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(645 résultats)
Il y a 2 ans et 257 jours

La Fédération des Offices Publics de l'Habitat tire la sonnette d’alarme et alerte les pouvoirs publics

« Sept mois après avoir interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences de la hausse des tarifs du gaz et demandé des mesures en faveur des locataires, nous nous inquiétons de la flambée des prix de l’électricité, qui n’est pas sans conséquence sur la facture des ménages », a alerté Marcel Rogemont, président de la FOPH.« En dépit des mesures annoncées le 14 septembre dernier par le gouvernement, de prolongement du bouclier tarifaire avec une hausse du prix du gaz et de l’électricité plafonnée à 15 % et un chèque énergie exceptionnel pour l’accompagnement des ménages à revenus modestes, les acteurs du monde HLM restent très préoccupés ».Huit propositions de la FOPH au gouvernementDans ce contexte, Marcel Rogemont a présenté les huit propositions de la FOPH adressées au gouvernement :L’extension du bouclier tarifaire aux immeubles avec chauffage électrique collectif ;L’extension du bouclier tarifaire pour les achats d’électricité pour le fonctionnement des parties communes des immeubles collectifs ;Prendre en compte les situations extrêmes, notamment lorsque le prix de la molécule de gaz ou d’électricité dépasse largement le plafond du bouclier tarifaire ;Les conditions de ce bouclier tarifaire, à savoir une rétroactivité au 1er octobre 2022 à l’instar du bouclier gaz. L’idée serait de se baser sur le tarif réglementé plus 15% ;Le versement du chèque énergie directement aux organismes HLM pour les locataires bénéficiant d’un chauffage collectif ;La revalorisation du forfait charges des APL ;L’augmentation de la contribution des énergéticiens dans le financement des Fonds de solidarité logement (FSL) ;La réforme structurelle des marchés de l’énergie au niveau européen : désindexation des tarifs du gaz et ceux de l’électricité, mise en place d’un plafonnement des prix, indexation des prix sur des index moins volatils et non dépendants du marché, etc.Quatre OPH témoignent...Ces huit propositions ont fait écho aux témoignages de quatre dirigeants d’OPH invités à présenter, lors de la conférence de presse, la situation de leur organisme :Pour Valérie Mespoulhes, directrice générale de Caen la mer Habitat : « La dépense de chauffage collectif constitue une part de plus en plus significative de la quittance. Sur un 3 pièces moyen, nous sommes passés de 30 € par mois en 2020 à 81€ estimés en 2022, avec le bouclier tarifaire. Nous ne sommes pourtant pas dans des passoires énergétiques, mais sur des étiquettes C ou D. Nous avons déjà effectué des travaux d’amélioration énergétique, nous sommes déjà à 19°, nous disposons d’équipements permettant de mieux réguler... Nous avons donc peu de marges de manœuvre ».Pour Guillaume Couturier, directeur général d’Habitats de Haute-Alsace : « On assiste à une explosion stratosphérique des coûts de l’énergie. Pour un F3 moyen, la quittance passe de 473€ à 606€. Le bouclier va limiter cette augmentation à 579€, mais nous nous préparons à un raz-de-marée d’impayés, avec des conséquences financières lourdes pour les OPH, dont le modèle économique et la capacité d’investissement sont mis à mal ».Pour Bertrand Prade, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat : « La hausse des tarifs va représenter sur les charges pour les parties communes une augmentation de 600%. Nous sommes plusieurs à devoir choisir, avant le 31 décembre, si nous signons un contrat avec des prix exorbitants parce que dépendant des prix du marché. Cela revient à envoyer les organismes HLM sur un marché boursier avec des cours qui s’envolent, une grande volatilité, pour des locataires particulièrement vulnérables ».Pour Vincent Peronnaud, directeur général de l’OPAC de l’Oise : « L’indice PEG a été imposé par la loi Égalité et citoyenneté alors que nous étions sur des indices beaucoup plus administrés. On voit chez nos fournisseurs des marges indécentes, qui explosent, et face auxquelles le bouclier tarifaire ne fait qu’office de serpillère et bassine. La vraie solution serait de revenir de façon drastique sur la libération du prix de l’énergie, qui résulte de directives européennes, comme l’a fait l’Espagne ».
Il y a 2 ans et 258 jours

A Colmar, découverte d’une ancienne fortification

En cœur de ville de Colmar, une campagne de fouille d’archéologie préventive prescrite par la Drac Grand-Est sa été lancée suite au projet de réaménagement de la place de la Cathédrale par la ville. Un ancien mur d’enclos du cimetière a été découvert par les archéologues de l’Inrap en parties sud-est et sud-ouest de la collégiale Saint-Martin. Réalisé en gros galets de rivière liés au mortier de chaux, il atteint une épaisseur maximale de 0,85 m. Les deux tronçons observés sont chacun conservés sur une dizaine de mètres ; leur tracé est incurvé et forme un plan ovalaire, enserrant un espace plus restreint que celui de l’église actuelle. Il pourrait donc avoir ceint l’édifice ayant précédé la collégiale, retrouvé lors des fouilles réalisées dans les années 1970, qui était de taille moindre que l’église actuelle. L’hypothèse privilégiée à ce stade des investigations est que ce mur puisse correspondre à celui érigé par les bourgeois de la ville de Colmar à partir de 1212. À cette date en effet, les bourgeois (dont c’est la première mention dans les textes) vendent un terrain communal pour 60 marcs d’argent, somme destinée à la construction d’un mur autour de l’église et de son cimetière. L’importance de la somme déboursée pourrait indiquer qu’il s’agit d’un mur de fortification, ce que l’épaisseur et la solidité de la maçonnerie observée semblent confirmer. La fortification des cimetières était chose courante dans l’Alsace médiévale, région morcelée politiquement et en proie à d’incessants conflits : elle permettait aux populations de se mettre à l’abri au sein d’un périmètre consacré, disposant du droit d’immunité. Photo : le mur mis au jour en partie sud-est de la place © B. Dottori, Inrap  
Il y a 2 ans et 258 jours

A Colmar, découverte d’une ancienne fortification

En cœur de ville de Colmar, une campagne de fouille d’archéologie préventive prescrite par la Drac Grand-Est sa été lancée suite au projet de réaménagement de la place de la Cathédrale par la ville. Un ancien mur d’enclos du cimetière a été découvert par les archéologues de l’Inrap en parties sud-est et sud-ouest de la collégiale Saint-Martin. Réalisé en gros galets de rivière liés au mortier de chaux, il atteint une épaisseur maximale de 0,85 m. Les deux tronçons observés sont chacun conservés sur une dizaine de mètres ; leur tracé est incurvé et forme un plan ovalaire, enserrant un espace plus restreint que celui de l’église actuelle. Il pourrait donc avoir ceint l’édifice ayant précédé la collégiale, retrouvé lors des fouilles réalisées dans les années 1970, qui était de taille moindre que l’église actuelle. L’hypothèse privilégiée à ce stade des investigations est que ce mur puisse correspondre à celui érigé par les bourgeois de la ville de Colmar à partir de 1212. À cette date en effet, les bourgeois (dont c’est la première mention dans les textes) vendent un terrain communal pour 60 marcs d’argent, somme destinée à la construction d’un mur autour de l’église et de son cimetière. L’importance de la somme déboursée pourrait indiquer qu’il s’agit d’un mur de fortification, ce que l’épaisseur et la solidité de la maçonnerie observée semblent confirmer. La fortification des cimetières était chose courante dans l’Alsace médiévale, région morcelée politiquement et en proie à d’incessants conflits : elle permettait aux populations de se mettre à l’abri au sein d’un périmètre consacré, disposant du droit d’immunité. Photo : le mur mis au jour en partie sud-est de la place © B. Dottori, Inrap  
Il y a 2 ans et 259 jours

Taux d'usure : manifestation de courtiers devant la Banque de France

"Il y a aujourd'hui un blocage sur le taux d'usure", explique à l'AFP Marion Massot, courtière à Alsace Crédits venue spécialement à Paris pour participer à la manifestation.Le profil type des candidats à l'emprunt refusés selon elle: les plus de 55 ans, du fait du coût de l'assurance emprunteur, mais aussi des jeunes, dont des primo-accédants. La profession, via l'Union des intermédiaires de crédit (UIC) et sa secrétaire générale Bérengère Dubus, demande en conséquence "une rehausse exceptionnelle de l'usure au 1er octobre" et à être reçue en personne par le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.La deuxième demande a été exaucée en début d'après-midi.Le gouverneur "a rappelé à cette occasion que le rôle de la Banque de France était de calculer le taux de l'usure du crédit immobilier sur la base des dispositions fixées par la loi pour protéger les emprunteurs", indique l'institution dans un communiqué."Compte tenu des données collectées auprès des banques, le taux de l'usure sera ainsi normalement relevé le 1er octobre, de façon bien proportionnée et plus marquée qu'en juin dernier, en accord avec le ministre de l'Économie et des Finances. Ceci permettra, dans le respect de la loi, de régler les certaines situations plus difficiles d'accès au crédit relevées ces dernières semaines", précise la Banque de France.Le taux d'usure est sous le feu des critiques notamment des courtiers qui l'accusent de freiner considérablement l'accès au crédit immobilier.Il s'élève actuellement à 2,57% pour les crédits immobiliers à 20 ans tous frais compris, dont l'assurance emprunteur et l'éventuelle commission des courtiers.Son calcul est réalisé chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers.Bercy et la Banque de France ne partagent pour l'instant pas les inquiétudes des courtiers sur l'état du marché immobilier.Dans un entretien au journal Sud-Ouest dimanche en date du 21 août, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire indiquait que le marché de l'immobilier restait "dynamique".Une affirmation reprise dans la foulée par le gouverneur de la Banque de France, qui indiquait dans les colonnes de Ouest France que le secteur immobilier était aujourd'hui "correctement financé".L'encours des crédits à l'habitat était en effet en hausse en juillet, selon les derniers chiffres de la Banque de France.
Il y a 2 ans et 261 jours

En Alsace, le Luxembourgeois Karp-Kneip crée la centrale d’enrobage «du futur»

Le « poste d’enrobage du futur », selon l’expression de François Thiry le dirigeant de Karp-Kneip, a pris place à Brumath (Bas-Rhin). Ce groupe...
Il y a 2 ans et 266 jours

Avant première INTERCLIMA 2022 : ROLUX MULTIFLEX, le nouveau système de rénovation pour conduit Shunt et Alsace

À ce jour, le marché du remplacement des chaudières est en forte croissance. L’évolution des réglementations impose un niveau de performance énergétique et environnementale que seules les chaudières à condensation peuvent atteindre. Cependant, les conduits maçonnés existants sont incompatibles avec les chaudières hautes performances condensation. Il convient alors de prévoir un raccordement adéquat. Pour répondre […]
Il y a 2 ans et 272 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 317 jours

En Alsace, un parking devient un puits de carbone

INNOVATION. C'est sur le site production d'enrobés de Brumath, dans le Bas-Rhin, qu'une expérimentation a été lancée avec Shell. Le but : tester un bitume à base de bio-composants, capable de stocker et éliminer le carbone.
Il y a 2 ans et 322 jours

En Alsace, Shell expérimente un bitume puits de carbone

Pour le parking de son nouveau poste d’enrobage à Brumath (Bas Rhin), Brumath Enrobés a utilisé pour la première fois en France la technologie Shell CarbonSink à base d’enrobés à bio-composant qui séquestrent le CO2 à l’intérieur du bitume.
Il y a 2 ans et 323 jours

Hager investit 15 millions d'euros dans son site de Bischwiller

CAPACITÉ DE PRODUCTION. Le fournisseur de solutions électriques, Hager, a débloqué 15 millions d'euros pour améliorer son outil de production à Bischwiller en Alsace. Au programme : nouvelles presses à injection plastique, recrutement et rénovation de bâtiment.
Il y a 2 ans et 330 jours

Le biofioul, alternative au fioul domestique, est distribué progressivement depuis quelques jours

Avec l’entrée en vigueur depuis le 1er juillet du décret n°2022-8 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, l’installation de matériels utilisant à titre principal un combustible émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI tout au long de son cycle de vie n’est plus autorisée.En conséquence, si le fioul traditionnel pourra continuer à être utilisé par plus de 3 millions de résidences principales recourant à cette énergie stockable, les installations neuves fonctionneront désormais avec un biofioul F30, lequel répond à l’exigence du plafond d’émission de 300 g CO2eq/kWh PCI fixé par le décret.Sous réserve de la publication d’un arrêté ministériel autorisant sa mise sur le marché, la distribution du biofioul F30 débutera dès le mois de juillet en Alsace, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France. Les 200 premiers distributeurs qui le proposeront seront identifiés sur le site internet Biofioul.info dès la parution de l’arrêté ministériel. La distribution se poursuivra progressivement pour couvrir l’ensemble du territoire à l’automne 2022.Concrètement, depuis le 1er juillet :L’installation de chaudières neuves utilisant un combustible liquide[iii] reste autorisée à la condition d’utiliser du biofioul F30, dont le niveau des émissions tout au long du cycle de vie est inférieur à 300g CO2eq/kWh PCI. Une quinzaine de références d’équipements sont d’ores et déjà disponibles chez les constructeurs suivants : ATLANTIC – CHAPPÉE – CUENOD – DE DIETRICH – OERTLI – PERGE – WEISHAUPT.Les chaudières actuellement en service et installées suivant des devis signés jusqu’au 30 juin 2022 peuvent continuer à fonctionner avec du fioul domestique traditionnel (limité à 7% d’énergie renouvelable selon les spécifications actuelles).Pour Frédéric Plan, Délégué Général de la FF3C : « L’arrivée du biofioul est une alternative pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel à condition que sa fiscalité le rende attractif. En effet, les chaudières en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est au législateur d’en prendre l’initiative. Si le gain de consommation d’une chaudière neuve de haute performance énergétique (de 25 à 30%) permet de gommer son surcoût, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »Le fioul domestique est la 3e énergie de chauffage en France. Il équipe plus de 3,5 millions de logements, dont 3,1 millions de résidences principales, sur un total de 29,8 millions, soit 12% du parc, principalement dans des territoires ruraux et périurbains, que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas (sources Ceren et Ademe, 2017). En France, 25.000 communes ne sont pas raccordées aux réseaux de gaz, ce qui représente, sur l’ensemble du territoire, 13,4 millions de Français, soit 20% de la population (sources GRDF et Insee, 2018).
Il y a 2 ans et 340 jours

Fin des chaudières au fioul : l'Alsace rurale en quête d'une nouvelle énergie

Impossible désormais de la remplacer telle quelle.Ce jeune propriétaire de 24 ans (qui ne souhaite pas donner son nom de famille) a déjà une idée de ce qu'il souhaite pour chauffer cette maison de 1955 : "le prix du fioul m'a décidé, je voudrais une chaudière biomasse, à granulés de bois"."J'ai acheté en sortie d'études, sans quasiment aucun revenu fiscal, et donc avec le maximum d'aides", précise le récent diplômé en pharmacie. Son emploi assuré, les banques n'ont pas hésité à lui accorder un prêt pour l'acquisition de ce bien de 82 m2 surplombant les deux églises du village pour 500 habitants, "l'une protestante, l'autre catholique".Son ordinateur par terre, en l'absence de chaises, dans la maison en pleine rénovation, Yannick Kennel rentre dans son ordinateur les mesures prises au sous-sol pour être certain que l'imposante cuve capable de contenir 3,7 tonnes de granulés pourra tenir."On devrait être entre 15 et 17.000 euros", annonce finalement l'artisan au néo-propriétaire. Ce dernier espère qu'au moins les deux tiers de l'investissement seront supportés par les aides telle que MaPrimeRénov, versée en fonction du "gain écologique des travaux"."On surfe sur les aides"Rien d'étonnant pour le professionnel, qui pour achever de convaincre Jérémy rappelle avoir installé quatre chaudières biomasse dans la rue principale du village."On a vendu une seule chaudière au fioul l'an dernier, aucune cette année... On surfe sur les aides", lâche à quelques kilomètres de là M. Kennel dans son magasin d'Ingwiller où brillent des poêles à bois et à granulés tout neufs.La tendance risque de s'accentuer. Les nouvelles normes environnementales entrées en vigueur vendredi empêchent désormais d'équiper les bâtiments avec des installations neuves fonctionnant au charbon ou au fioul, en raison d'un niveau d'émissions de gaz à effet de serre dépassant le seuil des 300 grammes de CO2 par kilowattheure.Dans la région de Strasbourg, la mesure a un impact particulier avec 24% des résidences principales chauffées au fioul dans le Bas-Rhin, l'un des plus forts taux du Grand-Est, et le double de la moyenne nationale.Quant au gaz de ville, il n'arrive pas à Rosteig, ni dans 25.000 autres communes françaises, situées principalement à la campagne et dans le périurbain.Autre option : les pompes à chaleur. Mais la rigueur des hivers dans ce village adossé aux Vosges du Nord rend Yannick Kennel réticent : "Tout le monde en voudrait, mais leur fonctionnement est très aléatoire. C'est paradoxal, mais parfois je demande aux gens dans un premier temps de mieux isoler les murs et les combles avant de changer leur chauffage"."Une solution existe"Pas de panique, rassure cependant Yannick Kayser, dirigeant du réseau de distribution de fioul Alliance Energies."La filière est en place pour installer des chaudières fonctionnant au biofioul (F30)", dit-il. Il contient 30% de biocarburant issu du colza, permettant de passer sous le seuil d'émission de gaz à effet de serre défini par la nouvelle réglementation, et coûte aussi 15% à 30% plus cher que le fioul classique avec un rendement comparable."Face aux incertitudes des prix de l'énergie, les ménages ne bénéficiant pas d'aides sont dans l'attente et réfléchissent à conserver leur chaudière", explique encore ce membre de la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C).Une nouvelle gamme de chaudières "Biofioul ready" sera déployée cet été. Les chaudières au fioul les plus récentes sont rétrocompatibles, tandis qu'il faudra changer le brûleur des plus anciennes."La demande de biofioul se fera vraiment ressentir au démarrage de la saison de chauffe, pour des clients qui auront des chaudières fioul obsolètes", prédit M. Kayser.Victime de son succès, la tonne de granulés est, elle, passée de 300 euros l'an dernier à environ 400 euros aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 348 jours

SPIE participe à la réalisation de la plus grande centrale solaire d’Alsace

Dans un contexte marqué par le développement des énergies renouvelables et la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le groupe allemand Krannich a remporté le marché pour la réalisation de la centrale solaire « Mine Amélie » située sur la commune de Wittelsheim. Ce marché est attribué par la Commission de Régulation de l’Electricité (CRE). Cette nouvelle centrale solaire répond aux objectifs de croissance de la filière photovoltaïque, fixés par les Programmations Pluriannuelles de l’Energie (PPE) dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.Située sur le site des anciennes Mines de potasse d’Alsace, la centrale de Wittelsheim déploie 68.508 panneaux photovoltaïques sur une superficie de 27 hectares, pour une puissance de plus de 26 MWc ; ce qui la place parmi les plus gros projets de centrales photovoltaïques français. Elle répond ainsi à une demande de production d’énergie décarbonée, sans causer d’artificialisation des sols. Une solution technique unique de raccordement Grâce à une solution clé-en-main et une relation de confiance avec le client, la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire s’est vu confier la conception et la réalisation du poste d’évacuation connecté au réseau 63 kV, le réseau secondaire HTA 20 KV, le branchement des 173 onduleurs photovoltaïques ainsi que le contrôle-commande de l’ensemble. Un lot hautement technique, puisque la forte puissance de la centrale ne permettait pas de la raccorder directement au réseau de distribution. Cela a nécessité la mobilisation des équipes de la division Industrie pour challenger le client et proposer une solution innovante afin de raccorder la centrale au réseau public de transport de l’électricité (RTE). La direction Solutions & Expertises de la division Industrie a accompagné le groupe Krannich dès les études préliminaires afin de définir le raccordement au réseau public (RTE), de réaliser le design ainsi que le dimensionnement électrique de l’ensemble de l’installation. L’ingénierie d’ensemble, conduite dès la phase amont, a ainsi permis de garantir le respect des caractéristiques constructives et fonctionnelles de l’installation imposées par RTE au groupe Krannich. Cette solution, dont la maitrise du savoir-faire est rare, démontre la capacité de la division Industrie à résoudre des problématiques complexes et à créer des solutions sur mesure.« Le marché de l’énergie est un marché stratégique pour la division Industrie. La réalisation de cette centrale solaire nous permet ainsi d’asseoir notre positionnement d’expert sur le marché des énergies renouvelables et plus particulièrement sur celui du photovoltaïque. C’est également l’opportunité de démontrer notre capacité à maitriser le contrôle-commande d’un réseau électrique et à superviser la production d’électricité » déclare Benjamin Hamard, chef de département au sein de la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire.Une offre globale et intégrée Afin d’intervenir sur l’ensemble de la chaîne de valeur (de la conception à la mise en service jusqu’au contrôle des performances et la mise en exploitation du réseau HTB/HTA) et de se positionner en tant qu’interlocuteur unique auprès du groupe Krannich, la division Industrie s’est appuyée sur les expertises de deux filiales de SPIE France. Les équipes de SPIE CityNetworks ont ainsi réalisé les terrassements tandis que celles de SPIE Thépault, filiale de SPIE Nucléaire, avaient en charge la réalisation du poste HTB/HTA.« L’accompagnement des équipes de la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire dès les phases préliminaires, leur connaissance de nos enjeux et leur savoir-faire technique ont joué un grand rôle dans l’attribution de ce marché. De plus, la possibilité d’avoir un interlocuteur unique dans une approche de conception et de réalisation fait figure d’exception », déclare Zakaria Diddou, directeur général de Krannich Solar Projekt.La centrale solaire de Wittelsheim entre désormais dans sa phase de mise en service.
Il y a 3 ans et 5 jours

L’assureur mutualiste du BTP de l’Est réaffirme son identité

La Camacte, née il y a près de cent ans en Alsace, se rebaptise Groupe CAM pour incarner son double profil de spécialiste du BTP dans ses fiefs historiques et d’acteur multisectoriel plus loin en France.
Il y a 3 ans et 8 jours

Würth France ouvre son premier superstore Métiers à Sausheim en Alsace

La dimension du magasin reste la même à savoir environ 600 m², c’est l’implantation du magasin qui change. Les univers par type de produits (chimiques, outillage, visserie, …) vont laisser la place aux univers par métier ! Cette nouvelle implantation permettra notamment de proposer aux clients des corners par métier avec des gammes de produits spécialisées. Ainsi, un même article pourra potentiellement être rangé dans plusieurs corners métiers. Pour les professionnels, l’avantage est important : ils peuvent se rendre directement dans leur univers métier, ils auront accès rapidement à leurs produits habituels, aux incontournables mais aussi aux nouveautés. Un espace central au cœur du magasin sera quant à lui dédié aux produits transverses. Ce Superstore abritera pas moins de 6000 références contre 4500 auparavant. Deux autres Superstores Métiers ouvriront cet été à Montlhéry et à Toulouse. Si le test de ces 3 nouveaux concepts de magasins est concluant, il sera étendu à davantage de magasins en France.200 magasins en 2022 !En mars 2022, Würth France a ouvert son 189è PROXI Shops et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin… En effet, selon les prévisions, le 200è PROXI Shop sera ouvert en cette fin d’année 2022. Würth France a pour objectif d’atteindre les 300 magasins à l’horizon 2026 ! Des produits Würth disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7Une autre expérimentation est à venir avec l’ouverture des magasins 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. Concrètement, il s’agit de magasins qui ouvrent aux horaires habituels durant la journée et pendant les horaires de fermeture, les clients pourront générer un QR code qui leur permettra d’entrer dans le magasin. Ensuite, sous l’œil de plusieurs caméras, le client scannera ce qu’il achète avant de repartir avec sa marchandise. La maison mère Würth en Allemagne teste déjà ce nouveau moyen de vente sur une dizaine de points de vente. Les premiers résultats montrent qu’une dizaine de commandes sont effectuées sur ces plages horaires décalées par jour, ce qui est satisfaisant en comparaison des 60 commandes quotidiennes enregistrées par les plus gros PROXI Shops français.Retrouvez l’intégralité des magasins Würth France sur : https://magasins.wurth.fr/
Il y a 3 ans et 11 jours

Bas-Rhin : Schwing Stetter, acteur au cœur de son territoire

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Dans le Bas-Rhin, Schwing Stetter est au cœur de l’un de ses principaux marchés. [©Schwing Stetter] Début avril, Schwing Stetter a livré à la société Kroely, installée en Alsace, un malaxeur-pompe de 24 m, assemblé dans les ateliers de Souffelweyersheim. « Notre atelier d’assemblage fournit l’ensemble des commandes pour les pays francophones, explique Pierre Bach, directeur général de Schwing Stetter. L’ensemble des pièces sont produites dans nos usines allemandes. Nous réalisons, dans nos murs, le carrossage et la mise aux normes pour les différentes réglementations françaises. Nous nous occupons de créer une machine sur mesure pour nos clients, en installant les options spécifiques à leur cahier des charges, ainsi que la peinture. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Grand-Est Dans l’atelier de 3 500 m2, une vingtaine de personnes œuvrent chaque année pour carrosser environ 350 à 400 machines sur les différentes lignes d’assemblage. « Bien entendu, nous avons les monteurs et les soudeurs. Ainsi que les équipes de soutien logistique et technique. Dans le même espace, il y a aussi celles du SAV, ce qui nous permet d’avoir une synergie et des échanges de compétence. Ce site constitue aussi notre siège social pour la France. Sur place, il y a donc les équipes de direction et commerciales. » Dans le Bas-Rhin, Schwing Stetter est au cœur de l’un de ses principaux marchés. « Ce n’est sans doute pas le bassin le plus actif, puisque nous travaillons beaucoup en Ile-de-France, mais le Grand Est, et l’Alsace en particulier, reste l’un de nos bassins d’activité privilégié. C’est aussi un laboratoire, car nous avons des liens étroits avec des clients historiques de la région, avec qui nous développons et testons des solutions. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 25 jours

KS groupe annonce la création d'un nouvel espace multiactivités à Goxwiller (67) - Le César

Bâti sur un terrain vague, le César (qui doit son nom à sa situation géographique sur l’ancienne voie romaine du Piémont…ainsi que la route des vins d’Alsace !) devrait accueillir d’ici 2023 des activités d’artisanat et de services.Avec une emprise au sol de 2.540 m2 , ce bâtiment offrira 12 lots allant de 120 à 300 m2. Idéalement situé en bordure d’autoroute, à 5 min d’Obernai et 25 min de Strasbourg, il offre une localisation stratégique dans un parc d’activité déjà existant et en plein développement.Sa hauteur utile de 6,20m, permettra diverses activités (hall de stockage, bureaux, showroom, commerces…) ; Chaque lot bénéficie d’une mezzanine, d’espace bureaux, d’un point d’eau, d’une porte sectionnelle et d’une entrée classique ainsi que de 2 à 6 places de stationnement. Bordé par de la végétation, Le César bénéficie en outre d’une toiture 100% photovoltaïque.Indépendants, les 12 lots du bâtiment bénéficieront d’un espace de convivialité sur le terrain et entouré de verdure. En effet KS groupe a fait appel à M KUBE, un acteur local engagé et aux valeurs similaires à celles du constructeur pour l’installation de cet espace original tout en bois.En bref :8.700 m2 au total2.540 m2 d’emprise au sol (bureaux, showroom, hall de stockage et commerces/services)Des espaces verts paysagés et de voiries12 lots disponibles : de 120 à 300m2Investissement total : 3 millions d’€Commercialisation des lots : en coursDémarrage des travaux : septembre 2022Livraison des lots : septembre 2023
Il y a 3 ans et 28 jours

Le Conseil d’administration a élu un nouveau Bureau autour du Président de la CAPEB

La composition du nouveau Bureau confédéral Corine Postel a été réélue au poste de 1ère Vice-Présidente en charge des questions sociales.Christophe Bellanger est élu au poste de Trésorier confédéral. Laure Vial est élue au poste de Secrétaire confédéral et Thierry Ravon a été réélu au poste de Secrétaire adjoint.Bio express des nouveaux élus au Bureau et au Conseil d'administrationLaure VIALLaure Vial intègre le Bureau confédéral au poste de Secrétaire. Entrée au Conseil d'administration en 2020 en tant que membre individuel, elle est devenue cheffe de file des questions Compétences et formation en 2021 et conduit à ce titre les négociations sur ce champ au nom de la CAPEB. Elle gère une entreprise de plomberie chauffage avec son fils dans les Alpes de Haute-Provence. Son entreprise familiale adhère à la CAPEB depuis 1986. Elle a présidé la CAPEB de son département de 2011 à 2020 et en est vice-présidente tout comme à l’Union régionale CAPEB PACA Corse. Elle a également assuré la présidence de la Chambre de Métiers des Alpes de Haute-Provence de 2016 à 2021.Hervé PRUVOTHervé Pruvot est élu au sein du Conseil d'administration en tant que délégué de la 2ème circonscription élective qui regroupe les départements des Hauts-de-France et de Normandie. Plombier chauffagiste, il est chef d’entreprise depuis 2002 et s’est installé à Aisonville et Bernoville dans l’Aisne. Il emploie 4 salariés. Hervé Pruvot adhère à la CAPEB de son département en 2003 où il prend les responsabilités de trésorier adjoint. Il siège au service de santé au travail du BTP, à la commission départementale de Qualibat, au CPSTI et il est membre de la commission territoriale de la Chambre de Métiers des Hauts-de-France.Christelle ROZIERChristelle Rozier est élue au sein du Conseil d'administration au titre de la 8ème circonscription élective qui couvre tous les départements de la région Auvergne Rhône-Alpes. Gestionnaire d’une entreprise artisanale de maçonnerie spécialisée dans la restauration du bâti ancien et installée à Claveyson dans la Drôme, elle assure la comptabilité, le secrétariat et des missions de géomètre-topographe pour son entreprise qui emploie 3 salariés et 1 apprenti en Taille de Pierre. Elle est inscrite à la CAPEB depuis 1992 et conjointe associée depuis 2006. Christelle Rozier est 1ère vice-présidente de la CAPEB Drôme. Dans la région AURA, elle est Présidente de la commission emploi formation et de la CPREF, Trésorière d’ACORA BTP et membre du CREFOP et a assuré la présidence du BTP CFA de 2019 à 2022.Gilles MAILETGilles Mailet est élu au Conseil d’administration Confédéral au titre de Président de l’UNA Équipement Électrique et Électro-Domotique. Électricien à Doué la Fontaine, spécialisé dans les Énergies Renouvelables, l’électricité, l’éclairage et la domotique, il emploie 14 salariés. En 2000, il reprend une entreprise qui était adhérente à la CAPEB depuis 1970. Conseiller professionnel de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique depuis avril 2014, il siège notamment à Promotelec où il apporte ses astuces métier et des propositions d’articles. Il est administrateur du Crédit Agricole de Montreuil Bellay où il siège au comité des prêts professionnels et de la vie locale.Maurice KAROTSCHMaurice Karostch entre au Conseil d'administration confédéral en tant que membre individuel. Il a repris en 1984 l'entreprise familiale créée en 1870 pour la 5ème génération. Il la dirige avec le soutien de ses 2 filles et une vingtaine de collaborateurs pour effectuer tous les travaux intérieurs et extérieurs en peinture et isolation. Chef d’entreprise depuis 2002, il est adhérent depuis 2006. Président de la CAPEB Bas-Rhin et de la CAPEB Grand Est, il est également élu à la Chambre de Métiers Alsace et 1er vice-président de l’U2P du Grand Est. Il est, depuis 2017, conseiller technique au sein de l’UNIEP (Union internationale des entrepreneurs en peinture) et en a intégré le comité exécutif en 2018 pour prolonger son engagement à l’échelon européen.Liste alphabétique complète du Conseil d’Administration après renouvellement du tiers de ses membres lors de l’Assemblée Générale des 21 et 22 avril 2022BEAUDONNAT Cécile > Puy-de-Dôme (63210 Vernines)Conjoint collaborateur : Charpente CouverturePrésidente de la CNFA - RéélueBELLANGER Christophe > Maine et Loire (49000 Angers)ÉlectricienTrésorierDélégué de la 3ème circonscription élective (Bretagne - Pays-de-la-Loire) - éluBERGERE Nathalie > Mayenne (53000 Laval)Co-gérante entreprise de plomberie-chauffage-électricitéMembre individuelBOUNHOL Patrick > Aveyron (12120 Arvieu)Couvreur-ZingueurDélégué de la 5ème circonscription élective (Occitanie) - RééluCHATRAS Gilles > Puy-de-Dôme (63830 Nohanent)Plâtrier Peintre DécorateurVice-Président en charge du RéseauDEJOIE Vincent > Côte d’Armor (22490 Pleslin Trigavou)PeintreMembre individuelFORNES Sylvain > Rhône (69250 Montanay)PeintrePrésident de l’UNA Peinture-Vitrerie-RevêtementsGASPAR Dominique > Meuse (55800 Revigny-sur-Ornain)MenuisierDélégué de la 6ème circonscription élective (Grand Est)GAUTHIER Benoit > Ardèche (07340 Saint Desirat)MaçonMembre individuelHADJIPANAYOTOU Antony > Hauts-de-Seine (92140 Clamart)Plombier ChauffagisteDélégué de la 1ère circonscription élective (Ile-de-France)HATTON Bruno > Sarthe (72650 Trange)Serrurier MétallierPrésident de l’UNA Serrurerie-MétallerieKAROTSCH Maurice > Bas-Rhin (67230 Benfeld)PeintreMembre individuel - EluLABAT Jean-Yves > Landes (40180 Saugnac et Cambran)PlâtrierPrésident de l’UNA Métiers et Techniques du Plâtre et de l’Isolation - RééluLE DEVEHAT Éric > Ille-et-Vilaine (35600 Redon)Tailleur de pierrePrésident de l’UNA Métiers de la PierreMAILET Gilles > Maine et Loire (49260 VAUDELNAY)ÉlectricienPrésident de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique - EluMARMONIER Laurent > Isère (38140 Poliénas)MaçonMembre individuelMARTIN Jean-Michel > Maine et Loire (49310 Montilliers)Charpentier MenuisierPrésident de l’UNA Charpente-Menuiserie-AgencementMATHIEU Francis > Creuse (23300 St Agnant de Versillat)Couvreur Charpentier ZingueurTrésorier adjointMORALES David > Haute-Garonne (31160 Encausse les Thermes)Plaquiste PlâtrierVice-Président en charge des questions économiquesPOSTEL Corine > Yvelines (78270 Chaufour les Bonnières)Conjointe collaboratrice (Couvreur)1ere Vice-Présidente en charge des questions sociales - RééluePRUVOT Hervé > Aisne (Saint Quentin)Plombier ChauffagisteDélégué de la 2ème circonscription élective (Hauts-de-France et Normandie) - EluRANCUREL Jean-Claude > Vaucluse (84150 Violes)Plombier-ChauffagistePrésident de l’UNA Couverture-Plomberie-Chauffage - RééluRAVON Thierry > Charente (16430 Balzac)CarreleurMembre individuelREPON Jean-Christophe > Var (83000 Toulon)ÉlectricienPrésident confédéralRICHARD Jean-Pierre > Yonne (89470 Moneteau)ÉlectricienDélégué de la 7ème circonscription élective (Bourgogne Franche-Comté)ROZIER Christelle > Drôme (26240 CLAVEYSON)Gestionnaire d'une entreprise de maçonnerie restauration du bâti ancienDéléguée de la 8ème circonscription élective (Auvergne - Rhône-Alpes) - ElueTOFFOLI Thierry > Haute-Garonne (31840 Aussonne)CarreleurPrésident de l’UNA Maçonnerie CarrelageVIAL Laure > Alpes de Haute-Provence (04300 Mane)Gestionnaire d'une entreprise de plomberie-chauffageMembre individuel
Il y a 3 ans et 41 jours

Le Groupe HPG accroît ses capacités de production de menuiseries aluminium

Alu PréférenceMarque du Groupe dédiée à la fabrication de menuiseries aluminium, Alu Préférence s’adresse aux négoces spécialistes et généralistes. Aujourd’hui, Alu Préférence augmente de nouveau ses capacités de production. Après avoir mis en oeuvre en 2019 un investissement lui ayant permis d’accroître ses capacités de production de 30%, Alu Préférence va intégrer en son giron Espace Aluminium. Cette filiale d’HPG située à St André de Cubzac, à proximité du site historique d’Alu Préférence, permettra d’étendre les capacités de cette dernière de 30% à partir de l’été 2022. La marque Alu Préférence se dotera ainsi des moyens lui permettant de répondre au mieux à la demande de ses clients.BieberUn nouvel atelier de production de menuiseries aluminium, opérationnel dès l’été 2022, va être créé sur le site historique de la marque basé à Waldhambach, en Alsace. À cette occasion, Bieber prévoit de recruter une trentaine de personnes. En regroupant l’ensemble des productions de la marque sur un seul site, Bieber se dotera des moyens lui permettant d’accompagner au plus près ses clients.Le Groupe HPG en quelques chiffresLe Groupe HPG est un industriel français de référence dans le secteur de la menuiserie extérieure. C'est au travers de ses quatre marques commerciales, Préfal, Préfalu, Alu Préférence et Bieber qu'il évolue sur ce marché depuis 1989. Avec près de 10 usines de production réparties sur tout le territoire français, le Groupe HPG réalise un chiffre d'affaires de 140 millions d'euros et regroupe plus de 600 collaborateurs.
Il y a 3 ans et 41 jours

En Alsace, Hager crée le relais électrique 4.0

Le groupe de solutions électriques lance, à son siège français d’Obernai, la production de relais de dernière génération pour disjoncteurs et interrupteurs, très automatisée.
Il y a 3 ans et 42 jours

Arcadis enjambe les voies de la Gare d’Austerlitz

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, dévoile le pont de franchissement du faisceau ferré de la gare d’Austerlitz, visant à désenclaver le quartier de la Gare d’Austerlitz. Ce tablier en acier de 2 100 tonnes a été poussé, pour la seconde fois, au-dessus des voies ferrées avec une vitesse moyenne de 2m à l’heure entre samedi 16 et dimanche 17 avril. Par sécurité, le trafic ferroviaire a été complètement interrompu sur 7 voies. « Lancer le pont au-dessus des voies avec un seul point d’appui intermédiaire est à la fois une grande prouesse technique et une opération emblématique qui vient concrétiser le travail de plusieurs années. » déclare Arnaud NAËL, Directeur de projet chez Arcadis. Les équipes Arcadis ont dû faire face à des contraintes fortes liées aux infrastructures existantes (voies ferrées, ligne 10 du métro, hôpital de la Salpêtrière…) sans en impacter le fonctionnement quotidien. Au-delà de la complexité structurelle liée à l’architecture du pont, l’autre défi de taille était d’insérer harmonieusement la nouvelle liaison dans un contexte architectural très divers : de nombreux bâtiments historiques dont la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière côté boulevard de l’Hôpital et des nouveaux bâtiments dont le siège du groupe Le Monde côté avenue Pierre Mendès-France. Enfin, des obstacles climatiques ont donné du fil à retordre aux équipes : la crue du Rhin en juillet 2021 a ralenti le transport par voie fluviale de la charpente métallique, préassemblée dans l’usine de Lauterbourg en Alsace et acheminée sur site pour y être finalisée.D’une longueur de 87 mètres et d’une largeur variable de 19 à 32 mètres, le pont a été pensé comme une place publique visant à créer un nouveau lien piéton, cycliste et routier entre deux quartiers de Paris Rive Gauche en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz. En tant que maître d’œuvre (mandataire), Arcadis a remporté, aux côtés de Wilkinson Eyre Architects et Arpentère (paysagiste), le concours lancé en 2016 par la SEMAPA (aménageur de la ZAC Paris Rive Gauche) et la Ville de Paris, pour la réalisation du pont reliant les deux secteurs du quartier Austerlitz de part et d’autre des voies ferrées. « Avec le pont Mère-Teresa qui franchit le faisceau Saint-Lazare, nous sommes les concepteurs des deux derniers ponts enjambant des faisceaux ferrés parisiens : des opérations complexes et peu courantes dans un environnement bâti extrêmement dense. Notre maîtrise de l’opération dans son ensemble et notre expérience éprouvée avec le pont Mère-Teresa nous ont permis d’accompagner la SEMAPA dans ce projet emblématique qui constitue un défi à la fois technique, architectural et urbain, dont nous sommes très fiers. » déclare Claire RAVETTI, Cheffe de projet chez Arcadis. Le chantier, qui a démarré en juin 2020, devrait prendre fin courant 2023 avec les travaux d’accostage et d’aménagement de surface. En attendant l’ouverture du pont au public à l’issue des travaux du secteur Austerlitz, la SEMAPA a salué cette dernière grande opération de lançage. « Relier les berges de Seine aux quartiers existants du XIIIème arrondissement de Paris en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz est une véritable prouesse technique et offre une ouverture du quartier Austerlitz-Gare. Une fois mis en service, le nouveau pont devrait permettre aux piétons de gagner 15 minutes de marche ! » conclut la SEMAPA.Arcadis possède une expertise reconnue dans la conception d’ouvrages d’art et les projets d’ingénierie civile complexes avec des réalisations majeures comme le Viaduc de Millau, la couverture du périphérique à Porte de Vanves ou en encore les bâtiments-ponts tels que la Tour de la Biodiversité dans le 13ème arrondissement de Paris et l’ensemble immobilier « Les Vergers » à Cergy-Pontoise.
Il y a 3 ans et 54 jours

La croissance française se tasserait plus que prévu du fait de la guerre en Ukraine

La banque centrale française a abaissé sa précédente prévision de croissance qui était de 0,5%, quand l'Insee tablait encore mi-mars sur une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,3% au premier trimestre."Après avoir retrouvé son niveau d'avant-crise durant le troisième trimestre 2021, plus tôt que la moyenne européenne, le PIB (produit intérieur brut) resterait en croissance", au premier trimestre 2022, mais de façon "plus modérée, du fait de l'environnement international", estime la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture. Au dernier trimestre 2021, le PIB avait progressé de 0,7%.Ce ralentissement de l'économie française semble confirmer que la croissance sera sur l'année bien inférieure au 4% prévu initialement par le gouvernement, et le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a d'ailleurs déjà indiqué que le gouvernement réviserait sa prévision prochainement. Mi-mars, l'Insee avait indiqué s'attendre à une consommation des ménages en recul de 0,5% au premier trimestre, alors que leur pouvoir d'achat devrait avoir reculé de 1,4% du fait de l'inflation. C'est un élément d'inquiétude pour la croissance française, la consommation étant traditionnellement son principal moteur."Le mois de mars a été marqué par la guerre en Ukraine dont les premières conséquences se font sentir sur l'économie française. En outre, face au regain de l'épidémie de Covid-19, la Chine a réinstauré des mesures de confinement dans certaines régions, ce qui a pu renforcer les difficultés d'approvisionnement", des entreprises, explique aussi la banque centrale française après avoir interrogé plus de 8.000 entreprises pour son enquête."Route plus glissante""Le choc est beaucoup moins brutal que le choc Covid d'il y a deux ans, mais il pourrait durer plus longtemps et affecter notre croissance et l'emploi", a prévenu le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau dans un entretien aux journaux du groupe Ebra (L'Est républicain, Les dernières nouvelles d'Alsace, le Dauphiné libéré, etc.)."Incontestablement, nous allons devoir traverser des temps économiques plus difficiles. L'économie française avance sur une route qui est devenue plus glissante", a-t-il ajouté.Si l'activité a continué de progresser au premier trimestre, c'est surtout dans le secteur des services, notamment dans l'hôtellerie-restauration, qui se remet progressivement de la fin des restrictions sanitaires liées à l'épidémie.En revanche, dans l'industrie, la situation est plus contrastée. Dès février, la production industrielle française avait pris par surprise les observateurs, en reculant de 0,9%, selon les données de l'Insee, et la situation se serait encore aggravée en mars.Dans l'automobile, dont les chaînes d'approvisionnement sont très affectées par le conflit en Ukraine, 89% des entreprises interrogées par la Banque de France affirment désormais faire face à des difficultés d'approvisionnement, soit 10 points de plus qu'en février.Autre conséquence de la guerre, les entreprises de l'agro-alimentaire subissent elles aussi des problèmes d'approvisionnement, le pays étant un fournisseur important, notamment d'huile et tourteaux de tournesol. Elles sont désormais 59% à rapporter des difficultés, contre 45% en février (+14 points), souligne la Banque de France.Pour le mois d'avril, la banque centrale pointe une situation de "forte incertitude", notamment dans l'industrie, même si les entreprises s'attendent toujours une légère croissance de leur activité. Les services resteraient bien orientés, alors que les entreprises du bâtiment entrevoient une "très légère baisse" de leur activité.Outre les perturbations des chaînes d'approvisionnement, l'inflation suscite l'inquiétude. Elle a bondi à 4,5% en mars, son plus haut niveau depuis les années 1980, stimulée par la flambée des prix de l'énergie.
Il y a 3 ans et 55 jours

Le secteur du béton prêt à l'emploi progresse de 10% en 2021 avec 40,5 millions de m3

Un retour aux valeurs enregistrées en 2019Le secteur du BPE voit ses niveaux de production se raffermir progressivement. Avec une hausse de 10 % (données CVS-CJO) enregistrée en 2021, la production de BPE atteint 40,5 millions de m3 sur l’année retrouvant des valeurs équivalentes à celles de 2019. Zoom sur les volumes de production en régions pour le quatrième trimestre 2021Alsace : 337.489 m3Aquitaine : 638.524 m3Auvergne : 220.115 m3Bourgogne : 227.971 m3Bretagne : 709.733 m3Centre : 331.856 m3Champagne Ardenne : 182.988 m3Franche Comté : 140.272 m3IDF : 1.363.746 m3Languedoc Roussillon : 559.058 m3Limousin : 83.165 m3Lorraine : 238.191 m3Midi Pyrénées : 572.138 m3Nord : 424.176 m3Normandie : 519.753 m3Pays de la Loire : 777.934 m3Picardie : 190.766 m3Poitou Charentes : 339.061 m3PACA-Corse : 938.780 m3Rhône Alpes : 1.179.494 m3La Réunion : 115.345 m3
Il y a 3 ans et 59 jours

"Un déni de démocratie": à Strasbourg, une autoroute pas autorisée... mais déjà en service

Au coeur de cette bizarrerie administrative, on trouve un tronçon d'autoroute de 24 kilomètres: l'A355, qui contourne Strasbourg par l'Ouest, sorte de dérivation de l'A35 qui traverse déjà la capitale alsacienne du nord au sud.Selon Vinci il s'agit du "plus grand projet autoroutier de ces dernières années en France".Envisagé dès 1973, le projet a alimenté pendant des décennies une contestation farouche. Les opposants y voyaient un nouveau sacrifice de terres cultivables et de zones humides, contestant l'idée que ce contournement puisse désengorger l'A35, saturée par les trajets pendulaires des travailleurs rejoignant quotidiennement l'agglomération.Malgré les nombreuses manifestations, et en dépit des avis défavorables rendus par les instances de contrôle des atteintes à l'environnement (notamment l'Autorité Environnementale - AE), l'Etat, à travers la préfecture du Bas-Rhin, a accordé en 2018 à Arcos, filiale du groupe Vinci, l'autorisation de construire ce tronçon d'autoroute.L'autorisation a immédiatement été contestée en justice par l'association Alsace Nature. Trois ans plus tard, en juillet 2021, la justice a partiellement donné raison à l'association, constatant que le dossier d'autorisation était entaché d'"insuffisances", concernant l'impact de l'autoroute sur la santé, la pollution ou l'évolution du trafic automobile - autant d'aspects pourtant censés justifier la construction du contournement."Le juge s'est appuyé sur des arguments qui figuraient dans le premier avis de l'Autorité environnementale", souligne Pierre Ledenvic, le président de l'AE. "On peut regretter que ces arguments n'aient pas été pris en compte en amont par le maître d'ouvrage et par l'autorité qui a accordé l'autorisation", déplore-t-il."Meilleurs sols de France"Néanmoins, malgré ces manquements, la justice n'a pas annulé l'autorisation: elle a simplement imposé à Arcos de compléter son dossier pour que la préfecture puisse éventuellement délivrer un arrêté complémentaire d'autorisation.Mais si la procédure d'autorisation a dû reprendre au début, le chantier lui s'est poursuivi et l'autoroute flambant neuve a été inaugurée le 11 décembre dernier par Jean Castex qui a vanté ses "bénéfices écologiques et environnementaux".Pendant que les premiers véhicules empruntaient la nouvelle autoroute, qui a grignoté 450 hectares classés "parmi les meilleurs sols de France" pour leur qualité agronomique, Arcos a revu son dossier. Elle l'a soumis, comme le veut la procédure, à l'Autorité environnementale... qui a retrouvé les mêmes manquements."Effectivement, un certain nombre de recommandations que nous avions faites en 2018 n'ont pas été prises en considération", regrette auprès de l'AFP Nathalie Bertrand, auteure du second avis émis par l'AE.Les autres instances consultées ont également rendu des avis défavorables sur l'A355 et la procédure suit son cours avec la tenue d'une deuxième enquête publique après celle de 2018: jusqu'au 16 avril, les habitants sont une nouvelle fois invités à donner leurs avis sur la pertinence de ce qui reste présenté comme un "projet". Bien qu'il soit déjà achevé..."Clairement on a eu un passage en force et le fait de revenir devant la population, c'est presque de la provocation", estime la maire écologiste de Strasbourg Jeanne Barseghian, qui évoque un "déni de démocratie"."On a besoin de renouer la confiance avec les autorités, il faut que les avis qui sont donnés pèsent réellement sur les décisions prises", réclame l'élue. "Interroger les citoyens sur un projet déjà fait, c'est délétère, ça décrédibilise les procédures".Signalétique trompeuseSollicitée, la préfecture du Bas-Rhin ne précise pas comment elle compte prendre en compte tous ces nouveaux avis. Si la délivrance d'un nouvel arrêté de régularisation ne fait guère de doutes, la préfète peut imposer certaines mesures à la société Arcos en fonction des observations émises.En attendant, plusieurs milliers d'automobilistes empruntent bon gré mal gré cette autoroute chaque jour, se plaignant d'une signalétique trompeuse, qui incite à passer inutilement par la section à péage, et des tarifs élevés aux heures de pointe.La société Arcos refuse de transmettre le moindre chiffre à la presse, mais elle a dû répondre à l'AE qui évoque un trafic de "7.000 à 8.000 véhicules par jour".L'itinéraire historique, gratuit, reste "utilisé par plus de 170.000 véhicules par jour sur ses parties les plus chargées", rappelle l'AE.Tous les acteurs reconnaissent néanmoins que le contournement reçoit une partie du trafic des poids-lourds. Ceux-ci ont désormais l'interdiction de traverser la ville, sauf pour charger ou livrer: le nombre de camions sur l'A35 a diminué de près d'un tiers, soit environ 3.000 par jour, selon les chiffres du Sirac (service de l'information et de la régulation automatique de la circulation).Cependant, bon nombre de poids-lourds en transit sont encore réticents à emprunter le contournement payant: selon la CRS autoroutière, 70% des camions contrôlés sur l'itinéraire historique sont en infraction.
Il y a 3 ans et 64 jours

La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons

Eqiom Bétons reçoit le plus haut niveau du label RSE pour ses agences situées en Alsace, en Bourgogne, en Ile-de-France et au Nord-Pas-de-Calais. [Eqiom Bétons] L’Unicem récompense les bons élèves. Eqiom Bétons reçoit le plus haut niveau du label RSE pour ses agences situées en Alsace, en Bourgogne, en Ile-de-France et au Nord-Pas-de-Calais. L’union leur a ainsi délivré la certification “Exemplarité”, le plus haut niveau d’exigence du label. Cette distinction reconnaît la performance des initiatives sociales et environnementales du groupe. Quant aux agences de la Franche-Comté et de la Lorraine, elles conservent le même niveau d’excellence obtenu auparavant. L’attribution du label RSE s’est faite suite à une série d’audits externes dirigée par le Cérib sur chaque thématique de la charte du label (gouvernance, environnement, capital humain…). L’exemplarité RSE d’Eqiom Bétons Et il semble qu’Eqiom Bétons se distingue en tant que contributeur majeur de la transition environnementale du secteur. « L’obtention de cette certification est une fierté pour Eqiom Bétons, déclare Anne-Lise Mignot, coordinatrice RSE et environnement Eqiom Bétons. Elle reconnaît notre engagement sociétal, l’implication de nos équipes. Mais aussi, la mutualisation de nos bonnes pratiques et la performance de notre politique RSE, appliquée depuis plusieurs années par l’ensemble de nos agences. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Tous nos efforts portent leurs fruits et se voient aujourd’hui récompensés. Ce résultat motive et stimule tous nos collaborateurs qui s’investissent davantage chaque année pour le bien commun. » De plus, l’engagement RSE de l’agence Normandie vient d’être salué par le niveau “Maturité”. La prise en compte des remarques des évaluateurs, le partage des valeurs entre les agences et la mobilisation de tous les collaborateurs ont ainsi permis à Eqiom Bétons de remplir les conditions requises.
Il y a 3 ans et 76 jours

Émoi à Strasbourg après la disparition du "rayon vert" de la cathédrale

L'information était passée inaperçue, mais figure sur le site internet de la cathédrale à la rubrique "Le saviez-vous ?", au paragraphe consacré au rayon vert : "Avertissement : ce qui suit, a pris fin le mercredi 16 mars 2022. Le +verre brut+, laissant entrevoir jusqu'à cette date un +rayon de couleur verte+, a définitivement été obstrué".Sollicitée par l'AFP, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) du Grand Est, qui doit diffuser dans l'après-midi un communiqué de presse à ce sujet, a indiqué que le verre en question avait effectivement été remplacé lors d'une "restauration", confirmant une information du quotidien régional Les Dernières nouvelles d'Alsace (DNA).Ce "rayon vert", qui attirait des centaines de touristes et de curieux, apparaissait lors des équinoxes de printemps (le 20 ou 21 Mars à 11H38) et d'automne (le 22 ou 23 Septembre à 12H24) et "illuminait le Christ crucifié de la chaire" de la cathédrale, rappelle le site de l'édifice religieux.Le vitrail en question y avait été installé en 1876. Le soleil y traversait le pied gauche de Juda, ancêtre du Christ et fils de Jacob, pour produire le fameux rayon.Mais "la projection du soleil en un rayon de couleur verte était apparue très vraisemblablement à la suite d'une restauration datant de 1972 au cours de laquelle le pied de Juda aurait été remplacé par un verre brut et, de ce fait, très transparent", explique encore le site internet.C'est en effet cette année-là que le phénomène a été découvert par Maurice Rosart, un ingénieur-géomètre.Ce dernier a aussitôt crié au "scandale" lorsqu'il a appris que le rayon n'était pas au rendez-vous ce week-end : il "a été purement et simplement supprimé", s'est-il offusqué dans un courriel transmis à l'AFP."Cet acte est un mauvais coup porté aux Strasbourgeois, à la Culture, à la Laïcité, aux Lumières", a-t-il encore déploré, rappelant qu'un cache avait déjà été brièvement apposé au printemps 1990 sur le vitrail, empêchant le rayon de se former.Ce phénomène a longtemps alimenté les polémiques, entre partisans d'explications ésotériques et autorités ecclésiastiques qui n'ont longtemps vu derrière lui qu'un simple "hasard".
Il y a 3 ans et 76 jours

Certifications RSE chez EQIOM

Les agences EQIOM Bétons d’Alsace, de Dijon, d’Île-de-France et du Nord Pas de Calais reçoivent la certification « Exemplarité », le niveau le plus élevé du label RSE décerné par l’UNICEM, tandis que les sites de Franche-Comté et de Lorraine conservent le même niveau d’excellence obtenu précédemment. Suite à une série d’audits externes, réalisée sur certains sites et dirigée par le CERIB sur chaque thématique de la charte (gouvernance, environnement, capital humain, ancrage territorial, relations avec les fournisseurs, clients et parties prenantes), EQIOM Bétons se distingue en tant que contributeur majeur de la transition environnementale du secteur. L’engagement RSE de l’agence Normandie vient d’être également salué par le niveau « Maturité ».
Il y a 3 ans et 76 jours

Certifications RSE chez EQIOM

Les agences EQIOM Bétons d’Alsace, de Dijon, d’Île-de-France et du Nord Pas de Calais reçoivent la certification « Exemplarité », le niveau le plus élevé du label RSE décerné par l’UNICEM, tandis que les sites de Franche-Comté et de Lorraine conservent le même niveau d’excellence obtenu précédemment. Suite à une série d’audits externes, réalisée sur certains sites et dirigée par le CERIB sur chaque thématique de la charte (gouvernance, environnement, capital humain, ancrage territorial, relations avec les fournisseurs, clients et parties prenantes), EQIOM Bétons se distingue en tant que contributeur majeur de la transition environnementale du secteur. L’engagement RSE de l’agence Normandie vient d’être également salué par le niveau « Maturité ». Cet article Certifications RSE chez EQIOM est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 81 jours

Hager Group lance l’activité de sa nouvelle usine de production de relais à Obernai

Hager Group compte doubler sa capacité industrielle de production de relais avec l’inauguration d’une nouvelle usine sur son site d’Obernai. Objectif : répondre à une demande toujours plus forte de la part des clients en augmentant la production de relais, composant essentiel des disjoncteurs et interrupteurs différentiels fabriqués par l’entreprise. Après trois années de travaux, le bâtiment de 2 600m² est achevé et son activité lancée. Les premières livraisons pour les usines du groupe sont prévues à partir du mois d’avril 2022. L’objectif est de répondre à la demande des clients avec une augmentation capacitaire progressive de 40% la première année pour arriver à un doublement de la capacité d’ici deux ans. A l’occasion de l’inauguration officielle en présence des élus et acteurs économiques du territoire le mardi 15 mars 2022, Daniel Hager, Président du directoire de Hager Group, témoigne : « Depuis plus de 60 ans, nous nous développons et nous investissons en Alsace. Cet investissement de 29 millions d’euros fait partie d’une stratégie de développement globale au service de notre avenir mais aussi de nos clients. » Conçu sur deux niveaux (rez-de-chaussée dédié à la production et un étage accueillant des fonctions supports), ce nouveau bâtiment se situe dans le prolongement de l’usine actuelle fabriquant des appareils modulaires de protection électrique (disjoncteurs et interrupteurs différentiels). Cette nouvelle usine comptera à terme près de 80 personnes dont les deux-tiers seront recrutés sur les deux prochaines années. Ce projet a pu bénéficier d’une subvention de 200 000€ de la région Grand-Est. Une usine connectée au service des clients Depuis 1995, Hager Group fabrique des relais sur son site d’Obernai. Afin de répondre à une évolution technologique et une demande commerciale augmentant entre 5% à 10% chaque année, le groupe a investi dans une nouvelle usine avec un processus industriel intégrant les dernières innovations technologiques. La fabrication de ce composant se fait dans un environnement à très haute propreté et à un très haut niveau de précision. Le relais, une technologie de pointe Le relais est un composant de quelques cm³ intégré au cœur des disjoncteurs et interrupteurs différentiels. Ce dispositif de sécurité, qui fonctionne à de très faibles courants, analyse en temps réel le courant de l’installation électrique. En cas de défaut différentiel détecté (fuite de courant), il coupe l’alimentation électrique, protégeant ainsi les biens et les personnes. Chiffres clés de la nouvelle usine de relais à Obernai : • 2 600m² de surface répartis sur deux niveaux • 29 millions d’euros d’investissement • 80 salariés à terme • 60 000 relais fabriqués par jour à terme • Plus de 60 références différentes produites • 250 000km de fil de cuivre / an
Il y a 3 ans et 83 jours

TESC Innovation fait ses débuts sur le petit écran

« Recharger la batterie de son vélo ou de sa voiture grâce à un système par induction est devenu réalité ».Au micro : Sébastien Vanaud, fondateur et directeur technique de TESC Innovation, pour présenter le fonctionnement de la technologie de Transfert d’Énergie Sans Contact. Il évoque notamment les avantages de cette technologie brevetée : plus de contact électrique direct, ni de manipulation de câbles. TESC Innovation remercie Alsace20 et à la Communauté d’Agglomération de Haguenau pour cette belle opportunité !Retrouvez la vidéo de la chaîne Alsace20 sur le site de TESC innovation.
Il y a 3 ans et 89 jours

Un livre pour célébrer les 100 ans de l’école d’architecture de Strasbourg

Un beau livre illustré de 144 pages qui retrace l’histoire de cette école créée dans l’Alsace redevenue française, et détaille son influence sur l’architecture alsacienne et les nombreux projets et réalisations de ceux qui l’ont dirigée et fréquentée. Il est également le catalogue de l’exposition présentée à partir du 14 mars aux archives de Strasbourg. Disponible en souscription ou en librairie. L’école d’architecture de Strasbourg (1921-2021)
Il y a 3 ans et 89 jours

Erlus renforce son équipe commerciale en France

Erlus renforce davantage son équipe commerciale en France. Le fabricant allemand de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique annonce l'arrivée de deux nouveaux collaborateurs. À la tête de l'équipe, Dominique Ginez, directeur commercial France depuis 2002 est toujours épaulé par Werner Haehnel, délégué commercial de la région Lorraine depuis 2006. Avec les arrivées de Cyrille Donna, délégué commercial de la région Alsace depuis novembre, et de Julia Amann, responsable service interne depuis le 1er février, Erlus entend donner une nouvelle impulsion à sa stratégie en France et dynamiser la reprise de son activité.
Il y a 3 ans et 106 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 168 jours

Vinci met en service le Contournement Ouest de Strasbourg (A355)

L’A355 a été inaugurée à Ittenheim le 11 décembre 2021 par M. Jean Castex, Premier ministre, et Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes et directeur général adjoint de VINCI, en présence de Xavier Huillard, président-directeur général de VINCI et de nombreux élus du territoire.VINCI Autoroutes, maître d’ouvrage du projet, a financé celui-ci pour un montant de 561 millions d’euros, et assurera l’exploitation, l’entretien et la maintenance de la nouvelle autoroute dans le cadre d’un contrat de concession d’une durée de 54 ans.Cette mise en service marque l’aboutissement d’un chantier lancé en octobre 2018, après trois ans d’études et de travaux préparatoires, qui aura mobilisé 6 000 personnes et plus de 300 entreprises, dont un tiers sont alsaciennes. La conception et la construction ont été confiées au groupement constitué de VINCI Construction (Dodin Campenon Bernard, mandataire, VINCI Construction Terrassement, VINCI Construction France, Eurovia), de VINCI Energies (Cegelec Mobility) et d’Ingerop Conseil & Ingénierie.En délestant l’ex-autoroute urbaine A35 de son important trafic de transit, l’A355 fluidifiera le trafic au sein de l’Eurométropole de Strasbourg et de son territoire - avec à la clé 10 millions d’heures gagnées chaque année - et facilitera le développement des mobilités partagées et décarbonées, contribuant ainsi à la réduction de la pollution atmosphérique et sonore, et à l’amélioration de la qualité de vie des habitants.Par sa conception, sa construction, et son mode d’exploitation, l’A355 constitue une réalisation sans précédent en France parmi les infrastructures de transport routier, en matière de transparence écologique et d’intégration environnementale. 1 315 hectares de compensations environnementales ont ainsi été mises en œuvre – soit plus de 4,5 fois la surface de l’emprise définitive de l’autoroute – et 130 passages à faune ont été aménagés, soit en moyenne un ouvrage tous les 200 mètres – une densité 20 fois supérieure aux autres réseaux autoroutiers en France.Dans le même temps, un rassemblement d'opposants à cette autoroute s'est tenu près d'une autre portion, rassemblant "une centaine" de personnes selon les organisateurs, dont plusieurs maires des communes alentours.La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a boycotté, comme d'autres élus métropolitains, la cérémonie d'inauguration, qualifiant le projet d'"inutile" et de "catastrophe écologique", dans des déclarations au quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace.En juillet, le tribunal administratif de Strasbourg, saisi par l'association Alsace Nature, avait reconnu des "insuffisances" dans le dossier de demande d'autorisation du chantier, notamment sur les effets de l'A355 "sur la santé humaine", la "qualité de l'air" ou l'impact "sur les sols et sous-sols".Le juge avait imposé la suspension de la mise en service, mais l'Etat avait formulé un recours, et la Cour d'appel avait annulé cette suspension, sans se prononcer sur les insuffisances.
Il y a 3 ans et 175 jours

L’Esquisse Hôtel Spa 5 étoiles revêt les surfaces Silestone

Situé à Colmar, au cœur de l’Alsace et de ses nombreux parcs, le premier Hôtel & Spa 5 étoiles de la région, « L’Esquisse » a ouvert ses portes en mars 2021. La décoration de l’hôtel a été imaginée par l’agence parisienne Giros & Coutellier qui s’est inspirée du travail d’Auguste Bartholdi comme fil rouge de leur projet. Silestone by Cosentino a équipé les plans de travail et les vasques des chambres. Le travail réalisé par les architectes d’intérieur, Lluc Giros et Timothé Coutellier, pour l’aménagement et la décoration de ce lieu est en lien étroit avec le travail du sculpteur colmarien Auguste Bartholdi, créateur de la Statue de la Liberté. Chaque détail a été imaginé et pensé, avec l’aide d’Amélie du Chalard, pour rappeler l’esthétique des ateliers d’artistes, avec des pièces variées mais toujours en grande cohérence. Silestone est un matériau de qualité supérieure, facile à nettoyer, résistant aux tâches, aux rayures et aux impacts, primordial pour proposer aux clients de l’hôtel des équipements toujours parfaits. 
Il y a 3 ans et 180 jours

Hellio contribue à financer la 1ère rénovation énergétique biosourcée européenne de performance passive

Air Énergie, entreprise spécialisée dans la mise en œuvre d'enveloppes thermiques « basse énergie » située en Alsace, vient d'achever les travaux de rénovation globale d'une maison des années 70 située à Sentheim (68) à l'isolation quasi inexistante et à la consommation excessive de fioul : isolation de la toiture, isolation des planchers bas, isolation des murs extérieurs, fenêtres, installation d'un chauffe-eau thermodynamique et d'une ventilation double-flux. La maison sera chauffée au bois avec un poêle et consommera en moyenne une bûche par jour. Le tout est réalisé uniquement avec des matériaux recyclables à faible impact carbone et énergétique, permettant ainsi à l'opération d'être compensée en moins de 2 ans d'économies d'énergie.Cette rénovation fait figure d'exemple puisqu'elle a permis de passer de l'étiquette G à A et d'atteindre ainsi la performance passive, validée par le label Minergie P.Sur le plan du financement, Air Énergie a collaboré avec son partenaire Hellio, spécialiste de la rénovation globale dans le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), qui s'est chargé d'obtenir l'aide Coup de pouce Rénovation performante. Les propriétaires ont également bénéficié de l'aide publique MaPrimeRénov'.Résultats : un gain en confort de vie, une économie d'énergie garantie de 91%, soit 4 530 € de dépenses énergétiques économisées par an, et une valorisation patrimoniale de +32% !« Ce chantier démontre l'efficacité de la rénovation globale, qui est LA solution pour réduire drastiquement sa facture énergie, augmenter son confort et sa résilience face à la hausse des prix de l'énergie. Cela vient couronner 2 ans de travail de nos équipes dans l'incubation de ces programmes. Attention cependant, l'instabilité des aides financières aujourd'hui, et notamment des Certificats d'Économies d'Énergie, met en péril la dynamique voulue par le gouvernement lui-même. Sans les entreprises de travaux et une incitation financière suffisante, nous n'atteindrons pas les objectifs de rénovation globale imposés par la loi et l'urgence climatique ! », souligne Christophe Casta, Chef de projet rénovation globale Hellio pour le résidentiel.Une maison des années 70 classée G passoire thermiqueAvant travaux, cette maison de Sentheim affichait une étiquette G, la plus défavorable, aussi bien en termes énergétique que d'émissions de gaz, faisant d'elle une passoire thermique.L'audit énergétique va révéler que le principal poste de déperditions thermiques est l'isolation (murs : 48% , toit : 18% et planchers 13%).Pour orchestrer la rénovation de leur maison, les propriétaires décident de faire appel à l'expertise d'Air Énergie, à la fois bureau d'ingénierie (Air Énergie Développement) et entreprise de travaux (Air Énergie Artisan), qui conçoit et pilote des rénovations énergétiques à haut niveau de performance : en moyenne 2 à 3 fois plus efficace que le neuf et que la norme RT 2012. Depuis 2014, Air Énergie a accompagné une centaine de clients particuliers dans leur projet de rénovation énergétique globale.L'entreprise est également fortement engagée dans une démarche environnementale qui vise à montrer qu'il est possible de s'affranchir d'une dépendance énergétique et du coût qui en résulte, tout en améliorant son confort dans le plus grand respect écologique. « La démarche d'Air Énergie consiste à travailler en priorité l'étanchéité à l'air et l'enveloppe isolante du bâtiment, sans nécessairement installer des radiateurs ou un plancher chauffant. Une bûche par jour doit pouvoir suffire à chauffer l'ensemble de la maison, de façon homogène », explique Dominique Rudler, gérant de Air Énergie.Pour la première fois en Union Européenne, la rénovation énergétique d'une maison ancienne va permettre d'atteindre la norme passive la plus exigeante en termes d'éco-habitation pour la zone climatique : le label suisse Minergie P.7 postes de travaux pour devenir une maison passive certifiée classée AL'autre marque de fabrique d'Air Énergie est d'avoir recours uniquement à des matériaux recyclables à faible impact carbone et énergétique pour l'isolation. Le but est d'atteindre plusieurs objectifs, dont la performance énergétique bien sûr, mais également l'autonomie, le retour sur investissement, la qualité de l'air, le respect architectural et la pérennité du bâtiment.Sur ce chantier, Air Energie a également assuré le pilotage du projet de bout en bout avec des artisans partenaires de son réseau pour la réalisation des différents types de travaux :L'isolation de la toiture par l'extérieur avec 400 mm de ouate de cellulose insufflée (R= 9.5 m².K/W),L'isolation en sous-face du plancher bas avec 200 mm de coton recyclé (R = 5.1 m².K/W),L'isolation des murs par l'extérieur sous enduit avec 260 mm d'isolant en ouate de cellulose, 40 mm de fibre de bois et un enduit de finition crépis (R = 5.1 m².K/W),Le remplacement des menuiseries par des fenêtres à triple vitrage (Uw =0.67 W/m².K – Sw = 0.55)L'installation d'un chauffe-eau thermodynamique qui permet de récupérer les calories provenant de l'extérieur pour préchauffer l'eau (ETAS = 130% – COP = 3.1),Enfin, l'installation d'un système de ventilation double flux pour un confort thermique et une qualité de l'air améliorés.Les heureux propriétaires de la maison de Sentheim profitent de l'autonomie énergétique, après seulement 2 mois et demi de travaux pendant lesquels ils sont restés chez eux (de septembre à novembre 2021). La rénovation de leur maison leur permet en outre de diviser par 10 l'impact écologique de leur logement.Près d'un tiers du coût de la rénovation globale financé grâce aux aides à la rénovation énergétiqueSur le plan du financement, Air Énergie a fait appel à son partenaire Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, avec lequel il collabore régulièrement : 11 chantiers sont actuellement en cours.Pour la rénovation de la maison de Sentheim, le spécialiste de la rénovation globale dans le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie s'est chargé d'obtenir l'ensemble des aides CEE, d'un montant de 30.300 €.Depuis octobre 2020, et l'apparition des bonifications Coup de pouce Rénovation performante, Hellio est signataire de la charte et référencé comme acteur de confiance par le ministère de la Transition écologique.Hellio a également accompagné Air Énergie dans l'établissement de l'audit énergétique, afin de s'assurer de la conformité du dossier, selon les critères de la réglementation.Le couple de propriétaires (ménage violet) a aussi bénéficié de l'aide publique MaPrimeRénov' Rénovation globale, d'un montant de 7.000 €, avec en plus les bonus sortie de passoire et BBC, de 1.000 € chacun.Les aides à la rénovation énergétique ont ainsi permis de financer près d'1/3 de la rénovation globale, pour un coût total du chantier d'environ 120.000 € (soit environ 600 € / m²).Cette rénovation a donc coûté trois fois moins cher que du neuf, sans compter la plus-value patrimoniale estimée à 32% (100.000 € pour le secteur géographique) et l'économie de dépenses énergétiques de 4.530 € par an !
Il y a 3 ans et 193 jours

François Teste du Bailler devient Directeur Général délégué de GCC

Ingénieur Polytech’Lille, François TESTE DU BAILLER a rejoint le Groupe Bouygues Construction en 1987, où il a occupé les postes d’Ingénieur Travaux et Chef de Service en Ile de France, puis de Directeur d’Exploitation en Alsace. Il a ensuite rejoint l’entité GFC Construction (actuel Bouygues Bâtiment Sud-Est), successivement en tant que Directeur Projet, Directeur Régional Grand Lyon, Directeur Général Adjoint puis Directeur Général Délégué.En 2011, il devient Directeur Délégué Rhône-Alpes Sud pour VINCI CONSTRUCTION FRANCE. Il occupera ensuite les fonctions de Directeur Délégué Bâtiment Rhône-Alpes puis de Directeur Opérationnel Centre Est. Depuis le 11 juin 2018, il dirige l’activité historique de GCC : le Pôle Construction.
Il y a 3 ans et 194 jours

Vendenheim : une plateforme logistique internationale en activité pour Hager Group

Inauguration de la plateforme de Vendenheim mardi 23 novembre 2021 Pour soutenir ses ambitions de croissance en Europe et se rapprocher de ses clients à travers le monde, Hager Group fait évoluer son modèle logistique à grande échelle. La nouvelle plateforme logistique de 27 500m² à Vendenheim (67) assure désormais la livraison des commandes vers l’export et réapprovisionne les autres entrepôts européens du groupe. Deux ans après le début de sa construction (2019), la plus grande plateforme du groupe industriel voit désormais son activité se développer progressivement. Dès le mois de mai 2021 l’activité avait démarré avec la mise en place d’un nouveau WMS (Warehouse Management System) et le lancement de l’activité manuelle pour les produits hors gabarit. Aujourd’hui, la seconde et dernière phase de démarrage correspond à la mise en activité du système automatisé de préparation de commandes. « Nous passons concrètement d’une configuration ‘proche de l’usine’ à une logique ‘proche du client’ avec l’accélération des flux pour répondre au plus vite, souvent dans les 24h, à nos clients. Nous transformons notre modèle logistique qui sera pleinement opérationnel d’ici la fin de l’année 2023. » explique Ralph Fürderer, Chief Technical Officer, membre du directoire de Hager Group et supervisant la construction du réseau logistique. Cet entrepôt permet de stocker des produits multi références des différentes marques du groupe. Alliant travail automatisé pour les produits modulaires (disjoncteurs, interrupteurs, …) et travail manuel pour les produits hors gabarit (goulottes, grandes armoires, …) le bâtiment intègre des technologies dernier cri. Un shuttle (ou système automatisé de préparation de commande) permet de préparer des cartons complets sans intervention humaine en parallèle d’une préparation de commandes au détail via des stations ergonomiques. A l’occasion du lancement officiel de l’activité du nouvel entrepôt en présence des élus et acteurs économiques locaux le mardi 23 novembre 2021, Daniel Hager, Président du directoire de Hager Group, complète « Depuis plus de 60 ans, nous nous développons et nous investissons en Alsace, au coeur de l’Europe. Cet investissement de 40 millions d’euros fait partie d’une stratégie de développement globale au service de notre avenir mais aussi de nos clients ». Cet investissement en Alsace sera suivi par d’autres, toujours dans la logistique, en France et en Allemagne. Ces deux nouveaux centres de distribution locaux assureront la distribution pour les deux plus grands marchés du groupe ainsi que pour l’Autriche et les Pays-Bas. Ils seront également approvisionnés par la plateforme logistique de Vendenheim. Chiffres clés plateforme logistique de Vendenheim : • 27 500m² donc 1 500m² de bureaux • 100 salariés sur site • 1 000 points de livraison à travers le monde • 60 camions/jour • 30 quais • 900 à 1 000 palettes expédiées quotidiennement • Un million de lignes de commandes par an • 30 000 références stockées
Il y a 3 ans et 197 jours

Chargeurs connaît une reprise inégale au 3e trimestre, les masques s'effondrent, les films s'envolent

De juillet à septembre, Chargeurs a réalisé un chiffre d'affaires de 172,9 millions d'euros, en hausse de 1,9%, selon un communiqué du groupe publié il y a quelques jours.Les ventes de films destinés à protéger vitres, plaques d'inox, ameublement ou électroménager ont fait un bond de 28% à 86 millions d'euros, qui reflète "le boom du bâtiment partout dans le monde".Le chiffre d'affaires textile s'est aussi envolé, avec la réouverture des commerces et la fin de l'écoulement des stocks.Chargeurs est l'un des deux leaders mondiaux des textiles techniques et de l'entoilage (renforcement technique des tissus qui donne sa structure aux vêtements pour les cols de chemise ou vêtements de sports par exemple), avec l'Allemand Freudenberg.Le chiffre d'affaires de la division "technologies de la mode" a ainsi progressé de 19% à 39 millions d'euros. Celui de "la division "matériaux de luxe" (laine haut de gamme notamment) de 125% à 22 millions d'euros.En revanche, la division "solutions de santé" a vu son chiffre d'affaires plonger de 76% à 11 millions d'euros avec les chutes de vente de masques, textiles ou chirurgicaux.Le groupe maintient néanmoins ses capacités de production pour "être en mesure de fournir des masques en cas de demande ou de nouvelle épidémie", a commenté un responsable auprès de l'AFP.Pendant la pandémie, Chargeurs a ouvert des lignes de masques textiles dans le nord et en Alsace en faisant pivoter ses outils industriels de production liés à la mode et au textile.Il a aussi investi, avec l'aide de subventions publiques, dans la production de "meltblown", le matériau filtrant des masques chirurgicaux, et dont le pays manquait l'an dernier au moment du début de l'épidémie.Les ventes de la division "solutions muséales", centrée sur l'aménagement intérieur et la scénographie des expositions et musées, ont progressé de 7,6% à 14 millions d'euros."Nous avons un carnet de commandes épais, mais les facturations ont pris du retard en raison de l'empêchement de certains chantiers dû aux restrictions de voyages ou de travail sur les sites", a dit un responsable.Chargeurs a notamment remporté un projet de musée en plein air sur plusieurs hectares en Arabie Saoudite, et le réaménagement d'une aile du musée de l'air et de l'espace de Washington aux Etats-Unis.Dans ce domaine, le groupe a annoncé son intention d'acquérir "100% du britannique Event Communications", spécialiste de design et planification de projets muséaux.Au total, le groupe prévoit un chiffre d'affaires "supérieur à 700 millions d'euros" pour 2021.A la Bourse de Paris, le titre progressait de 3,42% mercredi en fin de matinée, à 27,8 euros.
Il y a 3 ans et 201 jours

ACBI rejoint le groupe FORTAL

C’est officiel, ACBI rejoint le groupe FORTAL ! Cela fait maintenant 30 ans que l’entreprise ACBI occupe le devant de la scène sur le marché de niche qu’est la sécurité du travail en hauteur. 30 années au cours desquelles l’entreprise a su étoffer son offre et progresser dans un secteur relativement fermé. En 2015, les efforts paient et ACBI se voit récompensée du trophée de l’innovation par l’organisme CRAMIF (caisse régionale de l’assurance maladie) pour son produit breveté : Modulogard. De nouvelles ouvertures se crées sur un nouveau marché et ACBI poursuit son ascension, tout en attirant l’attention. FORTAL, un groupe au savoir-faire reconnu. Avec près de 40 ans d’expérience dans la conception et la fabrication de moyens d’accès en hauteur sécurisés, le groupe FORTAL partage les mêmes valeurs qu’ACBI avec une vraie culture d’entreprise et le même attrait pour son métier. Cette entreprise familiale qui a démarré dans les mêmes années qu’ACBI s’appui sur une solide équipe de 160 personnes et sur un puissant outil de production. Située au cœur de l’Alsace, ce groupe « Made in France » transpire le dynamisme et insuffle un nouvel élan à l’industrie française. FORTAL c’est aussi 500 clients actifs dans 20 pays et 12 000 m² de surface de production. La fusion ACBI/FORTAL, une évidence ! Dans un marché dynamique en constante évolution et où les règlementations se montrent de plus en plus stricts, on assiste à un fort développement des produits et à une multiplication des offres. L’heure est aux rapprochements et une entreprise « seule » ne peut plus faire face à la puissance d’un groupe. La fusion des deux entités ACBI/FORTAL, était une évidence. La combinaison des savoir-faire de ces deux structures permettra d’optimiser l’accès au marché de la région parisienne. Les clients de FORTAL et ACBI pourront bénéficier d’une présence et d’une logistique renforcées s’appuyant sur les capacités de production des usines alsaciennes. La puissance d’un groupe : Quels avantages pour les clients ? Les gammes et le savoir-faire des deux entités se complètent à merveille. Avec un stock plus important et plus adapté, la réactivité du nouveau groupe s’affirmera très rapidement. Gains de temps conséquents, disponibilité immédiate, meilleur rayonnement sur le territoire, prix plus compétitifs, délais et tarifs de livraison plus avantageux. C’est un nouveau virage qu’entament ces deux sociétés pour un seul vainqueur : La sécurité.
Il y a 3 ans et 211 jours

Une usine française pour les produits de toiture de l’allemand Bauder

L’entreprise familiale de Stuttgart programme la création d’une unité de mousses en polyuréthane et de membranes bitumineuses en Alsace, dans le cadre d’un plan d’expansion de plus de 100 millions d’euros.
Il y a 3 ans et 235 jours

Beauval : les dernières tours de Meaux ont été démolies

Les travaux d’aménagement des terrains des anciennes tours Alsace et Anjou ont été lancés. De nombreux logements y seront installés d’ici quelques années.
Il y a 3 ans et 244 jours

Depuis Strasbourg, les TP partent à la conquête des collèges et lycées

L’Association pour la connaissance des travaux publics (Asco TP) a organisé mardi avec la FTP Alsace et l’Education nationale une journée de présentation de toute la diversité des métiers qu’elle compte reproduire ailleurs en France.
Il y a 3 ans et 263 jours

Après des records en 2020, Chargeurs annonce un bénéfice net en baisse au premier semestre 2021

Le bénéfice net au premier semestre est en recul de 14,8% comparé à la même période l'an passé, a annoncé jeudi le groupe dans un communiqué. Il a toutefois quasiment triplé (+197,6%) comparé au premier semestre 2019, avec la création depuis d'une division dédiée aux produits sanitaires.Les ventes sont également en baisse par rapport à celles de 2020, avec un chiffre d'affaires à 372,4 millions d'euros, soit une chute de 28,2%.Celle-ci a été nourrie par le recul des ventes de la division Healthcare Solutions (CHS) qui avaient explosé au deuxième trimestre 2020 (253,9 millions d'euros) avec la crise sanitaire, portées par l'ouverture de lignes de production de masques."Chargeurs Healthcare Solutions enregistre un chiffre d'affaires semestriel de 71,3 millions d'euros (au premier semestre 2021, ndlr) grâce à la contribution d'importants contrats, ayant permis au métier de démontrer et renforcer son leadership dans la production d'équipements sanitaires de haute qualité", se félicite toutefois le groupe dans un communiqué.Pendant la pandémie de Covid-19, Chargeurs a ouvert des lignes de masques textiles dans le nord et en Alsace en faisant pivoter ses outils industriels de production liés à la mode et au textile. Les dernières productions sont en 100% recyclé et 100% recyclables.Les activités plus traditionnelles de Chargeurs -films de protection, entoilage et tissus techniques- ont de leur côté observé une croissance de leurs ventes, renforcées par plusieurs petites acquisitions, tandis que la division Luxury Materials (laine haut de gamme notamment) a pâti de la "baisse passée des prix de vente de la laine".Le bénéfice net par action au premier semestre s'établit à 1,06 euro, "deuxième meilleure performance semestrielle de l'histoire récente du groupe", précise ce dernier.En 2020, le groupe avait plus que doublé son bénéfice net, à 41 millions d'euros, grâce à la division CHS et à la division Chargeurs Museum Solutions, centrée sur l'aménagement intérieur et la scénographie des musées.