire sur leur organisation, les experts de l’OPPBTP étudieront leur situation et proposeront des solutions en phase avec leurs besoins.Cette action de proximité s’accompagne de la création d’une formation dédiée, « Accueil et formation Sécurité, réussir l’intégration de vos salariés permanents et temporaires » ainsi que d’une enquête en ligne à destination des chefs d’entreprises comme des compagnons.Les partenaires de l’OPPBTP sont aussi investis dans cette campagne : DGT, CNAM, CARSAT, INRS, CAPEB, FFB, FNTP, FSCOPBTP, SIST-BTP, ANACT à travers la mise à disposition de documentations et le relai de la campagne.
Il y a 2 ans et 188 jours

Aurélien Grudzien : Comme une ode au ciment…

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. A Aouste-sur-Sye (26), dans les bois, se trouve l’atelier de l’artiste tout en béton avec une belle hauteur sous plafond. [©Aurélien Grudzien] Aquarelles ou lavis ? On peut hésiter… Mais de toute manière, on se tromperait. Car il s’agit d’aplats de ciment pigmenté, laqué et verni. Lumineuses, abstraites et calmes, les œuvres d’Aurélien Grudzien, 46 ans, dégagent une véritable poésie et un apaisement des sens. « Ma pratique de la plongée sous-marine et l’expérience de zénitude qui en découle y sont pour beaucoup », explique le peintre. On retrouve même sur certains tableaux les traînées abyssales de fonds marins. « Je peins depuis toujours, mais aucun medium ne me donnait satisfaction. Le ciment, avec ses aspérités et ses nuances m’a permis d’exprimer mon art. J’exploite tous ses accidents de parcours, ses fissures, ses craquelures », explique Aurélien Grudzien. Les codes de l’Impressionnisme et de l’Abstraction lyrique Si l’on compare parfois le travail d’Aurélien Grudzienavec les aquarelles de l’artiste français d’origine chinoise Zao Wou-Ki, c’est le peintre Pierre Soulages, chantre du noir et de la matière, qui lui a donné envie de peindre. [©Aurélien Grudzien]L’artiste sait mettre de l’intensité à ses peintures colorées, qui font découvrir les mondes secrets de son imagination. [©Aurélien Grudzien]Lumineuses, abstraites et calmes, les œuvres d’Aurélien Grudzien, 46 ans, dégagent une véritable poésie et un apaisement des sens. [©Aurélien Grudzien]C’est avec le ciment, ses fissures, ses aspérités et ses nuances, qu’Aurélien Grudzien a pu exprimer pleinement son art abstrait. [©Aurélien Grudzien] Ses premières œuvres, en 2007, étaient figuratives. De grands cieux de ciment se mêlaient aux buildings. Peu à peu, les immeubles ont disparu de la toile, libérant de plus en plus le ciel, qui a fini par envahir tout l’espace… C’est ainsi qu’il est entré dans l’air de l’abstraction ! Si l’on compare parfois son travail avec les aquarelles de l’artiste français d’origine chinoiseZao Wou-Ki, c’est le peintre Pierre Soulages, chantre du noir et de la matière, qui lui a donné envie de peindre. En empruntant les codes de l’Impressionnisme et de l’Abstraction lyrique, Aurélien Grudzien joue sur les couleurs, mais aussi sur la lumière, et conserve toujours son univers fait de formes et de mirages. Toute la force du ciment se révèle à travers le blanc et le noir. Mais pas que… L’artiste sait aussi donner fougue et joie à ses peintures plus colorées, qui font découvrir les mondes secrets de son imagination. Ses toiles invitent toutes au voyage intérieur et à la plénitude. Ainsi, le peintre prépare ses aplats de ciment blanc pigmenté, puis il les recouvre de résine pour créer davantage de profondeur, de luminosité. Une fois sèche, il ponce toute la surface et applique un vernis. « Il me plaît de jouer avec le ciment. Chercher la puissance émotionnelle de cette matière, c’est exprimer ses sentiments à travers une action picturale. Le ciment est une matière vivante. Mes aplats, entre terre et ciel, évoquent aussi bien la course des nuages dans le vent que la lente dilution d’une goutte d’encre dans l’eau. Les couleurs se fondent ou se séparent avec légèreté, pureté et transparence. Mes aplats mêlent tragique et extase. Ils créent le mouvement, la vie. Il en ressort toujours une lueur d’espoir… » Si chaque tableau reste pour lui une vague de matière, il y apporte un soin infini qui nous fait rêver. De près, on découvre le travail de la matière : des pigments, de l’eau, du souffle, l’action de l’artiste. De loin, on se laisse aller à ces magnifiques paysages abstraits… Muriel Carbonnet Exposition permanente la galerie Sylvie Platini, 7 place des Célestins, 69002 Lyon. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 191 jours

Réhabilitation en périmètre PPRT, le Groupe Lorillard accompagne Lyon Métropole Habitat dans la réhabilitation des menuiseries de la résidence les Hautes Roches

En 2018 Lyon Métropole Habitat lance un appel d’offre pour la réhabilitation, dans le cadre d’une mise aux normes PPRT, de 294 logements des résidences Hautes Roches à Pierre-Bénite (69).Accompagné du cabinet d’architectes « Atelier Bernard Paris & Associés », et de l’économiste de la construction « GBA&Co », le bailleur public engage dans cette mise aux normes, la réhabilitation des menuiseries des immeubles du quartier des Hautes Roches. Les immeubles 2a et 2b sont un ensemble de 66 logements de deux tours mitoyennes.Leur situation au sein du périmètre PPRT les place en rang 1 sur la zone de l’onde de choc, en cas d’explosion.Habitués des interventions en milieu occupé, spécialistes de la réhabilitation des menuiseries de logements collectifs et qualifiés pour répondre aux chantiers dont les exigences techniques sont accrues, voire hors normes, le Groupe Lorillard et son entité Lorillard Bâtiment ont été retenus (en août 2020) pour le désamiantage et la réhabilitation des menuiseries des résidences Hautes Roches. Façade durant la pose. ©Lorillard LE CONTEXTE PPRT La loi du 30 juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, a été mise en place à la suite de la catastrophe d’AZF. Mesure phare de cette loi, les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) visent à améliorer la coexistence des sites industriels à haut risque avec les riverains, en améliorant la protection de ces derniers, tout en pérennisant les premiers. Ces plans prévoient, entre autres, des travaux de renforcement des bâtiments riverains, dans les secteurs les plus exposés aux risques. En France, environ 400 bassins industriels répartis sur plus de 800 communes font l’objet d’un PPRT : 20 000 à 30 000 logements sont concernés par des prescriptions de travaux de renforcement.Dans le cas où un bâtiment d’habitations ou d’activités est situé dans un périmètre proche d’un établissement à risques – pouvant être à l’origine de phénomène dangereux d’explosion (impliquant des ondes de surpression d’intensité 20 à 50 mbar) – le règlement du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) prescrit ou recommande, dans cette zone, la tenue des fenêtres standards des maisons individuelles ou bâtiments d’activité situés dans cette zone. L’analyse des accidents passés et les expertises techniques montrent qu’un des risques prédominants de blessure en cas d’explosion est dû aux bris de vitres. Ce dernier apparaît pour des niveaux d’intensité faible (dès la vingtaine de mbar) et les fragments sont susceptibles d’être projetés dans toute la pièce. D’autres risques de blessures peuvent survenir en cas d’ouverture, d’arrachement et de projection des ouvrants ou de la fenêtre à l’intérieur de l’habitation. L’EXIGENCE SÉCURITAIRE « Garantir la tenue d’une fenêtre dans une zone à risque (20-50 mbar) implique une démarche exigeante pour définir les dimensions maximales pour lesquelles les différents panneaux vitrés feuilletés résistent, ou cassent sans risque de blessure dans la zone » explique Flavien HEYRAUD conducteur de travaux principal Lorillard Bâtiment. La définition du châssis admissible est fondée en tenant compte du matériau, des modes d’ouverture et fermeture, ainsi que du mode de pose. Ce sont des menuiseries bois en mélèze, de la gamme Tradition Trocadéro, qui ont été mise en œuvre dans un coloris gris laqué (RAL 7035).Dans le périmètre défini par le PPRT, l’utilisation de fenêtres en bois est accompagnée de différentes mesures qui impliquent que les panneaux vitrés soient montés sur châssis fixe, que les fenêtres soient munies d’ouvrants orientés vers l’intérieur avec un mode d’ouverture à la française et que les menuiseries soient posées en tunnel.« Nous avons équipé les menuiseries d’un vitrage FS 44.2. Ce sont deux verres de 4mm séparés par une feuille de 2mm. Ce sont des verres sécuritaires, dotés d’un film feuilleté adhésif qui va permettre de retenir les morceaux de verre en cas d’explosion » ajoute Bruno PONTHUS Chargé d’affaires Lorillard Bâtiment Agence Auvergne Rhône-Alpes. UNE RÉSISTANCE EXCEPTIONNELLE « Nous avons effectué des calculs théoriques pour répondre aux exigences sécuritaires en matière de résistance. Nous avons opté pour une menuiserie bois car structurellement le bois est beaucoup plus résistant que le PVC avec une masse pleine, dense et rigide » explique Luc BRAVO, Chef d’agence Lorillard Bâtiment Agence Auvergne Rhône-Alpes.Les menuiseries Lorillard ont donc été posées en tunnel, devant les anciens dormants laissés en place afin d’apporter une résistance supplémentaire à l’ensemble.En outre, des vis, traversant la menuiserie, ont été mises en œuvre dans la maçonnerie afin d’assurer une rigidité maximale dans le cas d’une explosion pouvant provoquer l’arrachement de la fenêtre.« Nous avons doublé le nombre de vis par rapport à ce qui était recommandé, afin de garantir une parfaite rigidité. L’association de la résistance intrinsèque du bois, au collage silicone et aux vis alloue une résistance mécanique exceptionnelle à chaque menuiserie » précise Flavien HEYRAUD.En intérieur, un habillage en bois vient calfeutrer les dormants et ébrasements afin d’apporter une finition élégante à l’ensemble. L’habillage bois vient calfeutrer les dormants et ébrasements. ©Lorillard La menuiserie est posée en tunnel, devant les anciens dormants laissés en place afin d’apporter une résistance supplémentaire à l’ensemble. ©Lorillard L’EFFET TOXIQUE Le risque provenant de l’extérieur vers l’intérieur ; le PPRT prévoit la recherche et l’identification d’une pièce comme local de confinement. « Cette pièce dite de confinement doit être dotée d’une fenêtre et d’une porte qui soient totalement hermétiques en cas de pollution atmosphérique » explique Luc BRAVO. Cette mesure de perméabilité à l’air qui vise à combattre l’effet toxique, impose que la menuiserie soit équipée d’un système de ventilation et d’un moyen d’arrêt rapide.Ainsi, Lorillard a équipé chaque logement d’une menuiserie bois dotée d’une grille d’aération de marque RENSON, condamnable via un levier, permettant d’occulter et d’étancher avec facilité et rapidité la pièce de confinement. La menuiserie est dotée d’une grille d’aération de marque RENSON, condamnable via un levier, permettant d’occulter et d’étancher avec facilité et rapidité la pièce de confinement. ©Lorillard INTERVENTION EN SITE OCCUPÉ L’intervention se faisant en site occupé, c’est à l’appui d’une plateforme bi-mât et de chariots télescopiques que les travaux ont été conduits. Familier de ce type d’intervention, Lorillard Bâtiment a planifié les opérations de manière à ce qu’elles soient sûres, rapides et efficaces. La première étape a consisté en l’évacuation des anciens panneaux pare-flamme et des menuiseries PVC amiantées. La plateforme bi-mât a permis de réaliser ce travail par l’extérieur, sans souiller les logements. Les logements étant traversants, un travail simultané des deux côtés du bâtiment a été effectué. Façade durant la pose avec la plateforme bi-mât. ©Lorillard Débutée en janvier 2021 la réfection des résidences 2a et 2b s’est achevée en avril 2022. Au total ce sont 272 menuiseries qui ont été réhabilitées par le Groupe Lorillard. Toutes les menuiseries bois ont été équipées de volets roulants extérieurs de son partenaire PROFALUX – auparavant attenants à la menuiserie- qui sont désormais dissociés et installés devant la menuiserie pour une meilleure étanchéité. Ce chantier à risque PPRT n’est pas le premier que le Groupe réalise. Implanté à Lyon, l’entité Lorillard Bâtiment est un acteur à proximité de la vallée de la chimie, dont l’expertise est reconnue pour répondre à ce type de chantier.Au sein du Groupe, le bureau d’étude, les équipes de fabrication et les équipes sur place œuvrent pour répondre précisément aux impératifs et objectifs de performance des chantiers PPRT. « Pour l’ensemble de nos chantiers mais plus encore pour ce type de projet extrêmement pointu, nous œuvrons pour que nos solutions aboutissent à des améliorations des conditions de vie, tout en tenant compte des exigences et contraintes liées au projet, afin de permettre à nos clients, bailleurs sociaux, architectes, économistes, de répondre à leurs obligations » conclue Bruno PONTHUS.
Il y a 2 ans et 195 jours

L'impossible décompte des morts sur les chantiers du Mondial-2022

Un chiffre a fait couler beaucoup d'encre: celui de 6.500 étrangers morts au Qatar depuis l'attribution du Mondial en 2010, avancé en février 2021 par The Guardian.Le quotidien britannique, qui a travaillé sur des données fournies par les autorités de cinq pays d'Asie du sud-est, a expliqué que "les actes de décès" sur lesquels il s'est appuyé "ne sont pas classés par profession ou lieu de travail".Mais de nombreux médias occidentaux ont fait un raccourci et repris ce chiffre en imputant ces décès uniquement aux chantiers des stades du Mondial, accidents, crises cardiaques dues à la chaleur ou l'épuisement, etc.L'Organisation internationale du travail (OIT), présente à Doha depuis 2018, a d'ailleurs regretté en novembre 2021 que ce bilan ait été "largement reproduit (...) sans toujours inclure le contexte (...) et en attribuant souvent ces décès à la construction des sites de la Coupe du monde".Déficience statistiqueLes autorités qataries démentent avec force, évoquent "calomnies", "racisme", et brandissent désormais la menace de poursuites judiciaires. "Nous avons pris un vaste éventail de mesures (...) pour améliorer les vies de tous les travailleurs au Qatar", argumente auprès de l'AFP un responsable gouvernemental. Selon lui, "il reste du travail", mais "personne ne peut légitimement contester que le Mondial a accéléré les progrès dans notre pays".La Confédération syndicale internationale, qui négocie les réformes sociales avec les autorités, évoque aussi des "progrès significatifs" tout en ajoutant qu'il reste à faire.Le Comité suprême d'organisation du Mondial avance le chiffre de trois morts sur les seuls chantiers d'infrastructures directement liés au tournoi, en particulier les stades. Ce bilan a également été évoqué par le patron de la Fifa Gianni Infantino en mai.Aucune ONG internationale de renom n'a repris le chiffre de 6.500. Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) ont demandé à la Fifa de mettre en place un fonds d'indemnisation pour les travailleurs migrants, sans donner de bilan."Ce chiffre est devenu iconique parce qu'il répond à une question à laquelle personne ne peut répondre", estime le Français Jean-Baptiste Guégan, enseignant et auteur de la Géopolitique du sport.Tout en relevant les insuffisances des données disponibles, l'OIT a documenté 50 accidents du travail mortels d'employés sur une année, en 2020, et 500 blessures graves. "La plupart (des victimes) étaient des travailleurs migrants du Bangladesh, d'Inde et du Népal, principalement dans le BTP. Des chutes et des accidents de la route sont les principales causes de blessures graves, suivis par la chute d'objets sur des chantiers", selon l'OIT.L'une des principales raisons du flou est, selon les sources interrogées par l'AFP, la déficience de l'outil statistique au Qatar.Pour l'OIT, ces lacunes "ne rendent pas possible d'établir un chiffre catégorique". Elle appelle à "accroître les efforts pour enquêter sur des blessures ou des décès qui pourraient être liés au travail mais ne sont pas classés comme tels".Chaleurs extrêmes"Sans thermomètre, impossible de prendre la température", résume un syndicaliste français ayant visité à de nombreuses reprises les chantiers. A titre de comparaison, en 2019, le secteur du BTP en France a enregistré 215 décès. "Mais dans un pays avec 20 fois plus d'habitants" que le Qatar, précise une source proche des ONG internationales.Faute d'enquête sur les "décès d'employés, il est difficile de savoir combien sont morts à cause des chaleurs extrêmes, mais il n'y a aucun doute sur le fait que la question est extrêmement grave", dit Steve Cockburn, directeur du programme Justice économique et sociale d'Amnesty International. "Que ce soit sur des chantiers liés au Mondial ou non, des milliers de morts restent inexpliquées sur les dix dernières années, et au moins des centaines sont probablement liées aux dangereuses conditions de travail", poursuit-il."C'est assez simple de s'abriter derrière ce flou. Si les autorités qataries n'ont pas prémédité ces lacunes, elles sont aujourd'hui un bouclier", analyse une source proche d'ONG internationales.En octobre, sur France 5, le journaliste français Quentin Müller, auteur du livre "Les esclaves de l'homme-pétrole", pointait du doigt un gros trou: "On n'a pas les statistiques pour les pays africains", seconde région d'origine des travailleurs migrants au Qatar, où les étrangers pèsent pour 90% des près de trois millions d'habitants.Autre donnée manquante selon lui, les décès des travailleurs rentrés chez eux malades, notamment en raison de "problèmes rénaux" dus à la mauvaise désalinisation de l'eau fournie aux travailleurs.
Il y a 2 ans et 195 jours

Les accidents du travail et la mortalité causés par une chute de hauteur ne diminuent pas

L'inspection du travail a comptabilisé 213 accidents du travail causés par une chute de hauteur dont 23 mortels au premier semestre 2022, un chiffre qui ne diminue pas en dépit des campagnes de prévention, selon la DGT.
Il y a 2 ans et 208 jours

qvt une premiere chez profils systemes qui instaure une politique d echauffement pour ses salaries en partenariat avec le montpellier handball

Les chiffres sont là et parlent d’eux-mêmes : 1/4 des accidents du travail chez Profils Systèmes sont liés à des dorsalgies et environ 40% de ces accidents se produisent durant la première heure de travail.
Il y a 2 ans et 210 jours

Et les prix de la 6e édition des Trophées Excellence sont…

Créée en 1994, la fondation d’entreprise Excellence SMA est engagée dans la prévention des risques et des pathologies. Elle agit aussi, auprès de l’ensemble des acteurs de la construction, pour la promotion et le développement de la qualité et de la sécurité. C’est dans ce cadre qu’elle a lancé la 6e édition de ses Trophées Excellence. Pour son édition 2022, les prix ont été remis, en octobre dernier, à l’occasion du salon Batimat. Des entreprises et des artisans du BTP utilisant des solutions facilitant la prévention des désordres, la préservation de l’environnement, la qualité d’exécution, ou encore la sécurité sur les routes et les chantiers ont été mis à l’honneur devant un parterre de professionnels. La fondation Excellence SMA soutenant l’innovation dans les travaux de recherche a aussi remis ses trophées à des étudiants. Elle a ainsi récompensé des thèses et des mémoires de fin d’études supérieures. Mettant en avant des solutions concrètes et pérennes pour améliorer la qualité des constructions neuves ou en réparation. Ces trophées démontrent, une nouvelle fois, la mobilisation de SMABTP en faveur de la qualité de la construction en France Les lauréats des Trophées “Thèses” Les lauréats des Trophées “Thèses”, en présence des membres du jury, de Didier Ridoret, président de la Fondation Excellence SMA, et de Pierre Esparbes, directeur général du groupe SMA. [©D. Eskenazi] Les Trophées “Thèses”récompensent des étudiants de l’enseignement supérieur ayant réalisé un mémoire de fin d’études ou une thèse sur la prévention des pathologies ou l’utilisation de techniques innovantes pour la préservation de l’environnement. Ces thèses constituent pour les assureurs de la construction une source documentaire technique précieuse portant sur la compréhension de l’origine des dommages ou encore l’utilisation de techniques innovantes Premier prix : Sara Al Haj Sleiman, de Centrale Nantes, pour sa thèse sur les protocoles de qualification des bétons exposés au gel/dégel. 2e prix : Øyvind Mortveit Ellingsen, de Polytechnique Paris, pour ses travaux sur les effets d’excitation des structures cylindriques par les tourbillons alternés. 3e prix : Ismail Alj, de Paris Est Sup, pour sa thèse sur la durabilité des capteurs à fibre optique. Les lauréats des 6e Trophées Excellence Les lauréats des Trophées Excellence, lors de la cérémonie de remise des récompenses sur le salon Batimat. [©D. Eskenazi] Les 6e Trophées Excellence récompensent les entreprises et les artisans du BTP innovant en matière de prévention et de qualité. Catégorie “Prévention et Sécurité” Entreprise Jacques Zamora à Bayonne (64) pour les actions exemplaires de prévention des accidents mises en place par ce spécialiste de la maçonnerie et de la taille de pierre.Socovatp (85) pour une innovation réalisée en partenariat avec l’entreprise Paviot Equipement permettant de gagner du temps sur les chantiers d’assainissement. La Financière – Le Bâtiment associé (51) pour ses actions en faveur de la prévention routière.Entreprise Roger Martin (21) pour l’élaboration d’une base GPS alimentée par énergie solaire pour le secteur des travaux publics. Catégorie “RSE”  La Fenêtrière (94), entreprise de menuiserie engagée dans une démarche RSE impliquant circuits courts, économie circulaire et recyclage. Batinor (62) pour un chantier exemplaire utilisant les matériaux biosourcés en rénovation pour les bailleurs sociaux. Prix spécial Eiffage Infrastructures Gestion et Développement (78) pour son robot collaboratif transporteur de charges.
Il y a 2 ans et 244 jours

Une application pour accompagner les professionnels du BTP en prévention sur les chantiers

L'OPPBTP, l'organisme professionnel de prévention du BTP, lance l'application mobile "check chantier" afin de contribuer à la promotion de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.
Il y a 2 ans et 246 jours

Un immeuble en construction s'effondre au Kenya, au moins 5 morts

Le bâtiment, qui était en construction à Kiambu, s'est effondré lundi matin, a précisé sur Twitter le gouverneur Kimani Wamatangi. "Nous avons perdu cinq personnes dans le bâtiment effondré," a-t-il dit, ajoutant que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivaient.Les causes de l'accident n'étaient pas immédiatement connues.Des malfaçons dans la construction, des réglementations non respectées ainsi que la corruption ont conduit dans le passé à plusieurs accidents mortel au Kenya, locomotive économique d'Afrique de l'Est, qui connaît depuis plusieurs années un boom de l'immobilier.
Il y a 2 ans et 251 jours

Une application pour accompagner les professionnels du BTP en prévention sur les chantiers

L'OPPBTP, l'organisme professionnel de prévention du BTP, lance l'application mobile "check chantier" afin de contribuer à la promotion de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.
Il y a 2 ans et 258 jours

Aménagez votre atelier pour gagner en confort et en efficacité

Pourquoi aménager mon/mes lieu(x) de travail ?Adapter votre environnement de travail en fonction de vos différentes tâches vous permettra, par la suite et entre autres, de réduire :Les troubles musculosquelettiquesLes problèmes musculairesLes accidents du travailUn espace bien organisé vous permettra d’être à l’aise dans votre atelier, mais aussi d’améliorer votre productivité : absence d’obstacles à éviter, aucune gêne tout au long de votre journée de travail … le choix du bon mobilier d’atelier est donc essentiel.Ce que Würth France a conçu pour vous :Nous avons à cœur de répondre à toutes vos problématiques du quotidien, et c’est pourquoi notre sélection de produits vous aidera à :Gagner en confort de travail grâce à nos tables de travail, tréteaux, sièges et tabourets de travail, nettoyant universel écologique, tapis antifatigue...Prendre de la hauteur avec nos échelles télescopiques, écarteurs de façade pour échelles, marchepieds simple accès, escabeaux en aluminium, plates-formes individuelles roulant (PIRL), etc.Alléger le poids du transport de vos matériaux grâce à nos diables élévateurs et transpalettes.Organiser votre poste de travail avec nos étagères, chargements frontaux et caissons de rangement.Éclairer vos surfaces de travail avec nos lampes LED, trépieds, adaptateurs et autres supports.Sécuriser votre chantier grâce à nos tapis et moquettes de sécurité ainsi que nos barrières de chantier extensibles.Optimisez vos espaces grâce à notre système ingénieux de rangement SYSKO !Les produits consommables, outils et machines sont des incontournables de tous les jours. Il est donc important pour vous de pouvoir les ranger de façon pratique et ordonnée.Grâce à nos coffrets de rangement SYSKO à compartiments vides, vous pouvez garder votre matériel rangé en toutes circonstances ! Tout ce dont vous avez besoin est à portée de main, prêt à l’emploi.Notre gamme de rangements SYSKO vous propose à la fois :Des coffrets vides : parfaitement adaptés pour le stockage d’outils ou de consommables.Des inserts pour coffrets : ils vous permettent de compartimenter votre coffret et sont très pratiques pour organiser le rangement de nombreuses petites pièces.Des boîtes de rangement : afin de compartimenter votre coffret opaque ou transparent SYSKO en toute sécurité grâce à leur fixation sécurisée dans le système de rangement.Des assortiments : il existe de nombreux assortiments qui répondront à tous vos besoins (vis, rivets, rondelles … et plus encore).Des armoires : 3 ou 5 tiroirs sur rails pour sortir complètement vos coffrets.Des accessoires : pour vous faciliter la vie au quotidien !Tous les éléments des rangements SYSKO sont coordonnés et compatibles entre eux. La géométrie intelligente de la grille de base permet de les combiner sans limite. Vous pouvez donc assembler les différents éléments tels que les boites de rangement, les inserts à alvéoles et les inserts en mousse (compatibles avec certaines servantes d’atelier), ce qui vous permet d’avoir dans un seul coffret des consommables, une machine ou des outils !Bon à savoir : la moitié de notre parc machines est intégrée dans SYSKO, ce qui vous permet d’associer vos consommables et vos machines.Rangez vos outils comme vous le souhaitez et gagnez en confort, praticité de travail et en efficacité au quotidien !Pour consulter le catalogue de la gamme SYSKO de Würth, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 299 jours

Sites Seveso : des accidents réguliers, le réchauffement climatique à prendre en compte

Plus de 1.000 sites SevesoChimie, raffinage, munitions, engrais...: la France comptait 1.302 établissements Seveso sur son territoire en 2021, dont 691 dits "seuil haut". Ce seuil est fonction de la quantité totale de matières dangereuses présentes sur site.Cette classification des sites dangereux prend le nom de la ville italienne de Seveso, qui a connu un rejet accidentel de dioxine en 1976.Cet accident "a incité les États européens à se doter, à travers la mise en œuvre de la directive +Seveso+, d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs", rappelle le gouvernement.Cette directive a été adoptée initialement en 1982 puis révisée deux fois, la dernière version (SEVESO 3) datant de 2012.La France s'est aussi dotée d'une loi "risques" en 2003, à la suite de la catastrophe du site AZF, qui a tué 31 personnes à Toulouse en 2001. Elle s'est notamment traduite par une remise à plat de l'urbanisme existant autour des sites à haut risque - avec parfois des expropriations de riverains - et un renforcement de la réglementation."Il y a eu un travail significatif effectué dans la plupart des sites Seveso, qui a pris un temps fou, pour certains 10 ou 15 ans, pour recenser tous les facteurs de risques", explique Patrick Chaskiel, chercheur spécialisé dans les risques technologiques à l'université de Toulouse. "Désormais on ne prend plus en considération un seul facteur de risque, on en prend parfois 500 ou 600".Des accidents réguliers"Bien qu'en légère augmentation, les accidents majeurs restent de l'ordre d'une demi-douzaine par an" dans les établissements Seveso, conclut le gouvernement dans son inventaire des accidents pour l'année 2021.Ce sont ainsi 78 accidents et 6 accidents "majeurs" qui ont été recensés l'an dernier.Pour expliquer leur survenue dans les installations classées, l'inventaire distingue les causes premières des causes profondes. Les premières sont des écarts matériels (71% des cas), les interventions humaines (29% des cas) et les pertes de contrôle des procédés (23,5% des cas).Les causes profondes, lorsqu'elles sont identifiées, ressortent en premier lieu de l'"organisation des contrôles", "l'identification des risques" et le "choix des équipements et procédés".Les accidents les plus graves sont toutefois beaucoup plus rares: le dernier en date est l'incendie sur le site Lubrizol à Rouen en 2019."Pour réduire le nombre d'accidents, on a comme solution de faire se conjuguer une double pression", intérieure et extérieure à l'entreprise (associations de riverains, ONG, élus...), avance Patrick Chaskiel. "Ou alors il y a la solution radicale, qui est de supprimer toutes les usines dangereuses !".Le rôle de la chaleur ?"Dans les installations industrielles, les fortes chaleurs, qu'elles soient caniculaires ou supérieures aux températures observées à la même période, sont à l'origine de nombreux événements industriels, qu'elles en soient la cause ou un facteur aggravant", rappelait le Bureau d'analyse des risques et pollutions industriels (BARPI) dans une note publiée en mai."Le principal phénomène rencontré est l'incendie", soulignait cet organisme gouvernemental.Dans le cas de l'accident de la poudrerie Eurenco de Bergerac mercredi, les causes ne sont toutefois pour l'instant pas avérées. "On ne peut pas dire que c'est à cause du réchauffement climatique", a indiqué jeudi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.Mais "personne ne peut nier qu'on a un réchauffement qui met à l'épreuve les hommes, la nature et les infrastructures. Et donc que c'est toute notre procédure de prévention des risques qui doit être renforcée à l'aune de ce réchauffement", a-t-il ajouté."C'est un sujet mais à multiples facettes", estime Patrick Chaskiel. Il observe que la chaleur a de multiples effets, par exemple sur la capacité des ouvriers à porter des équipements de protection lourds."La chaleur est un facteur à prendre en considération sur différents plans, pas seulement sur celui du réchauffement des matières dangereuses; ça peut aussi être à prendre en considération sur l'organisation du travail", observe-t-il.
Il y a 2 ans et 322 jours

Les établissements de santé à l’heure du défi de la transition énergétique et digitale

Besoin primaire, la santé repose sur un système complexe alliant savoir-faire, innovation et transmission avec une tolérance zéro face aux aléas et accidents. La pandémie de Covid rappelle l’importance de cet enjeu qui nécessite la conjugaison de l’humain et de la technologie. Leader mondial des services multi-techniques, EQUANS est le partenaire privilégié des établissements de […]
Il y a 2 ans et 324 jours

Alkern : Une politique de prévention qui a fait ses preuves

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Des formations régulières sensibilisent les équipes évoluant sur les zones de chargement/déchargement. [©Alkern] Tout commence en 1972 avec la création dans le Pas-de-Calais de l’entreprise Hecquet, qui deviendra Tarmac en 1990, puis Alkern après un rachat en 2010. L’expansion se fait pour l’essentiel par l’acquisition externe de petites structures, le plus souvent à l’occasion du départ en retraite de leurs dirigeants. Ces unités possèdent chacune leur histoire et leur mode de fonctionnement. Mais ont en commun la fabrication de composants en béton, des produits pondéreux nécessitant d’être fabriqués à proximité de leur zone de chalandise. Les marchés d’Alkern concernent pour moitié le bâtiment, avec les blocs béton sous toutes leurs déclinaisons, et les planchers. L’autre moitié de l’activité englobe les travaux publics, avec les bordures, les pavés de voirie, l’assainissement, les regards, le mobilier urbain, les margelles de piscine, les chapeaux, les poteaux… Au total, les 55 unités de production emploient 1 000 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de 250 M€. Pour les dirigeants, la contrainte première est de mettre en place, et surtout de faire respecter dans la durée, des procédures identiques sur tous les sites de production. Les résultats obtenus prouvent que les méthodes choisies sont efficaces. Les mesures de prévention se situent à plusieurs niveaux. En premier lieu, elles concernent la gestion du risque d’écrasement, du port des charges ou de la mécanisation (qui ne peut être totale). Puis, viennent la surveillance de la co-activité entre piétons, chargeurs et véhicules sur les zones de stockage et de chargement. Sans oublier, la gestion du risque routier, pour les commerciaux qui parcourent l’Hexagone. La problématique des interventions sur machines Différents dispositifs de protection interdisent toute intervention sur une machine en marche. [©J. B. Vetter/Alkern] En temps normal, les différents systèmes de sécurité mis en place, sur et autour des machines, qu’il s’agisse des barrières physiques ou des procédures de consignation, interdisent toute possibilité d’intrusion auprès de mécanismes en mouvement. Néanmoins, l’expérience montre que le cerveau humain, pour de multiples raisons, ne fonctionne pas toujours de façon rationnelle et amène à des prises de risques inconsidérées. Les causes sont variées : l’envie d’aller plus vite, de brûler les étapes, de penser que l’accident n’arrive qu’aux autres… Pour supprimer ces comportements à risques, l’équipe en charge de la prévention et de la sécurité (4 personnes au niveau du siège) multiplie les formations, insiste sur le respect absolu des procédures de consignation et sur la nécessité de prendre le temps de se mettre en sécurité. L’expérience dans l’entreprise est aussi prise en compte. Les nouveaux arrivants et les intérimaires n’interviennent jamais sur les machines. Les statistiques démontrant, assez logiquement, que les incidents et accidents sont majoritaires chez ce profil de personnel. Grâce à un turn-over limité, la mise en place progressive d’une culture de groupe est une réalité, que seules des formations et informations dans la durée permettent de cultiver et d’ancrer dans les esprits. Dans ce contexte, l’accueil, l’information et la formation des nouveaux arrivants comme des intérimaires est une priorité permanente. Chacun prenant en charge un nouveau poste avec ses propres expériences, bonnes ou moins bonnes, il importe d’apporter aux personnels venus de l’extérieur une culture de prévention qui doit être identique pour tous les salariés. Cette démarche vaut aussi auprès des chauffeurs extérieurs à l’entreprise, qui bénéficient à leur arrivée sur chaque site de production, d’un accueil les informant des règles de sécurité, avec vérification du port des EPI prévus pour cette fonction. Transmettre “la bonne parole” Les performances en termes de prévention et de sécurité sont mises en valeur par l’organisation de moments festifs. [©Alkern] Le partage d’information (accidents, bonnes pratiques…) est un élément essentiel de pédagogie permanente. Ainsi, tout incident ou accident est de manière systématique remonté et analysé. A la clef, des décisions en rapport avec l’évènement, qui peuvent se situer au niveau de l’information, des formations auprès du personnel, voire de l’ergonomie des postes concernés. Afin d’identifier au maximum tous les risques existants, et donc sources potentielles d’accidents, Alkern favorise la contribution de tous ses collaborateurs au travers des remontées de “presqu’accidents”. Pour faciliter ce processus, l’industriel a ainsi développé sa propre application mobile spécifique pour plus de simplicité et de réactivité. Chaque risque identifié doit faire l’objet d’une action correctrice. Tous les managers de l’entreprise, quelles que soient leurs fonctions, participent à ce processus, avec un œil “neuf”. Une autre difficulté consiste à faire passer les messages, sans déperditions, auprès des salariés et intérimaires. Pour cela, d’une part, l’équipe “hygiène/santé/sécurité” se déplace sur les différents sites pour assurer la transmission des différents messages et réaliser des audits ponctuels. Environ chaque mois, les collaborateurs en charge de la prévention définissent des problématiques et des campagnes de prévention spécifiques. Ceci, pour éviter la routine et les messages trop répétitifs, dont l’impact diminue dans la durée. D’autre part, tous les responsables d’usine organisent une réunion sécurité hebdomadaire. En complément et deux fois par an, lors d’une demi-journée sécurité, ils rassemblent leur personnel pour des réunions de sensibilisation. Ces dernières se veulent à la fois ludiques et renouvelées, au travers de documents écrits, de dessins et de vidéos, mettant en exergue les différents risques et les moyens de les éviter. Enfin, Alkern tient à mettre en avant les bons résultats, en termes de sécurité. Dès qu’une unité de production atteint 1 000 j sans accident, l’évènement est valorisé par un moment festif et un arrêt de la production. Port de charges, poussières et bruits Les différentes zones de circulations piétons/engins/camions sont matérialisées, afin d’éviter toute co-activité. [©J. B. Vetter/Alkern] Malgré l’automatisation poussée des lignes de production, les opérateurs doivent toujours gérer quelques interventions manuelles. Par exemple, lors des opérations de tri sur ligne. Pour ces manutentions incontournables et quelques autres, les gestes et postures sont analysés, avec un travail, poste par poste, d’optimisation ergonomique. L’arrivée sur le marché des exosquelettes est vue comme une piste possible par les dirigeants d’Alkern, sachant que ces systèmes doivent encore s’affiner pour “coller” aux besoins spécifiques de chacun. Chez l’industriel, les responsables de la prévention en sont au stade d’observation, pour comprendre et imaginer quels équipements peuvent aider et dans quelles configurations. Sous cet angle, Alkern intègre aussi la problématique des chantiers, la réduction de la fatigue et les risques de TMS à moyen et long terme. A titre d’exemple, depuis 10 ans, les blocs béton rectifiés permettent de réduire les volumes de mortiers-colles fabriqués et manutentionnés. Ceci, avec l’atout d’une mise en œuvre plus précise. Par ailleurs, les unités de béton préfabriqué doivent prendre en compte les contraintes des émissions de poussières et de bruits. La captation des poussières est réalisée à la source, grâce à des systèmes d’aspiration sur machine, le nettoyage des postes étant permanent. De plus, des expérimentations sont en cours concernant les espaces extérieurs de stockage et de chargement, pour procéder à un arrosage à intervalles réguliers à l’aide d’eau non potable. En fonction des zones de bruits et des désirs de chacun, le personnel est équipé de casques et/ou de bouchons d’oreille, personnalisés ou non. Enfin, les espaces de stockage et de chargement intègrent plusieurs procédures de prévention et de sécurité. Tout risque de co-activité est écarté par une séparation complète des circulations piétons/camions/chargeurs. Gérard Guérit Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 336 jours

Accidents de la main au travail : les équipements de protection individuelle garants de la sécurité

L’épisode caniculaire que nous venons de traverser à mis les organismes à rude épreuve et particulièrement pour les personnes contraintes de travailler en extérieur. Si la législation assouplit les règles en matière de chaleur, il y a un domaine sur lequel elle ne transige pas : Les équipements de protection individuelle (EPI), destinés à les protéger […]
Il y a 2 ans et 356 jours

Lancement de l’application de remontée des risques en entreprises Eyes’R : enfin une solution pour les préventeurs

Chaque année, on dénombre en moyenne en France plus de 650 000 accidents du travail (source). Ils concernent en grande majorité la manutention, les chutes ou encore la mauvaise utilisation des outils.  Les enjeux pour les entreprises sont importants, avec un impact humain très important, notamment sur les arrêts de travail, le climat social, et […]
Il y a 3 ans et 15 jours

Lyon-Turin : le maître d'ouvrage veut "éliminer les accidents graves" sur ses chantiers

SANTÉ/SÉCURITÉ. Telt, le maître d'ouvrage de la section transfrontalière du Lyon-Turin ferroviaire, a lancé dans le cadre de la Journée mondiale de la sécurité au travail un programme afin de renforcer l'encadrement de la sécurité sur le projet. Objectif : réduire les accidents du travail et même éliminer les accidents graves et mortels.
Il y a 3 ans et 19 jours

Construction modulaire hors-site : enjeux, évolutions et impacts sur les bureaux de contrôle

La construction hors-site et ses avantages pour le secteurElle est issue DFMA - Design for Manufacturing & Assembly -, “Concevoir pour la Préfabrication et l’Assemblage”. Cette méthode moderne de construction intègre dans un processus industriel tous les métiers du bâtiment et impose à l’ensemble de la filière de se réinventer et d’adapter ses méthodes.En pleine croissance, la construction hors-site représentera d’ici 2030, 20% des bâtiments construits dans le monde (source : McKinsey). Cet essor s’explique notamment par la raréfaction de la main d’œuvre qualifiée, la hausse du coût de la construction et des sinistres, l’allongement des retards sur les chantiers et la prise en compte croissante des impacts environnementaux du secteur de la construction.Les grandes différences entre les modes constructifsLa construction traditionnelleÉconomiqueLes retards de livraison sont en moyenne de 5 mois sur près de 30% des programmes immobiliers livrés (source : UFC Que Choisir, 2017).L’augmentation des coûts de construction est de +5,5% entre 2019 et 2021 en France (source : INSEE, 2022).La baisse cumulée de la productivité sur les chantiers est de 19,3% depuis 2001 (souce : Xerfi).ÉcologiqueLe béton représente 8% des émissions mondiales de CO2 (source : Guardian, 2019).L’équivalent d’1,5 milliard d’euros de produits et matériaux non utilisés sur les chantiers sont jetés, ou à minima stockés chaque année sans être répertoriés par les 400.000 entrepreneurs français du BTP.La sinistralité a augmenté de 75% en 10 ans (source : SMABTP).La construction hors-siteÉconomiqueLa productivité d’un ouvrier sur un chantier classique correspond à 20% de son temps, contre 80% pour une construction hors-site (source : Etude université de Aalto).La non-qualité dans le bâtiment coûte quasiment 10 milliards d’euros par an, soit environ 10% du chiffre d’affaires du secteur (source : Agence qualité construction).Les accidents de travail sont réduits car l’environnement de travail en usine présente moins de risques.ÉcologiqueLes coût des transports sont divisés par 5 car les matériaux peuvent être stockés en usine, à l’inverse des chantiers sur lesquels ils sont livrés au compte-goutte et où ils peuvent se dégrader. De plus, les ouvriers n’ont pas besoin de se déplacer sur chaque opération.Les ressources sont mieux gérées et triées ce qui permet une réduction du gaspillage.L’utilisation de matériaux renouvelables ou recyclables est facilitée : bois, acier, matériaux biosourcés, etc.Le recyclage des matériaux est mieux optimisé grâce à la démontabilité des éléments et modules ou leur réutilisation dans un autre lieu et parfois pour un tout autre usage.Construction hors-site et RE2020Construire hors-site permet de diminuer significativement l’empreinte carbone des ouvrages, ce qui fait de cette méthode constructive un atout majeur pour la mise en application de la RE2020.Entrée en vigueur le 1er janvier 2022, la RE2020 est la nouvelle réglementation environnementale qui vient remplacer la réglementation thermique 2012 (RT2012). Un de ses objectifs est de limiter les gaz à effet de serre générés par la construction du bâtiment et les consommations d’énergie.D'une démarche projet à une démarche produit : les impacts sur les bureaux de contrôleAlors que le développement de la construction hors-site en France en est à ses prémices, cette méthode constructive si particulière est une opportunité à saisir pour l’ensemble du secteur dont les bureaux de contrôle technique. Toutes ces évolutions engendrent un profond changement dans les méthodes de travail... et nécessitent l’engagement de tous les acteurs !L'évolution de la mission du contrôleur techniqueLe rôle d’un bureau de contrôle technique est de contribuer à la prévention des aléas techniques dans la réalisation des ouvrages.Dans le cadre d’un projet industrialisé, le contrôleur technique s’implique davantage en phase de conception. Son rôle est de vérifier la faisabilité de la conception, de la conformité des solutions industrielles mais aussi de détecter les techniques non- traditionnelles ou innovantes nécessitant des justifications spéciales de type ATEX.En phase exécution, la mission de contrôle technique sur le chantier est complétée par des vérifications hors-site en usine. En phase chantier, des points de contrôle spécifiques à ce mode constructif sont réalisés.Le contrôleur technique doit prendre en compte les spécificités de ce mode constructif, et comprendre sa philosophie pour remplir au mieux sa mission principale de prévention des risques et des aléas.Pour Elia Abou Chaaya, Directeur de l’Activité hors-site de BTP Consultants : « La construction hors-site révolutionne le secteur et impacte tous les acteurs impliqués dans l’acte de construire, des autorités publiques jusqu’à l’utilisateur final, en passant par les assureurs, les concepteurs et les bureaux de contrôle. Actuellement, le rythme classique d’un contrôleur technique, même s’il intervient à toutes les phases, n’est pas adapté à l’industrialisation. C’est tout un état d’esprit qui évolue, en passant d’une démarche projet à une démarche produit. Par cette démarche de standardisation, les constructeurs ou les maîtres d’ouvrage cherchent l’optimisation du temps, des coûts des matériaux et des services intellectuels. La mission de contrôle technique initialement prévue pour un “projet”, s’adapte donc pour amener plus de valeur ajoutée en phase conception et est complétée par des vérifications en usine. »Les changements pour le coordinateur SPSLe coordonnateur SPS intervient à toutes les phases d’une opération de construction et a pour rôle d’évaluer les risques sur le chantier et les interventions ultérieures sur l’ouvrage.Sur des projets de construction hors-site, le coordonnateur SPS adapte sa vision pour prendre en compte le risque d’accidents maîtrisé en usine, la réduction de la phase chantier et le traitement particulier des livraisons et du mode de montage des modules. De plus, les interventions ultérieures sur l’ouvrage sont mieux définies et mieux maîtrisées que dans un schéma traditionnel.La nécessité de l'évolution de l'arsenal réglementaireLes normes, les règles et les validations des techniques “non-traditionnelles” allongent les délais et peuvent complexifier l’aboutissement d’un projet. La France doit savoir innover par rapport au cadre réglementaire actuel. Les concepts de mise en sécurité des bâtiments doivent être remis à plat et les règles de l’art de tous les corps d’état doivent être repensées autour d’un processus d’industrialisation de la construction.Comment BTP Consultants fait bouger les lignes de la construction hors-site ?Pour Roland Le Roux, Président du Groupe BTP Consultants : « Conscient des atouts et du potentiel de la construction hors-site en France, BTP Consultants s’est très tôt positionné comme précurseur du contrôle technique pour ce type de construction. Nous avons créé une direction dédiée aux projets hors-site et formé un réseau national d’une vingtaine de collaborateurs capables de répondre aux spécificités de ces interventions. À travers notre soutien au Campus Hors-Site lancé par Pascal Chazal et l’organisation d’événements sur le sujet, nous nous engageons au quotidien pour sa démocratisation en France. »Le bureau de contrôle est un acteur-clé dans un projet de construction, et son rôle est particulièrement central dans les projets de construction hors-site qui font parfois appel à des techniques et des méthodes innovantes.Pour Pascal Chazal, Fondateur du Campus hors-site : « BTP Consultants réalise un module dédié au contrôle technique sur la plateforme du campus hors-site. Son implication aux côtés des différentes parties prenantes du chantier, sa compréhension de l’approche industrielle et sa capacité à s’y adapter sont autant de facteurs essentiels pour que la mission de contrôle technique soit au service d’un projet de construction hors-site réussi. Avec l’industrialisation du concept et la reproduction des projets issus de la même conception, le contrôleur technique maîtrise de plus en plus sa démarche de vérification et de contrôle. Il adopte une approche industrielle et optimise ainsi le temps à passer pendant la réalisation. »Les chiffres clés 2021 de BTP ConsultantsChiffre d’Affaires : 57M€Nombre de collaborateurs : +450Nombre de projets en cours : +12000Nombre d’agences en France : 28Note moyenne de satisfaction clients : 8,7/10Note moyenne de satisfaction collaborateurs : 8,9/10